Les-Hauts-Murs-Dossier-De-Presse.Pdf
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Les enfants ne naissent pas criminels ! Déjà parus : 1 Yamakasi, les samouraïs des temps modernes 32 LE SOUFFLEUR 2 15 Août 33 LEs yeux clairs 3 Antitrust 34 imposture 4 Péché Originel 35 au suivant ! 5 le Baiser Mortel du Dragon 36 le transporteur 2 6 Divine mais Dangereuse 37 revolver 7 Wasabi 38 la boite noire 8 Blanche 39 trois enterrements, los tres entierros de melquiades estrada 9 Peau d’Ange 40 appelez-moi kubrick 10 le Transporteur 41 angel-a 11 la Turbulence des fluides 42 BANDIDAS 12 Rire et Châtiment 43 les filles du botaniste 13 Moi César, 10 ans 1/2, 1m39 44 dikkenek 14 Fanfan la Tulipe 45 QUAND J’ÉTAIS CHANTEUR 15 Tristan 46 ne le dis à personne 16 les Côtelettes 47 arthur 17 Zéro Un 48 michou d’auber 18 Haute Tension 49 Zéro DEUX 19 la Couleur du Mensonge 50 love (et ses petits désastres) 20 la Felicita, le Bonheur ne coûte rien 51 l’invité 21 Michel Vaillant 52 si j’étais toi 22 l’Enfant au Violon 53 le dernier gang 23 A Ton Image 54 quatre minutes 24 les Rivières Pourpres 2, les anges de l’apocalypse 55 hitman 25 Ong Bak 56 frontiere(s) 26 Mensonges et Trahisons et plus si affinités… 57 un chateau en espagne 27 Banlieue 13 58 TAKEN 28 A Corps Perdus 59 SOYEZ SYMPAS, REMBOBINEZ 29 les Bouchers Verts 60 august rush 30 Danny The Dog 61 G.A.L. uN CRIME D’ÉTAT 31 Ze Film 62 les hauts murs SEPTEMBRE PRODUCTIONS et EUROPACORP présentent CAROLE BOUQUET FRANÇOIS DAMIENS ÉMILE BERLING PASCAL NZONZI dans « UNE HISTOIRE INSPIRÉE DE FAITS RÉELS » un film de CHRISTIAN FAURE Avec la participation de CATHERINE JACOB MICHEL JONASZ BERNARD BLANCAN Durée : 95 minutes N° de visa : 116 001 SORTIE NATIONALE LE 30 AVRIL 2008 www.leshautsmurs-lefilm.com DISTRIBUTION RELATIONS PRESSE EUROPACORP DISTRIBUTION Cédric LANDEMAINE 137, rue du Faubourg Saint-Honoré PRODUCTION 1, Cite Paradis 75008 Paris SEPTEMBRE PRODUCTIONS 75010 Paris Tél. : 01 53 83 03 03 Nicole SONNEVILLE Tél. : 01 44 05 97 60 Fax : 01 53 83 02 04 Tél. : 01 40 39 08 06 / 10 Port. : 06 62 64 70 07 www.europacorp.com [email protected] [email protected] Pour YVES TRÉGUIER, quatorze ans, la France des années 30 est celle des maisons de correction, qui ont tout du bagne pour mineurs : son statut d’orphelin a suffi à le faire placer dans une “Maisons d’éducation surveillée”, bâtisse austère entourée de hauts murs. Du jour où il y met les pieds, Yves n’a plus qu’une idée en tête : échapper à la violence, Il avait dit j’en ai assez de la maison de redressement s’enfuir, et rejoindre un port où il embarquera pour New York... Et les gardiens à coup de clefs lui avaient brisé les dents Et puis ils l’avaient laissé étendu sur le ciment Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! Maintenant il s’est sauvé Et comme une bête traquée Il galope dans la nuit Et tous galopent après lui Les gendarmes les touristes les rentiers les artistes Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan ! C’est la meute des honnêtes gens Qui fait la chasse à l’enfant (Extrait du poème de Jacques PRÉVERT « La Chasse à l’enfant ») « Il y a quelques années, Auguste le Breton était venu me voir, son roman sous le bras, pour me proposer d’adapter Les Hauts Murs. Nous avions longuement parlé, mais le livre était resté dans ma bibliothèque : je n’avais pas eu le temps de le lire. Auguste Le Breton a disparu et, un jour, alors que j’étais en pleine préparation des Amants du Bagne - réalisé par Thierry Binisti - dont le contexte était proche, j’ai lu « Les hauts murs », que j’ai trouvé formidable. Je savais aussi que Jean Genêt était en Maison de correction à la même époque qu’Auguste Le Breton : j’ai trouvé extraordinaire les destins similaires de ces deux hommes devenus écrivains … Le débat sur l’enfermement a toujours existé, de même que la question de la réinsertion des prisonniers. Mais ce qui me semble important dans Les Hauts Murs, c’est que ces jeunes ne sont pas destinés à devenir des délinquants : c’est le système qui fait d’eux des délinquants. Quel peut être l’avenir de gosses à qui l’on ne propose que le bagne pour avenir ? C’est d’une rare injustice, et c’est aujourd’hui encore un problème qui perdure. D’une façon générale, j’ai toujours été fasciné par les destins personnels : je reste persuadé que la réalité dépasse toujours la FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE fiction. Les Amants du Bagne, avec Antoine de Caunes, Isabelle DE JEAN NAINCHRIK Renauld et Laurent Malet, évoquaient déjà les terribles conditions 2007 LES HAUTS MURS (Cinéma) de vie des bagnards de Cayenne dans les années 20, conditions 2006 L’AFFAIRE RANUCCI : dénoncées à l’époque par Albert Londres, qui avait obtenu LE COMBAT D’UNE MÈRE (TV) après une lutte acharnée la fermeture du bagne. Je me suis LE CLAN PASQUIER (TV) toujours intéressé à des histoires qui avaient un rapport avec la 2005 DÉSIRÉ LANDRU (TV) question de la justice, notamment L’Affaire Ranucci, réalisé par 2004 MENTEUR ! MENTEUSE ! (TV) Denys Granier-Deferre avec Catherine Frot. Actuellement, je CAYENNE, LES AMANTS DU BAGNE (TV) produis L’Exécution et L’Abolition, adaptés des livres écrits par 2003 LES THIBAULT (TV) Robert Badinter, qui racontent son long combat pour abolir la 2002 LA LIBERTÉ DE MARIE (TV) peine de mort en France, autant dire le combat d’un homme 2001 MADAME DE… (TV) pour la vie. Tous ces projets développent des idées d’humanisme, MADAME SANS-GÊNE (TV) de tolérance et de citoyenneté qui m’animent profondément. 1998 LE PLUS BEAU PAYS DU MONDE (Cinéma) LA FAUTE (TV) Je vois le travail du producteur comme un fédérateur de 1997 UN PETIT GRAIN DE FOLIE (TV) talents qui participe à toutes les étapes de la création depuis GARCON D’ORAGE (TV) l’écriture, qui choisit, avec le réalisateur, les comédiens comme LOUIS PAGE (TV) les techniciens, et qui suit le film jusqu’au montage et sa sortie L’AMI DE MON FILS (TV) : un chef d’orchestre qui met des moyens financiers au service 1995 ARTHUR RIMBAUD, d’une œuvre. À ce titre, j’ai confié l’adaptation du roman à L’HOMME AUX SEMELLES DE VENT Albert Algoud, un excellent auteur que je savais sensible à cette (TV) question, et j’ai proposé à Christian Faure de le réaliser, parce JULES ET JIM (TV) qu’il a fait des films pour la télévision qui m’ont beaucoup plu. L’INCOMPRIS (TV) Mais pour cette grande histoire, je voulais le grand écran : le 1994 GOUPI MAINS ROUGES (TV) long métrage me paraissait un format essentiel pour restituer AVANTI (TV) la dimension du roman. C’est donc le premier film de cinéma LE FEU FOLLET (TV) de Christian Faure ». 1993 SENSO (TV) Jean Nainchrik. LE BAL (TV) MONSIEUR RIPOIS (TV) 1991 LÉON MORIN PRÊTRE (TV) 1990 DÉDÉ (Cinéma) LES DISPARUS DE SAINT-AGIL (TV) LE DIABLE AU CORPS (TV) LA FEMME ET LE PANTIN (TV) 1987 DE SABLE ET DE SANG (Cinéma) CHARLIE DINGO (Cinéma) 1986 JE HAIS LES ACTEURS (Cinéma) - 9 - Qu’est-ce qui vous a particulièrement intéressés dans grisant et angoissant. Quitte à passer pour immodeste, le but l’adaptation de ce roman - qui est aussi l’un des rares livres est de tirer la substantifique moelle d’un texte, en vue d’un d’Auguste Le Breton qui n’avait pas encore été transposé autre support. On est à la fois libre et soumis à des contraintes, à l’écran ? et c’est une façon de perpétuer une œuvre en en accentuant les Christian Faure : En fait, c’est Jean Nainchrik qui m’a proposé ombres et les lumières. cette adaptation. Je connaissais Le Breton par les films tirés de ses livres, mais pas Les Hauts murs. J’ai aussi découvert que Quel travail avez-vous effectué sur la langue très argotique c’était son premier roman autobiographique, qu’il avait vraiment de Le Breton ? vécu tout ce qu’il racontait. Ce qui me plaisait dans ce scénario, AA : On s’est freiné car, paradoxalement, c’est en voulant jouer c’est qu’il traitait de l’enfance, et du passage à l’âge adulte : l’authenticité, qu’on peut terriblement dater un film, ou faire j’appréciais le côté initiatique de cette histoire. Sachant qu’il en sorte que les dialogues sonnent faux. Il fallait surtout éviter s’agissait de mon premier long métrage de cinéma, il y avait de sur-jouer le côté popu années 30 à la Fréhel, en forçant l’argot aussi l’intérêt d’un projet que je pouvais maîtriser : doté d’un ou l’accent des faubourgs. Plus que dans la restitution, la vérité petit budget, je pouvais profiter de l’unité de temps, de lieu et est parfois dans la transposition. Il ne faut rien forcer et transposer d’action. Il y avait enfin le défi que représentait la mise en scène le parler d’alors, et les argots très spécifiques de ce milieu carcéral de l’enfermement … dans un langage actuel. C’est finalement ainsi que le film retrouve l’intensité de l’époque. Albert Algoud : … À propos de films sur l’enfermement, on pourrait faire une analogie avec Le Trou de Jean Becker. Je cite La reconstitution du quotidien de ces gamins est très ce film, car c’est un film, comme celui de Christian, d’une précise : quelles ont été vos sources de travail ? intensité dramatique extraordinaire.