N° 36 Jean-Jacques Rousseau Et La Chimie

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N° 36 Jean-Jacques Rousseau Et La Chimie n° 36 Jean-Jacques Rousseau et la chimie PUBLIEE AVEC LE CONCOURS DU CNL ET DE L’UNIVERSITE DE PARIS X NANTERRE N° ISSN : 0296-8916 299 CORPUS, revue de philosophie n° 36 Jean-Jacques Rousseau et la chimie Textes réunis par Bernadette Bensaude-Vincent et Bruno Bernardi 302 CORPUS, revue de philosophie © Centre d’Études d’Histoire de la Philosophie Moderne et Contemporaine Université Paris X, 1999 N° ISSN : 0296-8916 300 TABLE DES MATIÈRES Bernadette BENSAUDE-VINCENT et BRUNO BERNARDI Pour situer les Institutions chymiques ....................... 5 I. Rousseau dans la chimie du XVIIIe siècle Bernard JOLY La question de la nature du feu dans la chimie de la première moitié du XVIIIe siècle............................ 41 Jonathan SIMON L’homme de verre? Les trois règnes et la promiscuité de la nature .............................................. 65 Bernadette BENSAUDE-VINCENT L’originalité de Rousseau parmi les élèves de Rouelle........................................................................ 81 Marco BERETTA Sensiblerie vs. Mécanisme. Jean-Jacques Rousseau et la chimie........................................................................ 103 II. La chimie dans la pensée de Rousseau Florent GUENARD Convenances et affinités dans La Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau ........................................... 123 1 CORPUS, revue de philosophie Martin RUEFF L’élément et le principe. Rousseau et l’analyse........... 141 Bruno BERNARDI Constitution et gouvernement mixte – notes sur le livre III du Contrat social – ................... 163 III. Aides à la lecture Errata dans l’édition du Corpus des Œuvres de philosophie en langue française............................ 197 Tableau d’équivalences .................................................... 198 Bibliographie..................................................................... 201 Sommaires des numéros disponibles............................ I 2 – POUR SITUER LES INSTITUTIONS CHYMIQUES – Une découverte et son recouvrement Il revint à Théophile Dufour, plus d’un siècle après la mort de Rousseau, d’être l’inventeur des Institutions chymiques, au sens où le droit parle de l’invention d’un trésor1. Deux mois avant sa mort, Rousseau avait confié à son ami genevois Paul Moultou un ensemble de manuscrits. Une partie de ceux-ci, par le jeu des successions, était conservée à Trélex, dans la famille Nicole. Il y avait là, en particulier, une épaisse liasse sur l’enveloppe de laquelle on avait inscrit : « Cours de Chimie suivi à Montpellier par J-J Rousseau et écrit de sa main »2. Il s’agissait bien d’un manuscrit de Rousseau. Mais Dufour eut la surprise d’y reconnaître, au lieu de quelconques notes de cours, un traité composé par Rousseau, présentant toutes les apparences d’un exposé d’ensemble des principes, des méthodes et des opérations de la chimie. Même inachevé (le manuscrit s’interrompt au milieu du chapitre 3 du quatrième des cinq livres - au moins - qu’il devait comporter) il y avait là la matière d’un fort volume3. Cette découverte constituait en elle-même une énigme. Qu’était donc ce Rousseau chimiste ? Quand et dans quel but avait-il pu rédiger un texte de cette ampleur ? Ces questions étaient susceptibles de bouleverser notre connaissance de la formation intellectuelle de Rousseau, de conduire à la ré- interprétation de nombreux textes, de modifier peut-être notre compréhension de sa pensée. A côté de la musique et de la 1 Théophile Dufour : Les Institutions chimiques de J-J Rousseau Genève : Imprimerie du Journal de Genève, 1905. 2 Le père de Suzanne Nicole avait rédigé cette note. Toute erronée qu’elle soit, elle est précieuse en ce qu’elle suggère une tradition familiale faisant état de cours de chimie suivis par Rousseau à Montpellier en 1737, ce qui n’aurait rien d’invraisemblable. 3 1206 pages manuscrites, 360 dans l’édition du Corpus des Œuvres Philosophiques de langue française, Fayard, 1999. Le manuscrit est déposé à la Bibliothèque publique universitaire (B.P.U) de Genève. Les éléments d’un brouillon préparatoire se trouvent à la B.P.U de Neuchâtel. CORPUS, N° 36, 1999. 5 CORPUS, revue de philosophie botanique, il faudrait compter la chimie au nombre des univers de référence du citoyen de Genève. Il n’en fut rien. Certes Dufour rendit publique sa découverte en 1904 (plus de vingt ans après l’avoir faîte), au moment où Suzanne Nicole faisait don du manuscrit à la Bibliothèque de Genève. Surtout, le texte même des Institutions fut publié en deux livraisons (1919 et 1921) dans les Annales de la Société Jean-Jacques Rousseau, par les soins de Maurice Gautier4. Pourtant, loin de donner lieu à une nouvelle chaîne de commentaires, ce fut un non événement. On peut en juger par quelques indices. La bibliographie consacrée aux Institutions Chymiques n’atteint pas à ce jour la dizaine d’articles5. Les Œuvres Complètes, publiées sous les auspices de la Société Jean-Jacques Rousseau, n’en proposent pas le texte. Sur les 3400 pages de notes que comprend cette édition on dénombre en tout 11 renvois aux Institutions chymiques. Paradoxe ultime : aucune allusion n’y est faite dans le volume supposé comprendre les « écrits scientifiques »6. Le constat est net : l’invention du manuscrit de Trélex ne l’a pas empêché de rester lettre morte. Il serait éclairant d'analyser les mécanismes par lesquels une découverte peut opérer elle-même son propre recouvrement. Cela permettrait de mettre à jour quelques uns des préjugés qui souvent biaisent la recherche. On se contentera ici d’indiquer quelques pistes directement nécessaires à une nouvelle position du problème. Des facteurs contextuels ont indiscutablement joué. Lorsque Dufour prend connaissance du manuscrit de Trélex, un autre inédit de Rousseau retient à juste titre l’attention, celui du brouillon du Contrat social, dit « Manuscrit de Genève ».7 Un astre de première grandeur occulte aisément un autre plus pâle. La philosophie politique de Rousseau attire alors tous les regards. Lorsque Gautier publie les Institutions, les travaux récents de 4 Annales de la société Jean-Jacques Rousseau, t. XII et t. XIII, Genève 1918-1919 et 1920-1921. 5 Voir l’essai de bibliographie proposé à la fin de ce numéro. 6 Il s’agit du volume V et dernier des Œuvres complètes, La Pléiade 1995. 7 En 1882, année de la découverte par Dufour du Ms de Trélex, G. Steckeisen-Moultou donne à la B.P.U de Genève un lot de manuscrits au nombre desquels la première version du Contrat. Elle est publiée en 1887 à Moscou par A.S. Alekséev. 6 Pour situer les Institutions chymiques Maurice Masson sur la Profession de foi du Vicaire Savoyard ont mis sa philosophie religieuse au premier plan8. Dans un cas comme dans l’autre la chimie paraissait marginale, et mineure. Marginal et mineur, tel est le jugement porté pour des raisons fort différentes aussi bien par l’inventeur que par l’éditeur de ce texte, en partie responsables du recouvrement de leur propre découverte. S’agissant de l’éditeur, Maurice Gautier, professeur de physique en retraite, deux mécanismes semblent avoir joué. Cet honnête homme n’est pas historien des sciences. Il lit et évalue le texte de Rousseau avec les yeux de son siècle ; « Nous avons changé tout cela » dit-il concernant la nocivité attribuée au cuivre par Rousseau (qui suit sur ce point l’avis de ses contemporains)9. De même, constatant que Rousseau se livre, pour une large part, à un travail de compilation, de traduction, de réécriture, qu’il ne fait pas œuvre créatrice en chimie, il en tire un peu vite la conclusion que cet exposé n’est guère plus éclairant pour l’histoire de la chimie que pour celle de la pensée de Rousseau. Sur ce dernier point, il prolonge le sentiment exprimé par Dufour. Cet archiviste-paléographe, fort bon connaisseur de Rousseau, avait consacré sa vie à la préparation d’une édition de sa Correspondance générale10. Il accordait une signification prépondérante à la chronologie et, s’agissant d’un manuscrit, à la datation. Un certain nombre d’éléments le conduisirent à penser que ce texte devait être daté de 174711. Un no man’s land dans la biographie de Rousseau. Il n’est plus l’intéressant jeune homme vivant une histoire un peu scabreuse auprès de Mme de Warens. Il n’est pas encore cet auteur remarquable et remarqué d’une philosophie paradoxale. Juste un homme qui « se pousse « et se cherche. Il s’agissait dès lors d’un essai de jeunesse, antérieur à toute l’œuvre littéraire et philosophique, comme un accident de parcours sans véritable 8 La monumentale édition critique parait en 1914, la thèse sur La pensée religieuse de Rousseau en 1916. 9 Correspondance générale de J-J Rousseau, éditée par Théophile Dufour et Pierre-Paul Plan, (Paris, 1924), vol. II, p 52. 10 C’était à vrai dire la première. La collection de Musset-Pathay, publiée en 1821, était très incomplète. Mais Dufour mourut en 1922, laissant à Plan le soin d’achever son œuvre et de la publier. 11 Nous examinerons précisément par la suite cette argumentation. 7 CORPUS, revue de philosophie antécédent ni lendemain. Rousseau faisait bien dans son œuvre quelques références à la chimie, mais elles étaient anecdotiques ou persifleuses. La chimie ne tenait ni au corps de sa pensée ni au cœur de son existence. La découverte des Institutions chymiques avait bien été faite, mais il n’y avait pas de place pour elle. L’image dominante que l’on avait de Rousseau, pourfendeur des sciences, cadrait mal avec l’idée qu’il ait pu consacrer son temps à faire de la chimie, à en écrire12. Tout poussait donc à considérer ce texte comme mineur et marginal. Parmi les facteurs de recouvrement de cette découverte, il faut noter une raison épistémologique déterminante. La chimie à laquelle Rousseau s’est intéressée est une chimie qui a elle-même été recouverte par l’histoire de la connaissance chimique. La « révolution lavoisienne » l’a oblitérée. Les principes, les méthodes, les concepts de ce que l’on appelle négativement la chimie « prélavoisienne » avaient sombré dans l’oubli.
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