Press Clippings
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UN Secretariat Item Scan - Barcode - Record Title Page 105 Date 08/06/2006 Time 11:11:56 AM S-0864-0010-01-00001 Expanded Number S-0864-0010-01 -00001 Title items-in-Public relations files - UN 25th Anniversary - press clippings Date Created 31/05/1970 Record Type Archival Item Container S-0864-0010: Public Relations Files of the Secretary-General: U Thant Print Name of Person Submit Image Signature of Person Submit , 16 November 1970 *fyS RdeB/ksn Unofficial summary translation from French The introduction to the article entitled "The United Nations humiliated" (Africasia, 2? November 1970) reads as follows: "The United Nations was created twenty-five years ago to save succeeding generations from the scourge of war. It is far from having reached its two main targets: The nations of the world have never been le ss united; war has never been so permanent. Illustrating his analysis with some significant facts, Simon Malley, who attended the twenty- fifth anniversary celebrations, shows that, despite the generous principles of the Charter and the good will of some of its officials, the United Nations - because of the contempt of some and the submission of others - remains a docile instrument of the policy of the Big Powers." After having mentioned and strongly criticized Mr. Nixon's speech before the General Assembly, Mr. Malley expresses the fear that the world is headed towards a Soviet-American "axis". The only question, he says, is whether the Soviet Union will play thi s game. The article goes on: "This observation emphasizes one of the main causes of the grave crisis which threatens the United Nations and entails its increasing decadence: on the one hand, the contempt shown the U.N. by the Big Powers and, on the other hand, the incapacity of the overwhelming majority of the Member States to react to the humiliation they suffer by showing a firm attitude which could impress the Big Powers and perhaps save the international Organization from otherwise unavoidable decay." Mr. Malley then mentions three facts: the fact that the Foreign Minis ters of the Big Powers left the Security Council (during the closed meeting) just after having read their speeches and before the other Foreign Ministers could speak; the incident between President Kaunda and the U.S. Government and the invitation to the White House the day of the U.N. concert. There follows a long criticism of the attitude of the Big Powers, notably the Soviet Union, and the pressures the super-Powers exert on the smaller nations. Mr. Malley concludes with the words of an African delegate who said: "One often reproaches the United Nations for its impotence. One accuses its Secretary -General U Thant for contributing to its decline. Some say that he - 2 - should leave. As if the United Stations were not actually the sum of all its Members. As far as U Thant is concerned, one can indeed reproach him for many things. But it would be interesting to ask oneself why his main critics are generally found in Tel Aviv, Lisbon, Pretoria, Salisbury, Saigon and everywhere imperialism and colonialism think their interests are threatened." The photographs on page 10: Top: "Nikita Khruschev and U Thant: having been unable to impose a troika the Soviet Union had firmly backed the candidature of Dag Hammarskjold's successor." Centre: "With Nasser: U Thant had vigorously opposed the 1967 Israeli aggression." Bottom left: "Thant's predecessor, Dag Hammarskjold, with Nehru. India was to contribute substantially to the Blue Helmet operation in the Congo." Bottom right: "The first U.N. Secretary-General, Trygve Lie, favourable to American intervention in Korea-" Afrique las Americas > NO 27 23 novembre 1970 Tchad: Une politique de rechange '^^^!^^^?«^^^^@ Tf e :.,r - *rsv"<,,•"' - "-'* </ ' >• '* "at^^^-f^^^ r- <- -~ *•' ,? i^ " " * * i„-v.^Y t' ^v cln"Q6ntmentsr * ' HUMIUEE DE NEW YORK, SIMON MALLEY L'Organisation des Nations unies a ete creee il y a 25 ans pour epargner aux generations futures le fleau de la guerre. Elle est loin d'avoir atteint ses deux principaux objectifs : jamais les nations du monde n'ont ete moins unies; jamais la guerre n'a ete aussi permanente. Illustrant son analyse de quelques faits significatifs, Simon Malley, qui a assiste aux fetes du 25e anniversaire, montre que, malgre les genereux principes de sa Charte et la bonne volonte de certains de ses responsables, les Nations unies — par le mepris des uns et la soumission des autres — Le president Richard Milhous Nixon demeurent Par-dessus la tete de 125 membres, un instrument docile un super-Grand de la politique parle a I'autre super-Grand. des grandes puissances. ** N° 27 AFRICASIA 7 peut-Stre de sauver 1'institution internationale de la decheance, autrement inevitable, qui 1'attend. Trois incidents dont nous avons ete temoin durant la session commemorative de I'O.N.U. sont particulierement edifiants : L'article 28 de la Charte de 1'O.N.U. prevoit des reunions periodiques des membres du Conseil de securite au niveau ministeriel. Tombee en desuetude par suite de 1'attitude HUMILIEE negative des grandes puissances, cette clause a ete reprise par 1'ambassadeur finlandais, Max Jacobson, qui a fini par obtenir 1'adheslon du Conseil pour qu'a 1'occasion du •B « C'est incroyable... terrible... presque indecent. Avez- 25" anniversaire des Nations unies une premiere reunion du ^^ vous bien entendu le discours que vient de prononcer le Conseil se tienne a huis clos « au plus haul niveau possible ». president Nixon ? Je ne comprends pas pourquoi il a tenu a II n'etait pas exclu, si MM. Kossyguine et Pompidou s'etaient dire tout cela surtout devant une audience Internationale dont rendus a New York, que le Conseil se soil reuni, au niveau la conduite est censee etre guidee par la Charte de I'O.N.U., des chefs d'Etat et de gouvernement, en presence des prin- qui proclame I'egalite des responsabilites et des obligations cipaux dirigeants des quatre Grands. Toujours est-il qu'une de tous ses membres. Ce discours me fait penser a un reunion au niveau des ministres des Affaires etrangeres homme qui raconterait publiquement les details les plus cut lieu le 21 octobre en presence du secretaire general precis de ses moments intimes avec sa femme !... » U Thant. L'ordre du jour, ambitieux, etait d'examiner la Notre interlocuteur est le vice-ministre des Affaires etran- situation internationale dans 1'espoir de trouver une voie a la geres d'un pays socialiste, membre fidele du pacte de Varso- solution de certains problemes epineux. Mais quelle ne fut vie et defenseur inebranlable de la politique etrangere sovie- pas la surprise des diplomates onusiens lorsqu'ils virent les tique. II est visiblement mal a 1'aise mais surtout consterne. j ministres des Affaires etrangeres de quatre grandes puis- II venait de quitter la salle de 1'Assemblee generale des I sances quitter la salle du Conseil apres avoir lu leurs discours, Nations unies, ou le chef de 1'Etat americain avait profite \ laissant a leurs adjoints le soin d'ecouter les interventions du 25° anniversaire de la fondation de I'organisation inter- des autres ministres et d'amorcer les debats. nationale pour declarer, sans ambages, que les Etats-Unis et 1'U.R.S.S. etant a ses yeux les deux seules puissances du monde qui comptent, il suffirait que leur accord global se La dignite concretise et que leurs divergences s'estompent pour que la paix regne desormais sur toute la terre ! Qu'ils reglent les du president Kaunda bases d'une hegemonie commune et tout ira bien dans le monde. Aucune autre puissance, grande, moyenne ou petite, « Spectacle bien penible, confiait un membre du Conseil. ne serait alors autorisee a entraver cette entente : ni la Nous avions consacre des journees entieres a preparer nos Chine populaire avec ses 700 millions d'habitants, dont interventions dans 1'espoir d'avoir un debat de fond avec 1'encerclement militaire se poursuit inlassablement, ni la les responsables de la politique etrangere de chaque pays. Grande-Bretagne ou la France, pourtant toutes deux mem- En abandonnant leurs banes avant que nous ayons en le bres permanents du Conseil de securite et dont les preroga- temps de purler, les Grands ont voulu demontrer le peu tives sont identiques a celles des deux super-Grands, ni, d'importance qu'ils attachaient a. nos points de vue. D'ailleurs, bien sur, les autres membres de 1 'organisation interna- leur depart successif refletait fort bien les « realites » de leur tionale. En d'autres termes, lorsque M. Nixon souligne, dans potetntiel militaire. Ce fut d'abord M. Rogers, suivi de pres son discours, que les Etats-Unis ne cherchent pas une par M. Gromyko, puis le ministre britannique Sir Alec pax americana, ne voulait-il pas tout simplement proposer Douglas-Home et, enfin.t M. Schumann. A I'exception de ce a Moscou une « paix americano-sovietique » ? dernier, qui retarda sa sortie de quelques minutes pour ecouter son collegue syrien, aucun des ministres des grandes puissances ne daigna entendre ce que les autres ministres — Vers un axe y compris leurs allies respectifs les plus proches — avaient I a dire. C'etait une humiliation totale qu'on nous infligeait sovieto-americain ? et la preuve du mepris le plus complet a I'egard de 1'institu- tion internationale... » C'est en tout cas 1'impression profonde de la plupart Le second incident, non moins revelateur de 1'etat d'esprit des membres des Nations unies : « Ce qui est significatif, des grandes puissances, cut lieu lorsque le president Kenneth remarquait un chef de gouvernement africain, c'est que Kaunda demanda un rendez-vous au president Nixon pour M.