2004

Le gouvernement du Grand-Duché de

Attributions et curriculum vitæ des membres du gouvernement

Version actualisée Juillet 2006

Impressum Sommaire 3

Éditeur La composition de la Chambre depuis 1945 6

Service information et presse du gouvernement La formation du nouveau gouvernement 9 33, bd Roosevelt 2450 L- Luxembourg Attributions des ministres / la biographie les attributions Tél.: (+352) 478-2181 Constitution des ministères 15 Fax : (+352) 47 02 85 • M. Jean-Claude Juncker 17 43 E-mail : [email protected] • M. 17 47 www.gouvernement.lu www.luxembourg.lu • M. 17 49

ISBN : 2-87999-021-1 • Mme Marie-Josée Jacobs 17 51

Version actualisée • Mme Mady Delvaux-Stehres 17 53 Juillet 2006 • M. 17 55 • M. François Biltgen 17 57 • M. Jeannot Krecké 17 59 • M. 17 61 • M. Lucien Lux 17 63 • M. Jean-Marie Halsdorf 17 65 • M. 17 67 • M. Jean-Louis Schiltz 17 69 • M. 17 71 • Mme 17 73

Mme Octavie Modert

M. François Biltgen

M. Nicolas Schmit

Mme Mady Delvaux-Stehres

M. Claude Wiseler

M. Fernand Boden

M. Lucien Lux

M. Jean-Claude Juncker

M. Jeannot Krecké

M. Mars Di Bartolomeo

M. Jean Asselborn

M. Jean-Marie Halsdorf

Mme Marie-Josée Jacobs

M. Jean-Louis Schiltz

M. Luc Frieden 5 6 La Chambre des députés depuis 1945

Élections législatives – Nombre de députés par parti et par élection

1945 1948 1951 1954 1959 1964 1968 1974 1979 1984 1989 1994 1999 2004

PCS 25 22 21 26 21 22 21 18 24 25 22 21 19 24 POSL 11 15 19 17 17 21 18 17 14 21 18 17 13 14 PDL 9* 9* 8* 6* 11 6 11 14 15 14 11 12 15 10 PC 55433565221 - - - ADR ------4**575 VERTS ------557 GLEI ------2--- GAP ------22--- PSD ------52----- EDF ------1----- PSI ------1----- MIP -----2------PIE 1------DL ------1-

Total 51 51 52 52 52 56 56 59 59 64 60 60 60 60 Les différents partis 7

PCS Parti chrétien-social

POSL Parti ouvrier socialiste luxembourgeois

PDL Parti démocratique – *Groupement démocratique

PC Parti communiste

ADR Aktiounskomitee fi r Demokratie a Rentegerechtegkeet – **Comité d’action 5/6

VERTS Déi Gréng – fusion du GLEI et du GAP

GLEI Gréng Lëscht Ekologesch Initiativ

GAP Parti vert alternatif

PSD Parti social-démocrate (scission du POSL)

EDF Enrôlés de force

PSI Socialistes indépendants (scission du POSL)

MIP Mouvement indépendant populaire

PIE Parti des indépendants de l’Est

DL déi Lénk – La Gauche / Alliance entre le PC (Parti communiste) et divers mouvements extrême gauche et monde associatif

Depuis avril 2006, le ADR porte un nouveau nom : Alternativ Demokratesch Reformpartei

La formation du nouveau gouvernement

La formation du Le chef de l’État a, au regard des importantes Kox ; du LSAP, Jean Asselborn, Lucien Lux, Mars 11 échéances européennes, demandé au gouver- Di Bartolomeo, Jeannot Krecké et Alex Bodry ; nouveau gouvernement nement de rester en fonction et d’expédier les et du DP, Lydie Polfer et , pour affaires courantes jusqu’à la formation d’un des entretiens préliminaires en vue de la for- nouveau gouvernement. mation d’un nouveau gouvernement. La répartition des sièges Le lendemain, 22 juin, Jean-Claude Juncker a à la Chambre des députés Le formateur du gouvernement de nouveau reçu une délégation du LSAP pour une brève entrevue. Suite aux élections législatives du 13 juin 2004, est désigné Dans le cadre de sa mission en vue de la cons- la répartition des sièges à la Chambre des dépu- Au cours de la journée du 15 juin, le Grand- titution d’un nouveau gouvernement, Jean- tés est la suivante : Duc a reçu successivement en audience, pour Claude Juncker a été reçu à sa demande au consultation après les résultats des élections, palais grand-ducal le 25 juin. À cette occasion, 1999 2004 Jean Spautz, président sortant de la Chambre il a informé le Grand-Duc des consultations des députés, Pierre Mores, président du Conseil CSV Chrëschtlech Sozial 19 (+1)* 24 menées avec les différents partis. Vollekspartei d’État, ainsi que les présidents et représen tants des partis et groupements politiques représen- DP Demokratesch Partei 15 (-1)* 10 tés à la Chambre des députés, à savoir : le prési- Parti chrétien-social LSAP Lëtzebuerger 13 14 dent du Parti chrétien-social, François Biltgen ; Sozialistesch Arbechterpartei et Parti ouvrier socialiste la présidente du Parti démocratique, Lydie luxembourgeois ADR Aktiounskomitee Polfer ; le président du Parti ouvrier socialiste fi r Demokratie 7 5 a Rentegerechtegkeet luxembourgeois, Jean Asselborn ; le président Dans la soirée du 26 juin, le Conseil national du Parti chrétien-social a chargé la direction Déi Gréng 5 7 du ADR – Aktiounskomitee fi r Demokratie a Rentegerechtegkeet, Robert Mehlen ; le repré- du parti d’engager des négociations de coa- déi Lénk – La Gauche 1 0 sentant du Déi Gréng, François Bausch, et le lition avec le Parti ouvrier socialiste luxem- représentant du déi Lénk, André Hoffmann. bourgeois, et le 28 juin, le comité directeur du * Au cours de la législature 1999-2004, Théo Stendebach, LSAP a, pour sa part, donné le feu vert à l’ouver- élu en 1999 sur la liste du DP, a quitté ce parti pour À l’issue de ces rencontres, le Grand-Duc a ture de négociations de coalition avec le Parti rejoindre le CSV. reconvoqué Jean-Claude Juncker, Premier chrétien-social. Le lendemain des élections, c’est-à-dire le ministre, ministre d’État. À cette occasion, le 14 juin, le Grand-Duc a reçu en audience Jean- Grand-Duc l’a chargé de la formation du nou- Les négociations de coalition Claude Juncker, Premier ministre, qui a pré- veau gouvernement. senté au Grand-Duc la démission du gou- Le 21 juin, Jean-Claude Juncker a reçu suc- Les négociations de coalition ont débuté le vernement après les élections législatives du cessivement les représentants du Déi Gréng, 1er juillet avec une première réunion des dé lé- 13 juin 2004. François Bausch, Viviane Loschetter et Henri gations des deux partis au ministère du Travail 12 et de l’Emploi et ont été clôturées le 27 juillet entendu des exposés du directeur du Statec, d’administration, et Alex Kremer, directeur après 15 réunions. Serge Allegrezza, du directeur de l’Ins pection général des CFL. À ces négociations ont pris part, autour du for- générale des fi nances, Jeannot Waringo, du Les négociations ont continué en réunions mateur Jean-Claude Juncker, directeur du Trésor, Jean Guill, du directeur plénières les 16, 17, 19 et 20 juillet. de l’Administration de l’enregistrement et des - pour le Parti chrétien-social : François Biltgen, Le 21 juillet, le formateur a fait rapport sur l’état domaines, Paul Bleser, du directeur de l’Admi- président du CSV, et les ministres sortants, d’avancement des négociations au Grand-Duc nistration des contributions directes, François Erna Hennicot-Schoepges, Michel Wolter, lors d’une audience au palais grand-ducal. Fernand Boden, Marie-Josée Jacobs, Luc Blaeser, et des directeurs de la Banque centrale Des réunions plénières ont encore suivi du Frieden ainsi que Lucien Weiler, Jean-Louis du Luxembourg, Serge Kolb et Andrée Billon. 22 au 24 ainsi que le 26 juillet et une dernière Schiltz et Frank Engel ; L’analyse de la situation économique et fi nan- réunion a eu lieu le 27 juillet. - et pour le Parti ouvrier socialiste luxembour- cière s’est poursuivie le 7 juillet avec les rap- geois : le président du POSL, Jean Asselborn, Des conférences de presse auxquelles ont ports du président de l’Union des caisses ainsi qu’Alex Bodry, John Castegnaro, Mady participé à côté du formateur Jean-Claude de maladie, Robert Kieffer, du directeur de Delvaux-Stehres, Mars Di Bartolomeo, Ben Juncker, le président du CSV, François Biltgen, l’Inspection générale de la Sécurité sociale, Fayot, Jeannot Krecké, Lucien Lux et Étienne et le président du LSAP, Jean Asselborn, ont eu Georges Schroeder, et du président de la Cour Schneider. lieu les 12, 17, 20, 26 et 28 juillet. des comptes, Norbert Hiltgen. Relevons qu’à partir du 19 juillet, Erna Hennicot- Le 27 juillet, Jean-Claude Juncker, Premier Suite à ces deux réunions, sept groupes de Schoepges, qui a démissionné ce jour-là ministre, ministre d’État, chargé de la forma- travail séparés ont été formés afi n d’approfon- comme ministre afi n de pouvoir remplir un tion du gouvernement, a fait rapport sur l’état dir certains sujets. C’est ainsi que les groupes mandat au Parlement européen, a été rem- d’avancement de sa mission de formateur au de travail « Économie et Finances » et « Famille, Grand-Duc. placée par Claude Wiseler dans la déléga- tion du CSV. Promotion féminine et Solidarité sociale » se L’accord de coalition a été signé le 29 juillet par sont réunis les 8 et 9 juillet. le formateur Jean-Claude Juncker et les prési- Cette première réunion était essentiellement dents François Biltgen (CSV) et Jean Asselborn consacrée à l’établissement du calendrier des Les autres cinq groupes de travail, qui se sont (LSAP) et le lendemain, Jean-Claude Juncker a réunions à venir et à l’ordre du jour de ces réunis notamment les 14 et 15 juillet, ont traité rendu compte de l’accomplissement de sa mis- dernières. les dossiers suivants : IVL et Intérieur, Travail sion de formateur au Grand-Duc. et Emploi, Sécurité sociale et Santé, Éduca- Les délégations du Parti chrétien-social et tion nationale, Recherche et Culture, Environ- Le même jour, les résultats des négociations du Parti ouvrier socialiste luxembourgeois nement et Développement durable. ont été entérinés par les instances compé- se sont réunies de nouveau les 6 et 7 juillet. tentes des deux partis. Ces réunions étaient exclusivement consa- Le 13 juillet s’est déroulée une réunion avec les crées à l’analyse de la situation économique responsables des Chemins de fer luxembour- et fi nancière de l’État. Les délégations ont ainsi geois, Jeannot Waringo, président du conseil L’assermentation du Di Bartolomeo, Mady Delvaux-Stehres, Jean- Pour la validation des élections européennes, 13 nouveau gouvernement not Krecké, Lucien Lux) et un ministre délégué la Chambre a ensuite désigné, par tirage au (Nicolas Schmit) du LSAP. sort, une nouvelle commission spéciale de sept Dans la matinée du 31 juillet, le Grand-Duc a membres. À la suite du rapport de cette com- Les cérémonies de passation des pouvoirs dans reçu en audience de congé les membres du gou- mission, la Chambre a validé les opérations les différents ministères se sont déroulées le vernement sortant au château de Berg : Michel électorales des élections européennes. 2 août 2004. Wolter, Anne Brasseur, Henri Grethen, Char- La Chambre des députés a été convoquée en les Goerens, Carlo Wagner, Joseph Schaack et deuxième session extraordinaire à partir du Eu gène Berger. Les ministres Lydie Polfer et Erna Les sessions extraordinaires 3 août 2005. Hennicot-Schoepges avaient déjà été reçues en de la Chambre des députés audience de congé le 19 juin après avoir donné Au cours de la réunion du 3 août, la Chambre, leur démission comme ministres afi n de rem- Par arrêté grand-ducal du 30 juin 2004, la avec son nouveau président Lucien Weiler suite plir leur mandat de député européen. Chambre des députés avait été convoquée en au départ de Jean Spautz pour Strasbourg, a session extraordinaire à partir du 13 juillet. procédé à l’assermentation des députés qui Dans le courant de l’après-midi du même jour a La réunion constitutive était présidée par le ne l’avaient pas encore été lors de la première eu lieu l’assermentation des membres du nou- député le plus ancien en rang, Jean Asselborn, session extraordinaire. veau gouvernement au château de Berg. Au secondé des deux plus jeunes élus, Xavier début de la cérémonie offi cielle, le Grand-Duc a Bettel et Claude Meisch. signé les différents arrêtés grand-ducaux rela- La déclaration gouvernementale tifs à la formation du nouveau gouvernement. Comme il appartient exclusivement à la Cham- du 4 août 2004 Ensuite, Jean-Claude Juncker, Premier minis- bre des députés de se prononcer sur la vali- La Chambre des députés s’est réunie le 4 août tre, a prêté serment devant le Grand-Duc et dité des opérations électorales, une commis- pour entendre la déclaration gouvernementale il lui a présenté les autres membres du gou- sion comportant sept membres, désignés par faite par Jean-Claude Juncker, Premier minis- vernement qui ont, de leur côté, procédé à la tirage au sort, a ensuite procédé à la vérifi ca- tre, ministre d’État. Le débat sur la déclaration prestation de serment prévue à l’article 110 tion des pouvoirs. Après la validation des élec- gouvernementale a eu lieu à la Chambre des de la Constitution : « Je jure fi délité au Grand- tions législatives, 49 des 60 députés ont été députés le 5 août. Duc, obéissance à la Constitution et aux lois assermentés le 13 juillet. de l’État. Je promets de remplir mes fonctions Sur proposition du président, le bureau de la avec intégralité, exactitude et impartialité. » Chambre pour la session extraordinaire a été Remaniement des Le gouvernement comprend 8 ministres dont constitué comme suit : Jean Asselborn, prési- ressorts ministériels le Premier ministre (François Biltgen, Fernand dent, Lucien Weiler, Jos Scheuer et Lydie Err, vice- Le 17 février 2006, le Premier ministre a an non cé Boden, Luc Frieden, Jean-Marie Halsdorf, Marie- présidents, c’est-à-dire les quatre dé putés les un remaniement des ressorts ministériels. Josée Jacobs, Jean-Claude Juncker, Jean-Louis plus anciens en rang, et comme membres, les Celui-ci a pris ses effets le 22 février 2006. Schiltz, Claude Wiseler) et un secrétaire d’État sept plus jeunes députés : Xa vier Bettel, Claude (Octavie Modert) du CSV et 5 ministres dont le Meisch, Octavie Modert, Félix Braz, Jean-Louis Vice-Premier ministre (Jean Asselborn, Mars Schiltz, Vera Spautz et Marc Spautz.

Attributions des ministres / Constitution des ministères

En résumé – Les ministres et secrétaires d’État 17

(Plus de détails sur les pages suivantes)

M. Jean-Claude Juncker CSV M. Luc Frieden CSV M. Jean-Marie Halsdorf CSV • Premier ministre • Ministre de la Justice • Ministre de l’Intérieur • Ministre d’État • Ministre du Trésor et du Budget et de l’Aménagement du territoire • Ministre des Finances M. François Biltgen CSV M. Claude Wiseler CSV • Ministre de la Fonction publique M. Jean Asselborn LSAP • Ministre du Travail et de l’Emploi et de la Réforme administrative • Vice-Premier ministre • Ministre de la Culture, • Ministre des Travaux publics • Ministre des Affaires étrangères de l’Enseignement supérieur et de l’Immigration et de la Recherche M. Jean-Louis Schiltz CSV • Ministre des Cultes • Ministre de la Coopération M. Fernand Boden CSV et de l’Action humanitaire • Ministre de l’Agriculture, de la Viticulture M. Jeannot Krecké LSAP • Ministre des Communications et du Développement rural • Ministre de la Défense • Ministre de l’Économie • Ministre des Classes moyennes, et du Commerce extérieur du Tourisme et du Logement M. Nicolas Schmit LSAP • Ministre des Sports • Ministre délégué aux Affaires Mme Marie-Josée Jacobs CSV étrangères et à l’Immigration M. Mars Di Bartolomeo LSAP • Ministre de la Famille • Ministre de la Santé Mme Octavie Modert CSV et de l’Intégration et de la Sécurité sociale • Secrétaire d’État aux relations • Ministre de l’Égalité des chances avec le Parlement M. Lucien Lux LSAP • Secrétaire d’État à l’Agriculture, Mme Mady Delvaux-Stehres LSAP à la Viticulture et au Développement rural • Ministre de l’Environnement • Ministre de l’Éducation nationale • Secrétaire d’État à la Culture, à • Ministre des Transports et de la Formation professionnelle l’Enseignement supérieur et à la Recherche 18 Ministère d’État

1. Présidence du gouvernement – Coordination et de communication – Fonds national Attributions relevant de la politique générale et coordination de soutien à la production audiovisuelle ; des compétences en matière entre départements ministériels – certifi cats d’investissement audiovisuel – de relations avec le Parlement Organisation du gouvernement – Relations Commissariat du gouvernement près la 1. institutionnelles avec la Cour grand-ducale, CLT-UFA – Commissariat du gouvernement Relations avec la Chambre des députés ; coordination entre travaux parlementaires la Chambre des députés et le Conseil près la SES – Commissariat du gouverne- et gouvernementaux. d’État – Secrétariat général du Conseil ment près la radio socioculturelle – Société de gouvernement – Conseil économique de l’information – Législation spatiale. 2. Service central de législation. et social – Commission d’économies 9. Communications : Politique et autorité et de rationalisation – Ordres nationaux ; réglementaire nationale en matière fêtes et cérémonies publiques – Résistance – Enrôlés de force. postale, de télécommunications et de radiocommunications – ILR – Gestion 2. Haut-Commissariat à la protection du spectre des fréquences – Exécution nationale. des conventions, constitutions et accords 3. Service de renseignement de l’État. internationaux concernant les services postaux, de télécommunications et de 4. Centre de communications radiocommunications. du gouvernement. 10. Protection des données. 5. Service information et presse. 6. Commission consultative des droits Attributions relevant de l’homme. des compétences 7. Centre d’études européennes en matière de cultes Robert Schuman. Cultes – Relations avec les communautés 8. Politique des médias : Développement religieuses – Conventions découlant du site pour les activités audiovisuelles de l’article 22 de la Constitution. Ministère des Affaires étrangères et de l’Immigration 19

Attributions relevant 4. Siège des institutions et d’organismes Attributions relevant des compétences du ministre européens – Politique du siège – des compétences du ministre des Affaires étrangères Comité de coordination pour l’installation de la Coopération et de l’Action humanitaire et de l’Immigration d’institutions et d’organismes européens. 5. Coopération au développement – 1. Entrée et séjour des étrangers : délivrance Relations internationales – Coordination Action humanitaire – Relations avec des cartes de séjour ; délivrance des permis entre départements ministériels dans le les organisations non gouvernementales. de séjour et des permis de travail ; octroi domaine des relations internationales – du statut d’apatride – Procédure d’asile : Organisations et conférences internatio- octroi du statut de réfugié – Politique nales – Traités et accords internationaux – euro péenne en matière d’immigration Administration et coordination générale et d’asile. du ministère – Service diplomatique et consulaire : passeports, visas et légali- Attributions relevant sations – Protocole du gouvernement. des compétences du 2. Politique européenne – Coordination de ministre de la Défense la politique européenne entre les dépar- Armée : Défense du territoire national – Parti- tements ministériels – Comité interminis- cipation à la défense commune dans le cadre tériel relatif à la politique européenne – d’organisations internationales – Participation Politique étrangère et de sécurité – à des opérations pour le maintien de la paix Opérations pour le maintien de la paix – et à des opérations d’aide humanitaire – Relations culturelles internationales – Juridictions militaires – Ordres militaires – Organisations économiques multilatérales. Anciens combattants – Relations avec les 3. Relations économiques internationales. instances militaires alliées – Sports militaires. 20 Ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural

1. Politique agricole nationale et commu- nautaire – Développement économique des secteurs agricoles et agro-industriels – Gestion durable de l’espace cultural – Contrôle de la qualité et de la sécurité des produits agricoles – Protection des animaux.

2. Agriculture – Service Sanitel – Adminis- tration des services techniques de l’agriculture – Laboratoire de contrôle et d’essais – Service d’économie rurale et des marchés agricoles – Administration des services vétérinaires – Laboratoire de médecine vétérinaire – Offi ce national du remembrement – Chambre d’agriculture – Fonds européen d’orientation et de garantie agricole.

3. Viticulture – Institut viti-vinicole – Fonds de solidarité viticole – Marque nationale du vin.

4. Horticulture.

5. Sylviculture.

6. Développement rural – Programme Leader. Ministère des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement 21

Classes moyennes et tourisme 2. Politique générale du tourisme Promotion touristique – Infrastructure 1. Politique générale des PME touristique – Offi ce national du tourisme – Autorisations d’établissement pour les Congrès et séminaires – Luxembourg professions visées par la loi modifi ée du Congrès – Agences touristiques à 28 décembre 1988 sur le droit d’établis- l’étranger – Coopération transfrontalière. sement et ses règlements d’exécution, à l’exception du secteur industriel – Aides à l’amélioration structurelle des entreprises du commerce et de l’artisanat – Mesures Logement de reconversion économique et sociale au profi t du commerce et de l’artisanat – Politique générale du logement Mise en œuvre de la réglementation concernant la concurrence déloyale Législation sur les loyers – Aides à la pierre – et l’interdiction du travail clandestin – Constructions d’ensembles – Aides indivi- Heures de fermeture des magasins de duelles au logement – Service des aides détail – Foires, marchés et expositions au logement – Fonds pour le développement professionnelles – Relations avec la du logement et de l’habitat – Fonds Chambre des métiers, la Chambre de d’assainissement de la Cité Syrdall – commerce et les organisations d’artisans Société nationale des habitations à bon et de commerçants – Simplifi cation marché – Observatoire de l’habitat. administrative pour les PME – Zones d’activités pour les PME – Promotion commerciale des PME. 22 Ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Culture d’art contemporain – Centre national de 2. Vie étudiante : aides fi nancières pour l’audiovisuel – Centre national de littéra- études supérieures, bourses internationales, 1. Politique culturelle nationale et inter- ture – Musée national d’histoire et d’art – informations universitaires, relations nationale – Développement culturel Musée national d’histoire naturelle – avec les associations d’étudiants, logements régional – Statut de l’artiste professionnel Service des sites et monuments pour étudiants et chercheurs, statut indépendant – Carnet de l’intermittent nationaux – Institut grand-ducal. de l’étudiant. du spectacle – Promotion de la création 4. Fonds culturel national – Fonds national 3. artistique – Commission nationale pour Reconnaissance et homologation de titres de soutien à la production audiovisuelle – la coopération avec l’Unesco – Conseil universitaires. Agence luxembourgeoise d’action permanent de la langue luxembourgeoise – 4. culturelle – Fondation Henri Pensis – Commissions consultatives : Commission Conseil national du livre – Concours Fondation Musée d’art moderne Grand- d’homologation, Commission des titres, littéraire national – Commissariat à l’en- Duc Jean – Musée de la forteresse – Radio Commission d’assimilation, Commission seignement musical – Conseil supérieur socio-culturelle 100,7 – Centre culturel de consultative nationale d’éthique pour de la musique – Politique architecturale – rencontre Abbaye de Neumünster – Salle les sciences de la vie et de la santé ; Cellule Commission de surveillance des bâtiments de concerts Grande-Duchesse Joséphine- de recherche sur la résolution des confl its. religieux – Commission des sites Charlotte – Centre de musique amplifi ée. et monuments nationaux. 5. Coopération internationale : affaires européennes ; suivi du processus de 2. Négociation, signature et exécution Bologne programmes européens Socrates – des accords culturels – Coopération Erasmus, Eurydice, Minerva, Tempus ; culturelle interrégionale – Manifestation Enseignement supérieur «Luxembourg et Grande Région, capitale réseaux en matière de reconnaissance européenne de la culture, 2007» – des diplômes ; Collège de Bruges/ 1. Enseignement supérieur et universitaire : Francophonie. Natolin, Institut universitaire européen Université du Luxembourg, Institut de Florence. 3. Coordination des instituts culturels universitaire international, formations au nationaux : Archives nationales – brevet de technicien supérieur, formations 6. Réseau télématique de l’Éducation Bibliothèque nationale – Casino, Forum universitaires initiales et continues. nationale (Restena). Recherche et innovation 23

1. Politique de recherche publique : Recherche scientifi que et recherche appliquée ; coordination interministérielle.

2. Coopération scientifi que et technologique interrégionale, européenne et inter- nationale : coordination, mise en œuvre.

3. Fonds national de la recherche.

4. Centres de recherche publics : CRP-Gabriel Lippmann, CRP Henri Tudor, CRP-Santé.

5. Transfert de technologie et innovation : promotion de l’esprit d’entreprise, promotion de la création d’entreprises innovantes.

6. Ressources humaines : bourses de forma- tion-recherche ; mobilité ; administration des fondations privées de bourses d’études.

7. Coordination des relations avec l’Agence spatiale européenne.

8. Centre virtuel de la connaissance sur l’Europe.

9. Centre d’études de populations, de pau- vreté et de politiques socio-économiques. 24 Ministère de l’Économie et du Commerce extérieur

1. Politique économique générale : Aides d’État – Autorisation d’établis- 7. Propriété intellectuelle : Droits d’auteur, Compétitivité et croissance – Marché sement à caractère industriel – Zones brevets, marques, dessins et modèles intérieur – Statistiques et études éco- d’activités économiques, infrastructures et veille technologique. nomiques, sociales, environnementales d’accueil – Comité de développement 8. Politique de concurrence : Législation, et démographiques – Statec – Comité de économique (BED) – Société nationale réglementation et surveillance des politique économique UE – Observatoire de crédit et d’investissement. marchés – Conseil de la concurrence – de la compétitivité – Comité de conjonc- Inspection de la concurrence. ture – Coordination de la mise en œuvre 4. Commerce extérieur : Promotion commer- 9. Politique de protection juridique des du processus de Lisbonne au niveau ciale à l’étranger – foires et expositions national. consommateurs : Sécurité générale des à l’étranger – Comité consultatif du produits – Conseil de la consommation – 2. Politique d’entreprise, de technologie commerce extérieur – Offi ce des licences. Relations avec l’ULC, la CEC GIE. et d’innovation : Simplifi cation admi- 5. Politique énergétique : Relations inter- 10. Affaires maritimes : Navigation maritime – nistrative pour les entreprises – Qualité Navigation de plaisance – Réglementation de la réglementation – Promotion de nationales – Énergie électrique et gaz maritime. l’esprit d’entreprise, CNPEE – Politique de naturel, combustibles solides et liquides – recherche-développement, d’innovation Énergies renouvelables et utilisation 11. Relations avec la Chambre de commerce – et de transferts technologiques – Pépinières rationnelle de l’énergie : information, Société immobilière du Parc des expositions d’entreprises et centres d’entreprise sensibilisation, promotion – Agence de Luxembourg-Kirchberg, Luxexpo – Entreprise des P&T – OLAP. et d’innovation – Luxinnovation GIE. de l’énergie – Agence internationale de 3. Promotion, développement et diver sifi - l’énergie – Service de l’énergie de l’État – cation économiques : Prospection d’inves- Offi ce commercial du ravitaillement – tissements – Investissements de protection GIE Sudcal. de l’environnement et d’utilisation 6. rationnelle de l’énergie – Commerce Politique de qualité : Accréditation, électronique – Politique de développement certifi cation, normalisation – OLAS – économique régional – FEDER – Signature électronique – Luxtrust GIE. Ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle 25

Attributions relevant Coordination de la prise en charge des élèves Programmation des constructions scolaires – du ministre de l’Éducation dans les écoles en dehors des heures de classe. Équipements scolaires – Sécurité – Restauration scolaire. nationale et de la Formation Actions de formation dans les centres professionnelle pénitentiaires et socioéducatifs de l’État. Service de coordination de la recherche et de l’innovation pédagogiques et technologiques. Enseignements Éducation des adultes – Centre de langues. Centre de technologie de l’éducation – Législation et politique générale de l’ensei- Formation professionnelle continue accès portail de l’Éducation nationale. collectif et individuel – Centre national gnement et de la formation tout au long Conseil supérieur de l’Éducation nationale – de formation professionnelle continue – de la vie. Conférence nationale des élèves – Institut national pour le développement Relations avec les parents d’élèves. Éducation précoce et éducation préscolaire. de la formation professionnelle continue. Relations de l’État avec l’enseignement privé. Enseignement primaire – Enseignement Formation professionnelle de reconversion, Coopération internationale et régionale – religieux dans les écoles primaires : mesures de formation antichômage – affaires européennes : Socrates (Lingua, personnel, subventions, salaires. Action locale pour jeunes. Comenius, Grundvig), Leonardo da Vinci, Enseignement secondaire et secondaire Formation d’initiation socioprofessionnelle. Eurydice. technique, formation de l’éducateur, Conférence des ministres de l’Éducation des formations des professions de santé. Administration pays ayant le français en partage (Confemen). Apprentissage et maîtrise. Validation des acquis professionnels. Planification – contrôle de la gestion des Éducation différenciée. établissements – évaluation de la qualité Reconnaissance des diplômes non de l’enseignement. universitaires. Scolarisation des enfants étrangers. Centre de psychologie et d’orientation Médiateur de l’Éducation nationale. Sport scolaire et parascolaire – classes sportives. scolaires – Aide financière pour études École pilote à journée continue. postprimaires – Logement des élèves. 26 Attributions relevant du ministre des Sports

1. Organisation sportive – Conseil supérieur de l’éducation physique et sportive – Comité olympique et sportif luxembour- geois – Relations internationales.

2. École nationale de l’éducation physique et des sports – Institut national des sports – Centre national sportif – Service du contrôle médicosportif – Bases nautiques.

3. Sport scolaire et périscolaire – Sport-loisir – Sport de compétition et sport d’élite.

4. Relations avec les organismes sportifs – Appuis administratifs, techniques et fi nanciers – Formation de cadres sportifs – Centres de formation de jeunes sportifs – Congé sportif – Assurance des sportifs – Brevets sportifs – Patrimoine sportif.

5. Infrastructure sportive – Programmes d’équipement sportif. Ministère de l’Égalité des chances 27

1. Politique nationale et internationale 8. Législation et actions de promotion en faveur de l’égalité des femmes et des en faveur de l’égalité des femmes hommes et de la non-discrimination et des hommes : entre les sexes. 9. Comité du travail féminin. 2. Conception et suivi d’un plan d’action 10. Relations avec les organismes nationaux, national en matière d’égalité des femmes régionaux et internationaux œuvrant et des hommes et d’intégration de la dans l’intérêt des femmes et de l’égalité dimension du genre en partenariat avec des femmes et des hommes. les départements ministériels – Études d’impact des mesures législatives sur l’égalité des femmes et des hommes.

3. Coordination des politiques ayant trait à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la non-discrimination entre les sexes :

4. Comité interministériel de l’égalité des femmes et des hommes

5. Comité pour actions positives dans les entreprises du secteur privé

6. Comité de coopération entre les pro- fessionnels dans le domaine de la lutte contre la violence

7. Services pour fi lles, femmes et femmes avec enfants. 28 Ministère de l’Environnement

1. Mise en œuvre du programme environne- habitats naturels et des paysages – Gestion mental du gouvernement – Coordination durable des forêts – Zones protégées – interministérielle de la gestion de l’environ- Forêts en libre évolution – Chasse – nement et du développement durable – Coordination interministérielle en Coordination du plan national pour un matière d’évaluation des incidences développement durable – Coordination et sur l’environnement de projets, plans coopération en matière d’environnement et programmes – Études d’impact sur et de développement durable sur le plan l’environnement – Audit écologique et énergétique – Label écologique – interrégional et international – Préven tion Laboratoire de l’environnement – Pro- des pollutions et nuisances – Protection motion des activités et des technologies de l’environnement humain et naturel – écologiques – Instruments économiques Protection de l’atmosphère – Coordination et fi scaux à caractère environnemental – nationale en matière de lutte contre le Autorisation des établissements classés. changement climatique – Suivi du plan national d’allocation de quotas d’émissions 2. Fonds pour la protection de gaz à effet de serre et du Fonds national de l’environnement. «Climat» – Promotion des économies 3. Administration de l’environnement. d’énergies, des énergies nouvelles et renouvelables – Développement de la 4. Administration des eaux et forêts.

guidance environnementale et énergéti- 5. Agence de l’énergie. que – Lutte contre le bruit – Prévention et gestion des déchets – Protection et assai- nissement des sols – Coordination de la gestion et de la protection des ressources naturelles – Détermination et contrôle de la qualité des ressources naturelles – Sauvegarde, maintien et entretien des Ministère de la Famille et de l’Intégration 29

1. Famille et politique familiale – Conseil Méthode ouverte de la coopération dans pour personnes handicapées – Accessibi- supérieur de la famille et de l’enfance – le domaine de la politique jeunesse – lité – Service des travailleurs handicapés – Formation, médiation, consultation et Infrastructures pour jeunes – Service Ateliers protégés. volontaire luxembourgeois pour jeunes. assistance familiales – Prestations fami- 6. Intégration des étrangers et action sociale liales – Caisse nationale des prestations 4. Politique pour personnes âgées – en faveur des étrangers – Commissariat familiales. Conseil supérieur des personnes âgées – du gouvernement aux étrangers – 2. Protection sociale – Droits de l’enfant – Revalidation gérontologique – Personnes Centres d’accueil pour demandeurs d’asile – Promotion familiale – Structures d’accueil affectées de troubles psychogériatriques – Foyers d’accueil pour immigrés – Conseil national pour étrangers. de jour pour enfants – Placement familial – Accueil et soins de jour et nuit – Mesures Internats – Centres d’accueil avec héber- de formation et d’animation dans le 7. Solidarité – Fonds national de solidarité – gement pour enfants et jeunes adultes – domaine des personnes âgées – Accueil et Assistance sociale – Domicile de secours – Maisons d’enfants de l’État – Centres soins palliatifs en milieu extrahospitalier – Surendettement – Foyers pour adultes socioéducatifs de l’État – Adoptions – Formation de compétences individuelles – en détresse – Lutte contre la pauvreté Emplois de proximité – Bénévolat – Maintien à domicile – Établissement et l’exclusion sociale – Service national Groupe permanent d’encadrement public «Centres, foyers et services pour d’action sociale – Service social de proxi- psychotraumatologique. personnes âgées» – Senioren-Telefon – mité – Accompagnement social – Unité d’orientation et de guidance – Économie solidaire. 3. Politique de la jeunesse – Service national Relations du département avec les ONG de la jeunesse – Éducation non formelle et les services privés (agréments, et activités de loisirs – Relations avec conventions, tarifi cation sociale). les mouvements de jeunesse – Conseil supérieur de la jeunesse – Formation 5. Politique pour personnes handicapées – d’animateurs et de responsables d’acti- Conseil supérieur des personnes handi- vités de loisirs – Service pour jeunes et capées – Services d’accueil de jour et/ou centres résidentiels – Congé-éducation – de nuit, de formation, d’information, de Relations avec les communes – Programme consultation, de travail, de rééducation, d’action communautaire jeunesse – d’aide précoce et d’assistance à domicile 30 Ministère des Finances

Attributions relevant Attributions relevant 8. Budget communautaire.

des compétences des compétences en matière 9. Banque mondiale – Banque asiatique en matière de fi nances de trésor et de budget de développement.

1. Politique fi scale nationale, européenne 1. Politique fi nancière et budgétaire générale, et internationale – Analyses et statistiques nationale et européenne – Budget – fi scales – Législation fi scale et adminis- Programmation fi nancière pluriannuelle – trations fi scales – Administration des Comptabilité de l’État – Dette publique. contributions directes – Administration 2. Trésorerie de l’État – Inspection générale de l’enregistrement et des domaines – des fi nances – Direction du contrôle Administration des douanes et des accises. fi nancier – Relations avec la Cour des comptes – Relations avec la Banque 2. Société nationale de crédit et d’investissement. centrale du Luxembourg. 3. Coordination et réorganisation de la po- 3. Banque et Caisse d’Épargne de l’État – litique et de la gestion des participations Place fi nancière. de l’État. 4. Législation sur le secteur fi nancier – 4. Politique monétaire, fi nancière et de Législation sur les assurances. change – Comité économique et fi nancier 5. de la CE – Comité de politique économique Commission de surveillance du secteur UE – Relations fi nancières internationales – fi nancier – Commissariat aux assurances – Fonds monétaire international – Banque Fonds commun de garantie automobile. européenne pour la reconstruction et 6. Domaines de l’État – Comité d’acquisition – le développement – Banque européenne Commission des loyers. d’investissement. 7. Administration du cadastre 5. Offi ce du ducroire. et de la topographie. Ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative 31

1. Réforme de l’administration. 12. Institut national d’administration publique : coordination de la formation 2. Politique générale en matière de professionnelle des agents de l’État et des rémunérations des agents de l’État. communes – organisation de la formation 3. Statut : recrutement et examens-concours, initiale des stagiaires, conception, carrière ouverte, mobilité, discipline, organisation et assimilation des cours congés et temps partiel, représentation de formation continue. du personnel et délégué à l’égalité, 13. Coordination en matière de e-Luxembourg subventions d’intérêt, contrat collectif. et de e-Gouvernement. 4. Commissariat du gouvernement chargé 14. Service e-Luxembourg. de l’instruction disciplinaire. 15. Centre informatique de l’État. 5. Médecine du travail. 16. Service central des imprimés et 6. Médecin de contrôle. des fournitures de bureau de l’État. 7. Administration du personnel de l’État : 17. Administration gouvernementale. fi xation et calcul des traitements, des indemnités et des salaires ; allocation et calcul des pensions, systèmes intégrés de gestion du personnel de l’État.

8. Sécurité dans la fonction publique.

9. Chambre des fonctionnaires et employés publics.

10. Conseil de discipline.

11. Commission des pensions. 32 Ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire

Intérieur Réalisation de projets pilotes destinés à nécessaires à l’alimentation du pays promouvoir les objectifs d’un urbanisme en eau potable, y compris la protection 1. Affaires communales durable – Information et formation des des ressources captées à cette fi n, à l’épu- élus et agents communaux au sujet de ration des eaux usées urbaines et indus- Administration des communes, des syndi- la loi du 19 juillet 2004 concernant l’amé- trielles, à l’aménagement, l’entretien cats de communes et des établissements nagement communal et le développement et l’amélioration des cours d’eau non publics placés sous la surveillance des urbain – Assistance technique de navigables et non fl ottables y compris, communes – Organisation territoriale – la Commission d’aménagement. et en concertation avec le ministère de Élections communales – Politique et l’Environnement, leur renaturation, ainsi coordination générale des questions qu’à l’entretien des cours d’eau navigables 3. Services de secours de fi nances communales – Contrôle et fl ottables – Pêche – Orientation de la fi nancier et comptable des communes – Services de secours – Administration des politique en matière de tarifi cation de Commissariats de district – Caisse de pré- l’eau – Maîtrise des crues et inondations. services de secours : organisation, admi- voyance des fonctionnaires et employés nistration, instruction – Protection civile – communaux – Rapatriement – Redéfi nition des structures administratives et des Incendie et sauvetage – Gestion des relations entre l’État et les communes. unités de la protection civile – Central de secours «112» – Coordination en matière Aménagement du territoire de secours d’urgence. 2. Aménagement communal 1. Aménagement général et développement urbain du territoire 4. Gestion de l’eau Politique générale de l’aménagement Politique générale de l’aménagement du communal et du développement urbain – Coordination de l’action gouvernementale territoire – Mise en œuvre du programme Assistance des communes en ce qui dans l’intérêt d’une gestion durable et directeur de l’aménagement du territoire – concerne la mise en œuvre de la nouvelle de la protection des ressources naturelles Relations avec les instances consultatives loi concernant l’aménagement communal de l’eau – Administration de la gestion de l’aménagement du territoire – Contrats et du développement urbain – Zones de de l’eau – Fonds pour la gestion de l’eau – de développement – Coordination inter- développement – Zones à restructurer – Coordination et orientation des mesures ministérielle des politiques sectorielles ayant trait au développement et à l’équi- 33 libre régionaux et à l’occupation du sol – Friches industrielles.

2. IVL

Pilotage de la démarche d’ensemble – Communication et sensibilisation – Adaptation des mesures d’incitation fi nancière – Préparation de mesures réglementaires – Projets pilotes monitoring et suivi.

3. Parcs naturels

4. Politique internationale et interrégionale d’aménagement du territoire et de coopération interrégionale

Interreg – Observatoire en réseau de l’aménagement du territoire européen (ORATE) – Agglomérations trans- frontalières – Coopération régionale de proximité – Commission régionale. 34 Ministère de la Justice

1. Législation civile, commerciale, pénale. 7. Sécurité publique intérieure – Police grand-ducale : organisation, 2. Entraide judiciaire – Extradition – administration, instruction et discipline – Changements de nom – Recours en grâce – Inspection générale de la Police – Indigénat – Armes prohibées – Jeux Relations avec les instances policières de hasard – Paris sur épreuves sportives – internationales – Ordres militaires. Sociétés de gardiennage – Réviseurs d’entreprises – Experts judiciaires – Fondations, associations sans but lucratif – Indemnisation des victimes – Indemnisation en cas de détention préventive inopérante – Révision des procès criminels – Assistance judiciaire – Contentieux administratif.

3. Organisation judiciaire – Relations avec la magistrature, le barreau, le notariat, les huissiers de justice – Formation des magistrats – Stage judiciaire.

4. Médiation – Arbitrage.

5. Politique européenne en matière de justice affaires intérieures – Coopération judiciaire et policière internationale.

6. Etablissements pénitentiaires. Ministère de la Santé 35

1. Professions médicales, professions de santé.

2. Collège médical – Conseil supérieur des professions de santé.

3. Direction de la Santé : médecine préventive et sociale, médecine scolaire, médecine du travail, médecine curative, médecine de l’environnement, inspection sanitaire, pharmacies et médicaments, radio- protection.

4. Services de rééducation – Personnes malades mentales et de la dépendance : foyers, ateliers et services conventionnés – services de soins à domicile.

5. Service des dommages de guerre corporels.

6. Prévention et lutte contre la toxicomanie.

7. Croix-Rouge et Ligue luxembourgeoise de prévention et d’action médico-sociales – Centre hospitalier de Luxembourg – Centre thermal et de santé de Mondorf-les-Bains – Centre hospitalier neuro-psychiatrique – Laboratoire national de santé. 36 Ministère de la Sécurité sociale

Législation de la Sécurité sociale – Inspection générale de la Sécurité sociale ; Cellule d’évaluation et d’orientation en matière d’assurance dépendance – Contrôle médical de la Sécurité sociale – Conseil arbitral et Conseil supérieur des assurances sociales – Centre commun de la Sécurité sociale – Office des assurances sociales – Caisse de pension des employés privés – Caisse de pension des artisans, des commerçants et des industriels – Caisse de pension agricole – Fonds de compensation commun au régime général de pension – Union des caisses de maladie – Caisses de maladie – Sociétés de secours mutuels. Ministère des Transports 37

Transport terrestre 5. Navigation intérieure : Réglementation – Exploitation de la Moselle canalisée – 1. Chemin de fer : Transport ferroviaire Port de Mertert. de personnes et de marchandises – 6. Transports combinés. Infrastructures ferroviaires et raccorde- ments ferroviaires internationaux – Fonds du rail. 2. Circulation routière : Permis de conduire Aviation et formation des conducteurs – Immatriculation et contrôle technique Aéroport – Navigation et transports aériens – des véhicules – Réglementation et sécurité Sûreté et sécurité aériennes. routière – Garage du gouvernement.

3. Transports routiers : Réglementation relative aux transports internationaux routiers – Autorisations de transports internationaux de voyageurs et de mar- chandises par route – Contrôle routier – Service de gestion des taxis à l’aéroport de Luxembourg.

4. Services publics de transport : Coordination des différents modes de transport effectuant un service public – Centrale de mobilité – Service des transports de l’éducation différenciée. 38 Ministère du Travail et de l’Emploi

1. Droit du travail et conditions de travail – sociale de la mondialisation – Coordination Offi ce national de conciliation (ONC) – de la politique en matière de responsabilité Inspection du travail et des mines (ITM) – sociale des entreprises. Lutte contre le stress, le mobbing et le 5. Observatoire des relations professionnelles harcèlement moral et sexuel au travail – et de l’emploi (ORPE). Contrôle de l’application du droit du travail, y compris en cas de détachements 6. Chambre de travail – transfrontaliers – Lutte contre le travail Chambre des employés privés. illégal – Législation minière. 7. École supérieure du travail. 2. Politique de l’emploi – Fonds pour l’emploi – Administration de l’emploi – Commission nationale de l’emploi – Fonds social européen – Comité de conjoncture – Comité permanent de l’emploi (CPE) – Comité de l’emploi de l’Union européenne (EMCO) – Coordination du plan d’action national en faveur de l’emploi (PAN) – Coordination de la politique nationale d’orientation professionnelle et de guidance tout au long de la vie.

3. Travailleurs handicapés (Ateliers protégés) – Commission d’orientation et de reclassement (COR).

4. Relations avec l’Organisation inter- nationale du travail (OIT) – Dimension Ministère des Travaux publics 39

1. Politique générale des travaux publics : 4. Fonds d’urbanisation et d’aménagement Défi nition, conception et orientation du plateau de Kirchberg (établissement des travaux par l’inventaire des besoins, public). la fi xation des priorités, la mise en œuvre 5. Fonds pour la rénovation de la vieille ville des moyens et le contrôle des dépenses – (établissement public). Coordination générale des travaux – Commission d’analyse critique – 6. Fonds pour la réalisation des équipements Législation sur les marchés publics – de l’État sur le site de Belval-Ouest Commission des soumissions. (établissement public).

2. Bâtiments de l’État – Administration des bâtiments publics – Construction et entretien des bâtiments de l’État – Réalisation des projets d’investissements fi nancés par les fonds d’investissements publics administratifs, scolaires, sanitaires et sociaux – Projets préfi nancés – Fonds pour la loi de garantie.

3. Voirie de l’État – Administration des ponts et chaussées – Construction et entretien de la voirie de l’État – Réalisation des projets de la grande voirie de communication fi nancés par le Fonds des routes – Exploita- tion de la grande voirie et gestion du trafi c – Construction et entretien des barrages et d’ouvrages d’art – Aménagement des pistes cyclables du réseau national.

Les ministres et secrétaires d’État | Les curriculum vitæ

Ministère d’État 43 M. Jean-Claude Juncker 4, rue de la Congrégation L-1352 Luxembourg Tél. : +352 478-2106 Fax : +352 46 17 20 • Premier ministre Ministère des Finances • Ministre d’État 3, rue de la Congrégation L-1352 Luxembourg • Ministre des Finances Tél. : +352 478-2606 Fax : +352 47 52 41 www.etat.lu/FI

Né le 9 décembre 1954 à Redange-sur-Attert, droit en 1979. Il est assermenté comme avocat dans l’ouest du Luxembourg, Jean-Claude en février 1980 mais n’exerce, en fait, jamais deux fonctions correspondant à ses domaines Juncker passe son enfance et sa jeunesse ce métier. C’est également dans la métropole politiques de prédilection. dans le sud du pays, à Belvaux, où son père alsacienne que Jean-Claude Juncker rencontre En juin 1984, Jean-Claude Juncker est élu pour est employé dans une des grandes usines sidé- sa future épouse, Christiane Frising. la première fois au Parlement luxembourgeois rurgiques. La vie dans cette région, le fi ef des (Chambre des députés). Il est nommé minis- mouvements socialiste et communiste luxem- Déjà politiquement engagé en tant que mem- tre du Travail et ministre délégué au Budget bre du Parti chrétien-social (Chrëschtlech Sozial bourgeois et comptant une forte population du premier gouvernement de Jacques Santer. d’immigrés italiens et portugais, ne laisse pas Vollekspartei / CSV) depuis 1974 et ayant attiré indifférent le jeune élève qui, par les activités l’attention de la direction du parti notamment En 1985, le Luxembourg exerce la présidence syndicales de son père au sein de la Confédéra- par son talent d’orateur et son esprit d’ana- du Conseil des Communautés européennes et Jean-Claude Juncker préside ainsi les Conseils tion luxembourgeoise des syndicats chrétiens, lyse, il devient, en octobre 1979, le secrétaire «Affaires sociales» et «Budget». Cette période se familiarise rapidement avec les réalités du parlementaire du parti. De là son ascension marque également le début de l’engagement monde du travail. est fulgurante et quand un poste gouverne- résolument proeuropéen de Jean-Claude mental se libère en décembre 1982, le minis- Après ses études secondaires à l’internat classi- Juncker, un engagement dû à la conviction que de Clairefontaine, en Belgique, il décroche tre des Finances de l’époque, Jacques Santer, intime que l’intégration européenne seule son baccalauréat au lycée Michel Rodange obtient du Premier ministre Pierre Werner que saura garantir une pacifi cation défi nitive de de Luxembourg en 1974. Jean-Claude Juncker le jeune Jean-Claude Juncker soit nommé, quel- l’Europe et éviter ainsi les drames et tragédies s’inscrit à la faculté de droit de l’université de ques jours avant son 28e anniversaire, secré- du passé que Jean-Claude Juncker connaît Strasbourg en 1975 où il obtient une maîtrise de taire d’État au Travail et à la Sécurité sociale, bien. En effet, son père a été enrôlé de force 44 dans la Wehrmacht allemande pendant la Claude Juncker est un des signataires du traité Une fois à la tête du gouvernement, Jean- Seconde Guerre mondiale et envoyé au front de Maastricht. Claude Juncker innove en s’impliquant davan- russe. tage dans la représentation du Luxembourg La carrière de Jean-Claude Juncker aurait pu à l’étranger. Il effectue de nombreuses visites Après les élections législatives de juin 1989, connaître une fi n dramatique en 1989, où, offi cielles et des visites de travail à travers le Jean-Claude Juncker franchit une nouvelle après un grave accident de la circulation, il monde, emmenant souvent une importante étape de sa carrière politique lorsqu’il est tombe dans le coma duquel il ne se réveillera délégation économique. Sous son impulsion, nommé ministre des Finances et ministre du que deux semaines après. les liens politiques et économiques avec de Travail. Le portefeuille des Finances étant tradi- Sur le plan national, Jean-Claude Juncker nombreux pays sont intensifi és. Une impor- tionnellement considéré comme examen de entame en 1992 les travaux préparatoires pour tance particulière est accordée à la coopéra- passage obligatoire pour les futurs Premiers la plus grande réforme fi scale que le pays ait tion au développement avec les pays cibles de ministres luxembourgeois, tous les observa- jamais connue. La réforme fi scale entre en la coopération luxembourgeoise. Dès 2001, le teurs politiques du pays s’accordent à dire que vigueur le 1er janvier 1993. Luxembourg se place parmi les cinq premiers Jean-Claude Juncker peut désormais être consi- pays les plus engagés en termes de coopération déré comme le dauphin de Jacques Santer. Entre janvier 1990 et février 1995, Jean-Claude au développement, avec 0,8 % de son PIB. Juncker assume également la présidence du C’est d’ailleurs pendant la législature 1989- Parti chrétien-social. En décembre 1996, Jean-Claude Juncker 1994 que Jean-Claude Juncker va défi nitive- de vient le «héros de Dublin» d’après les titres ment faire ses preuves d’homme politique et En juin 1994, Jean-Claude Juncker est réélu de la presse internationale, en réussissant une d’État hors du commun, aussi bien au niveau au Parlement et garde ses fonctions de minis- médiation délicate entre le chancelier fédéral national qu’européen. En 1991, en tant que pré- tre des Finances et ministre du Travail. Le 20 allemand, Helmut Kohl, et le président de la sident en exercice du Conseil «Ecofi n», Jean- janvier 1995, après la désignation du Premier République française, Jacques Chirac, au sujet Claude Juncker devient un des principaux ministre Jacques Santer comme président du pacte de stabilité accompagnant l’Union artisans du traité de Maastricht, notamment de la Commission européenne par le Conseil économique et monétaire. du volet touchant à l’Union économique et européen et sa confi rmation à ce poste par monétaire, dont il a rédigé lui-même de larges le Parlement européen, Jean-Claude Juncker La Présidence luxembourgeoise du Conseil de passages. C’est encore lui qui sauve les négo- est nommé Premier ministre, ministre d’État l’Union européenne au deuxième semestre ciations sur l’Union économique et monétaire par S.A.R. le Grand-Duc Jean. En tant que chef 1997 fournit à Jean-Claude Juncker l’occasion en mai 1991 lors d’une réunion informelle des du gouvernement, il continue cependant à de mettre en évidence ses ambitions pour une ministres des Finances des Douze à Luxem- exercer les fonctions de ministre des Finances, Europe plus sociale. Le Conseil européen extra- bourg, en créant le principe du «opting out» ministre du Travail et de l’Emploi et ministre ordinaire sur l’Emploi, en novembre 1997, voit pour le Royaume-Uni. En février 1992, Jean- du Trésor. ainsi la naissance du processus de Luxembourg, obligeant les pays membres à soumettre social (Chrëschtlech Sozial Vollekspartei / CSV) son engagement pour la cause européenne, 45 annuellement un plan d’action en faveur de et du Parti ouvrier socialiste luxembourgeois Jean-Claude Juncker s’est vu remettre une l’emploi et à remplir des critères quantifi és et (Lëtzebuerger Sozialistesch Arbechterpartei / série d’importants prix politiques, il a notam- vérifi ables en termes de création d’emploi et LSAP). ment été retenu pour le Prix International de lutte contre le chômage. Charlemagne d’Aix-La-Chapelle en 2006. Jean-Claude Juncker devient, à partir du 1er jan- Un mois plus tard, lors du Conseil européen vier 2005, le premier président permanent de Gouverneur de la Banque mondiale de 1989 de Luxembourg, l’Union européenne ouvre ses l’Eurogroupe qui regroupe les ministres des à 1995, Jean-Claude Juncker assume depuis la portes à l’élargissement vers l’est. Le même Finances des pays membres de la zone euro. responsabilité de gouverneur du Fonds moné- sommet voit la création de l’Euro 11, le groupe taire international et de gouverneur de la Ban- Au premier semestre 2005, la Présidence informel des ministres des Finances participant que européenne pour la reconstruction et le luxembourgeoise du Conseil de l’Union euro- développement (BERD). à l’Union économique et monétaire, rebaptisé péenne permet à Jean-Claude Juncker d’ob- Eurogroupe depuis. tenir au Conseil européen de mars 2005 un En juin 1999, le Parti chrétien-social sort à nou- accord sur la réforme du pacte de stabilité et veau vainqueur des élections législatives et de croissance qui ne touche pas aux principes Jean-Claude Juncker devient Premier ministre fondamentaux du pacte. Lors de ce sommet, d’un gouvernement composé de représentants Jean-Claude Juncker obtient par ailleurs la du Parti chrétien-social et du Parti démocra- relance de la stratégie de Lisbonne, dans un tique qui met fi n à une coalition gouverne- souci de réaffi rmer les dimensions sociales et mentale de 15 ans entre le Parti chrétien-social environnementales du processus. et le Parti ouvrier socialiste luxembourgeois. Suite aux «non» français et néerlandais au Jean-Claude Juncker garde les portefeuilles des Traité établissant une Constitution pour l’Eu- Finances et des Communications. rope, Jean-Claude Juncker met tout son poids dans la bataille victorieuse en faveur d’un Le 31 juillet 2004, Jean-Claude Juncker est recon- «oui» luxembourgeois lors du référendum duit dans ses fonctions de Premier ministre, organisé le 10 juillet 2005. ministre d’État, ministre des Finances dans le gouvernement issu des élections législatives du Un certain nombre d’universités internationales 13 juin 2004 où il a obtenu un score personnel ont conféré à Jean-Claude Juncker le titre de record. Le gouvernement qu’il préside à partir docteur honoris causa, et il a également obtenu de cette date est composé du Parti chrétien- des décorations internationales. Pour honorer

Ministère des Affaires étrangères 47 M. Jean Asselborn et de l’Immigration 5, rue Notre-Dame L-2240 Luxembourg Tél. : +352 478-2306 • Vice-Premier ministre Fax : +352 22 31 44 www.mae.lu • Ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration

Jean Asselborn est né le 27 avril 1949. Il vit à alors administrateur de l’hôpital intercom- De 1999 à 2004, Jean Asselborn exerce les fonc- Steinfort, ville dont il était maire de 1982 à munal de Steinfort. tions de vice-président de la Chambre des 2004. députés. Parallèlement à son mandat national, En 1980, Jean Asselborn épouse Sylvie Hubert. il est membre du Comité des régions et il En 1967, il quitte l’école et débute sa carrière Ils ont deux fi lles, Anne, née en 1982, et Julie, assure les fonctions de vice-président du Parti professionnelle dans un laboratoire de la née en 1987. socialiste européen de 2000 à 2004. société Uniroyal. C’est à cette époque qu’il s’im- plique activement dans le mouvement syndi- À cette époque, il s’inscrit en droit à l’université Le 31 juillet 2004, à l’issue des élections légis- cal et est élu représentant de la section des Nancy II. Il obtient sa maîtrise en droit judi- latives de juin 2004, Jean Asselborn entre au jeunes de la Fédération des travailleurs luxem- ciaire privé en octobre 1981, trois jours à peine gouvernement comme Vice-Premier minis- bourgeois (Lëtzebuerger Aarbechterverband), avant sa première élection au poste de bourg- tre et ministre des Affaires étrangères et de précurseur de l’actuel OGB-L. mestre de la commune de Steinfort. l’Immi gration.

En 1968, Jean Asselborn devient fonctionnaire En 1984, il est élu pour la première fois à la communal de la Ville de Luxembourg, mais Chambre des députés. Depuis, il a régulière- il revient à Steinfort dès 1969 pour y occuper ment été réélu. également un poste de fonctionnaire dans En 1989, il devient président du groupe parle- l’administration communale. mentaire du Parti ouvrier socialiste luxem- En 1976, Jean Asselborn suit des cours du soir bourgeois (LSAP). En 1997, il est élu président et obtient son diplôme de fi n d’études secon- du parti socialiste. daires à l’Athénée de Luxembourg. Il devient

Ministère de l’Agriculture, de la Viticulture 49 M. Fernand Boden et du Développement rural 1, rue de la Congrégation L-1352 Luxembourg Tél. : +352 478-2506 • Ministre de l’Agriculture, de la Viticulture Fax : +352 46 40 27 et du Développement rural Ministère des Classes moyennes, du Tourisme • Ministre des Classes moyennes, du Tourisme et du Logement et du Logement 6, avenue Émile Reuter L-2420 Luxembourg Tél. : +352 478-4706 Fax : +352 46 11 87 Fernand Boden est né le 13 septembre 1943 à nationale et de la Jeunesse et comme minis- Echternach. Marié et père de deux garçons, iI tre du Tourisme. Il détient ces mêmes porte- habite dans sa ville natale. feuilles jusqu’en 1989. À l’issue des élections législatives du 13 juin 2004, Fernand Boden est reconduit le 31 juillet Après avoir obtenu le certifi cat de fi n d’études En 1989, Fernand Boden est nommé minis- 2004 dans ses fonctions de ministre de l’Agri- tre de la Famille et de la Solidarité ainsi que secondaires au lycée classique d’Echternach, culture, de la Viticulture et du Développement ministre des Classes moyennes et du Tourisme. il poursuit ses études au Cours supérieur rural, ministre des Classes moyennes, du Tou- À la suite des élections de juin 1994, il devient de Luxembourg et à l’université de Liège risme et du Logement. pour devenir professeur en sciences mathé- également ministre de la Fonction publique matiques et physiques. Promu docteur des et assume ces fonctions jusqu’au 26 janvier sciences mathématiques et physiques, il en- 1995, date d’un remaniement ministériel à seigne entre 1966 et 1978 au lycée classique partir duquel Fernand Boden exerce les fonc- d’Echternach. tions de ministre de l’Agriculture, de la Viti- culture et du Développement rural, de minis- Premier échevin de la Ville d’Echternach de tre des Classes moyennes et du Tourisme ainsi 1970 à 1976, il fait partie du conseil communal que celles de ministre du Logement. de sa ville natale. En 1978, il devient député du Dans le gouvernement 1999-2004, Fernand Parti chrétien-social (Chrëschtlech Sozial Vol- Boden s’est vu à nouveau confi er les postes de lekspartei / CSV) dans la circonscription Est. ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et Réélu en 1979, Fernand Boden entre au gou- du Développement rural, ministre des Classes vernement comme ministre de l’Éducation moyennes, du Tourisme et du Logement.

Ministère de la Famille et de l’Intégration 51 Mme Marie-Josée Jacobs 12-14, avenue Émile Reuter L-2420 Luxembourg Tél. : +352 478-6506 Fax : +352 478-6571 • Ministre de la Famille et de l’Intégration Ministère de l’Égalité des chances • Ministre de l’Égalité des chances 12-14, avenue Émile Reuter L-2420 Luxembourg Tél. : +352 478-5806 Fax : +352 24 18 86 www.mpf.public.lu

Marie-Josée Jacobs est née le 22 janvier 1950 à CSV de cette région. Finalement, elle est élue Marnach, dans le nord du pays. Après des études vice-présidente de son parti au niveau natio- Suite à la nomination de Jacques Santer au poste de président de la Commission européenne, Ma- secondaires à l’école privée Sainte-Anne à Ettel- nal. En 1984, Marie-Josée Jacobs est élue pour rie-Josée Jacobs est nommée ministre de la Fa- bruck, elle poursuit des études d’infi rmière. Elle la première fois députée de la circonscription mille, ministre de la Promotion féminine, minis- obtient le diplôme en 1969 et celui d’infi rmière- Nord. Elle est réélue en 1989 et en 1994. En 1987, tre aux Handicapés et aux Accidentés de la vie anesthésiste en 1973, profession qu’elle exerce elle entre au conseil communal de la Ville de en date du 26 janvier 1995. jusqu’à sa nomination comme ministre. Luxembourg. Candidate de son parti aux élections législa- Parallèlement à son activité professionnelle, Le 9 décembre 1992, Marie-Josée Jacobs est tives du 13 juin 1999, elle est réélue députée Marie-Josée Jacobs entame une carrière poli- nommée ministre de l’Agriculture, de la Viti- dans la circonscription Nord sur la liste du CSV. tique et syndicale. Dans le domaine syndical, culture et du Développement rural, ainsi que Dans le gouvernement 1999-2004, sous la pré- elle est membre du syndicat chrétien LCGB. ministre déléguée aux Affaires culturelles. Ce sidence de Jean-Claude Juncker, Marie-Josée Entre 1980 et 1992, elle est présidente de la poste lui permet de participer pleinement à Jacobs exerce la fonction de ministre de la section des employés privés et entre 1981 et Famille, de la Solidarité sociale et de la Jeu- l’organisation de l’Année européenne de la 1992, vice-présidente du même syndicat. nesse et ministre de la Promotion féminine. culture en 1995. Marie-Josée Jacobs débute une carrière poli- À l’issue des élections législatives du 13 juin Réélue aux élections législatives du 12 juin tique en 1967 au sein du Parti chrétien-social 2004, Marie-Josée Jacobs est nommée minis- (Chrëschtlech Sozial Vollekspartei / CSV). Dès le 1994, Marie-Josée Jacobs se voit confi er à nou- tre de la Famille et de l’Intégration, ministre début, elle fait partie du comité de la région veau les mêmes portefeuilles ministériels dans de l’Égalité des chances. du Nord. Elle est élue présidente des Femmes le gouvernement formé par le Premier minis- chrétiennes-sociales, ensuite présidente du tre Jacques Santer.

Ministère de l’Éducation nationale 53 Mme Mady Delvaux-Stehres et de la Formation professionnelle 29, rue Aldringen L-1118 Luxembourg Tél. : +352 478-5106 • Ministre de l’Éducation nationale Fax : +352 478-5110 et de la Formation professionnelle www.men.lu

Née en 1950, Mady Delvaux-Stehres est mère Au cours de la législature 1989-1994, elle en- du Suivi). En octobre 2003, elle y devient corap- de trois enfants. Elle fait des études de lettres gage la réforme de l’assurance maladie, puis porteur pour le monitoring de la Turquie. classiques à la Sorbonne avant d’enseigner de 1994 à 1999, elle s’occupe de la mise en place À l’issue des élections législatives du 13 juin au lycée Michel-Rodange de Luxembourg jus- de la nouvelle assurance dépendance. 2004, Mady Delvaux-Stehres est nommée qu’en 1989. De 1994 à 1999, comme ministre des Trans- ministre de l’Éducation nationale et de la For- Entrée au LSAP en 1974, Mady Delvaux-Stehres ports, elle a à réorganiser les chemins de fer mation professionnelle en date du 31 juillet est alors d’abord active dans les Femmes socia- d’après les directives européennes et, comme 2004. listes. Elle entre au comité directeur du LSAP en ministre de la Communication, elle met en 1985 et en reste membre jusqu’en 1989, lors- œuvre la libéralisation des services télépho- qu’elle est nommée au gouvernement. De plus, niques. elle est élue conseillère communale de la Ville En juin 1999, Mady Delvaux-Stehres est réélue de Luxembourg en octobre 1987. à la Chambre des députés et obtient quatre Nommée tête de liste de la circonscription mois plus tard un nouveau mandat au conseil Centre en 1989 (et en 1994), elle sort première communal de la Ville de Luxembourg. Lors de aux élections législatives et entre au gouver- son mandat de députée, Mady Delvaux-Stehres nement CSV-LSAP de 1989 comme secrétaire est, au sein de l’Assemblée parlementaire du d’État à la Santé, à la Sécurité sociale, à la Jeu- Conseil de l’Europe, membre de la commission nesse et aux Sports. Après les élections de 1994, de la Culture et de la commission pour le Res- elle devient ministre de la Communication, pect des obligations et engagements des États des Transports et de la Sécurité sociale. membres du Conseil de l’Europe (commission

Ministère de la Justice 55 M. Luc Frieden 13, rue Érasme Bâtiment Pierre Werner L-1468 Luxembourg Tél. : +352 478-4506 • Ministre de la Justice Fax : +352 22 76 61 www.mj.public.lu • Ministre du Trésor et du Budget Ministère des Finances 3, rue de la Congrégation L-1352 Luxembourg Tél. : +352 478-2606 Fax : +352 47 52 41 Luc Frieden est né le 16 septembre 1963 à of Government. Au cours de ses études post- www.etat.lu/FI Esch-sur-Alzette. Il est marié et père de deux universitaires, il rédige un mémoire intitulé enfants. « Media Newsgathering by Satellites » qui est publié en 1989 par le Stanford Journal of Inter- Après des études primaires à Esch-sur-Alzette, Frieden siège à la Chambre des députés de national Law. il poursuit des études secondaires au Lycée juillet 1994 à février 1998. Il y assume notam- de garçons à Esch-sur-Alzette et à l’Athénée De 1989 à 1998, Luc Frieden est avocat au ment les fonctions de président de la commis- de Luxembourg où il obtient le diplôme de barreau de Luxembourg. Il enseigne le droit sion des Finances et du Budget ainsi que celles fi n d’études secondaires (section classique- public luxembourgeois au Centre universitaire de président de la commission des Institutions sciences économiques) en 1982. de Luxembourg et il est l’auteur de plusieurs et de la Révision constitutionnelle. articles sur le droit bancaire et le droit consti- Il fait ensuite des études de droit au Centre tutionnel. De 1981 à 1994, il commente régu- Le 4 février 1998, à l’âge de 34 ans, Luc Frieden universitaire de Luxembourg et à l’université lièrement des sujets juridiques et de politi- est nommé ministre de la Justice, ministre du de Paris I (Panthéon Sorbonne), où il obtient que étrangère à la radio luxembourgeoise RTL. Budget et ministre aux Relations avec le Parle- une maîtrise de droit des affaires en 1986. Il est par ailleurs membre agrégé de l’Insti- ment. Il est chargé de coordonner les travaux tut grand-ducal, section des sciences mora- gouvernementaux relatifs à l’introduction de la En 1987, il devient Master of Comparative Law les et politiques. monnaie unique européenne au Luxembourg. and Legal Philosophy de l’université de Cam- bridge (Royaume-Uni) et, en 1988, Master of Élu une première fois député de la circons- Candidat de son parti aux élections législa- Laws de la Harvard Law School aux États-Unis. cription Centre sur la liste du Parti chrétien- tives de juin 1999, il est réélu et est renommé Pendant ses études à Harvard, il suit égale- social (Chrëschtlech Sozial Vollekspartei / CSV) ministre de la Justice et ministre du Trésor et ment des cours à la John F. Kennedy School aux élections législatives du 12 juin 1994, Luc du Budget dans le nouveau gouvernement. 56 À la suite des élections législatives de juin 2004, Luc Frieden est reconduit dans ses fonctions de ministre de la Justice, en charge de l’en- semble des questions de sécurité intérieure, et de ministre du Trésor (responsable de la place fi nancière) et du Budget.

De juin 2004 à février 2006, Luc Frieden a été également ministre de la Défense.

Lors de la Présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne, le ministre Luc Frieden présida les Conseils des ministres de la Justice, des Affaires intérieures et de la Défense.

Luc Frieden est également gouverneur de la Banque mondiale depuis le 4 février 1998.

En reconnaissance de son engagement pour son pays et de sa contribution aux relations transatlantiques, l’université américaine Sacred Heart de Fairfi eld, Connecticut, lui a conféré en 2006 le titre de docteur en droit honoris causa. Ministère du Travail et de l’Emploi 57 M. François Biltgen 26, rue Sainte-Zithe L-2763 Luxembourg Tél. : +352 478-6106 Fax : +352 478-6325 • Ministre du Travail et de l’Emploi www.etat.lu/MT • Ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Ministère de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche • Ministre des Cultes 20, montée de la Pétrusse L-2327 Luxembourg Tél. : +352 478-6606 François Biltgen est né le 28 septembre 1958. À l’âge de 36 ans, après avoir été élu député, il Fax : +352 40 24 27 www.ltam.lu/culture Il est domicilié à Esch-sur-Alzette, est marié et reprend ses études et réussit l’examen de fi n père de deux enfants. de stage judiciaire. Peu après, il entame une Département des Cultes (Ministère d’État) carrière d’avocat à Esch-sur-Alzette. François Biltgen fait des études universi taires 4, rue de la Congrégation L-1352 Luxembourg en droit à l’université de Paris. Il obtient une De 1994 à 1999, François Biltgen se fait un nom Tél. : +352 478-5206 maîtrise de droit ; un DEA de droit communau- en tant que rapporteur parlementaire d’un Fax : +352 46 17 20 taire ainsi que le diplôme de sciences politi- certain nombre de projets de loi, notamment ques à l’Institut d’études politiques à Paris dans le domaine du droit du travail et des ins- (section « relations internationales »). titutions. Pendant toute cette période, François Dans cette dernière qualité, il est également en charge du plan e-Luxembourg. Biltgen est également l’auteur de contribu- Peu de temps après avoir obtenu ses diplômes, tions scientifi ques et grand public sur un cer- Il fait notamment aboutir avec succès les nou- il accepte le poste de secrétaire du groupe par- tain nombre de questions de droit. velles lois sur les relations collectives de travail lementaire du Parti chrétien-social (Chrëscht- et sur la liberté d’expression dans les médias. lech Sozial Vollekspartei / CSV) en 1983, où il Il fait notamment aboutir avec succès les nou- succède à Jean-Claude Juncker. velles lois sur les relations collectives de travail Le 18 janvier 2003, il est élu président du Parti et sur la liberté d’expression dans les médias. chrétien-social. En 1987, François Biltgen est élu au conseil com- munal d’Esch-sur-Alzette. En 1997, il exerce la De 1999 à 2004, François Biltgen assume les À l’issue des élections du 13 juin 2004 et du fonction d’échevin en charge des fi nances et responsabilités de ministre du Travail et de grand succès remporté par le Parti chrétien- des affaires sociales. Lors des élections légis- l’Emploi, de ministre aux Relations avec le social, François Biltgen est reconduit le 31 juillet latives de 1994, François Biltgen est élu à la Parlement, de ministre des Cultes ainsi que 2004 dans ses fonctions de ministre du Travail Chambre des députés. de ministre délégué aux Communications. et de l’Emploi, de ministre des Cultes et se 58 voit confi er les fonctions de ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ministère de l’Économie 59 M. Jeannot Krecké et du Commerce extérieur 6, boulevard Royal L-2449 Luxembourg Tél. : +352 478-4106 • Ministre de l’Économie et du Commerce extérieur Fax : +352 46 04 48 www.eco.public.lu • Ministre des Sports Département des Sports (Ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle) 66, rue de Trèves L-2630 Luxembourg Jeannot Krecké est né le 29 avril 1950 à Luxem- En 1983, il décide de se réorienter profession- Tél. : +352 478-3401 bourg-Ville. Il est marié à Monique Giver et nellement. Ses intérêts le poussent vers une Fax : +352 478-3440 habite au centre-ville. reconversion en économie, en comptabilité et en fi scalité. Il s’engage dans des formations, Après avoir obtenu son diplôme de fi n d’études Son intérêt poussé pour le domaine fi scal fera notamment aux États-Unis. Il dispensera d’ail- secondaires à Luxembourg, il entame en 1969 de lui en 1992 le coauteur d’un manuel sur la des études universitaires à l’Université libre leurs lui-même des cours dans ces matières fi scalité des personnes physiques au Luxem- de Bruxelles. Jeune licencié en éducation phy- jusqu’en 1989, année où il sera élu député. bourg, publié annuellement depuis lors. Peu sique et sportive, il se lance dans la carrière de Il met ses connaissances au profi t de son parti après, son expertise lui vaut d’être le consul- pédagogue au Grand-Duché à partir de 1973, tant externe des sociétés Mazars (1994-1999), qui le nomme trésorier général en 1985 et le tout en assumant un poste d’assistant auprès Arthur Andersen (1999-2003) et Ernst&Young recrute au sein du comité central de la LSAP. de l’ULB jusqu’en 1976. (2003-2004). En 1997, il rédige, à la demande Engagé sur sa lancée, il s’implique, une fois du Premier ministre, un rapport sur la fraude En tant qu’attaché au ministère des Sports de devenu parlementaire, dans les questions fi scale au Luxembourg. 1979 à 1980, il se familiarise avec le fonction- éco nomiques et fi nancières, ce qui l’amènera nement interne de l’administration gouver- entre autres à la présidence de la commission Ses activités débordent toutefois le seul cadre nementale. Il quitte toutefois l’administra- de l’Économie et de la commission en charge politique et économique. Suite à une expé- tion publique pour faire ses premiers pas sur du Contrôle de l’exécution budgétaire. En 1995, rience malheureuse ayant trait à son père, la scène politique en accédant au poste de con- il s’engage dans la lutte contre la maladie il sera désigné rapporteur du budget de l’État seiller communal de Kopstal en 1981, avant de d’Alzheimer et cofonde en 1987 l’association pour l’exercice 1996. siéger au conseil communal de la capitale à Luxembourg Alzheimer dont il assumera la partir de 1989. présidence jusqu’en 1997, avant de diriger la 60 Fondation Alzheimer au Luxembourg. Ses ef forts visant à unir les forces sur le plan euro- péen déboucheront sur la création de l’asso- ciation Alzheimer Europe qu’il chapeautera de 1996 à 2001 et dont le bureau de coordina- tion européen s’implantera au Grand-Duché sous son impulsion.

Fervent sportif, il est sélectionné à 19 reprises comme international de football et poursuit, pendant ses études à Bruxelles, une carrière de footballeur semi-professionnel.

Après avoir été international de football, il devient fervent navigateur. Ainsi, Jeannot Krecké fait partie de l’équipage qui gagne la course transatlantique à la voile Constitution Race en 1987. Par après, il prend goût à la navi- gation polaire et devient navigateur explora- teur, dont les expéditions le conduisent jusque dans les eaux du Groenland et de Spitzberg.

À l’issue des élections législatives du 13 juin 2004, Jeannot Krecké est nommé ministre de l’Économie et du Commerce extérieur ainsi que ministre des Sports en date du 31 juillet 2004. Ministère de la Santé 61 M. Mars Di Bartolomeo Allée Marconi Villa Louvigny L-2120 Luxembourg Tél. : +352 478-5506 • Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale Fax : +352 46 79 63 www.etat.lu/MS

Ministère de la Sécurité sociale 26, rue Sainte-Zithe L-2763 Luxembourg Tél. : +352 478-6306 Fax : +352 478-6140 Mars Di Bartolomeo est né le 27 juin 1952 à Mars Di Bartolomeo publie, en collaboration www.etat.lu/MSS Dudelange. avec Jeannot Krecké, un guide fi scal. De plus, il s’implique avec conviction dans les questions Après des études secondaires au lycée de gar- sociales et dans les problèmes de la diversifi - çons d’Esch/Alzette, il entre comme journaliste cation économique ainsi que dans l’animation au Tageblatt de 1972 à 1984. culturelle du Bassin minier luxembourgeois. Nommé secrétaire parlementaire du LSAP en À partir de 2000, il remplit les fonctions de pré- 1984 pour succéder à Robert Goebbels, devenu sident de la circonscription Sud du LSAP et est membre du gouvernement, Mars Di Bartolomeo élu premier président du syndicat pour la pro- est d’abord candidat aux élections commu- motion du Sud, le Pro-Sud. nales de 1987 – il est alors élu au conseil de Dudelange –, puis, dans la foulée, à la Cham- À l’issue des élections du 13 juin 2004, Mars bre des députés en 1989. Di Bartolomeo est nommé ministre de la Santé, ministre de la Sécurité sociale en date du Réélu en 1994 à la Chambre, il se voit propulsé 31 juillet 2004. bourgmestre de la Ville de Dudelange après les élections communales d’octobre 1993. Il entre en fonction le 1er janvier 1994, poste qu’il con- serve également après les élections d’octobre 1999. Quatre mois plus tôt, les électeurs de la circonscription Sud lui donnent un troisième mandat à la Chambre des députés.

Ministère de l’Environnement 63 M. Lucien Lux 18, montée de la Pétrusse L-2327 Luxembourg Tél. : +352 478-6806 Fax : +352 40 04 10 • Ministre de l’Environnement www.emwelt.lu

• Ministre des Transports Ministère des Transports 11, rue Notre-Dame L-2240 Luxembourg Tél. : +352 478-4406 Fax : +352 24 18 17

Lucien Lux est né le 13 septembre 1956 à Trois- En tant que député, il s’intéresse tout particu- vierges. Il est domicilié à Bettembourg, il est lièrement aux affaires sociales et fami liales, campagne électorale pour les élections légis- marié et père de deux enfants. à l’emploi et au droit du travail. Lucien Lux a latives du 13 juin 2004. été respectivement corapporteur et rappor- À l’instar de son père, Lucien Lux travaille teur sur le projet de loi dit PAN sur le plan À l’issue de ces élections, Lucien Lux est nommé d’abord auprès de la SNCFL pour entrer ensuite d’action national en faveur de l’emploi ainsi ministre de l’Environnement et ministre des comme secrétaire syndical à l’OGB-L en 1978. que sur celui portant introduction de l’assu- Transports en date du 31 juillet 2004. Il quitte ce poste pour rester conseiller du syn- rance dépendance. Il est également l’auteur dicat après son élection comme député en de plusieurs propositions de loi, résolutions 1989. Lucien Lux est réélu lors des élections et motions qui ont fondé la démarche poli- législatives de 1994, 1999 et 2004. tique du LSAP en matière de lutte contre le Président de la section LSAP de Bettembourg chômage. depuis 1986, il devient bourgmestre de cette En 1997, Lucien Lux se voit par ailleurs confi er la er commune le 1 janvier 1988 à la tête d’une tâche importante de rapporteur de la commis- majorité socialiste. Il est reconduit dans cette sion parlementaire des Finances et du Budget fonction en 1993 et en 1999. sur le projet de loi concernant le budget des Au niveau de sa commune, Lucien Lux fait recettes et des dépenses de l’État pour l’exer- cice 1998. notamment progresser les dossiers environ- nementaux ainsi que ceux en relation avec la Au congrès du parti à Vianden en mars 2002, coopération humanitaire ou encore l’égalité il est élu secrétaire général du LSAP, relevant des chances entre hommes et femmes. ainsi le défi d’organiser et de mener à bien la

Ministère de l’Intérieur 65 M. Jean-Marie Halsdorf et de l’Aménagement du territoire 19, rue Beaumont L-1219 Luxembourg Tél. : +352 478-4606 • Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire Fax : +352 22 11 25 www.etat.lu/MI

Jean-Marie Halsdorf est né le 1er février 1957 à des villes de communes luxembourgeoises À l’issue des élections du 13 juin 2004, Luxembourg. Marié et père de trois enfants, il (Syvicol). En outre, il est membre du bureau Jean-Marie Halsdorf est nommé ministre de habite à Lamadelaine. exécutif du Syndicat de communes régional l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire pour la promotion et le développement de en date du 31 juillet 2004. Après ses études secondaires au lycée clas- la région du Sud (Pro-Sud). De 2001 à 2004, il sique d’Echternach, Jean-Marie Halsdorf s’ins- est président du comité du Syndicat intercom- crit à l’université Louis Pasteur à Strasbourg munal de l’Hôpital Princesse Marie-Astrid à qu’il quitte au début des années 1980 avec un diplôme d’État de docteur en pharmacie. Niederkorn.

Il exerce la profession de pharmacien en offi - En 1994, il est élu député du Parti chrétien- cine et en milieu hospitalier, notamment à la social (Chrëschtlech Sozial Vollekspartei / CSV) Clinique Sacré Cœur de Luxembourg. dans la circonscription Sud. Il est réélu en 1999 et 2004. En 2003, Jean-Marie Halsdorf est par Très engagé dans la politique locale, mais éga- ailleurs désigné rapporteur du budget de l’État lement dans les dossiers concernant la santé pour l’exercice 2004. Lors de son mandat de et la Sécurité sociale, Jean-Marie Halsdorf est député, Jean-Marie Halsdorf est également élu conseiller communal de la commune de membre effectif de l’Assemblée parlemen- Pétange au 1er janvier 1988. En 2000, il devient taire de l’OTAN ainsi que suppléant du Comité bourgmestre de la commune de Pétange. des régions de l’Union européenne, du Conseil Depuis l’année 2000, Jean-Marie Halsdorf oc- interparlementaire consultatif du Benelux et cupe le poste de secrétaire général du Syndicat du Conseil parlementaire interrégional.

Ministère de la Fonction publique 67 M. Claude Wiseler et de la Réforme administrative 63, avenue de la Liberté L-1931 Luxembourg Tél. : +352 478-3106 • Ministre de la Fonction publique Fax : +352 478-3122 et de la Réforme administrative www.mfpra.public.lu

• Ministre des Travaux publics Ministère des Travaux publics 4, boulevard F. D. Roosevelt L-2450 Luxembourg Tél. : +352 478-3306 Fax : +352 22 31 60 Claude Wiseler est né le 30 janvier 1960 à Après avoir été secrétaire général de son parti www.etat.lu/MTP Luxembourg. Il est marié et père de trois de 1995 à 2000, Claude Wiseler est élu, à la enfants. suite des élections législatives de juin 1999, député de la circonscription Centre sur la liste Après des études secondaires à l’Athénée de du Parti chrétien-social (Chrëschtlech Sozial Luxembourg (1972-1979), Claude Wiseler s’ins- Vollekspartei / CSV). Au Parlement national, crit à l’université de Paris III (Sorbonne nou- il assume la fonction de vice-président du velle), où il obtient une maîtrise de lettres groupe parlementaire CSV, vice-président de modernes et une licence en littérature géné- la commission de l’Éducation nationale, de la rale et comparée (1983). En 1989, il passe son Formation professionnelle et des Sports et est doctorat à l’université de Paris-Sorbonne. membre de diverses autres commissions. Entre 1983 et 1987, Claude Wiseler enseigne De 2000 à 2004, il est également échevin de les langues à l’Athenée de Luxembourg et au la Ville de Luxembourg, responsable de l’en- lycée technique du Centre. De 1987 à 1989, il seignement et des affaires sociales. est professeur-attaché au ministère de l’Édu- cation nationale, avant d’occuper le poste de À l’issue des élections législatives du 13 juin conseiller de gouvernement au ministère de la 2004, Claude Wiseler est nommé ministre de Famille et de la Solidarité sociale ainsi qu’au la Fonction publique et de la Réforme adminis- ministère des Classes moyennes et du Tou- trative, ministre des Travaux publics en date risme (1989-1999). du 31 juillet 2004.

Direction de la Coopération au développement 69 M. Jean-Louis Schiltz et de l’Action humanitaire (Ministère des Affaires étrangères et de l’Immigration) 6, rue de la Congrégation Hôtel Saint-Augustin • Ministre de la Coopération et de l’Action humanitaire L-1352 Luxembourg Tél. : +352 478-2351 • Ministre des Communications Fax : +352 22 20 48, +352 478-2329 www.mae.lu • Ministre de la Défense Service des Médias et des Communications (Ministère d’État) 5, rue Large Jean-Louis Schiltz est né le 14 août 1964 à membres de l’Union européenne à consacrer Maison Cassal Luxembourg. Marié et père de trois enfants, il d’ici 2015 0,7 % de leur produit intérieur brut à L-1917 Luxembourg habite à Luxembourg. l’aide publique au développement. C’est égale- Tél. : +352 478-2102 Fax : +352 47 56 62, +352 22 09 63 ment sous sa présidence que les négociations Élu pour la première fois à la Chambre des sur la révision de l’accord de Cotonou ont été députés lors des élections législatives du Direction de la Défense (Ministère des Affaires menées à bonne fi n, la signature de l’accord étrangères et de l’Immigration) 13 juin 2004, Jean-Louis Schiltz est depuis le 31 révisé de Cotonou ayant eu lieu à Luxembourg 6, rue de l’ancien Athénée juillet 2004 ministre de la Coopération et de L-1144 Luxembourg le 25 juin 2005. l’Action humanitaire. Depuis cette même date, Tél. : +352 478-2606, +352 478-2800 Fax : +352 46 26 82 il est en charge des communications et il assure Depuis le 6 septembre 2004, Jean-Louis Schiltz à ce titre la promotion du site dans le domaine est gouverneur de la Banque asiatique pour des télécommunications et des technologies le développement. de l’information. Le 22 février 2006, le ministre nouveau programme de base. Il a été le cam- Depuis 2000, Jean-Louis Schiltz est secrétaire Schiltz s’est vu confi er un troisième portefeuille paign manager de son parti pour les élections général du Parti chrétien social. Élu à ce poste ministériel, celui de la défense. nationales de juin 2004. en 2000, il a été réélu une première fois en En sa qualité de ministre de la Coopération, 2003 avec 88 % des voix et une seconde fois De 1989 à 2004, Jean-Louis Schiltz exerce la le ministre Schiltz est pendant la Présidence fi n 2004 avec 97 % des voix. Il terminera son profession d’avocat au sein de l’étude d’avocats luxembourgeoise du Conseil de l’Union euro- troisième et dernier mandat d’ici la fi n 2006. Schiltz et Schiltz. En tant qu’avocat, Jean-Louis péenne du premier semestre 2005 le principal En tant que secrétaire général, il est en 2002 Schiltz s’engage à la Conférence du jeune bar- artisan de l’accord engageant chacun des États le principal responsable de l’élaboration du reau où il devient dès 1990 membre du comité. 70 De 1997 à 1998, il est président de la Conférence Jean-Louis Schiltz a été en 1983 champion de du jeune barreau. Par la suite, il devient Luxembourg par équipes en escrime. Il pratique membre du Conseil de l’ordre des avocats. aujourd’hui la course à pied et le vélo. Il a été pendant 10 ans membre de la commission Parallèlement à sa carrière d’avocat, Jean-Louis juridique du Comité olympique et sportif Schiltz mène une carrière scientifi que. Il est luxembourgeois. ainsi entre 1989 et 1991 assistant à la faculté de droit de l’université Paris I Panthéon Sorbonne. De 1991 à 2004, il a été d’abord assistant, ensuite chargé de cours au Centre universi- taire de Luxembourg où il a enseigné le droit civil et le droit commercial. Il est par ailleurs l’auteur de plusieurs articles sur le droit ban- caire et le droit des assurances. De 1994 à 2004, il est coéditeur de la revue scientifi que Assu- rances et Responsabilité éditée sous l’égide de la section luxembourgeoise de l’Association internationale du droit des assurances. Jusqu’à son entrée au gouvernement, il est membre de l’editorial board du mensuel European Lawyer et membre de l’International Bar Association.

Jean-Louis Schiltz est depuis 1987 titulaire d’une maîtrise en droit privé de l’université Paris I Panthéon Sorbonne. En juin 1988, il décroche à la même université un diplôme d’études approfondies (DEA) en droit des affai- res. En 1991, il réussit son examen d’avoué en tant que major de promotion. Ministère des Affaires étrangères 71 M. Nicolas Schmit et de l’Immigration 5, rue Notre-Dame L-2240 Luxembourg Tél. : +352 478-2401 • Ministre délégué aux Affaires étrangères et à l’Immigration Fax : +352 22 31 44 www.mae.lu

Nicolas Schmit est né le 10 décembre 1953. Il est En 1989, il devient secrétaire du groupe par- membre suppléant à la Convention sur l’ave- marié et père de quatre enfants. lementaire du Parti ouvrier socialiste luxem- nir de l’Europe. bourgeois (LSAP) et en 1990, il occupe le poste Nicolas Schmit est docteur en sciences éco- Le 31 juillet 2004, Nicolas Schmit se voit confi er de conseiller à la Représentation permanente nomiques et diplômé de l’Institut des études le poste de ministre délégué aux Affaires étran- du Luxembourg auprès de l’Union européenne politiques d’Aix-en-Provence. Il possède égale- gères et à l’Immigration. à Bruxelles. Il participe aux travaux de la Confé- ment un DEA de relations internationales ainsi rence intergouvernementale menant au traité qu’une maîtrise de lettres. de Maastricht.

À la fi n de ses études, il obtient un poste de En 1991, Nicolas Schmit est nommé membre du chargé de recherche en relations économiques Conseil d’État. Puis, de 1992 à 1998, il dirige le internationales à l’université d’Aix-Marseille III, département des relations économiques inter- fonction qu’il occupe de 1978 à 1979. nationales et de la coopération au ministère des Affaires étrangères. À partir de 1979, Nicolas Schmit s’occupe, en tant qu’attaché à la présidence du gouverne- En 1998, il est nommé ambassadeur repré- ment, des dossiers économiques. En 1983, il sentant permanent du Luxembourg auprès quitte cette fonction pour celle de secrétaire de l’Union européenne à Bruxelles. De 2000 à de légation à la direction politique au minis- 2001, il est le représentant personnel à la Confé- tère des Affaires étrangères. Il devient le chef rence intergouvernementale qui a préparé le de cabinet du ministre des Affaires étrangères traité de Nice. De 2002 à 2003, il représente Jacques Poos en 1984. par ailleurs le gouvernement en tant que

Relations avec le Parlement – 73 Mme Octavie Modert Service central de législation 43, boulevard F. D. Roosevelt L-2450 Luxembourg • Secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement Tél. : +352 478-6606 Fax : + 352 47 56 16 • Secrétaire d’État à l’Agriculture, à la Viticulture et au Développement rural Ministère de l’Agriculture, de la Viticulture • Secrétaire d’État à la Culture, à l’Enseignement supérieur et du Développement rural et à la Recherche 1, rue de la Congrégation L-1352 Luxembourg Tél. : +352 478-2525 Fax : +352 22 29 10 Octavie Modert est née le 15 novembre 1966 à étant ainsi le plus jeune titulaire et la première Grevenmacher. Mariée à Jean-Pierre Stronck, femme à occuper cette haute fonction. Parallè- Ministère de la Culture, de l’Enseignement elle habite à Greiveldange dans la région mosel- lement, elle assume la charge de chef de cabinet supérieur et de la Recherche lane. du Premier ministre Jean-Claude Juncker. En 20, montée de la Pétrusse L-2327 Luxembourg 1999, elle est la première femme à être promue Après ses études secondaires au lycée clas- Tél. : +352 478-6606 au grade de première conseillère de gouver- Fax : +352 26 29 60 38 sique d’Echternach, Octavie Modert pour- nement. www.ltam.lu/culture suit des études de droit à l’université Robert Schuman de Strasbourg, où elle obtient une Dès l’âge de 20 ans, Octavie Modert occupe dif- maîtrise de droit en 1990. Elle termine sa for- férents postes au sein des comités et organes gnement supérieur et à la Recherche en date mation universitaire en 1991 par un Master exécutifs du Parti chrétien-social et de ses du 31 juillet 2004. Elle est le plus jeune mem- of Arts in European Studies à l’université de sous-organisations CSJ (Jeunesses chrétiennes- bre du gouvernement de 2004. Reading (Royaume-Uni). sociales) et CSF (Femmes chrétiennes-sociales), tant au niveau national qu’au niveau régional. Après avoir brièvement occupé un poste d’at- tachée au groupe parlementaire du Parti chré- Élue pour la première fois à la Chambre des tien-social (Chrëschtlech Sozial Vollekspartei / députés lors des élections législatives du 13 CSV), Octavie Modert entre au service de l’État en juin 2004, Octavie Modert est investie de la 1992, où elle est affectée à la présidence du gou- fonction de secrétaire d’État aux Relations vernement et au bureau du Premier ministre. avec le Parlement, secrétaire d’État à l’Agri- En 1998, âgée de 31 ans, elle est nommée secré- culture, à la Viticulture et au Développement taire générale du Conseil de gouvernement, rural, secrétaire d’État à la Culture, à l’Ensei-