BUREAU DE RECHERCHES DEPARTEMENT DES SERVICES GEOLOGIQUES ET MINIERES GEOLOGIQUES REGIONAUX DIRECTION SCIENTIFIQUE Service géologique régional PICARDIE 74, rue de la Fédération PARIS 15° 18, Bd. d'Alsace-Lorraine 80- Tél. SUF. 94-00 Tél. 91-73-87

AUTOROUTE A.l DU NORD DE LA

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE LE LONG DU TRACE DU 3e LOT SECTION ESTREES-DENIECOURT - DEPARTEMENT DU PAS-de-CALAIS

par

J.C. ROUX

DSGR.66.A4O Amiens, le 7 Juillet 1966 1

RESUME

La présente étude a été demandée au Bureau de recherches géologiques et minières par M, DUSSINE, ingénieur des Ponts et chaussées, chargé des travaux de l'autoroute du Nord de la France dans le département de la » Ce travail a pour but d'étudier les sens d'écoulement de la nappe de la craie et de déterminer les dangers possibles de pollutions chimiques à partir de puits filtrants foncés dans la craie destinés à rejeter les eaux de ruissellement des chaussées. Après un inventaire systématique des points d'eau, nous établissons la carte de la surface piézométrique de la nappe de la craie, et nous étudions son sens d'écoulement à partir de chaque emplacement retenu. La nappe de la craie étant peu utilisée et la distance séparant les puits filtrants et les points de prélèvement étant suffisante, nous concluons à la possibilité d'exécuter six ouvrages 4-.ur les sept proposés. 1 - INTRODUCTION 3

2 - SITUATION GEOGRAPHIQUE ET MORPHOLOGIE 4

3 - SITUATION GEOLOGIQUE 5 31 - Crétacé 5 311 » Sénonien 5 312 - Turonien 5 32 - Quaternaire 5 321 - Alluvions 5 322 - Limons 6

4 - HYDROGEOLOGIE 6 41 - Généralités 6 42 - Nappe de la craie 6 421 - Réservoir 6 422 - Analyse de la surface piézométrique 7 423 - Fluctuations 8

5 - ETUDE SUR L'EMPLACEMENT DES PUITS FILTRANTS 8 51 - Pli 8 52 - P„2 MAUREPAS, vallée de la Braise 9 53 - P„3 LEFOREST, vallée du Petit Bois 9

54 _ p,4 , vallée Grandsart 10

6 - CONCLUSIONS SUR LES EMPLACEMENTS PROPOSES 10

7 - AUTRES POINTS DE REJET 12

8 - CARACTERISTIQUES DES STATIONS DE REJET 12

9 - ANALYSES CHIMIQUES TEMOINS 13

10 - EVOLUTION DU CHIMISME DE LA NAPPE DE LA CRAIE A 16

CONCLUSIONS 18 - AUTOROUTE A.l DU NORD DE LA FRANCE -

ETUDE HYDROGEOLOGIQUE LE LONG DU TRACE DU 3e LOT

SECTION ESTREES-DENIECOURT (PAS-de-CALAIS)

1 - INTRODUCTION

Par lettre du 5 novembre 1965, adressée à Monsieur le Directeur du Bureau de recherches géologiques et minières, M. DUSSINE, ingénieur des Ponts et chaussées, demandait l'intervention du B.R.G.M. pour réaliser une étude hydrogéologique le long du tracé de l'autoroute du Nord dans le département de la Somme ; 3e lot, ESTREES-DENIECOURT - département du Pas-de-Calais. Cette étude fait suite aux travaux déjà effectués en 1964 et en 1965 pour le compte du même service (1)„ Le long du tracé de cette section, le service projeteur a prévu la construction de quatre bassins de décantation et de puits fil- trants afin d'évacuer, dans les points bas du profil, les eaux de ruissel- lement des chaussées. Or, le règlement sanitaire interdit toute pollution des nappes souterraines à partir de dispositifs d'absorption.

(1) - Rapport D.S.G.R. 64-A-33 Î Etude hydrogéologique le long de l'auto- route du Nord (Dépt de la Somme 1er et 2e lots) - par D. PFEFER et J.C. ROUX - mai 1964. - Rapport. D.S.G.R. 65-B-5 : Etude hydrogéologique le long de l'auto- route du Nord (Dépt. de la Somme 1er et. 2e lots) = Analyses chimiques témoins à l'aval des puits filtrants = J.C. ROUX - septembre 1965. - Exemple d'étude hydrogéologique appliqué à un tracé d'autoroute. F. CADIN - D. PFEFER - J.C. ROUX - Bul. liaison. Labo. Pts et ch. mars- avril 1965 . 260 Le problème posé est donc l'étude du réservoir, de la surface piézométrique et des directions d'écoulement de la (ou des) nappe (s), afin de déterminer si les puits filtrants risquent d'avoir des incidences sur les points d'eau environnants. Un inventaire détaillé des points d'eau a été réalisé en mars 1966 par le service géologique régional Picardie du B.R.G.M. Les observations recueillies ont permis l'établissement de la surface pié- zométrique de la nappe de la craie de part, et d'autre du tracé de 1'autoroute. Après avoir situé l'étude dans ses cadres géologique et hydrogéologique, nous analyserons plus particulièrement la surface pié- zométrique de la nappe et. ses directions d'écoulement . En fonction de ces résultats nous examinerons l'emplacement de chaque puits filtrant et les conséquences éventuelles quvils peuvent avoir sur les points d'eau les plus proches. Enfin, quelques analyses chimiques et bactériologiques témoins seront données concernant les points d'eau les plus exposés.

2 - SITUATION GEOGRAPHIQUE ET MORPHOLOGIE

La section ESTREES-DENIECOURT -département du Pas-de-Calais, de l'autoroute A„l du Nord de la France, a une orientation nord-nord-est- sud-sud-ouest. Du sud au nord elle traverse une partie du plateau du Santerre, les marais de la Somme à FEUILLERES, puis la région de COMBLES. Le Santerre forme un ensemble structural horizontal, peu disséqué dont l'altitude culmine à + 98 au sud de FEUILLERES. Au contraire. au nord de la Somme, la topographie est beaucoup plus accidentée, les vallées sèches sont nombreuses et parfois très encaissées. L'anticlinal de l'Artois, passant approximativement par LESBOEUFS et SAILLY-SAILLISEL, occasionne des altitudes légèrement supérieures à + 150. A FEUILLERES, la Somme coule au milieu d'une vallée large de plus d'un kilomètre et occupée par de nombreux marais. Le territoire de l'étude correspond aux feuilles topogra- phiques de l'I.G.N. : - Albert 47 - A et 8 au 1/25 000 - Péronne 48 - i et 5 au 1/20 000 3 - SITUATION GEOLOGIQUE

La région étudiée est très homogène du point de vue géolo- gique s le Crétacé supérieur affleure d'un bout à l'autre de la section.

31 - CRETACE

311 - Sénonien

C'est une craie blanche à bélemnitelles et à Inocérames qui affleure bien dans la vallée de la Somme. Sous le Santerre la roche est très dure et peu fissurée, elle est d'ailleurs exploitée comme pierre à bâtir dans la région de GAPPY. Par contre, au nord de la Somme, les terrains sont beaucoup plus failles et fissurés, ce qui a entrainé la formation de nombreuses vallées. On constate précisément dans ces thalwegs que la roche est le plus souvent très fragmentée sous l'action des phénomènes physico-chimiques de dissolution et de tassement.

312 - Turonien La série sous-jacente est connue par sondages jusqu'au paléozoïque, mais l'étude des formations profondes n'offre ici aucun intérêt. Par contre, la connaissance de l'épaisseur du Sénonien et du Turonien supérieur est importante du point de vue hydrogéologique. Le Turonien est constitué également par des terrains crayeux, mais il s'agit d'une craie grise, légèrement glauconieuse, plus pauvre en silex que le Sénonien„ Le Turonien moyen est représenté par des marnes bleuâtres ou verdâtres. Cette formation forme le substratum théorique de la nappe de la craie ; son toit se trouve à la cote - 20 à FEUILLERES pour s'élever progressivement jusqu'à la cote + 80 dans la région de MORVAL. L'épaisseur de l'ensemble Sénonien-Turonien supérieur est donc de l'ordre de 70 m.

32 -- QUATERNAIRE

321 - Alluvions Les sondages effectués pour la construction du viaduc de FEUILLERES dans la vallée de la Somme, ont révélé l'existence d'une quinzaine de mètres d'alluvions reposant sur une craie très dure et fissurée. Les alluvions sont tourbeuses sur plusieurs mètres en surface, puis passent, à des intercalations de lentilles sableuses et argileuses ; la base, enfin, est formée d'une couche de silex roulés»

322 - Limons Les plateaux et les fonds de vallées sont recouverts d'un manteau de limons argileux en surface et argilo-sableux à la base, leur épaisseur moyenne est de l'ordre de 5 à 10 mètres.

HYDROGEOLOGIE

41 - Généralités

II n'existe qu!une seule nappe dans la région étudiée 5 nous pourrions la subdiviser en deux parties ; la nappe de la craie et la nappe des alluvions ; mais en réalité, aucun écran continu imper- méable ne les séparant, les deux nappes communiquent facilement et nous groupons l'ensemble sous le nom de "nappe de la craie et des alluvions". Ce. groupe de nappes est le seul niveau aquifère exploité dans toute la région. Tous les puits ou forages à usage domestique ou industriel la sollicitent. C'est pourquoi il faut examiner avec attention la création de forages absorbants car c'est également dans cette nappPPe que doivent être rejetées les eaux de ruissellement de l'autoroute. (1 )

42 •= Nappe de la craie 421 - Réservoir

Le gîte de la nappe est situé dans les craies du Sénonien et du Turonien supérieur. Le substratum est généralement formé par les marnes du Turonien moyen (voir § 3D. La puissance de la nappe est donc au maximum de 50 m sous le Santerre, de 65 m sous la vallée de la Somme, et de 20 m au nord du projet (région de M0B.VAL), mais bien souvent sous

(1) - Ces eaux seront chargées principalement par des boues, produits benzéniques, corps gras et bitumes. les plateaux, la craie étant peu fissurée, le mur de la nappe est représenté par les bancs compacts et plus marneux du Turonien supérieur. La répartition des zones de perméabilité est assez bien connue en raison des nombreux forages d'eau réalisés dans la région ; - les zones peu perméables se situent sous les plateaux où la craie est compacte, Eres peu Eissurée car la porosité efficace de la craie est inférieure à 1 70. ~ les zones perméables se situent sous les vallées humides, les vallées sècRis et~Ieuri~vaTíons affluents. Dans celles-ci l'exis- tence probable de failles, l'enfoncement progressif du réseau hydro- graphique et les phénomènes de dissolution et de tassement ont créé une perméabilité secondaire d:un type fréquemment "pseudo=karstique". En appliquant ces théories aux puits filtrants, nous voyons que la meilleure filtration serait réalisée dans les zones peu perméables, c'est-à-dire sous les plateaux. Or, les puits prévus sont situés dans des vallées sèches.

422 - Analyse de la surface piézométrique Un inventaire systématique de tous les points d'eau privés ou communaux, utilisés ou inutilisés, à usage domestique ou industriel, a été réalisé. Ce travail a abouti au recensement de 80 puits ou forages situés sur une zone de 4 km de part et d'autre du tracé de la future autoroute (voir la liste des puits en annexe). A l'aide des renseigne- ments obtenus, la carte de la surface piézométrique de la nappe de la craie a été dressée (fig. 1). L'échelle retenue est le 1/50 000 ; 1'équidistance des courbes isopiézométriques est de 5 m avec quelques courbes intercalaires dans les zones à faible gradient hydraulique. L'analyse de la surface piézométrique aboutit aux conclusions suivantes : Io - Dans l'ensemble la nappe de la craie s'écoule vers la vallée de la Somme qui la draine. Au nord de cette vallée l'écoulement de la nappe est rigoureusement parallèle au tracé de l'autoroute ; vers le sud, dans le Santerre, une ligne de partage des eaux souterraines passant par ESTREES-DENIECOURT, BECQUINCOIJRT, HEBBECOURT et FEUILLERES, divise la nappe en deux parties Í l'une s; écoulant vers le nord = ouest, l'autre vers le nord-est« 2° - Dans le détail, on observera des directions d'écoulement préférentielles •; la vallée de la Somme draine fortement la nappe $ la vallée de provoque un drainage important de direction ouest-est, au nord de la Somme un léger axe de drainage se dessine sous la vallée sèche de LEFQREST. Les axes de drainages observés coïncident tous avec des vallées sèches ou humides,

423 - Fluctuations La carte dressée pour cette étude correspond à une image quasi instantanée de la surface de la nappe,, Selon les saisons et les années, humides ou sèches, le niveau de la nappe varie. Dans la vallée de la Somme les fluctuations interannuelles sont inférieures à 1 m, sous les vallées sèches elles sont de l'ordre de 2 à 5 m, et sous les plateaux de 5 à 10 m« II faudra donc tenir compte des fluctuations de la nappe pour déterminer la profondeur des puits filtrants.

5 - ETUDE SUR L'EMPLACEMENT DES PUITS FILTRANTS

Le service projeteur a prévu l'exécution de quatre puits absorbants : P.l = AS SEVILLERS, vallée du Bois Court, P.2 = MAUREPAS, vallée de la Braise. P.3 = LEFOREST, vallée du Petit Bois, P.4 = COMBLES, vallée Gransart,

En fonction des données géologiques et hydrogéologiques connues et développées dans les paragraphes précédents, nous allons étudier les conditions dans lesquelles sont situés ces quatre puits filtrants et les pollutions éventuelles qu'ils pourraient occasionner. Nous pouvons dire, d'ores et déjà, qu'il y aura pollution de la nappe de la craie aux environs du puits absorbant ; le problème revient uniquement à prévoir si la pollution peut atteindre des points d'eau utilisés,

51 - P.l ASSEVILLERS Ce point est situé au sud-est d'ASSEVILLERS dans la vallée du Bois Court, II s'agit en fait de la tête de la vallée de Barleux« La nappe est fortement drainée par cette vallée et son écoulement se fait d'ouest en est. Les puits d"ASSEVILLERS sont inutilisés et, de toute façon, sont situés en amont de P.l. En aval, dans la région de BARLEUX trois points d'eau sont à surveiller t. 48 - 5 - 10 puits de la féculerie de ; 48 5 - 32 forage Saupiquet ; 48 = 5 - 26 forage des serres de BARLEUX. Ces trois ouvrages sont utilisés pour usage industriel ou arrosage. Les deux premiers sont situés à 2,5 km de P.l ; le troisième à 4 km. En principe la distance est. suffisante pour assurer la filtra- tion, néanmoins une surveillance chimique sera nécessaire. La cote au sol à la tête du puits filtrant est de + 61. La surface de la nappe se situant à + 52 environ, la profondeur du puisard ne devra pas dépasser 6 m.

52 - P.2 MAUREPAS, vallée de la Braise Ce point est situé légèrement au nord du CV 01, au confluent de la vallée de la Braise et de la Valléette. La nappe s'écoule vers le sud en direction de la Somme. A 2 km en aval de P.2, au hameau de Monacu, deux fermes isolées utilisent les eaux de la nappe de la craie au moyen de puits particuliers. C'est là leur seule ressource en eau, la commune ne possédant pas d?adduction d'eau. Ici encore la distance devrait être suffisante pour assurer une filtration convenable. La tête du puits absorbant étant à + 56,50 et la nappe à + 44, la profondeur ne devra pas être, supérieure à 9 m.

53 - P.3 LEFOREST, vallée du Petit Bois Ce point est situé à 1 km au nord de P.2 dans la même vallée. Aucun puits utilisé ou inutilisé n'est situé entre eux. Cependant les pollutions occasionnées par P.2 et P.3 risquent de s'ajouter et d'influer sur les puits de hameau de Monacu. La cote au sol est de + 81,70 environ. Si le puits absorbant est foré sur le rebord du plateau, la craie étant plus compacte, la filtration sera meilleure (mais l'absorption plus mauvaise) ; la nappe étant à •+- 47, le puits pourra avoir 20 m de profondeur. 10

54 - P„4 COMBLES, vallée Grandsart Ce point est situé à 1 km au sud-est de COMBLES. L'écou- lement de la nappe s'effectuant selon une direction nord-nord-est- sud-sud-ouest, P.4 ne peut influer sur les puits et captages de cette ville. Par contre, le puits communal de LEFOREST (47 - 4 - 24), qui se trouve à moins de 1,5 km de P„4, aurait pu être contaminé par les eaux absorbées au puisard n° 4„ La commune étant rattachée à MAUREPAS, ce puits est depuis peu désaffecté. La cote du sol est. de + 116,70 et le niveau de la nappe est à + 72. Il existe donc une épaisseur de craie sèche de 44 m. Le puits absorbant ne dépassant pas 20 m de profondeur, 24 m de craie sépare le fond du puits de la surface de la nappe. La filtration verti- cale sera largement suffisante.

6 - CONCLUSIONS SUR LES EMPLACEMENTS PROPOSES

Le réservoir de la nappe de la craie est hétérogène ; il est donc très difficile de connaître les perméabilités en chaque point, les données nous manquant. Nous n'avons pu nous baser dans cette étude que sur la surface piézométrique de la nappe et ses directions d'écoulement. D'autre part, nous savons par ailleurs que les perméabilités les plus fortes se rencontrent sous les vallons. Pour pouvoir nous prononcer avec précision, il serait nécessaire d'exécuter ; Io des sondages de reconnaissance à proximité des puits filtrants et des essais de pompage ou, à défaut, de perméabilité ; 2° des essais de coloration pour vérifier les sens d'écou- lement de la nappe. A défaut de ces essais, et dans l'état actuel de nos con- naissances hydrogéologiques de la région, nos conclusions sont les suivantes : P.l ASSEVILLERS Les points d'eau les plus rapprochés se trouvent à 2,5 km. La distance devrait être suffisante pour assurer la filtration. De plus, les eaux ne sont pas utilisées pour l'alimentation domestique. . il _

Pour assurer une filtration verticale suffisante le puisard ne devra pas dépasser 6 mètres. L'exécution d'un puits filtrant en P.l ne doit pas présenter d'inconvénients»

P.2 MAUREPAS Les puits situés au hameau de Monacu sont les seuls points menacés, mais il est probable que la distance de 2 km qui les sépare de P.2 est suffisante pour assurer une filtration efficace. La profondeur du puits absorbant ne devra toutefois pas dépasser 9 mètres. L'exécution du puits absorbant P.2 ne semble pas présenter de danger de pollution«

P.3 LEFOREST II est à noter pour ce puits absorbant que les eaux infil- trées iront rejoindre en profondeur les eaux de P.2. Mais la perméabilité diminuant: en remontant le vallon, la filtration serait suffisante» De plus 20 m minimum de craie sèche assureront une filtration verticale entre le fond du puits et; le niveau de la nappe. L'exécution du puits absorbant P.3 semble possible.

P.4 COMBLES Ce puits menace directement la commune de LEFOREST située à moins d'un kilomètre. La distance est très faible pour assurer une filtration horizontale certaine. Par contre, la craie étant beaucoup moins fissurée et la nappe très basse au-dessous du niveau du sol, on peut espérer que les éventuelles pollutions n'atteindront pas les puits de LEFOREST et que le puits absorbant P.4 ne provoquera pas de pollution. Néanmoins, il faudra surveiller de très près le chimisme des eaux des puits les plus proches et renoncer à l'utilisation des puits filtrants si des pollutions étaient constatées. D'autre part, nous voudrions attirer l'attention sur le fait que les futurs puits filtrants seront exécutés dans des vallons où les ressources en eau peuvent être intéressantes pour l'alimentation domestique dans l'avenir. En effet, BARLEUX est alimenté par un lointain syndicat, et LEFOREST par MAUREPAS ; HEM-MONACU ne l'est pas du tout. En conséquence, aucun forage à usage domestique ne pourra plus être réalisé dans les vallées de BARLEUX et de LEFOREST sans danger de pollution. - 12 -

AUTRES POINTS DE REJET

Lors de notre visite des emplacements retenus, le lundi 20 juin, M, BOUTHORS nous a signalé trois points de convergence des eaux de ruissellement pour lesquels aucun ouvrage n'était prévu. Il s'agit de : 1 - Sud-est de LEFOREST 2 - Bois de l'Hospice ) ) entre HERBECOURT et ASSEVILLERS 3 - Vallée de FLAUCOURT L'exécution d'un puits filtrant à LEFOREST est à déconseiller, II pourrait contaminer le puits communal si pour une raison quelconque la commune décidait de l'utiliser. II est préférable d'exécuter unique- ment un bassin de décantation de superficie suffisante. Une épaisseur de limons d'un mètre au minimum doit être conservée au fond du bassin. Par contre la réalisation de puits filtrants au Bois de l'Hospice et dans la vallée de FLAUCOURT ne présente pas de danger. La surface de la nappe en ces points est située respectivement à 22 m et à 16 m de profondeur. Les puits peuvent donc atteindre 15 m de profondeur sans rencontrer la nappe de la craie.

8 - CARACTERISTIQUES DES STATIONS DE REJET

Les puits filtrants en service sur la première section ont les caractéristiques suivantes : diamètre 1,50 m ; ancrage de 2 m minimum dans la craie ; tubage en buses de béton dans le limon ; remplissage de blocs de pierres puis d'une couche de sables moyens. Ils sont situés dans le fond d'un bassin d'infiltration, lui-même relié par une buse à un. bassin de décantation. Ce système semble avoir donné satisfaction jusqu'à présent malgré les fortes pluies de l'hiver 1965-1966. Pour assurer une meilleure filtration il serait préférable, pour les puits restant à réaliser, de remplir le puits de sables moyens (sables de Bracheux par exemple) jusqu'à 2 m au-dessus de la base du tubage, puis de combler le vide restant avec les pierrailles. 13

Dans le cas où seul un bassin de décantation est envisagé, il faudra laisser une couche d'1 m minimum de limons et en aucun cas appuyer directement la base du bassin sur la craie. En effet, le limon permettra une légère filtration des eaux collectées.

9 - ANALYSES CHIMIQUES TEMOINS

Des points d'eau témoins ont été sélectionnés directement à l'aval des futurs puits filtrants afin de contrôler une éventuelle contamination de la nappe de la craie. Des analyses témoins ont été faites le 16 mai 1966 par le Laboratoire départemental d'hygiène de la Somme, Les résultats obtenus sont consignés dans le tableau 1, Les concentrations ioniques sont comprises dans les limites suivantes : de 88 à 132 de 11,4 à 27,7 Na+ de 7,7 à 31,9 K+ de 0,4 à 61,2

HCO3-- de 268,4 à 390,4 NO3-- de 11,41 à 19,6 Cl- de 15 à 69

le pH est compris entre 6,3 et 7,2 le TH est compris entre 3O°7 et 44° 1 ASSEVILIER? BARLEUX FLAUCOURT \FLAUCOURT ^HEM-MONACU CLERY LEFOREST LEFOREST ; I 47.8-46 ; 48-5-26 48-5-10 ; 48-5-32 belaforterie Belleman 47-4-24 47=4-23 ; 1 B •

! pH 6 95 : 6,4 7,0 : 7,2 : 6 45 7,15 6,65 6,3 ! ! Résistivité 20° 1432 ; 1618 1547 ; 1935 ; 1761 1933 1803 1020 ; • en ohms/cm 0 e ! T.A 0 : 0 0:0:0 0 0 0 ! ; T.A.C 31°5 l 32°O 3O°5 ; 22°O ; 29°5 23°5 24°5 28°5 \ 38°3 : 36°5 38°1 : 3O°7 : 35°3 3O°9 32°3 44°0 ! i meq/]L mg/l°meq/l mg/1 meq/1 mg/l:meq/l mg/l;meq/]L mg/1meq/1 mg/1 meq/1 mg/1 meq/1 mg/1 ' i j ! Cations Ca++ 6,60 132,0^5,04 100,8 5,76 115,2:4,4 88,0:5,36 107,2 4,72 94,4 5,52 110,6 6,52 130,4! I Mg++- 1,05 12,8^2,26 27,4 1,86 22,6;1,74 21,15J1,7 20,6 1,46 17,7 0,94 11,4 2,28 27,72j ! Na+ 0,95 21,9:0,62 14,3 0,81 18,8:0,42 9,7:0,53 12,4 0,33 7,7 0,53 12,4 1,38 31,9! 0,32 0,05 1,4^0,04 1,8 0,01 0,4 5,3 1,56 61,2j ! 12,9^0,07 2,8 2,2°O,O3 0,13 ! NH4+ 0 0 ; 0 0 0 0 : 0 0 : 0 0 0 0 0 0 0 0 ! ; Fe^ 0 0 ; t t 0 0 ; t t ; 0 0 t t 0 0 0 0 ; ; Anions CO3" 0 0 ! 0 0 0 0 ; 0 0 ; 0 0 0 0 0 0 0 ° ! ! HCO3°" 6,3 384,3:6,4 390,4 6,1 372,1:4,4 268,4:5,9 359,9 4,7 286,7 4,9 298,9 5,7 347,7! ! 0 0 0 ; 0 0 0 0 0 0 0,50 24,o; f SO4"" 0 ! ° î ° ! 0 ; 0 ! NO3- 0,45 27,9:0,18 11,4 L.0,18 11,41:0,29 18,29:0,22 13,9 0,31 19,6 0,46 28,9 0,33 20,46!

! : t 0 ! 0 ! t t t t ; 0 0 ; 0 0 0 0 0 0 0 0 ; ! Cl" 0,81 29,0:0,70 25,0 0,95 34,0:0,45 • 16 :0,50 18,0 0,42 15,0 0,45 16,0 1,94 69,0!

- Tableau 1 -15- B.R.G.M. DIAGRAMME DE POTABILITE DES EAUX

Id'atxet '• ííaiirtuttion dt C

ClASSß

POTAIILITÍ HAUVAIU

fOIAIIUTt MCDtOCU

«i 3- QUALITE

POIAIH.ITE PASSAHE

?"• QUALITE

KIAHIITE IONME

1- QUALITE

Limites extrêmes des concenlrahons

toniqueî sur les puits témoins

mai 4966

h IS - 16 -

Les eaux prélevées sont donc des eaux "neutres", "dures" et "carbonatées calciques"„ On note l'absence de NH4+, NÛ2= et SO^" (sauf 47 - 4 - 23). 11 semble que le puits 47 - 4 - 23 de LEFOREST soit déjà contaminé du point de vue chimique ; on note en effet des concentrations anormales en K+, S04~~ et Cl".

10 - EVOLUTION DU CHIMISME DE LA NAPPE DE LA CRAIE A LAUCOURT

Les puits filtrants de LAUCOURT (1ère section) sont en service depuis le mois d'octobre 1965. En mai 1965 nous avions effectué des prélè- vements d'eau sur deux puits particuliers situés à LAUCOURT à l'aval du bassin d'infiltration. De nouvelles analyses viennent d'être faites le 22 mai 1966» Les résultats comparés sont consignés ci-dessous :

LAUC0URrC 81-3-5 : LAUC0URrC 81-3-80! mai 1965 :mai 1966 :mai 1965 mai 1966! ¡ pH 7,05 ; 7,25 • 6,8 7,3 ! Résistiyité à 20° [ 1709 2527 ; en ohms/cm T.A : 0 0 ! T.A.C 37°8 I 26°O ; 31° i9°5 ; D.H.T 32°4 ; 34°8 ; 35° 21°4 ! f Cations 208 ; 124,2 : 180 79,4 ! ; 9,09 3,74 ; Na+ 13,15 4,26 ! K+- : 2,57 3,35 j

NH4+ : 0 0 ! 0,2 ; 0 ; t2 0 ! Anions ; 0 0 ! HCO3 151 317,2 129 227,9 ;

N02" ; 0 0 !

N03" 0,39 ; 26,3 ! 15 " 15,35 ¡ SO4- 23,3 s 12,0 : 17,8 : 12,0 !

Cl" 32 : 20,0 .: 12 : 7,0 / - 17

Nous constatons une très forte augmentation de la concen- tration en carbonates ; les autres constituants Ca"^", SO4", Cl", ont notablement diminué. Il s'agit probablement d'une évolution normale du chimisme de la nappe de la craie consécutive aux précipitations impor- tantes de l'hiver 1965-1966 ; les recherches d'hydrocarbures se sont révélées négatives. Il serait toutefois souhaitable dans l'avenir de réaliser des analyses témoins tous les deux mois. 18

CONCLUSIONS

Après avoir examiné l'emplacement projeté des quatre bassins d'accumulations et des trois points supplémentaires demandés, nos conclusions sont les suivantes. Il est possible d:exécuter des puits filtrants dans les bassins n° 1 - 2 - 3 ~ 4, et dans ceux du Bois de l'Hospice et de la vallée de FLAUCOURT. Les profondeurs pourront atteindre 6 m au n° 1, 9 m au n° 2, 20 m aux n° 3 et. 4, 15 m au Bois de l'Hospice et dans la vallée de FLAUCOURT. A LEFOREST il sera préférable de n'exécuter qu'un bassin de décantation. Les bassins d'accumulations et de décantation devront être dans tous les cas isolés du toit de la craie par une épaisseur de limons de 1 m. Des analyses de contrôle devront être effectuées sur les puits témoins retenus dès la mise en service de la section d'autoroute. La périodicité souhaitable est de deux mois. Soulignons enfin que le système d'infiltration en service à LAUCOURT et à semble donner satisfaction et qu'aucune pollution de la nappe de la craie n!a encore été constatée.

J.C. ROUX

Ingénieur hydrogéologue Chef du service géologique régional Picardie

Amiens, le 7 juillet 1966 ALBERT 47

1 Profondeur Profondeur Commune Désignation ; Indice i Nature totale plan d'eau Cote Observations! I en m en m 1 FAY Mme PIERRE s 47=8=13s puits 16,40 13,10 + 49,90 utilisé r 1 FEUILLERES M. DUBOIS >7 -8=2l[ it 5,20 5 + 44 utilisé 1 Mme BEHENNE •47=8=49- H 2,35 1,40 + 43,60 utilisé ! 1 Mme BEECH ;47=8=50° 7,80 6,85 + 43,15 utilisé 1 î 1 M. COUBRONNE J„ •47=8=51° il 14 12,50 + 39,50 utilisé Î r FRISE Ancienne râperie ¿i 7 -8-19; II 7,20 4,50 4- 42,50 20 m3/j i r II ! M. DECROIX n f\ °7=8=30. 2,10 1,40 - + 41,60 util!se ! i i M. CHIMAY A. >7 ., 3,35 ' 2,10 + 43 60 utilisé ¡ -8.31; ? 1 1 i M» DECROIX G. ;47=8=32; Il 5,60 5 + 45 utilisé l i II utilisé i M. CAVY >7 =8=52; 9,35 8,90 + 43,10 i SOYECOURT M. PERSENT A. s 47= 8 = 8 : 11 17,40 16,50 + 63,50 inutilisé j i Í M» HATTE -8 = 9 ; 20,30 " 18,34 + 61,66 M i >7 j ¡ Mme BASSET ;47=8=36: II 20,60 ' 19,30 + 61,70 H 1 1 Mme PRACHE '47=8=37; II 21 19,85 + 60,15 M i H ! ASSEVILLERS M. JACOB i 47= 8=5 . II 29,25 • 26,60 ; + 54,40 !

r II M Mo CASSEL J. ;47=8-44; 26,90 ' 24,69 ' + 54,31 1 ! M. HAUTEFEUILLE \ 47=8 = 46 S II 22,60 - 20,48 : + 50,52 ri 1

r II • 1 BELLOY Mlle CHELLE S. '47-8-41; 27,25 ! 25,40 ; + 52,60 1 i i M. CLOUET D. s 47=8=42: II 23,10 Î sec 11 ! i í BERNY M« LEROY -8-12; II 25 ; 22,32 ; -»- 54,68 H i >7 i M» BOUTEILLE :47=8=40, II 26,10 i 23,70 ; + 57,30 ; H f ALBERT 47

1 Profondeur Profondeur I Commune Désignation : Indice Nature. totale plan d'eau Cote ¡Observations! 1 en m en m ; I 1 ; HERBECOURT Ancien puits com ?47-8-53 puits 46,17 37, 77 52,23 ; inutilisé 1 i i DOMP IERRE Ferme V. ISACHER 34,70 30,60 53,40 n r ; 47-8-3 + 1 i Sucrerie =47-8-18 : forage 82 31,67 + 48,83 s 480 m3/j ! r , en campagne, ! Puits communal ; 47=8-33\ puits 38 33,80 + 51,20 \ inutilisé | ! M. MAILLARD =47-8-34 H 44,10 40,30 + 47,70 j n 1 i ¡ BECQUINCOURT Puits communal ^47-8-4 II 29,25 27,55 4- 53,45 ' ïl ¡ r i COMBLES Service des eaux :47=4=25 P + F 80 56,46 -t- 83,54 - 50 iïi3/J t í 1 Puits communal. "47=4^26 [ puits ? 30,11 4- 79,89 \ inutilisé ¡ j i Ferme Taffemont. =47-4-29 II 30 25,67 + 63,33 1 t ! Puits communal '47-4-47 n 24 22,17 + 77,83 * i O route de Morval 1 ! t i Pu its c. ommuna l s47-4=48 36,50 35,62 + 73,38 f ; rue Philibert f Ferme LEDEZ °47-4-45 il 54 52 + 90 utilisé ( 1 i FLAUCOURT " de l'Alouette s47-8-l M 46,30 42,40 + 46,60 inutilisé f 1 r Pts communal n° 1 J47-8-2 II 36,45 33,45 + 45,55 !l i ! I i Pts communal n° 2 ;47-8-47 II 36,45 35,30 + 39,70 ; " i f Fécu1erie du Rhin •47-8-48 II 36,70 32,70 47,30 utilisé i + r i ESTREES-DENIECOURT M. DELAVERNE n° 1 S47-8-1O II 22,10 20,80 -f- 61,20 inutilisé 1 1 ¡ M. BOULANGER [47-8-35 II 25,35 21 4- 59 il ! ; I MORVAL Service des eaux : 47-4-201 II 77,30 51,40 98,60 30 m3/j i 1 1 LESBOEUFS ti n ii S47-4-2 II 55 41 + 89 utilisé 1 • 1 Î 1 ALBERT 47 PERONNE 48 i ¡Profondeur ¡Profondeur t ! Commune Designation :Indice Nature : totale •plan d'eau ; Cote Observations t i s en m ; en m t i i ! i Ferme BRAILLON ;47=4-3 puits ; 21,20 , 20,85 + 44,15 Inutilisé j ; Ferme PLAQUET °47-4-4 H ' 18,50 18,86 + 42,14 utilisé r ! i ; Ferme REYNAERT 547-4-5 P + F ; 15 8,25 + 41,75 H r i Í Ferme Rouge °47=4~13 puits 47 46,60 + 46,40 M ( i i Ferme de Fargny ^47=4=9 source + 43 inutilisée i i ; 11,24 J HEM-MONACU ] M. LERICHE °47~4=6 puits ; n,5o I + 43,75 inutilisé ; i - M. CRINON ?47-4-7 H ; 12,35 11,85 . + 44,15 utilisé ¡ i f i? ¡ M. CANLER Î47-4-8 [ 11,25 10,17 + 45,83 20 m3/j 1 ! GUINCHY M. CAMUS ;47-4-15 9 44,20 +108,80 inutilisé ( I Pts du syndicat "47=4=16 puits + 60,60 44 +108,50 45 m3/j \ 19m galeries I i ! i Râperj e [47=4=9 puits + 59,60 44,70 +105,30 480 m3/j galeries ! ! 1 HARDECOURT-aux-BOIS Service des eaux [47-4-21 puits + 56 52,10 + 52,90 15 ID3/J galerie 4 m ! i i Ferme VANLANNEYT "A7-4-44 puits 50 45,86 + 50,14 inutilise i f ! MAUREPAS Service des eaux ;47-4-22 • i 58 51,30 + 57,70 15 m3/j f 1 | LEFOREST Puits communal ; 47-4=23 H 44,70 41,40 + 54,60 inutilisé Í i Service des eaux °47-4=24 n 48 45,70 + 58,30 6 m3/j I f I SAILLY=SAILLISEL Service des eaux [48=1=1 H 57,50 48,87 +100,17 50 m3/j 1 ! RANCOURT M H H : 48-1-3 II 66 61,60 + 88,90 100 m3/j 1 j II il 11 II | BOUCHAVESNES-BERGEN [48=1-4 63,70 48,80 + 56,20 70 m3/j r ! RANCOURT Puits communal s48-l-5 H 48,80 47,50 + 80,50 inutilisé ; i PERONNE 48

.Profondeur Profondeur i ! Commune Désignation :Indice Nature ; totale plan d'eau Cote Observations ! en m en m i i r ! BOUCHAVESNES-BERGEN Puits communal :48-1-6 puits , 42,90 40,40 + 62,60 Inutilisé f I SAILLY-SAILLISSEL Filature [ 48-1-8 11 " 52,30 45 +105 ii r i u ! COMBLES - Ferme Le Priez % 48-1-13 i 65 56,58 + 75,42 4 m3/j !

; SAILLY-SAILLISSEL Puits communal * 48-1-15 II I 47,65 46,45 +101,55 inutilisé ;

Í il II t H u ! 48-1-16 ; ? 53,30 +100,70 ! 1 f ; 44,35 I BOUCHAVESNES-BERGEN ; 48-1-19 43,68 + 58,21 r ! CLERY-SUT-SOMME I48-1-21 il 17,23 16,83 + 43,17 utilisé ! i t il Ferme de l'Hôpital]48-1-22 ; 75 73,10 -r 56,90 i , i Source du captage ? 48-1-25 source + 45 | COMBLES Les Fonds de Sailly 48-1-26 puits 33 30,50 + 89,50 ri

! CLERY-sur-SOMME Puits de. Miflet, s 48-1-40 !l 21,20 19,45 + 44,55 inutilisé ! i | VILLERS-CARBONEL Puits communal du ]48-5-3 U 28 2.3,44 + 51,56 • i

hameau de Horgny ° i II I BARLEUX M. CAGNARD ]48-5-7 12 9,50 f 52,50 r ! Ferme REVAUX ;48-5-9 il 15,60 14,65 + 41,25 ! | FLAUCOURT Féculerie du Rhin °48-5-10 forage 35 6,20 + 51,80 1840 m3/j r i ! PERONNE Mme VACQU 1ER (Hal lest 48-5-15 puits 10 9 + 42 inutilisé l ; BIACHES Fme de la toi sonnet"48-5-25 45 42,57 + 47,43 tes ¡ ! BARLEUX Serres Hte Somme ;48-5-26 forage 18 2 + 47 45 m3/j ! \ BARLEUX Et s SAUPIQUET ] 48-5=32 >i 20 7,70 f 52,30 1100 m3/j

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