BRGM ÉTABLISSEMENT PUBLIC REGIONAL DU LIMOUSIN DÉLÉGATION À L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET À L'ACTION RÉGIONALE

L'EXPLOITATION DES GRANITES ET DES LAUZES DANS LE LIMOUSIN SITUATION ACTUELLE ET POSSIBILITES DE DEVELOPPEMENT

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Actuellement, la production de la pierre de construction et d'ornementation est peu importante dans le Limousin. Cependant, un débouché régional intéressant existe pour le dallage, le funéraire et les revêtements lauzes et tranches sciées de granite. Il pourrait atteindre 45 000 m2 par an, plus 5 000 tonnes de produits funéraires ouvrés.

- que la pierre limousine est utilisable et sa qualité concurren- tielle ; - que son approvisionnement est difficile parce qu'il n'existe pas de carrière ayant une production suffisante de matériaux bruts. En raison de cette carence, les prix pratiqués sont beaucoup trop élevés et les matériaux importés de Bretagne, Vendée, Sidobre et Etranger. - que la profession des carrières manque de dynamisme commercial.

L&A 2.xptoitantà utimznt qu'il est illusoire d'entreprendre des travaux d'iinportance,tant que le marché sera aussi réduit et réclament un appui des pouvoirs publics.

En l'état actuel, un minimum de mécanisation, avec une production de dallages, de tranches sciées et de moellons de parement, permettrait de rentabiliser une exploitation même modeste.

Les premières enquêtes au niveau régional laissent percevoir cette possibilité de relance. Elles justifient des investigations ultérieures en dehors du Limousin, par exemple dans les grandes métropoles (Lyon, Paris...)

La présente étude a été effectuée par le Service géologique régiona Massif Central, Mission Limousin, avec un financement de l'Etablissement Public Régional Ldirousin, de la DATAR et une participation du B.R.G.M. SOMMAIRE

Pases

PRÉAMBULE - Méthodologie 1 CHAPITRE 1 : CONSTAT DE LA SITUATION 3 1.1 - HISTORIQUE 3 1.2 - SITUATION ACTUELLE 3 1.3 - COMPARAISONS AVEC LA SITUATION DANS D'AUTRES REGIONS FRANÇAISES 7

CHAPITRE 2 : POSSIBILITÉS EN MATERIAUX DE LA REGION LIMOUSIN 8

2.1 - EN CORREZE 8 2.2 - EN CREUSE . 9 2.3 - EN HAUTE-VIENNE 9 2.4 - CHOIX DES MATERIAUX APPARAISSANT LES PLUS APTES A UN DEVELOPPEMENT DE L'EXTRACTION 10 CHAPITRE 3 : ANALYSE DU MARCHE REGIONAL 12

3.1 - GENERALITES 12 3.2 - ACTIVITE DE CONSTRUCTION 12 3.3 - ATTITUDE DES ARCHITECTES 15 3.4 - ATTITUDE DES ENTREPRENEURS 17 3.5 - ATTITUDE DES NEGOCIANTS EN MATERIAUX 19 3.6 - BESOINS ET PRODUCTIONS EN LIMOUSIN 21 3.7 - CONCLUSIONS SUR LE MARCHE REGIONAL 24

CHAPITRE 4 : CONDITIONS POUR LE LANCEMENT DE NOUVELLES EXPLOITATIONS 25

4.1 - CONDITIONS 25 4.2 - CONTRIBUTION DE LA REGION AU LANCEMENT D'EXPLOITATION EN CARRIERES 28 4.3 - CONCLUSIONS GENERALES DE L'ETUDE. PREAMBULE

La présente étude a été effectuée par le Bureau de recherches géologiques et minières, Service géologique régional Massif Central, mission Limousin, sur crédits de l'Etablissement public régional et de la DATAR avec une participation financière du B.R.G.M. (convention en date du 15 dé- cembre 1977, signée entre l'E.P.R. et le B.R.G.M.).

Elle a pour but de rechercher les possibilités de relance du granite et des lauzes, extraits dans la région, pour la construction et 1'ornementation.

L'étude concerne plusieurs secteurs choisis en raison de l'exis- tence d'anciennes exploitations, de formations géologiques favorables et de points de transformation des matériaux bruts.

A partir de ces données sont analysées les possibilités d'écouler des matériaux "ouvrés", c'est-à-dire comportant une valeur ajoutée justi- fiant un effort de promotion et susceptibles de supporter des coûts de transport, donc de trouver un marché géographiquement assez étendu. Le développement de ces matériaux aiderait à maintenir, voire relever la pro- duction de "moellons bruts et taillés" ; elle pourrait même susciter un courant de vente de blocs bruts en dehors de la région.

Méthodologie : l'étude se présente en trois étapes :

1 - Recueil des informations générales et statistiques sur la région concernée: démographie (annexe 1 ), rythme de la construction, informations sur l'économie et les industries locales de matériaux de construction ; 2 - Sur le terrain, enquêtes auprès des différents types d'opé- rateurs de marché concernés : architectes, entrepreneurs, exploitants de carrières (maçons, marbriers, et entreprises faisant du "concassé" x), x QuziquzA zriUizpnAAZh dz conai&iagz piodul¿znt accz&iolnzmznt un pzu dz "pízAAz- bnxktz zt t<tíz". négociants en matériaux, transporteurs), ainsi qu'auprès des pouvoirs publics et administrations locales (préfectures, service des mines, mairies, chambres de carneree, école des métiers du bâtiment à Felletin, etc...)

Les investigations ont porté sur les agglomérations suivantes : Limoges, , Guérêt, Brive et Clermont-Ferrand.

Au total, plus de 60 personnes ou entreprises ont été interviewées et l'on a notamnent présenté des échantillons de roches aux entrepreneurs, aux négociants en matériaux et aux architectes locaux ... ;

3 - Exploitation des données recueillies et élaboration du rapport d'étude. CHAPITRE 1 : CONSTAT DE LA SITUATION

1.1 - HISTORIQUE

L'une des richesses du Limousin est la qualité de ses édifices. Elle est étroitement liée à la diversité des roches que l'on rencontre dans cette région et au sens pratique des habitants qui ont su adapter la cons- truction, tant aux conditions climatiques qu'au relief et aux matériaux dont ils disposaient. D'où, l'infinité de carrières, petites, moyennes ou grandes dont la "trace" est toujours présente ici ou là dans le paysage : bois, champs, talus de chemins.

Pratiquement, chaque village, chaque hameau avait un ou plusieurs points d'extraction de matériaux nécessaires à ses besoins.

A proximité des agglomérations, telles Limoges, Saint Yrieix, Tulle, Brive, Guérêt, Bourganeuf, etc..., de petits centres granitiers ont connu une certaine activité. Il serait difficile de prétendre fournir un chiffre exhaustif des carrières alors exploitées de façon continue ou inter- mittente. On peut dire qu'au temps de la "pleine exploitation" de la pierre, un demi-millier de carrières étaient en activité sur l'ensemble du Limousin.

L'arrivée sur le marché de produits manufacturés et l'emploi du ciment, modifient considérablement la construction traditionnelle. Percep- tible au lendemain de la première guerre mondiale, le processus d'évolution s'accélère dans les années de 1'après guerre (1945), avec le phénomène de l'exode rural. Béton, parpaings, fibro-ciment, tuiles remplacent les maté- riaux nobles. Mêmes les sépultures traditionnelles en granite local bouchar- dé sont actuellement abandonnées pour des monuments en granite poli importé souvent de l'Etranger, voire en béton (granito).

1.2 - SITUATION ACTUELLE

L'annexe 2 indique l'évolution de la production des pierres de construction en Limousin. Les chiffres montrent clairement la baisse très sensible de l'industrie extractive, notamment dans la production de pierres et moellons taillés. Bien qu'il s'agisse d'une région relativement privilégiée du point de vue de la diversité géologique des gisements, force est de cons- tater que le niveau extractif des exploitations est bas et que leurs chances de survie, dans la forme actuelle, apparaissent très faibles.

INSCRIPTION

Les carrières sont en majorité de petites exploitations, généra- lement tenues par des entrepreneurs locaux, (bâtiments et marbriers) qui les exploitent en fonction de leurs propres besoins.

Ils ne commercialisent qu'une très faible partie de leur produc- tion de matériaux bruts. Il s'agit donc d'une intégration verticale, d'où est pratiquement exclu tout circuit contnercial.

Hors la pierre de St Yrieix et le granite de Pérols, commercialisés jusqu'en Belgique sous forme de dalles et de pavés, les débouchés sont exclu- sivement locaux et ne vont pas au-delà de quelques dizaines de kilomètres des points d'extraction.

En Limousin, il existe environ 70 carrières en exploitation dont approximativement 30 % connaissent une activité intermittente. A noter en plus, quelques exploitations de pierres concassées et produisant très accessoirement "moellons-tout-venant et pierres taillées".

Le niveau de la production de Corrèze, Creuse et Haute-Vienne atteignait 74 430 tonnes en 1974 extraction brute de granite et roches similaires, soit 20 % de la production des bassins granitiers bretons (côtes du Nord, Finistère, Morbihan, Ille et Vilaine et Loire Atlantique). Si on y ajoute la production de l'Auvergne (20 349 tonnes en 1974) , le total représente encore moins du quart de la production bretonne.

DIFFICULTES ACTUELLES

II existe au niveau de l'activité des "carrières" différents aspects inhibiteurs au développement de l'industrie de la pierre. a) - ?Kobllmz de

On assiste à une raréfaction de la main-d'œuvre qualifiée. Le personnel encore présent est composé d'ouvriers locaux âgés et d'étrangers peu stables, d'une qualification discutable. Le travail de la carrière est un métier assez pénible, qui rebute les jeunes, plutôt attirés vers les travaux publics et notamment la conduite d'engins. Par contre-coup, s'éteint une corporation, celle des tailleurs de pierre et à l'aval, celle des "maçons", capables de réaliser la construction en pierre : chaîne d'angle, cintres, murs, etc.. Il faut savoir que les métiers de la pierre (carrier- tailleur) étaient au début du siècle 2 à 3 fois mieux rémunérés que les métiers du secteur industrie. Aujourd'hui, la situation est inversée.

b) - Problème. Lio, aux CCWVLQJIQA &t aux conditions de. travail

II est ccmmun aux exploitants, entrepreneurs et marbriers. Les carrières sont très souvent éloignées des centres urbains, ce qui cons- tituent un facteur supplémentaire à leur manque d'attrait pour un personnel qualifié (rejoint le problème "a"). L'accès des carrières est parfois médio- cre, il ne permet pas toujours le passage à des véhicules routiers, c'est le cas des carrières du Compeix.

Le caractère souvent épisodique des travaux est incompatible avec une exploitation rationnelle.

c) - Pioblemz de ¿'equipment

L'équipement est la plupart du temps très succinct. En effet, l'exploitant ne saurait amortir un matériel important avec une exploitation â caractère intermittent. Il en résulte que les "carriers" ne peuvent répon- dre à une marché de "blocs équarris", parce que sous-équipés en moyen d'ex- traction.

Les marbriers sont dans l'impossibilité de répondre à une demande importante (tranches sciées ou pavés) dans des délais normaux. A noter 1*exiguïté des emplacements réservés aux ateliers. d) - Piobt&me. du

Il faut considérer séparément le marché du "funéraire" et le marché de la pierre de construction et de décoration.

1*) - Le marché du funéraire :

Les tombes traditionnelles en granite local bouchardé sont actuellement abandonnées pour des monuments en béton ou en granite poli importé souvent de l'Etranger (95 % du marché limousin). Cependant, appa- raît une nouvelle demande de matériaux locaux (granite du Compeix, granite de Fanay, provenant de blocs de récupération sciés et égrésés, granite de Pérols poli). Faute de trouver sur place les produits ouvrés, sont utilisés dallages et tranches sciées importés. Pourtant, il existe localement des gisements de matériaux susceptibles de fournir des produits identiques et s'intégrant mieux à la région. Ils peuvent également présenter un intérêt sur le plan national.

2*) - Le marché de la pierre de construction et de décoration

Aujourd'hui, le pavé de granite posé dans les rues piétonnes du vieux Limoges vient d'une autre région (prix, rendu Limoges, 10 % au-dessous, de celui d'une carrière locale). L'entrepreneur trouve difficilement (ou à"1 des prix excessifs) , la pierre de construction, aussi se tourne-t-il de plus en plus vers les produits manufacturés (parpaings).

L'industrie de la cheminée est en pleine expansion. Là aussi, aucun véritable effort n'esttenté à ce jour pour produire de manière plus mécanisée cette"pièce" de décoration de plus en plus présente dans les habitations. Les délais de livraison sont très longs.

A l'aval Immédiat d'une extraction en carrière continue et ration- nelle, des ateliers de transformation industrialisés produisant dallages, tranches sciées, emmarchements, appuis de fenêtres, linteaux, moellonnages normalisés, devraient permettre la renaissance de l'emploi de la pierre sur l'ensemble de la région. Seule la mécanisation du façonnage peut en trai- ner une certaine compétitivité. 1.3 - COMPARAISONS AVEC LA SITUATION DANS D'AUTRES REGIONS FRANÇAISES

 - LE SJVOBRE (TARA/)

Le granite du Sidobre est utilisé à 90 % en funéraire. L'activité florissante de cette région est liée à : - une exploitation continue, mécanisée, soit dans la masse, soit par une extraction de "boules" incluses dans l'arène granitique ; - au dynamisme des entreprises : prospection catmerciale active, nouvelle activité "la tranche sciée" ; - à une main-d'oeuvre qualifiée et stable qui bénéficie des avan- tages actuels : transport, journée continue, ateliers chauffés, restaurant d'entreprise ... - à la compétitivité des produits : fabrication de funéraire en série, grâce à un équipement ultra-moderne.

Le granite du Tarn a même effectué une percée sur le marché breton (funéraire) ; il est exporté aussi hors de nos frontières.

L'exploitation se limite aux "blocs marchands". Elle s'avère rentable. Il existe à la Crouzette (Tarn) un centre de formation d'apprentis (pierre de taille, marbrerie) des industries des carrières et matériaux de construction.

B - LE MASSIF ARMORICAIN

La Bretagne cannait une activité granitière importante, notamment dirigée vers le bâtiment et ce, pour tous les granites, à l'exception du granite de Lanhelin surtout utilisé dans le funéraire.

L'industrie granitiëre bretonne est prospère, c'est le résultat : — d'une tradition aneestraie conservée : habitations35, sépultures en pierre polie ; - du dynamisme des entreprises : diversification des productions (cheminées, moellonnage ...):

La majoiltê. de¿> hab¿£atLon¿ e.¿t con&PuUXe. avze. un apponX. de. pi.eAX.eA : tinte.aux, chaîne, d'angle., 6ouba¿¿me.nt ou pùu Jia/iemznt ejntLo.fieme.nX. en L - des oondltiens de travail améliorées (ateliers chauffés...),main-d'oeuvre qualifiée maintenue par une politique réaliste des salaires x ; - de la compétitivité des entreprises, grâce à un équipement moderne : derrick, chalumeau à découper la roche, ateliers de transformations moder- nes sur le lieu de l'extraction ; - d'un syndicat granitier efficace (Président : Mr. Pleven-Gicquel)

CHAPITRE 2 : POSSIBILITES EN MATERIAUX DE LA REGION LIMOUSIN

Les possibilités en matériaux de la région Limousin sont variées. Les réserves en place sont relativement importantes et à peine entamées.

On trouvera en annexe 10 une série de fiches relatives aux carrièreE anciennes ou actuellement exploitées avec la description et les caractéris- tiques des matériaux.

Les principales zones d'exploitation, anciennes, actuelles ou potentielles sont les suivantes :

2.1 - EN CORREZE (annexe 11)

a) - - - : leptynites roses utilisées actuellement comme dalles brutes et moellons bruts ou taillés. b) - Pérols : granite rose utilisé actuellement pour des moellons et pavés, accessoirement funéraire. c) - : granite gris beige à blanc utilisé surtout comme pierre de taille et de décoration. L'extraction est pratiquement arrêtée actuelle- ment. d) - : granite beige - carrière en exploitation. Le matériau est utilisé comme moellon scié et pierre de décoration (cheminées....). e) - Eybrail : granite gris bleuté à grain fin, n'est plus exploité car la teinte ne plait plus. f) - (commune de ) : granite gris assez clair, d'un aspect rappelant le granite du Sidobre, en grosses boules, Pas d'exploita- tion connue. x L'évzntcUZ dzà ¿alalnzà Stz Vlnvzn.-Glcqa.tl, ccvüiiznz dz la Vynlz povJi ¿

2.2 - EN CREUSE (annexe 12)

a) - Le Compeix : granite beige utilisé comme moellon, pierre taillée, pierre de décoration, funéraire - Exploité. Très grandes réserves. b) - Maupuy (commune de St Léger le Guêrétois) : granite gris bleu avec de petits "crapauds". Est utilisé pour la confection de surfaces de références "marbres", très accessoirement pour le funéraire. c) - La Forêt du Temple : granite gris légèrement bleuté, pointé de beige-rosé - N'est plus exploité (pavé, funéraire). d) - Auriat : granite gris clair à gros grains avec quelques crapauds, n'est plus utilisé (funéraire, construction). e) - Crozant : granite beige, fortement diaclasé, n'est utilisé qu'en moellon. f) - Tercillat : gneiss leptynique fissile, exploité et utilisé comme dallage et pierre de construction (moellon brut). g) - Peumiot (à l'Est de Compeix) : granite porphyroïde orienté, blanc-gris. Exploité tout récemment pour dallage.

2.3 - EN HAUTE-VIENNE (annexe 13)

a) - Fanay : granite beige clair à rose. Deux petites carrières inter- mittentes sont en activité : moellons, linteaux, dalles funéraires bouchardées b) - St Jouvent : granite clair à grain fin. Exploité et utilisé comme moellon, linteau ... c) - St Hilaire-les-Places : granite gris bleuté. Exploité et utilisé comme pierre taillée, linteau, pavé, bordure de trottoirs. 10

d) - Aureil : granite analogue au précèdent. e) - Sauviat-sur-Vige : gabbro de couleur sombre à très satibre. Se présente sous forme de petites boules en surface. Inexploité. f) - Saint Yrieix : leptynite fissile, beige jaunâtre, grise, rouille. Exploitation active. Utilisée carme dallage et pierre de construction.

2.4 - CHOIX DES MATERIAUX APPARAISSANT LES PLUS APTES A UN DEVELOPPEMENT DE L'EXTRACTION

Les raisons qui ont amené à sélectionner les matériaux aptes à un développement de l'exploitation sont l'une ou plusieurs des raisons suivantes :

- qualité d'aspect, couleur, grain du matériau, par rapport aux goûts actuels tels qu'on peut les ressentir ; - iirportance des réserves présumées ; - possibilité d'obtenir des blocs marchands de bonne dimension ; - facilité d'exploitation en carrière ; - facilité de taille ou de sciage ou de clivage.

Ces deux dernières raisons vont dans le sens d'un abaissement des prix de revient. En tenant compte de ces considérations, les sites suivants apparaissent dignes d'intérêt :

2.4.1 - En_Çgrrèze :

Aubazines - Palazinges - Beynat : le matériau est d'excellente qualité et relativement facile à travailler (clivage) au moins en certains points . Production de dallages bruts.(photo 1). Pérols : matériau d'un bel aspect. Une grande carrière y est ouverte. Il faudrait s'assurer de l'existence des réserves car le massif est assez étroit (photo 2). Production : revêtements polis - moellons sciés - pavés. 1 - Le.ptynUz¿ di PALAZINGES [19

2 - ZoJüvüínt de ?ER0LS-6UA-VE2ERE (7 9} 11

Eyrein : matériau de benne qualité, assez facile à travailler L'exploitation existante, peu étendue,semble fonctionner dans de bonnes conditions.(photo 3). Production : moellons - pierre de décoration brute.

Meymac : grosses boules. Les réserves semblent importantes, le granite prend le poli. Ce site n'a jamais donné lieu à exploitation, probablement à cause de l'Importance des blocs, alors qu'actuellement ce facteur est considéré comme favorable à l'exploitation.(photo 4). Production possible : tranches sciées et polies, funéraire.

•fillassac - Travassac : le matériau est de très bonne qualité mais assez difficile à travailler. La production ne suffit pas à la demande. Production : couverture, accessoirement dallages.

2.4.2 - En_Çreuse

Le Compeix : matériau de belle qualité, facile à travailler, très demandé. Problèmes d'accès aux carrières (photos 5 et 6). Production : moellons - pierre de décoration pierre polie dans les faciès durs.

Peumiot (près le Canpeix) : matériau de bonne qualité. Accès aisé. Les blocs extraits sont ouvrés dans le Tarn (dallage).

2.4.3 - £n_Hayte:yienne

Fanay : belle qualité du matériau, assez difficile de dégager les blocs importants. Production : moellons bruts ou sciés. Dallages égrésés - Linteaux Funéraire (bouchardé). Saint Jouvent : mêmes données que ci-dessus. Sauviat-sur-Vige : pourrait constituer un matériau de valeur mais la taille des blocs en profondeur et l'homogénéité du gisement sont à démontrer. Production : pierre d'ameublement et funéraire (pierre polie) Saint Yrieix : l'exploitation actuelle semble se développer dans de bonnes canditons. 3 - GianiXz d'EVREJM - da la REBEYROTTE (19)

4 - BouleA QKu.nJJxqo.eJt CHkVEROCHE (19) 5 - CcwiWiz du PICQ. - Commune, de ROYERE (23)

LE COMPEIX

6 - CcwiWii MANIBAUP commune, de. SAINT PIERRE BELLEVUE (23) 12

CHAPITRE 3 : ANALYSE DU MARCHE REGIONAL

3.1 - GENERALITES

Les matériaux évoqués au chapitre 2 sont susceptibles de présenter plusieurs types d'utilisation :

Bâtiment : - en moellons bruts pour construction de chaînages et murs por- teurs traditionnels ; - en moellons sciés avec une ou plusieurs faces apparentes brutes pour les mêmes usages que ci-dessus mais d'un emploi plus aisé ; - en pierres de parement et de décoration plaquées sur une paroi porteuse ; - en pierres de décoration à surface brutes ; - en tranches sciées ou dalles permettant la réalisation de dal- lages intérieurs ou extérieurs, plinthes, revêtements muraux, pierre d'ameu- blement, etc..(polies ou brutes de sciage).

Nous examinerons les possibilités du marché régional en ce qui concerne ces diverses formes d'utilisation, compte tenu des éléments quali- tatifs et quantitatifs dont nous disposons.

- en tranches bouchardées ou polies ; - sous forme de tranches minces ou de dalles épaisses et de pièces ouvragées.

3.2 - ACTIVITE DE CONSTRUCTION

Les tableaux ci-après indiquent le nombre de logements terminés au cours des sept dernières années pour les départements de Corrèze, Creuse, Haute-Vienne, région Limousin (tableau n° l) et, à titre de référence, l'Auvergne et l'ensemble de la (tableaux n° 2 et 2 bis). 13

EVOLUTION DE L'ACTIVITE DE CONSTRUCTION Logements terminés ViAQ.ction dêpaAtmentaZe. de. ¿'EquU.pme.rvt)

TABLEAU n' I

1 I Dpt indice Dpt Dpt Total I ! Années Indice Indice Corrèze 71 - 100 Creuse Hte-Vienne Limousin ¡ t r ; 1971 2 103 100 639 100 4 063 100 6 805 ; ; 1972 2 981 142 1 852 133 3 954 97 7 787 I ; 1973 1 439 68 682 107 3 762 , 93 5 883 i ; 1974 1 691 80 ¡ 848 132 3 793 93 6 332 ; ; 1975 1 787 85 ¡ 972 152 3 599 89 6 358 ; 1976 1 777 1 84 727 114 3 762 93 6 266 ; ______; 1977 2 079 587 3 702 91 6 368 ! 99 92 ___ __ ! TOTAL 5 307 45 799 * 13 857 26 635 _ _ i __ !1 '.TAUX f

• 1 ¡ANNUEL -0,2 Z -1,4 Z - 1,5 % 1 i 1 ¡MOYEN i 1 t i f TABLEAU n9 2 [Indict 71 * 100)

1 \ Années LIMOUSIN Indice AUVERGNE Indice FRANCE Indice ¡ t 1 t ; 1971 ¡ 6 805 ¡ 100 8 268 I 100 475 700 îoo ; ; 1972 7 787 114 12 594 152 546 300 us ; ; 1973 5 883 , 86 9 631 ! 116 500 500 , 105 ! ; 1974 6 332 93 9 424 114 500 400 105 ! ; 1975 6 358 ¡ 93 9 194 111 514 300 108 ; ; 1976 6 266 i 92 8 323 101 , 450 900 95 ; ; 1977 6 368 r 94 8 914 ' 108 - — 1

1 '.TOTAL 71/77 45 799 1 66 348 — t r TABLEAU n0 2 bl&

1 • • 1 LIMOUSIN AUVERGNE FRANCE ; 1 i i 1 i ¡Taux annuel moyen de i ¡développement entre - 1,1 Z + 1,26 Z - 1,07 Z ! i ? 1971 et 1977 i i _ _ _ t ¡Z de logements cons- i ¡truits par rapport 1,92 Z 100 Z | ¡à la France entière 1,32 Z 1 i __ __ 1 {Population 1975 ; 1 330 479 52 655 802 ¡ i i 743 491 i ¡% population par ¡rapport à la France 1,41 Z I 2,52 Z 100 Z !

{entière • ( t u

Donc, en ce qui concerne le ncnibre de logements annuellement "terminés"/ on assiste, entre 1971 et 1977 à une régression générale.

Ces moyennes traduisent cependant une évolution diverse sur I1 en- semble de la période considérée. Par rapport à l'année 1971/ la moyenne annuelle des logements construits de 1971 à 1977 représente : 94 % du chiffre de 1971 en Corrèze ; 119 % " "en Creuse ; 94 % " "en Haute-Vienne ; 96 % " " sur l'ensemble du Limousin ; 115 % " " sur la région Auvergne ; 105 % " " sur la France entière (1971 à 1976).

La région Limousin construit relativement peu. Ceci est dû notanment à l'existence d'un parc immobilier ancien important et à une expansion démographique quasi nulle : région constituée essentiellement de cantons ruraux.

En supposant une surface moyenne de 100 rn2 par logement construit (la moyenne nationale est de 72 m2 pour les "logements autorisés" collectifs et individuels groupés, en 1975), en obtient environ 650 000 m2 de sols par an en moyenne, pour les sept dernières années en Limousin.

De ce potentiel, on peut espérer que la pierre soit utlisée dans le meilleur des cas pour environ 5 % soit 32 000 m2 par an sous forme de dallages ou revêtements de sol destinés à des logements.

La surface verticale construite représente environ 650 000 m2 pour lesquels, il peut être fait appel à des revêtements extérieurs et intérieurs (entrées, ...).

En considérant que 2 % de cette surface est couverte par de la pierre (granite - lauze), ceci représente 13 000 m2.

Surface au sol et revêtements muraux représentent un total de 45 000 m2 auxquels on peut ajouter une certaine proportion du marché que représente la région Auvergne, pour laquelle, dans des conditions identiques (pourcentages et niveau de la construction) nous obtenons 65 000 m2. En admettant que la "pierre du Limousin" puisse couvrir 30 % du marché auvergnat 15

nous obtenons environ 20 000 m2, soit un total général de 45 000 + 20 000 = 65 000 iti2.

Il existe en outre un marché annexe à préciser, qui représente un certain volume de matériaux : dallages bruts extérieurs pour terrasses, allées, jardins. Actuellement, il est pour une large partie occupé par des matériaux de récupération, des carreaux de ciment assez bon marché, des dallages en provenance d'autres départements ou importés de l'Etranger.

La gamme étendue des produits présentés chez les professionnels : carreaux de ciment, dalles vertes, rouges, blanches, grises, montre les possibilités d'un marché ouvert.

3.3 - ATTITUDE DES ARCHITECTES

Au cours de notre enquête, menée auprès des architectes conseils, nous n'avons, à aucun moment, rencontré d'opposition au principe de l'utili sation de la pierre. Il existe même pour quelques-uns d'entre eux, une réelle intention d'aider à l'insertion de la pierre dans la construction ; mais ce, dans la mesure où l'harmonie de l'architecture est conservée au niveau de la construction compte-tenu du cadre régional.

tie.cu.eAZU.z6

- "la pierre est un matériau noble qui doit être utilisé de façon noble" (1) - "le prix de la pierre est réputé très élevé, d'où l'incidence sur le coût final de la construction" ; En réalité les prix sont ceux pratiqués en Bretagne, à peu de chose près (annexe 3). - "la mise en oeuvre nécessite une main d'oeuvre qualifiée, de plus en plus rare et de plus en plus onéreuse" ; - "Lorsque le client existe, le constructeur se heurte à des diffi- cultés d'approvisionnement" ;

(1) Centaine* nzglz6 ¿ont à ob&vweJi : poun ce laüiz, il eJ6t utile, de. &z Ke.ponX.ex. à la plaquette. "con6tniuAZ en Limouiin", éditez â Vinitiative. de. l'EPR du LùnouAin zt tta.bon.tz pan, le. Sznvicz /légional de. l'Equipement ÇLt lz¿ Vin.zcti.on6 dépanXemzntalz6 dz la ConAzzz, Cn.zu6z, Hautz-Viennz avzc. la collaboration d'an.chitzctz6 VPLG, unhani6tejt> S.F.U. 16

- "Impossibilité de trouver, sur place, dans le cadre d'un marché important, l'approvisionnement nécessaire et des livraisons hanogènes d'où l'utilisation de matériaux ouvrés importés (Caisse d'Epargne de Limoges)" ; - "La construction de bâtiments publics est de plus en plus du type industrialisé, d'où la pierre est exclue. Ce choix est aussi imputable à l'enveloppe budgétaire limitée" ; - "l'aide architecturale doit jouer son rôle d'incitation au niveau des maîtres d'oeuvre et conseiller l'habillage de devantures de magasins, par revêtement de pierre en remplacement au moins à l'extérieur des marbres, plastiques et autres similis" ; - "il faut que les carriers puissent fournir, répondre à la demande, ce qui n'est malheureusement pas souvent le cas, d'où la débâcle de la profes- sion en Limousin" ; - "le matériau existe en Limousin, la demande également, mais quelques producteurs détiennent le marché et font les prix à leur gré ...."

CONCLUSIONS

1°) - L'utilisation de la pierre est souhaitable dans certains cas ; 2°) - Le prix de la pierre est réputé élevé (matière première et personnel pour la mise en oeuvre). Quelques producteurs fixent les prix à leur gré ; 3°) - l'approvisionnement en pierre et sa mise en oeuvre sont difficiles : . pas de matériau en stock ; . difficulté d'obtenir un matériau honogène ; . manque de personnel pour la mise en oeuvre.

Les remèdes explicités en vue du développement de l'utilisation de la pierre sont les suivants : . une normalisation des produits et la constitution d'un catalogue des fabrications et des prix ; . une incitation des pouvoirs publics sous une forme à déterminer ; On peut y ajouter des remèdes qui se trouvent implicitement dans les premières conclusions : . nécessité de former un personnel ccnpétent pour la mise en oeuvre de la pierre ; . nécessité de créer les conditions d'une véritable concurrence entre les producteurs. 17

3.4 - ATTITUDE DES ENTREPRENEURS

Plusieurs entreprises ont été interrogées dans la région. Les avis sont partagés quant à l'utilisation et à la promotion de la pierre de cons- truction et d'ornementation.

3.4.1 - Pierre de construction

A une certaine époque, presque toutes les roches étaient utili- sées pour la construction. Actuellement, quelques "faciès" sont encore deman- dés, tels : Compeix, Crozant, Pérols, Aubazines, Saint Jouvent, mais ceci ne constitue plus qu'une activité marginale.

Certains entrepreneurs font appel au marché local de la pierre de récupération, pierres d'angle, linteaux, lauze de St Géraud, etc.. Le material; est rafraichi, si bien que le "marché" de la pierre de démolition se porte bien.

Pour beaucoup d'entre eux, la construction en pierre est considérée comme abandonnée, trop lente, nécessitant une main d'oeuvre qualifiée, donc trop onéreuse. C'est l'attitude notamment des entreprises moyennes ou grandes qui utilisent plus volontiers le béton et le parpaing de ciment : "la cons- truction en parpaings est 2 fois plus rapide". L'attitude du petit artisan, qui tend à disparaitre, est différente. Généralement, il possède une carrière, réalise l'extraction de la pierre nécessaire à ses besoins. Il travaille seul ou avec un aide, parfois 1 ou 2 compagnons.

A la suite de contacts avec les entrepreneurs, il apparaît que certains d'entre eux seraient prêts à investir pour l'ouverture d'une car- rière et la création d'un atelier de transformation : dallage, moellonnage, tranches sciées par exemple.

- "Certains petits artisans maçons ont 1 à 2 années de travail devant eux, en ce qui concerne la construction de pavillons "en pierres" ; - "Pendant qu'est construite une maison en pierre, un maçon peut en monter deux en parpaings. Cependant, on oublie systématiquement la notion d1isolation et l'entretien des enduits qui revient régulièrement. Pour plus de logique, il y aurait lieu de faire intervenir dans le prix d'une maison, un bilan d'entretien sur 20 ans minimum après la livraison"(annexe 4).

CONCLUSIQMS

1°) - Les avantages de la pierre, ccrnpte tenu de son prix ne sont pas suffisamment perçus par la clientèle (entretien, isolation, indépendam- ment de l'esthétique) ; 2°) - Certains professionnels de la pierre sont surchargés de commandes ; 3°) - Les entrepreneurs ne consentiraient à "investir dans la pierre" que dans la mesure où des incitations des pouvoirs publics pourraient leur garantir un marché ;

3.4.2 - Pierre d'ornementation

a) - Actuellement, le marché du funéraire se porte bien. Il est presque totalement couvert avec une "matière première" importée. Cet état de fait correspond à l'engouement pour la pierre polie aux coloris variés, qui a supplanté la pierre bouchardée locale traditionnelle.

En. Limousin, presque tous les marbriers sont propriétaires de car- rières, mais un seul marbrier artisan travaille la pierre du Compeix pour exécuter des sépultures.

Le granite du Maupuy près de Guêret (Creuse) a été abandonné, il y a quelques années (il renfermait trop de crapauds).

Le granite de Pérols s'exploite moins.

Il existerait, de l'avis d'un marbrier de Limoges, des demandes de sépultures en granite de Fanay (pierre égrésée pour funéraire et dallages épais : 7/8 cm), réalisées à partir de pierre de récupération. Il n'existe plus que deux petites carrières en activité intermittente.

Il semble donc qu'il y ait de ce côté une possibilité d'ouverture. 19

b) - Le marché de la cheminée est en expansion dans la rëgicn. Le granite du Compeix connait un certain succès. Sa couleur beige-jaunâtre et la relative facilité à le travailler font son attrait. Des délais assez longs sont cependant demandés. Paradoxalement, certains artisans éprouvent des difficultés à s'approvisionner en blocs du Compeix. "Les carriers du Compeix cèdent difficilement leur pierre pourtant vendue à des tarifs con- fortables" (réflexion d'un marbrier). La fourniture de blocs à la Société Brisach à Sainte Maxime a été déclinée (50 tonnes/mois).

Les bénéfices réalisés sont souvent immédiatement réinvestis par les carriers dans des terrains qui couvrent les zones de granite. Cela revient à "geler" des terrains exploitables. Pourtant le marbrier-carrier affirme ne pouvoir investir pour l'achat de matériel s'il n'a pas l'assurance d'un marché régulier.

C'est donc une situation d'attentisme, un manque évident de dyna- misme qui reflète un état d'esprit particulier. A partir de cette attitude, on comprend mieux la baisse des exploitations en Limousin et le succès des pierres importées. Les prix seuls ne sont pas en cause ; à cet effet, il est bon de se reporter aux annexes prix (annexes n° 3, 5 et 6).

CONCLUSIONS

1°) - II existe des difficultés d'approvisionnement pour certains matériaux bruts ; 2°) - la qualité de certains matériaux est contestée ; 3°) - II existe une réticence à investir dans la mesure où l'on n'est pas assuré d'un marché régulier.

3.5 - ATTITUDE DES NEGOCIANTS EN MATERIAUX

Les négociants ne jouent aucun rôle dans la vente de la pierre de taille et du moellon de construction. Ce marché est entre les mains des entrepreneurs-carriers ou des marbriers-carriers qui n'ont aucun intérêt à passer par des intermédiaires de distribution. La production restreinte de ces matériaux s'écoule facilement, directement par les soins des carriers. 20

En. matériaux locaux, les négociants interviennent uniquement pour la distribution de la pierre de Saint Yrieix, vendue 35 F le m2 H.T au magasin (Faucher Frères à Limoges).

Par contre, ils jouent un rôle important dans le domaine de maté- riaux en provenance d'autres régions. Ce sont des dalles vendues de 24,85 à 64,25 F le m2 H.T. au magasin, suivant leur provenance, leur qualité et leur degré de façonnage. En Auvergne, et dans le Limousin, les matériaux nobles traditionnels se vendent très bien dans les 'teintes chaudes".

Interrogés sur l'éventualité de développer une activité de vente de dallages et tranches sciées de granite local (nous avons montré des échantillons de granite du Compeix, de Fanay, Pérols, de la leptynite d'Aubazines, etc...), la réponse a été : "il est possible de vendre un tel matériau mais il faut se placer, c'est-à-dire faire des prix compétitifs à qualité égale". La concurrence est vive dans la fabrication en série (1).

L'intervention du négociant n'est possible que dans le cas de quantités importantes de matériaux ouvrés. Pour un dallage brut, il faudrait ne pas dépasser 50 frs le m2 T.T.C.

Un échantillon de granite noir (gabbro) a été favorablement remar- qué, comme pierre d'ameublement intérieur (son prix ne devrait pas excéder 150 frs le m2). Il en est de même pour la leptynite rose (2) d'Aubazines, commercialisable pour intérieurs (dalle polie de 40 x 40) et sous forme de dallage brut au prix de 25/27 frs le m2 H.T. à la carrière.

Les granites du Compeix, de Pêrols, de Fanay trouveraient, de l'avis de plusieurs négociants, un débouché comme : - moellon scié, appareillé, réglé à la carrière avec une face éclatée, au prix de 160/180 Frs le m2 départ. - tranche sciée en épaisseur de 50 mm à travailler, pour atteindre (avec une face éclatée) 30/35 mm.

(1) - Le rnaAbmi belge. CZCUA de. Vltione. neulent à WO F le. mî TTC [CleAmoYvt Td), V équivalent zn combianckLen coite. 130 F le. ml TTC avec de¿> ^ d'appA.ov<ü>¿onneme.n¿. Un Qfianite. cZaJüi e¿t psiopoÁÍ à èO F le. mî... (2) - II vûMtz une. demande, non ¿atià^altz [Clthmont - Tullz, ztc....). 21

CONCLUSIONS

1°) - II n'y a pas (ou peu) de demande de pierres locales chez les négociants ; 2°) - Les négociants peuvent contribuer au développement des pierres du Limousin, si les prix proposés par les producteurs sont compétitifs

3.6 - BESOINS ET PRODUCTIONS EN LIMOUSIN (annexe 7)

Compte-tenu de ce qui a été dit précédemment, on peut considérer que, si la quantité (et la diversité) des matériaux mis sur le marché aug- mentait, la consantiation augmenterait elle aussi.

Nous avons indiqué (au chapitre ressources), les carrières ou les sites qui paraissaient les plus favorables' à une relance de l'activité. Nous reprenons ci-dessous, par type de production, les sites susceptibles d'être développés.

3.6.1 - Funéraire

Les besoins sont annuellement de 5 000 tonnes de granite "ouvré" La production locale représente seulement 1 % de ce chiffre. La différence montre qu'il existe un potentiel pour lancer une nouvelle production : - le granite rose de Pérols accuse une baisse d'activité dans ce domaine, la raison ne s'en explique pas très bien ... - le granite du Compeix : seul le faciès clair prend le poli, il est employé par un seul artisan ; - le granite du Maupuy n'est que très peu demandé. La couleur ne plait plus ; - le granite de Meymac parait favorable à l'implantation d'une carrière. De très gros blocs sont visibles (40 à 60 tonnes). Il prend le poli.

3.6.2 - Tranches sciées

- Il serait utilisé environ 250 000 m2 annuellement (1977) de "dalles toutes catégories", grés cérame, faïence, plastique ... pour sols et parements, 5 à 6 000 m2 de marbre de façon accidentelle et quelques centaines de m2 de granite ouvré. 22

La production de 1973 fait état de 9 500 m2 environ (statistiques de l'Industrie minérale) de tranches sciées de granite.

Dans notre étude, nous avons vu que le débouché local possible était environ 45 000 m2.

La différence fait apparaitre un potentiel, pour lequel serait justifiée l'augmentation de la production actuelle, voire l'ouverture de nouvelles carrières : - le granite de Compeix parait intéressant. Il présente en effet deux tons, l'un jaune, l'autre clair ; - le granite rose de Pérols conviendrait à cette production ; - le granite de Meymac, déjà indiqué pour le funéraire ; - le granite de Fanay, surtout le faciès rosâtre, qui s'intègre parfaitement au pays et autrefois largement employé ; - enfin, diorite et gabbro aux couleurs foncées, mais dont les gisements sont peu connus (Sauviat-sur-Vige, Lagraulière, Pierre-Buffière).

3.6.3 - Moellons et dallages bruts

En 1973, la production était de 100 473 tonnes soit 160 000 m2 environ. La consarmatian est égale à la production. En effet, sur le carreau des carrières, il n'y a que très rarement des stocks. La production pourrait être multipliée par 1,5 à 2 ; la consommation suivrait. Elle suivrait d'au- tant mieux, s'il s'agissait de "moellons sciés", appareillés et réglés, donc présentant moins de difficulté à la mise en oeuvre.

le Compeix, Pérols, Fanay, Saint Jouvent, les Places, Aureil ...., et Aubazines-Palazinges-Beynat, susceptibles de fournir des matériaux de qualité.

3.6.4 - Pierre de décoration et d'ameublement

II s'agit de matériaux destinés à la fabrication de cheminées, aux revêtements intérieurs, objet divers : bancs, tables, etc... Io) - Cheminées La production à partir des matériaux locaux est faible. Le gros 23

de la demande est couvert par les produits en provenance d'autres régions (et du calcaire du pays de Brive) ;

La pierre du Ccmpeix est très demandée pour les cheminées. Il y a dans ce domaine de très bonnes perspectives.

2°) - Pierre d'ameublement

Le granite du Compeix convient ainsi que le Fanay. Les pierres de Sauviat-sur-Vige (gabbro) et la leptynite d'Aubazines-Palazinges ont fait excellente impression sur les négociants en matériaux.

3.6.5 - Pierre de couverture : lauzes et schistes ardoisiers

1*) - Lauzes

II n'y a plus de production de ce matériau dans la région. Il s'agit d'une activité marginale (quelques toitures par an) qui touche une zone très limitée et fait appel à des matériaux de récupération. Les anciens sites d'extraction se situent entre Argentat et la Chapelle Saint Géraud.

2°) - Schistes ardoisiers

La production limitée au seul siège extractif de Travas- sac ne suffit pas (Allassac a cessé toute activité au 1.04.77). Elle corres- pond grosso-modo à la couverture de 10 maisons par mois (1) (1 000 m2 de "tuiles" demi-fortes ou carrées du pays) : soit annuellement moins de 2 % des toitures construites en Limousin. Ceci explique le délai minimum de 6 mois de livraison à la commande (environ la moitié des constructions du Limousin sont couvertes en ardoises). Les gisements les plus connus sont : Travassac - Allassac, sis au Nord de Brive, mais il en existe d'autres dont l'extension et la qualité nécessiteraient d'être précisées.

(1) Leo pa/utit¿ non ¿¿¿¿¿¿e-i du ¿cki&te, ¿ont ut¿LL¿e.eJ> corme, dattagu, de. matonnzÁÁ.2. tt concœoii. 3.7 - CONCLUSIONS SUR LE MARCHE REGIONAL

Au terme de cette analyse, il apparaît évident qu'en l'état actuel, la situation est bloquée au niveau de l'extraction. Aux dires des principaux intervenants sur le marché, il existe localement une demande non satisfaite. Il y a aussi un marché de pierres, dalles et lauzes (1) de récupération malgré tout limité aux linteaux, chaînages, cheminées et cou- vertures. Rappelons que le rythme de la construction n'est pas des plus élevés. Compte tenu du caractère morcelé du marché, il y a lieu d'avoir recours à un réseau commercial qui démultiplie l'action individuelle des carriers et des marbriers.

L'esthétique des matériaux locaux est connue mais on l'a un peu oubliée ces dernières décades. Les qualités techniques sont prouvées par le témoignage des constructions, édifices publics, dallages, etc... qui ont supporté allègrement les décennies.

Les points suivants peuvent être dégagés : Io) - Le marché de la construction dans le Limousin, bien que relativement réduit, offre un débouché pour les dallages et revêtements muraux en granite et lauze ; marché évalué à 45 000 m2 par an et 65 000 m2 envi- ron avec l'Auvergne, à l'exception des marchés extérieurs qui restent à prospecter ; 2°) - Les opinions des architectes et des entrepreneurs sont concordantes pour estimer que l'approvisionnement en matériaux bruts de qualité suivie (granites et lauzes) est difficile sur place. Le marché leur apparait assez étroit, mais difficile à satisfaire à partir des pro- duits locaux extraits actuellement. 3*) - Les négociants en matériaux semblent peu concernés actuellement par les pierres d'origine locale. 4°) - La qualité des pierres du Limousin ne semble pas généralement être mise en cause. Cependant, certains produits jouissent d'une bonne réputation. Il apparait nécessaire de démontrer, à la clientèle po- tentielle, les avantages de la pierre par rapport à d'autres matériaux.

(1) Mcupifuvtlon dí¿ lauze¿ [AAgesvüvt) : dzpo&t, peAtz, ntttoyage., pal& fiipotz := 220 ¿sa H.T. le. ml [dlcmbuz 1977). 25

5o) - La pierre a la réputation d'être un produit cher : il apparaît néces- saire que des catalogues de prix soient largement diffusés pour que le critère prix puisse être pris en compte objectivement. Un abaissement des prix peut être recherché par une certaine normalisation et une fabrication plus mécanisée. 6°) - II règne un certain malthusianisme chez les producteurs de granite. Ce sont les producteurs plus que les acheteurs qui conditionnent le marché. 7°) - II apparaît que les investisseurs dans le dcmaine de l'extraction de la pierre veulent être assurés de l'existence d'un marché suivi et souhai- tent des garanties de la part des pouvoirs publics.

CHAPITRE 4 : CONDITIONS POUR LE LANCEMENT DE NOUVELLES EXPLOITATIONS

4.1 - MODALITES

Au chapitre précèdent, on a vu qu'un marché existait pour les granites de construction et d'ornementation. Des indications ont été données sur les types de production à développer. Il reste toutefois à définir de façon plus précise l'importance de chacun des produits.

Nous indiquons ci-après, les conditions nécessaires pour le lance- ment de nouvelles exploitations ou le renforcement d'exploitations existantes.

4.1.1 - Carrières

- Choix de bons sites de carrières : matériau de qualité, faci- lité d'obtenir les produits désirés. Possibilités d'accès aux véhicules gros porteurs ; - Nécessité de disposer d'un personnel compétent pour le travail en carrière et le façonnage des matériaux ; - Définition de ganmes de produits concurrentiels compte-tenu de la nature des matériaux et des besoins du marché ; - Nécessité de disposer d'un matériel approprié pour l'exploi- tation et le façonnage des matériaux (atelier - outillage, etc....). L'inves- tissement à prévoir pour une carrière de 100 m3/mois est de l'ordre de 500 000 F au minimum (annexe 8). 26

4.1.2 - Ateliers de transformation

Au choix de la carrière et des moyens d'extraction succèdent les considérations sur l'atelier de fabrication des produits finis.

L'atelier doit se trouver à une distance assez faible de la carrière éventuellement à proximité irrmédiate de celle-ci, pour éviter autant que possible le transport de matériau brut contenant une part de déchets qu'il faudra éliminer, ce qui entraine des coûts de transport inutiles.

L'installation d'un atelier suppose : - la possibilité d'y accéder avec des véhicules routiers gros porteurs en toutes saisons ; - une alimentation en eau, électricité, téléphone.

• Des études techniques sont à réaliser en liaison avec le Génie rural, les P. et T., l'E.D.F. pour préciser les problèmes et les coûts d'installation.

La mise en place de l'appareil de production proprement dit, com- porte schématiquement,pour des blocs de grandes dimensions : - un banc de préparation de blocs avant sciage : le dégrossissage souvent effectué en carrière ; - un banc de sciage multifils ou à disques diamantes ou châssis â lames (le matériau à débiter conditionne ce choix) ; - un atelier de finition comprenant des égréseuses, des poussoirs de surface et de champs, (il existe des machines automatiques propres à scier des dalles carrées et rectangulaires, ainsi que des machines pouvant donner un aspect de surface granuleux) ; - une aire de stockage où les produits seront palettisés (c'est la condition imperative pour le transport et la distribution) , nécessité d'un chariot élévateur ; - une installation pour la manutention de blocs et dalles : pont- roulant, etc..

Du point de vue technique, on ne dispose que de peu d'éléments sur le débit pratique d'une scie à fil appliquée aux matériaux du Limousin et de 27

ce fait, le prix de revient de l'opération reste à définir. Il en est de même pour ce qui concerne les opérations de finition et de polissage éven- tuel. Des essais sont donc réalisés dans des conditions normalisées.

La "pierre" retenue doit être testée (taux d'humidité, résistance au gel, aux chocs, à la compression, à la rupture, etc...). Des organismes habilités réalisent ces tests (fiches techniques matériaux du CSTB).

4.1.3 - Distribution des produits

Sur le plan commercial et de la distribution, il est recom- mandé : - la prospection directe du marché par démarchage auprès des négo- ciants en matériaux, garden-centers, etc...: solution sans doute onéreuse mais très efficace ; - dans un même temps, une prospection par correspondance accom- pagnée d'échantillons permettra de pénétrer des marchés plus éloignés ; - enfin, des résultats sont parfois obtenus par la recherche d'une formule d'association avec d'autres producteurs vendant des produits voisins mais non directement concurrents.

Pour stimuler le marché des différents produits proposés à la commercialisation, il est nécessaire de prévoir des actions de promotion au niveau de l'ensemble de la profession concernée.

4.1.4 - Le transport des produits finis

II sera effectué en général par route, car il faut éviter les ruptures de charge au départ canne à l'arrivée.

Les points de destination étant le plus souvent des agglomérations importantes, le fret retour serait plus facilement assuré, d'où une bonne rentabilité.

En annexe 9, on trouvera quelques exemples de tarification pour différentes destinations établis avec la Sté de transport Faurie-Limoges. 28

La uztancz de¿ actÁviXlh dzb cahAÁfoizh, ta m¿¿z zn pZn.cz dz nouveaux. aX.zti.zhJb zt VouvznXuAZ d'un mancho. ptuA tanaz zxigznt dzi moyzn¿, dz¿ compítznczi ain&i qu'unz volontí ntzllz d'aboutüi. la condition pnincipalz, mai& non ¿a ptu¿ ai&íz à Awptüi z&t quz VopzhaZlon boJit montzz pax un [ou du) pAomotzuAU) motÁvz[6) zt quaLLfaZii), bínéfadant d'un appu¿ dz ¿a pant dzb awtonÁXt& dípaAtzmzntaZzA zt KtaionaJLzÁ.

4.2 - CONTRIBUTION DE LA REGION AU LANCEMENT D'EXPLOITATION EN CARRIERES

Elle pourrait revêtir les fontes suivantes : - accorder des facilités aux entreprises qui veulent se moderniser ; - participer à l'amélioration des accès de carrière souvent défec- tueux en liaison avec la cannune et le Génie rural ; - localiser de manière précise des emplacements à exploiter, (prise en charge d'une partie des études nécessaires) ; - encourager la formation du personnel pour le travail en carrière ; - en liaison avec la profession, éditer une plaquette des matériaux du Limousin (photos de maisons avec granites et matériaux divers de la région, etc....) . - inciter à l'utilisation de la pierre dans les travaux financés par l'Etablissement régional.

De son côté, la profession en collaboration avec les exploitants, devra dresser un catalogue des produits avec les prix correspondants.

4.3 - CONCLUSIONS GENERALES DE L'ETUDE

Au terme de l'étude, les conclusions sont les suivantes :

- il y a place pour des exploitations à caractère industriel, en Limousin ; - le marché régional existe (la demande actuelle est couverte par les pro- duits "importés", car non satisfaite par les produits locaux) ; - le marché national, en particulier dans les grands centres urbains, cons- titue un potentiel important, par sa demande croissante de dalles, pierres de revêtement, décoration, cheminée. 29

Mais, en tout état de cause, il ne peut s'agir que de matériaux ouvrés tels que : dalles sciées, pierres de revêtement et moellons de pare- ment, etc.. Ceci implique l'installation d'ateliers de transformation près des lieux d'extraction.

Un certain nombre de sites, où l'extraction pourrait être dévelop- pée, ont été signalés dans le présent rapport. Un premier choix pourrait être effectué parmi ces sites, pour réaliser des études de faisabilité plus précises en vue de l'implantation de nouvelles unités de production. Ceci suppose toutefois que soit trouvé le ou les promoteurs acceptant de prendre en charge les projets et que soient surmontées les difficultés liées à la maîtrise foncière des sites. LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Démographie du Limousin

Annexe 2 : Evolution de la production de pierres de construction en Limousin

Annexe 3 : Prix matériaux bretons (1977)

Annexe 4 : Prix pratiqués à la construction

Annexe 5 : Prix comparatifs H.T. (1977) - Départ carrière

Annexe 6 : Dallage brut (tarifs H.T./m2 - décembre 1977)

Annexe 7 : Matériaux actuellement vendus (1977) en Limousin

Annexe 8 : Investissement pour une carrière de granite

Annexe 9 : Tarification routière

Annexe 10 : Monographie des gisements et sites de carrières

Annexe 11 : Carte des principales formations : CORREZE

Annexe 12 : Carte des principales formations : CREUSE

Annexe 13 : Carte des principales formations : HAUTE^VIENNE DEMOGRAPHIE VU LIMOUSIN

Population Population ; Densité % de variation ; 1968 1975 [ population 1975 ; de 1968 à 1975 j ; hab./km2

: C 0 R R E Z E ! 237 500 240 000 41 : + 1,0 % :

: C R E U S E : 157 000 151 341 27 : - 3,6 % :

: HA U T E VIENNE 342 000 352 150 63 : + 3,0 % :

: L I M 0 U S I N : 736 500 743 491 : 44 : + 0,9 % :

: A U V E R G N E 1 311 943 1 330 479 51 + 0,8 % :

: F R A N C E : 49 780 543 • 52 655 802 :: 95 ! + 5,7 % :

i

ro EVOLUTION VE LA PROVUCTION VE PIERRES VE CONSTRUCTION EN LIMOUSIN (J)

CORREZE \ CREUSE ; Hte VIENNE ; LIMOUSIN ; FPANŒ ; Blocs et moellons bruts 58 350 : 15 000 ; 66 ooo : 139 350 Pierres et moellons taillés 2 150 5 000 - ! 7 150 1955 ! tranches sciées 140 - 140 ardoises pour couvertures 2 750 • I 2 750 .( Blocs et moellons bruts 36 408 : 2 700 : 54 218 ! 93 326 : 905 228 : 3 Pierres et moellons taillés 3 384 1 070 620 ! 5 074 : 206 657 * 1965 l Tranches sciées 220 ! : 220 ! 10 482 * ( Ardoises pour couvertures 1 793 ; 1 793 ; 121 211 \

Blocs et moellons bruts 9 468 : 58 218 22 700 : 90 386 (1)1 631 500 ! Pierres et moellons taillés 766 ; 2 621 6 700 : 10 087 (2) 228 464 ! 1973 ! Tranches sciées 701 ! - 701 (3) : 11 527 : Ardoises pour couverture i îoo ; 1 100 106 553 ; • • l Extraction brute 8 250 : 44 180 ; 22 000 :: 74 430 : 818 254 1974 X Ardoises pour couverture 1 059 ; 1 059 ; 107 709 *

\ • »

(1) source : statistiques de l'Industrie minérale (en tonnes)

(I) * 144 617 ml en m%t/i&i> (2) - 16 135 ml (3) = 9 346 ml

to Annexe 3

PRIX MATERIAUX BRETONS (1977) (/)

René PIOCHE

NATURE UNITE POIDS : PRIX HORS TAXE : HINGLE GRIS : LANGUEDIAS

Moellon tout venant m3 ' 1 500 kg; 54,00 F 57,00 F

Moellon fendu et " m3 ', I 700 kIg 178,00 F ; 199,00 F trie •

Moellon ëquarri, fa- ' m2 360 kg ; 122,00 F I 136,00 F ce éclatée, toutes • hauteurs, longueur \ queue de 10 à 25 environ (Ce moellon n'est pas dimension-] né ). \

Moellon assise ' m2 ! 360 kg 205,00 F 226,00 F

Angle: 2 faces écla- ml 200 kg 132,00 F 147,00 F tées 40 x 20 de section variable 30 à 45, queues brutes * Appuis saillants de ml 190 kg ] 198,00 F 216,00 F 30 x 15/20, face éclatée de 15 cm, i Pente et rejingot smillés de 30, • dos brut i

LINTEAU éclaté : granite bleu = 186,20 F/m tableau (profondeur) = 22 ; hauteur = 25/30 prix hors taxe départ carrière MOELLON tout venant (taillé par maçon ensuite) 130,60 F H.T. départ carrière ASSISE taille traditionnelle 236,00 F/m2 H.T départ carrière profondeur : 15 à 18 ; hauteur : 20 à 40 ; longueur : 60 à 1,20 DALLAGE : (Languédias) pierre brute : 35 F le m2 APPUIS FENETRES : fonction largeur (avec isolation - largeur plus grande) 25 à 50 - en 25 1 et 16 à 30 (pente 4 cm) : 226,70 F H.T. CHAINE D'ANGLE : 40 x 20 = 3 assises au mètre linéaire = 143,70 F TRAIT DE SCIE : le m2 - 120,00 F

(1) SU LE GRANIT 22 - LE H1HGLE (M*. MALET) - tU. (16.96) S3.5S.51 Annexe 4

PRIX PRATIQUES A LA CONSTRUCTION [)vi VUmutne. 1978)

Mur construit en "moellons tout venant" (1) (pierres arrangées) 380 F le m3 soit 2 m2 en 50 d'épaisseur ... 190 F m2 H.T Joints en creux (prévus pour maçonnerie normale) 30 F m2 H.T

Mur construit en parpaings (2) 65 F crépi a) couche d'accrochage b) enduit de dressage c) grain tyrolien ou peinture vinylic, ou plastique 35 à 55 F

120 F

Pour obtenir un même "coefficient thermique" qu'un mur de pierres (suivant normes E.D.F.), il faut prévoir : . Contrecloison de 5 cm 40 F/m2 . Couche de polystirëne en 50 mm i ou l'équivalent en laine de 1 10 F/m2 50 F verre 80 mm / • — - 170 F

- Bilan d'entretien sur 20 ans ravalement du crépi, prévoir 2 opérations (23 F/m2) x 2 46 216 F 220 F

(7) "Motilona tcùllli" e¿ mUt en oeuv/it : 375 F H.T le. ml (2) \küi monté, en b/ilque¿ CAQAJAZA : 64 F H.T le. mî Annexe 5

PRIX COMPARATIFS H.T. (1977) - DEPART CARRIERE

MOELLONS MOELLONS DALLAGE PROVENANCE tout-venant "assise" ép. 6/8 cm

LIMOUSIN i i Carrière du Coirou; Corrèze 45 F/m2 210 F/m2 32 F/m2 leptynite

i 35 F le m. linéairt 220 F/m2 Carrière Pérols i Haute-Vienne pierre pare- Gneiss leptynique ment assise carrière Stë LAMA 50 F/m3 300 F/m3 25 F/m2(l) près St Yrieix 60 F/m3 250 F/m3 Granite de St Hila] re-les-Places (2)

Creuse 270/300 F/m2 ' 55 F/m2 Granite à 2 micas Compeix

BRETAGNE 130 F/m2 236 F/m2 Carrière La Pyrie : granite 35 F/m2 Carrière Languédiai

EntAe.pfttne.uJU (1) PfUx dipasut caAAÀèAZ vente. pasvtLaiLLeAJ) ma/Lchandà matifUaux

(2) EncadAement dz ponte. : phÀx {onioÀtaJuie. à ¿a. ve.ntz : I SCO F ave.c ¿e.ct¿on 30 x 20 x 25 d'a¿¿¿t>e..

SOURCE : VILLE VE LIMOGES [pfilx TTC)

PAVES BRETONS [gianite. noi>

PAVES GRANITES VE PEROLS [aaAAlèAe. MART/) 8 x 12 « 505,68 F TTC/tonne départ carrière (soit 68 F/m2 environ TTC) 6x8 « 588,00 F TTC/tonne " " + transport Limoges = 54,57 F TTC/tonne. Annexe b (suite;

PAVE : 14 x 20 x 16 : fourniture : 258,72 F TTC/m2 pose : 96,40 TTC/m2 pose et fourniture

» oo, ., _ _,_,_, o \ pour tous granites en mosaïque : 286,14 F TTC/m2 * r b

PAVE : 12 x 12 x 14 : 179,05 F TTC/m2 uniquement la pose

BORPURES VE TROTTOIRS Guanita cAtu&o^u [Pontanion] - 68,20 F TTC/m (15 x 20 x l,oo) + pose Limoges » + transport - 72,91 F TTC/m + pose

GhxmÁX

SOURCE V.P.E./CREUSE : [phÁx 1976)

- Borne kilométrique départementale "pierre" prix : 447,00 F TTC (+ coût du texte) + pose - Borne kilométrique départementale "plastique" prix : 165,00 F TTC (+ 50,00 F texte) + pose

- Banc en granite : prix = 506,00 F TTC - Banc en bois : prix * 380,00 F TTC - Table en granite scié + 2 bancs prix = 3 500 F TTC - Mêmes éléments, en bois prix - 500,00 F TTC

Action possible dans le cadre de l'aménagement des "aires de repos" et bornage, et tentée le long des circuits touristiques de la Creuse. Annexe 6 PALLAGE BRUT Talfa H.T./mZ - VzcmbAZ 7977 pou/L unz palette. (20 mZ) (/) pfvilz au. magcaln

EPAISSEURS - PRIX : OBSERVATIONS Pierre de Bavière 7 à 12 mm = 24,85 F/m2 : pierre dure, régulière (calcaire) 15 à 25 mm = 46,20 F/m2 :

Pierre du Lot 20 à 40 mm = 30,40 F/m2\ irrégulière, moins dure (calcaire) • quelque peu gélive • Pierre de la Rhune 20 à 30 mm = 27,00 F/m2: (grés fin, lie de vin) •

Pierre de St Yrieix 20 à 30 mm - 35,00 F/m2| Fissile (gneiss leptynique) <

• Pierre de Vendée 20 à 30 mm =• 39,60 F/m2: (schiste vert) ¡ • Ardoise 12 à 18 mm = 47,25 F/m2:< Angers ] 15 à 25 mm - 62,95 F/m2; II s'agit de "lauzes" 25 à 35 mm - 64,25 F/m2;

Travassac (1/1/78) l 1/2 cm = 26,00 F/m2: {40 à 50 mm * 26,00 F/m2;'.'• Prix HT départ carrière ': Travassac - Allassac Allassac (1/1/78) 18 à 20 mm » 25,00 F/m2J

Dalles de gravillons 32,00 F à 36,35 F/m2 : toutes couleurs (support ciment) (produits manufacturés)

Granite de Pêrols-sur- .40x40x10 cm = 450 F/m2 : dalles sciées Vézère départ carrière Marty

ID Annexe 7

MATERIAUX ACTUELLEMENT VENVUS (7977) EN LIMOUSIN

- Grés cérames : pour sols et parements façades : 250 000 m2/an (soit environ 1 % de la consarmation française) - Marbre : 5 à 6 000 m2/an. - Granite ouvré : (façade bâtiment) : 700 m2 (très variable annuellement) - Granite poli : (funéraire) : 5 000 tonnes ouvrés. - Granite bouchardé : la quantité ne représenterait pas 1 % du tonnage funéraire, mais on constate un renouveau ! POSSIBILITES NOUVELLES

- Il pourrait se vendre plus de matériau pour dallage : la "lepty- nite d'Aubazines" pour laquelle les marchands de matériaux des régions Auver- gne-Limousin entrevoient un certain marché, à condition que son prix de vente carrière n'excède pas 25 à 27 F le m2 (1). - Il y a une demande non satisfaite de blocs du Compeix dans la région (petits artisans locaux), et hors région (Sté Brisach - Ste Maxime). Les producteurs sont incapables de fournir, ou ne le désirent pas I

ESSAIS VE VENTE A L'EXTERIEUR

- Le granite de Pérols est exporté en Belgique (pavés) et dans plusieurs régions françaises. - il en est de même pour la pierre de Saint Yrieix - le marché potentiel existe ; il faut le "toucher" par les négo- ciants en matériaux dont les réseaux de vente sont organisés. Les échantillons qui leur ont été présentés ont fait bonne impression ("leptynites d'Aubazines") - le marché de la région parisienne est ouvert à une gamme plus élargie de produits. Son potentiel est à définir.

(/) EYvt/iaptvUz ßOULARV - Clojmont-T-wumà ComptoVi de¿ mat&iicunx da c&nt/ie. 1ULIAN1 eX Gte à CLvmovxt-Vwiand EU a Tulle. TAUCHER Y-nln

INVESTISSEMENT POUR UWE CARRIERE VE GRANITE

Production dz "b¿oc&" maAchandá dz 80 à WO m3/moi& (J)

Le site est sélectionné par étude géologique préalable, l'accès est supposé correct.

TERRAIN : superficie d'environ 3 ha. Exploité suivant un droit de fartage. Forfait de la location (indexée) .... 6 000 Frs/an.

PREPARATION DU CARREAU : (~1 mois) découverte, enlèvement des zones friables 40 à 50 000 F

MATERIEL DE MINAGE ET DEBITAGE Marteaux perforateurs, débiteurs, flexibles, fleurets..... 20 à 30 000 F

ENERGIE Ccnpresseur 35 à 50 CV 40 à 50 000 F

MATERIEL MOBILE DE CHANTIER Chargeur ou pelle déblais 60 à 70 000 F

MATERIEL DE LEVAGE MINIMUM (2) Camion équipé d'une petite grue (15 tonnes) 200 000 F

DIVERS MATERIEL Treuils, verrins, éclateurs hydrauliques 50 000 F

OUTILLAGE DE CHANTIER Poste soudure, chargeur batteries, graisseur à air comprimé, boite à outils, forge, etc 20 000 F

BATIMENTS DE CHANTIER Abri mobile, atelier 10 000 F

480 000 F Soit : 500 000 Frs

FRAIS DE FONCTIONNEMENT II faut prévoir deux ou trois mois de trésorerie à 1 ou 2 employés pour le démarrage du chantier, soit 100 000 F.

(1) CahAiViz d'impoitancz moyenne. (2) GHJULZ, montée, ¿un. camion, d'une, capacité, de. 40 tonnes » 600 000 F VeMAlck Pzllzgiini ion.cz 30 tonnes * ISO 000 F [maximum {¡¿zckz 40 m - (¡llchz à Vhoiizontalz * {OKCZ H tonnes) -} 1 i- J

' PARTIE A REMPLIR PAR LîI TRANSPORTEUR TARIFICATION ROUTIERE „t<1... ,

. 5a..-' •.?.i>".»i»i jri_i « Annexe 9 se : S7QSO±2*ï G.P.R. de :

Designation tarifaire : •'t'an nv¿i Class» taillait« Cll relation Oniint» imliiie . •-'. j. i• -J • '-' andUe l K. eu» CSrant (';-

'••!• PRIX PAR TONNE XV , l Potda Sulvinl Observations Biitm« Bartm* condition; N« Maxl Mini dt tonna;« N«

y ?J- 5 o • .^ Á? 6140 6o- io \ Ytille . " . : 4^t fil- 4 O • •'•; hQ f>?4o • •'

• * '••t

landlse : Désignation tarifaire : Class« taillait« Cll reijllon Olslince lullili« ^tçA — 'H O

/lo No No Observations , 't 7-S.fo fot A ¡fi ~?3.to *\) & 64/0 O T. 67-10 ¿¿ 151.90 tandis« : Désignation, tarifaire : Classe tarilalt« Cll relation o

• 11/ m SQo No No Observations Le (?c-rK/joctyr t

qoéo 31 20- • •; * Lyon • 71-0O

?¿Ao ¿Z 63,90 >

îandlio t • Désignation tarifaire : Class« lailfitiu Cll relation DiSlJiC* IJ'IIIII« ' J — w 630 Observations AtA No No : î 1 • • k 67- ê\ 5~0$ Om

.' lo M- 43.3o If ¿t :h«ndU« t _ . Designation tarifaire : •. Class« latllalt« Cll relation Olslanc» Urlljlil - - 0//°-. — ce w. L e C^ M) \ov.C\j No No . Observations :

• M/0 74.3 o. f (or le'o-H S. ZJCÁ- A Xi ?Z 677 m vV-,

••'••'

.•», ,•.• • 67. ¿O ; . '• . .•:..:! • a i :handlt« : Oéslgnallon tarifaire : CUst« laill.ili« Cll rtlallon Oijiífíce ijflíiifi . C*£/( * • - 11/ 367**

i (J , ,„, N« Ob»«rvalloni : Annexe 9 (suite)

CAS D'UNE LIVRAISON SUR CLERMONT-FERRAND

Avec un camion de 20 tonnes, le coût à la tonne est compris entre 45,50 et 57,00 F (1). On admet un poids au mètre cube de roche brute de 2.600 kg et des dalles d'une épaisseur de 5 cm, le poids moyen approximatif au m2 de dallage est de l'ordre de 130 kg.

La vente du dallage se fait au m2, l'Incidence du transport doit être calculée sur cette base.

Dans le cas présent, le coût du m2 ressortirait à 6,06 F dans l'hypothèse d'un prix maximum, auquel il faudra ajouter les frais éventuels de chargement, de transport de palettes vides en retour, etc.. Admettons que ce coût global soit de 6,80 F...

En supposant un prix de vente moyen de 50,80 F H.T. le m2, une marge de distribution de 50 % sur prix rendu dépositaire, le calcul obtenu est le suivant :

Prix de vente possible au m2 (dallage : épaisseur 5 cm)

Prix de revient • marge brute d'exploitation = prix de vente départ H.T. 227,07 ,000 FF (2) coût du transport 6 ,80 F marge du distributeur 17 ,00 IX .

Prix de vente détail H.T. 50,80 F

L'incidence du transport sur un matériau "brut" est supérieur à 12 %. Il resterait à examiner si un prix de vente de l'ordre de 27,00 F permet une exploitation rentable et à quel niveau de quantités, compte-tenu des investissements nécessaires, des coûts de production, pour lesquels une étude technique des conditions d'exploitation est à faire.

(Í) VhÀx au 9/2/7S [ouamentcutLoïH, pHe.vu.QA au 1.03 eX 1.06.7î [+_ 7,5 %\ (2) 25/27 F/m2, dlpcjvt caAfiWie. étant lu pnix de. vente. eMtÀmz pax lu négociants en mafinA.aax ('le.ptyniXz de. VaJLa.zA.nQZA"). Annexe 10

MONOGRAPHIE DES GISEMENTS

ET SITES DE CARRIERES • LETTytJJTES VV'AUBAIWES - FALAZWGES - BEYNAT"

Les leptynites de Aubazines-Palazinges-Beynat sont exploitées au "Coiroux" , au "Roc Labrazie" et sur le territoire de la commune de Beynat, au lieu-dit "la Chargeanie". du Les carrières sont ouvertes dans une masse constituée de plusieurs bancs généralement diaclasés. La puissance des bancs est très variable, les 2^s_blccs_sont en_txès fa^^e^ropjDrtiqn. La découverte est variable, 3e O à 1,50 m, voire plus, constituée de terre végétale et de tuf.

Elles sont importantes •'.... 7. Access Généralement aisé. Nombreuses carrières abandonnées C(Via.cJ:cAÁ¿tiquz& to.dn.Yiiqu.Qj> Pétrographie : la leptynite est de teinte rose, veinée de bleu-noir, de grain fin à moyen, cassure plate un peu écailleuse et grenue. Roche dure, riche en quartz, diaclasée. Prend le poli : stèle ccranémorative au Perrier, commune de Beynat (plaque 2 x 0,80 x 0,30 m) . . Densité : 2 600 kg/m3 Figure au répertoire de 1889 Emploie Matériau employé en gros moellons bruts de tranches pour maçonnerie, opus : en moellon tranché brut pour maçonnerie en assise ; en tranche plate brute toutes formes pour dallages. Concassé : gravillons, mignonette, pierre cassée et sable concassé Env-ùionnm&nt Région peu habitée, boisée "vallée du Coiroux protégée".

Nombreuses habitations d'Aubazines, Palazinges et environs : Indices de classement national : O785-4X-OO12 ; O785-4X-0006 / 0011 GRANITE VE PERO IS SUR l/EZERE

Le granite de Pérols-sur Vezère est actuellement exploité sur le territoire de la cannune de Pérols-sur-Vëzère, au lieu-dit "la Roche Chaumei] 28 km à l'Ouest d'Ussel.

du g.ù>me.nt II se présente en bancs massifs dans une carrière ouverte en bordure de la RN 679 (Limoges-Ussel). Les bancs ont une puissance de 0,80 à 3 m. Il existe une possibilité de blocs de grandes dimensions. La découverte est faible : 0,50 m environ.

Non délimitées . La surface réservée à la carrière est de 4 ha

Aisé, bordure RN 679 CaAac£&U¿£¿qu.ej> Pétrographie : le granite est à 2 micas, de grain fin à royen, de couleur rose ou gris-jaunâtre. La variété rose prend le poli, le gris-jaune mal Densité : rose = 2 800 kg/fti3 gris-jaune= 2 500 Kg/faß Resistance à l'écrasement par cm2 : de 803 à 926 Kg/cm2 Ne figure pas au répertoire de 1889 Emploie Travaux de bâtiment : pierres de taille, linteaux, chaînes d'angle, agencement de jardins, cheminées, pavés ; déchets : concassés. Monuments funéraires

Région peu habitée, bois Empto Crédit agricole de Tulle, gendarmerie de Corrèze, piscine d'Aurill« nombreuses villas et immeubles dans le département de la Corrèze. Indice de classement national : O714-6X-OOO2 GRANITE VE TREIGNAC

Le granite de Treignac est exploité à la carrière des "Simons" sur le territoire de la corrrnune de Treignac, 1 km à l'Est du bourg. NatuAz du II se présente en masse dans une carrière à ciel ouvert. Les bancs ont une épaisseur variant de 0,80 à 1,50 m. L'ensemble est légèrement altéré. Il existe une possibilité de blocs de bonnes dimensions La découverte est voisine de 1 m = granite très altéré

mal connues Acc.è.6 Aisé

Pétrographie : c'est un granite leucocrate rosâtre à grisâtre, de grain moyen ä gros Densité : 2 587 kg/m3 (a) 2 559 kg/m3 (b) Résistance à l'écrasement : (a) 876 - 998 - 926 kg/cm2 (b) 803 - 808 - 865 kg/cm2 Figure au répertoire de 1889

Emploie Construction : pierres taillées, moellons, cheminées, linteaux, chaînes d'angles Env ¿nonnm&nt Région peu habitée, bois EmptoÁA Ponts de , Bargy et Pinot, à Treignac, sur la Vézère ; chateau de Monsieur de Blcmac à : indice de classement national O738-1X-OO16

Nota : Un entrepreneur de la région effectue des recherches de blocs de grande dimension sur les communes de et Treignac. GRANITE

Le granite d'Eyrein est exploité dans deux carrières de la Rebey- rotte, sur le territoire de la conrtiune d'Eyrein, 10 km au S.O. d'Egletons. Hatu/iz. da g¿&me.nt L'extraction du granite se fait dans la masse au lieu-dit "la Rebeyrotte". Deux systèmes de diaclases sont à noter : subvertical (le plus marqué) et subhorizontal. Il existe des blocs de bonnes dimensions, c'est-à-dire y, à 2-3 m ; mais leur proportion dans le gisement reste faible. Une troisième carrière est exploitée de façon intermittente, 1,3 km au Sud du bourg d'Eyrein. La découverte est d'environ 0,50 m

Emportantes

Généralement aisé, proximité RN 89

Pétrographie : granite leucocrate, quelquefois panaché de gris- jaunâtre, à deux micas, de grain fin à moyen. Il est plus ou moins altéré en surface. Densité : 2 572 kg/m3 Résistance à l'écrasement : de 641 à 967 kg/cm2 Figure au répertoire de 1889 Employa Tous travaux pour la construction : moellons bruts et pierres taillées, cheminées ; funéraires : pierres tombales bouchardées Envinonn

La Rebeyrotte et Sud Eyrein 1 km : "le Puy Grand"

Indice de classement national O762-2X-O0O1/00O4 GRANITE V'EVBRAIL

Ce granite était exploité sur le territoire de la ccrmnune d'USSEL. Hotline, du Le granite d'Eybrail a été exploité à partir de "solitaires". Ces boules saines sont dans une zone d'arène. Leur volume varie entre 1/4 et 1 m3 maximum. Elles sont observables notamment à 2,5 km au Nord-Nord-Est d'Ussel, à proximité Ouest de la EN 89, mises à jour lors du terrassement d'une habitation.

Inconnues et dispersées ? Acc(U> R.W S9 ¿2,chnlqu.2J> Pétrographie : il s'agit d'un granite bleuté à grain fin, à biotitt il est aussi gris à grain moyen, à biotite. La variété bleuté est susceptible de poli Densité : 2 733 kg/m3 Résistance à l'écrasement : 891 - 982 - 936 kg/cm2 Figure au répertoire de 1889 Emp-¿o-¿6 Construction : pierres taillées, moellons

Emplo¿¿> fi2JmaA.quua.bl2J> : Ponts des Salles et de la Sarsonne ; clocher et partie de l'église Saint Etienne au Clos à Ussel ; ouvrage d'art du chemin de fer de Clermont à Tulle. Situ 1pfi2.iVizyvU.2Zi> Recherches à effectuer GRANITE VE MVMAC

Le granite de Meymac a été prospecté récemment sur le territoire de la ocmnune de Chaveroche, sise au nord-ouest d'Ussel Notu/ie. du g¿6ünent

Le granite se présente en gros blocs importants, sub-affleurant ou noyés dans l'arène. Il est de couleur claire à grisâtre ...il a été exploité pour-la construotioh1. •:'''•" --_-•• • ' .- i >-,•,-, -,

Sans doute importantes, notamment à 1 Ion au NN-0 de "Chaveroche" où les "affleurements"sont plus nombreux,rassemblés sur une colline.

Piste forestière, à améliorer .

Pétrographie t c'est un granite à feldspath porphyroïde, à biotite de grain moyen à gros. Il est peu diaclasé. Le quartz est légèrement plus grisâtre. , Certains blocs atteignent plusieurs dizaines de mètres cubes . : .

Prend le poli (essai effectué satisfaisant)

Emploie

Possibilités : tranches sciées, funéraire Tous travaux de construction (dalles, moellons et pierres taillées)

Colline boisée. Région très peu habitée Emploii

Habitations des environs. LAMES OU MICASCHISTE VE LA CHATELLE SAINT GERAUP

Cette roche était exploitée sur le territoire de la commune de la Chapelle Saint Géraud, au lieu-dit "le Moulin de Lauste" ; 3 km au Sud du bourg d'Argentat. du II s'agit d'une formation limitée à l'Ouest par la dislocation d'Argentat. et à l'Est par le "plateau granitique." Des niveaux "fissiles" ont été exploités en petites carrières, à l'Ouest notamment, le long de la D 33 Argentat - La Chapelle St Géraud.. La découverte est nulle.

Inconnues, sans doute importantes si l'on se réfère à la surface ce tographiée de ces micaschistes. Mais, il est vraisemblable qu'elles sont disséminées.

ACC&A • . Petite route sinueuse, terrain accidenté CaAacX&i¿¿>£¿qu2¿ Pétrographie : il s'agit d'un micaschiste à deux micas, de grain fj à moyen, de teinte gris-beige à reflets argentés. C'est un matériau qui se clive facilement . Densité : ?

Emploie Les parties les plus fissiles permettent d'obtenir une sorte d'ardc assez grossière appelée "lauze". Les blocs non clivables au-dessous de 2 cm d'épaisseur étaient utilisés comme pierre de maçonnerie.

Sous-affluent gauche de la Dordogne ; région accidentée, boisée. Très peu habitée et touristique

Couverture de toutes les anciennes habitations. Actuellement, il existe une demande de lauze à Argentat et dans la région limitrophe (Cantal) Elle est pour le moment essentiellement satisfaite â partir de récupération (granges et maisons anciennes effondrées) ; mais, l'épuisement des "stocks" est" iirminent., : ^ - ' ' .

Le long de la D 33 et du ruisseau de la Roche, sur le territoire d la commune de La Chapelle St Géraud : Indice de classement national : O786-6X-OO21 Nota .: le micaschiste sis sur le territoire de la commune de Bsilhac-Xaintrie présente des caractéristiques identiques. LAMES, SCHISTE ET QUARTUTE ARV01S1ER VE TRAVASSAC-ALLASSAC

Ces formations sont encore exploitées à "Travassac", sur le territc re de la commune de , 10 km au Nord de Brive

du

Les schistes et quartzites ardoisiers forment une bande orientée NO-SE de 3 à 5 km de largeur, de Travassac jusqu'au Nord de Juillac, soit sur plus de 30 km. Ils sont limités à l'Ouest au Permien de Brive, à l'Est au gneiss du Bas-Limousin.

Les exploitations étaient placées sur les sites les plus fissiles. Aujourd'hui, seule la coopérative "les Ardoisiers réunis" à Travassac, exploJ te le schiste.

La découverte ou "trame" est d'environ 20 m /

A Travassac comme à Allassac (1) les réserves sont mal connues. Il existe cependant de nombreux travaux anciens (Allassac dëfruité jusqu'à - 85 m ; Travassac défruité jusqu'à - 110 m) . Les plans d'exploitation font défaut.

Aisé, proximité RN 20

Les niveaux ardoisiers d'Allassac et Travassac sont différents. Allassac exploitait un niveau ardoisier dans des schistes et quartzites, tandis que Travassac exploite un niveau dans des quartzites et quartzo-micas- chistes à biotite. Le grain est fin, gris foncé.

Densité : Allassac : 2 737 kg/m3 ; Travassac : 2 754 kg/tó Résistance à la compression : Travassac 2 375 . Résistance traction directe ii 327 Porosité M 0,46 CPA M 0,62 Perméabilité II 0,01 Humidité II 5,7 Vitesse du son II 5,645 Los Angeles II 13,6 Deval sec II 15,7 Module d1Young II : 102 400 EmptoÁA

- Ardoises issues des "minées" (parties plus ou moins fines du filon fissile) - dallage provenant des zones moins fissiles ou "manaes" assimi- lable à la "lauze" et pierres de construction : parement, pierre d'angle, etc.., concassé avec les déchets.

(J) ¿Exploitation d'Aticuiac

Le granite du Compeix est (ou était) exploité sur le territoire des oomnunes de St Pierre Bellevue, Royère-de-Vassière, Soubrebost. "Le Ccnpeix" est un petit •bourg situé à 15 km au Sud-Est de Bourganeuf. Natale, du gl&ement Le granite se présente sous deux formes : en "boutzi" au lieu-dit "Laborderie", près du Ccmpeix, au sein d'un massif de plusieurs kilomètres orienté N.S. Au "Bois du Tord", commune de Soubrebost", la roche est ambrée. Blocs possibles à dimensions métriques. Généralement, le granite dit du Ccmpeix se présente sous forme d'une superposition de "bancA" dont l'épaisseur varie de 0,30 à 0,70 m, parfoj 1 m. L'allure des bancs est horizontale avec une légère courbure convexe vers le haut. Plusieurs carrières sont encore en activité mais de façon inter- mittente. La découverte est peu importante : O a 1 m environ.

Elles sont très importantes

Relativement aisé, mais l'approche finale est à améliorer (chemin d'accès en très mauvais état). Casiactlni&tlqueA te.chnLqu.eA Pétrographie : le granite est à deux micas à grain fin, beige en surface (sur plusieurs mètres d'épaisseur correspondant à la croûte d'oxyda- tion) et grisâtre-bleuté en profondeur (plus dur, mais néanmoins diaclasé). Prend le poli pour la variété gris-bleuté Densité : 2 650 kg/m3 Résistance à l'écrasement : de 760 à 798 kg/m2 Possibilité de grands "blocs" » 6 x 3 à 5 m x 0,40 à 0,70 épaisseur Figure au répertoire de 1889.

Emploi* Tous travaux de bâtiment : dallages, revêtements de façades ; moellons éclatés et de décoration : cheminées, ameublement, funéraire Enyinonnement Région peu habitée ; taillis et bois dominant quelques près. Dallage de l'église d', maître Hotel de l'église d'Oradour 0 Glane, façade Caisse d'épargne de Bellac, bâtiments et ouvrage d'art du chemin de fer de Vieilleville à Bourganeuf, hôtel des postes de St Léonard- dé Noblat.

Indices de classement national t O666-5X-00O1/O0O3 - 069O1X-0002 à 0008 inclus. Nota A signaler, sur le territoire de la caimune de St Martin le Chateau aux lieux-dits Masoubaud et Villegoulet, deux carrières intermittentes implantées sur un granite leucocrate, à 2 micas, de grain fin à moyen, de couleur beige-clair, pointé de rosâtre (feldspaths). Les blocs ont les dimen- sions approximatives suivantes 1 2,5 x 1 x 0,7 m. GRANITE PU HAUPW

¿«o y rani te du Mavpuy fitalt activement exploité sur le territoire de la ocratune de St Léger le Guèretoia, innédiatonent au Sud-Ouest de Guêret U&tute du gl&vntrvt Le granite se présente en masse et en boules, dans plusieurs ccranunes, d'oQ l'appellation élargie de "granite da Guère t. Dans le quadrila- tère Guéret - Ste Feyre - Pontarion - Bourganeuf, aux environs de Senrtur, l'exploitation de "solitaires" a ététrôs importante. Aujourd'hui, subsistent deux exploitations intermittentes au Mavpuy. La découverte varie de O ft 1,50 nu

Elles sont considérables. Toutefois, l'implantation d'un centre réemettsur de télévision gels UM parti« du Maupuy.

Aisé ttchnlquti Pétrographie t c'est un granite de grains fin ft moyen, a biotite, gris-bleuté, avec des feldspaths développés. Il est sain, dur, avec quelques "xénolites" d'éléments ferranagnésiens dans la masse. Prend le poli t la présence de "crapauds11 (xénolites) fait qu'il est complètement délaissé pour le funéraire Densité t 2 613 ft 2 653 kg/ta3 (sur deux échantillons) Résistance à l'écrasement par cm2 t 975 kg/an2 et 623 kg/cm2 (sur deux échantillons) Possibilité de grands blocs Figure au répertoire ds 1889 Emploi* Anciennement i funéraire, concassé, tous travaux de bâtiment. Bordure de trottoirs, bouche d'égout, pavés, bornes, etc... Aujourd'hui t fabrication de pièces de métrologie. Bâtiment t moellons bruts et pierres *»in*— sn faible quantité. EnvÀAonntmint Région peu habitée, présenos ds bols. Forêt domaniale de Chabriëres réémetteur télévision. KtmaJiAúábLtÁ s Ville de Guéret Hospice, prison, palais de justice, lycée, école normale pont de Cherbailloux, de Maindigour et de Oourtille.

Indice de classement national t O642-5X-00O3 Nota t & signaler un granite sensiblement identique gui était exploité au "puy Bauhier", oomnune de St Georges de-Nigrenout. GRANITE VE LA FORET VU TEMPLE

Ce granite était exploité sur le territoire de la commune de la Foret du Temple, 10 km à l'Est d'Aigurande dans la partie septentrionale du département de la Creuse. du. Le granite se présente en masse. La carrière à ciel ouvert, remplie d'eau, laisse voir la possibilité de blocs de grandes dimensions. La découverte est faible, de 0,5 à 1,20 m

Assez importantes

ÁCC&& Aisé

Pétrographie : granite à deux micas (biotite> muscovite), à tex- ture homogene, à grain moyen, légèrement bleuté, pointé de beige-rosé. Prend un excellent poli Densité : 2 630 kg>3 Résistance à l'usure sur meule sablée : 0,57 cm pour 6 560 ml de parcours. Résistance â l'abrasion par jet de sable et eau : le triple de celle du verre . . Résistance à l'écrasement : ?

EmpZo¿& Pavés mosaïque (1924) puis matériaux de revêtement protecteur des grands ouvrages hydrauliques. Les déchets utilisés comme concassés. Tous travaux de bâtiment, funéraire et décoration. Utilisé tout récemment encore pour la fabrication des marbres d'ajustage taillés à 1/100 millimètre, voire au micron. EnvZnonnemzyvt Peu d'habitations aux environs ; zone à vocation agricole Emp¿o¿ Hôtel des postes de Bressuire

Indice de classement national O617-2X-O002 GRANITE V'AimiAT

Le granite d'Auriat était exploité sur le territoire des ocnnunea d'Auriat, de St Amand-Jartoudeix. du g¿&em&n£ Le granite se présente en masse dans les buttes près d'Auriat et du hameau "le Nouhaud" où, de nombreuses excavations sont les témoins d'exploi- tations à ciel ouvert. La découverte n'est pas importante : de 0,50 ft 1,20 m environ

Elles sont impartantes, ' ' ? *( sites favorables â préciser) Accl& Relativenent aisé

Pétrographie : le granite est à deux micas, de grain moyen à gros, de couleur blanc-grisâtre, pointé de beige-rosâtre. Il présente localement un faciès porphyroïde, parfois quelques xénolites. Densité x ? Poli i ? Possibilité de grands blocs t 2,50 x 1,00 x 0,30 m (1)

Construction ; linteaux, chaînes d'angle, cintres, moellons, Anciennement : funéraire. Envi/iQnnemwt Région peu habitée, à vocation agricole, bols. Emp¿o¿& Pierres tombales "bouchardées" dans les cimetières de la région. Habitations locales.

Indice de classement national t O689-3X-OO1O NOTA t à signaler près "le Nouhaud", commune de St Amand Jartoudeix d'anciennes carrières où des blocs prédécoupés de 3,50 x 0,80 x 0,60 m sont encore sur place (O665-7X-C018).

(1) "fUtAKti tomboUi" au cJjnUWit dt St UoxUL, . GRANITE PE.CROZANT

Le granite de Crozant est exploité sur le territoire de la ccmmune de Crozant, au lieu-dit "La Malignière", 3 km au Sud du bourg et 35 km au N.O de Guéret hJatuAe. du g¿¿emznt Le granite se présente en masse suivant plusieurs "îlots"/ sièges de petites carrières. Très légèrement altéré, il est affecté d'un délit subhorizontal. Actuellement, trois petites carrières connaissent une extrac- tion intermittente, près "La Malignière" (moellons et pierres taillées). La découverte est faible : 0,20 à 0,50 m

Elles existent, mais sont dispersées

Aisé proximité RN 713

Pétrographie : il s'agit d'un granite à 2 micas, de grain fin à moyen, de couleur beige pointé de rosâtre. La roche est diaclasée, cassée et ne peut guère convenir que pour le bâtiment. Figure au répertoire de 1889 sous l'appellation de "pierre de Crozant". Elle était alors exploité au lieu-dit "Les Léchères". Prend mal le poli. ' !

Densité : 2 454 kg/m3 Résistance à l'écrasement de 461 à 517 kg/cm2 Employa Travaux de bâtiment : moellons de maçonnerie Anciennement : pavés

Pont d'Enfer sur la grande Creuse (RN 151 bis)

Région peu habitée, à vocation agricole

Indices de classement national : O616-3X-O002/0003/00O4 Nota : Au lieu-dit "Boudacher" conmune de Chatelus-Malvaleix, un granite d'aspect similaire à celui de Crozant était récemment exploité. Zone habitée et touristique Emp¿o¿¿ Couverture de nombreuses habitations, bâtiments publics (cathédrale de Limoges). Brploi pour restauration de monuments historiques. Indices de classement national : O761-6X-00O4/15 et O761-5X-O005

Nota ; La carrière de "Semblât" était encore récemment en activité (dal- lage, pierre assisée de construction). GNEISS LEFTYNIQUE VE TERCILLAT

Le gneiss leptynique est exploité sur le territoire de la ccmiune de Tercillat, au lieu-dit "Le Puy", 500 m au N.O du bourg. da g¿6emtnt II s'agit d'une masse de gneiss à schistosité très marquée, à faibl« pendage, exploitée à ciel ouvert, au pied d'une butte à proximité d'un ruis- seau. la découverte est réduite : de 0,50 à 1 m avec la partie altérée "tuf".

Non connues, mais Importantes si l'on tient compte de la surface cartographiée de ce type de roche ?

Facile

Gneiss leptyniques fins, à deux micas, ayant la propriété de se cliver facilement suivant la schistosité. Les plans sont plus ou moins ferrugineux. Densité : ? EmpZo¿¿ Construction : pierres plates. Le caractère fissile de la roche fait qu'elle est utilisée comme dallage. EnvÀAo nn em 2nt Peu d'habitations, région à vocation agricole Emp¿o¿¿ Demeures des environs : indice de classement national : O617-3X-OOO2 Nota : une carrière ouverte sur le territoire de la commune de St Sébastien, au lieu-dit "les Côtes", exploitait un matériau sensiblement identique. GRANITE VU MLLEVACHES

Le granite du est exploité sur le territoire de la commune de St Pierre Bellevue, au lieu-dit "Peumiot", 700 mètres à l'Est du Ccmpeix. Natune. du gisement Le granite se présente en banc de puissance variant de 0,80 à 1,50 m, La carrière à ciel ouvert est sise près de la ferme Peumiot. La découverte est réduite t 0,40 film.

Mal connues, mais inportantes si l'on tient compte de la surface cartographiée de ce type de granite.

Facile. Les routiers gros porteurs accèdent à la carrière ..

II s'agit du "granite porphyroïde orienté du Millevaches" à deux micas, à grain moyen, à gros cristaux de feldspath (2,3 et 4 cm) orientés... Eh surface, il est de couleur beige & gris clair. Densité » ? Emplo-ÎA Les blocs extraits et équarris sont acheminés dans le Tarn, où ils sont ouvrés : dallage. Environnement Une ferme. Région de montagne peu habitée. Landes, bois et quelques chance i Emploi/* Demeures des environs.

NOTA t cette exploitation est récente i 1er trimestre 1978 GRANITENE FAWA/

Le granite de Fanay était exploité sur le territoire de la commune de Saint Sylvestre, 19 kilomètres au Nord de Limoges, 4 kilomètres à l'Est de la Nationale 20. NcutuA.e. du Le granite se présente sous deux formes t soit en bancs, plus ou moins massifs, soit en blocs erratiques ou "boules" noyées dans l'arène. La couleur claire à rosâtre peut être par endroit plus soutenue, presque rose- rougeâtre. Les carrières à ciel ouvert, actuellement arrêtées, sont situées aux lieux dits Fanay, La Borderle, Les Sagnes, les Chabannes, etc.... Il existe cependant deux très pgtites^ejglgito^ons^l (au Puy de Lavaud). La découverte est faible t les premiers bancs, de faible épaisseur affleurent souvent .le sol. - ".K

Elles sont importantes Aceta Généralement facile.

Pétrographie : c'est un granite de teinte claire, rosâtre, à deux micas (biotite dominante), de grain fin à moyen. Il est dur, sain, plus ou moins alaciase. Densité : 2 525 kg/m3 Résistance à l'écrasement par cm2 t moyenne t 574 kg/cm2 (suivant deux «ssaiil Figure au répertoire de 1889. .

e_oons^ruçtion (dalles, moellons et pierres taillées) Funéraire t caveaux "bemehardés", Limoges et sa région. Envüionnemtwt Les sites anciennement ou actuellement exploités sont cachés dans des taillis ou bois. La région peu habitée a un caractère agricole et minier (CEA) depuis 30 ans. Emploi A-zmaAquablu :; Ville de Limoges Palais de justice, Hôtel de ville, théâtre, églises, hotel de la division militaire, caserve, abattoirs, pont neuf et nouveau pont Saint- Martial . t indice de classement national t O664-4X-O062 NOTA s site de granite rougeStre t Puy de Rousset gros blocs erratiques NE du Puy de Lavaud 300 m ( >10 m3) GRANITE VE SAINT JOUVENT

Le granite de Saint Jouvent était exploité ax« carrières de Neuvillas et de La Châtre, sises sur le territoire de la oamune de Saint Jouvent, 10 km au Nord-Nord Ouest de Limoges. NaXu/ie. du gl&ment Le granite se présente en bancs de puissance variable de 0,40 â 1,20 m. La carrière arrêtée, près du hameau de Neuvillas offre des blocs aux dimensions suivantes : 2,50 x 0,50 x 0,80. Il semble que ce soit la seule car- rière de. ce type ; ailleurs, la fracturation plus Intense, découpe les blocs suivant des dimensions plus modestes. La découverte est de l'ordre de 1 à 2 m.

Elles sont importantes

Aisé CaAa.ct&uAt¿queA Pétrographie : c'est un granite leucocrate (clair) à deux micas, à grain fin, sain, assez dur, diaclasé. Densité : 2 433 kg/n3 Résistance à l'écrasement par cm2 : moyenne 603 kg/cm2 (suivant deux essais) Figure au répertoire de 1889 Emploi:, construction : moellons et pierre de taille, linteaux .... EnvÍAonnement Région peu habitée à vocation agricole constituée de "terres", près et bois. Les sites exploités sont bien cachés. Emploi* Cathédrale de Limoges (Xllle et XlVe siècle) et achèvement récent de cette cathédrale ; séminaire de Limoges., S¿te p!itjViejrvU.zt i Neuvillas, Neuplanches, La petite Forêt t Indice de classement national i O664-6X-0015 .GRANITENES. PLACES

Le granite des Places est exploité sur le territoire des comunes de Saint Hilaire-les-Places et Janailhac, 18 kilomètres au Sud de Limoges.

\ioJUJJiz du g¿¿2mé.yvt

Le granite se présente en bancs dont l'épaisseur varie de 1 à 3 mè- tres. D^ns la partie Ouest de la carrière, il est plus massif, en gros bancs. La couleur varie, tantôt grisâtre (dominante), tantôt rosâtre. Il est parcouru de "fils" clairs et foncés. La découverte de 3 à 5 m est constituée d'arène et de granite altéré.

Elles sont importantes Ace t& relativement aisé par route

Pétrographie : c'est un granite clair à biotite, de grain fin à moyen, dur, sain, très diaclasë, surtout verticalement. Densité : 2 575 kg/fo3 Résistance à l'écrasement par an2 : moyenne t 1 194 kg/cm2 Figure au répertoire de 1889 EmpZo¿¿ Essentiellement constructions, très accessoirement concassé, pas de funéraire ; discontinuité du faciès, nombreux "fils,", fracturation dense. Construction : tout venant, pavé mosaïque, pierre taillée pour tunnel SNCF,-ëncadrement de porte, chaine d'angle, linteaux sur commande ; anciennement : cheminées. En.vAAonnme.nt Région peu habitée à caractère agricole ; constituée de "terres", prairies et bois. Le site actuellement en exploitation est caché. Empto¿¿> Pont du Chalard, sur l'Isle. Petits ouvrages d'art des lignes de chemin de fer de Limoges à Périgueux et de Limoges à Brive par Saint Yrieix. i Indices de classement national » 0712-1X-O172 GRANITE VAUREU

Le granite d'Aureil est exploit* sur le territoire de la carmine d'Aureil, 6 km à l'Est de Limoges. UeubuJit du Le granite se présente en banc de puissance variable, 150 m maximum. Les carrières encore en activité connaissent une activité spora-v digue. Le granite est parcouru de rfils" clairs et foncés. La découverte est de l'ordre de 1 â 3 m s granite altéré. RlitAVLà Elles sont encore importantes Aceta Aisé

Pétrographie t il s'agit d'un granite gris f très légèrement bleuté A biotite, à grain moyen, sain, dur, diaclasé* Densité i Résistance & l'écrasement par cm2 i Emp¿o¿& Construction seulement t moellons, pierre taillée, bouche d'égout, pavé, bordutê"de~trôttoirs, Hnteaux. EnvVionnunirvt Région peu habitée ftvocatio n agricole. Les litas exploités sont généralement invisibles. Emptoii Nombreuses habitations de la région. Situ Carrière de la "Vergne Rigaud" ... (blocs possibles 2,4O x 1,00 x i Indina de olasscroent national i 0688-4X-O0O2 O68&-4X-00O3 GABBRO VE SAUVJAT-SUR-VIGE

II se présente à proximité Nord de Sauviat-sur-Vige, suivant une forme elliptique ayant 6 km de grand axe et 2 km de petit axe. Notant du g¿&me.nt II s'agit d'un gabbro plus ou moins métamorphisé, présentant plusieurs faciès aux teintes variant du vert foncé taché clair ou noir. Il est parcouru de "fils" clairs et foncés. II se présente sous forme de nom- breuses boules de petite taille, souvent recouvertes de mousse.

Importantes Accè-i Relativement aisé/ proximité RN Limoges - Clermont (3 km) tnchyu.qu.2A Pétrographie : gabbro foncé à verdâtre de grain fin à moyen (c'esi ce dernier faciès qui prédomine). Il est sain, dur, mais diaclasë. Présence de quelques sulfures (pyrite) et oxyde (ilmënite).... Prend le poli : essais réalisés sur 3 faciès a) - le faciès à grain fin de couleur noire donne une bonne pla- néité, un poli brillant, mais montre de nombreux "fils" ... b) - le faciès à grain moyen de couleur noir-verdâtre, pointé de taches claires, donne une planéité correcte et un poli brillant, quelques "fils". c) - le faciès à gros grain, noirâtre est le moins répandu, il est légèrement orienté, présente un bel aspect au sciage, mais le poli est terne. Emploie Ne semble pas avoir été utilisé, sauf localement comme pierre de construction, il y a très longtemps.

De l'avis des négociants en matériaux, les faciès a et b (surtout b) pourraient être coimercialisables coimie pierre d'ameublement, éventuelle- ment en funéraire.... Le gisement est à préciser et notamment la dijnension_des_boules en profondeur. ' - „

Région peu habitée, boisée (principalement taillis) et agricole ; prairies .. Le site est caché. GNEISS .LEVTVNJQ11E VE SAINT VRIEVi

La "pierre de Saint Yrieix" est exploitée dans plusieurs carrières sur le territoire de la carmine de Saint Yrieix, 45 kilometres au Sud-Sud Ouest de Limoges. Ncutusiz du g¿¿em¿n£ Le gneiss leptynique se présente suivant des "couches" bien indivi dualisées de plusieurs mètres d'épaisseur, dans une masse d'allure subhori- zontala , du moins localement .... Plusieurs carrières connaissent une certaine activité. La découverte varié de O à 1,50 m

Sont importantes mais non encore totalement connues

Relativement aisé

Pétrographie : c'est un gneiss leptynique, bien lité, de couleur beige-clair à gris, bleuâtre, avec des joints oxydés, à grain fin. Il est plus ou moins altéré en surface, et diaclasé verticalement. Densité : ? Résistance à l'écrasement par cm2 : ? Emploie

- moellons bruts et taillés - dallage, parement, mur extérieur - pierre d'ameublement EmpZo¿¿> Nombreuses habitations de la région, "pierre" exportée vers l'Etran- ger (Belgique .... ) cannait un certain succès. Sit piZ6&izn£Lti& t La Moulinerie, Bord 1 et 2, Chantegros .... RilVizntzA t indices de classement national : O736-1X-OO1O, 0011, 0012 .... Annexe 11 CORREZE Roches massives pour ornemenfafion e\ construction"

Carrière pour pierres d ornemenfaHon .

•- y Appellation locale du matériau exploité.

* Zone de carrière où des blocs ont été exploités:

Carte des principales formations ^Ê pour tranche polie _ J¿u pour taille boucharde'e

Granite à deux micas . Carrière en activité _ extraction de blocs. ßort les - • -Orgues Granite à b i otite. (Pérols) \B^/ Carrière pour tranche polie y/A Schistes et cornéennes

M i c a se his t es à SS deux m i cas . Faciès quarizihque Zone de blocs ou des essais sont en cours soit dans la masse soit à partir de solitaires Gneiss indifférenciés non m igma t i t iques .

Gneiss lept y nit i ques Zone où des blocs ''solitaires" ont été' exploite's. parfois migmat it i ques Faciès leptynique rose

Carrière de moellons, pierres taillées , dal läge . D i o r i t e s .

Il Carrière en activité ou intermittente . e Gabbros

Groupe de carrières en activité construction, ornementation

(le'gendes communes aux trois de'pa r t e ment s ! ËJ Dallage.

Roches pour toitures.

Zone de carrière de lauzes . • • \ Echeile 1/320.000

Ardoisière en activité'. Ardoisière récemment arrêtée

78 5GN 534 MCE CREUSE Roches massives

Annexe 12 pour ornemenfaMon ef consïrucMon

Carrière pour pierres d ornementation .

'Ey r i e ry

^—• Appellation locale du matériau exploite'.

Zone de carrière ou des blocs ont été exploités: Carte des principales formations

/B pour tranche polie ' _ yj pour taille boucharde'e

Granite à deux micas .

Carrière en activité _ extraction de blocs. Granite à biotite

V/fr Schistes et cornéennes Carrière pour tranche polie. Micaschistes à SS deux m i cas . Faciès quartzihque Zone de blocs ou des essais sont en cours:

soit dans la masse soit à partir de solitaires . Gneiss indifférenciés non m igma ti tiques .

Gneiss lep t y ni t i ques parfois migmat 11 i ques Faciès leptynique rose Zone où des blocs ''solitaires" ont été exploite's.

A A A D i o r i t es Carrière de moellons, pierres taillées, dal läge .

e Gabbros J Carrière en activité ou intermittente.

Groupe de carrières en activité construction ornementation

légendes communes aux trois départements ] ® Dallage .

Roches pour toitures

Zone de carrière de lauzes Echelle 1/320.000

t ,tí\ Ardoisière en activité tt J Ardoisière récemment arrêtée

73 5GN 534 MCE