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Les oiseaux disparus

PDF générés en utilisant les outils open source mwlib. Voir http://code.pediapress.com/ pour plus d’informations. PDF generated at: Thu, 30 Jul 2009 18:03:53 UTC Liste des espèces d'oiseaux disparues 2 Liste des espèces d'oiseaux disparues

Depuis 1600, plus d'une centaine d'espèces d'oiseaux ont disparu, alors que la vitesse d' semble même augmenter. Hawaii constitue l'exemple le plus flagrant, où 30% des espèces endémiques ont aujourd'hui disparu. D'autres régions ont été aussi sévèrement touchées, comme Guam, qui a vu disparaître 60% de ses espèces en une trentaine d'années, principalement à cause des serpents importés.

On recense aujourd'hui environ 10 000 espèces d'oiseaux, dont 1 186 en voie de Vue d'artiste d'un aigle d'Haast géant attaquant un disparition. Sauf pour 11 espèces, cette . disparition est d'origine humaine. Les espèces insulaires, particulièrement d'îles isolées, sont les plus menacées. La disproportion des rallidés dans les espèces menacées reflète la tendance de ces oiseaux à perdre la faculté de voler en cas d'isolement géographique.

Ansériformes

kervazoi — → Ouette de La Réunion (Mascareignes 1674) • Alopochen mauritianus — → Ouette de Maurice (Mascareignes 1698) • Anas marecula — → Canard de l'île d'Amsterdam (Île d'Amsterdam 1800) • Anas pachyscelus - Bermudes • Anas theodori — → Canard de Maurice (Mascareignes 1710) Autruche géante de Pietermaritzburg (Natal Museum) • Aythya innotata — Fuligule de – Afrique du Sud – Disparue à la fin du 19° siècle Madagascar. Officiellement espèce menacée, mais probablement éteint. Seul un a été vu vivant en semi-captivité dans les jardins botaniques d'Antanarivo en 1991, mais il est mort en 1992. • Branta hylobadistes — Nēnē-nui (îles du Pacifique, probablement éteint vers Xs siècle av. J.-C.). • Branta (nouvelles espèces), oie géante d'Hawaii • Camptorhynchus labradorius — Eider du Labrador. Cet eider n'a jamais été très commun. Bien qu'il ait été chassé pour sa viande, il a probablement disparu à cause du déclin des moules et des coquillages dû à la pollution. Le dernier a été vu à Elmira, New York, en Liste des espèces d'oiseaux disparues 3

1878. • Cereopsis novaezeelandiae — Céréopse de Nouvelle-Zélande • Cygnus atratus sumnerensis — Cygne de Nouvelle-Zélande • Mascarenachen kervazoi - → Tadorne de La Réunion • Mergus australis — Harle austral (Îles Auckland 1902) • Netta caryophyllacea — Nette à tête rose. Officiellement espèce menacée, mais probablement éteinte. La seule zone où il pourrait encore exister serait le nord du Myanmar, à cause de son isolement. Ce canard est régulièrement mentionné dans cette zone, mais les recherches n'ont pas abouti. • Tadorna cristata — Tadorne de Corée. Officiellement espèce menacée depuis des rapports récents encore à confirmer. Dernière observation confirmée en 1964.

Caprimulgiformes • Siphonorhis americanus — Engoulevent de la Jamaïque

Charadriiformes • Coenocorypha miratropica - Fidji • Gallinago anthonyi - Porto-Rico • Numenius borealis — Courlis esquimau Officiellement espèce menacée, les effectifs du courlis esquimau ont extrêmement décrus depuis le siècle dernier, ses apparitions se faisant de plus en plus rares. • Prosobonia leucoptera — Chevalier à ailes blanches (1773, Tahiti). • Vanellus macropterus — Vanneau hirondelle • Larus utunui - Huahine (Polynésie française) • Pinguinus impennis — grand pingouin, (Alca impennis). Mesurant 75 cm de haut, le grand pingouin, incapable de voler, était le plus grand représentant des pingouins. Il fut chassé jusqu'à l'extinction pour la nourriture et pour le duvet utilisé pour la fabrication de matelas. Le dernier couple a été tué le 3 juillet 1844.

Ciconiiformes • Apteribis brevis et Apteribis glenos, des petits ibis incapables de voler des îles hawaiennes. • Ixobrychus novazelandiae — Blongios de Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande 1900) • Nycticorax duboisi — → Bihoreau de La Réunion (Mascareignes 1674) • Nycticorax mauritianus — → Bihoreau de Maurice (Mascareignes 1700) • Nycticorax megacephalus — → Bihoreau de Rodrigues (Mascareignes 1761) • Nycticorax olsoni - Éteint à la fin du XVIe siècle (île de l'Ascension) • Threskiornis solitarius — → Ibis de La Réunion (Mascareignes 1750). Cette espèce était nommée initialement Solitaire de La Réunion, une espèce considérée comme proche du → et du → solitaire de Rodrigues. Des os de cet ibis retrouvés à La Réunion et les anciennes descriptions correspondent plutôt à un ibis sacré, l'hypothèse de la parenté avec le dodo a été abandonnée. • Xenicibis xymphaticus - Jamaïque Liste des espèces d'oiseaux disparues 4

Columbiformes • → Alectroenas nitidissima — Founingo hollandais. Éteint au XIXe siècle. • Alectroenas rodericana — → Founingo de Rodrigues • Caloenas canacorum - Nouvelle-Calédonie • Caloenas maculata — Nicobar ponctué. Aussi connu sous le nom de pigeon vert ponctué, le seul spécimen connu se trouve au musée de Liverpool depuis 1851 sans doute capturé sur une île du Pacifique. • Columba duboisi — → Pigeon de La Réunion • Columba jouyi • Columba versicolor — Pigeon de Kittlitz • Didunculus placopedetes - Tonga • Ducula david • Ducula harrisoni - Îles Pitcairn • Dysmoropelia dekarchiskos - Sainte-Hélène • Ectopistes migratorius — Pigeon migrateur. Le pigeon migrateur (aussi appelé Tourte) fut probablement un jour l'oiseau le plus répandu du monde. Il fut chassé pour sa chair ou pour le sport jusqu'à l'extinction. Le dernier spécimen est mort au zoo de Cincinnati en 1914. • Gallicolumba ferruginea — Gallicolombe de Tanna • Gallicolumba longitarsus - Nouvelle-Calédonie • Gallicolumba norfolciensis • Gallicolumba nui • Gallicolumba salamonis • Macropygia arevarevauupa - Huahine (Polynésie française) • Microgoura meeki — Microgoura de Choiseul • Pezophaps solitaria — → Solitaire de Rodrigues. Vu pour la dernière fois vers 1730. • Ptilinopus mercerii — Ptilope des Marquises • → Raphus cucullatus — Dodo ou Dronte appelé Didus ineptus par Carl von Linné. Il s'agissait d'un oiseau d'un mètre de haut de l'île Maurice incapable de voler. Son habitat forestier fut détruit lors de l'arrivée des Hollandais par les rats, les porcs et les chats qu'ils avaient emmenés avec eux. Le dernier spécimen est mort en 1681, seulement 80 ans après les premiers arrivants. • Streptopelia (Nesoenas) rodericana - Rodriguez

Coraciiformes • Halcyon miyakoensis — Martin-chasseur de Miyaco. Il s'agissait d'une sous-espèce du martin-chasseur micronésien (Halycon cinnamomina). • Upupa antaios — Huppe de Sainte-Hélène, (Sainte-Hélène, 1550)

Cuculiformes • Coua delalandei — Coua de Delalande (Madagascar) • Nannococcyx psix — Coucou de Sainte-Hélène Liste des espèces d'oiseaux disparues 5

Falconiformes • Argentavis magnificens — Argentavis • Harpagornis moorei — Aigle d'Haast. Un aigle géant (jusqu'à 2,6 m d'envergure) endémique à la Nouvelle-Zélande, éteint depuis 1400, à cause de la perte de son habitat et de ses proies suite à l'occupation humaine. • Polyborus lutosus — Caracara de Guadeloupe

Galliformes • Coturnix gomerae • Coturnix novaezelandiae — Caille de Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande, 1875) • Megapodius amissus - Fidji • Meleagris crassipes - Amérique du nord • Ophrysia superciliosa — Ophrysie de l'Himalaya. Officiellement espèce menacée. N'a pas été aperçu avec certitude depuis 1876, mais des recherches plus poussées doivent être effectuées, et on en aurait vu aux alentours de Naini Tal en 2003. • Tympanuchus cupido cupido — Tétras de bruyère, une sous-espèce du tétras des prairies.

Gruiformes • Aphanapteryx bonasia — Râle de Maurice • Aphanapteryx leguati — → Râle de Rodrigues • Atlantisia elpenor — Râle d'Ascension • Atlantisia podarces — Râle de Sainte-Hélène • Capellirallus karamu — • Diaphorapteryx hawkinsi — Râle géant de Chatham • Dryolimnas augusti - La Réunion, éteint vers 1700 • Fulica chathamensis — Foulque de Nouvelle-Zélande • Fulica newtoni — → Foulque des Mascareignes • Gallinula hodgeni — Gallinule de Hodgen • Gallinula pacifica — Gallinule punaé • Gallirallus dieffenbachii — Râle de Dieffenbach • Gallirallus modestus — Râle des Chatham • Gallirallus pacificus — → Râle tévéa (Tahiti) • Gallirallus sharpei — Râle de Sharpe • Gallirallus wakensis — Râle de Wake • Porphyrio albus — Talève de Lord Howe • Porphyrio kukwiedei — Talève de Nouvelle-Calédonie] • Porphyrio paepae — Talève des Marquises • Porzana astrictocarpus — Marouette de Sainte-Hélène • Porzana menehune • Porzana monasa — Marouette de Kusaie • Porzana nigra — Marouette de Miller • Porzana palmeri — Marouette de Laysan • Porzana piercei • Porzana sandwichensis — Marouette des Hawaii • Rhynochetus orarius - Kagou de l'île des Pins (Nouvelle-Calédonie) Liste des espèces d'oiseaux disparues 6

Passériformes • Aplonis corvina — Stourne de Kusaie • Aplonis fusca — Stourne de Norfolk • Aplonis mavornata — Stourne mystérieux • Bowdleria rufescens — Mégalure des Chatham • Carduelis carduelis parva — Chardonneret élégant de la sous-espèce parva • Chaetoptila angustipluma — Méliphage kioéa • Chaunoproctus ferreorostris — Roselin des Bonin • Chloridops kona — Psittirostre à gros bec • Ciridops anna — Ciridopse d'Anna • Corvus pumilis - Porto-Rico et Sainte-Croix • Drepanis funerea — Drépanide noir • Drepanis pacifica — Drépanide mamo • Dysmorodrepanis munroi — Psittirostre de Munro • Fregilupus varius — → Étourneau de Bourbon • Fregilupus rodericanus • Gerygone insularis — Gérygone de Lord Howe • Hemignathus ellisianus — Hémignathe à long bec • Hemignathus lanaiensis — Hémignathe de Lanai • Hemignathus obscurus — Hémignathe akialoa • Hemignathus procerus — Hémignathe akialoa • Hemignathus sagittirostris — Grand Amakihi • Heteralocha acutirostris — → Huia • Melamprosops phaeosoma — Po-o-uli masqué (le dernier spécimen connu est mort en captivité le 28 novembre 2004) • Moho apicalis — Moho d'Oahu • Moho bishopi — Moho de Bishop • Moho braccatus — Moho de Kauai • Moho nobilis — Moho d'Hawaii • Myadestes oahensis — Solitaire d'Oahu • Myiagra freycineti — Monarque de Guam • Necropsar leguati • Necropsar rodericanus • Nesillas aldabranus — Nésille d'Aldabra • Palaeocorax moriorum — • Paroreomyza flammea — Grimpeur de Molokai • Pomarea pomerea — Monarque de Maupiti (Îles de la Société, 1850) • Psittirostra kona — Psittirostre à gros bec • Quiscalus palustris — Quiscale de Mexico (Mexique, 1910) • Rhodacanthis flaviceps — Petit psittirostre • Rhodacanthis palmeri — Psittirostre de Palmer • Sporophila melanops - Brésil • Testudophaga bicolor • Turdus ulietensis — Merle de Raiatea. Un oiseau tout à fait mystérieux connu par un seul dessin et quelques description d'un spécimen disparu. Sa classification demeure impossible, bien que d'après les données biogéographiques et les maigres descriptions, il se serait agi d'un méliphage. Liste des espèces d'oiseaux disparues 7

• Turdus ravidus — Merle de Grande Caïman • Turnagra capensis — Piopio de Nouvelle-Zélande • Vermivora bachmanii — Paruline de Bachman • Xenicus longipes — → Xénique des buissons • Xenicus lyalli — → Xénique de Stephens • Zoothera terrestris — Grive de Kittlitz ou Grive des Bonin • Zosterops strenua — Zostérops robuste

Pélécaniformes • Pelecanus novaezealandiae — Pélican de Nouvelle-Zélande • Phalacrocorax perspicillatus — Cormoran de Pallas (Kamtchatka, 1850-1860)

Piciformes • Campephilus imperialis — Pic impérial. Ce pic de 50 cm va très probablement disparaître prochainement (ouest du Mexique). • Campephilus principalis — Pic à bec ivoire. La dernière observation confirmée date de 1987 à Cuba. L'observation d'un couple en Louisiane en 1999 a été infirmée. La cause de la disparition de cette espèce est sans doute la perte de son habitat.

Podicipédiformes • andinus — Grèbe des Andes. Vu pour la dernière fois en Colombie en 1977. • Podilymbus gigas — Grèbe de l'Atitlan. Vu pour la dernière fois au Guatemala en 1986, déclarée éteinte depuis 1994. • Tachybaptus rufolavatus

Procellariiformes • Bulweria bifax — Pétrel bifax (Île Sainte-Hélène, éteint vers 1550) • Oceanites maorianus — Océanite de Nouvelle-Zélande (Nouvelle-Zélande 1850) (aperçu non confirmé en 2003 : [1]). Une observation relativement bien confirmée fut rapportée le 18 janvier 2004 par des membres de la NZ Ornithological Society qui repérèrent 11 oiseaux dans le golfe d'Hauraki près d'Auckland. On est en attente d'analyses ADN. • Oceanodroma macrodacyla — Océanite de Guadeloupe • Pterodroma rupinarum — Pétrel de Sainte Hélène (Île Sainte-Hélène 1550)

Psittaciformes • Anodorhynchus glaucus — Ara glauque. Officiellement espèce menacée, à cause de rumeurs d'observations de spécimens sauvages, mais probablement éteint (Amérique du Sud, première moitié du XXe siècle) • Ara tricolor — Ara d'Hispaniola (Hispaniola, 1885) • Conuropsis carolinensis — de Caroline. Seul perroquet de l'est des États-Unis, il fut chassé jusqu'à l'extinction pour ses plumes et pour protéger les cultures. Le dernier spécimen est mort au zoo de Cincinnati en 1918. • Cyanoramphus ulietanus — Perruche de Raiatea (Polynésie française, 1773) • Cyanoramphus zealandicus — Perruche de Tahiti (Tahiti, 1844) • Lophopsittacus mauritianus — → Mascarin de Maurice (île Maurice, vers 1675) Liste des espèces d'oiseaux disparues 8

• Lophopsittacus bensoni — Perroquet de Benson (île Maurice, vers 1760) • Mascarinus mascarinus — → Mascarin de La Réunion (La Réunion, années 1770) • Necropsittacus rodericanus — → Perroquet de Rodrigues (île Rodrigues, 1763) • Nestor productus — → Nestor de Norfolk (île de Norfolk, 1851) • Psephotus pulcherrimus — Perruche de paradis (Australie, 1927) • Psittacula exsul — → Perruche de Newton (île Rodrigues, 1875) • Psittacula wardi — Perruche des Seychelles (Seychelles, 1883)

Strigiformes • Athene cretensis • Athene murivora — → Chevêche de Rodrigues (île Rodrigues, 1730) • Bubo insularis - Corse et Sardaigne • Mascarenotus grucheti — → Hibou de Gruchet (La Réunion, XVIIe siècle) • Mascarenotus sauzieri — → Petit-duc de Commerson (île Maurice, 1837 ou 1859 suivant les sources) • Sceloglaux albifacies — Ninoxe rieuse (Nouvelle-Zélande, années 1960) • Tyto pollens - Andros • Tyto riveroi - Cuba

Struthioniformes • Aepyornis maximus — Aepyornis • → Dinornithiformes — Moa. • Anomalopteryx didiformis • giganteus • Dinornis novaezealandiae • Dinornis struthoides • Emeus crassus • Euryapteryx curtus • Euryapteryx geranoides • Megalapteryx didinus • Pachyornis australis • Pachyornis elephantopus • Pachyornis mappini Ces grands oiseaux de Nouvelle-Zélande incapables de voler avaient sans doute déjà disparu quand les Européens y débarquèrent en 1642. L'extinction du moa et de son prédateur principal, l'Harpagonis serait due à l'arrivée des premiers Māori vers -1000. Les débarquements les plus anciens, c'est-à-dire entre 1830 et 1840 mentionnent des oiseaux qui auraient pu être les derniers des , mais ces observations n'ont jamais pu être confirmées. La Nouvelle-Zélande ne comptait quasiment aucun mammifères sur ses terres. Toute la chaîne alimentaire reposait sur les oiseaux, le moa étant le maillon le plus bas tandis que l'Harpagonis était au sommet de la chaîne. Il existait 10 espèces, dont le Dinornis robustus, l'Euryapteryx gravis et le Megalapteryx didinus. On a longtemps soupçonné les espèces de moa décrites sous les noms d'Euryapteryx curtus/E. exilis, d'E. huttonii/ E. crassus et de Pachyornis septentrionalis/P. mappini constituaient respectivement les mâles et femelles d'une même espèce. Cela a été confirmé par l'analyse d'ADN extrait d'os[2] . Encore plus intéressant, les trois expèces Dinornis, D. Liste des espèces d'oiseaux disparues 9

giganteus = robustus, D. novaezealandiae et D. struthioides se sont révélées être les mâles et les femelles de seulement deux espèces, une septentrionale (D. novaezealandiae), l'autre méridionale (D. robustus)[3] . Les femelles étaient plus grosses que les mâles, jusqu'à 150% en taille et 280% en poids. Ce phénomène de dimorphisme inverse est courant chez les ratites, et est le plus marqué chez les moas et les kiwis. Au passage, le pluriel de moa est aussi moa, le māori ne connaissant pas le pluriel marqué. • Dromaius ater — Émeu noir (Australie 1850) • Dromaius baudinianus — → Émeu de Baudin (Australie 1827)

Trochiliformes • Amazilia cyanotincta • Chlorostilbon bracei — Émeraude de Brace (Bahamas, 1900) • Chlorostilbon elegans — Émeraude de Gould (Jamaïque et Bahamas, 1900) • Discoura letitiae • Eriocnemis godini • Saucerottia alfaroana

Voir aussi • Espèce disparue • Espèce menacée • Liste des espèces animales disparues • Liste des espèces végétales disparues • Liste des espèces d'oiseaux préhistoriques disparues • Liste d'espèces invasives • Extinction des espèces et extinction de l'Holocène

Références

[1] http:/ / news. bbc. co. uk/ 1/ hi/ sci/ tech/ 3344917. stm [2] Nature 425 p.175 [3] Nature 425 p. 172 et 175 Æpyornis 10 Æpyornis

Æpyornis

Aepyornis maximus

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre → Aepyornithiformes

Famille Aepyornithidae

Genre

Aepyornis I. Geoffroy Saint-Hilaire, 1851

Espèces de rang inférieur

• Aepyornis gracilis † • Aepyornis hildebrandti † • Aepyornis maximus † • Aepyornis medius †

légende : † — éteint —

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Les æpyornis ou oiseaux-éléphants (Aepyornis) étaient des oiseaux géants, faisant partie des ratites (autruches, émeus, nandous…). Ils vivaient exclusivement à Madagascar. Bien qu'ils n'eussent pas été les plus hauts, les Aepyornis sont considérés comme les plus lourds de tous les oiseaux ayant existé, leur poids approchant les 500 kilogrammes. Ces oiseaux étaient incapables de voler. Disparus probablement aux alentours de l’an 1000, ou peut-être seulement au XVIIe ou XVIIIe siècle[1] , les Aepyornis ont côtoyé les premiers hommes arrivant à Madagascar. Encore aujourd'hui, les Malgaches peuvent trouver des œufs intacts qu'ils utilisent comme urnes.[réf. nécessaire] Plusieurs hypothèses ont été émises pour expliquer leur disparition : chasse ou prélèvement des œufs par l'homme, maladie, etc. La cause possible de cette extinction serait un changement de climat : un temps de sècheresse les a poussés d'abord à se regrouper autour de points d'eau. Ensuite, la sècheresse ayant persisté, l'espèce a finalement disparu. Æpyornis 11

Un grand nombre de squelettes a ainsi été retrouvé à proximité d'anciens points d'eau.

Liste des espèces

• † Aepyornis gracilis Monnier 1913 • † Aepyornis hildebrandti Burckhardt 1893 • † Aepyornis maximus Geoffroy-Saint Hilaire 1851 • † Aepyornis medius Milne-Edwards & Grandidier 1866

Voir aussi

• → Aepyornithiformes

Liens internes

• → Liste des espèces d'oiseaux disparues

Références

[1] Il était une fois nos ancêtres, une histoire de l’évolution, Chapitre Les Sauropsidés, Richard Dawkins Aepyornithiformes 12 Aepyornithiformes

Aépyornithiformes

Aepyornis maximus

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre → Aepyornithiformes

Ordre

Struthioniformes Latham, 1790

Genres de rang inférieur

• † famille Aepyornithidae Bonaparte, 1853 • † genre Aepyornis • † genre Mullerornis Légende : † pour éteint

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L'ancien ordre des Aépyornithiformes regroupe la seule famille des Aépyornithidés, ou oiseaux-éléphants (terme inventé par Marco Polo), qui comprend deux genres, les † Aepyornis et les † Mullerornis. Toutes les espèces de cet ordre sont aujourd'hui éteintes. Deux d'entre elles (Aepyornis maximus et Aepyornis medius) auraient pu cependant survivre jusqu'après l'an 1500 et être à l'origine de la légende du Rokh. Les aepyornis, qui vivaient exclusivement à Madagascar, comptaient dans leur rang l'oiseau le plus grand du monde puisqu'il mesurait plus de trois mètres de haut et pesait près d'une demi-tonne. La National Geographic Society de Washington possède un œuf d'intact d'aepyornis, contenant un squelette d'un oiseau non né. On a longtemps pensé que l'extinction des oiseaux de cette famille était due à l'action humaine, mais une étude récente (2000) menée par des archéologues des universités de Sheffield et de Royal Holloway montre qu'on ne sait même pas si ces oiseaux étaient chassés pour leur viande. Aepyornithiformes 13

Liste des genres et des espèces

Aepyornis • Aepyornis gracilis Monnier, 1913 • Aepyornis hildebrandti Burckhardt, 1893 • Aepyornis maximus Geoffroy-Saint Hilaire, 1851 • Aepyornis medius Milne-Edwards & Grandidier, 1866

Mulleornis • Mullerornis betsilei Milne-Edwards & Grandidier, 1894 • Mullerornis agilis Milne-Edwards & Grandidier, 1894 • Mullerornis rudis Milne-Edwards & Grandidier, 1894

Voir aussi • → Liste des espèces d'oiseaux disparues

Aigle géant de Haast

Aigle géant de Haast

Représentation d'artiste : un → aigle géant de Haast attaquant un moa

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre

Famille Accipitridae

Genre Harpagornis

Nom binominal

Harpagornis moorei Haast, 1872 Aigle géant de Haast 14

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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L'aigle de Haast (Harpagornis moorei) était un oiseau de la famille des Accipitridae.

Prédateurs et proies en Nouvelle-Zélande La Nouvelle-Zélande est un archipel qui n'a jamais compté, parmi sa faune, de mammifères prédateurs (exception faite de ceux introduits récemment par l'Homme, et l'Homme lui-même). Elle n'a même, jusqu'à l'arrivée récente de l'homme, compté que deux espèces de mammifères, des chauves-souris (en ne tenant pas compte des mammifères marins). Les prédateurs dominants étaient donc des oiseaux, parmi lesquels l'Aigle de Haast était le plus imposant. De par l'absence quasi totale de mammifères, leurs proies étaient également des oiseaux. L'Aigle de Haast chassait des proies pouvant peser de 60 à 100 kg, parfois même jusqu'à 200 kg, ce qui en fait l' (au sein des vertébrés) possédant le plus petit ratio poids prédateur/proie.

Systématique

Bien qu'il fut originellement placé parmi les vautours (Accipitridés), l'Aigle de Haast n'y est pas apparenté. On lui a prêté des affinités avec les genres Aquila et Haliaeetus, mais elles sont loin d'être unanimement approuvées. Par exemple, cela signifierait que le Aquila ancêtre d'Harpagornis ait procédé à une colonisation très lointaine, et ce au-dessus d'un immense plan d'eau. Quant à Haliaeetus, aucun fossile appartenant à ce genre n'a été découvert en Nouvelle-Zélande. Néanmoins c'est la parenté avec Aquila qui reste la plus probable.

Extinction

L'espèce s'est éteinte aux alentours de l'an 1400. On Comparaison des serres de estime que la disparition des grandes proies, due à Harpagornis moorei avec celles de Hieraaetus morphnoides l'homme (arrivé en Nouvelle Zélande aux alentours du XIe siècle), est la principale cause de leur disparition. Selon les légendes Māori, il existait sur l'île des oiseaux géants appelés Pouākai qui étaient capables de capturer un humain. Ce dernier étant probablement la sublimation de l'aigle géant de Haast, disparu avec l'extermination des moas par les humains[1] . Il est aussi possible que les humains aient chassé cet aigle constituant une menace[2] ,[3] . Aigle géant de Haast 15

Voir aussi

Liens internes • → Liste des espèces d'oiseaux disparues

Références externes [4] [5] [6] • Référence Avibase : Harpagornis moorei ( +répartition ) (fr+en) • Référence NCBI : Harpagornis moorei [7] (en)

Références

[1] Tennyson, A. & Martinson, P. (2006) Extinct of Te Papa Press,Wellington ISBN 978-0-909010-21-8

[2] Source : http:/ / www. nzbirds. com/ birds/ haasteagle. html . Un site anglophone sur l'Aigle de Hasst. [3] Lewin Leakey, La sixième extinction, évolution et catastrophes, Flammarion (1995), p.237-240 (ISBN 2-08-081426-5)

[4] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase

[5] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=5D2D4EBDE7CF7699& ts=1171214835997

[6] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=5D2D4EBDE7CF7699& ts=1171214835997

[7] http:/ / www. ncbi. nlm. nih. gov/ / Browser/ wwwtax. cgi?lin=s& p=has_linkout& id=307641

Alectroenas nitidissima

Founingo hollandais

Alectroenas nitidissima

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Columbiformes

Famille

Sous-famille Treroninae

Genre Alectroenas

Nom binominal Alectroenas nitidissima 16

Alectroenas nitidissima Scopoli, 1786

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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Le Founingo hollandais (Alectroenas nitidissima) était un pigeon mauricien appartenant à la famille des columbidae et à la sous-famille des treroninae. Il est connu seulement de trois peaux et de diverses illustrations. Cette espèce très colorée est abondamment chassée. Elle souffre aussi de l'introduction de rats puis de macaques.

Liens externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Alectroenas nitidissima ( +répartition ) (fr+en) • Référence Animal Diversity Web : Alectroenas nitidissima [3] (en) [4] • Référence IUCN : espèce Alectroenas nitidissima (Scopoli, 1786) (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=9A6B212F7BED2DFB& ts=1168549146410

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=9A6B212F7BED2DFB& ts=1168549146410

[3] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Alectroenas_nitidissima. html

[4] http:/ / www. redlist. org/ details/ 834 Amazone de la Guadeloupe 17 Amazone de la Guadeloupe

Amazone de la Guedeloupe

Amazona violacea

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Sous-famille Psittacinae

Genre Amazona

Nom binominal

Amazona violacea Gmelin, 1789

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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L'Amazone de la Guadeloupe (Amazona violacea) est un perroquet endémique de la Guadeloupe aujourd'hui disparu. Amazone de la Guadeloupe 18

Description Cette espèce ressemblait vraisemblablement beaucoup à Amazona imperialis sauf qu'elle était de plus grande taille et avait l'oeil cerné de rouge. Elle a été décrite par Jean-Baptiste Du Tertre (1654 et 1667) puis par le père Labat (1742) puis par Mathurin Jacques Brisson (1760) avant d'être nommée par Johann Friedrich Gmelin en 1789.

Disparition L'Amazone de la Guadeloupe a disparu comme les autres perroquets de cette île au XVIIIe siècle. En 1779, Buffon note l'espèce comme très rare, elle est présumée éteinte peu de temps après. On suppose que la chasse est la cause de cette disparition car il s'agissait selon Jean-Baptiste Du Tertre d'un met de premier choix.

Voir aussi • Liste des espèces d'oiseaux de Guadeloupe • → Liste des espèces d'oiseaux disparues • Liste des oiseaux endémiques de France

Amazone de la Martinique

Amazone de la Martinique

Amazona martinicana

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Sous-famille Psittacinae

Genre Amazona

Nom binominal

Amazona martinicana Clark, 1905

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint Amazone de la Martinique 19

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L'Amazone de la Martinique (Amazona martinicana) est un perroquet endémique de l'île de la Martinique aujourd'hui disparu.

Taxinomie L'espèce a été décrite par le père Labat en 1742 puis par Buffon en 1779. Elle a été nommée par Austin Hobart Clark en 1905 à partir de ces descriptions.

Disparition Labat écrit que « le perroquet est un oiseau trop commun pour moi pour prendre le temps d'en donner une description ». L'espèce a donc vraisemblablement dû voir ses effectifs baisser très rapidement. L'extinction semblerait avoir eu lieu lors de la deuxième moitié du XVIIIe siècle siècle, probablement en raison de la chasse et de la déforestation.

Voir aussi • Liste des espèces d'oiseaux de Martinique • → Liste des espèces d'oiseaux disparues • Liste des oiseaux endémiques de France

Liens externes [1] • Référence IUCN : espèce Amazona martinicana A.H. Clark, 1905 (en)

Références

[1] http:/ / www. redlist. org/ details/ 40139 Ara guadeloupensis 20 Ara guadeloupensis

Ara des Petites Antilles

Ara guadeloupensis

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Sous-famille Psittacinae

Genre Ara

Nom binominal

Ara guadeloupensis Clark, 1905

Synonymes

Ara purpurascens Anadorhynchus martinicus Ara erythrura Ara martinica

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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L'Ara de la Guadeloupe (Ara guadeloupensis) est une espèce de perroquet endémique de la Guadeloupe et de la Martinique aujourd'hui disparu. Ara guadeloupensis 21

Description Christophe Colomb mentionne le ara de la Guadeloupe lors de ces récits de voyages : "Ils apportèrent des perroquets de deux ou trois sortes et particulièrement de cette grande espèce qu'on trouve dans l'île de la Guadeloupe, et qui ont une longue queue (...)". Plus tard, les Pères Labat et du Tertre le décrivirent avec beaucoup plus de détails. Le Père Du Tertre le considérait comme "le plus beau et le plus grand de tous les perroquets des îles" et le décrivit ainsi : "Il a la tête, le col, le ventre et le dessus du dos, de couleurs de feu : ses ailes sont mêlées de plumes jaunes, de couleur azur, et de rouge cramoisi : sa queue est toute rouge et longues d'un pied et demi". Ces descriptions poussant à penser qu'il était assez proche du Ara macao avec une queue plus courte et d'un rouge plus vif

Répartition Selon le Père Pinchon (1976), la répartition géographique de l'espèce se limitait à la Guadeloupe continentale et à la Martinique. Consommant au besoin les fruits du mancenillier (Hippomane mancinella), il fréquentait donc les zones littorales ou l'on rencontre cette essence.

Taxinomie Cette espèce était probablement très proche du Ara macao que l'on retrouve en Amérique du Sud et sur l'île de Trinidad. Rothschild distinguait deux espèce de Ara différentes : Ara purpurescens en Guadeloupe et Anadorhynchus martinicus (synonyme de Ara erythrura et Ara martinica) en Martinique. Aujourd'hui, il est très difficile de déterminer si ces deux espèces diffère vraiment.

Disparition La ara de la Guadeloupe a disparu comme les autres perroquets de cette île au XVIIIe siècle. En 1760, l'espèce était très rare et a disparu peu de temps après. On suppose que la chasse est la cause de cette disparition que ce soit pour le consommer bien que selon Jean-Baptiste Du Tertre il ne s'agissait pas d'un mets de premier choix. Peu farouche, il préférait lorsqu'il était surpris à terre se défendre plutôt que de fuir. Pour cela, il se mettait sur le dos mordant et griffant avec son bec et ses pattes.

Voir aussi • Liste des espèces d'oiseaux de Guadeloupe • Liste des espèces d'oiseaux de Martinique • → Liste des espèces d'oiseaux disparues • Liste des oiseaux endémiques de France Aratinga labati 22 Aratinga labati

Perrique de la Guadeloupe

Aratinga labati

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Sous-famille Psittacinae

Genre Aratinga

Nom binominal

Aratinga labati Rothschild, 1905

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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La Perrique de la Guadeloupe (Aratinga labati) est un perroquet endémique de la Guadeloupe aujourd'hui disparu. Aratinga labati 23

Description La perrique ressemblait à Aratinga euops de Cuba mais sans rouge sur les ailes. Le Père Labat décrivait ces oiseaux comme des "petits perroquets gros comme des pies (~ 45 cm), tous vert (…) excepté quelques plumes rouges qu’elles ont sur la tête. Leur bec est blanc (...)" Le Père Du Tertre avait auparavant donné quelques précisions sur leurs comportement : "Ils volent en bandes et se branchent toujours sur les arbres les plus feuillus et les plus verts, de sorte qu’on ne les peut que bien difficilement apercevoir"

Taxinomie La perrique a été décrite par le père Labat en 1724. Rothschild l’a tout d’abord placée dans le genre Conorus avant de le ranger sans grande certitude dans le genre Eupsitulla. Le consensus actuel la classerait plutôt dans le genre Aratinga. Des ont également été reportées à la Martinique et à la Barbade mais sans avoir pu être classées taxinomiquement.

Disparition La perrique a disparu comme les autres perroquets de la Guadeloupe au XVIIIe siècle. On suppose que la chasse est la cause de cette disparition car la perrique était considérée comme un gibier de premier ordre.

Voir aussi • Liste des espèces d'oiseaux de Guadeloupe • → Liste des espèces d'oiseaux disparues • Liste des oiseaux endémiques de France Bihoreau de La Réunion 24 Bihoreau de La Réunion

Bihoreau de la Réunion

Nycticorax duboisi

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Ciconiiformes

Famille Ardeidae

Genre Nycticorax

Nom binominal

Nycticorax duboisi Rothschild, 1907

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Le bihoreau de la Réunion (Nycticorax duboisi) est une espèce d'oiseau de la famille des ardéidés aujourd'hui disparu et autrefois endémique de l'île de la Réunion, dans l'océan Indien. Son existence est avérée par un certain nombre de restes fossiles. Il se serait éteint peu après la description faite par Dubois en 1672 d'un oiseau gris dont le dessus des plumes est blanc et les pattes vertes. Bihoreau de La Réunion 25

Voir aussi

Articles connexes • → Liste des espèces d'oiseaux disparues. • Liste des espèces d'oiseaux de la Réunion. • Endémisme à la Réunion.

Liens externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Nycticorax duboisi ( +répartition ) (fr+en) [3] • Référence IUCN : espèce Nycticorax duboisi Rothschild, 1907 (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=09D9D8482106DFA9& ts=1180287344796

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=09D9D8482106DFA9& ts=1180287344796

[3] http:/ / www. redlist. org/ details/ 40659

Bihoreau de Maurice

Bihoreau de Maurice

Nycticorax mauritianus

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Ciconiiformes

Famille Ardeidae

Genre Nycticorax

Nom binominal

Nycticorax mauritianus Newton & Gadow, 1893

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint Bihoreau de Maurice 26

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Le bihoreau de Maurice (Nycticorax mauritianus) est une espèce d'oiseau de la famille des ardéidés aujourd'hui disparu et autrefois endémique de l'île Maurice, dans l'océan Indien. Son existence n'est avérée que par un certain nombre d'os et par les récits de François Leguat.

Informations complémentaires • Faune endémique de l'île Maurice. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Bihoreau de Rodrigues

Bihoreau de Rodrigues

Nycticorax megacephalus

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Ciconiiformes

Famille Ardeidae

Genre Nycticorax

Nom binominal

Nycticorax megacephalus Milne-Edwards, 1873

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la biologie sur Wikipédia : Bihoreau de Rodrigues 27

Le bihoreau de Rodrigues (Nycticorax megacephalus) est une espèce d'oiseau de la famille des ardéidés aujourd'hui disparu et autrefois endémique de l'île Rodrigues, dans l'océan Indien. Son existence est avérée par un certain nombre d'os et par les observations de François Leguat réalisées en 1708 et celles de Julien Tafforet datant de 1726. Les premières précisent que l'oiseau était facile à attraper même s'il pouvait voler. La chasse a probablement causé son extinction. Cette dernière survient avant 1761, date à laquelle Alexandre Guy Pingré visite l'île et constate l'absence de butors sur celle-ci.

Informations complémentaires • Faune endémique de Rodrigues. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Canard de Maurice

Canard de Maurice

Anas theodori

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre

Famille

Genre Anas

Nom binominal

Anas theodori Newton & Gadow, 1893

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la biologie sur Wikipédia : Canard de Maurice 28

Aussi appelé canard de rivière, le canard de Maurice est une espèce d'oiseau de la famille des Anatidés aujourd'hui disparu et autrefois endémique des Mascareignes, dans l'océan Indien. Sa présence à l'île Maurice est attestée par des os qui ont été retrouvés sur place mais aussi par un certain nombre de récits d'explorateurs. En 1681, l'un d'entre eux affirme ainsi que des « sarcelles grises » vivaient « en grand nombre » sur les lacs et les plus petits plans d'eau que l'on trouve en forêt. Elles furent visiblement très chassées puisqu'elles étaient déjà rares en 1693 et furent mentionnées vivantes pour la dernière fois dès 1696. L'existence du canard de Maurice à la Réunion serait moins certaine, seuls les récits témoignant de la présence d'oiseaux de ce type sur l'île : aucun os n'aurait été trouvé. Les oiseaux mentionnés se sont éteints au plus tard en 1710.

Voir aussi

Liens internes • Faune endémique des Mascareignes. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues

Liens externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Anas theodori ( +répartition ) (fr+en) [3] • Référence IUCN : espèce Anas theodori (Newton et Gadow, 1893) (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=F86C15FC641FAC72& ts=1170708305126

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=F86C15FC641FAC72& ts=1170708305126

[3] http:/ / www. redlist. org/ details/ 1244 Canard de l'île d'Amsterdam 29 Canard de l'île d'Amsterdam

Canard de lîle d'Amsterdam

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Anseriformes

Famille Anatidae

Genre Anas

Nom binominal

Anas marecula (Olson & Jouventin, 1996)

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Le Canard de l'île d'Amsterdam (Anas marecula, Olson & Jouventin, 1996) était une espèce d'oiseau incapable de voler et endémique à l'île Amsterdam dans le sud de l'Océan Indien. Elle n'est connue que par un témoignage du XVIIIe siècle et des ossements. Canard de l'île d'Amsterdam 30

Bibliographie • Storrs L. Olson, "A New Species of small, flightless from Amsterdam Island, Southern Indian Ocean [1]", The Condor 98-1, 1996 [2] • Référence IUCN : espèce Anas marecula (en)

Références

[1] http:/ / www. cebc. cnrs. fr/ publipdf/ 1996/ OC98. pdf

[2] http:/ / www. redlist. org/ details/ 1243

Chevêche de Rodrigues

Chevêche de Rodrigues

Athene murivora

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Strigiformes

Famille Strigidae

Genre Athene

Nom binominal

Athene murivora Milne-Edwards, 1873

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La chevêche de Rodrigues (Athene murivora) est un oiseau de la famille des strigidés aujourd'hui disparu et autrefois endémique de l'île Rodrigues, dans l'océan Indien. Nocturne et carnivore, elle évoluait surtout dans les forêts de l'île, où elle se serait éteinte vers 1730. Chevêche de Rodrigues 31

On ne la connaît que par des restes fossiles. Aussi, il est possible que Mascarenotus murivorus soit le même oiseau qu'Athene murivora.

Informations complémentaires • Faune endémique de Rodrigues. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Liens externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Athene murivora ( +répartition ) (fr+en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=636B23FCB25FC5F5& ts=1170787074109

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=636B23FCB25FC5F5& ts=1170787074109

Conure à tête jaune

Conure à tête jaune

Conure à tête jaune (Conuropsis carolinensis)

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Sous-famille Psittacinae

Genre

Conuropsis Salvadori, 1891

Nom binominal

Conuropsis carolinensis (Linnaeus, 1758) Conure à tête jaune 32

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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La Conure à tête jaune ou Perruche de Caroline (Conuropsis carolinensis) était un oiseau appartenant à la famille des Psittacidae.

Habitat et comportement Un perroquet ayant la capacité de vivre aux États-Unis est en soi quelque chose de singulier, et il existe d’étonnantes observations de cette espèce volant au-dessus de champs couverts de neige. À l’époque de son abondance, l’espèce aimait les plaines boisées et montrait une préférence pour les terrains proches de l’eau. Elle vivait principalement dans les platanes, cyprès ou érables, et se perchait pour la nuit dans des moignons de branches creux à l’intérieur desquels les individus s’entassaient et s’agglutinaient. À l’aube, les oiseaux s’envolaient jusqu’aux branches supérieures des arbres et ensuite restaient tranquilles la plus grande partie de la journée. La fin de l’après-midi et le début de soirée voyaient de fortes poussées d’activité. Quand les oiseaux décidaient de se nourrir, ils s’envolaient rapidement vers les sites d’alimentation choisis et arrivaient dans un flamboiement de couleurs.

Reproduction En ce qui concerne la nidification, les descriptions divergent. Quelques observations font état de plusieurs conures pondant leurs œufs en commun dans des troncs d’arbres, alors que d’autres indiquent que les nids fragiles, composés de brindilles, étaient placés à la fourche des branches. On sait peu de choses des habitudes de nidification de ces conures. Elles avaient la réputation d’être des parents peu attentifs et le taux d’échec était assez élevé.

Historique de sa disparition Tout comme son compatriote le Pigeon migrateur, passa en l’espace d’un siècle d’effectifs abondants à quelques individus, pour finalement s'éteindre. Cette espèce fut un temps considérée comme une peste, avec ses mœurs alimentaires grégaires, qui s’exerçaient à travers le Sud et l’Est des États-Unis. Elle ruinait les vergers, pillait les champs de maïs, détruisait les récoltes de grains, et provoqua ainsi la colère de l’homme. Il semble que l’espèce était peu habile à se défendre. Quand des individus étaient tirés, leurs compagnons volaient en criant au-dessus des morts et des blessés et finalement se posaient parmi leurs camarades abattus, devenant ainsi des cibles faciles. Conure à tête jaune 33

Durant la plus grande partie du XIXe siècle. La conure à tête jaune fut un oiseau particulièrement commun. Même jusque dans les années 1880 on pouvait la trouver en abondance. Malgré tout, peu de temps après, l’espèce ne pouvait plus guère être rencontrée dans la nature. Comme le siècle touchait à sa fin, quelques individus survivaient encore en captivité, plus particulièrement un groupe dans ce même zoo de Cincinnati qui accueillit le dernier pigeon migrateur. Les toutes dernières conures à tête jaune furent un couple nommé Lady Jane et Incas ; en 1917, ces deux oiseaux étaient compagnons de cage depuis quelque 32 ans. C’est alors que Lady Jane mourut, laissant Incas comme unique représentant de l’espèce. Il survécut, seul, pour quelques mois, jusqu’au 21 février 1918, quand il mourut dans sa cage, entouré de ses gardiens. Ceux-ci étaient unanimes : leur oiseau était mort de chagrin. Son petit corps fut congelé et envoyé pour conservation au Smithsonian Institution à Washington, mais, curieusement, il n’y arriva jamais ou, s’il arriva, il fut dérobé. Cela n’a peut-être guère d’importance ; il existe plusieurs centaines de spécimens de cette espèce dans les musées du monde entier. Il y a plusieurs prétendues observations datant des années 1920 et 1930 supposées se rapporter à des conures à tête jaune survivant encore à l’état sauvage, mais elles sont probablement fausses. Il y a peu de doutes que l’homme et ses effets sur l’environnement furent responsables de la disparition de cet oiseau, mais les facteurs qui l’ont directement provoquée restent quelque peu mystérieux. En l’espace de 90 ans environ, l’aire de répartition de la conure se réduisit graduellement d’est en ouest, en direction du Mississippi, et les dates des dernières observations dans les différentes régions coïncident avec l’extension de la colonisation par les Blancs et la destruction des forêts. La persécution permanente et la destruction de l’habitat sont largement admis comme ayant été les causes directes de l’éradication de ces perroquets. Cependant, il est trop facile de dire que ces oiseaux étaient de tels destructeurs de fruits et de céréales qu’ils furent impitoyablement exterminés. Il existait probablement des causes plus subtiles, et il est possible que l’espèce connaissait déjà un déclin naturel, mais l’importance de la persécution en tant qu’influence secondaire ne doit pas être sous évaluée. Le déclin de ces oiseaux était déjà perceptible en 1831, quand John James Audubon écrivait : « Les effectifs de nos perroquets sont en train de diminuer très rapidement ; et dans certains districts où ils étaient abondants il y a 25 ans, on ne peut presque plus en voir… Il semblerait que le long du Mississippi il n’en reste plus que la moitié de ceux qui existaient il y a 15 ans. » Quand il fut évident qu’ils étaient devenus extrêmement rares et que la Floride s’avéra être leur dernier refuge, les collectionneurs et les chasseurs dénichèrent avidement les derniers groupes ; comme c’est souvent le cas quand une chose se raréfie, la demande augmente fortement et la course finale vers l’extinction s’accélère ! Quelle fut l’importance de la persécution comme cause de l’extinction ? Etait-elle si intense et si généralisée que le taux de mortalité dépassait celui des naissances dans l’ensemble de l’aire de répartition ? Ces questions ne peuvent pas être résolues sur base des données dont nous disposons, mais il est certain que les oiseaux étaient pris pour cible et qu’à cause de leurs mœurs grégaires il était possible d’en détruire de grandes quantités avec peu d’efforts. Un récit d’Audubon dramatise peut-être un peu, mais il nous donne une image de ce qui se passait vers 1830 : Conure à tête jaune 34

« Le perroquet consomme ou détruit presque toutes les sortes de fruits sans distinction, et de ce fait il est toujours un visiteur indésirable pour le planteur, le fermier ou le jardinier. Les meules de blé dressées dans les champs sont prises d’assaut par des bandes de ces oiseaux, qui généralement les recouvrent si totalement qu’elles donnent l’impression d’avoir été couvertes d’un tapis aux couleurs chatoyantes. Ils s’accrochent tout autour de la meule, en extraient les épis et détruisent deux fois plus de grains qu’il serait nécessaire pour les rassasier. Ils s’attaquent aux poiriers et aux pommiers alors que les fruits sont encore petits et loin d’être mûrs, et cela rien que pour les pépins. Comme pour les meules de blé, ils s’abattent en grands nombres sur les pommiers de nos vergers et les poiriers de nos jardins, et comme si ce n’était que pour nuire, cueillent les fruits, les ouvrent jusqu’au centre et, désappointés à la vue des pépins qui sont encore tendres et d’aspect laiteux, laissent tomber la pomme ou la poire et en prennent une autre, passant de branche en branche jusqu’à ce que les arbres, qui au départ étaient si prometteurs, soient complètement dénudés. Ils s’attaquent aux mûres, noix de pécan, raisins et même baies de cornouillers, avant leur maturité, et font partout les mêmes dégâts. N’imaginez pas que tous ces méfaits soient commis sans de sévères représailles de la part des planteurs. Les perroquets sont détruits en grandes quantités : pendant qu’ils sont occupés à cueillir les fruits où à extraire les épis hors des meules, l’exploitant les approche à son aise et fait un carnage. Tous les survivants s’envolent avec des cris stridents, volent alentour pendant quelques minutes et reviennent se poser à la même dangereuse place. Le fusil claque à nouveau, 8 ou 10, voire 20, sont tués à chaque décharge. Les oiseaux qui vivent encore s’enfuient en criant toujours aussi fort, mais retournent encore sur la meule pour y être tirés, jusqu’à ce qu’il en reste si peu que le fermier considère que ça ne vaut plus la peine d’user davantage de munitions. J’en ai vu plusieurs centaines détruits de cette façon en l’espace de quelques heures, et me suis procuré un plein panier de ces oiseaux dans le but de sélectionner de beaux spécimens pour les dessiner. » À l’époque de leur abondance, on en voyait de grandes bandes comprenant parfois 200 ou 300 oiseaux, mais quand ils devinrent rares la taille des vols diminua et en fin de compte on ne vit plus que des petits groupes, des couples et à l’occasion des individus solitaires. Leurs biotopes favoris étaient les vallées fluviales aux forêts denses, les forêts-galeries et les marécages à cyprès, mais ils partaient loin à la recherche de nourriture. Ils arrivaient dans le Sud de la Louisiane fin avril, quand les mûres noires étaient à maturité. Leur régime se composait de graines, de fruits, de noix, de boutons et probablement de bourgeons. Ils ingéraient du sable et du gravier pour faciliter la digestion. Conure à tête jaune 35

Voir aussi

Liens internes • → Liste des espèces d'oiseaux disparues • extinction de l'holocène

Références taxonomiques [4] [1] [2] • Référence Avibase : Conuropsis carolinensis ( +répartition ) (fr+en) [3] [4] • Référence ITIS : Conuropsis carolinensis (Linnaeus, 1758) (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Conuropsis carolinensis [5] (en)

Liens externes [6] • Référence IUCN : espèce Conuropsis carolinensis (Linneaus, 1758) (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=2B0AEB7B68B9A629& ts=1172348807404

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=2B0AEB7B68B9A629& ts=1172348807404

[3] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=177407

[4] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=177407

[5] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Conuropsis_carolinensis. html

[6] http:/ / www. redlist. org/ details/ 5268

Crécerelle de Dubois

Crécerelle de Dubois

Falco duboisi

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Ciconiiformes

Famille Falconidae

Genre Falco

Nom binominal

Falco duboisi ?Cowles , 1994 Crécerelle de Dubois 36

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint vers 1700

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Aussi appelée faucon de Dubois, la crécerelle de Dubois (Falco duboisi) est une espèce d'oiseau aujourd'hui éteinte et autrefois endémique de l'île de la Réunion, dans l'océan Indien. Ce rapace forestier a été décrit sous le nom de « pieds jaunes » dans les textes du sieur Dubois datant de 1672, d'où son nom scientifique. D'après le Muséum d'histoire naturelle de la Réunion, il était sans doute très proche de Falco punctatus, une espèce existant encore à l'île Maurice et connue sous le nom vernaculaire de crécerelle de Maurice.

Voir aussi

Liens internes • Liste des espèces d'oiseaux de la Réunion. • Endémisme à la Réunion. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues. Dinornithidae 37 Dinornithidae

Dinornithidés

Dinornis sp.Moas attaqués par un aigle géant de Haasts. †

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre → Dinornithiformes

Ordre Struthioniformes

Famille

Dinornithidae Bonaparte, 1853

Richard Owen présentant un squelette de moa Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Les familles des dinornithidés (ou Dinornithidae) et des éméidés (ou Emeidae) comprennent les espèces de moas, oiseaux fossiles et inaptes au vol, de Nouvelle-Zélande, du même ordre que les autruches. Ils mesuraient jusqu'à trois mètres de haut. Étymologiquement, dinornithidés dérive d'ailleurs de deux mots grecs, δεινός (deinos : « formidable, terrible ») et ορνις (ornis:oiseau) et signifie donc "oiseaux terribles", en référence à leur taille hors du commun. Cet ordre semble avoir été monogénérique (Dinornis), les autres moas étant classés dans la famille des éméidés, plus petits. Les moas sont des espèces éteintes. Ils ont disparu environ 400 ans après l'arrivée des ancêtres des Māori dans l'archipel, soit vers 1500. Dinornithidae 38

Arrivés sur une terre qui n'était en rien comparable à la Polynésie, les Māori s'aperçurent rapidement que le climat y était totalement différent : dès le premier hiver, la quasi-totalité des plantes qu'ils avaient rapportées de leur terre d'origine gela. Leur seule subsistance restera donc le moa. Celui-ci, qui n'avait jamais connu de prédateur, ne se méfie pas des hommes qui n'ont aucune difficulté à le chasser, ses œufs et ses pilons constituant une nourriture abondante. En effet, un œuf de moa est équivalent à 50 œufs de poule. Pendant plusieurs centaines d'années, chaque tribu consommera en moyenne la quantité astronomique de dix moas par semaine. De plus, les femelles moas ne pondaient qu'un œuf par an, le petit n'atteignant sa maturité sexuelle qu'à l'âge de sept ans. Tous ces facteurs entraînent l'extinction de l'espèce aux alentours de 1500. Des recherches récentes tendent à démontrer que Dinornis giganteus, Dinornis novaezealandiae et Dinornis struthoides ne forment qu'une seule espèce : Dinornis novaezealandiae. Les moas avaient pour prédateur l'→ aigle géant de Haast.

Liste des genres & des espèces

Légende : † = éteint. Dinornithidae : • Dinornis Owen, 1843 † • Dinornis novaezealandiae Owen, 1843 - Large Bush Moa † • Dinornis robustus Owen, 1846 - Bush Moa Emeidae : • Anomalopteryx† Reichenbach, 1852 † • Anomalopteryx didiformis Owen, 1844 - Little Bush Moa • Euryapteryx† Haast † • Euryapteryx curtus Owen, 1846 - Coastal Moa † • Euryapteryx geranoides Owen, 1848 - Stout-legged Moa • Megalapteryx† † • Megalapteryx didinus Owen, 1883 - Upland Moa • Emeus† Reichenbach † • Emeus crassus Owen, 1846 - Eastern Moa • → Pachyornis† Lydekker,1891 † • Pachyornis elephantopus Owen, 1856 - Heavy-footed Moa † • Pachyornis mappini Archey, 1941 - Mappin’s Moa † • Pachyornis australis Oliver, 1949 - Crested Moa Dinornithidae 39

Voir aussi • Mégafaune • → Sylviornis neocaledoniae

Bibliographie Lewin Leakey, La sixième extinction, évolution et catastrophes, Flammarion (1995), p.237-240 (ISBN 2-08-081426-5)

Dinornithiformes

Moas

Dinornis sp. †

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre → Dinornithiformes

Ordre Struthioniformes

Familles de rang inférieur

• † → Dinornithidae (moa)

Parcourez la biologie sur Wikipédia : Dinornithiformes 40

Les dinornithiformes sont un ancien ordre d'oiseaux non volants, aujourd'hui disparus. L'ordre se nomme aujourd'hui Struthioniformes et comprend les familles suivantes : • famille Struthionidés : autruche (2 espèces et 6 espèces éteintes) • famille Rhéidés : nandous (2 espèces survivantes et 2 éteintes) • famille Casuariidés : Casoars (3 espèces)

Autruche géante de Pietermaritzburg (Natal Museum) – Afrique du Sud – Disparue à la fin du 19° siècle

• famille Dromaiidés : émeu (1 espèce survivante et 2 éteintes) • famille Aptérygidés : kiwis (5 espèces) Groupes éteints : • famille Aepyornithidés : aepyornis (4 espèces éteintes) • famille → Dinornithidés: moas (2 espèces éteintes) • famille Eméidés : moas (8 espèces éteintes)

Voir aussi Casuariidae : Casuarius

• Mégafaune Émeu de Baudin 41 Émeu de Baudin

Émeu de Baudin

Dromaius baudinianus

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Struthioniformes

Famille Dromaiidae

Genre Dromaius

Nom binominal

Dromaius baudinianus Parker, 1984

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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L’émeu de Baudin (Dromaius baudinianus) était endémique de l'île Kangourou au sud de l'Australie. L'expédition française de 1802 conduite par Nicolas Baudin (1754-1803) le décrit comme un oiseau vivant dans les bois, ne sortant à découvert qu'au crépuscule. Trente ans plus tard, on le considère comme disparu à cause de sa chasse systématique et de la destruction de son habitat. Émeu de Baudin 42

Références externes • Référence Alan P. Peterson : baudinianus dans Struthioniformes [1] (en) [4] [2] [3] • Référence Avibase : Dromaius baudinianus ( +répartition ) (fr+en) [4] [5] • Référence ITIS : Dromaius baudinianus S. A. Parker, 1984 (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Dromaius baudinianus [6] (en) [7] • Référence IUCN : espèce Dromaius baudinianus Parker, 1984 (en)

Références

[1] http:/ / www. zoonomen. net/ avtax/ stru. html''Dromaius

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=C3BB37AF1D79B0D6& ts=1175353993266

[3] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=C3BB37AF1D79B0D6& ts=1175353993266

[4] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=696085

[5] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=696085

[6] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Dromaius_baudinianus. html

[7] http:/ / www. redlist. org/ details/ 6832

Étourneau de Bourbon

Étourneau de Bourbon

Fregilupus varius

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Passeriformes

Famille Sturnidae

Genre Fregilupus

Nom binominal

Fregilupus varius Boddaert, 1783 Étourneau de Bourbon 43

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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L'étourneau de Bourbon (Fregilupus varius) est un passereau aujourd'hui disparu autrefois endémique de l'île de la Réunion. Le Muséum d'histoire naturelle de la Réunion l'appelle aussi huppe de Bourbon.

Description

Blanc et brun, l'étourneau a été décrit par les différents visiteurs de l'île à compter de 1669 et était visiblement relativement commun jusque dans les années 1830. Le mâle pouvait avoir la taille d'un pigeon et il avait une huppe blanche caractéristique sur la tête.

Extinction

Le dernier spécimen aurait été abattu en 1837. L'espèce se serait par la suite éteinte entre 1850 et 1870, ce qui en fait l'une des dernières à avoir subi ce sort à la Réunion avec le mascarin de la Réunion. L'extinction en question serait due à la conjonction de nombreux facteurs, parmi Une représentation de l'étourneau de Bourbon par lesquels : Berjeau. • L'introduction dans l'île d'une maladie. • L'introduction des rats. • L'introduction d'espèces concurrentes, en particulier celle du martin triste (Acridotheres tristis). • La multiplication des feux de forêts. • La déforestation consécutive à l'abolition de l'esclavage, en 1848. Il ne subsiste de l'étourneau de Bourbon que quelques spécimens empaillés. L'étourneau de Bourbon a été introduit accidentellement à l'île Maurice en 1835. Il n'y a pas survécu. Étourneau de Bourbon 44

Informations complémentaires

Liens internes • Endémisme à la Réunion. • Liste des espèces d'oiseaux de la Réunion. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Bibliographie • Violani C., Barbagli F. & Zava, B., The Réunion crested starling Fregilupus varius in the Italian museums, 1999, Avocetta 23: 174.

Foulque des Mascareignes

Foulque des Mascareignes

Fulica newtoni

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre

Famille Rallidae

Genre Fulica

Nom binominal

Fulica newtoni Milne-Edwards, 1867

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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Parcourez la biologie sur Wikipédia : Foulque des Mascareignes 45

La foulque des Mascareignes (Fulica newtoni) est une espèce d'oiseau gruiforme de la famille des Rallidés autrefois endémique des Mascareignes et aujourd'hui disparu. À la Réunion, son existence est attestée par de nombreux récits de voyageurs et par les découvertes d'os plus récentes. Le dernier récit qui le mentionne en cette île est celui de Dubois en 1672. On ne peut que supposer que l'oiseau se rencontrait également à l'île Maurice en se basant sur les descriptions faites par les témoins de « poules d'eau » similaires. François Leguat est le dernier à en parler en 1693. Même si sa chair était visiblement désagréable au palais, on pense que c'est la chasse qui est à l'origine de la disparition de cet oiseau qui habitait les étangs littoraux.

Informations complémentaires • Faune endémique des Mascareignes. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Liens externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Fulica newtoni ( +répartition ) (fr+en) [3] • Référence IUCN : espèce Fulica newtoni Milne-Edwards, 1867 (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=F203ED8EE3B4E59A& ts=1163929945246

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=F203ED8EE3B4E59A& ts=1163929945246

[3] http:/ / www. redlist. org/ details/ 8697 Founingo de Rodrigues 46 Founingo de Rodrigues

Founingo de Rodrigues

Columba rodericana

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Columbiformes

Famille Columbidae

Sous-famille Treroninae

Genre Alectroenas

Nom binominal

Alectroenas rodericana Milne-Edwards, 1874

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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Le founingo de Rodrigues (Alectroenas rodericana) est une espèce d'oiseau de la famille des Columbidés aujourd'hui disparue et autrefois endémique de l'île Rodrigues, dans l'océan Indien. Son existence est attestée par la découverte d'os venant confirmer les descriptions faites par François Leguat en 1708 et Julien Tafforet en 1726. L'espèce s'est probablement éteinte avant le milieu du XVIIIe siècle, le plus certainement à cause de la prédation exercée par les rats introduits dans l'écosystème insulaire. Founingo de Rodrigues 47

Voir aussi

Liens internes • Faune endémique de Rodrigues. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Liens externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Alectroenas rodericana ( +répartition ) (fr+en) [3] • Référence IUCN : espèce Alectroenas rodericana (Milne-Edwards, 1874) (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=A9FE6C7F6C14BB9A& ts=1170707939626

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=A9FE6C7F6C14BB9A& ts=1170707939626

[3] http:/ / www. redlist. org/ details/ 23329

Grand Pingouin

Grand pingouin

Pinguinus impennis

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre

Famille Alcidae

Genre

Pinguinus Bonnaterre, 1791

Nom binominal

Pinguinus impennis (Linnaeus, 1758) Grand Pingouin 48

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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Le Grand pingouin (Pinguinus impennis ou Alca impennis) était l'unique représentant du genre Pinguinus. Cette espèce est éteinte depuis 1844. Cet oiseau s’était développé pour tirer profit d’une niche écologique particulière, mais cette adaptation l'a rendu incapable de résister à la prédation des Hommes. L’utilisation de navires permit aux Hommes d’aborder les îles reculées et d’atteindre les régions côtières inaccessibles par voie terrestre ; ils purent ainsi poursuivre les grands pingouins jusque dans leurs derniers refuges.

Histoire Le point faible du grand pingouin résidait dans le fait qu’il avait perdu la faculté de voler ; quand il se rendait sur des îles de l’Atlantique nord pour y nicher au sol en vastes colonies, il était totalement à la merci d’un prédateur aussi impitoyable et inventif que l’Homme. De plus, sa grande taille en faisait une cible de choix. Les grands pingouins passaient 10 mois de l’année en mer et, seule la nécessité de nicher, pour leur reproduction, les poussait à gagner la terre ferme pour quelques courtes semaines. Au début, les grands pingouins furent évincés de leurs sites de nidification les plus accessibles. Ensuite, ils furent régulièrement pourchassés jusque dans les endroits les plus retirés. Au début du XVIIIe siècle, ils ne nichaient plus que sur quelques grandes îles, toutes à l’accostage difficile. Il semble que la plus grande des colonies de nidification était implantée sur l’île Funk, au large des côtes de Terre-Neuve, où les oiseaux se rassemblaient en grand nombre au cours des mois de mai et juin. Malheureusement pour eux, l’île était située à proximité de la longue route maritime reliant l’Europe à l’Amérique. Les marins affamés se rassasièrent de ces créatures sans défense et s’aperçurent que non seulement ils fournissaient une source commode de nourriture, mais aussi que leurs plumes et l’huile extraite de leurs corps étaient des produits très utiles. À la fin du XVIIIe siècle, cette vaste colonie s'était éteinte du fait de l'Homme, et le Grand Pingouin ne nichait plus que sur quelques îles au large de l’Islande. Sur l’une d’elles en particulier, l’espèce trouva pour un temps un asile. C’était une île baptisée Geirfuglasker (ce qu’on peut traduire par « île du Grand Pingouin »). Les oiseaux étaient ici à l’abri uniquement parce que les principaux courants marins étaient si puissants et imprévisibles qu’il était presque impossible d’aborder. Geirfuglasker fut bientôt la seule île abritant l'espèce mais l'explosion d’un volcan sous-marin durant l’hiver 1830 engloutit Geirfuglasker sous les vagues et l’île disparut de la surface de l’océan. Quand les quelques grands Grand Pingouin 49

pingouins survivants voulurent regagner leur rocher de nidification, ils ne le trouvèrent plus et furent forcés de choisir un autre site. Ce qu’ils firent, optant pour l’île d’Eldey, un gros rocher qui présentait un inconvénient majeur : bien que difficile, l’accostage y était possible, ce qui rendait la colonie vulnérable. Lors du premier raid sur l’île, 24 oiseaux furent capturés. Environ un an plus tard, 13 autres furent pris. Chaque raid successif rapportait des prises en nombre décroissant, jusqu’à ce qu’en juin 1844 seulement 2 individus (un mâle et une femelle) furent tués. On n’en revit plus jamais par la suite. Le récit de l'extinction de ces présumés « derniers » oiseaux a presque acquis le statut de légende et il présente de nombreuses variantes. Toutes celles-ci ont pour origine les notes de deux ornithologues, qui consignèrent leur récit après s’être longuement entretenus avec les Islandais qui avaient effectivement participé à l’événement. Il ressort de leurs notes que le 2 ou le 3 juin 1844, un bateau de pêche quitta l’Islande et mit le cap sur l’île d’Eldey. Là, trois membres de l’équipage débarquèrent et repérèrent deux grands pingouins parmi des centaines d’oiseaux de mer plus petits. Ils poursuivirent le couple, les capturèrent tous deux et les étranglèrent. Les Hommes retournèrent au bateau et remontèrent à bord avec beaucoup de difficulté. Une fois de retour sur la terre ferme, le chef de l’équipe prit le chemin de la capitale, Reykjavik, où il espérait vendre les oiseaux. Il semble qu’en route il rencontra, par hasard, un marchand intéressé par les grands pingouins, et les dépouilles des oiseaux furent vendues sur-le-champ. Curieusement, les peaux elles-mêmes disparurent et personne ne sait avec certitude ce qu’il en advint (il y a, cependant, de bonnes raisons de penser que ce sont les spécimens se trouvant actuellement à Los Angeles et Bruxelles), alors que les organes internes de ces deux oiseaux, conservés dans l’alcool, sont maintenant au Muséum de Zoologie de Copenhague. Après son extinction, les reliques du Grand Pingouin – sous forme d’œufs et d’oiseaux empaillés – devinrent très recherchées. Durant la seconde moitié du XIXe siècle et par après, de tels objets changeaient de mains pour d’importantes sommes d’argent. L'espèce ayant acquis un statut proche du culte, il est étonnant que l’on connaisse peu de choses sur sa vie. Nous savons qu’il était incapable de voler, qu’il fréquentait les eaux de l’Atlantique nord et devait donc se nourrir de poissons et d’autres êtres océaniques. Nous savons qu’il pondait un gros œuf piriforme, que chaque année il revenait à terre durant quelques semaines pour nicher, et qu’il passait le reste de son existence en mer. Le reste n’est que spéculation. Les plus anciennes représentations connues du grand pingouin sont les peintures de trois spécimens dans la grotte Cosquer en Méditerranée. Ces peintures datent de la dernière glaciation, lorsque l'aire de répartition du grand pingouin englobait la mer Méditerranée. Grand Pingouin 50

Galerie photo

Illustration

Statue de grand pingouin, The statue park of extinct (Hongrie) Œuf de grand pingouin (illustration) Grand pingouin empaillé

Liens internes • → Liste des espèces d'oiseaux disparues

Liens externes

Genre Pinguinus [1] [2] • Référence ITIS : Pinguinus Bonnaterre, 1791 (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Pinguinus [3] (en) • Référence NCBI : Pinguinus [4] (en)

Espèce Pinguinus impennis • Référence Catalogue of Life : Pinguinus impennis (Linnaeus, 1758) [5] (en) [4] [6] [7] • Référence Avibase : Pinguinus impennis ( +répartition ) (fr+en) • Référence Fauna Europaea : Pinguinus impennis [8] (en) [9] [10] • Référence ITIS : Pinguinus impennis (Linnaeus, 1758) (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Pinguinus impennis [11] (en) • Référence NCBI : Pinguinus impennis [12] (en) [13] • Référence IUCN : espèce Pinguinus impennis (Linnaeus, 1758) (en) Grand Pingouin 51

Références

[1] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=177036

[2] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=177036

[3] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Pinguinus. html

[4] http:/ / www. ncbi. nlm. nih. gov/ Taxonomy/ Browser/ wwwtax. cgi?lin=s& p=has_linkout& id=94622

[5] http:/ / www. catalogueoflife. org/ show_species_details. php?record_id=5190188

[6] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=027F312C4294D007& ts=1165702857309

[7] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=027F312C4294D007& ts=1165702857309

[8] http:/ / www. faunaeur. org/ full_results. php?id=96977

[9] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=177037

[10] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=177037

[11] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Pinguinus_impennis. html

[12] http:/ / www. ncbi. nlm. nih. gov/ Taxonomy/ Browser/ wwwtax. cgi?lin=s& p=has_linkout& id=94623

[13] http:/ / www. redlist. org/ details/ 40658

Grèbe du lac Atitlan

Grèbe du lac Atitlan

Podilymbus gigas

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Podicipediformes

Famille Podicipedidae

Genre Podilymbus

Nom binominal

Podilymbus gigas Griscom, 1929

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Statut CITES : Annexe I , Révision du 17-02-2005 Grèbe du lac Atitlan 52

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Le Grèbe du lac Atitlan ou Grèbe géant est une espèce éteinte d'oiseau de la famille des Podicipedidae (Podicipédidés), proche du grèbe à bec bigarré. Il occupait les rives septentrionales du lac d'Atitlán au Guatemala. Sa population, déjà faible (environ 200 individus) a chuté à seulement 80 individus dans les années 1960 après l'introduction dans les eaux du lac d'un poisson, la perche truitée (Micropterus salmoides) qui est devenu son concurrent pour les ressources alimentaires. Malgré une amélioration passagère de la situation et l'augmentation de la population de ce grèbe, la pression touristique, la destruction des habitats, l'instabilité politique (dont le meurtre de garde-chasse) ainsi que la baisse du niveau des eaux suite au tremblement de terre de 1976, a réduit la population à seulement 30 individus en 1983 et puis à sa complète extinction en 1994.

Liens internes • → Liste des espèces d'oiseaux disparues

Liens externes • Référence Alan P. Peterson : gigas dans Ciconiiformes [1] (en) [4] [2] [3] • Référence Avibase : Podilymbus gigas ( +répartition ) (fr+en) [4] [5] • Référence ITIS : Podilymbus gigas Griscom, 1929 (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Podilymbus gigas [6] (en) [7] • Référence IUCN : espèce Podilymbus gigas Griscom, 1929 (en) [8] [9] • Référence CITES : espèce Podilymbus gigas Griscom,1929 ( +répartition ) (sur le site de l’UNEP-WCMC) (fr+en)

Références

[1] http:/ / www. zoonomen. net/ avtax/ cico. html''Podilymbus

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=EE1DFD29A1C13FBE& ts=1163067342514

[3] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=EE1DFD29A1C13FBE& ts=1163067342514

[4] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=202222

[5] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=202222

[6] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Podilymbus_gigas. html

[7] http:/ / www. redlist. org/ details/ 17815

[8] http:/ / sea. unep-wcmc. org/ isdb/ CITES/ Taxonomy/ tax-species-result. cfm?=Podilymbus&

Species=gigas& source=animals& displaylanguage=fra& tabname=legal

[9] http:/ / sea. unep-wcmc. org/ isdb/ CITES/ Taxonomy/ tax-species-result. cfm?Genus=Podilymbus&

Species=gigas& source=animals& displaylanguage=fra& tabname=distribution Hibou de Gruchet 53 Hibou de Gruchet

Hibou de Gruchet

Mascarenotus grucheti

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Strigiformes

Famille Strigidae

Genre Mascarenotus

Nom binominal

Mascarenotus grucheti ?Mourer-Chauviré , ?Bour , ?Moutou & ?Ribes ,, 1994

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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Aussi appelé chouette de La Réunion, hibou de La Réunion ou encore petit-duc de Gruchet, le hibou de Gruchet (Mascarenotus grucheti) est un oiseau de la famille des strigidés aujourd'hui disparu et autrefois endémique de l'île de la Réunion, dans l'océan Indien. L'existence de ce rapace nocturne jamais mentionné dans les textes anciens n'est attestée que par des restes fossiles découverts lors de recherches ostéologiques menées en 1988 dans la Grotte de l'Autel, à Saint-Gilles. Il était de la taille d'un petit-duc. On pense que son extinction a eu lieu au moment de la colonisation de l'île, relativement tôt XVIIe siècle. Quelques hululements entendus à l'occasion dans des ravines peu accessibles des Hauts de l'île entretiennent toutefois une thèse contraire, mais elle n'a que peu de valeur scientifique. Une espèce proche existait à l'île Maurice : le → petit-duc de Commerson, Mascarenotus sauzieri. Une autre vivait à Rodrigues : Mascarenotus murivorus. Hibou de Gruchet 54

Informations complémentaires • Endémisme à la Réunion. • Liste des espèces d'oiseaux de la Réunion. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Références externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Mascarenotus grucheti ( +répartition ) (fr+en) • Référence IUCN : espèce Mascarenotus grucheti C. Mourer Chauvire, R. Bour, F. Moutou, et S. Ribes, 1994 [3] (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=61E496930D0ACE2E& ts=1175355123000

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=61E496930D0ACE2E& ts=1175355123000

[3] http:/ / www. redlist. org/ details/ 40147

Huia

Huia dimorphe

Huia femelle naturalisé, Musée de Wiesbaden, Allemagne

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Passeriformes

Famille Callaeatidae

Genre

Heteralocha Cabanis, 1851

Nom binominal

Heteralocha acutirostris (Gould, 1837) Huia 55

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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L'huia dimorphe (Heteralocha acutirostris†) était un oiseau de Nouvelle-Zélande. Il s'est éteint au début du XXe siècle. C'était la seule espèce du genre Heteralocha†.

Aspect

C'est la seule espèce d'oiseaux qui présentait un dimorphisme sexuel au niveau du bec, celui de la femelle était long et fortement recourbé, alors que celui du mâle était plus court et légèrement incurvé [1] ,[2] . Le est noir avec l'extrémité des rectrices blanche. Deux caroncules orange entourent le bec.

Liens internes

• → Liste des espèces d'oiseaux disparues

Planche extraite de Birds of New Zealand de Sir Walter Lawry Buller (1888)

Références

[1] Extinct birds of NZ : The Huia (http:/ / www. kcc. org. nz/ birds/ extinct/ huia. asp) (en)

[2] New Zealand birds : Nga Huia (http:/ / www. nzbirds. com/ birds/ huia. html) (en) Ibis de La Réunion 56 Ibis de La Réunion

Ibis de La Réunion

Threskiornis solitarius

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Ciconiiformes

Famille Threskiornithidae

Sous-famille Threskiornithinae

Genre Threskiornis

Nom binominal

Threskiornis solitarius Sélys Longchamps, 1848

Synonymes

Raphus solitarius

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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L'Ibis de La Réunion, Solitaire de La Réunion ou Dronte de La Réunion est une espèce d'oiseau endémique de l'île de La Réunion aujourd'hui disparue. On l’a jadis rapproché du → dodo (raphus cucullatus) de l'île Maurice, et baptisé raphus solitarius, mais il est aujourd'hui identifié comme étant en fait un ibis blanc (threskiornis solitarius). Le sieur Dubois, qui visite l'île alors qu'on l'appelle encore Bourbon de 1669 à 1672, témoigne dans le compte-rendu de son voyage de la présence de cet oiseau : Ces oiseaux sont ainsi nommés parce qu'ils sont toujours seuls. Ils sont aussi gros qu'une oie et ont un plumage blanc, avec l'extrémité des ailes et de la queue noire. À la queue, il y a quelques plumes ressemblant à celles de l'Autruche. Ils ont un long cou et Ibis de La Réunion 57

le bec fait comme celui des bécasses, mais plus grand ; les jambes et les pieds comme ceux des jeunes dindons. L'oiseau court, mais il ne vole que très peu. C'est l'un des meilleurs gibiers de l'île. En septembre 2006, à l'occasion des journées européennes du patrimoine, le Muséum d’histoire naturelle de La Réunion et l'ILOI - Institut de l'image de l'océan Indien ont rendu publiques leurs recherches sur l'ibis de Bourbon. Une simulation 3D animée de l'oiseau a été réalisée montrant ses caractéristiques physiques et ses comportements déduits de son anatomie [1].

Source • Sieur Dubois (1674), Les voyages faits par le sieur D.B. aux isles Dauphine ou Madagascar et Bourbon ou Mascarenne, ès années 1669, 70, 71 et 72. Dans laquelle il est curieusement traité du Cap Vert, de la ville de Surate, les isles de Sainte-Hélène, ou de l'Ascention. Ensemble les mœurs, religions, forces, gouvernemens et coutumes des habitans desdites isles, avec l'histoire naturelle du pais. Paris.

Informations complémentaires • Liste des espèces d'oiseaux de La Réunion. • Faune endémique de La Réunion. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Liens externes

Sous le nom Threskiornis solitarius • Référence Alan P. Peterson : solitarius dans Ciconiiformes [2] (en) [4] [3] [4] • Référence Avibase : Threskiornis solitarius ( +répartition ) (fr+en) [5] • Référence IUCN : espèce Threskiornis solitarius (Selys-Longchamps, 1848) (en)

Sous le nom Raphus solitarius [4] [6] [7] • Référence Avibase : Raphus solitarius ( +répartition ) (fr+en) [8] [9] • Référence ITIS : Raphus solitarius (Selys-Longchamps, 1848) (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Raphus solitarius [10] (en) [5] • Référence IUCN : espèce Raphus solitarius (Selys-Longchamps, 1848) (en)

Références

[1] http:/ / www. iloi. net/ ?article114

[2] http:/ / www. zoonomen. net/ avtax/ cico. html''Threskiornis

[3] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=3116A2FAE9FD88BC& ts=1168709694441

[4] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=3116A2FAE9FD88BC& ts=1168709694441

[5] http:/ / www. redlist. org/ details/ 40663

[6] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=05816FA37CF24B8E& ts=1168710686363

[7] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=05816FA37CF24B8E& ts=1168710686363

[8] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=555610 Ibis de La Réunion 58

[9] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=555610

[10] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Raphus_solitarius. html

Icadyptes salasi

Icadyptes salasi

Icadyptes salasi

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Ciconiiformes (Sibley)

Famille Spheniscidae

Sous-famille Palaeëudyptinae

Genre Icadyptes

Nom binominal

Icadyptes salasi ( Clarke,2007 )

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

En 2005, près de la ville d'Ica, des scientifiques péruviens ont découvert un grand manchot fossile baptisé Icadyptes salasi. Ce manchot a vécu il y a quelque 36 millions d'années dans l'actuel Pérou, à une époque où le climat était plus chaud qu'aujourd'hui, avant la formation des calottes glaciaires permanentes autour des pôles ! Mascarin de La Réunion 59 Mascarin de La Réunion

Mascarin de la Réunion

Mascarinus mascarin

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Genre

Mascarinus Lesson 1830

Nom binominal

Mascarinus mascarin Linnaeus, 1771

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Le Mascarin de la Réunion (Mascarinus mascarin) est un psittacidé aujourd'hui disparu autrefois endémique à l'île de la Réunion. Le nom scientifique Mascarinus mascarinus donné par certains auteurs est invalide, car il ne respecte pas la règle qui maintient le premier nom d'espèce donné (Psittacus mascarin Linnaeus, 1771).

Description Doté d'un imposant bec rouge et d'une tête couleur lilas, le mascarin de la Réunion était long de 35 cm. Son plumage était marron, à l'exclusion d'une bande blanche à la base de la queue.

Extinction Décrit par les premiers visiteurs de l'île, l'oiseau disparait dès la fin du XVIIIe siècle. Le dernier mascarin de la Réunion sauvage aurait ainsi été aperçu dans les années 1770. Aussi, l'oiseau n'est pas mentionné dans les écrits de Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent, qui datent de 1804. Mascarin de La Réunion 60

Les spécimens vivants expédiés en Europe au cours du XVIIIe siècle n'y survécurent pas longtemps sauf un, qui serait mort dans la ménagerie du roi de Bavière en 1834, mais dont l'existence est actuellement mise en doute. Aujourd'hui, il ne reste donc de l'oiseau qu'une poignée de spécimens empaillés, notamment à Vienne.

Informations complémentaires • Liste des espèces d'oiseaux de la Réunion. • Endémisme à la Réunion. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Bibliographie • Handbook of the Birds of the World. Volume 7. Foreword : Extinct birds. pp. 38 & 40. Lynx Edicions, Barcelona 2002. ISBN 84-87334-37-7.

Références externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Mascarinus mascarin ( +répartition ) (fr+en) [3] [4] • Référence ITIS : Mascarinus mascarin (Linnaeus, 1771) (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Mascarinus mascarin [5] (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=85DF52F56B6BF491& ts=1175357391203

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=85DF52F56B6BF491& ts=1175357391203

[3] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=714032

[4] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=714032

[5] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Mascarinus_mascarin. html Mascarin de Maurice 61 Mascarin de Maurice

Mascarin de Maurice

de Thomas Herbert en 1634

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Genre Lophopsittacus

Nom binominal

Lophopsittacus mauritianus Owen, 1866

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Le mascarin de Maurice (Lophopsittacus mauritianus) est un psittacidé aujourd'hui disparu autrefois endémique à l'île Maurice. Son existence est avérée par de nombreux os et des récits de voyageurs. Il était grand et son vol peu assuré. Il fut donc beaucoup chassé et c'est là la cause la plus probable de sa disparition. Hoffman signale en 1680 que les dernières observations de l'oiseau datent de 1673 à 1675. Porteur d'un large bec, il est parfois appelé perroquet mauricien. Mascarin de Maurice 62

Informations complémentaires • Endémisme à l'île Maurice. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Références externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Lophopsittacus mauritianus ( +répartition ) (fr+en) [3] • Référence IUCN : espèce Lophopsittacus mauritianus (Owen, 1866) (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=F69498586F498C8E& ts=1175357635859

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=F69498586F498C8E& ts=1175357635859

[3] http:/ / www. redlist. org/ details/ 12317

Nestor de Norfolk

Nestor de Norfolk

Peinture de John Gould

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-règne Vertebrata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Sous-famille Nestorinae

Genre Nestor

Nom binominal

Nestor productus (Gould, 1836) Nestor de Norfolk 63

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

D'autres documents multimédia sont disponibles sur Commons

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Le nestor de Norfolk (Nestor productus) était un gros perroquet à bec proéminent, au plumage brun-olive et au poitrail orange. Cette espèce disparue vivait sur l’île de Norfolk. Elle a été décrite pour la première fois par Johann Reinhold Forster (1729-1798) et son fils Georg Forster (1754-1794) lors de la découverte de l’île par le capitaine James Cook (1728-1779) le 10 octobre 1774. L’espèce fut chassée par les premiers colons ou réduits en captivité. Elle dût disparaître à l'état naturel au début du XIXe siècle. Le dernier spécimen s’est éteint à Londres en 1851. C’est John Gould (1804-1881) qui fait paraître la première description scientifique de l’espèce. Lors de son voyage en Australie, il établit que l’oiseau était aussi présent sur l’île Phillip, inhabitée.

Liens externes • Référence Alan P. Peterson : dans Psittaciformes [1] (en) [2] [3] • Référence ITIS : Nestor productus (Gould, 1836) (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Nestor productus [4] (en)

Références

[1] http:/ / www. zoonomen. net/ avtax/ psit. html''Nestor''

[2] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=554849

[3] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=554849

[4] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Nestor_productus. html Ouette de La Réunion 64 Ouette de La Réunion

†Ouette de la Réunion

†Alopochen kervazoi

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Anseriformes

Famille Anatidae

Genre Alopochen

Nom binominal

†Alopochen kervazoi (Cowles, 1994)

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

L'ouette de la Réunion (Alopochen kervazoi précédemment Mascarenachen kervazoi) est un oiseau de la famille des ansériformes autrefois endémique de la Réunion et aujourd'hui disparu. Elle a été observée pour la dernière fois en 1674 et se serait éteinte vers 1700.

Informations complémentaires • Endémisme à la Réunion. • Liste des espèces d'oiseaux de la Réunion. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Référence • Cowles, 1994 : A new genus, three new species and two new records of extinct Holocene birds from Reunion Island, Indian Ocean. Geobios (Villeurbanne) 27-1 pp 87-93. Ouette de La Réunion 65

Liens externes • Référence Alan P. Peterson : dans Anseriformes [1] (en) [4] [2] [3] • Référence Avibase : Alopochen kervazoi ( +répartition ) (fr+en)

Références

[1] http:/ / www. zoonomen. net/ avtax/ anse. html''Alopochen''

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=947BDE4DD09BEC65& ts=1170708013861

[3] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=947BDE4DD09BEC65& ts=1170708013861

Ouette de Maurice

Ouette de Maurice

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Anseriformes

Famille Anatidae

Sous-famille Tadorninae

Genre Alopochen

Nom binominal

Alopochen mauritianus (Linnaeus, 1758)

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

L'ouette de Maurice (Alopochen mauritianus) serait une espèce d'oiseau de la famille des ansériformes autrefois endémique de l'île Maurice et aujourd'hui disparu. Ouette de Maurice 66

En 1681, les récits de voyage la signale comme abondante dans les bois. Elle est probablement très chassée car elle est décrite comme pas grande mais grasse et bonne. En 1693, l'espèce est devenue rare et en 1698, elle est signalée éteinte.

Informations complémentaires • Endémisme à l'île Maurice. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Référence [1] Référence IUCN : espèce Alopochen mauritianus (Linnaeus, 1758) (en)

Références

[1] http:/ / www. redlist. org/ details/ 902

Pachyornis

Pachyornis

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre → Dinornithiformes

Ordre Struthioniformes

Famille → Dinornithidae

Sous-famille Emeinae

Genre

Pachyornis Lydekker, 1891

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Pachyornis étaient de grands oiseaux terrestres de Nouvelle-Zélande, incapables de voler, du groupe des moas et de la famille des → dinornithidés. Pachyornis 67

Liste des espèces • Pachyornis australis Oliver, 1949 † • Pachyornis elephantopus Owen, 1856 † • Pachyornis mappini Archey, 1941 † • Pachyornis oweni † • Pachyornis pygmaeus † • Pachyornis septentrionalis †

Perroquet de Rodrigues

Perroquet de Rodrigues

Reconstitution graphique de Necropsittacus rodericanus

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Genre Necropsittacus

Nom binominal

Necropsittacus rodericanus Milne-Edwards, 1867

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la Zoologie sur Wikipédia :

Le Perroquet de Rodrigues (Necropsittacus rodericanus) est une espèce de perroquet autrefois endémique de l'île Rodrigues et aujourd'hui disparue. Perroquet de Rodrigues 68

Son existence est attestée par plusieurs récits de voyageurs et quelques découvertes d'os plus récentes. Alexandre Guy Pingré est le dernier à l'avoir décrit en 1763 en se basant sur des observations faites en 1761. L'oiseau a probablement disparu peu après. On soupçonne le → perroquet rouge et vert disparu à la Réunion de ne former qu'une seule espèce avec le perroquet de Rodrigues. L'oiseau de l'île Maurice appelé Necropsittacus francicus étant lui-même soupçonné d'être de la même espèce que le volatile réunionnais, il se pourrait qu'un ensemble d'oiseaux décrits dans les trois îles principales des Mascareignes ne forme au final qu'un seul taxon.

Informations complémentaires • Faune endémique de Rodrigues. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Références externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Necropsittacus rodericanus ( +répartition ) (fr+en) [3] • Référence IUCN : espèce Necropsittacus rodericanus (Milne-Edwards, 1867) (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=BCA6DB64BE566308& ts=1175357295609

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=BCA6DB64BE566308& ts=1175357295609

[3] http:/ / www. redlist. org/ details/ 23332 Perroquet rouge et vert 69 Perroquet rouge et vert

Perroquet rouge et vert

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Genre Necropsittacus

Nom binominal

Necropsittacus borbonicus Rothschild, 1907

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

S'il a jamais existé, le perroquet rouge et vert (Necropsittacus borbonicus) était une espèce de perroquet endémique de l'île de la Réunion et s'est éteint vers 1680. On ne détient que peu d'informations à son sujet, si ce n'est la description faite par Dubois de « perroquets à tête couleur de feu » vivant sur l'île. Aussi, il pourrait s'agir d'un autre taxon dont l'existence est bien plus certaine que l'on trouvait à l'île Maurice et l'île Rodrigues autrefois, Necropsittacus rodericanus. Or, un troisième taxon du genre Necropsittacus est lui-même fortement soupçonné de n'être que le perroquet rouge et vert, n'ayant été observé qu'à la Réunion. Il s'agit de Necropsittacus francicus.

Informations complémentaires • Endémisme à la Réunion. • Liste des espèces d'oiseaux de la Réunion. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues. Perruche de Newton 70 Perruche de Newton

Perruche de Newton

Illustration par Keulemans

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Sous-famille Psittacinae

Genre Psittacula

Nom binominal

Psittacula exsul (A. Newton, 1872)

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la Zoologie sur Wikipédia :

La Perruche de Newton (Psittacula exsul) était une petite espèce de Psittacidae aujourd'hui disparue endémique des forêts de l'île Rodrigues. Elle a été observée pour la première fois par François Leguat, qui était à la tête d'un groupe de huit Huguenots qui ont colonisé l'île de 1691 à 1693. Selon ses descriptions, cet oiseau se trouvait alors en grand nombre. La mention suivante faire à la perruche est le fait du mathématicien Alexandre Guy Pingré, qui a voyagé à Rodrigues en 1761 pour observer le transit de Vénus. Il note que l'oiseau est devenu rare. Un spécimen a été envoyé par Sir Edward Newton (administrateur colonial de Maurice) à son frère Alfred, qui a officiellement enregistré l'oiseau en 1872. Le dernier individu vivant a été observé en 1875. Perruche de Newton 71

Deux spécimens complets et des os fossilisés ont été conservés. L'extinction de l'espèce a probablement été causée par la conjugaison de chasse et de destruction de son habitat.

Informations complémentaires • Faune endémique de Rodrigues. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Références externes • Référence Alan P. Peterson : exsul dans Psittaciformes [1] (en) [4] [2] [3] • Référence Avibase : Psittacula exsul ( +répartition ) (fr+en) [4] [5] • Référence ITIS : Psittacula exsul (A. Newton, 1872) (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Psittacula exsul [6] (en) [7] • Référence IUCN : espèce Psittacula exsul (Newton, 1872) (en)

Références

[1] http:/ / www. zoonomen. net/ avtax/ psit. html''Psittacula

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=9D575490DC8C5468& ts=1175356365344

[3] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=9D575490DC8C5468& ts=1175356365344

[4] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=554891

[5] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=554891

[6] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Psittacula_exsul. html

[7] http:/ / www. redlist. org/ details/ 18620 Perruche verte de La Réunion 72 Perruche verte de La Réunion

Perruche verte de La Réunion

Psittacula eques

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Psittaciformes

Famille Psittacidae

Genre Psittacula

Nom binominal

Psittacula eques (Boddaert, 1783)

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint vers 1740

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

La perruche verte de La Réunion (Psittacula eques) est une espèce d'oiseau endémique de La Réunion de la famille des Psittacidae disparue vers 1740. Cet oiseau mesurait environ 43 cm, avait le plumage entièrement vert hormis un collier noir. Il ne reste de cette espèce qu'un spécimen en peau au Muséum d'Édimburg. La Perruche de Maurice fût considérée comme une sous-espèce (Psittacula eques echo). Perruche verte de La Réunion 73

Bibliographie

Jean-Michel Probst, Animaux de La Réunion, Azalées Éditions, 2002 (ISBN 2-908127-83-0)

Liens externes [1] • Référence IUCN : espèce Psittacula eques (Newton et Newton, 1876) (en) • Référence Fonds documentaire ARKive [2] : Psittacula eques [3] (en)

Références

[1] http:/ / www. redlist. org/ details/ 142563

[2] http:/ / www. arkive. org/

[3] http:/ / www. arkive. org/ species/ GES/ birds/ Psittacula_eques/

Petit- duc de Commerson

Petit-duc de Commerson

Mascarenotus sauzieri

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Strigiformes

Famille Strigidae

Genre Mascarenotus

Nom binominal

Mascarenotus sauzieri Newton & Gadow, 1893

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Aussi appelé hibou cornu ou petit-duc de l'île de France, le petit-duc de Commerson (Mascarenotus sauzieri) est une espèce d'oiseau de la famille des strigidés aujourd'hui Petit- duc de Commerson 74

disparue et autrefois endémique de l'île Maurice, dans l'océan Indien. Il doit son nom à Philibert Commerson (1727-1773), qui l'a décrit à la suite de quelques autres voyageurs.

Disparition Le zoologiste français Julien Desjardins (1799-1840) a pu écrire que le petit-duc était relativement commun dans les forêts de l'île jusque dans les années 1830. Or, la dernière observation d'un individu vivant date de 1837. Aussi, selon Clark, l'extinction de l'espèce remonterait à 1859. Quelques spécimens fossiles sont conservés à Paris et Londres.

Noms scientifiques synonymes • Strix newtoni. • Otus commersoni.

Informations complémentaires • Endémisme à l'île Maurice. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Références externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Mascarenotus sauzieri ( +répartition ) (fr+en) [3] • Référence IUCN : espèce Mascarenotus sauzieri Newton et Gadow, 1893 (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=0224BDF91F4ED7BE& ts=1175354668719

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=0224BDF91F4ED7BE& ts=1175354668719

[3] http:/ / www. redlist. org/ details/ 40689 Pigeon de La Réunion 75 Pigeon de La Réunion

Pigeon de la Réunion

Columba duboisi

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Columbiformes

Famille Columbidae

Sous-famille Columbinae

Genre Columba

Nom binominal

Columba duboisi Rothschild, 1907

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la Zoologie sur Wikipédia :

Le pigeon de la Réunion (Columba duboisi) est une espèce d'oiseau de la famille des Columbidés aujourd'hui disparue et autrefois endémique de l'île de la Réunion, dans l'océan Indien. Observée par Dubois en 1674, l'espèce s'éteint au début du XVIIIe siècle en même temps que d'autres espèces proches, ce qui entretient un doute sur leur existence. Pigeon de La Réunion 76

Voir aussi

Liens internes • Liste des espèces d'oiseaux de la Réunion. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues. • Endémisme à la Réunion.

Poule rouge

Poule rouge

Aphanapteryx bonasia

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Gruiformes

Famille Rallidae

Genre Aphanapteryx

Nom binominal

Aphanapteryx bonasia Sélys Longchamps, 1848

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Aussi appelée râle de Maurice, la poule rouge ou poule rouge à bec de bécasse (Aphanapteryx bonasia) est un oiseau gruiforme de la famille des rallidés autrefois endémique de l'île Maurice et aujourd'hui disparu. Son existence est attestée par un certain nombre de récits et d'illustrations de voyageurs et par de nombreux os. Poule rouge 77

François Leguat signale dès 1693 qu'elle est devenue rare. Comme il n'y eut plus de mentions à l'oiseau dans la littérature de voyage par la suite, on estime que la chasse a fait disparaître cette espèce incapable de voler et dont la chair était agréable au palais vers 1700. La poule rouge figure sur un timbre émis par la Poste mauricienne d'une valeur de cinq roupies.

Noms scientifiques synonymes • Kuina mundyi. • Pezocrex herberti.

Liens internes • Endémisme à l'île Maurice. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Liens externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Aphanapteryx bonasia ( +répartition ) (fr+en) [3] • Référence IUCN : espèce Aphanapteryx bonasia (Sélys-Longchamps, 1848) (en)

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=D42A3B71F5BE87D5& ts=1170709129517

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=D42A3B71F5BE87D5& ts=1170709129517

[3] http:/ / www. redlist. org/ details/ 1832 Raphidae 78 Raphidae

Raphidés

Statue de dodo

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Columbiformes

Famille

Raphidae Poche, 1904

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La famille éteinte des Raphidae était endémique des Mascareignes et comprenait deux genres et deux ou trois espèces d'oiseaux.

Liste des genres et espèces • Raphus † Brisson, 1760 • Dodo ou dronte de l'île Maurice — → Raphus cucullatus† (Linnaeus, 1758) • Solitaire de la Réunion — Raphus solitarius† (Sélys Longchamps, 1758) (actuellement considéré comme une espèce d'ibis) • Pezophaps † (f.) Strickland, 1848 • → Solitaire de Rodrigues — Pezophaps solitaria† (Gmelin, 1789) Raphidae 79

Voir aussi

Liens internes • → Liste des espèces d'oiseaux disparues

Liens externes • Référence Alan P. Peterson : dans Columbiformes [1] (en) • Référence Oiseaux.net : Raphidae [2] (fr) [3] [4] • Référence ITIS : Raphidae (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Raphidae [5] (en) • Référence NCBI : Raphidae [6] (en)

Références

[1] http:/ / www. zoonomen. net/ avtax/ colu. html''Raphidae''

[2] http:/ / www. oiseaux. net/ aves/ raphidae. html

[3] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=177060

[4] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=177060

[5] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Raphidae. html

[6] http:/ / www. ncbi. nlm. nih. gov/ Taxonomy/ Browser/ wwwtax. cgi?lin=s& p=has_linkout& id=187131

Raphus cucullatus

Dodo

Dodo

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Columbiformes

Famille → Raphidae

Genre

Raphus Brisson, 1760 Raphus cucullatus 80

Nom binominal

Raphus cucullatus (Linnaeus, 1758)

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

[1] Les dessins les plus anciens (1601-1603).

Un dodo empaillé.

Une illustration d'Alice au pays des merveilles représentant l'héroïne en compagnie d'un dodo

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Le dodo ou dronte (Raphus cucullatus, auparavant baptisé Didus ineptus par Carl von Linné) était un oiseau coureur apparenté aux pigeons, de la famille des Raphidés (anciennement Dididés), endémique de l'île Maurice (îles Mascareignes) et disparu à la fin Raphus cucullatus 81

du XVIIe siècle.

Étymologie Le nom de « dronte » viendrait d'un mot indigène de l'île Maurice, alors que le nom de « dodo » serait originaire du néerlandais dodars ou dodoors, qui signifie « paresseux » et qui est également à l'origine de l'expression enfantine « faire dodo ». L'étymologie la plus couramment admise est que le mot vient du portugais « doido » qui signifie fou, simplet, idiot ou stupide.

Description Le dodo ressemblait à une grosse dinde de quelque 70 cm de haut, d'une douzaine de kilogrammes, au plumage sombre et moiré. Il avait des ailes courtes et grêles, des pattes noires, fortes et pourvues de quatre doigts jaunes. Sa queue était formée de quelques plumes duveteuses assez courtes. Sa tête, en partie nue, était coiffée d'un capuchon noir et le puissant bec, jaunâtre, était allongé et recourbé. Cuvier le classa parmi les gallinacés, cependant, des tests ADN modernes l'apparentent désormais au pigeon. Le cri du dodo est donné par l'onomatopée « blèctre » [2] ,[3] .

Habitat Le dodo était un oiseau endémique de l'Île Maurice, vivant dans les forêts ou les plaines.

La découverte Il a été découvert en 1598 par les marins des expéditions hollandaises à la recherche d'épices orientales, placées sous les ordres de l'amiral Jacob Cornelius van Neck.

L'anéantissement L'île Maurice n'ayant que 10 millions d'années, le dodo n'y avait aucun prédateur avant l'arrivée des Européens. Issu des pigeons africains, l'espèce avait évolué en oiseau coureur aux ailes atrophiées. Le dodo grattait le sol des forêts à la recherche de baies, feuilles, fruits et graines. Il participait à la germination des graines de tambalacoque. À cause de sa lourdeur, ce gros oiseau, marchant mal et incapable de voler, fut le gibier le plus facile à chasser et fut vite anéanti. Les Hollandais en tuèrent la majorité pour consommer leur chair ; ainsi, ils en chargèrent leurs navires afin de disposer d'une bonne réserve de nourriture. Ils le surnommèrent walgvogel (« oiseau dégoûtant ») car sa viande n'était plus comestible deux jours après la cuisson. Les animaux domestiques introduits — chats, chèvres, chiens et porcs, qui redevinrent sauvages — et les rats — qui mangèrent les œufs — ont participé à l'extinction de l'espèce vers 1680.

Ce qu'il en reste L'image populaire de l'oiseau stupide vient de la célèbre peinture de Roelandt Savery (1589-1654) exposée au musée de l'université d'Oxford, et dont Lewis Carroll s'inspira dans les aventures d'Alice au pays des merveilles. Andrew Kitchener, biologiste au Royal Museum of Scotland, a récemment créé deux reproductions grandeur nature du dodo, l'une au musée d'Édimbourg, l'autre au musée d'Oxford. Basées sur des squelettes réels, elles Raphus cucullatus 82

représentent un oiseau plus mince et plus agile que celui de la peinture de Savery, qui avait vraisemblablement vu des individus gavés de biscuits. En 1991, la reconstitution de Kitchener a été confirmée lorsqu'on redécouvrit à La Haye des schémas réalisés en 1601 par Wolphart Harmanszoon. Il n'est plus connu que par des fossiles et quelques fragments de tête et de pattes existant dans les musées d'Oxford, de Londres, de Copenhague et de Prague. Quelques individus vivants, d'après lesquels on exécuta des peintures, furent apportés en Europe au XVIIe siècle mais ne purent être élevés. En 2002, l'analyse de son ADN a confirmé sa position phylogénétique. Le 23 décembre 2005, l'Associated Press rapporta dans un article que des os de dodo avaient été découverts sur l'Île Maurice et qu'un squelette entier figurait probablement parmi ceux-ci.

Symboles • La « Dodo » est le nom donné par la majorité des Réunionnais à la bière Bourbon, dont le logotype est constitué dudit volatile. • Le dodo est le symbole du Zoo de Jersey, un parc zoologique qui s'est depuis longtemps spécialisé dans l'élevage et la protection des espèces en danger, participant aussi à de nombreux projets de conservation et/ou de réintroduction d'espèces menacées dans leurs pays d'origine, et notamment à l'île Maurice. • La dodo est aussi l'emblème national de la République de Maurice.

Autres espèces Parmi les espèces d'oiseaux des Mascareignes que l'on croyait proches du dodo de l'île Maurice, les mêmes travaux ont montré que seul le → solitaire de Rodrigues lui était apparenté. • Le solitaire de la Réunion a été identifié comme étant un ibis, • La Talève de la Réunion n'est connu que par des récits plus ou moins dignes de confiance.

Dans la culture populaire • Le dodo apparaît dans certains cartoons de la Warner Bros avec Porky Pig. • Un groupe de apparaît dans le film en images de synthèse L'Âge de glace (Europe) ou L'Ère de glace (Amérique) (Ice Age en anglais). Ils y tentent de s'organiser pour survivre mais leur maladresse comique entraîne la mort de la plupart d'entre eux. • Dans le jeu vidéo Grand Theft Auto III, un avion sans aile impossible (ou très difficile) à piloter a pour nom Dodo. • Un groupe de folk psychédélique de San Fransisco a pris pour patronyme "The Dodos":

http:/ / www. myspace. com/ thedodos Raphus cucullatus 83

Voir aussi

Liens internes • Ibis de la Réunion • Endémisme à l'île Maurice. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Liens externes [4] [4] [5] • Référence Avibase : Raphus cucullatus ( +répartition ) (fr+en) [6] [7] • Référence ITIS : Raphus cucullatus (Linnaeus, 1758) (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Raphus cucullatus [8] (en) • Référence NCBI : Raphus cucullatus [9] (en) [10] • Référence IUCN : espèce Raphus cucullatus (Linnaeus, 1758) (en) • Le musée du Dodo [11]

Références

[1] Dessin d’un dodo (Raphus cucullatus) tiré du journal de bord d’un vaisseau de la Compagnie des Indes Orientales, le VOC Gelderland, lors d’un voyage effectué entre 1601 et 1603. [2] Le dodo révèle ses secrets de famille. In : Science et Vie, mai 2002, p. 12 [3] Science magazine 1er Mars 2002

[4] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=01A47EE4D7B45229& ts=1168690172848

[5] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=01A47EE4D7B45229& ts=1168690172848

[6] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=555609

[7] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=555609

[8] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Raphus_cucullatus. html

[9] http:/ / www. ncbi. nlm. nih. gov/ Taxonomy/ Browser/ wwwtax. cgi?lin=s& p=has_linkout& id=187135

[10] http:/ / www. redlist. org/ details/ 19310

[11] http:/ / www. palli. ch/ ~kapeskreyol/ dodo/ index. php Râle de Rodrigues 84 Râle de Rodrigues

Râle de Rodrigues

Aphanapteryx leguati

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Gruiformes

Famille Rallidae

Genre Aphanapteryx

Nom binominal

Aphanapteryx leguati Milne-Edwards, 1874

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la Zoologie sur Wikipédia :

Aussi appelé gélinotte de Leguat, le râle de Rodrigues (Aphanapteryx leguati) est une espèce d'oiseau gruiforme de la famille des rallidés autrefois endémique de l'île Rodrigues et aujourd'hui disparu. Son existence est attestée par un certain nombre d'os et de spécimens et par plusieurs récits de voyageurs, le dernier en date étant celui de Julien Tafforet daté de 1726. Incapable de voler, il a disparu parce qu'il était trop chassé, sa viande étant excellente. Son extinction remonterait au milieu du XVIIIe siècle. Alexandre Guy Pingré a avancé la date de 1761. Râle de Rodrigues 85

Informations complémentaires • Faune endémique de Rodrigues. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Râle tévéa

Gallirallus pacificus

Râle tévéa (Gallirallus pacificus)

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Gruiformes

Famille Rallidae

Genre Gallirallus

Nom binominal

Gallirallus pacificus (Gmelin, 1789)

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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Le Râle tévéa (Gallirallus pacificus) était une espèce d'oiseaux aquatiques appartenant à la famille des Rallidae. Râle tévéa 86

Liens externes • Référence Alan P. Peterson : pacificus dans Gruiformes [1] (en) [4] [2] [3] • Référence Avibase : Gallirallus pacificus ( +répartition ) (fr+en) [4] [5] • Référence ITIS : Gallirallus pacificus (Gmelin, 1789) (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Gallirallus pacificus [6] (en) [7] • Référence IUCN : espèce Gallirallus pacificus (Gmelin, 1789) (en)

Références

[1] http:/ / www. zoonomen. net/ avtax/ grui. html''Gallirallus

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=CA7BBAEB7BCF46C9& ts=1177592674468

[3] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=CA7BBAEB7BCF46C9& ts=1177592674468

[4] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=560156

[5] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=560156

[6] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Gallirallus_pacificus. html

[7] http:/ / www. redlist. org/ details/ 8876

Solitaire de Rodrigues

Solitaire de Rodrigues

Pezophaps solitaria

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Columbiformes

Famille → Raphidae

Genre

Pezophap † Strickland, 1848

Nom binominal

Pezophaps solitaria † (Gmelin, 1789) Solitaire de Rodrigues 87

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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Le solitaire de Rodrigues (Pezophaps solitaria) est un oiseau de la famille des pigeons, aujourd'hui disparu, qui vivait autrefois sur l'île Rodrigues. Ses ailes atrophiées ne lui permettaient pas de voler. il nichait au sol et ne pondait qu'un seul œuf par nichée. C'était une espèce assez proche du → dodo et du Nicobar à camail.

Informations complémentaires Il fut décrit la première fois par François Leguat lors de son séjour de 1691 à 1693. Cette description est encore parfois contestée malgré les preuves scientifiques de la réalité du voyage de François Leguat et de la véracité de sa description. C'est Alfred North-Coombes, "an Honorary Professor of Agriculture by the University of Mauritius" qui a le mieux pris sa défense dans son livre "The vindication of François Leguat, 3ème édition 1995". Il y démontre clairement la justesse des descriptions de François Leguat.

Liens internes • Faune endémique de Rodrigues. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues. • Solitaire de la Réunion.

Liens externes [4] [1] [2] • Référence Avibase : Pezophaps solitaria ( +répartition ) (fr+en) [3] [4] • Référence ITIS : Pezophaps solitaria (Gmelin, 1789) (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Pezophaps solitaria [5] (en) • Référence NCBI : Pezophaps solitaria [6] (en) [7] • Référence IUCN : espèce Pezophaps solitaria (Gmelin, 1789) (en) • Musée du Dodo [11] Solitaire de Rodrigues 88

Références • Référence Géo magazine n⁰ 298 de décembre 2003 : pages 67 et 68

Références

[1] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=8C2F868441615CE2& ts=1168710286691

[2] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=8C2F868441615CE2& ts=1168710286691

[3] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=555611

[4] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=555611

[5] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Pezophaps_solitaria. html

[6] http:/ / www. ncbi. nlm. nih. gov/ Taxonomy/ Browser/ wwwtax. cgi?lin=s& p=has_linkout& id=187133

[7] http:/ / www. redlist. org/ details/ 16784

Sylviornis neocaledoniae

Sylviornis neocaledoniae

Classification classique

Règne Animalia

Classe Aves

Ordre

Ordre Craciformes

Famille Megapodiidae

Genre Sylviornis

Nom binominal

Sylviornis neocaledoniae Poplin, 1980

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Sylviornis neocaledoniae est un oiseau géant éteint il y a environ 1000 ans de Nouvelle-Calédonie, incapable de voler. Il mesurait 1,70 m du bec à la queue, pour un poids avoisinant les 30 kg. Il a disparu peu après la colonisation de l'île par les ancêtres des Kanaks actuels. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site [1] Sylviornis neocaledoniae 89

Voir aussi • Moa

Liens internes • → Liste des espèces d'oiseaux disparues

Références

[1] http:/ / www. endemia. nc/ faune/ fiche. php?code=1352

Tadorne de La Réunion

Tadorne de La Réunion

Mascarenachen kervazoi

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Anseriformes

Famille Anatidae

Genre Mascarenachen

Nom binominal

Mascarenachen kervazoi G. S. Cowles, 1994

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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Aussi appelé oie de Kervazo, le tadorne de La Réunion (Mascarenachen kervazoi) est un oiseau de la famille des Anatidés autrefois endémique de La Réunion et disparu vers 1700. Il s'agit de la seule espèce connue du genre Mascarenachen, qui est donc présumé éteint lui aussi. Tadorne de La Réunion 90

Informations complémentaires • Faune endémique de La Réunion. • Liste des espèces d'oiseaux de la Réunion. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Talève de La Réunion

Talève de la Réunion

Porphyrio coerulescens

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Gruiformes

Famille Rallidae

Genre Porphyrio

Nom binominal

Porphyrio coerulescens Sélys-Longchamps, 1848

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint vers 1730

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La talève de la Réunion (Porphyrio coerulescens) était un oiseau de la famille des rallidés endémique des Hauts de la Réunion. Elle a été décrite sous le nom d'oiseau bleu par six voyageurs de la première heure. Ceux-ci l'ont surtout observée dans des zones forestières en montagne, à la Plaine des Cafres essentiellement. Talève de La Réunion 91

On suppose qu'elle était capable de voler mais néanmoins facile à chasser. Son extinction remonterait aux environs de 1730 et serait justement due aux prélèvements humains. La taxonomie de Livezey considère ce taxon comme faisant partie de la même espèce que la talève sultane (Porphyrio porphyrio). Cette conclusion est contestée par Cheke, qui estime que l'habitat décrit par la plupart des premiers observateurs ne correspond pas à celui de ce dernier oiseau.

Informations complémentaires • Endémisme à la Réunion. • Liste des espèces d'oiseaux de la Réunion. • → Liste des espèces d'oiseaux disparues.

Tourte voyageuse

Tourte voyageuse

juvéline, mâle et femelle

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Sous-embr. Vertebrata

Classe Aves

Ordre Columbiformes

Famille Columbidae

Sous-famille Columbinae

Genre

Ectopistes Swainson, 1827

Nom binominal

Ectopistes migratorius Linnaeus, 1766

Synonymes

* Columba migratoria

Répartition géographique Tourte voyageuse 92

/ Zones de nidification / Zones d'hivernage

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

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La tourte voyageuse[1] , pigeon migrateur ou colombe voyageuse (Ectopistes migratorius) est une espèce d'oiseau, aujourd'hui éteinte. La tourte voyageuse est présent en grand nombre sur le continent nord américain au début du XIXe siècle, leurs effectifs étant estimés à trois voire cinq milliards d'individus, selon certaines estimations[2] , rien que dans les états de l'Indiana, de l'Ohio et du Kentucky. L'espèce est décimée en seulement quelques dizaines d'années principalement par l'Homme qui le considère comme une espèce nuisible pour l'agriculture[3] . La toute dernière tourte voyageuse, une femelle, baptisée Martha, meurt dans sa cage au zoo de Cincinnati dans l'Ohio le 1er septembre 1914 à une heure de l'après-midi. Ce triste évènement est relaté par le zoologiste Albert Hazen Wright la même année.

Anatomie La tourte voyageuse est assez différente de la plupart des autres pigeons. Long de 32 centimètres[4] , son corps aérodynamique est joliment dessiné, avec une petite tête et les ailes et la queue longues et pointues. Cette silhouette permettait à l'oiseau de voler vite et avec agilité. Lors de ses acrobaties aériennes, son beau plumage délicatement marqué devait resplendir dans le Soleil. Tourte voyageuse 93

Alimentation Présents en très grand nombre, ils devaient par conséquent avoir un sérieux impact sur la végétation. Ces oiseaux consommaient des fruits secs de toutes sortes, ainsi que des fruits charnus, des graines, des insectes et d'autres invertébrés.

Comportement

Ils nichaient en immenses colonies s'étendant souvent sur des kilomètres. Les plus grandes recensés en faisaient 65 mais on estime que la norme était de 16 km sur 5 km. Le nid, léger et peu solide, est composé de brindilles et accueillait un œuf blanc. Le pic de nidification se situe en avril et mai, la saison des nids se situant de mars à septembre.

Un juvénile Les deux parents participaient à la couvaison d'un unique œuf, et les adultes prenaient soin de leur poussin jusqu'à ce qu'il ait deux semaines. Alors, brusquement, les parents s'en vont, abandonnant dans son nid le juvénile bien dodu. Après avoir appelé en vain un certain temps, le jeune se laissait tomber au sol et prenait finalement son envol trois jours plus tard.

Premières descriptions Les premières descriptions de vols compacts de tourtes voyageuses sont saisissantes. En 1759, Pehr Kalm écrivait : « Au printemps 1749, venant du nord, il arriva en Pennsylvanie et au New Jersey un nombre incroyable de ces pigeons. La nuée qu'ils formaient en vol s'étendait sur une longueur de 3 à 4 miles et une largeur de plus d'un mile, et ils volaient si serrés que le ciel et le Soleil en étaient obscurcis, la lumière du jour diminuant sensiblement sous leur ombre. Sur une distance pouvant aller jusqu'à 7 miles, les grands arbres aussi bien que les petits en étaient tellement envahis qu'il était difficile de trouver une branche qui n'en était pas couverte. Quand ils s'abattaient sur les arbres, leur poids était si élevé que non seulement des grosses branches étaient brisées net, mais que les arbres les moins solidement enracinés basculaient sous la charge. Le sol sous les arbres où ils avaient passé la nuit était totalement couvert de leurs fientes, amassées en gros tas. » Vers 1810, Alexander Wilson estime qu'un seul vol comprenait plus de deux milliards d'oiseaux (2230272000) et en 1871 encore, une concentration de 136 millions de pigeons niche sur un territoire de 2200km² au Wisconsin. Dans les années 1830, John James Audubon rédige son célèbre récit : « Le ciel était littéralement rempli de pigeons, la lumière de midi était obscurcie comme par une éclipse ; les fientes pleuvaient comme des flocons de neige fondante. Les pigeons continuèrent à passer en nombres toujours aussi importants durant trois jours consécutifs. » Tourte voyageuse 94

Extinction Les Indiens chassaient déjà, il y a des milliers d'années, ces oiseaux sans mettre l'espèce en péril. Les tourtes voyageuses étaient si nombreux qu'il paraissait sans doute impensable que l'espèce s'éteigne un jour. Mais les vols compacts et spectaculaires qu'offraient ces oiseaux les rendaient tout particulièrement exposés et vulnérables lorsque les Blancs commencèrent à les massacrer. Il était en effet très facile d'atteindre ces oiseaux : il suffisait de pointer un fusil vers le ciel et de presser la détente à l'aveuglette et de manière répétée. On organisa des compétitions de chasse dont l'une d'elles offrait une récompense aux chasseurs qui abattaient plus de 30000 oiseaux[3] . Dès lors, l'effectif du pigeon migrateur commença à s'effondrer. L'année 1878 fut la dernière à fournir un beau tableau de chasse de cet oiseau. S'ajoutaient à cela la destruction de leurs colonies par le feu, le déboisement intensif et les catastrophes naturelles. En outre, les pigeons migrateurs étaient si bien regroupés que l'espèce subissait d'autant plus les orages de grêle. Avec l'abattage de milliers de pigeons, leurs capacités de détection s'amoindrissaient, rendant de plus en plus difficile la localisation de sources d'alimentation adéquates. En effet, la localisation des zones à faines requiert de nombreuses paires d'yeux (bien que le pigeon migrateur ait possédé une vue extraordinaire). La survie de l'espèce s'articulant autour de sa nécessité à opérer en troupes aussi imposantes, son déclin fût certainement amorcé à partir du moment où les effectifs passèrent sous un certain seuil (peut-être de plusieurs dizaines de millions d'individus tout de même). Les oiseaux avaient des déplacements erratiques, à la recherche de riches fructifications de faines, glands et noisettes, et quand un site exceptionnellement bon étaient localisé, les oiseaux étaient attirés en grand nombre. Mais les bonnes fainées et glandées se produisaient irrégulièrement dans le temps et l'espace ; les meilleures récoltes ne se produisaient que tous les deux à cinq ans. Il y avait une certaine production de faines chaque année, mais en des zones dispersées qu'il fallait localiser. La diminution du nombre de ces oiseaux a aussi joué en défaveur de son mode de reproduction. En effet, la reproduction de masse n'était possible qu'en grandes colonies. Vers le milieu du XIXe siècle l'espèce est précipitée vers l'extinction. Le déclin devint apparent durant les années 1870 où on pouvait observer ces oiseaux voler en rang séparés, laissant passer la lumière du soleil et, à la fin du siècle, l'espèce disparaît à l'état sauvage. Seuls quelques individus survivent en captivité. Il semble que le déclin ait également été accéléré par une épizootie de la maladie de Newcastle, un paramyxovirus qui s'attaque à l'appareil digestif et au système nerveux, et qui est connu pour affecter la volaille domestique aussi bien que de nombreuses espèces d'oiseaux sauvages. Des tentatives de sauvegarde de l'espèce ont lieu, mais l'oiseau s'acclimate très mal à la vie en captivité. Les tentatives se soldent donc par des échecs[3] . Tourte voyageuse 95

Tourtes Au Québec par exemple, un pâté dénommé « tourtière » était un plat cuisiné avec cet oiseau. Depuis on le fait avec du gibier ou du porc haché[3] .

Voir aussi • → Liste des espèces d'oiseaux disparues • Migration des oiseaux • Tourterelle

Liens externes

Genre Ectopistes • Référence Alan P. Peterson : dans Columbiformes [5] (en) • Référence Catalogue of Life : Ectopistes [6] (en) • Référence The Paleobiology database : Ectopistes Swainson 1827 [7] (en) [8] [9] • Référence ITIS : Ectopistes Swainson, 1827 (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Ectopistes [10] (en) • Référence NCBI : Ectopistes [11] (en) [12] • Référence IUCN : taxon Ectopistes (en)

Espèce Ectopistes migratorius • Référence Tree of Life Web Project [13] : Ectopistes migratorius [14] (en) • Référence Catalogue of Life : Ectopistes migratorius (Linnaeus, 1766) [15] (en) [4] [16] [17] • Référence Avibase : Ectopistes migratorius ( +répartition ) (fr+en) • Référence The Paleobiology database : Ectopistes migratorius Linnaeus 1758 [18] (en) [19] [20] • Référence ITIS : Ectopistes migratorius (Linnaeus, 1766) (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Ectopistes migratorius [21] (en) • Référence NCBI : Ectopistes migratorius [22] (en) [23] • Référence IUCN : espèce Ectopistes migratorius (Linnaeus, 1766) (en)

Références

[1] Renseignements taxinomiques (http:/ / www3. mrnf. gouv. qc. ca/ faune/ vertebree/ consultation/ index. asp?Espece=738) sur Ministère des ressources naturelles. Consulté le 27 janvier 2009

[2] (fr) Espèce disparue - Tourte voyageuse (http:/ / www. qc. ec. gc. ca/ faune/ oiseaux_menaces/ html/

tourte_voyageuse_f. html), 26 octobre 2007, Environnement Canada. Mis en ligne le 26 octobre 2007, consulté le 13 janvier 2009

[3] (fr) Jean Etienne, « Il est mort, le pigeon migrateur américain (http:/ / www. futura-sciences. com/ fr/ news/

t/ zoologie/ d/ il-est-mort-le-pigeon-migrateur-americain_17906/ ) », 12 janvier 2009, Futura-Sciences. Mis en ligne le 12 janvier 2009, consulté le 13 janvier 2009

[4] (fr) Tourte (http:/ / www. nature. ca/ notebooks/ francais/ etourte. htm), 14 octobre 2008, Musée canadien de la nature. Mis en ligne le 14 octobre 2008, consulté le 13 janvier 2009

[5] http:/ / www. zoonomen. net/ avtax/ colu. html''Ectopistes''

[6] http:/ / www. catalogueoflife. org/ browse_taxa. php?selected_taxon=149842

[7] http:/ / paleodb. org/ cgi-bin/ bridge. pl?action=checkTaxonInfo& is_real_user=1& taxon_no=67689

[8] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=177131

[9] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=177131

[10] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Ectopistes. html

[11] http:/ / www. ncbi. nlm. nih. gov/ Taxonomy/ Browser/ wwwtax. cgi?lin=s& p=has_linkout& id=187117 Tourte voyageuse 96

[12] http:/ / www. iucnredlist. org/ search/ quick?x=0& y=0& species=true& subspecies=true& stocks=false& text=Ectopistes

[13] http:/ / tolweb. org/ tree/ phylogeny. html

[14] http:/ / tolweb. org/ Ectopistes+ migratorius

[15] http:/ / www. catalogueoflife. org/ show_species_details. php?record_id=5190297

[16] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?pg=summary& lang=FR& id=F4C88E2AA6511451& ts=1168619214176

[17] http:/ / www. bsc-eoc. org/ avibase/ species. jsp?sec=map& lang=FR& id=F4C88E2AA6511451& ts=1168619214176

[18] http:/ / paleodb. org/ cgi-bin/ bridge. pl?action=checkTaxonInfo& is_real_user=1& taxon_no=83493

[19] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=177132

[20] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=177132

[21] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Ectopistes_migratorius. html

[22] http:/ / www. ncbi. nlm. nih. gov/ Taxonomy/ Browser/ wwwtax. cgi?lin=s& p=has_linkout& id=187118

[23] http:/ / www. redlist. org/ details/ 143545

Xénique de Stephens

Xénique de Stephens

Xenicus lyalli

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Passeriformes

Famille Acanthisittidae

Genre Xenicus

Nom binominal

Xenicus lyalli Rothschild, 1894

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint vers 1895 Xénique de Stephens 97

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Bien que d’une taille minuscule, le Xénique de Stephens ou Xénique de Lyall (Xenicus lyalli) était une créature tout à fait remarquable. Il avait semble-t-il l’aire de répartition naturelle la plus réduite de tous les oiseaux connus. Il était peut-être le seul passereau incapable de voler. Il fut probablement la seule créature découverte et ensuite exterminée par un unique animal, Tibbles, le chat d'un certain David Lyall (dont dérive le nom scientifique de l'animal). Au cours de l’année 1894, ce prédateur rapporta à son maître une série de minuscules cadavres. Cela se produisait sur l’îlot de Stephens, situé dans le détroit de Cook, qui sépare les îles nord et sud de la Nouvelle-Zélande, île pourvue d'un phare dont David Lyall était le gardien. Par chance, Lyall était un peu ornithologue amateur, conserva les spécimens et, réalisant que ces oiseaux semblaient assez inhabituels, il les céda à un marchand. Peu après, la majorité d’entre eux furent transportés en Europe où la plupart furent achetés par le célèbre collectionneur Walter Rothschild. C’est ainsi que Traversia lyalli fut connu de la science. Le temps que son existence soit diffusée à travers le monde par le journal ornithologique The Ibis, l’espèce était déjà éteinte. Le chat avait cessé d’apporter des spécimens morts et les oiseaux ne furent plus jamais revus. Il paraît vraisemblable que le déboisement pour la construction du phare, en 1894, ait aussi contribué significativement à l’extinction de l’oiseau. La seule observation par l’homme du Xénique de Stephens fut réalisée par David Lyall lui-même. Il vit les oiseaux deux fois, chaque fois dans la soirée. Délogés de leurs trous dans les rochers, ils s’encouraient rapidement dans l’obscurité, comme des souris. Jamais ils ne tentèrent de s’envoler et cette éventuelle incapacité de voler est confirmée par le faible développement des ailes, qui leur permettaient au mieux de voleter faiblement, et par la facilité avec laquelle un seul chat a pu exterminer l'espèce entière. Des restes de squelettes de ce qui semble avoir été un xénique inapte au vol ont été trouvés sur les grandes îles néo-zélandaises. Quelques auteurs pensent que cela prouve que le Xénique de Stephens était jadis répandu en Nouvelle-Zélande, et que les oiseaux découverts en 1894 étaient simplement une population relique, mais il semble bien plus probable que les restes de squelettes proviennent d’une espèce similaire mais distincte.

Voir aussi

Liens internes • → Liste des espèces d'oiseaux disparues

Liens externes (en) David Lyall [1] • Référence Alan P. Peterson : lyalli dans Acanthisittidae [2] (en) • Référence Catalogue of Life : Xenicus lyalli (Rothschild, 1894) [3] (en) [4] [5] • Référence ITIS : Xenicus lyalli (Rothschild, 1894) (fr) ( +version (en)) • Référence Animal Diversity Web : Xenicus lyalli [6] (en) [7] • Référence IUCN : espèce Xenicus lyalli (Rothschild, 1894) (en) Xénique de Stephens 98

Références

[1] http:/ / www. royalengineers. ca/ Lyall. html

[2] http:/ / www. zoonomen. net/ avtax/ pa01. html''Xenicus

[3] http:/ / www. catalogueoflife. org/ show_species_details. php?record_id=5190822

[4] http:/ / www. cbif. gc. ca/ pls/ itisca/ next?taxa=& p_format=& p_ifx=& p_lang=fr& v_tsn=563710

[5] http:/ / www. itis. gov/ servlet/ SingleRpt/ SingleRpt?search_topic=TSN& search_value=563710

[6] http:/ / animaldiversity. ummz. umich. edu/ site/ accounts/ information/ Xenicus_lyalli. html

[7] http:/ / www. redlist. org/ details/ 40681

Xénique des buissons

Xénique des buissons

Xenicus longipes

Classification classique

Règne Animalia

Embranchement Chordata

Classe Aves

Ordre Passeriformes

Famille Acanthisittidae

Genre Xenicus

Nom binominal

Xenicus longipes Gmelin, 1789

Statut de conservation IUCN : EX : Éteint

Parcourez la biologie sur Wikipédia :

Le xénique des buissons (Xenicus longipes) était un oiseau de Nouvelle-Zélande. Il a disparu dans les années 1950 sur les deux îles principales. La dernière population, qui survivait sur une île plus petite, a été exterminée par les rats en 1964. Xénique des buissons 99

Voir aussi • → Liste des espèces d'oiseaux disparues Sources et contributeurs de l'article 100 Article Sources and Contributors

Liste des espèces d'oiseaux disparues Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=43305380 Contributeurs: Archipel, Arnaudus, Ash Crow, Blackraven, Chacal65, Chaoborus, EDUCA33E, Ed la mouette, Eric.France, Ertezoute, Gagea, Jean-luc goudet, Julianedm, Kilom691, Kolossus, Koyuki, Litlok, Lmaltier, Mschlindwein, NicoRay, Nono64, Pmx, PurpleHz, R, Rémih, Sebb, Shakti, Stanlekub, Thierry Caro, Tooony, Valérie75, Vincnet, Zyzomys, 10 modifications anonymes

Æpyornis Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42814504 Contributeurs: Acrocynus, Callisto, Chaoborus, Chmlal, EDUCA33E, En rouge, Gabriel Biloco, Gloup gloup, Herve1729, Hexasoft, Liné1, Phe, Thierry Caro, TwoWings, Valérie75, Vincnet, 4 modifications anonymes

Aepyornithiformes Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=43198018 Contributeurs: Aboumael, Callisto, David Berardan, EDUCA33E, Ed la mouette, En rouge, Erasmus, Gloup gloup, Hesoneofus, Hexasoft, Kelson, Le fantôme, Liné1, Pallas4, Piku, PurpleHz, RainbowJos, Remike, Romanc19s, Thierry Caro, Turell, Valérie75, 9 modifications anonymes

Aigle géant de Haast Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=43198056 Contributeurs: Aristarché, Badmood, Chmlal, David Berardan, EDUCA33E, Ed la mouette, En rouge, Erasmus, Jdresse, Jeffdelonge, Kelson, Litlok, Madlozoz, Minamoto, Nono64, Ordifana75, Theon, Thierry Caro, Ultrogothe, Valérie75, Vincnet, VonTasha, Wooz, 8 modifications anonymes

Alectroenas nitidissima Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40829569 Contributeurs: EDUCA33E, FR3339, François SUEUR, Kelson, Ouille57, Thierry Caro, Valérie75, 1 modifications anonymes

Amazone de la Guadeloupe Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42815055 Contributeurs: François SUEUR, Remihh, Vincnet, 1 modifications anonymes

Amazone de la Martinique Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42916906 Contributeurs: Badmood, François SUEUR, Jymm, Remihh, Vincnet

Ara guadeloupensis Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=41959450 Contributeurs: FabienGomez, Linguiste, PurpleHz, Remihh, Romanc19s, Stéphane33, Vincnet, 1 modifications anonymes

Aratinga labati Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42950283 Contributeurs: Aroche, François SUEUR, Remihh

Bihoreau de La Réunion Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42813470 Contributeurs: EDUCA33E, Jijipowa, Ludo29, NicoV, Poulos, PurpleHz, Salix, Thierry Caro, 2 modifications anonymes

Bihoreau de Maurice Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42813474 Contributeurs: Thierry Caro

Bihoreau de Rodrigues Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42813481 Contributeurs: EDUCA33E, En rouge, Poulos, PurpleHz, Svtiste, Thierry Caro, Valérie75, 1 modifications anonymes

Canard de Maurice Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42817521 Contributeurs: EDUCA33E, NicoV, Poulos, Thierry Caro, Valérie75, 1 modifications anonymes

Canard de l'île d'Amsterdam Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42817546 Contributeurs: Gagea, PurpleHz, 2 modifications anonymes

Chevêche de Rodrigues Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42818047 Contributeurs: Bob08, EDUCA33E, Thierry Caro, Valérie75, 1 modifications anonymes

Conure à tête jaune Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42818773 Contributeurs: CommonsDelinker, David Berardan, EDUCA33E, Efbé, En rouge, Erasmus, François SUEUR, GillesC, Kolossus, Liné1, Nono64, Notafish, Phe, PurpleHz, Sam Hocevar, Solveig, Spooky, Svtiste, Thierry Caro, Valérie75, Vincnet, 5 modifications anonymes

Crécerelle de Dubois Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42819470 Contributeurs: EDUCA33E, Hexasoft, Jijipowa, Jjargoud, Ludo29, NicoV, Poulos, Thierry Caro, Vincnet, 3 modifications anonymes

Dinornithidae Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=43198103 Contributeurs: Acrocynus, Anthere, Artocarpus, Callisto, Chmlal, EDUCA33E, En rouge, Erasmus, GL, GaMip, Gourou lapin, Jeffdelonge, Jerome66, Jymm, Jyp, Kimdime, Liné1, Litlok, Lupinoid, Mirgolth, Mu, Nevers, Nipisiquit, Nono64, Olivier, Oryctes, Paddyez, Pixeltoo, PurpleHz, RainbowJos, Rémih, Srtxg, Svtiste, Theon, Thierry Caro, Valérie75, Volcan, Woww, 16 modifications anonymes

Dinornithiformes Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40786053 Contributeurs: EDUCA33E, Erasmus, Eric.France, Hexasoft, Jeffdelonge, Jerome66, Mirgolth, Nipisiquit, Nono64, Paddyez, PurpleHz, RainbowBird, RainbowJos, Solveig, Svtiste, Turell, 1 modifications anonymes

Émeu de Baudin Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42819869 Contributeurs: Badmood, PurpleHz, Thierry Caro, Valérie75, Vincnet, 1 modifications anonymes

Étourneau de Bourbon Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40796410 Contributeurs: Chmlal, EDUCA33E, Hexasoft, Jijipowa, Kelson, Ludo29, Poulos, Thierry Caro, Vincnet, 1 modifications anonymes

Foulque des Mascareignes Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42820638 Contributeurs: EDUCA33E, Erasmus, Liné1, NicoV, Poulos, Thierry Caro, Valérie75, VonTasha, Yanik Crépeau, 1 modifications anonymes

Founingo de Rodrigues Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42820668 Contributeurs: EDUCA33E, Poulos, Thierry Caro, Valérie75, 1 modifications anonymes

Grand Pingouin Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42821435 Contributeurs: Caiman, Callisto, EDUCA33E, En rouge, Erasmus, Ivanoff, Jborme, Jeffdelonge, Jmax, Kelson, Liné1, Livajo, Marc Mongenet, Nweider, Palamède, Pulsar, PurpleHz, Reelax, Remike, Rhadamante, Thierry Caro, Totodu74, Valérie75, Vincnet, Wedge 31, Weft, Woww, 21 modifications anonymes

Grèbe du lac Atitlan Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=43270726 Contributeurs: Arct, Bob08, Brunodesacacias, EDUCA33E, Erasmus, Hp217, Inisheer, Liné1, Thierry Caro, Valérie75, 5 modifications anonymes

Hibou de Gruchet Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42822272 Contributeurs: EDUCA33E, Hexasoft, Jijipowa, Ludo29, Thierry Caro, Valérie75, 1 modifications anonymes

Huia Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42858236 Contributeurs: Anthere, Bdc, Didier Misson, EDUCA33E, Erasmus, Hexasoft, Jeffdelonge, Mathieuw, Olivier, Orthogaffe, Sam Hocevar, Svtiste, Thierry Caro, Treanna, Valérie75, 3 modifications anonymes

Ibis de La Réunion Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=43270295 Contributeurs: Arria Belli, Dhatier, EDUCA33E, Herve1729, Jijipowa, Liné1, Ludo29, PurpleHz, Remihh, Shakti, Speedspid, Thierry Caro, Tirod, Valérie75, Vincnet, 5 modifications anonymes

Icadyptes salasi Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40858785 Contributeurs: Gagea, Noritaka666, PurpleHz, 1 modifications anonymes Sources et contributeurs de l'article 101

Mascarin de La Réunion Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42823644 Contributeurs: EDUCA33E, Jijipowa, Ludo29, PurpleHz, Svtiste, Thierry Caro, Valérie75, Vincnet, 1 modifications anonymes

Mascarin de Maurice Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42823648 Contributeurs: EDUCA33E, Poulos, Svtiste, Thierry Caro, Valérie75, Vincnet

Nestor de Norfolk Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42737914 Contributeurs: EDUCA33E, Kahuroa, Liné1, Pmx, Ste281, Valérie75, 2 modifications anonymes

Ouette de La Réunion Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40797786 Contributeurs: EDUCA33E, Erasmus, Jijipowa, Liné1, Ludo29, NicoV, NicolasMachiavel, Poulos, Thierry Caro, Valérie75, 1 modifications anonymes

Ouette de Maurice Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40808037 Contributeurs: EDUCA33E, Poulos, Thierry Caro, Valérie75, 1 modifications anonymes

Pachyornis Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40766211 Contributeurs: Callisto, EDUCA33E, Ed la mouette, El Caro, En rouge, Erasmus, Jeffdelonge, Nono64, Pfinge, Stéphane33, Svtiste, Thierry Caro, 1 modifications anonymes

Perroquet de Rodrigues Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40808048 Contributeurs: EDUCA33E, Hexasoft, NicoV, Poulos, PurpleHz, Thierry Caro, Valérie75, 1 modifications anonymes

Perroquet rouge et vert Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40797392 Contributeurs: EDUCA33E, Erasmus, Jijipowa, Ludo29, NicoV, Poulos, Siabraid, Thierry Caro, Valérie75, 1 modifications anonymes

Perruche de Newton Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40794792 Contributeurs: EDUCA33E, En rouge, Erasmus, François SUEUR, GaMip, Poulos, PurpleHz, Sdobnikov A., Stanlekub, Thierry Caro, Valérie75, Vincnet

Perruche verte de La Réunion Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42901794 Contributeurs: AntonyB, Gz260, Jijipowa, Kilianours, NicolasMachiavel

Petit- duc de Commerson Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40801990 Contributeurs: EDUCA33E, Semnoz, Thierry Caro, Valérie75, 1 modifications anonymes

Pigeon de La Réunion Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40817884 Contributeurs: EDUCA33E, Jijipowa, LeMorvandiau, Ludo29, NicoV, Thierry Caro, Valérie75, 4 modifications anonymes

Poule rouge Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42289111 Contributeurs: EDUCA33E, Thierry Caro, Valérie75, 2 modifications anonymes

Raphidae Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40785947 Contributeurs: Amstramgrampikepikecolegram, EDUCA33E, En rouge, Erasmus, François SUEUR, Liné1, Nono64, Ranveig, Svtiste, Thierry Caro, 3 modifications anonymes

Raphus cucullatus Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=43082883 Contributeurs: 16@r, Aegil, Aeleftherios, Airelle, Baronnet, Bayo, Bob08, Bradipus, Celette, CommonsDelinker, Cortexd, David Berardan, Druss, EDUCA33E, En rouge, Erasmus, Familyunit, Gigidevalck, Haypo, Helleborus, Irv1n3, Iznogood, Jbbizard, Jeffdelonge, Kelson, Kirikou, Kuxu, Le cloporteur, Liné1, Lmaltier, Lucie Delfa, Luna04, Marsyas Panique, Mickachu, Mirgolth, Moez, Mu, Mzelle Laure, Naevus, Ninabatty, Nono64, Numbo3, Pabix, Paul'c, Pk-Undying, Poulos, Reelax, Rell Canis, SCharron, Sam Hocevar, Seiurus, Semnoz, Shakti, Stef48, Stefbeaufort, Svtiste, Thierry Caro, Ultrogothe, Valérie75, Vberger, Vincnet, Vlaam, YSidlo, Zyzomys, ~Pyb, 73 modifications anonymes

Râle de Rodrigues Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40797612 Contributeurs: EDUCA33E, Kilom691, Poulos, Thierry Caro, Valérie75, 2 modifications anonymes

Râle tévéa Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40846548 Contributeurs: François SUEUR, Loveless, PurpleHz, Svtiste, 2 modifications anonymes

Solitaire de Rodrigues Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=43113116 Contributeurs: CheepnisAroma, CommonsDelinker, EDUCA33E, En rouge, Erasmus, Kilom691, Liné1, Marcel rousseau, Reelax, Shakti, Svtiste, Thierry Caro, Vincnet, Zwartehaar, 4 modifications anonymes

Sylviornis neocaledoniae Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40751100 Contributeurs: Alno, Anthere, Archeos, Callisto, EDUCA33E, En rouge, Endemia.nc, Erasmus, GaMip, Hashar, Hexasoft, Lmaltier, Looxix, Nevers, Nono64, Orthogaffe, Thierry Caro, 2 modifications anonymes

Tadorne de La Réunion Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=42815502 Contributeurs: Jijipowa, Ludo29, NicoV, Thierry Caro

Talève de La Réunion Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=40797387 Contributeurs: EDUCA33E, Erasmus, Jijipowa, Ludo29, NicoV, Thierry Caro, Vincnet, 2 modifications anonymes

Tourte voyageuse Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=41034378 Contributeurs: Arria Belli, Cephas, Damouns, Darkoneko, DenisBlanchette, EDUCA33E, Erasmus, Escaladix, Fralambert, Hexasoft, Jeffdelonge, Kelson, Liné1, Madiot, Mutatis mutandis, Nono64, Numbo3, PIerre.Lescanne, Pierrot Lunaire, Pmx, Qqn, Sanao, Seiurus, Simon men, Stéphane33, Tallinn, Thierry Caro, Tvpm, Valérie75, Vincnet, 14 modifications anonymes

Xénique de Stephens Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=41734435 Contributeurs: Chaoborus, EDUCA33E, Erasmus, Hexasoft, Pmx, Sayan, Svtiste, Thierry Caro, TwoWings, Valérie75, Vincnet, 4 modifications anonymes

Xénique des buissons Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=41734365 Contributeurs: Anthere, Baffab, EDUCA33E, Erasmus, Jeffdelonge, Karl1263, Pmx, Pseudomoi, Ryo, Thierry Caro, Volcan, Youssefsan Source des images, licences et contributeurs 102 Image Sources, Licenses and Contributors

Image:Giant Haasts eagle attacking New Zealand moa.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Giant_Haasts_eagle_attacking_New_Zealand_moa.jpg Licence: inconnu Contributeurs: Franz Xaver, FunkMonk, G.dallorto, Infrogmation, Johann, Kahuroa, Kevmin, Liné1, MPF, Quadell, Semnoz, Timo Müller, Tony Wills, Wst, Yerpo, 3 modifications anonymes Image:Giant_ostrich.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Giant_ostrich.jpg Licence: Public Domain Contributeurs: User:Eric.France Image:Gtk-dialog-info.svg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Gtk-dialog-info.svg Licence: GNU Lesser General Public License Contributeurs: David Vignoni Image:Aepyornism.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Aepyornism.jpg Licence: Public Domain Contributeurs: Monnier Image:AlphaHelixSection (blue).svg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:AlphaHelixSection_(blue).svg Licence: Public Domain Contributeurs: User:Bilou Image:Symbole-faune.png Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Symbole-faune.png Licence: GNU Free Documentation License Contributeurs: CyberSkull, Juiced lemon, Knutux, Mattes, Pseudomoi, Ranveig, 1 modifications anonymes Image:Salmobandeau.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Salmobandeau.jpg Licence: inconnu Contributeurs: Original uploader was Elapied at fr.wikipedia Image:PCN-icone.png Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:PCN-icone.png Licence: inconnu Contributeurs: Utilisateur:Philippe_Kurlapski Image:Icone botanique01.png Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Icone_botanique01.png Licence: inconnu Contributeurs: MASSON Vincent, Pixeltoo Image:P agriculture.png Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:P_agriculture.png Licence: GNU Free Documentation License Contributeurs: User:Teetaweepo Image:Patates.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Patates.jpg Licence: Public Domain Contributeurs: Bdk, Dodo, EugeneZelenko, Fanghong, Man vyi, Nikola Smolenski, Quadell Image:Extracted pink rose.png Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Extracted_pink_rose.png Licence: GNU Free Documentation License Contributeurs: Chmod007, MPF, Man vyi, Wst, 1 modifications anonymes Fichier:Aepyornis maximus 01 L.D..jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Aepyornis_maximus_01_L.D..jpg Licence: inconnu Contributeurs: Acrocynus Image:Status iucn3.1 EX-fr.svg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Status_iucn3.1_EX-fr.svg Licence: inconnu Contributeurs: Kelson Fichier:Harpagornis claw vs eagle.png Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Harpagornis_claw_vs_eagle.png Licence: inconnu Contributeurs: (see above) Image:Alectroenas nitidissima-John Gerrard Keulemans improved.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Alectroenas_nitidissima-John_Gerrard_Keulemans_improved.jpg Licence: Public Domain Contributeurs: John Gerrard Keulemans Image:Wikispecies-logo.svg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Wikispecies-logo.svg Licence: logo Contributeurs: (of code) Image:Commons-logo.svg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Commons-logo.svg Licence: logo Contributeurs: User:3247, User:Grunt Image:Amazona.violacea.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Amazona.violacea.jpg Licence: Public Domain Contributeurs: Jean Babtiste du Tetre Image:Defaut.svg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Defaut.svg Licence: Creative Commons Attribution-Sharealike 2.0 Contributeurs: User Solensean on fr.wikipedia Image:Extinctbirds1907 P16 Conurus labati0313-cropped.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Extinctbirds1907_P16_Conurus_labati0313-cropped.jpg Licence: inconnu Contributeurs: User:Aroche Image:Conuropsis carolinensisAWP026AA2.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Conuropsis_carolinensisAWP026AA2.jpg Licence: inconnu Contributeurs: John James Audubon (author, artist, 1785-1851) Image:Dinornis1387.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Dinornis1387.jpg Licence: Public Domain Contributeurs: John van Voorst Fichier:Dinornithidae (Moa) 01 L.D..jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Dinornithidae_(Moa)_01_L.D..jpg Licence: inconnu Contributeurs: Acrocynus Fichier:Giant_ostrich.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Giant_ostrich.jpg Licence: Public Domain Contributeurs: User:Eric.France Fichier:Kasuaris.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Kasuaris.jpg Licence: GNU Free Documentation License Contributeurs: Ejdzej, Frank C. Müller, Jgremillot, Joolz, Teacoolish Image:Fregilupus varius - John Gerrard Keulemans improved.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Fregilupus_varius_-_John_Gerrard_Keulemans_improved.jpg Licence: Public Domain Contributeurs: John Gerrard Keulemans Fichier:Fregilupus-varius-Berjeau.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Fregilupus-varius-Berjeau.jpg Licence: Public Domain Contributeurs: Berjeau, C. Image:Keulemans-GreatAuk.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Keulemans-GreatAuk.jpg Licence: inconnu Contributeurs: J. G. Keulemans (1842–1912) Image:Riesenalk.JPG Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Riesenalk.JPG Licence: GNU Free Documentation License Contributeurs: Head Image:PinguinusImpennus.jpg Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:PinguinusImpennus.jpg Licence: inconnu Contributeurs: John James Audubon, Bird Artist of America. 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