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Volume ! La revue des musiques populaires

15 : 1 | 2018 Varia

“ZYX music”. Les dérives continentales de l’italo “ZYX music”. The Continental Chronicle of

Philippe Birgy

Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/volume/6023 DOI : 10.4000/volume.6023 ISSN : 1950-568X

Éditeur Association Mélanie Seteun

Édition imprimée Date de publication : 5 décembre 2018 Pagination : 5-21 ISBN : 978-2-913169-45-6 ISSN : 1634-5495

Référence électronique Philippe Birgy, « “ZYX music”. Les dérives continentales de l’italo disco », Volume ! [En ligne], 15 : 1 | 2018, mis en ligne le 05 décembre 2021, consulté le 13 janvier 2021. URL : http:// journals.openedition.org/volume/6023 ; DOI : https://doi.org/10.4000/volume.6023

L'auteur & les Éd. Mélanie Seteun 15 1 » au sujet de son existence. Ce sont les éléments éléments les sont Ce existence. son de sujet » au « consensus l’appellation fut elle-même disputée, l’établissement d’un et toutesses usagers, choses qui supposaient, bien que auditeurs ses producteurs, ses entre d’un dialogue l’entretien comme » tout clubs des « culture d’une maintien le a permis disco l’italo utiles, fins à et toutes pratique, en Néanmoins, supposée. unité son fragmentaient qui croisées influences des et interactions des intriqué réseau le par compliquées été ont genre du description de tentatives Toutes les taires. de pratiques subculturelles collectives ou communau des traits définitoires quipu auraient en faireun vecteur aucun détracteurs ses de yeux aux posséder semblait ne il à s’accommoder de des sa circonstances marchandisation, disposé et artistique intégrité ou identité toute de fi faisant local, substrat un avec direct lien : sans problème pose qui passeur de rôle ce àjouer capacité sa précisément c’est mais fins, ces à prêté L’italos’estcertainement disco témoignent d’une vitalité et d’une remarquables. persistance qui productions de éventail large très un par attestée est ans huit d’environ période une sur histoire Son 1980. années des fin la à Nord du Amérique en développèrent se qui tives alterna musicales scènes les et disco le entre manquant musicale, a fréquemmentété décrit comme le chaînon Résumé Jean Jaurès) Par Philippe Birgy (Université Toulouse disco l’italo de continentales dérives Les » music « ZYX Article

: L’italo disco, en tant que champ de production production de champ que L’italo tant en disco,

II - - : 147 2013 Ray, exemple par (voir musicaux 1 et le disco entre manquant lecomme chaînon / postmodernity / disco italo Keywords: constructs. subcultural of structuration the in operator an Italo to envisage ment assess to ascholarly conducive more be might it Accordingly, it. through to communicate users and listeners for possible it making it, around aconsensus generated and obtained has postmodernité / postmodernité : Mots-clés d’une formation subculturelle antérieure. continuation la intérim par assurant opérateur comme et discursif arrangement comme disco l’italo d’envisager afin de ce polémique que discours nous souhaitons examiner ici But pragmatically, and to all purposes, the label Italo label the purposes, to all and pragmatically, But interactions which fragment its supposed unity. thwarted by theofand complex influences criss-crossing been have asgenre it a defining at attempts All dichotomy. mventing and problematizing the underground/mainstream circu thereby so, to do endeavor it did Nor authenticity. any without subcultural legitimacy, and could not claim for itself society consumer the of a by-product evidently also was it genre, deviant and a minor Though practice. subcultural would have made it an efficaciousoperator collectiveof because Italo issue, at is which capacity very this is it and purpose such continued existence. Italo Certainly to its proof bearing productions, of range large by avery years eight of a period throughout vitality extreme Its eighties. late the in America in developed Disco between link missing the as described been frequently Abstract:

On retrouve ce récit dans les ouvrages de référence référence de ouvrages les dans récit ce retrouve On

and the alternative electronic dancing scenes which which scenes dancing electronic alternative the and décrit fréquemment est L’italo disco

Italo disco, as a field of musical production, has has production, musical of a field as disco, Italo italo disco /

disco

EDM EDM

did not possess any of the features which which features the of any possess not did

disco as a discursive arrangement, arrangement, adiscursive as disco

authenticity / authenticity

authenticité / authenticité (1979-1986)

disco has lent itself to itself lent has disco

club culture / culture club

club culture / culture club is evidenced ; 187), ; 187),

disco

1 - -

5 Article ZYX music les scènes de musique de danse alternatives subculturelle, et ne pourrait faire valoir qui se développèrent en Amérique du Nord aucune authenticité. Il n’aurait d’ailleurs dans la seconde moitié des années 1980. Mais jamais fait preuve d’aucune velléité de cet là où l’avènement du disco, d’une part, et ordre, contournant et problématisant ainsi Philippe Birgy Philippe l’émergence de la culture du d’autre la dichotomie underground/mainstream. part, ont été abondamment documentés, Les tentatives de réhabilitation de l’italo disco a rarement reçu d’attention cri- l’italo disco ainsi que son « anthologisation » tique en tant que phénomène général. En se résument encore aujourd’hui le plus sou- effet, il est chargé de paradoxes qui semblent vent à l’épopée ou à la chronique. Lorsque interdire son inscription dans un récit d’agen- ses défenseurs en ont fait l’anthologie, ils tivité artistique et de subversion créative en ont systématiquement passé les produc- ou dans une geste héroïque. Il semble pré- tions au crible pour n’en retenir que les com- cisément incarner ce contre quoi les contre- positions « prégnantes » ou « séminales » cultures oppositionnelles s’appuient pour dotées d’un pouvoir d’engendrement ou faire saillie et s’affirmer en décrochement. d’une fonction de matrice. C’est ainsi qu’on L’italo disco est d’un avis assez uni- entendra répéter combien certaines compo- forme une démonstration d’opportunisme. sitions on pu fertiliser la américaine. En lieu et place d’une expression authentique, Les noms de BHW, Charlie, Gino Soccio, profondément motivée, donc sincère, et d’un Doctor Cat, Klein + M.B.O, Kasso, Kano, enracinement dans un substrat culturel garan- Lectric Worker, Mr. Flagio ou Amin Peck tissant le caractère « naturel » de sa croissance, étaient ainsi retenus par opposition à la vaste il se serait contenté, aux yeux de ses détrac- masse indistincte des produits supposément teurs, de formules convenues, se développant dénués d’âme et tournés vers le passé, mal- exclusivement à la faveur des besoins et des heureusement tributaires d’une tradition attentes fixées par le marché (voir notamment médiocre de reprises orchestrales, passive- Straw, 2008). Quoique mineur et déviant, le ment dépendants des conventions dépassées genre est aussi manifestement un produit de de la chanson ou de la variété (de Ryan , la société de consommation, sans légitimité P. Lion, Gazebo, Savage, Miko Mission et RAF jusqu’à Ken Laszlo, Baltimora and Spagnia 2). Une telle distinction, pourtant, occulte totalement la contradiction inhérente les sites dédiés au genre historique (comme http:// à l’italo disco. italodiscoradio.com) dont les contenus sont dupliqués sur de nombreuses pages de fans, les forums, En effet, la contradiction qui nous occu- les blogs (comme http://freethoughtblogs.com/ pera dans ces pages n’est pas tant que l’opinion nataliereed) jusqu’aux sites dédiés à l’actualité des musiques de danse contemporaines : « L’Europe n’a pas cessé d’adorer et de faire fructifier le disco. On pourrait croire que ce que j’affirme là, c’est la supériorité de l’Europe sur les États Unis. Eh bien, en 2 Voir l’interview de Mike Simonetti et Bottin l’occurrence, c’est exact. Dans cette période d’entre- (https://thump.vice.com) et les forums spécialisés deux, l’Europe a fait de la un gigantesque (http://www.discomusic.com/forums/showthread. empire et elle l’a revendu direct aux États-Unis, par php/1903-/page2). Même les laudateurs de l’italo wagons entiers. » (https://boilerroom.tv/i-predict-a- disco reprennent cette distinction (Verrina, 2013 : 6 riot-the-edm-crackdown) 31-32). 15 1 de consulter – consulter de possible aété nous qu’il genre du production la dans clairement des entretiens avec les acteurs impliqués détachent se traits mêmes Ces sujet. au consacrés que dans les ouvrages partiellement thématiques même de spécialisée, et généraliste presse la de articles les et comptes-rendus les dans reflétées 3 ceux-ci que discours, forme la de sous ne présente que se ànous disco l’italo non-linéaire. historique développement forme de une désigne qui Lefebvre, Henri et Bloch Ernst par pensée déjà notion la d’asynchronie, appuyant sur nous en notamment ceci contradictions, relever en pour les désajointements les et la Hi-nrg, la incluant segments de série d’une superpositions et les combinaisons ainsi rons observe Nous du genre. l’historicité de garant comme posé pourtant est succession de qui le principe contredit les témoignages, dans qui, tout ce sur critique rogerons manière de strates. en et séquences son en et montage faites toutes formules ses modularité, sa étudié : genre du d’ancrage les repérer points pour tulation récapi une d’en par passer donc nécessaire du disco « globale » l’histoire dans s’immisce comment et elle du genre américaines avec les origines tisse nique chro cette que les liens sur insisterons Nous du genre. présumé le lignage force retracer de s’ef qui disco, l’italo de chronique la temps mêmes discours. des dévalorisante) et s’affrontent au sein risante (valo contraires évaluations deux que mais adverses à son sujet, camps deux en scinde se Les opinions qui s’y inscrivent sont largement new wave new Nous exposerons dans un premier un dans exposerons Nous Dans un troisième temps, et puisque puisque et temps, troisième un Dans inter nous nous temps, second un Dans ceux des musiciens et de leurs fans. fans. leurs de et musiciens des ceux , l’électro-pop, l’euro-disco , l’électro-pop,

3 . Il nous sera sera nous . Il - , - - - - - turellement et ontologiquement comme un un comme ontologiquement et turellement présente se struc disco l’italo laquelle dans épisodique lignée cette de l’articulation sur et disco l’italo de récit en mise la de langagiers aspects les sur insisterons nous d’étude, fins àdes manifestations ses de et produits ses de identification toute pré-conditionnent il impliquait un traitement particulier des des particulier traitement un impliquait il collective, humeur une soutenir de et duire d’in le public, sur l’impact maximiser de étant L’objectifmusicales. déterminant ses de orientations définition la dans crucial jouèrent rôle un l’accueillait leet public qui d’exercice le façon lieu que telle de patoire, volonté une et d’échap communautariste visée une fois à la par animées convergeaient, ostracisées minoritaires populations des des celui spécifique : culturel sub terrain un sur fructifié et a d’abord crû selon le constat cordent lequel le disco sur disco l’italo de fableLa des origines le propreseraient humaine. l’expressivité de qui et variations fluctuations des que autant tout influences, des vital » du « flux séparant leen son et organicité son intégrité ticité, compromis son authen selon détracteurs, ses coupures Ces auraient, stéréotypés. segments en son de découpage résultant discontinuité la ici nous viserons précédents : ces de à-vis disco l’italo de esthétique et idéologique ment critique la de identitaires. incertitudes ses recouvrent qui recodage de et dissimulations de les stratégies d’où faible : termes, des le glissement maillon De nombreux commentateurs s’ac commentateurs nombreux De élé un particulier en observerons Nous

qui le place en décrochage vis- le décrochage en place qui night clubs night clubs où où ------7 Article ZYX music sources musicales (Echols, 2010 ; Brewster & de la maison de disque sur les classements Broughton, 1999 ; Jones & Kantonen, 1999 ; de meilleures ventes et les rotations sur les Lawrence, 2003 ; Shapiro, 2005). Compte ondes radio. tenu de cette nécessité, les matériaux enre- Philippe Birgy Philippe gistrés se trouvaient fragmentés en blocs « J’ai travaillé avec Marc et son entreprise sur la élémentaires se prêtant à la construction planification et l’organisation de nos campagnes de com- d’un récit ou d’une trame musicale continue. mercialisation et de vente au détail. Marc avait aussi des Les éléments étaient donc retenus en raison contacts directs avec Neil : ils disséquaient minutieusement de leur propension à susciter la danse et à le disco pour en extraire la formule du succès commercial. Ils dynamiser l’atmosphère, la combinaison et la discutaient du nombre de temps à la minute (la plupart des stratification étant, selon Kronengold (2008 : succès du disco avaient la même cadence métronomique, 43-82) des caractéristiques déterminantes du et on aurait dit que la formule changeait environ tous les disco. Il est entendu que la notion de « blocs quatre mois pour donner une impression de nouveauté.) J’ai élémentaires » ne satisfera pas à elle seule aux exposé à Marc la philosophie promotionnelle de Neil et je exigences d’une description musicologique. lui ai montré comment la mettre à l’épreuve dans les clubs. Nous nous y tiendrons pourtant, pour les Les clubs étaient devenus nos laboratoires de recherche et besoins de notre démonstration, suivant en développement. On leur demandait de tester nos morceaux cela l’exemple de Kronengold. En effet, la avant de les diffuser massivement, avant de se lancer la grosse notion de blocs, de segments et de stratifica- distribution grand public. Si les clients ne quittaient pas la tion seront au centre de la deuxième partie piste pendant le morceau, nous savions que nous tenions de cet article, non seulement comme base un hit potentiel, mais s’il n’appréciaient pas la chanson, nous formelle du genre et des titres musicaux, renoncions à la sortir 4. » (Harris, 2009 : 184) mais aussi comme principe structurant du discours historique tenu sur ceux-ci. Dans cette situation, les DJ, de plus en plus désireux de concevoir des titres adaptés 4 Ces observations concernent directement l’italo disco puisque les piliers du catalogue de à la pratique du mix dansant, s’improvisèrent Records (Pete Bellotte, Mauro Malavasi, Giorgo producteurs. Cette agentivité « pragmatique » Moroder, , Henri Belolo et Jacques annonçait déjà les pratiques « opportunistes » Fred Petrus) furent aussi les entrepreneurs du genre. Les mêmes usages caractérisent l’italo disco des maisons de disques, telles que Casablanca postérieurement à la faillite de : Records, qui furent les agents principaux de la « On était obligés d’écrire des chansons qui suivaient commercialisation du disco à grande échelle. la cadence du moment. Les DJs, c’étaient nos clients. Si on n’avait pas le bon tempo la chanson était un Le récit autobiographique de Larry Harris flop… “Mad Desire” avait bien marché parce que les relatant l’ascension et la chute de Casablanca DJs pouvaient l’enchaîner avec “Big in Japan”. Si une chanson sortait le mois suivant, c’était trop tard. » Records est un témoignage exemplaire de (interview de Tom Hooker, http://www.italo-disco.net) cette stratégie, brouillant les lignes de par- « Souvent, il y a un son qui est celui du moment et on tage qui séparent la sincérité et l’authenticité le retrouve sur tous les disques. Pour l’instant, c’est cette voix qui fait “oh woah oh”. Cet été, sur tous les du clientélisme et de la préméditation. Dans disques italiens, il y avait au moins un “oh woah oh”. les pages de ce récit, l’auteur expose des Je crois que ça a été le thème dominant en 1985. » objectifs exclusivement commerciaux et se (interview de Neil Tennant et Chris Lowe, www. euro-flash.net) Voir également l’interview de Freddy 8 flatte même d’interventions manipulatrices Naggiar dans Verrina (2013 : 29). 15 1 vague de rancœur finit par se matérialiser matérialiser se par finit rancœur de vague Cette âme. sans et manufacturé produit un comme pudeur sans présentait se le genre « unanime » : critique àune le disco saient mentionnés plus haut expo les facteurs que d’affirmer contentons-nous ambiguïté, cette disco. déjàest devenu l’italo le disco d’expansion et globale, clientéliste son mouvement Dans d’adaptation ici. étudié l’objet de indissociable problématique une l’ dans d’hégémonie à Moroder accorde une position qui mule, années 1980. l’ « dominer suite la par allait qui électronique danse de composition musique de la de damentales fon techniques certaines avoir introduit pour crédité Moroder simultanément est car compte ce que rendu ambivalent est sage & Broughton, 1999 : 194) du tout rythme dénué de sens était commun, préjugé selon un qui, européen de l’adapter au public afin présume-t-on, – du disco afro-américaines les sources du même coup effaçant et les machines par séquencés rythmiques motifs des à celles-ci substituant orchestrales, sive textures des richesse expres la de abstraction fit nier der Ce l’instrumentation. de humaine » « présence l’expurgation toute de dans le rôle Giorgo Moroder joué par valeur en stéréotype. comme du disco ou plus radicalement : du disco, stéréotypé du responsable caractère était musique la de l’industrie laquelle selon l’opinion susciter par finit du genre distinctifs les contours à naturaliser finalement fixer,renforceret à à contribua à promouvoir, qui processus un Les commentateurs ont également mis mis ont également commentateurs Les des produits L’identification précise Sans nous appesantir à ce stade sur sur stade à ce nous appesantir Sans underground L ’ambivalence d’une telle for telle d’une ’ambivalence underground » tout au » long des . Notons au pas annonce déjà déjà annonce (Brester (Brester ceci, ceci, ------tant celle d’une réponse populaire sponta populaire réponse d’une celle tant donnent en nous n’est qu’ils pas description Nyong’o Shapiro et Frank, Brewster, Echols, par documenté été l’appellation de sous connu mouvement Ce réaction, de renté au disco. appa était rejet blocen tout qui de un ce par A àZ de disco l’ son fameux du naissance la j’entende que voulait il locales, stars des par 83-84 en enregistrés CD de paire une Chicago de ami d’un reçu récemment « J’ai 6 clubs. des public le sur impact son de l’efficacité et disco signifient le caractère universel et irrésistible du qu’ils sitôt positive connotation une prendre peuvent 5 aujourd’hui connaissons nous la que telle danse, de électroniques musiques des culture la engendrer par finit moyen terme, à qui, le via réimportation de circuit des besoins aux aussi pourvoyait industrie Cette approvisionnement danse. de musique en leur assurer et traverstoute l’Europe, à fleuri avaient qui discothèques des demandes aux le répondre jour, vit du pour loisir industrie négativement connotés étant (tous du disco termes ces « mondialisation » ou àla « vulgarisation » àla consécutivement effet, En disco. l’italo de l’ascendance pliquer d’ex selon chroniqueurs ses permirent Elles trouvèrent se réunies. européenne musicale production d’une développement de tions 287-290 professionnels et économiques intérêts des motivée par et radiophoniques les chaînes par orchestrée diffamation de opération vaste d’une plutôt celle née mais Quelques formulations de typiques cette opinion termes mêmes ces que loin plus observerons Nous night clubs night clubs quoi savez vous Et Chicago. de C’est à partir de ce point que les condi point que ce de à partir C’est ; Nyong’o, : 101-105) 2005 nord-américains, et c’est et ce nord-américains, » ( !!!!! ( op. cit. http://www.discomusic. ) , entre autres. La La autres. , entre disco backlash ? C’était de de ? C’était 5 (Frank, 2007 :

6 ), une vaste vaste une ), . Défigurée . Défigurée . : , a - - - - 9 Article ZYX music au point d’en devenir méconnaissable, mais incorporant pourtant les principes fonda- Une histoire teurs qui avaient étayé l’« édifice original » du disco, son prédécesseur de plein droit, le Philippe Birgy Philippe dérangée genre « abâtardi » migra vers la vieille Europe, pour y générer une abondante production Cependant, si nous rentrons dans le musicale 7. détail de ce récit périodisé, les segments Brewster résume ce volte-face dans temporels qui le composent apparaissent sous une formule qui doit retenir notre atten- un jour plus complexe. Ils se télescopent tant tion : l’italo disco, selon lui, aurait pu rester et si bien que la débâcle du disco se superpose « une note de bas page » dans l’histoire de dans le temps avec sa phase d’expansion et la musique électronique si elle n’avait pas de visibilité la plus déterminante, puisque retenu l’attention des DJ américains : ceux-ci sa migration vers l’Europe était déjà en par- s’en emparèrent résolument, y trouvant tie accomplie en 1977. Et bien avant cette une matière première fort utile pour façon- date « charnière », dès 1975, les Français, ner le nouveau « son » électronique qui dès les Allemands et les Italiens avaient assidû- lors se développa à Chicago et à . ment copié le style et le son des productions L’expression « note de bas de page » relève américaines. manifestement de l’euphémisme lorsqu’elle s’applique à une part aussi considérable de « Le disco, ce rejeton mal aimé du métissage de l’industrie musicale, aux proportions mon- la musique de danse noire et de la techno-pop blanche, diales, et à sa présence soutenue en tête des s’enracine également à Philadelphie, en Floride, à Munich, hit-parades sur une période de cinq ans, de en Italie et en … Dans les années 1970, alors que sorte qu’elle a défini l’expérience du grand l’échantillonnage numérique n’existait pas encore, des groupes public fréquentant les discothèques. Ce italiens tels que Change reproduisaient minutieusement vocable signale la minorisation et la mise à les sonorités les excès du disco de Chic, le groupe de Nile l’écart de l’italo disco en raison des excès de Rogers, jusque dans ses moindres détails. » (Harley, 1993) son « esprit d’entreprise », et du nivellement et de la centralisation et des goûts que ses Giorgo Moroder menait ses activités de opérations marchandes avaient causé. producteur à Munich depuis 1975 et Harris fait référence dans Party Every Night à la somme considérable des importations d’euro disco distribuées par Casablanca par l’entre- mise de Bellote et de Moroder en personne. com/forums/showthread.php/1903-Italo-Disco/ page4) « Que ça vous plaise ou non (personnellement, Dans le même temps, le space disco, avec ses ça ne me plaît pas) ce qu’on appelle italo disco reste chants vocodés et ses lignes séquentielles, un moment important dans l’évolution de la dance s’était imposé comme standard européen. music, et certain[s] de ces disques d’italo sont considérés comme crucia[ux] à a naissance du son Bientôt, le Canada se trouva transformé en house de Chicago. » (http://www.discomusic.com/ site de production de titres musicaux destinés forums/showthread.php/1903-Italo-Disco/page2 ) à la danse, lesquels étaient souvent identifiés 10 7 Voir par exemple : http://italodiscoradio.com/. comme italo disco (Pierre Perpall, Trans X, 15 1 » inattendues). formes des (sous surface à refaire milieu des années le vers et techno en et house en transforma se il clubs, les Dans radio. de chaînes des auditeurs aux sporadiquement un aperçu de ses développements donner pour Madonna comme artistes quelques avec clubs, les dans origines, àses revenu est en 9 : 104 2013 » (Collins, eurocentrique. club scène d’une l’extension fut Detroit de productions des vague première La York… New ou Chicago comme villes scènescertaines confidentielles dans les grandes dans et exemple) par disco, l’italo (dans Europe en prolongea se disco mouvement le 1979, en États-Unis 8 et 1984 entre 1979 américains classements premièreen des place du les disparu genre continuateurs reconnaisse on qu’en analyse pour dernière radicale assez question en remise d’une lui-même susceptible des incohérences. présente celle-ci nous avonsque rapportées, chronique la de les toutes variantes comme et américano-centré, strictement son caractère de souffre hypothèse cette Mais àsonet exil. à son déracinement lié du genre dénaturation la de parallèle en accompli serait se qui sources aux retour d’un latino-américains), et afro- (celui strict l’espace de très gay sens clubs des un dans du disco territoriale localisation d’une lité confidentia àla retour d’un au prix États-Unis aux maintenu serait se le genre selon laquelle c’est l’hypothèse subculturelle : autre, une Hi-nrg. la gay : ouvertement et exaltée flamboyante, particulièrement disco de du développement variété d’une le lieu paradoxalement « post-disco » y furent 122-720 ; Silver, Soccio, Gino Karen Suzy Q, Gallant, Patsy Barry, Claudja Bien qu’un brutal rejet du disco ait secoué les les secoué ait disco du rejet brutal qu’un « Bien « Consécutivement, dans les années

8 . À ce titre, on pourra légitimement parler parler légitimement on pourra . À ce titre, À ces formes de persistance s’en ajoute persistance formes de À ces ) . Quant . 1990, il avait même commencé L’impact du aux États-Unis, les années les années États-Unis, aux 9 . Il n’y aurait donc, selon donc, n’y aurait . Il voir Straw, : 116- 2008 disco backlash 1980, le disco ; 107) est est - s’envisagerait elle aussi comme compéti comme aussi elle s’envisagerait dernière Cette européenne. largement aussi wave new la de àl’ascendance du genre les mutations l’affichage de et désignation la de qu’au du disco plan mort de perspective, cette », Disco To Italo Connected Music : Other » (« Euroflash mois. du succès gros souvent en échantillonnant sans vergogne les plus son, au régionale touche sa ajoutait pays Chaque enregistrèrent un nombre considérable de chansons. la pour son nouveau un trouver de afin synthétiseurs les avec expérimentaient évoluaient sous la conduite des italiens, qui européens wave new de musiciens Les romantiques. nouveaux de nom le sous connus artistes] des [avec la de “fièvre 11 :53) 2013 » (Arena, 1982. de àpartir explosion une à connaitre commercialement viables, et celles-ci commencèrent music […] en et house allemande dance en disco, italo en transforma s’y Elle vendre. s’y bien à continuait elle et Europe en encore proliférait – danse de musique de et rock de hybride un engendré avait genre le que et États-Unis aux malmené été réellement 10 des procédures antérieures. à s’opposerait elle comment et musicale production populaire allusivement proposée comme modalité de s’interroger sur ce en quoi consisterait cette peut on Pourtant, associé. yserait qui personnalité la de culte du rejet un et d’auteur notion la pour L’expression suggère certainement un désintérêt problématique. sûr bien reste pratique en recouvre » mortels des commun le par et pour « faite formule la que Ce 2009b) » (Reynolds, l’Europe. de et Bretagne Grande la de partie grande une dans vérité, la dire pour et Miami, York, àNew mortels, des commun le par et pour faite musique une c’est que parce satisfaisant plus est Post-disco club”. de “musique de ou “dance” de neutres et fonctionnelles strictement n’a pas reçu d’autres noms que les appellations 1980 années des moitié àla début du musique cette la de naissance la et disco du mort supposée la entre pont un « Jetant : 107) 2013 (Ray, La plupart des pays d’Europe attrapèrent la la attrapèrent d’Europe pays des plupart « La Cependant que seul le terme disco avait avait disco terme le seul que « Cependant Un autre déplacement encore associe déplacement encoreUn autre associe britannique , principalement new wave new 1980, 1980, années des début ” au la la new wave new http://archive.is/qoNGJ dance music house

–, le disco disco le –, 10 , toute , toute , toutes , toutes .

initiative et qui qui et 11 mais mais ) - 11 Article ZYX music trice sur le marché des musiques de danse contradictions et d’incertitudes au sujet de résultant de la globalisation de la culture la nature propre de l’italo disco. On pourra des clubs 12. Elle nous intéressera d’autant voir par exemple dans ces classifications un plus que ses parentés avec l’italo disco ont souci de précaution, une mesure prophylac- Philippe Birgy Philippe là encore donné lieu à des débordements et tique visant à prévenir la dilution de sa raison des chevauchements significatifs. Charles d’être ou de son identité. Kronengold (2008) fait valoir que le déta- La notion de lignée ou d’engeance, qui chement de la new wave de ses antécédents sous-tend les seules métaphores que nous punk, un divorce encouragé par les maisons nous sommes permis d’utiliser dans ce texte, de disques dès 1976, avait permis à cette possèdent certainement une force explicative dernière de prendre position dans le champ et personne ne niera la réalité historique du de la dance culture. Et ce fut alors le disco, disco backlash. Mais nous pouvons tout aussi dont la new wave avait repris la structure bien défendre la pertinence d’une lecture stratifiée, qui en avait constitué le schéma de a-synchronique des faits étudiés dans ces production, le principe générateur, le modèle pages. d’agencement ou le « système d’exploitation » Inspiré par le marxisme, et la linéarité pour reprendre le mot de Tan Lin (2008 : 93), problématique de son présupposé téléolo- lui permettant ainsi d’entrer en lice avec ses gique, le concept d’a-synchronie fut déve- compétiteurs dans le champ de la dance music. loppé par Ernst Bloch avant d’être étendu Nous pensons que les mêmes observations et systématisé par Henri Lefebvre sous l’ap- s’appliquent à l’italo disco et c’est pour cette pellation générique de « rythmanalyse ». Le raison que l’argument de Kronenglod sera terme suggère que dans les affaires humaines, repris plus loin. les formations culturelles archaïques ne sont Ses observations laissent subsister des pas supplantées par d’autres qui leur succé- incertitudes quant à l’exacte position de la deraient, mais qu’elles persistent dans leur new wave en tant que genre oppositionnel existence en pratique, à leur propre vitesse, vis-à-vis de l’italo disco. Car manifestement, prolongeant suivant leur cycle d’expansions une large part de son esthétique visuelle ou de recentrages réflexifs sur elles-mêmes. (ses costumes de scène, son graphisme, sa photographie et ses vidéos) de même que « Tous ne sont pas présents dans le même temps ses recettes de production, encourage la présent. Ils n’y sont qu’extérieurement, parce qu’on peut les confusion, et les mêmes arguments s’ap- voir aujourd’hui. Mais ce n’est pas pour cela qu’ils vivent en pliquent à l’electro-pop. Ceci de telle manière même temps que les autres. En revanche, ils sont chargés que l’observateur est fortement tenté d’in- de choses anciennes, qui sont intriquées les unes dans les terpréter la prolifération des sous-genres autres. On dispose de son temps selon la place que son comme une réponse trahissant une foule de corps occupe, et surtout en termes de classes. Les temps qui précèdent le présent continuent d’affecter les strates plus anciennes ; à ces endroits il est facile de revenir au passé ou 12 Voir la perception de la nouvelle scène de musique de rêver qu’on y retourne. [...] En général, plusieurs années électronique de danse dans la publication musicale spécialisée (Keyboard Magazine, 1982, http://www. distinctes résonnent dans celle que l’on vient à peine de 12 synthpunk.org/units/keyboard1.html). chroniquer, celle qui a priorité. De plus, elles ne reviennent 15 1 playlists.html http://www.gridface.com/features/frankie_knuckles_ ron_hardy_playlists.html noire américaine. danse de musiques des l’histoire de antérieures phases àdes ainsi rattachant se 1970, années des reprennent dans leurs set lists house 13 affects les dans ancré communautaire esprit d’un symbolique et rituelle performance la dans reconfigurés constamment diverses, rations sonores provenances d’inspi et de matériaux de présentation la fondée sur était puisqu’elle fragmentée, et diluée suite la par serait se homogène qui et été àl’origine, aurait qui disco musique d’une parler de inexact serait il surcroît, De outre-Atlantique. migration sa de celle que plus longue période une pas couvre ne techniques et sociales pratiques somme de l’autre boucle en l’un reconduisent se ils qu’à l’occasion manière telle de connectent chevauchent se s’inter et qui segments de déploie se série une en l’histoire considérées, ou phases des périodes des brièveté la de Compte tenu àreculons. progressions des encore plus mais nousl’affirmions, comme quasi-épidermiques, reculs des et avancées des non seulement pas contradictoires : tions d’inten continu flux un mais stabilisation, de plateau précipité ni n’y ani Il transitionnel. semble sous-genre chaque venons décrire, de 1977 : 95-96) » (Bloch, insidieusement. émergeant d’une autre profondeur, commencent à se glisser forces, [...] nombreuses De derrière par indirectement, lière, particu façon d’une présent le plutôt contredisent elle mais haut, l’a plus on dit comme insu, ànotre surface àla pas Les premier DJ crédités de l’invention de la la de l’invention de crédités DJ premier Les (, Larry Levin, Frankie Nuckles) Nuckles) Frankie Levin, Larry Hardy, (Ron Dans le contexte musical que nous que musical le contexte Dans Ainsi, la constitution du disco comme comme du disco constitution la Ainsi, . 2017]. 18 août le [consulté http://www.gridface.com/features/ 2017] 18 août le [consulté des titres disco datant datant disco titres des 13 ; - - - . - l’existence précaire de l’italo disco, de ces ces de disco, l’italo de l’existence précaire signalèrent qui d’expansion et contraction au relevé mouvements des de tenir nous en nous faut donc Il cristallisation. ou d’une catastrophique précipité d’un concerté, événement l’on que d’un parler pour puisse roger sur la capacité d’une telle appellation appellation telle d’une capacité la roger sur s’inter pour choisissent qu’ils disco l’italo c’est l’exemple précisément car matique, de – du genre question à la chose autre toute avant Plastino Goffredo Fabbri et Franco italienne, populaire dissimulation et stratégies de Élément du discours l’objet. de définition i classificatoires termes des multiplication laet d’auteurs fortes l’absence figures de référentiel en comme ancrage sité du genre comprendre néces la pour utile nous sera et entre confrontation de fabulaire bien geste tout est aussi une qui discursive, dialectique une dans passage de opérateur comme que circonscrite nettement cale musi d’activité et production de champ disco donc l’italo moins envisagerons nous interposés, discours sibles par que totalisante. d’historicisation tentative momentanés, lesquels contredisenttoute diffusion de et coalescence de processus ntroduits pour conjurer le flou dans la dans conjurer le flou pour ntroduits une démarche que nous jugeons sympto nous jugeons que démarche une underground L’évolution du genre fut trop diffuse L’évolution diffuse trop fut du genre Dans leur introduction à la musique àla introduction leur Dans ne sont nous ceux-ci acces puisque Et . Ce tournant linguistique linguistique tournant . Ce (2014) se confrontent confrontent se mainstream

comme comme - - - - -

13 Article ZYX music à dénoter un ensemble fini de productions « Tom Hooker : Dire que Den Harrow n’existe pas musicales. Ils observent que le terme est en tant que chanteur est incorrect. Il était très populaire apparu en 1980 – tardivement, donc – et auprès des préadolescentes de 12 à 15 ans. Den Harrow qu’il ne fut jamais unanimement adopté par est devenu une marque comme Coca-Cola. Le marché de Philippe Birgy Philippe les médias, ni même par les musiciens asso- la musique, c’était ça. Il y avait juste un petit problème. Il ciés à cette étiquette. Ils concluent pourtant ne savait pas chanter. Alors la solution c’était de faire en qu’en pratique, l’italo disco doit forcément sorte qu’il ne chante jamais, ou de mettre sa voix tellement exister puisqu’elle fait l’objet de vifs débats, en retrait au mixage qu’elle était à peine là. Au départ, ce qui suggère que les locuteurs impliqués c’était juste pour l’image. Lui, il travaillait sur les costumes, dans ce jeu de langage partagent le même sur la tenue de scène et quelqu’un d’autre chantait sur les référent – ou du moins que leurs arguments disques. C’est Chuck Rolando qui fait les voix sur “To Meet portent sur un ensemble de manifestations Me” et sur “A Taste Of Love was voice”. Il était sous contrat qu’ils reconnaissent comme l’objet commun avec Durium et il n’avait pas le droit de continuer. Après, de leur discours. Il n’en reste pas moins que il y a eu Silvio Pozzuoli du groupe Dream. Il a chanté la les deux auteurs contestent également la version de “Mad Desire” qui se trouve sur le single. Il était possibilité de donner une définition inclu- doué comme chanteur, mais son anglais n’était pas très sive. À les lire, nous prenons conscience bon. Il chantait “Ear I Ham” au lieu de “Here I am”. Freddy qu’il serait possible d’infléchir le débat en a racheté le contrat qui me liait à Mera à cette époque, il a lui donnant un tour linguistique. Mais il racheté l’ensemble du projet Den Harrow avec son argent reste que, si quelque chose semble s’être à lui, et j’ai fait les voix sur “Future Brain”. Il ne me semble présenté historiquement pour la première pas que Den (son vrai nom est Stefano Zandri) soit jamais fois, cette manifestation exigeait qu’on en venu au studio. “Future Brain” a été un énorme hit en 1985. fasse la description. Il fallait qu’on enchaine avec l’album. J’ai refait des prises de voix sur “Mad Desire” pour ça. Ça ne valait guère mieux Cependant, puisque la définition stricte que ce qu’avait fait Silvio mais [Freddy] voulait qu’il y ait de et la réduction du disco à une appellation la continuité. On ne pouvait pas passer sans transition de générique avait exposé son mouvement à l’anglais courant à l’accent italien 14. » l’opprobre générale, on pouvait s’attendre à ce que certaines stratégies d’évitement, Dans cette vaste conspiration, l’auteur certaines feintes habiles pour se prévenir de ne survient qu’après coup. Dans la moitié tout abaissement seraient mises en œuvre des cas, on invente une identité fictionnelle pour contrer les tentatives de naturalisation lorsque les nécessités promotionnelles se en stéréotype auxquelles les tenants dudit « genre » se sentaient exposés. Ainsi en va-t-il du « manque de per- 14 « fluid » dans la transcription anglaise originale. sonnalité » qui accompagne l’italo disco, cet Les italiques sont de notre fait. Ils signalent, au anonymat pleinement consenti qui frappe risque d’une sur-traduction lorsque nous employons l’expression « passer sans transition », tout ce qui plutôt ses commentateurs que les auteurs eux- dans la transcription accomplie par un amateur mêmes puisque ces derniers, qui devraient d’italo disco a pu être transmis ou ajouté qui s’en trouver lésés, n’expriment aucune concerne la labilité de l’identité et le lissage des interruptions dans le flux continu de la production. Le 14 doléance particulière à ce sujet : lecteur peut se reporter à l’original pour en juger. 15 1 dée » la domination des hit-parades européens européens hit-parades des domination dée » la « forme dégra àcette assurèrent forces qui à l’exercice ensemble de d’un concerté à-dire c’est- disco, bien àl’italo rapporte se indigne et végétative souterraine, persistance de forme nouscomme l’avons si cette remarqué, problématique, expression une encore c’est l’ dans force » de « refoulé comme on peut le lire, ici. question est dont il aborder le jeu travestissement de souhaitons l’autre déjà est l’une pratiquement, répétons-le : Car du disco. celui de peuvent son destin délier ne désaveu individuel aucun ni manœuvre Aucune pas. n’y échappe elle parenté, cette peut bien déguiser Elle dont descend. elle lignée la de péjoratives lestoute connotations d’emblée est disco compromise par l’italo de nature La ou marchande. médiatique dérive protégée toute de souterraine maturation formebien de qu’elle une pas ne concerne de « contre-culturelle » le qualificatif tégie stra telle une à refuser de difficile serait Il disco de l’italo spécificité comme dissimulation de principe ce sur le doigt groupe ». de l’avant-scène comme le « meneur désignée et vers poussée ainsi trouvait se partie tierce Une compétence toute musicale. dénuée de généralement et médiatique, l’affichage pour choisie personne, seule une par « incarnées » alors étaient vocales performances Leurs les mentions légales. dans pas n’apparaissent dont les contributions chanteuses et chanteurs on dénombre jusqu’à quatre enregistrements, certains Sur disco. italo nom au titre un et visage un faut associer qu’il présentent, Paolo Magaudda met très précisément précisément met très Paolo Magaudda Admettons que le disco ait bien été, bien été, ait le disco que Admettons underground .

C’est sous cet aspect que nous que aspect cet sous C’est dont il avait émané – émané avait dont il : 476)(2009 et et - - . disco qui lui avait précédemment été impo été précédemment avait lui qui disco identité cette directement pas trahiraient ne qui des se de présenterformes sous afin artifices, divers de usant en fester incognito, a cherché mani à se il refoulée, énergie toute comme àsoupçonner que, on porté est cas ce consécutives années cinq pendant Madonna ( de et Jackson Michael de Stones, Rolling des ceux devant Grande-Bretagne, en même et Espagne en Allemagne, en France, en classements des tête constatèrent que leurs chansons se trouvaient en lorsqu’ils : 27) (2013 disco d’italo producteurs 15 radiophonie). en teuse (commeou porteuse de d’onde on parle por lors dès médium de servi aurait qui genre autre l’idiomed’un dans disco du recodification la 1980) identifiable destinataire d’un quête en souffrance, en courrier d’un déroutée, égarée, missive d’une leset pérégrinations les errances malentendu, un aussi signifie Il sa singularité. dans s’imposer de afin nance sa prove àeffacer autant pour parvenir sans après, vient et succède qui ce bien sûr désigne du l’ambivalence toute saisit – terme dernier « post-disco ». Ce ou not disco » « disco disco », « mutant que tels termes comprenant des terminologie une engendré aient variantes ces que surpris être ne saurait On travesties. et ou mutantes déviantes des formes sous réaffirme se qu’il d’expressionratif n’en et soit plus urgent que même l’impé est possible que Il expression. leur seulement complique mais refoulés, nus conte des nature la pas n’affecte termes, ces le d’interpréter choisissons importune. devenue consécutivement était qui et sée, Verrina rapporte la surprise et l’embarras des des l’embarras et surprise la rapporte Verrina . L’une des conséquences en aurait été été . L’une aurait en conséquences des Qui plus est, le refoulement, si nous le refoulement, plus est, Qui ibid .). disco backlash post . Le préfixe préfixe . Le poncif un

15 (Derrida, . Dans . Dans en en – – ------15 Article ZYX music Il ne faut pas négliger tout ce qui lie synthèse et aux traitements sonores électro- l’argument que nous venons d’exposer à celui, niques, qui avaient jusque-là été un luxe, aura plus formel, proposé par Kronengold. Cet néanmoins exigé une contrepartie exorbi- argument concerne la méthode d’ajouts super- tante aux yeux de ceux qui se lamentent de Philippe Birgy Philippe posés et de retranchements qui serait devenue la dénaturation morbide du disco. En effet, la matrice de production et de reproduction cette évolution se serait payée de la perte de des musiques de danse tout en masquant une l’« essence spirituelle » du disco (l’élément parenté devenue honteuse. Ainsi, à propos « soul » de sa constitution), ou encore de la de la new wave (que l’on traduira indifférem- part d’« expressivité humaine » qui l’avait ment « nouvelle vague » ou « nouvelle onde », animée auparavant. Ce jugement vise donc c’est-à-dire nouvelle propagation déferlante, aussi explicitement l’italo disco puisque ce mais faite d’un même fluide dont les assauts sont les mêmes qualificatifs (automatisée, sont cycliques), Kronengold (2008 : 60-66) stéréotypée) qui le mettent à part. affirme que le disco a été recyclé pour servir L’évolution technique qui est retenue de programme à la « nouvelle vague », alors contre elle se serait accomplie en deux temps : même que ses contenus et ses matériaux s’en le premier s’échelonne entre 1979 et 1981. Il distinguaient expressément. Or le même phé- s’agit d’une période de miniaturisation des cir- nomène, envisagé du point de vue du disco, cuits électroniques analogiques (notamment n’implique nullement son exténuation : une la production des circuits intégrés Curtis), telle appropriation, loin de signifier sa perte, une condition nécessaire à la production de en a maximisé la diffusion, d’où l’accélération masse de nouveaux synthétiseurs financiè- du cycle des hybridations sur les « scènes rement abordables. Cette phase n’altéra pas musicales », amplifiée par la démocratisation fondamentalement les textures des sonorités de l’équipement musical électronique, et la synthétiques. chute des prix entre la fin des années 1970 À partir de 1982, un seuil technologique et le début des années 1980. plus conséquent fut franchi, lors de l’aban- Cet argument s’applique aussi de plein don de l’appareillage analogique au profit de droit à l’italo disco. Il s’inscrit dans sa chro- générateurs de signaux sonores digitaux. Là nique et détermine son évaluation : son carac- encore, les coûts furent significativement tère commercial et sa facture systématisée abaissés et l’automatisation des instruments auraient constitué le processus même de sa facilitée, toujours avec des conséquences génération et de sa production. Mais cette technicité donne également la mesure de l’opprobre auquel le genre fut condamné par clients et de propriétaires de clubs. La monotonie ses détracteurs, alors même qu’il remplissait des sons synthétiques qui se ressemblaient tous ses fonctions 16. Car l’accès généralisé à la (une nouveauté à l’époque), combinée avec des parties vocales robotiques, sans relief et peu enthousiasmantes, auraient épuisé votre patience au bout de 45 minutes. Dans mon quartier, l’espérance 16 « Ici, à Miami de nombreuses chansons italiennes de vie de la plupart des disques d’italo disco était ont connu le succès dans les clubs auprès du public très courte et on ne les réentendait plus jamais », latino. Je dois avouer que cette musique n’était pas http://italodisco.webs.com/historyofitalodisco.htm 16 bien vue par les locaux, y compris beaucoup de [consulté le 18 août 2017]. 15 1 la pensée du temps tranche dans le vif de la la de le vif dans du tranche temps pensée la tout comme état, un dans devenir le fige il Le digitaux. supports ces volume sur àbas enregistrés instruments (CD) numérique du disque les adversaires que même de pas, de sa résolution série àune de morcellement ce délétère de du continu, le caractère àsanctionner continuent puristes Les midi. norme la dans variable d’une états s’échelonner pouvant deux entre maximum au 127 degrés discrètes, valeurs en crénelage leur par dénaturées sont fondamentalement elles digital, le domaine sions dans subsistent progres àl’autre. si des Et présélection d’une qualitatifs sauts oppose aux s’y analogiques les commandes sur manuelles terventions lors d’in impressions perçues des labilité la du digital : ceux et l’analogique de partisans encore les divise et fond divisait du débat qui analogique. technologie la de indissociable d’opération condition – dédié contrôleur àun grâce façade en accessible directement paramètre chaque de continue s’opposeraient donc variation à la Le obligé ». « passage un était l’ajustement progressif recherchela de sonore où fin la ment signé a temporaire elle préprogrammés, sons de le développement marché d’un a entraîné de production des pratiques modification telle qu’une Outre configuration. de discrets convocables sauts àloisir, par d’instantanés standards, de autant devenaient celles-ci sonores, puisque textures des formisation l’uni favorisant et présélections, de dotés rique, inaugurant la production d’instruments le numé sonores par autorisée réglages des mémorisation àla choses autres entre pensons Nous évaluables. difficilement musicales arguaient du manque de définition des des définition de du manque arguaient Voici l’on quoi que donc, le pense, en preset et la préprogrammation préprogrammation la et preset n’évolue plus, plus, n’évolue une une - - - - - litant le détachement des motifs musicaux et et musicaux motifs des le détachement litant faci utilisation, leur banalisant séquenceurs, le développement des affecté a également et 1985 entre 1983 musicales données des pement transmission de du protocole midi Bergson de l’hypothèse selon successifs, instants en débitant la durée, sa position) et qui se serait dispensée du dispensée position)sa serait se qui et de (c’est-à-diresituation sa localisation, de sa propre de ignorance relative de état un dans àson sujet faites vations – apparence en qui danse de scène d’une présence continue conclusion : de la concerne elle nous servira qui c’est et celle-ci clore panorama, ce pour observation dernière d’une contenterons nous Nous propice critique. intention ànotre l’angle d’approche sous le plus argumentaire d’aborder mesure en nous sommes notre sés, ou prolongement rupture étiolement ou épanouissement, expansion, – disco l’italo de l’histoire de rents Conclusion des données objectives. sur esthétique préjugé un d’asseoir permet d’équivalence jeu tel un commun, le sens pour comment, difficulté comprend On sans d’analogie. renvoient processus un à l’autre l’une par analogique/digital naturel/artificiel, nique, organique/méca lesfaçon dichotomies que telle de trouvent s’y superposées distinctes ouoppositions techniquement théoriquement des effet, En idéologique. révéler teneur la d’en afin critique optique une dans débattu et d’être examiné mériterait arguments ces de chacun que dire va sans Il compositions. des stratifié l’aspect accusant et duplication leur À présent que les deux versants concur versants À présent les deux que entendons : selon les obser (1965) – aurait prospéré – aurait – ont esquis été . Le dévelop . Le retrait ou retrait ------17 Article ZYX music labeur déprimant d’avoir à légitimer son droit Dans cette fonction, elle se présentait à occuper les lieux. Car dans la diffusion comme le négatif des scènes « proprement et l’affichage de l’italo disco (nous avons autochtones » (on aura maintenant compris insisté plus haut sur le caractère survenu, combien le terme est mal choisi). Moins Philippe Birgy Philippe postérieur, contestable et contesté de cette vigoureuse que ces dernières, privée de la appellation nationale), ses acteurs et ses dignité et de l’autorité que confère le pur bénéficiaires n’ont jamais mis en place une artisanat, celui qui force le respect, dénuée stratégie cohérente ou suivie pour définir le de cette organicité native qui de l’avis com- genre en référence à une localité précise, non mun soude les communautés, l’italo disco plus qu’ils auraient composé une quelconque aura pourtant aussi maintenu et nourri les fable populaire selon laquelle l’italo disco fonctions et les opérations de la club culture se serait graduellement développée sur la a minima, c’est-à-dire à moindre coût et à base d’une communauté d’intention partici- moindre effort, fonctionnant à cet endroit pative de grande intensité. Il semblerait au comme un « remplisseur » tenant la place d’un contraire que, s’étant travesti au point d’en contenu perdu ou à venir. Ce remplisseur devenir méconnaissable, il aurait jailli du sol aurait occupé par intérim et par substitution tout armé et pleinement constitué, résultant un espace réservé à des accomplissements d’une plantation ou d’un essaimage presque d’une tout autre envergure. Car en l’état il magique, d’une reproduction sans ascendance n’y avait pas de quoi discourir à son propos. (donc artificielle, construite, manufacturée). Ce genre qui n’en était pas un, ce succédané C’est là le caractère proprement autochtone répondant à des circonstances de pénurie, de cette naissance ex nihilo. Ce sujet nous aurait donc tenu lieu de quelque chose d’autre dépasse évidemment, car il nous faudrait qui se serait temporairement retiré dans aborder cette métaphore avec son lot d’am- quelque profondeur inaccessible (l’under- bivalences qui la ramènent paradoxalement à ground), soit qu’il se soit absenté, soit que l’on la terre. Nous en choisirons donc une autre, reste dans l’attente de son avènement. Mais moins contestable, et affirmerons que l’italo dans les deux cas, il aurait continué à assurer disco semble, dans cette généalogie fantai- les fonctions de pourvoyeur de musique de siste, avoir débarqué d’une autre planète, danse en attendant mieux, afin qu’un jour une eu égard au futurisme et au rétro-futurisme digne succession soit encore possible et que qui la propulse. Bien qu’elle ait été si souvent le relais soit passé lors d’un événement qui décrite comme musique au rabais, de mauvais fasse date. Le temps étrange de l’italo disco, goût, sans présence, dématérialisée, incor- parenthèse désenchantée d’une fin de fête rigiblement immature et désuète en raison qui a tourné cours ou d’un règne interrompu, des emprunts immodérés qu’elle faisait des laisse un sentiment d’inachèvement. Et il tropes de certains genres frappés de désué- faudrait certainement en dire davantage à tude (la chanson sentimentale, la chanson propos de la nostalgie « désuète » du genre, de variété), elle a pourtant bien fourni ce et du regard rétrospectif qu’elle porte de matériau musical enregistré dont l’activité biais sur la chanson populaire et la rengaine 18 des night clubs dépendait. sentimentale – son « italicité » s’il en est une. 15 1 », Pink Project [n Project Pink », Project [n Gazebo [n &Johnson », Michael playa ala (« Vamos cinq identifier en [n Low », Gary adanger are Gazebo [n Gazebo », (« Masterpiece 1982 pour concernent nous qui entrées trois rapporte dernier Ce Italie. en singles de annuelles paradeitalia.it site le consulter peut on disco, l’italo disco l’italo de diffusion la sur Notes 5081. » Tonight Cry « Don’t Savage, 117. MIX Records, » vita dolce « La Paris, Ryan » Control RAF, « Self » Children P. « Happy Lion, ZR0107. Talk » « Dirty &M.B.O, Klein ARTProductions, 1028. out « Watch Cat, Doctor’s MDOOrganization, 58507. » Woman « Spacer Charlie, » « Stop B.W.H, disponibles sur en témoignent les ventes de singles consultés (titres et ont bénéficié d’une grande diffusion médiatique, comme qui ceux l’autre de et anthologies, les dans inscrits été danse électronique des générations suivantes et ont ont suscité l’intérêt de des musique producteurs de qui titres les part d’une distinguer d’y convient Il teurs. ama les par disco d’italo terme le sous rassemblées prendre connaissance de la variété des productions Liste d’écoute Quelques extraits musicaux permettront de En ce qui concerne l’incidence économique de de économique l’incidence concerne qui ce En o o 2], « 2], o », Gazebo [ Gazebo », Chopin 1], «Ilike », P. [n Lion children «Happy 3], qui répertorie les qui cent répertorie meilleures ventes Disco Project Disco (1983) www.youtube.com (1984) , House Of Music, HM 1001. 1001. HM Music, Of , House o », Ryan Paris Paris Ryan », vita « Dolce et 10] ! » , Carrere, CRE A4223. CRE , Carrere, o (1983) (1983) 1983, nous pouvons pouvons nous 1983, En 9]). (1982) (1983) (1983) », Pink Project [n Project », Pink (1983) – 8302. , Carrere , Mr. Disc , Mr. Disc , Zanza Records, Records, , Zanza , Il Discotto Discotto , Il , Discomagic , Discomagic 2017). 18 août au , ZYX Records, Records, , ZYX n http://www.hit o », », «Lunatic 2], o 4], « 4], o 7], «B 7], You - - », Baltimora, [ », Baltimora, boy finendo sta (« L’Estate quatorze dénombrons en nous 1985, en [n Luna [n Dore Valerie », Night [n RAF [n 2017]. 18 août les-plus-grands-labels-de-l-italo disco fr.traxmag.com/article/3442-summer-of-italo », disco l’italo de labels grands plus 17 2 de plus totalise Le label Discomagic rassemble ainsi 50 réduit. à tirage et limitée vie de à durée productions de quantité une par surtout caractérise se Elle clubs. les usages de cette musique avant tout destinée aux et diffusion la pas résument ne disques de ventes les Paris.) Ryan de officiel site cinq millions de copies été auraient écoulées selon le dont Paris Ryan » de Vita « Dolce la serait caractéristique de ou Suisse. Suède en Allemagne, en succès leur par contraire au dans les palmarès des ventes en Italie, se distinguent rarement que figurent ne qu’ils alors Scotch, de singles les d’exemple, À titre mesure). moindre une dans Unis États- aux et Grande-Bretagne en infiltration son que des labels qui l’inscrivaient dans leur catalogue (ainsi nal, illustrant ainsi les visées commerciales européennes natio cadre le largement dépasse disco l’italo de succès [n », Carrara sunshine [n mind your [n [n Harrow Den [n [n o o o o o », Den Harrow [n Harrow Den », brain 11], « Future », », control (« Self stable reste nombre ce 1984, En 10]). », Novecento [n », Novecento me « Why 24], 5], « Midnight radio », Taffy [n »,Taffy radio «Midnight 5], », Novecento [n », Novecento one Only « The 15], http://www.scheul.de/Charts.htm : les : les #3 disco italo of « Summer König, Benjamin o

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18], « 18], 1], « o 33]). Il apparaît cependant que le o Camel by camel by Camel », Raggio di di Raggio », « Comanchero 16], Movies Comme nous l’avons indiqué, It’s so easy so It’s o o », On Air [n Air », On Gazebo [n 8], « Fever », Tipinifini »,Tipinifini «Fever 8], Welcome to the the to « Welcome 30], o . Un autre exemple exemple autre . Un Traxmag » » desire « Mad 12], », Sandy Marton Marton », Sandy », Valerie Dore Dore », Valerie [consulté le o sous-labels et Change « Change 17], o

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