Amours 1900 DU MÊME AUTEUR

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Amours 1900 DU MÊME AUTEUR amours 1900 DU MÊME AUTEUR AUX ÉDITIONS HACHETTE BONJOUR, MONSIEUR ZOLA, biographie, 1954. LE COMMANDANT WATRIN, roman. Prix interallié 1956. (Livre de poche). AUX ÉDITIONS JULLIARD CET AGE TROP TENDRE, roman, 1951. LES LÉZARDS DANS L'HORLOGE, roman, 1953. LE COMMANDANT WATRIN, 1956. LE RENDEZ-VOUS DE BRUGES, roman, 1958. A QUOI JOUENT LES ENFANTS DU BOURREAU? roman, 1959. AUX ÉDITIONS ARTHÈME FAYARD LA CLASSE DU MATIN, roman, 1949. PHYSIOLOGIE DE PARIS, essai de géographie sentimentale, 1954. YODODO, nouvelles, 1957. CHEZ D'AUTRES ÉDITEURS LA CANADIENNE ASSASSINÉE,roman policier, (Pierre Amiot 1957). L'OR ET LA NEIGE, roman, (Les Productions de Paris, 1959.) PARIS, 1925, essai, (Robert Delpire, 1957). LA TULIPE ORAGEUSE, poèmes, (Pierre Seghers, 1959). PARIS-VAL DE LOIRE, essai de géographie sentimentale, (Par Monts et par Vaux, 1950). LA NEF DES Fous, roman 1948. Épuisé. EN PRÉPARATION : MAUPASSANT, LE BEL AMI, biographie. QUAND LA MER SE RETIRE, roman. AMOUR ET L'HISTOIRE" ARMAND LANOUX amours 1900 HACHETTE A MA GRAND'MÈRE CORSETIÈRE ET ESCRIMEUSE PRÉFACE EN FORME D'ENTRÉE DE MÉTRO Ce livre a été une aventure. C'est pourquoi il garde certains traits du roman. « Un vrai roman. » En effet, il est assez difficile à un romancier de traiter de problèmes historiques dans les formes traditionnelles. Il y a antinomie entre le romancier et l'historien, et ils ne se réconcilient — parfois — que dans la biographie. Ces difficultés déjà grandes deviennent presque insurmontables quand l'époque étudiée est proche, quand les passions mal refroidies colorent encore les témoignages, quand l'idéalisation inconsciente de faits qui ont trait à la jeunesse des acteurs, jeunesse justement regrettée, irise indistinctement leur passé de toutes les nuances du rose-souvenir. Oui, ce livre a été une aventure. La dédicace l'avoue déjà. Il est offert à un personnage quasi mythologique de mon enfance, ma grand-mère. Ma grand-mère Émélie était l'aînée d'une famille nombreuse — très nombreuse — d'ouvriers bonnetiers de Troyes. Lassée de la misère des ateliers moroses, elle partit pour faire fortune aux U. S. A. Là-bas, la plaisante arpette troyenne se révéla bientôt une créatrice prestigieuse de corsets — ces corsets moirés, diaprés, emperlés, coruscants, diaphanes, roses de chair, noirs de jais, enrubannés, emmousselinés, bruissants et craquants, givrés, caramélisés, presque comestibles, qui tiennent une part si importante dans le vestiaire de l'époque et aussi dans ce que je me résigne mal à dénommer « cette étude. » Ainsi, ma grand-mère Émélie devint la corsetière de Lady Lou. Or, dans le New-York fin de siècle du Bowery, un autre émigré, mince, aux cheveux taillés à l'ordonnance, à la moustache agressive, à la barbiche en pointe, couleur feu, tirait le fleuret et conduisait son tilbury à tombeau ouvert. C'était aussi un Champenois, escrimeur de profession formé par l'armée, bretteur redou- table et mauvais caractère, muscles d'acier et thorax de coq sous le plastron piqué. Lui aussi était allé aux « States » faire fortune. Il y vivait à grandes guides — c'est le mot pour cet amateur d'équipages — et enseignait l'art de l'épée, du sabre et du chausson à la neuve gentry de la Cinquième Avenue. La corsetière et l'escrimeur se plurent. Voilà pourquoi je possède quelques photographies de ma grand-mère, Émélie adorée, en escrimeuse, la taille sanglée, le chignon en trèfle, le corsage marqué à la hauteur du buste généreux par un grand cœur écarlate. Cette image est le frontispice secret de ce livre. De ce roman d'amour 1900 est né, avec le relais d'une génération, le responsable de cet ouvrage sur l'amour 1900. Comment, dans ces conditions, pourrait-il atteindre à cette impassibilité qu'on attend si souvent des ouvrages historiques? Je ne puis oublier les heures enchantées de mon enfance, les lectures dans le grenier de la grande maison de Chelles, où s'entassaient les malles à poitrine velue de ma grand-mère revenue d'Amérique après fortune faite, — fortune sagement placée en fonds du star! Je revois avec émerveillement les suppléments hebdomadaires du Petit Journal Illustré, où Pékin était pillé, où les ras de la guerre d'Abyssinie coupaient les têtes, où le chah de Perse descendait à la gare du Bois de Boulogne, où se déroulait la fresque des grands scandales, de Boulanger à Caillaux, de la chute d'une locomotive folle devant la gare Montparnasse à l'incendie du Bazar de la Charité. L'amour occupait peu de place dans ces illustrés, mais il débordait des albums de cartes postales de ma grand-mère et de ma mère Jeanne, qu'on appelait à Brooklyn « the Lily of the Valley ». Oui, l'amour surgissait de ces pages de carton gaufré, sous la forme de galants à veston étriqué et moustaches de chat, et de jeunes filles balancées par des escarpolettes ou renversant des cornes d'abondance. C'est là que j'ai appris à lire. J'en ai eu la tête tournée. Quelles légendes à ces duos d'amour : « Goûtez à ce biscuit dont la pâte est moins tendre Que votre gentil cœur prêt à se laisser prendre. » Telles sont les sources clandestines de ce livre, auquel il faudrait ajouter les grandes valses tziganes pianotées par ma mère, tandis que j'admirais leurs couvertures pleines de colombines qui pleurent, de clairs de lune gravés sur bois et de lettres aux arabesques interminables, comme les paraphes des notaires. Ce sont là des références assez difficiles à mettre en fiches. L'amour? Quel amour? Je me contente ici de parler d'amours 1900, et je tiens à ce pluriel. D'ailleurs, 1900 lui-même s'en accommodait fort bien, on le verra. Il m'a paru que l'amour, en tant qu'objet de réflexion historique, ne peut être considéré que sous l'angle le plus vaste : l'ensemble des faits qui se passent entre Adam et Eve à une époque donnée. Et chacun sait qu'il peut se passer beaucoup de choses sous cette appellation dont les nuances sont infinies. Par définition même, en quelque sorte, l'amour le plus pur, l'amour idéal, l'amour parfait, l'amour sublime, l'amour platonicien — comme l'amour divin — échappe au temporel. Tendant vers l'absolu, donc l'intem- porel, il cesse bientôt d'être objet d'histoire. L'histoire retient les faits. Le fait, c'est avant tout bataille, conflit, procès, conquête, scandale. Et le romancier, lui aussi, se nourrit de faits. Il est bien évident qu'une grande partie de l'amour en 1900 échappe ainsi à mes filets, mais n'est-ce pas le plus souvent dans la mesure même où il n'était pas différencié? Dans un interview donnée au Monde, le 17 septembre 1959, Jean-Paul Sartre disait à Claude Sarraute : « Com- ment raconter aujourd'hui une histoire d'amour sans tenir compte du mouvement d'émancipation de la femme? Ses rapports avec l'homme ne sont plus ce qu'ils étaient au temps de Flaubert. Vous me direz : l'amour est éternel... Bien entendu. Mais ce qui m'intéresse, moi, c'est ce qui change, non ce qui reste. » 1900, comme toutes les époques, a fourmillé de passions sincères et tendres, de ferveurs et de timidités, de réserves et de pudeurs, et de grands bonheurs tranquilles, qu'un certain nombre des meilleurs traits spécifiques du temps encourageaient. Au milieu d'un peuple gentil, gai, doué pour l'amour, en parlant plus encore, vertueux cependant, riche de puissantes traditions familiales, bavard, un peu gobeur, un peu frôleur, un peu polisson, la tête près du bonnet, le mot pour rire, volontiers épicé, gaulois, rabe- laisien, facilement le cœur sur la main, facilement le cœur à l'envers, des milliers d'amours sont passées. Il n'y a pas besoin de solliciter le langage : les amours heureuses sont sans histoire. Sans « Histoire ». Hors d'elle. L'histoire s'accorde donc ici avec le romancier complice pour donner organiquement, en quelque sorte, la primauté au piquant, à l'insolite, à l'étonnant, au truculent, au scandaleux, voire au pathologique, en bref à l'événement, au détriment du quotidien, du courant, de ce qui ne bouge pas et pour- tant existe de tout son poids de chair et de sang. Il fallait préciser cela. Le livre serait déformé si le lecteur négligeait ce qui demeure partout entre les lignes : un amour fort vif, quoique familier et volontiers irrespectueux, de l'auteur pour ses cent mille personnages. Deux guerres séparent nos contemporains de leurs grands-parents. Soixante ans. Une courte vie d'homme. Ces guerres ont dilaté et déformé la durée dans des condi- tions qu'on ne saurait sous-estimer. L'accélération histo- rique fait qu'une très longue durée réelle s'étend entre Cécile et sa grand-mère, sans commune mesure avec le nombre exact d'années. Je viens de parler de Cécile et j'ai dit que cette étude était une aventure. Cécile en est une autre preuve. Avec sa minceur gracile, sa queue de cheval, sa manière de ne jamais avoir froid aux yeux et surtout l'insolence de ses vingt ans, Cécile est entrée par effraction dans ces récits, et je n'ai pu me résoudre à l'en faire sortir. Puis, j'ai pensé que, si ses interventions étaient parfois intempestives, elle apportait quelque chose d'appréciable : le point de vue de ceux et de celles qui ont vingt ans ou moins. Pour eux, 1900 est beaucoup plus reculé dans le passé que pour leurs pères. 1900, pour une fille née après la guerre de Quarante, c'est quelque chose de vaguement contemporain des Hyksos ou des Etrusques! Oui, mais — grâce au Ciel — beaucoup de ces Hyksos et de ces Etrusques sont parmi nous, furieux de cette situation, dont personne n'est responsable.
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