2. Numéro de N0EL 1920 (1 fr.). — LEON liers, à vendre depuis 0 fr. 10 le mètre. 28. HOUDINI. — C. B. de Mille, le réalisateur MATHOT (photo) ; vingt pages illus- de Forfaiture. Pour las abonnements Demander listes : Cinématographes Bau- ABONNEMENT*i don Saint-Lo, 345, rue SainWtfartin, Paris. 30. TEDDY. 56. LILIAN GISH, RICHARD BARTHE1 art l«s demandes d'anoUni numéro» (Tél. : Archives 49-17.) 31. DIANA KARENNE. — Nos grands filins à MESS, DONALD CR1SP. idmiv correspondance France Etranger l'étranger. .".T. (au travail). et mandata à CINÉ as muterai U fr. 17 fr, 32. BEBE DANIELS et . ■>8. (biographie illustrée). 18 suaire» ■ fr. • fr. CINÉ 33. MABEL NORMAND. 39. VIOLETTE JYL : JUAN1TA HANiSEN. POu-r» HENRY, Or-ttur POUR JOUR TOUS 31. MONROE SALISBURY. — Article « ména- l!0. WALLAOE RBID (biographie illustrée). _ PUBLICITE a publié : ges d'artistes ». André Antoine. 92, rua de Richelieu, Paris (2") 3(5. Photo d'Andrew Brunolle. — Article sur RI. FANNIE WARD (biographie illustrée). - S'adrewar : a. Vantlllax* & Cl* Téléphone : Louvre 48.49 TOUS 1. CHARLES CHAPLIN (biographie). les dessins animés. Henri Roussell. — David Evremont. - 121-123, Rue Montmartre, Pari» 2. RUTH ROLANH 37. DESDEMONA MAZZA.— Miss IVY CLOSE. Comment on a tourné les Trois masques 8 HAROLD LOCKWOOD. — La revue de* 38. BBSSIE LOVE. — LARRY SEMON (Zigoto). 112. Numéro de PAQUES 1920 (1 fr.). —■ SES- • Tél. : Central 82-15. films édités en 1919. 39. MARCELLE PRADOT. — GRE1GHTON SUE HAYAKAWA. — « Mon idéal mas- paraît tous les 14 jours, le vendredi 9. FLORENCE REED. HALE. — Qu'est-ce qu'une « étoile » ? culin », par huit « stars » ; « Mon Idéal 10. Le scénario illustré de la Sultane de l'A- JAQUE-CATELAIN. — BESSIE BARRIS- féminin » par six « stars » ; Lars mour. (Comment on a tourné ce film.) CALE. Hanson ; Henri Bose ; Henri Roussell. en FRANCE 11. BRYANT WASHBURN. 41. GABY MORLAY. — Pearl White et Douglas Falrbanks Les mystères de Paris, d'après Eugène Sue, 12. MOLLIE KING. par Charles Burguet, avec Huguette Duflos, 12. PEARL WHITE (une visite à son- studio) (photos). Les films intéressants qui seront bientôt AVANT 14. RENE CRESTE. 13. IRENE VERNON^CASTLE. — Comment ou R3. ANDREE BRABANT (biographie illustrée), Georges Lannes el Gilbert Dalleu. (Phocéa- !.".. CHARLIE CHAPLIN {comment il compose forme des « vedettes ». 'il. WILLIAM RUSSELL (biographie illustrée). édités : Film.j et réalise ses films.) WILLIAM S. HART. — Comment on a tourné Le Rêve. MARY PICKFORD. La Ruse, composé par A. de Lorde et réa- Sarati le Terrible, d'après le roman de 16. MAX l.INDER. (».">. MARY MILES MINTER (biographie illus lisé par E. Violet, avec John Warriley, Mag, L'ÉCRAN 17. VIVIAN MARTIN. PRISCILLA DEAN. — GEORGES BEBAN. trée). '— Comment on a tourné B/u/i- Jean Vignaud, par Jacques Feyder, avec Ma- 18. CHARLES RAY. SUZANNE GRANDAIS. chette. Murray et Félix Ford pour interprètes. (Films rie^Louise Iribe, Jean Angelo et André t 19 EDNA PURVIANCE (la partenaire de OLIVE THOMAS. — Le Benjamin des «6. WILLIAM HART (comment il tourne ses Lucifer ; édition Aubert.) Ravet pour interprètes. (Sté d'éditions Cin. Koanne. — Pathé.) Charlie Chaplin). — D. W. GRIFFITH réalisateurs : PIERRE CARON. films). — Ce que gagnent les vedettes. Phroso, adapté du roman d'Anthony Hope Triplepatte, adapté par Tristan Bernard et et ses films. - ■ EVE FRANCIS. . •R7. PEARL WHITE. — Article sur la Pro- et réalisé par Louis Mercanton. Interprètes : ON ACHEVE : . Les meilleurs films de l'année 1920 réalisé par Raymond Bernard, avec l'inter- M. JUNE CAPRICE. duction Triangle 1916-1917. Malvina Longfellow, Jeanne Desclos, Paul prétation d'Henri Debain, Palau, Jeanne Lou- 22. EMMY LYNN. . RENEE BJORLING. — ANDREW F. BRU- R8. ANDRE NOX (biographie illustrée). - Don Juan de Manara, par Marcel L'Herbier, Capellani et Maxudian. (Films Louis Mercan- ry et Ed ith Jehanne (Pathé.) 24. EDDIE POLO. — Léon Mathot dans l'Ami NELLE. HUGUETTE DUGLOS (fciogr. lllustr.i avec Jaque-Catelain, Vanni-Marcoux, Eve ( Fritz (photo). FATTY et ses partenaires. ii9. MARGARITA FISHER (biogr. illustr.). ton.) F'rancis, Marcelle Pradot, Philippe Hériat, 70. ADRESSES INTERPRETES FRANÇAIS. Le Pauvre Village, réalisé par Jean Hervé etc.. (Gaumont.) en AMÉRIQUE Edouard Mathé. — L'envers du cinéma et interprété par le réalisateur, Mlle Rouer, Jocelyn, adapté de l'œuvre de Lamartine 71. ADRESSES INTERPRETES AMERICAINS. Edith Blake, Maxudian et Roger Monteaux. par Léon Poirier, avec l'interprétation d'Ar- — SEVER1N MARSH. — Le marcW L'avant-dernièré comédie de la série de cinégraphique mondial. Margot, d'Alfred de Musset, réalisé par Guy mand Tailler (Jocelyn), Mlle Myrga (Lau- huit que Chaplin tourne depuis 1919 pour La revue des films de l'année 1921. du F'resnay, avec l'interprétation de Gina Pa- rence). First National est presque terminée. Titre : GENEVIEVE FELIX. ïenne, Genica Missirlo et Murray Goodwin. L'Espagnole, réalisé par Jacques Lasseyne, Le jour de paye' (Pay day). Ce qu'il faut savoir poux devenir inter- iS.F.F.A.) avec Musidora. et Mary Pickford vien- prète de cinéma. — Adresses interprètes La Femme de Nulle part, composé et réa- nent d'acquérir, pour y tourner leurs pro- Scandinaves, anglais, italiens, russes, Le mauvais garçon, de M. Deval, réalisé allemands. par H. Diamant-Berger avec P. de Guingand, lisé par Louis Delluc, avec Eve Francis, chains films les Jesse B. Hampton studios, CHARLIE CHAPLIN en Europe. — Pour Maurice Chevalier et Denise Legeay. (Pathé.) Roger Karl et Gine Avril. situés dans les environs de Los Angeles, à devenir scénariste. — MAY ALLISON. L'Ombre du Péché, composé et réalisé par La Roue, composé et réalisé par Abel Gan- Santa-Monica. DOUGLAS FAIRBANKS (biographie illus- M. Protozanoff, avec l'interprétation de E. oe. Opérateurs : Burel et BUjard. Interprètes : Doug tourne actuellement Robin Hood avec trée). Séverin-Mars, Ivy Close, Pierre Magnier, Ga- Enid Bennett pour partenaire. L'action se dé- . ALLA NAZlSlOYA uni travail). Van Daële, Diana Karenne et Gabriel de Gra- vone. (Production Thiemann ; édition Fox- briel de Gravone, Georges Térof. (Films Abel roule en Angleterre, à l'époque de Richard- . LE GOSSE (The Kid). — Pollyanna. Gance ; Pathé éditeur.) . MARCELLE PRADOT. — FERNANH Hilm.) Cœur-de-Lion. Ensuite ce sera The Virginian, puis une nouvelle série d'aventures de Zorro. HERRMANN. — Comment on a tourne L'Artésienne, adapté de l'oeuvre d'Alphonse ON TOURNE : la Charrette Fantôme. Mary Pickford, elle, va tourner, avec Mar- Daudet et réalisé par André Antoine et De- Roger-la-Honte, adapté par J. de Baron- . G. SIGNORET. — Comment on a tourné nola, avec G. de Gravone, Maguy Deliac, Fa- shall Neilan pour directeur de réalisation, Les Trois Mousquetaires, en France el célli, avec G. Signoret, Ritta Jolivet et Eric bris, Ch. de Rochefort, Lucienne Bréval et 7'ess of the Storm Counlry (Tess du pays de en Amérique. Barclay. la tempête. . JACKIE COOGAN (« Le Gosse »i. — MAE MARSH. — La cinématographie sous- marine. ' • Chacun de ces numéros (sauf naturellement VOYAGES les numéros 2. 4, 5, 6, 7, 13, 21, 24, 25, Chaplin et protester contre les fantaisistes dé- 35„ et 46, qui sont épuisés) peut être en- Thomas H. Inee, le grand producteur amé- coupages pratiqués par des directeurs de salles voyé franco contre la somme de 0,50 (en tim- ricain, est actuellement en Europe pour quel- qui rendent incompréhensibles et ridicules des bres-poste, ou mandats) au nom de P. Henni. ques semaines. DERRIÈRE 92, nie de Richelieu, Paris (11'). films que le public condamne sans se douter ISNOVATIONS , de ces coupables attentats. Le cinéma va entrer à la caserne... en L'ÉCRAN □ lîelgique. L'état-major belge, après une étude Nouvelle série ; envoi franco contre 0.75 Un film peuWl être mis sous séquestre 81. MUSIDORA. — Mary Johnson. Le mer approfondie, s'est rendu compte que les concours de maquettes d'affiches, ouvert à par mesure de justice ? veilleux à l'écran. — Un ménage (le films pouvaient servir utilement à instruire tous les artistes dessinateurs, de nationalité les jeunes soldats. Cette question a été posée récemment aux « stars » : Doug. et Mary. — Les française. magistrats de la Cour d'Appel de Paris et ils Des essais, qui ont donné toute satisfaction, grands films américains en 1921. Ce concours est doté de 8.000 fr. de prix, viennent d'y répondre par un arrêt intéres- Résultats du concours des réalisateurs permettent d'envisager l'enseignement, par dont un premier prix de 4.000 fr. et plusieurs sant au premier chef l'art et l'industrie ciné- 82. BLANCHE MONTEL. — Le mouvement an des images et des dessins animés, des théories de 1.500 à 500 fr. matographiques. et instructions militaires. cinéma ; ses périls. — Jack Warren- La composition qui obtiendra le premier Rappelons .les faits : Kerrigan. — La prononciation dis Un aurait choisi, pour la projection, des prix sera imprimée par les soins de Pathé- appareils à l'aide desquels les films peuvent L'an passé, M. Legrand assignait devant le noms des « stars ». Consortium et fera l'objet d'un affichage juge des référés M. L'Herbier, auteur du 83. CH. DE ROCHEFORT. — FRANCE DHL être présentés au ralenti ou en projection dans toute la France. fixe, donnant au professeur le temps matériel film Villa Destin, humoresque, et demandait LIA. — WILLIAM F-AVERSHAM. — En Les artistes, désirant prendre part à ce la mise sous séquestre de ce film. M. Legrand quoi le cinéma est un- art. — Conseil» tle commenter et d'expliquer les vues qui pas- concours, pourront demander, à partir du l*r sent sur l'écran. reprochait à M. L'Herbier d'avoir puisé son aux scénaristes débutants. mars, la notice explicative au Siège Social inspiration dans un roman d'Oscar Wilde Le LE CINEMA EDUCATEUR de Pathé-Consortiuni : 67, rue du Faubourg Crime de lord Savile et il demandait, à titre Une exposition d'appareils et un concours Saint-Martin, Paris. de cessionnaire des droits de cet écrivain en La société française R. A. C, aménageant le films compléteront le Congrès national du Les artistes résidant en province qui dési- France, l'interdiction de toute représentation. plusieurs théâtres de prise de vues, poui pro- cinématographe appliqué à l'enseignement, reraient concourir pourront demander cette Ses prétentions furent alors accueillies. Et luire de nombreux et beaux films, constitut que la Société de l'Art à l'Ecole tiendra il notice par lettre adressée au Service de Pu- malgré les protestations de M. L'Herbier et ictuellement des groupements artistiques dont Paris du 20 au 23 avril prochain. blicité de Pathé-Cousortium. les conclusions d'une expertise confiée à M. 'me partie sera composée a'artistes ayant déjà Deux films sur un même sujet seront dey PROCES Ernest Charles, il obtenait une ordonnance de tourné des rôles de premier plan et dont uni mandés aux concurrents, l'un de 50 m. pour référé mettant le film sous séquestre. mtre partie sera composée de sujets, hommes enfants de 7 à 10 ans, l'autre de 150 m. pour Charlie Chaplin, enfin averti que les films Cette décision a été réformée par la Cour tt femmes, n'ayant au besoin jamais fait enfants de 10 à 15 ans. Trois sujets seront qu'il tourna à ses débuts sont actuellement d'Appel de Paris, après plaidoirie de Me Bo- cinéma, ni théâtre. imposés se rapportant à l'orientation profes- projetés en France après avoir subi des muti- kanowski, avocat à la Cour pour M. L'Her* A ces derniers l'éducation nécessaire seru sionnelle, à renseignement technique, à l'édu- lations si nombreuses qu'il ne reste rien ou bier, de M" Binoche, pour les Etablissements faite pour devenir véritables artistes capablti cation artistique. à peu près rien des scènes qui les compo- Gaumont, et de Me Thiebaut, pour M. Legrand. i'interpréter pour la Société R. A. C. tout La compréhension du sujet selon l'Age, la saient, a l'intention de protester contre les La Cour, présidée par M" Bompard, faisant -ôles dans les films dramatiques ou senti perfection de la réalisation, l'inédit consti- organisateurs de ces détestables exhibitions. droit aux conclusions, de M. L'Herbier, a pro- mentaux. tueront les éléments de ce concours qui sera H aurait consulté, à cet effet, de nombreux noncé la main-levée du séquestre et elle a Ecrire ou Directeur Artistique de laSocilt* suivi par les cinéniatographistes du monde juristes américains et réclamé d'eux le moyen autorisé la représentation du film sous' la ti. A. C, 35, rue de Berne, Paris, qui con- entier. Immédiat d'arrêter des présentations qui seule condition qu'un prélèvement de 50 0/0 voquera. peuvent lui causer un très grave préjudice. serait opéré sur les recettes et cantonné Toutes les demandes seront examinées. CONCOURS Nos metteurs en scène et nos éditeurs de- dans les caisses des Etablissements Gaumont. Pathé-Consortlum Cinéma organise il» vraient bien suivre l'exemple de Charlie éditeurs du film. Ciné pour Tous 5

peut voir un cinéroman de René Na- Les cinq films réellement intéres- que, des Biscot, des Agénor, qui, varre et soutenir, après cela, que le sants qui nous sont présentés cette avec dix fois plus de gesticulations, cinéma est un art 1 quinzaine appartiennent à deux caté- APRES de grimaces et de mines étudiées que gories quelque peu différentes. Les LES SEPT MERVEILLES DE L'ECRAN les Chaplin, les Linder, les Fatty ou deux premiers, L'Homme qui assas- L'ÉCRAN les Harold Lloyd, sont arrivés à être La jeunesse de Fannie Ward. sina et Le Moulin en feu sont de sim- L'entrain de Douglas Fairbanks. . dix fois moins ingénieux, moins drô- La moue de Mary Pickford. ples faits-divers ; les autres, La Rue te-Cristo, Barrabas, Les Cinq gentle- les et moins naturels. Le sourire (?) de Charlie Chaplin. des Rêves, Le Prix de l'honneur et men maudits, Le Signe de Zorro, Les Les sourcils de . L'esprit du mal, visent un peu plus Trois Mousquetaires, etc?... Cette longue — mais nécessaire — Le maquillage (!) et la perruque de haut. Voilà, en France, le genre d'histoi- parenthèse une fois fermée, nous n'au- Gina Relly. Disons tout de suite que L'Homme res que le grand enfant qu'est le pu- rons plus à nous étonner de l'insuc- Le nez d'Aimé Simon-Girard. qui assassina, bien que George Fitz- blic aime qu'on lui conte. Essayez de cès d'exploitation de L'Esprit du Mal, maurice l'ait tourné entièrement en lui faire suivre un raisonnement, de film inégal, mais curieux, et surtout LE MOT ET LA CHOSE : Californie, est une excellente produc- le faire réfléchir sur une idée philo- très remarquablement interprété par Comment il faut traduire certaines tion, au point de vue technique. Peut- sophique, sur une thèse morale ou so- George Arliss, un grand acteur amé- phrases dont on use — et abuse — ricain que nous aurons d'ailleurs à être, par contre, lrouvera-t-on, ici où ciale... et vous le ferez bailler, som- dans le monde des « marchands de reparler bientôt, quand paraîtra son soupe » : Claude Farrère a tant de lecteurs et noler, siffler ou fuir. Rappelez-vous à Disraeli. Chef-d'œuvre. — Un film qui a de lectrices, que l'œuvre de ce der- ce sujet l'insuccès indiscutable — plus Le Prix de l'Honneur est beaucoup désappointé le producteur, mais qu'il nier a été un peu trop déformée, d'a- ou moins sensible d'ailleurs — de Ci- plus accessible ; il a en outre pour faut tout de même caser. bord pour les besoins de l'écran, en- vilisation, de la plupart des Ince- vedette William S. Hart que d'ailleurs Une date dans l'Histoire de l'écran. suite pour éviter de choquer la men- Triangle, d'Intolérance, du Lys brisé, on est plutôt accoutumé à voir lutter — Un film qui a coûte plus .ju'on n'es- talité américaine. Somme toute, il n'y et, plus récemment, de Sa faute. contre les mauvaises influences. C'est comptait. a pas grand mal à cela, car, pure anec- Ce n'est qu'avec bien des précau- encore le cas cette fois ; il faut re- Idole du Public. —■ Un jeune pre- dote, L'Homme qui assassina peut être tions et pour des motifs très diffé- connaître, d'ailleurs, que quoique pas mier aux longs cils, aux cheveux on- très neuf, ce sujet convient admira- sans dommage essentiel altéré, puisque rents que certains films plus accessi- dulés qui prend des poses avantageu- blement à Hart et que les scènes émou- ses et définitives en regardant l'ap- son affabulation n'est la démonstra- bles à la masse, comme Blanchette, vantes y sont fréquentes et bien trai- pareil. tion d'aucune thèse énoncée par l'au- Le Penseur, L'Homme qui vendit son tées. On remarquera aussi Gertrude Reine de l'Emotion. —■ Un artiste teur. âme au diable, L'Empereur des Pau- Claire, l'excellente a mère » de tant qui travaille pour pas cher et qu'on Anecdote aussi, Le Moulin en feu, vres et d'autres encore, ont pu plaire de films de Thomas Ince. paie surtout en publicité. mais anecdote plus simple et plus pre- à la plupart des spectateurs. Nous arrivons enfin à La Rue des Formidable mise en scène. — L"r,c nante aussi. Comme tous ses prédé- Cette curieuse paresse intellectuelle Rêves, autre film où nous assistons à cinquantaine de cavaliers qui passent cesseurs, ce film suédois est intéres- du public de ce pays explique que l'antagonisme du bien et du mal. Ce et repassent sans relâche devant l'ap- film est, disons-le, avant tout fort : sant à tous points de vue. Mais, sans nos producteurs, quand ils traitent les pare l, dans un grand nuage de pous- adroitement combiné et réalisé ; Grif- sière. doute, est-ce son dénouement tragi- sujets que nous venons d'énumérer, fith, qui n'avait guère réussi à faire que qui l'a diminué aux yeux des tout- aient fait quelques concessions au réfléchir ses spectateurs avec Intolé-^ INFORMATIONS. puissants exploitants, car Le Moulin goût prononcé du fait-divers passion- rance et Le Lys brisé a été plus pru- Harry Houdini, « l'évadé perpé- en feu, n'est malheureusement pas pro- nel qui paraît bien régner ici en maî- dent cette fois ; il a entouré de beau- tuel », vient d'arriver aux studios de jeté dans le nombre de salles qu'un tre. Ce n'est d'ailleurs, hélas ! qu'en coup de sucre la pilule ; il y a même Los Angeles où il va tourner un nou- film de cette classe mérite. ménageant la chèvre et le chou, qu'on tant de sucre que la pilule est à peu veau film. Sa femme l'accompagnait, Insuccès complet auprès des exploi- arrive au chef-d'œuvre. Exemple l'ad- près insensible et, n'étaient les deux nous apprend un quotidien. Evidem- tants aussi que l'Esprit du mal ; mais mirable Kid de Chaplin, où, inutile symboles vivants que Griffith place ment, car cette dernière est bien la devant nous à plusieurs reprises. La ce film appartient d'ailleurs à une de le dire, la majorité n'a vu pour seule chose au .monde dont il ne puis- Rue des Rêves pourrait fort bien pas- se s'évader... catégorie qui n'a jamais eu l'heur de ainsi dire que le côté humoristique, ser pour un mélodrame d'amour et 0 plaire dans notre pays. passant à côté — et même s'étonnant de crime. — de ce qui fait de ce film l'œuvre Le meilleur moyen de s'assurer des O Techniquement, ce film est remar- actuellement la plus complète de l'é- progrès du cinéma est d'aller voir des Aussi convient-il, croyons-nous, quable. Cadre, atmosphère, éclairages, rééditions de films dont nous avions d'ouvrir ici une parenthèse qu'appelle cran. photo, tout est excellent, mais avec un gardé un bon souvenir. cette constatation. C'est un fait que la Par contre, quantité de réflexions peu moins de force et d'originalité K Le cinéma —■ en admettant posé à Marcel l'Herbier, nous aurions grande faveur du public n'est jamais entendues ici et là dans les salles, que dans Le Lys brisé — qui se dé- qu'il puisse être un art — n'en eu : O roule dans le même cadre. Même ob- est encore qu à son enfance. » allée, en France, qu'aux films dénués ainsi que le succès de certains films, H. BERNSTEIN. D'Artagnan (Jaque-Catelain), Milady servation pour les interprètes. Bien La seule chose au cinéma qui ait at- de la moindre recherche philosophi- nous montre nettement que le public (Eve Francis), Mme Bonacieux (Mar- teint du premier coup la perfection : que très honorables, les interpréta- SI que et se bornant à raconter, de fa- français, s'il ne veut pas réfléchir, celle Pradot), de Rochefort (Paulais) les baigneuses de Mack-Sennett. tions de Ralph Graves, Carol Demp- les Trois Mousquetaires, en France, admire vite ce qui, loin d'être admi- avaient été tournés par Louis Feuil- et Planchet (Saint-Granier). On aurait çon aussi brillante que possible, une ster, Ed. Peil, ni même celle du rable, n'est que grandiloquent et s'es- lade, il est facile de deviner qu'elle eut accentué le côté mélodramatique ; la ON DEMANDE : anecdote où l'amour plus ou moins touchant Charles Mack, ne peuvent été sa distribution : photographie, ainsi que la composition • # coupable ou contrarié entre pour la claffe vite de ce qui n'est que labo- être mises en parallèle avec celles de des sous-titres, eut été pleine de re- Pour René Navarre . Une place de rieusement ou facilement drôle. Lillian Gish, Barthelmess et Crisp, Mme Bonacieux (S. Milowanoff), vendeur au rayon des rubans dans un plus grande part. cherche. Vous rappelez-vous le succès, à l'é- Pour que le personnage insupporta- dans le précédent récit de Limehouse. Planchet (Biscot), d'Artagnan (René (A suivre.) grand magasin. Mais, où l'on retrouve la main du cran, de Forfaiture, de Madame But- ble de suffisance et de grandiloquen- Clair), Athos (F. Herrmann), Milady Pour Abel Gance : La loi de huit maître — et c'est à notre sens ce par DEFINITIONS. heures de travail par jour et d'au ce d'un Judex ou le cocu inspiré et (Violette Jyl), de Rochefort (E. Mathé), terfly, de Fédora, de Mater Dolorosa, quoi La Rue des Rêves mérite le sou- lyrique de La Dixième symphonie M. de Trévise (G. Michel), etc.. On au- Qu'est-ce qu'un pessimiste ? En m? moins un film par an. de La Faute d'Odette Maréchal, de La venir — c'est la scène admirablement Pour Gina Relly : Des leçons de ma- rait insisté sur les scènes comiques de tière cinématographique, c'est celui Rafale, de L'Ami Fritz, et, plus ré-, aient soulevé l'enthousiasme de nos trouvée de la réconciliation des deux quillage et la confiscation de la per- Planchet-Biscot et sur les scènes d'a- qui peut voir un film de Douglas Fair- cemment, de VAtlantide ? Des films publics, il faut vraiment que cette fai- frères ennemis, et aussi celle1, admi- ruque. mour des jeunes gens. Le côté histoire banks sans admettre que l'existence d'aventures policières ou sentimenta- blesse de goût soit bien réelle. On ne rablement réalisée, où, atteint par la Pour Léon Mathot : Un sévère ré- et aventure serait passé au second n'est tout de môme pas si décevante s'explique d'ailleurs pas davantage le balle de Billy, le malfaiteur s'efface gime amaigrissant. les, tels que, avant-guerre Fantômas, plan. : qu'on veut bien le dire. succès des Prince-Rigadin. des Leves- du monde des vivants. P. H. Si le même ouvrage avait été pro- Et un optimiste ? C'est celui qui Pour Louis Delluc : Un public. puis Les Mystères de New-York, Mon- Ciné pour Toti< Ciné pour Tous 7

bel Gance : le Droit à la Vie, avec An- drée Brabant et Vermoyal pour partenai- Mathot incarne Fritz Kobus, de l'Ami servée du film français sur le film améri- res ; et la Zone de la Mort, en compa- Fritz, aux côtés de De Max et d'Huguette cain tient dans le peu de moyens dont le gnie de Mlles Brabant et Lyonel et de Duflos. cinéma dispose dans notre pays. Alors M. Vermoyal. Depuis lors il a tourné Papillons, de que chez nos Alliés d'outre-Atlantique, cette industrie a atteint un développement Sous la direction de Charles Burguet, Violet, puis Blanchette, d'après Brieux, par René Hervil. En 1921, après L'Em- considérable, constituant aujourd'hui une il tourne : Son héros, avec Huguette Du- des principales forces d'expansion com- flos et M. Amiot. pire des Diamants, tourné sous la direc- tion de Léonce Perret en Europe et à merciale et artistique de ce magnifique Ensuite, c'est Volonté, d'après Georges New-York, Léon Mathot revenait termi- Etat, en France, le cinéma est encore — Ohnet, avec Pouctal pour metteur en scè- ner le contrat qui le liait avec Pathé en industriellement parlant — à l'état em- ne et Huguette Duflos et M. Amiot pour tournant le rôle principal de l'Empereur bryonnaire. C'est ainsi que l'on continue partenaires. Dans ce film on peut voir des Pauvres. de tourner sur des théâtres de prises de Mathot la lèvre ornée de superbes mous- vues construits à une époque où l'on ne taches. Au début de cette année, Léon Mathot pouvait assurément pas prévoir les né- Vient maintenant le rôle auquel Ma- a renouvelé l'engagement qui le lie à cessités du cinéma actuel, imposées par thot doit le meilleur de sa popularité : Pathé-Consortium-Cinéma pour une pé- l'évolution qu'il a accomplie. Nos réali- le Comte de Monte-Cristo. riode de trois ans, aux appointements de sations sont, de ce fait, très au-dessous soixante mille francs par an, ce qui fait Pour Louis Nalpas, qui vient alors de de celles que l'on obtient aux Etats-Unis, de cet artiste le mieux rétribué — de où les studios sont munis des tout der- quitter la direction du Film d'Art et beaucoup — des interprètes du cinéma niers perfectionnements. Nos amis et tourne pour Pathé sous la marque Op- français. tima, Mathot tourne La Course du Flam- alliés ont notamment fait de grands pro- grès au point de vue d'es éclairages arti- beau, d'après Hervieu, avec Burguet com- Le premier film que Mathot tournera ficiels, qui donnent à leurs films une lu- me metteur en scène, puis la Maison sous ce nouveau contrat est : To be or not to be, par René Leprince. Sous la minosité que les nôtres n'ont pas. En d'Argile, sous la direction de Maurice Ra- particulier, le relief que les metteurs en vel. direction du même, il incarnera ensuite Lagardère, du Bossu, de Faul Féval. scène de là-bas parviennent à donner à En 1919, Léon Mathot devient Luc leurs interprètes, relief dû en grande Froment, de Travail, que le regretté Pouc- • partie aux éclairages perpendiculaires tal tourne d'après le roman de Zola. obtenus par l'usage de sparkletts et de Les opinions de Mathot en ce qui re- En 1920, sous la direction d'Hervil, réflecteurs et écrans de toutes sortes, est garde le cinéma ne sauraient être indif- l'une des choses dont nos films, sous férentes. Aussi croyons-nous intéresser peine d'infériorité, ne peuvent se passer nos lecteurs en leur mettant sous les Edmond Dantès, de Monte-Cristo plus longtemps. Il faut donc que, techni- yeux les lignes qu'il écrivait naguère sur quement, nous nous modernisions, afin une question qu'il connaît bien : que notre production atteigne bientôt le « La condition essentielle d'une bonne degré de perfection qui marque, comme interprétation, c'est le naturel, la vé- rité. Plus que le théâtre encore, le ci- néma est dénué de traditions. Il doit être inspire par la vie même et en donner le Comte de Monte-Cristo reflet fidèle, à défaut du relief exact. C'est pourquoi la qualité d'une incarna- Abbe Busoni de Monte-Cristo tion tiendra d'abord dans l'aspect exté- rieur, dans le physique. Alors qu'à la scè- d'un signe particulier, les éditions yan- ne la disproportion entre le rôle et l'ac- kees. teur pourra être, dans une certaine mesu- « Pour ce faire, il faut utiliser les com- re, compensée par le texte même, chaque pétences, découvrir les vrais talents, les réplique apportant sa touche au tableau faire valoir, les rémunérer suivant les et aiiianl à la compréhension du person- services qu'ils rendent, tout en leur assi- nage brossé par l'auteur ; au cinéma, au gnant leurs responsabilités, Les troupes contraire, il faudra de toute nécessité cinématographiques doivent être compo- que l'artiste indique d'emblée par son sées d'artistes probes et cultivés, formés centaines de mètres avec les figurants à aspect extérieur la place et la fonction pour et par le cinéma, et ne passant pas Léon Mathot est né à Roubaix le 5 que l'auteur lui a déterminées dans son mars 188G. la poursuite de Gréhan-Gontran, sous alternativement du théâtre à l'écran, l'oeil clignotant de l'appareil de prise de oeuvre. pour chercher : ici, la gloire en bravos ; Décidé à embrasser la carrière d'artiste vues, Mathot, la scène terminée, se vit * C'est ainsi, que le jeune premier, par et là, la gloire en gros sous ! Ces deux dramatique, il entra au Conservatoire. octroyer, pour sa collaboration, la som- exemple, devra avoir la prestance, l'al- tâches sont d'ailleurs incompatibles et ne On put l'applaudir bientôt, ensuite, à me, fabuleuse pour l'époque de soixante lure et la mâleur >■ qui sont les caracté- peuvent être talentueusement menées de Lyon, au théâtre des Célestins, au théâ- francs. Et lu même opération se répéta ristiques d'un personnage dont la destina- front : on ne joue pas le matin, l'après- tre du Parc et aux Galeries Saint-Hubert le lendemain. tion est d'aimer et d'être aimé. Un ar- midi, le soir, toujours, sans trêve... L'ef- de Bruxelles, dont il fut longtemps pen- L'expérience était vraiment tentante. tiste malingre, petit et laid ne commu- fort commande le repos. Et le cinémato- sionnaire, et enfin au Gymnase et au niquerait point au. public l'impression graphe, d'autre part, mérite mieux que théâtre Antoine à Paris. Mathot y parut Mathot se mit à étudier le nouvel art (?) et, sur la recommandation de Nonguet, fut d'amour, quelque peine qu'il prît à pein- d'être seulement considéré comme une dans les principaux rôles du répertoire dre sa passion, et quelle que fût à cet source de profits avantageux et faciles. moderne de comédie. engagé par Andréani, alors metteur en scène chez Pathé, sous la direction de égard la précision des sous-titres. « En un mot, quand nos grandes en- qui il tourna, avant la guerre : Le Pont « Pour moi, il n'y a donc de réalisa- treprises seront nettement entrées dans Comment Mathot a été amené à s'inté- Fatal, la Légende des Chevaliers d'Algaï- tion possible (pie si l'artiste correspond la voie des réformes et des perfection- exactement au personnage qu'il inter- nements, nous serons bien près, alors, resser au cinéma ? Voici : se promenant bert, le Secret de l'Acier, les Rivaux d'égaler la production américaine, et nous un jour sur les boulevards, quelques an- d'Harlem, etc.. prète. La qualité qui prédomine exacte- ment après est, évidemment, l'intelligence aurons ainsi apporté à la France une nées avant la guerre, Mathot rencontra Vint la guerre. Nous retrouvons Léon de l'exécution et le goût qu'elle révèle. nouvelle source de richesse. » son ami Lucien Nonguet, alors metteur Mathot au Film d'art, vers la fin de 1915. en scène de films comiques-chez Pathé, Il appartient au metteur en scène de Sous la direction d'Abel Gance, il tourne créer l'ambiance, afin que les personna- • ou, pour mieux dire, il se mit à sa pour- Barberousse et les Gaz mortels, puis, avec ges n'aient point l'air de jouer chacun suite. Car on tournait alors sous sa direc- Max André pour metteur en scène, le Depuis ce jour où Léon Mathot écri- sa partie dans un ensemble incohérent, tion un film avec Gréhan, plus connu Lord ouvrier ; les Ecrits restent, de Geor- vait ce qu'on vient de lire, la plupart mais, tout au contraire, marquent par alorsv sous le nom de Gontran et qui fut ges Lacroix ; et les Dames de Croix-Mort, des réformes'qu'il souhaitait ont été réa- leur allure générale et leur impeccable lisées et le studio où furent tournés les chez Pathé le prédécesseur de Max Lin- d'après Georges Ohnet, sous la direction homogénéité, le ton et la portée de l'ou- intérieurs de L'Empereur des Pauvres par der. d'e Mariaud. vrage qu'ils interprètent. exemple, est l'un des mieux équipés qui Puis, à nouveau sous la direction d'A- Après avoir couru pendant plusieurs « Pour moi, l'infériorité si souvent ob- soient en Europe. — 8 9 LES FILMS D E LA QUINZAINE

i/.i r*~ . i : — »t i„ *>_ Du 10 au 16 Mars : Jacob Ander3 de Wahl| lise le iviai. VJC ueimci ymaLL la ugure Gypsy Fair Carol Dempster Lisette Clara Kjellbla ,verte d'un masque de beauté afin de Son père W. J. Ferguson mida Ellen Dali I isimuler ses traits hideux, symbole de James Mac Fadden R. Graves L'ESPRIT DU MAL Son frère Nills Hillberg I tentation menteuse. Billy Mac Fadden Ch. Emmett Mack adapté de la pièce de Franz Molnar : Le valet Gosta Cederlundl )ans cette rue, vivent deux frères or- Sway Wan Edward Peil lins qui s'aiment tendrement. Le ca- The Deuil, par Edmond Goulding et e Samuel Jones Porter Strong Gaumont-Palace, Gaumoht-Théâtre. t, Billy, est un être débile, rêveur, qui réalisé par James Young Un détective Ch. Slattery e t de délicats poèmes. L'aîné, James, Tom Chudder George Neville Production Arliss 1920 Edition S. F. F. A. un être- fort, au sourire conquérant SESSUE HAYAKAWA La Bonne Influence .... Tyrone Power au poing décisif. Tous deux s'épren- Pendant une exposition de peinture, et La Mauvaise Influence Morgan Wallace dans : La Bouteille enchanUt nt d'une danseuse de music-hall, Gyp- devant un tableau représentant la Vérité WARREN CHANDLER uue voisine jeune et jolie, qui tra- Opérateur de prise de vues : Hendrik crucifiée par le Mensonge, Sylvie Nord- et May Mac Avoy ille pour nourrir son vieux père, et Sartov. gren, • fiancée à un riche banquier sué- dans : Terrible dilemmt e son métier déçoit .souvent ; sans le dois, prétend que le Bien triomphe tou- Salie Marivaux, Max-Linder, Gaumont- foir, les deux frères deviennent ri- jours du Mal. Ces paroles décident Otto MABEL NORMAND Palace, Métropole, Barbés-Palace, Capi- ux et, un soir, tandis que l'aîné; ayant Ericsson à choisir Sylvie comme sa fu- et Hugh Thompson tole, Palais des Glaces, Cotisée, Mozart, compagné la danseuse chez elle, veut ture victime. Personnage diabolique, Lutetia, Demours. dans : La Princesse est trop maiqttl rcer son amour, le cadet dépose timi- Ericsson ne passe sa vie qu'à éloigner OLAF FONSS ment quelques fleurs à sa porte. Il les femmes du chemin de la vertu. Après tend du bruit, entre, et comme il a LE PRIX DE L'HONNEUR une longue lutte, le Bien triomphe ce- dans : La Mouche dortil ré de tuer quiconque ferait de la peine pendant comme l'avait prévu Sylvie qui CONSTANCE BINNEY (The Cradle of Courage) celle qu'il aime, il braque son revolver sort encore plus grande de cette rude scénario de Fred Bradbury, adapté CAROL DEMPSTER aans : L,es frontières au cœml r son frère, puis, l'image du Bien suc- épreuve. pour l'écran et réalisé par Lambert CHARLES BUCK JONES ïant à celle du Mal devant ses yeux, Hillyer Otto Ericsson George Arliss dans : Le Poltron enragé! abaisse son arme. L'aîné part et attend Hart-Paramount 1920 Ed. Paramount ez lui son frère, le visage crispé, les Sylvie . Lucy Cotton JACK PICKFORD ings tendus. Lorsque le cadet rentre, il Au sortir du régiment, William Kelly Sa tante Mme Arliss dans : L'Intrml l'air si malheureux, que le bras levé est sollicité de deux côté par deux forces dans Christian ., Roland! Bottomley lui se pose contre la tête du pauvre antagonistes. Ses anciens complices dans Olaf Edmund Lowe Du 17 au 23 Mars: ■e, qui pleure déjà sur l'épaule de son une bande de cambrioleurs dont il avait Anna Sylvia Breamer Ère, et, également émus, les deux frères fait partie cherchent à l'embarquer dans treignent. un nouveau « coup ». Fortement assagi Danton-Palace. LA RUE DES REVES Le père de la jeune fille meurt, et le par son séjour à l'armée et conseillé par (Dream Street) ire aîné, après avoir cédé aux mauvais l'amour de sa petite amie Rose, il choi- suggéré par les contes d'e Thomas Burke:| stincts, revient dans la voie du bien, sit la bonne voie et accepte la proposition L'HOMME QUI ASSASSINA d'entrer dans la police que lui a fait son Limehouse Nights ; scénario par Rojl î troisième prétendant intervient en la compagnon d'armes Risley, fils du lieute- adapté du roman de Claude Farrère par Sinclair ; réalisation par David W. rsonne du chinois Swan Wan qui erche à enlever Gypsy. Son complice nant de police. Or, un soir qu'il est de Ouida Bergère et réalisé par Griffith t surpris par Billy qui, pour se défen- service, il surprend une bande de cam- George Fitzmaurice United Artists 1920 Edit. Artistes Associés e, l'abat d'un coup de révolver. James brioleurs en plein travail. Il intervient, Film Paramount 1920 Edition Paramount mais ils s'échappent, seul son propre C'est une rue située près de la Tamise, IKUSL' du meurtre et il est arrêté. Mais ut finit par s'arranger, James épousera frère reste sur le carre IU, frappé dans Lady Falkland Maë Murray où la foule s'assemble tour à tour devant un prédicateur qui symbolise le Bien, et Ifsy, Billy deviendra oncle et la for- le dos par le chef de la bande. William Sévigné David Powell devant un musicien ambulant, qui sym- ne sourira enfin à tous. jure à sa mère de le venger et il ab:il Falkland E. H. Herbert le chef de la bande en • apturant. Dans Edith Mortimer Aima Tell l'affaire il a été bles-;î, ..t c'est Rose qui Mehmed Pacha Frank Losee le soigne ; ils vivront désormais heureux, Cernuwicz Macey Harlam car William a payé d; son sang les fau- Photos Film tes du passé. Le petit Jack Lawrence Johnson ABBE United William Kelly William S. Hart (N. Y.) Artists RALPH GRAVES et CHARLES MACK Sa mère Gertrude Claire LE MOULIN EN FEU Son frère Jim François Thorwald LA RUE DES RÊVES tiré du roman de C. Gjellerup Rose Tierney Ann Littlé et réalisé par John W. Brunius Charles Tierney Thomas Santschi Skandia-Film 1920 Edit. Gaumont Lieutenant Risley George Williams Ciné pour Tous

Brand, l'un des derniers films de Hart, non édité en France à ce jour. Charles Ray, qui tournait également alors pour lace, l'eut pour partenaire dans deux films : La revanche d'un timide (String Beans) et The nine-o'clock Town, inédit en France. Avec Sessue Hayakawa, Jane Novak a tourné Le Temple du Crépuscule et Sa dette. En 1929 et 1920 Jane Novak a tourné Le loup (The Wolf) avec Éarle Williams, Behind the Door, un film Paramount, avec , The Great Accident, avec Tom Moore, Roadè of Destiny, d'après O. Henry, avec Paul'.ne Frederick et The-Barbarian, avec Monroë Salisbury. L'an dernier, elle a tourné une série de grands films, non plus comme partenaire d'une étoile, mais comme in- terprète "de premier plan. D'abord The River's End qui va paraître dans quelques semaines en France sous le titre : Les deux cicatrices, puis L'Homme inconnu (The Other Woman), Isobel, avec House Peters, et enfin Kazan. Jane Novak vient de tourner The Rosary, une grande production de First National. Désormais elle sera l'étoile d'une série de films se déroulant au grand air ; ce qui, d'ailleurs ne la changera guère des rôles qu'on lui voit habituellement tenir. Jane Novak a, en effet, constaté que deux fois seulement en cinq années de carrière cinéma- tographique, il lui fut donné de revêtir une toilette de soirée. Blonde aux yeux bleus, Jane Novak personnifie mieux que tout autre vedette de l'écran peut-être la douceur fé- minine. Comme telle, elle ne pouvait que fournir le contraste le plus saisissant comme partenaire des rudes cow-boys de l'écran. Rien d'étonnant donc à ce que son succès, aux côtés de William Hart, ait été si vif et si répété. De là à la présenter comme l'épouse possible du célibataire endurci que fut longtemps William Hart il n'y avait qu'un pas. La presse américaine — et les autres — le franchirent un peu trop vite, l'automne dernier. Divorcée de Frank Newburg en 1920, Jane Novak vit avec sa petite fille Virginia-Rita, maintenant âgée de cinq ans, et sa sœur cadette Eva, elle aussi artiste de cinéma, JANE NOVAK dans un paisible bungalow, aux environs de Los Angeles. Fille d'un journaliste de Saint-Louis, Jane Novak est née dans cette ville du Missouri en 1896. Sa famille, originaire de Prague (Bohême), la fit élever au couvent des Sœurs de Notre-Dame, près de Saint-Louis. Dès douze ans, la petite Jane débutait sur les planches. Rien d'étonnant à cela, car, outre qu'elle aimait déjà beau- coup le théâtre, sa famille comptait déjà dans cette pro- fession plusieurs membres ; à savoir : deux oncles, deux tantes et quatre cousins. Jusqu'à l'âge de dix-sept ans, Jane Novak, tout en conti- nuant ses études, parait à Saint-Louis en compagnie de ses parents, dans des spectacles très divers : tragédie, comé- die, opérette, vaudeville, etc. En 1917, l'une de ses tantes, Anne Scheffer, se trouvait à Los Angeles, où elle tournait aux Studios Vitagraph. C'est pendant une période de vacances que Jane passait chez cette dernière que l'occasion se présenta à elle de débuter au cinéma. Son premier film fut une courte comédie aux côtés dfc Ruth Roland, à la Compagnie Kalem. Jusqu'en 1915 elle resta à cette compagnie, où elle jotia les rôles les plus di- vers, aux côtés de Roy Stéwart et de Harold Lloyd, alors eux aussi à leurs débuts. Son premier vrai luccès fut sa création de Svbil dans Eyes of the World, d'H. Bell Wright. Mariée le 25 mai 1915 à Frank Newburg, Jane Novak se retira de l'écran pendant deux ans. En 1917 et 1918 nous la retrouvons partenaire de Wil- liam S. Hart dans Le Tigre Humain (The Tiger Man). dans l'Etincelle Selfish Yatsej, Le Gardien de nuit (The Money Corral), La Caravane (Wagon Tracks) et Three-Word Ciné pour Tous 13

il s'engagea, et c'est alors qu'il portait On a vraiment employé à tort et à quoi, à première vue, on les a souvent encore la tenue khaki que la Broad- travers le mot photogénie, et ceux qui confondues. west Company lui offrit de jouer pour l'ont compris dans son vrai sens n'en ont la Prenons maintenant des exemples d'a- nimaux et d'Objets photogéniques et nous ses productions dès qu'il serait démo- jamais donné une définition exacte. Jean Epstein a dit : « On se casse la gueule vérifierons sur eux cette conception. bilisé. Au moment où il venait de com- Un chat noir, par exemple, est photo- mencer à jouer pour cette compagnie à la vouloir définir ». On a parlé aussi de mystères... de secrets... Vraiment, il photogénie génique. Je me souviens de certaines scè- anglaise bien connue, une action en n'y -a là aucun mystère si, au lieu d'en nes d'un film de Géraldine Farrar et justice lui fut intentée par son ancien- vouloir donner une définition trop exacte, Wallace Reid, Le Talisman, où un chat ne Compagnie, celle-ci arguant que, on cherche à en avoir une conception considérant à ce point de vue. Enfin, noir, présage de malheur, rasait un mur puisque son nom de théâtre était un plus générale. Je propose ici une con- toutes ces explications ne s'occupent que sur lequel il se silhouettait ; on était nom d'emprunt, il n'avait pas le droit ception de la photogénie qui me paraît de la photogénie des visages qui n'est arrivé à des effets surprenants. Simple, en effet, est la robe noire d'un chat, avec les ne soulever aucune des difficultés et ne qu'un cas particulier. .de s'en servir pour le plus grand béné- deux cabochons des yeux. Un chat là pe- souffrir aucune des exceptions auxquel- Cherchons maintenant quelque autre fice d'une entreprise rivale. Le juge, lage tigré aurait-il fait le même effet ? cependant, décida en faveur de Ste- les se heurtent toutes les autres. Quant à chose. Remarquons d'abord que tout vi- sage photogénique, aussi bien beau que Sûrement non, car il n'aurait pu se ré- wart Rome, et il est maintenant de- moi, je suis persuadé qu'elle est la vraie; sumer à une masse simple ; les traits laid, a des « traits nettement modelés ». mais je suis arrivé à la trouver si sim- essentiels, mêlés aux traits secondaires venu étoile de première grandeur aux Le masque est sculpté, la lumière peut ple, si évidente, que je doute parfois de de la robe, auraient été moins nets : il côtés de Violet Hopson. son originalité. Cela vient sans doute de y jouer, s'y accrocher et, voilà le mot qui Stewart Rome trouva sa voie, auprès n'aurait pas été massé. ce qu'elle est un des principes des au- définit tout, la lumière peut le masser. Le nu est photogénique. Qu'y a-t-il de de la Broadwest Company dans le tres arts et de l'art en général. J'es- Il faut que les visages soient largement plus stylisé ? Une belle jambe, sous l'é- film intitulé Une fille d'Eve. Vint en- sayerai donc, tout au moins, d'appliquer modelés pour que les ombres et les lu- clairage d'un projecteur, se réduira à deux suite Un gentleman Rider, Un grand ce principe éternel à l'art nouveau du mières puissent s'opposer par masses re- zones, une de lumière, l'autre d'ombre. coup, deux films de courses ; puis cinéma. lativement grandes et simples. Expli- Simplicité, donc photogénie, et, en plus, La Lionne, et le film le plus récent Il y a des Visages qui sont photogéni- quons-nous : Dans l'art du cinéma, com- harmonie, donc beauté, ce qui ne gâte ques ; d'autres qui ne le sont pas. On a me dans tous les autres, il faut simpli- jamais rien. qui s'appelle Pour son fils. Dans fier et styliser. La peinture ne serait pas Le roman d'une éloile de cinéma, il souvent essayé d°en donner un crité- Les paysages des films suédois sont, rium : un art, si elle copiait servilement dans d'une manière générale, les plus photogé- joue un rôle qui convient éminemment On croit parfois que beauté et photo- tous ses plus petits détails la nature, niques que je connaisse : la masse som- à son tempérament. Il a en ce moment génie sont synonymes. Deux faits prou- comme un copiste reproduit un tableau bre des sapins, celle des forêts, les larges à l'étude Le cas de Lady Courber dans vent le contraire : d'une part W. Hart, de maître. Le cinéma ne serait qu'un croupés des pâturages, les simples mai- lequel il joue le rôle d'un médecin A. Nox, Séverin Mars, Van Daële sont enregistrement scientifique de la vie, s'il sons de bois, les fjords au fond de la éminent, et l'on vient de le voir dans photogéniques et ne peuvent cependant se contentait de photographier n'importe vallée, tout est simple dans ses lignes et son avant-dernier film, tourné en pas prétendre à être de jolis garçons, quoi. Pour être un art, il lui faut simpli- large dans son modelé. Et on pourrait France avec Andrée Brabant : La pou- quoiqu'ils aient ce qu'on est accoutumé fier, masser ; mais tous les objets ne multiplier les exemples. Le maquillage n'a pas d'autre but que pée du milliardaire. d'appeler une belle tête ; d'autre part, de peuvent pas être simplifiés et massés ; il leur faut une qualité propre : cette d'intensifier la photogénie d'un visage, Il est sans aucune doute le portrait très belles personnes sont souvent écon- duites des studios. On a dit qu'il faut qualité, c'est la photogénie. en simplifiant, en massant, en faisant • typique de l'Anglais, tant au moral avoir une figure régulière, ou encore que Tout, maintenant, se comprend : un disparaître les imperfections de la peau, qu'au physique, et c'est peut-être là l'on peut reconnaître mathématiquement visage photogénique peut être beau ou les petites rides, les tâches, en massant pour une large part ce à quoi il doit la un masque photogénique par la mesure laid, expressif ou non, la seule chose les sourcils et en ne laissant subsister vogue immense dont il jouit auprès du et le rapport de certaines distances et de qu'on lui demande c'est d'être simple, que les grandes lignes du masque. public anglais. certains angles du visage. Mais c'est là d'être largement et nettement modelé. Si Les costumes devront être d'étoffe plu- tôt unie (pas de petits carreaux par exem- la définition de la beauté parfaite et non vous croyez avoir trouvé un exemple du Ses passe-temps favoris sont le ca- ple) ou à larges dessins simples (Eve celle de la photogénie. D'autres font en- contraire, c'est que vous aurez confondu notage, le golf et la boxe. C'est aussi Francis dans El Dorado). Les vêtements un lettré plein de goût qui a écrit trer en ligne la forme du nez, le teint, la la photogénie avec la beauté, le charme, l'intelligence d'un visage. flous, amplement drapés, imités de l'an- bon nombre de contes et de nouvelles. couleur des cheveux et des yeux. Mais, tique (Le Lys de la Vie) et tous ceux qui tout le monde admet qu'il y a de nom- On se rend' compte qu'un visage peut n'être photogénique que sous un certain s'en inspirent (Emmy Lynn) seront pho- breuses exceptions à toutes ces règles. togéniques. Mais, à mon tour, j'essaye de Heureusement pour l'art, car il serait la- angle, un certain éclairage. C'est le talent avec Violet Hopson dans mettre l'art en cage, et dans tout cela mentable qu'il soit enfermé dans des ca- du metteur en scène de trouver, pour les l'art, le goût et le sens du cinéma doivent ges aussi étroites sans pouvoir s'en éva- simples figurants et les tout petits rôles, être les seuls guides. l'angle de vision et l'éclairage qui leur der I On a dit encore — et c'est dans ce Les meubles les plus simples, les plus conviennent^ Los interprètes, eux, de- Stewart Rome est probablement l'un guère prospérer sa ferme, et ce tv' journal .— qu'il faut « des traits nette- nets, les tapisseries unies, les intérieurs des acteurs de cinéma les plus avanta- sans trop de surprise qu'il s'aperçut ment modelés ». C'est là, à mon avis, un vraient, théoriquement, être photogéni- les moins surchargés seront préférables geusement connus de toute l'Angleter- un jour que ses modestes économies des meilleurs critériums proposés ; on ques sous tous les angles et tous les aux meubles et aux intérieurs aux recoins re. Il joue maintenant exclusivement allaient rapidement s'engloutissant, et verra tantôt pourquoi. D'autres, avec In- éclairages. Peu de masques peuvent triom- inutiles et encombrés de bibelots. Raison pher de cette épreuve ; je ne vois guère pour les Films Broadwest. qu'il lui faudrait bientôt aller mettre ce, estiment qu'il faut posséder un vi- de plus pour condamner les intérieurs à sage mobile et expressif. Cela est néces- que celui d'Hayakawa qui soit parfait à fausses boiseries et à faux lambris dont Il est né à Newbury, il y a trente- ailleurs la main à la pâte. Il partit ce point de vue. cinq ans et se destina d'abord à la saire pour devenir un bon interprète, une on nous a si longtemps saturés, et qu'on donc pour la côte, travaillant en route étoile, mais n'a rien à faire avec la pho- Les rides écartent un visage de l'écran ; nous impose encore, hélas ! A ce point carrière d'ingénieur électricien. Il n'en à des ouvrages de hasard, ne man- togénie, qui n'est pas l'ensemble des qua- d'autre part, les plis profonds, les lar- de vue notre art moderne (Narayana, Ro- pinçait cependant pas outre mesure geant pas tous les jours à sa faim, lités qu'il faut posséder pour pouvoir ges ravinements d'un visage d'un André sette Lambert) offre au cinéma de bien pour les fils et les bobines et, vers les tour à tour valet de ferme, garçon de être un interprète, comme certains sem- Nox, d'un Séverin Mars par exemple, le meilleurs décors que ceux dont nos films vingt ans, monta sur les planches. U café, commis emballeur dans un grand blent le croire parfois, mais l'aptitude rendent au contraire photogénique. C'est auraient été affligés, il y a trente ou tint, avec une troupe en tournée aux magasin. La lutte fut dure. II parvint d'un visage, d'un objet, d'un paysage à qu'un visage ridé, ratatiné, est moins quarante ans avec les meubles faux Boule Etats-Unis, les premiers grands rôles néanmoins à mettre quelque argent d donner une bonne impression à l'écran. massé, justement à cause des petites ri- et autres rococos. Les intérieurs sont donc des, qu'un visage à peau unie d'un Ja- qui le firent connaître. Il fit avec elle côté, assez pour payer son passage sur Mais, du reste, toutes ces tentatives soumis à certaines règles ; ce qui con- d'explication peuvent facilement être dé- que Catelain par exemple. Les larges plis, damne la prise de vue dans des intérieurs le tour du monde et visita l'Australie le paquebot. De retour à Londres, il au contraire, permettent à la lumière non établis spécialement ; il faut créer, avant de revenir en Angleterre. remonta sur les planches. truites : D'abord leur diversité même en montre le .peu de valeur. Puis, on voit d'y dessiner des ombres larges qui, par ou tout au moins profondément modifier , Arrivé au terme de son engagement, Atteint bientôt d'épuisement ner- pour obéir aux règles de la photogénie, à parfois des têtes vraiment dégoûtantes, leur opposition avec les clairs et les demi- il se décida à retourner en Australie teintes, réduisent un masqûe à quelques moins que l'on ait trouvé chez certaines veux, il dut renoncer au théâtre, et des masques d'idiots, d'hommes • ivres plages d'ombre et de lumière limitées gens de goût, ayant le sens de la simpli- pour y tenter fortune dans l'agricul- fut heureux d'accepter une offre d'en- (les prisonniers du Signe de Zorro, l'idiot cité, des intérieur* ad hoc. ture. Ses malles furent vite faites, et gagement que lui fit un imprésario de du bouge de El Dorado, les ivroges d'e par quelques traits essentiels. en route pour le pays où brille la Croix cinéma, et joua pour l'un de ses films. Vous pouvez remarquer que tous les Les décors extérieurs : paysagei aux li- la Charrette Fantôme) qui sont pourtant gnes simples ; des sapins, des cèdres, des du Sud. Il se croyait déjà millionnai- Le succès ne se fit pas attendre. intensément photogéniques. C'est là une visages photogéniques sont, s'ils ne sont pas jolis, de « belles tÊtes » ; c'est que la montagnes, des rocheri, de l'eau, la m«r re. Mais le manque d'expérience et les Bientôt Stewart Rome devint le favori chose indiscutable, dont ni le teint, la for- surtout, et les vagues, à l'exclusion d» conditions climatériques, auxquelles il me du nez ou la couleur des cheveux et simplicité d'une chose la rend belle. Et du public. l'on revient par là de l'idée de photo- certains torrents, de certaine» cascades, n'entendait pas grand'chose, ne firent Peu après la déclaration de guerre. des yeux ne peuvent être rendus respon- de certaines vafues où l'eau, trop dirisée. UN GENTLEMAN-R1DER sables. Cela paraît même enfantin en le génie à l'idée de beauté et l'on voit pour- 14 Ciné pour Tous Ciné pour Tous 15 ne serait plus un élément de simplicité ; Les visages devront être, avant tout, tré : la possibilité d'être massé par la poursuit de son désir ; elle est seule. (Et, après avoir dansé, de bizarre dans la manière dont pose Sibilla. Pour moi j'ai pas de sous-bois sans vigueur, doux à susceptibles d'être massés par la lumière l'œil, mais qui ne donnent absolument lumière, d'où la nécessité de faire des eNe se tue. C'est du mélodrame, mais c'est normal, psycholo- trouvé cela très bien. Il paraît que « c'est tout un monde ». crue des projecteurs ou du soleil, et non essais au grand soleil et avec des projec- gique même. « Drôle de mentalité » dit le critique ! Quand je vous aurai dit que, parlant des flous, le critique rien à l'écran, à cause des feuilles et des pas seulement par la lumière plus diffuse taches de soleil trop petites, s'il n'y a pas, teurs. Que ces masses soient plus ou moins dit » c'est très artiste » (sic), vous aurez une idée de ce que du photographe ; d'où le fait qu'un vi- Celui-ci dit encore : u Jaque Catelain a l'air d'un gamin qui peut être un homme qui influence l'opinion du public français au premier plan, la grande masse d'un bien réparties, c'est là une toute autre sage peut paraître photogénique d'après , se sert d'un crayon pour la première fois. On dit qu'il a fait On a fait à Nice un bon accueil à ce film ; le public d'une tronc d'arbre, s'il n'y a pas un lac, un question : celle de la beauté. « de la peinture autrefois ; je veux bien le croire, mais en tout une photo et ne pas l'être en réalité. La J'ai employé bien souvent les mots : matinée l'a même applaudi. Des gens n'y ont rien compris ; grand lambeau de ciel, si les arbres ne peau devra être unie, sans taches autant .i cas, je retiens la façon dont il fait poser son modèle. C'est mais il n'y a pas à s'occuper de ceux qui .ne comprendront ja- sont pas massés eux-mêmes. Le grand masse, masser, net, simple, large, mais ,i que possible, quoique le fard y remédie. tout un monde. » Si le critique admet que Jaque Catelain a mais rien : devant moi quelqu'un crut voir de la neige dans le mur blanc si photogénique d'El Dorado, ce sont les mots auxquels on est toujours S, Peut-être vaut-il mieux des sourcils bien dessiné, il pourrait bien se fier à lui et à Marcel L'Herbier et jet d'eau élargi en éventail sur lequel se détache le gros plan vu en raccourci, devant lequel Eve Fran- ramené quand on parle de photogénie el penser qu'ils en savent plus long que lui sur la manière de nets ? Peut-être doit-on écarter certaines ce sont ceux qui la définissent. d'Eve Francis, attendant Hedwick dans la cour des Lions ; d'au- cis, en noir, s'avance vers l'appareil, se chevelures trop finement bouclées ou tenir un crayon et de faire poser un modèle. Averti par cette tre part, derrière moi, un vieux monsieur décoré de la Légion réduit à trois masses : le mur, le per- J'insiste encore sur ce point qu'il faut phrase, j'ai regardé les mains d'Hedwick pendant qu'il dessi- crépues. Peut-être doit-on préférer cer- bien se garder de confondre la beauté, d'honneur (!) n'a jamais compris, quoiqu'il ait demandé des sonnage en silhouette, un morqeau de taines coiffures, les bandeaux par exem- nait : moi-même, je dessine, et je vous assure qu'il tient son explications à sa femme, pourquoi le fils de Sibilla et Ilianf. ciel. Tout gagnera à être vu à travers la le charme, l'intelligence et" la sensibilité fusain d'une manière très correcte. Peut-être, sûrement même, ple. Mais, comment dans un visage hu- dans l'expression avec la photogénie qui étaient frère et sœur. Cela se passe de tout commentaire et ne buée d'un soir, d'un matin, d'un contre- main fait tout entier de nuances, chercher le critique, dans son ignorance, aurait-il voulu qu'il tienne son peut pas être mis sur le compte du soi-disant symbolisme ou d* jour, buée qui estompe, efface les lignes est l'aptitude physique d'une chose à être fusain comme l'on tient une plume, les doigts près du papier. des règles trop exactes ? Il n'y a qu'un cinématographiée avec un souci d'art. la prétendue préciosité de Marcel L'Herbier. secondaires, et masse. ■ point certain, et on devra en être péné- Quant on ne sait pas quelque chose, on évite d'en parler. J'en PIERRE PORTE. appelle à tous ceux qui ont vu le film : y a-t-il quelque chose PIERRE PORTE, Nice

Pierrot. — F. Balssac, dans ce rôle des qu'en France. Aux Etats-Unis, en effet, 11 j » Trois Lys. — André Brunelle était le docteur 20.000" salles ; en France 2.000. L'AVIS DES SPECTATEURS Vinter. — P. de Guingand est célibataire Hovcy dans La Nouvelle mission de Judex. — Rien d'étonnant, Albertlni et les autres entre noiis Né à Paris le 6 juin 1885. Adresse : 52, ave- Interprètes du Pont des Soupirs sont Ita- nue Kléber, Paris. LENTEURS D'IMPORTATION. liens. Primavera. — Nous avons déjà donné plu- commettre une telle iniquité. Car c'est un vol que de prendre le D. B. Bruxelles. — Adresses dans le n° réponses aux questions sieurs fois toutes indications utiles quant au Monsieur, nom de Séverin-Mars, pour l'afficher à une œuvre telle que 71, qui vous sera envoyé contre mandat in- mode de présentation fies scénarios ; voir en l'Aiglonne. ternational de 0 fr. 50. posées par nos lecteurs particulier article du n* ,83. On nous gâte vraiment peu en France ! On nous promet monts Edith. — Les derniers filins Select 1919 Eurêka. — Voir article dans le n» 71. Sans déprécier la valeur des artistes de ce dernier film, aucun Laure Clément. — Mme Yanova, une ar- et merveilles et il est rare que l'on s'exécute envers nous des parus en France de Norma sont franchement çais dont vous me parlez ont été acquis par d'entre eux n'a la puissance d'art dramatique qu'avait notre mauvais ; peut-être les nouveaux seront-ils tiste russe, dans Le Sens de la mort. — Cette promesses faites antérieurement. regretté Séverin-Mars. Un peu moins de bluff, messieurs les de petites compagnies américaines qui ne rubrique est destinée à renseigner nos lec- meilleurs ; du moins je l'espère pour cette fournissent guère que les salles de troisième C'est ainsi que, voilà bientôt quatre mois, on nous assure exploitants et n'usurpez pas ainsi les noms des grands artistes. Intéressante artiste. — First National a main- teurs, non à les influencer. ordre. — Non, J'accuse arrive trop tard aux Rivière Rapide. —■ Sessue Hayakawa el que nous verrons passer c un jour ! » le fameux film améri- tenant une succursale en France et va édi- Etats-Unis et, en outre, après un autre grand ALICE L. ter Yes or No ? — Quant à Wallace Reid, Tsuru Aoki n'ont pas d'enfants. — Robert cain des Trois Mousquetaires avec Douglas Fairbanks ! film de guerre : Les quatre cavaliers de Ellis, devenu depuis le mari de May Allison. mon opinion ne change pas ; il est insigni- l'Apocalypse. Si seulement la France n'avait à se plaindre que de ces re- POUR. fiant. était le partenaire d'Olive Thomas dans Une Pari sérieux. — Mais si c'est bien Blanche enfant terrible. tards, de ces tardifs envois de films 1 Mais elle voit l'Angle- ... EL DORADO ». Yaksaki. — Harold Lloyd est le vrai nom Montel qui interprète Dolorès de VOrpheline. de cet nrtlste ; né en 1893 dans l'Etat de Ne- Suzanne L. — Le rôle de Montander rtan; terre profiter de ces belles choses sans qu'elle en jouisse elle- Monsieur, Sandra Milowanoff dans l'autre rôle. — Je L'Agonie des Aigles était tenu par le regretté braska. Après les Innombrables films en une ne vois pourtant pas de ressemblance entre même un peu ! Est-il si long ce passage des Iles Britanniques partie que cet artiste a tournés jusqu'en 1919, Séverin Mars. en France ? ■ Je viens de voir El Dorado que j'ai trouvé merveilleux ; j'y les deux artistes ! Gaby-René L. — Eugène O'Brien est né en 11 a produit une série de comédies en deux Renée 18. — Mon rôle est de vous renseigner suis retourné trois fois. Ce film a été critiqué. Passons. Mais parties dont deux sont parues en France ; 1884 en Irlande, à Dublin. Allons, ayons du courage ! attendons ! Mais, est-ce que là- sur les cinérnatographistes et le cinéma, non Antar. — Henri Rollan dons Les Troie on l'a calomnié. Des faits ont été déformés. Il faut être igno- depuis un an il tourne des films en trois et sur ma propre personnalité. — Je crois bas les Américains ont vu nos Trois Mousquetaires 1 Proba- quatre parties. — Célibataire. — On ne Masques, avec Henri Krauss ; vous le rêve- rant ou de mauvaise foi pour écrire certaines choses ; jugez qu'Andrée ,Brabant vous enverra sa photo si rez bientôt dans Mimi-Trottin. — De Guin- blement ! plutôt. pourra le juger que lorsque ces films au- ront été édités ici. gaiid débutait dans Les Trois Mousquetaires. De la patience ! c'est cela qu'on réclame, à nous 1 Mais ne Dans un journal bi-mensuel de .cinéma, on peut lire les criti- Pollyanna. — La fille des Monts a été A. Fournier. — Nous parlerons de Bettj pourrait-on pas nous épargner des films de Charlie Chaplin ques suivantes à propos d'El Dorado : tourné par Mary après Dans les bas-fonds et Compson quand on l'aura revue dans d'au- avant Pollyanna el ne vaut ni l'un ni l'autre Irr-^ films. datant de 1913 et 1914 ? et nous donner quelque chose de plus... « Elle (Sibilla) laisse presque mourir de faim son enfant, AVIS Weibel N. — Demandez cela à Brentano nouveau ! de ces films. — Adresse de G. Ff'lix dans le n° e faute d'argent pour payer le médecin. Alors, qu'est-ce qu'elle 70. — La plupart de nos confrères annoncent avenue de l'Opéra, 37, Paris (2 ). Pour éviter l'encombrement de cette, ru- A. Fauvette. — En septembre 1920. — Clan Mon Dieu que l'Amérique est loin de la France... .. fait de son argent ? Puisqu'elle est l'étoile de la troupe et les films bien avant qu'ils ne paraissent ; brique, nous vous demandons de V .. qu'elle pose chez les peintres ? » Ce critique ne comprend- voyez plutôt la liste de nouveaux films que de Mérelle vous enverra sa photo. A. M. nous publions chaque quinzaine. — Ne nous poser que trois questions Dolly C. — Harry Carey est né à New-Yori- il pas, que ces danseuses ne touchent presque rien ; on leur Celly. — Ne croyez donc pas tous ces com- par quinzaine. le 6 janvier 1880. — Sick-a-bed- est le titr* .. MARCHANDS DE SOUPE ». donne plutôt une occasion de s'exhiber. « Mais Sibilla est hon- mérages. Séverin-Mars n'est pas inhumé à — Lire attentivement les réponses déjà américain de : Entre le marteau et l'enclume nête », dit le film ; devant nous elle refuse de l'argent de Paris. publiées ainsi que la distribution des — Le partenaire de Pearl White dans Ré- Cher Monsieur, P. Chose. — Aucun lien de parente entre films nouveaux, afin de nous éviter des demptrice (The White Moll) est Richard Tra- Joao. Il est donc normal qu'elle n'ait pas de quoi payer un Elmo Lincoln et E. K. Lincoln ; le premier redites fastidieuses. vers. Je viens de voir un film intitulé Chariot knock-out. A ma médecin, d'autant plus qu'on ne nous la présente pas comme est un athlète, le second est un acteur. Le — Prendre note que nous avons déjà Alice L. — Le directeur du Cinéma Mé- posant « chez les peintres » mais comme servant accidentelle- véritable nom d'Elmo est Otto Linkcnhelt ; tropole, qui affiche : Séverin-Mars dam grande stupéfaction ce film n'était autre qu'un vieux comique publié les adresses de la plupart des ve- L'Aiglonne a un certain « culot » ! ment de modèle à Hedwick, « pour gagner quelque argent. » U est d'origine allemande. dettes de France (n° 70), Amérique (n° 71), de 1914 interprété par Roscoë Arbuckle, Al. St-John, Ambroise fi. Fripouille. — Journaux de ciné italiens: Lectrice assidue. — Non le cas est beau- et Chaplin (alors à ses débuts, ne tenant dans cette bande que " Où a-t-elle trouvé les clefs de l'Alhambra, pour y enfermer Apollon, 1, Vlcolo Allbert, Rome ; Ciné- Suède, Italie, Russie, etc.. (n° 73). coup plus rare aux Etats-Unis, car le HnAmi le rôle d'un simple figurant). « les deux amoureux ? » C'est par trop fort !... D'abord mundus, 52, via Frattina, Rome. — Deman- n'y est pas une série de « combines » oommt dez l'adresse de Bell et Howéll à un opé- ici, mais une véritable industrie. Pour corser ce film préhistorique et donner au titre sa raison Sibilla ne les enferme pas dans l'Alhambra, mais -dans une Afme Maunoury. — José Davert, Filma H» simple salle de ce palais, ce qui n'est plus du tout invraisem- rateur. M. Georges Asselin, 5, place de Ren- d'être, l'éditeur avait jugé ban d'y ajouter ça et là quelques nes, Paris (6"), par axeniple. vous joignez un franc en timbres pour les tôt, 86, avenue Emile-Zola, Paris. coupures de « Chariot boxeur », « Chariot artiste », etc., qui blable. D'autre part, elle n'a pas besoin de clefs pour fermer la Maudy. — Jack Mulhall dans Le Mignard, frais. Laprune. — Fantomas a été tourné en 1914 lourde porte, elle pousse simplement un gros verrou, et tous avec Maê Murray. — Le titre américain de Loulette. — Ce film en épisodes n'ayant chez Gaumont par L. Feuillade, avec Ren< étaient aussi utiles à l'intérêt de la bande que la présence d'une pas paru ici, je ne puis vous renseigner. Navarre, Bréon, Renée Corl, etc. — Zigomat mouche dans un pot de miel. ceux qui ont vu ce film doivent se souvenir des gros plans des ce film est : What am 1 bid ? Scalabrino. — La distribution du Pont des Riojim. — Il faut demander cela a M. de a également été tourné à l'Eclair, mains de Sibilla actionnant lentement le verrou. C'est inouï I Violette de Parme. — Lisez-nous plnj rf- De qui les éditeurs et les directeurs de salles se moquent-ils ? Soupirs n'a pas été Indiquée par ta maison Marsan, établissements Aubert, 124, avenue avoir la charge de présenter au public un film que l'on a vu Gaumont. de la République, Paris. gulièrement et vous saurez tout cela. J'avais déjà vu depuis longtemps d'anciens « Chariot » réédités avant lui, et ne même pas se donner la peine de le regarder. Fureteur. — La maison Hnrry est une firme L'Orpheline. — Aucun film interprété par Parisot H. — Peggy Hyland dans ce rim Fox, tourné en Amérique. Cette artiste, d» sous d'autres titres que l'original ; plusieurs spectateurs En lisant toutes ces critiques, je regrettais que ce fût sur ce française qui achète les droits d'édition en Lars Hanson n'est annoncé actuellement. — s'en étaient plaints dans votre journal, mais j'ignorais encore France de films étrangers. Realart est une Ces chanteuses d'opérette ne font pas de nationalité anglaise, est revenue depuis deus l'existence de ce film « Arlequin » ! scénario invraisemblable que Marcel L'Herbier ait tourné son compagnie américaine l'ondée par A. Zukor, cinéma. . ans tourner en Angleterre, aux FUms Sa nouveau film, et je ne fus sûrement pas le seul. également président de la Paramount — Sy-né-ma. — Betty Compson est une nou- muelson. — Nous l'avons dit déjà souvent Tl est vrai qu'il a été donné pendant la semaine du Mardi- L'occasion est un film Solnick-Select, édité velle Norma Talniadge, tout simplement. Son Edna Purviance est la partenaire de Charle» <. Elle a la chance inespérée de sauver son enfant en la interprétation de L'Exil de la bêle est tout Chaplin dans The Kid. — Pour l'âge de P. dt Gras, mais ce travesti n'est pas fait pour plaire à tout le monde. .. confiant à des âmes charitables qui vont le soigner comme un en France par une succursale de cette firme américaine. Phocéa est une firme française à fait remarquable. Née à Beuver (Utah) il y Guingand, voir plus haut. ALBERT BONNEAU. .. petit prince, et elle se poignarde I Drôle de mentalité ! » Le qui produit des films en France et les édite ; a vingt-cinq ans à peine. — Il n'y a aucun M. B. — Il m'est impossible de vous don. truquage dans les films d'Houdinl, qu'on a ner les titres de ces vieilles bandes en deui Monsieur le Directeur, critique n'a dû rien comprendre à l'âme de Sibilla : elle est elle édite aussi et surtout des films améri- cains de diverses marques. d'ailleurs vu longtemps exécuter les mêmes parties tournées par William Hart en 1914 e1 malheureuse d'être obligé de danser « pour vivre », son séduc- tours de force au music-hall jadis. 15 pour la New-York' Motion-Picture Co, série Je viens de voir une chose que je pourrais qualifier de vol. Poupée. — Aucun rapport entre ces deux teur l'abandonne, son enfant va mourir, la seule chose qui la artistes. Vous confondez Jacques de Féraudy D'Artagnan. — A. Simon Girard n'indique Broncho, dont le producteur était Thomaj Oui, sur l'affiche qu'à fait poser cette semaine, un grand ciné- soutient, c'est l'idée de son fils qu'il faut élever, qu'il faut (Toute une vie) et Paul Hubert (Félton). — pas son âge ; donnons-lui donc l'Age qu'il Ince. ma de mon quartier, j'ai nommé le « Métropole », sur ce calicot soigner. Sitôt qu'il est parti, ce ressort intérieur disparaît ; et Oui, Lagrenée, dans les Grands; vous le re- paraît, c'est-à-dire la trentaine. Célibataire. Sisters Three. — Tout dépend des films , verrez dans Mimi-Trottin. Adresse : Studio Pathé, 1, rue du Cinémato- certains valent surtout par la personnalité se lit en lettres toutes petites : Séverin-Mars. Au-dessous, eh elle pense au suicide. Elle sait son enfant soigné par sa sœur, de la vedette ; d'autres non. — Dans soï caractères plus gros : dans l'Aiglonne. Don Juan. — Parce que J'accuse est édité graphe, Vincennes. et la mère, au contraire, ne lui fera que du tort dans la vie, en Amérique par une grande firme : United Né-Mort 1. — Beaucoup mieux rétribués, genre Louise Glaum est de premier ordre Il est presque inconcevable qu'un directeur de salle puisse elle qui sera toujours de trop « même pour ses bienfaiteurs, Artists et passe dans les grauds établisse- car les recettes encaissées par -un film sont Regrettons que l'édition de ses films, en même pour son enfant ». Le lit de son fils est vide. Joao 1» ments, tandis que les deux autres films fran- beaucoup plus considérables en Amérique France, tarde tant. — Olive Thomas tour-- Ciné pour Tout

aait près de New-York, aux studios Selznick- ma que nous les avons admirés le plus. réunion de stars dans le même film est im- Select. — Hélène Chadwick, Goldwyn studios, Voilà. —■ Si vous refusez à un Américain le possible en raison des contrats qui lient cha- Culver-City (Cal.) U. S. A.— Francelia Billing- droit de tourner un roman français, défendez cun d'eux à différentes maisons. ton, 1227, Chestnut Street, Glendalc (Cal.) à René Hervil de tourner un roman anglais, Stéphane 33. — Oui, mais ils n'étaient pas O. S. A. tel que Le Crime de Lord Arthur Savile. — mariés. Je ne connais pas d'autre adresse. — Mary Fuller. — Mary Fuller, grande ve- Sans doute Le Mauvais garçon sera-t-il édité Emmy Lynn a deux fillettes. — Si La Roue dette en 1911 à la < Cie Edison, a renoncé à par Pathé-Consortium ; Maurice Chevalier et paraît en octobre, Abel Ganee aura mils trois l'écran depuis huit ans. Elle n'a reparu de- De Guingand en sont les principaux inter- ans à tourner ce film. puis que dans un seul film : The brand of prètes. — Eva François est le véritable nom Charley. — Hôtel Majestic, avenue Kléber. Lopez, un film tourné par Hayakawa en d'Eve Francis. Paris. — Douglas tourne actuellement Robin 1928 et inédit en France. Jim Maui'ice. — Assez souvent les photos Hood ; ensuite ce sera The Virginian, puis M. K. A. — Pierrette Madd est célibataire. exposées aux portes des salles n'ont qu'un une suite de Zorro. Tout cela retardera beau- — Elmire Vautier tourne actuellement à Nice. rapport assez vague avec les scènes du film coup le retour de Doug et Mary en France. — Balf-Crazy. —■ Larry Semon est le nom de projeté ; cela tient à ce que des coupures Qui, adresse exacte. ■ Zigoto ». — Tsujours à la même adresse. sont faites par le producteur qui ne garde pas A. Burcher. — Estelle Taylor et Marc Mai Zobèide — En mai on verra le dernier toutes les scènes tournées, loin de là ! — Dermott sont les interprètes principaux des elnéroman tourné, en 1919, par PearU White Donc ne vous en prenez pas à d'exploitant. trois chapitres des Nuils de New-York. — avant de tourner des films de longueur cou- Exaltée. — Jamais jusqu'à présent. — Si Doris May avec D. Dallton et Jack Holt dans rante pour Fox. Titre : Par la Force et par les jeunes personnes qui désirent tant faire Jalousie (Green eyes). la Ruse (The black secret). — Louise Huff du cinéma savaient combien est précaire Deàrly G. — Non, pas en fascicules illus- est née à Colombus (Géorgie) il y a un peu l'existence des interprètes de cinéma, en trés. — Demandez ce renseignement relatif à moins de trente ans. — Ethel Clayton est France, et si elles pouvaient seulement passer L'Assommoir à M. de Marsan, Etabl. Aubert, née le 8 novembre 1889 à Champaign (Illi- une journée dans un studio, elles seraient 124, avenue de la République, Paris. nois). — Antonio Moreno (H. Gresham) était débarrassées à jamais de cette envie. Curieuse. — Un franc en timbres, pour les le partenaire de P. W. dans La Maison de la M, L. M. — Avouez que ces questions ne frais. — Le Mauvais garçon est le nouveau Haine. — Earle Fox (Knox) et Henry G. Sell sont guère d'intérêt général... titre de ce film. (Carlton) dans La Reine s'ennuie. Amateur de ciné. — N'exagérons rien ; Le J. N. N. — Adresse de Chaplin dans le n" Mireille. — Pierrette Madd jouera sans Roi de Camargue est loin d'être un « très 71. Peut-être reviendra-t-il passer quelques doute en travesti, dans Vingt ans après, le beau » film. Il existe, en effet, deux versions semaines en Europe l'automne prochain, mais rôle du jeune vicomte de Bragelonne. — Vingt- différentes de la fin, pour ce film, l'une ce n'est pas sûr. — Ni Fox, ni Paramount cinq ans environ. — Je ne vois guère de rôle montre le mariage de Livétte et de Renaud, ne construisent de studios en France. pour Claude Mérelle dans Vingt ans après, l'autre la mort de celle-là. Lolita. — Henri Rollan, 237, rue des Py- si ce n'est celui de Aime de Longueville. Athos. — Nous pouvons vous faire l'envoi rénées, Paris. — Oui, toujours joindre un Pascaline

Impr. LOGIER FRÈRES, 4, place J.-B. Clément, Paris Le Gérant : P. HENRY