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Intervention

Musique et voix féminines de la marginalité Jacques Daigle

Number 7, 1980

URI: https://id.erudit.org/iderudit/57590ac

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Publisher(s) Intervention

ISSN 0705-1972 (print) 1923-256X (digital)

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Cite this article Daigle, J. (1980). Musique et voix féminines de la marginalité. Intervention, (7), 44–47.

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basses tonalités, se marie très bien La situation de la femme dans le COLETTE M AG N Y aux cuivres, claviers et guitare; d'ail­ monde de la musique contemporai­ leurs au fil des , on trouvera ne, dans le rock, le folk, le , la «Moi, je suis une femme inhabituelle occasionnellement de ces pièces à chanson? Voilà un sujet de travail de de structure, de volume... Je bénéfi­ forte saveur de . très longue haleine, autant pour l'as­ cie d'une voix naturelle qui est pect de l'analyse que de la compila­ bonne, qui est intéressante; il faut Alors que le premier comporte tion. Sujet réaliste aussi car on ne bien que ça serve à quelque cho­ fréquemment des textes d'auteurs peut que constater l'infériorité se»...^) comme Aragon, Hugo et même Rim­ numérique des femmes surtout baud, le deuxième correspond à sa comme musiciennes. Bien sûr, au fil Femme opprimée par son physique prise de conscience envers la politi­ des ans, de grands noms se dres­ d'obèse dans la quarantaine, auto­ que internationale et les mouve­ sent comme des monuments iné­ didacte politique, tout lui est venu ments gauchistes. À partir de ce branlables. du vécu; il en ressort d'étonnantes moment, son expression personnel­ chroniques de journaliste, un chant le éclate vraiment, enflammant Le présent article a pour but de pour les gens, une vérité crue qui lui aussi la musique et dans Feu et mieux faire connaître quelques fem­ attire impitoyablement la censure Rythme, Colette Magny travaille mes, remarquables par leur person­ des média officiels («... un homme avec des musiciens de free-jazz (les nalité, la sincérité et la crudité de politique, on sait ce qu'il va dire, bassistes Beb Guérin et Barre Phi­ leur expression verbale et/ou musi­ tandis que moi, on n'en sait rien» (2). lips) utilisant des textes personnels cale. Des femmes qui, par leur utili­ et d'autres de Pablo Néruda et Le sation des musiques les plus libres Au milieu des années 60, Colette Roi Jones. Phénomène unique que et les plus inusitées, ont fait reculer Magny, confrontée à la gauche pro­ cette voix puissante mais non for­ considérablement les limites de la létarienne dure, lit laborieusement cée qui va des râlements les plus chanson française; d'autres qui, par plusieurs ouvrages de base et dé­ profonds et les plus indisposants leur créativité pleine d'humour, laissera ce milieu, bouleversée par aux cris de révolte les plus déchi­ peuvent rassembler en un gigantes­ les incessantes chicanes doctrinai­ rants, épousant l'archet et les vents. que happening orchestral des res. Elle préfère assumer sa musiciens parmi les meilleurs du situation de chanteuse, de femme Dans Répression, la musique, dirigée jazz afro-américain et du rock; d'au­ sur scène, bravant quolibets, déchi­ par le pianiste François Tusques, se tres qui redonnent au rock une éner­ quetée à gauche et à droite par toute fait plus collective, plus noire aussi, gie et une subtilité qui lui font trop la gamme des extrémistes (elle pour bien accompagner les textes- souvent défaut. répond: «Choisis ton opium: Eins­ collages, extraits d'écrits des Black tein, Tchekov, Heraclite, la Mennais, Panthers dont la fièvre se transmet à Ne nous scandalisons pas trop de Lénine, Sauriot.»). cette musique très afro-américaine. l'absence de québécoises ici. Cer­ Cris de combat contre l'impérialisme taines, intéressantes il y a cinq ans, Dans ses deux premiers albums, on américain extérieur (multinationales) sont devenues choristes pour les assiste à la rencontre en douceur et intérieur (Cherokee: Get guns and gros noms, ou sont rentrées dans le d'un style de chanson conventionnel be free), pieds-de-nez aux fascistes rang d'une musique sage et inoffen­ avec le blues et le vieux jazz aux (Super pig Nixon), dénonciation de sive (par manque d'inspiration ou de accents manouches. À ses débuts, la répression contre les Basques. sous?), au goût du jour. Saluons elle chante de vieux blues en anglais quand même au passage l'importan­ (!), ce qui lui vaut l'étiquette de Transit continue cette étonante ce d'une femme de paroles, Pauline chanteuse de blues, ce dont elle se chronique internationale des peu­ Julien. défend bien d'être. Sa voix, riche en ples opprimés: chanson égyptienne

77 et aussi témoignage sur une torture Les spectacles du couple Areski- courante en Indochine, les cages à Fontaine, propices aux petites sal­ tigre. Ici le climat lugubre et lanci­ BRIGITTE FONTAINE les et à une forte communication nant créé par le Workshop avec le public, sont essentiellement nous saisit d'une émotion d'intensi­ Rescapée de la «rive gauche» des axés sur cette intimité et ce dépouil­ té unique. Colette Magny revient années 65, où déjà avec Higelin elle lement instrumental. Privés de cet peu à peu à elle-même, s'impliquant s'amusait à faire des chansons jazzy aspect quasi-théâtral, les disques Alors personnellement dans certains remplies d'humour noir; Brigitte offrent plus de variété sonore et ins­ textes. Elle se baptise avec humour Fontaine entre dans l'«écurie» de trumentale. Dans un cas comme «tout petit pachyderme» de sexe , la maison Saravah, dans l'autre on s'y amuse beaucoup. féminin dans un blues à la guitare rencontre Areski avec qui elle s'unit (ses complexes, mieux vaut en rire). et travaillera désormais. Elle enre­ Elle retrouve sa rancune contre les gistrera avec l'Art Ensemble of Chi­ gauchistes de salon et trace un cago: Comme à la radio (la chanson- savoureux portrait de leur position titre a certainement dû faire la joie contradictoire (chanson sur l'ancien de certain s censeurs: «II y a des in­ Considérer Caria Bley comme une militant «dur» qui profite maintenant cendies qui s'allument en certains des plus grandes figures du jazz des biens d'héritage sur lesquels il endroits parce qu'il fait trop froid».). contemporain (à moins de prendre avait craché quelques années aupa­ ce dernier terme dans un sens lar- ravant). Malgré ses 40 ans passés, elle gissime) peut être à la fois une exac­ donne toujours l'impression d'une titude historique mais une certaine Enfin, Visage-Village marque une petite fille qui mâche les blés dans inexactitude d'analyse musicale. halte, les textes révolutionnaires les champs de sa Bretagne natale. sont absents ici, remplacés par une Cette voix de petite fille joue avec Exactitude historique parce que la expression plus personnelle de les mots pour en faire de la dyna­ plupart des grands musiciens du retour à la terre. Le ton de l'album mite, des collages (avec les prover­ nouveau jazz ont travaillé avec elle est rustique, plus accueillant, sous bes, avec des slogans), des graffiti au sein du JCOA (3) dont elle est la forme de dialogue confident. On gras, des sketches-dialogues hila­ confondatrice avec Mike Mantler. sent la relation terre-homme, rants: Même les tendres ballades Aussi parce que bien des jazzmen, champ-paysan, tout respire l'odeur recèlent souvent des fleurs (ou épi­ principalement (son pre­ de la terre retournée, l'ozone après nes) d'humour noir et absurde, mier mari) et Gary Burton, ont repris l'orage. L'humain s'abandonne à la même cynique. ses premières compositions. nature dans l'omniprésence de la grande bêtise militaire («Les bêtes, Ailleurs on entre dans une chanson D'autre part Caria Bley ne se consi­ gazette universelle, annonçaient les très politique, dénonçant les con­ dère pas elle-même comme pianiste incidents de frontière entre la Chine ditions de travail des immigrés al­ et musicienne de jazz, puisqu'elle a et l'URSS»). gériens, les HLM, la petite école, la goûté à des musiques aussi diffé­ religion... rentes que le rock, la musique orien­ Le texte forme une suite composée tale, la musique contemporaine de phrases et de notes imbriquées L'association de Brigitte Fontaine expérimentale. et inspirées de peintures et de avec Areski (d'origine nord-africaine sculptures. La musique, coulante, sans aucun doute) élargit son uni­ C'est évidemment comme composi­ tisse une toile de fond où alternent vers musical qui dérive alors souvent trice qu'on reconnaît surtout Caria un accordéon très traditionnel et un vers la musique d'Afrique du nord Bley. Ses oeuvres (dans certains cas jazz (celui du groupe Dharma) plus (chansons en langue arabe, influen­ opéras) dévoilent une richesse de léger qu'avant mais n'hésitant pas à ce des lamentations berbères). Sou­ composition qui pousse ses musi­ devenir free au moment des explo­ vent de courts monologues font ciens à être sur la corde raide entre sions vocales. Et tout se termine ici contraste avec des climats contem­ deux termes apparamment incom­ par le cri d'un blues émouvant... porains d'orchestrations à cordes patibles: la structure rigide et le chanté en anglais. ou de courtes séquences de jazz désorde, l'écriture et le free, la dou­ improvisé. Dans beaucoup de pièces ceur et le chaos. Entre Caria et ses Colette Magny a fait par la suite un des derniers disques (Le Bonheur, musiciens, on assiste à une sorte disque pour les enfants et elle tra­ ), une instrumentation d'échange; à l'intérieur d'une forme vaille actuellement avec d'autres très réduite, guitare ou percussion, contrôlée, elle laisse à son groupe femmes. Espérons qu'elle nous préserve un climat d'intimité et de de grands espaces pour les solos. livrera un jour une autre de ses chro­ complicité dans les ballades et les Pour cimenter le tout, une dose niques personnelles, son chemine­ comptines. d'humour tout à fait unique, et ce ment comme celui de la chanson ne sur scène autant que dans l'écriture. doivent pas s'arrêter là. Composant surtout pour de grands

*> ensembles ou des ensembles â plu­ rappelle un peu Pour le jazz proprement dit, il serait sieurs cuivres, Caria Bley ne man­ Escalator par ses voix d'opéra et le préférable de consulter un quel­ que pas de tourner en dérision toute sax brûlant de . Din­ conque dictionnaire du jazz surtout la pompe qui entoure habituellement ner Music, volontairement plus pour les chanteuses. Mentionnons les fanfares et grands orchestres en accessible, n'a rien de la soupe qui au passage des pianistes relative­ pimentant le tout d'atmosphère de caractérise habituellement les musi­ ment connues comme Alice Coltra- carrousel et de charge de cavalerie. ques dites d'ambiance; belle occa­ ne et Mary Lou Williams. sion ici pour des musiciens de jazz- Son oeuvre la plus connue demeure en-conserve CTI (, Eric Les musiciens afro-américains les , une «chro- Gale, Steven Gadd) de jouer des plus productifs, de à l'Art notransduction», sorte d'opéra avec choses plus valables. Et la pochette Ensemble of Chicago en passant par les textes difficiles de Paul Haines nous montre Caria Bley dans un rô­ Shepp et Ayler, ont souvent fait (auteur new-yorkais) qui réunit le de cuisinière! participer des chanteuses à leurs surtout une des plus imposantes créations. La plus remarquable équipes de musiciens qu'on ait vu: et Musique d'entre elles est certainement immenses sections de vents, solis­ mécanique marquent un retour aux , la voix du célèbre «Bla­ tes explosifs (de la trempe des Don grandes suites de simili-fanfares et se» d'. Cette belle voix Cherry, Gato Barbieri, Roswell marches militaires. y peut partir du blues pour se trans­ Rudd), sections vocales de tous joue toujours du , des mu­ former en véritable instrument aux registres (4), et même un John Mc­ siciens britaniques se joignent au côtés du saxophone, de la clarinette Laughlin électrisant en équipe avec groupe: le tonitruant Gary Windo au ou de la flûte. Son union avec le un Jack Bruce très polyvalent à la sax ténor et pour un bout de temps, multi-instrumentiste et composi­ basse comme au chant. Tout le deux ex-membres du Soft Machine teur allemand , aussi monde et bien d'autres sont rassem­ (Eltor Dean et ). méconnu que génial, a produit une blés dans une immense fresque qui longue série d'albums souvent très nous conduit de l'opéra (même opé­ difficiles mais contenant une riches­ ra-rock) jusqu'aux incantations tibé­ Caria Bley peut maintenant se per­ se insoupçonnée de musique fraîche taines et arabes de et mettre des tournées avec un groupe et originale. Jeanne Lee joue autant Jack Bruce en passant par des tech­ plus restreint de dix musiciens ou avec les sons, les modulations, les niques de ré-enregistrement et de moins, alors que le Jazz Composers syllabes qu'elle décompose, musique contemporaine. Orchestra d'antan était vraiment qu'avec les sentiments. trop populeux. Son expérience au II y a longtemps que Caria Bley a sein de l'éphémère Jack Bruce A l'intérieur du millieu musical de transgressé les barrières de musi­ Band, groupe rock qui comprenait Chicago, une nouvelle voix est à sur­ que blanche/noire, rock/pop/jazz/ entre autres l'ex-Rolling Stone Mick veiller, Amina Claudine Myers, qui classique, et s'est débarassée de Taylor, l'a mise en contact avec de s'impose aussi de plus en plus son complexe de femme musicien­ larges audiences pour la première comme pianiste, et qui a travaillé ne (5). Comme pianiste, son style fois. Elle a ainsi pris goût à donner avec Richard Abrams, et Henry Threadgill. plus européen que jazz lui permet de des concerts, mais a dû définir, bien s'intégrer aux compositions de organiser et réajuster son matériel son associé, le trompettiste Mike pour un «orchestre» à dimensions Enfin, et j'en passe beaucoup d'au­ Mantler, lui aussi fiévreux composi­ restreintes. Heureusement, son tres très valables, comment ne pas teur, alchimiste qui mêle tous les large cercle d'amis musiciens cons­ citer le cas de cette Julie Tipetts, types d'instrumentistes et de voix titue un riche réservoir de musi­ une des plus belles voix d'Angle­ pour en faire des oeuvres surpre­ ciens réputés, inconnus, certains terre, ex-Julie Driscoll, sorte de nantes, étranges. Des exemples? No virtuoses, d'autres prometteurs, Janis British, qui en rencontrant le Answer avec Jack Bruce et Don conventionnels ou excentriques, pianiste Keith Tippett a également Cherry, Teh Hapless Child avec mais tous convergeant en une seule rencontré le jazz, souvent dans son Robert Wyatt et Terje Rypdal, Silen­ force mue par une véritable joie de sens le plus expérimental. Julie Tip- ce avec Kevin Coyne et Chris Sped- jouer, rendant encore plus outrageu­ petts s'est également rencontrée ding. Signalons aussi 13 • 3/4, où les sement belle la musique de cette elle-même, et exprime ses états deux associés ont rassemblé de mère de l'invention. d'âme dans deux superbes albums, larges sections d'orchestre et où la 1969 et Sunslt Glow, formés surtout composition de Caria Bley ressort II n'y éi qu'une Caria Bley, mais quel­ de pièces à base folk, mais où se par son lyrisme et sa douceur. ques autres musiciennes oeuvrant glissent à l'occasion, et très délica­ Dans les albums à son nom, on quelque part entre la musique afro- tement, de subtils arrangements de retrouve les mêmes caractéristiques africaine et la musique contempo­ cuivres assumés par une bonne d'arrangements décrits plus haut. raine méritent d'être citées. partie de la fine fleur du jazz bri- tanique (musiciens de Centipede *e et Soft Machine). On pense parfois au cheminement d'une Joni Mitchell s'abandonnant de plus en plus au jazz (mais, en 1969).

Guitare et (souvent joué par elle-même ou Keith Tippett) coulent ensemble ou séparément, surtout dans Sunset Glow; on est parfois au bord de la musique sérielle. Et tou­ jours ces thèmes magnifiques, soli­ taires, nostalgiques...

Sa voix extraordinaire a mené Julie DISCOGRAPHIE- Tippetts jusque dans les gigantes­ ques réunions collectives à la Centi­ pede, dans des groupes d'improvi­ sation spontanée (avec un résultat souvent difficile et même aride) et, CARLA BLEY: COLETTE MAGNY: cerise sur le gâteau, sur un album de Genuine Tonque Funeral, Colette Magny, CBS 62.416. Co­ Caria Bley Tropic Appetites. RCA VICTOR. The Jazz Compo­ lette Magny (Vietnam 67), Chant sers Orchestra, JCOA. Escala­ du monde LDX 74319. Feu et tor Over The Hill, JCOA. Tropic Jacques Daigle rythme, Chant du monde LDX Appetites, WATT/1, avec: Mike 74444. Répression, Chant du Mantler: No Answer, WATT/2. monde LDX 74476. Transit/ Ras 13 3/4, WATT/3. The Haplers la Trompe, Chant du monde Child, WATT/4. , LDX 74570. Visage/Village, WATT/6. European Tour 1977, Chant du monde LDX 74619. WATT/8. Musique mécanique, WATT/9. : Libe­ Notes: ration Music Orchestra, IM­ CATHERINE RIBEIRO: (1) Des femmes en mouvement, no 7, PULSE. Catherine Ribiero + 2 Bis. An- juillet 1978, «Mes chansons: une ne debout. Paix. Libertés?. chronique étonnante», pp. 90-91. BRIGITTE FONTAINE: (2) Rock & Folk, no 75, avril 1973, inter­ Brigitte Fontaine est..., Sara- view de Colette Magny par Jacques vah. Comme à la radio, Saravah PATTI SMITH: Vassal, p. 78. SH 10006. Brigitte Fontaine, Horses, ARISTA. Radio Ethio- (3) JCOA: Jazz Composers Orchestra Saravah SH 10034. Je ne con­ pa, ARISTA. Easter, ARISTA. Association, organisme à but non- nais pas cette homme (av. Waves, ARISTA. lucratif visant à regrouper en ateliers, Areski), Saravah SH 10041. Le diffuser et enregistrer les musiciens bonheur (av. Areski), Saravah qui ne pourraient le faire ailleurs SH. Vous et nous (av. Areski), MAMA BEA TEKIELSKI: sans compromis commerciaux. Ses Saravah RSL1070. Je cherche un pays, SFP 14.004. revenus proviennent de dons, bour­ Faudrait rallumer la lumière ses et parfois des subventions offi­ JEANNE LEE: dans ce foutu compartiment?, cielles. Aujourd'hui plusieurs autres Conspiracy avec: Caria Bley/ RCA. Pour un bébé robot..., petites entreprises ont immité le Escalator Over The Hill, Earth- RCA. Le chaos, RCA. JCOA dans le monde du jazz. forms 001. Archie Shepp/Blasé, (4) Parmi lesquelles les chanteuses BYG/Actuel. / Sheila Jordan, Jeanne Lee et Julie Afternoon of a Georgia Faun, Tippetts, ces deux dernières méritant ECM 1004. Gunter Hampel/The JULIE (Drlscoll) TIPPETTS: bien un article pour elles seules! 8th of July 1969, Birth 001. 1969. Sunset Glow. (5) «Pendant 10 ans, j'ai eu honte d'être blanche et d'être une femme, mais maintenant c'est terminé... Je n'aime pas les nationalismes... les barrières. II y a une évolution nécessaire - des petites unités isolées jusqu'à un corps final.» Jazz Magazine, no 235, août 1975, p. 18.

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