musicaeterna teodor currentzis mozart MENU › TRACKLIST › FRançais › ENGLISH › deutsch › sung texts (1756-1791) requiem K.626

1 I. introitus 4’37

2 II. Kyrie 2’11

III. sequentia

3 dies irae 1’40

4 tuba mirum 3’05

5 rex tremendae 1’41

6 recordare 4’53

7 confutatis 2’42

8 lacrimosa 3’44

IV. offertorium

9 domine jesu 3’09

10 Hostias 3’58 11 V. sanctus 1’24

12 VI. benedictus 4’56

13 VII. agnus dei 3’24

14 VIII. communio: lux aeterna 5’08

TOTAL TIME: 46’32 SIMONE KERMES SOPRANO STÉPHANIE HOUTZEEL ALTO MARKUS BRUTSCHER TENOR ARNAUD RICHARD BASS

THE NEW SIBERIAN SINGERS The Chamber Choir of the Novosibirsk State Academic Opera and Ballet Theatre VYACHESLAV PODYELSKY CONDUCTOR

Gana Baryshnikova, Nadezhda Kokareva, Elena Kondratova, Alla Lebedeva, Margarita Mezentseva, Arina Mirsaetova, Valeria Safonova, Lubov Skurikhina, Elena Yurtchenko, Natalia Zarieva SOPRANOS Ekaterina Bateneva, Maria Klenova, Nina Nikitina, Anna Penkina, Elena Rogoleva, Elena Stolpovskikh, Marina Tenitilova, Ludmila Tukhaeva, Anna Shvedova ALTOS Dmitry Veselovsky, Alexandre Zverev, Evgeny Myskov, Vasily Novikov, Pavel Palastrov, Evgeny Rymarev, Vladimir Sapozhnikov TENORS Alexandre Bezrukov Gennady Vasiliev, Evgeny Ikatov, Sergey Mezentsev, Alexandre Nazemtsev, Vitaly Polonsky, Sergey Tenitilov BASSES MUSICAETERNA TEODOR CURRENTZIS CONDUCTOR

Inna Prokopieva, Elena Rais, Ivan Peshkov, Artem Savtechenko, Nadezhda Antipova, Afanasy Chupin VIOLINS I Yulia Gaikolova, Ekaterina Romanova, Liana Erkvanidze, Dina Turbina VIOLINS II Evgeniya Bauer, Dmitry Parkhomenko, Oleg Zubovich, Valeria Svetlosanova VIOLAS Alexander Prozorov, Ekaterina Kuzminykh, Igor Galkin, Yury Polyakov CELLOS Dmitry Rais, Dilyaver Menametov DOUBLE BASSES Svyatoslav Karagedov TIMPANI Leonid Guriev, Pavel Kurdakov TRUMPETS Flóra Pádár, Alexander Golde BASSOONS Florian Schüle, Sebastian Kürzl BASSET HORNs Matthias Sprinz, Ralf Müller, Christina Hess TROMBONES

› MENU Si le Si barbier patrick par M du compositeur ? Le célèbre film de Milos Forman, Milos de film célèbre Le ? compositeur du fin la pas n’annonçait-il » mort la de messager « tel :un postérité la intriguer et affaibli très déjà compositeur un impressionner quoi de morts, avait des messe à une Wolfgangcommander venu aussi beaucoup alimenté les fantasmes et les erreurs. Il faut dire que ce mystérieux homme en noir, approcher, dictele !), Mozart, cinématographique où fin force sa grande sentant d’une (mais fiction pure de scène la et de celui qui sera chargé de le compléter. Car c’est bien dans un état d’extrême épuisement que Sa mort subite en décembre 1791, à l’âge de 35 ans, laisse le ans,laisse 35 de l’âge 1791,à décembre en subite mort Sa cessé d’écrirepourl’Église catholique. 9 mai précédent. Ce titre honorifique montre aussi que Wolfgang, quoique franc-maçon, n’a jamais compositeur célèbre qui vient d’être nommé vice-maître de chapelle de la Cathédrale de Vienne, le :sûre est chose Une déclarerporte.? s’en bonne l’auteur de la un à est Mozart Walsegg frappé a et partition la jour un s’approprier de volonté ou création, la de jour jusqu’au compositeur le sur l’anonymat garder de désir Simple ? livrer le de avant manuscrit du copie une fasse l’on que pas voulait-il ne pourquoi surtout,et, commande cette secret de entouré avait-il Pourquoilui-même. comte Walsegg non,du ou intentions,honnêtes les bien l’émissaire,mais de personnalité la pas de insistantes la mémoire de son épouse défunte. et S’il y a quelque chose successives de troublant dans cette histoire, visites ce n’est les par perturbé l’intendant été du comte Walsegg, seulement venu le a prier d’écrire un Il Requiem que son porte.maître entendait donner à sa à frapper mort la plus non vu pas n’a il œuvre, dernière sa dicté jamais n’a Mozart Si faits. aux Revenons ythes et réalités du requiem de mozart de requiem du et réalités ythes Requiem de Mozart est l’une des œuvres les plus admirées de la musique occidentale, il a il occidentale, musique la de admirées plus les œuvres des l’une est Mozart de Confutatis deson Requiem àSalieri. Amadeus , rajoute une pincée de pathos dans pathos de pincée une ,rajoute Requiem aux mains de sa famille sa de mains aux

FRANÇAIS semaines et créée à le 6 Prague septembre précédent, et de doubles-croches (surascendante doubles-croches cascade de une déroule qui » contre-sujet « un s’oppose voix, chaque par tour à tour louange radieux du soprano soliste ( de l’hymne texte.Même le dans évoquée mort la que encore forte vie,plus la de pulsation lente au long du morceau, à un « sujet » véhément et descendant (sur les mots les (sur descendant et véhément » sujet « un à morceau, du long au « et fatigue sa aggravant commandes, les toutes accepter sortir, difficile, doit, s’en financière il pour situation une partition.à cette Réduit à s’attelle Mozart sur la vie et la mort (c’est, par exemple, la tonalité de la mort de Don Juan). œuvres les moments tragiques, ceux où l’homme se trouve confronté au divin et au questionnement représentations au moment où il disparaît. Seul le Seul disparaît. il où moment au représentations tonalitéde timbales.La ettrompettes des fracas le et cordes des trémolos les dansdéchaîne sel’orchestre dernier.Lesvoixsont désormais parallèles pourscander texteleuneforceavec inouïe, tandis que Tout s’apaise sur les dernières paroles de l’ de parolesdernières les Toutsur s’apaise l’angoissant ethaletantensemblechoral. le célébrissime le course folle jusqu’à l’impressionnante apothéose finale. Nous voici prêts à entrer de plain-pied dans libérés de ce spasme grandissant qu’avec l’entrée des chœurs. Tour à tour, chacune des voix éternel,repos des le évoque chacune tour, à Tourchœurs. des l’entrée qu’avec grandissant spasme ce de libérés partiellement serons ne :nous expiration cordes.Inspiration, des syncopée réponse la basset,et de cors et bassons des sombre mélodie la entre place,partagée en met se haletante respiration testament musical d’une force et d’une luminosité sans pareilles ! Dès les premières mesures, une l’œuvre),de quel moitié la (environ laisse nous qu’il pages les dans pourtant,perfection Et quelle d’achevercequ’ilpouvaitconsidérercommesapropre messefunèbre!). (ou parappréhension stress ». Des trois dernières, deux sont achevées à temps : ré ré mineurrevêtaussi uneforte charge symbolique pourMozart : ellesoutient dansses Dies Irae Dies ( Requiem aeternam Requiem Christe eleison Christe Jour de colère que ce jour-là ce que colère de Jour Te decet hymnus decet Te ). Cette mécanique parfaite semble s’emballer dans une dans s’emballer semble parfaite mécanique Cette ). , tandis que l’orchestre poursuit inlassablement cette inlassablement poursuit l’orchestre que ,tandis Introït , juste avant la fugue magistrale du magistralefugue la avant juste, Requiem ) n’est qu’une parenthèse avant la reprise de ) évoquant l’instant redouté du Jugement du redoutél’instant évoquant ) La Flûte enchantée Flûte La e uo apleat uor’u son aujourd’hui appellerait qu’on ce demeure incomplet, faute de temps de faute incomplet, demeure La Clémence de Titus de Clémence La Kyrie eleison Kyrie , encore en cours de , écrite en trois Kyrie Kyrie ), repris ), : tout :

FRANÇAIS nous mener en douceur vers l’instant de grâce. Le grâce. de l’instant vers douceur en mener nous habile transition avec le superbe le avec transition habile le Jugement dernier. Cet ensemble prépare à la vision grandiose du Dieu de majesté qui surgit, qui quiredoute majesté de Dieu celui du grandiose de vision la à prépare ensemble dernier. angoisses Cet Jugement le les traduisant final quatuor jusqu’au trombone avec basse de de la compléter, lui qui connaissait bien le style du maître pour assisté l’avoir dans la composition Süssmayr Xaver Franz à demandé veuve,n’avait Constance,sa si là restée serait en partition La lui-même son«chant funèbre ». soprano.Ensuite, blanche.est nommait qu’il page ce la dans ; loin rien plus plus pas n’ira Mozart et,complètes près peu neuvième,à la de mesures dans partie premières la huit de les l’esquisse amicale, de la mort. Mais cette page nous émeut aussi par son inachèvement. Le manuscrit montre syncopés des cordes. Entre berceuse et sanglots, Mozart nous offre ici une vision familière, presque déplorations musicales de l’Histoire, avec sa sublime et plaintive mélodie, ponctuée par les rythmes imploration imploration des pécheurs sur les mots frêle la et puissance, de Roi le évoquer pour cordes, des incessant pointé rythme le par soutenu force, indicible d’une canon double un : essentiels épisodes deux alterner fait Mozart Rex, mot fortissimo du séquence La calme par les paroles de l’alto et de la basse,la de et l’alto de paroles les par calme de et douceur de univers un dans s’ouvre et compositeur du vocales pages belles plus les parmi compte mourir.Il de avant quatuor ce d’achever importance haute plus la de diminuer,jugeait Brisant soudain cette accalmie, un souffle de tragédie surgitavec les premiers mots du le calmeetl’apaisement. supplie et gémit, mais sa prière semble planer au-dessus de ce monde, lui permettant de Christ,retrouver du sacrifice du conscience prend ténor.l’homme le Ici et soprano le par reprises aussitôt masculin, auquel répond par deux fois l’humble fois deux par répond auquel masculin,chœur du agitation timbales, de secs coups de ponctuées cordes, de parties des exacerbation , dans le ,dans ua mirum Tuba Rex tremendae Rex s ue ucsin e rf éioe, eus ’ngaiu air l’énigmatique depuis épisodes, brefs de succession une est Recordare . Après avoir ouvert par une triple et solennelle acclamation du acclamation solennelle et triple une par ouvert . avoir Après Salva me Salva confié aux quatre solistes. quatre aux confié Mozart, forces ses sentant Recordare Jesu pie Jesu Recordare . Un climat nouveau s’est ainsi installé, créant une Voca me Voca Lacrimosa des femmes. Tout s’apaise enfin pour enfin femmes. Touts’apaise des est d’abord l’une des plus belles plus des l’une d’abord est ( ­ Souvenez vous, ô doux Jésus doux ô vous, Confutatis ),

:

FRANÇAIS sursaut deflammequi neveutpass’éteindre ». ce taire, se de cependant refuse qui silence du acceptation cette d’énergie, et renoncement de mélange ce « Roux, Marie-Aude de mots les d’une selon ressort,musique,inouïes, transparence cette d’une et De d’amour.force et d’espérance regard un aussi mais larmes, de baigné ou monde entier. Mozart y sublime le regard de tout homme face à la mort : un regard parfois angoissé avec le matériau déjà employé par Mozart dans son dans Mozart par employé déjà matériau le avec termine Süssmayr personnelle, trop conclusion une hasarder de que plutôt l’œuvre de l’esprit à l’Agneau sacrifié. Et c’est encore un bon choix que celui des dernières pages : préférant rester fidèle revient vers les premières messes mozartiennes en privilégiant une vision tragique et doloriste de initiale en majeur, son allure solennelle, sa fugue sur l’Hosanna et la reposante parenthèse du Benedictus. parenthèse Pour reposante l’ la et l’Hosanna sur fugue sa solennelle, allure majeur,son en initiale des récitatifs de récitatifs des Le dynamique personnages, àsouffrird’unesecondepartievraimentinférieurelapremière. niavoir deux de l’œuvre est traite,qu’il seule compte d’une rendre Requiem nous ce sans écoutons nous qu’aujourd’hui point Mozart,au trahi pas n’avoir de grâce rendre lui faut Constance.Il par prises numéros suivants, non sans tenir compte des indications de dernière les heure du invente maître ou ou des complète notes et numéros, précédents des manquantes d’orchestre parties les ajoute Mozart, de même que lorsqu’il oppose à ce véhément Offertoire un Offertoire véhément ce à oppose lorsqu’il que même de Mozart, de pensée la ici complète l’œuvre.Süssmayr de partie première la dans utilisés déjà stylistiques L’universalité du semble animerlesdernièrespages. quelque peu. Ainsi la boucle est bouclée, et c’est encore le souffle de Mozart qui, par-delà sa mort, lumière. Le lumière. Sanctus Domine Jesu Domine La Clémence de Titus de Clémence La Requiem Agnus Dei Agnus suit les conventions de toute messe du temps avec sa triple proclamation triple sa avec temps du messe toute de conventions les suit n’est plus à prouver, pas plus que son succès auprès des mélomanes du avec sa puissante fugue ( , bénéficiant peut-être d’indications laissées par son maître, le disciple .plumes,d’autres aidé doute Sans le poursuit il Quam olim Abrahae olim Quam Introït et son et Hostias Kyrie ) revient à des procédés , non sans l’aménager l’aménager sans non , baigné d’une douce d’une baigné Lacrimosa , ›

MENU FRANÇAIS Mozart’s barbier patrick by the myths and realities of mozart’s requiem Miloš Forman’s famous film end? the betokening death’ of ‘messenger a posterity: intrigue to also but weak, extremely and ailing was who composer a unsettle to only not enough was dead the for mass a of composition the requesting grey in man mysterious a of arrival beliefs.The false and fantasies many to rise his family, and of the man who was to complete it. When Mozart came to tackle the score, he was Mozart’s sudden death in December 1791, at the age of thirty-five, left the Church. stopped writingforthe Catholic ride honorary showing that, Vienna although (9 he May was 1791)–an a Freemason, he had never Stephen’sSt at designate Kapellmeister of Cathedral,position the to appointed been recently had One thing is certain: Count Walsegg came to the right place. Mozart was a famous composer, who own? his as off composition the pass to mean he performance, did first or the after until secret a composer the of identity the keep to want simply he Did over? handed was it before made be to the commission in such secrecy and, more importantly, why did he forbid a copy of the manuscript figure of the messenger as in the intentions, honest or otherwise, of the count: whydid heshroud the in much so not story,lies the it about disturbing something is there wife.If his of memory in performed be to intended master his which mass, requiem a write to him ask to sent steward, Count insistencyWalsegg’sof the and visits successive the door.by his perturbed simply was He at knocking Death see he did nor work, final his dictate not did Mozart facts. the to keep us Let the toSalieri. ‘Confutatis’ approaching,dictates end Mozart,his which feeling effective–in remarkably cinematographically Requiem is one of the most admired works in Western music, and one that has given has that one and music, Western in works admired most the of one is Amadeus spices with pathos the purely onefictional that is scene–but Requiem in the hands of

ENGLISH divine and with questions about life and death. The death of , for example, is in in is example, for Giovanni, Don key. that of death The death. and life about questions with and divine the with faced is man which in works—those his in moments tragic the support to used he key the was it symbolical: highly was minor D from Mozart For timpani). (tremolos and trumpets rages of din strings, orchestra the the while force, incredible with text the express parallel, voices, now The Judgement. Last the of moment dreaded the first evoking wrath’), Sequence, the of to of (‘Day race movement Irae’ ‘Dies to famous the seems to come then now We mechanism apotheosis. final perfect impressive the This semiquavers eleison’). ascending ‘Christe the (on with countersubject contrasts turn, the in of voices the of each by the up of taken fugue eleison’), masterly the before ‘Kyrie words the (on calm subject descending vehement becomes the movement second this everything throughout Kyrie: Introit the of words last the On a parenthesis, pantingofthechoralensembleresumes. beforetheagonising of in the text. Even the radiant hymn of praise sung by the soprano solo (‘Te decet hymnus’) is only while the orchestra continues to present this slow pulse of life,aeternam’), stronger (‘Requiem still than the rest’ death spoken ‘eternal evokes turn in voice Each spasm. this partly,of least at us, syncopated response of the strings; inspiration, expiration, until the entrance of the choirs relieves respiration is set up, shared panting between a the sombre bars melody opening of the the Frombassoons brightness! and basset-horns and and strength the its in unmatched testament, musical Yet what perfection there is in the music Mozart left (about half of the work), and what a wonderful funeral!) Requiem stress. Of the last three commissions he received, two were ready on time: on ready were two received, he commissions three last the Of stress. ends meet, he had to accept every commission that came indeed in a of state extreme exhaustion. A difficult financialmeant situation that, in order to make towards the end of September, first performed on 30th, and still running when he died. Only the Only died. he when running still and 30th, on September, performed of first end the towards written in three weeks and premièred in Prague on 6 September,and 6 on Prague in premièred and weeks three in written remained unfinished, through lack of time (or fear that he was writing it for his own his for it writing was he that fear (or time of lack through unfinished, remained along, which aggravated his fatigue and Die Zauberflöte Die di Clemenza La , finished , ,

ENGLISH The fourth movement (second of the Sequence), ‘Tuba mirum’, consists of a series of short episodes, beginning with an enigmatic bass aria with trombone and ending with a quartet; these convey the anxieties of one who fears the Last Judgement. It paves the way for the grandiose vision of the God of majesty, rising fortissimo in the next movement, ‘Rex tremendae’. After the solemn threefold invocation, ‘Rex’, Mozart alternates two essential episodes: a double canon of inexpressible force, supported by a constant dotted rhythm from the strings, to evoke ‘Rex

tremendae majestatis’ (‘the King of tremendous majesty’), and the sinners’ simple entreaty ENGLISH on the words ‘Salva me’ (‘Save me’). The tone has now become quiet and muted, providing a perfect transition to the superb ‘Recordare’ (movement 6), assigned to the soloists. Feeling his strength draining away, Mozart felt that it was imperative for him to complete this quarter before he died. It is one of the most beautiful vocal pieces he ever wrote, opening onto a world of sweetness and calm with the words ‘Recordare, Jesu pie’ (‘Remember, kind Jesus’) sung first by the alto and bass, then immediately taken up by the soprano and tenor. Here man becomes aware of Christ’s sacrifice; he pleads and moans, but his prayer seems to rise above this world, enabling him to find peace and reassurance.

Suddenly interrupting that moment of quiet, a suggestion of tragedy emerges with the first words of the ‘Confutatis’: intensification of the string parts, sharp punctuations from the timpani, agitation of the male chorus, answered twice by the humble ‘Voca me’ from the women’s voices. At last everything becomes calm, taking us gently towards the moment of grace. Movement 8 (last of the Sequence), ‘Lacrimosa’, is one of the most beautiful lamentations ever written, with its wonderfully plaintive melody punctuated by syncopated rhythms from the strings. With its soothing, lullaby quality and its sobs, the ‘Lacrimosa’ presents a vision of death that is familiar, almost friendly. But the piece is also moving because we know that it was left unfinished. The manuscript shows the first eight bars more or less complete, then in the ninth a sketch of the soprano part. After that, nothing: the page is blank. Mozart was to take what he called his ‘funeral lament’ no further. means that we can listen to the tolisten can we that means notes Constanze had the made. or instructionsWe last-minuteMozart’smust be bygrateful toaided Süssmayrones, forfollowing not thehaving betrayedcreated Mozart,or whichcompleted and ‘Lacrimosa’ where Mozart had left off, added the missing orchestral parts in the earlier movements, The universality of the the finalCommunion. different text. Thus wecomefullcircle, withMozart’s stillfeltinthetwomovementsof inspiration with material Mozart had already used in the Introit and Kyrie, adjusted slightly by his pupil for the too personal a conclusion, Süssmayr preferred to remain true to the spirit of the work, which ends early ‘s masses,teacher favouring a doleful,his tragic vision of the sacrificed Lambto of God. Finally,returned he rather than risking instructions, left have may Mozart which for Dei, Agnus the For parenthesis. restful a forming Benedictus and ‘Hosanna’, the on fugue pace, major,solemn in proclamation triple initial time: that of mass any of conventions the follows Sanctus light.The HereSüssmayr soft the in work. bathed of ‘Hostias’ a vehemence its with part contrasting in first did he as the idea,Mozart’s completed in used been already have that devices stylistic to olim Abrahae’),returns (‘Quam fugue strong its Jesu’,with ‘Domine dynamic the Offertory the In that are obviously of inferior quality or too clearly the work of another hand. the recitatives for Larecitatives forthe completeto it. Franz SüssmayrXaver knewMozart’s stylefromhavingassistedcomposing in him The score would have been left at that had not Mozart’s widow, Constanze, asked one of his pupils and energy, acceptance and refusal, and conveys the idea that life is stronger than death. hope and love. This music of amazing strength and transparency expresses a mixtureMozart sublimates of man’s renunciationview of death: aview that is sometimes anxious or tearful, but also full of Clemenza di Tito di Clemenza Requiem and its worldwide appeal to music lovers are undeniable. In this work Requiem . Probably with the help of other composers, he took up thecomposers, otherup tookof help he .the Probablywith from beginning to end without being disturbed by parts disturbedbybeingwithout end beginningto from ›

MENU ENGLISH Mozart seinEndeherannahenspürtunddas der in hinzu, Szene eindrucksvollen) sehr her Standpunkt filmischen vom (allerdings erfundenen Mozarts barbier patrick von realitätund requiems Mythen mozart vondes den Händen seiner Familie und dessen, der damit beauftragt wurde, es zu vollenden. Mozart hatte in Requiem das verblieb 1791 Dezember plötzlichen im Todseinen Jahren Durch 35 von im Alter nie aufhörte, Kirche zuschreiben. fürdiekatholische Doms ernannt worden war. Dieser Ehrentitel zeigt auch, dass Wolfgang zwar Freimaurer war, aber Wiener des Vizekapellmeister zum Mai 9. vorangegangenen am eben Komponist,der berühmter sein als sich und ein war Mozart Adresse.richtige die aneignen an sich sicher:wendete WerkWalsegg ist Eines ausgeben? das Autor sich er wollte oder halten, zu geheim Uraufführung der Tagzum bis Komponisten des Namen den Wunsch, den einfach er Hatte anfertigte? Kopie eine Abgabe der vor einem Handschrift der von mit man dass nicht, allem Auftrag vor aber diesen er wollte warum Geheimnis, er umgab Warum nicht. oder ehrlich sie seien Walsegg, Absichten Grafen die sind des es sondern Abgesandten, des Persönlichkeit die nicht es ist so hat, sich an seiner verstorbenen Gattin aufführen lassen wollte. Wenn diese Geschichte etwas Beunruhigendes zum Herr Andenken schreiben,sein zu das Requiem ein Grafen bat des Walseggverstört,ihn der Intendanten des seinen Besuche drängenden er mehrmaligen, die sah durch nur noch war Werk, Er letztes voraus.Tod baldigen sein weder diktierte Mozart Tatsachen: den zu zurück Aber n Dr eüme im o Mls Forman, Milos von Film berühmte Der an? Nachwelt die stutzig zu machen: Kündete und ein solcher „Bote des Todes“ beeindrucken nicht das Lebensende des Komponisten zu Komponisten geschwächten sehr schon einen geschaffen, Schwarz,zu in der Mann Wolfgangkam, eine um Totenmesse dazu bestellen,wie zu war ihm bei geheimnisvolle Irrtümern.Zugegeben,der und Geschichten erfundenen vielen zu auch Anlass es Requiem ist eines der am meisten bewunderten Werke der westlichen Musik, doch gab doch Musik, westlichen der Werkebewunderten meisten am der eines ist Confutatis Amadeus fg nc en Pie ahs u e rein der zu Pathos Prise eine noch fügt , seines Requiems Salieridiktiert.

DEUTSCH am 6. September 1791 in Prag uraufgeführt,und Prag in 1791 6.September am strahlende Lobeshymne des Solosoprans des Lobeshymne strahlende die Tod.Textgenannte im Sogar der als ist stärker noch hier der fortsetzt, Lebens des Puls den gegenüber, das aus einer absteigenden Flut von Sechzehntelnoten (auf Sechzehntelnoten von Flut absteigenden einer aus gegenüber,das Worte die (auf „Thema“ absteigenden vehementen, dem steht hindurch Stück ganze Das Beruhigung: singt nacheinander von der ewigen Ruhe, Mit dem Einsatz des Chores werden wir von diesem anschwellenden Krampf befreit. Jede Stimme und Bassetthörner und der synkopierten Antwort der Streicher aufgeteilt ist. Einatmen, ausatmen: Hälfte) den zur ersten Takten (ungefähr setzt eine keuchende Atmung uns ein, die zwischen der er dunklen Melodie der Fagotte das Requiem, hinterließ, welch musikalisches diesem Testament von unvergleichlicher Stärke und Leuchtkraft! Gleich in in Vollkommenheit welche dennoch Und Furcht zuvollenden, waseralsseineeigene Totenmesse betrachtenkonnte! vollendete er zwei rechtzeitig: Aufträgen letzten drei den Vonverschlimmerte. würde, nennen „Stress“ seinen und heute seineErschöpfung, man was was annehmen, alleAufträge er musste befand, Situation finanziellen sich im Zustand größter Erschöpfung an die Komposition gemacht. Da er sich in einer schwierigen etgr u gee. u sn wr eet on Ushef zm ues berühmten äußerst zum Umschweife ohne bereit, wir sind Nun agieren. zu heftiger immer Finale großen eindrucksvollen zum bis Flucht wilder in scheint Mechanik perfekte Diese (Tag des Zorns) Zorns) des (Tag Mit den letzten Worten des Worten letzten den Mit des beängstigenden, keuchendenChorensembles. das Nur stand. Spielplan dem auf Momente, in denen sich der Mensch mit dem Göttlichen oder mit Fragen über konfrontiert sieht(zumBeispielbei DonGiovannis Tod).Fragen mit oder Göttlichen dem mit Mensch der sich denen in Momente, tragischen die seinen Werken in unterstützt Gehalt:Sie symbolischen starken einen auch Mozart Tremolos der Streicher und Getöse von Trompeten und Pauken entfesseln. Die Tonart d-Moll hat für verlaufen nun parallel, um den Text mit unerhörter Kraft zu skandieren, während sich im Orchester Kyrie eleison Kyrie überzugehen, dem gefürchteten Moment des Jüngsten Gerichts. Die Stimmen Die Gerichts. Jüngsten des Moment gefürchteten dem überzugehen, , die hintereinander von jeder Stimme aufgenommen werden) ein „Gegenthema“ Introitus La Clemenza di Tito di Clemenza La Requiem kurz vor der meisterhaften Fuge des Fuge meisterhaften der vor kurz Requiem aeternam Requiem (Te decet hymnus) decet (Te blieb unvollendet, sei es aus Zeitmangel oder aus oder Zeitmangel aus es sei unvollendet, blieb , innerhalb von drei Wochen geschrieben, wurde Die Zauberflöte Die , während das Orchester unermüdlich ist nur ein Einschub vor der Reprise der vor Einschub ein nur ist , die zur Zeit seines TodesZeit noch zur ,die Christe eleison Christe Kyrie kommt es zur es kommt Leben und Todund Leben ) besteht. ) Dies Irae Irae Dies

DEUTSCH Der Abschnitt des Tuba mirum ist eine Aufeinanderfolge von kurzen Episoden von der geheimnisvollen Bassarie mit Posaune bis zum abschließenden Quartett, das die Ängste dessen ausdrückt, der das Gericht fürchtet. Dieses Ensemble bereitet den grandiosen Anblick des majestätischen Gottes vor, der fortissimo im Rex tremendae erscheint. Nachdem Mozart mit einem dreifachen, feierlichen Ruf des Wortes „Rex“ begonnen hat, wechselt er zwischen zwei Hauptepisoden ab: einem Doppelkanon von unsagbarer Kraft, der von einem anhaltenden punktierten Rhythmus der Streicher unterstützt wird, um den mächtigen König zu erwähnen sowie das schwache Flehen der Sünder auf die Worte Salva me. Eine neue Atmosphäre hat sich verbreitet, die ein geschickter Übergang zum wunderschönen Recordare der vier Solisten ist. Für Mozart, der fühlte, dass seine Kräfte nachließen, war es äußerst wichtig, dieses Quartett vor seinem Tod zu vollenden. Es zählt zu seinen schönsten Vokalkompositionen und beginnt in einer Welt der Milde und Ruhe mit den Worten des Alts und des Basses: Recordare

Jesu pie (Erinnere dich, o süßer Jesus), die sofort von Sopran und Tenor aufgegriffen werden. Hier D EUTSCH wird sich der Mensch des Opfers Christi bewusst, fleht und stöhnt, doch sein Gebet scheint über der Welt zu schweben und ihm zu erlauben, Ruhe und Linderung wiederzufinden. Plötzlich findet diese ruhigere Phase ein Ende, ein Hauch von Tragik taucht mit den ersten Worten des Confutatis auf: Steigerung der Streicherstimmen, die von scharfen Schlägen der Pauken rhythmisiert werden, Unruhe des Chors der Männerstimmen, denen zweimal das demutsvolle Voca me der Frauen antwortet. Alles beruhigt sich schließlich, um uns sanft zum Augenblick der Gnade zu führen. Das Lacrimosa ist eine der schönsten musikalischen Totenklagen der Geschichte mit seiner überwältigenden Melodie, die von den synkopierten Rhythmen der Streicher rhythmisiert wird. Zwischen Wiegenlied und Schluchzen bietet uns Mozart hier eine vertraute, fast freundschaftliche Auffassung des Todes. Doch diese Stelle ergreift uns auch, weil sie unvollendet ist. Die Handschrift zeigt die ersten acht Takte, die so ziemlich vollständig sind und im neunten die Skizze der Sopranstimme. Dann nichts mehr; die Seite ist leer. Mozart schrieb das, was er selbst „seine Totenmesse“ nannte, nicht weiter. Das Werk wäre unvollendet geblieben, hätte seine Witwe Constanze nicht Franz Xaver Süssmayr gebeten, es zu vervollständigen, da er dem Meister bei der Komposition der Rezitative von La Clemenza di Tito geholfen hatte und dadurch seinen Stil gut kannte. Zweifellos setzte er mit Hilfe anderer die Komposition des Lacrimosa fort, fügte die fehlenden Orchesterstimmen der vorangehenden Nummern hinzu und vervollständigte oder erfand die folgenden Nummern, wobei er die Hinweise, die Mozart in letzter Stunde gegeben hatte oder die Notizen Constanzes berücksichtigte. Man muss ihm dankbar sein, dass er Mozart nicht verriet, so dass wir heute das Requiem vollständig hören können, ohne uns bewusst zu werden, dass es von zwei Personen geschrieben wurde, und ohne beanstanden zu müssen, dass der zweite Teil dem ersten gegenüber wirklich minderwertig sei. Die Dynamik des Domine Jesu mit seiner mächtigen Fuge (Quam olim Abrahae) kehrt zu stilistischen Vorgangsweisen zurück, die bereits im ersten Teil des Werkes benutzt wurden. Süssmayr vervollständigt hier Mozarts Denken, was er auch tut, als er diesem vehementen Offertorium ein Hostias gegenüberstellt, das in zartes Licht getaucht ist. Das Sanctus folgt den Konventionen jeder Messe dieser Zeit mit seinem dreifachen Anfangsruf in Dur, seinem feierlichen Auftreten, D EUTSCH seiner Fuge auf dem Hosanna und dem erholsamen Einschub des Benedictus. Für das Agnus Dei, für das dem Schüler vielleicht Hinweise seines Meisters zugute kamen, griff er auf die ersten Messen Mozarts zurück, indem er einer tragischen, schmerzvollen Schilderung des Opferlamms den Vorzug gab. Und wieder traf Süssmayr für die letzten Seiten die richtige Wahl: Er zog es vor, dem Geist des Werkes treu zu bleiben, und keinen zu persönlichen Abschluss zu wagen. Er endet mit dem Material, das Mozart bereits in seinem Introitus und seinem Kyrie verwendete, schreibt es allerdings ein wenig um. So ist der Kreis geschlossen und Mozarts Geist scheint die letzten Seiten noch jenseits des Todes zu beseelen. Die Universalität des Requiems muss ebenso wenig bewiesen werden wie sein Erfolg bei Musikliebhabern der ganzen Welt. Mozart sublimiert darin die Haltung jedes Menschen im Angesicht des Todes: Manchmal wirft er einen angstvollen oder tränenreicher Blick auf ihn, dann wieder einen Blick der Hoffnung und der Liebe. Aus dieser Musik von unerhörter Stärke und Transparenz geht nach den Worten von Marie-Aude Roux „jene Mischung aus Verzicht und Energie hervor, jenes Akzeptieren der Stille, das sich weigert zu schweigen, jenes Aufflackern der Flamme, die nicht verlöschen will“.

› MENU TEXTES CHANTÉS SUNG TEXTS DIE GESANGSTEXTE INTROITUS 1 Requiem aeternam dona eis, Domine, Le repos éternel, donne-leur Seigneur, Grant them eternal rest, O Lord, Et lux perpétua luceat eis. Et que la lumière éternelle brille sur eux. And may perpetual light shine upon them. Te decet hymnus, Deus, In Sion, À Toi est due la louange, ô Dieu, dans Sion, Thou, O God, art praised in Sion, Et tibi reddetur votum in Jerusalem. Et on accomplit les vœux And unto thee shall the vow Exaudi orationem meam, Qu’on te fait dans Jérusalem. be performed in Jerusalem. Ad te omnis caro veniet. Exauce ma prière : que tout être de chair Hear my prayer, unto thee shall all flesh Requiem aeternam dona eis, Domine, vienne à Toi. come. Et lux perpetua luceat eis. Le repos éternel, donne-leur Seigneur, Grant them eternal rest, O Lord, Et la lumière éternelle brille sur eux. And may perpetual light shine upon them.

KYRIE 2 Kyrie eleison. Seigneur, aie pitié. Lord have mercy upon us. Christe eleison. Christ, aie pitié Christ have mercy upon us. Kyrie eleison. Seigneur, aie pitié. Lord have mercy upon us.

SEQUENTIA 3 Dies irae, dies illa Jour de colère, ce jour-là Day of wrath, that say Solvet saeclum in favilla, Qui réduira le monde en cendres, Will dissolve the earth in ashes Teste David cum Sibylla. Comme l’annoncent David et la Sibylle. As David and the Bibyl bear witness. Quantus tremor est futurus Combien grand sera l’effroi, What dreat there will be Quando judex est venturus Quand le Juge sera sur le point d’apparaître, When the Judge shall come Cuncta stricte discussurus. Qui tranchera avec rigueur ! To judge all things strictly. 4 Tuba mirum spargens sonum La trompette éclatante répandant sa sonorité A trumpet, spreading a wondrous sound Per sepulcra regionem Parmi les tombeaux de l’univers, Through the graves of all lands, Coget omnes ante thronum. Rassemblera tous les hommes devant le trône. Will drive mankind before the throne. Mors stupebit et natura La mort et la nature s’étonneront, Death and Nature shall be astonished Cum resurget creatura Quand la créature ressuscitera, When all creation rises again Judicanti responsura. Pour rendre compte au Juge. To answer to the Judge. Liber scriptus proferetur Le livre sera apporté, A book, written in, will be brought forth In quo totum continetur, Dans lequel sera consigné In which is contained everything that is, Unde mundus judicetur. Tout ce sur quoi le monde sera jugé. Out of which the world shall be judged. Judex ergo cum sedebit Quand le Juge aura pris place, When therefore the Judge takes his seat Quidquid latet apparebit, Tout ce qui est caché apparaîtra, Whatever is hidden will reveal itself. Nil inultum remanebit. Rien ne restera impuni. Nothing will remain unavenged. Quid sum miser tunc dicturus, Que dirai-je alors, malheureux que je suis ? What then shall I say, wretch that I am, Quem patronum rogaturus, Quel protecteur invoquerai-je What advocate entreat to speak for me, Cum vix Justus sit securus? Quand le juste même ne sera pas sans crainte ? When even the righteous may hardly be secure?

5 Rex tremendae majestatis, Ô Roi de majesté redoutable, King of awful majesty, Qui salvanos salvas gratis, Qui ne sauvez les élus que par la grâce, Who freely saves the redeemed, Salve me, fons pietatis. Sauvez-moi, source d’amour. Save me, O fount of goodness. 6 Recordare, Jesu Pie, Souviens-toi, doux Jésus, Remember, blessed Jesus, Quod sum causa tuae viae, Que je suis la cause de ta venue sur terre ; That I am the cause of thy pilgrimage, Ne me perdas illa die. Ne me laisse pas aller à ma perte ce jour. Do not forsake me on that day. Quaerens me sedisti lassus, En me cherchant, tu t’es assis épuisé ; Seeking me thou didst sit down weary, Redemisti crucem passus Tu m’as racheté par le supplice de la croix ; Thou didst redeem me, suffering death on the cross Tantus labor non sit cassus. Que tant de souffrance ne soit pas inutile. Let not such toil be in vain. Juste judex ultionis Juste Juge de la punition, Just and avenging Judge, Donum fac remissionis Fais-moi don du pardon Grant remission Ante diem rationis. Avant le jour du compte (à rendre). Before the day of reckoning. Ingemisco tamquam reus, Je gémis comme un coupable ; I groan like a guilty man. Culpa rubet vultus meus, La faute rougit mon visage ; Guilt reddens my face. Supplicanti parce, Deus. Celui qui implore, épargne-le, ô Dieu. Spare a suppliant, O God. Qui Mariam absolvisti Toi qui as absous Marie Thou who didst absolve Mary Magdalene Et latronem exaudisti, Et exaucé le larron, And didst hearken to the thief, Mihi quoque spem dedisti. À moi aussi tu as donné l’espérance. To me also hast thou given hope. Preces meae non sunt dignae, Mes prières ne sont pas dignes, My prayers are not worthly, Sed tu bonus fac bénigne, Mais Toi, bon, fais avec bienveillance, But thou in thy merciful goodness grant Ne perenni cremer igne. Que je ne brûle pas au feu éternel. That I burn not in everlasting fire. Inter oves locum praesta, Accorde-moi une place parmi les brebis, Place me among thy sheep Et ab haedis me sequestra, Et des boucs sépare-moi, And separate me from the goats, Statuens in patre dextra. En me plaçant à ta droite. Setting me on thy right hand. 7 Confutatis maledictis, Après avoir confondu les maudits, When the accursed have been confounded Flammis acribus addictis, Les avoir conduits au feu éternel, And given over to the bitter flames, Voca me cum benedictis. Appelez-moi avec les bénis. Call me with the blessed. Oro supplex et acclinis, Je prie, suppliant et prosterné, I pray in supplication upon my knees. Cor contritum quasi cinis, Le cœur broyé comme cendre : My heart contrite as the dust, Gere curam mei finis. Prends soi de ma fin. Safeguard my fate.

8 Lacrimosa dies illa Jour de larmes, celui-là, Mournful that day Qua resurget ex favilla Quand renaîtra de ses cendres When from the dust shall rise Judicandus homo reus. L’homme coupable pour être jugé. Guilty man to be judged. Huic ergo parce, Deus, Épargne-le donc, ô Dieu, Therefore spare him, O God. Pie Jesu Domine, Seigneur Jésus miséricordieux ! Merciful Lord Jesus, Dona eis requiem. Donne-leur le repos ! Grant them rest.

OFFERTORIUM 9 Domine, Jesu Christe, Rex gloriae, Seigneur Jésus Christ, Roi de Gloire, Lord Jesus Christ, King of glory, Libera animas omnium fidelium Délivre les âmes de tous les fidèles Deliver the souls of all the faithful Defunctorum de poenis inferni, Défunts des peines de l’enfer Departed from the bottomless pit. Et de profundo lacu: Et du gouffre profond ; Deliver them from the lion’s mouth. Libera eas de ore leonis, Délivre-les de la gueule du lion ; Neither let them fall into darkness Ne absorbeat eas tartarus Que l’abîme ne les engloutisse pas Nor the black abyss swallow them up. Ne cadant in obscurum, Et qu’elles ne disparaissent pas dans les ténèbres, Let St. Michael, thy standard-bearer, Repraesentet eas in lucem sanctam, Mais que Saint Michel les conduise Lead them into the holy light, Quam olim Abrahae promisisti Vers la sainte lumière Which once thou didst promise Et semini ejus. Qu’autrefois vous avez promise To Abraham and his seed. À Abraham et à sa postérité. 10 Hostias et preces, tibi, Ces hosties et ces prières de louange We offer unto thee, O Lord, Domine, laudis offerimus; Que nous t’offrons, Seigneur : This sacrifice of prayer and praise Tu suscipe pro animabus illis, Reçois-les pour ces âmes, Receive it for those souls Quarum hodie memoriam facimus: Dont nous rappelons aujourd’hui le souvenir. Whom today we commemorate. Fac eas, Domine, Fais-les passer, Seigneur, Allow them, O Lord, De morte transire ad vitam De la mort à la vie. To cross from death into the life Quam olim Abrahae promisisti Ainsi qu’autrefois vous avez promis Which once thou didst promise Et semini ejus. À Abraham et à sa postérité. To Abraham and his seed.

11 SANCTUS Sanctus, Sanctus, Sanctus, Saint, saint, saint, Holy, holy, holy, Dominus Deus Sabaoth! Le Seigneur, Dieu des armées. Lord God of Sabaoth Pleni sunt coeli et terra gloria tua, Les cieux et la terre sont rempli de ta gloire. Heaven and earth are full of thy glory. Hosanna in excelsis. Hosanna au plus haut des cieux. Hosanna in the highest.

12 BENEDICTUS Benedictus qui venit in nomine Béni soit celui qui vient au nom du Blessed is he who cometh in the name of Domini. Seigneur ! The Lord! Hosanna in excelsis. Hosanna au plus haut des cieux ! Hosanna in the highest! 13 AGNUS DEI Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, Lamb of God, who takest away the sins Dona eis requiem. Donne-leur le repos. Of the world, grant them rest. Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde, Lamb of God, who takest away the sins Dona eis requiem sempiternam. Donne-leur le repos éternel. Of the world, grant them everlasting rest.

14 COMMUNIO Lux aeterna luceat eis, Domine, Que la lumière éternelle luise pour eux, Seigneur, May eternal light shine upon them, O Lord, Cum sanctis tuis in aeternum, En compagnie de tes saints, durant l’éternité, With thy saints for ever, Quia pius es. Parce que tu es bon. Because thou art merciful. Requiem aeternam dona eis, Domine, Le repos éternel donne-leur, Seigneur, Grant the dead eternal rest, O Lord, Et lux perpetua luceat eis, Et que la lumière éternelle brille sur eux, And my perpetual light shine upon them, Cum sanctis tuis in aeternam, En compagnie de tes saints, durant l’éternité, With thy saints for ever, Quia pius es. Parce que tu es bon. Because thou art merciful.

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