Dossier De Presse
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DOSSIER DE PRESSE CONTACT PRESSE / PHOTOS / ACCRÉDITATIONS Dominique Trémouille [email protected] / 06 87 17 44 80 Damien Besançon [email protected] / 06 87 22 38 70 CONTACT PRESSE LOCALE Catherine Flahaut-Spicq [email protected] / 01 41 73 11 65 #27 au 17 février du 26 janvier 2018 BILLETTERIE 01 46 87 31 31 billetterie ouverte à partir du 1er décembre 2017 Rejoignez-nous ! www.sonsdhiver.org Sons d’hiver - domaine départemental Chérioux 4 route de Fontainebleau - 94407 Vitry s/Seine cedex administration : 01 41 73 11 65 PROGRAMME SONS D'HIVER 2018 p.01 p.03 Vendredi Samedi 26 Jan. 20h30 27 Jan. 20h30 LE KREMLIN-BICÊTRE CACHAN ECAM Théâtre Jacques Carat IN ORDER TO SURVIVE NAÏSSAM JALAL QUEST OF THE INVISIBLE + Hamid Drake WILLIAM PARKER NEW ORGAN QUARTET MIKE REED QUARTET + ONJ Olivier Benoit "THE CITY WAS YELLOW, THE CHICAGO SUITE" p.05 p.07 p.09 Dimanche Lundi Mardi 28 Jan. 16h 29 Jan. 19h 30 Jan. 20h30 CHOISY-LE-ROI PARIS 6E ARCUEIL Théâtre Paul Eluard Columbia Global Centers Espace Jean Vilar URSUS MINOR THE BRIDGE #14 CHAD TAYLOR / invite Crescent Moon JAMES BRANDON LEWIS DUO P.O.S with DJ ANDER OTHER THE BELL CHES SMITH / CRAIG TABORN / MAT MANERI p.11 p.13 p.15 p.17 Vendredi Samedi Dimanche Mardi 02 Fév. 20h30 03 Fév. 20h 04 Fév. 17h 06 Fév. 20h45 ALFORTVILLE FONTENAY-SOUS-BOIS PARIS 7E MAISONS-ALFORT Le POC Salle Jacques Brel Théâtre Claude Lévi-Strauss Théâtre Claude Debussy au musée du quai Branly MICHEL PORTAL/ HUBERT DUPONT Jacques Chirac ROBERTO NEGRO SOLO "EXPLORE, EXPLOVE" DANIEL HUMAIR / SYLVAIN LUC BRUNO CHEVILLON TRIO DAVID MURRAY "ENJAZZEMENT LIBRE" et LES FRÈRES CHEMIRANI INFINITY QUARTET MIKE REED'S FLESH & BONE CIE LUBAT DE GASCONHA feat. Saul Williams + Luther François / Alfred Varasse p.19 p.21 p.23 p.25 Mercredi Vendredi Samedi Mardi 07 Fév. 20h30 09 Fév. 20h30 10 Fév. 20h 13 Fév. 20h PARIS 14E VILLEJUIF VITRY-SUR-SEINE IVRY-SUR-SEINE Théâtre de la Cité internationale Théâtre Romain Rolland Théâtre Jean-Vilar Théâtre d'Ivry-Antoine Vitez SONS OF KEMET HA NOI DUO & FRIEND SCLAVIS / PIFARÉLY / TIM BERNE. BIG SATAN COURTOIS TRIO SOWETO KINCH TRIO "CREOLE SPIRITS" BAND OF DOGS OMAR SOSA & STEVE LEHMAN SÉLÉBÉYONE + Otomo Yoshihide JACQUES SCHWARZ-BART p.27 p.29 p.31 Jeudi Vendredi Samedi 15 Fév. 20h30 16 Fév. 20h 17 Fév. 20h VINCENNES CRÉTEIL CRÉTEIL Auditorium Jean-Pierre Miquel Maison des Arts Maison des Arts STEPHAN OLIVA SOLO CARL HANCOCK RUX TRIO BIG DADDY WILSON BAND BREATH & HAMMER JEFF MILLS ERIC BIBB MIGRATION BLUES KRAKAUER-TAGG DUO et ÉMILE PARISIEN PLAY COLTRANE BAD FAT + Napoleon Maddox PRATIQUER L’EXCÈS DU SENSIBLE Au contact de la beauté, la musique nous dit quelque chose d’indicible que seules les correspondances poétiques saisissent. Un festival est alors une véritable oasis. Les formes artistiques y cristallisent les affects et les états existentiels les plus profonds. Formes inattendues sans cesse au travail. Travail du rythme, des timbres et résonnances, du mouvement des esthétiques, des mélodies et des voix. Illuminations des sons. Tout se joue en direct durant l’instant éphémère du concert. Boycott des habitudes établies. Confrontation étincelante. Il faut en soit beaucoup de liberté et donc de sincérité pour y parvenir. Ne pas être devenu un artiste inoffensif et neutralisé. Ne pas céder au superficiel pour plaire "vite fait, bien fait". Pratiquer l’excès du sensible. Tutoyer le risque pour contrer la médiocrité. Dans ce programme 2018, nous vous invitons à rencontrer des musiciens qui disent ce quelque chose de poétique, d’indispensable de notre monde incertain. Ses passions, doutes, fantaisies, douleurs, peurs, rages, rires, colères, espoirs et tendresses. Les musiciens fabriquent les sons de la vie. Trente et un orchestres, venus du monde entier et de France, vont se présenter sur scène durant ces trois semaines musicales. Trois semaines pour prendre le temps de l’écoute attentive sans précipitation ou massification consumériste. Le jazz et l’improvisation, dans leurs formes contemporaines en "créolisation" avec des musiques du monde ou le meilleur du hip hop ou bien l’improvisation rock-noise-électro, "free" ou tout autre son nouveau sans appellation, se croisent ici. Une ébullition intense des musiques dans leur unité et diversité. Et même lorsqu’elles ont les délicatesses troubles de l’élégie, ces musiques sont déterminées car elles ne cèdent en rien sur le sens de l’artistique. Elles nous convoquent au réveil de l’imagination et de l’énergie libérée. Pied de nez de la beauté à l’utilitarisme ambiant de nos temps techno-financiers. Fabien BARONTINI Vendredi 26 Janvier | 20h30 | Le Kremlin-Bicêtre_______________________________ ECAM À tout seigneur, tout honneur. Avec cette formule consacrée, il s’agit de saluer le compagnonnage qui unit William Parker et Sons d’hiver depuis tant années – à tel point qu’il n’est pas exagéré de soutenir que ce musicien fait partie de la mémoire et de l’identité de ce festival. On se souvient peut-être que William Parker a offert un duo de tempérament(s) avec Joëlle Léandre en 2009, et un autre de glace et de feu avec Cooper-Moore en 2012. Qu’il a prêté son assistance toujours mirifique à plusieurs triangulations bienveillantes et libertaires (le plus souvent en compagnie de son alter ego Hamid Drake) : celle avec Joe Morris en 2006, celle avec Beans en 2007, celle avec Kidd Jordan et cette fois-ci Milford Graves en 2008 (le contrebassiste est d’ailleurs revenu au sein du quintet du premier en 2009 et au sein du quartet du second en 2014), celle avec Peter Brötzmann en 2015. On n’est pas prêt d’oublier non plus sa participation avec Fred Anderson et Kidd Jordan, en 2006, ni sa contribution durant la même édition de Sons d’hiver à Declared Enemy, le projet que Matthew Shipp a consacré à Jean Genet. William Parker était là, quand le quartet de David S. Ware Quartet tourna une dernière fois en 2007. On le vit aussi avec The Turbine ! en 2014. Et pour couronner le tout, il a régulièrement été invité à la tête de ses propres ensembles : les deux dernières fois, ce fut avec son quartet augmenté de James Spaulding et de Billy Bang en 2010, et avec son orchestre transculturel Universal Tonality en 2012. Il a longtemps supervisé à Sons d'hiver la soirée annuelle partagée avec le Vision Festival – sa propre institution alternative, à New York, depuis 1996. Il a publié, en langue française, l’un de ses recueils de pensées et d’histoires, le Sound Journal. Il a animé des ateliers pour jeunes musiciens, et concouru à des discussions publiques sur les rapports entre musique et engagement, art et politique, en présence notamment d’Akua Njeri et de Fred Hampton, Jr., la veuve et le fils du charismatique Black Panther. Il a participé à la création d’un colloque international sur l’improvisation… Le destin de William Parker se confond avec l’histoire contemporaine de la musique créative dans le Lower East Side, à New York, aux États-Unis, en Occident et ailleurs. Contrebassiste autodidacte et impénitent, disciple à ses heures de Wilbur Ware, de Jimmy Garrison ou de Richard Davis, il est aussi un joueur de trompette, de shakuhachi, de zintir, de guembri, de kora, de balafon, de dumbek, de gralle… William Parker a grandi musicalement dans les lofts de New York au milieu des années 1970, où il a adhéré à trop d’ensembles, depuis Muntu, Commitment et Other Dimensions in Music, pour qu’il soit possible ici de les recenser. Sur son parcours, il a souvent croisé la route de Bill Dixon, Don Cherry, Rashied Ali, Sunny Murray, Roscoe Mitchell ou Amiri Baraka. Jusqu’à ce que sa participation au Cecil Taylor Unit le fasse connaître sur la scène européenne, et que l’amitié qui le liait au contrebassiste allemand Peter Kowald, l’un des pères de la free music, lui ouvre les portes de l’Internationale des Improvisateurs. Cet homme comme les autres est d’abord et avant tout un rassembleur d’esprits et d’énergies. Il a parrainé le Vision Festival (dont il faut donner le nom entier : Vision for the 21st Century Arts Festival – Vision for a Just World), en redistribuant des forces accumulées depuis des années et des siècles dans la musique qu’il libère et la philosophie qu’il délivre.Extrait : « Je définis le musicien en décomposant le mot lui-même : le muse-physicien. Il y a à la fois l’aspect artistique, tous les mythes liés à la muse, et l’aspect scientifique du physicien. Car la musique n’a pas été inventée par l’homme, elle existait bien avant son apparition. Je pense à la définition que les Soufis ont donné de la musique : elle englobe toute la beauté sur Terre… La symétrie de la nature est grande ouverte, sa logique est fascinante. Quand vous écoutez les oiseaux, les chutes d’eau et les criquets, vous vous dites : « Maintenant, je sais d’où vient l’avant-garde ! » J’ai toujours dit que si vous pouviez suspendre un saxophone dans les airs et y faire souffler le vent, celui-ci ne jouerait pas du bebop ! Vous entendriez un son qui se dissipe, puis revient… vous entendriez le chaos et la beauté et la structure. N’est-ce pas ce que les musiciens dits d’avant-garde jouent ? Je m’inspire donc de cette beauté. La musique est faite de sons, et les sons de vibrations. Ces vibrations créent des tonalités qui sont comme des portes ouvrant sur un monde que l’on pourrait appeler le « Tone World ».