Pascal Tournaire AR CHI TEC TU

en MONTAGNERE PASSY 9 -10 -11 AOUT 2013 23ème SALON INTERNATIONAL DU LIVRE DE MONTAGNE Imp. PLANCHER - Tél. 04 50 97 46 00 Crédit photo : Pascal Tou rnaire

salonLivrePassyVz.indd 1 En partenariat avec LE Jardin dEs CimEs 09/04/13 07:43 HAUTE-SAVOIE- - Tél. / Fax 04 50 58 81 73 - www.salon-livre-montagne.com - [email protected]

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Et aussi à : Lyon - Thonon-Les-Bains - Sallanches - Toulouse-labège - Strasbourg - Albertville - Marseille - Grenoble - Chambéry (Eté 2013) Montagne de Livres… …Livres de Montagne 23ème Salon International du Livre de Montagne de Passy 9 - 10 - 11 août 2013 "ARCHITECTURE EN MONTAGNE"

Président d’Honneur Jean-François LYON-CAEN Architecte, Maître-assistant, Responsable du Master et de l’Equipe de recherche « architecture-paysage-montagne » à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble

Achetez votre entrée au Salon du Livre de Montagne directement à l’Offi ce du Tourisme de Passy Contactez le 04 50 58 80 52 Téléphone du salon pour les 3 jours : 06 86 76 69 04 Siège social : Centre Culturel Municipal - Plateau d’Assy - 74190 PASSY Tél./Fax : +33 (0) 450 58 81 73 Site internet : www.salon-livre-montagne.com courriel : [email protected] 3 Gilles Petit-Jean Genaz, Maire de Passy

Chers amis, chers visiteurs, ème Le 23 « Salon International du Livre de Montagne de de montagne locale, notam- Passy », présidé par Jean-François Lyon-Caen, architecte et ment à Chedde (« les Nids concepteur de l’exposition « Montagnes, territoires d’inven- et Jardins ») et au Plateau tion », traite cette année d’un thème auquel nous sommes d’Assy (l’église N.-D. de Toute-Grâce et les anciens particulièrement attachés : l’architecture de montagne. sanatoriums), en s’adaptant à l’évolution des modes de vie, Construire en montagne c’est d’abord s’adapter à la pente et des matériaux et des techniques. aux risques, au climat, à l’orientation et aux matériaux locaux. La commune de Passy est fi ère de ce patrimoine, régulière- Chaque pays, chaque région développent ainsi leurs propres ment mis en valeur à l’occasion de visites guidées ou d’expo- particularités, avec toute l’ingéniosité des « gens de la terre », sitions et qui fera l’objet d’une table ronde lors de ce salon. qui héritent de l’expérience de leurs ancêtres. Je vous invite à le découvrir ou à le redécouvrir et surtout à C’est aussi s’adapter à l’époque. Le temps n’est pas si loin où la l’apprécier à sa juste valeur. vie des Passerands était rythmée par le cycle des « remues », Au nom du conseil municipal, je tenais à féliciter pour au fi l des saisons, de la plaine aux alpages. Cette économie leur mobilisation, l’association « Montagne en pages », les agropastorale nous a laissé les hameaux avec leurs écoles et bénévoles et les services municipaux qui œuvrent chaque leurs chapelles, les granges de la plaine, les « maisons du bas » année pour la réussite de ce salon. Grâce à eux, ce rendez- et les chalets. vous estival est devenu incontournable à Passy et au pays du e Plus tard, au XX siècle, des architectes aux noms Mont-Blanc. prestigieux comme Maurice Novarina, Henry Jacques Le Même ou Pol Abraham vont transformer l’architecture Bonne visite et bonne lecture Michel Moriceau, Président de l’Association Montagne en Pages

L’architecture est un art, celui de construire, d’édifi er des les fortifi cations improbables sur ouvrages répondant aux besoins et aux désirs des hommes. des pitons surveillant les frontières, L’architecture est un art, qui ne doit rien à la nature, mais les sanatoriums ouverts au soleil, organise son espace s’attachant aux perspectives et en les les nouveaux villages dédiés aux préservant. sports d’hiver dans une prétention La montagne offre à l’homme un vaste champ d’aménagement qui n’exclut pas une certaine forme où se télescopent les traditions d’une économie agro–pasto- de recherche esthétique. rale en sursis et les avatars d’une société de consommation Les églises bâties sur la pierre du pays, les ouvrages d’art, les en perpétuelle recherche d’une idée nouvelle. barrages, les tunnels et les ponts ont perturbé l’espace au L’architecture en montagne est l’invention permanente d’un bénéfi ce supposé des hommes et de leurs modes de vie. Les paysage qui se renouvelle sous la main de l’homme, paysage refuges, là-haut, sont de véritables prouesses brillant sur la sans cesse remodelé sous les feux conjugués du plaisir et de neige comme d’inaccessibles étoiles. la nécessité, de la rentabilité allant de l’utilitarisme inscrit dans l’histoire des gens du pays au futile agrément d’une élite Tous ces grands travaux repoussent toujours plus loin, indifférente aux évolutions d’un territoire qui n’est pas le sien. toujours plus haut, les limites de la puissance humaine, quelles que soient les contraintes imposées par la géographie et le Construire en montagne répond donc aux exigences et aux ambitions contradictoires des gens du pays et des touristes, climat. L’architecture en montagne est un art qui n’est pas fi gé ce qui suppose une dynamique visant à aménager la montagne et qui évolue selon les besoins des populations concernées, sans la détruire. selon les envies du consommateur. Elle progresse au rythme des avancées de la technologie, et incite à aménager un espace Construire en montagne relève d’une technique parfaitement plus respectueux des hommes et un environnement sans la maîtrisée et l’habitat des régions de montagne partout dans le monde révèle le savoir-faire des artisans locaux qui se sont préservation duquel il n’y a pas d’épanouissement possible. transmis les clefs d’une architecture vernaculaire, tradition- Au Salon de Passy, le livre de montagne, par l’éclairage qu’il nelle et fonctionnelle, intégrée à la géographie du lieu. apporte cette année à l’architecture, nous emmène sur ces Mais l’homme n’a pas résisté à la tentation de modeler territoires d’invention et de création dont Jean François ces territoires vierges de toutes constructions. Au fi l des Lyon-Caen, Président d’Honneur du 23ème Salon de Passy, pressions et de ses inspirations, les intentions ont toujours nous dit qu’ils sont le refl et des capacités d’adaptation des été irréfutables, fondées sur la réponse à des demandes sociétés alpines, des projets, des réalisations sous réserve de urgentes de la société. Les résultats ont été contrastés : conserver la nature en héritage. 4 Jean-Marc Peillex, Conseiller général, Maire de Saint-Gervais-Les-Bains, Président de la Communauté Communes Pays du Mont-Blanc

Le Salon du Livre de Montagne de Passy prend chaque année S’il est une chose qui me tient à cœur, un essor renforcé au Pays du Mont-Blanc et c’est toujours c’est que nous soyons, nous, habitants avec grand plaisir que je m’associe à cet événement. des montagnes, acteurs solidaires de Le thème de l’architecture en montagne me semble tout sa sauvegarde, en maîtrisant son urbanisation au profi t d’un particulièrement d’actualité puisqu’il exprime à la fois la développement cohérent et respectueux, pour préserver volonté de préserver notre fragile territoire, mais aussi celle notre cadre de vie et celui des générations à venir. de savoir l’apprivoiser pour y vivre en harmonie avec la nature. Jean-François Lyon-Caen, Président d’honneur

Architecte d.p.l.g., Maître-assistant à l’École Nationale Supérieure lesquelles le bois principalement, générant des approches nou- d’Architecture de Grenoble, et responsable de l’équipe de recherche velles pour l’aménagement et l’architecture. « architecture-paysage-montagne ». Le bois d’œuvre, ressource locale jusque-là employée modéré- « Urbanisme…architecture…création…invention… ment dans la construction, est choisi comme matériau d’ossature contemporaine…montagne…altitude » pour construire des maisons en bois dans les Alpes. Et d’emblée À la question si souvent soulevée de l’opportunité de la création l’expression est contemporaine, sans hésitation, loin de toute contemporaine en matière d’urbanisme et d’architecture en approche néo traditionnelle. Cette vision nouvelle contribue à territoires de montagne, comment y répondre en 2013 ? bâtir une économie nouvelle reposant sur des métiers et des Remettre en débat le sujet aujourd’hui, n’est-ce pas reconnaître savoirs faire contraints de travailler ensemble, associant maîtres qu’il y a une controverse permanente dans la société sur le fait d’ouvrage, concepteurs, constructeurs, exploitants forestiers, même d’être contemporain - autrement dit de son temps - en montagne – dans des territoires dominés par un imaginaire scieurs et organismes de conseils et de formation. Ne sont-elles évoluant entre une nature toute puissante et le goût de l’homme pas le prétexte à ré enchanter des manières de vivre les lieux pour la maîtriser, voire la dompter ? Or, depuis plusieurs dizaines du quotidien, répondant aux préoccupations de vivre ensemble d’années, les réalisations sont dominées par un engouement pour tout en préservant l’individualité de chaque foyer et induisant des des approches néo - néo-rurales, néo-régionales, néo-rustiques – espaces et des lieux singuliers ? essaimées aux quatre coins des alpages, des villages et des vallées. En quelques années seulement, les Alpes sont ainsi devenues La situation peut paraître paradoxale lorsqu’on sait combien l’un des premiers territoires français dans l’importance des l’urbanisme et l’architecture sont des domaines où se déclinent, à réalisations architecturales employant le bois comme matériaux des échelles différentes, l’art d’imaginer et de réaliser les espaces structure et second œuvre. Des programmes de toutes sortes de demain. Et la création de s’entendre comme la réalisation sont réalisés : gymnases, lieux culturels, équipements publics, d’une œuvre issue de l’imagination humaine ? Et la dimension mairies, écoles, lycées, collèges, crèche, logements collectifs, contemporaine, le refl et qu’elle est par essence même actuelle, maisons individuelles, habitats intermédiaires, ateliers de travail, c’est-à-dire destinée aux besoins des hommes d’aujourd’hui et inscrites dans les lieux qui portent les réalisations futures, usines, bureaux, passerelles, ponts, mobiliers urbains, refuges. En matérialisation d’un avenir ? quelques années les acteurs de la fi lière ont contribué à déve- lopper de nouveaux savoirs faire en matière de construction. De Depuis une quinzaine d’années, les territoires d'altitude sont multiples questions sont soulevées : La façade épaisse nécessaire confrontés à de formidables mutations : évolutions climatiques pour répondre aux impératifs thermiques supplante la légèreté et gestion différente des ressources naturelles, progression des éléments architecturaux jusque-là attendus dans l’architec- démographique et maîtrise des modes de déplacements, dispersion de l’habitat et évolution des pratiques sociales, ture contemporaine. La construction à ossature bois s’accom- vieillissement et entretien-adaptation des parcs immobi- pagne d’une diversité possible de matériaux de parements et liers, intérêts économiques contradictoires entre l’essor d’un de vêtures. La présence du bois jusque dans l’espace urbain est tourisme industriel de la neige en altitude et l’engouement pour posée, relégué de longue date hors les murs de la ville. La géné- les « petits lieux » d’accueil à la montagne au ressourcement ralisation de dispositifs capteurs de l’énergie solaire soulève des garanti toutes saisons. La conscience collective a intégré la questions nouvelles quand aux traitements des toitures et des raréfaction des ressources et l’extension de l’empreinte parois. L’emploi du bois, élément ligneux et rectiligne, interroge écologique humaine. Ainsi s’expérimentent projets et réalisations sur des dispositions spatiales courbes, cintrées, circulaires… dominés par des enjeux de performances énergétiques jusque là inconnues dans des régions de montagne aux climats si contras- Ces composantes nouvelles vont-elles contribuer à renouveler tés (conforme aux normes RT 2012, au standard bbc, et/ou l'approche du projet d'architecture, d’urbanisme et de paysage « passiv house ») et de mise en valeur de ressources locales parmi en montagne ? 5 95 rue de Verdun - 74700 SALLANCHES Tél. 04 50 58 23 34 - Fax 04 50 58 29 29

6 Partenaire de l’Association « Montagne en Pages » Contact : Coordinateur de l’association - David DAL CORTIVO Siège social : 61, impasse des Gures - ZAE des Egratz 74190 Passy Fixe : 04 50 53 44 75 - Fax : 04 50 47 57 52

Un jardin d’émerveillement face au … Découverte des univers alpins, exploration de potagers du monde et balades sonores, entre flânerie et contemplation, découverte et manipulation, le Jardin des Cimes est un lieu où la nature est mise en scène pour le plaisir des sens.

L’association Jardin des Cimes a pour vocation, en impliquant ses bénévoles : - de gérer et développer le site touristique, pédagogique et culturel du Jardin des Cimes situé au Plateau d’Assy - de mener des actions d’éducation populaire, également hors du Jardin des Cimes, sur la thématique du jardin et de l’environnement. L’association est membre du réseau départemental d’éducation à l’environnement Empreinte 74.

Les activités proposées : Visites guidées et animations pour les groupes (enfants ou adultes), formations, saison culturelle, chantiers de bénévoles, conférences…

Plusd’informations : www.Jardindescimes.com

7 hommage à

Par François LABANDE, Alpiniste, Auteur, Directeur de la revue « Cimes », publication annuelle du Groupe de haute montagne (GHM), Président d’honneur de « Mountain Wilderness », association internationale de protection de la montagne.

L’une des dernières apparitions offi cielles de Maurice Herzog fut une soirée d’hommage à lors des Piolets d’Or 2010, au lendemain de la remise d’un « Piolet d’Or carrière » à Reinhold Messner. Devant un nombreux public et la presse internationale de la montagne, c’est Messner lui-même qui se chargea de brosser le portrait de cette individualité de grande envergure et parfois contestée, qu’a été Maurice Herzog. Est-il besoin de rappeler ici les grandes dates de la carrière de Maurice Herzog ? Tout tourne autour de cette fameuse expédition de 1950 à l’. On en connaît le résultat, la première d’un sommet de 8000 mètres en compagnie de Louis Lachenal, la retraite dramatique et les graves gelures, et puis le formidable impact dans le public français au retour, le succès du livre signé par Herzog, « Annapurna premier 8000 », les vocations d’alpinistes suscitées par ce récit. Longtemps après le retour de l’Annapurna, des documents inédits sur cette expédition furent publiés, entre autres le carnet personnel de Louis Lachenal qui devait éclairer d’un jour nouveau le déroulement de l’expédition, notam- ment la journée où fut atteint le sommet. Il s’en suivit une polémique entretenue par de nombreux médias, reprise sous d’autres angles dans deux vrais-faux romans. Le témoignage d’Henri Sigayret, qui gravit l’Annapurna en 1979, et la recherche récente menée par le G.H.M., ont rétabli une part de vérité, apportant la preuve qu’Herzog et Lachenal avaient bien foulé le sommet de l’Annapurna. Mais là n’est pas l’essentiel. Herzog avait démontré suffi samment de qualités d’alpiniste, d’organisateur et de décideur, pour justifi er le choix fait par Lucien Devies de le désigner comme chef d’expédition pour l’Annapurna. Si l’équipe, composée de forts caractères, a pu rester soudée jusqu’à la conquête du sommet, ce fut grâce aux capacités de Maurice Herzog d’en maintenir la cohérence. Adulé ou détesté par certains, et tout simplement reconnu à sa juste valeur par le plus grand nombre, Maurice Herzog restera un symbole pour toute une génération de l’après-guerre. Une sorte de mythe du héros, tout comme le mythe du guide de haute-montagne avait été façonné par les romans de Roger Frison-Roche. Certes, notre époque a tendance à vouloir se débarrasser de cette notion d’héroïsme, à plus forte raison quand il se traduit par une meurtrissure de la chair, mais il faut sans doute pour comprendre le phénomène se replacer dans le contexte des années 1950. Si aujourd’hui les héros disparaissent de l’horizon de la société, et notam- ment des milieux alpins, il n’est pas interdit de se référer à des modèles qui pourront encore faire rêver les générations montantes. Même si ces modèles s’éloignent du stéréotype apparu il y a quelque soixante ans avec Maurice Herzog.

8 hommage à

Par Christophe Raylat, (Editions GUERIN). Les jours heureux En octobre 2007, Michel Guérin rencontre Patrick Edlinger. À l’époque, Michel Bricola et Dominique Potard travaillent à la biographie de Patrick Berhault. Deux Patrick, deux histoires parallèles reliées par une amitié sincère, reliées par les jours heureux de la jeunesse. Edlinger dit alors oui, pourquoi pas, un jour, raconter son histoire… Une façon de rejoindre son vieux complice dans deux livres parallèles, drapés de rouge. Peu de temps après cette rencontre, Michel Guérin meurt brutalement. Trois ans passent. En 2010, Patrick Edlinger fête ses 50 ans à Chamonix. Soirée somptueuse, tout le monde est là. Marie-Christine Guérin lui reparle du livre. S’il le souhaite, la proposition tient toujours. Encore quelques semaines et Patrick la rappelle. D’accord pour le livre, ce sera Jean-Michel Asselin qui l’écrira, ils se connaissent par cœur. Choix des photographes, choix des photos, choix de la maquette, du rythme, du ton, tout est déjà réfl échi. Ce livre, Patrick le voit et le veut. Un livre comme une confi dence faite à un ami.« Je ne veux rien cacher, je veux que tout le monde sache… ». L’écriture est diffi cile entre les voyages à la Réunion et les périodes de combat contre la maladie. Mais un jour de septembre 2012, le texte est là. Quelques retouches plus tard Marie-Christine retrouve Patrick à Grenoble. Il est en grande forme, ravi du texte, « on va faire un beau livre » sourit-il, il parle de son retour face au public, à Grenoble, au Summum, dans un mois. « Ensuite je viens à Chamonix, on sélectionne les photos, on fait la maquette ». Le 14 novembre 2012, c'est un mercredi, Patrick nous téléphone. L’enthousiasme s’est envolé. Une rechute, saloperie de dépression ! Marie-Christine tente de le réconforter, les réponses se veulent rassurantes « je ne suis pas seul, mes parents sont près de moi ». Malgré tout il ne veut rien changer au programme, il sera là, avec nous, pour fi nir son livre. Le 16 novembre, Patrick meurt. Passé le choc, passé le sol qui se dérobe, les parents, les amis nous disent qu’il faut fi nir ce livre. Parce que c’était sa volonté, son livre. En décembre, Jean-Michel Asselin vient chaque semaine à Chamonix travailler avec Stéphanie Thizy sur la maquette, le choix des photos, l’agencement du livre. Il règne dans nos bureaux une étonnante sérénité. Tous les photographes amis de Patrick se sont mobilisés, le livre se construit comme si une présence bienveillante guidait nos choix. Le 21 février 2013, le livre sort en librairie. L’engouement des lecteurs est immédiat. Jean-Marie Edlinger envoie un message à Marie-Christine pour la remercier et lui dire que cet ouvrage est pour lui et sa femme le testament d’un fi ls dont ils étaient très proches. Ce livre a depuis su toucher un large public et de très nombreux témoignages nous ont été adressés pour nous dire l’émotion née de sa lecture. Nous dire combien Patrick avait compté pour tant de passionnés d’escalade. Les souvenirs revenaient et avec eux le parfum nostalgique de la liberté. De cette liberté que murmurent les photos de Patrick, pour un livre qui ne peut rien contre les disparitions irréparables, mais rend un peu plus doux le souvenir des jours heureux.

82 place de la Mairie - 74190 PASSY 04 50 89 14 59 9 LA MONTAGNE MAGIQuE : « Le havre de paix de Christine JANIN »

Par Jacques BOURDON, journaliste, écrivain. sommet, par la voie royale. Avec un slogan en tête : « Soyez fi ers, soyez libres ». Une lutte sacrée contre le mal qui les ronge, tout simplement. Celle du désir, c’est-à-dire l’envie d’être, l’envie d’être en vie. Comment l’éprou- ver ? C’est à dire comment la soumettre à l’épreuve ? Celle de la montagne ? Christine Janin est justement une « passeuse », celle qui ouvre la voie. Elle invite au passage, à la transformation qui conduit à la reconquête de l’estime de soi. La montagne sera ce lieu et ce moyen. Attention ! Pour elle, le sommet est bien essentiel car la conquête du sommet symbolise la victoire : la victoire d’un corps qui marche, l’assomption d’un corps qui monte. Une fois là-haut, c’est l’esprit qui exulte. Voici donc la fi erté retrouvée. Après la conquête Il y eut la tuberculose. C’était une maladie « sociale », du sommet, voilà enfi n l’enfant malade porté par son auréolée de honte et de mystère, nimbée de peurs et succès et donc transporté vers d’autres succès. Une d’angoisses ancestrales. métamorphose pour lui, et une autre dans le regard des C’était la maladie d’un siècle voué aux miasmes de autres... Un changement de la vision de soi-même : « Je l’industrie et à l’atmosphère délétère du développe- ne croyais pas en être capable ». Ce dépassement, quand ment des villes, de la prolifération urbaine. il opère dans la conscience de l’enfant meurtri, qui a Et la chaine des Alpes se couvrit d’une couronne de côtoyé l’abîme (qui est « abimé »), provoque un sursaut sanatoriums. vital. Ce que recherche et obtient « la méthode alpine » mise au point par notre médecin himalayen. L’homme en quête de guérison plaçait ses espoirs dans l’air pur des hauteurs. C’est comme une sorte de morale chez Christine Janin, De Davos à Passy, les écrivains sanctifi aient les lieux : une conception éthique de la montagne, plus que le Thomas Mann à une extrémité des Alpes, Paul Gadenne simple ajout d’un outil thérapeutique bien particulier... à l’autre avec son « Siloé » qui enchante le Plateau Avec une idée sous-jacente : « l’espoir de gagner quelque d’Assy. Aujourd’hui, c’est le spectre du cancer qui chose ». Mais sur qui et sur quoi ? pas seulement gagner hante notre modernité. un sommet, pas seulement gagner sur la maladie. Pareillement mystérieux, il suscite l’effroi, le chaos des Après des heures d’échanges passées avec Christine cellules dans une société bien ordonnée. Janin, on en ressort troublé, en croyant découvrir chez elle une esthétique de l’escalade et – pourquoi ne pas Mais quand il s’attaque aux enfants, il est encore plus le dire – au travers de cette confrontation « physique », scandaleux. de cette étreinte avec la montagne, une « métaphysique » Dans son « home » de Chamonix où elle accueille les de la verticalité. enfants atteints de cancer, Christine Janin ne craint Revenons au havre de paix qui accueille les enfants pas de s’affranchir d’un tabou. Sa « montagne » sera malades de cancer, au pied de Sa Majesté le Mont spirituelle. Son Everest à elle, son premier Everest, elle Blanc, un lieu magique où le miracle opère. Dans cette l’a conquis en 1990. L’Everest ? Les Tibétains l’appellent histoire, il est piquant de constater que cette maison, « Chomolungama » qui désigne la Déesse-Mère, la mère chargée d’histoires, fut celle de l’illustre Joseph Vallot, de la terre. l’inventeur du Mont-Blanc, le créateur de l’Observa- Les Népalais eux l’appellent « Sagarmatha », « celle dont la toire scientifi que Vallot, toujours en activité à 4 800 tête touche le ciel ». Deux noms de fée qui prédestinent mètres d’altitude. Quoi de plus étonnant que de voir la trajectoire de Christine Janin. « Car la diffi culté n’est aujourd’hui Christine marcher dans les pas de son pas de monter sur l’Everest , mais d’en redescendre... ». célèbre et savant prédécesseur ? Elle comme lui ont Diffi cile d’atterrir. Et pour le docteur redescendu, ce tout donné aux hommes et à la montagne. sera l’aventure de « À chacun son Everest ». Pourquoi tant de joie et d’épanouissement sur le visage Tout est dit en quatre mots. de Christine ? Et une question : après plus de vingt ans de Quatre mots qui embrassent et recouvrent le couple courses, comment se ressourcer ? En accueillant « montagne/maladie ». dans cette belle maison, en complément des enfants, « Ils sont en rémission. Ce qu’ils ont vécu, ces enfants (leur des femmes atteintes de cancer du sein pour les cancer), c’est un Everest. Et d’abord une avalanche de aider dans cette phase diffi cile de « l’après-cancer » 8 000 mètres. À nous de les accueillir et de les remon- Ce n’est plus l’Everest cette fois, c’est toute la chaîne ter, en leur pointant l’horizon : l’étendue immense de la de l’Himalaya. guérison... ». Après l’Everest, c’est une drôle d’ascension pour Christine Janin. Emmener ces enfants jusqu’au 10 « L’ERBA » Une exclusivité présentée au 23ème salon du livre de montagne de Passy. Sur le stand de l’association « Montagne en Pages »

par RAYMOND LONFAT

Natif de Finhaut, Raymond Lonfat, antérieurement cadre supérieur de diverses institutions internationales puis banquier, s’est illustré par d’importantes actions de mécénat et de bienfaisance. N’oubliant pas son village natal, il a participé activement à la recherche de financement des travaux de restauration de l’église de Finhaut et de son orgue, sans lesquels l’association “Orgues et cimes” n’aurait pas vu le jour. En proposant d’effectuer un don financier pour un prix, il a suscité la conception du concours de composition. En outre, depuis 1995, Raymond Lonfat écrit l'histoire médiévale des divers villages et familles de la vallée du Trient. Les deux premiers volumes de ce travail impressionnant sont déjà publiés et mis en vente par Internet www.vallee-trient.ch. Raymond Lonfat s’est plongé dans le fonds médiéval prodigieusement riche de l’Abbaye de Saint-Maurice d’Agaune… Le premier volume de son ouvrage se conforme aux canons de l’histoire locale, c’est-à-dire qu’il procède village par village, accordant une grande attention à la première apparition documentaire de chacun d’eux, tâchant de retrouver l’origine étymologique de leur nom, cherchant à localiser les édifices disparus et les limites médiévales, par le double moyen du travail d’archives et des recherches sur le terrain …Quel est, en effet, le citoyen suisse, quel est l’habitant des Alpes, dont les ancêtres médiévaux n’ont pas une histoire comparable à des Salvagnins ? (….) Raymond Lonfat a une connaissance proprement charnelle du terroir dont il retrace l’histoire. Le deuxième volume est consacré à l'histoire des familles entre les premières décennies du XIIIe siècle et la grande peste (1349). Cette période est d'un intérêt considérable car elle correspond, dans les Alpes du nord, à ce que le médiéviste français Robert Fossier a appelé la « naissance du village ». Par cette expression il ne faut pas entendre l'apparition des premiers villages alpins – qui datent, comme ceux des plaines, du néolithique – mais la naissance de nos villages, ceux que nous connaissons encore aujourd'hui, avec leur église, leur cimetière, leur terroir, et leurs limites que les paroisses ont léguées aux communes…Moyennant l'usage fréquent des adverbes « probablement » ou « vraisemblablement », Raymond Lonfat aboutit à une reconstitution convaincante…Un pareil essai de généalogie paysanne pour les XIIIe et XIVe siècles n'a pas, à ma connaissance, d'équivalent en langue française, ni pour le Valais, ni pour les Alpes médiévales.»

Extrait de la préface écrite par Nicolas Carrier, Maître de Conférences en histoire médiévale à l’Université de Lyon 3. Pour accéder au site internet de Raymond Lonfat : www.vallee-trient.ch.

11 Conférences, Tables Rondes, diaporamas

Vendredi 9 août 2013

10H30 : CONFéReNCe « ARCHiTeCTURe De MONTAgNe eN eNgADiNe » par Henri ROUgieR, Professeur émérite de Géographie à l’université Lyon 3, auteur de plusieurs livres sur les Alpes, la Suisse et Zermatt, il continue d’enseigner chaque année aux universités de Berlin et Halle (RFA). Président du Conseil scientifique de la Réserve naturelle des Aiguilles Rouges, Henri ROUGIER est également « bourgeois d’honneur »dela commune de Chamosson en Valais, où il préside l’association « Géoterrain ». Il est aussi administrateur de la Société de Géographie de Paris, la plus ancienne société de géographie au monde (fondée en 1821). En Suisse, tout comme dans l’ensemble de l’arc alpin, l’Engadine fait figure de vallée tout à fait à part. En premier lieu par la géographie : nous voici dans une longue gouttière intra-montagnarde que l’on suit au fil de l’Inn depuis le chapelet de lacs de l’amont jusqu’à une gorge profonde qui marque la frontière avec l’Autriche. Mais, avec le Val Müstair voisin, que l’on ne saurait dissocier d’elle, cette terre de nature, au pied du massif de la Bernina, est également une terre de culture. Si bien décrite par Nietzsche et peinte par Segantini, l’Engadine recèle un trésor architectural absolument unique, par ses maisons typiques flanquées d’oriels ou de fours à pain, dont les façades peintes portent aussi des maximes en langue romanche. Pays de charme et de beauté où les villages sont tous différents les uns des autres, l’Engadine n’est pas seulement focalisée sur la station mondialement connue de Saint-Moritz.Il faut s’arrêter dans ces bourgades dont on ne soupçonne pas la richesse patrimoniale et découvrir un monde authentique qui conserve intactes ses racines paysannes. Autrement dit, cherchons pour trouver et trouvons pour chercher encore parmi ces lieux magiques.

13H15 : FiLM « MONTAgNe eT HAbiTAT eN AFgHANiSTAN » par Jean bOURgeOiS, l’un des grands aventuriers et alpinistes de son temps. Membre du Groupe de Haute Montagne, il a écumé les sommets des Alpes et du monde en compagnie des plus grands noms de l’alpinisme. Ce film est un témoignage visuel des habitats rencontrés dans les montagnes afghanes. Après avoir vécu de nombreux mois au sein d’une tribu de nomades pachtoune, la description en détail de l’habitat mobile, bien adapté aux longues migrations entre les rives de l’Indus au Pakistan et les montagnes du centre afghan, sera rapportée. Jean Bourgeois évoquera également une aventure dramatique vécue en 1966 dans le couloir du Wakhan, au sein d’une équipe d’alpinistes polonais. Cette aventure hors du commun sera à l’origine de son désir de vivre avec les nomades afghans.

15H00 : TAbLe RONDe « DeS CONSTRUCTiONS TRADiTiONNeLLeS AUx CHALeTS De L’éPOqUe MODeRNe, LA RiCHe TOPOLOgie DU bâTi PASSeRAND, AveC « Le CAS PARTiCULieR De L’ARCHiTeCTURe SANATORiALe » animée par Michel Moriceau, Président de l'Association "Montagne en Pages" avec Anne Tobé, médiateur culturel, guide du patrimoine, Françoise véry, architecte, auteur. Passy est doté d’un patrimoine naturel et bâti dense et diversifié, marqué par la présence de sites protégés mais aussi d’éléments remarquables non répertoriés. Une étude était indispensable pour avoir une démarche de gestion à l’échelle du territoire. Elle a été conduite par une équipe d’urbanistes, d’architectes du patrimoine et de paysagistes (M. Prax & C. Giorgetti), accompagnée par le Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine de Haute-Savoie. Elle répondait à deux objectifs : permettre à tous une appropriation totale de l’existant et de ses enjeux, et apporter une aide aux élus dans les choix de mise en valeur, sachant que le volet architecture et paysage n’était pas développé dans le Plan Local d’Urbanisme, en cours de révision. L’analyse et le diagnostic du territoire se sont appuyés sur les connaissances existantes et un travail de terrain, en tenant compte de cinq grandes époques : la période romaine, l’époque médiévale, les Temps Modernes, le XIXe iècle, la fin du XIXe siècle et le XXe siècle. Les éléments retenus l’ont été parce qu’ils étaient remarquables du point de vue de l’architecture, de l’histoire, d’une époque ou d’un caractère intact. Trois types de constructions ont ainsi été repérés, selon la tradition (maison passerande, chalets d’alpage, granges de la plaine et bâtiments particuliers - chapelles, écoles, maisons fortes…), la modernité (maisons de ville et de lotissements des années 30, modèle sanatorial, petits établissements de cure, anciens hôtels et pensions de famille et chalets de l’époque moderne) et l’industrie (bâtiments d’usine, maisons et cités Eglise Notre-Dame-de-Toute-Grâce, ouvrières). M. Novarina architecte 12 Vendredi 9 août 2013 suite

17H00 : TAbLe RONDe « LeS gRANDS TRAvAUx DANS LA MONTAgNe » animée par Michel Moriceau, Président de l'Association "Montagne en Pages" avec Jacques Perret, Gérant du Bureau d'études IRAP. Responsable Développement urbain et Aménagements touristiques. Jean-Marc Peillex, Maire de Saint-Gervais-les-Bains ; gaston Muller, architecte ; Yves barde Licencié en histoire, Membre de la Commission française d'histoire militaire et de l'Association Vauban ; Sylvain Coutterand, Docteur en géographie, glaciologue et géomorphologue, Henri Abbé, entrepreneur de travaux publics. L'homme est inquiet et créatif par nature. Pour vaincre la grande peur que lui inspire la montagne, il se fait le bâtisseur d'ouvrages d'art et de sécurité. Les refuges de haute montagne sont les jalons de courses les plus folles, les ponts enjambent les gorges profondes ; les routes, les autoroutes, les barrages, les pare- avalanches inscrivent dans la modernité des paysages que l'homme, jusqu'ici,n'avait pas contrariés, faute de moyens et de savoir – faire. L’espace bâti s'est étendu par les vertus conjuguées de l'imagination et de la technologie. L'homme s'est approprié la montagne pour l'aménager, la dompter, la mettre à la portée de tous. Pour la saccager? Pour en faire la vitrine de ses prouesses? Pour l'embellir et mettre en valeur ses richesses ?

18H30 : CONFéReNCe : « DiSNeYLANDiSATiON De LA MONTAgNe : CHANCe eT DANgeR » par bernard Crettaz (Suisse), ethnonologue, sociologue, ancien conservateur du musée ethnographique de Genève. Formulée pour la première fois vers les années 1990, l’hypothèse d’une » Disneylandisation » progressive de la montagne fait scandale à l’époque. Elle s’oppose à la représentation des Alpes comme espace présumé pur, sauvage et intact dans sa primitivité. Mais la fabrication des multiples parcs d’altitude, sous la forme des deux « Disneylands », rose des promoteurs et vert des écologistes, oblige à admettre les mutations de la montagne, en divers lieux, vers le vrai-faux et le faux-vrai, bricolant sans cesse du moderne et de l’archaïque « authen- tique ». Ce bricolage géant peut atteindre parfois la dimension d’un « Disneyland » grandeur nature et réussit à être un nouvel atout économique. Mais il contient un danger redoutable : oublier que nous, les indigènes, devenus marionnettes ou acteurs du parc, avons aussi une vie intense hors parc où s’élaborent les nouvelles cultures vivantes des nouvelles montagnes plurielles. Dire adieu au mythe urbain des Alpes est la condition douloureuse mais nécessaire pour reconnaître l’émergence, dans les restes, d’un univers neuf et plein de promesses pouvant aller jusqu’à la redécouverte de la montagne sacrée.

13 Samedi 10 août 2013

10H30 : FiLM : « AMANeï TOUAReg, eNTRe DUNeS eT MONTAgNeS » de Michel Zalio, guide de haute-montagne, photographe, réalisateur de films, éditeur Durée : 60 minutes Alhousseini et Sado, deux Touareg de l’Aïr (Niger) quittent leur campement pour rejoindre une grande fête nomade entre Aïr et Ténéré. Bivouacs, campements, cordons de dunes… A travers ce film, toute la vie des campements Touareg du Niger. Présentation également de Agadez et Timia : la plus belle oasis du massif de l’Aïr. 13H30 : FiLM : « 7.000 MèTReS AU-DeSSUS De LA gUeRRe » de Louis Meunier, alpiniste, auteur, cinéaste « L’épopée de la première ascension afghane du Noshaq », le plus haut sommet d’Afghanistan Durée : 52 minutes - Année de production : 2011 - Taimani Films. « Cette belle aventure humaine retrace l’aventure de 4 jeunes montagnards afghans qui décident de s’attaquer aux pentes du plus haut sommet de leur pays, le Noshaq, qui culmine à 7.492 mètres et qui n’a encore jamais été gravi par un citoyen afghan. Leur but : envoyer un message de paix à leur pays déchiré par la guerre, et donner raison au proverbe local qui dit : « il y a un chemin vers chaque sommet, même le plus haut » 15H30 : TAbLe RONDe : « LeS HAUTeURS DeS AUTeURS » animée par Michel Moriceau, Président de l'association "Montagne en Pages" avec Jean-Marie Choffat, alpiniste, auteur, conférencier avec la participation de Fabrice Lardreau, écrivain ; Yves ballu, alpiniste, auteur ; bernard Amy, alpiniste, auteur ; gilles Mossière, chef de la Faculté des Langues et Culture, à l’Univer- sité de Mont-Royal à Galgary (Canada) ; emmanuel Cauchy, alpiniste, médecin ; Philippe bonhême, auteur sous réserve ; Catherine Destivelle, alpiniste, conférencière, auteur ; Christophe Raylat, cinéaste ; François Damilano, alpiniste, guide de haute montagne, écrivain et cinéaste ; Colette gérôme, auteur ; Yann Picq, auteur. « En montagne, les auteurs prennent naturellement de la hauteur : hauteur de vue, élévation de la pensée, ascension des piles de récits, de romans, de livres d’images. C’est de page en page la montée vers l’inutile conquête d’une chimère dont on ne sait trop si elle mène au paradis ou en enfer…. ». 17H00 : TAbLe RONDe : « qUeLLe ARCHiTeCTURe CONTeMPORAiNe AUJOURD'HUi DANS LeS MONTAgNeS ALPiNeS ? » animée par Michel Moriceau, Président de l'Association "Montagne en Pages" autour de Jean-François LYON-CAeN, Président d’Honneur, architecte, maître assistant à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble avec eric Fournier, maire de Chamonix-Mont-Blanc, François Labande, alpiniste, auteur, rédacteur en chef de la revue "Cimes" du G.H.M. avec la participation d'élèves de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Grenoble 18H15 : DiAPORAMA tiré du livre « viNgT JOURS AU LADDAkH » par Claude gouron, photographe, artiste numérique, artiste plasticien, éditeur à compte d'auteur et xavier Fribourg, auteur, chargé de mission au Parc National du Mercantour « Pour ce deuxième voyage au Ladakh, Claude Gouron a pointé ses objectifs sur des aspects plus intimes, s’approchant des gens et de leur sourire, de leur vie, dans ce milieu à la fois âpre et attachant. Le voyageur en octobre découvre une saison aux couleurs éclatantes, un dernier flamboiement automnal avant l’hiver implacable... L’imagerie bouddhiste, pluri-séculaire et magnifique, décore de nombreux temples et monastères éparpillés tout au long du chemin. Le temps de l’acclimatation, leur visite est propice à l’émerveillement. Le photographe a invité Xavier Fribourg son compagnon de voyage, afin qu’il exprime par le verbe, qu’il maîtrise si bien, la richesse des impressions éprouvées tout au long de ce parcours ».

840 route du Fayet 74700 SALLANCHES 04 50 58 27 55

14 Dimanche 11 août 2013

10H30 : FiLM/CONFéReNCe : « Le NOUveAU ReFUge DU gOûTeR » présenté par bernard germain, alpiniste, guide de haute-montagne, écrivain, cinéaste, suivie d’une rencontre avec les « Bâtisseurs » du Refuge. « Gravir le mont Blanc est un rêve d’alpinistes, y construire un refuge est une utopie de bâtisseurs. Le film recueille la parole de ces utopistes : architectes, maîtres d’œuvre et d’ouvrage, ingénieurs, chef de chantier, guides et travailleurs du vide » 13H15 : CONFéReNCe : « PHiLOSOPHie eT MONTAgNe » par François Perraudin (Suisse), guide montagne UIAGM et photographe professionnel, formation d’ingénieur ETHZ en sciences naturelles (géophysique) et professeur de ski. « Après trente ans de pratique des métiers de guide, de photographe et de journaliste spécialisé, François Perraudin parle à cœur ouvert de sa perception de l’univers alpin…. Propos perçus et illustrés sous des angles inédits, aux heures bleues de la réflexion intime, lorsqu’au petit matin le rouge des nuages évoque le chagrin, puis le soir lorsqu’il est porteur d’espoir, de sérénité et de bonheur. Peines et joies partagées par l’image et le propos ». 15H30 : TAbLe RONDe : « L’ARCHiTeCTURe eN MONTAgNe, HieR eT …. DeMAiN » animée par Michel Moriceau, Président de l'Association "Montagne en Pages" avec gérard Ravello, architecte ; Christine boymond-Lasserre, guide conférencière nationale et Joëlle Dartigue- Paccalet, toutes deux auteures de deux ouvrages sur le patrimoine bâti de la vallée de Chamonix ; Adrien galvin, architecte ; bertrand Pegorier, charpentier. « De la ferme traditionnelle où cohabitaient pour survivre les hommes et les bêtes, au chalet crée pour l'agrément des skieurs, le sens de l'habitat en montagne n' a cessé d'évoluer. Le paysage en a été bouleversé. L'espace rural est grignoté, c'est l'urbanisation des stations .La nature, dit-on, est protégée par la recherche sur de nouveaux matériaux de haute qualité environnementale. Résolument inscrite dans la société des loisirs, sans rejeter tout à fait son patrimoine agro pastoral, la montagne s'est inventée un nouveau visage...une esthétique qui fait débat ». 17H00 : FiLM/CONFéReNCe : « kANgCHeNJUNgA, 1905, 1995 » par Charlie buffet, alpiniste, auteur, journaliste. « En 1905, un médecin de Neuchâtel, Jules Jacot Guillarmod, est l’un des membres de la première expédition à toucher les pentes du Kangchenjuga (8586 m), troisième plus haut sommet du monde. Les dissensions avec le poète anglais Aleister Crowley, qui s’est vu confier la direction des opérations d’alpinisme, conduisent l’expédition à l’échec et au drame. Mais les très belles photographies de Jacot Guillarmod, aujourd’hui exhumées, ont traversé le temps. En 1995, l’himalayiste suisse gravit le Kangch avec Jean Troillet et devient le troisième alpiniste à compléter les quatorze 8000. Le français Benoît Chamoux le suit de quelques heures avec le cinéaste Pierre Royer, mais disparaît à 8400 mètres d’altitude. 1905, 1995, Charlie Buffet a fait des recherches sur ces deux expéditions pour ses deux derniers livres : Jules Jacot Guillarmod, Pionnier du K2 (Slatkine, 2012) et Erhard Loretan "Une vie suspendue" (Guérin, 2013). Lors de cette conférence, il explorera les étranges correspondances entre ces deux moments qui encadrent un petit siècle de conquête himalayenne ».

15 Expositions « LeS ReFUgeS, qUeLLe HiSTOiRe ! » CLUB ALPIN FRANCAIS Les refuges sont les témoins de l’histoire de la conquête par l’homme des territoires de montagne. L’évolution de leur construction retrace l’évolution de l’alpinisme au cours de ces deux derniers siècles. Si à l’origine le refuge est une construction rudimentaire, il représente souvent aujourd’hui un défi technologique pour ses bâtisseurs. Mais notre conception des refuges a-t-elle tant évolué ? Quelles sont les contraintes et les réponses qu’on y apporte ? Ont-elles changé depuis le début du XXème siècle ? Au travers de son exposition « Les refuges, quelle histoire ! », le Club alpin tente de répondre à ces interrogations. En suivant la construction de quelques-uns de ses refuges emblématiques, revivez l’aventure des bâtisseurs d’hier et d’aujourd’hui affrontant contraintes climatiques, environnementales et sociétales pour aboutir à ces bâtiments d’exception.

15 photos primées au concours du photographe voyageur : « De vOS vOYAgeS LOiNTAiNS, LeqUeL De vOS CLiCHéS PROvOqUeRA Le PLUS iRRéSiSTibLe DéSiR De PARTiR ? » Pierre Jaccard, fondateur de l’agence « Au Tigre Vanillé », organisateur de voyages. Après des études en HEC, puis une expérience de quelques années dans l’étude des marchés industriels, Pierre Jaccard se laisse emporter par la passion qui l’anime depuis toujours : le voyage. En 1976, il monte avec deux amis à Genève une agence de voyage différente nommée Artou. Mu par un esprit de découverte toujours en éveil, Pierre Jaccard ouvre successivement d’autres agences en Suisse romande et au Tessin, deux librairies du voyageur qui permettent aux passionnés de dénicher cartes rares, livres anciens, guides divers et variés sur tous les pays du monde, un Institut d’Etudes Orientales où sont enseignées des langues exo- tiques telles que l’hindi, le vietnamien, le coréen, le thaï, l’indonésien en passant par le japonais, le chinois et le russe. En 1999, Pierre Jaccard ne conserve que l’activité de création d'itinéraires sur mesure, qu’il rebaptise « Au Tigre Vanillé ». Ce concours de photographies a été organisé par le magazine suisse « ANIMAN », magazine de reportage et de photographie consacré aux voyages, à la nature et aux sociétés traditionnelles, et l’organisme suisse organisateur de voyage « AU TIGRE VANILLE » dirigé par Pierre Jaccard. Ce concours sous la présidence d’Olivier FÖLLMI s’est déroulé de janvier à avril 2013 avec 1200 photos reçues. Le résultat du concours a été annoncé au Salon du Livre et de la Presse de Genève début mai 2013 et les 15 premiers ont vu leur photo exposée. C’est cette même exposition que le public du Salon International du Livre de Montagne de Passy pourra découvrir au « Parvis des Fiz ».

« HeNRY bORDeAUx » par Yves ABRAHAM Collectionneur invétéré installé à Chamonix après avoir passé près de trente ans à « Europe 1 ». Auteur d’articles, féru d’histoire et toujours prêt à partager sa passion, il affirme avoir lu la presque totalité de sa biblio- thèque qui compte pas moins de… trois mille cinq cents volumes ! Thématique de l'exposition : Henry Bordeaux est un avocat, romancier et essayiste français, originaire de Savoie, né le 25 janvier 1870 à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) et mort le 29 mars 1963 à Paris. Fils d’avocat, Henry Bordeaux perpétua la tradition familiale et fit des études de droit, à Paris. Licencié ès lettres et en droit, il s’inscrivit en 1889 au barreau de Thonon. Après avoir exercé pendant quelques années à Paris, puis dans sa ville natale où l’avait rappelé la mort de son père, il choisit, à partir de 1900, de se consacrer aux lettres, et entama une brillante carrière de romancier.

16 PASSy : L' hISTOIRE dE L' ART Au NOM du CLIMATISME 40 ANS UN SièCLe De SCULPTUReS eN MONTAgNe D’ARCHiTeCTURe SANATORiALe En 1973, Passy a été le décor d’un dialogue monumental entre A l’aube des années 1920, la mission Rockfeller s’est arrêtée l’art et la montagne. au Plateau d’Assy pour y créer un village sanatorial. Très S’appuyant sur les lieux et leur histoire, le poète Jean- rapidement, des chalets de cure ont « poussiné » dans une Pierre Lemesle fit sortir l’art des musées en illustrant, avec vaste prairie autour d’une longère à colombage ouverte, une vingtaine de sculpteurs contemporains les plus repré- plein sud, dans l’axe du Mont-Joly. sentatifs des années 1970, un poème géant composé de mots-sculptures sur une feuille d’espace, “Sculptures en montagne – Poème dans l’espace”. Passy a gardé de cet événement, qui a reçu une participation mondiale et un écho international, cinq remarquables sculptures monumentales, celles de Calder, Cardenas, Féraud, Gardy Artigas et Semser. Tout au long de l’été : - De nombreuses initiatives partenariales, festives et culturelles - L’Atelier du Patrimoine, créé spécialement pour les jeunes publics - Des visites libres ou guidées de la route de la sculpture contemporaine et du cheminement « in situ » - Le printemps des poètes, - Une exposition lors du Salon International du Livre de Passy - Une soirée cabaret - Les journées européennes du patrimoine (visites, expositions) www.passy-mont-blanc.com

ANIMATIONS « LeCTUReS POUR TOUT PUbLiC » Séquence animée par Sylvie Domenjoud, conteuse et Paul Bergèse, poète D’autres établissements ont été construits pour y soigner Sylvie Domenjoud et Paul Bergèse se répondent à travers des personnes atteintes de la tuberculose. leurs textes, enchaînant un moment savoureux de poésie et Une émulation s’est faite entre les architectes de l’entre- autres surprises. Ce temps partagé pour enfants de 5 ans à deux guerre. Ils travaillent en symbiose avec les artisans 100 ans vous réjouira. locaux qui savaient comment utiliser les pierres et les maté- riaux du pays. Sylvie Domenjoud : Auteur de nombreux recueils de poèmes, roman et contes, Praz-Coutant, Martel de Janville, le Grand Hôtel du Mont- elle illustre avec ses pinceaux des textes pleins de fraîcheur et Blanc, Sancellemoz et tant d’autres se sont adossés à la d’humour, destinés aux adultes qui ont l’âge… d’être des chaîne des Fiz : « Du solide et du beau, du fonctionnel et la enfants ! recherche du bon goût ! ». Henri-Jacques Le-Même, Pol Abraham, Pierre Dupuy et Paul bergèse : Louis Dubuisson, mais aussi Jean Prouvé, le précurseur de la Il a les poches pleines de mots. Il a des mots d’arbres, des décoration d’intérieur, ont marqué d’une empreinte durable, mots de rhinocéros et il gronde quand cela ne lui plaît pas. ce site d’exception. Mais son accent du sud fait rêver lorsqu’il dit les textes qu’il Maurice Novarina s’est ensuite inspiré des chalets savoyards écrit depuis très très très longtemps… en dessinant l’église d’Assy, un mystère autant qu’une œuvre, Tous les jours à 15 heures : où des artistes de renommée internationale ont témoigné de site internet : www.salon-livre-montagne.com leur génie et de leur générosité. Les architectes de l’aventure sanatoriale ont bâti sur Assy, une station climatique en respectant à chaque étape de leurs « eOLieNNe à MUSiqUe » projets, la dignité des personnes malades. animation faite par Jean-Marc Aguilar, artiste, plasticien, qui Les bâtisseurs ont su faire preuve d’humanisme, d’un aime explorer sans frontières diverses formes d'expression. humanisme de haute altitude. 17 FILMS

Ces films seront diffusés à l’espace vidéo à l’intérieur de la salle d’exposition Ce programme est susceptible d’être modifié. Merci de consulter le site internet : www.salon-livre-montagne.com

Vendredi 9 août à 11 h et dimanche 11 août 2013 à 12 h 30 « Un snowboarder dans l’indu kush » Durée : 35 minutes Hervé PeAN - 2006 Kaboul, la vallée du Panshir, enfin le Mir Samir : un mois d’approche nous offre la possibilité de nous replonger dans l’histoire récente de ce pays et de découvrir le quotidien des afghans rencontrés. Les pentes vierges de l’Hindu –Kush pemettent à Hervé Péan de pratiquer une autre de ses passions : le surf. Très belles images du cameraman Fred Chevaillot.

Vendredi 9 août à 13 h 30 et dimanche 11 août 2013 à 13 h 15 « Surf des neiges : la grave, iran le Damavand » Durée : 35 minutes Hervé PeAN - 2011 Après un entraînement à La Grave dans le Massif de La Meije, Hervé Péan part pour l’Iran. Avec ses 5671m d'altitude, le Damavand, sommet volcanique semi-actif le plus élevé du pays, constitue un bel objectif pour un snowboarder. Montagne au caractère sacré dans la mythologie iranienne, le Damavand est également un lieu de vie et de culture. Hervé Péan aura l'occasion de le découvrir au cours de cette nouvelle aventure en croisant la route de quelques personnages attachants qui ont élu domicile dans la région du volcan. Guides, bergers, porteurs, chacun l'accompagnera à sa façon dans ce périple qui devrait lui permettre d'effectuer la descente intégrale de l'immense face sud du Damavand. Après l'Afghanistan, il nous invite à découvrir un visage de l'Iran au-delà de ce qu'il en est habituellement montré.

Vendredi 9 août et dimanche 11 août 2013 à 17 h « Dent blanche, la belle inconnue » Durée : 52 minutes Patrick gAbARROU et bruno PeYRONNeT - 2011 Juillet 1969 : Patrick Gabarrou gravit son premier 4000, la Dent Blanche avec le guide Candide Pralong. S’ensuivra une carrière alpine parmi les plus exceptionnelles de son temps, où la Dent Blanche gardera une place privilégiée. 40 ans plus tard Patrick revient sur les lieux de ce premier amour. Il nous plonge dans l’action entre neige, glace et rocs et part à la rencontre d’alpinistes et de montagnards, dont la formidable pyramide emplit le cœur. Film suivis de deux courts-métrages de Patrick Gabarrou : « Tom et gabi », ouverture dans le Massif du Mont Blanc « Face nord de l’, sur les traces des pionniers », la face mythique

Vendredi 9 août à 13 h 30 et Samedi 10 août 2013 à 18 h « Népal, terre de trek » gérard Jacob Photographe et alpiniste, Gérard Jacob a participé à de nombreuses expéditions de par le monde (Sahara-Hoggar ; Kenya; Jordanie ; Pamir…) Passionné par le Népal, il en parcourt ses chemins depuis une quinzaine d’années en passant en moyenne deux mois par an dans ce pays. Effectuer un voyage au Népal, c'est partir à la découverte de l'un des pays les plus variés du monde. C'est aller à la rencontre de populations et de cultures imprégnées de traditions durables. Le Népal est un temple à ciel ouvert. Et puis, bien sûr, c'est également ici que trône la haute chaîne himalayenne. Gérard Jacob nous propose un voyage initiatique à travers le Népal. Au départ de la vallée de Katmandu, il nous entraîne sur deux des plus célèbres trekkings népalais : le tour des Annapurna et le camp de base de l'Everest. Cet ouvrage ravira les passionnés des grands espaces, qui ont en projet de parcourir un jour ces chemins d'altitude.

18 FILMS suite samedi 10 août 2013 à 18 h 40 « Antartica » Durée : 63 minutes Grand Prix du Festival International du film de Banff (Canada) - 2012 A frozen dead wastland (un désert gelé et sans vie) Film en anglais Sur les lieux de l’histoire d’une des plus grandes expéditions de tous les temps, lorsque Amundsen et Scott se défièrent pour la conquête du Pôle Sud. Cent ans plus tard, deux aventuriers australiens, James Castrission et Justin Jones, entreprennent de réitérer le périlleux exploit de traverser l ‘Antarctique, mais de le faire sans aucune assistance. Les deux hommes traînent leur nourriture, leur abri derrière eux à travers 1140 kilomètres de paysages de glace et ensuite effectuent le voyage retour. Une expédition de plus de trois mois, dans des conditions extrêmes (gelures, hypothermie, crevasses, faim ….) au cours de laquelle ils découvrent leurs limites, la nature de l’esprit sportif et jusqu’où peut aller l’esprit humain.

Samedi 10 août 2013 à 18 h et dimanche 11 août 2013 à 14 h « La Mémoire du cœur » Durée : 26 minutes La Fondation Annette et Léonard Gianadda, film réalisé par Antoine Cretton - 2011 Le 23 août 2010, la Fondation Annette et Léonard Gianadda a ouvert ses portes. Elle abrite une crèche, des logements protégés pour personnes âgées avec locaux communs ainsi que 16 appartements. L’ensemble a été offert par Annette et Léonard Gianadda aux habitants de Martigny. Le revenu de ce complexe immobilier sera affecté entièrement à des personnes en difficulté résidant dans la commune. Ce film, qui évoque la création et la construction de cette nouvelle Fondation, a été présenté pour la première fois le 14 octobre 2011, jour des Noces d’or d’Annette et de Léonard Gianadda.

Samedi 10 août 2013 à 10 h 30 « A chacun son everest » Christine Janin - avec la participation des membres de l'association

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19 Auteurs Seront présents et dédicaceront leurs ouvrages :

Sylvain Conche Michel Saintillan Stéphane Schaffter André Perriguey Colette Gérôme Bernard Vartanian Jean-Marie Choffat Monique Roque Philippe Mulatier Florence d’Harcourt Pascal Desmaison François Perraudin Gérard Jacob, Yves Ballu Pascal Tournaire Catherine Destivelle Catherine Gerfaud Philippe Bonhême (sous réserve) Gabriel Grandjacques Sylvie Domenjoud Michel Moriceau Paul Bergèse Roland Ravanel Jean-François Lyon-Caen Georges Bogey Henri Rougier Christine Barbier Yves Barde Théa-Marie Robert Anne Tobé Pierre et Jacqueline Dupraz Françoise Véry Emmanuel Cauchy Sylvain Coutterand Michel Zalio Bernard Crettaz Charlie Buffet Jean-Paul Roudier Jean Bourgeois François Damilano Lama Jigmé Gyasto Nicolas Debon ... Jérôme Blanc-Gras Christine Boymond-Lasserre Joëlle Dartigue-Paccalet Claude Caillat Patrick Galan Claude Gouron Xavier Fribourg Daniel Grevoz Patrick Jagou Roger Moiroud Yann Picq Fabrice Lardreau Jacques Perret Anne Réale Thierry Vigoureux Marco Troussier Jean-Christophe Rufin (sous réserve) Xavier Bévant Norbou Patrick Labrosse Jean-Daniel Robert Philippe Beranger Lucette Blanchet Bruno Doutremer Ornella Lotti-Venturini Emmanuel Ratouis Jean Travers 20 Exposants

LivReS ANCieNS § François Ravanel - Versailles (78) § Librairie xavier Dufay - Nice (06) § Théa-Marie Robert - Chamonix-Mont-Blanc § Librairie « quand même » - Grenoble (38) (74) § Page 8 - Gaillard (74) § Audrey Courtois - Cluses (74) § Librairie des Cimes - Bruxelles - Belgique § France-Tibet - Soisy-sur-Seine (91) § Librairie des Alpes - Grenoble (38) § Club Alpin Français (75) § Comptoir de l'Alpe - Grenoble (38) § Maison  des Jeunes et de la Culture Saint-Gervais-les-Bains (74) iTALie § C.R.H. e.A. - Passy (74) § Région autonome vallée d’Aoste § Mémoire de Chedde - Passy (74) § Priuli & verlucca - Ivrea § Culture Histoire et Patrimoine de Passy SUiSSe Passy (74) § éditions Rossolis - Bussigny § Office du Tourisme de Passy (74) § Jean-Luc Favre - St-Pierre-de-Clages § Office du Tourisme de Saint-Gervais- Les-bains (74) iRAN § Le Jardin des Cimes - Passy (74) § Club Alpin iranien § Le Dauphine Libéré - Annecy (74) § e n Coutere - Saint-Gervais-Les-Bains (74) gRANDe-bReTAgNe § Les Amis de Samivel § Club Alpin de Londres La Côte-Saint-André (38) LibRAiRie § Livres en Tête - Sallanches (74) Tous les autres éditeurs FRANCe sont représentés par la librairie § e ditions AO - André AUDeMARD présente au salon. Villeurbanne (69) § e ditions Tensing - Versailles (78) § editions du belvédère - Pontarlier (25) § e ditions de l'Astronome Thonon-les-Bains (74) § e ditions Hesse - Saint-Claude-de-Bray (41) § editions « Livres du Monde » - Annecy (74) § i zalou editions - Authon (04) § ibex books - Abondance (74) § Les Amis de Ramuz - Loches (37) § L’écume des Jours - Saint-Martin de la Mer (21) § Pierre Dupraz - Passy (74) § b ernadette genoud-Prachet Viry-Chatillon (91)

Archipel art contemporain est membre du Réseau d’échange départemental pour l’art contemporain de Haute-Savoie www.saintgervais.com 21 Prix littéraires et Concours de Création littéraire Remise des Prix : Jeudi 8 août 2013 à 18 heures

- gRAND PRix DU SALON DU LivRe De MONTAgNe • Président du Jury : Claude JACCOUx, alpiniste, guide • Jury : - François viROULeT, chargé de documentation à l’E.N.S.A. - Jean-Louis PieRRe, Président de l'Association "Les Amis de Ramuz" - André viTTOZ, Ancien Président du C.A.F., bibliophile - PRix MONDiAL DU LivRe D’iMAge De MONTAgNe • Président d’honneur : Daniel MeRCieR, Président du festival mondial de l’image sous-marine • Président du Jury : Jean-Pierre LAMbeRSeNS, photographe, amateur (France) • Jury : - véronique bAiSSe, photographe professionnelle (France) - guido CORNiOLO, écrivain (Vallée d’Aoste) - bertrand DeLAPieRRe, réalisateur de films(France) - David MACHeT, photographe(France) - PRix DU PAYS DU MONT-bLANC Jury : Comité d’Organisation du Salon du Livre de Montagne de Passy.

- PRix De LA MeiLLeURe NOUveLLe De MONTAgNe • Président du Jury : Christine bARbieR, Ecrivaine, Présidente de l’Association « Les Auteurs du Pays du Mont-Blanc » • Membre du Jury : Les Auteurs du Pays du Mont-blanc Prix littéraires décernés en 2012 gRAND PRix DU SALON DU LivRe De MONTAgNe : ♦ « Pierre Mazeaud, l’insoumis » D’Olivier gUiLLAUMONT, éditions gUeRiN - France Mention Spéciale : ♦ « Neiges éternelles » d’Anselme bAUD, éditions NeviCATA - belgique

PRix MONDiAL DU LivRe D’iMAgeS De MONTAgNe : ♦ « voyage d’un peintre autour du Mont-blanc » d’eric ALibeRT - éditions SLATkiNe, Suisse Mentions Spéciales : ♦ « quand le pôle perd le Nord » de Sylvie COHeN et Marc DeCReY - éditions SLATkiNe, Suisse ♦ « Croisière au-dessus des Alpes » de Matevz LeNARCiC - éditions gLeNAT- France

PRix DeS PAYS DU MONT bLANC : Parrainé par le syndicat de communes du Pays du Mont-blanc ♦ « Regards sur les Alpes » de Jacques PeRReT - éditions DU MONT-bLANC - France Mention Spéciale : Catégorie beau Livre ♦ « Chamonix-Mont-blanc » de Jean-Paul ROUDieR - éditions DU SigNe - France Mention Spéciale : Catégorie Roman et Document ♦ « La densité du vide » de Alain PYRe - éditions MON PeTiT eDiTeUR - France Mention Spéciale : Catégorie Histoire vécue ♦ « L’Odeur de la neige » de Jean kOUCHNeR - éditions MUSUMeCi - italie

COUP De CœUR DU JURY : ♦ « Mes cent et une vie racontées à Justine » de Joël LAbONNe - France - (auto-édition) 22 Concours de bande dessinée de montagne 2012

Parmi les planches présentées le jury a décerné : Catégorie « Jeunes » : Solveig CHAxeL (12 ans) du Centre Culturel « Sydney Béchet » à Garches (92) Catégorie « Adultes » : Ronaldi CHASTeL de Saoû (26) Le jury a décerné à Solveig CHAXEL le « gRAND PRix De LA MeiLLeURe PLANCHe DeSSiNee De MONTAgNe ». Planche primée : Solveig CHAxeL (12 ans)

23 Parking Carrefour 74700 SALLANCHES Tél. 04 50 58 09 34 www.grossetjanin.com Domancy - Tél. : 04 50 78 21 07 Fax 04 50 58 44 28

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Informations pratiques Horaires : Vendredi 9 août 2013 et samedi 10 août 2013 de 10h à 20h Dimanche 11 août 2013 de 10h à 18h. Tarifs : 4 _ (Gratuit pour les enfants jusqu’à 16 ans) Ce prix est un forfait et donne accès pour la journée à l’ensemble des stands, expositions, animations, films et conférences. 7 _ : billet d'entrée commun à l'accès du "Jardin des Cimes" et du "Salon du Livre de Montagne" (valable toute la saison pour le "Jardin des Cimes). Accès : Salle d’animation « PARVIS DES FIZ » et Collège de Warens (auditorium) 255 Rue Arsène Poncet 74190 PASSY - Sortie A 40 / GPS : 45° 54’45.734 / 6° 42’9.303 - gare S.N.C.F. : Saint-Gervais-les-Bains/Le Fayet à 1 km - aéroport : Annecy et Genève à 45 minutes

Restaurant - bar intérieur

Siège social : Centre Culturel Municipal - Plateau d’Assy - 74190 PASSY Tél/Fax : +33 (0) 450 58 81 73 Site internet : www.salon-livre-montagne.com courriel : [email protected]

25 Remerciements

Nos partenaires :

• La Mairie de Passy • La Chartreuse - Philippe Boyer • Communauté de communes « Pays du Mont-Blanc » • Super U - Passy • Mairie de Saint-Gervais-les-Bains • Restaurant « Le Mystère » - Sallanches • Le Conseil Régional • Restaurant « Le Sérac » Saint-Gervais • Le Conseil Général • Tabac-Presse du Chef-lieu - Passy • Assemblée des Pays de Savoie • Casino de Saint-Gervais-les-Bains - Le Fayet • Autoroute et Tunnel du Mont-Blanc • Radio-Mont-Blanc - Sallanches • Vallée d’Aoste (Italie) • Euronics – Sallanches • Hôtel du Centre - Passy • Banque Crédit Mutuel

Nous adressons nos plus sincères remerciements pour leur précieuse aide ou participation :

• Papeterie Abac – Sallanches • Thierry Lemoine - ALM Constructions à Archamps • Boutique Jean-Paul ALLARD - Megève • France Bleu Pays de Savoie • Chocolaterie du Mont-Blanc - Sallanches • Philippe Deparis, journaliste • Ets Verdonnet-Bouchet - Bossey • Auberge du Grand Paradis - Valsavarenche (vallée • Pilot Corporation of Europe - Allonzier la Caille d’Aoste) • Pure Altitude by Fermes de Marie • Restaurant "Aria" - Maison Saint-Jean, • Botanic - Sallanches (Vallée d’Aoste) • Quechua - Domancy • Le diocèse d'Annecy • Nos amis valaisans et valdôtains • Tous les commerçants, artisans, offi ces du • Savoie Biblio à Metz-Tessy tourisme, gardiens de refuge, diffusant nos affi ches • Christine Janin et prospectus…

Nous tenons à remercier pour leur collaboration : le Comité des Fêtes de Passy • les journaux, radios, télévisions françaises, italiennes et suisses • les offi ces de tourisme de Passy et Saint-Gervais-les-Bains • les services techniques de la commune de Passy. Un grand merci également à tous les bénévoles qui ont participé activement à l’élaboration et à la réussite de ce salon. Grâce à leur ténacité et à leur engouement, le Salon du Livre de Montagne ouvre sa 23ème édition.

L'Association Montagne en Page vous donne rendez-vous sur le thème “La gastronomie de montagne…” les 8, 9 et 10 août 2014

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