9ième Section Communale de Fond-des-Blancs
Commune Aquin
Plan de Développement
Juin 2006 Tables des matières Tables des matières ...... 2 Liste des tableaux ...... 4 Liste des photos ...... 5 Liste des figures ...... 6 I. MISE EN CONTEXTE ...... 7 I. MISE EN CONTEXTE ...... 7 I.1- Objectifs du PDSC ...... 7 II- METHODOLOGIE ...... 8 II.1- Organisation du travail ...... 8 II.2- Limitation du travail/ Problèmes rencontrés ...... 11 II.3- Perception de la population du travail réalisé ...... 12 II.4- Grands axes de développement National et Départemental ...... 12 III. PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE ...... 13 III.1- Localisation et délimitation ...... 13 II.2- Milieu biophysique ...... 15 II.2.1- Géologie/Sols ...... 16 II.3- Pluviométrie ...... 19 II.4- Température ...... 19 II.5- Ressources en eau /Réseau hydrographique ...... 19 II.6- Végétation ...... 20 III. MILIEU SOCIO-ECONOMIQUE ...... 21 III.1- Population ...... 21 III.2- Organisation sociale ...... 21 III.3- Tenure foncière et occupation des sols ...... 24 III.4- Sources de revenus des familles de la section ...... 24 IV. POTENTIALITE ET CONTRANITES AU DEVELOPPEMENT ...... 26 IV.1- Principales potentialités/secteurs ...... 26 IV.2- Principales contraintes/secteur ...... 27 IV.3- Interventions prioritaires à court terme ...... 31 V. LES GRANDES ORIENATIONS DE DEVELOPPEMENT ...... 32 V.2- Secteur éducation ...... 35 V.3- Secteur élevage ...... 36 V.4- Secteur Organisationnel ...... 37 VII. MODALITE DE MISE EN ŒUVRE DU PDSC ...... 38 VII.1- Rôle des acteurs locaux ...... 38 VII.2- Gestion des projets d’investissement ...... 38 VII.3-Mécanisme de suivi et d’évaluation ...... 39 VII.4- Appui institutionnel ...... 39 VII.5- Recherche de fonds ...... 39 VII.6- Rôle des femmes ...... 40 VIII. FICHES D’IDENTIFICATION DES PROJETS ...... 41 VIII.1- Projets économiques ...... 41 VIII.2- Projets sociaux ...... 46 IX. PLAN D’ACTION ...... 50 X. COUT DU PDSC ...... 51 ANNEXES ...... 52
Liste des tableaux
Tableau 1: Présentation générales des principales organisation de Fonds des Blancs ...... 22 Tableau 2: Différentes sources et calendrier des revenus ...... 25 Tableau 3: Présentation des principales potentialités de la section de Fond des blancs suivant les secteurs ...... 26 Tableau 4: Principales contraintes exprimées par la population de Fond des Blanc, leurs causes et leurs conséquences sur la vie des habitants ...... 28
Liste des photos
Photo 1: Elaboration d’un arbre à problèmes par les participants ...... 11 Photo 2: Le puits colonial encore utilisé par la population (Gaspa 3) ...... 19
Liste des figures
Figure 1: Carte communautaire de la 9ième section de Fond-des-Blancs ...... 9 Figure 2: Localisation géographique de la 9ième section de Fond-des-Blancs . Error! Bookmark not defined. Figure 3: Carte de pente de la 9ième section de Fond-des-Blancs ...... Error! Bookmark not defined. Figure 4: Potentialité des sols de la 9ième section de Fond-des-Blancs (1998) ...... 16 Figure 5: Incidence de l’érosion hydrique au niveau de la 9ième section communale de Fond- des-Blancs (1998) ...... Error! Bookmark not defined. Figure 6: Occupation des sols de la 9ième section de Fond-des-Blancs (1998) Error! Bookmark not defined. Figure 7: Accès de la population du Département du Sud aux soins de santé de base ...... Error! Bookmark not defined. Figure 8: Accès de la population du Département du à l’eau potable ..... Error! Bookmark not defined. Figure 9: Accès de la population du Département du Sud à l’éducation de base ...... Error! Bookmark not defined. I. MISE EN CONTEXTE
Dans le passé, les projets de développement ont été conçus sans la prise en compte des attentes des populations locales. Ces derniers ont été considérés comme des objets d’étude et non comme des acteurs. A travers le temps, cette démarche a montré ses faiblesses. Des faiblesses qui ont eu des conséquences graves sur les petits pays en voie de développement. Ces derniers ont vu les charges de la dette nettement supérieures aux services de la dette. Une analyse de ces échecs accumulés sur plusieurs décennies a poussé les chercheurs à aborder la question de développement sous un autre angle. Ils ont pu réalisé la nécessité d’intégrer les bénéficiaires directs des actions futures dans le processus d’élaboration des documents y relatifs. Car, jusqu'à preuve du contraire, les mieux placés à exprimer les besoins d’une localité restent les habitants de cette localité.
Etant l’un des pays les plus pauvres de la terre et le plus pauvre de l’hémisphère, Haïti a saisi location d’emboîter le pas dans cette nouvelle approche via son Institution spécialisée dans le domaine du développement local, le FAES.
Dans cette perspective, sous la supervision de la dite institution, une étude a été réalisée au niveau de la 9ième section de Fond-des-Blancs afin de mettre sur pied, aux côtés de la population locale, le plan de développement de la section. Ce plan, élaboré suivant une approche participative, traduit une représentation fidèle des contraintes qui entravent le développement de la zone et la façon/manière dont les riverains entendent les résoudre dans un souci d’améliorer leur situation.
I.1- Objectifs du PDSC
Général Elaborer, avec la population de la 9ième section de Fond-des-Blancs, les domaines d’interventions prioritaires en vue d’initier le processus de développement de la zone.
Spécifiques :
Identifier les problèmes et les solutions appropriées ;
Hiérarchiser les problèmes et les solutions envisagées ;
Prioriser les interventions à court et à long terme ;
Elaborer des Projets d’Investissement communautaire (PIC) économiques et sociaux en vue d’améliorer les conditions de vie de la population. II- METHODOLOGIE
Ce travail, réalisé suivant une approche participative, a nécessité 28 jours de terrain. Les informations recueillies proviennent de l’utilisation des outils du PIPO (Planification des Interventions par Objectifs) et de la MARP (Méthode Accélérée de Recherche Participative).
II.1- Organisation du travail
La 9ième section est subdivisée en 31 localités (Figure 1). Pour faciliter une meilleure participation et une meilleure représentativité de la communauté, la section a été divisée en trois stations :
une station à Sainton au niveau du bourg ;
une station à Bellegarde ;
une station à St Jules.
L’équipe responsable de la réalisation de ce travail a été également subdivisée. Cette dernière était constituée de 7 membres de différentes spécialités (Agronome, Ingénieur, Economiste, Sociologue, Médecin) afin de mieux répondre aux conditions de multidisciplinarité indispensable à l’application des outils de la MARP. Il s’agissait de :
Eric Junior VILMONT, Lenève JULIEN, Andronicus Blin JOSEPH, Alcimé LAMY, Robers Pierre TESCAR, Agathe FLEURY et Roody JOURDAIN. D’autres spécialistes tels Martin Ghiovany BOURDEAU, Grégoire VOLNY et Fanio MASSINO ont également prêté leur service à la réalisation du travail qui a été réalisé en 3 principales étapes :
une première phase de terrain sur l’application quotidienne des outils de la MARP. Cette phase, qui a permis d’aboutir au diagnostic de la section, a été clôturée par une première validation par la communauté.
une 2ième phase de terrain sur l’application des outils du PIPO. Cette phase a pris fin par une validation du Plan de Développement de la Section par la population (PDSC).
Une séance de mise en commun des données de toutes les équipes travaillant sur la commune d’Aquin. L’objectif était de réaliser des ateliers de travail sur les différents problèmes auxquels font face les communautés afin de mieux identifier leurs causes et d’envisager comment intervenir avec plus d’efficacité. Cette étape a permis également à certaines équipes d’identifier des données manquantes mais nécessaires à l’élaboration des PIC.
Figure 1: Carte communautaire de la 9ième section de Fond-des-Blancs Collecte des données
La collecte des données a été faite en deux phases :
Une phase bibliographique pour la collecte des données secondaires ;
Une phase de terrain pour actualiser les données secondaires, réaliser un diagnostic participatif et collecter d’autres informations importantes à l’élaboration du plan de développement de la section (PDSC).
Données secondaires Ce travail a permis à l’équipe de faire une première connaissance avec le milieu, bien avant l’intervention sur le terrain. Des données socio-économiques et cartographiques de la zone d’étude, disponibles à l’IHSI et à l’UTSIG ont été ainsi collectées.
Données de terrain
L’équipe une fois arrivée sur le terrain, a tenu des rencontres de planification avec des leaders au niveau du bourg de Fond-des-Blancs puis avec ceux des différentes localités composant la 9ième section. Des interviews ont été réalisées au niveau d’une station de radio communautaire sise à Sainton (Radio Révélation) en vue de sensibiliser la communauté sur l’importance du travail et la nécessité d’apporter à l’équipe leur pleine collaboration. Pendant toute la durée du travail, des « spots » de sensibilisation tournaient quotidiennement sur la station.
Au cours de cette phase, les principaux outils comme : arbres à problèmes et tableaux des solutions envisagées, interviews semi-structurées, cadres logiques, plans opérationnels etc. ont été utilisés par les paysans participants, avec le support de l’équipe de facilitateurs (Photo1).
Au terme de ce travail, les résultats du Plan de Développement de la Section (PDSC) ont été validés par la communauté.
Photo 1: Elaboration d’un arbre à problèmes par les participants
II.2- Limitation du travail/ Problèmes rencontrés
Lors de la réalisation de ce travail, l’équipe a fait face à bon nombre de contraintes dont les principales étaient :
Le temps imparti à la réalisation du travail a été trop court ;
Cette nouvelle philosophie (approche participative) véhiculée par le FAES n’adhère pas avec l’attente des certaines gens de la communauté qui, pour la plupart, ont l’habitude de gérer à travers des organisations locales ou a titre individuel, certains projets de développement ;
La non collaboration, en dépit de tous les efforts de sensibilisation entrepris, de certains responsables d’écoles, d’églises et d’organisations communautaires ;
Certains renseignements fournis pas les habitants et qui figurent dans ce document n’ont pas été vérifiés sur le terrain (les maladies animales par exemple) ;
Certaines données chiffrées relatives aux conditions socio-économiques de la population de Fond-des-Blancs n’ont pas pu être obtenues lors du diagnostic ; Les PICs qui découlent de ce travail doivent faire l’objet d’études plus approfondies avant leur mise en œuvre, pour une intervention plus efficace.
II.3- Perception de la population du travail réalisé
Bien que habitués avec les interventions ponctuelles de nombreuses Institutions travaillant dans le développement, les habitants de la 9ième section ont beaucoup apprécié ce travail. C’est pour la première fois, selon ces derniers, qu’une institution pense à intégrer les communautés rurales dans l’identification des problèmes auxquels elles font face et dans la recherche des solutions à ces problèmes. Ils étaient tous fiers après la réalisation de la carte communautaire. L’utilisation des outils comme l’arbre à problèmes et le cadre logique a suscité beaucoup de débats au niveau des participants. Ils étaient venus non seulement pour fournir les informations mais aussi pour apprendre, selon leurs propres termes.
Au terme de ce travail, la population locale a organisé une petite fête à l’intention des membres de l’équipe au cours de laquelle, elle a exprimé sa gratitude envers le FAES pour avoir pris une telle initiative. Selon elle, c’est une preuve que l’état pense aux habitants de Fond-des-Blancs et les considère comme des personnes à part entière.
II.4- Grands axes de développement National et Départemental
Le Ministère de la Planification et de la Coopération externe, à travers le Livre Blanc élaboré il y a déjà 2 ans, a doté le pays d’un plan National de Développement Economique et Social, s’articulant autour d’un programme global stratégique et des programmes départementaux. Ce plan identifie les grands axes stratégiques de développement suivant les 3 niveaux administratifs du pays qui sont : Département, Commune, Section Communale.
Comme il est indiqué dans ce livre blanc du Ministère de la Planification et de la Coopération externe (MPCE), les options stratégiques choisies au niveau départemental s’articulent autours de 5 axes jugés prioritaires :
1. Infrastructures de base ;
2. Institutionnel ;
3. Economique ;
4. Environnement ;
5. Services sociaux de base. III. PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE III.1- Localisation et délimitation
Fond-des-Blancs est située dans la commune d’Aquin du département du Sud d’Haïti. La dite zone est relevée au stade de quartier depuis les années 1934. Elle est constituée de 4 sections qui sont :
la 4ième section (Flamand) ;
la 9ième section (Sainton) ;
la 10ième section (Guirand) ;
la 11ième section (Frangipane).
Ce quartier est limité au nord par la 4ième section Pemerles et la 5ième section Fonds-des- Nègres de la commune de Miragoâne (Département des Nippes); au Sud par la mer des Antilles ; à l’Ouest par la 2ième section Bellevue et la 1ière section Macéan de la commune d’Aquin, à l’Est par Miragoâne et la 2ième section Dessources de la commune de Miragoâne (Département des Nippes).
Fond des Blancs est à 18 kilomètres de la route nationale N0 2 (Moussignac) et à 70 kilomètres de la ville des Cayes, chef lieu du département du Sud.
Quant à la zone d’étude, la 9ième section, elle est constituée de 24 localités environ et est limitée au nord par la 10ième section Guirand, au Sud par la 4ième Flamand, à l’Est par la 11ième section Frangipane et à l’Ouest par la 6ième section la colline (Figure 2). La superficie de la section est évaluée à 48, 73 km² et le périmètre à 34,526 km (IHSI, 2001)
Figure 2 : Localisation géographique de la 9ième section de Fond-des-Blancs II.2- Milieu biophysique
Une bonne partie de la 9ième section se trouve dans une cuvette, entourée d’un relief plus ou moins accidenté accusant des pentes allant jusqu’à 100% (Figure 3)
Figure 3: Carte de pente de la 9ième section de Fond-des-Blancs
II.2.1- Géologie/Sols Les sols de la zone ont pris naissance à partir d’une roche mère calcaire. Dans les dépressions prédominent spécialement les sols de type alluvionnaire, assez profonds et très fertiles mais minoritaires (niveau de potentialité VIII dans la figure 4) alors que les sols des versants, en plus forte proportion, sont peu profonds. Ces derniers présentent un niveau de fertilité élevé à certains endroits et faibles à certains autres (Figure 4, niveau de potentialité VII et IV).
Figure 2: Potentialité des sols de la 9ième section de Fond-des-Blancs (1998)
Figure 4 : Potentialité des sols de la 9ième section de Fond-des-Blancs (1998)
Le contexte climatique et géomorphologique de la 9ième section, ajouté à des pratiques culturales souvent inappropriées, accélère la dégradation des sols due à l’érosion hydrique et aratoire. Ainsi, une bonne partie des sols de la section (surtout celles des versants) est très érodée (Figure 5, niveau 3 et 4).
Figure 5 : Incidence de l’érosion hydrique au niveau de la 9ième section communale de Fond-des-Blancs (1998)
Ce niveau d’érosion que présentent les sols de la 9ième section pourrait, entre autres, être expliqué par le type de culture pratiqué sur les versants. En effet, comme le montre la carte de pente (Figure 2), la partie nord-ouest de la section est en très grande majorité occupée par des pentes raides (50 à 60%) sur lesquelles, des cultures denses sont pratiquées (Figure 6).
Figure 6 : Occupation des sols de la 9ième section de Fond-des-Blancs (1998)
II.3- Pluviométrie
Le régime pluviométrique de Fond-des-Blancs est caractérisé par 2 grandes saisons de pluies. La première saison démarre en mai et la seconde en octobre. Les précipitations moyennes annuelles se situent entre 800 et 1000 mm (Données recueillies dans la zone)
II.4- Température
Il n’existe pas de station météorologique dans la zone. Les données météorologiques ne sont donc pas disponibles. Toutefois, lors du séjour de l’équipe dans la zone, le thermomètre a affiché une température moyenne nocturne de 27°C et une moyenne diurne de 31°C.
II.5- Ressources en eau /Réseau hydrographique
La 9ième section de Fond des Blancs dispose d’une quinzaine de sources et de points d’eau. Environ la moitié de ces sources sont captées. Par contre, plus de 80% de ces captages ne fonctionnent pas pour le moment. La présence dans la section de 2 puits coloniaux dont une encore utilisée par la population (Photo 2) et d’autres puits pourrait expliquer l’existence d’une nappe non loin de la surface. Le réseau hydrographique de la zone est constitué de 2 principales rivières qui sont : la rivière L’homond et la rivière Dugué. Cette eau remplie de déchets est utilisée par la population locale pour les usages domestiques
Photo 2: Le puits colonial encore utilisé par la population (Gaspa 3)
II.6- Végétation
La végétation naturelle de la zone était dominée dans le temps par les campêches, largement abattue avec l’apparition des premiers camions de transport dans la zone et en 1940 pour l’intensification des plantations de sisal.
Actuellement, la strate arborée est constituée d’espèces xérophiles peu denses : bayahondes, le campêche, le manguier, l’avocatier, le cocotier, le leucaena, l’acajou, le mombin, le tchatcha, le neem. La strate arbustive est surtout constituée de latanier, du cactus, des romarains, du gayac, du bois cabri, du gommier (Busera simaruba), de l’amandier. La strate herbacée est composée de cultures sarclées, de l’herbe de guinée etc. III. MILIEU SOCIO-ECONOMIQUE III.1- Population
La population vivant dans l’aire du quartier de Fond des Blancs est 45 000 habitants (IHSI 2001).
III.2- Organisation sociale Les formes d’organisation traditionnelle de travail (escouade, corvées, et autres) n’existent presque pas au niveau de la 9ième section de Fond des Blancs. Pour effectuer certains travaux, les gens achètent de la maind’œuvre. La journée de travail est subdivisée en 2 et parfois jusqu’à 3 parties. La première séance commence vers les 6 heures du matin pour prendre fin vers 10-11 heures, la deuxième de 11 à 2 heures et la dernière de 4heures jusqu’à la tombée de la nuit. La rémunération est de 50 pour les deux premières tranches et de 25 à 30 gourdes pour la dernière. Toutefois, en plus de l’argent, l’acheteur doit donner à manger et à boire.
De l’autre côté, il existe bon nombre d’organisations communautaires travaillant dans le développement. Le tableau I présente les principales organisations évoluant dans le milieu. Tableau 1: Présentation générales des principales organisation de Fonds des Blancs
Organi Localité Date de création Motif de création Partenaire externe Effectif Total % de fille sation Fille Garçon
Mieux gérer certaines activités Helvetas ;PRODEP (Promesse non qui se réalisent dans la zone ; encore materialisee) FODDIF Sainton 10 février 2001 Création une organisation regroupant les principales organisation de la zone
RATRAP Sainton 1ier mai 1994 Aider les agriculteurs à PDR sud, Food For the Poor ; IICA ; 440 240 680 améliorer leurs conditions de Amis particuliers vivant à Boston vies ;
A élever des races améliorer ;
Faire l’éducation physique et environnementale de la population
APFB Sainton (Coin 1996 Pour pouvoir assurer la Helvetas, Union Européenne ; IICA 30% 70% 1500 Dac) continuité des actions mener par Helvetas dans le cadre des projets réalisés avec la paroisse de Fond des Blancs
CODEF Sainton 1981 Participer aux activités de Haitian Christian Development 40% 60% 2896 développement de la zone Foundation (HCDF); PADF
VJTF Sainton 2004 Travailler dans le développement ------12 18 30 et sensibiliser la population dans le domaine théâtrale
KDFB Chacha 1997 Regrouper des cadres pour 15 20 35 promouvoir le développement de la zone
APB Bellegarde 8 juin 1999 Améliorer les conditions de vie CRS 18 32 50 des paysans de Bellegarde
OPK Capin ------ Aider à la construction de la ------17 18 35 route menant à Capin
Mettre sur pied un commerce de clairin
Légende : FODIF = Fondation pour le Développement des Intérêts de Fond-des-Blancs ; RATRAP= Rassemblement des Travailleurs pour l’Avancement et le Progrès ; APFB= Association des Paysans de Fond-des-Blancs ; CODEF= Coopérative de Développement de Fond-des-Blancs ; VJTF= Vision des Jeunes Théâtrales de Fonds-ds-Blancs ; KDFB= Konbit Devlopman Fond-des-Blancs ; APB= Asosiasyon Peyizan Bèlgad ; OPK= Asosiasyon Peyizan Kapen III.3- Tenure foncière et occupation des sols
Mise à part l’emplacement du marché public qui a été acheté d’un particulier par l’état, toutes les terres de la 9ième section de Fond-des-Blancs sont du domaine privé. Cette situation est le résultat direct du processus d’héritage successif car, depuis les temps anciens, les terres de cette zone ont toujours été appartenues aux premières grandes familles qui ont peuplé les différentes localités. De nos jours, bon nombre de petits exploitants mettent en valeur des terres acquises en faire valoir indirect comme le « potèk », le fermage et le métayage. La durée du fermage est annuelle alors que celle du « potèk » peut varier de 5 à 8 ans. Les frais d’exploitation varient en fonction de la potentialité des terres et/ou de leur position. Ces montants ne dépassent pas 600 gourdes l’an le carreau pour les terres situées en plaine et 200-250 gourdes pour une même superficie en zone montagneuse.
Selon les agriculteurs, 10 à 20% des terres sont en fermage et potèk, 30% en métayage et au moins 50% en propriété. Les terres de cette zone sont en grande partie occupées par des « raks » composés surtout des campéchiers, de « Gayak », de bayahonde, de lataniers marrons et d’autres essence forestières ; par des champs, des pâturages et de l’élevage.
III.4- Sources de revenus des familles de la section
Les revenus des habitants de la zone de Fond des Blancs proviennent de différentes sources. Par ordre d’importance ces sources sont :
Le commerce ;
L’élevage ;
La diaspora ;
Les autres
Durant la décennie 1950-1960, l’agriculture était le pilier économique de Fond-des-Blancs. Mais suite aux catastrophes naturelles qu’a connu la zone, le commerce s’est érigé peu à peu en position de leader et tout de suite après viennent le commerce et la diaspora (Tableau 2).
Tableau 2: Différentes sources et calendrier des revenus
Mois Jan Fev Ma Av Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Dec
Activité
Commerce ++ + + ++ ++ + + +++ +++ + + ++++
Elevage ++++ +++ +++
Diaspora ++ +++ ++ +++ ++++
Agriculture +++ +++
Petit métiers +++ + + + +++ +++ +++ + + ++ +++ ++++
Gaguère ++++ +++ +++ +++
Charbonnier +++ ++ ++++
Couture +++ +++ ++++ ++++
++++ : Beaucoup ; +++ : moyen ; ++ : faible
A côté des activités ci-dessus qui permettent à la population de rentrer de l’argent, il y en a d’autres plutôt formel comme : l’hôpital saint boniface qui donne du travail à des membres de la communauté, les écoles pour les enseignants, le transports pour les chauffeurs, la mécanique automobile, etc.
IV. POTENTIALITE ET CONTRANITES AU DEVELOPPEMENT IV.1- Principales potentialités/secteurs
Les conditions de vies des habitants de Fond-des-Blancs ne sont pas trop différentes des autres sections communales du pays. Toutefois, a côté des difficultés dont fait face cette population, il y a des atouts à exploiter dans un souci d’améliorer la situation des gens de cette zone (Tableau 3).
Tableau 3: Présentation des principales potentialités de la section de Fond des blancs suivant les secteurs
Secteur Potentialité
Existence du centre hospitalier Saint Boniface desservant plus de 40000 patients
annuellement;
Existence des postes de vaccination à travers
la majorité des localités; Santé Importance du centre Saint Boniface aux yeux de la communauté;
Expérience du centre Saint Boniface dans le milieu;
Existence des matrones et COLVOL (Collaborateur volontaire) formés par le centre à travers la section
Présence de bon nombre d'écoles surtout primaires à travers la section;
Qualité de la formation donnée par certaines écoles;
Disponibilité en terre pour la construction Education d’établissement scolaire;
Présence de cantines scolaires dans beaucoup d’ établissements;
Recyclage organisé pour les professeurs des écoles primaires par CRS
Enseignants disponibles sur place pour les écoles primaires
Possibilité de faire de l’agroforesterie ;
Existence de techniciens sur place formé en
technique de greffage; Agriculture/environnement Disponibilité de certaines ressources comme l'herbe de guinée, le bambou, le vétiver et d’autres espèces de plantes pouvant être valorisées dans la mise en place des structures de conservation de sols
Présence de nombreuses organisations de base dans la section ; Organisationnel Présence des églises catholique et protestantes
IV.2- Principales contraintes/secteur
L'utilisation des outils du PIPO par la population sous la supervision des facilitateurs de l'équipe a conduit à l'identification des principales contraintes, leurs causes, leurs principaux impacts sur le développement de la zone ainsi que les pistes de solutions envisagées. Le tableau 4 présente exactement les dires des paysans. Ces contraintes sont d'ordres politiques, économiques, organisationnels et autres. Tableau 4: Principales contraintes exprimées par la population de Fond des Blanc, leurs causes et leurs conséquences sur la vie des habitants
Solutions envisagées par les habitants Secteur Contraintes Principales Causes Conséquences
Renforcement des capacités de l’hôpital saint Long déplacement de la population vers Manque de matériels, d’équipements Augmentation des Boniface (personnel et l'extérieur à la recherche de certains et de cadre au sein de l'hôpital saint dépenses pour avoir accès équipement); services médicaux ; Boniface; au soin de santé; Réhabilitation des captages Manque d'eau potable disponible dans la Défectuosités des anciens captages et Augmentation des cas de dysfonctionnels, captage Santé section ; des puits; mortalité ; d’autres sources construction Long déplacement des gens de certaines Absence de source d’eau dans Augmentation des cas de citernes communautaire localités telles que Capin, Sapoti, Bèlè, certaines localités; maladies liées à l’eau Mon Frank, Ka Lendi, etc.,. pour potable Manque d’assistance des autorités s’approvisionner en eau
Manque d’appui de la part de l’état ; Migration des jeunes vers Construction d’un lysée et des grandes villes ; dans la zone ; Infrastructures physiques de certaines Précarité économique de certains écoles précaires ; parents à payer des frais qui devraient Appauvrissement des Mise ne place d’une école
permettre aux responsables d’investir familles ; professionnelle dans la zone Manque d’école secondaire en quantité Education dans des infrastructures de base suffisante dans la zone ;
Absence d’école professionnelle dans la zone
Topographie du milieu très Accélération de l’érosion Conservation des sols avec accidentée ; des terres ; l’aide de techniciens
Coupe anarchique des arbres pour la Baisse de fertilité des Plantation d’arbres Dégradation du milieu ; fabrication du charbon ; terres ; Accompagnement technique Manque d’encadrement technique ; Absence d’appui de l’Etat « Leta Chute de rendements ; pour les agriculteurs ; Semence de qualité non disponible ; bliye nou »; Absence d’amélioration Mise ne place d’activités
Absence de boutique d’intrants dans dans les pratiques économique dans la zone la zone ; culturales ; pour diminuer la pression sur les arbres (création Agriculture/Environnement Pistes agricoles quasi inexistantes Utilisation de semences de d’emplois) mauvaise qualité ;
Augmentation du phénomène de migration vers les pays étrangers (La Guyane)
Manque d’agents vétérinaires ; Absence de spécialistes formés ; Augmentation des pertes Mise en place de pharmacie dues aux maladies ; vétérinaire ; Absence de pharmacie vétérinaire Manque de soutien de l’Etat Augmentation des dépenses Formations d’agents Elevage Manque de formation pour les éleveurs ; « Leta bliye nou » pour soigner les animaux vétérinaires pour malades ; accompagner les éleveurs.
Trop d’organisations Tradition de projets dans la zone ; Manque de coordination Restructuration/renforcement opportunistes/occasionnelles ; dans les activités des capacités des Organisationnel Appropriation de certaines Gestion individualiste de certaines organisations par certains leaders entreprises par les organisations de base organisations locaux ; organisations
Mise en place des organisations ne manque de transparence
découle pas de besoins collectifs mais dans la gestion des fonds d’initiative individuel. des organisations ;
Intervention limitée dans le domaine de développement
Politique Négligence/manque de compétence des Fond des Blancs est toujours au stade Absence de certaines Elevé Fond des Blancs au élus locaux ; de quartier institutions étatique dans la rang de commune zone et mauvais Boycottage des responsables fonctionnement de certains communales non originaire de la zone autres existant IV.3- Interventions prioritaires à court terme
Lors de la réalisation de ce travail, la population a identifié et priorisé certains besoins. De ces derniers, 8 PIC (Projets d’Investissement communautaire) ont été priorisés dont 4 économiques et 4 sociaux. Ce sont :
Réhabilitation du tronçon de route reliant Fond des Blancs à Moussignac ;
Appui aux petits commerçants (incluant un volet crédit et la mise en place d’un magasin communautaire);
Appui à la conservation des sols de Fond-des-Blancs ;
Appui à l’élevage du petit bétail ;
Appui à l’éducation (formation de professeurs, construction d’un lycée et d’une école professionnelle).
Appui à l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable de la 9ième section de Fond-des-Blancs. V. LES GRANDES ORIENATIONS DE DEVELOPPEMENT
Les signes les plus évidents de la pauvreté sont visibles à Fond-des-Blancs. Donc, promouvoir le développement économique et social de cette zone nécessite la mise en œuvre de tout un processus. De ce fait, pour mettre cette section sur les rails du développement, on doit envisager la mise en place de certaines infrastructures de base et le renforcement d’autres déjà existantes. Toutefois, la situation économique difficile que traverse le pays ne permet pas d’espérer une résolution immédiate et totale des problèmes identifiés. Dans ce cas, un certain rationalisme consistant à identifier les axes d’intervention prioritaires est nécessaire pour optimiser les investissements qui seront consentis. Une description sommaire des grands axes d’intervention prioritaires par secteur sera présentée dans cette partie.
V.1- Secteur santé et hygiène publique
Santé
Si l’accès aux services primaires de santé reste faible pour la commune d’Aquin (Figure 7), la 9ième section de Fond-des-Blancs fait figure d’exception, suite à la présence du centre hospitalier Saint Boniface qui offre un service acceptable à la population. Cependant, le manque de certains services, matériels et équipements, ainsi que de cadres suffisants, empêche au centre de traiter tous les cas da maladie. Donc, le redressement de cette situation devrait passer par :
le renforcement des capacités du centre en d’autres services, matériels/équipements ;
l’augmentation du nombre de personnels qualifiés.
Figure 7: Accès de la population du Département du Sud aux soins de santé de base
Eau potable
Selon cette cartographie sur l’accès aux services sociaux de base, réalisée en 2004 par le Ministère de la Planification et de la Coopération Externe (Figure 7), la Commune d’Aquin se situe à un niveau moins faible par rapport à d’autres communes du département du Sud, quant à l’accès à l’eau courante
Au niveau de la section de Fond-des-Blancs cependant, la population fait face à un grave problème d’accès à l’eau courante. Le problème ne se pose pas en terme de disponibilité mais plutôt en terme de qualité et d’accessibilité car la grande majorité des localités constituant la 9ième section dispose soit d’une source soit d’une pompe ou les 2 à la fois. Par contre, le dysfonctionnement de certains captages et pompes et le non captage de certains points d’eau existants empêchent à une bonne partie de la population d’avoir accès à une eau de qualité.
.
De ce fait, pour résoudre ce problème, on droit posséder à:
la réhabilitation du système de Dugué ;
la réparation de pompes et le captage de sources à Saint-Jules, Gaspar 1, 2 et 3 et à Bernadelle ;
le forage de puits pour les localités de Belle-Garde et « Mango povèt » ;
la construction de citernes communautaires pour les localités de Capin, Sapotille, Bèlè, Mòn Frank, Ka Lendi, Murye et Gousse.
Figure 8 : Accès de la population du Département du Sud à l’eau potable
V.2- Secteur éducation
L’accès à l’éducation de base, selon l’étude du Ministère de la Planification, reste faible au niveau de la commune d’Aquin (Figure 9). A Fond-des-Blancs par contre, le problème de l’éducation se pose surtout après l’école primaire du fait que la zone ne dispose pas suffisamment d’écoles secondaires pour accueillir les jeunes diplômés du CEP. Cette situation oblige les jeunes dont les parents disposent suffisamment de moyens économiques à partir ailleurs pour continuer leurs études et ceux des parents à situation économique difficile à rester sur place sans pouvoir continuer leurs études. A cause de l’absence d’une école professionnelle dans la zone, ces jeunes qui n’ont pas les moyens pour poursuivre leurs études ne peuvent pas avoir accès à un métier. Dans ce cas, une amélioration au niveau de ce secteur implique :
la construction d’un lycée et d’une école professionnelle ;
un appui aux écoles à infrastructure précaire ;
la formation continue des professeurs.
Accès de la population du Département du Sud à l’education
Figure 9 : Accès de la population du Département du Sud à l’éducation de base
V.3- Secteur élevage
L’élevage représente un point clé de l’économie des habitants de Fond-des-Blancs. L’importance apportée à cette activité est surtout liée à l’introduction des races améliorées de caprins et de chevaux. Cependant, ce secteur fait face à beaucoup de difficultés de type technique et économique dont leur résolution nécessite :
la mise en place d’une pharmacie vétérinaire
la formation d’agents vétérinaires pour l’accompagnement des éleveurs ; V.4- Secteur Organisationnel
Dans cette nouvelle approche de développement local, ce secteur organisé de la société a un très grand rôle à jouer. D’autant plus qu’à Fond-des-Blancs, elles sont nombreuses les organisations communautaires, bien que la création de certaines d’entre elles semble revêtir un caractère conjoncturel et opportuniste. Les capacités organisationnelles et de gestion de ce secteur méritent donc d’être renforcées afin qu’il puisse bien jouer son rôle. VII. MODALITE DE MISE EN ŒUVRE DU PDSC La réalisation de ce travail est inscrite dans le cadre d’un processus global de développement mis sur pied par l’état haïtien à travers le FAES et prend en considération tous les aspects de la communauté et tous les acteurs pouvant contribuer au développement de la zone en question.
A cet effet, l’atteinte des objectifs de ce plan serait utopique sans :
Une participation effective et efficace des acteurs locaux ;
Un bon système de gestion des investissements des projets ;
Un bon suivi/évaluation à travers une structure permanente mise sur pied au niveau de la section avec les groupes bénéficiaires/cibles ;
Un appui réel des partenaires externes.
VII.1- Rôle des acteurs locaux
Les parties prenantes, en particulier les acteurs locaux sont les mieux imbus de la situation existante de la zone ; leur appui devrait contribuer à :
L’intégration de la population locale à tous les niveaux dans la mise en œuvre du plan ;
Faire respecter les aspirations/attentes exprimées par la population locale lors de la réalisation de ce travail ;
Optimiser les bénéfices sociaux et économiques ;
Limiter les impacts négatifs en jouant un rôle actif dans la mise en œuvre du plan;
La valorisation des ressources locales ;
VII.2- Gestion des projets d’investissement
Ce plan a été élaboré suivant l’approche participative. A travers cette logique, la population locale est maître d’œuvre des projets issus de ce travail. Donc, la gestion des réalisations suppose une nette implication des bénéficiaires. En ce sens, les organisations communautaires de base, nombreuses au niveau de la 9ième section de Fond-des-Blancs et qui ont une certaine expérience dans la gestion de projet d’investissement représentent une voie prioritaire. Cependant, l’application de cette nouvelle approche nécessite :
un renforcement de leurs capacités de gestion ; une réorientation de leur éducation ancienne en matière de gestion trop souvent basée sur l’individualisme/l’influence d’un ou des membres le (s) mieux placé (s) socialement ou intellectuellement.
En dépit de tout, les organisations de base oeuvrant dans le développement dans la zone ne peuvent pas fournir l’ensemble des compétences exigées pour la réalisation des PICs du PDSC, il sera fait appel à des organismes externes ayant les compétences recherchées. Dans ce cas, le processus de recrutement doit suivre les étapes suivantes : préparation des plans et devis, des appels d’offre, l’octroi de contrat, le suivi, le contrôle des exécutions, les obligations de rendre compte aux bénéficiaires et promoteurs des projets. En attendant que le niveau de compétences locales soit à point, il est souhaitable que ces organismes externes impliquent les institutions et organisations locales dans certaines fonctions de gestion.
VII.3-Mécanisme de suivi et d’évaluation
L’état d’avancement de ce plan doit faire l’objet d’un suivi régulier permettant de l’ajuster à l’évolution de la situation. Un tel dynamisme dans la mise en application des actions du plan nécessite :
la mise en place d’un comité de suivi des projets au niveau de la section.
des rencontres d’évaluation collective périodique entre le comité de suivi et les bénéficiaires directs des différents projets mis en œuvre ;
l’engagement des responsables locaux à informer la population sur l’avancement des différentes activités.
VII.4- Appui institutionnel
La pluridisciplinarité que nécessite la réalisation de ce plan ne peut être totalement trouvée à Fond-des-Blancs. De ce fait, l’appel aux compétences externes reste un impératif. Outre ce besoin technique, l’état et d’autres institutions externes seront appelés à fournir leurs appuis économiques et autres. Dans ces perspectives, la contribution externe est vitale dans ce contexte de transfert de responsabilité à moyen et à long terme qui ne peut être fonctionnel sans un transfert des compétences.
VII.5- Recherche de fonds
L’état haïtien à travers le FAES va apporter un premier financement à la réalisation de certains PIC. Cependant, ce support de l’état doit être complété par des interventions de certains ministères dans la réalisation des certaines activités (par exemple Ministère Travaux Publics pour la réhabilitation de la route). Vu le montant nécessaire à la mise en œuvre de ce Plan de Développement et les faibles moyens dont dispose l’état, la contribution d’autres organismes de financement devient incontournable.
VII.6- Rôle des femmes
Les responsabilités des hommes et des femmes ne sont pas les mêmes dans la société tant dans leur accès et emprise sur les ressources que dans leur participation à la prise de décision. Donc, ils n’ont pas un accès équitable aux services et aux opportunités de la vie économique sociale et politique. De là, il a été démontré à travers le temps que ces inégalités entre genre entrave la croissance économique et pèse beaucoup sur le développement. Donc, dans la mise en oeuvre d’un tel plan, la prise en contre de manière adéquate des aspects de genres est nécessaire à l’efficacité et à la viabilités des actions à entreprendre.
VIII. FICHES D’IDENTIFICATION DES PROJETS VIII.1- Projets économiques
Fiche 1
Titre Appui aux petits commerçant de la 9ième section de Fond-des-Blancs (incluant un volet crédit et la mise en place d’un magasin communautaire). Habitations/Localités Toute la 9ième section de Fond-des-Blancs Coût/duré 4.876.300gourdes/ 3 ans renouvelable Contribution locale Manque de capital disponible à l’investissement ; Accès difficile aux produits à commercialiser ; Fort taux d’intérêt pratiqué par les usuriers ; Le montant de crédit accordé aux femmes par Problème le RATRP est trop faible (3.000 gourdes) Indicateurs Moyens de vérification Risques Objectifs général Mettre en place un système de crédit Trois mois après le démarrage du projet, le Documents Les fonds nécessaires sont disponibles durable visant l’amélioration des système de crédit fonctionne de façon administratifs / Enquêtes conditions de vie des petits marchands autonome à 50% environ ; auprès des bénéficiaires Trois ans après le démarrage du projet, 70% des bénéficiaires du crédit ont une meilleure condition de vie Permettre à 1000 petits marchands et Environ 500 petits marchands et petites Témoignage des Les vrais bénéficiaires sont bien identifiés. Les petites marchandes de bénéficier de ce marchandes bénéficient du systèmes de bénéficiaires ; organisations communautaires de base participent, systèmes de crédits. crédit, 2 ans après le démarrage du projet ; présence du magasin sans favoritisme, à l’identification des groupes Mettre en place en place un magasin Un an après le démarrage du projet, la dans la zone ; cibles. Objectifs spécifiques communautaire. structure d’accompagnement assure la Nombre de bénéficiaires Mettre en place une structure permanente formation d’environ 500 marchands formés. pour assurer la formation continue des bénéficiaires du prêt . marchandes.
1. Les activités économiques augmentent au Prix des produits sur les marchés locaux ou Rapports / Cahier de Les marchands acceptent de revendre les niveau de la section comparaison aux prix antérieurs ; caisse du magasin produits à un prix raisonnable. ère 2. Baisse du prix des produits de 1 Quantité de personnes s’adonnant aux communautaire Le magasin communautaire suit fidèlement nécessité dans la zone. activités commerciales. Enquête sur le marché son statut. Résultats 3. Augmentation du pouvoir d’achat des Prix pratiqués au niveau du magasin Témoignage des habitants communautaire sont légèrement inférieur habitants (bénéficiaires 4. Augmentation du nombre de marchands que ceux pratiqués par les grossistes. et non bénéficiaires). dans la zone. Sensibilisation / Information Rencontre avec les organisations communautaires de base Activités Identification / choix des bénéficiaires Mise en place / Catégorisation des groupes de bénéficiaires au niveau de chaque localité Identification du type de crédit à envisager Définition des modalités de prêt Formation à l’intention des groupes constitués Mise en place, au sein de la communauté, d’un comité facilitateur et de suivi de 5 membres Identification du lieu de mise en place du magasin / Acquisition local Recrutement et formation du personnel de gestion du magasin ; Acquisition et mise en place de matériels de bureau ; Approvisionnement Inauguration du magasin et lancement des activités Suivi Ŕ Evaluation.
Ressources Ressources humaines, matérielles, financières. nécessaires Stratégies Fonds d’Assistance Economique et Sociale (FAES) en tant qu’organisme de financement, les représentants de l’Etat auprès de la communauté (ASEC, CASEC), le comité de pilotage formé de gens venant de différentes organisations travaillant dans le développement/crédit au sein de la section Chronogramme A déterminer
Fiche 2
Titre Réhabilitation du tronçon de route Moussignac Ŕ Fond-des-Blancs Habitations/Localités Toute la 9ième section de Fond-des-Blancs Coût/duré Etude préalable pour déterminer la durée et le coût Contribution locale Force de travail de la population, matériaux locaux disponibles sur place Difficulté pour les habitants de faire ses déplacements en période pluvieuse, transport non-conforme aux normes, voiture en très mauvais état, difficulté pour les paysans d’écouler les produits périssables Problème s (augmentation pertes post-récolte), temps du trajet très élevé par rapport à la distance à parcourir, coût du transport très élevé Indicateurs Moyens de vérification Risques Objectifs général Améliorer les conditions de transports des usagés de la route Fond- . Après la réhabilitation de la route, d’autres types de Observation directe Disponibilité de fonds des-Blancs, Moussignac. véhicule (autobus) assurent le transport des Enquêtes/témoignage des Participation active de passagers. usagers de la route. la population. . Augmentation du taux de fréquentation d’environ 30%.
Réhabilitation de 18 km de route reliant Fond-des-Blancs à la . Le transport du trajet Fond-des-Blancs Moussignac route nationale No. 2 (Moussignac) est réduit de 50% après la réhabilitation de la route. Permettre aux habitants desservis par cette route de vaquer à Réduction de 20% des pertes post-récolte dû au leurs activités habituelles pendant les saisons pluvieuses. transport. Objectifs spécifiques Contribuer à la réduction du coût de transport en commun Réduction de 15 à 25% du coût de transport. Diminuer les pertes post-récoltes dues à la mauvaise qualité Non affectation / diminution du taux de fréquentation de la route en saison pluvieuse. de la route par les saisons de pluie.
1. La route est réhabilitée 2. Les volumes d’échange de produits (commerciaux et autres) augmentent dans la zone 3. La situation économique des habitants de la section Résultats s’améliore. Préparation des termes de référence pour le recrutement d’une firme spécialisée dans la construction des routes ; Recrutement d’une firme pour la supervision et le contrôle Activités des avancements ; Mettre en place un comité de surveillance et de contrôle de fraude au sein de la population lors de l’exécution des travaux ; superviser les travaux de réhabilitation et d’amélioration de la route ; mettre en place un comité mixte (privé, l’état) chargé d’entretenir la route ; former le personnel chargé des entretiens de la route ; inauguration de la route ; suivi/évaluation Ressources Ressources humaines, matérielles et financières nécessaires Stratégies Fonds d’Assistance Economique et Sociale (FAES) en tant qu’organisme de financement, les représentants de l’Etat auprès de la communauté (ASEC, CASEC), le comité de pilotage formé de gens venant de différentes organisations travaillant dans le développement au sein de la section, firme sélectionnée pour la réalisation et la supervision des travaux Chronogramme Après des études plus détaillées sur le terrain et des concertations plus approfondies avec les acteurs locaux
Fiche 3
Titre Appui à la conservation des sols de Fond-des-Blancs Habitations/Localités Saint Jules, Belgarde, Morne Franck,Sapoti Coût/duré 3 .700.000 gourdes/3ans Contribution locale 250.000 gourdes Disparition des campêche et autres espèces végétales et animales, pratiques cultures (cultures sarclées) sur des versants inappropriés (zones de forte pente) sans structure de conservation, dégradation des Problème s sols due à l’érosion, manque de techniciens agricoles. Baisse de fertilité des sols, baisse de rendement (faible rentré monétaire pour les agriculteurs). Indicateurs Moyens de vérification Risques Objectifs généraux Atténuer la pression sur les arbres ; . Dimunition de 35% des pertes de sol 2 Visites de terrain/observations Les agriculteurs appliquent les Améliorer la fertilité des parcelles exploitées ; ans après le démarrage des activités ; directes connaissances acquises et respectent les Atténuer le processus d’érosion des terres des zones Interviews semi structurés normes. concerrnées Rapports des activités
Traiter les ravines moyennes au niveau des localités 60% des ravines sont traitées au niveau Rapport des visites de terrain ; Les connaissances acquises sont répliquées touchées par le projet ; des zones d’intervention du projet 3 ans Témoignage des agriculteurs ; Participation de la population locale à tous les Créer des maillages bocagers de haies vives sur les après le démarrage du projet ; Rapport d’avancement des niveaux versants peu pentus ; 20 000 arbres sont plantés au niveau des activités Objectifs spécifiques Planter 20 000 arbres fruitiers et forestiers au niveau localités touchées ; des haies vives ; Former environ 40 leaders paysans et d’agriculteurs 1. Les ravines de taille moyenne sont restaurées le nombre de Km de ravines traités 2 ans Reportages photographiques Décaissements faits à temps /récupérées et préservées ; après le démarrage du projet ; Rapports des activités La communauté bénéficie de 2. L’érosion des sols au niveau des versants peu pentus Mode de conduite des parcelles témoignage des bénéficiaires l’encadrement technique est réduite ; Quantité de plantules plantées Rapport d’avancement des Les formateurs sont disponibles Résultats 3. la productivité agricole est améliorée. au niveau des Nombre d’ha/de parcelles conservés activités Les gens ont la capacité d’acquérir de la parcelles protégées ; Présence de structures de conservation de Visite des parcelles formation, les gens formés mettent en
4. La lecture des cartes, l’utilisation de la photo sol dans les jardins, Fiche de distribution des application la formation. numérique, les techniques proposées sont maîtrisées Niveau rendement agricole ; plantules Cahiers de jardins par certains bénéficiaires Nombre de paysans formés ; des Agriculteurs Mode de mise en place des structures Rapport des visites de terrain Sensibilisation ; Mesure des ravines à traiter ; Séances d’information ; Activités Identification des parcelles á traiter ; Formations des techniciens et animateurs locaux ; Validation collective des sites á traiter ; Choix de l’emplacement des pépinières ; Acquisition des matériels ; Etablissement/entretien des pépinières ; Démarrage des travaux de correction ; Entretien et suivi Ressources Ressources humaines, matérielles et financières nécessaires Stratégies Recherche de fonds en accord avec les représentants de l’Etat auprès de la communauté (ASEC, CASEC) ; Intégration du comité de pilotage dans l’exécution des travaux et recherche d’une collaboration active de la population dans les travaux d’identification de parcelles a traiter et autres taches importantes pour l’atteinte des objectifs du projet. Chronogramme Après des études plus détaillées sur le terrain et des concertations plus approfondies avec les acteurs locaux Fiche 4
Titre Appui à l’élevage du petit bétail Habitations/Localités Toute la 9ième section de Fond-des-Blancs Coût/duré 2.500.000 gourdes/3 ans Contribution locale 300.000 gourdes Condition de l’élevage insuffisante (manque de soins sanitaires etc.), toute la population n’a pas accès à la race améliorée disponible dans la zone; disponibilité en protéine animale non Problème s suffisante pour l’ensemble de la population, carence en protéine d’origine animale dans la section. Indicateurs Moyens de Risques Objectif général Augmenter durablement les revenus issus de vérification l’élevage des agriculteurs de la 9ième section de Les revenus des paysans éleveurs bénéficiaires augmentent Témoignage des Financement obtenu Fond-des-Blancs de 15% en trois ans ; agriculteurs ; Collaboration des éleveurs visite des lieux
La pharmacie vétérinaire est fonctionnelle cahier de suivi La demande en produits issus de dans la zone ; Le nombre de personnes éleveurs ayant une race améliorée des OB ; l’élevage reste élevée Objectifs spécifiques Augmenter le nombre d’éleveur de race dans son cheptel augmente de 5% ; enquête auprès Les importations de viande ne amélioré dans la zone ; 3 ans après le démarrage du projet 60% des éleveurs des éleveurs ; concurrencent pas la production Augmenter la rentabilité de l’élevage en trouvent des soins vétérinaires pour leurs animaux ; témoignage de la nationale milieu paysan 3 ans après le démarrage du projet le nombre d’agent population. ; Renforcer les Organisations de Base (OB) vétérinaire disponible augmente de 15 pour l’ensemble des rapport de la dont les paysans éleveurs font partie ; localités ; pharmacie. Faciliter l’accès des éleveurs aux soins « ans après le démarrage des activités, plus de 50% des vétérinaires ; formations à l’intension des éleveurs sont organisés par les Augmenter le nombre d’agents vétérinaires Groupement de base dont les éleveurs sont membre ; disponible dans la zone ; 25% des OB appuyées négocient des contrats augmenter le savoir des agriculteurs en d’approvisionnement en aliments de bétail/de vente matière d’élevage. d’animaux pour le compte de leurs membres d’ici 3 ans.
1. de nouveaux paysans éleveurs bénéficient de D’ici 3 ans après le démarrage des activités le nombre de Témoignage des les éleveurs appliquent les races améliorées; paysans éleveurs de race améliorés augmente de 5% ; agriculteurs ; connaissances acquises lors des 2. les paysans éleveurs peuvent trouver les soins 3 après le démarrage du projet plus de 40% des éleveurs ont Rapport des séminaires ; vétérinaires pour leurs animaux à un prix accès aux soins vétérinaires pour leurs bétails ; agents les éleveurs sollicitent le service Résultats raisonnable ; le nombre d’agent vétérinaire disponible augmente de 15 vétérinaires des agents vétérinaires et suivent 3. le nombre d’agent vétérinaire augmente dans d’ici 3 ans après le démarrage des activités. leurs conseils. la zone. Rencontres de sensibilisation /motivation Formation/Information Identification des futurs agents vétérinaire ; Activités Formation des agents vétérinaires ; Identifications des bénéficiaires ; Formation éleveurs Achat de boucs de race améliorés Achat de chèvres de race améliorées Distribution suivant des critères préalablement établis Recherche de local pour la pharmacie vétérinaire ; Mise en place de la pharmacie vétérinaire Achat d’aliments et de produits vétérinaires Achat d’outillage et d’équipement Inauguration ; Suivi/évaluation Ressources Ressources humaines, matérielles et financières nécessaires Stratégies Recherche de fonds en accord avec les représentants de l’Etat auprès de la communauté (ASEC, CASEC) ; Intégration du comité de pilotage dans l’exécution des travaux et recherche d’une collaboration active de la population dans les activités d’identification des groupes bénéficiaires (Agents et éleveurs), de recherche e de local pour la mise en place de la pharmacie Chronogramme A établir après études VIII.2- Projets sociaux
Fiche 1
Titre Appui à l’éducation (formation de professeurs, construction d’un lycée et d’une école professionnelle).
Habitations/Localités localité de placement ; Après étude Coût/duré Après étude Contribution locale Force de travail, certains matériaux disponibles sur place Fort pourcentage de jeunes ne fréquentent pas l’école secondaire ; les jeunes sont livrés a eux-mêmes sans une profession et ne peuvent pas prendre leur responsabilité, Déplacement de Problème beaucoup de jeunes vers l’extérieur, soit poursuivre les études secondaires (ceux qui ont les moyens économiques nécessaires), soit pour se livrer à d’autres activités (petit commerce, banditisme, etc.).
Indicateurs Moyens de vérification Risques Objectif général Offrir à un plus grand nombre de jeunes la Deux ans qui suivent le démarrage du lycée, environ 60% des Rapports annuels du Le lycée est construit. possibilité de poursuivre leurs études jeunes qui finissent leurs études primaires restent sur place et lycée Le Ministère de l’Education secondaires et d’apprendre un métier dans la poursuivent leurs études secondaires ; Enquêtes auprès des Nationale offre son aide en zone parents / élèves enseignants et en équipements
Permettre à tous les jeunes terminant Quantité de jeunes à fréquenter l’école secondaire augmente Registre d’inscription de Objectifs spécifiques leurs études primaires de poursuivre des de 40% deux ans après le démarrage du lycée ; l’établissement Les fonds sont disponibles études secondaires. L’école professionnelle est présente dans la zone et Enquêtes dans les zones Mettre en place un lycée et une école fonctionne ; desservies professionnelle dans la section Nombre de jeunes apprenant une profession dans la zone
Résultats Le lycée fonctionne dans la zone Le bâtiment logeant le lycée existe dans la zone Registres d’inscription Beaucoup plus de jeunes vont à l’école Présence dans les rues des élèves portant l’uniforme du Observation dans les Le lycée existe et est fonctionnel après le CEP lycée rues après renvoi des La migration des jeunes vers les grandes Le taux de l’oisiveté des jeunes dans la zone est réduit de classes villes en quête d’écoles secondaires est 40% réduite. Pendant l’année scolaire, plus de jeunes âgés de 12 ans et plus sont observés dans la section Recherche de meilleur endroit à Activités implanter le lycée Recherche de fonds Démarrage des travaux de construction Acquisition de matériels et équipements Recrutement des enseignants et le personnel de soutien Inauguration du local Ressources Ressources humaines, matérielles et financières nécessaires Stratégies Recherche de fonds en accord avec les représentants de l’Etat auprès de la communauté (ASEC, CASEC) ; Intégration du comité de pilotage dans l’exécution des travaux et recherche d’une collaboration active de la population dans les travaux de construction. Chronogramme A élaborer après étude par la Firme ou l'ONG qui assure l’exécution
Fiche 2
Titre Appui à l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable de la 9ième section de Fond-des-Blancs Habitations/Localités Toute la section Coût/duré Après étude Contribution locale Force de travail, matériaux disponibles sur place Beaucoup de captages sont actuellement dysfonctionnels suite à un manque d’entretien/mauvaise gestion ; Certaines sources disponibles ne sont pas captées ; Certaines localités ne disposent pas de sources Problème pouvant être captées. Ces problèmes entraînent l’utilisation d’une eau non potable et donc l’apparition/l’augmentation des maladies liées à l’eau. Indicateurs Moyens de Risques Objectif général Améliorer l’accès de la population de la 9ième section à l’eau potable vérification 1 an qui suit la mise en place des interventions prévues, environ Enquêtes auprès de Disponibilité de 80% de la population locale ont accès à l’eau potable la communauté fonds Visites des lieux Bonne collaboration Témoignage de la population
Réhabiliter de système de Dugué Après la réhabilitation du système Dugué, toutes les Visites des lieux Disponibilité de Objectifs spécifiques Capter des sources et réparer des pompes dans les localités de Saint- localités antérieurement desservies par le système sont Enquêtes auprès de fonds Jules, Gaspar 1, 2 et 3 et à Bernadelle alimentées en eau potable. la population Bonne collaboration Construire des citernes communautaires dans les localités Capin, de la population Sapotille, Bèlè, Mòn Frank, Ka Lendi, Murye et Gousse Après le captage des sources identifiées, la construction des Forer des puits dans les localités de Belle-Garde et Mango Povèt citernes et le forage des puits, la population vivant dan ces localités ont accès à l’eau potable. Résultats Le système Dugué est réhabilité et fonctionnel Réduction d’environ 70% du déplacement de la population Visites des lieux Disponibilité de Certaines sources des localités de Saint-Jules, Gaspar 1, 2 et 3 et à à la recherche de l’eau Enquêtes auprès de fonds Bernadelle sont captées et desservent les habitants concernés Baisse d’environ 60% des maladies liées à l’utilisation de la population Bonne collaboration Des citernes communautaires et puits artésiens sont construits/forés l’eau Registres de de la population dans Capin, Sapotille, Bèlè, Mòn Frank, Ka Lendi, Murye, Gousse, Les structures physiques des différentes infrastructures l’hôpital St Belle-Garde et Mango Povèt. Boniface Une baisse considérable des maladies liées à l’utilisation de l’eau non potable est enregistrée dans la zone.
Evaluation/Etat des lieux du système Dugué Activités Prospection/Etudes au niveau des localités concernées par le captage de sources et le forage des puits Typologie des habitats pour la construction des citernes Recrutement de Spécialistes/Firmes spécialisées Démarrage des travaux Mise en place, à chaque niveau d’intervention, d’un comité de gestion Suivi- Evaluation Ressources Ressources humaines, matérielles et financières nécessaires Stratégies Recherche de fonds en accord avec les représentants de l’Etat auprès de la communauté (ASEC, CASEC) ; Intégration du comité de pilotage dans l’exécution des travaux et recherche d’une collaboration active de la population dans les travaux de construction. Chronogramme A élaborer après étude par la Firme ou l'ONG qui assure l’exécution
Fiche 3
Titre Appui au renforcement des capacités de l’hôpital St Boniface Habitations/Localités Sainton Coût/duré A déterminer Contribution locale Infrastructures physiques déjà existantes ; Force de travail de la population L’hôpital ne peut pas offrir certains services à la population faute de matériels appropriés. Cela entraîne soit des déplacements des malades vers d’autres régions du pays à la recherche de Problème soins, soit des cas de mortalité pour la tranche n’ayant pas assez d’argent pour se déplacer. Indicateurs Moyens de vérification Risques Améliorer les conditions d’accès aux soins de santé à la Augmentation du nombre de services offerts par Registres Les fonds externes Objectif général population de la 9ième section de Fond-des-Blancs l’hôpital St Boniface d’enregistrement du sont disponibles ; 50% des cas soignés à l’extérieur reçoivent des soins cantre L’hôpital contribue au appropriés, un an après le renforcement du centre Témoignage des projet habitants de la section
Permettre au centre d’offrir des services adéquats en Nombre de cas traiter par le centre augmente de Visite des lieux ; enquête Disponibilité de Objectifs spécifiques radiologie et en bactériologie ; 20% ; auprès du centre ; fonds ; Renforcer les moyens de déplacement du centre sur le Le personnel qualifié du centre augmente de 5% ; Témoignage des Apport du centre terrain pour les cliniques mobiles ; L’équipement du centre est amélioré de 5% habitants Permettre au centre de renforcer son personnel en service de bactériologie et en radiologie Résultats Le centre est mieux équipé en matériel et personnel Qualité et diversité des services offerts par le centre Registre du centre ; Disponibilité de qualifié ; augmente de 10% fonds ; Le centre offre une gamme de service beaucoup plus Bonne collaboration large à la population du centre Préparation des termes de référence pour l’acquisition Activités de matériels et équipements ; Identification et sélection des fournisseurs Réception et installation de matériels ; Recrutement/formation de personnel ; Inauguration des nouveaux services ; Suivi/évaluation Ressources Humaines, financières et matérielles nécessaires Stratégies Recherche de fonds en accord avec les représentants de l’Etat auprès de la communauté (ASEC, CASEC) et les responsables du centre hospitalier Saint Boniface, Intégration du comité de pilotage dans l’exécution des travaux et recherche d’une collaboration active de la population dans les travaux de construction. Chronogramme A élaborer après études IX. PLAN D’ACTION
Secteur Axe d’intervention Bénéficiaires directs Apport Externe Local Durée Commerce Appui aux petits commerçant de 750 petits marchands de la Fonds, techniciens, Participation de la 3 ans la 9ième section de Fond-des- 9ième section de Fond-des- matériels, outils communauté dans la Blancs (incluant un volet crédit et Blancs sélection des bénéficiaires la mise en place d’un magasin communautaire). Toute la population de la Argent, techniciens; Roche, « bwa repous », 9ième de Fond-des-Blancs outils (GPS, carte main-d’œuvre, etc., 3 ans Agriculture/Environnement Appui à la conservation des sols topographique, appareil photo, etc.,.)
Elevage Appui à l’élevage du petit bétail Toutes les localités de la Techniciens, appui Main-d’œuvre locale au niveau de la 9ième section de 9ième section de Fond-des- monétaire, les animaux, 3 ans Fond-des-Blancs Blancs aliment/produits vétérinaires… Appui au renforcement des capacités de l’hôpital St Boniface Population de la 9ième Techniciens, personnel Contribution du centre Saint Santé section de Fond-des-Blancs de santé, matériels et Boniface (savoir faire et A déterminer équipements, fonds matériel existent)
Matériaux disponibles sur Appui à l’éducation (formation de Population de la 9ième Techniciens, matériels et place, force de travail de la A déterminer Education professeurs, construction d’un section de Fond-des-Blancs équipements scolaires, population lycée et d’une école fonds professionnelle).
Eau potable Appui à l’amélioration de Toute la population de la Fonds, techniciens, Matériaux disponibles sur l’approvisionnement en eau 9ième de Fond-des-Blancs matériels, outils place, force de travail de la A déterminer potable de la 9ième section de population Fond-des-Blancs Infrastructure routière Réhabilitation du tronçon de route Toute la population de la Fonds, techniciens, Matériaux disponibles sur A déterminer Moussignac Ŕ Fond-des-Blancs 9ième de Fond-des-Blancs matériels, outils place, force de travail de la population
X. COUT DU PDSC
Le montant nécessaire à la mise en œuvre du PDSC ne peut être défini avec précision du fait que la plupart des projets exigent des études préalables pour élaborer leur budget.
ANNEXES
Annexe 1 : Classement prioritaire des problèmes et des besoins tels que formulés par la population de Fond-des-Blancs
Bezwen Solisyon pwopoze
Ti machann yo pa ka fè komès Mete kredi pou ti machann yo ak magazen kominotè
Pa gen ase bon dlo pu moun bwè Konstriksyon sitèn pou fanmi yo nan :Kapen, sapoti, Bèlè, Mon Frank, Gous, Ka lendi, Rirye. Repare ponp ak kaptaj nan Senjil, Gaspa (1,2,3), Benadèl. Pi atezyen pou Bèlgad ak Mango po vèt
Anpil ti moun paka ale lekol apre Kontwi you lise ak you lekol pwofesyon nan zon nan. sètifika/jen yo pa ka aprann metye
Manke ekipman nan lopital Bonifas/Mou Ranfose kapasite lopital (plis ekipman ak pèsonel) yo blije deplase lwen pou kèk ekzamen
Nou pa ka jwenn bon swen pou bèt nou yo Mete famasi veterinè nan zon nan/ fome ajan veterinè
Anviwonman nou degrade Konsèvasyon sol/fomasyon pou peyizan ka pwote je anviwonman
Lè lapli tonbe machin pa ka rive Fondè Fè wout Mousiniak la Blan
Annexe 2: Liste des principales espèces forestières, fruitières et agronomiques rencontrées à Fond-des-Blancs avec leurs noms locaux et scientifiques ainsi que leurs statuts phytogéographiques.
Nom local Nom scientifique Famille Statut phytogéographique Campêche Haematoxylon campechianum L), Leguminosaceae Amérique Central Trompette Cecropia peltata Moraceae Amérique du sud, Amérique central, Jamaïque Cèdre Cedrela odorata Meliaceae Amérique tropical continental Leucaena Leucaena leucocephala Léguminoseae Amérique Tropical Eucalyptus Eucalyptus sp. Myrtaceae Australie Casse Cassia ciamea Leguminoseae Neem Azadirachta indica Gommier Busera simaruba Palmier Roystonea regia Palmaceae Sous les tropiques Bambou Bambousa vulgaris Poaceae Asie du Sud'est, Amérique et Afrique Citrus Citrus sp. Rutaceae Sud'est Asiatique Avocatier Persea americana Lauraceae Amérique tropical Tchatcha Albizia lebbeck Cocotier Cocos nucifera Arecaceae Sud Asie, Océanie Caféier Cofea arabica Rubiaceae Amérique, Afrique Bayahonde Prosopis juliflora Acajou Swietena marogani Meliaceae Mombin Spondias monbin Anacardiaceae Antilles Haricot Dioscorea sp. Dioscoreaceae Sisal Agave Sisalana Latanier Matayba denticulata Patate douce Ipomea batatas Convolvulaceae Amérique Maïs Zea mays Graminae Amérique tropical Pois congo Cajanus cajan Leguminosaceae Manioc Manihot utilissima Euphorbiaceae Amérique du sud Petit mil Panicum miliaceum Gramineae Afrique orientale, Asie, Europe orientale Banane Musa sp. Musaceae Extrême-Orient, Zones intertropicales humides et chaudes Manguier Mangifera indica Anacardiaceae Goyavier Psidium guayava Myrtaceae Sous tous les climats Oignon Allium cepa Liliaceae Asie, Bassin Méditerranéen, Antilles Herbe de guinée Panicum maximum
Annexe 3: Fréquentation moyenne annuelle du Centre Saint Boniface/localité zone Nombre de personnes La Colline 4970 Sainton 3034 Côte de fer 2949 Belle riviere 2317 Fonds des negres 1708 Lhomond 1706 Franchipagne 1506 Saint Jules 1429 Abraham 1335 Savane Henry 1143 Dessources 778 saint michelle 706 La Baleine 676 Miragoâne 672 Desruisseaux 591 Puits-laurant 588 Gris-gri 581 Chacha 570 Bandianne 510 demizaine 510 Losier 510 Oranger 464 Brillant 456 Mouillage fouquet 443 Morne-brulé 440 Labiche 427 Belle-garde 408 Ferdile 408 Petit-Goave 406 Dubois 404 Port-au-Prince 400 Kapen 399 Dugué 388 Guirand 375 Gousse 369 Laborieux 363 Villa 356 Passe Bois d'homme 351 Benet 321 Ravine d'argent 320 Beradel 319 Deuxieme Plaine 284 Corail Jolibois 277 Croix Paul 258 La gonave island 88 Autres 9882 Total 47395