Administratrices de la vente

Emilie Grandin (Tableaux anciens) Tél. : +33 (0)1 53 34 10 15 [email protected]

Pascale Humbert (Mobilier et objets d’art) Tél. : +33 (0)1 53 34 10 19 [email protected]

Contact presse Piasa Isabelle de Puysegur Tél. : +33 (0)1 53 34 10 10 [email protected]

TABLEAUX ANCIENS ART ANIMIALIER ORDRES ET DÉCORATIONS MOBILIER et OBJETS D’ART

Vendredi 29 juin 2012 - 14h

Hôtel Drouot, salles 1 et 7 9 rue Drouot 75009 Tél. : + 33 (0)1 48 00 20 01

Expositions partielles (TABLEAUX ANCIENS )

Cabinet Eric Turquin Jusqu’au mardi 26 juin 2012 De 9h à 19h du lundi au vendredi De 11h à 17h le samedi

René Millet Expertise Jusqu’au mardi 26 juin 2012 De 9h30 à 13h et de 14h à 18h du lundi au vendredi

Piasa Lots visibles sur demande Exposition publique Hôtel Drouot, salles 1 et 7 Jeudi 28 juin 2012 de 11h à 18h Vendredi 29 juin 2012 de 11h à 12h

Experts Tableaux anciens Cabinet Eric Turquin (ET) 69 rue Sainte-Anne 75002 Paris Tél : +33 (0)1 47 03 48 78 www.turquin.fr [email protected] [email protected]

René Millet (RM) 4 rue de Miromesnil 75008 Paris Tél. : +33 (0)1 44 51 05 90 Fax : +33 (0)1 44 51 05 91 [email protected]

Chasse et art animalier Xavier Eeckhout (XE) Membre du Syndicat français des experts professionnels 8 rue de la Grange-Batelière 75009 Paris Tél : +33 (0)1 48 00 02 11 [email protected]

ARCHÉOLOGIE Christophe Kunicki (CK) 1 quai Conti 75006 Paris Tél : +33 (0)1 43 25 84 34 [email protected]

ART ISLAMIQUE Marie-Christine David 21 rue du Faubourg-Montmartre 75009 Paris Tél : +33 (0)1 45 62 27 76 Fax : +33 (0)1 48 24 30 95 [email protected]

SOUVENIRS HISTORIQUES ET DECORATIONS Jean-Claude Dey (JCD) Expert en armes anciennes et souvenirs historiques près la cour d’appel de Versailles Conseil en ventes publiques 8 bis rue Schlumberger 92430 Marnes-la-Coquette Tél : +33 (0)1 47 41 65 31 [email protected]

Jean-Christophe Palthey (JCP) Galerie Histoire & Curiosités 1 rue Pierre Fontaine 75009 Paris Tél. : +33 (0)1 42 81 18 33 www.phaleristic.com

ART D’ASIE Cabinet Portier (CP) 26 boulevard Poissonnière 75009 Paris Tél : +33 (0)1 48 00 03 41 Tél : +33 (0)6 07 37 00 30 [email protected]

CÉRAMIQ UE Cyrille Froissart (CF) Expert près la cour d’appel de Paris 9 rue Frédéric Bastiat 75008 Paris Tél : +33 (0)1 42 25 29 80 Tél : +33 (0)6 16 34 38 15 [email protected]

HAUTE ÉPOQUE Laurence Fligny (LF) 24 rue de Monttessuy 75007 Paris Tél. : +33 (0)1 45 48 53 65 [email protected]

Mobilier et objets d’art Cabinet Dillée (GD) Guillaume Dillée / Simon-Pierre Etienne Experts près la cour d’appel 37 rue Vaneau 75007 Paris Tél : +33 (0)1 53 30 87 00 [email protected]

Pierre-François Dayot (PFD) Cabinet d’expertises et de conseil Meubles et objets d’art Membre du Syndicat français des experts professionnels 23 rue du Faubourg-Saint-Honoré 75008 Paris Tél. : +33 (0)1 42 97 59 07 [email protected]

Guy Kalfon (GK) Expert près la cour d’appel de Paris 8 rue Drouot 75009 Paris Tél. : +33 (0)1 45 23 07 54 Tél. : +33 (0)6 25 37 14 92 [email protected]

TAPISSERIES Nicole de Pazzis-Chevalier (NPC) 17 quai Voltaire 75007 Paris Tél : +33 (0)1 42 60 72 68 Fax : +33 (0)1 42 86 99 06 [email protected]

TAPIS Alexandre Chevalier (AC) Compagnie nationale des experts (CNE) 17 quai Voltaire 75007 Paris Tél : +33 (0)1 42 60 72 68 Fax : +33 (0)1 42 86 99 06 [email protected]

1 – RM Tableaux anciens Maître de MARRADI (Actif en Toscane dans le dernier quart du XVe siècle) Saint Bonaventure et saint Dominique Sainte Rita et sainte Claire Paire de panneaux parquetés 27 x 12,5 cm 12 000 / 15 000 € la paire

2 – RM Tableaux anciens Lippo d’ANDREA, PSEUDO Ambrogio di BALDESE ( 1377-vers 1427) Deux saints dans un fleuve Panneau 25 x 29,5 cm L’attribution a été confirmée par Miklos Boskovits. 10 000 / 15 000 €

3 – RM Tableaux anciens SCOLAIO DI GIOVANNI, dit MAÎTRE de BORGO alla COLLINA (Florence vers 1370-1434) Vierge d’Humilité couronnée par deux anges Panneau 85,5 x 45 cm 30 000 / 40 000 € La Vierge, vêtue d’une robe rouge et d’un ample manteau bleu doublé de vert s’étalant en larges circonvolutions, est assise à même le sol. Cette attitude répond au schéma iconographique de la Vierge d’Humilité que les peintres italiens exploitèrent depuis les années 1340 et dont l’origine fut sans doute siennoise. Elle tient l’Enfant debout dans ses bras et presse doucement son visage contre celui de ce dernier, thème issu de la lointaine Byzance exprimant la proximité non seulement entre la Mère et l’Enfant mais aussi celle les reliant aux fidèles vers lesquels se portent leur regard. Ce panneau de dévotion est un exemple typique de la production picturale florentine à l’époque du style du Gothique international. Son auteur, Scolaio di Giovanni, peintre florentin né en 1370 et connu par les documents jusqu’en 1434, a été depuis peu identifié par Annamaria Bernacchioni comme étant l’artiste connu jusque là sous le nom de convention de Maître de Borgo alla Collina, d’après le retable de 1423 du Mariage Mystique de sainte Catherine dans l’église San Donato de Borgo a Collina (Casentino). Il est le principal suiveur de Gherardo Starnina. On pourra rapprocher notre panneau d’une autre Madone et Enfant et quatre saints situé dans le commerce d’art parisien et datée vers 1410 (voir Splendeurs de la peinture italienne 1250-1510, Paris, galerie Sarti, 2005, no 6, reproduit).

4 – RM Tableaux anciens Defendente FERRARI (Actif dans le Piémont de 1509 à 1547) Saint Antoine abbé Panneau 51 x 39,5 cm (Manques) Sans cadre 40 000 / 60 000 €

5 – RM Tableaux anciens Domenico PANETTI (Ferarre vers 1460 - ? avant 1513) Saint Jérôme et saint Laurent Panneau parqueté, probablement un volet de retable 83,5 x 64,5 cm Sans cadre 30 000 / 40 000 €

6 – RM Tableaux anciens Attribué à Jacopo ZUCCHI (vers 1541-1589/90) La Naissance de saint Jean-Baptiste Cuivre 33,5 x 24 cm Sans cadre 10 000 / 12 000 €

7 – ET Tableaux anciens École de PARME du XVIe siècle, suiveur du CORRÈGE Étude de putto Fresque, fragment 45 x 36 cm (Restaurations et manques) Ce tableau est à mettre en rapport avec trois fragments de fresque du Corrège, conservés à la National Gallery de Londres et qui représentent des têtes d’anges provenant de l’église Jean- Baptiste de Parme, fresque détruite en 1587 lors de l’agrandissement du choeur. 3 000 / 4 000 €

8 – RM Tableaux anciens Attribué à Domenico ROBUSTI dit Il TINTORETTO (1560-1635) Un ange portant le corps du Christ Toile 52 x 44,5 cm (Accidents, usures et restaurations) 1 500 / 2 000 €

9 – ET Tableaux anciens Attribué à Francesco RUSTICI (Sienne 1595-1626) La Sculpture, la Peinture et l’Architecture Toile, agrandie probablement d’une bande de 3 cm dans la partie supérieure 200 x 121,5 cm (Restaurations anciennes, inclusions, manques et accidents) Sans cadre 15 000 / 20 000 €

10 Lot non venu

11 – RM Tableaux anciens École FLORENTINE du XVIIe siècle Portrait d’homme au livre Papier marouflé sur panneau 12,5 x 9 cm 1 200 / 1 500 €

12 – RM Tableaux anciens École VÉNITIENNE du XVIIe siècle Le Martyre de saint Etienne Toile 34 x 25 cm Sans cadre 1 000 / 1 500 €

13 – RM Tableaux anciens Attribué à Francesco MAFFEI (1600/1620-1660) Profil d’homme barbu Toile marouflée sur panneau octogonal 53 x 27 cm (Soulèvements) Cadre à vue ovale 600 / 800 €

14 – RM Tableaux anciens École VÉNITIENNE du XVIIIe siècle Portrait d’homme au béret Cuivre 6,5 x 6 cm 1 200 / 1 500 €

15 – RM Tableaux anciens École ITALIENNE du XIXe siècle, dans le goût de Francesco SALVIATI Vierge à l’Enfant avec des anges Toile 30 x 25 cm 800 / 1 000 €

16 – RM Tableaux anciens École VÉNITIENNE du début du XVIIe siècle, entourage de Domenico TINTORETTO Vierge à l’Enfant Toile 74 x 56,5 cm Sans cadre 6 000 / 8 000 €

17 – RM Tableaux anciens Léonardo COCCORANTE (Naples 1680-1750) Ruines antiques Paire de toiles 210 x 160 cm Sans cadre 60 000 / 80 000 € la paire

18 – RM Tableaux anciens École HOLLANDAISE du XVIIe siècle Portrait de femme au collier de perles Cuivre 5,5 x 4,5 cm 600 / 800 €

19 – ET Tableaux anciens Attribué à Giuseppe BONITO (1707-1789) Portrait d’homme dans son fauteuil Toile 115 x 86 cm (Griffures et restaurations) Sans cadre 4 000 / 6 000 €

20 – RM Tableaux anciens Domenico MAGGIOTTO (Venise 1713-1794) Jeune enfant au turban Toile 55 x 43 cm Maggiotto est l’élève de Giovanni-Battista Piazzetta, dont il reprend le cadrage serré et le clair- obscur. 20 000 / 30 000 €

21 – ET Tableaux anciens Attribué à Cajetan ROOS dit Gaetano de ROSA (1690-1770) Berger et son fils menant leur troupeau au pâturage Sur sa toile d’origine 80 x 104 cm (Accidents, manques et restaurations anciennes) 2 000 / 3 000 €

22 – ET Tableaux anciens Attribué à Alessandro VAROTARI dit il PADOVANINO (1588-1648) Adam et Eve Toile 99 x 140 cm (Accidents et restaurations) 6 000 / 8 000 €

23 – RM Tableaux anciens École NAPOLITAINE du XVIIIe siècle, entourage de Lucas GIORDANO Le Temps enlève la Beauté Toile anciennement chantournée 93,5 x 124 cm 6 000 / 8 000 €

24 – RM Tableaux anciens Attribué à Gottfried WALS (1595-1638) Trois promeneurs dans un paysage Satyre jouant de la flûte dans un paysage Paire de panneaux ronds Diamètre : 18,5 cm 3 000 / 4 000 € la paire

25 – ET Tableaux anciens École VÉNITIENNE du XIXe siècle, suiveur e Giuseppe BISON Vue du Campo San Giovanni e Paolo Toile 41,5 x 62 cm 3 000 / 4 000 €

26 – ET Tableaux anciens École ITALIENNE vers 1820 Pêcheurs dans une barque traversant une ville Pêcheurs au pied des cascades Paire de panneaux circulaires de noyer, une planche, non parquetés Diamètre : 21 cm 1 000 / 1 500 € la paire

27 – ET Tableaux anciens Dans le goût de Francesco GUARDI Vue de la place Saint-Marc Toile 43 x 57 cm Dans le catalogue raisonné de l’oeuvre de Guardi rédigé par I. Morassi, nous notons des Vues de la place San Marco similaires (spécialement cat. 318 et 321), avec des variantes pour les personnages. Le campanile est représenté sous sa forme actuelle. Le campanile, qui ne comporte pas de loggia, présente la même architecture depuis le XVIe siècle, car il fut reconstruit après l’incendie de 1489 et le tremblement de terre de 1511. 6 000 / 8 000 €

28 – RM Tableaux anciens Attribué à Ignaz STERN (1680-1748) Coq au bouquet de fleurs Cuivre ovale 29,5 x 24,5 cm Porte une inscription au revers Jean baptiste Monnoyer 800 / 1 000 €

29 – ET Tableaux anciens École du CUZCO du XVIIIe siècle Vierge de l’Apocalypse Toile 145,5 x 115 cm (Restaurations et manques) 1 500 / 2 000 €

30 – RM Tableaux anciens École ESPAGNOLE du début du XVIe siècle Pietà Panneau 45,5 x 38,5 cm

31 – RM Tableaux anciens Bartolomé PEREZ ( 1634-1639) Bouquet de fleurs sur un entablement Toile 69 x 55,5 cm L’attribution a été confirmée par Joan-Ramon Triado. 8 000 / 12 000 €

32 – RM Tableaux anciens Attribué à Claudio COELLO (Madrid vers 1630-1693) Portrait de Marguerite d’Autriche, reine d’Espagne Toile 74,5 x 58,5 cm 5 000 / 6 000 € 32

33 – RM Tableaux anciens École FLAMANDE du XVIIe siècle, entourage de Paul BRIL Les Voyageurs Cuivre 18 x 27 cm 8 000 / 12 000 €

34 – RM Tableaux anciens École FLAMANDE de la fin du XVIe siècle, entourage d’Otto VENIUS L’Adoration des mages Panneau de chêne, trois planches, renforcé 76 x 109 cm (Fentes au panneau) 3 000 / 4 000 € 33

35 – ET Tableaux anciens École FLAMANDE vers 1550, suiveur d’Ambrosius BENSON Portrait d’homme caressant son chien et tenant une lettre Portrait de dame en buste caressant son chien Paire de panneaux de chêne, une planche, non parquetés 38 x 27,5 cm (Restaurations) 10 000 / 15 000 €

36 – ET Tableaux anciens Paul BRIL (Breda 1554- 1626) Navire en carénage Toile 129 x 199 cm (Soulèvements et manques) Provenance : collection privée, Nord de la 60 000 / 80 000 € Paul Bril, né à Breda en 1553/54 débute à l’âge de 14 ans en peignant des paysages sur des clavecins. Vers l’âge de 20 ans, il part à Lyon et y travaille plusieurs années avant de rejoindre Rome où il est mentionné en octobre 1582 aux côtés de son frère aîné Matthijs sur le chantier du Vatican. Exceptionnel par son format et son iconographie, jamais publié, ce tableau récemment redécouvert, apporte une importante contribution à l’oeuvre de Paul Bril. Il est à rapprocher d’un groupe de quatre paysages côtiers, aujourd’hui dans des collections publiques : galerie Ambrosiana, Milan, musée des Offices, Florence, galerie Borghese, Rome et musée royal de Bruxelles, autorisant une datation vers 1610/15. La Marine conservée à la galerie Ambrosiana de Milan (toile, 102 x 146 cm, 1618) a été commandée par le cardinal Borromeo, probablement après sa visite de l’atelier de l’artiste à Rome en 1610. Il a pu y voir le Port de mer de la galerie Borghese (toile, 107 x 151 cm) commandé par Scipion Borghese et payé en 1612. Très célèbre, ce tableau est mentionné dans les guides de Rome dès le XVIIe siècle. Le Port conservé au musée de Bruxelles (toile, 105 x 150 cm), réalisé pour Giovanni Battista Crescenzi, terminé en septembre 1611 et payé 50 écus, a exactement le même cadre géographique. Le musée des Offices à Florence conserve une autre toile (86 x 116 cm) exécutée pour le cardinal Carlo de Medicis en 1617 qui était au Casino di San Marco avec en pendant une Chasse au sanglier. Notre version est celle qui détaille le mieux l’activité d’un chantier naval avec les opérations de carénage d’un galion : ses échafaudages, le chaudron de goudron, le banc de charpentier et les outils employés… Cette composition révèle l’importance de l’influence de Bril sur l’oeuvre d’Agostino Tassi et sur celle de Claude Lorrain avec notamment le motif du bateau couché qui trace une diagonale partant de l’angle vers le centre du tableau auquel il donne de la profondeur. Nous remercions Luuk Pijl qui a confirmé l’authenticité de notre tableau après examen d’une photographie. Il l’inclura dans le catalogue raisonné de l’artiste en préparation. Un certificat, daté du 18 mai 2012, sera remis à l’acquéreur.

37 – ET Tableaux anciens École ANVERSOISE vers 1620, entourage de Jan BRUEGHEL le vieux L’Ascension de la Vierge dans une guirlande de fleurs, de fruits et de légumes Toile 53 x 39 cm 6 000 / 8 000 € C’est à Anvers, où Jan Davidsz de Heem ainsi que Jan Brueghel de Velours et Daniel Seghers passent une partie de leur vie, que plusieurs peintres mettent au point le type de représentation de thèmes religieux ou de portraits au sein d’une couronne de fleurs. Le peintre dispose animaux, fruits et fleurs autour de la figure centrale : les cornes d’abondance tenues par deux aigles sont tournées vers le centre et les éléments sont placés, malgré une apparence d’amoncellement profus, selon un ordre associant équilibre des formes et contrepoint chromatique. La description minutieuse et réaliste des tiges et des pétales, des sarments et des cosses, des agrumes et des courges, ou encore des papillons et des scarabées qui habitent les végétaux, s’inscrit dans la tradition flamande de la miniature. Avec la Contre-Réforme, la guirlande devient de plus en plus lourde de sens et fait fonction de profession de foi, affirmant le symbole eucharistique triomphant.

38 – RM Tableaux anciens Attribué à Gérard HOET (1648-1733) Amphitrite Panneau de chêne, une planche, non parqueté 30 x 23 cm Sans cadre 2 000 / 3 000 €

39 – RM Tableaux anciens Cornelis van POELENBURGH (Utrecht 1594-1667) L’Annonciation Panneau contrecollé sur un panneau parqueté 52 x 44,5 cm Il existe une autre version sur cuivre (48 x 41 cm) conservée au unsthistorisches Museum de Vienne (voir S. Ferino-Pagden, . Prohaska et . Sch tz, Die Gemäldegalerie des Kunsthistorischen Museums in Wien: Verzeichnis der Gemälde, Vienne, 1991, planche 502, reproduit no 614). 15 000 / 20 000 €

40 -ET Tableaux anciens École FLAMANDE du XVIIe siècle, suiveur de Sébastien VRANCX L’Automne Cuivre 12 x 15,5 cm (Petits manques) 2 000 / 3 000 €

41 – RM Tableaux anciens Attribué à Anthonie VICTORYNS (Actif au XVIIe siècle) Les Joueurs dans un intérieur Panneau de chêne, une planche, non parqueté 23,5 x 33 cm 1 200 / 1 500 €

42 – RM Tableaux anciens École FLAMANDE du XVIIe siècle, suiveur de Jasper van der LAANEN Deux promeneurs dans un paysage Cuivre 16 x 20,5 cm 1 000 / 1 500 €

43 – RM Tableaux anciens École FLAMANDE du XVIIe siècle, suiveur de Jacopo BASSANO Les Travaux champêtres Cuivre (porte la marque du marteleur CK° au revers) 20,5 x 29 cm 1 500 / 2 000 €

44 – RM Tableaux anciens Attribué à Joos van CRASBEECK (1605-1660) Les Buveurs dans une auberge Panneau de chêne, trois planches, non parqueté 54 x 61,5 cm 2 000 / 3 000 €

45 – RM Tableaux anciens Abraham van CUYLENBORCH (Utrecht 1620-1658) Le Repos des bergers Panneau de chêne, une planche, non parqueté 46 x 58 cm Monogrammé en bas à gauche A : C. Sans cadre 4 000 / 6 000 €

46 – RM Tableaux anciens École HOLLANDAISE vers 1640 L’Adoration des mages Panneau de chêne, une planche, non parqueté 11,5 x 11,5 cm 1 000 / 1 500 €

47 – RM Tableaux anciens École ROMAINE vers 1650 Vase de grotesque avec des fleurs et des figues Toile 44,5 x 34,5 cm 4 000 / 6 000 €

48 – RM Tableaux anciens Attribué à Cornelis de MAN (1621-1706) Le Géographe Panneau de chêne, une planche, non parqueté 40 x 35,5 cm Provenance : Acquis le 8 décembre 1906 (attribué à Nicolas Maes, selon une inscription au crayon au revers du panneau). 3 000 / 4 000 €

49 – RM Tableaux anciens Dirck HALS (Haarlem 1591-1656) Le Jeune peintre Panneau de chêne, une planche, non parqueté 34,5 x 25,5 cm Signé en bas à gauche sur le barreau de chaise DHALS Notre tableau peut être rapproché de La Couseuse de la collection Max von Goldschmidt Rothschild à Francfort qui figurait à la vente anonyme, Paris, Galerie Charpentier, 7 juin 1955 (Me Rheims), no 52, reproduit. Il peut aussi être comparé à une autre scène d’intérieur, L’Épouilleuse (panneau, 37 x 54 cm, signé en bas à gauche), conservée au musée des Beaux-Arts de Lille (voir musée des Beaux-Arts de Lille, Catalogue sommaire illustré des peintures - I École étrangère, Paris, 1999, P. 239, p. 74, reproduit). 20 000 / 30 000 €

50 – ET Tableaux anciens Philips WOUWERMAN (Haarlem, 1619-1668) Combat de cavalerie : l’attaque d’un convoi dans un champ de blé Toile 54,5 x 67 cm Signée en bas, à gauche PHIL. sous la forme d’une ligature Provenance : - collection George Field en 1857 ; - sa vente, Londres, 10 juin 1893, lot 43 ; - acquis par Charles Sedelmeyer, Paris ; - sa vente, Paris, galerie Sedelmeyer 25-28 mai 1907 (2e vente, lot 209, 54,5 x 67 cm, repr.) ; - acquis par la famille de l’actuel propriétaire en 1909 chez Paul Mersch, antiquaire place Saint- Georges à Paris. Expositions : Art treasures exhibition, Manchester, 1857 Bibliographie : - . B rger (Thoré-B rger), Trésors d’art en Angleterre, Paris, 1857, p. 300 ; - Dr Gustav Friedrich Waagen, A walkthrough the Art-Treasures exhibition at Manchester, a companion of the official catalogue (no 981: Skirmish of cavalry, very happy end dramatic in the composition, of great power in the effect, and executed with great spirit) - C. Hofstede de groot, A catalogue raisonné of the works of the most eminent dutch painters of the Seventeenth century, based on the work of John Smith, Londres, 1908, vol. II, cat. 780 ; - Birgit Schumacher, Philips Wouwerman (1619-1668): The horse painter of the Golden Age, Doornspijk, 2006, Cat. A257, planche 239. 100 000 / 150 000 € Célèbre pour ses représentations de combats de cavaliers, Philips Wouwerman ne vise pas à garder la mémoire d’un événement historique mais s’intéresse davantage à rendre la tension dramatique de l’instant. La composition de ce combat de cavalerie reprend un schéma récurrent dans l’oeuvre de l’artiste : une action concentrée dans le tiers inférieur de la toile et un paysage d’invention qui fait la part belle aux cieux, animés par des volutes de fumées ; un procédé qui invite le spectateur à se rapprocher pour mieux apprécier l’oeuvre faite pour être vue de près dans un cabinet d’amateur et en apprécier les figures. Birgit Schumacher date notre tableau vers 1660, le début de la dernière partie de la vie de l’artiste, considérée comme étant ses meilleures années (1650-1660). Les tableaux de cette période offrent une merveilleuse combinaison de paysage méridional imaginaire et d’atmosphère hollandaise typique. Les teintes chaudes ocres et beiges du champ de blé sont réveillées par la croupe blanche d’un cheval et dynamisées par le contraste des rouges vifs et des bleus. Les circonstances politiques et sociales de l’époque expliquent la grande variété des scènes militaires représentées et leur popularité : la guerre de Quatre-Vingt Ans (1568-1648) comme la guerre de Trente Ans (1618-1648) ont des conséquences directes et violentes sur la vie quotidienne de la population. Dans la première moitié du XVIIe siècle, les soldats ne portent pas d’uniformes spécifiques, ils arborent une marque de couleur indiquant leur appartenance à un camp, d’où les écharpes rouges et bleues que nous voyons dans notre tableau. Le conflit représenté n’est pas une attaque de mercenaires mais un combat entre deux armées pour un convoi de ravitaillement. Le tableau représente un combat typique de la guerre de Trente Ans entre probablement les troupes impériales dont le rouge était la couleur et les Suédois portant une écharpe bleue. La déficience du ravitaillement explique les attaques des convois d’approvisionnement, plus nombreux que les combats réguliers des armées. Nous pouvons rapprocher ce tableau de la Scène de bataille avec une forteresse au loin conservée au musée du Louvre (toile, 99 x 135 cm, monogrammée, datée de la fin des années 1650 par Birgit Schumacher). On y retrouve le cavalier qui brandit son mousquet pour se défendre à coups de crosse. Une copie du certificat de Mme Schumacher qui a vu le tableau en avril 2012 et en confirme l’authenticité sera remise à l’acquéreur.

51 – RM Tableaux anciens École HOLLANDAISE du XVIIe siècle, entourage de Cornelis BEELT Le Retour de la pêche Panneau de chêne, deux planches, non parqueté 48 x 66,5 cm Porte une signature en bas à droite A. CUYP (Manques, fentes au panneau et restaurations) 2 000 / 3 000 €

52 – ET Tableaux anciens École HOLLANDAISE vers 1700, suiveur de Jan van de CAPPELLE Marine Toile 82,5 x 112 cm (Restaurations) 8 000 / 12 000 € 51

53 – RM Tableaux anciens Hendricks de MEYER (Rotterdam 1637-1683) La Traversée du fleuve Panneau de chêne, trois planches, renforcé 80 x 104 cm Signé en bas à droite sur la barque Meijer 10 000 / 12 000 €

54 – RM Tableaux anciens École FLAMANDE du XVIIe siècle, atelier de Frans FRANCKEN Le Portement de croix Panneau de chêne préparé et renforcé 52 x 73 cm (Fentes au panneau et restaurations) 3 000 / 4 000 €

55 – RM Tableaux anciens École AUTRICHIENNE du début du XVIIe siècle, entourage d’Ambrosius FRANC EN Le Festin de Balthazar Panneau parqueté 95,5 x 123 cm (Fentes au panneau) Notre composition est très proche de celle d’Ambrosius Francken II dont le panneau (72 x 103 cm) figurait à la vente Tajan le 19 juin 2001 (no 19, reproduit). 8 000 / 12 000 € 54

56 – RM Tableaux anciens Peeter van BREDAEL (Anvers 1629-1719) Bergers et promeneurs dans un paysage avec des ruines antiques Toile 114 x 169,5 cm Signé en bas à droite van Bredael 20 000 / 30 000 € Peeter van Bredael est l’élève de David Ryckaert III de 1640 à 1644 avant de partir voyager notamment en Espagne. À son retour vers 1650, il entre dans la Guilde de Saint Luc d’Anvers et devient maître d’Hendrik van Lint. Il se spécialise dans les paysages avec des scènes pittoresques dans une atmosphère italianisante et dans la manière de Brueghel et de David Teniers. Il peint aussi de nombreuses scènes de marchés et des scènes de batailles. Nous pouvons rapprocher notre tableau d’une autre scène de marché conservée au musée des Beaux-Arts de Lille (toile, 183 x 237 cm ; voir A. Brejon de Lavergnée et A. Scottez-de Wambrechies, Catalogue sommaire illustré des peintures. École étrangères, Paris, 1999, reproduit p. 58 fig. P 152).

57 – RM Tableaux anciens École ALLEMANDE du XVIIIe siècle La Fête près d’un moulin Toile 46 x 68,5 cm 2 000 / 3 000 €

58 – RM Tableaux anciens École ALLEMANDE du XVIIIe siècle Vue du Rhin Panneau, une planche, non parqueté 28 x 26 cm 600 / 800 €

59 – RM Tableaux anciens Attribué à Johann Conrad SEEKATZ (1719-1768) Épisode biblique Judith présente la tête d’Holopherne Paire de panneaux de chêne, une planche, non parquetés 27 x 35,5 cm 4 000 / 6 000 € la paire

60 - ET Magnus BRASCH (N remberg 1731-1787) Deux chasseurs avec un trophée de brocard et de sangliers Toile 42 x 54,5 cm 1 000 / 1 200 €

61 – RM Tableaux anciens Nicolas SPHEYMAN (Actif en France au XVIIIe siècle) Un étal de poissons Toile 88 x 114 cm Signé en bas à droite J : N. Spayemant 2 000 / 3 000 €

62 – RM Tableaux anciens Attribué au PSEUDO-SIMONS (Actif au XVIIe siècle) Nature morte au homard Toile 92 x 153 cm 10 000 / 15 000 €

63 – ET Tableaux anciens Attribué à Jean LEMAIRE (1597-1659) Vue d’une ville classique animée de personnages Toile 89 x 66 cm (Restaurations) 4 000 / 6 000 €

64 – RM Tableaux anciens École FRANÇAISE du XVIIe siècle, suiveur d’Eustache LE SUEUR Madeleine au pied de la croix Panneau de chêne préparé 47,5 x 35,5 cm (Fentes au panneau) 800 / 1 000 € 63

65 – ET Tableaux anciens École FRANÇAISE du XVIIe siècle, atelier de Georges de LA TOUR La Joueuse de triangle Toile 88,5 x 67 cm (Manques et restaurations anciennes) Provenance : - peut être un couvent à la frontière franco-belge (?) ; - collection Verrijken, Anvers Exposition : Georges de la Tour, Paris, Galeries Nationales du Grand Palais, 1997-1998, no 28C Bibliographie : - Pierre Rosenberg, « An unpublished composition by Georges de La Tour » in The Burlington Magazine, vol. 133, no 1063, octobre 1991, p. 703-704 ; Marina Mojana, Georges de La Tour, catalogue complet, 1992, 1A, p. 11 (introduction de Pierre Rosenberg), p. 134, repr. ; - Elisabeth Martin et Anne Reinbold, « Hypothèse inédite à propos d’un Vielleur de La Tour » in Techné, no 1, 1994, p. 79, note 3, p. 84 ; - Philip Conisbee (dir.), Georges de la Tour and his world, cat. exp., National Gallery of Art, Washington, Washington, 1996, p. 58, ill. 45 repr., note 86, p. 143 ; - Jacques Thuillier, Georges de la Tour, Paris, 1997 (rééd. de 1992), p. 73, repr. p. 72, no 26, p. 286; - Jean-Pierre Cuzin et Dimitri Salmon, Georges de La Tour. Histoire d’une redécouverte, Paris, 1997, p. 110, repr. ; - Jean-Pierre Cuzin et Pierre Rosenberg (dir.), Georges de la Tour, cat. Exp., 1997, no 28 C, p. 156- 157, repr. 30 000 / 40 000 € Notre tableau est le témoignage d’un tableau perdu de Georges de La Tour dont l’iconographie exceptionnelle est à rapprocher de tableaux diurnes de l’artiste vers 1618-1620 comme Les Mangeurs de pois conservé à Berlin à la Gemäldegalerie (toile, 74 x 87 cm) ou La Vieille femme conservée à San Francisco au Fine Arts Museums (toile, 91,5 x 60,5 cm). Si le sujet du triangle est fréquent dans les descriptions picturales de la musique populaire, symbolisant la musique infernale au début du XVIIe siècle, le sujet féminin qui l’agite fait de la composition un unicum puisqu’en général l’exécutant est un homme ou un jeune garçon. Le triangle revêt ensuite une dimension satirique et parodique comme la vielle des musiciens aveugles, vagabonds ou mendiants.

66 – ET Tableaux anciens Attribué à Joseph WERNER le jeune (1637-1710) Portrait de jeune femme en Diane Cuivre 30 x 21,5 cm (Manques et accident) 4 000 / 6 000 €

67 – RM Tableaux anciens École FRANÇAISE du XVIIe siècle, suiveur de Nicolas CHAPERON L’Alliance de Bacchus et de Vénus Cuivre 21,5 x 29,5 cm Sans cadre Reprise de la gravure de Chaperon (voir le catalogue de l’exposition Nicolas Chaperon 1612- 1654/55, Nîmes, Musée des Beaux-Arts, 1999, no 33 reproduit). 400 / 600 €

68 – RM Tableaux anciens Attribué à Claude François DESPORTES (1695-1774) Renard et perdrix Toile 98 x 82 cm Porte une signature en bas à droite Desportes Provenance : collection de la duchesse de Broglie en 1928 3 000 / 4 000 €

69 – RM Tableaux anciens Henri Antoine DE FAVANNE WD (Londres 1668-Paris 1752) Promeneurs dans un paysage vallonné Sur sa toile d’origine 77,5 x 56 cm Signé et daté au revers de la toile De Favanne, 1743 (Accidents) 8 000 / 10 000 €

70 – RM Tableaux anciens École FRANÇAISE du XVIIe siècle Vierge à l’Enfant Toile 60 x 47 cm 600 / 800 €

71 – RM Tableaux anciens École FRANÇAISE du XVIIe siècle, suiveur de Louis de BOULLOGNE Le Repos dans la campagne Toile 50 x 61 cm 1 200 / 1 500 €

72 – RM Tableaux anciens Attribué à Charles Alphonse DUFRESNOY (1611-1668) Le Triomphe d’Amphitrite Toile 51 x 70,5 cm 8 000 / 12 000 €

73 -ET Tableaux anciens Attribué à Sauveur LECOMTE (Paris 1659-(?) 1694) La Bataille d’Ypres ( ?) Cuivre 35,5 x 46 cm (Petits soulèvements) 6 000 / 8 000 €

74 – RM Tableaux anciens Attribué à Jean NOCRET (1615-1672) Le Parnasse Panneau de chêne cintré, parqueté 74 x 112 cm (Fente au panneau) L’artiste est clairement influencé par la composition de Raphaël dans la chambre de la Signature au Vatican. 10 000 / 15 000 € Au XVIIe siècle, la ville d’Ypres appartient aux Pays-Bas espagnols, en Flandre, à la frontière française. Lors de la campagne de Flandre en 1658, Turenne conquiert presque entièrement la Flandre y compris la ville d’Ypres. En 1677, la nièce et héritière de Charles II d’Angleterre, Marie, épouse Guillaume d’Orange. Ce rapprochement entre l’Angleterre et les Provinces-Unies se concrétise par le Traité de La Haye entre les deux Etats, le 10 janvier 1678. Louis XIV décide alors de contrer la nouvelle menace anglo-hollandaise. Les Provinces-Unies investissent plusieurs villes dont Gand et Ypres pour parer l’armée française. Les Hollandais attendent les Français à Namur mais Louis XIV décide de diriger son armée sur la ville de Gand, qu’il prend le 9 mars 1678. Louis XIV se tourne alors vers Ypres. Le gouverneur de la ville fait inonder les terres environnantes pour retarder l’arrivée des Français, mais ceux-ci sont déjà trop avancés. Le 23 mars, Vauban ouvre une tranchée vers Ypres ; les travaux avancent tellement vite que Le Roi ordonne l’assaut dans la nuit du 24 au 25 mars. Au matin, les assiégés capitulent. Le Traité de Nimègue entre la France, l’Espagne et les Provinces-Unies met fin à la guerre de Hollande en août 1678.

75 – ET Tableaux anciens École FRANÇAISE vers 1680 Portrait de dame en Diane,dit la Princesse Palatine Papier marouflé sur toile 26,5 x 19 cm (Restaurations et déchirures) Dans un cadre en chêne sculpté et redoré, travail français d’époque Louis XIV 800 / 1 200 €

76 – RM Tableaux anciens Attribué à Joseph Siffred DUPLESSIS (1725-1802) Portrait d’officier avec l’ordre de Saint-Louis Toile ovale 65 x 53 cm 800 / 1 200 €

77 – RM Tableaux anciens École FRANÇAISE du XVIIIe siècle, entourage d’Alexis GRIMOU Jeune garçon avec un oiseau Toile ovale 58 x 69 cm 1 500 / 2 000 €

78 – RM Tableaux anciens Alexis Simon BELLE (Paris 1674-1734) Portrait de Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse Toile 160 x 119 cm 30 000 / 40 000 € Notre tableau est la reprise partielle d’un tableau conservé au Nationalmuseum de Stockholm, (L’Eau, d’une série de quatre éléments, toile, 141 x 114 cm). Cette partie basse a été reprise par Oudry dans une composition ovale (toile, 90 x 128 cm, signée et datée 1726, musée de Dijon). Signalons qu’Opperman mentionne « un tableau très semblable à celui de Dijon, rectangulaire et non ovale, non signé, avec un fond de paysage quelque peu différent [qui] se trouvait dans une collection privée à Lille en 1965 » (toile, 76 x 125 cm) (voir Hal Opperman, Jean-Baptiste Oudry, cat. Exp., Paris, 1982, cat. 36).

79 – ET Tableaux anciens École FRANÇAISE du XVIIIe siècle, atelier de Jean-Baptiste OUDRY Allégorie de l’eau Sur sa toile d’origine 73,5 x 100 cm (Petits manques) Dans un cadre en chêne sculpté et doré, travail français d’époque Louis XVI 4 000 / 6 000 €

80 – RM Tableaux anciens Etienne ALLEGRAIN (Paris 1644-1736) Lavandières et promeneurs dans un paysage Sur sa toile d’origine 64 x 90,5 cm Porte au revers le no 71 (Accident) 20 000 / 30 000 € Après sa réception à l’Académie Royale de peinture et de sculpture en 1677, Etienne Allegrain travaille pour le Trianon de marbre entre 1688 et 1695 puis pour les appartements d’été de la Ménagerie de Versailles en 1700. Dans notre tableau, le paysage paisible est fait de collines et de vestiges antiques. Les femmes portant des paniers de linges près de leurs chevaux sont des figures rapportées. Nous pouvons le rapprocher du Paysage au troupeau (toile, 67 x 114,5 cm) peint pour la Ménagerie de Versailles et conservé au Musée du Louvre. Dans ses tableaux, Etienne Allegrain interprète et diffuse en France le paysage héroïque de Nicolas Poussin en créant des effets décoratifs supplémentaires dans ses arbres sinueux aux feuillages serrés et compacts, ses troncs rompus, ses fabriques et ses silhouettes féminines et dansantes. Il est l’un des jalons essentiels dans l’histoire du paysage entre Nicolas Poussin et la génération des peintres de paysage néoclassique représentée par Pierre-Henri de Valenciennes et Achille-Etna Michallon.

81 – RM Tableaux anciens Attribué à Daniel SARRABAT (1666-1748) Mercure et Argus Acis et Galatée surpris par Polyphème Paire de toiles ovales 64,5 x 53 cm 3 000 / 4 000 € la paire

82 – ET Tableaux anciens Jacques-Antoine FRIQUET de VAUROZE (Troyes 1638-Paris 1716) Le Christ raillé Toile 39 x 53,5 cm Au dos de la toile, un cachet de cire rouge et sur le châssis une étiquette indiquant une ancienne attribution à Sébastien Bourdon (Soulèvements) Sans cadre 6 000 / 8 000 €

83 – RM Tableaux anciens Nicolas VLEUGHELS (Paris 1668-Rome 1737) Jacob se retire chez son oncle Laban Papier marouflé sur toile 31 x 38 cm Sans cadre 6 000 / 8 000 € Elève et collaborateur de Sébastien Bourdon, Jacques Friquet participe au chantier de la galerie Bretonvilliers en 1663-1665; il réalise les compositions décorant les murs latéraux de la galerie à partir des esquisses à l’huile de S. Bourdon, compositions maintenant perdues mais connues par les gravures exécutées par Friquet. Notre tableau révèle la filiation au maître : composition en frise antique, mais aussi un goût particulier de l’artiste pour un coloris plus sourd et une élégance des formes allongées.

84 – RM Tableaux anciens Attribué à Charles François LACROIX de MARSEILLE (1700-1782) Pêcheur sur un rocher Promeneurs dans un paysage avec une cascade Paire de toiles, sur leur toile d’origine 46 x 37,5 cm (Accidents) 8 000 / 10 000 € la paire

85 – RM Tableaux anciens École FRANÇAISE du XVIIIe siècle, suiveur de Nicolas LANCRET L’Enfance La Vieillesse Paire de toiles 110 x 80 cm Reprise des gravures de Larmessin d’après les tableaux de Nicolas Lancret conservés à la National Gallery de Londres. 15 000 / 20 000 € la paire

86 – RM Tableaux anciens Attribué à Lazare BRUANDET (1755-1804) Lavandières devant une chaumière Toile 22,5 x 30 cm 800 / 1 000 €

87 – ET Tableaux anciens Nicolas Henri BRISSON (Actif à Paris entre 1780 et 1788) Paysage de rivière avec un pont surmonté d’une sculpture Panneau de chêne, une planche, non parqueté 12,5 x 19 cm Signé en bas à gauche : N. Brisson (Petits manques) Sans cadre 800 / 1 000 € Notre tableau est une deuxième version de La Résurrection de Lazare de Simon Julien conservée au musée du Louvre et dont les dimensions sont similaires, 59,5 x 73 cm. Il en est très proche même si les personnages de gauche, notamment Lazare, semblent ici plus ébauchés (Julien a peut-être laissé cette version inachevée à sa mort). Il aurait pour pendant Le Christ chassant les marchands du temple. Une version est au musée du Louvre. Ce dernier est daté de 1798 ce qui permet de situer ces œuvres à la toute fin de la carrière de l’artiste, mort à Paris en février 1800. Le pendant manquant de notre tableau est passé en vente à Paris le 30 mars 1980 (lot 133).

88 – RM Tableaux anciens École FRANÇAISE du XVIIIe siècle, d’après Claude Joseph VERNET Les Pêcheurs fortunés Toile 73 x 92 cm Reprise de la gravure d’après le tableau de Vernet (voir F. Ingersoll-Smouse, Joseph Vernet. Un peintre de marine, vol. 1, Paris, 1926, no 739, reproduit fig. 174). 3 000 / 4 000 €

89 – RM Tableaux anciens Simon JULIEN (Toulon 1735-Paris 1800) La Résurrection de Lazare Toile 59 x 71,5 cm Porte une signature en bas à gauche Fragonard Porte une inscription au revers Peint par / Hre Fragonnard Nous remercions vivement M. Marcheteau de Quinçay, qui prépare actuellement le catalogue raisonné de l’artiste, de son aide à l’attribution et à la rédaction de la notice. 4 000 / 6 000 €

90 – ET Tableaux anciens Attribué à Marie Marc-Antoine BILCOQ (1755-1838) Les Petits métiers Panneau aminci et parqueté 33,5 x 42,5 cm (Restaurations anciennes) 1 200 / 1 500 €

91 – RM Tableaux anciens Frans SWAGERS (Utrecht 1756-Paris 1836) Un paysan et une paysanne avec leurs vaches Paire de toiles marouflées sur panneaux 40 x 33 cm Signé en bas à gauche et signé en bas à droite Swagers 3 000 / 4 000 € la paire

92 – ET Tableaux anciens École FRANÇAISE vers 1720 Danse paysanne Panneau de noyer, une planche, non parqueté, probablement un élément de clavecin 36,5 x 43,5 cm (Fente et petits manques) 600 / 800€

93 – RM Tableaux anciens Eugène LEJEUNE (Beaumont-les-Autels 1818-Paris 1897) Le Prince de Lucinge Panneau, une planche, non parqueté 40 x 32 cm Signé en bas à droite Eug. Lejeune. 700 / 900 €

94 – RM Tableaux anciens École SUISSE du XIXesiècle, suiveur de Jacques SABLET Portrait de femme devant une église Toile 32,5 x 25 cm Trace de monogramme et daté en bas à droite … / 1836 1 000 / 1 500 €

95 – ET Tableaux anciens Nicolas-André MONSIAU (Paris, 1754-Paris, 1837) Un militaire achevant de peindre un portrait de femme Toile 119 x 102 cm Signé et daté en bas, à droite, sur la tête : N.Monsiau. 1779 (Restaurations et déchirures) Dans un cadre en bois sculpté et doré, travail français d’époque Louis XVI 30 000 / 40 000 € Sans fortune mais remarqué et aidé par le marquis de Corberon, Nicolas Monsiau peut séjourner à Rome de 1776 à 1780. Il y suit les enseignements de l’Académie de France alors dirigée par Joseph-Marie Vien (1775-1781) et se passionne pour l’œuvre de Raphaël. Parmi les pensionnaires se trouve Jean-François Peyron, vainqueur du Prix de Rome en 1773 et son premier maître à l’Académie de Paris. Il côtoie également Jacques-Louis David et Henri de Valenciennes, grands noms du néo-classicisme. De retour à Paris, il expose régulièrement et se fait reconnaître jusqu’à être reçu à l’Académie comme peintre d’histoire le 3 octobre 1789. Il présente régulièrement ses œuvres au Salon des scènes d’histoire antique, notamment jusqu’en 1833. Sont ici représentés un militaire achevant de peindre un portrait de femme, probablement son épouse, et un enfant préparant une guirlande de fleurs. La beauté du rideau, la mise en lumière des visages qui ne sont jamais vus de face, la précision des objets représentés, la finesse de la matière sont des caractéristiques de l’œuvre de Nicolas Monsiau que l’on retrouve par exemple dans le portrait de groupe exposé à Versailles : Louis XVI donnant des instructions à La Pérouse le 29 juin 1785 (toile, 172 x 227 cm, signée et datée 1817).

96 – RM Tableaux anciens École FRANÇAISE du XVIIIe siècle, entourage de Pierre-Antoine DEMACHY Caprices architecturaux Paire de toiles 27 x 32,5 cm 10 000 / 15 000 € la paire

97 – RM Tableaux anciens Louis HERSENT (Paris 1777-1860) Ruth et Booz Toile 60 x 73 cm Monogrammé en bas à gauche L. H. Provenance : - commandé par Louis XVIII ; - collection de Mme du Cayla ; - vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot (Massol), 27 avril 2005, nO 142 reproduit en couleur. - acquis à cette vente par l’actuel propriétaire Exposition : Salon de 1822, no 687 Bibliographie : - Le Moniteur, 1822 ; - Le Journal de Paris, 30 mai 1822 ; - L’Artiste, 1831, p. 201 ; - Le Moniteur, 1846, p. 431 ; - Gazette des Beaux-Arts, 1863, p. 219-220 ; - A. de Saint Vincent, Les Beaux-Arts, 15 octobre 1860 ; - R. Alcouffe, « Le Goût de la comtesse du Cayla » in Dossier de l’art, no 5, 1991 ; - catalogue de l’exposition Louis Hersent (1777-1860), peintre d’histoire et portraitiste, Paris, musée de la Vie Romantique, 1993-1994, no 46 (Localisation inconnue avec reproduction de la gravure). Il s’agit probablement d’un tableau commandé par Louis XVIII à Louis Hersent, représentant la jeune artiste miniaturiste Lizynka Rue sous les traits de Ruth qui demande au vieux Booz sa protection. C’est bien notre tableau qui est reproduit par la gravure dans le catalogue de l’exposition en 1991. C’est ce tableau que François-Gaspard-Aimé Lanno, sous la direction d’Hippolyte Alexandre Destailleur, l’élève d’Hersent, sculpte en bas-relief sur la tombe du peintre et de sa femme au Père Lachaise. 20 000 / 30 000 €

98 – RM Tableaux anciens François Edme RICOIS (Courtalain 1795-Paris 1881) Vue du château des Perrais, côté de la terrasse La Fenaison devant le château des Perrais Paire de toiles, sur leur toile d’origine 40 x 63 cm Le second est signé et daté en bas au milieu RICOIS 1829 2 500 / 3 000 € la paire Élève de Bertin et de Girodet, Ricois expose régulièrement au Salon dès 1819. Il ne cesse de voyager dans toute la France et peint de nombreuses vues de châteaux et de leur environnement. Il met en place une véritable peinture souvenir. Au coeur d’un paysage idyllique, Ricois peint d’une manière délicate le château des Perrais de Parigné-le-Polin dans la Sarthe. La campagne est baignée d’une lueur rose tout juste filtrée par les nuages blancs. Le château apparait dans le lointain entouré d’autres édifices sur le flanc de la colline et d’activités traditionnelles telles que la moisson.

99 – RM Tableaux anciens École FRANÇAISE du XVIIIe siècle, suiveur de Bénigne GAGNEREAUX Cheval sellé vu en raccourci dans un paysage Toile 21,5 x 25,5 cm Porte une inscription au revers du châssis 4ème coup de pinceau / Etude vivante d’après Benigne Gagnereau / Peintre d’histoire 800 / 1 200 € Reprise avec des variantes de l’étude de Bénigne Gagnereaux datée de 1787 (sur sa toile d’origine 60,5 x 73,7 cm) qui figurait à la vente Christie’s à Monaco le 30 juin 1995 (no 66 reproduit en couleur). Cette dernière est présentée en pendant du Cheval effrayé à la vue d’un serpent (toile, 61,6 x 73 cm) conservé au musée Magnin à Dijon (L. Starcky, Les Peintures françaises. Catalogue sommaire illustré, Paris, 2000, reproduit p. 99 fig. 199).

100 – RM Tableaux anciens Louis Claude MALEBRANCHE (Caen 1790-1838) Les Jeux d’hiver Toile 31,5 x 51 cm Signé en bas à droite Malebranche 2 000 / 3 000 €

101 – ET Tableaux anciens Attribué à Léopold LEPRINCE (1800-1847) Paysanne et deux adolescents dans un sous-bois Sur sa toile d’origine 24,5 x 32 cm (Petit manque) Dans un cadre en chêne sculpté à palmettes, travail français du XVIIIe siècle 800 / 1 200 €

102 – ET Tableaux anciens École FRANÇAISE vers 1820 Nature morte au panier de pêches, melons, raisins et hématite sur un entablement Sur sa toile ovale d’origine 58 x 64 cm 1 500 / 2 000 €

103 – ET Tableaux anciens Félix Joseph BARRIAS (Paris 1822-1907) La Procession Toile 39 x 79 cm Provenance : Chez l’artiste ; Resté dans sa descendance. Notre tableau est une esquisse préparatoire pour le tableau de l’artiste conservé à Nîmes, musée des Beaux-Arts. Nous remercions Margarida G ell qui après l’examen d’une photographie nous a confirmé l’attribution du tableau et nous a fourni les éléments en rapport. 1 000 / 1 500 €

104 – RM Tableaux anciens Henri FANTIN-LATOUR (Grenoble 1836-Buré 1904) Baigneuse en rouge Toile 14 x 21,5 cm Signé en bas à droite Fantin Provenance : - collection Edwin Edwards, Londres ; - collection F. et J. Tempelaere, Paris ; - chez Thomas Wallis & Son, Londres ; - collection Caillaud ; - chez Howard Young, New York ; - chez E. J. van Wisselingh & Co, Amsterdam ; - vente anonyme, Amsterdam, Kunstverbinger Max van Waay, 28 mai 1972, n° 142. Bibliographie : Mme Fantin-Latour, Catalogue de l’oeuvre complet de Fantin-Latour, Paris, 1911, no 923. Notre tableau sera reproduit au Catalogue raisonné des peintures et pastels de Fantin-Latour actuellement en préparation par la galerie Brame et Lorenceau. 15 000 / 20 000 €

105 – RM Tableaux anciens École FRANÇAISE du XIXe siècle, d’après Pierre Paul PRUDHON Le Christ sur la croix avec Marie Madeleine et la Vierge à ses pieds Toile 133 x 89 cm (Accidents) Reprise du tableau de Prud’hon présenté au Salon de 1824 et aujourd’hui conservé au musée du Louvre. 1 500 / 2 000 €

106 – ET Tableaux anciens Henri BARON (Besançon 1816-Genève 1885) Jeune fille jouant au discobole Sur sa toile d’origine 55,5 x 40,5 cm Signée en bas à droite : H. BARON (Restaurations) Dans son cadre d’origine 1 000 / 1 200 €

107 – RM Tableaux anciens Georges CROEGAERT (Anvers 1848 - ? 1923) Portrait d’homme Toile 53,5 x 42 cm Signé et daté en haut à droite GORGES CROEGAERT 1887 1 200 / 1 500 €

108 – RM Tableaux anciens Théodule-Augustin RIBOT (Saint-Nicolas-d’Attez 1823-Colombes 1891) Fleurs dans un vase sur un entablement Toile 38 x 45,5 cm Signé en bas à droite T. Ribot Provenance : Chez Faber & Maison Ltd., Londres ; Chez Peco Arts Inc., Londres. 10 000 / 15 000 €

109 – XE Chasse et art animalier Tom DRAKE et Albert ADAM École impériale de cavalerie-Saumur Javaud éditeur Unique édition de cette suite de 13 lithographies en couleurs d’après Tom DRA E et Albert ADAM. Grand in-folio. Cartonnage rouge de l’éditeur. 4 000 / 5 000 €

110 – XE Chasse et art animalier Baron Karl REILLE (1886-1975) Scène équestre Dessin à l’encre et aquarelle monogrammé en bas à droite. 16,5 x 22 cm Provenance : Galerie La Cymaise, Paris 800 / 1 000 €

111 – XE Chasse et art animalier Suite de trois pochoirs Etienne LE RALLIC (1891-1968) Les Joueurs de polo Deux pochoirs formant pendant 50 x 32 cm Etienne LE RALLIC (1891-1968) Le Galop Pochoir 32 x 50 cm 300 / 500 €

112 – XE Chasse et art animalier Suite de quatre pochoirs Etienne LE RALLIC (1891-1968) Le Jumping Deux pochoirs formant pendant 50 x 32 cm Etienne LE RALLIC (1891-1968) Les Chutes Deux pochoirs formant pendant 32 x 50 cm 400 / 600 €

113 – XE Chasse et art animalier Pierre-Jules MÊNE (1810-1879) Chien à l’affut Bronze à patine brune signé sur la terrasse. Hauteur : 11 cm 300 / 400 €

114 – XE Chasse et art animalier Travail moderne Crapaud Bronze à patine médaille Hauteur : 13 cm 800 / 1 000 €

115 – XE Chasse et art animalier Alfred WHEELER (1851-1932) Cheval et lad Huile sur toile signée. 62 x 75 cm 500 / 700 €

116 – XE Chasse et art animalier F. GUIS (?) Mouflon à manchettes Bronze à patine brun-vert signé sur la trame. Hauteur : 20 cm - Largeur : 33 cm 600 / 800 €

117 – XE Chasse et art animalier Auguste CAIN (1821-1894) Coupe en bronze patiné à décor de lapins, signée et dédicacée. Diamètre : 26 cm 600 / 800 €

118 – XE Chasse et art animalier P. HUGUET École française Cavalier au galop Huile sur toile signée en bas à gauche. 19 x 24 cm 800 / 1 000 €

119 – XE Chasse et art animalier Pierre TOURGUENEFF (1853-1912) Chien couché Bronze à patine brun-vert signé sur la terrasse. Fonte de Susse Frères Longueur : 40 cm 400 / 500 €

120 - XE École française du XXe siècle Le Taureau Groupe en bronze à patine brune, monogrammé B.R.D. Cachet de fondeur, daté 2004. Hauteur : 21 cm - Largeur : 43 cm 400 / 600 €

121 – XE Chasse et art animalier Maximilien FIOT (1886-1953) Cerf et biche Grande épreuve en bronze à patine brun-vert, signée sur la terrasse. Marque de l’éditeur Patrouilleau Hauteur : 29 cm - Largeur : 74 cm 1 000 / 1 500 €

122 – XE Chasse et art animalier Paul JOUVE (1878-1973) Lion couché Bronze à patine brun-rouge. Fonte au sable probablement par Alexis RUDIER. Édité par BING. Hauteur : 13 cm - Longueur : 30 cm Bibliographie : Félix Marcilhac, Paul Jouve, Les Éditions de l’amateur, Paris, 2005 repr. p. 335 4 000 / 5 000 €

123 – XE Chasse et art animalier Pierre-Jules MÊNE (1810-1879) Chasse au cerf no 2 Groupe en bronze à patine médaille signé sur la terrasse. Hauteur : 40 cm - Largeur : 28 cm Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Pierre-Jules Mêne 1810-1879. Catalogue raisonné, Univers du bronze, 2007, repr. p. 51 2 000 / 3 000 €

124 – XE Chasse et art animalier Robert GODEFROY (1928-2001) Le Vieux de la montagne Épreuve en bronze à patine brune, signé sur la terrasse et numéroté 1/8. Cachet du fondeur Landowski Hauteur : 24 cm - Largeur : 23 cm 1 200 / 1 500 €

125 Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Taureau attaqué par un tigre Bronze à patine brune signé Barye, numéroté 088 Hauteur : 22 cm - Largeur : 22,9 cm 12 000 / 15 000 €

126 Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Jaguar couché tenant une tête de cheval Plâtre patiné retouché à la cire. Étiquettes no 7 et 58 Provenance : - vente Barye, Paris, Hôtel Drouot, 7-12 février 1876, no 587 ; - collection Barbedienne ; - ancienne collection Schoeller, sa vente, Hôtel Drouot, 10 décembre 1956, lot 58 Bibliographie : - Michel Poletti et Alain Richarme, Barye. Catalogue raisonné des sculptures, Gallimard, 2000, p. 234, A94, ill. 207 - O. Gabet, Un marchand entre deux Empires-Elie Fabius et le monde de l’art, Paris, 2011, p. 150 (ill.) 8 000 / 12 000 €

127 Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Panthère de l’Inde Bronze à patine brune Hauteur : 10 cm - Largeur : 17,5 cm Provenance : collection Zoubaloff Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye. Catalogue raisonné des sculptures, Gallimard, 2000, p. 220, A84 (2) 3 000 / 4 000 €

128 – XE Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Tigre dévorant une gazelle (première version) Groupe en bronze à patine brune nuancée de vert signé à l’avant de la terrasse, numéroté 93 à l’encre sous le bronze. Hauteur : 12,5 cm - Largeur : 32,5 cm 4 000 / 5 000 €

129 Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Panthère de Tunis Bronze à patine brun clair signé Barye. Hauteur : 9,5 cm - Largeur : 19 cm Bibliographie : - Michel Poletti et Alain Richarme, Barye. Catalogue raisonné des sculptures, Gallimard, 2000, p. 222, A85, ill. 207 - O. Gabet, Un marchand entre deux Empires-Elie Fabius et le monde de l’art, Paris, 2011, p. 59 (ill.) 2 000 / 3 000 €

130 – XE Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Panthère surprenant un zibeth Groupe en bronze à patine brune signé à l’arrière de la terrasse. Fonte de Hector Brame Hauteur : 11 cm - Largeur : 23 cm Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye. Catalogue raisonné des sculptures, Gallimard, 2000, p. 224, repr. 3 000 / 4 000 €

131 – XE Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Lion au serpent no 2 Groupe en bronze à patine brune nuancée de vert, signé sur le devant de la terrasse. Hauteur : 17 cm - Largeur : 21 cm Provenance : Hector Brame Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye. Catalogue raisonné des sculptures, Gallimard, 2000, p. 177, repr. 2 000 / 3 000 €

132 Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Lion dévorant une biche Bronze à patine médaille signé et daté Barye 1837, estampille Barye numérotée 3. Hauteur : 11,5 cm - Largeur : 30,2 cm Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye. Catalogue raisonné des sculptures, Gallimard, 2000,p. 163, A42 9 000 / 11 000 €

133 Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Lion assis Bronze à patine brune signé Barye. Ancienne étiquette de collection 171 Hauteur : 19 cm - Largeur : 14 cm Provenance : - vente Hôtel Drouot, 18 juin 1927, lot 171 ; - vente Nice, 1968, lot 175 Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye. Catalogue raisonné des sculptures, Gallimard, 2000, p. 185, A59 8 000 / 12 000 €

134 – XE Chasse et art animalier Louis de MONARD (1873-1939) Lad retenant un étalon cabré Rare et important groupe en bronze à patine médaille, signé sur la terrasse. Modèle créé en 1902. Fonte au sable, d’époque, sans marque ni cachet de fondeur. Hauteur : 58 cm - Largeur : 51 cm Profondeur : 30 cm Modèle similaire vendu le 8 novembre 1995, étude Libert-Castor : « Collection de bronzes de chevaux », lot 114 4 000 / 6 000 €

135 – XE Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Faon de cerf couché Épreuve en plâtre patiné. Hauteur : 3 cm - Longueur : 12 cm Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye. Catalogue raisonné des sculptures, Gallimard, 2000, p. 305, repr. 400 / 500 €

136 – XE Chasse et art animalier Alfred BARYE (1839-1882) Faisan Bronze à patine dorée, signé. Socle ovale en marbre griotte Hauteur : 12,5 cm (sans le socle) Provenance : Hector Brame 300 / 400 €

137 – XE Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Tom, lévrier d’Algérie (esquisse) Groupe en bronze à patine brune, signé sur la terrasse. Porte les numéros 360 et 15 sous le bronze. Hauteur : 19 cm - Largeur : 36 cm Provenance : Hector Brame Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye. Catalogue raisonné des sculptures, Gallimard, 2000, p. 138, repr. 3 000 / 4 000 €

138 – XE Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Faisan doré de la Chine Bronze à patine brune, signé sur la terrasse. Fonte Hector Brame (marque HB sous la terrasse) Hauteur : 11,5 cm - Largeur : 19,5 cm Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye. Catalogue raisonné des sculptures, Gallimard, 2000, p. 337, repr. 500 / 600 €

139 – XE Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Faisan doré de la Chine Bronze à patine brune, signé sur la terrasse Fonte d’Hector Brame (marque HB sous la terrasse) Hauteur : 11,5 cm - Largeur : 19,5 cm Bibliographie : Michel Poletti et Alain Richarme, Barye. Catalogue raisonné des sculptures, Gallimard, 2000, p. 337, repr. 500 / 600 €

140 – XE Chasse et art animalier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Chat assis Bronze à patine médaille signé. Socle en marbre. Fonte d’édition posthume sans marque ni cachet de fondeur. Hauteur : 8,6 cm 300 / 400 €

141 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme France Ordre de la Légion d’honneur (institué en 1802) Plaque de grand officier de la Ve République En argent, poinçon de la Monnaie de Paris. Dans un écrin en cuir rouge Diamètre : 97 mm SUP (Manque l’étoile d’officier) On joint un plateau porte-carte en métal argenté de la maison Puiforcat, gravée de la dédicace : « Au Baron Guichard-Grand Officier de la Légion d’Honneur-La Fondation Napoléon- 29 mars 2002 » (16,7 x 20,7 cm). 300 / 400 €

142 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme France Ordre du Mérite Saharien (fondé en 1958) Insigne de commandeur En vermeil, poinçon de la Monnaie de Paris (l’anneau de suspension désolidarisé tourne librement autour du sommet de la croix d’Agadès), avec cravate complète. Hauteur : 88 mm - Largeur : 68 mm TTB 400 / 600 €

143 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme France Assemblée nationale Trois médailles En argent, attribuées à « O. Guichard député », pour les sessions de 1981, 1986 (dans un étui de protection en cuir) et 1993 Diamètre : 50 mm TTB à SUP On joint deux écharpes de député, tricolores à glands et franges or. 100 / 150 €

144 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Comores Ordre de l’Étoile de la Grande Comore, dit de Saïd Ali (fondé en 1886) Étoile de commandeur En métal doré et émaillé, poinçon de la maison Arthus-Bertrand (le pontet voilé), avec cravate complète. Hauteur : 80 mm - Largeur : 60 mm TTB 200 / 300 €

145 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Belgique Ordre de la Couronne (fondé en 1897) Ensemble de grand-croix comprenant un bijou en vermeil et émail, une écharpe, une plaque en argent, vermeil et émail, portant au dos la marque de la maison de Greef, les deux pièces poinçonnées 835. Dans un important écrin de la même maison en cartonnage bordeaux frappé d’une couronne royale. Bijou : Hauteur : 80 mm - Largeur : 55 mm Plaque : Diamètre : 93 mm SUP 300 / 400 €

146 - JCP Centre Afrique Ordre du Mérite Centrafricain (fondé en 1959) Croix de commandeur En métal doré et émaillé, poinçon de la maison Arthus-Bertrand, avec cravate complète et rappel d’uniforme. Dans un écrin de la même maison en cartonnage bordeaux. Hauteur : 82 mm - Largeur : 56 mm SUP (Manque la rosette de boutonnière) 80 / 120 €

147 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Colombie Ordre de Saint-Charles (fondé en 1954) Ensemble de grand-croix comprenant un bijou en métal argenté, doré et émaillé, une écharpe, une plaque en métal argenté, doré et émaillé, une miniature, trois rosettes de boutonnières. Dans un écrin en cuir vert aux armes de la Colombie. Bijou : Hauteur : 54 mm - Largeur : 50 mm Plaque : Diamètre : 70 mm SUP 300 / 400 €

148 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Gabon Ordre de l’Étoile Equatoriale (fondé en 1959) Ensemble de grand officier, comprenant une étoile d’officier en vermeil et émail avec ruban à rosette, une plaque en argent, vermeil et émail, les deux pièces portent le poinçon d’exportation de la maison Arthus-Bertrand, et une rosette de boutonnière. Dans un écrin de la même maison en cartonnage vermillon. Croix : Hauteur : 50 mm - Largeur : 42 mm Plaque : Diamètre : 78 mm SUP et TTB On joint une croix de commandeur de l’ordre de l’Étoile Equatoriale, du type de la création, le drapeau du Gabon au revers orné d’un franc-quartier tricolore, en vermeil et émail (petits éclats à la légende du revers), poinçon d’exportation de la maison Arthus-Bertrand, avec cravate complète. Dans un écrin de la même maison en cartonnage bordeaux. Hauteur : 73 mm - Largeur : 62 mm (Manque la rosette de boutonnière) 250 / 350 €

149 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Haute-Volta Ordre National Voltaïque, (fondé en 1961) Ensemble de grand officier comprenant une étoile d’officier en vermeil et émail avec ruban à rosette, une plaque en argent, vermeil et émail, les deux pièces portent le poinçon d’exportation de la maison Arthus-Bertrand, et une rosette de boutonnière. Dans un écrin de la même maison en cartonnage bordeaux, avec une carte de visite du général Lamizana (1916-2005), président de la République de Haute-Volta. Croix : Hauteur : 55 mm - Largeur : 36 mm Plaque : Diamètre : 88 mm SUP 200 / 300 €

150 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Indonésie Ordre de l’Étoile de la République d’Indonésie (fondé en 1959) Ensemble de deuxième classe comprenant : un bijou, une plaque et une miniature en métal doré, argenté et laqué, une écharpe. Présentés dans un spectaculaire coffret en bois exotique sculpté, le couvercle chargé d’un Garuda héraldique de la République d’Indonésie en bronze doré. Bijou : Hauteur : 52 mm - Largeur : 49 mm Plaque : Diamètre : 72 mm TTB à SUP 400 / 600 €

151 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Irak Ordre des deux Rivières (fondé en 1922) Bijou de commandeur du second modèle, après 1958 En vermeil et émail, poinçon d’exportation de la maison Arthus-Bertrand, avec cravate complète. Dans un écrin de la même maison en toile verte monogrammée. Hauteur : 95 mm - Largeur : 66 mm TB à TTB (Cheveux, infime éclat à une pointe) 200 / 300 €

152 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Italie Ordre du Mérite de la République italienne (fondé en 1951) Ensemble de grand-croix du premier type, avant 2001, comprenant un bijou en vermeil et émail, une écharpe, une plaque en argent, vermeil et émail, portant au dos la marque de la maison Stefano Johnson. Dans un écrin de la même maison en cartonnage vert frappé aux armes de la République italienne. Bijou : Hauteur : 102 mm - Largeur : 71 mm Plaque : Diamètre : 83 mm TTB à SUP (Manque la rosette de boutonnière) 300 / 400 €

153 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Mauritanie Ordre du Mérite National (fondé en 1961) Croix de commandeur En vermeil et émail, poinçon d’exportation de la maison Arthus-Bertrand, avec cravate complète et rosette de boutonnière. Dans un écrin de la même maison en cartonnage vert. Hauteur : 59 mm - Largeur : 44 mm TB (Éclats aux centres) 80 / 120 €

154 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Mexique Ordre Mexicain de l’Aigle Aztèque (fondé en 1933) Ensemble de grand-croix de première classe comprenant un bijou en vermeil et émail, une écharpe, une plaque en vermeil et émail, une miniature et une rosette de boutonnière. Dans un important écrin en similicuir bordeaux, frappé de l’aigle aztèque. Bijou : Hauteur : 71 mm - Largeur : 63 mm Plaque : Diamètre : 61 mm SUP 400 / 600 €

155 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Niger Ordre National du Niger (fondé en 1961) Ensemble de grand officier comprenant une étoile d’officier en métal doré et émaillé avec ruban à rosette, une plaque en argent, vermeil et émail, les deux pièces portent le poinçon de la maison Arthus-Bertrand. Dans un écrin de la même maison en cartonnage vert. Croix : Hauteur : 59 mm - Largeur : 40 mm Plaque : Diamètre : 85 mm SUP (Manque la rosette de boutonnière) 200 / 300 €

156 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Pakistan Ordre du Pakistan (fondé en 1957) Étoile de IIe classe « Hilal-i-Pakistan » (croissant du Pakistan) du 1er type,en usage jusqu’en 1975 En or et émail, avec cravate complète. Hauteur : 90 mm - Largeur : 63 mm Poids : 90,65 g SUP 1 500 / 2 000 €

157 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Pays-Bas Ordre d’Orange-Nassau (fondé en 1892) Ensemble de grand-croix à titre civil comprenant un bijou en vermeil et émail, une écharpe, une plaque en argent, le centre en vermeil et émail, marque de la monnaie d’Utrecht au dos, les deux pièces poinçonnées 835. Dans un écrin de la Chancellerie des ordres royaux en cartonnage bleu nuit frappé d’une couronne royale. Bijou : Hauteur : 88,5 mm - Largeur : 57 mm Plaque : Diamètre : 85 mm SUP 600 / 800 €

158 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Pérou Ordre du Soleil (fondé en 1821 et restauré en 1921) Bijou de commandeur En métal doré et émaillé, porte au dos de la marque de la Monnaie de Lima, avec cravate complète. Dans un écrin en cartonnage bordeaux. Hauteur : 90 mm - Largeur : 58 mm SUP 100 / 120 €

159 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Pologne Ordre de la Pologne Restaurée (fondé en 1921) Ensemble de grand officier du second modèle, après 1944, comprenant une croix en métal doré et émaillé, avec cravate complète, une plaque en métal argenté, le centre doré et émaillé. Dans un écrin en cuir bordeaux frappé de l’aigle polonais. Bijou : Hauteur : 62 mm - Largeur : 62 mm Plaque : Diamètre : 76 mm SUP 150 / 200 €

160 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Roumanie Ordre de Tudor Vladimirescu (fondé en 1966) Insigne de première classe En or et strass, dans un écrin en cuir beige frappé aux armes de la République Socialiste de Roumanie. Hauteur : 69 mm - Largeur : 66 mm Poids : 89,25 g TTB à SUP (Manque le ruban de rappel) 800 / 1 200 €

161 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Tchad Ordre National du Tchad (fondé en 1960) Ensemble de grand officier comprenant une croix de commandeur En métal doré et émail avec cravate complète, une plaque en métal argenté, doré et émail, les deux pièces portent le poinçon d’exportation de la maison Arthus-Bertrand, une rosette de boutonnière. Dans un écrin de la même maison en cartonnage vermillon. Croix : Hauteur : 72 mm - Largeur : 46 mm Plaque : Diamètre : 70 mm SUP On joint une croix de commandeur de l’ordre National du Tchad, en métal doré et émaillé, avec cravate complète et rosette de boutonnière, poinçon d’exportation de la maison Arthus Bertrand, dans un écrin de la même maison en cartonnage rouge. Hauteur : 72 mm - Largeur : 46 mm 250 / 350 €

162 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Togo Ordre du Mono (fondé en 1961) Ensemble de grand officier comprenant une croix d’officier En métal doré et émaillé avec ruban à rosette, une plaque en métal argenté, doré et émaillé, les deux pièces portent le poinçon de la maison Arthus-Bertrand, et une rosette de boutonnière. Dans un écrin de la même maison en cartonnage vermillon, avec une carte de visite du général Eyadema (1935-2005), président de la République togolaise. Croix : Hauteur : 44 mm - Largeur : 40 mm Plaque : Diamètre : 73 mm SUP 200 / 300 €

163 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Tunisie Ordre du Nichan al Iftikhar (fondé vers 1835) Étoile d’officier du règne de Mohamed El Amine Bey (1943-1957) En argent, vermeil et émail, poinçon à la tête de sanglier et de la maison Arthus-Bertrand, avec ruban à rosette. Dans un écrin de la même maison en cartonnage vert frappé des armes beylicales. Hauteur : 79 mm - Largeur : 50 mm SUP et TB à TTB On joint : Bénin-Ordre de l’Étoile Noire, fondé en 1889 Croix de chevalier En métal argenté et émaillé, avec ruban. Dans un écrin en cartonnage bordeaux. Hauteur : 61 mm - Largeur : 37 mm 80 / 120 €

164 – JCP Ordres et décorations Souvenirs d’un baron du Gaullisme Vatican Ordre de Saint-Grégoire le Grand (fondé en 1831) Ensemble de commandeur avec plaque à titre civil, comprenant la croix en vermeil et émail avec cravate complète, la plaque en argent, vermeil et émail, portant au dos la marque de la maison Tanfani et Bertarelli. Dans un écrin de la même maison en cartonnage rouge frappé des armes pontificales. Croix : Hauteur : 86 mm - Largeur : 58 mm Plaque : Diamètre : 82 mm SUP 300 / 400 €

165 – PFD Objets d’art Mobilier Tête en marbre blanc représentant une vestale d’après l’Antique, reposant sur un piédouche en marbre blanc veiné. Italie, fin du XVIIIe siècle Hauteur : 55 cm 3 000 / 4 000 €

166 Objets d’art Mobilier Fragment de statue représentant une jambe et un pied en marbre blanc sculpté d’après l’Antique. Hauteur : 38 cm - Largeur : 27 cm 300 / 400 €

167 – CK Objets d’art Mobilier Urne au nom de Caïus Atilius. Urne quadrangulaire gravée d’un texte latin de quatre lignes : « HOSPES. AD. EVAM. ASPIC. VBI(D)OM(I)NE. OSSA. C. ATELIUS. MARGARITARIUS ». (Passant, regarde à ta gauche, là où mes os et mes cheveux reposent ! Caïus Atilius, négociant en perles). Les côtés sont ornés d’une oenochoé et d’un cercle. Elle est fermée par un couvercle à double pente dont le fronton est sculpté de volatiles de part et d’autre d’une corbeille, et de dauphins. Marbre blanc. Époque romaine, Ier-IIe siècle Hauteur : 34 cm - Largeur : 29 cm Profondeur : 30 cm (Cassures, couvercle antique peut-être rapporté) 4 000 / 5 000 €

168 Objets d’art Mobilier Torse féminin acéphale en marbre blanc monté sur un socle. Hauteur : 62 cm (Accidents et restaurations) 2 000 / 3 000 €

169 – PFD Objets d’art Mobilier Plateau rectangulaire en marqueterie de pierres dures, marbre vert antique, brocatelle de Tortosa et brèche violette à deux panneaux de pierres dures représentant un trophée d’armes et un carquois sur fond noir. XIXe siècle Hauteur : 73,5 cm - Largeur : 46 cm 4 000 / 6 000 €

170 – PFD Objets d’art Mobilier Important groupe en marbre blanc représentant Ménélas soutenant Patrocle d’après Pietro Tacca et Giovanni Foggini. Travail probablement italien, début du XIXe siècle Hauteur : 128 cm Ce modèle modifié par Tacca et Foggini au XVIIe siècle s’inspire du célèbre marbre antique du Pasquino, conservé au Palazzo Pitti à Florence. 15 000 / 20 000 €

171 – LF Objets d’art Mobilier Vierge à l’Enfant en bois doré, polychromé et sculpté en rondebosse. Debout, dans une attitude élégante, elle regarde l’Enfant Jésus, sculpté à part, assis sur son bras gauche. XVIIe siècle Hauteur : 27 cm (Quelques accidents et manques) 300 / 500 €

172 – LF Objets d’art Mobilier Statuette en bois sculpté en ronde-bosse et doré représentant une femme se tenant debout, un livre ouvert dans sa main droite, deux enfants à ses pieds s’agrippant à sa robe. XVIIe siècle Hauteur : 26,5 cm (Main gauche refaite, quelques accidents à la dorure) 100 / 120 €

173 – LF Objets d’art Mobilier Buste en albâtre représentant l’Apollon du Belvédère. Belle copie d’une bonne fidélité du marbre antique dont le sculpteur n’a retenu que la partie supérieure. Italie, seconde moitié du XVIe siècle Hauteur : 45,5 cm - Largeur : 38,5 cm (Réparations visibles) Provenance : ancienne collection Mosley Cet albâtre de belle qualité d’exécution témoigne de l’engouement que le chef d’oeuvre romain a exercé auprès des artistes italiens dès la Renaissance. Mentionné au Belvédère en 1511, il avait déjà fait l’objet d’une copie en bronze assez libre de l’Antico en 1498. Les historiens s’accordent à penser que l’Apollon du Belvédère serait lui-même inspiré d’un original grec en bronze qui représenterait ainsi la « beauté idéale » pour la Rome antique (voir Francis Haskell, Nicholas Penny et François Lissarague, Pour l’amour de l’antique, La statuaire gréco-romaine et le goût européen 1500-1900, Hachette, Paris, 1988, p. 175-177) 6 000 / 7 000 €

174 – PFD Objets d’art Mobilier Paire de chevaux en bronze à patine brune, sur une base de marbre blanc. Dans le goût de Francesco Fanelli XIXe siècle Hauteur : 17 cm - Largeur : 21,5 cm Profondeur : 11 cm 800 / 1 000 €

175 – PFD Objets d’art Mobilier Buste en marbre sculpté en haut- relief représentant une femme à collerette sur un fond de bois peint en faux marbre dans un cadre en bois noirci. XVIIe siècle Hauteur : 59 cm - Largeur : 43 cm (Accidents et manques) 3 000 / 4 000 € 173 175

176 – PFD Objets d’art Mobilier Buste en marbre blanc représentant un homme en armure portant les insignes de l’ordre du Saint- Esprit. XVIIe siècle Hauteur : 77 cm (Usures, le revers du buste comblé en marbre à l’intérieur à une date postérieure) 12 000 / 15 000 € Ce type de portrait a été réalisé en France et dans les Flandres à la toute fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle. L’attitude et le traitement de ce buste évoquent de façon assez précise le buste du peintre Martin Fréminet par Barthélemy Tremblay (1568-1629) conservé au musée du Louvre à Paris. Tremblay travailla au Louvre et au château de Fontainebleau. Il réalisa également les portraits d’Henri IV et de Louis XIII. Ces portraits appartiennent à un groupe de hauts personnages dans l’entourage de la cour, représentés en général frontalement, avec un grand soin apporté aux détails mais dont la plupart des attributions sont assez délicates à préciser.

177 – PFD Objets d’art Mobilier Paire d’appliques en bronze doré et fleurs de porcelaine, à deux bras de lumière, ornés de feuillages en tôle patinée et fleurs polychromes à décor de fleurs et rocailles en bronze ciselé et doré. Époque Louis XV Hauteur : 45 cm - Largeur : 30 cm (Petits manques et remplacements) Provenance : achetées par la famille Woodworth chez le marchand Duveen au début du XXe siècle 18 000 / 20 000 € Une paire d’appliques identiques, le fût traité au naturel, appartenait jadis à la galerie Didier Aaron à Paris. On répertorie un certain nombre d’appliques comparables au XVIIIe siècle, notamment dans les documents relatifs aux marchands merciers. À titre d’exemple, il est intéressant de citer l’inventaire en 1755 du marchand Simon-Henry Delahoguette : « une paire de bras à 3 branches avec des fleurs d’émail et les bobèches et la tige de bronze doré d’or moulu, 36 L » (Alexandre Pradère, « Simon-Henri Delahoguette, au Roy de la Chine. Les faillites à répétition de l’un des grands marchands bijoutiers parisiens » in La Revue de l’Art, 2006, no 152) ainsi que celui de Jacques-François Machard en 1763 : « une paire idem petite à 2 branches et fleurs naturels, 84 L « (Alexandre Pradère, « L’inventaire d’un grand marchand mercier des années 1750, Jacques François Machard » in Mélanges en l’honneur de Daniel Alcouffe, Dijon, 2004, p. 228-241).

178 – LF Objets d’art Mobilier Mortier en marbre gris veiné de forme circulaire à deux becs verseurs ; corps à cannelures et prises en forme de console. XVIe-XVIIe siècle Hauteur : 15,8 cm - Largeur : 25 cm (Quelques accidents) 300 / 400 €

179 – PFD Objets d’art Mobilier Paire de flambeaux en bronze patiné et doré représentant un nubien portant une torche et reposant sur une base à décor de feuillages et rocailles. Vers 1850 Hauteur : 32,5 cm (Usures) 400 / 500 €

180 – PFD Objets d’art Mobilier Figure de Neptune en bronze à patine brune, représenté assis sur une sphère. XVIIIe siècle Hauteur : 18,5 cm - Largeur : 9 cm (Probablement un élément de pendule) 500 / 600 €

181 – PFD Objets d’art Mobilier Paire de flambeaux en bronze à décor de côtes, le fût en balustre reposant sur une base circulaire (anciennement argenté). Marqués du C couronné (1745-1749). Époque Louis XV Hauteur : 27 cm (Usures) 600 / 800 €

182 – PFD Objets d’art Mobilier Petit cartel en bronze doré à décor de rocaille, feuillage et fleurs reposant sur quatre pieds feuillagés. Époque Louis XV Hauteur : 23 cm - Largeur : 12 cm (Cadran et mouvement rapportés, probablement avec une console à l’origine) 800 / 1 000 €

183 – GK Objets d’art Mobilier Cartel et sa console en marqueterie Boulle en laiton sur fond d’écailles sommé d’une Renommée. Cadran de bronze doré à cartouches émaillés indiquant les heures en chiffres romains. Ornements de bronze doré et ciselé à décor en façade d’une figure féminine tenant un livre le bras levé vers une cigogne. Signé FESTEAU A PARIS sous le cadran et sur la platine. Échappement changé. Époque Louis XV, vers 1750 Hauteur : 143 cm - Largeur : 44 cm Profondeur : 22 cm (Manques, sauts de placage) 5 000 / 6 000 € Festeau, famille d’horlogers parisiens dont Simon-François, horloger reçu maître en 1750 et signant Festeau le Jeune pour se distinguer de son frère Jacques-François.

184 – PFD Objets d’art Mobilier Paire de bras de lumière à deux branches en enroulement en bronze redoré et ciselé de feuillages, fleurs et rinceaux. Époque Louis XV Hauteur : 35 cm - Largeur : 26,5 cm Profondeur : 13 cm 3 000 / 3 500 €

185 – PFD Objets d’art Mobilier Important cartel à musique en marqueterie d’écaille brune et de laiton gravé, à motifs de rinceaux, feuillagés et fleurs ; le cadran en bronze doré à cartouches émaillés bleu et noir sur fond blanc contenant des chiffres romains et arabes surmonté d’un tertre rocaille surplombé d’une figure de Chinois ; la partie inférieure ornée aux angles de figures de putti avec au centre un masque sinisant dans un entourage de guirlandes, feuillages et palmettes stylisées ; le cul-de-lampe à têtes de bélier et grenade éclatée ; un ressort signé Buzot 1738. Le cadran et le mouvement signés GOHIER A PARIS. Probablement par François Gohier Époque Louis XV, vers 1735-1740 Hauteur : 148,5 cm (Petits accidents et manques, un petit cartouche manquant) Référence bibliographique : J.-D. Augarde, Les Ouvriers du temps, éd. Antiquorum, Genève, 1996 25 000 / 30 000 € Les Goyer sont une dynastie d’artisans bien connus au XVIIIe siècle. Dans un ordre chronologique, on répertorie François Goyer, reçu maître ébéniste en 1740 puis son fils Jean, reçu maître en 1760. Ce dernier a été formé à la fois dans l’atelier de son père pour apprendre l’ébénisterie mais aussi dans celui de Jean-Joseph Saint-Germain où il apprit le métier de fondeur-ciseleur. Quelques années plus tard il opta comme on le lui proposait pour l’activité de ciseleur qu’il cumula après 1776 avec celle de doreur. Ce cartel très original par la richesse de son décor de bronze est également l’illustration de la continuité de l’usage de la marqueterie Boulle dans les années 1730 et 1740. On y retrouve notamment la tête de Chinoise au chapeau également utilisée par Charles Cressent dans les mêmes années (voir A. Pradère, Charles Cressent, Sculpteur, ébéniste du roi, éd. Faton, Dijon, 2003, p. 173) ainsi que les têtes de béliers que Jean Goyer reprit sur ses célèbres petits régulateurs (S. Eriksen, Early Neo-classicism in France, Londres, 1974, no 107). L’étude de ce cartel nous fait entrer de plain-pied dans la dimension conflictuelle des relations entre les différentes corporations au XVIIIe siècle. Le cas des horlogers est assez intéressant à ce titre. Le maître horloger n’intervenait qu’au moment de l’assemblage des multiples pièces d’un mouvement, réalisées par un grand nombre d’ouvriers libres n’appartenant à aucune corporation. Jean-Dominique Augarde mentionne de plus la vente de mouvement « en blanc », signifiant que l’horloger qui se chargeait de sa commercialisation avait tout le loisir d’inscrire son propre nom. Dans ce contexte et connaissant l’agressivité professionnelle des Goyer, il semble parfaitement envisageable de considérer que l’un des Goyer, probablement François, ait pu réaliser ce cartel entre 1735 et 1740, marqueterie et bronzes (avant même sa maîtrise), fait fabriquer le mouvement, apposer ses signatures et le vendre directement. Cette hypothèse est renforcée par deux événements. Un document conservé aux Archives nationales à Paris rapporte un conflit entre François Goyer et Claude-Joseph Desgodets, lequel obtint gain de cause après avoir accusé Goyer d’avoir acheté une pendule, fait surmouler les bronzes et les avoir exploités. On sait également que Jean Goyer disposait d’un atelier d’horlogerie (vente de l’atelier à son fils). D’autre part, on relève l’existence de deux pendules portant au cadran le nom de Goyer et datant du milieu du XVIIIe siècle, l’une d’entre elles, un cartel, entièrement réalisée en bronze (vente Sotheby’s Monaco, les 14 et 15 juin 1981, lot 201 et vente Christie’s New York, le 13 juin 1985, lot 22). Ces deux objets viennent donc à l’appui de la théorie selon laquelle les Goyer prenaient de grandes libertés avec la stricte observance des règles en vigueur. François Goyer profitait ainsi très vraisemblablement d’un certain flottement dans l’organisation et le contrôle des corporations qui ne se structurèrent que progressivement dans le courant du XVIIIe siècle. En effet, l’enregistrement des nouveaux statuts des professions de menuisier et d’ébéniste, instaurant l’obligation d’estampiller et le contrôle de la jurande, n’intervint qu’en 1751. Par ailleurs rappelons qu’un ouvrier libre avait toujours le recours de vendre directement au client final ou à un marchand mercier, les contrôles n’existant qu’au stade de la revente. Il est donc très probable que Goyer réalisât complètement ce cartel au mépris des usages de la profession en s’inspirant directement des plus belles réalisations de son époque, notamment les oeuvres très abouties de Noël Gérard ou de Jean-Pierre Latz.

186 – GK Objets d’art Mobilier Importante paire d’appliques en glace en bois peint et laqué sur fond vert en polychromie, rehaussé de couleur jaune à motifs de guirlandes de fleurs de forme sinueuse. Elles figurent un masque vénitien d’où s’échappent trois lumières se reflétant dans un miroir couronné d’une palmette stylisée. XVIIIe siècle, Venise Hauteur : 102 cm - Largeur : 70,5 cm (Restaurations, manques, reprises à la laque) 25 000 / 35 000 € 186

187 – GK Objets d’art Mobilier Paire de peintures fixées sous verre représentant les enlèvements de Proserpine et d’Andromède. Encadrement de bois doré et chantourné. Porte le numéro d’inventaire 16372. Travail italien, XVIIIe siècle Hauteur : 77 cm - Largeur : 52,5 cm 25 000 / 30 000 € Proserpine est la fille de Jupiter et de sa soeur Cérès. À l’origine déesse romaine de la germination, elle fut assimilée à Perséphone chez les Grecs et devint la reine des Enfers. En effet, Pluton ayant obtenu le royaume des Enfers, donc des Morts, aucune déesse ne voulait partager avec lui ce triste royaume. Il décida donc d’en enlever une. Il se rendit dans les plaines de la Sicile où vivaient des nymphes insouciantes qui s’amusaient à cueillir des fleurs. Monté sur son char, Pluton s’approcha des nymphes, mais effrayées, elles se sauvèrent dans le bois voisin, sauf Proserpine. Il la saisit et l’enleva. Elle comprit dès lors qu’elle était devenue son épouse et devrait vivre au royaume des Morts. Persée traversant le royaume d’Ethiopie, vit une belle jeune fille enchaînée à un rocher battu par des vagues furieuses. Il s’agissait d’Andromède, la fille du roi, livrée à un monstre marin ravageant le pays tout entier. Cette jeune princesse payait le prix de l’orgueil et de l’imprudence de sa mère. En effet, elle avait déclaré que sa fille était plus belle que les Néréides, nymphes de la mer. Celles-ci, vexées, avaient demandé à Poséidon, le dieu des Océans, de les venger. Le roi Céphéé, interrogeant l’oracle, apprit que la mort de sa fille pouvait apaiser la colère des déesses et la livra donc au monstre marin. Quand Persée entrevit au loin la mer soulevée par le dos monstrueux de l’animal, il s’empara de son glaive. Montant sur le dos de Pégase, il s’élèva au-dessus de la mer. À l’instant où le monstre ouvrit la gueule pour dévorer la jeune fille, il le frappa d’un coup mortel. Andromède, délivrée, fut ramenée à ses parents. Elle devint l’épouse de Persée.

La peinture sur verre inversé (ou peinture sous verre) est une technique artistique difficile qui s’exécute directement sur une feuille de verre. Le verre supporte la peinture comme le ferait une toile. Soudée au verre, c’est à travers ce support que l’on contemple l’œuvre. Ainsi, le verre sert à la fois de support et de vernis protecteur. Précisons que c’est une technique de peinture « à froid », de sorte que le procédé n’exige pas de cuisson au four. Le pigment est lié au verre par un véhicule huileux le plus souvent à base de vernis.

188 – JCD Objets d’art Mobilier Ensemble de 59 médaillons en plâtre au profil des rois et souverains français, des Carolingiens à Napoléon III. Diamètre : 75 mm Cerclage doré, une vingtaine à fond peint en bleu. (Assez bon état ; quatre cassés mais entiers, quelques éclats) 400 / 500 €

189 – PFD Objets d’art Mobilier Deux médaillons en ivoire sculpté représentant Jean-Sylvain Bailly, maire de Paris et Louis- Michel Le Peletier de Saint-Fargeau. Fin du XVIIIe siècle Diamètre : 6,5 cm 700 / 1 000 €

190 – ET Objets d’art Mobilier L. FORTIN (?)*** École FRANÇAISE vers 1820 Portrait d’homme assis Fixé sous verre Diamètre : 7 cm 600 / 800 €

191 Objets d’art Mobilier Portrait d’homme Médaillon sur papier Fin du XVIIIe siècle Hauteur : 2,6cm On y joint une boîte en bois noirci ornée anciennement d’un médaillon. (Accidentée) 400 / 600 €

192 – PFD Objets d’art Mobilier Boussole en métal gravé et doré à décor de feuillages et rinceaux. Les aiguilles en acier bleui. Signée « Ludovico Theodato M ller Augsp 48 Gr ». Allemagne du Sud, milieu du XVIIIe siècle Diamètre : 8 cm (Usures) 600 / 700 €

193 – JCD Objets d’art Mobilier Pendule à sujet révolutionnaire en bois sculpté en partie doré et laqué, montée avec un mouvement et un cadran rond de Tavernier, surmontée d’attributs révolutionnaires : bonnet phrygien, faisceau de licteur, piques… Base en bois doré enrichie, à droite, d’un personnage en habit portant un tricorne et à gauche, d’un canon à roues à rayons. L’ensemble reposant sur un socle rectangulaire à quatre pieds boule. Fin du XVIIIe siècle, vers 1790 Hauteur : 39 cm - Largeur : 28 cm Profondeur : 16 cm (Petits accidents, éclats et restauration) 1 200 / 1 800 €

194 – PFD Objets d’art Mobilier Petit buste en terre cuite représentant le portrait d’un homme en habit et cravate portant une décoration ; reposant sur un piédouche et une base cylindrique en marbre vert de mer ; signé au revers Gathÿ de Liège. Par Jean-Henri Gathy (1752-1811) Fin du XVIIIe siècle Buste : Hauteur : 20 cm Base : Hauteur : 7 cm 3 000 / 5 000 €

195 – PFD Objets d’art Mobilier Pendule en bronze doré ciselé et marbre blanc, sommée d’un amour retenant par une guirlande fleurie les deux épagneuls sur lesquels repose le cadran ; base rectangulaire ornée d’une draperie et de paniers fleuris terminée par quatre pieds en faisceau. Le cadran signé « Lépine à Paris » Époque Louis XVI Hauteur : 43 cm - Largeur : 42 cm 2 500 / 3 500 €

196 – GK Objets d’art Mobilier Pendule en marbre et bronze ciselé et doré figurant deux angelots chevauchant des boucs assis, portant un palanquin à draperies flanqué d’une guirlande de fleurs, surmonté du cadran émaillé. L’amortissement figure une bacchante drapée. Base à ressaut et côtés arrondis à frise, pieds toupie. Mouvement signé Berger, 8 rue de la Chaussée d’Antin à Paris. Époque Louis XVI Hauteur : 52 cm - Largeur : 40 cm Profondeur : 11 cm 8 000 / 12 000 €

197 – GK Objets d’art Mobilier Pendule en bronze ciselé et doré figurant la déesse Minerve tournée vers le buste de Louis XVI. Un bouclier, une corne d’abondance et des branchages d’olivier agrémentent le cadran. Base en marbre. Pieds toupie Cadran signé Robin à Paris. Époque Louis XVI Hauteur : 45 cm - Largeur : 32,5 cm Profondeur : 15,5 cm 12 000 / 15 000 € Robert Robin (1742-1799) fut l’horloger du roi Louis XVI. Il inventa en 1793 un échappement mixte ancre-détente, qui combinait les avantages de l’échappement à détente (hauts rendements) à ceux de l’échappement à ancre (meilleure sécurité de fonctionnement). Il fut l’un des premiers à utiliser en France l’échappement à ancre pour les monstres, et conçut de nombreux régulateurs de très grande qualité. Il fabriqua en 1785 l’horloge de Marie-Antoinette, horloge qui fut confisquée à la Révolution française et est actuellement exposée dans la Grande galerie de l’évolution du Muséum national d’histoire naturelle de Paris. 197

198 – PFD Objets d’art Mobilier Pendule en bronze doré et marbre blanc de forme semi-circulaire, la base à emmarchement surmontée d’un cadran à chiffres romains et arabes entourée de vases enflammés supportés par des colonnes balustre, le cadran signé Gambey/A Paris. Fin du XVIIIe siècle Hauteur : 44 cm - Largeur : 27 cm Profondeur : 13 cm (Accidents, éléments détachés) 700 / 1 000 €

199 – PFD Objets d’art Mobilier Pendule en bronze ciselé, doré et marbre blanc représentant Vénus jouant de la lyre flanquée d’une figure de l’Amour tenant un carquois à ses pieds, la base à décor de rinceaux de feuillages et guirlande de fleurs, le cadran signé Barancourt/A Paris. Époque Louis XVI Hauteur : 42 cm - Largeur : 26 cm Profondeur : 12 cm On y joint une paire de flambeaux en bronze doré et marbre blanc du début du XIXe siècle (montés pour l’électricité). Hauteur : 24 cm 2 000 / 3 000 €

200 Objets d’art Mobilier Paire de grands chenets en bronze poli de goût Louis XVI à décor de vases et mufles de lions, entrelacs, coquille et patte de lion. Fin du XIXe siècle Hauteur : 48,5 cm - Largeur : 26,5 cm Profondeur : 12 cm 2 000 / 2 500 €

201 – PFD Objets d’art Mobilier Pendule au char de l’Amour, en bronze patiné et doré, le cadran à chiffres romains et arabes flanqué de deux pilastres en cariatide, dans des entourages de trophées d’amour surmontés d’un putto menant un char tiré par des colombes, le cadran signé Froidevaux/A Berne. Époque Restauration Hauteur : 46 cm - Largeur : 26 cm Profondeur : 10 cm (Petits manques) 1 500 / 2 000 €

202 – PFD Objets d’art Mobilier Paire de grands vases d’ornement de goût baroque en porphyre vert de Grèce dit serpentin, à décor de godrons en spirale reposant sur un piédouche. XIXe siècle Hauteur : 59 cm - Largeur : 52 cm Profondeur : 36 cm 50 000 / 60 000 € Ce modèle de vase, parfaitement identifié comme un travail romain du XVIIe siècle, a notamment été gravé dans le recueil de « Desseins de sept vazes de différentes forme de l’abbé Benedetti » (P. Malgouyre, Porphyre, cat. exp., Paris, 2003, p. 140). Une paire de vases identique de forme et de taille, mais en porphyre rouge, est aujourd’hui conservée au musée du Louvre et provient des anciennes collections de Louis XIV dans la Galerie des Glaces au château de Versailles. Une autre paire en granit rose est aujourd’hui au château de Maisons-Laffitte.

203 – PFD Objets d’art Mobilier Deux vases d’ornement en porphyre de Suède ou de l’Oural à montures de bronze doré à feuilles d’acanthe et pampres de vigne, avec des anses à tête de Bacchus. Vers 1820 Hauteur : 65 cm Diamètres : 50 cm et 51 cm Une des deux montures plus tardive. De petites différences, un contresocle rapporté. 60 000 / 70 000 € Ce dessin de monture de bronze ciselé et doré, très spectaculaire, est à rapprocher d’un certain nombre de vases réalisés dans les ateliers russes à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle, plus généralement en jaspe de Kalkan ou en porphyre (gris-vert) de Korgon et sortis des ateliers de Peterhof, Ekaterinbourg ou Kolyvan. Il existe cependant une variété russe de porphyre rouge en Oural, relativement proche du porphyre de Suède. Une paire de vases de ce type est aujourd’hui conservée au château de Pavlovsk (Russie), ornée de montures à têtes de bélier (E. Ducamp, Pavlovsk, Les collections, éd. Alain de Gourcuff, Paris, 1993, p. 205). Un vase presque identique, le porphyre rouge et la monture, appartient au musée polytechnique de Moscou (Russie).

204 Objets d’art Mobilier Pendule au char, le cadran à chiffres romains inscrit dans la roue du char tiré par deux chevaux menés par Apollon, reposant sur une base à frise d’amours et pieds en forme de croissant à guirlandes de fleurs et de fruits. Époque Empire Hauteur : 53 cm - Largeur : 50,5 cm Profondeur : 16 cm 3 000 / 5 000 €

205 - PFD Pendule en bronze doré à décor d’Apollon et d’une muse, le cadran surmonté d’une lyre signé Verdiere/Rue d’Auphine no 13. Hauteur : 41 cm - Largeur : 29 cm Profondeur : 11 cm 400 / 600 € Verdière, horloger installé rue Dauphine entre 1820 et 1840.

206 – PFD Objets d’art Mobilier Paire de candélabres en bronze doré à dix lumières supportées par deux figures de femmes drapées à l’Antique d’après James Pradier, reposant sur une base quadrangulaire à bas-relief à sujet antique. Portant la signature Pradier et le cachet du fondeur « Susse Frères ». Vers 1850 Hauteur : 79 cm Sur un socle en bois d’époque postérieure 1 000 / 1 500 €

207 – PFD Objets d’art Mobilier Important surtout de table en bronze doré mat et brillant, ciselé et ajouré de feuilles de lotus, en cinq parties composées de plateaux à fonds de miroir et reposant sur douze pieds griffe à palmettes. Époque Consulat Longueur : 206 cm - Largeur : 55,5 cm Provenance : ancienne collection des marquis de Forbin au château de La Verdierre (Var) 6 000 / 8 000 € Le surtout ou chemin de table, en bronze doré ou en argent, était destiné à embellir et recevoir les différents candélabres, corbeilles, coupes de cristal ou de porcelaine. Ces éléments très luxueux se reflétaient dans les fonds de glaces éclairés à la lumière des bougies et créaient ainsi l’effet désiré.

208 – PFD Objets d’art Mobilier Plaque en ivoire de forme incurvée représentant une scène de bataille de l’armée romaine. Travail allemand dans le goût d’Ignaz Elhafen (1658-1715), XIXe siècle Hauteur : 14 cm - Largeur : 29 cm 4 000 / 6 000 €

209 – PFD Objets d’art Mobilier Miroir à main en ivoire sculpté à décor de feuillages, vases, cartouches et putti dans le goût de la Renaissance. Inscrit : H. HEU / Dieppe Travail dieppois, vers 1860-1870 Hauteur : 38 cm - Largeur : 14 cm (Usures) 1 000 / 1 500 €

210 – PFD Objets d’art Mobilier Petit groupe d’applique en ivoire sculpté en haut-relief d’une scène de chasse dans le goût orientalisant. Seconde moitié du XIXe siècle Hauteur : 7 cm - Largeur : 11 cm 300 / 400 €

211 – PFD Objets d’art Mobilier Important plat d’apparat de Vénus et Cupidon en ivoire sculpté à monture en argent, l’intérieur du plat à décor d’une vaste bacchanale rayonnante, les bordures à décor floral et masques féminins ; avec une figure de Vénus à l’ombilic (sans aiguière) ; le revers en cuivre argenté portant les armes de France gravées au XIXe siècle ; avec une étiquette ancienne inscrite à l’encre en anglais : « Bourbon coat of arms/bought in Nuremberg 1906 ». Travail autrichien, vers 1850-1870 Diamètre : 50,5 cm 30 000 / 40 000 € Originellement destiné à la toilette, ce type de plat, accompagné d’une aiguière, devient probablement assez rapidement un objet uniquement destiné à l’apparat. Ornement par excellence des grandes collections princières germaniques, plusieurs plats et aiguières comparables sont l’oeuvre de l’ivoirier Johann Michael Maucher (1645-1701) et souvent signés par l’artiste. Un plat conservé au Louvre et ne portant pas de signature provient des collections Salomon de Rothschild et présente quant à lui un décor de scènes de chasse (P. Malgouyre, Histoires d’ivoire, Châlon-en- Champagne, 2007, p. 104-109). Un plat identique, également réalisé dans les années 1850-1870 a été vendu chez Hampel à Munich le 26 mars 2011, lot 1300 (90 000 €). Ces objets, devenus emblématiques d’un art de vivre de l’aristocratie, sont au XIXe siècle totalement distincts de leur usage ; il semble même tout à fait vraisemblable que ce plat ait été conçu individuellement et indépendamment de son association à la moindre aiguière.

212 – PFD Objets d’art Mobilier Paire de candélabres en bronze patiné et doré, à trois lumières soutenues par une figure ailée reposant sur un fût en balustre à décor de feuillages et pampres de vigne. Époque Restauration, vers 1830 Hauteur : 57 cm (Manquent les ailes d’une figure, petites restaurations) 600 / 800 €

213 – PFD Objets d’art Mobilier Pendule en cristal taillé et bronze verni, le cadran flanqué d’une figure féminine drapée à l’antique et d’un trophée pastoral symbolisant Cérès et l’Été, surmonté d’une coupe de fleurs et reposant sur une base à frise de motifs feuillagés. Époque Charles X Hauteur : 43 cm - Largeur : 26,5 cm Profondeur : 15 cm (Manques) 500 / 600 €

214 – PFD Objets d’art Mobilier Grande coupe en cristal taillé à décor de pointes de diamant et rebords festonnés. Fin du XIXe siècle Hauteur : 12 cm - Largeur : 38 cm Profondeur : 27,5 cm 300 / 400 €

215 – PFD Objets d’art Mobilier Psyché en bronze doré et verre taillé, le miroir de forme ovale à bordure de fleurs pivotant et reposant sur une figure d’amour ailé. Époque Charles X Hauteur : 49 cm 600 / 800 €

216 – PFD Objets d’art Mobilier Coupe en nacre gravée et bronze doré, la bordure ajourée reposant sur une base en trépied à tête de lion et entretoise triangulaire. Époque Charles X Hauteur : 11 cm - Diamètre: 14 cm On y joint un panier miniature en nacre et bronze doré. 400 / 500 €

217 – PFD Objets d’art Mobilier Coupe en cristal taillé et bronze doré, la coupe à décor géométrique reposant sur un piédouche ajouré et base carrée. Époque Charles X Hauteur : 8 cm - Diamètre : 13 cm 400 / 500 €

218 – PFD Objets d’art Mobilier Pendule en nacre et bronze doré à décor polychrome d’un paysage citadin et de fleurs, les côtés ajourés reposant sur des pieds en volutes, le cadran à décor guilloché et chiffres romains. Vers 1830 Hauteur : 23 cm - Largeur : 13 cm Profondeur : 10 cm (Manques) 700 / 1 000 €

219 – PFD Objets d’art Mobilier Paire de bougeoirs en nacre gravée et bronze ciselé et doré, le fût à pans reposant sur une base circulaire à décor de feuillages et entrelacs. Époque Charles X Hauteur : 23 cm 600 / 800 €

220 – PFD Objets d’art Mobilier Nécéssaire à liqueur en malachite, verre taillé et bronze doré composé d’un tonneau à décor de pointes de diamant comprenant deux robinets et deux bouchons, reposant sur un piétement de bronze doré à décor de femmes ailées et rinceaux ; le plateau en malachite à monture de bronze doré et ciselé d’entrelacs et cordelettes à petits pieds griffe ; avec dix tasses en verre taillé et métal doré (une onzième accidentée). Époque Charles X Plateau : 37,5 x 29,5 cm Tonneau : Largeur : 35 cm 3 000 / 5 000 €

221 – PFD Objets d’art Mobilier Paire de mouchettes et leur plateau en nacre gravée et bronze ciselé, gravé et doré. Les mouchettes à décor de figures féminines en caryatides, le plateau de forme octogonale à décor ajouré de feuillages et pampres de vigne. Époque Charles X Largeur : 18 cm - Profondeur : 7 cm 400 / 600 €

222 – PFD Objets d’art Mobilier Coffret à couture en nacre gravée et bronze ciselé et doré à décor de feuillages stylisés et motifs géométriques ajourés ouvrant à un tiroir sur le côté contenant anciennement les instruments de couture. Époque Charles X Hauteur : 8 cm - Largeur : 20 cm Profondeur : 13 cm (Manques) On y joint un nécessaire à couture en nacre comprenant une paire de ciseaux, un dévidoir, un étui à aiguilles et divers instruments, dans un coffret en érable monogrammé «DD». XIXe siècle Hauteur : 3 cm - Largeur : 13 cm Profondeur : 8 cm 600 / 800 €

223 – PFD Objets d’art Mobilier Nécessaire de bureau en malachite et nacre composé d’un coupe-papier, un canif, une paire de ciseaux, un cachet et un porte-plume, dans un coffret en sycomore. Milieu du XIXe siècle Hauteur : 5,5 cm - Largeur : 27 cm Profondeur : 12 cm 400 / 500 €

224 – PFD Objets d’art Mobilier Deux bougeoirs à main en bronze doré, l’un à décor ajouré de feuillages et insectes, l’autre de filets ; avec deux éteignoirs. Fin du XIXe siècle Largeurs : 14 cm et 12,5 cm 150 / 200 €

225 – PFD Objets d’art Mobilier Paire de petites athéniennes en agathe et serpentine à monture de bronze doré en forme de trépied antique et tête de bélier. Vers 1820 Hauteur : 18 cm 2 500 / 3 000 €

226 Objets d’art Mobilier Important coffret en argent, argent doré, émail, perles baroques, pierres fines et ornementales (grenats, turquoises), pierres précieuses (rubis, saphirs et émeraudes). Porté par quatre pattes de lion, il ouvre par un couvercle en doucine sur un intérieur entièrement doré. Il est surmonté par un groupe, saint Georges et le dragon, formé par un guerrier menaçant de sa hache le monstre. Dans la partie concave des angles du coffret, des figures vêtues dans le goût de la Renaissance, un homme et une femme sur chaque face, sont placées sur des consoles ajourées. Sur un fond de décor en arabesque en émail opaque et translucide (bleu ciel et blanc ; bleu, violet et vert), le coffret est enrichi de profils de divinités antiques en camée, de pierres en cabochon et de perles baroques. Sur la face principale et sur les côtés, des guirlandes feuillagées de fleurs et de fruits complètent le décor, agrémenté par endroit d’importantes grappes de raisin en grenat. Ces ornements se retrouvent sur la face postérieure, auprès de riches cartouches à contours de cuir découpé, type de motif inspiré de la Renaisance et réparti sur les différentes surfaces du coffret. En façade, au centre, un émail peint est appliqué dans un cartouche ; polychrome et sur fond guilloché, il représente une scène de chasse au cerf. Enfin, le caractère naturaliste du décor est renforcé par la présence de lierre et de vigne, rampant le long de la doucine du couvercle et de la plinthe du coffret. Paris, entre 1845 et 1851 Poinçons parisiens de garantie (après 1838) ; poinçon de maître Rigaux & Leblanc (Paul et Pierre), actifs à Paris entre 1845 et 1851 Hauteur : 26 cm - Largeur : 31,5 cm Profondeur : 22 cm (Usures d’usage, petits accidents et émail lacunaire par endroit) Provenance : collection particulière américaine Bibliographie : Dictionnaire des poinçons de fabricants d’ouvrages d’or et d’argent de Paris et de la Seine, tome 2 (1838-1875), Paris, Impr. Nationale, 1994, no 3626 ; Anne Dion-Tenenbaum, La Renaissance de l’émail sous la Monarchie de Juillet, Bibliothèque de l’École des chartes, t. 163, 2005, p. 145-164 ; Anne Dion-Tenenbaum, Orfèvrerie française du XIXe siècle. La collection du musée du Louvre, Somogy/musée du Louvre, Paris, 2011 ; Rapport du Jury central sur les produits de l’agriculture et de l’industrie exposés en 1849, Impr. Nationale,Paris, 1850, 3 vol. Reports of the Juries. 1851 Great Exhibition, XXIII, Working on precious Metals, and in their imitations, Jewellery, and all articles of Virtu and Luxury, not included in all other Classes, London, 1852 ; Trésors d’argent, Les Froment-Meurice, cat. de l’exposition, musée de la vie romantique, Paris, 2003 ; Henri Vever, La Bijouterie française au XIXe siècle, éd. H. Floury, Paris, 1906- 1908, 3 vol. 70 000 / 90 000 € Rigaux & Leblanc (Paul et Pierre), dont le poinçon est appliqué sur la plinthe du coffret, étaient établis 184, rue Saint-Honoré à Paris et actifs entre 1845 et 1851, alors que le goût romantique triomphait chez les plus grands orfèvres et bijoutiers parisiens à l’occasion des expositions des produits de l’industrie et de la première exposition universelle de Londres en 1851. Forme, techniques et décors de ce coffret, mêlant naturalisme, sources d’inspiration classique et celles empruntées au Moyen Âge ou à la Renaissance, sont significatifs de la production artistique sous la Monarchie de Juillet et le début du Second Empire. François-Désiré Froment-Meurice (1801-1855), orfèvre romantique que Théophile Gautier compara à Cellini dans son Histoire du Romantisme, fut l’un des grands acteurs de ce goût dans le milieu de l’orfèvrerie et de la bijouterie. Sur le coffret, la vigne et les grappes de raisin évoquent en effet certains décors naturalistes appliqués sur la célèbre Coupe des vendanges de Froment-Meurice datée vers 1844 (Paris, musée du Louvre). Mais ces motifs, très à la mode, furent largement utilisés dans l’orfèvrerie et la bijouterie contemporaines. De même, les décors de rinceaux émaillés de bleu, de violet et de vert, témoins, comme le sujet cynégétique en émail peint, de la renaissance de l’émaillerie à cette époque, sont à rapprocher des techniques et des motifs que développèrent les frères Marrel, spécialistes des pièces d’orfèvrerie en vermeil « décorées d’arabesques en camaïeu émaillé de bleu « (Dion-Tenenbaum, 2011, p. 287). Ce type de décor en émail bleu translucide orne le vase dit vénitien, présenté par les frères Marrel à l’exposition des produits de l’industrie de 1839 (Londres, Victoria & Albert Museum). Des objets d’art décorés selon une technique similaire étaient par ailleurs commercialisés par la célèbre maison Fossin, qui fit peut-être appel aux Marrel pour leur exécution. Les ornements émaillés selon diverses techniques (émail opaque et translucide, émail champlevé et émail peint dans le cas du coffret) étaient souvent réalisés par des ateliers spécialisés collaborant avec diverses maisons d’orfèvrerie et de bijouterie. L. H. A. Lefournier (1802-1859) par exemple travailla pour l’orfèvre Jean-Valentin Morel (1794-1860). Il apparaît également dans les registres mentionnés dans l’inventaire après décès de F.-D. Froment-Meurice conservé aux archives nationales, tout comme un autre émailleur, E. Sollier qui participa à la réalisation des émaux de la célèbre toilette de la duchesse de Parme (Paris, muséed’Orsay). Associé à son frère, il travailla pour la plupart des orfèvres parisiens. Enfin, le groupe sculpté saint Georges et le dragon placé sur le couvercle, constitué, à la manière des bijoux de la Renaissance, à partir de perles baroques et enrichi de pierres précieuses, se rapproche de certains modèles de petites sculptures à la mode, inspirées de sujets mythologiques, bibliques ou chevaleresques, qui formaient des objets d’art variés, en particulier des presse-papiers, tels ceux conservés dans les collections du musée du Second Empire à Compiègne ou celui présenté à l’exposition de 1851 par l’orfèvre Frédéric-Jules Rudolphi (1808-1872) (Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage), lorsqu’ils n’étaient pas l’ornement d’un encrier, d’une pendule ou d’un coffret. Ainsi, Rudolphi, successeur de Charles Wagner (1799-1841), plaça un groupe Enlèvement de Déjanire sur un encrier-pendule (1844), un Massacre des Innocents d’après Poussin sur une pendule (vers 1849)-tous deux conservés au musée du Louvre, ou encore une Naissance de Vénus sur le couvercle d’un coffret (vers 1849) vendu en 2009 (Sotheby’s, New York, 21 octobre 2009, lot 44). L’ensemble de ces maîtres orfèvres et bijoutiers produisirent des coffrets ou écrins au cours des années 1840-1850 conçus dans un style historiciste, teinté de naturalisme et enrichi de modèles sculptés, dont la diffusion devait beaucoup aux dessins de brillants ornemanistes, tels Chenavard, Feuchère ou Liénard ; ce dernier participa notamment à l’élaboration des coffrets de la toilette de la duchesse de Parme, datés vers 1847 (Paris, musée d’Orsay). À l’exposition des produits de l’industrie de 1849, l’orfèvre Henri Duponchel (1794-1868) présenta par exemple « un coffret à bijoux en vermeil avec de charmantes figures en argent oxydé » et on pouvait admirer chez Rudolphi des « coffres Renaissance ». En outre, parmi les « objets artistiques » relevés dans l’inventaire après décès de F.-D. Froment-Meurice en 1855, on note la présence d’un « coffret à bijoux en fer ciselé et argent ». Signalons également dans l’esprit de ces coffrets, l’exemplaire par Mention & agner (daté 1832- 1838) vendu à New York par Christie’s, le 19 mai 2010 (lot 70) ou celui par Morel (daté 1830- 1850), conservé à Amsterdam (Rijksmuseum). Si les pratiques de sous-traitance et les échanges commerciaux entre orfèvres, bijoutiers et divers artisans spécialisés étaient fréquents au XIXe siècle, aucun lien entre Rigaux & Leblanc et d’autres maisons n’a encore pu être établi. Il faut néanmoins relever que Rigaux & Leblanc, mentionnés 184, rue Saint-Honoré, quartier du luxe parisien, n’étaient pas très éloignés de certains de leurs confrères, notamment Fossin, rue de Richelieu, ou Froment-Meurice, établi depuis les années 1840 au no 52 de la rue du Faubourg- Saint-Honoré.

227 – LF Objets d’art Mobilier Plaque centrale de croix en cuivre champlevé, gravé, émaillé et doré. Christ d’applique avec yeux en perles de verre. Croix parsemée de rosettes, de cercles et de motifs losangés avec la main de Dieu à la partie supérieure et un tertre à mottes imbriquées à la partie inférieure. XIXe siècle, dans le style des émaux limousins du Moyen Âge Hauteur : 22,8 cm - Largeur : 14,4 cm Présenté sur un panneau de bois et fond de velours rouge. (Très légers accidents) 2 000 / 3 000 €

228 Objets d’art Mobilier Paire de lampes à huile en tôle émaillée, la panse à décor japonisant sur fond bleu pâle ; la monture en cuivre repoussé à motif de fleurs de lys ; avec un globe en verre gravé. Travail de Collinot, fin du XIXe siècle Hauteur : 97 cm 3 000 / 4 000 €

229 Objets d’art Mobilier Désiré ATTARGE (1848-1889) Paire de coupes en métal argenté. Signées D.ATTARGE. F. MAISON F. BARBEDIENNE. PARIS, datées X. MARES. MDCCCLXIX. Le dessin attribué à Servin 1869. Hauteur : 11 cm - Diamètre : 11,5 cm 1 000 / 1 500 € 227

230 Objets d’art Mobilier Garniture de cheminée « persane » en bronze doré et argent, composée d’une pendule et de deux petits candélabres à deux lumières ; la pendule signée GAUFFROY-DECHAUME ; la terrasse en bronze marquée en creux AD pour le bronzier Auguste Delafontaine ; le mouvement de Japy numéroté sur le balancier 349. Travail de la maison Delafontaine d’époque Napoléon III, vers 1855 D’après Geoffroy Dechaume Pendule : Hauteur : 45 cm Bougeoir : Hauteur : 28 cm Bibliographie : De Plâtre et d’Or, Geoffroy-Dechaume sculpteur romantique de Viollet-le-Duc, catalogue d’exposition du musée d’art et d’histoire Louis Senlecq à L’Isle-Adam, 1998, p. 88, fig. 25-26 6 000 / 8 000 € Élève de David d’Angers et de Pradier, Adolphe-Victor Geoffroy (1816-1892), dit Geoffroy- Dechaume, fournit des modèles aussi bien aux orfèvres qu’aux bronziers comme Delafontaine. Aux côtés de Barye, il contribue au modelage de certains groupes du surtout commandé par le duc d’Orléans ; il participe également à la conception de la toilette exécutée par Froment-Meurice pour la duchesse de Parme, aujourd’hui conservée au musée d’Orsay à Paris. D’après les comptes de Geoffroy-Dechaume, il apparaît que le sculpteur livre en 1852 le dessin d’une pendule « persanne » au bronzier Delafontaine. Un exemplaire est ainsi exposé à l’Exposition Universelle de 1855 à Paris. Une photographie ancienne de Charles Marville nous apprend que la garniture comprenait non seulement une pendule et deux candélabres mais aussi deux coupes (fig. 2). Deux autres exemplaires de pendule «persane» sont connues : l’une, accompagnée de sa paire de candélabres, est passée en vente à Paris, étude Millon-Cornette de Saint-Cyr, le 5 décembre 2009, lot 204.

231 Objets d’art Mobilier Escalier de cristal Vase orné d’une monture en émail peint. Hauteur : 17 cm 2 500 / 3 000 €

232 – PFD Objets d’art Mobilier Buste de jeune femme en marbre blanc signé de Jef Lambeaux et Henry Luppens. Hauteur : 50 cm (Éclats) 1 000 / 1 500 € Jef Lambeaux (1852-1908) est un sculpteur de l’école belge qui collabora avec Henry Luppens, connu comme éditeur et fondeur.

233 – PFD Objets d’art Mobilier Fontaine en cuivre repoussé à décor de palmettes, rosaces, portant les armoiries de la Zélande, province des Pays-Bas et sa devise en latin : « Luctor et emergo » (je lutte et j’émerge des eaux). Elle repose sur un piédouche ajouré. Travail hollandais, début du XIXe siècle Hauteur : 44 cm - Largeur : 23 cm 400 / 600 €

234 – XE Objets d’art Mobilier Auguste MOREAU (1834-1917) Enfant et canard Bronze à patine brune signé à l’arrière de la terrasse. Monté sur un socle en marbre. Hauteur : 23,5 cm 500 / 600 €

235 Objets d’art Mobilier Victor Paillard (1805-1886) Importante paire d’aiguières stylisées, en bronze ciselé et patiné. Les prises en forme de Renommée en buste, soulignant un important rinceau. Les panses sont ornées de tritons, leurs queues enlaçant des cornes d’abondance stylisées, soulignées de coquillages. Bases à doucine à cannelures torses. Contre-socles de marbre rouge griotte. Vers 1880 Hauteur : 68 cm - Largeur : 30 cm 2 000 / 3 000 €

236 – GK Objets d’art Mobilier Alfred-Emmanuel-Louis BEURDELEY (1847-1919) Cartel d’apparat en bronze doré et ciselé à décor en façade d’une femme drapée. Fronton cintré orné de têtes de bouc surmontant un cadran ciselé à onze cartouches émaillées blanches. Pieds à décor de bustes d’enfants terminés en enroulement. Marqué « BY ». Vers 1880 Hauteur : 102 cm - Largeur : 48,5 cm Profondeur : 25 cm (Manques et légers accidents) Provenance : collection particulière de Mickael Jackson Références bibliographiques : Camille Mestdagh, L’Ameublement d’art français. 1850-1900, Les Éditions de l’Amateur, Paris, repr. p. 156 ; J.-B. Giraud, Les Arts du métal, recueil descriptif et raisonné des principaux objets ayant figuré à l’exposition de 1880 de l’Union centrale des Beaux-Arts, Paris, A. Quantin imprimerie, 1881 12 000 / 15 000 € Alfred-Emmanuel-Louis Beurdeley succèda à son père en 1875. Il sut s’entourer de collaborateurs habiles et l’entreprise continua de prospérer. Spécialisé uniquement dans la fabrication de meubles de luxe copiés sur les beaux meubles anciens du Mobilier National, il excelle dans cette discipline. Il ne fabriqua que très peu de meubles originaux. Il participa et brilla aux expositions internationales en 1878. À celle d’Amsterdam en 1883 il obtint une médaille d’or et fut membre du jury à Paris en 1889. Il ferma ses ateliers en 1895 et vendit ses collections. Le fond de l’atelier était si riche qu’il fallu cinq ventes pour liquider plus de deux mille pièces. Quand aux meubles et objets d’art, elles comprirent trois mille neuf cent quarante-cinq numéros, en quinze ventes. Le présent cartel, réalisé d’après un modèle d’André-Charles Boulle, nous montre la grande qualité de Beurdeley dans l’art de la copie de grandes oeuvres. L’original de cette pendule faisait d’ailleurs partie de la collection de M. Beurdeley et a été exposé dans la section rétrospective des Arts du métal.

237 Objets d’art Mobilier Antoine Louis BARYE (1795-1875) Coupe aux rinceaux en bronze Estampillée BARYE sous le pied. Hauteur : 10 cm - Diamètre : 19 cm 1 500 / 2 000 €

238 Objets d’art Mobilier Prosper d’Epinay (1836-1914) Caricature du peintre Meissonier Bronze à patine brune monogrammé « D » à l’arrière de la terrasse. Hauteur : 28 cm 2 000 / 3 000 €

239 – XE Objets d’art Mobilier Amedeo GENNARELLI (1881-1943) Maternité Bronze à patine brun vert signé. Monté sur un socle en marbre. Hauteur : 19 cm (sans le socle) Largeur : 35 cm 300 / 400 €

240 Objets d’art Mobilier Jean-Baptiste CARPEAUX (attribué à) Médaillon représentant un profil de femme, présumé être le portrait de Mme Y., en plâtre, dans un cadre en bois noirci. Diamètre : 20 cm Avec cadre : 32 cm 600 / 800 €

241 Objets d’art Mobilier Encrier en bronze d’après l’antique Hauteur : 11,5 cm - Largeur : 14,5 cm Profondeur : 8,5 cm 300 / 400 €

242 Sarah BERNHARDT (1844-1923) Autoportrait en chimère Sculpture formant encrier en bronze patiné, signé sur la terrasse et daté 1880. Cachet du fondeur Thiébaut Frères-Paris Hauteur : 30 cm - Largeur : 34 cm Profondeur : 32 cm Sur un socle en marbre mouluré noir veiné vert. 10 000 / 15 000 € Sarah Bernhardt, célèbre tragédienne, pratiquait également la peinture et la sculpture avec talent. En sculpture, citons le buste d’Emile de Girardin présenté au Salon des artistes français (1878) et la sculpture la plus célèbre et la plus emblématique où Sarah s’est représentée en chimère (1875). Une des oeuvres les plus caractéristiques est une Sarah chauve-souris retenant dans ses griffes une sorte de bénitier dans lequel se trouve le diable (Philippe Jullian)

243 – MCD Objets d’art Mobilier Portrait dit de l’empereur Shah Jahan et de son épouse Nur Jahan Peinture ovale polychrome sur os, chacun dans un cadre en bois sculpté reposant sur trois pieds. Ils sont représentés en buste, assis sur un trône. Inde du Nord, période raj, seconde moitié du XIXe siècle. Hauteur : 19,2 cm - Largeur : 13 cm 3 000 / 5 000 €

244 – PFD Objets d’art Mobilier Coffret en laque du Japon dite Namban, le couvercle bombé, à décor de cerf et oiseaux dans des entourages de fleurs avec incrustation de nacre, ornementation de cuivre gravé. XVIIe siècle Hauteur : 31 cm - Largeur : 46 cm Profondeur : 24 cm (Importants manques et accidents) 1 000 / 1 200 €

245 Objets d’art Mobilier Pendulette aux satyres et son écrin en argent, argent doré, émaux polychromes opaques et translucides, perles, pierre fine, cristal de roche. Surmonté par un vase à l’antique, le mécanisme de la pendule, dont le cadran émaillé et ajouré s’inscrit dans une capsule étoilée en cristal de roche sertie d’argent, repose sur deux satyres adossés, entre lesquels est suspendue une pendeloque. À pattes de bouc et barbue, chaque figure en argent émaillé est coiffée par une couronne de laurier et maintient entre ses mains une guirlande et une chaînette enrichie de perles, qui lie les personnages entre eux tout en enserrant la pendeloque. L’ensemble repose sur une terrasse en cristal de roche montée sur un piétement en argent constitué par un encadrement de rinceaux ajourés et émaillés, soutenu par quatre petits aigles aux ailes déployées issus d’un enroulement. Poinçon de maître HB (Neuwirth, 1976, vol. 1, p. 116) ; poinçon de contrôle, 1872-1922 (Neuwirth, 1976, vol. 1, no 10, p. 61) Hermann Böhm Autriche, Vienne, dernier quart du XIXe siècle Hauteur : 17,5 cm (Usures d’usage ; manque une perle) Bibliographie: Exposition Universelle Internationale de 1889 à Paris - Rapports du jury international, gr. III, cl. 24, Paris, Imprimerie Nationale, 1891, p. 530 ; - Macht & Pracht, Europas Glanz im 19. Jahrhundert, cat. exp. Europ isches entrum f r unst und Industriekultur, eltkulturerbe, V lklinger H tte, 2006 ; - Waltraud Neuwirth, Lexikon Wiener Gold- und Silberschmiede und ihre Punzen 1867-1922, Vienne, 1976, 2 vol. 10 000 / 15 000 € Réminiscence historiciste des objets d’art que l’on amassait dans les Schatzkammern germaniques, la pendulette aux satyres rappelle les chefs-d’oeuvre d’orfèvrerie et de bijouterie des collections de la Voûte verte à Dresde ou de la Schatzkammer du Kunsthistorisches Museum de Vienne, dont elle s’inspire. Établi dans la capitale de l’empire austro-hongrois, Hermann B hm s’était fait le spécialiste de ces morceaux d’érudition stylistique et de virtuosité technique, comme le souligne le rapport de l’Exposition Universelle de Paris en 1889 : « Il y a chez M. B hm des cornes à boire, des coffrets, des cabinets ornés de pierres et d’émaux, des cristaux de roche montés ; il y a des masses de hérauts à manches de lapis avec des garnitures d’argent et d’or ; il y a même de ces grosses perles baroques où la fantaisie de l’orfèvre a trouvé prétexte à des arrangements, qui en font des sirènes ou des nains habillés, des dragons aux ailes d’émail ou des oiseaux exotiques. Mais tout cela, c’est la répétition exacte de ce que l’on voit dans les musées d’Allemagne… ». Récompensée par une médaille d’argent à cette occasion, l’oeuvre de B hm, considéré comme « l’émule de Dinglinger », incarne alors la persistance quelque peu passéiste des modèles « qui faisaient les délices de la cour de Saxe, il y a deux cents ans ». Ces objets d’art étaient une sorte de représentation nostalgique du goût des cours germaniques à leur apogée et remportèrent un fort succès à l’exportation. B hm déclina de telles pendules sous différentes formes, portées par des personnages ou des animaux variés, et réalisées en matériaux précieux.

246 – CP Objets d’art Mobilier Deux verseuses en métal et cuivre à décor de médaillons incrustés de turquoise, corail, lapis lazuli, cristaux, et ivoire, de médaillons de divinités sur des divinités ailées. Ancien travail népalais Hauteur : 24 cm 2 000 / 3 000 €

247 – CP Objets d’art Mobilier Paire de supports d’applique en cuivre doré et incrusté de cristaux, turquoises, quartz à décor de médaillons représentant Garuda sur un lotus. Les pieds en forme de divinité à six bras debout sur un lotus. Ancien travail népalais Hauteur : 34 cm - Largeur : 49 cm Profondeur : 12,5 cm (Petits manques d’incrustations) 3 000/ 4 000 €

248 – CP Objets d’art Mobilier Important et rare panneau en cuivre repoussé et doré, incrusté de cabochons de turquoises, cristal de roche, corail, représentant la divinité Amoghasiddhi entourée de deux Taras. Dans un portique entouré de deux suivantes incrustées de pierre de couleur émeraude et rubis surmonté d’un masque de démon et de dragon. Au revers une marque « 129 » Ancien travail népalais Hauteur : 93 cm - Largeur : 73,5 cm 20 000 / 30 000 €

249 – CF Objets d’art Mobilier Paris Paire de vases de forme Médicis sur base carré à deux anses formées de masques de satyre à fond or, décor polychrome sur une face de Psyché et l’Amour et au revers de paysage italien animé dans des cadres rectangulaires et ovales sur fond or. Époque Restauration Hauteur : 34 cm 1 500 / 2 000 €

250 – CF Objets d’art Mobilier Limoges et Escalier de Cristal à Paris Partie de service comprenant trente-cinq assiettes plates à bord contourné à décor en or d’un monogramme sur l’aile et filet dentelé or sur le bord, vingt-six assiettes à dessert à bord contourné à décor polychrome d’une guirlande de feuillage sur l’aile et filet dentelé or sur le bord, deux coupes à gâteaux sur piédouche à décor en or d’un filet dentelé sur le bord. Marqué : Limoges et Escalier de Cristal Paris. Fin du XIXe siècle Diamètres : 25,5 cm, 22,6 cm (Le pied d’une coupe accidenté, petits éclats) 300 / 500 €

251 - CF Meissen Partie de service à décor en camaïeu bleu à l’oignon comprenant deux légumiers rectangulaires couverts, deux saucières ovales sur plateau attenant, un grand plat ovale, deux grandes coupes sur piédouche à bord ajouré imitant la vannerie, deux coupes sur piédouche à aile ajourée imitant la vannerie, un compotier rond à bord contourné ; douze assiettes et dix-huit assiettes à dessert. Marqué : épées croisées en bleu. Fin du XIXe siècle 2 000 / 3 000 €

252 – CF Objets d’art Mobilier Autriche Grande vasque circulaire sur un piédestal à décor en relief de dieux égyptiens noir sur fond rouge et de frises de hiéroglyphes gravés. Marqué en creux Austria. Hauteur : 102 cm - Diamètre: 33,5 cm (Quelques usures et éclats) 1 200 / 1 500 €

253 – CF Objets d’art Mobilier Sèvres ou Paris Paire de grandes plaques ovales en biscuit à décor en relief de bouquet de fleurs et feuillage. Époque Restauration Dans des cadres en bois doré ovales ornés de palmettes et rangs de perles, une vitre ancienne protégeant les plaques. Hauteur : 48 cm - Largeur : 30 cm 8 000 / 12 000 €

254 – CF Objets d’art Mobilier Naples Surtout de table formé d’un groupe centrale et huit figures en faïence fine émaillée blanche représentant des figures antiques, mythologiques et bibliques d’après des sculptures antiques, nommées en creux sur les bases, le groupe sur une base carrée représentant le supplice de Dirce : quatre figures autour d’un taureau et l’inscription sur la base : Supplizio di Dirce detto toro Farnese museo di Napoli, les figures nommées : Hébé, Flora, Ercole, Bacco e amore, Antinoo M di Roma (sic), Susanna, Dico Bolo, Ganimède. Marqués d’un N couronné en creux. Première moitié du XIXe siècle Groupe : Hauteur : 38 cm - Largeur : 21 cm Hauteurs : de 25 cm à 15 cm (Quelques restaurations) 1 000 / 1 200 € 254

255 – PFD Objets d’art Mobilier Fontaine en marbre en forme de niche, le réservoir en marbre blanc à décor de drapés, passementeries et rosaces reposant sur un piédouche et muni d’un robinet métallique. XVIIIe siècle Hauteur : 100 cm Réservoir : Hauteur : 53 cm (Composite) 2 000 / 2 500 €

256 – GK Objets d’art Mobilier Buste en marbre représentant un empereur romain. Fin du XVIIe siècle, début du XVIIIe siècle Hauteur : 182 cm - Largeur : 68 cm Profondeur : 34,5 cm Colonne : Hauteur : 100 cm (Nombreux accidents) 4 000 / 5 000 €

257 Objets d’art Mobilier Colonne en stuc imitant le marbre cipolin Hauteur : 110,5 cm - Largeur : 43 cm Profondeur : 43 cm Diamètre : 29 cm 600 / 800 €

258 – GK Objets d’art Mobilier Paire de sphinges en marbre de carrare présentant un très noble visage féminin associé à un puissant corps de lion, dont la queue est rabattue sur le dos. Elles portent une des coiffes les plus emblématiques des pharaons égyptiens, un tissu rayé qui retombe de part et d’autre de leurs épaules, appelé « némès ». Leurs cheveux sont relevés en un chignon orné de rubans. Les pattes antérieurs dépassent légèrement du socle et grandissent l’ensemble. Cette paire est caractéristique de l’Egyptomanie. Première partie du XIXe siècle Hauteur : 44 cm - Longueur : 71 cm Profondeur : 44 cm (Restaurations) 10 000 / 15 000 €

259 – GK Objets d’art Mobilier Pare-feu de forme chantournée en bois naturel mouluré et sculpté à décor de fleurettes et feuilles d’acanthe. Écran amovible. Époque Louis XV Hauteur : 102 cm - Largeur : 66 cm Profondeur : 38 cm (Accidents, restaurations) 500 / 600 €

260 – PFD Objets d’art Mobilier Meuble à deux corps en noyer, la partie inférieure ouvrant à deux tiroirs et deux vantaux ; la partie supérieure à deux vantaux et deux tiroirs à trois pilastres en demi colonnes à cannelures, chapiteaux et décor végétal, la corniche saillante à figures de têtes de putti ; l’intérieur tapissé d’une soie à décor appliqué de fils d’or et d’argent à motifs géométriques. Seconde moitié du XVIIe siècle Hauteur : 183 cm - Largeur : 132 cm Profondeur : 59 cm 4 000 / 6 000 €

261 – LF Objets d’art Mobilier Paire de fauteuils en noyer. Piétements tournés en balustres ; dés de raccordement ornés de tiges fleuries ; pieds arrière droits, accotoirs incurvés sculptés de feuilles d’acanthe avec crosses moulurées, hauts dossiers chantournés. Bourgogne, fin du XVIIe siècle Hauteur : 116 cm - Largeur : 66,5 cm Profondeur : 66,5 cm (Partie vermoulue sur une traverse d’entretoise, boules aplaties refaites) 800 / 1 000 €

262 – PFD Objets d’art Mobilier Paire de grands fauteuils à assise basse, de forme mouvementée, en noyer sculpté à décor de fleurs et feuillage. Estampille de Nogaret à Lyon. Époque Louis XV Hauteur : 101 cm - Largeur : 78 cm Profondeur : 73 cm 10 000 / 15 000 €

263 – GK Objets d’art Mobilier Sculptures faisant pendant en terre cuite, figurant deux enfants, l’un assis sur un tronc d’arbre tenant un livre, l’autre debout devant un tonneau, une bourse à la main. Époque XVIIIe siècle Socle à décor de réserves et de fleurettes dans des entrelacs. Enfant au tonneau : Hauteur : 124 cm Enfant au livre : Hauteur : 122 cm Socle : Hauteur : 104 cm (Restaurations, accidents et manques) 20 000 / 30 000 €

264 – PFD Objets d’art Mobilier Important bureau à caissons en ébène teinté, ouvrant à cinq tiroirs, le tiroir central, en arc de cercle en fort retrait, avec un décor de filet de cuivre et entrées de serrure simulées en incrustations ; le plateau à angles arrondis reposant sur des pieds cambrés. Époque Régence Hauteur : 73,5 cm - Largeur : 190,5 cm Profondeur : 90 cm (Restaurations) 10 000 / 15 000 € Il est particulièrement intéressant de remarquer ici l’usage du trompe-l’oeil, si emblématique du XVIIIe siècle. On répertorie un autre bureau en ébène, également à caissons, présentant le même principe d’entrées de serrures en incrustations de laiton simulant le bronze doré (vente Sotheby’s Paris le 25 juin 2003, lot 36). Un bureau similaire par sa taille et la faible hauteur des tiroirs en caisson a été vendu à Paris à la galerie Charpentier le 6 avril 2011, lot 46.

265 – PFD Objets d’art Mobilier Miroir en bois sculpté et doré, le fronton à décor de coquilles fleurdelisées, têtes de griffons et masques grotesques, la partie inférieure à parecloses à décor de feuillages, coquilles et treillages. Époque Louis XV Hauteur : 181 cm - Largeur : 100 cm (Glace remplacée, restaurations) 5 000 / 7 000 €

266 Objets d’art Mobilier Table console en bois doré sculpté de coquilles et rinceaux d’acanthe, les pieds reliés par une entretoise ornée d’une coquille ajourée ; dessus de marbre rose veiné. Style Louis XV, fin du XIXe siècle Hauteur : 84 cm - Largeur : 145 cm Profondeur : 68 cm 3 000 / 4 000 €

267 – GK Objets d’art Mobilier Bureau de pente faisant commode de forme galbée en acajou sculpté et mouluré à décor de réserves, ouvrant par un abattant dissimulant huit tiroirs, deux casiers et un tabernacle, et quatre tiroirs sur trois rangs. Légère ornementation de bronze doré telles que poignées de tirage et entrées de serrure. Pieds à volutes. Travail de port bordelais, XVIIIe siècle Hauteur : 109 cm - Largeur : 131 cm Profondeur : 59 cm (Légères restaurations) 8 000 / 12 000 €

268 Objets d’art Mobilier Miroir à parecloses en bois mouluré, sculpté et doré. Les contours de formes violonnées à décor de rinceaux fleuris Le fronton ajouré surmonté d’une rocaille présente en son centre un bouquet. Travail provençal, XVIIIe siècle Fond rapporté Hauteur : 130 cm - Largeur : 71 cm 600 / 800 €

269 – GK Objets d’art Mobilier Paire de chaises en bois sculpté, mouluré et laqué blanc à décor de fleurettes, feuilles d’acanthe et grenade ouverte. Dossier plat. Pieds cambrés se terminant par un enroulement. Garniture de tapisserie aux petits points. XVIIIe siècle Hauteur : 93,5 cm - Largeur : 60 cm Profondeur : 50 cm 1 500 / 2 000 €

270 – GK Objets d’art Mobilier Meuble à deux corps en noyer mouluré à décor de réserve, ouvrant par deux vantaux en partie haute et basse. Corniche en chapeau de gendarme. XVIIIe siècle Hauteur : 244 cm - Largeur : 129 cm Profondeur : 58 cm 2 000 / 3 000 €

271 – PFD Objets d’art Mobilier Fauteuil à dossier droit en hêtre mouluré et sculpté de fleurs et feuillages. Estampille de Jean-Baptiste Boulard Époque Louis XVI Hauteur : 96 cm - Largeur : 68 cm Profondeur : 58 cm 600 / 800 €

272 – LF Objets d’art Mobilier Cabinet en placage de bois indigènes, notamment du noyer, et de bois exotiques dont l’ébène. Façade mouvementée ouvrant à dix tiroirs décorés de motifs géométriques et à une petite porte figurant la Vierge à l’Enfant surmontée de deux angelots tenant un coeur ; cette porte, au revers orné d’un aigle bicéphale supportant la couronne impériale et tenant dans ses serres un sceptre et un globe, découvre une niche avec un miroir en fond ; partie médiane rehaussée recélant dans sa corniche deux tiroirs et un troisième secret. Côtés à décor d’entrelacs et de fleurons. Entrées de serrures et poignées en bronze. Allemagne du Nord, vers 1730 Hauteur : 51 cm - Largeur : 45,5 cm Profondeur : 23 cm (Quelques accidents et manques) 1 500 / 2 000 €

273 – GK Objets d’art Mobilier Meuble à deux corps en chêne mouluré et sculpté à décor de réserves et de vases fleuris, ouvrant en partie supérieure et inférieure par deux vantaux. Plateau de marbre en ceinture. XVIIIe siècle Hauteur : 258,5 cm - Largeur : 112,5 cm Profondeur : 55 cm 3 000 / 4 000 € L’inscription Bertelemi, retrouvée au revers de l’un des tiroirs, permets d’attribuer l’estampille abréviative NB à l’ébéniste Nicolas Berthelmi, actif dans le second quart du XVIIIe siècle.

274 – PFD Objets d’art Mobilier Commode en bois de violette, la façade mouvementée ouvrant à cinq tiroirs sur trois rangs ; ornementation de bronzes redorés ; dessus de marbre brèche d’Alep ; avec une inscription en creux au revers d’un tiroir : BERTELEMI. Estampille NB Époque Louis XV Hauteur : 86 cm - Largeur : 129 cm Profondeur : 66 cm (Petits accidents) 5 000 / 6 000 €

275 – PFD Objets d’art Mobilier Régulateur de parquet à mouvement musical indiquant les heures, minutes, secondes, jours de la semaine, mois et phases de la lune, en loupe de noyer et moulures de bois noirci, à pans coupés et décrochements à la base reposant sur des pieds feuillagés ; la partie supérieure à décor ajouré de rinceaux de cuivre découpés sur fond de tissu rouge, ouvrant à une porte vitrée flanquée de colonnes à chapiteaux contenant une façade à trois cadrans en bronze gravé et peint de scènes allégoriques et feuillages dans les écoinçons. Le cadran signé de Nicolaes Nieuwenhoff d’Amsterdam. Hollande, premier quart du XVIIIe siècle Hauteur : environ 290 cm Largeur : 70 cm - Profondeur : 35 cm (Manques) Provenance : ancienne collection de la marquise de Landolfo-Carcano, vente à Paris, 30 mai et 1er juin 1912 3 000 / 5 000 €

276 Objets d’art Mobilier Commode en amarante, la façade de forme arbalète ouvrant à quatre tiroirs, les montants arrondis reposant sur un piétement découpé ; les côtés à panneaux en saillie ; dessus de marbre rouge des Flandres. Estampille de Jean-François Leleu, ébéniste reçu maître en 1764 Époque Régence, vers 1720 Hauteur : 82 cm - Largeur : 146 cm Profondeur : 64 cm 5 000 / 6 000 € Par tradition, ce régulateur aurait été offert par l’Empereur Napoléon III à la marquise de Carcano. Un régulateur de parquet réalisé par le même horloger, Nicolaes Nieuwenhoff, est aujourd’hui conservé à Buscot Park en Angleterre (Oxfordshire).

277 – PFD Objets d’art Mobilier Belle commode en noyer plaqué et sculpté de forme contournée ouvrant à trois rangs de tiroirs à décor de réserve à filets d’ébène et de bois clair. Travail allemand, première moitié du XVIIIe siècle Hauteur : 76 cm - Largeur : 126 cm Profondeur : 67,5 cm 3 000 / 5 000 €

278 – PFD Objets d’art Mobilier Table rectangulaire en bois de rose ouvrant à un tiroir dans la ceinture festonnée ; reposant sur des pieds cambrés. Époque Louis XV Hauteur : 71 cm - Largeur : 71 cm Profondeur : 43 cm 1 000 / 1 200 €

279 – GK Objets d’art Mobilier Importante et exceptionnelle commode tombeau en bois satiné et marqueterie en ailes de papillon sur les côtés, ouvrant par quatre tiroirs sur trois rangs séparés une cannelure foncée de cuivre. Riche ornementation de bronze doré et ciselés aux attributs marins. Époque Régence Estampille de Pierre II Migeon. Dessus de marbre brèche Hauteur : 88,5 cm - Largeur : 146 cm Profondeur : 70 cm (Restaurations, manques) Un lot similaire a été présenté par Christie’s le 4 juillet 2006, lot 583, Paris. 40 000 / 60 000 € La Dynastie des MIGEON Famille d’artisans parisiens dont le père, le fils et le petit fils ont porté le même prénom, Pierre. À la fois ébénistes et marchands, ils ont travaillé sous le règne de Louis XV. Le premier, Pierre I (1670-1740) possède un atelier très actif rue de Charenton et un magasin important. Ses meubles sont livrés à une riche clientèle dont le duc d’Orléans, la duchesse de Rohan, le maréchal de Noailles… Il n’a pas signé ses ouvrages, l’usage de l’estampille n’ayant été rendu obligatoire qu’à partir de 1743. Le second et le plus réputé, Pierre II (1701-1758), a produit beaucoup de meubles et fait travailler ses confrères. À la fin des années 1730, il reprend l’atelier et le magasin de son père. Très vite, il acquiert une grande notoriété. Dès 1740, il reçoit des commandes du Garde-meuble de la Couronne. Il bénéficie de la protection de la marquise de Pompadour. Comme son père, il compte parmi ses clients quantité de grands amateurs. Ses collaborateurs sont Bircklé, Canabas, Criaerd, Dubois, Durand, Saunier, Topino... Leur estampille paraît parfois à côté de celle de Migeon. L’estampille « MIGEON » constitue un label de qualité. Il aime les formes massives, calmes, galbées, plaquées. Pierre III s’est surtout consacré au commerce de meubles. L’atelier des Migeon a connu une grande prospérité.

280 Objets d’art Mobilier Table à volets formant table à écrire en placage de bois satiné, les volets découvrant un écritoire formant pupitre ; ouvrant à un tiroir. Époque Louis XV Hauteur : 74 cm - Largeur : 48 cm Profondeur : 37 cm 12 000 / 15 000 €

281 – PFD Objets d’art Mobilier Commode en marqueterie polychrome de fleurs et oiseaux de forme mouvementée, la façade galbée ouvrant à deux grands tiroirs sans traverse à décor triparti de feuillages, rocailles, oiseaux et fleurs dans des encadrement de bois d’amarante sur fond de satiné avec un entourage de bois de rose, les contours du tablier et des côtés festonnés et soulignés d’une baguette de cuivre doré ; épais marbre brèche d’Alep à double mouluration, bec de corbin et doucine reposant sur des montants cambrés ornés de chutes ajourées en bronze redoré, les côtés à décor de vases de fleurs. Estampille de Pierre IV Migeon et JME. Époque Louis XV, vers 1750-1755 Hauteur : 89 cm - Largeur : 144 cm Profondeur : 64 cm Provenance : commode achetée par le grand-père des actuels propriétaires le 6 octobre 1938 chez l’antiquaire Monot, 39 boulevard des Batignolles, Paris 8e Une copie de la facture d’achat pourra être remise à l’acquéreur. 70 000 / 100 000 € Pierre IV Migeon (1696-1758) avait probablement été formé dans le prestigieux atelier paternel. La date de sa maîtrise n’a pas été retrouvée mais les hypothèses convergent à la situer autour de 1721, à l’âge de 25 ans, majorité de l’époque. Différents documents nous montrent que Migeon jouissait d’une certaine prospérité et d’une réputation importante dès les années 1730. Son atelier apparaît d’une grande ampleur avec 149 artisans répertoriés entre 1739 et 1768. Son activité de marchand lui permettait de recourir à une forte activité de sous-traitance. Avec un certain nombre de meubles en laque réalisés à la même période, cette commode demeure l’un des meubles parmi les plus aboutis dans l’oeuvre de l’ébéniste. Une belle commode en laque de Chine (S. Mouquin, Pierre IV Migeon, Les Éditions de l’Amateur, Paris, 2001, p. 88) également estampillée de Migeon présente des chutes d’angles identiques ainsi que des poignées réalisées dans le même esprit. Ce meuble est également orné d’un encadrement que l’on retrouve chez des artisans de l’entourage de Migeon, Nicolas Petit notamment (voir A. Droguet, Nicolas Petit, Les Éditions de l’Amateur, Paris, 2001, p. 17). Notre commode apparaît ainsi comme une oeuvre plus personnelle de Pierre IV Migeon, optant pour des chutes et surtout des poignées en forme de coquille d’un modèle particulièrement original et accordant un rôle prépondérant au décor marqueté d’une grande richesse. La marqueterie de fleurs et oiseaux, d’une finesse exemplaire, se caractérise notamment par un élégant système d’encadrements et de réserves, le dispositif retenu par Migeon lui permettant ainsi de répartir le décor tout en conservant son unité à la façade. Le dessin des encadrements feuillagés, à double rangs de bois clair, se retrouve sur un secrétaire de pente également de Migeon reproduit en page de couverture de la monographie consacrée à l’ébéniste (S. Mouquin, 281 (estampille) op. cit., p. 102).

282 – PFD Objets d’art Mobilier Commode en marqueterie de bois de rose et bois de violette à motifs géométriques à frise vermiculée dans les encadrements et écoinçons, ouvrant à deux tiroirs à poignées de bronze verni ; dessus de marbre blanc veiné soutenu par deux montants à rosace et cannelure simulées. Travail italien, vers 1780 Hauteur : 98 cm - Largeur : 134 cm Profondeur : 67 cm (Fentes, restauration à un pied) 5 000 / 7 000 €

283 – GK Objets d’art Mobilier Console demi-lune en bois sculpté et redoré, constituée d’éléments anciens. Ceinture ajourée à motifs d’entrelacs, de rubans et feuilles d’acanthe. Pieds fuselés cannelés réunis par une entretoise surmontée d’un vase à l’Antique et d’une guirlande de fleurs. Dessus de marbre blanc. Style Louis XVI, XIXe siècle Hauteur : 102 cm - Largeur : 176,5 cm Profondeur : 49 cm (accidents et manques à la dorure) 2 000 / 3 000 €

284 – PFD Objets d’art Mobilier Commode en acajou mouluré, façade ouvrant à trois grands tiroirs, les montants en colonnes engagées à cannelures reposant sur des pieds fuselés et cannelés, entrée de serrure, anneaux de tirage et chutes en bronze doré. Estampille d’Adrien-Antoine Gosselin Époque Louis XVI Hauteur : 88 cm - Largeur : 127 cm Profondeur : 64,5 cm 8 000 / 10 000 €

285 – PFD Objets d’art Mobilier Jardinière en bois peint et doré à décor de grands rinceaux de feuillages et fleurs avec une partie centrale en ressaut contenant un profil de femme et entourage de feuilles de laurier et rubans avec un encadrement de feuilles reposant sur des pieds cannelés. Travail toscan probablement Lucques, vers 1780 Hauteur : 87 cm - Largeur : 148 cm Profondeur : 73 cm (Importants manques, transformations au plateau) 10 000 / 15 000 € Cette jardinière présente un certains nombre de caractéristiques du mobilier toscan, notamment dans sa structure néoclassique accentuée, rehaussée d’un large décor sculpté en fort relief évoquant par certains aspects les réalisations du célèbre piémontais Giuseppe Maria Bonzanigo (1745-1820). Il convient notamment de mentionner à cet égard, le médaillon central à profil de femme que l’on retrouve sur certaines de ses oeuvres.

286 Objets d’art Mobilier Paire de cadres en bois doré et laqué comprenant chacun un passe-partout en velours rouge et un verre. Travail italien de goût baroque, XIXe siècle Cadre : 65 x 57 cm À vue : 25,5 x 19,5 cm 2 000 / 3 000 €

287 – GD Objets d’art Mobilier Important coffre et son piétement à décor en arte povera sur fond noir, formant nécessaire de toilette et secrétaire. Il ouvre par un couvercle légèrement bombé au revers foncé de glace, et par un abattant gainé de cuir marron aux petits fers. L’intérieur en arte povera à fond crème comporte dix boîtes au même décor et présente dix-sept alvéoles destinées au flaconnage et ustensiles (manquants). L’abattant découvre deux larges tiroirs et deux étroits dont un contenant le nécessaire à écrire. Le piétement également à décor en arte povera sur fond noir, ouvre par un petit tiroir en façade et possède deux tirettes en acier supportant l’abattant. Italie, XVIIIe siècle Entrées de serrure en bronze ciselé et doré. Hauteur totale : 110,5 cm Largeur : 77,5 cm - Profondeur : 40 cm (Usures et restaurations au décor) 5 000 / 7 000 € La technique de l’Arte Povera fut développée en Italie du Nord, particulièrement à Venise, au cours du XVIIIe siècle pour rivaliser à moindre coût avec les laques orientales et le vernis Martin français. Elle consistait à confectionner des décors à partir de gravures découpées et assemblées afin de constituer des scènes pastorales, des paysages, des compositions florales... Le tout était ensuite souligné, coloré et collé sur des objets ou des pièces de mobilier préalablement peints. Une fois cette première étape terminée, l’artisan apposait une vingtaine de couches de vernis au tampon afin d’unifier et de protéger le meuble et son décor.

288 – OV Objets d’art Mobilier Attribuée à Honofrio GUARRACINO (Naples 1651-1694) Épinette italienne Construction italienne, instrument en cyprès avec caisse extérieure peinte. La caisse extérieure présente un décor peint de volutes or sur fond noir dans l’esprit des étoffes et des cuirs repoussés. Des volutes feuillagées polychromes sur fond or ornent la face interne de l’abattant. La face interne du couvercle est vraisemblablement peinte d’une scène de théâtre, les acteurs évoluant dans une cour pavée de marbre encadrée de maisons patriciennes et le fond fermé par un portique surmonté d’un buste. Piétement balustre à entretoise or et noir postérieur Instrument Hauteur : 18,5 cm - Largeur : 149 cm Profondeur : 41,7 cm Épaisseur : 0,5 cm Épaisseur de moulure: 1,2cm Assemblage avec queues d’arondes 45 touches (mi/do) Touche Largeur : 2,3 cm - Longueur : 10,5 cm Feinte Largeur : 1,5 cm - Longueur : 6,1cm DO/DO Largeur : 19 cm DO/SI Largeur : 16,7 cm Frontons manquants Cadre tiroir Largeur : 65,2 cm Profondeur : 45,5 cm Rosace en parchemin (Restaurations, accidents, peintures du XIXe siècle) 30 000 / 40 000 € Odile Verot Expert en instruments de musique 193 rue de l’Université 75007 Paris Tél. : +33 (0)6 85 83 71 10 [email protected]

289 – PFD Objets d’art Mobilier Belle table à écrire mécanique en acajou, de forme ovale, ouvrant à un grand tiroir contenant deux tiroirs et une tablette, libérant par un mécanisme deux autres tiroirs pivotant de chaque côté, le plateau surmonté d’une galerie reposant sur quatre pieds en gaine à cannelures réunis par une tablette d’entretoise à galerie ; pieds dévissables. Par David Roentgen Fin du XVIIIe siècle, vers 1785-1790 Hauteur : 77 cm - Largeur : 73,5 cm Profondeur : 50 cm (Petites restaurations) Références bibliographiques : - H. Huth, Abraham und David Roentgen, Berlin, 1928 ; - J. Greber, Abraham und David Roentgen, Möbel fur Europa, 2 vol., Starmberg, 1980 ; - D. Fabian, Abraham and David Roentgen, Saale, 1996. 50 000 / 80 000 € Ce modèle de table réalisé par David Roentgen dès le début des années 1780 se décline dans son oeuvre selon différentes versions. Les plus anciennes ont leur plateau décoré de marqueterie, la plupart du temps des sujets de chinoiseries d’après Januarius ick (1730-1797). On connaît le goût du roi Louis XVI pour la mécanique ainsi que pour la virtuosité technique, deux raisons qui présidèrent à n’en pas douter, à sa décision d’acheter l’extraordinaire secrétaire à musique pour Versailles en 1779. Il s’agissait de sa plus lourde dépense en matière de meuble et il dût débourser la somme considérable de 96 000 livres. Le secrétaire prît place dans la salle à manger des retours de chasse avant d’être dans un premier temps dépouillé de son mécanisme musical puis d’être vendu en 1827, et dépecé ; ses éléments remployés dans la confection de nouveaux meubles. Le comte de Provence montra pour sa part un goût très prononcé pour les productions de Roentgen et racheta notamment un autre secrétaire à cylindre ayant appartenu à Louis XVI quand il devint roi lui-même. On trouve d’autre part décrite en 1792 chez la comtesse de Provence : « une table mécanique servant de secrétaire en acajou à quatre pieds gainés, garnis de brettes, cadres, carderons, plusieurs moulures en bronze doré d’or moulu qui pourrait éventuellement être rapprochée d’un modèle similaire à la table présentée » (voir Christie’s Paris, le 16 décembre 2008, lot 183). La comtesse d’Artois possédait quant à elle : « une table ovale à écrire avec tiroirs et tablette en bois satiné, plaqué et encadré de bois de rose avec frise à bouquet camaïeu sur quatre pieds à gaine… 400 livres. La table très proche, en marqueterie, aujourd’hui conservée au château de Versailles n’est cependant pas d’origine royale mais plus vraisemblablement une saisie révolutionnaire chez le baron Grimm (voir C. Baulez, « David Roentgen et François Rémond. Une collaboration majeure dans l’histoire du mobilier européen » in L’Estampille L’Objet d’art, 1996, no 305). Ces tables en marqueterie dite « en camaïeu » correspondent donc aux exemplaires les plus anciens. Viennent ensuite les tables en acajou dont on connaît plusieurs versions. Toutes de mêmes proportions mais avec des variantes dans le piétement (en gaine, à pieds fuselés, avec ou sans tablette, entretoise simple parfois) et dans les bronzes (chapiteaux, disques, cannelures, ou chutes). Parmi les tables à écrire comparables, voire identiques, par Roentgen ou attribuées à celui-ci, un modèle identique exécuté entre 1785 et 1790 est conservé au Palais de Pavlovsk (ill. dans J. Greber, Abraham und David Roentgen, Möbel fur Europa, vol. II, Starmberg, 1980, p. 313, fig. 620). Citons encore une autre table conservée au Städtlisches Museum de Glauchau (reproduite op. cit., fig. 621), ou encore plusieurs tables à écrire (illustrées dans D. Fabian, Abraham and David Roentgen, Saale, 1996, p. 54-55, fig. 73-75 et 78) ainsi qu’une table à écrire passée en vente chez Christie’s Monaco, le 15 juin 1997. Le château de Versailles possède une table plus simple à un seul tiroir et sans mécanisme, présentant de grandes similitudes. Une table rigoureusement identique a été vendue très récemment sur le marché de l’art parisien (Christie’s Paris, 16 décembre 2008, lot 183, 97 000 €).

290 – PFD Objets d’art Mobilier Table rectangulaire en acajou mouluré, le plateau à bordure de bronze doré sur trois côtés, le quatrième à moulure arrondie ; ouvrant à un tiroir sur le côté et reposant sur quatre pieds fuselés à cannelures et roulettes. Estampille de Godefroy Dester Époque Louis XVI Hauteur : 68 cm - Largeur : 74,5 cm Profondeur : 45,5 cm (Fente et restauration à la bordure) 5 000 / 8 000 €

291 – PFD Objets d’art Mobilier Commode en bois de rose plaquée en aile de papillon en façade et sur les côtés, ouvrant à deux grands tiroirs ; ornementation de bronzes vernis. Estampille de Jean-Baptiste Vassou et JME (1739 - 5 décembre 1807) Époque Louis XVI Hauteur : 84 cm - Largeur : 130 cm Profondeur : 55 cm 4 000 / 5 000 €

292 – PFD Objets d’art Mobilier Meuble à hauteur d’appui en bois de rose et amarante ouvrant à deux tiroirs et deux vantaux ; reposant sur un piétement replaqué. En partie d’époque Louis XVI Hauteur : 97 cm - Largeur : 97 cm Profondeur : 41 cm (Transformations notamment à la doucine)

293 - GK Secrétaire en marqueterie de bois de bout à décor de fleurs dans un encadrement de filets à la grecque, il ouvre par un abattant et deux vantaux. Montants arrondis se terminant par des pieds galbés. Ornementation de bronzes dorés. Dessus de marbre blanc. Estampille SCHLICHTIG au dos. Époque Transition, Louis XV-Louis XVI Hauteur : 125,5 cm - Largeur : 64 cm - Profondeur : 32 cm (Restaurations) Bibliographie : Pierre Kjellberg, Le Mobilier français du XVIIIe siècle. Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers, Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1989 6 000 / 8 000 € De l’atelier de Schlichtig, rue du Faubourg-Saint-Antoine puis rue Saint-Nicolas sont sortis des meubles exceptionnels comme la commode conservée au musée du Louvre. Il fabriqua surtout des meubles de style Transition et Louis XVI pour la reine Marie-Antoinette, à décors géométriques, de paysages, de vues perspectives, réalisant de véritables « peintures en bois ».

294 – GK Objets d’art Mobilier Commode en acajou et placage de bois de violette, elle ouvre à deux tiroirs sans traverse. Elle présente une riche ornementation de bronzes ciselés et dorés avec motifs de treillis et rosaces. Dessus de marbre d’Alep. Style Transition, Louis XV-Louis XVI, vers 1880 Hauteur : 87,5 cm - Largeur : 145 cm Profondeur : 60 cm 15 000 / 20 000 € Elle a été réalisée d’après une commode exécutée par RVLC Roger Vandercruse dit Lacroix (1727- 1799, maître en 1755), livrée en 1774 par Jean-Henri Riesener (1734-1806) pour Mme Adélaïde, une des filles du roi, au château de Marly et actuellement conservée au Victoria and Albert Museum à Londres.

295 – GK Objets d’art Mobilier Mobilier de salon comprenant un canapé et quatre fauteuils en bois doré à décor de feuilles d’acanthe, de rubans et de cercles entremêlés. Pieds fuselés cannelés. Garniture de soie. Style Louis XVI, XIXe siècle Canapé : Hauteur : 10,5 cm - Largeur : 133 cm - Profondeur : 64 cm Fauteuils : Hauteur : 102,5 cm - Largeur : 65 cm - Profondeur : 64 cm (Reprises à la dorure) 5 000 / 6 000 €

296 – PFD Objets d’art Mobilier Suite de quatre chaises en acajou à dossier bandeau, les pieds avant fuselés et les pieds arrière en sabre. Estampille de Jacob Frères rue Meslée (utilisée entre 1796 et 1803). Époque Consulat Hauteur : 90 cm - Largeur : 45 cm - Profondeur : 44 cm (Dessus de maroquin rouge usagé, un bandeau refait, accidents). 2 000 / 3 000 €

297 – PFD Objets d’art Mobilier Belle table mécanique en acajou et placage d’acajou ouvrant à un tiroir formant piétement coulissant et découvrant deux tiroirs et un tiroir latéral pivotant formant encrier, surmonté d’une tablette coulissante ; le dessus forme pupitre et se déplie en deux parties grâce à un système de crémaillère. Travail anglais, Chippendale, vers 1770 Hauteur : 81 cm - Largeur : 91 cm Profondeur : 59 cm (fermée) Provenance : ancienne Galerie Fabius Frères (Accidents et restaurations au placage) 3 000 / 4 000 € 296

298 – GK Objets d’art Mobilier Bureau cylindre en acajou, ouvrant en partie haute par un cylindre dévoilant un écritoire coulissant garni de cuir, trois casiers et trois tiroirs. Il est surmonté d’un gradin ouvrant à trois tiroirs, coiffé d’un marbre blanc ceint d’une galerie repercée. La partie basse ouvre par cinq tiroirs sur deux rangs et deux tirettes latérales. Ornementation de bronze ciselé et doré tels qu’encadrements, bagues et sabots. Pieds fuselé à cannelures. Estampillé J-F Leleu. Époque Louis XVI Hauteur : 129,5 cm - Largeur : 161 cm - Profondeur : 79 cm Bibliographie : P. Kjelleberg, Le Mobilier français du XVIIIe siècle, Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1989, p. 505- 520 12 000 / 15 000 € Formé auprès de Jean-François Oeben, Jean-François Leleu compte parmi les ébénistes les plus talentueux de son époque. Les meubles portant l’estampille de Leleu se retrouvent dans les plus grands musées et collections du monde : Louvre, Arts Décoratifs, Nissim de Camondo, Wallace Collection…

299 - PFD Secrétaire à abattant en acajou flammé ouvrant a un tiroir à frises de masques, griffons et rinceaux dans le haut, un abattant découvrant un intérieur en acajou à chapiteaux de bronze comprenant cinq tiroirs, un compartiment, un dessus de cuir vert, la serrure à triple empennage: avec deux vantaux dans la partie basse découvrant trois tiroirs et un compartiment ; le dessus de marbre bleu turquin soutenu par des montants en colonnes détachées à chapiteaux et base de bronze doré. Époque Empire Hauteur : 142 cm - Largeur : 98 cm - Profondeur : 48,5 cm (Un petit bronze remplacé) 2 500 / 3 000 €

300 – GK Objets d’art Mobilier Méridienne en acajou. Pieds à volute sur des roulettes. Garniture de velours bleu. Époque Restauration Hauteur : 95 cm - Largeur : 90 cm - Profondeur : 60 cm 600 / 800 €

301 – PFD Objets d’art Mobilier Prie-dieu en bois peint, le dossier ajouré à décor de croisillons et disques surmonté d’un compartiment reposant sur des pieds avant en balustre et sur des pieds arrière en sabre, marque du château d’Eu et estampille IACOB, inscription à l’encre noire 741. Époque Restauration Hauteur : 99 cm - Largeur : 55 cm - Profondeur : 53 cm (Pied arrière vermoulu) 400 / 600 € L’estampille IACOB a été utilisée par la maison Jacob entre 1813 et 1825.

302 – GK Objets d’art Mobilier Meuble de toilette en noyer en forme de siège à quatre pieds. Montants supérieurs en colonnes cannelées réunis par un casier ouvrant par un bouton pressoir. Pieds cambrés. Marques du château de Fontainebleau et traces d’encre avec le numéro d’inventaire F 1859. Estampille JB DEMAY. Fin du XVIIIe siècle Hauteur : 75,5 cm - Largeur : 54 cm Profondeur : 30 cm 4 000 / 6 000 €

Jean-Baptise Demay travaille rue du faubourg Saint-Antoine puis rue de Cléry et ne met un terme à son activité qu’à la fin de l’Empire. Après la Révolution, il utilise une nouvelle estampille « Demay rue de Cléry ». Il se fait remarquer par Marie-Antoinette qui lui commande de nombreux ouvrages en acajou pour le Trianon.

303 – GK Objets d’art Mobilier Fauteuil « en hémicycle » en chêne teinté acajou. Dossier à bandeau cintré et ajouré. Accotoirs plats supportés par des consoles d’accotoirs à tête de lions terminés par des pieds griffe. XIXe siècle Hauteur : 92,5 cm - Largeur : 71 cm Profondeur : 53 cm 10 000 / 15 000 €

304 – GK Objets d’art Mobilier Paire d’appliques en verre églomisé à décor de motifs feuillagés stylisés or sur fond bleu. Monture en tôle à deux bras de lumière, affublée d’une gerbe de lauriers à l’amortissement et agrémenté de pampilles en verre facetté. Suède ou Russie, vers 1800 Hauteur : 82 cm - Largeur : 43 cm 15 000 / 20 000 € La technique du verre églomisé remonte à l’Antiquité. Elle consiste à fixer une mince feuille d’or ou d’argent sous le verre ; le dessin est exécuté à la pointe sèche et maintenu par une deuxième couche ou une plaque de verre. Cependant le procédé est fragile, d’une part le support est le verre et d’autre part, l’or a tendance à se déliter avec le temps et en raison de la chaleur, qu’elle vienne du chauffage ou des rayons du soleil.

305 – GK Objets d’art Mobilier Paire de fauteuils en bois sculpté doré à décor de feuilles d’acanthe et de fleurettes. Dossier plat. Support d’accotoirs en cavet. Dés de raccordement. Pieds fuselés cannelés. Garniture de soie verte. Style Louis XVI, XIXe siècle Hauteur : 97 cm - Largeur : 68 cm - Profondeur : 60 cm (Reprise à la dorure) 3 000 / 4 000 €

306 – GK Objets d’art Mobilier Secrétaire en cabinet en acajou et placage d’acajou ouvrant par un tiroir en ceinture et un abattant dévoilant quatorze tiroirs à boutons de fleurette en nacre, le tout repose sur une barrette d’ébène ornée d’étoiles de nacre. Piétement en bois doré figurant des sphinges sur une base en plinthe à décrochement. Le fond est ceint d’un miroir. Ornementation de bronze doré tels qu’entrée de serrure à palmettes, plaque à décor de feuille d’acanthe, portraits dans un médaillon... Porte des traces d’encre avec un numéro d’inventaire. Époque Empire Marbre rapporté Hauteur : 141 cm - Largeur : 105 cm Profondeur : 46,5 cm (Restaurations, fentes) Objets d’art Mobilier Provenance : Château Lichtenberg, Bavière, Princesse Obolensky 15 000 / 20 000 €

307 Cabinet en placage d’ébène, os gravé et pierres dures. La partie haute ouvrant à douze tiroirs et un petit vantail central ; à décor de panneaux de pierre dure ; reposant sur un piétement à fond plein orné de motifs géométriques Style italien du XVIIe siècle, fin du XIXe siècle Hauteur : 169 cm - Largeur : 75 cm Profondeur : 48 cm 6 000 / 8 000 €

308 – GK Objets d’art Mobilier Tapis en laine polychrome à décor d’un paysage de campagne dans une réserve et de rinceaux feuillagés. Savonnerie, France, époque Napoléon III 198 x 316 cm (Accidents) 2 000 / 3 000 €

309 Objets d’art Mobilier Tapisserie dite à feuilles de choux tissée en laine et soie. Tapisserie flamande, probablement Bruges, seconde moitié du XVIe siècle Hauteur : 315 cm - Largeur : 330 cm (Usures et restaurations) 20 000 / 30 000 €

310 – NPC Objets d’art Mobilier Manufacture Royale d’Aubusson Verdure aux échassiers et aux châteaux Tapisserie tissée en laine et soie. Au bord d’une rivière se tiennent deux échassiers et l’on aperçoit dans le lointain, à travers les arbres aux essences variées, des architectures de villes et de châteaux. Jolie bordure à décor de fleurs naturalistes et de corbeilles. Fin du XVIIe siècle Hauteur : 270 cm - Largeur : 430 cm (État général bon, avec des usures dans les tons bruns) 6 000 / 8 000 €

311 – AC Objets d’art Mobilier Yoravan, Nord-Ouest de la Perse Tapis à décor d’un médaillon central polylobé marine orné d’une rosace stylisé sur fond rouge cochenille parsemé d’une multitude de très fines tiges reliant entre elles des feuilles et des palmettes stylisées. L’ensemble de la composition est agrémenté de quatre écoinçons ivoire, rouges et bleus. Une bordure rouge à guirlande de larges palmettes stylisées est inscrite entre de fines contrebordures jaunes et bleues. Vers 1910-1920 446 x 355 cm 2 500 / 3 500 €