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GROUPE DES ÉCOLES _- EIER - ETSHER

-_a MEMOIRE DE FIN D’ETUDES 2004

.d Présen té par :

YACOUBA Abdou

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THEME:

Etude de l’aménagement des vallées de Tabelot et Afassas

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Encadreur: A, L. MAR Je dédie ce travailà ma chère maman, pour Lësoutien inestima6lë qu éCGema apporté Toute ma vie. Que ce diplôme contri6ue à C’améfioration Des conditions dê vie dés milTiers dë Femmes ruralks qui luttent quotid&nnement Contre une nature hostile! et impitoya6k C&emerciements

Au terme de cette étude, je tiens à remercier, tous ceux qui d’une façon ou d’une autre, ont contribué à la réussite de ce mémoire. Tout particulièrement à mes encadreurs, MM.Amadou Lamine MAR, Christophe LAROCHE et Philippe GINESTE pour m avoir suivi et appuyé pendant toute la durée de 1é’tude. Leur soutien m ‘a été plus qu ‘indispensable. Ma reconnaissance va aussi envers MM. Hyppolite FREITAS et Pascal ZAHONERO pour toute 1‘aide qu ‘ils m ‘ont apportée sur les aspects pratiques de 1‘aménagement. Mes remerciements vont également à M François BLANCHET Directeur de la Cellule de Formation professionnelle à 1‘Ingénierie qui a rendu cette étude possible et qui m ‘a beaucoup encouragé dès le début. Ce serait ingrat de clore cette page de remerciements sans adresser toute ma gratitude à Bachona AHMADOU, qui a été mon fidèle guide et interprète pendant les deux mois que j ‘ai passés à Tabelot. Enfin ma reconnaissance va vers tous les maraîchers de la vallée, qui m ‘ont offert leur hospitalité pendant le parcours de la vallée. AUTEUR : YACOUBA Abdou

Encadreur principal : Amadou Lamine MAR Organisme encadreur Cellule de Formation Professionnelle à l’ingénierie ( CFPI)

THEME

Etude de l’aménagement des valées de Tabelot et d’Afassas

Résumé

Pays sahélo saharien par excellence, le a plus de la moitié de sa superficie en zone désertique. Malgré cet aléa naturel, plus de 80% de sa population vit de l’agricutture et de l’élevage. Les vallées de Tabelot et Afassas sont situees au Sud-Est du massif montagneux de I’Aïr dans le Nord du pays. Pratiqué avant la colonisation, le maraîchage s’est développé au fil du temps et constitue aujourd’hui la principale activité dans ces deux vallées.

Mais les jardins sont exposés à une perte de terres graduelle et à un abaissement progressif du niveau de la nappe. Cette étude a permis de déterminer le fonctionnement des deux vallées et de faire des propositions d’aménagement.

Pour bien appréhender ce fonctionnement, une série de diagnostics a eté réalisée. II en ressort que les 3650 jardins que compte ces deux vallées font l’objet de mise en valeur agricole généralisée. Mais chaque année, les crues du kori causent d’importants dégâts (puits ensevelis, jardins inondés et ensablés, cultures emportées et sols lessivés). A cela s’ajoute une augmentation progressive de la profondeur de l’eau dans les puits qui atteint 12 m à certains endroits. Ce qui rend I’exhaure plus chère et du coup certaines superficies sont abandonnées.

Une approche locale a permis de déterminer pour chaque site retenu les contraintes et les potentialités. Pour les zones les plus prioritaires, des seuils en gabions pour la de recharge de la nappe et des ouvrages de protection de berges et de récupération de terres en enrochement et en gabions ont été dimensionnés.

Mots defs : aménagement/diagnostic/kon/érosion/recha~e/~uil/maraîchage. ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

INTRODUCTION ...... 3 1. ANALYSE DES TERMES DE REFERENCE ...... 4 1.1. Contexte de l’étude ...... 4 1.2. Problématique ...... 5 1.3. Justification de l’étude ...... 5 II. METHODOLOGIE ...... 7 Ill. LA ZONE D’ETUDE ...... 9 111.1.Le milieu physique ...... 9 111.2.Le milieu humain ...... 10 111.3.Le milieu socio économique ...... 10 111.4.Le milieu biophysique ...... 10 ...... 11 .. IV. DIAGNOSTIC DES DEUX VALLEES IV.l. La vallée de Tabelot ...... 11 IV. 1.1. La zone Telouès ...... 12 IV. 1.2. La zone Tabelot ...... 14 IV. 1.3 . La zone Illialène ...... 17 IV. 1.4. Orientation pour l’aménagement de la vallée de Tabelot ...... 18 IV.2. La vallée d’Afassas ...... 20 IV. 2. 1. La zone de ...... 20 IV.2. 2. La zone de Sansoni à Bourni ...... 21 IV.2. 3. La zone d’Anouzegrene ...... 23 IV.2.4. Orientation pour l’aménagement de la vallée d’Afassas ...... 24 IV.3. Système d’irrigation et exploitation des jardins ...... 25 IV. 3.7. Système d’irrigation ...... 25 IV. 3.2. L’exploitation des jardins ...... 26 IV.4. Répartition du lit majeur entre maraîchage et élevage ...... 29 .* V. PROPOSITIONS TECHNIQUES D’AMENAGEMENT ...... 30 V.1 Etats des lieux des connaissances sur les techniques de protection de berges et d’infiltration ...... 30 V.2. Critères de priorisation des sites ...... 33 V.3. Les options d’aménagement ...... 33 33 .. V.3.1. Ouvrages de recharge de la nappe...... V. 3.2. Ouvrages de récupération de terres ...... 34 V. 3.3. Ouvrages de protection longitudinales de berges ...... 35 V.3.4. Le système d’irrigation ...... 35 V-4. Contraintes et Potentialités des 2 vallées ...... 36 V.5. Adhésion des communautés au projet ...... 39 V.6. Devis qualitatif ...... 41 V.7. Les sites retenus ...... 41 V.8. Les détails estimatifs ...... 42 VI. IMPACTS DES AMENAGEMENTS PROPOSES ...... 44 VI.1 .Impacts environnementaux ...... 44 Vl.2.lmpacts socio économiques ...... 46

.. . Mémoire defin d’études d’hgénieur du Génie RuraWJuin 2004 YACOUBA Abdou 1 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

Vl.3. Mesures de suivi des aménagements proposées ,...... ,...... ~...... 46 CONCLUSION ...... 47 ANNEXES BIBLIOGRAPHIE

Mémoire de fin d’études d’ingénieur du Génie Rural/ Juin 2004 YACOUBA Abdou 2 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

INTRODUCTION

Situé à l’Est de l’Afrique Occidentale, le Niger est un pays enclavé inscrit entre les parallèles 1 l”40’ et 23”30’ Nord et les méridiens 16” Est et O”10’ Ouest. Sa superficie est de 1 267 000 km2 dont 20% seulement de terres cultivables. Le point culminant est le Mont Bagzan (2020m) situé dans le Massif de l’Air dans la partie Nord. Pays à très faible revenu par habitant, le Niger a son économie essentiellement agricole : plus de 80% de la population est occupée dans le secteur primaire vivant d’une agriculture de substance et d’élevage. L’agriculture de type pluvial représente 96% de la production agricole. A l’instar de tous les pays sahéliens, le Niger a enregistré de grandes sécheresses notamment en 1973 et en 1984, dont les conséquences ont été désastreuses. La précarité de la situation a entraîné une réorientation de la politique agricole vers l’agriculture irriguée. Mais cet élan sera vite freiné par la modestie des réserves en eau de surface et le coût élevé de la mobilisation des eaux profondes. Pour y remédier, I’Etat vulgarise les aménagements de bas fonds et bassins versants. Avec l’aide des bailleurs de fonds, plusieurs projets de développement virent le jour, notamment dans les zones les plus défavorisées. Le massif de l’Air, fragilisé par près d’une décennie de rébellion, fait partie des principales zones d’intervention de ces projets. L’étude de l’aménagement de la vallée de Tabelot et d’Afassas, qui fait suite à une première étude préliminaire, s’inscrit dans cette logique. Après une analyse des termes de référence, nous présenterons l’organisation et le fonctionnement des deux vallées, issus du diagnostic. Puis suivra une proposition de schéma d’aménagement avec un devis estimatif pour chaque option de réalisation. La dernière partie de ce rapport sera une évaluation des impacts des aménagements proposés.

Mémoire de JNt d’études d’ingénieur du Génie RuraWJuin 2004 YACOUBA Abdou 3 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

1. ANALYSE DES TERMES DE REFERENCE

1.1. Contexte de Mtude Les vallées de Tabelot et Afassas sont situées au Sud du mont Bagzan, dans le massif de I’AÏr (plan de situation p.9). La population, qui était de 9330 habitants en 2000, est passée à 15 926 habitants en 2003 [SOU~~, disperlsaire cle TaMot]. Le réseau hydrographique est constitué des deux principaux koris de Tabelot et d’Afassas qui drainent les plateaux du mont Bagzan, rechargent la nappe et apportent des éléments nutritifs sur toute la vallée, le long de laquelle se déroule une intense activité maraîchère. En effet les populations jadis nomades, se sont sédentarisées au fil du temps et font partie aujourd’hui, de l’ensemble des petits irrigants du Niger. L’importance de la mise en valeur de ces vallées les place au centre du processus d’intégration nationale après plus d’une décennie de rébellion touareg. Elles constituent en plus des enjeux socio-économiques importants à l’échelle locale car source de revenus monétaires et aussi facteur de sécurité et de diversité alimentaire. En effet toutes les activités économiques de la zone d’étude dépendent directement du fonctionnement de ces vallées. L’on assiste à une émergence de petites activités annexes et à un flux d’immigration des populations du sud venant soit chercher du travail, soit faire du commerce. Par ailleurs les richesses potentielles créées par le maraîchage et son importance sans cesse croissante dans l’économie conduisent vers une cristallisation des enjeux fonciers et des luttes pour l’accès à !a terre. Cependant le maraîchage a connu d’importantes mutations techniques et sociales dans cette région : en moins de vingt ans, on est passé d’une agriculture céréalière de subsistance, à une agriculture de rente. Les cultures vivrières céréalières traditionnelles, sont progressivement remplacées par les cultures de rente dont l’oignon, I’« or blanc de Tabelot ». Les écoulements sont violents et de courte durée (3 à 4 h par crue). Ce qui fait que la recharge est brève. Chaque année, les pertes de terres dues à l’érosion sont importantes. A ces aléas naturels s’ajoute une surexploitation de la nappe dont les principales causes sont la rentabilité économique de la culture de l’oignon et une augmentation concomitante des surfaces mises en culture. La fluctuation saisonnière de la nappe augmente chaque année. Ce qui conduit à de graves problèmes environnementaux (dégradation d’un couvert végétal déjà rustique), sociaux (conflits fonciers) et économiques (une baisse de rendement entraîne une chute inévitable du niveau de vie, car le maraîchage est à l’heure actuelle, la principale activité source de revenus). Le Réseau des Observatoires de Surveillance Ecologique à Long Terme du Niger (ROSELT/Niger), prévoit comme observatoire primaire la Réserve Air Ténéré, bordée au sud par

4 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

les vallées de Tabelot et d’Afassas. II suit la gestion foncière et constitue une boîte à outils de suivi écologique. II apporte un appui méthodologique au contrôle de la mise en valeur des ressources naturelles et au suivi environnemental. Après l’étude préliminaire ayant eu lieu en 2003, il suit cette deuxième étude sur l’aménagement des vallées de Tabelot et d’Afassas.

1 1.2. Problématique Implantés sur les berges, les jardins sont exposés à la violence des crues du kori qui, selon les années et les lieux, érodent le bord, les décapent à l’intérieur, y déposent du sable stérile au lieu de les amender, endommagent les puits et emportent les arbres fruitiers et les terres cultivables. L’autre aspect du problème est l’abaissement du niveau de la nappe. Les puits sont de plus en plus profonds à cause du rabattement important. Ce qui rend I’exhaure plus chère. Beaucoup de superficies ne sont pas alors exploités pendant la saison sèche, d’autres sont tout simplement abandonnées. En 1999, on dénombre 67 jardins abandonnés dans la vallée de Tabelot et 315 à Afassas Photo 1 : berges fortement érodées à [source, Abdo Abdoulkass]. Telouès Saisir toutes les opportunités de recharge de la nappe et de protection de berges devient alors une priorité pour ces populations, qui perdent chaque année, une partie de leur jardin avec les crues du kori.

1.3. Justification de l’étude Le développement du maraîchage de rente et surtout le rôle de première place qu’il joue dans l’économie de la zone, ont entraîné la négligence des autres activités génératrices de revenus notamment l’élevage et l’artisanat. Ainsi, tous les efforts sont concentrés sur la culture de l’oignon, qui offre aux populations un bon revenu monétaire. Ces vallées assurent la totalité de l’exportation nationale d’oignon pendant la saison pluvieuse et une autosuffrsance alimentaire à travers les cultures céréalières (blé, maïs, mil). Un recensement a donné, en 1999, 3268 jardins dans la vallée de Tabelot et 382 jardins dans celle d’Afassas. En 2002, 4000 t d’oignons ont été commercialisées au village de Tabelot [source, Abdo Abdoukass]. Cette lancée des activités économiques dans la région a beaucoup contribué à limiter l’exode rural. Mais cet élan, est en train d’être freiné par les problèmes d’abaissement de la nappe, de perte de terres et d’érosion de berges, qui s’accompagnent d’une dégradation du couvert végétal suite à la disparition de certaines espèces végétales. Compte tenu de la faible étendue des terres cultivables, des faibles dimensions des parcelles et des faiblesses du système de production, on ne doit pas s’attendre à rentabiliser économiquement les investissements à

Mémoire defin d’études d’hgénieur du Génie Rural/Juin 2004 YACOUBA Abdou 5 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS l’image des aménagements hydro agricoles. Ce projet se justifie essentiellement par sa dimension sociale ; les populations sont motivées et le maintien de cette activité qu’est le maraîchage permet d’éviter le désoeuvrement, l’exode rural et enfin permet aux populations de subvenir à leurs besoins.

Mémoire de@ d’études d’hgénieur du Génie Rural Juin 2004 YACOUBA Abdou 6 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

II. METHODOLOGIE

La complexité et la spécificité de cette étude exigent une méthodologie rigoureuse car le temps imparti est limité et les lieux d’intervention sont éloignés les uns des autres. L’approche méthodoiogique utilisée est en 3 phases : un travail.*préparatoire, une phase de collecte de données sur le terrain et une dernière phase de rédaction du rapport. + Après la compréhension des termes de références, nous avons passé en revue l’étude de faisabilité et effectué une synthèse bibliographique. Cette première étape nous a permis de faire une revue de l’ensemble des techniques existantes en matière d’aménagement de kori et de collecter des données sur la zone d’étude. Mais il n’existe pas de prises de vue aérienne, ni de carte au 1/50000, seules les cartes au 1/200000 sont disponibles. Le débit de projet a été déterminé par les méthodes déterministes et hydrauliques. Trois sous bassins versants (Nabaro, Akrerèb et Telouès) ont été stylisés par I’ORSTOM dans la vallée de Tabelot. Ce qui nous a guidés dans le choix des caractéristiques des bassins versants. Ensuite nous avons élaboré les outils de collecte de données sur le terrain. II s’agit d’abord des fiches d’enquête : pour tenir compte de l’adhésion des bénéficiaires au projet, nous avons opté pour une enquête participative à travers des entretiens, aidé par un guide traducteur. Puis nous avons mis en place une méthodologie pour le diagnostic des vallées. La dernière partie de cette phase a consisté aux entretiens avec les divers acteurs (Directions du génie rural à et à , les unions de coopératives des 2 vallées et les bénéficiaires du projet). Elle s’est déroulée à Ouagadougou, Niamey, Agadez et dans la zone d’étude. Nous avons aussi visité le chantier de construction d’un seuil à Alercès ainsi qu’un autre seuil en fonctionnement, tous les 2 sur le kori Teloua (Agadez), d’autres visites ont été prévues, qui n’ont pas eu lieu : il s’agit notamment du site de Ourihamiza dans le département de au Niger l :* La collecte de données s’est déroulée sur le terrain : pendant quatre semaines, nous avons parcouru à pied les deux vallées d’amont en aval, en relevant : 4 les caractéristiques hydrauliques du kori : lit majeur, lit mineur, pentes, transects, niveaux atteints par les eaux 4 l’état des puits: horizons rencontrés, profondeur d’eau en saison des pluies, vitesse de descente de l’eau dans les puits pendant le pompage et de remontée à l’arrêt du pompage. 4 les caractéristiques des jardins : dimensions, spéculations. Ces données nous ont permis d’établir le fonctionnement de la vallée à travers une cartographie thématique (répartition des jardins sur le kori, exploitation en saison sèche et saison de pluies, profondeur de l’eau dans les puits, érosion, inondation et ensablement, sites prioritairement aménageables). Les entretiens que nous avons eus avec les bénéficiaires du projet nous ont permis de recueillir leurs avis sur l’emplacement des ouvrages, leur contribution à la réalisation, à la maintenance et à

7 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS la végétalisation des berges. Pour mieux cerner ces aspects, nous avons organisé à la fin du diagnostic une réunion de restitution avec toutes les unions de coopératives réunies. La plupart des données recueillies dans la zone d’étude sont de sources orales, ce qui ne nous a pas permis d’avancer des chiffres pour justifier certaines informations qui sont pourtant vraies. l :* Le dépouillement des données et l’élaboration du schéma d’aménagement des 2 vallées ont commencé sur le terrain puis le rapport a été finalisé Ouagadougou.

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111. LA ZONE D’ETUDE

La zone d’étude est située au sud de I’Aïr, massif montagneux dans le Sahara Nord du Niger. Ce massif s’inscrit entre les latitudes Nord 17 o et 20”30 et les longitudes Est 7”lO et IO”, il couvre une superficie de 65 000 km2 et se présente r comme un vaste plateau compris entre 500 et plus de 2000 m d’altitude où alternent des regs (déserts caillouteux), des surfaces taillées dans la roche en place, des vallées, des plaines alluviales, et des appareils volcaniques de ‘L.3 diverses formes : pitons en pain de sucre, TIGIDIT T&,T crêtes escarpées qui s’alignent parfois sur quelques centaines de mètres, hauts massifs individualisés et alignés selon un axe nord- B-E o 16-E 200 km sud ; les plus vastes (Bagzan, Tamgak, tude : t - plus de 1000 m vallée fossile entre 5oo et ‘Oo m @ zone d’extensR~n merimali Taghmert) ont une allure tabulaire. entre 0 et 500 m du lac Tche

Photo 2 : le milieu physique [source,

111.1.Le milieu physîque Cette zone repose essentiellement sur des formations cristallophylliennes composées de vieilles roches (les gneiss et les micaschistes). Ce socle est fracturé et très fortement altéré, ce qui confère à la roche une grande capacité d’emmagasinement d’eau. Mais cette réserve est mal connue et difficilement exploitable. En effet, les lits mineurs des koris sont remplis de sable quartzeux et feldspathique grossier de granulométrie généralement comprise entre 0.5 et 10 mm sans charge limoneuse ni argileuse et très perméable. Les sols rencontrés sur le lit majeur des koris sont sableux à sableux limoneux, assez pauvres en azote et en humus.

Le relief est particulièrement élevé dans la zone d’étude. Les 2 koris prennent leurs sources sur le mont Bagzan à plus de 1800 m d’altitude et se perdent dans la zone d’épandage d’Azawak, à mois de 800 m d’altitude.

Le climat est sahélien subdésertique avec une pluviométrie moyenne annuelle de moins de 150 mm [source, bulletin no54 de la FAO], précipitées en quelques averses très intenses, d’où ie caractère très violents des écoulements. Dans I’année, on a 10 à‘t5 crues dont 70% sont dites faibles (Le débit maximal Qmax I 50 m3/s), 21% moyennes (50 < Qmax < 150 m3/s) et 9% sont fortes (Qmax 2 150 m3/s) [source, F.G/AZZ/, 2000). Trois saisons se succèdent: une froide de novembre à février; une chaude de mars à juin ; une pluvieuse de juin à septembre. Les températures varient de 10°C en décembre à 47°C en mai-juin.

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111.2.Le milieu humain

La zone d’étude a une population de 15 926 habitants en 2003, repartie sur les 2 vallées. Le taux de scolarisation est l’un des plus bas du pays, bien qu’une école existe à Tabelot depuis 1947. Cela s’explique par le caractère nomade de cette population et actuellement l’essor que connaît le maraîchage, est l’une des principales causes de la non scolarisation des enfants. Un centre de santé intégré existe à Tabelot et couvre l’ensemble de la zone.

Le transport des biens et des personnes est assuré par des chameaux, des ânes et récemment par des motos et des camions qui relient la zone à Agadez une fois par semaine, à travers une piste rocailleuse et difficilement empruntable. II faut plus de 6 heures de temps pour aller de Tabelot à Agadez pourtant distants de 145 km seulement !

111.3.Le milieu socio économique

Le jardinage est la principale activité pratiquée dans la zone. Source de revenus monétaires, cette activité est à la base de l’émergence économique de ces 2 vallées. Au tour de la dynamique économique créée par la commercialisation de l’oignon sont nées plusieurs petites activités annexes qui se sont surtout développées avec la création du marché de Tabelot. Ces activités sont surtout pratiquées par de nouveaux arrivants, Dans la zone d’étude, l’élevage n’est pratiqué que de façon marginale ainsi que l’artisanat.

111.4.Le milieu biophysique

La principale ressource en eau est la nappe alluviale qui est exploitée pour les besoins maraîchers et pastoraux. Cette nappe assure aussi l’intégralité de l’alimentation en eau.

L’aridité du climat dans cette région désertique ne permet pas le développement normal de la végétation. De nombreuses espèces se sont adaptées à ces conditions rigoureuses. On distingue :

9 Les graminées, plantes annuelles qui envahissent le milieu dès les premières pluies.

n Les plantes pérennes qui occupent l’espace toute l’année et qui ont une adaptation morphologique et physiologique très grande. Les espèces les plus dominantes couramment rencontrées sont : acacia seyal, hyphaene thebaîca, boscia senegalensis, calotropis procera, salvadora persica, anogeissus leicarpus, balanites aegyptiaca et acacia albidas. Cette végétation est sujette à une forte pression anthropique : elle sert de pâturage aérien et de clôture pour les jardins. Le bois du calotropis intervient aussi dans la construction des cases et des maisons en banco. La faune est composée de mammifères (mouflons à manchettes, gazelles, singes patas, fennec, chacal, lièvre, écureuil), de reptiles (lézards, varan de sables et vipères) et d’oiseaux (corbeau, outarde, Autriche.. .)

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IV. DIAGNOSTIC DES DEUX VALLEES

Les vallées de Tabelot et d’Afassas s’étendent sur un rectangle de 40 km de large sur 70 km de long, soit 2800 km*. II nous fallu 1 semaine pour parcourir à pied la vallée d’Afassas et 3 Pour la vallée de Tabelot. Les observations ont démarrées d’amont en aval, poursuivies de l’analyse du fonctionnement. Nous avons chaîné les largeurs du lit mineur avec un ruban de 50 m ainsi que les dimensions des sites fortement atteints par l’érosion où il existe une possibilité d’aménagement; les hauteurs des berges ont été relevées avec un mètre maçon de 5m et les largeurs du lit majeur au pas. Les grandes distances ont été obtenues soit au GPS, soit sur la carte au 1/200000. Pour l’estimation du fonctionnement hydraulique du kori, nous avons mesuré les hauteurs maximales atteintes par les eaux à travers les laisses de crue. Vraisemblablement, cette hauteur correspond à celle de la crue d’octobre 2003. Pour l’analyse du fonctionnement de la nappe, nous avons mesuré la profondeur de l’eau dans les puits par rapport au niveau du terrain naturel dans le lit majeur et dans le lit mineur, ainsi que la profondeur totale. Le niveau en fin de saison de pluie a été obtenu par des entretiens avec les maraîchers. Les profils des puits traditionnels nous ont permis d’avoir les divers horizons du sol en place. Nous avons aussi recueilli leurs avis sur les emplacements et la nature des futurs ouvrages. Quant à leur contribution à la réalisation des ouvrages, ils se sont réservés de donner leur avis ; à l’unanimité, ils nous ont clairement fait savoir que la décision de leur union de coopérative respective sera la leur. Ce qui nous a amenés à avoir des entretiens avec les représentants des diverses unions de coopératives à savoir :

l L’union des coopératives maraîchères de la vallée d’Afassas (UACF)

l L’union des coopératives de la vallée de Teloués (UCVT)

l L’union des coopératives maraîchères de Tabelot (UCMT)

l L’union des coopératives d’lllialène (UCIL) Les informations que nous avons recueillies sont à prendre avec précaution car provenant de sources orales, raison pour laquelle, nous les avons croisées a nos propres &servations et aux différentes sources bibliographiques. Rappelons que contrairement aux bas fonds soudano sahéliens où le potentiel agricole augmente plus on descend vers l’aval, les vallées de Tabelot et Afassas ont leurs jardins concentres dans les sections amont et intermédiaire. Les sections d’épandage aval tendent vers la zone pastorale, qui limite notre zone d’étude.

Mémoire de fin d’études d’ingénieur du Génie RuraVJuin 2004 YACOUBA Abdou 11 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

IV.1. La vallée de Tabelot Cette zone s’étend de Chow Nadès au piedmont du Bagzan à la zone d‘épandage de Barghot, où commence la zone pastorale, soit sur environ 40 km. Le parcours nous a permis de distinguer plusieurs sections d’amont en aval: P La zone de Telouès caractérisée par une forte proportion de jardins non exploités P La zone de Tabelot ayant une densité importante de jardins mis en valeur P La zone d’lllialène qui est une zone de transition avant la zone pastorale.

IV. 7.1. La zone Telouè

Seuil naturel

7

-k Sens de léoulement

+=- Lit du kori

J

l Foncfionnement hydraulique: Le kori est constitué de trois bras dont deux principaux. Le lit mineur, relativement étroit (50 m en moyenne) et encaissé, s’élargit en fin de section à Torguiten et au niveau du village de Telouès où il atteint 330 m de largeur. Les écoulements du kori atteignent une lame d’eau qui passe de plus de 1 m à l’amont à moins de 0.75m vers l’aval. La hauteur des berges varie de 0.75 à 1 m sauf à Torguiten et Telouès où elles atteignent 5 m. On

n’offre pas une résistance notable, néanmoins on

observe un verrou entre Jarambow et Telouès, Photo 3 : Berges hautes de 5m en Boulement A Torguiten I ‘,

Mémoire de fin d’érudesd’hzthieur du GénieIbraU.hin 2004 YACOÜBA Abdou ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

avec une forte rupture de pente, où, sur plus de 3 km, le kori suit un parcours sinueux sur une carapace rocheuse affleurante. Le 22 mai 2004, 3 jours après le premier écoulement du kori de l’année, nous y avons observé des écoulements importants de la nappe alluviale : ainsi donc, le seuil naturel limite la vidange de la zone amont (Chow Nadès et Jarambow), mais seulement à partir d’un certain niveau. A la sortie du verrou de 30 m de large, la vitesse s’accroît et toute l’énergie cinétique de l’eau va se dissiper sur les berges. Ce qui explique la forte dégradation des berges à Torguiten et Telouès. Mais actuellement, ces berges souffrent plutôt de l’érosion de décrue où la faible hauteur de l’eau les entaille au pied, conduisant ainsi à un inévitable éboulement. La pente longitudinale est marquée. On observe des tronçons homogènes de 250 à 300 m de long entre Jarambow et Chow Nadès sur le bras droit et en amont de Ezin Tchiwelin sur le bras gauche (rapport des cartes). Le fond du lit est constitué de sable grossier non cohésif dont le diamètre des éléments est de l’ordre de 8 à 20 mm à Chow Nadès et 4 à 12 mm à Telouès. En dehors de la section de Chow Nadès où la roche est présente à 8 m de profondeur dans le lit majeur, les profils des puits que nous avons établis laissent voir des horizons uniques de sables limoneux, d’argile sableuse et de sable argileux avec parfois des graves de 8 à 20 mm. Dans le lit mineur, on a une couche de sable dont l’épaisseur varie de 0.3 à 0.7 m (observée dans les puits construits dans le lit mineur) selon les endroits reposant sur du sable limoneux argileux avec des graves de 8 à 20 mm.

l Etaf de /a nappe : l’abaissement du niveau de la nappe dans les sections amont de Chow Nadès et Jarambow, est du à une vidange du volume d’eau stocké vers Vaval à travers le verrou. La profondeur de la nappe parrapportau terrain naturel atteint12 m à Chow Nadès et Jarambow . . et 9.7 m à Telouès en saison sèche pour des.fluctuationssaisonnières respectives de 3 et 8 m. La profondeur de l’eau dans le lit mineur à Telouès était de 4m en avril, un jour après le premier écoulement du kori, il a monté de 2 m. La descente de l’eau des puits pendant le pompage est de 2 à 3 m/h contre une remontée de l’ordre de 1 m/h pour un débit de pompage varie de 2 à 3.5 Vs (ce débit de pompage est le même pour les 2 vallées car c’est le même type de motopompe qui est utilisé ) : on a un effet de vidange, le débit de pompage est élevé par rapport à l’alimentation de la nappe (Annexe I/D).

l Les jardins : Le lit majeur atteint plus de 500 m en moyenne en rive droite et 300 m en rive gauche entre Chow Nadès et Jarambow, distants d’environ 2 km. Le transects du lit majeur montre des pentes transversales faibles. Les sols nus, à caractère sablo latéritique, sont à la limite stériles. Pourtant, ils sont mis en valeur pendant la saison pluvieuse, moyennant un fort amendement chimique. Tout cet Photo 3: lit ü~a.jeur entre Torguitea et Jarambow espace représente des terrains potentiellement aménageables. A notre passage, quelques jardins seulement étaient exploités. Au total, y compris l’immense partie de Talatn’Jarambow, on

Mémoire de fut d’hdes d’Ïn&aieur drc Génie Rurat/ .iuin ii004 YACOÜBA Abdou ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

dénombre 80 jardins encore fonctionnels, 30 exploités actuellement, 71 en attente d’être exploités. Ces jardins souffrent beaucoup de la non maîtrise des écoulements. Une exception est cependant à noter : à Telouès, avant la confluence sur les deux bras on dénombre environ une vingtaine de jardins exploités en saison sèche. Notons qu’il n’existe pas de terres foncièrement libres sur l’ensemble de la zone, encore moins de zone de pâturage. Au contraire, on remarque une conquête de terres se traduisant par un déblaiement du glacis, en le débarrassant de la couche superficielle rocailleuse sur 10 à 20 cm environ. La plupart des puits sont modernes et I’exhaure est faite par motopompe.

l Dommages subis : Dans cette zone, les maraîchers ne se sont pas beaucoup plaints des dégâts causés par les crues, on note pour la crue du 12 octobre 2003, 7 jardins inondés, 7 puits écroulés, un chameau tué et beaucoup de maisons détruites.

IV. 1.2. La zone Tabelot

,

SchBra 2 : synoptique de la zone Tabelot (pour plus de prkion, voir le rapport des cartes) + Sensde Ikoulementdu kon.

F+=+ Lit du koti ETUDE DE L’AMENAGENIENT DES VALLEES DE TABELDT ET AFASSAS

l Fonctionnement hydraulique : Cette zone s’étend sur environ 20 km (distance déterminée à partir de la carte au 1/200000), de Telouès à Ebey. Jusqu’ à Ergouak, le lit est parsemé d’îlots de 1 à 84 jardins (grande île au village de Tabelot). La largeur du lit mineur entre deux berges est très variable, néanmoins on peut noter qu’en amont de Ergouak elle Photo 4: Prote&‘on végétale de atteint 260 m 300 m et à Tarbouna, où les jardins sont inondés. berges (rapport de caties). La pente n’est pas marquée sur l’ensemble de la zone. Le fond est stable sauf aux confluences avec I’Akrerèb, le Tabelot Est et le Nabaro où on observe des mouvements se traduisant par des écoulements préférentiels et une importante sédimentation. L’élargissement du lit mineur, bien que limité par les protections végétales des jardins, est en progression. On peut en effet observer qu’après Ergouak, les berges en rive droite sont fortement érodées et celles en rive gauche sédimentées. A juger par la nature du fond, le courant devient de moins en moins violent. A Tchiléwangaran, les maraîchers essaient de lutter contre les écoulements latéraux par la mise en place de fossés de garde. C’est le même problème qui se pose au village de Tabelot, où des écoulements provenant d’un impluvium à l’est du village inondent le marché. Les berges ne sont pas marquées dans l’ensemble, mais il existe sur toute la zone une forte protection végétale en branchages, prosopices et salvadora persica. Des activités annexes au maraîchage se déroulent dans le lit mineur du kori, au niveau du village de Tabelot : il s’agit des carrières d’exploitation de banco pour la fabrication des briques, qui constituent des gîtes potentiels de moustiques.

l Etat de /a nappe : De Tchiléwangaran à Absigh, la profondeur moyenne de l’eau dans les puits varie de 5.7 à 7.5 m pour une fluctuation saisonnière qui va de 2 à 5 m. Sur l’île de Tabelot, nous avons mesuré une profondeur maximale de la nappe par rapport au terrain naturel de 9.5 m et une profondeur totale des puits qui varie de 10 à 15.5 m. La vitesse de descente de la nappe est d’environ Im/h de pompage, et la remontée est 0.5 m/h pour l’ensemble de la zone. Mais à notre deuxième passage à la mi mai, c’était la fin de la campagne de saison chaude et dans beaucoup de jardins, les puits tarissaient tellement vite que les maraîchers ont du mal à entretenir les pépinières d’oignons.

l Les jardins : La majorité des jardins sont concentrés dans la section entre Tchiléwangaran et Imin Nabaro, au-delà, la densité diminue. Sur la grande île du village de Tabelot, on dénombre plus de 84 jardins avec une grande proportion de palmeraie, exploités en saison sèche et . pluvieuse ; Dans cette même île, les crues déposent, du sable sur plusieurs jardins, à travers une ravine, malgré les tentatives de protection en pierres sèches et en branchages. Le lit majeur, d’une largeur variant de 200 à 250 m, est l’objet d’une mise en valeur intense. La superficie des jardins est tellement disparate qu’une estimation de la superficie moyenne n’est pas significative. Ainsi donc, on peut facilement voir des jardins de 3 ha tout comme ceux de 0.5 ha. Le taux

15 Mémoire de fur d’kdès d’Ïn&deur drr G&aieRuraP.hin 2004 YACOÜBA Abdou ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

Ainsi donc, on peut facilement voir des jardins de 3 ha tout comme ceux de 0.5 ha. Le taux d’exploitation est estimé à 85%. La plupart des puits sont traditionels et I’hexhaure est fait par motopompe.

l Dommages subis : C’est la zone qui enregistre chaque année le plus de dégâts dus aux crues du kori. Les tableaux ci-dessous indiquent les dommages des crues du 12 octobre 2003 et du 12 Août 1998, qui a surtout emporté les récoltes. ‘_j __ _< ~...-- “-, -~” ~,,,,,,,”_IXXX-X,,,,,- ~-“-: :,,,“,“-....--.” ll...p-l”Motopompes _II ~,” ,,...... ~~ë~~~~ 1 Oignons ij Mars 1 j emportés i emporté (t) / ensevelies j! détruite I (t) : j / _-““lXII^I,,~.-^X_l i-_X__X_“““,,,L--X- x”“II”~x-“II-” ..,.111X”,..~ l ^^“xx.x-xxI”-^” ...,,- ,.,... /- / 3 / 1 1

-. .^...-_ ., j .““. _. ^. ^ “_ 1 iiin’ : “. / 3 i 4.5 ha I 0.55 j /4 i Nabaro i/ 23 1 .;. 7.2 ha. j l i Absigh 1’1” ‘i 15 “i .,,.“,._ ,.,-_ “^_^,^-_ /^-^..lll^_.^l^_^_.““,.““” __._-“^”,.,..,,,,, “_^ ,,.,, :I ““,,1__- “_,,,.,,, _ .”._,.,,... “__,”~“~I”..,II~““~,,,“,~” ” .._.. “.^“““” - .^. _ ...,^ l..-... ”^ 4 jardins i 20 20 ..-.“_ ..,,“. .” ....I...... “...““-” ..._....”...“. ” “,_,.,., .l.^“.“^ -.^..-_ r -“,“, ..”,_.-” ,._.. . ” ,; 3 17 i 15. ” 1

Abdoulkass].

I .~iSn~~s ‘/ ‘Mil 1 Maïs ’ Pom.de terre ‘Jardins ‘: Animaux / 1 [ emportés (t) emporté (t) / emporté (t) ~ emportée (t) détruits tués Ix”,,,x,__x ,- ...-. ~T-.l ..t~- ~. _ ,-- ~~-“.. I ,”,- _ -,,x-~_x ,,,-,xI .,... .I-” ,_ 1_I “..l.l-- ,,... .^ - ,II “,,“. 1 Tabelot 1 66.3 t /-7.6 t 3t 41 127 i Tableau 2: Dommages enregistrés dans la zone de Tabelot lors de la crue du 12 Août 1998 [Source, Abdo Abdoulkass].

Mémoire de fin d’études d91ngènieur du Génie RuraW Juin 2004 YACOUBA Abdou 16 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

IV. 1.3 . La zone Illialène

Schéma3 : synoptique de la zone -I d’lllialène (pour plus de précision, voir le rapport des cartes) Sens de 1 ‘écoulement du kori ,-,

Lit du kori

l Fonctionnement hydraulique : La zone s’étend sur plus de 16 km (déterminé à partir de la carte au 1/200000 Eldjima jusqu’à Barghot. A la sortie d’un rétrécissement de 87 m de large à hauteur de , le lit mineur s’élargit de la confluence avec le Tassawat (300 m de large) jusqu’en aval de Eldjima (120 à 150 m de large). Entre Illialène et Tagadabat, on observe un rétrécissement de la largeur du lit mineur (70 à 85 m), le lit majeur quant à lui varie à cet endroit de 250 à 350 m sur chaque rive alors que sur toutes les autres sections il a des dimensions modestes (40 m) ou même il est quasi inexistant. Après Tagadabat, le kori s’élargit progressivement jusqu’à Barghot et on note une absence de lit majeur : c’est la zone d’épandage. La pente longitudinale est très faible et le fond est sableux à sablo limoneux. Les berges, très sableuses, sont à peine marquées (0.45 m de hauteur en moyenne) dans l’ensemble sauf dans la section entre Eldjima et Illialène où l’on observe des dépôts de sable dus au vent de 1.5 m à 2 m. Elles sont protégées par des branchages et quelquefois par le salvadora persica.

l Etat de /a nappe : La profondeur moyenne de la nappe par rapport au terrain naturel varie de 6 à 12.2 m avec une fluctuation saisonnière atteignant 5 m, alors qu’elle était del,03 m en 1991

[Sfudi international, 20001, soit une différence de 4 m en 13 ans. Certains endroits connaissent un problème d’eau directement lié au profil morphologique du sol. C’est le cas des jardins de Aroyan où la présence de la roche à moins de 3 m de profondeur cause un sérieux problème : même en

Mémoire dejïn d’étudesd’ingénieur du GénieRuraW Juin 2004 YACOUBA Abdou 17 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS saison de pluies, la vitesse de descente de la nappe est de l’ordre de 3,2 m en 30 minutes de pompage et la remontée très lente : deux heures de temps pour recouvrir la même hauteur d’eau.

l Les jardins : la densité des jardins devient de moins en moins importante et la plupart ne sont pas exploités en saison sèche, sauf en aval du village d’lllialène jusqu’à Zodan, où il y a une trentaine de jardins exploités toute l’année. Après Tagadabat, les jardins se font rares voire même inexistants jusqu’à Barghot. Dans cette section, on note une densité croissante d’espèces ligneuses plus on descend vers l’aval : il s’agit des acacias albidas, radiana et nilotica qui sont soumis à une coupe intensive soit pour nourrir les animaux, soit pour clôturer les jardins.

l Dommages subis : Cette zone est sujette à l’inondation avec lessivage et dépôts de sables stériles dans les jardins. Les dommages enregistrés lors de la crue du 12 Octobre 2003 sont résumés dans le tableau ci-après :

Tableau 3 : Dommages enregistrés dans la zone d’Illial&ne lors de la crue du 12 octobre 2003[Source, Abdo Abdoulkass].

IV. 1.4. Orientation pour l’aménagement de la vallée de Tabelot

II ressort de ce diagnostic que la vallée de Tabelot fait l’objet d’une mise en valeur exclusivement agricole généralisée et dont l’intensité diminue de l’amont à l’aval. Cette mise en valeur est hélas faite sans réelle maîtrise des écoulements du kori et du système d’irrigation. Des potentialités existent surtout dans la zone amont : environ 200 hectares dont environ 20% seulement sont exploités toute l’année pour plusieurs raisons dont la principale est le manque d’eau. Le terme « potentialités » doit être pris avec précaution car l’exploitation de ces terres très peu fertiles (chapitre V.7.7) engendre une intense utilisation d’engrais chimiques, conduisant à une contamination de la nappe. Les zones de Tabelot et d’lllialène connaissent plutôt des pertes de terres. L’activité maraîchère observée dans cette zone, traduit une forte dynamique de mise en valeur, préalable indispensable à tout aménagement. Cependant, la pérennisation de cette activité doit forcément passer par :

l Une défense et une restauration des sols à travers une lutte antiérosive

l Un accès facile et permanent à l’eau, possible à travers une recharge accrue de la nappe et une amélioration du captage et de I’exhaure

Mémoire de fin d’études d’hgénieur du Génie RuraWJuin 2004 YACOUBA Abdou 18 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

l Une utilisation efficace et effrciente de l’eau : amélioration du système d’irrigation existant et vulgarisation de nouveaux systèmes

l Une initiation des maraîchers aux systèmes de gestion de la production Notons qu’il est pratiquement impossible d’aménager cette vallée avec les eaux de surface pour deux raisons qui nous paraissent évidentes : J Très forte perméabilité du sable fin du kori J En moyenne le kori coule 10 fois par an pendant 3 à 4 heures.

Mémoire de fin d’études d’ingénieur du Génie RuraVJuin 2004 YACOUBA Abdou 19 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

IV.2 La vallée d’Afassas

IV. 2. 7. La zone de TMa

.

.. Schéma 4 : synoptique de la zone Tillia (pour plus de précision, voir le

Sensde E’ècoulementdu kori ,r-- 1 /pxy Lit du kon.

l Fonctionnement hydraulique : Cette section commence d’Ekadéyogan en amont du village et finit par un verrou à plus de 4 km en aval, à l’entrée duquel, on observe un seuil naturel. Elle reçoit deux affluents : le Goumani au niveau du village et le Taksès un peu en aval. Quelques

-. acacias nilotica bordent le kori sur les deux rives. On note deux grands îlots de plus de trois jardins chacun. Le lit mineur a une largeur de 70 m à l’entrée et atteint 250m avant de se refermer sur le verrou de 90m. Les berges sont rocailleuses et très dégradées en amont. Leur hauteur varie de 0.8 à 1.5 m, et atteignent 4 m à l’amont. Elles sont très basses en aval et n’existent pratiquement pas au niveau du village.

l Etat de /a nappe : La nappe est à plus de 5m sur toute la zone et atteint 8m à certains endroits, notamment sur les deux îlots. La profondeur moyenne de l’eau par rapport au terrain naturel en saison de pluie est de 3.3 m. La vitesse de descente est de l’ordre de 1.5 à 2 m/h de pompage et la remontée plus lente : moins de 0.5 m/h. En aval, à l’entrée du verrou, le 17 avril 2004, nous avions observé un affleurement de la nappe et même un faible écoulement, qui peut être une vidange vers l’aval du stock de l’aquifère. Un peu en amont de ce même endroit, le 19 mai 2004, après une pluie la veille, nous avons

remarqué que le fond du lit mineur était saturé et dans un puits situé Photo 5 : puits à IïUia avant la confluence avec le Goumani, que le niveau de l’eau est monté de plus de 2 m. Ces observations ponctuelles ne nous permettent pas de nous prononcer sur la capacité de l’aquifère, mais à priori, nous pensons que la saturation que nous avions observée est superficielle car

Mémoire de$n d ‘études d ‘Ingénieur du Génie Rural/Juin 2004 YACOUBA Abdou 20 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TAEELOT ETAFASSAS

d’après nos entretiens, la remontée du niveau de l’eau n’est pas systématique après les premières pluies, mais plutôt progressive le long de la saison des pluies. En plus les profils des puits dans cette zone laissent voir la roche à moins de 6 m.

l Les jardins ; La plupart des jardins sont abandonnés dès le début de la saison sèche, à la fin du mois de mars. On dénombre 43 jardins sur toute la zone dont moins de 10 sont exploités toute l’année dans la partie aval de la zone. Les maraîchers n’arrivent que difficilement à finir le cycle de la saison froide, d’où un manque à gagner important qui dégrade d’avantage le niveau de vie et les amène à conquérir de terres nouvelles plus productives et moins photo 6: jardin abandonné à TilLia problématiques notamment vers la zone d’épandage d’Anouzegrene, où commence la zone pastorale.

l Dommages subis : la pluie d’octobre 2003, n’a pas été très forte sur le mont Bagzan, ce qui a fait qu’elle n’a pas causés de dégâts à iillia. Par contre, chaque année, des jardins sont inondés et l’on assiste à des pertes de terres graduelles.

IV.2.2. La zone de Sansoni d Boumi

i I Schéma 5 : synoptique de la zone 1 Telouès (pour pius de précision, voir i’ \ ‘I I le rapport des cartes) / Sens de I ‘écouhnmt du kori

Lit du kori l ,

l Fonctionnement hydraulique : A 4 km en aval de Tillia, on sort du verrou, avec un changement de direction de 90” : ce qui traduit une fois de plus les irrégularités du sous sol caractérisés par le passage d’un fond plus dure à substrat rocheux (seuil) à un fond alluvionnaire. Le kori suit ensuite un tronçon homogène de 65 m de largeur sur plus de 2 km, en amont de u yill e ‘A assas où il s’élargit de plus de 200m. La même section, est gardée sur %7en?so?r~‘de .-4 VI d etu%fYf. s d ngemeur du Génie Rural/ Juin 2004 YACOUBA Abdou 21 -

ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

plus de 6 km, jusqu’à Boumi, où elle se referme sur un verrou de 99 m de largeur, avec un parcours quasiment rectiligne. Le lit majeur, absent sur certaines parties en amont, a une largeur qui varie de 150 à 250 m sur les rives. Le kori reçoit un affluent en rive gauche en amont du village d’Afassas, puis quatre autres en rive droite : à Aïssa, Edaoudou, Tagalat et Boumi. Le fond est sableux avec des éléments grossiers Photo 7 : lit mineur large à Edaoudaou de 4 à 12 mm de diamètre et dont la teneur diminuent d’amont en aval. La présence d’îlots en cours de dégradation dans le lit témoigne d’une érosion encore active. Sauf aux points de confluence avec les affluents, le fond est stable sur tout le parcours. On note une forte densité de calotropis dans le lit au niveau du village de Tagalat. La pente longitudinale, légèrement marquée vers Sansoni devient faible vers Boumi. Des levés au niveau de chantier nous ont donné une pente de 0.5% à Aïssa.

l EM de la nappe : La profondeur maximale de l’eau dans les puits par rapport au terrain naturel est de 6.1 m sur toute la zone dans le lit majeur et à 4 m dans le lit mineur en fin de saison sèche. La fluctuation saisonnière est de 4 m, alors qu’elle était de 1,21 m en 1991 [Stucfi international, 2000], soit une différence de 2.79 m en 13 ans. Ce qui montre une augmentation nette de l’exploitation de la nappe. Les vitesses de descente et remontée de la nappe de la varient de 2 à 3 m/h, selon les endroits. Sur la rive droite à Edaoudou, des puits creusés dans la roche sur le glacis atteignent 8 m de profondeur. Certains tarissent très vite à cause d’un mauvais captage ou des crépines bouchées.

l Les #~Crins : Zone à très forte concentration de jardins, on observe, un réel problème de pertes de terres du à l’érosion des berges. Quelques berges sont marquées en amont de Sansoni, jusqu’à Afassas. En rive droite, tous les jardins sont abandonnés dans cette section ; le recul des berges a réduit la largeur du lit majeur à une dizaine de mètres et même moins à certains endroits. En rive gauche, quelques uns seulement des jardins sont exploités actuellement et abandonnés en saison de pluies à cause de l’inondation. A partir de Afassas, le lit majeur est occupé par des jardins avec une forte densité de palmeraie (plus de 80%) dont la largeur atteint plus de 200 m par endroits. Les quelques protections de berges en branchages, calotropis et salvadora persica, n’empêchent pas le kori d’emporter quelques centimètres de terre chaque année.

l Dommages subis : Au niveau du village d’ Afassas, un habitant nous a dit que les berges ont reculé de plus 31.5 m en 18 ans, emportant une concession entière. En dehors de la partie amont et de la zone en face de Tagalat, les maraîchers ne se sont pas plaints de ~d~~u~~o~~e’tieà

Mémoire de$n d’études d ‘Ingénieur du Génie Rural/ Juin 2004 YACOUBA Abdou 22 ._ _ ..I-._;

ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

l’inondation ; néanmoins certaines crues exceptionnelles ont engendrés des dégâts considérables. II s’agit des crues d’août 1998 et d’ octobre 2003 (42 mm de pluie enregistrés à Tabelot). Les dommages sont résumés dans le tableau suivant : <, >< > ,y~ ~ <._ / ( .. ><< I.

Tableau 4: dégâts causés par les crues dans la vall& d’Afassas [source, Abdo Abdoulkass].

IV.2.3. La zone d!Anouzecrmne

~ Schéma 6 : synoptique de la zone / Tefouès (pour plus de précision, voir / Ie rappwf des cartes)

l Fonctionnement hydraulique : L’amont de cette zone a les mêmes ressemblances que la section précédente sur plus de 1.5 km. Juste à la sortie du verrou de Boumi, le rétrécissement de la section crée une accélération de vitesse, d’où une énergie importante qui se dissipe en dégradant les terres en aval. Après le lit mineur s’élargit progressivement pour disparaître vers le puits pastoral d’Anouzegrene où nous avons chaîné une largeur de 540 m. On note un îlot de palmiers presque entièrement détruit par les crues à hauteur de Tchinwet et deux autres îlots rocheux à Rasmaou et à Sabongari. Les berges sont irrégulières et très faibles (0.3 à 0.75m de hauteur). Plus on descend vers l’aval, plus dense se fait la végétation dans le lit du Kori. On

Mémoire dejn d’études d’hgénieur du Génie RuraUJuin 2004 YACOUBA Abdou 23 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS dénombre des espèces ligneuses telles que le salvadora persica, les acacias nilotica, radiana et albidas. Le fond est sableux avec des passées limoneuses vers l’aval. La pente longitudinale est très faible et de l’ordre de 0.3 à 0.8 % à Sabongari.

l Etat de la nappe : Le niveau de la nappe est à plus de 8 m en moyenne en saison sèche. Certains puits ont l’eau à 10,5 m à Sabongari. Mais en aval de la même zone, nous avons observés 2 jardins où les puits ont 14 m de profondeur totale dont 7 m d’eau ; ces puits n’ont jamais tari et leurs propriétaires sont satisfaits de leur fonctionnement. Ainsi, le rendement du puits est non seulement lié à sa distance par rapport au lit mineur, mais aussi à sa profondeur totale. A Tchinwet dans le lit mineur, l’eau est à 3.6 m dans les puits tandis qu’au puits d’Anouzegrene, elle est à 5.7m à notre passage. En saison des pluies, le niveau moyen de l’eau dans les puits est de 3 m. La vitesse de descente est de l’ordre de 0.4 m/h de pompage contre une remontée de OSm/h.

l Les jardins : La densité des jardins est très faible dans toute la zone ; à Tchinwet et sur la rive droite en amont et en aval de la confluence avec le Rasmaou, quelques jardins sont encore exploités en avril. La plupart sont installés dans le lit mineur du kori, exposés ainsi à l’inondation. De nouveaux jardins sont en création également entre Sabongari et Anouzegrene. On ne peut réellement pas parler d’érosion de berges dans cette zone, mais les jardins sont plutôt exposés à la violence des crues.

l Dommages subis : A Tchinwet, 40 dattiers ont emportés en 1994 et 12 en 2002. On peut d’ailleurs observer ce qui reste de leurs troncs, gisant dans le lit du Kori. Au même endroit, en 10 ans, une largeur de 26 m de terre a été emportée [source, entretien avec un maraîcher]

IV.2.4. Orientation pour /‘aménagement de la vallée d’Afassas

Le fonctionnement global de la vallée suggère des aménagements spécifiques à chaque zone. Cependant le problème de perte de terres est prépondérant surtout sur la zone de Sansoni à Bourni où malgré la densité importante de palmiers, la production maraîchère n’est pas négligeable. La dernière zone d’Anouzegrene connaît un problème d’eau qui à notre avis est normal, car l’essentiel des écoulements vient du mont Bagzan. Les apports des bassins versants aval étant négligeables, la forte perméabilité du fond du kori fait qu’une infime partie seulement des écoulements arrive dans cette zone. Des ouvrages de recharge de la nappe, peuvent être envisagés, mais les protections de berges sont prioritaires.

Mémoire de JNt d’études d’hgénieur du Génie RuraW Juin 2004 YACOUBA Abdou 24 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

IV.3. Système d’irrigation et exploitation des jardins

IV.3. ?.Système d’irrigation

Les systèmes d’irrigation et de captage sont identiques pour les deux vallées. Notons d’abord que dans tous les jardins de la zone d’étude, l’accès à l’eau est fait C&M% à l’aide de puits dont la profondeur totale varie de 6 à 15 m. II existe trois types de puits : les puits traditionnels, les puits modernes et les puits forages. Les puits traditionnels sont des trous dans le sol avec parfois un aménagement de surface constitué par des bois enchevêtrés jouant le rôle de chèvre. Le captage n’est pas protégé ; le cuvelage est parfois renforcé par des coffrages en branchages et feuilles de palmiers. Les venues d’eau de ruissellement au niveau du sol et l’eau souterraine au niveau de la nappe, créent une érosion et entraînent la formation d’éboulements superficiels et de cavernes souterraines. Ces puits sont très vulnérables à la crue du kori et sont refaits chaque année. Les puits modernes sont des ouvrages en béton armé de Photo 9 :Puits 1.4 m de diamètre constitués à cuvelage crépiné, parfois traditionnel surélevé de 1 m au dessus du sol, pour éviter le comblement lors des crues lors des crues.

Photo 10 : Puits Les puits forages quant à eux, sont une version des premiers puits dans moderne lesquels on introduit une conduite en PVC perforée servant de crépine. L’exhaure est soit animale, soit motorisée. Les deux (2) types sont utilisés indifféremment pour les puits modernes et les puits traditionnels. On utilise la traction du dromadaire le plus souvent et rarement les boeufs. Ce type d’exhaure est progressivement remplacé par la motopompe qui permet d’irriguer deux fois plus de surface mais qui nécessite un investissement relativement lourd (250 000 FCFA à l’achat ) et un coût d’exploitation ( en moyenne 200000 FCFA). Son avènement a surtout été promu par le développement de cultures de rente comme l’oignon. La motopompe permet en effet de gagner du temps et de supprimer la main d’œuvre relative à l’entretien et au suivi de l’animal de trait. Cependant, dans une zone où l’abaissement de la nappe devient problématique, la question se pose de savoir si c’est un moyen adapté. Le débit des motopompes varient de 1 à 3.5 I/s suivant la superficie contre un débit de 1 I/s pour un boeuf en bon état et une hauteur de levage de 10 m [STUDI INTERNATIONAL, 20001.

Mémoire de fin d’études d’hgknieur du Génie RuraW Juin 2004 YACOUBA Abdou 25 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

L’eau est distribuée gravitairement jusqu’aux planches à travers des canaux généralement en terre et rarement en mortier de ciment. Pour les jardins dont les puits sont situés en plein lit mineur, à cause de la distance, le refoulement est en tuyau PVC 0 10 ou 0 15. C’est un réseau ramifié et la distribution est faite au tour d’eau. Les inconvénients de ce système sont : + Une forte perte par infiltration à travers les canaux en terre due au caractère sablo limoneux du sol. Selon une étude du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) sur la vallée de Elméki, on perd 0,33 I/s pour 100 m linéaires pour un débit de 2.2 I/s soit 15%. D’après cette même étude I’efficience du réseau est de 80% et celle à la parcelle 75% soit une efficience globale de (60%). Nous n’avons pas effectué de mesures d’infiltration, mais ces chiffres nous paraissent un peu élevés. Les maraîchers que nous avons interrogés, sont d‘accord à l’unanimité, qu’une utilisation rationnelle de l’eau doit suivre la remontée du niveau de la nappe. Et plus clairement qu’ils accepteront un système plus économe d’eau. f En plus des pertes par infiltration, ce système a d’autres faiblesses non moins importantes : II faut deux (2) personnes au moins pour irriguer : une pour guider l’animal et l’autre pour distribuer l’eau. La perte d’eau est plus importante si l’eau coule doucement. Certains maraîchers nous ont fait savoir qu’en fait, le système d’irrigation à canaux en terre a l’avantage que les pertes par infiltration alimentent en eau les arbres fruitiers du jardin, leur évitant du coup un arrosage supplémentaire. Cet’avantage est à notre avis, très négligeable.

I V.3.2. L ‘expYoitation des jardins . .j . . . . Les jardins sont des parcelles de 0,5 à 3 ha clôturés généralement en haie vive de salvadora et prosopis renforcée par des branchages et dont une partie seulement est cultivée selon les saisons. Ils sont généralement acquis par filiation coutumière, par droit écrits ou de plus en plus récemment par le comité de détention des terres. Les différentes cultures sont faites sur 3 cycles dans l’année : + Saison froide + Saison chaude l Z+ Saison pluvieuse II existe plusieurs spéculations dans les jardins réparties principalement en cultures vivrières et cultures de rente. Certains maraîchers cultivent de la luzerne pour nourrir leurs bêtes. Les cultures vivtières sont essentiellement des céréales : le blé, le maïs, le mil et l’orge. Parmi les cultures de rente, on a l’oignon qui est la principale et la plus productive en terme de rentabilité agricole (une marge brute de plus de 1000000 FCFA à l’hectare) , la pomme de terre, l’ail, la tomate et les épices. L’avantage lié à l’oignon est que, I’Aïr possède une sorte de rente de situation par rapport à toute la sous région africaine productrice d’oignons (Niger, Mali, Burkina Faso, Nigeria). En saison de pluies, toutes ces régions ne peuvent en produire à cause des

Mkmoire dèfin d’&u&s d%a&deur drr &tûe Rurtz&hin 2004 YACOÜBA Abdou ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS risques de pourrissement trop importants des bulbes. En revanche, les pluies très limitées dans l’Air et les conditions de conservation y étant très optimales, la production d’oignon dans cette période est très rentable. Le prix du sac ordinairement à 2500 FCFA à Agadez en saison normale, atteint la barre de 10 000 a 12000 FCFA en saison de pluies [source, Bachona]. Ce qui fait que l’oignon de saison de pluies est majoritaire dans I’Aïr. La succession de cultures la plus courante est : Oignon de saison de pluies / blé en saison froide / jachère ou tomate ou pomme de terre en saison chaude. Les maraîchers décident de leur assolement chaque saison en fonction d’un certain nombre de règles de succession. Les variations sont fonction de la surface et aussi de la ressource en eau. Ainsi, une culture à tubercule succède à une céréale pour limiter les risques phytosanitaires et aussi, le travail du sol qui accompagne la moisson de céréales (blé, maÏs) est favorable à l’implantation d’une plante à tubercules. Les associations de cultures ne sont plus courantes avec l’avènement de l’oignon. Le tableau de la page suivante nous donne la répartition des cultures par cycles sur toute l’année.

Mémoùe de.fin d’érudesd’h,&nieur du G&aieRuraOjuin 2004 YAëOüB;1 Abdou ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

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Ce tableau nous montre que les cultures de rente (notamment l’oignon) sont reparties sur toute l’année et pendant toutes les saisons et que les cultures céréalières ne sont pratiquées qu’une seule fois dans l’année.

Mémoire dejin d’études d’ingénieur du Génie RuraUJuin 2004 YACOUBA Abdou 28 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

IV.4. Répartition du lit maieur entre maraîchaae et élevage Un comité de détention coutumières de parcelles a été crée le 10 Mars 1998 (Annexe IV). II a pour but « d’engager toute action permettant de remédier les conflits sur les terres des jardins et les zones pastorales ». Ce comité a défini la répartition des zones pastorales dans les deux vallées. II s’agit de : + La partie Ouest de Nabaro jusqu’à Atkaki + La zone de Gorsat jusqu’à Anouzegrene et Anou Alher l 3 La zone de Barghot à Azzelik Toutes ces trois zones n’appartiennent pas à la zone d’étude qui s’étend du Nord au Sud de Chow Nadès à Barghot et d’Est à l’Ouest d’Afassas à Nabaro.

Mémoire de fin d’études d ‘Ingénieur du Génie Rural/ Juin 2004 YACOUBA Abdou 29 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

V. PROPOSITIONS TECHNIQUES D’AMENAGEMENT

Les propositions techniques envjsagées pour résoudre les problèmes agricoles et environnementaux, visent les objectifs suivants : + Assurer une recharge accrue de la nappe l 3 Améliorer ta production agricole l 3 Permettre une régénération de la végétation + Protéger les berges en vue d’arrêter les pertes graduelles des terres +3 Récupérer les terres dans certaines sections de kori (si cela est possible) l 3 Permettre une utilisation efficiente de l‘eau en termes de techniques d’irrigation. Dans de la zone d’étude, le kori n’est pas marqué, ce qui ne favorise pas l’installation d’ouvrages transversaux tels que les seuils de recharge de la nappe. Dans un schéma d’aménagement global de la vallée, il faut d’abord récupérer les terres et protéger les berges. Plusieurs années après, lorsque le lit mineur est encaissé, on pourra ensuite construire les seuils. C’est le scénario non forcément voulu, mais qui s’est passé dans la vallée de Teloua, à Agadez. Les protections de berges, mises en place en 1979, ont créé des mouvements du fond du kori, ce qui a permis au lit d’être encaissé. Aujourd’hui, les seuils qui sont en train d’être construits, ont un impact direct sur le fonctionnement des jardins car une remontée du niveau de la nappe est constatée. Ainsi pour chaque site, nous proposons un schéma d’aménagement en 2 temps : une première phase pour les sites prioritaires qui doivent être aménagés immédiatement et une seconde phase qui dépendra surtout des impacts de la première et qui peut intervenir quelques années après.

V.l Etats des lieux des connaissances sur les techniques de protection de berqes et d’infiltration Le choix d’une technique appropriée passe d’abord par la compréhension des forces et faiblesses de son fonctionnement et de son comportement à terme, qui est spécifique à une zone bien déterminée. En matière de protection de berges et de recharge de la nappe, peu de techniques sont durables du point de vue écologique, socioéconomique et culturel. Pour chaque contexte donné, il est nécessaire d’innover avec des méthodes simples, à la fois efficaces et rapides à réaliser. Mais peu de programmes soutiennent la recherche dans ce domaine à cause de la complexité des problèmes à résoudre, du manque de moyens d’analyse et du manque d’expérience sur les approches. La plupart des techniques pratiquées et connues à l’échelle internationale et régionale ne sont pas suffisamment éprouvées et appropriées à un transfert rapide de technologies [Bende/ & OYsseïîi, XWO]. l :* Les techniques de maîtrise des écoulements en vue d’une utilisation agricole datent de bien longtemps en Afrique. Les réalisations les plus anciennes ont eu lieu en Egypte sur le Nil et

iiiémoùe defi d’&a&s d’In&ùeur du GénieI&ra& .ïuin 2004 YACOUBA Abdorr

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ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

V.2. Critères de priorisation des sites

Les interactions entre les hommes et l’ensemble des activités qui se déroulent sur un site caractérisent son importance. Plus un site est important, plus les dégâts causés par les crues ont des conséquences lourdes. Des enjeux concrets et pertinents impliquent des impacts socio économiques fortement ressentis par les populations. La nature et l’intensité du problème que connaît une zone sont des critères dont il faut tenir compte. Par exemple, les berges sont plus prioritaires lorsqu’elles sont ensablées par les eaux que lorsqu’elles le sont par le vent. Les critères de priorisation des sites retenus sont entre autres : + La concentration des jardins afin de faire profiter au maximum les puits maraîchers de la recharge de la nappe et de faciliter la contribution des bénéficiaires + L e fonctionnement hydraulique du koti au droit site +% L’exploitation des jardins (saison sèche et saison de pluies) + Le type de problèmes rencontrés et les conséquences sur les activités socio économiques + L’avis des bénéficiaires sur l’emplacement des ouvrages proposés, dont dépend la contribution à la réalisation des ouvrages Ainsi pour un site donné, on a par ordre de priorité : + Ouvrages de protection de berges et/ou de récupération de terres + Ouvrages de recharge de la nappe Tous les ouvrages mécaniques seront accompagnés d’une protection biologique par végétalisation.

V.3. Les options d’aménaqement

V.3.1. Ouvraqes de rechame de la nappe

Le principe consiste à placer des ouvrages transversaux en vue de ralentir la vitesse des écoulements pour permettre une plus grande infiltration des eaux. Ces types d’ouvrages sont généralement des seuils ou diguettes d’infiltration dont les caractéristiques dépendent beaucoup du matériau de construction : + Les seuils : ils sont généralement construits en gabion et pour leur souplesse, conviennent bien dans toute la zone d’étude où le fond des koris sableux. Ils sont relativement faciles à mettre en œuvre et c’est une technique qui a donné Photo 15 : Seuil en gabion sur le Teloua de bons résultats dans plusieurs vallées de I’Aïr (chapitre V.I.). En plus de tous ces critères, la facilité d’accès au matériau de remplissage fait du gabion l’option la plus convenable. Les seuils doivent être bien ancrés dans les berges, et, au besoin

Mémoire de fin d’études d’hgénieur du Génie Rural/ Juin 2004 YACOUBA Abdou 33 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

prolongés par une digue en gabion dans le lit majeur. Un bassin de dissipation et un contre seuil permettront d’absorber l’énergie de l’eau en aval de l’ouvrage et éviter ainsi un affouillement. Pour prévenir les risques de renard, une couche de graviers filtres sera interposée entre les gabions et le sol, et, un écran étanche en amont du seuil permettra de prolonger le chemin de l’eau sous l’ouvrage. Afin de diminuer les risques de déviation du kori suite aux perturbations dues au seuil, les berges seront protégées par des digues longitudinales en gabion en aval et amont, selon les sites. Notons que le transport solide est très important dans la vallée de I’Aïr, ce qui fait qu’au niveau de tous les seuils construits, I’attertissement est total au bout de 2 années de fonctionnement (photo 15) ! ce qui certes réduit la pente longitudinale en amont mais également la recharge. *3 Le barrage souterrain permet également la recharge de la nappe. Mais cette option nécessite une bonne connaissance de l’aquifère, donc des investigations plus poussées à savoir des sondages géophysiques et des forages de reconnaissance afin de déterminer l’allure du substratum sur lequel il doit reposer, ce qui n’entre pas dans le cadre du diagnostic que nous avons fait. l 3 On peut citer pour mémoire les diguettes d’infiltration en terre compactée, en pierres sèches ou en béton cyclopéen. Mais la violence des crues et le caractère sableux du fond du kori limitent la résistance de ces ouvrages dans la zone d’étude. Les petits écoulements du kori provenant des versants doivent être maîtrisés par des petits seuils successifs en enrochement rémontant les ravines. Ces ouvrages ont déjà été réalisés au village I . I. de Tabelot. -, La population locale est déjà consciente du fait que des protections biologiques doivent accompagner les mesures mécaniques de protection de berges. En effet, la plante est un obstacle pour l’écoulement de l’eau, elle augmente aussi l’infiltration et la stabilité du sol. Des espèces végétales telles que le salvadora persica, le palmier doum et le prosopis ont été retenues pour la revégétatisation des berges.

V.3.2. Ouvraqes de &&tion de terres

II s’agit principalement des épis. Le choix du matériau est déterminé par le rapport coût/fiabilité. Ce sont des ouvrages, qui, disposés en travers du lit mineur et inclinés d’un angle a vers l’aval à partir des berges à protéger, permettent de récupérer les terres par atterrissage progressif sur les sur-largeurs. Ils détournent le courant vers sa trajectoire naturelle et obligent ainsi les charges grossières à Photo 16 : épi en gabiun a se déposer. Les matériaux les plus couramment utilisés sont les village de Tabelot gabions à cause de leur souplesse, le seul inconvénient est qu’en cas de dommage, ils ne peuvent être réparés. Mais les risques sont faibles si la mise en œuvre est 34

Mmoite de fin d’thdès d’inaénieru du Génie RUT& .Ïuin 2004 YAëOUzA Abdorr ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS bien faite car les eaux du kori ne sont pas à fort charriage. Par contre, le caractère violent des crues dans les vallées de l’Air fait que les épis en enrochements ne sont très recommandés.

V. 3.3. Ouvrages de protection longitudinales de berqes

II s’agit de digues longitudinales en gabion et en enrochement sur les berges les plus érodées. Les enrochements de moellons bien rangés supportent bien les grandes crues et ont une longévité qui dépend de l’entretien, c’est-à-dire après chaque grande crue, des rajouts de moellons sont nécessaires. Ils doivent être de gros calibres et de dimensions homométriques. Certains jardins sont sujets à des inondations après chaque passage de crue, et n’ont pas de berges marquées. Une digue Photo 17 : protection de berges en gabion évitera leur ensablement et permettra la reconstitution en enrochements sur le Teloua des sols.

V. 3.4. Le système d’irrigation

Un système permettant d’accroître I’efficience globale de distribution de l’eau est nécessaire. Ce système doit aussi réduire le nombre d’intervenants à au maximum une personne. L’utilisation d’un bassin d’eau pour stocker l’eau exhaurée, puis irriguer quand le bassin est rempli permettra d’augmenter la main d’eau et réduire ainsi le temps irrigation journalier (1 h 30 m à 2 h). Ce bassin permettra de ne plus utiliser le jeune garçon qui ouvre et ferme les planches et promouvoir aussi IzZolarisation. L’étanchéification des canaux (au moins le canal d’amenée) permettra de réduire, voire annuler les pertes par infiltration. Plusieurs options sont possibles : Conduite en PVC l Z* Revêtement en brique d’argile + Revêtement en maçonnerie l Z* Revêtement en béton l Z* Bâches en plastique l Z* La conduite en PVC est la technique la plus souple, la plus simple et la plus connue. Quelques maraîchers l’utilisent déjà. Ces deux points se retrouvent dans les deux systèmes d’irrigation suivants : l Z* Le système d’irrigation par réseau californien promu par le projet PIP2 de l’Agence Nationale pour la Promotion de la Petite Irrigation (ANPIP). Ce système permet d’acheminer l’eau par canalisation PVC enterrée jusqu’à des bornes de distribution ou cheminées verticales situées sur les points les plus hauts afin d’alimenter des canaux gravitaires ou pratiquer directement

Mémoire de fin d’études d’ingénieur du Génie RuraVJuin 2004 YACOUBA Abdou 35 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

l’irrigation à la plante. En effet ce système est bien adapté pour des parcelles maraîchères ou arboricoles d’une superficie de 0.25 jusqu’à 2 hectares (Annexe III). l Z* Le système d’irrigation goutte à goutte déjà en marche à Tchiligzdag (localité située à 40 km d’Abardok dans la vallée de l’Air) est en train d’être testé à Illialène, sous un financement du centre ICRISAT de Niamey. En fait le propriétaire du jardin à suivi une formation sur l’irrigation goutte à goutte au centre ICRISAT de Sadoré, à l’issue de laquelle il a bénéficié du financement des équipements (voir en annexe les dimensions et les coûts de l’installation). Nous avons interrogés les maraîchers riverains, qui, bien que voulant d’un système économe d’eau, sont très prudents et ne voudraient pas accepter un système dont ils ne sont pas sûr de l’efficacité, un autre maraîcher de Tchiligzdag qui utilise actuellement le même système est convaincu que c’est le meilleur car il produit de très gros oignons avec un très bon rendement.

V.4. Contraintes et Potentialités des 2 vallées

Chaque site est déterminé par les contraintes qui représentent l’ensemble des problèmes de perte de terres et de recharge de la nappe qu’il connaît. Les potentialités s’expriment à travers un fonctionnement hydraulique permettant la mise en place d’aménagement et le niveau de mise en valeur. Nous résumons dans deux tableaux, les contraintes, les potentialités et toutes les options les techniques d’aménagement possibles sans tenir compte de critères de priorisation ci-après énumérés.

Mémoire de fin d’études d’ingénieur du Génie Rural Juin 2004 YACOUBA Abdou 36 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

-~--^-~ -_--~__--“_~ “i- Possibilités d’aménagement Sites f -~-_Contraintes “-“-l Potentialités

“--:-” .“.._^.,- -.l.l ---....-I.. ._I _ ---“““~-‘“,,--;; _,” ._ll_.....,__-ll _ r”. -. ~~--“~~~~~~~~“““‘..~” -I. “--“...... -l_Récup~~n”d’e terres -r- j Tillra 1 l Faiblecapacrtede ; l Mise en valeur de t l’aquifère 43 jardins en par des épis en l Vidange rapide saison sèche enrochement ou en l Inondation de jardins l Seuil naturel en gabion l Pente long.marquée aval l Faible infiltration l Protection des berges l Lit marqué par par enrochement endroits seulement l Berges érodées ...” ..“.“. l Sorbe d’un coude de l Lit marqué l .. ‘Protection des berges en 90” l Faible largeur du enrochement l Jardins inondés en lit mineur l Seuil en gabion à saison de pluie Sansoni l Très forte érosion l Traitement des affluents Sansoni des berges sur les versants par de l Pas de jardins en petits seuils successifs rive droite remontant la ravine vers l Plusieurs affluents l’aval, en pierres sèches sur les versants (7àl5mde large) -..“~ -.“-..“.-lll--- .-.^x ,*,,,“,“-..^..,“,-““--“..“l--.“-,....“..“.- _,,.., ^.._^^_^ .-” ^ “;“...“._^ ._- 1 ^. ,,. ,... ” ^. l Berges hétérogènes l Berges hautes au l Protection de berges par tantôt érodées tantôt niveau du village enrochement ensablées l Forte l Récupération de terres l Perte de terres concentration de par des épis en gabion Afassas progressives dues jardins et ou en pierres sèches Aissa aux écoulements palmeraies l Mur de soutènement ou l Lit mineur large l Jardins exploités protection en (>200 m) non en saison sèche enrochement au niveau marqué (pas de du village d’ Afassas

! problèmes d’eau) ,.” “-- --” --..“..-“.-“-” -““l.“- .._- .-.._ ..-.-..-.--._-_-__“-.- .._.-...” ..^ “. .._.“._._ _.., / l Petit village menacé / par le recul des Burguiten berges l Berges de 1.2 m ^x..“-_.-..-“l~- -““..“.“-“-“. -...” .^ ““...-...- .- ---...... - - ^-._..,.. “,,“., ..^.^.^._, ,. ,__..-. “,.. ..^..^... .^ .^ l Jardins exposés au l Forte densité de l Protection des berges en recul progressif des ! jardins et pierres sèches l l berges / palmeraies Récupération des terres I Talhata à Bourni l Lit large mineur non l La nappe n’est par des épis marqué pas profonde en l Seuil en gabions à l ,I saison sèche (4 Bourni

i i m) ---” ..--“-. I” ,.-.“-- ^.^- .““.”““..“_ --.““““..--l-~_“-.,-..- ““ll.“---l”l- I ~... -.-“-_“____^“--“.~-“..,- ^.,,^l^“^ -, .-“...^““. ..,,..... ,” “.,. ,,,._ ..,.^ .,, .“..“.., [ l Nappe profonde en l Bonne . Seuils en gabion à saison sèche (9 m) concentration de Sabongari l Lit mineur non jardins (12 jardins l Protection de berges en Sabongari 1 marqué et très large en rive gauche) enrochement ou gabions en aval et en amont l Pente très faible aépandage Tableau 6: contraintes, possibilités et possibilités d’aménagement d’Afassas

Mémoire de fin d’études d’ingénieur du Génie Rural/ Juin 2004 YACOUBA Abdou 37 ETUDE DE L’AMEbl$GEMEl)l~ ,~ DES_,.< _IIVALLEES DE TABELOT ETAFASSAS ~, I, ” _‘“..-,“~Ii” ...”..--- “““,.“,,_ .“” I. -“_ ” -,-,, “.‘““~-““““---.” _.._ - .“.““.11- ,. Sites Contramtes Possrbrlrtes / d’aménagement --- ~- _~ -_ ^.~- ~--, -...-_II.XII.. “~-,^-.- . Largeur moyenne du . Nappe profonde en saison lit mineur / sèche (9m) . Lit mineur marqué / . Seuil en gabion Protection en pierres Chow Nadès . Pente longitudinale . Pente long. marquée ) l légèrement marquée . Bonne répartition des ; sèches (10 à 15990) jardins (200 ha) ^^. Tres’b‘onn~ ..-. ..,...“... .,.... ^.. ._...^

concentration des i l Diguette en terre jardins compactée avec écran Jarambow (1 et 2) . Nappe profonde en . Largeur moyenne du / étanche lit mineur I ’ Seuil en gabion l Lit majeur large I --_-- ~^,.-““” ,,....““..” -.,,,, x- ...”-.,.....-,” .-..-.‘A - “II ,,“-“---c-- ,-A”“-2 . Berges hautes en éboulement (5 m) Torguiten . Présence des griffes

. Berges hautes en . Bonne concentration i l Mur de soutènement éboulement de jardins j . Epis en gabion (ou . Le lit s’élargit dans la . Telouès Jardins exploités en enrochement) convexité saison séche . Perte de terres : l Seuil en gabion . Route en éboulement l .------” -- “--“-““~ ?-““-“” X-_X^--^I.-“^..“.~~- . Lit marqué / l Protection en . Peu de jardins . Largeur moyenne i enrochement Ezin Tchiwelin . Inondation temporaire . Nappe peu profonde l Digue longitudinale er l (W gabion __,_“l_~-.--_. ..-“.- .....I... - “““.“.1.1.111111 I _.,,_~llll”lll~ ~,l,,,.,“-__ ,I.x~lll”I..I_~^-x”“.-_x ..-.“. ..” - _x “. ..l.l.- ...llll” -...- -.1-..-11.11 . Bon niveau de la i -r Tchiléwangaran . Bonne superficie de jardins nappe ! . Protection des berges . l Jardins en amont en enrochement Alghazil Lit large mineur en amont exploités en saison sèche ,,,,,,_,-,._. ^..,. I .,“.-.l “.“l”.“”“.l Ï .-L”. ...“L”.-.-L-..-.- -1.... 1..1..11.---, ,,...... “..~~...L.- ._-.1--- .I...... ,,.-I. . .“...”...” ...1.1” pr~~~~~~~en ...” “..“.. . Inondation du marché . Forte concentration de /i ’ enrochement Inondation ayant engendré jardins Tabelot (village) l une ravine j . Digues longitudinales . lwq.qJt:.I---- peu_^.. cîrofonde . Berges érodées en gabion _~.l-ll”“ll_lll^ --~ .” --“- _-._.-- “-“.“~-” ---_I ^” - --,--- ~_” _,..- “” ,,_,...... “-^, ,.,...... ^ ~,-“-- -_ .,,.,,- -“.. ..~_ . Bonne concentration ; l Protection de berges . Berges érodées Ergouak à Imin 1 de jardins en enrochement l Jardins inondes et Nabaro . Pas de problème ~ l Digue longitudinale er ensablés d’eau gabion ll.“l”-~;--l--~--“~“..~-“.““.-~- ,_ ..~-~;“-A---“-” ~“-l,.““.-“- I.__.-. ^__-” .---. “..1-.” .” _...-...“... -.. . Lrt tres large (300 m) . Bonne concentration . Toutes les crues passent de jardins . Digue longitudinale er Tarbouna dans les jardins l Jardins exoloités en j pierres sèches . Pas de berges saison sèche _ ^ ..l”~.“““....- .-. ..,,.”._ ^^_ .“.“-.I .-.-.I-“-x~T.“.. -.“..-“~“; ---. “..... ,“_“,,__““,_ l,__.,,.. -.““..-. .” - .,.....~. “” __ “” ..^.“._ - . Jardins Inondes en rive . Bonne concentrabon l Digue longitudinale er AROYAN gauche de jardins en rive gabion . La nappe est très profonde gauche I . Seuil en gabion ,,,,“_. “-.~-^” . .. lllll_.-^“ll.” . . “. “. ,_.” ..,._.^ “^..ll.”_..,...... I . Présence de la roche à 3 m de profondeur Eldjima . Lit large . Berges ensablées . Largeur moyenne du . Protection des berge: lit mineur . en enrochement l Jardins inondés et Bonne concentration . Digue longitudinale er Illialène ensablés par les crues de jardins . gabion Jardins exploités en . Seuil en gabion saison Sèche(30 jard.)

Mémoire de fin d’études d’hgénieur du Génie RuraW Juin 2004 YACOUBA Abdou 3 8 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

_* VS. Adhésion des communautés au projet

Au cours du diagnostic des deux vallées, nous avons eu des entretiens directement avec les maraîchers et aussi avec les différentes représentations à savoir les unions de coopératives maraîchères. En effet, après la dissolution de l’union nationale des coopératives (UNCC), il a été créé, dans chaque région d’Agadez, des unions de coopératives pour prendre la relève, ces différentes unions sont regroupées au sein de la Fédération générale des Unions de coopératives d’Agadez (FRUCA).Pour la région de Tabelot et Afassas, c’est l’union des coopératives maraîchères de Tabelot (UCMT) qui a vu le jour en 2001 et qui regroupe l’ensemble des unions de coopératives des deux vallées. En 2003, suite à des divergences, chaque zone a créé sa propre union de coopératives. Nous nous sommes donc entretenus avec chaque union de coopératives sur les problèmes spécifiques à sa zone, puis à la fin du diagnostic, nous avons organisé une réunion de restitution avec toutes les unions réunies. Dans l’ensemble, les propositions de protections de berges et d’ouvrages de recharge de la nappe ont été bien accueillies. Quant à la participation à la réalisation des ouvrages, ils ont d’abord privilégié la contribution physique ; mais nous avons remarqué lors de notre diagnostic que tous les travaux nécessitant des efforts physiques importants dans les jardins, sont exécutés par une main d’oeuvre constituée essentiellement par des étrangers venant du sud du pays. Dans .., ces conditions, une contribution physique telle qu’ils l’annonçaient n’est pas réaliste. Un autre facteur qui est ressorti de ces entretiens est la durée des travaux et la période pendant laquelle ils vont se dérouler, car aucune participation n’est possible lorsque les travaux coïncident avec la campagne de l’oignon que ce soit en saison hivernale ou en saison froide. Ainsi, un chantier de deux mois pendant la période allant de janvier à avril est acceptable. Par la suite, des propositions concrètes ont eu lieu par union. Tous les sites ont été acceptés, sauf que plusieurs maraîchers nous ont fait remarquer qu’ils souhaiteraient que les digues transversales prolongeant les seuils passent sur la limite entre deux jardins plutôt qu’au milieu des jardins.

l Pour L’Union des Coo@rafives de la Vallée de Teloués (UCVT), aucun engagement ne peut être pris sur le montant de la contribution tant que le coût total des ouvrages n’est pas défini. En outre, I’UCVT prend en charge l’intégralité des travaux d’entretien et compte mettre en place un comité dit de « gestion des ouvrages » qui assurera la maintenance des ouvrages. Ainsi, après chaque crue, une visite des sites sera organisée en vue de réparer les parties défaillantes et a la fin de chaque saison de pluies, une maintenance systématique des ouvrages aura lieu. Les protections mécaniques seront renforcées par des protections biologiques qui seront mises en places en collaboration avec « la jeunesse de Telouès », une association de la place et I’ONG APAAE (Organisation pour la promotion des Activités Agricoles et de I’Elevage). Certaines espèces végétales ont été retenues à savoir le palmier deum, le salvadora persica et le prosopis.

Mémoire de fin d’études d’hgénieur du Génie RuraVJuin 2004 YACOUBA Abdou 39 ETUDE DE L’AIWENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS k V.2! Critères de priorisation des sites

Les interactions entre les hommes et l’ensemble des activités qui se déroulent sur un site caractérisent son importance. Plus un site est important, plus les dégâts causés par les crues ont des conséquences lourdes. Des enjeux concrets et pertinents impliquent des impacts socio économiques fortement ressentis par les populations. La nature et l’intensité du problème que connaît une zone sont des critères dont il faut tenir compte. Par exemple, les berges sont plus prioritaires lorsqu’elles sont ensablées par les eaux que lorsqu’elles le sont par le vent. Les critères de priorisation des sites retenus sont entre autres : + La concentration des jardins afin de faire profiter au maximum les puits maraîchers de la recharge de la nappe et de faciliter la contribution des bénéficiaires + L e fonctionnement hydraulique du kori au droit site + L’exploitation des jardins (saison sèche et saison de pluies) + Le type de problèmes rencontrés et les conséquences sur les activités socio économiques 4* L’avis des bénéficiaires sur l’emplacement des ouvrages proposés, dont dépend la contribution à la réalisation des ouvrages Ainsi pour un site donné, on a par ordre de priorité : + Ouvrages de protection de berges et/ou de récupération de terres S* Ouvrages de recharge de la nappe Tous les ouvrages mécaniques seront accompagnés d’une protection biologique par végétalisation.

V.3. Les options d’aménagement

V.3.1. Ouvrwes de rechaqe de la nappe

Le principe consiste à placer des ouvrages transversaux en vue de ralentir la vitesse des écoulements pour permettre une plus grande infiltration des eaux. Ces types d’ouvrages sont généralement des seuils ou diguettes d’infiltration dont les caractéristiques dépendent beaucoup du matériau de construction : l Z+ Les seuils : ils sont généralement construits en gabion et pour leur souplesse, conviennent bien dans toute la zone d’étude où le fond des koris sableux. Ils sont relativement faciles à mettre en œuvre et c’est une technique qui a donné Photo 15 : Seuil en gabion sur le Teloua de bons résultats dans plusieurs vallées de l’Air (chapitre V.l .). En plus de tous ces critères, la facilité d’accès au matériau de remplissage fait du gabion l’option la plus convenable. Les seuils doivent être bien ancrés dans les berges, et, au besoin

Mémoire de fin d’études d’hgénieur du Génie Rural/ Juin 2004 YACOUBA Abdou 40 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE JABELOJ EJAFASSAS

V.6. Devis qualitatif

Au regard des contraintes et potentialités des sites et des différentes expériences ci avant mentionnées, nous avons retenu les ouvrages qui conviennent le mieux pour chaque site. Ces ouvrages sont résumés dans le tableau ci après avec leurs différentes caractéristiques (Pièces dessinées en Annexe 111,).

,’ ,> _, .-.__ ,., ..“.-., ,- ,“, ,” ., “,_^-“..-. .- _. ,.,.. .,.” ...-“l_““-l.l ^.~ _““_ ““..._, “.,^_^_l” ,_._ ^-“_-.. .-., ,.. ,“. _.-. ., ..-.. _ -,.... ^^“.. _^.““” I’ Description _I~___~---Type x_,x.;” -e-yw-ee” ! SI : Seuil de recharge de la-nappe egabions de 0.5 m de hauteur avec bassin 1 / de dissipation --“_--_--~ _ [s2 -~sg‘de recha~~ë~pë~~b~~ë~mT1ëlhci;teur avec bassin ; de dissipation l .---.-__,~ ,,““,.. . ,x..“, -“-----.--.L-“*_. II~ y-GI ! Digue longitudinale en gàbiÔn, utilisée’comme protection des berges en ! amont et en aval des seuils. ,,. “.-x -~. iEFII”-““-qX--XrEpis de protectiondëberoes etde récupération de terres, en‘gabion de 0.5 i m de hauteur, prévu pour-les surlargeurs de plus de 50 m .--“+-. ” -“.------xL”-..k -?------Digue longitudinale en pierres sèches de Im de hauteur, de section trapézoïdale, prévue pour les protections des berges de plus de 0.75 m de hauteur ;....“” ^“” “” . ..”...... x ,..“.Digue”.ï~~~“~~dinaïe-~~ ...pie~~ë~sè~~~~~~l m”dë”i7auigur,^dë. section,_.“^ . 1 p2 I multiforme, prévue pour les protections des berges de moins de 0.75 m de fI 1 : hauteur u>I Tableau 8 : différents types d’ouvrages retenus dans le schémad’aménagement

V.7. Les sites retenus

Parmi les sites pécedemment retenus ayant des potentialités et eu égard aux différents critères retenus, les sites des deux tableaux suivants sont prioritaire en matière d’aménagement. ‘-.-~-Zo~- --..__.“..^x,- ,,,_-,,,,,,,, -“..-.“~ ,,,,x-,,- .. xxI “.x-..- -,,,_--..~“.~.~ --,. ~..---~- __ ,,-,, x,,x,“.-.“x-“.I- _,,, ,_,~__ _ ,,,,- ,,_I. r -“’ Site Ouvrages / I.““IIx,._-“-_ ,.,, “l,x-,l .” ---: __I.--, x--,,-- ~l_l .-..- _ ..,.“,.” ,,,_- _,. ,.“Ix~~“.” ,,--,,IIxIII”xII-“-“--.--I~ --~-““,..^..x.- -1111-““1.“. Chow Nadès Seuil en gabion de 59 m ‘-” ..-.“” ““_.~--<.<-“.“.~”..--” “...” i ,,,-” ,.,,“--- _II...... ,..““1^,,,,,,, _,---.-.. “...... ” “,,<“”-,_. .l”..“l”I” ...”.._ -” ..,.“” I ._^ .I.. .._ Telouès r Seuil en gabion de 85 m 2f-$Y!!.:!.,.; --...... -...““.F .,.,..,_,,,,,,,,,,,,.ll_,“.,,“...l.. - .._I ,,,,,,,,,,, I,,,,,,,..,. ““” ,....-. I,,,“,.. ,.,.._,,,,,,, “,“,,”,,,,,,“,l..“l. .-“_-,-,. ..-I.” _.I _.,.. -.. rllage Teloues 215 m épis en gabions “-l..“..“.“.l”.l.l”.” “..““” ,..,. .-“_“” ““““lll_“l_lllllll”“_lll-ll.-llll ...., ““““““- ~-----~. .__,,,-, -,,,“111”” ..-“- “_.__,,, “”.-.,,_x_II “““““-““l._“l”“l,___,,,~,-““““““”--l_.- ..-“..- .“-” ..-.._ 920 m digue en pierres sèches Alghazil >”l __,,, “-^^” ,,,, __.-,, “x-.-“.- ,___-_,_^“ll”“_“_l”l-l,l”,,” -,,, ___~“.” ...”...__- -“““.“““.. - i j 420 m digue en gabions Tabelot 1”’ Village de Tabelot 1. .. 500 m digue en pierres sèches I”’ Ergouak 300 m digue en pierres sèches ;.. ” ‘i Imin Tabelot 800 m digue en pierres sèches l _j. ..“” l Tarbouna 1506’ m digue en pierres sèches 1.“... ” l ...” ., j Illialène I Aroyan 300 m digue en pierres sèches

Tableau 9: sitesretenus pour l’aménagement de la vallée de Tabelot

Mémoirede fin d’étudesd’ingénieur du GénieRural Juin 2004 YACOUBA Abdou 4 1 ETUDE_ j,,l DE.m L’AMENAGEMENT> ,, DES VALLEES DE T+ELOT E TAFASSAS -..““-““_-“-“_“-ll”“““.-.“-~-- -_I ,,_,,,l“1” ,.,.- “““.-_““ll---__~ _._..--..__.. x”. ..“““..-“_“-..” ~^-_~-x~ ...”...... I._. -_-_^--“-..-lll”.. .“.-“” “.“. l “““” Zone Site r- Ouvrages

Ti,,ia i. ” y& 55 m épis gabions / S’a.~Soni .i “. 1210 m’dioue en enrochement --...^ll”.l-“l-~-- _“.“”..- “xI”-- ““^“l”-..-~^““..- ..“---_“...“.-.” ..-.--- “” “--““““““..--- -.-- ^I”._-_ ^- ““l..l...” -- Village d Afassas 1000 m digue en pierres sèches

Sansoni à Bourni

” _ .” ..” “..““- ..“. “.. ” “. 200 m digue en pierres sèches Bourni i .._“” .“. r.- _-----_“l.. .”I.... ““.” ~“~^-..““, “--...” -...”--.” ^” “~.-.““..~-..“..” .-.,..-I...... ” i”” _.^-.” - “..--..l_.l_“--“““~. _l-l-.“.“.“.“.300 .“---..”m épis-... .”en ^ gabions,” ...” .,-...... -... Sabonganl Seuil en gabion de 56 m 1s Anouzegrene r .._..- .._. _-^_..-_.-^-- ,....-“--“- r-“”..-_“.- _, “...-__,. -.~““-^^ _“._~ - .._..-l.^“-.l. ..”..,. “-..“-“.x.“.xx--.. i r---- Sabongari2 r-“” Seuil en gabion de 190 m Tableau 10: sites retenuspour l’aménagement de la vallée d’Afassas

V.8. Les détails estimatifs

Pour estimer les coûts des différents ouvrages, nous avons choisi deux options de réalisation, en vue de permettre aux bailleurs de fonds de faire un choix lors du financement. L’option « food for work », déjà utilisée en 1992 pour la réalisation de banquettes au village de Tabelot [source, A. Abdoukass] et par plusieurs projets au Niger dont le Projet Intégré Keita (PIK) [source, www.fao.org], ne convient pas à notre avis, car l’autosuffisance alimentaire n’est plus un problème préoccupant dans la zone d’étude. Ainsi les options retenues sont : L’option entreprise : l’entreprise exécute tous les travaux dont elle est seule responsable jusqu’à la réception et recrute par conséquent la main d’oeuvre à ses goûts. Le principal inconvénient de cette option est l’implication réduite des bénéficiaires du projet, ce qui peut avoir des effets plus ou moins directs sur la maintenance future des ouvrages. L’option travaux réalisés en régie avec les populations locales : cette option consiste à réaliser tous les travaux en régie avec les bénéficiaires qui seront rémunérés en «cash for work », d’où leur caractère à haute intensité de main d’oeuvre (HIMO). Cette option a l’avantage d’impliquer directement les bénéficiaires et de créer ainsi des revenus surtout pour les femmes pendant toute la durée des travaux. Elle permet aussi, de mieux gérer les contributions des populations. Après avoir déterminé la quantité de matériaux nécessaire pour la réalisation de chaque ouvrage, nous avons estimé les coûts en appliquant les tarifs en vigueur au génie rural d’Agadez. Toutefois un coefficient d’éloignement est utilisé. II varie de 5 à 7 % pour des distances allant de 150 à 200 km d’Agadez. Pour la vallée de Tabelot située à 145 km d’Agadez, nous considérons un coefficient de 5%. Les coûts obtenus (Annexe 1.3) ont été arrondis.

Mémoire de fin d’études d’ingénieur du Génie RuraW Juin 2004 YACOUBA Abdou 42 ._-._---.------~-_-

ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

II ressort clairement des tableaux suivants, qu’en plus de son caractère social l’option en régie avec les bénéficiaires coûte nettement moins chère que l’option entreprise. Cela est certainement du à la nature des ouvrages qui sont globalement construits en matériaux locaux.

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,....-.~-” _I”I_...... “...^ .“.”..,.. - ,..I 57400 000 60 200 000 [-royan i-Ï%&e~p~res sèches Illialène “-- _.^~- I”.. . .^““-“xx~.I~IxI--I^__^.. “.-” f Village -” 60 000 000 j 55 100 000 d’illialène

_’ ,_L,jl ,> r”“.-.’ l..-..”^“-..l”“lll.ll,““.l -Il-ll”l--.l- ..--.-_--.l.-... r”-‘..--..‘~-.’ ..---- -._.-“._.-_.“..-” ,...”...... I. - i- ,...... “--_-_. -_ l”-~l”... . .-. -.I-.,..,.. ...“. - ” I / Coûts en FCFA / Site Ouvrages ; ..-“” ..“opt i. ~” “““““““I - I ! i Option régie l / 1 Entreorise j--...... - I”Ti~~.,...- -._. 1;- .._....._..... ---.Tiïïia’I.I-.“.. ““.“., ,..“.” .“.-...-I” ..-.- -“-..-l.l”l_-...- I_.... -”...... ,..I” .._r.,__. .._- _._-- .._...._-.. “.. _. ..I_x_I... “““” lb-”épis en gabions 1 I ..‘i diguë”en..~nrochemënt .,/ c ” ‘.Sansoni ! I-.. ..-.-.--- _”.-...---...... ,.. ,. ”-.... ^..“..“. ..-.^.“.-“- “_- .._-“.“. - “..“”” i Digue en pierres sèches 1 Village d’Afassas ‘-“” - ,...-..-.--“.-- ---,“.“---.“..“--- j Sansoni à 1 l diguex,. en gabron,,,,,,“. 266 700 000 218 000 000 i Bourni r----~----r_--“~- “~~x Talhata 1 Digue en pierres sèches _Ixx_---...- -““-l.l . -. -.I-“I~I-I,“..,-x”-~~ 1 3 1 Bourni épis en gabions ‘1 .” ” Sabongaril 1 Seuil en gabion 1 52 700 000 46700000 Anouzegrene :i ...” ~’ .” / Seüii..en.sabion” ..i 85 2oo.ooo “i 6. 8oo ooo Sabongan2 Tableau 12 : Devis estimatifs pour l’aménagement de la vallée d’Afassas

Mémoire de fin d’études d’ingénieur du Génie Rural Juin 2004 YACOUBA Abdou 43 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

VI. IMPACTS DES AMENAGEMENTS PROPOSES

VI.1 Jmpacts environnementaux

Toute intervention de l’homme sur un milieu modifie son équilibre naturel. Si l’ampleur des travaux n’est pas grande, le milieu s’adapte lui-même en retrouvant un autre état d’équilibre, sinon l’on doit prendre des dispositions pour atténuer les impacts induits. Par les diverses activités qu’il implique, le projet d’aménagement des vallées de Tabelot et Afassas, est assujetti aux études d’impact environnementales conformément au décret N” 2000-397/PRN/ME/LCD du 20 Octobre 2000. Le délai imparti à cette étude ne nous permet pas de présenter une étude d’impact environnementale complète. Néanmoins, nous essayerons de dégager les impacts potentiels et les mesures d’atténuation qui s’imposent. Nous retenons deux types d’impacts liés à ce projet : + Les impacts liés à la réalisation des aménagements J Sur le milieu naturel : les sols seront détruits mais de façon limitée. Le décapage lors des travaux, augmentera leur vulnérabilité. Les hydrocarbures et les déchets de chantier sont source de pollution.. On assistera à une perte de terres et de végétaux sur toute l’emprise des ouvrages ainsi qu’à la destruction de l’habitat de la faune sauvage. Cet impact est négatif et d’intensité moyenne car les travaux ne durent que quelques mois et sont limités à quelques sites seulement. L’emprunt du matériau, notamment les enrochements, ne cause aucun problème, car la réserve est inépuisable et les zones d’emprunt, qui sont dépourvues de sols, ne font objet d’aucune mise en valeur. Le principal impact sur les ressources en eau, sera la compétition qu’aura le chantier avec les maraîchers et les éleveurs en termes d’usage de l’eau des puits. II pourra en résulter une limitation de la disponibilité des ressources pour les autres usagers, compte tenu des volumes importants qui seront prélevés et des capacités limitées de la réserve en eau, exclusivement alluviale. J Sur le milieu humain : les risques d’accidents seront augmentés pour les riverains du chantier et l’arrivée des travailleurs peut augmenter les risques de propagation de maladies dont les maladies sexuellement transmissibles. Mais ces risques pourront être minimisés moyennant des mesures adéquates. Par contre les travaux à haute intensité de main d’oeuvre, créeront des emplois pendant toute leur durée et favoriseront les petits commerces, surtout pour les femmes. +* Les impacts liés à l’existence et à l’exploitation des aménagements : l’exploitation des aménagements, va stopper l’érosion des berges sur les sites ménagés et la végétalisation des berges permettra la régénération des espèces végétales disparues. Le rehaussement du niveau de la nappe, permettra le développement du maraîchage à travers une augmentation des surfaces cultivées, un pompage plus important et l’utilisation de pesticides et des engrais

Mémoire de fin d’études d’hgénieur du Génie Rural/ Juin 2004 YACOUBA Abdou 44 ., .._X-..-..-. -_.-^.-b...-

ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

chimiques, déjà incontrôlés, s’accroîtra. Ces impacts sont négatifs et de très forte intensité dans toute la zone d’étude. Des mesures adéquates doivent être prises en vue de les atténuer. Le tableau suivant, résume les impacts potentiels relatifs à ces activités.

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Activités “,,,_ I _” .___^-^,,- ,,_.”,,,,,,, ^.,” ,,,,,_. ,.,.-”,,,,,,,., “..^-- .,^ .,._,^ N..-. ésa~~~ ,.“”“..“_^. ., Positifs ,,,,,,__II______x ___.” __--_ “”-,,- I -,..-,,_ _,,-_ ,,,,.~,..,,..-.“-“...“,,I __--_ ..--...“..__ _---- I-_II. - l -‘~----‘-““------“-‘~-~“‘~-II__xI-.^-.---“” “.. ...”^.^“. Intoxrcatron des personnes et des animaux Réduction de la perte de l Contamination des eaux et Utilisation des pesticides et production due aux des sols engrais chimiques l Perturbation de l’équilibre déprédateurs biologique l Altération de la qualité des produits agricoles _.”__,.. “...---“.” ..,.-I.” l”-l..“. ,”.,,,, 1-111,“,,,” ,--,,,,_l_ll“,,x -,,,.. --- ..,,_ll “-.--- .,-..-.“-“” ---...”“- l-,“_” ,-.__.- ““-“---~ -_---_--. ^“-.. l Abaissement rapide du Développement du niveau de la nappe et forte Pompage de la nappe alluviale fluctuation saisonnière maraîchage I l Tarissement des puits d’eau potable ..” .“,., 0 Dégradation du sol Augmentation des surfaces l Amélioration de la l Surexploitation des production ressources en eau cultivées l -Accroissement des conflits fonciers “. ..“.. “. .._ ,. .“.. l Salinisation et alcalinisation des sols l Augmentation de la l Appauvrissement des sols production Irrigation et dégradation l Amélioration de la morphologique diversité biologique l Accentuation de certains problèmes phytosanitaires

Tableau 13 : impacts environnementaux Les quatre dernières années, de nouvelles maladies ont apparues, étrangères à la zone d’étude. En effet il été enregistré une augmentation sensible de cas d’infection urogénitale, de kystes et de maladies cardio vasculaires. La première maladie peut avoir des liens avec les flux commerciaux entre Agadez et Tabelot. Les 2 dernières sont liées à l’utilisation non contrôlée de pesticides et des engrais chimiques. Des analyses médicales poussées permettront de le confirmer. Des cas de dermatoses et d’intoxication par inhalation des gaz d’échappement des motopompes ont été notés [source, A. Affo]. Notons enfin que l’on assiste à une recrudescence d’accidents de circulation à Tabelot qui est due à l’augmentation de motos dans la vallée dont le nombre est passé de 3 en 1993, à plus de 500 motos actuellement [source, A. Afto].

Mémoire de fin d’études d’ingénieur du Génie RuraVJuin 2004 YACOUBA Abdou 45 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ETAFASSAS

Vl.2.lmpacts socio économiques

Ces ouvrages permettront d’améliorer la recharge de la nappe, ce qui accroîtra le taux d’exploitation des jardins. Ainsi, le taux d’exploitation des jardins qui est en moyenne à 25% (Annexe V/) de la superficie sera augmenté. La végétalisation des protections mécaniqu 2 des berges assurera une conservation durable des sols. Beaucoup de maraîchers qui vont actuellement dans la zone d’épandage d’Anouzegrene (à 20 km de Tillia) créer des jardins reviendront à leur&ciennes exploitations. L’introduction de nouvelles techniques d’irrigation limitera la main d’oeuvre pour l’irrigation et permettra ainsi à beaucoup d’enfants d’aller à l’école. La remontée de la nappe favorisera l’apparition de plusieurs espèces végétales et la réhabilitation de celles qui sont en voie de disparition. Pour bien appréhender l’impact de la rentabilité des oignons sur la vie des maraîchères nous avons dressé le compte d’exploitation d’un jardin de 2 ha à Jarambow, entièrement cultivé en oignon pendant la saison sèche (Annexe W). La marge brute totale est de 1010150 FCFA à I’ha. Ce jardin est situé à Jarambow, l’une des zones qui connaît le plus les problèmes d’abaissement de la nappe. Cette marge brute va augmenter dans des zones comme Tabelot où le niveau de la nappe n’est pas profond car l’on a besoin de moins d’énergie d’exhaure.

Vl.3. Mesures de suivi des aménagements proposées

Des mesures d’atténuations adéquates permettront de pallier les impacts négatifs et valoriser les impacts positifs. Pour ce qui est du suivi agronomique, les mesures suivantes sont à prendre : + Formation des applicateurs des pesticides et des organisations paysannes + Création des infrastructures de stockage appropriées l 3 Suivi sanitaire des applicateurs et du bétail l 3 Suivi physico chimique et biologique des eaux et du sous sol l 3 Création de comptoirs de prêts d’équipements de sécurité pour l’application des pesticides l Z* Sensibiliser les populations sur les dangers que présente une utilisation non maîtrisée de ces produits et aussi sur la consommation de l’eau potable. l 3 Surveillance sanitaire des populations En vue d’une bonne gestion du stock d’eau disponible, le niveau de la nappe doit être suivi à travers : l3 L’implantation d’un réseau de piézomètres dans les 2 vallées, notamment sur les sites où les seuils ont été construits l 3 Essayer de limiter les prélèvements d’eau aux taux de renouvellement de la nappe.

Mémoire de fin d’études d’hgénieur du Génie Rural Juin 2004 YACOUBA Abdou 46 ETUDE DE L’AMENAGEMENT DES VALLEES DE TABELOT ET AFASSAS

CONCLUS1ON

Le projet d’aménagement des vallées de Tabelot et Afassas a conduit à l’élaboration de ce mémoire. Après un diagnostic de deux mois sur le terrain, nous avons établit le fonctionnement des vallées à travers I’hydraulique des koris, l’état de la nappe et l’exploitation des jardins. Ce qui nous a permis de définir les contraintes, les potentialités et les possibilités d’aménagement pour les zones retenues. L’étude a été plus poussée au niveau des zones les plus prioritaires pour lesquelles nous avons dimensionné les ouvrages de protection de berges, de récupération de terres et de recharge de la nappe. Des entretiens avec les bénéficiaires du projet, nous ont permis de prendre en compte leurs avis dans nos différentes propositions. Enfin nous avons proposé deux options de réalisation : une option entreprise et une autre option en régie avec les populations locales. Dans la logique d’une vision globale d’un schéma d’aménagement, il aurait été plus judicieux d’établir un devis pour l,‘ensemble des sites retenus. Cela permet en effet, de voir, en fonction de l’importance du site et du montant des ouvrages le type de financement adapté. Car certains sites non classés prioritaires, peuvent être réalisés par les bénéficiaires eux-mêmes compte tenu du caractère à haute intensité de main d’oeuvre des travaux et de la disponibilité des enrochements. Cette étape sera traitée lors de la finalisation de l’étude. Par ailleurs, la place de choix occupée par le maraîchage dans l’économie rurale des vallées de Tabelot et Afassas ne doit pas nous perdre de vue que c’est dans un cadre naturel très difficile soumis à un climat austère aux conséquences désastreuses tant sur la flore que sur les hommes que ces populations ont élu domicile pour vivre et exploiter la terre. L’élévation relative du niveau de vie a créé de nouveaux besoins qui sont ressenti mais non réels. Les revenus de la vente des produits maraîchers sont la plupart du temps injectés en ville. Les populations ont tendance les dilapider dans des actions secondaires qui ne sont pas prioritaires. A coté de l’aménagement des vallées qui est aujourd’hui une priorité, l’on ne doit pas perdre de vue, l’aspect gestion de la production qui doit passer d’abord par une alphabétisation des populations et aussi par la scolarisation des jeunes garçons. Pour aider les enfants les plus démunis, l’on pourrait par exemple réhabiliter l’internat de l’école de Tabelot.

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Mémoire &.fm d’hdes d’hgtGûeur rfrr Chie Rur&htin 2004 YAcOuEIA Abdou ANNEXES Annexe I Note de Calculs

Annexe II Relevés de niveaux de la nappe

Annexe Ill Les pièces dessinées

Annexe IV Exploitation des jardins

Annexe V Guide d’entretien

Annexe VI Rapport des cartes

Annexe VII Divers Annexe I Notes de calculs Rapport hydraulique et hydrologique SOAdM-AIRE

1. Détermination de l’averse décennale ponctuelle ...... 2 1.1. Méthode graphique ...... 2 1.2. Méthode par le calcul ...... 2 2. Détermination de la crue de projet ...... 3 2.1. Caractérisation des bassins versants ...... 3 2.7.1. Bassin versant de Tabelot...... 4 2.1.2. Bassin versant d’Afassas ...... 5 2.2. Les méthodes déterministes ...... 6 2.7.2. La méthode ORSTOM...... 6 2.1.3. La méthode CIEH...... 7 2.7.4. Résultats CIEH&ORSTOM ...... 9 2.3. La méthode hydraulique ...... 10 2.4. Débits de crue définitif ...... 11 2.5. La méthode rationnelle ...... 11 1. Détermination de l’averse décennale ponctuelle 1.1. Méthode graphique L’échantillon de 14 observations, de 1991 à 2003 à la station de Tabelot, est classé par ordre croissant et à chaque valeur xi de rang i, est attribué une fréquence Fi de non dépassement

telle que: Les 14 observations sont portées sur un le diagramme de GUMBEL et forment un nuage sensiblement aligné. L’ajustement graphique de ce nuage nous donne la droite graphique. En traçant l’intervalle de confiance, on remarque que presque tous les points y sont compris. Pour une durée de retour de 10 ans, nous avons 51 mm.

.-_ 7.2. Méthode par le calcul Les différents paramètres de l’échantillon sont directement calculés

m=‘- g xi=m=19.37 La moyenne nj,1

2 CT =& +m2)~o=15.82 L’écart type i- XO=m-anxcrSXo

Les valeurs de a n et P n sont données dans le tableau qui suit:

On obtient ainsi X, = 11.3 et S = 16 ,14 .

F g O.l,u i-O.834 j x = 11.75 On a alors Ces deux points nous permettent de tracer la \ F = 0.95,u = 2.97 j x = 79.66 droite. Les résultats de la droite graphique sont plus crédibles que ceux de la droite calculée car la taille de l’échantillon est réduite. D‘où nous choisissonsH = 47mm.

L. 2

.< La pluie d’octobre 2003 a une hauteur de 42 mm, qui correspond sur le papier Gumbel à une 1 fréquence de 0. 85 d’où une durée de retour de T = =8ans 1- 0.85

2. Détermination de la crue de projet

2.1. Carat térisa tion des bassins versants Nous avons caractérisé les bassins versants avec des cartes au 1/200000 car il n’existe pas pour la zone d’étude des cartes au IEOOOO, des prises de vue aériennes non plus.

3 2.1 .l. Bassin versant de Tabelot

f -,<’ -<.Y- f 4 2.1.2. Bassin versant d’Afassas 2.2. Les méthodes d&erministes

2.1.2. La méthode ORSTOM Développée par I’ORSTOM pour l’Afrique occidentale, cette méthode fournit des résultats avec une marge d’erreur de l’ordre de 50 à 100% pour des bassins versants de 5 à 200 km? Tous les paramètres ont été déterminés à partir de formules et des abaques tirés du bulletin no54 de la FAO les crues et les apports en Afrique, certains paramètres (KrlO, tbl0) ont fait l’objet de confrontation avec les données de l’étude des bassins versants de Tabelot, également publiée par I’ORSTOM. II s’agit des sous bassins versants de Telouès, Nabaro et d’Akrerèb. II en est ressorti que les coefficients de ruissellement que nous avons déterminés

,sont largement supérieurs à ceux donnés par I’ORSTOM. Cela s’explique par le fait que la zone d’étude se situe. à la li’mite d’a.pplication de la méthode (isohyète 150 mm). Notons que nous décelé une erreur dans le bulletin n”54, en annexe 2, page 240 : l’indice de compacité du sous bassin versant d’Akrerèb donné est 4,38 ; valeurs très éievée qui a attiré notre attention. Après vérification, il s’avère que cecoefficient est de 1.38.

Le débit de crue de décennal est donné par : Q,, =1000xAXP,, xfi,,, xa,, xs Po (161- 0.042 x Pan) A : coefficient d’abattement, donné par A = 1 - xlogS 1000 1 Qlo : débit décennal (m3/s) PIo : pluie ponctuelle décennaie déterminée sur les cartes d’isohyètes), Pl~=50mm Krjo : coefficient de ruissellement décennal ofo: coefficient de pointe décennal (sauf indication de la check list, aIo=Z.6/ S : superficie du bassin versant (km*) TIJIO : temps de base déterminé à partir des abaques (s) Pan : hauteur moyenne de précipitation annuelle déterminée sur les cartes d’isohyètes P an =150 mm Les résultas de calcul de débit sont donnés par les tableaux suivants :

6 ,ôo 1 ” 64 “[’ 1 Tabelot / ~&louès3 ,’ 1,80 .: 28,9 I 40 1 1 150 l 1 Akrerèb 1 27 j 25 'I ~. 1,36 ; 10,l j 40 i 4 '; 150 2 'I"' '^ ,,,",-,__ ,, ,"_,I_.__._,_ "^..l^,_" ,,,,,,, ,.,._""" ,_. ,.." -..... ^ "II_ ..",,.,,," ..I ".. "...".""..-- I" " .1-1 I -..-.".....^.,. _. ..". ..- :^- 48;'ij / 8&j !" ,yi r^i5ô i Nabaro j 257 1 107 j 1,88 j -~ -- ---~ jjimï j 72 1 52 r 1,73-p3T---80 j -3/ 150 r-"- _II .,_ Illialène ~5--~--- 46 r 1,75 ': 20,6 ~---2-~-~50 I t ,_-~ ~- 86 .r---~------$ 1 Tillial [ 244 r--"- 1,55 j 37,2 'j700--%-~~~' 7-.-.“---m- r- ~- --^-x 1 Afassas Tillia2 I 737---- 1,92 ; 33,5 '[-2~~---~r150 i ‘-- _.....I”. .“..“_ ..”[” ..I...... ;‘-,..._._ II-. jl_ll.l.“...”...... ,.I” _.....,...” 74’-‘ rl.” ._-_l.l-...“..” - 5i--~ ~II ..--..-“-‘“...‘..~~“;~71^ 7”...22 16 [-- 4o-.“..l. ” ,. 2 /“.“_ 1._.5. ” r j Bournr i...*“._..I ,,..__-____ rAnouzesre~ë- rl.“.llll..l-~” --....-_5~ ré-‘““- ” “...---.”_....- ““--““. l_”..,.------““.-“-..-.G‘“e j”1112111_ . i’ ‘j-“6”“” :“. .%” i...i ._5..” 47 I

Tableau a1 : résultats de calculs de débits par la méthode ORSTOM

~-“““-xIx”---“----

/ 207

i_^___.^-““““..-l .-.. : Tabelot 182 '115 165 .^. 86 xI~___. _~ 41 ,.,- --,,,--^ _,-,-_ 21

i Afassas i”“...“__.^ .._.“. / Z6 1 - ..” ..“. ,“. .,. ,- _.- _,-. ^i” ‘” “’ ? j 2,6 28 i 2,6 Tableau a2 : résultats de calculs de débits par la méthode ORSTOM

2.1.3. La méthode CIEH Cette méthode est moins précise que la méthode ORSTOM. Elle est basée sur des régressions qui ont été effectuées sur des bassins versants types en fonction de leurs caractéristiques physiques : J La superficie (km2) J L’indice global de pente Ig (m/km) J La pluie ponctuelle décennale (mm) J La pluie moyenne décennale P,.,,,,, (mm)

7 J Le coefficient de ruissellement décennal KrlO Les équations applicables aux bassins versants de la zone d’étude sont : no1 : Q,, = 2.83 x So.624 x 1g”.491 n”9: Q,, = 0.167 x So.745x Ig”.f3’ no17 : Q,, = 30.2 x So.492x P,,,,,-“” x K,,00.948 no41 : QI0 = 0.407 x so.532 x K,oo.941 no43 Q,, = 35600 x ,S’o..342x P,,,,o-1~808 no44 : Q,, = 203 x so.459 x pm10-1~301x K,,00.813 no45 : Q,, = 22400 x So”63 x Ig”.059 x Pm,o-‘~7a Pour obtenir le débit décennal, nous avons fait la moyenne des débits obtenus. Les paramètres KrlO, PmlO et lg ont été calculés par la méthode ORSTOM.

Tableau bl : résultats de calculs de débits par la méthode Cieh

8 Tableau b2 : résultats de calculs de débits par la méthode Cieh

2.1.4. Résultats CIEH&ORSTOM Une confrontation des résultats nous a permis d’avoir un résultat définitif pour les méthodes déterministes, Nous avons considéré le maximum des deux débits sauf aux sites de Tillia où le résultat de la méthode ORSTOM nous semble plus probable et Telouès, Nabaro et Akrerèb où nous avons considéré les débits calculés par I’ORSTOM. Le tableau suivant nous donne les résultas obtenus.

..” ,‘,j ,,._ J 1.Vallée l ____.-“-~I I_ ,,. l 1 Chow Nadès ‘r- f 1 / Tabelot lj5 .i’. ‘ij3 ‘i. i L t 1’ Telouès3 ‘“1’ 115~ j f _“--““..“..“-ll .-.... “.-..^..l x _, I 23, ~-~~,“~ r”~~-II l pji?iEldjima”---“-“-r------~~r’ 231 1 Illialène r-*21r 161 /-- 161 ;-...._.-.11,.,.1..” .,-II .I...II....---.,-II,.. -, “...“--.”-28~ ~~.“‘-~~-- 390 r-‘ --...- -_- ~”:--- -” “1.--1.286 _.... l I Tillial Afassas .--_.- ‘““.-73~ r~-~-..2’34-- ~~-- .._.-.- ll.l...ll^.^ .,....,...,--- ..,,...,,._. 28 ~,.“... ..“.. .j 234” rAnouzegrene-.“-r-^“.~-II‘ 55 :r”.-- -.._--^,188 71 1~““... .“.-- -_-. .-” ..,i.” ..““- .^_“..“... ..--_._188.~~~ l Tableau c : débit retenu pour les méthodes déterministes

9 2.3. La méthode hydraulique Cette méthode consiste à calculer le débit de la dernière grande crue en utilisant les formules d’écoulement. Lors du diagnostic, nous avons déterminé les caractéristiques géométriques des’ sections au-niveau des différents exutoires considérés et par observation et enquête au près des riverains les niveaux maximums atteints par les crues. Les débits sont obtenus par application des formules suivantes : la formule de Manning Strickler

Ql=KsxfixSxRH~ en m3/s KS : coefficient de rugosité de Manning Strickler / : pente longitudinale du Kori

RH: Rayon hydraulique ( RH = :) en m

S : section mouillée en m* P : périmètre mouillé en m En considérant la section infiniment large, le débit est donné par :

q-Ksxfixyx et Q2=qxl q : débit linéaire en m3/s/ml Q2 : débit en m3/s I : largeur de la section considérée y : hauteur d’eau atteinte par les crues en m II est démontré que la crue remplissant le lit mineur jusqu’au sommet des berges correspond à un débit de fréquence annuelle à médiane. Mais la dernière pluie d’octobre 2003, de 42 mm à Tabelot et qui a eu lieu dans toute la zone d’étude et dont nous avons observés les laisses, a une durée de retour calculée de 8 ans @aragraphe 7). Après avoir calculé les débits par les 2 méthodes hydrauliques, nous avons privilégié la méthode de Manning Strickler pour les sites où les berges sont marquées et nous avons considéres la section infiniment large pour les autres. Le tableau suivant récapitule les résultats.

10 Tableau d : débits de crue calcui& par la méthode hydraulique sur les Messites tavoraolesfavorables à l’implantation de seuils.

2.4. Débits de crue définitifs Les débits de crue définitifs sont obtenus par confrontation des résultats obtenus par les - méthodes deterministes et ceux de la méthode. hydraulique. Les débits aux différents exutoires sont calculés en tenant compte du fait qu’environ 5% du volume écoulés sont infiltrés par kilomètre parcouru (Bender & Ousseyni, 2002) ; ainsi soit q0, le débit à un exutoire El, la partie Qi de QO qui va atteindre l’exutoire Ei situé à i km de EO est donné par la formule empirique : @ = e x (1 - 0.05)’ Puis nous avons calculé le débit moyen des débits calculés par les méthodes hydrauliques et déterministes. Nous avons privilégié le débit obtenu par la méthode hydraulique. Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau suivant:

QI0 Cieh et ORSTOM

Chow Nadès 207 .224 I-2241 Jarambow- 207 240 (mj Illialène 705 283~ 1-m Tillia 520’ 350 r----xc435-

Tableau e : Débits définitifs pour les diffërents exutoires consid&&

11 pentue de périmètre mesurée tachéomètre de voiture et au Gps est d’environ 3 km. Ce qui nous donne, en considérant une surface carré, une superficie de 0.56 km*. Le débit décennal est donné par est donné par la formule : Q = 0.278 x CU C : coefficient de ruissellement pris égal à 0.85 pour un terrain dénudé A : la surface du réceptacle I : intensité de l’averse décennale, fonction du temps de concentration

On a Tc = -!- x -““’ (formule de Kirpich) pour une longueur de 950 m et une pente de 5%, 52 p”.38 on a Te=l 1.78 min. La pluie décennale est de 47 mm (paragraphe l), en extrapolant sur les courbes intensité-durée publiées par I’ORSTOM dans I’Etude des Averses Exceptionnelles au Niger (Annexe Il), nous trouvons une intensité de 100 mmlh. D’où un débit de 13.25 m3/h.

12 Dimensionnement des ouvrages NOTE DE CALCULS

1. LES SEUILS EN GABIONS ...... 2 2.1. La crête déversante ...... 2 2.2. La hauteur du seuil ...... 2 2.3. Le bassin de dissipation ...... 2 2.5. Tableau récapitulatif ...... 4 2 LES EPIS ...... 4 3. LES DIGUES LONGITUDINALES ...... 4 4.1. Les digues en enrochements ...... 5 4.2. Les digues en gabion ...... 6 4. DEVIS ESTIMATIFS ...... 6 4.1. Les seuils ...... 6 4.2. Les digues longitudinales et les épis ...... 7 4.3. Tableaux récapitulatifs des devis estimatifs par site et par option ...... 7 4.3.1. Site de Chow Nadès ...... 7 4.3.2. Site de Jarambow ...... 9 4.3.3. Site d’lllialène ...... 10 4.3.4. Site de Sabongaril ...... 12 4.3.5. Site de Sabongari2...... 14 4.3.6. Zone de Telouès...... 15 4.3.7. Zone de Tabelot ...... 17 4.3.8. Zone d’lllialène ...... 18 4.3.9. Zone Tillia Sansoni ...... 19

1 1. Les seuils en gabions Les seuils à parement aval en gradins offrent une structure parfaitement adaptée aux techniques de seuils en gabion. L’énergie des crues est parfaitement dissipée tout le long du parement aval, ce qui permet de réduire les dimensions du bassin de dissipation ou d’être dans le sens de la sécurité.

2.1. La crête déversante L’ouvrage est entièrement déversant, la formule du seuil dénoyé nous donne la charge disponible en en amont du seuil :

Q=m*l*fi*h%

Q : débit de projet en m3 m : coefficient du débit (m= 0.385 pour un écoulement dénoyé) g : pesanteur ( g= 9.81) h : charge d’eau en amont du seuil en m

La largeur b de la crête est donnée par la formule : b = 1.1 x hs’.’ + 1

La largeur en base est donnée par : B = H(m1 + m2*)+ bl

2.2. La hauteur du seuil La hauteur du seuil, très déterminante de la tenue de l’ouvrage à la rupture par contournement et par renardage, dépend surtout du profil en travers au droit de l’ouvrage. A titre indicatif, le Programme de Conservation et Gestion des eaux et des Sols du Niger (PCGES) recommande une hauteur de 40 à 50 cm.

2.3. Le bassin de dissipation A la sortie du seuil, la vitesse de l’eau augmente, ce qui accroît son énergie cinétique. La chute de l’eau, affouille l’aval de l’ouvrage. Le bassin de dissipation en contenant le ressaut, absorbe ainsi toute l’énergie et permet d’avoir un écoulement fluvial à l’aval. Le CEMAGREF a établi des abaques de dimensionnement de bassin de dissipation des seuils en gabion à

2 parement aval. Mais les résultats ne sont applicables que pour les seuils dont la hauteur varie de 2 à 7 m. Nous utilisons alors les formules de dimensionnement de bassin de dissipation des seuils à parement aval vertical de France Gabion, ce qui nous met dans le sens de la sécurité.

Le drop number Dr = -%?- gxH’

Tirant d’eau au pied aval de l’ouvrage yl’ = H x DrO.**

Profondeur conjuguée dans le bassin aval y2 = 1.66 x H x Dr’.*7

Tirant d’eau normal dans la rivière yn =

Tirant d’eau à hauteur du ressaut y1 = 0.54 x H x Dr0.425

Largeur du bassin de dissipation L’= 4.3 x Dr’.*7 x H + 6.9 x (y2 - yl)

Profondeur du bassin de dissipation D = y2 - yn La profondeur du bassin de dissipation est obtenue par itération.

3 2.5. Tableau récapitulatif

Site 1 Chow Nadès 1 Jarambow j Illialène j Sabongaril I Saborrgart2 j Largeur du lit mineur I (m) 1 59 I 85 1 69 1 - 56 1 -190 1

i Tirant d’eau à hautéur‘d; ressaut y1 (m) 0125 0116 0,27 0,34 0,14 Profondeur conjuguée dans le bassin aval y2 (m) 2,12 1,67 1,99 2,22 1,ll Profondeur du bassin de dissipation D (m) 12 099 0,7 098 0,5 Largeur du bassin de dissipation L’ (m) 18 15 17 19 10 Largeur de la crête b (m) 2 2 2 2 2 Largeur en base 6 (m) 3.5 2.5 2,5 3,5 2,5 Tableau a : dirnensicms dëS Seùils

2 Les épis Ils sont constitués de 2 parties principales : le corps de l’épi et la semelle. La largeur de la semelle est maximale au niveau de la tête de l’épi du côté amont et décroît vers la berge. L’orientation des épis u par rapport à la perpendiculaire aux berges, sera croissante de 0 pour le premier épi à l’amont à 150 pour les derniers de la série. La longueur I dépend du site et est telle que l’espacement e est : e = 2 x Z r 100 j , . 3oo-----l

3. Les digues longitudinales Nous avons deux sortes de digues longitudinales suivant les matériaux de construction : les digues en enrochement el les digues en gabion.

4 4.7. Les digues en enrochements Suivant le type de berges en place, nous avons deux types de sections : PI, P 2 Type Pl

1

l I P 200 i

Type P2 k -. 4

. ..1

5 4.2. Les digues en gabion Elles prolongent les seuils dans le lit majeur sur les sites où le lit mineur n’est pas marqué et servent de protection en aval et en amont des seuils. Nous avons une section unique :

Type Gl

4. Devis estimatifs

4.7. Les seuils Les quantités des enrochements ont été détérminés pour seuil, le bassin de dissipation, les ancrages et les éventuelles protections amont et aval. Nous avons alors : J Volume du seuil :

. Vs =[B(D+O.5)+(LkO.5)-t-(D+O.5)xl]xZ pour SI

= Vs=[B(D+0.5)+(2.5x1)+(0.5x0.5)+(L’x0.5)~(D+0.5)xl]xE pourS2 J Volume des bajoyers . Vb =[(B+L’+l)x(D+O.5+1)+(2.5xl+~xl)]xl pour Sl

. Vb = [(B + L’+l)x (D + 0.5 + l)+ (b x l)]x 1 pour S2

J Digue d’ancrage de 4 m : Vu = [II x 3 x 41x 2

olume total de l’ouvrage = Vs + Vb + Ya + Volume _ protections

J Volume de graviers filtres : Vg = [B + L’+l + 2(0 + 0.5)1x 0.15

J Volume de béton pour l’écran étanche Ve = 2.5 x hs x 0.15 x 1 J Fouille pou ouvrage : F = (L’+B + 1) x 1.5 + B x 2.5 x 4 x 2

J Péparation du terrain : P=(B+L’+1+40)xlOx2 Les résultas des 4 seuils sont résumés dans le tableau suivant :

6 Le volume d’enrochement est égal au volume de gabions mis en œuvre.

4.2. Les digues longitudinales et les épis On a des volumes par mètre linéaire pour chaque type d’ouvrage, résumé au tableau c :

Type Volume Fouille Graviers filtres Préparation de (m3/ml) (m31ml) (m3/ml) terrain (m2/ml) GI 1.75 1.5 0.375 15 El 3.5 6 1 100 PI 2.5 2 5 P2 2.5 2 5 Tableau c : volume des ouvrages longitudinaux

4.3. Tableaux récapitula tifs des devis estima tifs par site et par option

4.3.1. Site de Chow Nadès

Désignation Unité Quantité Prix unitaire Montant Préparation du terrain m2 388 210 81 502 500 000 Implantation I Forfait I 1 Fouille pour ouvrage 1 m3 2097 I 2200 I 4613654 1 Volume total de gabions m3 1572 25000 39 301 216 Volume de graviers filtres m3 293 10000 2 930 938 Ecran étanche en béton Q250 m3 22 75000 1 659 375 Total à Agadez 49 086 684 Eloignement 5 51 541 018 TVA19 19 Montant général 61 333 812 Montant arrondi en FCFA 61 400 000

L I l Tableau d : coûts des ouvrages, option entreprise

7 1 Désignation 1 unités 1 Quantités 1 Prix unitaire 1 Montant FCFA 1

1. Installation du chantier 705000

I I I , Barres à mines IU 31 12000 I 36000

ruban de 5m IU 31 4000 I 12000

sous total 1 1 1323000

V. Personnel d’exécution gabionneurs 1 mois 25 I 60000 I 150 000 aide gabionneurs mois 2,s 45000 112500 maçon mois OS 60000 30000 aide maçon mois 0,5 45000 22500 manœuvres Hme/jour 1900 1500 2850000 sous total 3 3165000

8 VI. Personnel d’encadrement chef de chantier mois 3 225000 675 000 adjoint au chef de chantier mois 3 175000 525 000 contrôleur mois 3 225000 675 000 sous total 4 1 875 000

total 51 350 744 Divers et imprévus 5 2 567 537 Montant total 53 918 281 Montant arrondi 54 000 000 Tableau e : coûts des ouvrages, option en régie

4.3.2. Site de Jarambow 1 ruban de 50m 24000 1 ruban de 5m U 4 4000 16000 1 Gants paire 30 2500 piquets de fer f 10 de 40 cm U 100 200 truelle U 2 5000 gabarit en bois pour talus U 15 5000 niveau à maçon U 2 3500 cisaille U 1 30000 règle en bois de 3 m IU 21 35001 7000 pharmacie de chantier I mois 3.51 840001 294 000 sous total 1 1670000 1

III. Matériaux gabion de 2*1*0.5 I case 1454 I 14000 20350959 fil de fer galva f 3 mm kg- 727 1000 726820 fil de fer de recuit kg 145 1000 145364 enrochements m3 1454 12000 17443679 ciment t 4 120000 478125 fer à béton barre 35 1500 52500 1 fer à béton 1 barre I 501 20001 100000 I I eau lm3 I 400 I 500 I 200000 I sous total 2 39497446 IV. Logistique achat de citerne tractable u 11 1 500 000 1500000 sous total 3 1500000

V. Pesronnel d’exécution gabionneurs mois 3 60000 180000 aide gabionneurs mois 3 45000 135000 maçon mois 03 60000 30000 aide maçon mois Of5 45000 22500 manoeuvres Hme/jour 1 2100 1500 3150000 sous total 3 3517500 I I I

VI. Personnel d’encadrement chef de chantier mois 335 I 2250001 787500 adioint au chef de chantier 1 mois 3.5 I 175000 I 612500 I contrôleur I mois I 3.5 I 2250001 787500 1 I sous total 4 I 2187500 1

total 49077446 Divers et imorévus 5 2453872 Montant total I 51531319 I Montant arrondi 51600000 1 Tableau g: coûts des ouvrages, option en régie

4.3.3. Site d’lllialène Prix Désignation Unité Quantité unitaire Montant Préparation du terrain m2 360 210 75 647 Implantation Forfait 500 000

10 Fouille pour ouvrage m3 2173 2200 4 780 389 Volume total de gabions m3 1546 25000 38 660 833 Volume de graviers filtres m3 290 10000 2 899 207 Ecran étanche en béton Q250 m3 13 75000 970 313 Total à Agadez 47 886 388 Eloignement 5 50 280 707 19 TVA 19 I - Montant général 59 834 041 ( Montant général arrondi 60 000 000 1 Tableau h : coûts des ouvrages, option entreprise

Montant Désignation unités Quantités Prix unitaire FCFA

Llnstallation du chantier 705 000

II.Petits matériels Brouettes IUI - I 151.- 27500 1 412 500

Pellles+manches IU , 20 I 3500 70 000 Pioches +manches IlJ 151 4500 67 500 Barres à mines IU I 31 17nnn I 36 nnn I

Pinces universelles Marteau de 2 Kg ruban de 50m 21 12000 24 000 1 ruban de 5m lu -1 41 4000 16 000 I Gants I oaire I 301 2500 75 000 I oiauets de fer f 10 de 40 cm 1r U I 80 1 L100 16 000 truelle IU 21 5000 10 000 I gabarit en bois oour talus I U I 101 5000 50 000 I niveau à macon lu l 2 l 3500 7 000 I cisaille l[ 1 30000 30 000 règle en bois de 3 m pJ 21 3500 7 000 I pharmacie de chantier I mois I 3.5 I 84000 1 294 000

I aabion de 2*1*0.5 I fil de fer aalva f 3 mm 1fil de fer de recuit I enrochements lm3 I 15461 ciment It 120000 1 388 125

11 fer à béton barre 30 1500 45 000 fer à béton barre 45 2000 90 000 eau m3 400 500 200 000 sous total 2 1 41 858 251 IV. Logistique achat de citerne tractable u II 1 500 000 1 500 000 sous total 3 1 500 000

VI. Personnel d’encadrement chef de chantier mois 3,5 225000 787 500 adjoint au chef de chantier mois 3,5 175000 612 500 contrôleur mois 395 225000 787 500 sous total 4 1 2187500

total 52 395 751 Divers et imprévus 5 2619788 Montant total 55015539 Tableau i : coûts des ouvrages, option en régie

4.3.4. Site de Sabongaril Prix Désignation Unité Quantité unitaire Montant Préparation du terrain m2 394 210 82 789 Implantation I Forfait 500 000 Fouille pour ouvrage m3 2020 2200 4 443 507 Volume total de gabions m3 1311 25000 32 770 939 Volume de graviers filtres m3 277 10000 2 767 117 Ecran étanche en béton Q250 m3 211 75000 1 1 575 000 I r Total à Agadez 42 139 352 Eloignement 5 44246319 TVA 19 19 Montant général 52 653 120 Tableau j : coûts des ouvrages, option entreprise

Désignation unités Quantités Prix unitaire Montant FCFA

I.Installation du chantier 705 000

II.Petits matériels

12 Brouettes U 15 27500 412 500 Pellles+manches U 20 3500 70 000 Pioches +manches U 15 4500 67 500 Barres à mines U 3 12000 36 000 Masses de 5 kg U 4 12000 48 000 Dames +manches U 5 10000 50 000 Sceaux galva U 10 4000 40 000 Fûts vides U 10 6000 60 000 Râteaux U 3 2500 7 500 Ficelles de maçon U 2 15000 30 000 Pinces universelles U 3 3000 9 000 Marteau de 2 Kg U 3 3500 10 500 ruban de 50m U 2 12000 24 000 1 ruban de 5m IU I 31 4000 I 12000 I Gants paire 30 2500 75 000 piquets de fer + 10 de 40 cm U 75 200 15 000 truelle U 2 5000 10 000 gabarit en bois pour talus U 10 5000 50 000 niveau à maçon U 2 3500 7 000 cisaille U 1 30000 30 000 règle en bois de 3 m U 2 3500 7 000 oharmacie de chantier mois 3 84000 252 000 sous total 1 1 1 323 000 1

III. Matériaux gabion de 2*1*0,5 cage 1311 14000 18 351 726 fil de fer galva 4 3 mm kg 655 1000 655 419 fil de fer de recuit kg 131 1000 131 084 enrochements m3 1311 12000 l! 5 730 051 ciment t 5 120000 630 000 fer à béton barre 29 1500 43 500 fer à béton barre 42 2000 84 000 eau m3 400 500 200 000 sous total 2 35 825 779 IV. Logistique achat de citerne tractable U 11 1500000~ 1500000 sous total 3 I 1 500 000

V. Pesronnel d’exécution gabionneurs mois 23 1 60000 1 150 000 aide nabionneurs I mois 2.5 1 45000 I 112 500 I macon I mois I 0.5 I 60000 1 30 000 I I aide macon I mois I 0.5 I 45000 I 22 500 1 I manœuvres I H/iour I 1900 I 15001 2850000 1 sous total 3 1 3165000 1

VI. Personnel d’encadrement chef de chantier mois 31 225000 ) 675 000 adioint au chef de chantier I mois 31 175000 I 525 000 contrôleur mois 31 225000 675 000 sous total 4 1 875 000

13 4.35 Site de Sabongari2 Désignation Unité Quantité Prix unitaire Montant Préoaration du terrain m2 212 210 44 424 Implantation Forfait 500 000 Fouille pour ouvrage m3 3777 2200 8 309 305 Volume total de gabions m3 2071 25000 51 767 249 Volume de araviers filtres 1 m3 I 483 1 10000 I 48290481 Ecran étanche en béton Q250 1 m3 75000 I 2671 8751 Total à Agadez 68 121 900 Eloianement 5 71 527 995 /TVA19 1 Montant général 85 1183151 Tableau I : coûts des ouvrages, option entreprise

Désignation unités Quantités Prix unitaire Montant FCFA

I.Installation du chantier 705 000

Il.Petits matériels Brouettes U 35 27500 962 500 Pellles+manches U 30 3500 105 000 Pioches +manches U 15 4500 67 500 Barres à mines U 5 12000 60 000 Masses de 5 kg U 5 12000 60 000 Dames +manches U 10 10000 100 000 Sceaux galva U 25 4000 100 000 Fûts vides U 20 6000 120 000 I Râteaux lu I 51 2500 1 125001 Ficelles de maçon U 2 15000 30 000 Pinces universelles U 5 3000 15 000 I Marteau de 2 Ka lu I 51 3500 I 175001 ruban de 50m U 2 12000 24 000 ruban de 5m U 5 4000 20 000 Gants paire 40 2500 100 000 piauets de fer f 10 de 40 cm U 120 200 24 000

14 III. Matériaux gabion cane 410 20500 8405000 9: caoe I 820 14000 11480000 kg 500 1000 500 000 kg 100 1000 100 000 enrochements m3 2071 12000 24848280 ciment t 9 120000 1068750 fer à béton barre 40 1500 60000 fer à béton barre 50 2000 100 000 I eau I m3 I 500 I 500 I 250000 1 sous total 2 46812030 IV. Logistique achat de citerne tractable 1 u II 15000001 1500000 sous total 3 1500000

V. Pesronnel d’exécution gabionneurs mois 3,5 60000 210000 aide gabionneurs mois 385 45000 157500 maçon mois 035 60000 30000 aide maçon mois 095 45000 22500 manoeuvres Hljour 2400 1500 3600000 sous total 3 4020000

I I I 1 VI. Personnel d’encadrement chef de chantier mois 4 225000 900 000 adjoint au chef de chantier mois 4 175000 700000 contrôleur mois 4 225000 900 000 sous total 4 2500000 1

total 57845030 Divers et imprévus 5 2892251 Montant total 60 737281 Tableau i : coûts des ouvrages, option en régie

4.3.6. Zone de Telouès Désignation Unité Quantité Prix unitaire Montant Préparation du terrain m2 21500 210 4515000 Implantation Forfait 500000 Fouille pour ouvrage m3 1290 2200 2838000 Volume total de gabions m3 753 25000 18812500 Volume de graviers filtres m3 215 10000 2 150 000 Total à Agadez 28815500 Eloignement 5 30 256 275

15 TVA19 19 Montant général 36 004 967 Tableau m : coûts des ouvrages, option entreprise

Tableau n : coûts des ouvrages, option en regie

Désignation unités Quantités Prix unitaire Montant FCFA

I.lnstallation du chantier 500 000

I II.Petits matériels

25 000 7 000 30 000 7 000 168 000 371 000 I I I I I III. Matériaux I t-!Ji_ abion 2*1*0,5 cages 753 14000 10 535 000 fil de fer galvanisé $3 mm kg 376 1000 376 250 fil de fer de recuit kg 75 1000 75 250 enrochements m3 753 12000 9 030 000 eau m3 20 500 10 000 sous total 2 20 026 500

V. Pesronnel d’exécution

16 aabionneurs I mois Il.5 160000 I 90 000 I aide aabionneurs l mois II.5 145000 l 67500 1 manoeuvres l Hme/iour I 1200 I 1500 I 1800000 1 sous total 3 1957500

VI. Personnel d’encadrement chef de chantier mois 2 225000 450000 adjoint au chef de chantier mois 2 175000 350000 contrôleur mois 2 225000 450000 sous total 4 l 1250000 1 total 25105000 1 Divers et imprévus 5 1255250 Montant total 26360250

4.3.7. Zone de Tabelot Prix Désignation Unité Quantité unitaire Montant Préoaration du terrain m2 8760 210 1839600 Implantation 500000 ( Fouille pour ouvrage m3 5670 2200 12474000 Volume total de gabions m3 735 25000 18375000 Volume de graviers filtres m3 158 10000 1575000 enrochements m3 7035 7900 55576500 Total à Agadez 90340100 Eloianement 5 94857105 /TVA19 19 I 1 Montant général 112879955 1 Tableau o:coûts des ouvrages, option entreprise

Désignation unités Quantités Prix unitaire Montant FCFA

I I.lnstallation du chantier I 500000 I

Il.Petits matériels Brouettes U 8 27500 220000 Pellles+manches U 15 3500 52500 Pioches +manches U 10 4500 45000 Barres à mines U 3 12000 36000 Masses de 5 kg U 2 12000 24000 Sceaux galva U 10 4000 40000 Fûts vides U 7 6000 42000 Ficelles de maçon U 2 15000 30000 Marteau de 2 Kg U 4 3500 14000 ruban de 50m U 2 12000 24000 l ruban de 5m IU I 21 4000 I 8000 1 I Gants I oaire I 30 l 25001 75000 I piquets de fer f 10 de 40 cm ) iJ 651 2001 13000

17 pharmacie de chantier mois 3) 84000 252000 sous total 1 875500

III. Matériaux gabions 2*1*0,5 cage 735 enrochements m3 7035 12000 84420000 fil de fer galvanisé $13 mm kg 3518 1000 3517500 fil de fer de recuit ko 704 1000 703500 l eau l m3 I 201 5001 10000 I sous total 2 l 88651000 1

VI. Personnel d’encadrement 1 chef de chantier l mois I 31 2250001 675000 1 1 adioint au chef de chantier l mois I 31 1750001 525000 1 I contrôleur I mois l 31 2250001 675000 1 sous total 4 1875000 1

total 94706500 Divers et imprévus 5 4735325 Montant total 99441 825 Tableaup:coûts des ouvrages, option en régie

4.3.8. Zone d’lllialène

Tableau r: coûts des ouvrages, option entreprise

Désignation unités ) Quantités ) Prix unitaire 1 Montant FCFA

I.lnstallation du chantier 500000

II.Petits matériels Brouettes IU 31 275001 82500 Pellles+manches IU 30 I 35001 105000

18 Pioches +manches IlJ 101 4500 1 45 000 Barres à mines IU 31 12000 I 36 000 Masses de 5 kg U 2 12000 24 000 Sceaux galva U 25 4000 100 000 Fûts vides U 15 6000 90 000 Ficelles de maçon U 2 15000 30 000 Marteau de 2 Kg U 5 3500 17 500 ruban de 50m U 2 12000 24 000 ruban de 5m U 5 4000 20 000 Gants paire 30 2500 75 000 piquets de fer f 10 de 40 cm U 100 200 20 000 règle en bois de 3 m U 2 3500 7 000 pharmacie de chantier mois 1 84000 84 000 sous total 1 760 000 I I I l I III. Matériaux enrochements m3 4500 12000 54 000 000 eau m3 20 500 10 000 sous total 2 54010000

4.3.9. Zone Tillia Sansoni

19 Désignation unités 1 Quantités 1 Prix unitaire ) Montant FCFA

I.lnstallation du chantier 500 000

Sceaux galva (U 30 ( 4000 ( 120 000 Fûts vides IU 151 6000 1 90 000 Ficelles de maçon 1 4 15000 60 000 1 Pince s universelles U 5 3000 15 000 Marte !au de 2 Kg U 5 3500 17 500 ruban de 50m U 2 12000 24 000 ruban de 5m U 5 4000 20 000 Gants paire 300 2500 750 000 piquets de fer f 10 de 40 cm U 350 200 70 000 rèale en bois de 3 m U 2 3500 7 000 I E 1 oharmacie de chantier mois 5 84000 420 000 sousP= total 1 I 3 431 000 I

III. Matériaux I Gabion 2*1*0,5 cage 2135 14000 fil de fer galvanisé $3 mm kg 1068 1000 1 067 500 fil de fer de recuit kg 214 1000 213 500 enrochements m3 15745 12000 188 940 000

20 Annexe II Relevés du niveau de la nappe Relevés du niveau d’eau dans les puits sur toute la zone d’étude

NSS : niveau de l’eau dans les puits par rapport au terrain naturel en saison sèche en m !QSJ : niveau de l’eau dans les puits par rapport au terrain naturel en saison de pluies en m PT : profondeur totale des puits en m

1. Zone de Tillia

N” 1 2 3 4 5 6 7 SS 8 5,5 6 63 5,5 8 4 SP A,5 6 5 2 PT 8 7 10

2. Zone Afassas à Bourni

N” 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 SS 6 4 6 4 5,5 6 4,3 5 4,8 6,l 5 5,5 4 5 4,8 4,5 4 4,6 4 4,5 4,3 4,4 4,8 SP 1,5 2,2 1,3 0,8 1 PT 8 9 7 10 7 8 10 10

3. Zone Anouzegrene r N” 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 SS 7,l 8,l 10 9,4 8,3 7,5 7,2 6,2 7 9 10.5 8.6 SP 3,3 3 2 PT 9 12 14 15 11 15

4. Chow Nadès

N” 1 2 3 4 5 SS 5,3 434 687 4,7 12.2 SP 135 1,7 315 PT 12 7 8 10 15.5

5. Jarambow

N” 1 2 3 4 5 SS 12.1 11.9 7.6 10.3 10.6 SP 3.7 PT 15 13 6. Telouès

N” 1 2 3 4 5 SS 5.7 6.7 9.7 7 7.4 SP 3.7 PT 8 11

7. Tabelot N” 1 2 3 4 5 6 7 8 SS 9 8.6 8 9.5 8 7.5 7 7.1 SP 4 4.5 6 3 4.11 PT 12.1 12 15.5 10 10 11

8. Ergouak -Absigh

N” 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 SS 6.3 6.5 7.5 4.9 6.6 5.1 5.8 4.8 5.2 5.3 4.7 4.3 5.6 6.4 6 SP 3 3.2 3.9 2.8 2.25 3.4 1 1.8 PT 11 11 11.5 8 10 8

9. Tassawat-lllialène

N” 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 SS 6.1 8.7 6.4 6 7.1 12.2 6.8 6.5 8 7.8 7 7.6 7.4 8 7 7 SP 2.4 6.3 6 6 7 3.4 5 3.8 PT 7 12 14 10 10 12 12 11 9 12

10. Zone Tagadabat N” 1 2 3 4 5 6 7 SS 6 6.65 6 6.4 6 5 5.8 4 SP 2 1.6 2.4 PT 10 12 6 4.5 Annexe III Les pièces dessinées Seuils

VUE EN PLAN --

h m--i l / l -1 LJ-lI I ! ! I ! L-t-FI l l l l / 1 4& l I l l I 1 rT”‘“xn I i! l I I 1 b-l-d I l l l / 1

I l

I I l l I l l

l/ I Il /I lI 1I I l I I I 1

(L2) VARIABLE w it

..L. _- COUPE A-A

(LZ) VARIABLE , 1.00 , 1.00 ,, 1.00 ,, _> , 1.00 ,/

.. .

Protections longitudinales en gabions type GI COUPE B

I VARIABLE L 1.00

I +1.50 / ^ ^ ,, n ?+775

COUPE C VARIABLE 1 1.00 J/ .( n ___. -.--.- ----._1-. --

Protections longitudinales en enrochements

î SO

Type PI

150

I l I- 200 4 Epis en gabions type El Annexe IV Exploitation des jardins Compte d’exploitation d’un jardin

Le compte d’exploitation a été établit avec les tarifs en vigueur à Tabelot et a été établi pour un jardin de 2 ha situé à Jarambow. Les prix unitaires utilisés sont ceux donnés par I’ANPIP, pour l’établissement des sous projet d’irrigation.

Désignation 1 Unité 1 Quantité 1 Prix unitaire 1 Montant Charaes d’exoloitation Labour Hme/joGr ’ 35 2000 70000 Pesticides I 4 9000 36000 Engrais chimique sac 8 15000 120000 Carburant I 1400 500 700000 Lubrifiant I 12 900 10800 Semences kg 12 30000 360000 Transport Récolte sac 500 1050 525000 Mai d’oeuvre Hme/iour 300 1000 300000 Amortissement puits 23900 Amortissement motopompe 84000 Total 2229700 t Produits d’exploitation I I I Oignon ’ 1 sac 500 1 8500 4250000 Total 4250000 Mage brut 2020300

Exploitation des jardins VALLEE AFASSAS 1. Zone de Tillia

Surface totale (Ha) 2. Sansoni - Bourni

Surface totale (Ha)

3. Bourni Anouzegrene VALLEE TABELOT

1. Telouès

Surface totale (Ha)

2. Tabelot

Surface totale (Ha)

3. Ergouak Ebey Annexe V Guide d’entretien GUIDE D’ENTRETIEN AVEC LES BENEFICIAIRES DU PROJET

1 -Identification de l’enquêté

1. Nom 2. Prénom 3. Sexe 4. Age 5. Origine 6. Taille de la famille 7. Nombre d’exploitations 8. Combien de personnes travaillent le jardin ? 9. Combien de personnes sont en exode ? 10. Participation des femmes aux travaux maraîchers ? 11. Est - ce que les femmes participent aux travaux collectifs (“ Gayya “) II- Exploitation du jardin

12. Le maraîchage est I ‘activité principale : oui non 13. Superficie totale ------Jardin de berge d’îlot de flanc de colline 14. Superficie cultivée depuis elle est exploitée ------15. Age du jardin 16. Jardin familial 17. Individuel Propriétaire Métayer 18. Raison du jardinage : satisfaire les besoins alimentaires Avoir de l’argent Les deux

19. Les produits du maraîchage sont : consommés Vendus Consommés et vendus

20. Les produits de la vente sont destinés : Achat du matériel agricole Autres

21. Quelles cultures pratiquez -vous ? _ - _--.. - -_.. -.- _.._--.-. --I

Nombre de cycles : 1 2 Autres 22. Fumure organique engrais chimiques les deux 23. Irrigation gravitaire problèmes rencontrés Besoin d’une nouvelle technique

24. Main d’œuvre familiale salariée entraide

Ill-Les ressources en eau

25. Puits puisards Forage Nombre 26. Exhaure : animale Bovine cameline Pompe -débit -heures de pompage par jour Manuelle

27. Profondeur -actuelle du puits -Début saison de pluie -début de saison sèche 28. Emplacement du puits : dans le lit mineur à------m du lit mineur 29. Vitesse de descente ------; de remontée ------30. Rabattement journalier actuel 31. Coupe montrant si possible : -les horizons et leurs épaisseurs -la roche traversée Sécheresse de 1984

IV-Exposition du jardin aux risques

II 32. Les berges sont protégés : non oui comment ? -~~~~~~~~~ 33. Les berges sont érodées : non oui avancement de l’érosion--- 34. Le jardin est submergé lors des crues

Non nombre de crues par an Oui durée hauteur atteinte ------35. la submersion apporte du sable non autres 36. Le jardin est - il abandonné par manque d’eau ? non Oui période------

V.Contribution à la réalisation des ouvrages

37. contribution : non oui physique financière 38. Main d’oeuvre mobilisable : ------durée ------_ 39. Le site vous convient-il ? oui non autre

III Annexe VI Rapport des cartes 1. VALLEE AFASSAS

>Répartition et exploitation des jardins en saison sèche et en saison froide P Erosions, profondeur d’eau dans les puits et transects P Sites retenus et ouvrages Répartition et exploitation des jardins en saison sèche et en saison de pluies

Légende E : Jardins exploités en saison sèche

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Légende

1 II : Jardins exploités en saison sèche

___ : Jardins exploités en saison de pluies

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Sites retenus et ouvrages

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Annexe VI1 Divers REGLENIENT INTERIEUR DZJ CONIITE LOCAL COUTUMIER DE LA VALLEE DE TABELOT 11 MARS 1998

TITRE 1 : De la constitution et de la nomination

Article Premier : 11 est crée, le Mercredi 11 Mars 1998, un comité local coutumier des populations de Tabelot

Article 2 : Ce Comité porte le nom de Comité de Détention coutumière des parcelles

Article 3 : Le siège est a Tabelot

TITRE II : Des buts et des objectifs

Article 4 : Le but de ce comité est d‘engager toute action permettant de remédier les conflits sur les terres des jardins et ies conflits en zones pastorales. Ce comité est donc chargé de résler tout problème des terres.

Article 5 : L’objectif de ce Comité est de sensibiliser toute la population sur les facteurs qui pourraient engendrer un conflit dans la vallée et d’informer et sensibiliser les populations sur tous les effets pouvant détruire la nature.

TITRE III : De la composition et des réunions du Comité

Article 6 : Le Comité est composé : - des chefs de tribu - des chefs de quartier - des présidents des coopératives - des représentants des éleveurs.

Article 7 : L’Assemblée générale de ce comité regroupe : - tous les Présidents des Coopératives ; - les chefs de tribus ; - le Liman des villages concernés Elle se tient une fois par an.

Article 8 : Réunion extraordinaire En cas d’urgence (conflit par exemple), le Comité peut ètre convoqué en réunion extraordinaire sous les 10 jours. La convocation sera faite par moto

TITRE IV : Des critères d’attribution d’une parcelle

Article 9 Toute personne n’ayant pas de jardin et désireuse d’acquérir une parcelle à le plein droit de contacter le Comité. . La dimension de cette parcelle est fixée à lOOm x 50 m, soit % ha. Le Comité se rend alors sur les sites des jardins de chaque famille pour vérifier les critères d’attribution de cette parcelle. Les frais de déplacement inhérents a ce déplacement du Comité sont a la charge du bénéficiaire soit 1.250F par parcelle.

TITRE V’: Des litiges

Article 10 En cas de conflit grave, le Comité soumettra un rapport aux autorités administratives, à l’Anastafidet, au Sultan et au Sous - Préfet.

-N.B : ’ - La partie Nord - Ouest de Nabaro jusqu’en Aval de Tathkit est considéré coinine une zone pastorale, une zone d‘éleveur. - La Zone de Gorsat ;jusqu‘à Anouugueri Anou - Aiher est considéré comme zone pastorale. zone d’éleveur - - La zone de Bagot a Azzelik est considérée coinine Loile d’élevage. MILITAIRE ET DES INFRASTRUCTURES 2. BATAILLON GENIE TRAVAUX BP 194 Tel: 44 O1 86 DEVIS ESTIMATIF RELATIF A LA CONSTRUCTION D'UN SEUIL D'EPANDAGE DANS VALEE DU VILLAGE RTA

3 IFOUILLESPOUR OUVRAGES rn' 1091,36 2 100 2291 8% 4 GRAVIERS FILTRES I mc 127,14 10000 1271 400 5 GABIONAGES mi 1 777,50 25 500 45 326 250 6 ENROCHEMENT rn' 1 786.36 7 O00 12 504 520

8 IREMBLAI LATERITIQUE ARROSE ET COMPACTE 1 m' 309.50 1 4 O00 1 238 O00 TOTAL TRAVAUX 64 316 756 NA19% 12 220 184 ENREGISTREMENT 5% 3 215 838

Arréte le présent devis a la soinme de : SOIXANTE DIX NEUF MILLION SEPT CENT CINQUANTE DEUX MILLE SEPT CENT SOIXANTE DIX HUIT FRANCS CFA (79 752 777 F CFA) .

Le Chef de Bataillon MAMAN MOUSSA Commandant le 2" Bataillon Génie TravauxlHZ

...... -. -. - ...... - ...... - ...... -

...... - ...... -...... _

... REPUBUQUE DU NIGER - MlNlSTERE DE LA DEFENSE NATIONALE FORCES ARMEES NlGERlENNES DIRECTION CENTRALE DU GENIE- MILITAIRE ET DES INFRASTRUCTURES 2O BATAILLON GENIE TRAVAUX BP 194 Tel: 44 O1 86

DEVIS ESTIMATIF RELATIF A LA CONSTRUCTION D'UN SEUIL D'EPANDAGE DANS LA VALEE DU VILLAGE RTA

4 GRAVIERS FILTRES \ mr 127,14 10000 1271 400 , 5 GABIONAGES m' 1777,50 25500 45 326 250 2 6 ENROCHEMENT m" 1 786,36 7 O00 12 504 520 7 BETON DE CALAGE (250kg/m3 ) m3 21,886 55000 1203730

]TOTAL TRAVAUX 64 316 756 TVA 19% 12 220 184 ENREGISTREMENT 5% 3 215 838

Arrété le présent dedis a la soinme de SOIXANTE DIX NEUF MILLION SEPT CENT CINQUANTE DEUX MILLE SEPT CENT SOIXANTE DIX HUIT FRANCS CFA (79 752 777 F CFA) .

Le Chef de Bataillon MAMAN MOUSSA Commandant le 2" Bataillon Génie TravauxiAZ

......

.. .. - .....--. ._ ...... - -- .- BCEOM

-2 -1 1 2 3 4. a MIAB1 F RFUTY

. . -...... - ~ -

! i BIBLIOGRAPHIE BIBLIOGRAPHIE *:* *:* Etude de faisabilité d’aménagements des koris de Tabelot et d’Afassas : Virgie BAR THES, 2003 *:* *:* Classeur de calcul des ouvrages en Gabion : France gabion *:* *:* Bulletin No54 de la FA0 : Manuel d’estimation des crues et apports *:* *:* Correction des torrents et stabilisation des lits : F. Lopez Cadenas de Llano *:* *:* Programme de gestion et de conservation des eaux et des sols au Niger, Issa Ousseyni et Heinz Bender *3 Les ouvrages en gabion, CEMAGREF *:* *:* Hydraulique fluviale : tome 1 et II *:* *:* Cours d’hydrologie statistique 2” année EIER, P. Gineste *:* *:* Cours de techniques d’enquête 2” année EIER, 2. Boureima *:* *:* Etude des crues, BCEOM *:* *:* Les bassins versants de Tabelot : J Campagne de 1977 J Campagne de 1978 J Campagne de 1979 J Campagne de 1980 M. HOEPFFNER

*:* *:* La réserve naturelle nationale de l’Aïr et du Ténéré : la connaissance des éléments du milieu naturel et humain dans le cadre d’orientations pour un aménagement et une conservation durables, analyse descriptive Franck Giazzi, 1996 *:* *:* Conservation et gestion des eaux et des sols au Niger : O bulletin no 2, Les seuils d’épandage dans la vallée Tamzalak O bulletin no 4: Mesures simple de protection antiérosive des écosystèmes au Niger O bulletin no 3 : Irrigation et salinité Issa Ousseyni et Heinz Bender ,1991 + Les bas fonds au Niger: Transfert d’expérience, Issa Ousseyni et Heinz Bender ,1991

*:* *:* Plusieurs entretiens avec J Le Directeur du génie rural d’Agadez M Illa Djimraou J Le chef du village de Tabelot M Abdo Abdoulkass J Les représentants des Unions de coopératives MM . Kader AMAN1 (UCVT) .El Hadj BACHIR (UCVT) .Ahmed DJIBRILLA (UCIL) Hamid SEYDI (UCAF) .Souleymane AHMADOU (UCAF) = Adam EFANGAL (UCMT) J Le major du district sanitaire de Tabelot M Aboubacar Atto J Plusieurs maraîchers sur les koris de Tabelot et Afassas *:* *:* Approvisionnement en intrants commercialisation des cultures maraîchères de la zone de Tabelot Kir-Niger, Thèse de Master du cnaearc Emilie WEIBELL et Anthony AHAHBA, 2002 *:* *:* Etude de 1’ aménagement de la mare de toukbalana Génie rural d’Agadez, 2000 Génie rural d’Agadez, 2000

*:* *:* Etude de construction de diguette d’infiltration à Elméki KRB Ingénieur conseil, 1996 *:* *:* Etude de la faisabilité de la protection des berges dans la zone de N. Garba, 1999 *:* *:* Aménagement de la vallée d’Elméki, STUDI INTERNTIONAL ,2000