Université de Faculté des Sciences INSTITUT de GEOLOGIE

CONTRIBUTION AL' ETUDE HYDROGEOLOGIQUE DE

LA REGION NORD DU FOSSE DE

Par Jean-Claude OLIVRY 1 1

1 TABLE DES MATIERES 1·

1 1ère PARTIE - ETUDE GENERALE.

SITUATION GEOGRAPHIQUE ET GENERALITES 1

1 HYDROLOGIE. 2 1°/ - Pluviométrie ..•• 2 1 2°/ - Evapotranspiration ••.• 4 * Evapotranspiration potentielle 1 * Evapotranspiration réelle 30/ - Essai de bilan ••••••••••..•••• 5

1 STRATIGRAPHIE. 6 1 DmnrTAIRE 8 RESISTIVITES 12 1 ANALYSES CHnUQUES 13 1 INTERPRETATION DES RESULTATS 14 1 2ème PARTIE - ET~E DETAILLEE. REGION DE 15 1 L - Interprétation des forages stériles à l'W et au N 15 AI - Données •...•• 15 1 BI - Interprétation géologique 15 cl - Hydrogéologie •••••.• 16

1 II- Région Sud de Juvignac 17 AI - Données 17 1 BI - Mesures 18 1 l, 1 1

1 Pages

1 C/- Justification de la différenciation des horizons

aq:::.ifères • .. .. • .. • li ...... 18 1 D/- Horizons aquifères burdigaliens 19 E/- Nappe profonde ••.•••• 20 1 F/- Interprétation géologique des forages profonds 20 1 REGION DE St GEORGES D'ORQUES ...... 22 REGION DE LAVERtlli'E . . . 24 1 l - Petites nappes au Nord de Lavérune 24 IJ- Petite nappe au N-W de Lavérune 24 1 ~ Forages de Lavérune 25 AI- Forages "stériles au Nord de Lavérune ••• 25 B/- Gîtes aquifères imprécis du Nord de Lavérune 25 1 c/- Nappe de Lavérune •• .••••••.••• 27 1 REGION DE ...... 28 l - Nord-Ouest de Pignan 28 AI-Château de St-Martin 28 1 B/- Le Cartarié 29 1 II- Adduction d'eau de Pignan 29 Jll- Nappe des carrières de Pignan 30 1 IV- Nappe de versant 31 1 v - Nappe alluviale au Sud de Pignan 32 REGION DE ...... 32

1 LDrrTES SUD DE LA REGION ETUDIEE .. . 33 1 l - 33 1 1 1 1 1 1 Pages A/- Au Nord du Coulazou 33 1 BI- Au Sud du Coulazou 34 1 II - Fabrègues ••.•. 34 AI-Au Nord du Coulazou 34 1 B/- Au Sud du Coulazou 34 1 CONCLUSIONS 35 l - Hydrogéologie 35 1 II - Stratigraphie 36 TIl - Relations avec les calcaires 37 IV - Relations avec la Mosson 38 1 V- Conclusions générales 38 1 1

1 * .)f- 1 * 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 PRElUERE PARTIE 1 1 ETUDE GENERALE 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET GENERALITES 1

1 Le fossé de Montbazin est situé au S-W de Montpellier, entre la Gardiole qui l'isole de la mer et les massifs jurassiques des Plis de Mur­ 1 viel et de Montpellier.

Au Sud il se prolonge sous l'Etang de Thau qu'il semble avoir 1 déterminé. 1 Au Nord, les sables pliocènes" l'ont transgressé. C'est un fossé d'effondrement de 20 km de long sur 4 km de lar­ 1 ge. Son axe passe approximativement par Lavérune et la Crique de l'Angle (entre Balaruc et ). Il date d'une tectonique Eocène (Brèches des Matelles) 1 et a été remblayé par des dépôts essentiellement miocènes, d'une épaisseur mo­ yenne de 100 m.

1 La nature de ces dépôts montre des argiles bleues et des inter­ calations détritiques qui constituent autant de gîtes aquifères presque tou­ 1 jours captifs.

1 D'une manière générale, l'ensemble de la formation affecte la forme d'une cuvette élliptique dont le grand axe s'abaisse du N-E au S-W. 1 Les possibilités hydrologiques du sous-sol sont assez bien con­ nues si l'on en juge par le nombre de puits, de la partie Sud notamment. Cepen­ 1 dant il apparaît nettement que ces ressources sont réparties de façon inégale et que seule la région située au Sud du Coulazou possède des réserves apprécia­ 1 bles. 0' J 1 1 1 CROQUIS DE SITUATION ) . 1 -1 1 MONTPELLIER 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 - 2 - 1 1 C'est précisément la région Nord du Fossé de Montbazin (Feuil­ le 50.000° de Ilontpellier) que nous allons étudier.

1 Nous verrons que la nature lithologique des terrains est la 1 raison principale de cet appauvrissement des ressources aquifères.

1 J~IMITES DE LA REGION ETUDIEE.

1 Au Nord la route de Lodève nO 109 A l'Est la Mosson 1 A l'Ouest les terrains jurassiques Au Sud le Coulazou

1 Superficie 35 Km2. 1 1

1 ** 1 * 1 1 1 1 1 1 1 -3- 1 1 HYDROLOGIE 1 1 10/_ PLUVIOMETRIE. Moyennes mensuelles sur 50 années d'observation 1 1 Mois Moyenne mensuelle Plus grande Plus petite D~cembre 64,4 297 4 1 Janvier 67,9 276 0 Février 49,2 192,3 0 Mars 59,7 165,4 3,5 1 Avril 71,9 253,6 1,7 Mai 59,7 203,5 7,7 1 Juin 46,7 145,5 0,5 Juillet 27,3 119,6 0 1 Aol1t 49,2 202,7 0 Septembre 76,1 405,6 traces 1 Octobre 102,2 479,2 3,3 Novembre 79,7 232,1 4 1 -1 Hoyennes saisonnières Hiver 181 ,5 Printemps 191 ,3 1 Eté 123,2 Automne 258

1 Total 75~· mm 1 1 1 1 - 4 - 1

0 1 2 /- EVAPOTRANSPIRATION • A/- Calcul de l'évapotranspiration potentielle par la méthode de R. Bouche~ 1 ETP = cJ.. Ep À. (0)

cl.- = 0,37 Evaporomètre Piche sous 11 abri anglais à 2 fi du sol 1 Ep = évaporation mesurée au Piche sous abri

1 Calcul sur 10 années d'observations.

Ep ETP 1 Mois T.maxi. T mini. rosée e (6) mm À mm 1 ° 1 Décembre 11 ,2 2,1 0,6 3,6 59 1,99 43,5 Janvier 10,4 1,1 -0,6 2,6 66 1,93 47,2 1 Février 13,2 2,8 +0,1 4,0 83 2,02 62 l'lars 16,7 5,2 3 7 100 2,18 80,5 1 Avril 20,3 8,2 5,6 10,1 119 2,37 104 !>lai 23,3 11 8,6 12,8 134 2,63 130

Juin 28,7 14,7 10,8 16,2 163 2,98 180 1 1 Juillet 31,5 17,1 12,6 18,4 207 3,25 250 Août 30,7 16,8 13,4 18,1 193 3,21 230 1 Septembre 26,7 14,4 12,1 16,3 117 3,00 130 Octobre 21,3 10,4 8,9 12,5 89 2,59 85;5 1 Novembre 15,3 5,3 3,6 7 66 2,18 53 _,3 -,1 1 B/- Evaporation réelle. 1 Calculée par la Formule de Turc 1 1 1 1 1 - 5 -

1 P Er = 2 1 ~ 0,9 + p / (300 + 25 T + O,OST3)2. T Température moyenne annuelle 1 P Pluviométrie moyenne annuelle 1 Er = Er = 4-55 mm =ft 460 mm 1 1 3°/- ESSAI DE BILAN. P- E = Ruissellement + Infiltration 1 760 - 460 = 'SOO mm Cette hauteur d'eau concerne surtout le ruissellement et l'écou­ 1 lement la Mosson, les terrains étant dans leur majorité quasi-imperméables.

80 %de la région étudiée montre des affleurements argileux ou 1 marneux dans lesquels il y a reconstitution du stock d'humidité dans les cou­ 1 ches superficielles, puis ruissellement après saturation. On peut admettre que 5 à 10 %seulement du volume d'eau non 1 évaporé intéresse l'infiltration. Sur la superficie de 35 km2 de la région étudiée on aurait donc 6 6 1 environ deo,6.10 à 1,2.10 m3 par année moyenne concernant l'infiltration. On voit par ces chiffres que l'infiltration sur une telle superficie est né­ 1 gligeable pour l'alimentation des nappes profondes. Celles-ci seront davanta­ 1 ge tributaires d'infiltrations sur les versants. ** 1 * 1 1 1 1 - 6 - 1 1 STRATIGRAPHIE 1 1 Fz Alluvions modernes des rivières. Fy Alluvions anciennes des basses terrass~(IVaire) Dépôts caillouteux et éléments anguleux souvent englobés dans 1 un ciment rouge. A Cournonterral, dans la Plaine, le dépet caillouteux a plus de 3 m d'épaisseur.

1 Pliocène supérieur : Villafranchien. Alluvions à galets siliceux et calcaires, en lambeaux jusqu'à 1 Fabrègues. Cailloutis à ciment argileux. Pliocène inférieur : Astien. Faciès très différents. 1 Près de Lavérune, St Jean de Védas, il est représenté par des sables marins, surmontés localement par des marnes saumâtres. A St-Georges d'Orques, série détritique marine. 1 A Juvignac, marnes lacustres de Celleneuve, marnes bleues in­ tercalées avec des dépôts détritiques ou des manres saumâtres. 1 Potamides basteroti. Helvétien. A sa partie super~eure, il est formé de marnes llleues sableuses 1 et à sa partie inférieure, de marnes bleuâtres avec des bancs de calcaires molassiques et de bancs à Ostrea crassissima par­ 1 fois très épais (exploités aux carrières de Pignan). m Burdigalion. 1 Calcaire molassique très fossilifère dit lICalca.iro l'1oellon'' à 1 Chlamys prc?escabriusculus avec pa.ssées de marnes jaunes. A la base petits galets enduits de glauconie (à Juvignac). 1 g 3b Aquitanien supérieur. Marnes argileuses bleuâtres de Caunelle à Ostrea Aginensis sou­ vent abondante. Localement, lentilles molassiques à Pyrula lai­ 1 nei. Pnssagc latp.~al à un conglomérat près de St-Georges. 1 1 1 1 1 STRATIGRAPHIE 1 l' 1

~ .-.---. -.. ------.- --.. -....--.. ---. ---.J.---._.. ---_. --R-ic-i";ë.• .--- -, --.--- -- 1 ~~~~~.:p.._,;.::._;,;;_.;.:,:._:.:,:••::__ •••••••• ••_._•••••_._••__ ••, R&'L""i ."s . .'::"" ", . ------l--·---· _r ·~!.t_~'!!!~!._T"-- •..-.-. _ 1 1 1 1 1 1 1 1 1 J 1 1 1 1 . ..._•••.... +.~.!~~~.'!.~~~i.~ ... ~ 'P ..lE 1 . -- 1 1 LlOCE.. --- -. -- 1 R,tl"n: 1 ,-,-,-,r-r-r-,-,~~,_,.-r-T~~~~~~~~~~.-l·----·------·J·-----l·-·-·-- .. 1 1 1 lLl ~ Z II Herveh." 1 UJ : u tiC) 1 ~~~~~~~~~r§~~~i~~~EJ[--të~di3a(iift··:,~ l ., L. 2: _ 1 . 1 1 1 !, jUrer'" !R9'''T~'''ICM --,~~~~_n>7:n~~"h~.,.,~~······1 1 :.1 • ·; ~------_.- ~..,_..~..u....,.-IL-_r_JI~.L_,.~~~~~~~'~_.-: EOCENE +--~---I-4--+-+-+_-t_-..:t--1-_t--r--r--=~-_··-·-·---­ :1 aUIUISSIQU€ 1 .1 1 1 1 1 - 7 - 1 1 g 3a !.quitanien inférieur. A Font-Caude avec petit lit de calcaire lacustre au sommet non 1 continu. Marne argileuse bleue à Potamides margaritaceus. Passées ligniteuses. Formation saumâtre.

1 e 7 Brèche éocène des Matelles de la fin de l'Eocène 1 (Pr~e tectonique majeure). 1 1 1 1

1 ** * 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 -8- 1 1 l N VEN TAI RE 1 N.B - Le chiffre des centaines indique la commune 1 1 St-Georges d'Orques 6 Saussan 1 2 Juvignac 7 Fabrègues 3 Pignan 8 St-Jean de Védas 4 Lavérune 9 Celleneuve-Montpellier 1 5 Cournonterral 1 1 N° XY Z Profon- Débit Remarques Inventaire deur

1 101 716,5 146,6 70 16 m 6 m3/j Puits 102 716,8 146,6 70 10 ? Fuits et citerne 1 103 716,5 146,7 70 - ? " 104 716,5 146,7 70 - ? " 1 105 716,3 147 91 51 4 m3/j Forage St.pompage 106 716,5 145,8 48 14 Bon Forage St. pompage - 1 201 717,1 147,9 80 70 0 Forage 202 717,8 147,8 65 56 peu d'eau Il 1 203 717,5 147,4 60 124 0 " 204 718,8 147 50 12 20 m3/ j " 1 205 719 147 50 10 10 m3/h " 206 718,1 146,8 48 17 4 m3/h " 1 207 718,8 146,9 45 23 20 m3/h " 1 1 1 1 - 9 - 1 Profon- N° X Y Z Débit Remarques 1 Inventaire deux 208 718,9 146,9 45 25 20 m3/h Forage 1 209 719,1 147 40 17 5 m3/j " 210 719 147 40 17 5 m3/j " 211 719,3 147,2 35 8 Bon Puits 1 212 719,3 147,3 34 12 Bon Puits 213 719 146,7 35 50 10 m3/j Forage 1 214 719,1 146,6 35 50 10 m3/j " 215 719,3 146,7 35 55 "" 1 216 719,3 146,8 35 42 "" 217 718,9 146,3 35 50 "" 1 218 719,3 146,6 35 44 " " 220 718,3 145,9 50 5 Bon Puits -- 1 301 717 144,5 40 83 Fort Forage 302 717,1 144,2 40 100 0 Il 1 303 716,9 144 50 6 Fort Puits 304 716,2 143,9 39 82 Faible Forage 1 305 716 145 54 9 " Puits 306 715,2 144,8 75 100 10 m3/h Forage St.pompage 307 714,3 143,3 50 4 ? Puits 1 i 11 308 714,4 143,3 50 4 1 ? 1 309 714,5 143,6 52 6 ? 11 1 ,1 310 714,3 142,6 38 4 ? 1 " 1 311 714,3 142,1 38 Bon 1 4 1 " 1 312 714 141 ,9 38 4 Bon " 313 715,5 142,9 35 4 ? 11 l, ~ - l - J 1 1 1 1

1 - 10 - 1

Profon- 1 N° X Y Z Débit Remarques Inventaire deur 1 401 718,3 145,3 52 6 Bon Puits 402 719 144,5 27 83 0 Forage 1 403 718,2 144 ,5 40 103 0 Il 404 718 144,6 40 31 Faible " 405 718,2 144,3 35 12 Faible Puits 1 406 718 144 30 4 - Il 407 718,4 144,1 35 6 - Il 1 408 718,4 144,1 35 8 - Il 409 718,6 144 38 54 Bon Forage 1 410 718,4 144,2 38 75 40 m3/j " 411 718,9 144 30 42 3 m3/j Il 1 412 719 144 30 75 10 m3/j Il 413 719,2 143,9 25 50 1 m3/j 11 414 718,8 143,9 28 92 4 m3/j Il 1 415 718,7 143,8 28 60 0 Il 416 719,3 143,6 23 25 4 m3/h Il 1 417 718,4 143,9 31 17 35 m3/h " 418 718,1 143,8 30 16 35 m3/h ·11 1 419 718,1 143,5 30 15 3 mJ/h Il 420 718,1 143,7 30 15,5 20 m3/h Il 1 421 718,1 143,6 30 15 10 m3/h Il 1 501 713,9 141,4 39 3 Faible Puits 502 713 141 ,2 37 ? Bon Forage St.pompage 1 503 713 141 ,1 37 ? Il 1 - 1 504 712,3 140,9 43 35 Bon Il 505 712,7 141,7 52 7 - Puits 1 506 712,6 141,6 52 8 Puits - 1 1 1 1 1 - 11 - 1 Profon- N° X Y Z Débit Remarques 1 Inventaire deur 507 713 141 ,3 40 Bon· fui"t.s ... 1 508 712,3 141 40 8 - .. " 509 712,4 141 ,2 50 8 - " 1 510 711,7 140,8 50 - Fontaine Théron 511 712,8 142 60 8 - Puits 1 512 712,7 142 60 7 - " 1 513 713,1 141 ,2 40 - Il 514 712,7 140,2 46 72 Fort Forage St.pompage 1 515 714,4 140,7 36 - Fontaine du Renard 1 601 716,9 143 35 6 Faible Puits 602 717,2 142.,3 23 ? Bon Puits 603 717,5 141 ,7 20 ? Bon Puits 1 604 715,5 141 30 7 Bôn - 605 715,5 141 30 7 Bon - 1 606 716,1 142,4 30 Bon - 1 701 716,6 140,4 20 10 Bon Puits 702 716,4 140,4 20 9 Bon Puits 703 716,1 140,5 20 28 Bon Forage St·-pomp 1 704 716,3 140,4 20 28 Bon Forage . - - 1 801 719,6 143,8 6 Bon 1 Puits St.pompage

~ 1 901 719,9 147,7 100 Forage 902 720 147,3 38 s;/; t Forage 903 719,9 145 78 0 Forage 1 - 1 ** 1 * 1 ,1 1 ,1 .REGION ETUDIEE 1 1

...... 1 "..... ~ ...... ' .. ," / '.~.J.'.. ~ ... ~ ~ .~ i 1 ~ .~.~ .... \ . 2····· ~. 1 "\ {1 \'/"'-'; J••it..:i. 9 \" \ ...; '" :.., ..... '. ~ \ f...... Iat', G ...... 1 r···... aOf'S" : ; t·····f0.,.;...... , ~I .' ". , ",..' :...... \ \ ....;'...... \ .....,. ... \. . '. ". " ..,,' l'.. ,,"..' .,..... ~\.:.~ ~ ~.\ ...."'\ -. ..f··'·... ··· • ,...... ; ...... -- ...... i "...... 1. 1 -·""l l , 1 "" ,.. . ~ '.. 1)"": /'.. 3 ".?< 4. I 1 . •••• Pitlt"" t .' , • l· J 1 /.... ~. / ~•• I~ .1::

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301 500 8,2 5,8 17,3 6,6 1 303 1640 4 1,4 5,4 0,4 1 1 306 1380 5,8 1,2 7 0,8 1 311 1620 41 1,5 7 0,5 312 1690 4 1,52 7,2 0,5

1 502 1480 5 1,2 5,6 0,6 504 1360 5 1,4 5,36 0,75 1 505 860 5,5 3,44 10,6 1,2 506 810 5,5 3,4 10,8 1,4 1 510 1070 5,6 1,68 10,3 1 1 1 1 1 1 1 - 14 - 1 1 INTERPRETATION DES RESULTATS 1

1 Ces résultats ne permettent pas de tirer des conclusions utiles sur l'évolution des nappes. 1 D'une manière générale, les eaux semblent assez voisines. Le dia­ 1 gramme de Schoeller montre une assez grande constance et les eaux peuvent s'ap­ parenter à une même famille. Seuls les puits 409 et 301 présentent une différen­ 1 ce très nette dans le diagramme. La courbe de la résistivité en fonction des concentrations res­ 1 pectives, montre une forme hyperbolique assez nette pour le Th ce qui est nor­ 1 mal puisque le Th est le plus important des groupes d'ions analysés (Ca + Hg). 1 1 ** 1 * 1 1 1 1 1 1 1 - CHIMIE DES EAUX-. 1 1 l, 1 AO

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5 10 1 • 1 1 1 1 1 1 1

1 DEUXIEME PARTIE 1 1 ETUDE DETAILLEE 1 1 1 1 1 1 1 1 1 - 15 - 1 1 REGION DE JUVIGNAC 1 1 I.- INTERPRETATION DES FORAGES STERILES A L'OUEST ET AU NORD DE JUVIGNAC. 1 AI - Données 1 === A l'Ouest de Juvigr:.a.c :

201 -A Courpouiran 1 70 m de profondeur, entièrement dans la dolomie Jurassique Pas d'eau.

1 202 - 56 m de profondeur, dans les argiles bleues de l'Aquitanien. A- 3 m nappe de surface 1 4 m dans le roc, avec petit débit. 203 - 124 m de profondeur dans les marnes bleues. Rocher atteint - Pas d'~au. 1 Aqui tanien. Au Nord (Commune de Celleneuve)

1 901 - 100 m de profondeur dans les marnes bleues Rocher atteint, pas d'eau ·1 .A..Li.cd "~anien. 902 38 m dans le Pliocène et probablement le Burdigalien ~ Alternance de bancs rocheux et d'argiles jaunes 1 Nappe de surface. 8 m3/ jour 1 1 Les puits 202, 203 et 901 sont forés dans l'Aquitanien. A 300 m de distance l'AQuitanien a une épaisseur variant du 1 simple au double, si l'on considère que dans les deux cas le substratum ju- 1 1 • 1 - 16 - 1 rassique a été atteint, ce qui semble assez plausible puisque l'on a un affleu­ 1 rement à Courpouiran et dans le ravin de Hijoulan.

Sur la rive gauche de la l-1osson au puits 901, il semble aussi 1 que l'on ait atteint le substratum jurassique affleurant à l'Ouest de Font­ Caude.

1 Si le substratum jurassique a été touché par ces forages, ce qu'il faudrait préciser par des carottages lors de travaux futurs, il semble 1 très inégal, soit à cause d'une tectonique importante, soit à cause d'un modelé 1 topographique anté-aquitanien. La tectonique a été très importante en bordure du Fossé de Mont­ 1 bazin et au Sud du Pli de Montpellier, avec la formation de la Brèche des Matel­ les, Eocène.

1 On a pu avoir un modelé topographique avec formation d'un golfe aquitanien et une sédimentation plus ou moins épaisse, suivant la profondeur 1 iniHale. 1

1 La r6b~c~ C8t composée essentiellement de marnes bleues sans ho­ rizons plus perméables traversés.

1 Le Jurassique s'il a été atteint, ne donne aucune ressource en surface.

1 En conclusion, les forages hydrogéologiques ont peu de chance de rencontrer des ressources valables jusqu'à une profondeur de 100 m. Même 1 après cette profondeur, la découverte de gîtes aquifères reste aléatoire. 1 1 1 1 1 - 17 - 1 II.- REGION SUD DE JUVIGNAC.

1 AI - Dormées. 1 1°) - Une série de forages de 10 à 25 mètres de profondeur dans les horizons de roches molassiques tendres et de marnes jaunes. 1 206 17,50 m de profondeur. Plusieurs bancs de rocher et alternance avec marnes jaunes. Petites arrivées d'eau à -10 m et -16 m. Nappe atteinte dans un banc de gravier" 4 m3/h Artésien 1 jusqu'à + 3,50 m. 207 - 23 III de profondeur. Bancs rocheux et alternance avec marnes jau­ 1 nes. 20 m3/h dans banc rocheux. 208 - 25 m de profondeur - idem - 1 209 17 m de profondeur. Plusieurs bancs rocheux. 5 m3/jour 210 - 17 m de profondeur. - Idem -

1 205 - 14 m de profondeur. Bancs rocheux 1 204 10 m de profondeur. Bancs rocheux 211 8 m de profondeur. Argile jaune et rocher 1 212 12 m de profondeur. Rocher.

2°) - Une série de forages de 40 à 55 m de profondeur dans des horizons de marnes 1 bleues mais dont l'orifice se trouve dans les alluvions anciennes (Fy)

1 216 - 42 m de profondeur. 40 fi d'argiles bleues et 2 m dans un rocher dur Il failléIl , ou diaclasé. 1 213 50 m de profondeur. î'iarnes bleues, et rocher diaclasé, dur.• 218 - 44 m de profondeur. Argile~ bleues. Rocher diaclasé.

215 fi 55 m de profondeur., 52 de marnes bleues, 3 m dans rocher fise 1 sure. 214 - 50 m de profondeur. 47,5 m Argiles bleues, 2,5 m rocher fissuré 1 et passées ligni+.euses. 1 1

1 1 - 18 -

1 217 50 m de profondeur. 30 m argiles bleues, 20 m argiles bleues avec passées ligniteuses, rocher fissuré. 1 Artésien. Tous ces forages ont un débit de l'ordre de 10 m3/jour. 1 B/ - Mesures.

1 Résistivité. Elle oscille entre 1400 et 1600 ohms/cm dans la 1ère série, tan­ 1 dis qu' ello est assez constante autour de 2000 ohms/cm dans la 2° série.

1 Analyses chimiques. Les eaux de ces deux séries de forages diffèrent essentiellement 1 par la concontration en Ca + Mg , variant du simple au double de la série profonde à la série moins profonde. 1 1 C/ - Justification de la différenciation des horizons a~uifères. 1) - Considérations stratigraphigues et géométriques.

1 * Les forages de 20 m traversent le "cal caire moellon" et les marnes jau­ nes du Burdigalien (~), tandis que ceux de 50 m atteignent un rocher 1 beaucoup plus dur sous les marnes bleues.

* Les marnes bleues présentent des passes ligniteuses, inconnues dans le 1 Vindobonien ~ qui est sus-jacent du ~ ,mais signalées dans l'Aqui­ 1 tanien inférieur de Font-Caude. De ceci il ressort qu'il est peu probable que le Burdigalien se 1 retrouve sous les marnes bleues à-50. 1 L'étude des pendages du Burdigalien montre que ceux-ci ne dépas- 1 1 1 - 19 - 1

·1 sent guère 10 à 15° Sud (RN 109 à Juvignac - La Fosse). Les puits 209-210 sont

à moins de 100 mètres des puits 216-213. Pour qu 1 un raccordement des couches 1 soit possible, le pendage devrait atteindre 50 à 60°, ce qui ne rentre pas dans le cadre de la morphologie observée. 1 2)- Résistivités et analyses chimiques. 1 Si nappe unique il y avait, on observeratt normalement un enri­ chissement en sels dissous dâmont en aval. Ici la résistivité croît d'amont en 1 aval quand elle devrait décroître. Le Th décroît du double au simple. Les ar­ giles peuvent il est vrai, retenir dans les mailles de leur réseau des cations et augmenter ainsi la résistivité, mais il serait étonnant dans ce cas précis 1 que 50 m d'argiles bleues du forage suffisent à retenir une aussi grande pro­ 1 portion de cations. 3)- Débits différents.

1 Ils ne sont pas très significatifs, mais on remarque toutefois que dans la nappe supérieure les débits sont très variables, tandis que la nap­ 1 pe profonde montre un débit constant dans les six forages. 1 DI - Horizons ~ifères burcligaliens.

1 Il n'y a pas une homogénéité parfaite entre les forages du Bur­ digalien. La résistivité varie d'un puits à un autre ainsi que les débits. Les 1 faciès du Burdigalien ne sont pas constants et il est possible que ces varia­ tions de faciès entraînent des variations de perméabilité importantes, condi­ 1 tionnant les débits observés. Ces mêmes variations de faciès peuvent entraînex des variations de solubilité suivant la teneur en argile jaune des couches mo­ 1 lassiques, d'où concentrations différentes et résistivités différentes (Ici aus­ si la résistivité croît d'amont en aval). 1 1 1 • 1 - 20 - 1 Il semble plus probable, toutefois, quo l'on ait plusieurs ni­ 1 veaux aquifères dans le Burdigalien, le plus bas ayant pour mur le toit de l 'A­ quitanien et étant le plus intéressant du point dû vue débits utiles. 1 1 Homogénéité de l'horizon aquifère. Les faibles débits tirés de 1 ce niveau ne pouvent subvenir qu'à l'alimentation humaine des particuliers.

1 FI - Inter~tation~l~~e dos f~s Erofonds.

1 1°) - Inclinaison du substratum atteint. Los forages sont sensiblement à la même cote et d'après les pro­ 1 fondeurs respectives, on peut en déduire une inclinaison maximum de 5° vers le S-E. Cette inclinaison peut correspondre à un pendage ou à une 1 ancienne surface d'érosion. 1 2°) - Nature des terrains traversés. Ce sont des marnes bleues dont la partie inférieure présente des 1 passées ligr_~~?'us22. On signale des passées ligniteuses dans l'Aquitanien inférieur 1 saumâtre de Font Caude, mais on en rencontre également dans le Pliocène inférieur de Celléneuve. M. ROULEZ signale que l'on a trouvé Potamides 1 basteroti en place sous les alluvions anciennes au cours du creusement d'un puits, ce qui implique donc la présence du Pliocène au moins en sur­ 1 face. 1 Deux nypothèses peuvent alors être retenues 1 1 1 - 21 - 1

1 a) - Le Pliocène, recouvert par les alluvions anciennes, transgresse les marnes bleues aquitaniennes caractérisées dans leur partie inférieure par les pas­ 1 sées ligniteuses. Le niveau atteint à-50 m serait alors soit Aquitanien, soit An­ 1 té-Aquitanien. Il est peu probable que l'on ait lli~ banc aussi continu de calcaire compact dans l'Aquitanien. La description du faciès "senti" par 1 les foreurs ne correspondant pas à la Brèche Eocène, on peut penser avoir touché le Jurassique. 1 A l'appui de cette hypothèse deux faits: * On retrouve au Nord do Lavérune et au Château de St-l"Iartin, sous le 1 Miocène, des passées ligniteuses aquitaniennes. Par analogie ct con­ tinuité ontre Font-Caude et cos forages, on peut penser que ces marnes 1 bleues sont bien aquitaniennes. * La résistivité de la Mosson, rivière traversant un massif Jurassique, 1 est identique à celle de la nappe.

1 b) - Le Pliocène a comblé une dépression topographique sur une épaisseur de 50 m. Le substratum atteint peut être également Jurassique. 1 De toute manière, la Burdigalien semble bien avoir été érodé, mais si l'Aquitanien l'a été sur 50 m d'épaisseur, sa nature lithologique 1 implique une pente d'érosion douce qui ne peut nous amener à une telle pro­ 1 fondeur sur une si courte distance. La première hypothèse semble donc plus conforme à la réalité. Il 1 serait intéressant lors d'un prochain forage de faire des prélèvements et d'étu­ dier la microfaune des marnes bleues et de définir la nature exacte du rocher 1 atteint. 1 1 1 1 1 RtG iON S UJ> DE. ,J uvi G'" AC 1 'vi, E. 1 1 .R 1 1 1 B 1

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Fr l ""wAli.- 4U...., P.o&. .. -4Nk~o~ &..-li, - 1 l' t. .. ~ Ii,,,,''--'. 1 1 1 • - 22 - 1 1 Si l'on a atteint le Jurassique, il peut être intéressant de le 1 forer plus profondément pour atteindre un niveau plus riche ou do faire une aci­ dification pour augmenter un débit trop faible actuellement, pour présenter un 1 véritable intérêt. 1 1 REGION DE St-GEORGES D'ORQUES 1 ------1 La région n'est pas riche en gîtes aquifères connus. Avant l'ali­ 1 mentation en eau de la commune par le "Syndicat de l'Hérault", plusieurs forages ont été tentés sans grands résultats.

1 Dans la commune même, il existe plusieurs puits chez des particu­ liers. Ces puits recueillant les eaux des chenaux des toitures, sont davantaGe 1 des citernes que le signe d'une nappe phréatique. Cependant, il semble que lIon ait une petite nappe à une dizaine de mètres de profondeur (Puits 101) ne pou­ 1 vant donner que de petits débits. D'autre part, cette eau est très chargée et 1 impropre à la consommation humaine. - Puits 106. 1 Par ailleurs, on a un puits de 14 m de profondeur sur la route de Pignan, près du pont sur Je ruisseau du Lassederon, qui a été utilisé comme 1 station de pompage. Le puits (106) est creusé dans le Burdigalien qui a un pen­ dage de 15° vers le E-S-E, et repose sur l 'Aquitanien qui constitue probablement 1 le mur du gîte aquifère. 1 1 1 1 - 23 - 1 La résistivité de 1060 ohms/cm est assez différente de celle du 1 puits 206 dans le Burdigalien de Juvignac sans qu'on puisse l'expliciter. Les analyses chimiques montrent cependant une certaine IIparentéll liée au faciès du terrain. On peut supposer que le puits de Vignoeoul 305 appartient au pro­ 1 longement du ID~me gîte aquifère dans le Burdigalien. 1 - Forage 105 1 C'est un forage qui a été effectué sur la route de Murviel près de la Clinique de St-Georges. Il a atteint à 51 ID de profondeur un gîte aquifè­ re captif, dont le niveau piézométrique est remonté à 36,60 m de la surface. 1 Des essais de pompage ont été effoctués par le Génie Rural. Le niveau s'est stabilisé après un rabattement de 11,20 m, rapidement atteint. Le débit utile 1 est de 3,9 m3/heure.

1 Analyse clùmigue (G.R.) Hydrotimétrie Degré total 32 0 Degré permanent 21 0 Résidu sec 578 mg/l 1 Titre alcali 72 Ca 0 196 Mg 0 3 1 S03 51 Cl 64 1 Résistivité 1230 L'implantation de ce forage a été faite près des affleurements 1 jurassiques sur la Brèche Eocène et au Sud d'~~ petit accident affectant les terrains secondaires qui nlest peut-être pas étranger à la formation du gîte 1 aquifère atteint par ce forage. 1 1 1 1 1 1 - 24· -

1 REGION DE LAVERUNE 1

1 1. - PETITES NAPPES AU NORD DE LAVERUNE.

1 A la base de l'Astien, sur les marnes bleues helvétiennes on a 1 - au Ch§.teau de Fourques 220 d'une part, - au Ch§.teau de l'Engaran 401 d'autre part,

1 deux petites nappes.

Ces deux gîtes semblent alimentés par les eaux d'infiltration 1 dans les Sables de Montpellier (Astien).

1 Ces nappes sont libres aux puits d'exploitation et fournisssnt de petits débits intéressants pour les propriétaires.

1 En Hiver, la nappe du CM.teau de Fourques affleure dans la vigne 1 en contrebas du puits.

1 II.- PETITE NAPPE AU N-W DE LAVERUNE. 1 Dans un horizon plus perméable de llRelvétien on note un gîte aquifère peu important mais assez continu du }~s Modo 405 au Mas Lopot 406, 1 comprenant 407 et 408. Cette nappe est drainée par le Lassederon en contrebas du Mas 1 Lopot où affleure la nappe en Hiver. 1 Au 405, la résistivité est de 980, au 406 de 910. 1 1 1 1 - 25 - 1 1 III.- FORAGES DE LAVERUNE. Une série de forages a été effectuée par une entreprise de Lavé­ 1 rune au Nord et au Sud du village, avec plus ou moins de bonheur.

1 AI - ~~s "stérilesll au Nord de Lavérune.

1 402 - Forage de 83 m de profondeur. Argiles bleues avec passées ligniteuses dans la partie inférieure. Pas d'eau Implanté à 300 m du Pont sur la Mosson dans des alluvions 1 recouvrant 1: Helvétien.

903 - Forage de 78 m dans les argiles bleues. 1 Pas d'eau. Implanté sur la rive gauche de la Mosson à 400 m du croi­ 1 sement des D.132 et D.185. 403 - Forage de 103 m traversant essentiellement des marnes bleues et deux couches de calcaire molassique peu épaisses et sans eau. 1 Implanté 400 m au Nord du cimetière de Lavérune. 1 La profondeur atteinte par ces forages est assez significative de l'absence dans cette région de gîtes aquifères dans le Miocène.

1 On peut supposer que l'Aquitanien est rencontré dans ces forages si les passées ligniteuses du 402 aP9artiennent à sa partie inférieure, comme à 1 Font Caude ct dans la région Sud de Juvignac.

1 B/ - Gîtes a~fères imEEécis du Nord de Lavérune.

1 401 - Forage de 75 m de profondeur. Dans les marnes bleues, a atteint le rocher ­ 1 gîte aquifère de 40 m3/jour. 1 1 1 1 - 26 -

1 409 - Forage dans puits ancien de 54 m, dans los marnes bleues. Bon débit Le puits ancien était alimenté par la nappe superficielle notée plus 1 haut (405 - 406).

Ces deux forages sont implantés près du cimotière de Lavérune. 1 La résistivité du 409, de 660 ohms/cm montre une eau très chargée, particuliè­ 1 rement par sa dureté élevée. 411 - Forage de 42 m. Marnes bleues jusqu'à -30 où l'on a un premier niveau aquifère, puis alternances de bancs molassiques tendres 1 et de marnes bleues. A -40 banc plus épais de 2 m avec un 2ème niveau. 1 Petit débit de 3 m3/jour. 412 - Forage de 75 m. Marnes bleues jusqu'à -40, puis alternance de bancs mo­ lassiques et de marnes bleues. Eau à chaque banc. 1 Au total 10 m3/ jour. 415 - Forage de 60 m. Marnes bleues et rocher à -60. Sec.

1 414 2 Forages à côté l'un de l'autre 1) 42 m eau à -32 dans banc de graviers 2) 92 m eau à -32 et -92 dans les marnes bleues 1 6 m3/jour

4·13 - Forage de 50 m. Marnes bleues, rocher molassique 1 1 m3/jour 1 Ces quelques forages sont très proches les uns des autres et mon­ trent une discontinuité des horizons lithologiques et par suite des gîtes aqui­ fères d'une manière générale très pauvres. La résistivité est également diffé­ 1 rente d'un puits à l'autre. 1 414 980 412 1280 1 1 1 1 1 1 - 27 -

1 c/ - Nappe de Lavérune (Au Sud du Village)

1 Au Sud du village, liaffleurement Pliocène devient plus épais. Le Pliocène est formé de sables marins consolidés en bancs plus ou moins rocheux 1 et de marnes jaunes saumâtres. On a ici~ le g1te aquifère le plus important de la région étudiée. 1 Plusieurs forages ont atteint cette nappe entre 15 et 17 m de profondeur.

1 417 17 m Argiles bleues, argiles ja1.Ules, rocher. 418 16 m Argiles jaunes, rocher 1 Tous deux ont été artésiens. 60 m3/h 420 15,5 m Argile jaune, rocher, jaillissait à 40 m3/h 1 421 15 m Argile jaune, rocher 10 m3/h

1 Plus au Sud: 1 4·19 - 15 m : Argile jaune. 3 m3/h Plus à l'Est 1 416 - 25 m Dans les argiles bleues Usine de carrelage

1 Cette nappe a été étudiée par le Génie Rural. Des essais de pom­ page ont été faits. Les relevés n'ont pas été comervés. Il n'y a eu aucun calcul 1 effectué sur la transmissivité et le coefficient d'emmagasinement. Les débits utiles sont de : 36 m3/h pour les 417 et 418 1 20 m3/h pour le 420 1 10 m3/h pour le 421 1 1 1 1 1 - 28 - 1 Analyse chimique (G.R. ) Hydroti.I:létrie Degré total 37° Degré permanent 18°

1 Résidu sec 538 mg/l Ca 0 198 MgO 14 1 S03 70 Cl 45 1 I1algré des débits largement suffisants pour la commune de Lavéru­ ne cette nappe n'a pas été retenue pour l'alimentation humaine, l'eau étant as­ 1 sez chargée en sels minéraux d'une part, mais d'autre part présentant certains 1 critères de pollution bactériologique dangereux. Les forages n'ont pas permis de préciser la nature stratigraphi­ 1 que du g1te aquifère. Cependant il est peu probable que cette nappe soit encore d&~s le Pliocène. Elle serait donc dans un horizon helvétien particulièrement perméable, et l'importance du débit serait liée à la forme synclinale des ter­ 1 rains (axe -Fabrègues-Lavèrune). 1 1

REGION DE PIGN&~ 1 ======1 I.- NORD-OUEST DE PIGNAN.

1 AI - Château de St-Martin.

1 10 ) - Un forage 301) a atteint à 83 m de profondeur un gîte aquifère important (4 m3/h), dans un horizon calcaire après avoir traversé 80 m de marnes 1 bleues dont la partie supérieure est helvétienne (un peu d'eau en surface). 1 1 1 1 - 29 -

·1 Cette eau est très cr~rgée en sels minéraux, résistivité de 500 ohms/cm, forte concentration en sulfates.

1 La profondeur, la résistivité apparentent cette eau à celle des puits 409 - 410, près du cimetière de Lavérune, mais il paraît bien diffi­ 1 cile d'établir une corrélation entre ces deux gîtes.

1 2°) - Durant le mois de Mars nous avons pu suivre un forage (302) .en cours d'exé­ cution, à 400 m au S-E du Château de St-r'1artin. Malheureusement, des inci­ 1 dents techniques (rupture du train de tige et perte du trépan) ont arrôté le forage à -100 m. Les 100 m traversés sont constitués uniquement de mar­ 1 nes bleues. A-50 m les marnes bleues contiennent des passées ligniteusos. Le forage n'a pas atteint de gtto aquifère. (voir coupe). 1 1 B/ - La Cartarié. Au Sud-Ouest des carrières de Pignan, un forage de 82 ID a atteint sous les marnes bleues, un banc de rocher tendre contenant de l'eau. Le débit 1 utile est très petit. Résistivité: 860. 1 1 II.- ADDUCTION D'EAU DE PIGNAN. Un forage a été exécuté sur le versant Ouest du Fossé au bord du 1 Vertoublanc. Implanté sur la Brèche Eocène, il traverse essentiellement 100 ID 1 d'horizons calcaires jurassiques datés du Bathonien-Bajocien (voir coupe du fo­ rage 306). Il a touché trois niveaux aquifères: le 10r à 52 m7 le 2ème à 84 m~ 1 le 3ème entre 98 et 100 m. Le débit nI est pas considérable mais suffit amplement à l'ali­ 1 mentation de Pignan, village de 2.500 habitants. Il ost consommé 10 rrB/h sans 1 1 1 1 FORAGE nO 306 1

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1 variation du niveau. Le niveau varie d'une dizaine de mètres ontra l'Eté et l'Hiver.

1 L'origine de ces eaux est sans doute assoz lointaine. Les analyses bactériologiquos montrc)llt parfois une pollution qui, 1 à une telle profondeur, semble impliquer Q~O circulation karstique. 1 Le forage n'a pas traversé de zones broyées et il est probable que les accidents tectoniques du fossé d'effondrenent se trouvent sous le 11iocè­ 1 ne, plus vers l'Est.

1 III.- NAPPE DES CARRIERES DE PIGNAN.

1 Les carrières de Pignan, entre Lavérune et Pignan, sont exploi­ tées pour le calcaire molassique Helvétien qui dépasse une dizaine de mètres 1 d'épaisseur, et constitue un bon matériau de construction. Cet épaississement des horizons molassiques de l'Helvétien est très local et lenticulaire.

1 Cette lentille repose sur des marnes bleues imperQéables helvé­ tiennes et a été isolée par l'érosion en un petit bassin indépendant. Ce petit 1 bassin a une superficie de 30 hectares.

Il y a une nappe en son centre, atteinte par ~~ puits de 6 ID 1 (303) de profondeur d'où l'on tire une eau de bOllil0 consommation. La résistivi­ té de l'eau est de 1640. Cette nappe est une des moins chargées en sols dissous 1 de la région. 1 Il semble que la nappe soit libre. On obsorve entre l 'Hiver et l'Eté une différence de niveaux de l'ordre do 2 m.

1 Vingt mètres cubes pompés dans le puits entraînent une baisse du 1 niveau qui sc rétablit on uno houre. 1 1 1 1 - 31 - 1 La porosité de ce calcaire molassique est de l'ordre de 20 à 25 %. La capacité de rétention étant faible pour un matériau grossier, on pour­ 1 ra admettre que l'on a un ordre de grandeur de la porosité efficace. A cette porosité peut s'ajouter une porosité de chenaux, la molasse pouvant être plus 1 ou moins karstifiée. 1 La nappe est alimentée par les eaux météoriques tombées sur l'en­ semble du bassin. 1 Si l'on soustrait l'évapotranspiration calculée par la formule de Turc, le bassin reçoit 0,3 m d'eau, soit 100.000 m3 sur l'ensemble de sa su­ 1 perficie, par année moyenne. Ce volume comprend le ruissellement et l'infiltra­ tion. Vu la nature lithologique et topographique du bassin on peut estimer que 1 l'infiltration est au minimum de 30 à ~O %, soit un volume moyen annuel de 50.000 rr(3.

1 La hauteur du niveau d'eau dans le puits et la forme en cuvette de la lentille molassique laissent penser que la nappe a une superficie moyenne 1 de 10 hectares. L'apport annuel de 50.000 m3 concerne un volume de molasse de 1 250.000 à 200.000 m3, soit répartis sur 10 ha, une hauteur d'eau dans la nappe de 2,5 à 2 m. Cette tranche d'eau correspond aux fluctuations du niveau, remar­ 1 quées dans le puits, entre l'Eté et l'Hiver.

On peut donc penser qu'il y a équilibre entre les apports et la 1 nappe et qu'un volume utile d'environ 50.000 m3 peut être tiré annuellement, 1 soit un débit de 5 à 6 m3/heure. 1 IV.- NAPPE DE VERSANT. 1 A l'Ouest de Pignan, de la Coopérativo oléicole vers le Sud, 1 1 1 1 - 32 - 1 s'étend une petite nappe de versant dans l~Helvétien superficiel de résistivi­ 1 té 900. Débit insignifiant. Nappe libre liée directement à l'infiltration sur le cateau. 1 1 V.- NAPPE ALLUVIALE AU SUD DE PIGNAN. Les alluvions &,ciennes occupent une grande superficie au Sud de 1 Pignan, jusqu'au Coulazou et ont lIDe épaisseur qui peut dépasser 4 m. Formées de galets et de sables, elles constituent un gîte aquifère assez étendu mais 1 peu important en ce qui concerne les débits. La résistivité est voisine de 1600 ohms et montre une eau relativement peu chargée.

1 La nappe est libre, et doit être en partie drainée par le Coula- 1 zou. 1 1 1 REGION DE SAUSSAN 1 AI - Petite nappe dans la molasse helvétienne au Puits 601, insignifiante. BI - Nappe de Saussan

1 Dans bancs gréseux, moJassiques de l'Helvétien J peu rrofonde. Abandonnée aujourd'hui comme gîte d'alimentation de la Commune.

1 cl - A l'Est de Saussan. 1 Il semble que l'on ait continuité avec la nappe de Saussan au 1 1 1 1 - 33 - 1 puits 602, 603 jus~u'à Valautres A Valautres, la nappe do~~e de bons débits.

1 L'absence de forages récents et concernant des profondeurs plus 1 importantes, laisse cette région assez peu connue.

LUlITES StID DE LA REGION ETUDIEE.

1* - COURNONTERRAL.

10) - Nappe de versant au Nord du Coulazou.

Dans des horizons molassiques helvétiens, de 8 à 10 m de profon­ deur, on a un gîte aquifère intéressant, exploité par 6 puits. Son c.:i'.:leY'tation se fait probablement par llinfiltration sur les versants Eocène et Jurassique. 1 Résistivité: 800 à 900 ohms. 2°) - Station de pompage au Nord du Coulazou.

1 Nappe captive artésienne, fournissant une partie de l'alimenta­ 1 tion de la commune. 1 1 1 1 - 34 - 1

1 BI - Au Sud du Coulazou.

1 Un forage (514) a atteint à 72 ID de profondeur le Jurassique et traversé trois horizons aquifères: le 1er à moins de 9 m, le 2ème de 14 ID à 21 m, 1 le 3ème à 52 m (voir coupe). Ce forage est actuellement exploité par la commurle. Au pied de l'église de Cournonterral, la fontaine de Théron (510) 1 semble liée à la surface pièzométrique de la première nappe qui baissa~t en Eté tarit la source. Sa résistivité est de 1070 ohms/cm2.

1 Cette nappe supérieure semble avoir une extension assez grande; on la retrouve au 508 (Basse Tuilerie) au 504, ct probableoent à la Fontaine du 1 Renard, vers le Sud-Est où de nombreux puits sont implantés. 1 Le forage 504 de 35 m de profondeur a touché doux gîtes aquifères dont le mélange des eaux donne une résistivité de 1360. 1 1 II.- F.AJ3REGUE.S • 1 Plusieurs puits atteignent la nappe supérieure qui pourrait être 1 continue depuis Saussan. Deux forages exécutés pour l'adduction en eau de Fabrègues ont 1 situé la première nappe dans un poudingue à 11 IDs dont le mur et le toit sont constitués dl argile, et atteint la 2ème nappe a."l tre -25 et -28 m dans un "grès 1 tendre" •

BI - Au Sud du Coulazou. 1 ======De nombreux puits et quelques sources sont significatifs de la 1 généralisation vers le S-W d'un nappe supérieure, sans préjuger de l'existence de la 2ème nappe. 1 1 1 1 Pignan - Cour'nonter'r'al 1 n0302 n° 514

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CON C LUS ION S

1 1. - HYDROGEOLOGIE.

( La région étudiée s'est avérée pauvre en gîtes aquifères impor­ tants. Les débits sont toujours relativement faibles ta~t en surface qu'en pro­ 1 fondeur. L'étendue des nappes est toujours très limitée et il semblerait plus juste de parler de nappes lenticulaires. Il apparaît nettement que l'on a un enrichissement en horizons aquifères vers le Sud du Fossé de rlontbazin (cf. 1 D.E.S Agulhon). Au Sud, sans qu'on puisse être absolument certain de leur conti­ nuité, on parle des "trois nappes de l'Helvétien".

Notre limite Sud fait apparaître une continuité probable de deux 1 nappes de l'Helvétien. 1 Plus au Nord, il serait dangereux de vouloir lier et "numéroter" les différents gttes de l'Helvétien.

1 La chimie et la résistivité nlont donné aucun renseignement d'en­ semble, et on n'observe pas d'évolution interprétable.

1 Au point de vue ressources on peut définir en fonction du terrain:

1 * Jurassique profond pauvre * Aquitanicn quasiment stérile. 1 * Burdigalien aquifère 1 1 • 1 - 36 - 1

* Helvétien très variablement aquifère 1 * PliocènA stérile 1 * Alluvions pauvre

1 II.- STRATIGRAPHIE.

1 1°/_ Le Jurassique semble atteint à des profondeurs très variables au Nord, soit par le fait d'une tectonique importante, soit par le fait d'une topographie 1 anté-aquitlli~ienne.

2°/ - L'Aquitanien paraît avoir i111e extension plus grande que celle co~~ue jus­ 1 qu'alors. Les forages à l'Ouest de Juvignac ont montré qu'il pouvait avoir 1 une épaisseur de plus de 100 m. D'autre part, les passées ligniteuses ne sont jamais signalées dans l'Helvétien et sont caractéristiques d'un faciès saumâtre type de l'A­ 1 quitanien inférieur. 1 Dans les forages étudiés nous suivons ces passées ligniteuses, de Font Caude au Sud de Juvignac, à Lavérune, au Château de St-Martin, à Cour­ 1 nonterral (dans le forage qui a atteint le Jurassique). Plus au Sud ces pas­ sé.es ne sont plus signalées.

1 Une étude de la microfaune devrait, au cours d'un prochain fora­ 1 ge, préciser cette hypothèse. Il paraît très délicat de définir une stratigraphie précise quand les faciès tertiaires de la région étudiée sont principalement constitués 1 de marnes et argiles bleues.

1 3°/_ Le Burdigalien montre une extension très réduite et limitée à St-Georges- 1 1 1

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1 III.- RELATIONS AVEC LES CALCAIRES.

1 Il semble que l'alimentation des nappes profondes ait pour prin­ cipale origine des relations avec les calcaires sous-jacents. r~is ces relations 1 n'ont pu être définies, sauf peut-être en ce qui concerne la région au Sud de Ju­ vignac.

1 Les bordures du fossé sont très tectonisées et tant à l'Est qU'Q l'Ouest on observe des résurgences ou des sources dans l'axe de failles.

1 La plus s,ymptomatique de ces résurgences est celle de la Vène 1 qui donne naissance à un ruisseau d'une dizaine de km près de Montbazin. Le fond même du fossé semble très irrégulier et il est probable 1 que certains accidents ayant rejoué, facilitent l'alimentation de gîtes profonds. A ce propos, il semble plus facile à l'eau sous pression de re­ 1 monter à travers les marnes bleues pour atteindre des horizons magasins, que de descendre à travers ces mêmes terrains très peu perméables sous la seule pres­ 1 sion atmosphérique. 1 D'autre part, les marnes bleues sont souvent micacées et doivent 1 1 ------

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1 donner une perméabilité horizontale plus forte que la perméabilité verticale, ce qui impliquerait aussi une alimentation latérale.

1 Dans notre région, les nappes jurassiques de Pignan, si l'on sc base sur les pendages observés aux affleurements, doivent constituer un struc­ 1 ture piégée sur un accident, avec écoulement par la faille de "sources intra­ 1 helvétiennes". Malheureusement l'étude des résistivités n'a pas permis de met­ 1 tre en lumière ces apports. On doit admettre en effet un lent cheminement des eaux à travers des terrains peu perméables, avec augmentation sensible de con­ 1 centration.

1 IV. - RELATIONS AVEC LA MOSSON.

1 L'ensemble de la région étudiée montre des nappes captives, à des niveaux ne pouvant concerner la Mosson.

1 Seules les petites nappes alluviales peuvent être drainées par les affluents de la Mosson, celle-ci pouvant avoir des rapports avec sa propre 1 nappe alluviale, par ailleurs insignifiante. 1 V. - CONCLUSIONS GENERALES. 1 Nous avons tenté d'interpréter les coupes de plus de trente fo­ 1 rages communiquéos par une entreprise de Lavérune. Nous n'avons pu suivre que l'exécution d'un seul qui n'a rien appris de très intéressant.

1 Ces forages exécutés par battage dans les marnes bleues, ne 1 1 1 1 - 39 - 1 sont pas tubés et n'atteignent généralement pas le mur des nappes, les particu­ 1 liers et souvent les collectivités arrêtant l'avancement dès quo ces nappes sont atteintes. Par conséquent, les débits mentionnés sont probablement plus 1 faibles que les débits utilisables dans les meilleures conditions. 1 Cette région se prête mal à une étude piézométrique, ainsi qu'à une étude chimique et résistimétrique rationnelle.

1 Il serait intéressant, par un forage avec carottages, de précisor la nature des terrains traversés jusqu'au Jurassique, entre Juvignac et Lavérm~c. 1 Seule une série de forages suivis au cours de leur exécution, pourra amener des 1 conclusions définitives. Quant à l'hydrogéologie, les méthodes classiques se prêtent mal 1 à son étude dans cette région. 1 1

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