COMMUNE DE DAINVILLE

Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du Plan Local d’Urbanisme

Dossier d’approbation

PIECE 3 : Règlement

Vu pour être annexé à la délibération du Conseil Communautaire en date du 15 décembre 2016 Pour le Président de la Communauté Urbaine d’ Le Vice-Président délégué à l’Urbanisme

Pascal LACHAMBRE

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SOMMAIRE

SOMMAIRE ...... 3 TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES ...... 4 TITRE II - DISPOSITIONS APPLICABLES À LA ZONE URBAINE ...... 8 Zone UA ...... 9 Zone UB ...... 20 Zone UE ...... 32 Zone UH ...... 42 TITRE III - DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES À URBANISER ...... 50 Zone 1AUa ...... 51 Zone 1AUe ...... 56 Zone 2AU ...... 65 TITRE IV - DISPOSITIONS APPLICABLES À LA ZONE AGRICOLE ...... 69 Zone A ...... 70 TITRE V - DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES NATURELLES ET FORESTIÈRES ...... 82 Zone N ...... 83 ANNEXE 1 : Emplacements Réservés au titre du L123-1-8° du Code de l’Urbanisme ...... 91 ANNEXE 2 : Les éléments de patrimoine bâti et végétal à protéger au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme ...... 98 ANNEXE 3 : Essences végétales recommandées pour les plantations ...... 110 ANNEXE 4 : Glossaire ...... 112

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TITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

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Ce règlement est établi conformément aux articles R 123-1 et R 123-9 du Code de l'Urbanisme

ARTICLE I : CHAMPS D'APPLICATION TERRITORIAL DU PLAN Le présent règlement s'applique à l’intégralité du territoire de la Commune de Dainville.

ARTICLE II : DIVISION DU TERRITOIRE EN ZONES

I- LE TERRITOIRE COUVERT PAR CE PLAN LOCAL D’URBANISME EST DIVISÉ EN ZONES URBAINES, ZONES A URBANISER, ZONES AGRICOLES ET EN ZONES NATURELLES, DONT LES DELIMITATIONS SONT REPORTEES AU DOCUMENT GRAPHIQUE. LE REGLEMENT ECRIT AINSI QUE SON DOCUMENT GRAPHIQUE GENERE UNE OBLIGATION DE CONFORMITE.

1 - Les zones urbaines mixtes sont dites « zones U » La zone UA, Cette zone correspond au centre-bourg de Dainville. Elle a pour vocation l'habitat, le commerce, les services, les activités non nuisantes et les équipements publics. La zone comprend un périmètre indicé (i) correspondant au périmètre de zone susceptible d’être concernée par des désordres liés à l’eau. La zone UB, Cette zone correspond aux quartiers périphériques au centre bourg. Elle a pour vocation l'habitat, le commerce, les services, les activités non nuisantes et les équipements publics. La zone comprend un périmètre indicé (i) correspondant au périmètre de zone susceptible d’être concernée par des désordres liés à l’eau.

2 - Les zones urbaines spécifiques La zone UE, Cette zone est affectée aux activités économiques qui, pour des raisons de risques ou de nuisances ne peuvent être mixées avec l'habitat. La zone comprend un secteur UEa correspondant à une zone commerciale, artisanale et de bureaux La zone comprend un périmètre indicé (i) correspondant au périmètre de zone susceptible d’être concernée par des désordres liés à l’eau. La zone UH, Cette zone est destinée à accueillir des grands équipements publics ou d'intérêt collectif ainsi que les activités qui leur sont liées (logements, restaurants, activités économiques, …).

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3 - Les zones à urbaniser sont dites « zones AU » : La zone 1AUa concerne les terrains non équipés ou partiellement équipés, urbanisables à court et moyen terme. Sa vocation est d'accueillir des constructions à usage d'habitat, de commerces, de services ou de bureaux, d'activités non nuisantes et d'équipements publics. La zone 1AUe concerne les terrains non équipés ou partiellement équipés, urbanisables à court et moyen terme. Sa vocation est de poursuivre la zone d’activité existante. La zone 2AU Il s’agit d’une zone naturelle non équipée, réservée à une urbanisation à long terme, dont la vocation future est d’accueillir habitat, commerces, services, équipements publics ou d’intérêt collectif et activités. Elle ne pourra être ouverte à l'urbanisation qu'à la suite d'une procédure de modification ou révision du PLU.

4 - La zone agricole est dite « zone A » La zone A est une zone naturelle, protégée à vocation exclusivement agricole. La zone comprend quatre secteurs :

- Le secteur Ap correspondant à un secteur à vocation agricole dans lequel des prescriptions particulières sont édictées dans le but de prendre en compte la trame verte de l’arrageois. - Le secteur Ac est un secteur dédié aux cimetières animaliers. - Le secteur Ah reprenant les constructions à usage non agricole au sein des espaces ruraux. - Le secteur As est un secteur dédié aux activités sportives et de loisirs. - La zone comprend un périmètre indicé (i) correspondant au périmètre de zone susceptible d’être concernée par des désordres liés à l’eau.

5 - Les zones naturelles sont dites « zones N » La zone N est destinée à créer ou à préserver les espaces naturelles de la commune, ainsi que les espaces verts situés au sein de la zone urbaine. La zone comprend un secteur Nj reprenant les jardins familiaux et y autorisant les abris liés à ces jardins

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ARTICLE III : LES DOCUMENTS GRAPHIQUES FONT APPARAITRE 1) Les terrains classés par le plan comme espaces boisés à conserver ou à créer (EBC) au titre de l’article L130-1 du Code de l’Urbanisme. 2) Les tracés des sentiers piétonniers et des itinéraires cyclables à conserver, à modifier ou à créer au titre de l’article L123-1-6°. 3) Les éléments de patrimoine à protéger au titre de l’article L123-1-5.7°du Code de l’Urbanisme : patrimoine végétal remarquable (constitué de haies à protéger et de parcs et jardins remarquables) et patrimoine bâti remarquable décrits en annexe 2 du présent règlement. 4) Les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d’intérêt général et aux espaces verts à créer ou à modifier au titre de l’article L123-1-8°, énumérés dans le tableau des « emplacements réservés » en annexe 1 du présent règlement. 5) Le PLU délimite des secteurs dans lesquels, en cas de réalisation d'un programme de logements, un pourcentage de ce programme doit être affecté à des catégories de logements qu'il définit dans le respect des objectifs de mixité sociale : - Dans les zones à urbaniser : obligation de réaliser, au minimum, dans chaque programme de logements, 30% de logements locatifs aidés, 25% de logements en accession à la propriété et 25% de lots libres. Le reste de l’opération est libre de contraintes. - dans les zones urbaines : Toutes les opérations de plus de 4 logements devront comporter un minimum de 25% de logements locatifs aidés. Le résultat se fera à l’entier supérieur. Ces servitudes n’ouvrent pas droit à délaissement, pour les propriétaires des parcelles concernées. 6) Le changement de destination de bâtiments agricoles et installations existants de qualité architecturale ou patrimoniale traditionnelles représentés au plan de zonage conformément à l'article L 123-3-1 du Code de l'Urbanisme, dans la limite du volume bâti existant, dans la mesure où les travaux de restauration respectent rigoureusement ladite qualité et à condition que la nouvelle destination soit compatible avec les destinations autorisées au sein de la zone. 7) Le périmètre d’étude du PPRT de Primagaz dans lequel et en application de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme, tout projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations.

ARTICLE IV : ADAPTATIONS MINEURES

1°) Les règles et servitudes définies par le PLU ne peuvent faire l'objet d'aucune dérogation, à l'exception des adaptations mineures rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes Ces adaptations font l'objet d'une décision motivée de l'autorité compétente qui peut en saisir les commissions prévues à cet effet.

2°) Bâtiments existants de toute nature Lorsqu'un immeuble bâti existant n'est pas conforme aux règles édictées par le règlement applicable à la zone, le permis de construire ne peut être accordé que pour des travaux qui ont pour objet de ne pas aggraver la non conformité de cet immeuble avec les dites règles, ou qui sont sans effet à leur égard.

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TITRE II - DISPOSITIONS APPLICABLES À LA ZONE URBAINE

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Zone UA PREAMBULE

I- VOCATION PRINCIPALE Il s’agit d’une zone urbaine mixte correspond au centre-bourg de Dainville affectée à l’habitat, aux commerces, services, équipements publics ou d’intérêt collectif et activités.

II- SERVITUDES Au titre de l’article L123-1-16° du Code de l’Urbanisme, chaque programme de plus de 4 logements devra obligatoirement réaliser 25% de logements locatifs aidés. Le résultat se fera à l’arrondi supérieur. Cette servitude n’ouvre pas droit à délaissement, pour les propriétaires des parcelles concernées.

III- RAPPELS

Le permis de construire peut être refusé ou n'être délivré que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les bâtiments sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants. Les caractéristiques des accès pourront être soumises à l'avis du gestionnaire de la voirie concernée.

Zonage archéologique L’arrêté préfectoral en date du 08 mars 2010, a identifié l’intégralité du territoire communal comme présentant un intérêt au titre de l’archéologie. L’arrêté préfectoral et la carte de zonage archéologique sont annexés au PLU. A l’intérieur de la zone, toute demande de permis de construire, de permis de démolir, d’autorisation d’installation ou de travaux divers, devra être transmise au préfet de département qui communiquera le dossier pour instruction au préfet de région (Direction régionale des affaires culturelles- service régional de l’archéologie du Nord-Pas-de-, Ferme St Sauveur, avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq), selon les modalités précisées par cet arrêté pour chaque type de zone. Toute découverte de quelque ordre que ce soit (structure, objet, vestige, monnaie,…) doit être signalée immédiatement au Service Régional de l’Archéologie, Ferme Saint Sauveur, Avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq, par l’intermédiaire de la Mairie ou de la Préfecture. Les vestiges découverts ne doivent en aucun cas être détruits avant examen par des spécialistes. Tout contrevenant sera passible des peines prévues à l’article 322-2 du code pénal.

Patrimoine à protéger Cette zone comprend des éléments identifiés au plan de zonage en tant qu’« élément de patrimoine végétal à protéger » et en tant qu’ « élément de patrimoine bâti à protéger » ainsi que par une fiche technique annexée au présent règlement (annexe 2) en application de l’article L123-1-5.7°du Code de l’Urbanisme. Tous travaux ayant pour effet de détruire ou de nuire à tout ou partie d’un « élément de patrimoine à protéger » doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation d’exécution de travaux ou au titre des coupes et abattages conformément à l’article R130-2 du Code de l’Urbanisme. Il pourra être fait utilisation de l’article R111-21 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation de travaux ou de permis de construire déposés sur les lieux avoisinants un « élément de patrimoine végétal à protéger ».

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IV - PRISE EN COMPTE DES RISQUES

Risque de dessiccation des argiles La commune est concernée par le risque naturel de mouvement de terrain en temps de sécheresse lié au retrait-gonflement des sols argileux. Il est conseillé de procéder à des sondages sur les terrains et d’adapter les techniques de construction

Risques liés à l’eau La zone comprend un périmètre indicé (i) correspondant aux périmètres de zones susceptibles d’être concernées par des désordres liés à l’eau. Il pourra être fait utilisation de l’article R.111-2 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation d’occupation du sol : « Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations. »

Risques cavités Cette zone compte des cavités souterraines connues ou supposées, repérées ou non. Il est fortement recommandé de procéder à des sondages et d’adapter les techniques de construction.

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ARTICLE UA 1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

SONT INTERDITS : - Les dépôts de vieilles ferrailles, de véhicules désaffectés, de matériaux de démolition, de déchets tels que par exemple, pneus usés, vieux chiffons, ordures ; - L’ouverture ou extension de toute carrière ; - La création de terrains de camping et de caravaning ; - La création de nouvelles activités industrielles et de nouveaux bâtiments industriels ; - La création de nouvelles exploitations agricoles et de nouveaux bâtiments d’élevage ; - Les groupes de garages individuels de plus de deux boxes ; - Les garages en sous-sol. En sus, sont strictement interdits dans le périmètre indicé (i) - Les garages en sous-sols et les caves Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Sont interdits plus particulièrement : Patrimoine bâti à protéger : A moins qu’ils ne respectent les conditions édictées à l’article 2 : - tous travaux réalisés sur un élément de patrimoine bâti à protéger. Patrimoine végétal à protéger : A moins qu’ils ne respectent les conditions édictées à l’article 2 : - L’arrachage ou la destruction des haies à préserver ne pourront être autorisés que sous réserve du respect des prescriptions de l’article 13.

ARTICLE UA 2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A CONDITIONS PARTICULIERES Chaque programme de plus de 4 logements devra obligatoirement réaliser 25% de logements locatifs aidés. Le résultat se fera à l’arrondi supérieur. Sont admis sous réserve du respect de conditions spéciales - Les établissements à usage d’activités artisanales, commerciales ou de services comportant ou non des installations classées dans la mesure où toutes dispositions auront été prises pour éliminer les risques pour la sécurité (tels qu’en matière d’incendie, d’explosion) ou les nuisances (telles qu’en matière d’émanations nocives, ou malodorantes, fumées, bruits, poussières, altération des eaux) susceptibles d’être produits. - La création et l’extension de bâtiments ou installations agricoles à l’exception de la création de bâtiment d’élevage, sous réserve qu’ils soient liés à une exploitation déjà présente dans la zone et qu'ils soient situés sur la même unité foncière, et dans la mesure où, ils satisfassent à la réglementation en vigueur les concernant, et qu’il n’en résulte pas pour le voisinage une aggravation des nuisances (odeurs, altération des eaux, parasites). - Les exhaussements et affouillements des sols, sous réserve qu’ils soient indispensables à la réalisation des types d’occupation ou d’utilisation des sols.

En sus, dans le périmètre indicé (i) Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions à usage d’habitation doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel avant aménagement.

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En sus, dans le périmètre indicé (i), sont admis sous réserve du respect de conditions spéciales : - Les exhaussements s’ils sont strictement nécessaires aux besoins de rehausse des constructions autorisées pour des raisons de mise en sécurité par rapport au risque d’inondation ou aux travaux de lutte contre les inondations ou à la gestion des eaux pluviales

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine bâti à protéger : Dans le respect des dispositions édictées à l’article 11 et de la règle qui précède, à l’exception des démolitions autorisées aux articles L442-1 et R442-1 du Code de l’Urbanisme, sont autorisés les travaux visant à améliorer le confort ou la solidité, l’extension, le changement de destination ainsi que les travaux de gestion, de rénovation ou de remise en état d’un élément de patrimoine bâti à protéger. Tous travaux réalisés sur un élément de patrimoine bâti à protéger sont autorisés dans la mesure où ils continuent à restituer une des composantes d’origine de l’élément. Patrimoine végétal à protéger : Dans le respect des dispositions édictées à l’article 13, l’abattage d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » n’est autorisé que lorsqu’il présente, individuellement ou collectivement, des risques pour la sécurité de la population ou des constructions environnantes. Dans un rayon correspondant au houppier « d’un élément de patrimoine végétal à protéger », les affouillements nécessaires à la réalisation de desserte par les réseaux sont autorisés dans le respect des dispositions édictées à l’article 4. Les élagages d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » sont autorisés dans la mesure où ils ne nuisent pas à la conservation des perspectives paysagères et sont compatibles avec l’aptitude à la taille et donc la survie dudit élément. ARTICLE UA 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET D’ACCES AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC ACCES Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisins éventuellement obtenu par application de l’article 682 du Code Civil. L'accès doit présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile. Lorsqu'un terrain est desservi par deux voies, il pourra être exigé que l'accès se fasse sur la voie sur laquelle la gêne pour la circulation sera la moindre. VOIRIE La destination et l'importance des constructions ou installations doivent être compatibles avec la capacité de la voirie qui les dessert. Les voies nouvelles en impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale pour permettre à tout véhicule de faire aisément demi-tour (notamment ceux des services publics tels que par exemple la lutte contre l’incendie, l’enlèvement des ordures ménagères). Une voie en impasse est une voie qui n'a qu'une seule issue. Les voies nouvelles en impasse ne doivent pas desservir plus de 4 parcelles ou logements. Les voiries doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la circulation des handicapés et personnes à mobilité réduite, de la défense contre l'incendie, et de la protection civile, et aux besoins des constructions et installations envisagées.

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ARTICLE UA 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D’EAU, D’ELECTRICITE ET D’ASSAINISSEMENT ET LES CONDITIONS DE REALISATION D'UN ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL

ALIMENTATION EN EAU POTABLE Pour recevoir une construction ou une installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, un terrain doit obligatoirement être desservi par un réseau sous pression, raccordé au réseau public.

EAUX PLUVIALES En application du règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU, les eaux pluviales provenant des propriétés riveraines doivent d'une manière générale être infiltrées dans le sol, sur l'unité foncière, lorsque la pédologie de ce dernier (perméabilité.) le permet. Il en est ainsi des eaux de toitures, des eaux de parking qui, avant ré-infiltration, devront éventuellement être prétraitées. Dans le cas où les eaux pluviales ne pourraient pas être infiltrées pour des raisons techniques ou sanitaires telles que l'imperméabilité des sols, le rejet de ces eaux dans le réseau d'assainissement est autorisé à hauteur d'un débit maximum de 0,5 litre par seconde et par hectare de surface imperméabilisée (surface de toitures, de voirie.). Dans ce cas, la construction d'un bassin de stockage ou de tout autre dispositif susceptible de limiter le débit de fuite des eaux pluviales dans le réseau d'assainissement (chaussée, réservoirs.) pourra être imposée. Il pourra également être imposé la construction préalable sur l'unité foncière, de dispositifs particuliers de prétraitement des eaux pluviales tels que dessableurs ou déshuileurs à l'exutoire notamment des parcs de stationnement. Les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement ainsi que celles soumises à autorisation ou déclaration pourront déroger aux dispositions ainsi envisagées à l'égard des eaux pluviales, sous réserve du respect de la législation spécifique en vigueur.

ASSAINISSEMENT

EAUX USEES DOMESTIQUES Le raccordement au réseau de collecte des eaux usées domestiques est obligatoire pour toute construction ou installation nouvelle desservie par un réseau d'assainissement collectif et nécessitant un rejet d'eaux usées. Les conditions de raccordement à ce réseau sont définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras joint aux Annexes du PLU. En l'absence de réseau collectif d'assainissement, et seulement dans ce cas, l'assainissement non collectif est obligatoire. Toutes les eaux usées doivent alors être dirigées sur des dispositifs de traitement adaptés à la nature géologique et à la topographie du terrain concerné et conformes à la réglementation en vigueur. Ces installations d'assainissement doivent être conçues de manière à être raccordées ultérieurement au réseau d'assainissement collectif dès sa réalisation.

EAUX RESIDUAIRES D’ACTIVITE Le raccordement des établissements déversant des eaux industrielles au réseau d'assainissement public n'est pas obligatoire. Toutefois, si le raccordement est souhaité, les eaux usées industrielles devront être traitées avant rejet par une unité de traitement spécifique et devront satisfaire aux conditions de raccordement définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU. Si le raccordement n'est pas souhaité, les industriels devront disposer d'une unité de traitement PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 13

spécifique et répondre aux normes en vigueur. Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine végétal à protéger » Les travaux de desserte par les réseaux doivent être réalisés de telle sorte qu’ils ne nuisent pas à la survie des « éléments de patrimoine végétal à protéger » et n’altèrent pas leur qualité sanitaire.

ARTICLE UA 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES En l’absence de réseau collectif d’assainissement (eaux usées, eaux vannes) ou dans l’attente d’implantation de celui-ci, les constructions ne pourront s’implanter que sur des unités foncières d’une superficie compatible avec la mise en œuvre d’un assainissement autonome conforme à la réglementation en vigueur. Cette règle ne s’applique pas aux constructions et installations ne nécessitant pas de rejet d’eaux usées.

ARTICLE UA 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES A l’exception des constructions et installations de service public ou d’intérêt collectif, la façade sur rue des constructions principales doit être implantée soit : - à la limite d'emprise de la voie publique ou privée, existante ou à créer, - avec un recul de 5 mètres par rapport à la limite d’emprise de la voie publique ou privée, existante ou à créer, - observer le même recul que celui de l'une des deux constructions principales voisines situées du même côté de la voie publique ou privée, existante ou à créer. Les autres constructions et installations ne pourront pas avoir une implantation par rapport à la limite d’emprise de la voie publique ou privée, existante ou à créer, inférieure à celle de la construction principale. En cas de reconstruction ou d’extension, la construction devra être édifiée avec un recul qui ne pourra être inférieur au recul minimum du bâtiment existant. En cas de travaux permettant d’isoler ou de conforter (solidité) par l’extérieur la façade d’une construction, le recul pourra être inférieur au recul imposé avant travaux. Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite de voie soit avec un recul minimum de 0,50 mètres. Les éléments architecturaux et/ou de modénatures tels que les oriels et les balcons, ou éléments en retrait, ne sont pas pris en compte pour le calcul du recul.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine bâti à protéger Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine bâti à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement. Pour les constructions contiguës ou intégrées à un élément de patrimoine à protéger, la construction doit être implantée avec un recul identique à celui observé par la construction de l’élément de patrimoine à protéger la plus proche ou par l’ensemble de l’élément de patrimoine à protéger. Patrimoine végétal à protéger :

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Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE UA 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES 1) Dans une bande de 20m comptée à partir de la limite d'emprise des voies publiques ou privées, existantes ou à créer. Les constructions et installations pourront s'implanter le long des limites séparatives latérales. 2) Au delà de cette bande de 20m comptée à partir de la limite d'emprise des voies publiques ou privées, existantes ou à créer L'implantation en limite séparative est admise : - lorsqu'il s'agit de bâtiments dont la hauteur n'excède pas 3,00 mètres en limite parcellaire. - lorsqu'il s'agit d'extensions ou de travaux visant à améliorer le confort, la performance énergétique ou la solidité des bâtiments existants. - lorsqu’il existe déjà en limite séparative une construction ou un mur en bon état d’une hauteur totale au moins égale à celle à réaliser permettant l’adossement. 3) Dans tous les cas, lorsqu'il s'agit de constructions ne joignant pas la limite séparative : Les constructions doivent être éloignées des limites séparatives de telle manière que la distance horizontale de tout point du bâtiment à édifier au point le plus proche de la limite séparative soit au moins égale à la moitié de la différence d'altitude entre ces deux points, sans pouvoir être inférieure à 3 mètres. Lorsqu'il s'agit d'extensions ou de travaux visant à améliorer le confort, la performance énergétique ou la solidité des bâtiments existants, la construction sera édifiée avec un recul qui ne pourra être inférieur au recul minimum du bâtiment existant. En cas de travaux permettant d’isoler ou de conforter la solidité des façades d’une construction, le recul pourra être inférieur au recul imposé avant travaux. Les annexes, d’une superficie maximale de 12 m2 de SHOB et d'une hauteur maximale de 3 m pourront s'implanter à 1 m minimum des limites séparatives. Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite de propriété soit avec un recul minimum de 0,50 mètres.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7° du Code de l’Urbanisme Patrimoine bâti à protéger Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine bâti à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement. Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE UA 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE Il n’est pas fixé de règles.

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ARTICLE UA 9 - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS L'emprise maximale au sol des constructions et installations est fixée à : - 70% de la superficie totale de l’unité foncière pour les constructions à usage d’habitation et de leurs annexes - 100% pour les autres constructions Il n’est pas fixé de règle pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif

ARTICLE UA 10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS 1. Pour les constructions à usage agricole La hauteur des constructions mesurée au dessus du sol naturel avant aménagement ne peut dépasser 12 mètres au faîtage. 2. Pour les constructions à usage d’habitation Dans le cas d’une construction réalisée sous toiture terrasse, et à condition que celle-ci soit végétalisée ou permettant de gérer les eaux pluviales, la hauteur maximale est fixée à deux niveaux sur rez-de- chaussée (R+2) sans pouvoir excéder 10 mètres. Dans les autres cas, les nouvelles constructions ne doivent pas comporter plus de trois niveaux sur rez- de-chaussée, un seul niveau de combles aménageables inclus (R+2 étages droits +un seul niveau de combles aménageables) sans pouvoir excéder 12 mètres. 3. Pour les autres constructions La hauteur des constructions mesurée au dessus du sol naturel avant aménagement ne peut dépasser 12 mètres au faîtage. Dans l’ensemble de la zone Ces dispositions ne s’appliquent pas en cas de reconstruction à l’identique. Dans le cas d’extension de constructions ou d’installations existantes, la hauteur maximale pourra être égale à celle de la construction ou de l’installation à laquelle l’extension se rattache. Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée ne doit pas se situer à plus de 0,60 mètre du point le plus haut au dessus du sol naturel avant aménagement Il n’est pas fixé de règle pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. En outre, dans le périmètre indicé (i) Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions à usage d’habitation doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel avant aménagement.

ARTICLE UA 11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS Dispositions générales Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leurs dimensions, leur volume ou l’aspect extérieur (matériaux ou revêtements utilisés) des bâtiments ou d’ouvrages à édifier ou modifier sont de PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 16

nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Sous réserve de la protection des sites et des paysages, les règles définies au titre des dispositions particulières ne s’appliquent pas quand il s’agit d’installer des dispositifs individuels de production d’énergie renouvelable ; d’utiliser, en façade, des matériaux renouvelables permettant d’éviter des émissions de gaz à effet de serre ; de poser des toitures végétalisées ou retenant les eaux pluviales. Les reconstructions à l’identique sont autorisées.

Sont interdits : - L'emploi à nu, en parement extérieur de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d'un enduit (par exemple : briques creuses posées à champ, carreaux de plâtre, parpaings).

Dispositions particulières a) Aspect des constructions à usage d’habitation 1. Toitures Les constructions de moins de 3,00 mètres de haut ainsi que les vérandas ne sont pas soumises aux règles suivantes. Lorsqu’elles ne sont pas équipées de systèmes d’économie d’énergie (panneaux solaires, toitures végétalisées…) : - les toitures doivent être couvertes de matériaux ayant l’aspect, la teinte et l’appareillage d'ardoises ou de tuiles de terre cuite, dans la gamme de couleur rouge, orangé ou brune. - les toitures principales doivent être à versants. Les chiens assis et les bellevoisines sont interdits. Les couvertures de matériaux ondulés opaques ou translucides (tels tôles sidérurgiques, plaques en ciment, tôles plastiques…) sont interdites. 2. Façades Sont interdits les enduits de ciment non peints et/ou non teintés, carrelages, coffrages saillants et bandeaux. b) Les clôtures L’édification des clôtures est soumise à autorisation. Dans le périmètre indicé (i) Les clôtures doivent présenter une perméabilité supérieure à 95% (la perméabilité étant définie comme étant le rapport de la surface non opacifiée à la surface de la clôture) : clôtures à fils ou à grillage.

Dans le reste de la zone 1. Les clôtures sur rue et dans les marges de recul d'une hauteur maximale de 2 m doivent être constituées soit : - de clôtures pleines maçonnées de pierre et de brique formant « Rouge – barre » caractéristique du patrimoine ancien existant, ou de clôtures pleines réalisées exclusivement dans un des deux matériaux précités (ou de tous matériaux ayant l’aspect, la teinte et l’appareillage similaire). - d’un mur bahut d'une hauteur de 60 cm maximum, en maçonnerie de pierre ou de briques (ou de tous matériaux ayant l’aspect, la teinte et l’appareillage similaire), rehaussé ou non d’un dispositif à claire voie aéré, doublé ou non de végétaux d’essences variés, choisis de préférence parmi ceux proposés en annexe 3 du présent règlement;

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- de dispositifs à claire-voie doublé ou non de végétaux d’essences variés, choisis de préférence parmi ceux proposés en annexe 3 du présent règlement. La reconstruction d’un mur est autorisée jusqu’à hauteur similaire à celle d’origine.

2. Sur les autres limites séparatives, les clôtures d'une hauteur maximale de 2 m doivent être constituées: - soit de clôtures pleines maçonnées de pierre et de brique formant « Rouge –barre » caractéristique du patrimoine ancien existant, ou des clôtures réalisées dans un des deux matériaux précités (ou de tous matériaux ayant l’aspect, la teinte et l’appareillage similaire). La reconstruction d’un mur existant pourra avoir une hauteur identique à la hauteur d’origine. - soit de dispositifs à claire-voie, comportant ou non un mur bahut d'une hauteur de 60 cm maximum, doublé ou non de végétaux d’essences variés, choisis de préférence parmi ceux proposés dans le cahier des appuis réglementaires; - soit de murs pleins sur une longueur maximale de 4 m à partir de la façade arrière de l'habitation, (murs d’intimité). Au-delà de cette bande, la hauteur du mur-bahut est limitée à 0,60m, sauf s’ils sont maçonnés de pierre et de brique formant « Rouge –barre » ou des clôtures réalisées dans un des deux matériaux précités (ou de tous matériaux ayant l’aspect, la teinte et l’appareillage similaire). Pour l’édification des clôtures pleines ou des murs bahut, est interdit l’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d’un enduit. d) TELECOMMUNICATIONS/ ELECTRICITE/ TELEVISION/ RADIODIFFUSION Lorsque le réseau public est enterré, le branchement en souterrain est obligatoire.

ARTICLE UA 12 – OBLIGATIONS EN MATIERE DE REALISATION D’AIRES DE STATIONNEMENT Modalités de calcul des places de stationnement Le nombre de places de stationnement exigé constitue une norme minimale. Lorsqu’un projet comporte plusieurs destinations au sens du présent règlement, les places de stationnement se calculent au prorata du nombre de logements et des besoins de chaque destination de construction. Il n’est pas fixé de règle pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être réalisé en dehors des voies publiques. 1. Pour les nouvelles constructions à usage d'habitation, il sera exigé : - 2 places de stationnement automobile par logement ; Le pétitionnaire satisfait à ses obligations en créant les places sur l'unité foncière même. 2. Pour les travaux ayant pour effet de : - transformer des surfaces à destination autre que l’habitat en logement, - d’augmenter le nombre de logements par transformation du bâtiment à usage d’habitat existant, Il doit être créé une place de stationnement automobile par logement supplémentaire ou par logement créé. 3. Pour les opérations de logements locatifs financés avec un prêt de l’Etat, il ne sera exigé qu’une place de stationnement par nouveau logement.

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4. Pour les bâtiments à usage autre que l’habitat, sur chaque parcelle, des surfaces suffisantes doivent être réservées : - pour l’évolution, le chargement, le déchargement et le stationnement de la totalité des véhicules de livraison et de services. - pour le stationnement des véhicules et des vélos du personnel et des visiteurs. 5. En cas d'impossibilité de réaliser les aires de stationnement : Lorsque la création de places sur l’unité foncière est techniquement impossible ou interdite pour des motifs d¹architecture ou d’urbanisme, le pétitionnaire satisfait à ses obligations en créant les places manquantes sur une autre unité foncière distante de la première de moins de 300 mètres de rayon dont il justifie de la pleine propriété.

ARTICLE UA 13 – OBLIGATIONS EN MATIERE D’ESPACES LIBRES, D’AIRES DE JEUX ET DE PLANTATIONS Les surfaces libres de toute construction, circulation, aire de service, stationnement et installations doivent :  être traitées en espaces verts, en jardin d’agrément et/ou jardin potager  être obligatoirement plantées et comporter au minimum un arbre ou un arbuste pour 25m² d’espace libre. Pour les constructions à usage d’habitation et leurs annexes, cet espace planté représente au minimum 10% de l’unité foncière. Les aires de stationnement découvertes doivent être plantées : 1 arbre pour 100m² de terrain. Les plantations devront être réparties sur l’ensemble de l’aire Les résineux sont interdits dans les haies. Les végétaux seront choisis de préférence parmi des essences locales, telles celles proposées en annexe 3 du présent règlement. Tout arbre de haute tige abattu doit être remplacé sur l’unité foncière, choisis de préférence parmi des essences locales, telles celles proposées en annexe 3 du présent règlement. Les dépôts, les citernes de gaz liquéfié ou à mazout et installations similaires, les aires de stockage extérieures et autres installations techniques doivent être masqués par des écrans de verdure à feuillage persistant. Les espaces boisés classés, à conserver, à protéger ou à créer figurant au plan, sont soumis aux dispositions des articles L130.1 et suivants du Code de l’Urbanisme.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme « Pour les linéaires de haies à préserver » Les haies à préserver ne pourront être arrachées ou détruites que dans les cas suivants : - Création d’un nouvel accès à la parcelle dans la limite maximale de 10 mètres ; - Création d’un construction ou installation autorisée, sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires - Réorganisation du parcellaire nécessitant l’arrachage d’une haie sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires.

ARTICLE UA 14 – COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS Il n’est pas fixé de règle.

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Zone UB PREAMBULE

I- VOCATION PRINCIPALE Il s’agit d’une zone urbaine mixte correspondant aux quartiers périphériques au centre bourg. Elle a pour vocation l'habitat, le commerce, les services, les activités non nuisantes et les équipements publics.

II- SERVITUDES Au titre de l’article L123-1-16° du Code de l’Urbanisme, chaque programme de plus de 4 logements devra obligatoirement réaliser 25% de logements locatifs aidés. Le résultat se fera à l’arrondi supérieur. Cette servitude n’ouvre pas droit à délaissement, pour les propriétaires des parcelles concernées.

III- RAPPELS Le permis de construire peut être refusé ou n'être délivré que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les bâtiments sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants. Les caractéristiques des accès pourront être soumises à l'avis du gestionnaire de la voirie concernée.

Zonage archéologique L’arrêté préfectoral en date du 08 mars 2010, a identifié l’intégralité du territoire communal comme présentant un intérêt au titre de l’archéologie. L’arrêté préfectoral et la carte de zonage archéologique sont annexés au PLU. A l’intérieur de la zone, toute demande de permis de construire, de permis de démolir, d’autorisation d’installation ou de travaux divers, devra être transmise au préfet de département qui communiquera le dossier pour instruction au préfet de région (Direction régionale des affaires culturelles- service régional de l’archéologie du Nord-Pas-de-Calais, Ferme St Sauveur, avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq), selon les modalités précisées par cet arrêté pour chaque type de zone. Toute découverte de quelque ordre que ce soit (structure, objet, vestige, monnaie,…) doit être signalée immédiatement au Service Régional de l’Archéologie, Ferme Saint Sauveur, Avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq, par l’intermédiaire de la Mairie ou de la Préfecture. Les vestiges découverts ne doivent en aucun cas être détruits avant examen par des spécialistes. Tout contrevenant sera passible des peines prévues à l’article 322-2 du code pénal.

Patrimoine à protéger Cette zone comprend des chemins existants à protéger au titre de l’article L123-1-6° du code de l’urbanisme. Cette zone comprend des éléments identifiés au plan de zonage en tant qu’« élément de patrimoine végétal à protéger » et en tant qu’ « élément de patrimoine bâti à protéger » ainsi que par une fiche technique annexée au présent règlement (annexe 2) en application de l’article L123-1-5.7°du code de l’urbanisme. Tous travaux ayant pour effet de détruire ou de nuire à tout ou partie d’un « élément de patrimoine à protéger » doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation d’exécution de travaux ou au titre des coupes et abattages conformément à l’article R130-2 du code de l’urbanisme. Il pourra être fait utilisation de l’article R111-21 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation de travaux ou de permis de construire déposés sur les lieux avoisinants un « élément de patrimoine végétal à protéger ». PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 20

IV - PRISE EN COMPTE DES RISQUES

Risque de dessiccation des argiles La commune est concernée par le risque naturel de mouvement de terrain en temps de sécheresse lié au retrait-gonflement des sols argileux. Il est conseillé de procéder à des sondages sur les terrains et d’adapter les techniques de construction

Risques liés à l’eau La zone comprend un périmètre indicé (i) correspondant aux périmètres de zones susceptibles d’être concernées par des désordres liés à l’eau. Il pourra être fait utilisation de l’article R.111-2 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation d’occupation du sol : « Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations. »

Risques cavités Cette zone compte des cavités souterraines connues ou supposées, repérées ou non. Il est fortement recommandé de procéder à des sondages et d’adapter les techniques de construction.

V NUISANCES

Protection contre les nuisances sonores Dans une bande de 100 m de part et d’autre de la RN25, la RD265 et la RD60, les constructions exposées au bruit des voies de 3ème catégorie telles qu’elles figurent au plan des annexes, sont soumises à des normes d’isolation acoustique, conformément aux Articles L571-9 et L571-10 du Code de l’environnement relatifs à la lutte contre le bruit, complétés par les arrêtés préfectoraux du 15 octobre 2001 et du 23 Août 2002 relatif au classement des infrastructures de transports terrestres.

VI- APPLICATION DE L'ARTICLE L111-1-4 DU CODE DE L'URBANISME La zone est concernée par l'article L111-1-4 du Code de l'Urbanisme qui interdit, en dehors des zones urbanisées, toute construction et toute installation, sauf exceptions reprises au sein de l’article 6 : - dans une bande de 75m de part et d'autre de l’axe de la RD265 (Avenue de Saint-Exupéry). - Dans une bande de 75 mètres de part et d’autre de la RD60 entre Dainville (RD625 et ).

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ARTICLE UB 1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

SONT INTERDITS : - Les dépôts de vieilles ferrailles, de véhicules désaffectés, de matériaux de démolition, de déchets tels que par exemple, pneus usés, vieux chiffons, ordures ; - L’ouverture de toute carrière ; - La création de terrains de camping et de caravaning ; - La création de nouvelles activités industrielles et de nouveaux bâtiments industriels ; - La création de nouvelles exploitations agricoles et de nouveaux bâtiments d’élevage ; - Les groupes de garages individuels de plus de deux boxes En sus, sont strictement interdits dans le dans le périmètre indicé (i) - Les garages en sous-sols et les caves

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Sont interdits plus particulièrement : Patrimoine bâti à protéger : A moins qu’ils ne respectent les conditions édictées à l’article 2 : - tous travaux réalisés sur un élément de patrimoine bâti à protéger. Patrimoine végétal à protéger : A moins qu’ils ne respectent les conditions édictées à l’article 2 : - L’arrachage ou la destruction des haies à préserver ne pourront être autorisés que sous réserve du respect des prescriptions de l’article 13.

ARTICLE UB 2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A CONDITIONS PARTICULIERES Chaque programme de plus de 4 logements devra obligatoirement réaliser 25% de logements locatifs aidés. Le résultat se fera à l’arrondi supérieur. Sont admis sous réserve du respect de conditions spéciales - Les établissements à usage d’activités artisanales, commerciales ou de services comportant ou non des installations classées dans la mesure où toutes dispositions auront été prises pour éliminer les risques pour la sécurité (tels qu’en matière d’incendie, d’explosion) ou les nuisances (telles qu’en matière d’émanations nocives, ou malodorantes, fumées, bruits, poussières, altération des eaux) susceptibles d’être produits. - La création et l’extension de bâtiments ou installations agricoles à l’exception de la création de bâtiment d’élevage, sous réserve qu’ils soient liés à une exploitation déjà présente dans la zone et qu'ils soient situés sur la même unité foncière, et dans la mesure où, ils satisfassent à la réglementation en vigueur les concernant, et qu’il n’en résulte pas pour le voisinage une aggravation des nuisances (odeurs, altération des eaux, parasites). - Les exhaussements et affouillements des sols, sous réserve qu’ils soient indispensables à la réalisation des types d’occupation ou d’utilisation des sols.

En sus, dans le périmètre indicé (i) Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions à usage d’habitation doit se situer au PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 22

moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel avant aménagement.

En sus, dans le périmètre indicé (i), sont admis sous réserve du respect de conditions spéciales : - Les exhaussements s’ils sont strictement nécessaires aux besoins de rehausse des constructions autorisées pour des raisons de mise en sécurité par rapport au risque d’inondation ou aux travaux de lutte contre les inondations ou à la gestion des eaux pluviales.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine bâti à protéger : Dans le respect des dispositions édictées à l’article 11 et de la règle qui précède, à l’exception des démolitions autorisées aux articles L442-1 et R442-1 du Code de l’Urbanisme, sont autorisés les travaux visant à améliorer le confort ou la solidité, l’extension, le changement de destination ainsi que les travaux de gestion, de rénovation ou de remise en état d’un élément de patrimoine bâti à protéger. Tous travaux réalisés sur un élément de patrimoine bâti à protéger sont autorisés dans la mesure où ils continuent à restituer une des composantes d’origine de l’élément. Patrimoine végétal à protéger : Dans le respect des dispositions édictées à l’article 13, l’abattage d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » n’est autorisé que lorsqu’il présente, individuellement ou collectivement, des risques pour la sécurité de la population ou des constructions environnantes. Dans un rayon correspondant au houppier « d’un élément de patrimoine végétal à protéger », les affouillements nécessaires à la réalisation de desserte par les réseaux sont autorisés dans le respect des dispositions édictées à l’article 4. Les élagages d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » sont autorisés dans la mesure où ils ne nuisent pas à la conservation des perspectives paysagères et sont compatibles avec l’aptitude à la taille et donc la survie dudit élément.

ARTICLE UB 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET D’ACCES AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC ACCES Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisins éventuellement obtenu par application de l’article 682 du Code Civil. L'accès doit présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile. Lorsqu'un terrain est desservi par deux voies, il pourra être exigé que l'accès se fasse sur la voie sur laquelle la gêne pour la circulation sera la moindre.

VOIRIE La destination et l'importance des constructions ou installations doivent être compatibles avec la capacité de la voirie qui les dessert. Les voies nouvelles en impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale pour permettre à tout véhicule de faire aisément demi-tour (notamment ceux des services publics tels que par exemple la lutte contre l’incendie, l’enlèvement des ordures ménagères). Une voie en impasse est une voie qui n'a qu'une seule issue.

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Les voies nouvelles en impasse ne doivent pas desservir plus de 4 parcelles ou logements. Les voiries doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la circulation des handicapés et personnes à mobilité réduite, de la défense contre l'incendie, et de la protection civile, et aux besoins des constructions et installations envisagées.

ARTICLE UB 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D’EAU, D’ELECTRICITE ET D’ASSAINISSEMENT ET LES CONDITIONS DE REALISATION D'UN ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL

ALIMENTATION EN EAU POTABLE Pour recevoir une construction ou une installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, un terrain doit obligatoirement être desservi par un réseau sous pression, raccordé au réseau public.

EAUX PLUVIALES En application du règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU, les eaux pluviales provenant des propriétés riveraines doivent d'une manière générale être infiltrées dans le sol, sur l'unité foncière, lorsque la pédologie de ce dernier (perméabilité.) le permet. Il en est ainsi des eaux de toitures, des eaux de parking qui, avant ré-infiltration, devront éventuellement être prétraitées. Dans le cas où les eaux pluviales ne pourraient pas être infiltrées pour des raisons techniques ou sanitaires telles que l'imperméabilité des sols, le rejet de ces eaux dans le réseau d'assainissement est autorisé à hauteur d'un débit maximum de 0,5 litre par seconde et par hectare de surface imperméabilisée (surface de toitures, de voirie.). Dans ce cas, la construction d'un bassin de stockage ou de tout autre dispositif susceptible de limiter le débit de fuite des eaux pluviales dans le réseau d'assainissement (chaussée, réservoirs.) pourra être imposée. Il pourra également être imposé la construction préalable sur l'unité foncière, de dispositifs particuliers de prétraitement des eaux pluviales tels que dessableurs ou déshuileurs à l'exutoire notamment des parcs de stationnement. Les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement ainsi que celles soumises à autorisation ou déclaration pourront déroger aux dispositions ainsi envisagées à l'égard des eaux pluviales, sous réserve du respect de la législation spécifique en vigueur.

ASSAINISSEMENT

EAUX USEES DOMESTIQUES Le raccordement au réseau de collecte des eaux usées domestiques est obligatoire pour toute construction ou installation nouvelle desservie par un réseau d'assainissement collectif et nécessitant un rejet d'eaux usées. Les conditions de raccordement à ce réseau sont définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras joint aux Annexes du PLU. En l'absence de réseau collectif d'assainissement, et seulement dans ce cas, l'assainissement non collectif est obligatoire. Toutes les eaux usées doivent alors être dirigées sur des dispositifs de traitement adaptés à la nature géologique et à la topographie du terrain concerné et conformes à la réglementation en vigueur. Ces installations d'assainissement doivent être conçues de manière à être raccordées ultérieurement au réseau d'assainissement collectif dès sa réalisation.

EAUX RESIDUAIRES D’ACTIVITE PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 24

Le raccordement des établissements déversant des eaux industrielles au réseau d'assainissement public n'est pas obligatoire. Toutefois, si le raccordement est souhaité, les eaux usées industrielles devront être traitées avant rejet par une unité de traitement spécifique et devront satisfaire aux conditions de raccordement définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU. Si le raccordement n'est pas souhaité, les industriels devront disposer d'une unité de traitement spécifique et répondre aux normes en vigueur.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine végétal à protéger » Les travaux de desserte par les réseaux doivent être réalisés de telle sorte qu’ils ne nuisent pas à la survie des « éléments de patrimoine végétal à protéger » et n’altèrent pas leur qualité sanitaire.

ARTICLE UB 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES En l’absence de réseau collectif d’assainissement (eaux usées, eaux vannes) ou dans l’attente d’implantation de celui-ci, les constructions ne pourront s’implanter que sur des unités foncières d’une superficie compatible avec la mise en œuvre d’un assainissement autonome conforme à la réglementation en vigueur. Cette règle ne s’applique pas aux constructions et installations ne nécessitant pas de rejet d’eaux usées.

ARTICLE UB 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES A l’exception des constructions et installations de service public ou d’intérêt collectif, la façade sur rue des constructions principales doit être implantée soit : - avec un recul minimum de 5 mètres et de 30 mètres maximum par rapport à la limite d’emprise de la voie publique ou privée, existante ou à créer, - observer le même recul que celui de l'une des deux constructions principales voisines situées du même côté de la voie publique ou privée, existante ou à créer. Les autres constructions et installations ne pourront pas avoir une implantation par rapport à la limite d’emprise de la voie publique ou privée, existante ou à créer, inférieure à celle de la construction principale. En cas de reconstruction ou d’extension, la construction devra être édifiée avec un recul qui ne pourra être inférieur au recul minimum du bâtiment existant. En cas de travaux permettant d’isoler ou de conforter (solidité) par l’extérieur la façade d’une construction, le recul pourra être inférieur au recul imposé avant travaux. Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite de voie soit avec un recul minimum de 0,50 mètres. L’ensemble des constructions doit être implanté avec un recul obligatoire de 5 mètres par rapport à la limite d’emprise de la voie ferrée. Les éléments architecturaux et/ou de modénatures tels que les oriels et les balcons, ou éléments en retrait, ne sont pas pris en compte pour le calcul du recul. Les installations techniques nécessaires au fonctionnement du service public ou d’intérêt collectif liées à la desserte par les réseaux, dont la surface au sol est inférieure à 15m² ainsi que les constructions nécessaires à l’entretien et au fonctionnement du service public ferroviaire et des services d’intérêt public pourront s’implanter soit en limite d’emprise des voies publiques ou privées, soit avec un recul de 20 mètres maximum en fonction des contraintes techniques et du respect du milieu environnant immédiat PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 25

sans que cela se fasse au détriment de la sécurité routière.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine bâti à protéger Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine bâti à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

Pour les constructions contiguës ou intégrées à un élément de patrimoine à protéger, la construction doit être implantée avec un recul identique à celui observé par la construction de l’élément de patrimoine à protéger la plus proche ou par l’ensemble de l’élément de patrimoine à protéger. Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE UB 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES 1) Dans une bande de 20m comptée à partir de la limite d'emprise des voies publiques ou privées, existantes ou à créer. Les constructions et installations pourront s'implanter le long des limites séparatives latérales.

2) Au delà de cette bande de 20m comptée à partir de la limite d'emprise des voies publiques ou privées, existantes ou à créer L'implantation en limite séparative est admise, - lorsqu'il s'agit de bâtiments, dont la hauteur n'excède pas 3,00 mètres en limite parcellaire. - lorsqu'il s'agit d'extensions ou de travaux visant à améliorer le confort, la performance énergétique ou la solidité des bâtiments existants. - lorsqu’il existe déjà en limite séparative une construction ou un mur en bon état d’une hauteur totale au moins égale à celle à réaliser permettant l’adossement

3) Dans tous les cas, lorsqu'il s'agit de constructions ne joignant pas la limite séparative: Les constructions doivent être éloignées des limites séparatives de telle manière que la distance horizontale de tout point du bâtiment à édifier au point le plus proche de la limite séparative soit au moins égale à la moitié de la différence d'altitude entre ces deux points, sans pouvoir être inférieure à 3 mètres. Lorsqu'il s'agit d'extensions ou de travaux visant à améliorer le confort, la performance énergétique ou la solidité des bâtiments existants, la construction sera édifiée avec un recul qui ne pourra être inférieur au recul minimum du bâtiment existant. En cas de travaux permettant d’isoler ou de conforter la solidité des façades d’une construction, le recul pourra être inférieur au recul imposé avant travaux. Les annexes, d’une superficie maximale de 12 m2 de SHOB et d'une hauteur maximale de 3 m pourront s'implanter à 1 m minimum des limites séparatives. Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite de propriété soit avec un recul minimum de 0,50 mètres.

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Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7° du Code de l’Urbanisme Patrimoine bâti à protéger Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine bâti à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement. Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE UB 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE Il n’est pas fixé de règles.

ARTICLE UB 9 - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS Dans l’ensemble de la zone L'emprise maximale au sol des constructions et installations est fixée à : - 60% de la superficie totale de l’unité foncière pour les constructions à usage d’habitation et de leurs annexes - 100% pour les autres constructions Il n’est pas fixé de règle pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif

ARTICLE UB 10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS 1. Pour les constructions à usage agricole La hauteur des constructions mesurée au dessus du sol naturel avant aménagement ne peut dépasser 12 mètres au faîtage. 2. Pour les constructions à usage d’habitation Dans le cas d’une construction réalisée sous toiture terrasse, et à condition que celle-ci soit végétalisée ou permettant de gérer les eaux pluviales, la hauteur maximale est à deux niveaux sur rez-de-chaussée (R+2) sans pouvoir excéder 10 mètres. Dans les autres cas, les nouvelles constructions ne doivent pas comporter plus de trois niveaux sur rez- de-chaussée, un seul niveau de combles aménageables inclus (R+2 étages droits +un seul niveau de combles aménageables) sans pouvoir excéder 12 mètres. 3. Pour les autres constructions La hauteur des constructions mesurée au dessus du sol naturel avant aménagement ne peut dépasser 9 mètres au faîtage.

Dans l’ensemble de la zone Ces dispositions ne s’appliquent pas en cas de reconstruction à l’identique. Dans le cas d’extension de constructions ou d’installations existantes, la hauteur maximale pourra être égale à celle de la construction ou de l’installation à laquelle l’extension se rattache. PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 27

Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée ne doit pas se situer à plus de 0,60 mètre du point le plus haut au dessus du sol naturel avant aménagement. Il n’est pas fixé de règle pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. En outre, dans le périmètre indicé (i) Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions à usage d’habitation doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel.

ARTICLE UB 11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS Dispositions générales Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leurs dimensions, leur volume ou l’aspect extérieur (matériaux ou revêtements utilisés) des bâtiments ou d’ouvrages à édifier ou modifier sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Sous réserve de la protection des sites et des paysages, les règles définies au titre des dispositions particulières ne s’appliquent pas quand il s’agit d’installer des dispositifs individuels de production d’énergie renouvelable ; d’utiliser, en façade, des matériaux renouvelables permettant d’éviter des émissions de gaz à effet de serre ; de poser des toitures végétalisées ou retenant les eaux pluviales. Les reconstructions à l’identique sont autorisées. Sont interdits : - L'emploi à nu, en parement extérieur de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d'un enduit (par exemple : briques creuses posées à champ, carreaux de plâtre, parpaings).

Dispositions particulières a) Aspect des constructions à usage d’habitation 1. Toitures Les constructions de moins de 3,00 mètres de haut ainsi que les vérandas ne sont pas soumises aux règles suivantes. Lorsqu’elles ne sont pas équipées de systèmes d’économie d’énergie (panneaux solaires, toitures végétalisées…) : - les toitures doivent être couvertes de matériaux ayant l’aspect, la teinte et l’appareillage d'ardoises ou de tuiles de terre cuite, dans la gamme de couleur rouge, orangé ou brune. - les toitures principales doivent être à versants. 2. Façades Sont interdits les enduits de ciment non peints et/ou non teintés, carrelages, coffrages saillants et bandeaux. c) Les clôtures Dans le périmètre indicé (i) Les clôtures doivent présenter une perméabilité supérieure à 95% (la perméabilité étant définie comme étant le rapport de la surface non opacifiée à la surface de la clôture) : clôtures à fils ou à grillage. Dans le reste de la zone

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L’édification des clôtures est soumise à autorisation. 1. Les clôtures sur rue et dans les marges de recul d'une hauteur maximale de 2 m doivent être constituées soit : - de clôtures pleines maçonnées de pierre et de brique formant « Rouge – barre » caractéristique du patrimoine ancien existant. ou de clôtures pleines réalisées exclusivement dans un des deux matériaux précités (ou de tous matériaux ayant l’aspect, la teinte et l’appareillage similaire). - d’un mur bahut d'une hauteur de 60 cm maximum, rehaussé ou non d’un dispositif à claire voie aéré, doublé ou non de végétaux d’essences variés, choisis de préférence parmi ceux proposés en annexe 3 du présent règlement; - de dispositifs à claire-voie doublé ou non de végétaux d’essences variés, choisis de préférence parmi ceux proposés en annexe 3 du présent règlement La reconstruction d’un mur est autorisée jusqu’à hauteur similaire à celle d’origine.

2. Sur les autres limites séparatives, les clôtures d'une hauteur maximale de 2 m doivent être constituées soit : - de dispositifs à claire-voie, comportant ou non un mur bahut d'une hauteur de 60 cm maximum, doublé ou non de végétaux d’essences variés, choisis de préférence parmi ceux proposés dans le cahier des appuis réglementaires; - de murs pleins sur une longueur maximale de 4 m à partir de la façade arrière de l'habitation, (murs d’intimité). Au-delà de cette bande, la hauteur du mur bahut est limitée à 0,60 m. sauf s’ils sont maçonnés de pierre et de brique formant « Rouge –barre » ou des clôtures réalisées dans un des deux matériaux précités (ou de tous matériaux ayant l’aspect, la teinte et l’appareillage similaire). Pour l’édification des clôtures pleines ou des murs bahut, est interdit l’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d’un enduit

Dans le périmètre indicé (i) Les clôtures doivent présenter une perméabilité supérieure à 95% (la perméabilité étant définie comme étant le rapport de la surface non opacifiée à la surface de la clôture) : clôtures à fils ou à grillage. d) TELECOMMUNICATIONS/ ELECTRICITE/ TELEVISION/ RADIODIFFUSION Lorsque le réseau public est enterré, le branchement en souterrain est obligatoire.

ARTICLE UB 12 – OBLIGATIONS EN MATIERE DE REALISATION D’AIRES DE STATIONNEMENT Modalités de calcul des places de stationnement Le nombre de places de stationnement exigé constitue une norme minimale. Lorsqu’un projet comporte plusieurs destinations au sens du présent règlement, les places de stationnement se calculent au prorata du nombre de logements et des besoins de chaque destination de construction. Il n’est pas fixé de règle pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être réalisé en dehors des voies publiques.

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1. Pour les nouvelles constructions à usage d'habitation, il sera exigé 2 places de stationnement automobile par logement ; Le pétitionnaire satisfait à ses obligations en créant les places sur l'unité foncière même. 2. Pour les travaux ayant pour effet de : - transformer des surfaces à destination autre que l’habitat en logement, - d’augmenter le nombre de logements par transformation du bâtiment à usage d’habitat existant, Il doit être créé une place de stationnement automobile par logement supplémentaire ou par logement créé. 3. Pour les opérations de logements locatifs financés avec un prêt de l’Etat, il ne sera exigé qu’une place de stationnement par nouveau logement. 4. Pour les bâtiments à usage autre que l’habitat, sur chaque parcelle, des surfaces suffisantes doivent être réservées : - pour l’évolution, le chargement, le déchargement et le stationnement de la totalité des véhicules de livraison et de services. - - pour le stationnement des véhicules et des vélos du personnel et des visiteurs. 5. En cas d'impossibilité de réaliser les aires de stationnement : Lorsque la création de places sur l’unité foncière est techniquement impossible ou interdite pour des motifs d¹architecture ou d’urbanisme, le pétitionnaire satisfait à ses obligations en créant les places manquantes sur une autre unité foncière distante de la première de moins de 300 mètres de rayon dont il justifie de la pleine propriété.

ARTICLE UB 13 – OBLIGATIONS EN MATIERE D’ESPACES LIBRES, D’AIRES DE JEUX ET DE PLANTATIONS Les surfaces libres de toute construction, circulation, aire de service, stationnement et installations doivent :  être traitées en espaces verts, en jardin d’agrément et/ou jardin potager  être obligatoirement plantées et comporter au minimum un arbre ou un arbuste pour 25m² d’espace libre. Pour les constructions à usage d’habitation et leurs annexes, cet espace planté représente au minimum 30% de l’unité foncière. Pour les autres constructions, ce pourcentage est ramené à 10% Les aires de stationnement découvertes doivent être plantées : 1 arbre pour 100m² de terrain. Les plantations devront être réparties sur l’ensemble de l’aire Les limites d’unités foncières correspondant aux limites de la zone A doivent comporter des plantations d’arbres et d’arbustes. Les résineux sont interdits dans les haies. Les végétaux seront choisis de préférence parmi les essences locales, telles celles proposées en annexe 3 du présent règlement. Tout arbre abattu doit être remplacé sur l’unité foncière, choisis de préférence parmi des essences locales, telles celles proposées en annexe 3 du présent règlement. Les dépôts, les citernes de gaz liquéfié ou à mazout et installations similaires, les aires de stockage extérieures et autres installations techniques doivent être masqués par des écrans de verdure à feuillage persistant. Les espaces boisés classés, à conserver, à protéger ou à créer figurant au plan, sont soumis aux dispositions des articles L130.1 et suivants du Code de l’Urbanisme

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Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7° du Code de l’Urbanisme « Pour les linéaires de haies à préserver » Les haies à préserver en vertu de l’article L123-1-5.7° ne pourront être arrachées ou détruites que dans les cas suivants : - Création d’un nouvel accès à la parcelle dans la limite maximale de 10 mètres ; - Création d’une construction ou installation autorisée, sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires - Réorganisation du parcellaire nécessitant l’arrachage d’une haie sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires.

ARTICLE UB 14 – COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS Il n’est pas fixé de règle.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 31

Zone UE PREAMBULE

I- VOCATION PRINCIPALE La zone UE est affectée aux activités économiques et industrielles qui, pour des raisons de risques ou de nuisances, ne peuvent être mixées avec l'habitat.

II- DIVISION DE LA ZONE EN SECTEUR La zone comprend un secteur : - UEa correspondant à une zone spécifiquement réservée aux activités commerciales, artisanales et de bureaux.

III- RAPPELS Le permis de construire peut être refusé ou n'être délivré que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les bâtiments sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants. Les caractéristiques des accès pourront être soumises à l'avis du gestionnaire de la voirie concernée.

Zonage archéologique L’arrêté préfectoral en date du 08 mars 2010, a identifié l’intégralité du territoire communal comme présentant un intérêt au titre de l’archéologie. L’arrêté préfectoral et la carte de zonage archéologique sont annexés au PLU. A l’intérieur de la zone, toute demande de permis de construire, de permis de démolir, d’autorisation d’installation ou de travaux divers, devra être transmise au préfet de département qui communiquera le dossier pour instruction au préfet de région (Direction régionale des affaires culturelles- service régional de l’archéologie du Nord-Pas-de-Calais, Ferme St Sauveur, avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq), selon les modalités précisées par cet arrêté pour chaque type de zone. Toute découverte de quelque ordre que ce soit (structure, objet, vestige, monnaie,…) doit être signalée immédiatement au Service Régional de l’Archéologie, Ferme Saint Sauveur, Avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq, par l’intermédiaire de la Mairie ou de la Préfecture. Les vestiges découverts ne doivent en aucun cas être détruits avant examen par des spécialistes. Tout contrevenant sera passible des peines prévues à l’article 322-2 du code pénal.

Patrimoine à protéger Cette zone comprend des éléments identifiés au plan de zonage en tant qu’« élément de patrimoine végétal à protéger » ainsi que par une fiche technique annexée au dossier en application de l’article L123-1-5.7° du code de l’urbanisme. Tous travaux ayant pour effet de détruire ou de nuire à tout ou partie d’un « élément de patrimoine à protéger » doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation de coupes et abattages conformément à l’article R130-2 du code de l’urbanisme. Il pourra être fait utilisation de l’article R111-21 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation de travaux ou de permis de construire déposés sur les lieux avoisinants un « élément de patrimoine végétal à protéger ».

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IV - PRISE EN COMPTE DES RISQUES Plan de Prévention des Risques Technologiques Primagaz Un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) est en cours d’élaboration sur la zone. Le périmètre d’étude est inscrit dans le plan de zonage. Le PLU sera mis à jour avec cette Servitude d’Utilité Publique, dès l’approbation du PPRT. Dans ce périmètre d’étude et dans l’attente de l’approbation du PPRT, tout projet - en application de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme - peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations.

Risque de dessiccation des argiles La commune est concernée par le risque naturel de mouvement de terrain en temps de sécheresse lié au retrait-gonflement des sols argileux. Il est conseillé de procéder à des sondages sur les terrains et d’adapter les techniques de construction.

Risques liés à l’eau La zone comprend un périmètre indicé (i) correspondant aux périmètres de zones susceptibles d’être concernées par des désordres liés à l’eau. Il pourra être fait utilisation de l’article R.111-2 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation d’occupation du sol : « Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations. »

Risques cavités Cette zone compte des cavités souterraines connues ou supposées, repérées ou non. Il est fortement recommandé de procéder à des sondages et d’adapter les techniques de construction.

V NUISANCES Protection contre les nuisances sonores Dans une bande de 100 m de part et d’autre de la RD265 et la RD60, les constructions exposées au bruit des voies de 3ième catégorie telles qu’elles figurent au plan des annexes, sont soumises à des normes d’isolation acoustique, conformément aux Articles L571-9 et L571-10 du Code de l’environnement relatifs à la lutte contre le bruit, complétés par les arrêtés préfectoraux du 15 octobre 2001 et du 23 Août 2002 relatif au classement des infrastructures de transports terrestres.

VI- APPLICATION DE L'ARTICLE L111-1-4 DU CODE DE L'URBANISME La zone est concernée par l'article L111-1-4 du Code de l'Urbanisme qui interdit, en dehors des zones urbanisées, toute construction et toute installation, sauf exceptions reprises au sein de l’article 6 : - dans une bande de 75m de part et d'autre de l’axe de la RN25 entre Dainville vers Beaumetz-les-Loges. - dans une bande de 75m de part et d’autre de l’axe de la Rue Jean Moulin vers .

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 33

ARTICLE UE 1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES Tous les modes d’occupation et d’utilisation des sols autres que ceux définis à l’article 2. En sus, sont strictement interdits dans le périmètre indicé (i) - Les garages en sous-sols et les caves

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7° du Code de l’Urbanisme Sont interdits plus particulièrement : Patrimoine végétal à protéger : A moins qu’ils ne respectent les conditions édictées à l’article 2 : - L’arrachage ou la destruction des haies à préserver ne pourront être autorisés que sous réserve du respect des prescriptions de l’article 13.

ARTICLE UE 2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A CONDITIONS PARTICULIERES Sont admis dans l’ensemble de la zone sous réserve du respect de conditions spéciales - Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif. - Les aires de stationnement ouvertes au public sous réserve qu’elles soient liées aux activités autorisées. - Les constructions à usage d'habitation sous réserve : - qu’elles soient exclusivement destinées au logement des personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction, la surveillance, l’entretien et la sécurité des établissements, installations et services implantés dans la zone. - d’être intégrés au sein des bâtiments d’exploitation - Les clôtures. - Les exhaussements et affouillements des sols, sous réserve qu’ils soient indispensables à la réalisation des types d’occupation ou d’utilisation des sols autorisés ou liés à la réalisation de bassins de retenue des eaux réalisés dans le cadre de la Loi sur l’eau pour la lutte contre les crues ou liés à la réalisation de bassins destinés à défendre les biens contre les incendies.

En sus, sont admis dans l’ensemble de la zone, à l’exception de la zone UEa - Les constructions et installations à usage d'activités industrielles, artisanales, commerciales, d’entrepôts, de services et de bureaux, comportant ou non des installations classées ou non dans la mesure où toutes les dispositions auront été prises pour éliminer les risques pour la sécurité (tels qu’en matière d’incendie, d’explosion) ou les nuisances (telles qu’en matière d’émanations nocives ou malodorantes, fumées, bruits, poussières, altération des eaux) susceptibles d’être produits ou de nature à les rendre indésirables dans la zone. - Les travaux visant à améliorer le confort ou la solidité des constructions à usage d’habitation existantes. - les travaux ayant pour effet d’augmenter le nombre de logements par transformation du bâtiment à usage d’habitat existant, sous réserve d’être limités à deux logements, y compris celui déjà existant.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 34

En sus, sont admis dans le secteur UEa - Les constructions et installations à destination de commerces, d’artisanat et de bureaux. - Les entrepôts sous réserve qu’ils soient le complément direct de l’activité des établissements admis

En sus, dans le périmètre indicé (i) Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions à usage d’habitation doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel avant aménagement.

En sus, dans le périmètre indicé (i), sont admis sous réserve du respect de conditions spéciales : - Les exhaussements s’ils sont strictement nécessaires aux besoins de rehausse des constructions autorisées pour des raisons de mise en sécurité par rapport au risque d’inondation ou aux travaux de lutte contre les inondations ou à la gestion des eaux pluviales

En sus, au sein du périmètre d’étude du PPRt Dans ce périmètre d’étude et dans l’attente de l’approbation du PPRT, tout projet - en application de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme - peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Dans le respect des dispositions édictées à l’article 13, l’abattage d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » n’est autorisé que lorsqu’il présente, individuellement ou collectivement, des risques pour la sécurité de la population ou des constructions environnantes. Les élagages d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » sont autorisés dans la mesure où ils ne nuisent pas à la conservation des perspectives paysagères et sont compatibles avec l’aptitude à la taille et donc la survie dudit élément.

ARTICLE UE 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET D’ACCES AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC ACCES Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisins éventuellement obtenu par application de l’article 682 du Code Civil. L'accès doit présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile. Lorsqu'un terrain est desservi par deux voies, il pourra être exigé que l'accès se fasse sur la voie sur laquelle la gêne pour la circulation sera la moindre.

VOIRIE La destination et l'importance des constructions ou installations doivent être compatibles avec la capacité de la voirie qui les dessert. PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 35

Les voies nouvelles en impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale pour permettre à tout véhicule de faire aisément demi-tour (notamment ceux des services publics tels que par exemple la lutte contre l’incendie, l’enlèvement des ordures ménagères). Une voie en impasse est une voie qui n'a qu'une seule issue. Les voiries doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la circulation des handicapés et personnes à mobilité réduite, de la défense contre l'incendie, et de la protection civile, et aux besoins des constructions et installations envisagées.

ARTICLE UE 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D’EAU, D’ELECTRICITE ET D’ASSAINISSEMENT ET LES CONDITIONS DE REALISATION D'UN ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL

ALIMENTATION EN EAU POTABLE Pour recevoir une construction ou une installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, un terrain doit obligatoirement être desservi par un réseau sous pression, raccordé au réseau public.

EAUX PLUVIALES En application du règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU, les eaux pluviales provenant des propriétés riveraines doivent d'une manière générale être infiltrées dans le sol, sur l'unité foncière, lorsque la pédologie de ce dernier (perméabilité.) le permet. Il en est ainsi des eaux de toitures, des eaux de parking qui, avant ré-infiltration, devront éventuellement être prétraitées. Dans le cas où les eaux pluviales ne pourraient pas être infiltrées pour des raisons techniques ou sanitaires telles que l'imperméabilité des sols, le rejet de ces eaux dans le réseau d'assainissement est autorisé à hauteur d'un débit maximum de 0,5 litre par seconde et par hectare de surface imperméabilisée (surface de toitures, de voirie.). Dans ce cas, la construction d'un bassin de stockage ou de tout autre dispositif susceptible de limiter le débit de fuite des eaux pluviales dans le réseau d'assainissement (chaussée, réservoirs.) pourra être imposée. Il pourra également être imposé la construction préalable sur l'unité foncière, de dispositifs particuliers de prétraitement des eaux pluviales tels que dessableurs ou déshuileurs à l'exutoire notamment des parcs de stationnement. Les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement ainsi que celles soumises à autorisation ou déclaration pourront déroger aux dispositions ainsi envisagées à l'égard des eaux pluviales, sous réserve du respect de la législation spécifique en vigueur.

ASSAINISSEMENT

EAUX USEES DOMESTIQUES Le raccordement au réseau de collecte des eaux usées domestiques est obligatoire pour toute construction ou installation nouvelle desservie par un réseau d'assainissement collectif et nécessitant un rejet d'eaux usées. Les conditions de raccordement à ce réseau sont définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras joint aux Annexes du PLU. En l'absence de réseau collectif d'assainissement, et seulement dans ce cas, l'assainissement non collectif est obligatoire. Toutes les eaux usées doivent alors être dirigées sur des dispositifs de traitement adaptés à la nature géologique et à la topographie du terrain concerné et conformes à la réglementation en vigueur. Ces installations d'assainissement doivent être conçues de manière à être raccordées ultérieurement au

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 36

réseau d'assainissement collectif dès sa réalisation.

EAUX RESIDUAIRES D’ACTIVITE Le raccordement des établissements déversant des eaux industrielles au réseau d'assainissement public n'est pas obligatoire. Toutefois, si le raccordement est souhaité, les eaux usées industrielles devront être traitées avant rejet par une unité de traitement spécifique et devront satisfaire aux conditions de raccordement définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU. Si le raccordement n'est pas souhaité, les industriels devront disposer d'une unité de traitement spécifique et répondre aux normes en vigueur.

ARTICLE UE 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES En l’absence de réseau d’assainissement (eaux usées, eaux vannes) ou dans l’attente d’implantation de celui-ci, les constructions ne pourront s’implanter que sur des unités foncières d’une superficie au moins suffisante pour permettre le bon fonctionnement du système d’assainissement autonome choisi. Cette règle ne s’applique pas aux constructions et installations ne nécessitant pas de rejet d’eaux usées.

ARTICLE UE 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES 1) Par rapport aux axes classés à grande circulation Les constructions et installations devront s’implanter à 75 mètres de l’axe de la RN25 entre Dainville vers Beaumetz-les-Loges et de l’axe de la rue de Dainville vers la rue d’Arras à Wailly. Les extensions des constructions existantes pourront s’implanter avec un recul identique au bâtiment principal existant. Ne sont pas concernées les constructions suivantes : - constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières - services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières - réseaux d'intérêt public Ce recul ne s'applique pas non plus à l'adaptation, au changement de destination, à la réfection ou à l'extension de constructions existantes.

2) Par rapport à la limite des autres voies et de la voie ferrée Dans le secteur UEa Les constructions et installations devront s’implanter avec un recul minimal de 35m par rapport à la limite d’emprise de la RD265. Dans l’ensemble de la zone : Les constructions doivent être implantées avec un retrait minimum de 5 mètres par rapport à l’alignement des voies. Les constructions doivent être implantées avec un recul obligatoire de 10 mètres par rapport à la limite d’emprise de la voie ferrée. Les éléments architecturaux et/ou de modénatures tels que les oriels et les balcons, ou éléments en retrait, ne sont pas pris en compte pour le calcul du recul.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 37

Les installations techniques nécessaires au fonctionnement du service public ou d’intérêt collectif liées à la desserte par les réseaux, dont la surface au sol est inférieure à 15m² ainsi que les constructions nécessaires à l’entretien et au fonctionnement du service public ferroviaire et des services d’intérêt public pourront s’implanter soit en limite d’emprise des voies publiques ou privées, soit avec un recul de 20 mètres maximum en fonction des contraintes techniques et du respect du milieu environnant immédiat sans que cela se fasse au détriment de la sécurité routière. Si l’activité présente un lien direct avec l’exploitant ferroviaire, l’implantation en limite séparative avec le domaine ferroviaire est autorisé. Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE UE 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES 1. Implantation en limite de zone Dans l’ensemble de la zone L’implantation en retrait est obligatoire par rapport à la zone UB. La marge d’isolement par rapport aux limites de la zone est d’au moins 10m. L’implantation en limite des autres zones n’est pas réglementée. 2. Implantation par rapport aux limites séparatives - Les constructions et installations pourront s'implanter en limites séparatives latérales. - si elle n’est pas en limite séparative, la construction devra observer un retrait tel que la distance comptée horizontalement de tout point de ce bâtiment au point de la limite séparative qui en est le plus rapproché doit être au moins égale à la moitié de la différence d'altitude entre ces deux points (H/2) sans pouvoir être inférieure à 5 mètres. Lorsqu'il s'agit d'extensions, la construction sera édifiée avec un recul qui ne pourra être inférieur au recul minimum du bâtiment existant. En cas de travaux permettant d’isoler ou de conforter la solidité par l’extérieur de la façade d’une construction, le recul pourra être inférieur au recul imposé avant travaux. Les annexes, d’une superficie maximale de 12 m2 de SHOB et d'une hauteur maximale de 3 m pourront s'implanter à 1 m minimum des limites séparatives. Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif, pourront s’implanter soit en limite séparative, soit avec un recul de 0,5m.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

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ARTICLE UE 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE UE 9 - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS L’emprise maximale au sol des constructions et installations ne peut excéder 70% de la superficie totale de l’unité foncière.

ARTICLE UE 10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS Dans l’ensemble de la zone Les dispositions ci-après ne s’appliquent pas en cas de reconstruction à l’identique. Dans le cas d’extension de constructions ou d’installations existantes, la hauteur maximale pourra être égale à celle de la construction ou de l’installation à laquelle l’extension se rattache. La hauteur des constructions mesurée au dessus du sol naturel avant aménagement ne peut dépasser 15 mètres au faîtage. Il n’est pas fixé de règle pour les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif. En outre, dans le périmètre indicé (i) Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions à usage d’habitation doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel.

ARTICLE UE 11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS Dispositions générales Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leurs dimensions, leur volume ou l’aspect extérieur (matériaux ou revêtements utilisés) des bâtiments ou d’ouvrages à édifier ou modifier sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Sous réserve de la protection des sites et des paysages, les règles définies au titre des dispositions particulières ne s’appliquent pas quand il s’agit d’installer des dispositifs domestiques de production d’énergie renouvelable ; d’utiliser, en façade, des matériaux renouvelables permettant d’éviter des émissions de gaz à effet de serre ; de poser des toitures végétalisées ou retenant les eaux pluviales. Les pignons à nu doivent être traités en harmonie avec les façades de la construction principale.

Sont interdits : - L'emploi à nu, en parement extérieur de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d'un enduit (par exemple : briques creuses posées à champ, carreaux de plâtre, parpaings).

Dispositions particulières 1) Les clôtures L’édification des clôtures est soumise à autorisation. Les clôtures ne doivent en aucun cas gêner la circulation sur l’ensemble de la zone, notamment en diminuant la visibilité aux sorties d’établissement et aux carrefours. PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 39

Les clôtures, d’une hauteur maximale de 2m, doivent être constituées de dispositifs à claire-voie ou de murs pleins, doublés de haies vives composées d’essences variées, choisies de préférence, parmi celles proposées en annexe. Dans le périmètre indicé (i) Les clôtures doivent présenter une perméabilité supérieure à 95% (la perméabilité étant définie comme étant le rapport de la surface non opacifiée à la surface de la clôture) : clôtures à fils ou à grillage. 2) TELECOMMUNICATIONS/ ELECTRICITE/ TELEVISION/ RADIODIFFUSION Lorsque le réseau public est enterré, le branchement en souterrain est obligatoire.

ARTICLE UE 12 – OBLIGATIONS EN MATIERE DE REALISATION D’AIRES DE STATIONNEMENT Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être réalisé en dehors des voies publiques. Le pétitionnaire satisfait à ses obligations en créant les places sur l'unité foncière même.

1. Pour les nouvelles constructions à usage d'habitation, il sera exigé 2 places de stationnement automobile par logement ; 2. Pour les travaux ayant pour effet d’augmenter le nombre de logements par transformation du bâtiment à usage d’habitat existant, il sera exigé une place de stationnement automobile par logement supplémentaire ou par logement créé. 3. Pour les opérations de logements locatifs financés avec un prêt de l’Etat, il ne sera exigé qu’une place de stationnement par nouveau logement. 4. Pour les bâtiments à usage autre que l’habitat, sur chaque parcelle, des surfaces suffisantes doit être réservées : - pour l’évolution, le chargement, le déchargement et le stationnement de la totalité des véhicules de livraison et de services. - pour le stationnement des véhicules et des vélos du personnel et des visiteurs.

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ARTICLE UE 13 – OBLIGATIONS EN MATIERE D’ESPACES LIBRES, D’AIRES DE JEUX ET DE PLANTATIONS Les espaces libres de toute construction, circulation, aire de service, stationnement et installations doivent être aménagés en espaces verts et constitués d’un tapi végétal (prairie, gazon, couvre-sol) et/ou d'espaces plantés d'arbres et arbustes sous forme de bosquet. Les dépôts, les citernes de gaz liquéfié ou à mazout et installations similaires, les aires de stockage extérieures et autres installations techniques doivent être masqués par des écrans de verdure. Les aires de stationnement découvertes doivent être plantées, à raison d’un arbre de haute tige pour 4 places de stationnement. Ces plantations sont réparties sur l’ensemble de l’aire de stationnement. Les marges de recul par rapport aux limites de la zone A doivent comporter des plantations d’arbres de haute tige et d’arbustes. Les végétaux seront choisis de préférence parmi les essences locales, telles celles proposées en annexe 3 du présent règlement. Les espaces boisés classés, à conserver, à protéger ou à créer figurant au plan, sont soumis aux dispositions des articles L130.1 et suivants du Code de l’Urbanisme. Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme « Pour les linéaires de haies à préserver » Les haies à préserver ne pourront être arrachées ou détruites que dans les cas suivants : - Création d’un nouvel accès à la parcelle dans la limite maximale de 10 mètres ; - Création d’un construction ou installation autorisée, sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires - Réorganisation du parcellaire nécessitant l’arrachage d’une haie sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires.

Toute construction et installation à destination d'activité industrielle, artisanale, commerciale, d’entrepôt, et de bureau autorisée dans la zone, dont l’unité foncière est contiguë à une unité foncière comprenant une construction à destination d’habitation, doit faire l’objet d’un traitement paysager spécifique en limite séparative de type haies de 2 mètres de hauteur.

ARTICLE UE 14 – COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS Il n’est pas fixé de règle.

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Zone UH PREAMBULE

I- VOCATION PRINCIPALE La zone UH, Cette zone est destinée à accueillir des grands équipements publics ou d'intérêt collectif ainsi que les activités qui leur sont liées (logements, restaurants, activités économiques, …).

II- RAPPELS Le permis de construire peut être refusé ou n'être délivré que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les bâtiments sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants. Les caractéristiques des accès pourront être soumises à l'avis du gestionnaire de la voirie concernée. Zonage archéologique L’arrêté préfectoral en date du 08 mars 2010, a identifié l’intégralité du territoire communal comme présentant un intérêt au titre de l’archéologie. L’arrêté préfectoral et la carte de zonage archéologique sont annexés au PLU. A l’intérieur de la zone, toute demande de permis de construire, de permis de démolir, d’autorisation d’installation ou de travaux divers, devra être transmise au préfet de département qui communiquera le dossier pour instruction au préfet de région (Direction régionale des affaires culturelles- service régional de l’archéologie du Nord-Pas-de-Calais, Ferme St Sauveur, avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq), selon les modalités précisées par cet arrêté pour chaque type de zone. Toute découverte de quelque ordre que ce soit (structure, objet, vestige, monnaie,…) doit être signalée immédiatement au Service Régional de l’Archéologie, Ferme Saint Sauveur, Avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq, par l’intermédiaire de la Mairie ou de la Préfecture. Les vestiges découverts ne doivent en aucun cas être détruits avant examen par des spécialistes. Tout contrevenant sera passible des peines prévues à l’article 322-2 du code pénal.

Patrimoine à protéger Cette zone comprend des chemins existants à protéger au titre de l’article L123-1-6° du code de l’urbanisme. Cette zone comprend des éléments identifiés au plan de zonage en tant qu’« élément de patrimoine végétal à protéger » ainsi que par une fiche technique annexée au dossier en application de l’article L123-1-5.7°du code de l’urbanisme. Tous travaux ayant pour effet de détruire ou de nuire à tout ou partie d’un « élément de patrimoine à protéger » doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation de coupes et abattages conformément à l’article R130-2 du code de l’urbanisme. Il pourra être fait utilisation de l’article R111-21 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation de travaux ou de permis de construire déposés sur les lieux avoisinants un « élément de patrimoine végétal à protéger ».

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III - PRISE EN COMPTE DES RISQUES

Risque de dessiccation des argiles La commune est concernée par le risque naturel de mouvement de terrain en temps de sécheresse lié au retrait-gonflement des sols argileux. Il est conseillé de procéder à des sondages sur les terrains et d’adapter les techniques de construction

Risques liés à l’eau La zone comprend un périmètre indicé (i) correspondant aux périmètres de zones susceptibles d’être concernées par des désordres liés à l’eau. . Il pourra être fait utilisation de l’article R.111-2 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation d’occupation du sol : « Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations. »

Risques cavités Cette zone compte des cavités souterraines connues ou supposées, repérées ou non. Il est fortement recommandé de procéder à des sondages et d’adapter les techniques de construction.

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ARTICLE UH 1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES Tous les modes d’occupation et d’utilisation des sols autres que ceux définis à l’article 2. En sus, sont strictement interdits dans le périmètre indicé (i) - Les garages en sous-sols et les caves

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Sont interdits plus particulièrement : Patrimoine végétal à protéger : A moins qu’ils ne respectent les conditions édictées à l’article 2 : - L’arrachage ou la destruction des haies à préserver ne pourront être autorisés que sous réserve du respect des prescriptions de l’article 13.

ARTICLE UH 2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A CONDITIONS PARTICULIERES Sont admis dans l’ensemble de la zone sous réserve du respect de conditions spéciales - Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif. - Les constructions à usage de bureaux. - Les aires de stationnement ouvertes au public sous réserve qu’elles soient liées aux activités autorisées. - Les constructions à usage d'habitation sous réserve qu’elles soient exclusivement destinées au logement des personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction, la surveillance, l’entretien et la sécurité des établissements, installations et services implantés dans la zone. - Les clôtures. - Les exhaussements et affouillements des sols, sous réserve qu’ils soient indispensables à la réalisation des types d’occupation ou d’utilisation des sols autorisés ou liés à la réalisation de bassins de retenue des eaux réalisés dans le cadre de la Loi sur l’eau pour la lutte contre les crues ou liés à la réalisation de bassins destinés à défendre les biens contre les incendies.

En sus, dans le périmètre indicé (i) Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions à usage d’habitation doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel avant aménagement.

En sus, dans le périmètre indicé (i), sont admis sous réserve du respect de conditions spéciales : - Les exhaussements s’ils sont strictement nécessaires aux besoins de rehausse des constructions autorisées pour des raisons de mise en sécurité par rapport au risque d’inondation ou aux travaux de lutte contre les inondations ou à la gestion des eaux pluviales.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Dans le respect des dispositions édictées à l’article 13, l’abattage d’un « élément de patrimoine végétal à PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 44

protéger » n’est autorisé que lorsqu’il présente, individuellement ou collectivement, des risques pour la sécurité de la population ou des constructions environnantes. Dans un rayon correspondant au houppier « d’un élément de patrimoine végétal à protéger », les affouillements nécessaires à la réalisation de desserte par les réseaux sont autorisés dans le respect des dispositions édictées à l’article 4. Les élagages d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » sont autorisés dans la mesure où ils ne nuisent pas à la conservation des perspectives paysagères et sont compatibles avec l’aptitude à la taille et donc la survie dudit élément.

ARTICLE UH 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET D’ACCES AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC ACCES Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisins éventuellement obtenu par application de l’article 682 du Code Civil. L'accès doit présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile. Lorsqu'un terrain est desservi par deux voies, il pourra être exigé que l'accès se fasse sur la voie sur laquelle la gêne pour la circulation sera la moindre. VOIRIE La destination et l'importance des constructions ou installations doivent être compatibles avec la capacité de la voirie qui les dessert. Les voies nouvelles en impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale pour permettre à tout véhicule de faire aisément demi-tour (notamment ceux des services publics tels que par exemple la lutte contre l’incendie, l’enlèvement des ordures ménagères). Une voie en impasse est une voie qui n'a qu'une seule issue. Les voies nouvelles en impasse ne doivent pas desservir plus de 4 parcelles ou logements. Les voiries doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la circulation des handicapés et personnes à mobilité réduite, de la défense contre l'incendie, et de la protection civile, et aux besoins des constructions et installations envisagées.

ARTICLE UH 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D’EAU, D’ELECTRICITE ET D’ASSAINISSEMENT ET LES CONDITIONS DE REALISATION D'UN ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL

ALIMENTATION EN EAU POTABLE Pour recevoir une construction ou une installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, un terrain doit obligatoirement être desservi par un réseau sous pression, raccordé au réseau public.

EAUX PLUVIALES En application du règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU, les eaux pluviales provenant des propriétés riveraines doivent d'une manière générale être infiltrées dans le sol, sur l'unité foncière, lorsque la pédologie de ce dernier (perméabilité.) le permet.

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Il en est ainsi des eaux de toitures, des eaux de parking qui, avant ré-infiltration, devront éventuellement être prétraitées. Dans le cas où les eaux pluviales ne pourraient pas être infiltrées pour des raisons techniques ou sanitaires telles que l'imperméabilité des sols, le rejet de ces eaux dans le réseau d'assainissement est autorisé à hauteur d'un débit maximum de 0,5 litre par seconde et par hectare de surface imperméabilisée (surface de toitures, de voirie.). Dans ce cas, la construction d'un bassin de stockage ou de tout autre dispositif susceptible de limiter le débit de fuite des eaux pluviales dans le réseau d'assainissement (chaussée, réservoirs.) pourra être imposée. Il pourra également être imposé la construction préalable sur l'unité foncière, de dispositifs particuliers de prétraitement des eaux pluviales tels que dessableurs ou déshuileurs à l'exutoire notamment des parcs de stationnement. Les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement ainsi que celles soumises à autorisation ou déclaration pourront déroger aux dispositions ainsi envisagées à l'égard des eaux pluviales, sous réserve du respect de la législation spécifique en vigueur.

ASSAINISSEMENT

EAUX USEES DOMESTIQUES Le raccordement au réseau de collecte des eaux usées domestiques est obligatoire pour toute construction ou installation nouvelle desservie par un réseau d'assainissement collectif et nécessitant un rejet d'eaux usées. Les conditions de raccordement à ce réseau sont définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras joint aux Annexes du PLU. En l'absence de réseau collectif d'assainissement, et seulement dans ce cas, l'assainissement non collectif est obligatoire. Toutes les eaux usées doivent alors être dirigées sur des dispositifs de traitement adaptés à la nature géologique et à la topographie du terrain concerné et conformes à la réglementation en vigueur. Ces installations d'assainissement doivent être conçues de manière à être raccordées ultérieurement au réseau d'assainissement collectif dès sa réalisation.

EAUX RESIDUAIRES D’ACTIVITE Le raccordement des établissements déversant des eaux industrielles au réseau d'assainissement public n'est pas obligatoire. Toutefois, si le raccordement est souhaité, les eaux usées industrielles devront être traitées avant rejet par une unité de traitement spécifique et devront satisfaire aux conditions de raccordement définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU. Si le raccordement n'est pas souhaité, les industriels devront disposer d'une unité de traitement spécifique et répondre aux normes en vigueur.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine végétal à protéger » Les travaux de desserte par les réseaux doivent être réalisés de telle sorte qu’ils ne nuisent pas à la survie des « éléments de patrimoine végétal à protéger » et n’altèrent pas leur qualité sanitaire.

ARTICLE UH 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES Sans objet.

ARTICLE UH 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES Les constructions doivent être implantées avec un retrait minimum de 5 mètres par rapport à l’alignement des voies.

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Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite de voie soit avec un recul minimum de 0,50 mètres. Les éléments architecturaux et/ou de modénatures tels que les oriels et les balcons, ou éléments en retrait, ne sont pas pris en compte pour le calcul du recul.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE UH 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES La construction devra observer un retrait tel que la distance comptée horizontalement de tout point de ce bâtiment au point de la limite séparative qui en est le plus rapproché doit être au moins égale à la moitié de la différence d'altitude entre ces deux points (H/2) sans pouvoir être inférieure à 3 mètres. Lorsqu'il s'agit d'extensions, la construction sera édifiée avec un recul qui ne pourra être inférieur au recul minimum du bâtiment existant. En cas de travaux permettant d’isoler ou de conforter la solidité par l’extérieur de la façade d’une construction, le recul pourra être inférieur au recul imposé avant travaux. Dans le cas de fonctionnement de plusieurs équipements dont les bâtiments doivent être jointifs, l’implantation sur une des limites séparatives est admise. Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite séparative, soit avec un recul minimum de 0,5m. Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE UH 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE Il n’est pas fixé de règle

ARTICLE UH 9 - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS L’emprise au sol des constructions et installations ne peut excéder 2/3 de la superficie totale de l’unité foncière.

ARTICLE UH 10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS Dans l’ensemble de la zone Les dispositions ci-après ne s’appliquent pas en cas de reconstruction à l’identique. Dans le cas d’extension de constructions ou d’installations existantes, la hauteur maximale pourra être PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 47

égale à celle de la construction ou de l’installation à laquelle l’extension se rattache. Les nouvelles constructions à usage d’habitation ne doivent pas comporter plus d’un niveau habitable sur rez-de-chaussée, un seul niveau de combles aménageables inclus (R+1 étage droit ou R+un niveau de combles aménageables). La hauteur des autres constructions mesurée au dessus du sol naturel avant aménagement ne peut dépasser 15 mètres au faîtage. Il n’est pas fixé de règle pour les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif. En outre, dans le périmètre indicé (i) Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions à usage d’habitation doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel.

ARTICLE UH 11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS Dispositions générales Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leurs dimensions, leur volume ou l’aspect extérieur (matériaux ou revêtements utilisés) des bâtiments ou d’ouvrages à édifier ou modifier sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Sous réserve de la protection des sites et des paysages, les règles définies au titre des dispositions particulières ne s’appliquent pas quand il s’agit d’installer des dispositifs domestiques de production d’énergie renouvelable ; d’utiliser, en façade, des matériaux renouvelables permettant d’éviter des émissions de gaz à effet de serre ; de poser des toitures végétalisées ou retenant les eaux pluviales.

Sont interdits : - L'emploi à nu, en parement extérieur de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d'un enduit (par exemple : briques creuses posées à champ, carreaux de plâtre, parpaings).

Dispositions particulières 1) Les clôtures L’édification des clôtures est soumise à autorisation. Les clôtures, d’une hauteur maximale de 2m, doivent être constituées de dispositifs à claire-voie, doublés de haies vives composées d’essences variées, choisies de préférence, parmi celles proposées en annexe. Les clôtures pleines ne sont autorisées que si elles sont rendues nécessaires pour des motifs de sécurité. Dans le périmètre indicé (i) Les clôtures doivent présenter une perméabilité supérieure à 95% (la perméabilité étant définie comme étant le rapport de la surface non opacifiée à la surface de la clôture) : clôtures à fils ou à grillage.

2) TELECOMMUNICATIONS/ ELECTRICITE/ TELEVISION/ RADIODIFFUSION Lorsque le réseau public est enterré, le branchement en souterrain est obligatoire.

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ARTICLE UH 12 – OBLIGATIONS EN MATIERE DE REALISATION D’AIRES DE STATIONNEMENT Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être réalisé en dehors des voies publiques. Il n’est pas fixé de règle pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif

1. Pour les nouvelles constructions à usage d'habitation, il sera exigé : - 2 places de stationnement automobile par logement ; Le pétitionnaire satisfait à ses obligations en créant les places sur l'unité foncière même. 2. Pour les opérations de logements locatifs financés avec un prêt de l’Etat, il ne sera exigé qu’une place de stationnement par nouveau logement. 3. Pour les bâtiments à usage autre que l’habitat, des surfaces suffisantes doivent être réservées : - pour l’évolution, le chargement, le déchargement et le stationnement de la totalité des véhicules de livraison et de services. - pour le stationnement des véhicules et des vélos du personnel et des visiteurs.

ARTICLE UH 13 – OBLIGATIONS EN MATIERE D’ESPACES LIBRES, D’AIRES DE JEUX ET DE PLANTATIONS Les espaces libres de toute construction, circulation, aire de service, stationnement et installations doivent être aménagés en espaces verts et constitués d’un tapi végétal (prairie, gazon, couvre-sol) et/ou d'espaces plantés d'arbres et arbustes sous forme de bosquet. Les dépôts, les citernes de gaz liquéfié ou à mazout et installations similaires, les aires de stockage extérieures et autres installations techniques doivent être masqués par des écrans de verdure. Les aires de stationnement découvertes doivent être plantées, à raison d’un arbre de haute tige pour 4 places de stationnement. Ces plantations sont réparties sur l’ensemble de l’aire de stationnement. Les marges de recul par rapport aux limites de la zone A doivent comporter des plantations d’arbres de haute tige et d’arbustes. Les végétaux seront choisis de préférence parmi les essences locales, telles celles proposées en annexe 3 du présent règlement.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme « Pour les linéaires de haies à préserver » Les haies à préserver en vertu de l’article L123-1-5.7°ne pourront être arrachées ou détruites que dans les cas suivants : - Création d’un nouvel accès à la parcelle dans la limite maximale de 10 mètres ; - Création d’une construction ou installation autorisée, sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires - Réorganisation du parcellaire nécessitant l’arrachage d’une haie sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires.

ARTICLE UH 14 – COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS Il n’est pas fixé de règle.

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TITRE III - DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES À URBANISER

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Zone 1AUa PREAMBULE

I- VOCATION PRINCIPALE La zone 1AUa concerne les terrains non équipés ou partiellement équipés, urbanisables à court et moyen terme. Sa vocation est d'accueillir des constructions à usage d'habitat, de commerces, de services ou de bureaux, d'activités non nuisantes et d'équipements publics. II- SERVITUDES Au titre de l’article L123-1-5-16° du Code de l’Urbanisme, chaque programme de logements de la zone 1AUa devra obligatoirement réaliser, au minimum, 30% de logements locatifs aidés, 25% de logements en accession à la propriété et 25% de lots libres. Cette servitude n’ouvre pas droit à délaissement, pour les propriétaires des parcelles concernées. La zone compte un sentier piétonnier à protéger au titre du L123-1-5.6° du code de l’urbanisme. III- RAPPELS Le permis de construire peut être refusé ou n'être délivré que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les bâtiments sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants. Les caractéristiques des accès pourront être soumises à l'avis du gestionnaire de la voirie concernée.

Zonage archéologique L’arrêté préfectoral en date du 08 mars, a identifié l’intégralité du territoire communal comme présentant un intérêt au titre de l’archéologie. L’arrêté préfectoral et la carte de zonage archéologique sont annexés au PLU. A l’intérieur de la zone, toute demande de permis de construire, de permis de démolir, d’autorisation d’installation ou de travaux divers, devra être transmise au préfet de département qui communiquera le dossier pour instruction au préfet de région (Direction régionale des affaires culturelles- service régional de l’archéologie du Nord-Pas-de-Calais, Ferme St Sauveur, avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq), selon les modalités précisées par cet arrêté pour chaque type de zone. Toute découverte de quelque ordre que ce soit (structure, objet, vestige, monnaie,…) doit être signalée immédiatement au Service Régional de l’Archéologie, Ferme Saint Sauveur, Avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq, par l’intermédiaire de la Mairie ou de la Préfecture. Les vestiges découverts ne doivent en aucun cas être détruits avant examen par des spécialistes. Tout contrevenant sera passible des peines prévues à l’article 322-2 du code pénal. Patrimoine à protéger Cette zone comprend des chemins existants à protéger au titre de l’article L123-1-5.6° du code de l’urbanisme. IV- PRISE EN COMPTE DES RISQUES Risque de dessiccation des argiles La commune est concernée par le risque naturel de mouvement de terrain en temps de sécheresse lié au retrait-gonflement des sols argileux. Il est conseillé de procéder à des sondages sur les terrains et d’adapter les techniques de construction

Risques cavités Cette zone peut compter des cavités souterraines. Il est fortement recommandé de procéder à des sondages et d’adapter les techniques de construction.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 51

ARTICLE 1AUa 1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES Sont interdits : - La création de terrains de camping et de caravaning - La création de bâtiments et installations liés à des activités industrielles - La création de sièges d’exploitation et de bâtiments d’élevage agricole

ARTICLE 1AUa 2 – OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL SOUMISES A CONDITIONS PARTICULIERES Condition d’ouverture à l’urbanisation Les constructions et installations sont autorisées au fur et à mesure de la réalisation des équipements internes à la zone, conformément au règlement et sous réserve du respect des orientations d’aménagement et de programmation inscrites sur la zone. Chaque programme de logements de la zone 1AUa devra obligatoirement réaliser, au minimum, 25% de logements locatifs aidés, 25% de logements en accession à la propriété et 25% de lots libres.

Sont admis, sous réserve du respect de condition spéciale : - les établissements à usage d’activités commerciale, artisanale, de bureaux, comportant des installations classées ou non dans la mesure où ils satisfont à la législation en vigueur les concernant et que, compte tenu des prescriptions techniques imposées pour pallier les inconvénients qu'ils présentent habituellement, il ne subsistera plus pour leur voisinage de risques pour la sécurité (tels qu'en matière d'incendie, d'explosion) ou de nuisances (telles qu'en matière d'émanations nocives, ou malodorantes, fumées, bruits, poussières, altération des eaux) de nature à rendre indésirables de tels établissements dans la zone - les exhaussements et affouillements des sols, sous réserve qu’ils soient indispensables à la réalisation des types d’occupation ou d’utilisation des sols autorisés ou liés à la réalisation de bassins de retenue des eaux réalisés dans le cadre de la Loi sur l’eau pour la lutte contre les crues ou liés à la réalisation de bassins destinés à défendre les biens contre les incendies.

ARTICLE 1AUa 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET D’ACCES AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC ACCES Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisins éventuellement obtenu par application de l’article 682 du Code Civil. L'accès doit présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile. Lorsqu'un terrain est desservi par deux voies, il pourra être exigé que l'accès se fasse sur la voie sur laquelle la gêne pour la circulation sera la moindre. VOIRIE La destination et l'importance des constructions ou installations doivent être compatibles avec la capacité de la voirie qui les dessert. Les voies nouvelles en impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale pour permettre à tout véhicule de faire aisément demi-tour (notamment ceux des services publics tels que par exemple la lutte contre l’incendie, l’enlèvement des ordures ménagères). Une voie en impasse est une voie qui n'a qu'une

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 52

seule issue. Les voiries doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la circulation des handicapés et personnes à mobilité réduite, de la défense contre l'incendie, et de la protection civile, et aux besoins des constructions et installations envisagées.

ARTICLE 1AUa 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D’EAU, D’ELECTRICITE ET D’ASSAINISSEMENT ET LES CONDITIONS DE REALISATION D'UN ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL

ALIMENTATION EN EAU POTABLE Pour recevoir une construction ou une installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, un terrain doit obligatoirement être desservi par un réseau sous pression, raccordé au réseau public.

EAUX PLUVIALES En application du règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU, les eaux pluviales provenant des propriétés riveraines doivent d'une manière générale être infiltrées dans le sol, sur l'unité foncière, lorsque la pédologie de ce dernier (perméabilité.) le permet. Il en est ainsi des eaux de toitures, des eaux de parking qui, avant ré-infiltration, devront éventuellement être prétraitées. Dans le cas où les eaux pluviales ne pourraient pas être infiltrées pour des raisons techniques ou sanitaires telles que l'imperméabilité des sols, le rejet de ces eaux dans le réseau d'assainissement est autorisé à hauteur d'un débit maximum de 0,5 litre par seconde et par hectare de surface imperméabilisée (surface de toitures, de voirie.). Dans ce cas, la construction d'un bassin de stockage ou de tout autre dispositif susceptible de limiter le débit de fuite des eaux pluviales dans le réseau d'assainissement (chaussée, réservoirs.) pourra être imposée. Il pourra également être imposé la construction préalable sur l'unité foncière, de dispositifs particuliers de prétraitement des eaux pluviales tels que dessableurs ou déshuileurs à l'exutoire notamment des parcs de stationnement. Les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement ainsi que celles soumises à autorisation ou déclaration pourront déroger aux dispositions ainsi envisagées à l'égard des eaux pluviales, sous réserve du respect de la législation spécifique en vigueur.

ASSAINISSEMENT

EAUX USEES DOMESTIQUES Le raccordement au réseau de collecte des eaux usées domestiques est obligatoire pour toute construction ou installation nouvelle desservie par un réseau d'assainissement collectif et nécessitant un rejet d'eaux usées. Les conditions de raccordement à ce réseau sont définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras joint aux Annexes du PLU. En l'absence de réseau collectif d'assainissement, et seulement dans ce cas, l'assainissement non collectif est obligatoire. Toutes les eaux usées doivent alors être dirigées sur des dispositifs de traitement adaptés à la nature géologique et à la topographie du terrain concerné et conformes à la réglementation en vigueur. Ces installations d'assainissement doivent être conçues de manière à être raccordées ultérieurement au réseau d'assainissement collectif dès sa réalisation.

EAUX RESIDUAIRES D’ACTIVITE Le raccordement des établissements déversant des eaux industrielles au réseau d'assainissement public n'est pas obligatoire. Toutefois, si le raccordement est souhaité, les eaux usées industrielles devront être traitées avant rejet

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par une unité de traitement spécifique et devront satisfaire aux conditions de raccordement définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU. Si le raccordement n'est pas souhaité, les industriels devront disposer d'une unité de traitement spécifique et répondre aux normes en vigueur.

ARTICLE 1AUa 5 - SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE 1AUa 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES La façade sur rue des constructions principales doit être implantée soit : - à la limite d'emprise de la voie publique ou privée, existante ou à créer - avec un recul de 1 mètre au minimum Les construction et installations de service public ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite de voie soit avec un recul minimum de 0,50 mètres. Les éléments architecturaux et/ou de modénatures tels que les oriels et les balcons, ou éléments en retrait, ne sont pas pris en compte pour le calcul du recul.

ARTICLE 1AUa 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES Implantation sur limites séparatives Les constructions principales pourront être implantées sur les deux limites séparatives latérales. Implantation en recul par rapport aux limites séparatives Les constructions doivent être éloignées des limites séparatives de telle manière que la distance horizontale de tout point du bâtiment à édifier au point le plus proche de la limite séparative soit au moins égale à la moitié de la différence d'altitude entre ces deux points, sans pouvoir être inférieure à 3 mètres. Les annexes, d’une superficie maximale de 12 m2 de SHOB et d'une hauteur maximale de 3 m pourront s'implanter à 1 m minimum des limites séparatives. Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite de propriété soit avec un recul minimum de 0,50 mètres.

ARTICLE 1AUa 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE Il n’est pas fixé de règle ARTICLE 1AUa 9 - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE 1AUa 10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions ne doit pas se situer à plus de 0,60 mètre du point le plus haut au dessus du sol naturel avant aménagement.

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ARTICLE 1AUa 11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS Dispositions générales Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leurs dimensions, leur volume ou l’aspect extérieur (matériaux ou revêtements utilisés) des bâtiments ou d’ouvrages à édifier ou modifier sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Sous réserve de la protection des sites et des paysages, les règles définies au titre des dispositions particulières ne s’appliquent pas quand il s’agit d’installer des dispositifs individuels de production d’énergie renouvelable ; d’utiliser, en façade, des matériaux renouvelables permettant d’éviter des émissions de gaz à effet de serre ; de poser des toitures végétalisées ou retenant les eaux pluviales. Est interdit l'emploi à nu, en parement extérieur de matériaux destinés à être recouverts d'un revêtement ou d'un enduit (par exemple : briques creuses posées à champ, carreaux de plâtre, parpaings).

ARTICLE 1AUa 12 – OBLIGATIONS EN MATIERE DE REALISATION D'AIRES DE STATIONNEMENT 1. Pour les constructions à usage d’habitation, il n’est pas fixé de règle. 2. Pour les bâtiments à usage autre que l’habitat, sur chaque parcelle, des surfaces suffisantes doivent être réservées - pour l’évolution, le chargement, le déchargement et le stationnement de la totalité des véhicules de livraison et de services. - pour le stationnement des véhicules et des vélos du personnel et des visiteurs.

ARTICLE 1AUa 13 - OBLIGATIONS EN MATIERE D’ESPACES LIBRES, D’AIRES DE JEUX ET DE PLANTATIONS Les surfaces libres de toute construction, circulation, aire de service, stationnement et installations doivent être traitées en espaces verts, en jardin d’agrément et/ou jardin potager Les résineux sont interdits dans les haies. Les végétaux seront choisis de préférence parmi les essences locales, telles celles proposées en annexe 3 du présent règlement. Les dépôts, les citernes de gaz liquéfié ou à mazout et installations similaires, les aires de stockage extérieures et autres installations techniques doivent être masqués par des écrans de verdure.

ARTICLE 1AUa 14 - COEFFICIENT D'OCCUPATION DU SOL Il n’est pas fixé de règle.

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Zone 1AUe PREAMBULE

I- VOCATION PRINCIPALE La zone 1AUe concerne des terrains non équipés ou partiellement équipés, urbanisables à court et moyen terme. Sa vocation est d'accueillir des activités économiques et industrielles qui, pour des raisons de risques ou de nuisances ne peuvent être mixée avec l'habitat.

II- RAPPELS Le permis de construire peut être refusé ou n'être délivré que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les bâtiments sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants. Les caractéristiques des accès pourront être soumises à l'avis du gestionnaire de la voirie concernée.

Zonage archéologique L’arrêté préfectoral en date du 08 mars 2010, a identifié l’intégralité du territoire communal comme présentant un intérêt au titre de l’archéologie. L’arrêté préfectoral et la carte de zonage archéologique sont annexés au PLU. A l’intérieur de la zone, toute demande de permis de construire, de permis de démolir, d’autorisation d’installation ou de travaux divers, devra être transmise au préfet de département qui communiquera le dossier pour instruction au préfet de région (Direction régionale des affaires culturelles- service régional de l’archéologie du Nord-Pas-de-Calais, Ferme St Sauveur, avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq), selon les modalités précisées par cet arrêté pour chaque type de zone. Toute découverte de quelque ordre que ce soit (structure, objet, vestige, monnaie,…) doit être signalée immédiatement au Service Régional de l’Archéologie, Ferme Saint Sauveur, Avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq, par l’intermédiaire de la Mairie ou de la Préfecture. Les vestiges découverts ne doivent en aucun cas être détruits avant examen par des spécialistes. Tout contrevenant sera passible des peines prévues à l’article 322-2 du code pénal.

Patrimoine à protéger Cette zone comprend des éléments identifiés au plan de zonage en tant qu’« élément de patrimoine végétal à protéger » ainsi que par une fiche technique annexée au dossier en application de l’article L123-1-5.7°du code de l’urbanisme. Tous travaux ayant pour effet de détruire ou de nuire à tout ou partie d’un « élément de patrimoine à protéger » doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation de coupes et abattages conformément à l’article R130-2 du code de l’urbanisme. Il pourra être fait utilisation de l’article R111-21 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation de travaux ou de permis de construire déposés sur les lieux avoisinants un « élément de patrimoine végétal à protéger ».

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III- PRISE EN COMPTE DES RISQUES

Plan de Prévention des Risques Technologiques Primagaz Un Plan de Prévention des Risques technologiques (PPRt) est en cours d’élaboration sur la zone. Le périmètre d’étude est inscrit dans le plan de zonage. Le PLU sera mis à jour avec cette Servitude d’Utilité Publique, dès l’approbation du PPRt. Dans ce périmètre d’étude et dans l’attente de l’approbation du PPRT, tout projet - en application de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme - peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations.

Risque de dessiccation des argiles La commune est concernée par le risque naturel de mouvement de terrain en temps de sécheresse lié au retrait-gonflement des sols argileux. Il est conseillé de procéder à des sondages sur les terrains et d’adapter les techniques de construction.

Risques cavités Cette zone peut compter des cavités souterraines. Il est fortement recommandé de procéder à des sondages et d’adapter les techniques de construction.

VI- APPLICATION DE L'ARTICLE L111-1-4 DU CODE DE L'URBANISME La zone est concernée par l'article L111-1-4 du Code de l'Urbanisme qui interdit, en dehors des zones urbanisées, toute construction et toute installation, sauf exceptions reprises au sein de l’article 6, dans une bande de 75m de part et d’autre de l’axe de la Rue de Dainville vers la rue d’Arras à Wailly.

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ARTICLE 1AUE 1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DES SOLS INTERDITES Tous les modes d'occupation et d'utilisation du sol à l'exception de ceux prévus à l'article 1AUe 2. Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Sont interdits plus particulièrement : Patrimoine végétal à protéger : A moins qu’ils ne respectent les conditions édictées à l’article 2 : - L’arrachage ou la destruction des haies à préserver ne pourront être autorisés que sous réserve du respect des prescriptions de l’article 13.

ARTICLE 1AUE 2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DES SOLS SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES Condition d’ouverture à l’urbanisation Les constructions et installations sont autorisées, au fur et à mesure de la création des équipements internes à la zone. Sont admis dans l’ensemble de la zone sous réserve du respect de conditions spéciales - Les établissements à usage d'activités industrielles, artisanales, commerciales, d’entrepôts, de services et de bureaux, comportant ou non des installations classées ou non dans la mesure où toutes les dispositions auront été prises pour éliminer les risques pour la sécurité (tels qu’en matière d’incendie, d’explosion) ou les nuisances (telles qu’en matière d’émanations nocives ou malodorantes, fumées, bruits, poussières, altération des eaux) susceptibles d’être produits ou de nature à les rendre indésirables dans la zone. - Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif. - Les aires de stationnement ouvertes au public sous réserve qu’elles soient liées aux activités autorisées. - Les constructions à usage d'habitation sous réserve : - qu’elles soient exclusivement destinées au logement des personnes dont la présence permanente est nécessaire pour assurer la direction, la surveillance, l’entretien et la sécurité des établissements, installations et services implantés dans la zone. - d’être intégrées au sein des bâtiments d’exploitation - Les clôtures. - Les exhaussements et affouillements des sols, sous réserve qu’ils soient indispensables à la réalisation des types d’occupation ou d’utilisation des sols autorisés ou liés à la réalisation de bassins de retenue des eaux réalisés dans le cadre de la Loi sur l’eau pour la lutte contre les crues ou liés à la réalisation de bassins destinés à défendre les biens contre les incendies.

En sus, dans le périmètre indicé (i) Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions doit se situer au moins à 0,50 m au- dessus du sol naturel avant aménagement.

En sus, au sein du périmètre d’étude du PPRt Dans ce périmètre d’étude et dans l’attente de l’approbation du PPRT, tout projet - en application de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme - peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de

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l'observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Dans le respect des dispositions édictées à l’article 13, l’abattage d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » n’est autorisé que lorsqu’il présente, individuellement ou collectivement, des risques pour la sécurité de la population ou des constructions environnantes. Dans un rayon correspondant au houppier « d’un élément de patrimoine végétal à protéger », les affouillements nécessaires à la réalisation de desserte par les réseaux sont autorisés dans le respect des dispositions édictées à l’article 4. Les élagages d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » sont autorisés dans la mesure où ils ne nuisent pas à la conservation des perspectives paysagères et sont compatibles avec l’aptitude à la taille et donc la survie dudit élément.

ARTICLE 1AUE 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET D’ACCES AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC ACCES Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisins éventuellement obtenu par application de l’article 682 du Code Civil. L'accès doit présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile.

VOIRIE La destination et l'importance des constructions ou installations doivent être compatibles avec la capacité de la voirie qui les dessert. Les voiries doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la circulation des handicapés et personnes à mobilité réduite, de la défense contre l'incendie, et de la protection civile, et aux besoins des constructions et installations envisagées.

ARTICLE 1AUE 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D’EAU, D’ELECTRICITE ET D’ASSAINISSEMENT ET LES CONDITIONS DE REALISATION D'UN ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL

ALIMENTATION EN EAU POTABLE Pour recevoir une construction ou une installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, un terrain doit obligatoirement être desservi par un réseau sous pression, raccordé au réseau public.

EAUX PLUVIALES En application du règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU, les eaux pluviales provenant des propriétés riveraines doivent d'une manière générale être infiltrées dans le sol, sur l'unité foncière, lorsque la pédologie de ce dernier (perméabilité.) le permet.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 59

Il en est ainsi des eaux de toitures, des eaux de parking qui, avant ré-infiltration, devront éventuellement être prétraitées. Dans le cas où les eaux pluviales ne pourraient pas être infiltrées pour des raisons techniques ou sanitaires telles que l'imperméabilité des sols, le rejet de ces eaux dans le réseau d'assainissement est autorisé à hauteur d'un débit maximum de 0,5 litre par seconde et par hectare de surface imperméabilisée (surface de toitures, de voirie.). Dans ce cas, la construction d'un bassin de stockage ou de tout autre dispositif susceptible de limiter le débit de fuite des eaux pluviales dans le réseau d'assainissement (chaussée, réservoirs.) pourra être imposée. Il pourra également être imposé la construction préalable sur l'unité foncière, de dispositifs particuliers de prétraitement des eaux pluviales tels que dessableurs ou déshuileurs à l'exutoire notamment des parcs de stationnement. Les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement ainsi que celles soumises à autorisation ou déclaration pourront déroger aux dispositions ainsi envisagées à l'égard des eaux pluviales, sous réserve du respect de la législation spécifique en vigueur.

ASSAINISSEMENT

EAUX USEES DOMESTIQUES Le raccordement au réseau de collecte des eaux usées domestiques est obligatoire pour toute construction ou installation nouvelle desservie par un réseau d'assainissement collectif et nécessitant un rejet d'eaux usées. Les conditions de raccordement à ce réseau sont définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras joint aux Annexes du PLU. En l'absence de réseau collectif d'assainissement, et seulement dans ce cas, l'assainissement non collectif est obligatoire. Toutes les eaux usées doivent alors être dirigées sur des dispositifs de traitement adaptés à la nature géologique et à la topographie du terrain concerné et conformes à la réglementation en vigueur. Ces installations d'assainissement doivent être conçues de manière à être raccordées ultérieurement au réseau d'assainissement collectif dès sa réalisation.

EAUX RESIDUAIRES D’ACTIVITE Le raccordement des établissements déversant des eaux industrielles au réseau d'assainissement public n'est pas obligatoire. Toutefois, si le raccordement est souhaité, les eaux usées industrielles devront être traitées avant rejet par une unité de traitement spécifique et devront satisfaire aux conditions de raccordement définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU. Si le raccordement n'est pas souhaité, les industriels devront disposer d'une unité de traitement spécifique et répondre aux normes en vigueur. Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine végétal à protéger » Les travaux de desserte par les réseaux doivent être réalisés de telle sorte qu’ils ne nuisent pas à la survie des « éléments de patrimoine végétal à protéger » et n’altère pas leur qualité sanitaire.

ARTICLE 1AUE 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CON STRUCTIBLES En l’absence de réseau d’assainissement (eaux usées, eaux vannes) ou dans l’attente d’implantation de celui-ci, les constructions ne pourront s’implanter que sur des unités foncières d’une superficie au moins suffisante pour permettre le bon fonctionnement du système d’assainissement autonome choisi. Cette règle ne s’applique pas aux constructions et installations ne nécessitant pas de rejet d’eaux usées.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 60

ARTICLE 1AUE 6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES 1) Par rapport aux axes classés à grande circulation Les constructions et installations devront s’implanter à 75 mètres de l’axe de la rue de Dainville vers la rue d’Arras à Wailly. Les extensions des constructions existantes pourront s’implanter avec un recul identique au bâtiment principal existant. Ne sont pas concernées les constructions suivantes : - constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières - services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières - réseaux d'intérêt public Ce recul ne s'applique pas non plus à l'adaptation, au changement de destination, à la réfection ou à l'extension de constructions existantes.

2) Par rapport à la limite des autres voies et de la voie ferrée Les constructions doivent être implantées avec un retrait minimum de 5 mètres par rapport à la limite des voies. Les constructions doivent être implantées avec un retrait minimum de 10 mètres par rapport à la limite du domaine public ferroviaire. Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif pourront s’implanter à l’alignement ou avec un recul de 0,5m minimum. Les éléments architecturaux et/ou de modénatures tels que les oriels et les balcons, ou éléments en retrait, ne sont pas pris en compte pour le calcul du recul. Les installations techniques nécessaires au fonctionnement du service public ou d’intérêt collectif liées à la desserte par les réseaux, dont la surface au sol est inférieure à 15m² ainsi que les constructions nécessaires à l’entretien et au fonctionnement du service public ferroviaire et des services d’intérêt public pourront s’implanter soit en limite d’emprise des voies publiques ou privées, soit avec un recul de 20 mètres maximum en fonction des contraintes techniques et du respect du milieu environnant immédiat sans que cela se fasse au détriment de la sécurité routière. Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE 1AUE 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES 1. Implantation en limite de zone Les constructions et installations pourront s'implanter en limites séparatives latérales. Si elle n’est pas en limite séparative, la construction devra observer un retrait tel que la distance comptée horizontalement de tout point de ce bâtiment au point de la limite séparative qui en est le plus rapproché doit être au moins égale à la moitié de la différence d'altitude entre ces deux points (H/2) sans pouvoir

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 61

être inférieure à 5 mètres. Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite de séparative soit avec un recul de 0,5m minimum.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE 1AUE 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE 1AUE 9 - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE 1AUE 10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS Les dispositions ci-après ne s’appliquent pas en cas de reconstruction à l’identique. Dans le cas d’extension de constructions ou d’installations existantes, la hauteur maximale pourra être égale à celle de la construction ou de l’installation à laquelle l’extension se rattache. La hauteur des constructions mesurée au dessus du sol naturel avant aménagement ne peut dépasser 20 mètres au faîtage. Il n’est pas fixé de règle pour les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif.

ARTICLE 1AUE 11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS Dispositions générales Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leurs dimensions, leur volume ou l’aspect extérieur (matériaux ou revêtements utilisés) des bâtiments ou d’ouvrages à édifier ou modifier sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Sous réserve de la protection des sites et des paysages, les règles définies au titre des dispositions particulières ne s’appliquent pas quand il s’agit d’installer des dispositifs domestiques de production d’énergie renouvelable ; d’utiliser, en façade, des matériaux renouvelables permettant d’éviter des émissions de gaz à effet de serre ; de poser des toitures végétalisées ou retenant les eaux pluviales.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 62

Sont interdits : - L'emploi à nu, en parement extérieur de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d'un enduit (par exemple : briques creuses posées à champ, carreaux de plâtre, parpaings). Les pignons à nu doivent être traités en harmonie avec les façades de la construction principale.

Dispositions particulières 1) Les clôtures L’édification des clôtures est soumise à autorisation. Les clôtures ne doivent en aucun cas gêner la circulation sur l’ensemble de la zone, notamment en diminuant la visibilité aux sorties d’établissement et aux carrefours. Les clôtures, d’une hauteur maximale de 2m, doivent être : - constituées de dispositifs à claire-voie - doublés de haies vives composées d’essences variées, choisies de préférence, parmi celles proposées en annexe. Les clôtures pleines ne sont autorisées que pour des motifs de sécurité. 2) TELECOMMUNICATIONS/ ELECTRICITE/ TELEVISION/ RADIODIFFUSION Lorsque le réseau public est enterré, le branchement en souterrain est obligatoire.

ARTICLE 1AUE 12 – OBLIGATION EN MATIERE DE REALISATION D’AIRES DE STATIONNEMENT Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être réalisé en dehors des voies publiques. Le pétitionnaire satisfait à ses obligations en créant les places sur l'unité foncière même.

1. Pour les nouvelles constructions à usage d'habitation, il sera exigé 2 places de stationnement automobile par logement ; 2. Pour les travaux ayant pour effet d’augmenter le nombre de logements par transformation du bâtiment à usage d’habitat existant, il sera exigé une place de stationnement automobile par logement supplémentaire ou par logement créé. 3. Pour les opérations de logements locatifs financés avec un prêt de l’Etat, il ne sera exigé qu’une place de stationnement par nouveau logement. 4. Pour les constructions à usage autre que l’habitat, sur chaque parcelle, des surfaces suffisantes doit être réservées : - pour l’évolution, le chargement, le déchargement et le stationnement de la totalité des véhicules de livraison et de services. - pour le stationnement des véhicules et des vélos du personnel et des visiteurs.

ARTICLE 1AUE 13 – OBLIGATIONS EN MATIERE D’ESPACES LIBRES, D’AIRES DE JEUX ET DE PLANTATIONS 20% de l’unité foncière devront être aménagés en espaces verts et plantés.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 63

Les espaces libres de toute construction, circulation, aire de service, stationnement et installations doivent être aménagés en espaces verts et constitués d’un tapi végétal (prairie, gazon, couvre-sol) et/ou d'espaces plantés d'arbres et arbustes sous forme de bosquet. Les dépôts, les citernes de gaz liquéfié ou à mazout et installations similaires, les aires de stockage extérieures et autres installations techniques doivent être masqués par des écrans de verdure. Les aires de stationnement découvertes doivent être plantées, à raison d’un arbre de haute tige pour 4 places de stationnement. Ces plantations sont réparties sur l’ensemble de l’aire de stationnement. Les marges de recul par rapport aux limites de la zone A doivent comporter des plantations d’arbres de haute tige et d’arbustes. Les végétaux seront choisis de préférence parmi les essences locales, telles celles proposées en annexe 3 du présent règlement.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme « Pour les linéaires de haies à préserver » Les haies à préserver en vertu de l’article L123-1-5.7°ne pourront être arrachées ou détruites que dans les cas suivants : - Création d’un nouvel accès à la parcelle dans la limite maximale de 10 mètres ; - Création d’une construction d’habitation nécessitant l’arrachage d’une haie sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires; - Création d’une construction ou installation autorisée, sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires - Réorganisation du parcellaire nécessitant l’arrachage d’une haie sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires.

ARTICLE 1AUE 14 – COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS Il n’est pas fixé de règle.

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Zone 2AU PREAMBULE I- VOCATION PRINCIPALE Il s’agit d’une zone naturelle non équipée, réservée à une urbanisation à long terme, dont la vocation future est d’accueillir de l’habitat, commerces, services, équipements publics ou d’intérêt collectif et activités. Elles ne pourront être ouvertes à l'urbanisation qu'à la suite d'une procédure de modification ou révision du PLU.

II- RAPPELS Le permis de construire peut être refusé ou n'être délivré que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les bâtiments sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants. Les caractéristiques des accès pourront être soumises à l'avis du gestionnaire de la voirie concernée. Zonage archéologique L’arrêté préfectoral en date du 08 mars 2010, a identifié l’intégralité du territoire communal comme présentant un intérêt au titre de l’archéologie. L’arrêté préfectoral et la carte de zonage archéologique sont annexés au PLU. A l’intérieur de la zone, toute demande de permis de construire, de permis de démolir, d’autorisation d’installation ou de travaux divers, devra être transmise au préfet de département qui communiquera le dossier pour instruction au préfet de région (Direction régionale des affaires culturelles- service régional de l’archéologie du Nord-Pas-de-Calais, Ferme St Sauveur, avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq), selon les modalités précisées par cet arrêté pour chaque type de zone. Toute découverte de quelque ordre que ce soit (structure, objet, vestige, monnaie,…) doit être signalée immédiatement au Service Régional de l’Archéologie, Ferme Saint Sauveur, Avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq, par l’intermédiaire de la Mairie ou de la Préfecture. Les vestiges découverts ne doivent en aucun cas être détruits avant examen par des spécialistes. Tout contrevenant sera passible des peines prévues à l’article 322-2 du code pénal.

III- PRISE EN COMPTE DES RISQUES Risque de dessiccation des argiles La commune est concernée par le risque naturel de mouvement de terrain en temps de sécheresse lié au retrait-gonflement des sols argileux. Il est conseillé de procéder à des sondages sur les terrains et d’adapter les techniques de construction. Risques liés à l’eau La zone comprend un périmètre indicé (i) correspondant aux périmètres de zones susceptibles d’être concernées par des désordres liés à l’eau. Il pourra être fait utilisation de l’article R.111-2 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation d’occupation du sol : « Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations. » Risques cavités Cette zone peut compter des cavités souterraines. Il est fortement recommandé de procéder à des sondages et d’adapter les techniques de construction. PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 65

ARTICLE 2AU 1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DES SOLS INTERDITES Sont interdits : Tous les modes d'occupation et d'utilisation du sol non mentionnés à l’article 2. Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Sont interdits plus particulièrement : Patrimoine végétal à protéger : A moins qu’ils ne respectent les conditions édictées à l’article 2 : - L’arrachage ou la destruction des haies à préserver ne pourront être autorisés que sous réserve du respect des prescriptions de l’article 13.

ARTICLE 2AU 2 – OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DES SOLS SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES Sont autorisés, sous réserve de ne pas contrarier l’aménagement ultérieur de la zone : - Les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif - Les exhaussements et affouillements des sols, sous réserve qu’ils soient indispensables à la réalisation des types d’occupation ou d’utilisation des sols autorisés ou liés à la réalisation de bassins de retenue des eaux réalisés dans le cadre de la Loi sur l’eau pour la lutte contre les crues ou liés à la réalisation de bassins destinés à défendre les biens contre les incendies - Les clôtures

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Dans le respect des dispositions édictées à l’article 13, l’abattage d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » n’est autorisé que lorsqu’il présente, individuellement ou collectivement, des risques pour la sécurité de la population ou des constructions environnantes. Les élagages d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » sont autorisés dans la mesure où ils ne nuisent pas à la conservation des perspectives paysagères et sont compatibles avec l’aptitude à la taille et donc la survie dudit élément.

ARTICLE 2AU 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET D’ACCES AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE 2AU 4 – CONDITION DE DESSERTE PAR LES RESEAUX Il n’est pas fixé de règle.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 66

ARTICLE 2AU 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE 2AU 6 - IMPLANTATION PAR RAPPORT AUX VOIES ET DIVERSES EMPRISES DU DOMAINE PUBLIC OU PRIVE Par rapport à la limite des voies et des voies ferrées. La façade sur rue des constructions ou installations peuvent être implantées soit à la limite d’emprise soit avec un recul minimum de 0,5m de la limite d’emprise de la voie publique ou privée existante ou à créer. Les constructions doivent être implantées avec un recul obligatoire de 10 mètres par rapport à la limite d’emprise des voies ferrées. Les installations techniques nécessaires au fonctionnement du service public ou d’intérêt collectif liées à la desserte par les réseaux, dont la surface au sol est inférieure à 15m² ainsi que les constructions nécessaires à l’entretien et au fonctionnement du service public ferroviaire et des services d’intérêt public pourront s’implanter soit en limite d’emprise des voies publiques ou privées, soit avec un recul de 20 mètres maximum en fonction des contraintes techniques et du respect du milieu environnant immédiat sans que cela se fasse au détriment de la sécurité routière.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE 2AU 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES Les constructions peuvent s’implanter soit en limite séparative soit avec un recul d’un mètre minimum par rapport à la limite séparative.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE 2AU 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE 2AU 9 - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS Il n’est pas fixé de règle. PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 67

ARTICLE 2AU 10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE 2AU 11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS a) Aspect extérieur. Sans objet. b) Clôtures 1. L’édification de clôtures est soumise à autorisation. 2. Les clôtures sont constituées de haies végétales ou de dispositifs à claire-voie, légers de type grillage, ronce artificielle, doublés ou non de haies végétales, comportant des essences variées choisies parmi les essences locales, proposées en annexe 3 du règlement. 3. Les clôtures pleines sont interdites. Dans le périmètre indicé (i): Les clôtures doivent présenter une perméabilité supérieure à 95% (la perméabilité étant définie comme étant le rapport de la surface non opacifiée à la surface de la clôture) : clôtures à fils ou à grillage.

ARTICLE 2AU 12 – OBLIGATION EN MATIERE DE STATIONNEMENT Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE 2AU 13 – OBLIGATION EN MATIERE D’ESPACES LIBRES ET DE PLANTATIONS Il n’est pas fixé de règle.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme « Pour les linéaires de haies à préserver » Les haies à préserver en vertu de l’article L123-1-5.7° ne pourront être arrachées ou détruites que dans les cas suivants : - Création d’un nouvel accès à la parcelle dans la limite maximale de 10 mètres ; - Création d’une construction ou installation autorisée, sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires - Réorganisation du parcellaire nécessitant l’arrachage d’une haie sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires.

ARTICLE 2AU 14 – COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS Il n’est pas fixé de règle.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 68

TITRE IV - DISPOSITIONS APPLICABLES À LA ZONE AGRICOLE

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 69

Zone A PREAMBULE

I- VOCATION PRINCIPALE Il s'agit d'une zone protégée à vocation exclusivement agricole. N’y sont autorisés que les types d'occupation ou d'utilisation du sol liés à l'activité agricole ainsi que les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif.

II- DIVISION DE LA ZONE EN SECTEURS La zone comprend quatre secteurs :

- Le secteur Ap correspondant à un secteur à vocation agricole dans lequel des prescriptions particulières sont édictées dans le but de bien intégrer les constructions autorisées dans le paysage - Le secteur Ac est un secteur dédié aux cimetières animaliers. - Le secteur Ah reprenant les constructions à usage non agricole au sein des espaces ruraux - Le secteur As est un secteur dédié aux activités sportives et de loisirs

III- RAPPELS Le permis de construire peut être refusé ou n'être délivré que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les bâtiments sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants. Les caractéristiques des accès pourront être soumises à l'avis du gestionnaire de la voirie concernée. Zonage archéologique L’arrêté préfectoral en date du 08 mars 2010, a identifié l’intégralité du territoire communal comme présentant un intérêt au titre de l’archéologie. L’arrêté préfectoral et la carte de zonage archéologique sont annexés au PLU. A l’intérieur de la zone, toute demande de permis de construire, de permis de démolir, d’autorisation d’installation ou de travaux divers, devra être transmise au préfet de département qui communiquera le dossier pour instruction au préfet de région (Direction régionale des affaires culturelles- service régional de l’archéologie du Nord-Pas-de-Calais, Ferme St Sauveur, avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq), selon les modalités précisées par cet arrêté pour chaque type de zone. Toute découverte de quelque ordre que ce soit (structure, objet, vestige, monnaie,…) doit être signalée immédiatement au Service Régional de l’Archéologie, Ferme Saint Sauveur, Avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq, par l’intermédiaire de la Mairie ou de la Préfecture. Les vestiges découverts ne doivent en aucun cas être détruits avant examen par des spécialistes. Tout contrevenant sera passible des peines prévues à l’article 322-2 du code pénal. Patrimoine à protéger Cette zone comprend des chemins existants à protéger au titre de l’article L123-1-6° du code de l’urbanisme. Cette zone comprend des éléments identifiés au plan de zonage en tant qu’« élément de patrimoine à protéger » et par une fiche technique annexée au dossier en application de l’article L123-1-5.7°du code de l’urbanisme. Tous travaux ayant pour effet de détruire ou de nuire à tout ou partie d’un « élément de patrimoine à protéger » doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation d’exécution de travaux ou au titre des

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coupes et abattages conformément à l’article R130-2 du code de l’urbanisme et d’un permis de démolir. Il pourra être fait utilisation de l’article R111-21 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation de travaux ou de permis de construire déposés sur les lieux avoisinants un « élément de patrimoine végétal à protéger ». Tous travaux ayant pour effet de détruire des haies préservées en vertu de l’article L123-1-5.7° du Code de l’Urbanisme feront l’objet d’une demande d’autorisation au titre des installations et travaux divers (article L 442-2)

IV- PRISE EN COMPTE DES RISQUES Plan de Prévention des Risques Technologiques Primagaz Un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) est en cours d’élaboration sur la zone. Le périmètre d’étude est inscrit dans le plan de zonage et concerne également la zone A. Le PLU sera mis à jour avec cette Servitude d’Utilité Publique, dès l’approbation du PPRT.. Dans ce périmètre d’étude et dans l’attente de l’approbation du PPRT, tout projet - en application de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme - peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations. Risque de dessiccation des argiles La commune est concernée par le risque naturel de mouvement de terrain en temps de sécheresse lié au retrait-gonflement des sols argileux. Il est conseillé de procéder à des sondages sur les terrains et d’adapter les techniques de construction Risques liés à l’eau La zone comprend un périmètre indicé (i) correspondant aux périmètres de zones susceptibles d’être concernées par des désordres liés à l’eau. Il pourra être fait utilisation de l’article R.111-2 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation d’occupation du sol : « Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations. » Risques cavités Cette zone peut compter des cavités souterraines. Il est fortement recommandé de procéder à des sondages et d’adapter les techniques de construction.

V NUISANCES Protection contre les nuisances sonores Dans une bande de 100 m de part et d’autre de la RN25, la RD265 et la RD60, les constructions exposées au bruit des voies de 3ième catégorie telles qu’elles figurent au plan des annexes, sont soumises à des normes d’isolation acoustique, conformément aux Articles L571-9 et L571-10 du Code de l’environnement relatifs à la lutte contre le bruit, complétés par les arrêtés préfectoraux du 15 octobre 2001 et du 23 Août 2002 relatif au classement des infrastructures de transports terrestres.

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VI- APPLICATION DE L'ARTICLE L111-1-4 DU CODE DE L'URBANISME La zone est concernée par l'article L111-1-4 du Code de l'Urbanisme qui interdit, en dehors des zones urbanisées, toute construction et toute installation dans un recul, sauf exceptions reprises au sein de l’article 6 : - dans une bande de 75m de part et d'autre de l’axe de la RN25 depuis Dainville vers Beaumetz-les- Loges. - dans une bande de 75m de part et d’autre de l’axe de la Rue de Dainville vers la rue d’Arras vers Wailly. - dans une bande de 100m de part et d’autre de l’axe de la RN25 en tant que voie de contournement). - Dans une bande de 75 mètres de part et d’autre de la RD60 entre Dainville (RD625) et Achicourt.

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ARTICLE A 1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DES SOLS INTERDITES Sont interdits tous les modes d'occupation et d'utilisation des sols, à l’exception de ceux prévus à l’article A2. En sus sont interdits dans le périmètre indicé (i): - Les garages en sous-sols et les caves

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Sont interdits plus particulièrement : Patrimoine végétal à protéger : A moins qu’ils ne respectent les conditions édictées à l’article 2 : - L’arrachage ou la destruction des haies à préserver ne pourront être autorisés que sous réserve du respect des prescriptions de l’article 13.

ARTICLE A 2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DES SOLS SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES Sont admis dans l’ensemble de la zone Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif.

Sont admis dans l’ensemble de la zone, l’exception des secteurs Ac, Ah et As et sous réserve de ne pas porter atteinte au caractère agricole de la zone et à l’intérêt du site : - La création, l’extension ou la transformation de bâtiments et installations liées aux activités agricoles ressortissant ou non de la législation sur les établissements classés dans la mesure où elles ne portent pas atteinte à l’intérêt des lieux et ne compromettent pas le caractère de la zone et sont directement liées au bon fonctionnement des exploitations agricoles. - Les constructions à usage d’habitation indispensables au fonctionnement de l’activité agricole ou forestière à condition d’être implantées à moins de 100 mètres d’un des bâtiments de l’exploitation principale, sauf contraintes techniques justifiées (par exemple par la présence d’une canalisation d’eau, de gaz ou d’électricité, d’un cours d’eau ou d’un fossé). - L'extension de bâtiments et installations existants quand il s'agit d'activités complémentaires à l'activité agricole (tel que fermes-auberges, points de vente des produits issus de l'exploitation agricole, salle de découpe) dans la mesure où elle ne porte pas atteinte à l'intérêt des lieux. - Le changement de destination de bâtiments agricoles et installations existants de qualité architecturale ou patrimoniale traditionnelles représentés au plan de zonage conformément à l'article L 123-3-1 du Code de l'Urbanisme, dans la limite du volume bâti existant, dans la mesure où les travaux de restauration respectent rigoureusement ladite qualité et à condition que la nouvelle destination soit : - à usage principal d'habitation, avec un maximum de 2 logements, y compris celui déjà existant. - à usage d'activités artisanales ou de services. - à usage de loisirs (tel que par exemple centre équestre), d’hébergement, d'accueil touristique ou de restauration (tels que, par exemple, chambre d'hôte, gîte rural, estaminet, salle de réception). - Les aires de stationnement ouvertes au public devront être strictement liées à une activité autorisée. PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 73

- Les constructions et installations nécessaires au service public et d’intérêt collectif en application de l’article R 123-7 du Code de l’urbanisme. - Les clôtures.

Sont admis dans l’ensemble de la zone, à l'exception du périmètre indicé (i) - Les exhaussements et affouillements des sols, sous réserve qu’ils soient indispensables à la réalisation des types d’occupation ou d’utilisation des sols autorisés.

En sus, dans le périmètre indicé (i), sont admis sous réserve du respect de conditions spéciales : - Les exhaussements s’ils sont strictement nécessaires aux besoins de rehausse des constructions autorisées pour des raisons de mise en sécurité par rapport au risque d’inondation ou aux travaux de lutte contre les inondations ou à la gestion des eaux pluviales

En sus, dans le périmètre indicé (i) Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions à usage d’habitation doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel avant aménagement.

En sus, dans le secteur Ah, sont spécifiquement admis : Le changement de destination de bâtiments, dans la limite du volume bâti existant, à condition que la nouvelle destination soit : - à usage principal d’habitation avec un maximum de 2 logements comprenant celui déjà existant - à usage d’activités commerciales, de bureau, culturelles, socio-éducatives, récréatives, de loisirs, d’activités hôtelières qui ne compromettent pas le caractère naturel de la zone. Sous réserve qu’il n’y ait pas création de logements supplémentaires, l’extension, l’aménagement des constructions à usage d’habitation existantes dans la limite de 200 m² de superficie hors œuvre nette totale. Les bâtiments annexes (abris de jardin, remises,…) liés aux habitations existantes dans la zone dans la limite de 20 m² de surface hors œuvre nette et à condition qu’elles se situent à moins de 30 mètres de l’habitation. Lorsqu’elles sont liées à une habitation existante, sont autorisées les piscines non couvertes ou dont la couverture à moins de 1m80 au faîtage et dont le bassin est inférieur ou égal à 100m².

En sus, dans le secteur As, sont spécifiquement admis : - Les constructions, équipements ou installations à usage d’activités sportives et de loisirs.

En sus, dans le secteur Ac, sont spécifiquement admis : - Les installations liées aux cimetières animaliers.

En sus, au sein du périmètre d’étude du PPRt Dans ce périmètre d’étude et dans l’attente de l’approbation du PPRT, tout projet - en application de l’article R111-2 du Code de l’urbanisme - peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 74

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Dans le respect des dispositions édictées à l’article 13, l’abattage d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » n’est autorisé que lorsqu’il présente, individuellement ou collectivement, des risques pour la sécurité de la population ou des constructions environnantes. Dans un rayon correspondant au houppier « d’un élément de patrimoine végétal à protéger », les affouillements nécessaires à la réalisation de desserte par les réseaux sont autorisés dans le respect des dispositions édictées à l’article 4. Les élagages d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » sont autorisés dans la mesure où ils ne nuisent pas à la conservation des perspectives paysagères et sont compatibles avec l’aptitude à la taille et donc la survie dudit élément.

ARTICLE A 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET D’ACCES AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC

Accès Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisins éventuellement obtenu par application de l’article 682 du Code Civil. Les accès nécessaires aux constructions doivent présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile.

Voirie La destination et l'importance des constructions ou installations doivent être compatibles avec la capacité de la voirie qui les dessert. Les voies nouvelles en impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale pour permettre à tout véhicule de faire aisément demi-tour (notamment ceux des services publics tels que par exemple la lutte contre l’incendie, l’enlèvement des ordures ménagères). Les voiries doivent présenter les caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la circulation des handicapés et personnes à mobilité réduite, de la défense contre l'incendie, et de la protection civile, et aux besoins des constructions et installations envisagées.

ARTICLE A 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D’EAU, D’ELECTRICITE ET D’ASSAINISSEMENT ET LES CONDITIONS DE REALISATION D'UN ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL

ALIMENTATION EN EAU POTABLE Pour recevoir une construction ou une installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, un terrain doit obligatoirement être desservi par un réseau sous pression, raccordé au réseau public.

EAUX PLUVIALES En application du règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU, les eaux pluviales provenant des propriétés riveraines doivent d'une manière générale être infiltrées dans le sol, sur l'unité foncière, lorsque la pédologie de ce dernier (perméabilité.) le permet.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 75

Il en est ainsi des eaux de toitures, des eaux de parking qui, avant ré-infiltration, devront éventuellement être prétraitées. Dans le cas où les eaux pluviales ne pourraient pas être infiltrées pour des raisons techniques ou sanitaires telles que l'imperméabilité des sols, le rejet de ces eaux dans le réseau d'assainissement est autorisé à hauteur d'un débit maximum de 0,5 litre par seconde et par hectare de surface imperméabilisée (surface de toitures, de voirie.). Dans ce cas, la construction d'un bassin de stockage ou de tout autre dispositif susceptible de limiter le débit de fuite des eaux pluviales dans le réseau d'assainissement (chaussée, réservoirs.) pourra être imposée. Il pourra également être imposé la construction préalable sur l'unité foncière, de dispositifs particuliers de prétraitement des eaux pluviales tels que dessableurs ou déshuileurs à l'exutoire notamment des parcs de stationnement. Les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement ainsi que celles soumises à autorisation ou déclaration pourront déroger aux dispositions ainsi envisagées à l'égard des eaux pluviales, sous réserve du respect de la législation spécifique en vigueur.

ASSAINISSEMENT

EAUX USEES DOMESTIQUES Le raccordement au réseau de collecte des eaux usées domestiques est obligatoire pour toute construction ou installation nouvelle desservie par un réseau d'assainissement collectif et nécessitant un rejet d'eaux usées. Les conditions de raccordement à ce réseau sont définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras joint aux Annexes du PLU. En l'absence de réseau collectif d'assainissement, et seulement dans ce cas, l'assainissement non collectif est obligatoire. Toutes les eaux usées doivent alors être dirigées sur des dispositifs de traitement adaptés à la nature géologique et à la topographie du terrain concerné et conformes à la réglementation en vigueur. Ces installations d'assainissement doivent être conçues de manière à être raccordées ultérieurement au réseau d'assainissement collectif dès sa réalisation.

EAUX RESIDUAIRES D’ACTIVITE Le raccordement des établissements déversant des eaux industrielles au réseau d'assainissement public n'est pas obligatoire. Toutefois, si le raccordement est souhaité, les eaux usées industrielles devront être traitées avant rejet par une unité de traitement spécifique et devront satisfaire aux conditions de raccordement définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU. Si le raccordement n'est pas souhaité, les industriels devront disposer d'une unité de traitement spécifique et répondre aux normes en vigueur. Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine végétal à protéger » Les travaux de desserte par les réseaux doivent être réalisés de telle sorte qu’ils ne nuisent pas à la survie des « éléments de patrimoine végétal à protéger » et n’altèrent pas leur qualité sanitaire.

ARTICLE A 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE A 6 - IMPLANTATION PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES 1) Par rapport aux axes classés à grande circulation :

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Dans l’ensemble de la zone, Ne sont pas concernées par les reculs ci-après les constructions suivantes : - constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières - services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières - bâtiments d'exploitation agricole - réseaux d'intérêt public Ces reculs ne s'appliquent pas non plus à l'adaptation, au changement de destination, à la réfection ou à l'extension de constructions existantes. Les extensions des constructions existantes pourront s’implanter avec un recul identique au bâtiment principal existant. Dans l’ensemble de la zone, à l’exception du secteur Ah Les constructions et installations devront s’implanter à 100 mètres de l’axe de la RN25 et à 75 mètres de l’axe de la RD60 et de l’axe de la rue de Dainville vers la rue d’Arras à Wailly selon les périmètres repris au plan des annexes. Dans le secteur Ah Les constructions et installations devront s’implanter à 100 mètres de l’axe de la RN25 selon les périmètres repris au plan des annexes.

2) Par rapport à la limite des autres voies et de la voie ferrée. Aucune construction ne peut être édifiée à moins de 5 m de la limite d’emprise de la voie ferrée et des autres voies, publiques ou privées, existantes ou à créer. Les autres constructions et installations ne pourront pas avoir une implantation par rapport à la limite d’emprise de la voie publique ou privée, existante ou à créer, inférieure à celle de la construction principale. Les installations techniques nécessaires au fonctionnement du service public ou d’intérêt collectif liées à la desserte par les réseaux, dont la surface au sol est inférieure à 15m² ainsi que les constructions nécessaires à l’entretien et au fonctionnement du service public ferroviaire et des services d’intérêt public pourront s’implanter soit en limite d’emprise des voies publiques ou privées, soit avec un recul de 20 mètres maximum en fonction des contraintes techniques et du respect du milieu environnant immédiat sans que cela se fasse au détriment de la sécurité routière.

3) Dispositions particulières Lorsqu’il s’agit de reconstruction, d’extension ou de travaux visant à améliorer le confort ou la solidité des bâtiments existants, la construction pourra être édifiée avec un recul qui ne pourra être inférieur au recul minimum du bâtiment existant. Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite d’emprise des voies publiques ou privées, soit avec un recul de 0,5 mètres minimum.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

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ARTICLE A 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES Dans l’ensemble de la zone Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite de séparative soit avec un recul de 0,5m minimum. Lorsqu'il s'agit d'extensions, la construction sera édifiée avec un recul qui ne pourra être inférieur au recul minimum du bâtiment existant. En cas de travaux permettant d’isoler ou de conforter la solidité de la façade d’une construction, le recul pourra être inférieur au recul imposé avant travaux.

Dans l’ensemble de la zone, à l’exception des secteurs Ac, Ah et As Les constructions doivent être éloignées des limites séparatives de telle manière que la distance horizontale de tout point du bâtiment à édifier au point le plus proche de la limite séparative soit au moins égale à la moitié de la différence d'altitude entre ces deux points, sans pouvoir être inférieure à 5 mètres. Ce recul est porté à 15 mètres lorsque la limite séparative fait également limite entre la zone agricole (A) et les zones urbaines (U) ou à urbaniser (AU)

Dans le secteur Ac, Ah et As L’implantation en limite séparative est autorisée. En cas de recul, la distance comptée horizontalement de tout point de ce bâtiment au point de la limite parcellaire qui en est le plus rapproché doit être au moins égale la différence d'altitude entre ces deux points sans pouvoir être inférieure à 3 m.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE A 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE A 9 - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS Dans l’ensemble de la zone, à l’exception des secteurs Ac, Ah et As Il n'est pas fixé de règle. Dans le secteur Ac, et As L’emprise au sol des constructions ne peut excéder 10% de la surface totale de l’unité foncière. Dans le secteur Ah L’emprise au sol des constructions ne peut excéder 30% de la surface totale de l’unité foncière.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 78

ARTICLE A 10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS Les dispositions ci-après ne s’appliquent pas en cas de reconstruction à l’identique. Dans l’ensemble de la zone, à l’exception des secteurs Ac, Ah et As Les constructions à usage principal d'habitation ne doivent pas comporter plus d’un niveau habitable sur rez-de-chaussée (R+1 ou R+un seul niveau de combles aménageables). La hauteur des constructions à usage agricole mesurée au-dessus du sol naturel ne peut dépasser 15 m au faîtage. La hauteur des autres constructions mesurée au-dessus du sol naturel ne peut dépasser 12 m au faîtage. Il n’est pas fixé de règle pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif. Dans le secteur Ac La hauteur des constructions mesurée au-dessus du sol naturel ne peut dépasser 3,5m au faîtage, sauf contraintes techniques. Dans le secteur Ah Dans le cas d’extension de constructions ou d’installations existantes, la hauteur maximale pourra être égale à celle de la construction ou de l’installation à laquelle l’extension se rattache. Dans le secteur As La hauteur des constructions mesurée au-dessus du sol naturel ne peut dépasser 6m au faîtage, sauf contraintes techniques.

En sus, dans le périmètre indicé (i) : Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des nouvelles constructions, extensions et installations autorisées doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel.

ARTICLE A 11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS Dispositions générales Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leurs dimensions, leur volume ou l’aspect extérieur (matériaux ou revêtements utilisés) des bâtiments ou d’ouvrages à édifier ou modifier sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Sous réserve de la protection des sites et des paysages, les règles définies au titre des dispositions particulières ne s’appliquent pas quand il s’agit d’installer des dispositifs individuels de production d’énergie renouvelable ; d’utiliser, en façade, des matériaux renouvelables permettant d’éviter des émissions de gaz à effet de serre ; de poser des toitures végétalisées ou retenant les eaux pluviales. Est interdit l'emploi à nu, en parement extérieur de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d'un enduit (par exemple : briques creuses posées à champ, carreaux de plâtre, parpaings). Les reconstructions à l’identique sont autorisées.

Dispositions particulières

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 79

Dans l’ensemble de la zone a) Aspect des constructions à usage d’habitation 1. Toitures A l’exception des toitures destinés à recevoir des dispositifs permettant l'utilisation d'énergies renouvelables, les toitures doivent comporter au moins deux versants et être recouvertes de tuiles dans la gamme des rouges ou vernissées noires ou tout matériaux de teinte, de mise en œuvre et d’aspect similaire. Ces dispositions ne s’appliquent pas aux vérandas. 2. Façades Sont interdits les enduits de ciment non peints, carrelages, coffrages saillants et bandeaux.

En sus, dans le secteur Ap 1. Toitures Les toitures doivent comporter au moins deux versants. Les matériaux de couverture devront être de teinte sombre. 2. Façades Les murs extérieurs doivent être réalisés avec au moins 50% de bardage bois de teinte naturelle et le reste en matériaux de teinte noire ou gris-foncée. b) Aspect des constructions à usage d’activité agricole 1. Toitures A l’exception des toitures destinés à recevoir des dispositifs permettant l'utilisation d'énergies renouvelables ou en tuiles dans la gamme des rouges ou vernissées noires, les toitures des bâtiments devront être réalisées avec des matériaux de teinte proche de la couleur de la terre à nu (brun, gris foncé, marron-gris). 2. Façades La couleur blanche ne sera pas utilisée en couleur dominante. Il lui sera préféré des teintes plus foncées ou des tons blanc cassé, crème ou gris clair. Sont également interdits les bardages en ciment ou tout matériau d’aspect, de teinte et d’appareillage identique. c) Les clôtures L’édification de clôtures agricoles n’est pas soumise à autorisation. Dans le périmètre indicé (i): Les clôtures doivent présenter une perméabilité supérieure à 95% (la perméabilité étant définie comme étant le rapport de la surface non opacifiée à la surface de la clôture) : clôtures à fils ou à grillage.

ARTICLE A 12 – OBLIGATIONS EN MATIERE DE REALISATION D’AIRE DE STATIONNEMENT Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être réalisé en dehors des voies publiques.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 80

ARTICLE A 13 – OBLIGATIONS EN MATIERE D’ESPACES LIBRES, D’AIRES DE JEUX ET DE PLANTATIONS Les bâtiments agricoles devront être entourés de plantations d’arbres et d’arbustes, en nombre suffisant de façon à intégrer la construction dans le paysage. Les résineux sont interdits dans les haies. Les végétaux seront choisis de préférence parmi les essences locales, telles celles proposées en annexe 3 du présent règlement. Les dépôts, les citernes de gaz liquéfié ou à mazout et installations similaires, les aires de stockage extérieures et autres installations techniques doivent être masqués par des écrans de verdure à feuillage persistant. Les espaces boisés classés, à conserver, à protéger ou à créer figurant au plan, sont soumis aux dispositions des articles L130.1 et suivants du Code de l’Urbanisme

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme « Pour les linéaires de haies à préserver » Les haies à préserver en vertu de l’article L123-1-5.7°ne pourront être arrachés ou détruits que dans les cas suivants : - Création d’un nouvel accès à la parcelle dans la limite maximale de 10 mètres ; - Création d’un bâtiment agricole ou d’une construction ou installation autorisée, sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires - Réorganisation du parcellaire nécessitant l’arrachage d’une haie sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires.

ARTICLE A 14 – COEFFICIENT D'OCCUPATIONS DES SOLS Il n’est pas fixé de règle.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 81

TITRE V - DISPOSITIONS APPLICABLES AUX ZONES NATURELLES ET FORESTIÈRES

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Zone N PREAMBULE

I- VOCATION PRINCIPALE La zone N est destinée à créer ou à préserver les espaces naturelles de la commune, ainsi que les espaces verts situés au sein de la zone urbaine.

II- DIVISION DE LA ZONE EN SECTEURS La zone comprend un secteur Nj reprenant les jardins familiaux et y autorisant les abris liés à ces jardins

III- RAPPELS Le permis de construire peut être refusé ou n'être délivré que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si les bâtiments sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux avoisinants. Les caractéristiques des accès pourront être soumises à l'avis du gestionnaire de la voirie concernée. Zonage archéologique L’arrêté préfectoral en date du 08 mars 2010, a identifié l’intégralité du territoire communal comme présentant un intérêt au titre de l’archéologie. L’arrêté préfectoral et la carte de zonage archéologique sont annexés au PLU. A l’intérieur de la zone, toute demande de permis de construire, de permis de démolir, d’autorisation d’installation ou de travaux divers, devra être transmise au préfet de département qui communiquera le dossier pour instruction au préfet de région (Direction régionale des affaires culturelles- service régional de l’archéologie du Nord-Pas-de-Calais, Ferme St Sauveur, avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq), selon les modalités précisées par cet arrêté pour chaque type de zone. Toute découverte de quelque ordre que ce soit (structure, objet, vestige, monnaie,…) doit être signalée immédiatement au Service Régional de l’Archéologie, Ferme Saint Sauveur, Avenue du Bois, 59650 Villeneuve d’Ascq, par l’intermédiaire de la Mairie ou de la Préfecture. Les vestiges découverts ne doivent en aucun cas être détruits avant examen par des spécialistes. Tout contrevenant sera passible des peines prévues à l’article 322-2 du code pénal. Patrimoine à protéger Cette zone comprend des chemins existants à protéger au titre de l’article L123-1-6° du code de l’urbanisme. Tous travaux ayant pour effet de détruire ou de nuire à tout ou partie d’un « élément de patrimoine à protéger » doivent faire l’objet d’une demande d’autorisation d’exécution de travaux ou au titre des coupes et abattages conformément à l’article R130-2 du code de l’urbanisme et d’un permis de démolir. Il pourra être fait utilisation de l’article R111-21 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation de travaux ou de permis de construire déposés sur les lieux avoisinants un « élément de patrimoine végétal à protéger ». Tous travaux ayant pour effet de détruire des haies préservées en vertu de l’article L123-1-5.7° du Code de l’Urbanisme feront l’objet d’une demande d’autorisation au titre des installations et travaux divers (article L 442-2)

IV- PRISE EN COMPTE DES RISQUES

Risque de dessiccation des argiles

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La commune est concernée par le risque naturel de mouvement de terrain en temps de sécheresse lié au retrait-gonflement des sols argileux. Il est conseillé de procéder à des sondages sur les terrains et d’adapter les techniques de construction.

Risques liés à l’eau La zone comprend un périmètre indicé (i) correspondant aux périmètres de zones susceptibles d’être concernées par des désordres liés à l’eau. Il pourra être fait utilisation de l’article R.111-2 du code de l’urbanisme après examen spécifique de chaque demande d’autorisation d’occupation du sol : « Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales s'il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d'autres installations. »

Risques cavités Cette zone peut compter des cavités souterraines. Il est fortement recommandé de procéder à des sondages et d’adapter les techniques de construction.

V NUISANCES

Protection contre les nuisances sonores Dans une bande de 100 m de part et d’autre de la RN25, la RD265 et la RD60, les constructions exposées au bruit des voies de 3ième catégorie telles qu’elles figurent au plan des annexes, sont soumises à des normes d’isolation acoustique, conformément aux Articles L571-9 et L571-10 du Code de l’environnement relatifs à la lutte contre le bruit, complétés par les arrêtés préfectoraux du 15 octobre 2001 et du 23 Août 2002 relatif au classement des infrastructures de transports terrestres.

VI- APPLICATION DE L'ARTICLE L111-1-4 DU CODE DE L'URBANISME La zone est concernée par l'article L111-1-4 du Code de l'Urbanisme qui interdit, en dehors des zones urbanisées, toute construction et toute installation, sauf exceptions reprises au sein de l’article 6 : - dans une bande de 75m de part et d'autre de l’axe de la RN25 entre Dainville vers Beaumetz-les- Loges. - dans une bande de 100m de part et d’autre de l’axe de la RN25 en tant que voie de contournement - dans une bande de 75m de part et d'autre de l’axe de la RD265 (Avenue de Saint-Exupéry). Elle ne s'applique pas non plus à l'adaptation, au changement de destination, à la réfection ou à l'extension de constructions existantes.

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ARTICLE N 1 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DES SOLS INTERDITES Sont interdits dans l’ensemble de la zone : Tous les modes d'occupation et d'utilisation des sols, à l’exception de ceux prévus à l’article N2. En sus sont interdits dans le périmètre indicé (i) : - Les garages en sous-sols et les caves

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Sont interdits plus particulièrement : Patrimoine végétal à protéger : A moins qu’ils ne respectent les conditions édictées à l’article 2 : - L’arrachage ou la destruction des haies à préserver ne pourront être autorisés que sous réserve du respect des prescriptions de l’article 13.

ARTICLE N 2 – OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DES SOLS SOUMISES A DES CONDITIONS PARTICULIERES Sont admis dans l’ensemble de la zone et sous réserve du respect de conditions spéciales Les aménagements légers de mise en valeur des espaces verts et naturels liés à l’accueil du public (chemins piétonniers, voies cyclables, mobilier urbain par exemple) et les installations techniques liés au fonctionnement des services d’intérêt collectif. Les exhaussements et affouillements des sols nécessaires à l’entretien et au fonctionnement du service public et des services d’intérêts collectifs. Les clôtures sous conditions fixées à l’article 11. En sus, dans le périmètre indicé (i), sont admis sous réserve du respect de conditions spéciales : - Les exhaussements s’ils sont strictement nécessaires aux besoins de rehausse des constructions autorisées pour des raisons de mise en sécurité par rapport au risque d’inondation ou aux travaux de lutte contre les inondations ou à la gestion des eaux pluviales. En sus, dans le périmètre indicé (i) Le niveau moyen du seuil du rez-de-chaussée des constructions à usage d’habitation doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel avant aménagement. En sus, dans le secteur Nj, sont spécifiquement admis : Les abris de jardins et les annexes d’une superficie maximale de 8 m2 de SHOB.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Dans le respect des dispositions édictées à l’article 13, l’abattage d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » n’est autorisé que lorsqu’il présente, individuellement ou collectivement, des risques pour la sécurité de la population ou des constructions environnantes. Dans un rayon correspondant au houppier « d’un élément de patrimoine végétal à protéger », les affouillements nécessaires à la réalisation de desserte par les réseaux sont autorisés dans le respect des dispositions édictées à l’article 4. Les élagages d’un « élément de patrimoine végétal à protéger » sont autorisés dans la mesure où ils ne nuisent pas à la conservation des perspectives paysagères et sont compatibles avec l’aptitude à la taille et donc la survie dudit élément.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 85

ARTICLE N 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES VOIES PUBLIQUES OU PRIVEES ET D’ACCES AUX VOIES OUVERTES AU PUBLIC Accès Pour être constructible, un terrain doit avoir accès à une voie publique ou privée, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un passage aménagé sur fonds voisins éventuellement obtenu par application de l’article 682 du Code Civil. Les accès nécessaires aux constructions doivent présenter des caractéristiques permettant de satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l'incendie et de la protection civile. Voirie Les terrains doivent être desservis par des voies publiques ou privées répondant à l’importance et à la destination des constructions ou installations qui y sont édifiées. Les voies en impasse doivent être aménagées dans leur partie terminale pour permettre à tout véhicule de faire aisément demi-tour (notamment ceux des services publics).

ARTICLE N 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES RESEAUX PUBLICS D’EAU, D’ELECTRICITE ET D’ASSAINISSEMENT ET LES CONDITIONS DE REALISATION D'UN ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL

ALIMENTATION EN EAU POTABLE Pour recevoir une construction ou une installation nouvelle qui, par sa destination, implique une utilisation d'eau potable, un terrain doit obligatoirement être desservi par un réseau sous pression, raccordé au réseau public.

EAUX PLUVIALES En application du règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU, les eaux pluviales provenant des propriétés riveraines doivent d'une manière générale être infiltrées dans le sol, sur l'unité foncière, lorsque la pédologie de ce dernier (perméabilité.) le permet. Il en est ainsi des eaux de toitures, des eaux de parking qui, avant ré-infiltration, devront éventuellement être prétraitées. Dans le cas où les eaux pluviales ne pourraient pas être infiltrées pour des raisons techniques ou sanitaires telles que l'imperméabilité des sols, le rejet de ces eaux dans le réseau d'assainissement est autorisé à hauteur d'un débit maximum de 0,5 litre par seconde et par hectare de surface imperméabilisée (surface de toitures, de voirie.). Dans ce cas, la construction d'un bassin de stockage ou de tout autre dispositif susceptible de limiter le débit de fuite des eaux pluviales dans le réseau d'assainissement (chaussée, réservoirs.) pourra être imposée. Il pourra également être imposé la construction préalable sur l'unité foncière, de dispositifs particuliers de prétraitement des eaux pluviales tels que dessableurs ou déshuileurs à l'exutoire notamment des parcs de stationnement. Les Installations Classées pour la Protection de l'Environnement ainsi que celles soumises à autorisation ou déclaration pourront déroger aux dispositions ainsi envisagées à l'égard des eaux pluviales, sous réserve du respect de la législation spécifique en vigueur.

ASSAINISSEMENT

EAUX USEES DOMESTIQUES Le raccordement au réseau de collecte des eaux usées domestiques est obligatoire pour toute construction ou installation nouvelle desservie par un réseau d'assainissement collectif et nécessitant un PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 86

rejet d'eaux usées. Les conditions de raccordement à ce réseau sont définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras joint aux Annexes du PLU. En l'absence de réseau collectif d'assainissement, et seulement dans ce cas, l'assainissement non collectif est obligatoire. Toutes les eaux usées doivent alors être dirigées sur des dispositifs de traitement adaptés à la nature géologique et à la topographie du terrain concerné et conformes à la réglementation en vigueur. Ces installations d'assainissement doivent être conçues de manière à être raccordées ultérieurement au réseau d'assainissement collectif dès sa réalisation.

EAUX RESIDUAIRES D’ACTIVITE Le raccordement des établissements déversant des eaux industrielles au réseau d'assainissement public n'est pas obligatoire. Toutefois, si le raccordement est souhaité, les eaux usées industrielles devront être traitées avant rejet par une unité de traitement spécifique et devront satisfaire aux conditions de raccordement définies dans le règlement d'assainissement de la Communauté Urbaine d'Arras, joint aux Annexes du PLU. Si le raccordement n'est pas souhaité, les industriels devront disposer d'une unité de traitement spécifique et répondre aux normes en vigueur.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine végétal à protéger » Les travaux de desserte par les réseaux doivent être réalisés de telle sorte qu’ils ne nuisent pas à la survie des « éléments de patrimoine végétal à protéger » et n’altèrent pas leur qualité sanitaire.

ARTICLE N 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS CONSTRUCTIBLES Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE N 6 - IMPLANTATION PAR RAPPORT AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES 1) Par rapport aux axes classés à grande circulation : Les constructions et installations devront s’implanter à 75 mètres de l’axe de la RD265 selon les périmètres repris au plan des annexes. Les extensions des constructions existantes pourront s’implanter avec un recul identique au bâtiment principal existant. Ne sont pas concernées les constructions suivantes : - constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières - services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières - bâtiments d'exploitation agricole - réseaux d'intérêt public Ce recul ne s'applique pas non plus à l'adaptation, au changement de destination, à la réfection ou à l'extension de constructions existantes.

2) Par rapport à la limite des autres voies Les installations admises peuvent être implantées soit à la limite de voie, soit avec un retrait d’au moins 5 mètres par rapport à la limite de voie. PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 87

3) Dispositions particulières Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite d’emprise des voies publiques ou privées, soit avec un recul de 0,5 m minimum. Les installations techniques nécessaires au fonctionnement du service public ou d’intérêt collectif liées à la desserte par les réseaux, dont la surface au sol est inférieure à 15m² ainsi que les constructions nécessaires à l’entretien et au fonctionnement du service public ferroviaire et des services d’intérêt public pourront s’implanter soit en limite d’emprise des voies publiques ou privées, soit avec un recul de 20 mètres maximum en fonction des contraintes techniques et du respect du milieu environnant immédiat sans que cela se fasse au détriment de la sécurité routière.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE N 7 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES L’implantation en limite séparative est autorisée. En cas de recul, la distance comptée horizontalement de tout point de ce bâtiment au point de la limite parcellaire qui en est le plus rapproché doit être au moins égale la différence d'altitude entre ces deux points sans pouvoir être inférieure à 3 m. Les constructions et installations nécessaires au service public ou d’intérêt collectif pourront s’implanter soit en limite d’emprise des voies publiques ou privées, soit avec un recul de 0,5 minimum. Lorsqu'il s'agit d'extensions, la construction sera édifiée avec un recul qui ne pourra être inférieur au recul minimum du bâtiment existant. En cas de travaux permettant d’isoler ou de conforter la solidité de la façade d’une construction, le recul pourra être inférieur au recul imposé avant travaux.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme Patrimoine végétal à protéger : Des implantations différentes de celles définies ci-dessus peuvent être autorisées pour garantir la préservation des éléments de patrimoine végétal à protéger reportés au plan de zonage et décrits en annexe 2 du présent règlement.

ARTICLE N 8 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UNE MEME PROPRIETE Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE N 9 - EMPRISE AU SOL DES CONSTRUCTIONS L’emprise au sol des constructions ne peut excéder 10% de la surface totale de l’unité foncière.

ARTICLE N 10 - HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 88

Les dispositions ci-après ne s’appliquent pas en cas de reconstruction à l’identique. La hauteur des constructions mesurée au-dessus du sol naturel ne peut dépasser 3,5m au faîtage, sauf contraintes techniques. En sus, dans le périmètre indicé (i) Le seuil du rez-de-chaussée des nouvelles constructions, extensions et installations autorisées doit se situer au moins à 0,50 m au-dessus du sol naturel.

ARTICLE N 11 - ASPECT EXTERIEUR DES CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENT DE LEURS ABORDS Dispositions générales Le permis de construire peut être refusé ou n’être accordé que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales si les constructions par leur situation, leurs dimensions, leur volume ou l’aspect extérieur (matériaux ou revêtements utilisés) des bâtiments ou d’ouvrages à édifier ou modifier sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu’à la conservation des perspectives monumentales. Sous réserve de la protection des sites et des paysages, les règles définies au titre des dispositions particulières ne s’appliquent pas quand il s’agit d’installer des dispositifs individuels de production d’énergie renouvelable ; d’utiliser, en façade, des matériaux renouvelables permettant d’éviter des émissions de gaz à effet de serre ; de poser des toitures végétalisées ou retenant les eaux pluviales. Est interdit l'emploi à nu, en parement extérieur de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d'un enduit (par exemple : briques creuses posées à champ, carreaux de plâtre, parpaings).

Dispositions particulières a) Aspect des annexes ou des abris autorisés dans le secteur Nj 1. Toitures Elles devront être de couleur sombre. 2. Façades Sont interdits les enduits de ciment non peints, carrelages, coffrages saillants et bandeaux. b) Les clôtures L’édification des clôtures est soumise à autorisation. Pour l’édification des clôtures pleines ou des murs bahut, est interdit l’emploi à nu de matériaux destinés à être recouverts d’un revêtement ou d’un enduit Dans le périmètre indicé (i): Les clôtures doivent présenter une perméabilité supérieure à 95% (la perméabilité étant définie comme étant le rapport de la surface non opacifiée à la surface de la clôture) : clôtures à fils ou à grillage.

ARTICLE N 12 – OBLIGATIONS EN MATIERE DE REALISATION D’AIRE DE STATIONNEMENT Il n’est pas fixé de règle.

ARTICLE N 13 – OBLIGATION EN MATIERE D’ESPACES LIBRES, D’AIRES DE JEUX ET DE PLANTATIONS

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 89

Les résineux sont interdits dans les haies. Les végétaux seront choisis de préférence parmi les essences locales, telles celles proposées en annexe 3 du présent règlement. Les surfaces plantées existantes doivent être maintenues ou remplacées sur des surfaces équivalentes. Les plantations de haute tige seront si possible maintenues ou à défaut remplacées en proportion équivalente. Les dépôts, les citernes de gaz liquéfié ou à mazout et installations similaires, les aires de stockage extérieures et autres installations techniques doivent être masqués par des écrans de verdure. Les espaces boisés classés à conserver, à protéger ou à créer tels qu’ils figurent au plan sont soumis aux dispositions des articles L130-1 et suivants du code de l’urbanisme.

Dispositions particulières relatives « aux éléments de patrimoine à protéger » au titre de l’article L123-1- 5.7°du Code de l’Urbanisme « Pour les linéaires de haies à préserver » Les haies à préserver en vertu de l’article L123-1-5.7°ne pourront être arrachés ou détruits que dans les cas suivants : - Création d’un nouvel accès à la parcelle dans la limite maximale de 10 mètres ; - Création d’une construction ou installation autorisée, sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires - Réorganisation du parcellaire nécessitant l’arrachage d’une haie sous réserve de la plantation, sur une distance équivalente, d’un linéaire de haies d’essences similaires.

ARTICLE N 14 – COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS Il n’est pas fixé de règle.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 90

ANNEXE 1 : Emplacements Réservés au titre du L123-1-8° du Code de l’Urbanisme

En application des articles L.123-1 8° et R.123-11d du Code de l'urbanisme, le P.L.U. inscrit sur des terrains des emplacements réservés aux voies, ouvrages publics, installations d'intérêt général et espaces verts. Conformément à l'article L.123-17 du Code de l'urbanisme, le propriétaire d'un terrain sur lequel est inscrit un emplacement réservé peut exiger de la collectivité, du service ou de l'organisme bénéficiaire qu'il soit procédé à son acquisition dans les conditions et délais mentionnés aux articles L.230-1 et suivants. Les emplacements réservés sont déduits de la superficie prise en compte pour le calcul des possibilités de construction. Toutefois, le propriétaire d'un terrain dont une partie est comprise dans un de ces emplacements et qui accepte de céder gratuitement cette partie à la collectivité bénéficiaire de la réserve peut être autorisé à reporter sur la partie restante de son terrain un droit de construire correspondant à tout ou partie du coefficient d'occupation du sol affectant la superficie du terrain qu'il cède gratuitement à la collectivité (article R.123-10, 3e alinéa, du Code de l'urbanisme). Les emplacements réservés pour équipements, ouvrages publics ou installations d'intérêt général et les emplacements réservés pour espaces verts publics sont indiqués aux documents graphiques du règlement conformément à leur légende. Ils sont énumérés dans la liste ci-après.

N° de la Désignation de Localisation Bénéficiaire Surface réserve l’opération

Aménagement d’un accès à Avenue Saint Département du 1 772 m² la Vélo-route Exupery Pas-de-Calais Rue du London 2 Création d'un cimetière Commune 26 087m² Scottish Création d’espaces verts et Chemin du 3 Commune 78 259 m² d’équipements de loisirs Warluquet Entre la Rue du Création d’un sentier lié à 4 London Scottish et le Commune 5 430m² l’entretien du talus SNCF Chemin de la Cavette Route de Doullens Communauté 5 Création de boisements 35 772m² (RD265) Urbaine d’Arras Création de boisements et d'aménagements cyclables Avenue de Saint Communauté 6 6 761m² et piétonniers dans le cadre Exupery Urbaine d’Arras du projet de Vélo-Route Infrastructure routière Département du 7 39 835 m² Rocade « sud » d’Arras Pas-de-Calais

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 91

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 92

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 93

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 94

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 95

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 96

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 97

ANNEXE 2 : Les éléments de patrimoine bâti et végétal à protéger au titre de l’article L123-1-5.7°du Code de l’Urbanisme

En application de l’article L123-1 7° du Code de l’urbanisme permet, le PLU identifie, localise les éléments de paysage et délimite les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, mettre en valeur ou à requalifier pour des motifs d’ordre culturel, historique ou écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection.

A ce titre, au-delà des dispositions générales et des dispositions applicables à la (aux) zone(s) concernée(s) contenues dans le règlement, certains édifices ou sites remarquables sont soumis à des mesures de protection et de mise en valeur spécifiques traduites sous forme de prescriptions particulières dont le présent document est l’objet, tout en permettant l’adaptation des constructions existantes aux usages contemporains.

Ainsi, concrètement, le PLU fait apparaître les sites ou édifices concernés sur le plan de zonage par le biais de représentations et de codes particuliers si nécessaire, et les prescriptions qui s’y rattachent, s’il y a lieu, dans le présent document.

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 98

Eléments de patrimoine bâti à protéger au titre de l’article L123-1-5.7°:

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 99

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 100

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 101

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 102

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 103

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 104

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 105

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 106

Eléments de patrimoine végétal à protéger au titre de l’article L123-1-5.7°

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PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 108

PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 109

ANNEXE 3 : Essences végétales recommandées pour les plantations

ARBRES

Aulne glutineux Alnus glutinosa Bouleau verruqueux Betula verrucosa Charme Carpinus betulus Chêne pédonculé Quertus robur Chêne sessile Quercus petraea Erable champêtre Acer campestris Erable sycomore Acer pseudoplatanus Frêne commun Fraxinus excelsior Hêtre Fagus sylvatica Merisier Prunus avium Saule blanc Salix alba Tilleul à petites feuilles Tilia cordata Peuplier tremble Populus tremula Noyer commun Juglans regia

ARBUSTES

Cornouiller sanguin Cornus sanguinea Fusain d’Europe Evonymus europaeus Noisetier Corylus avellana Prunellier Prunus spinosa Saule cendré Salix cinerea Saule marsault Salix caprea Saule osier Salix viminalis Troène d’Europe Ligustrum vulgare Viorne mancienne Viburum lantana Viorne obier Viburum opulus Merisier à grappe Prunus padus Bourdaine Frangula alnus Nerprun purgatif Rhamnus catartica Sureau Sambucus nigra

Essences pouvant être à la fois conduites en haute-tige et en haies arbustives

Hêtre Fagus sylvatica Charme Carpinus betulus Saule marsault Salix caprea Saule osier Salix viminalis

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FRUITIERS

Pommiers Argilière Belle fleur double Cabarette Colapuis Gris baudet Jacques Lebel Lanscailler Précoce de Rambour d’hiver Reinette des Capucins Reinette de Flandre Reinette de Fugélan Verdin d’automne

Poiriers A côte d’or Beurré Bachelier Grosse Louise Plovine Poire à Clément Saint-mathieu

Cerisiers Gascogne tardive de Griotte du Nord Guigne noire de Ruesnes

Pruniers Monsieur Hâtif Reine-Claude d’Althan Reine-Claude dorée Sanguine de Wisme

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ANNEXE 4 : Glossaire

Accès « L'accès est la portion franchissable de la limite séparant l'unité foncière, sur laquelle est projetée une opération, de la voie d'accès ou de desserte publique ou privée ouverte à la circulation. Dans le cas d'une servitude de passage sur fonds voisin, l'accès est constitué par le débouché sur la voie. »

Bardage « Revêtement d’un mur, réalisé en matériaux minces de charpente (bois), de couverture (tuiles, ardoises) ou métallique. »

Belle -voisine Suite de châssis de toit juxtaposés dans une même lucarne

Chien assis « C'est une Lucarne (Une Lucarne est une baie verticale placée en saillie sur la pente d’une toiture, pour donner du jour, de...) carrée placée en saillie sur la pente d’une toiture, pour donner du jour (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux...) à l'espace qui est sous le comble en général aménagé. Elle comporte un élément de toiture soit à contre-pente soit à deux pentes à faîtière horizontale. »

Clôtures « La clôture est ce qui sert à enclore un espace, à clore un passage ou le plus souvent à clore une propriété. Elle recouvre les murs, les portes de clôtures, les clôtures à claire-voie, en treillis, les clôtures de pieux, les palissades, les clôtures métalliques, les grilles, les herses, les barbelés, les lices (clôtures d’équipements sportifs), les échaliers (clôtures mobiles). La clôture nécessite ainsi l’édification d’un ouvrage, ce qui exclut de cette notion celles constituées de haies vives et les fossés»

Constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif « Elles recouvrent les destinations correspondant aux catégories suivantes : - les locaux affectés aux services publics municipaux, départementaux, régionaux ou nationaux qui accueillent le public ; - les crèches et haltes garderies ; - les établissements d’enseignement maternel, primaire et secondaire ; - les établissements universitaires, y compris les locaux affectés à la recherche, et d’enseignement supérieur ; PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 112

- les établissements pénitentiaires ; - les établissements de santé : hôpitaux (y compris les locaux affectés à la recherche), cliniques, dispensaires, centres de rééducation, résidences médicalisées… ; - les établissements d’action sociale ; - les résidences sociales ; - les établissements culturels et les salles de spectacle aménagées de façon permanente pour y donner des concerts, spectacles de variété ou des représentations d’art dramatique, lyrique ou chorégraphique ; - les équipements socioculturels, - les établissements sportifs à caractère non commercial ; - les lieux de culte ; - les parcs d’exposition ; - les constructions et installations techniques nécessaires au fonctionnement des réseaux (transports, postes, fluides, énergie, télécommunications,…) et aux services urbains (voirie, assainissement, traitement des déchets, centres cuiseurs…) ; - les locaux destinés à héberger des entreprises dans le cadre d’une politique de soutien à l’emploi (hôtels d’activité, pépinières d’activité) ; - les « points relais » d’intérêt collectif pour la distribution des marchandises.

Construction annexe « Il s’agit d’un bâtiment situé sur le même terrain que la construction principale, implanté isolément ou accolé sans être intégré à cette dernière. Il n’est affecté ni à l’habitation, ni à l’activité : garage, abri de jardin, abri à vélo,...

Construction principale « C’est le bâtiment ayant la fonction principale dans un ensemble de constructions ou le bâtiment le plus important dans un ensemble de constructions ayant la même fonction. »

Eléments d’intérêt paysager (EIP) Outils dont l’existence est fondée sur l’article L.123.1.7 du Code de l’Urbanisme Ils sont complémentaires à l’espace boisé classé et aux boisements soumis au régime forestier. Ils visent à préserver les boisements spécifiques. Les dispositions réglementaires qu’ils impliquent sont précisées dans le règlement.

Emplacements réservés « Procédé de réservation qui consiste à délimiter sur les documents graphiques des emprises destinées à la réalisation future de voies, ouvrages publics, installations d’intérêt général et d’espaces verts. Les bénéficiaires et les destinations sont précisés sur les documents graphiques. »

Emprise au sol « L’emprise au sol des constructions correspond à leur projection verticale au sol, exception faite des débords de toiture, des balcons, oriels, et des parties de construction dont la hauteur ne dépasse pas 0.60 m au dessus du sol naturel avant travaux. »

Espace boisé classé (EBC) En application de l’article L.130.1 du Code de l’Urbanisme, le P.L.U. peut classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger, à créer, qu’ils soient soumis ou non au régime forestier, enclos ou non. Ce classement peut s’appliquer également à des arbres isolés, des haies, réseaux de haies, des plantations d’alignement Ce classement interdit tout changement d’affectation, et tout mode d’occupation du sol de nature à compromettre la PLU de Dainville- Déclaration de projet n°2 emportant mise en compatibilité du PLU - Approbation Pièce 3 : Règlement 113

conservation, la protection ou la création des boisements.

Extension « Il s’agit d’une augmentation de la surface et /ou du volume d’une construction. Elle peut intervenir horizontalement dans la continuité de la construction principale, ou verticalement, par une surélévation de la construction. »

Marge de recul « Dès lors qu’une marge de recul est portée aux documents graphiques, aucune construction ou parties de construction, y compris souterraines, ne doit être implantée en deçà de cette limite. Toutefois, des éléments de construction, tels que auvents, portiques, avancées de toiture, les équipements techniques liés aux différents réseaux, les éléments architecturaux… ainsi que les parcs publics souterrains de stationnement peuvent être admis dans la marge de recul. »

Niveau « Un immeuble de 2 étages (R+2) a trois niveaux, le rez-de-chaussée est le niveau 0. Un comble aménageable compte dans le nombre de niveaux autorisés, un Dupleix compte pour 2 niveaux. »

Sous-sol « Étage de locaux enterré ou semi enterré. Les étages de sous-sol se comptent à partir du rez- de-chaussée, qui est le niveau 0, niveau R-1 (premier sous-sol). »

Terrain « Est considéré comme terrain, tout bien foncier d’un seul tenant appartenant à un même propriétaire. Sont prises en compte pour le calcul de la surface du terrain, les parties grevées par un emplacement réservé ou un plan d’alignement ou un espace boisé classé. Par contre, les surfaces affectées à l’emprise d’une voie privée existante ouverte à la circulation générale ne sont pas prises en compte pour le calcul de la surface du terrain. »

Unité foncière « Parcelle ou ensemble de parcelles contiguës appartenant à un même propriétaire. »

Voie ouverte à la circulation « Est considérée comme voie, toute voie, existante ou à créer dans le cadre d’un projet, quelque soit son statut, conçue ou ouverte à la circulation publique, y compris celle réservée spécifiquement aux piétons et cycles, ou disposant des aménagements nécessaires pour une telle circulation, assurant une desserte cohérente de l’îlot. Cette notion recouvre aussi tout espace à caractère structurant tel que place, placette, mail, cour urbaine… Cette définition s’applique à l’ensemble des voies publiques ou privées, y compris les emplacements réservés, ainsi que les voies localisées au titre des articles L.123.2.c ou L.123.3, conçues ou ouvertes à la circulation publique, y compris celles réservées spécifiquement aux piétons et cycles. »

Voie nouvelle en impasse « Il y a lieu de prévoir une aire de retournement pour la manœuvre des véhicules de collecte d’ordures ménagères et les véhicules de secours. »

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Voirie « Pour l'application des règles définies ci-dessous, la notion de voie s'apprécie au regard des deux critères suivants : 1/ la voie doit desservir plusieurs propriétés ou parcelles ou constructions principales (au minimum deux) et en ce sens permettre la circulation des personnes et des véhicules, même si cette voie est une impasse. 2/ la voie doit comporter les aménagements nécessaires à la circulation automobile, en ce sens qu'elle a vocation à être ouverte à la circulation générale même si la circulation automobile y est réglementée. En conséquence, n'est pas considéré comme voie, le cheminement qui est soit partie intégrante de l'unité foncière, soit correspondant à une servitude de passage sur fonds voisins, et qui permet la desserte automobile d'une construction principale située en arrière plan, c'est à dire à l'arrière des constructions et parcelles riveraines de la voie publique ou privée de desserte. »

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