JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE Edition trimestrielle N° 9 / 2020

Edito une matière organique de qualité qui s’utilise à des doses dix fois plus faibles que le fumier. Mesdames et Messieurs, Nous espérons que ce numéro puisse éclairer nos ous sommes encore une fois ravis de proposer lectrices et lecteurs et attendons des contributions Nà nos fidèles lectrices/lecteurs le numéro 9 du plus importantes au numéro suivant. Journal de l’Agro-écologie qui couvre différents domaines allant de la recherche à la formation, Bonne lecture ! aux enjeux de développement et surtout, par rapport aux numéros précédents, des témoignages d’adoptants montrant des changements de comportements sur les bonnes pratiques agricoles pour la gestion de la fertilité des sols. On connaît depuis longtemps l’importance de la matière RAKOTONDRAMANANA organique dans nos sols acides fortement lessivés Directeur de publication depuis de longues années. Un sol ferralitique acide dépourvu de matière organique se compacte à partir des 15 cm limitant la descente des racines des plantes. Sur ces sols acides le fumier est un Les analyses et conclusions de ce journal sont formulées amendement très utile dont la fonction va bien sous la responsabilité de leurs auteurs. Elles ne reflètent au-delà de sa composition chimique à savoir sa pas nécessairement les points de vue du GSDM. fonction dans le relèvement du pH et sa fonction dans le complexe argilo-chimique.

Jusqu’à présent, on s’est appuyé sur le fumier de Au sommaire ferme mais avec la forte réduction du troupeau dans les exploitations agricoles, il est impossible de satisfaire les besoins. En effet, les productions L’AGRO-ECOLOGIE AU NIVEAU NATIONAL [P2][P12] de fumier dans les exploitations agricoles (inférieures à 5 t/ha) sont nettement insuffisantes [P13][P25] pour satisfaire leur besoin. Comme le fumier ne RECHERCHES sera jamais suffisant, la solution c’est les plantes de couverture où nous avons des acquis énormes DOSSIER [P26][P38] par rapport aux autres pays. L’engouement des paysans du projet MANITATRA sur le mucuna et le lombricompost est très significatif à cet égard. A SUCCESS STORIES [P38] [P39] noter également l’utilisation du compost liquide avec addition de plantes biocides comme le neem, ACTUALITES [P40] [P42] le faux neem, etc.. pour lutter contre les insectes nuisibles. AGRO-ECOLOGIE EN PHOTO [P43] L’autre solution complémentaire est l’utilisation des composts et en particulier le lombricompost, CALENDRIER / DIVERS CONTACTS [P44] 1 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE Trimestrielle - Edition N° 09 2 Ce complémentaires qui ont été mises sont en œuvre, progressivement et au cours ces de d’interventions plus approches de à la d’un suite en Itasy, International 10 pardiagnostic années régional mené en 2008 pour Agrisud identifier les problématiques rendue action Une territoire. du clés possible grâce à l’implicationet aux financements de coopération la L’AGRO-ECOLOGIE L’AGRO-ECOLOGIE AU NIVEAU NATIONAL NIVEAU AU Adrien Lepage, AGRISUD Adrien Lepage, naturel physique), les aspects socio-culturels et (milieu territoire, l’appui au développement d’une agriculture durable nécessite nécessite durable agriculture d’une développement au l’appui territoire, d’intervenir non seulement aussi mais activités), des gestion culturales/élevage, au pratiques agricoles, niveau de l’exploitationde manière complémentaire en (systèmes agissant sur les aspects administratifs, le paysage économiques. Parce Parce que les exploitations agricolessont interaction en avec leur Capitalisation des acquis du projet MAHAVOTRA d’Agrisud International International d’Agrisud MAHAVOTRA projet du des acquis Capitalisation aux enjeux de planification agricole durable en Itasy : de l’exploitation du territoire

l’appui l’appui à la réhabilitation d’espaces agricoles dégradés pourrépondre de manière fertilité. directeet de baisse de aux d’érosion problématiques la mise en place de prestataires de proximité appelés de offre servicesd’une « agricoles et locauxterritoires et accessibles diffuser pour les producteurs Maîtres-Exploitants » pour doter les ; productives et durables agricoles des pratiques localement l’accompagnement l’accompagnement de très petites entreprises (TPE) agricolesfamiliales dans le développement ’ONG ’ONG française Agrisud International œuvre depuis 2006 à dans formation la et productions agricoles, tout en complétant l’offre de formation régionale. La pépinière est localisée au localisée est La pépinière régionale. formation de l’offre complétant en tout agricoles, productions Centre Régional de Formation Professionnelle Agricole pour (CRFPA) compléter et l’offre diversifier du centre. de formation ha d’aménagements vivriers et agroforestiers appuyésdurant Mahavotra rurales d’entreprises en aagro-transformation été I. Ainsi, crééeafin defavoriser la valorisationpépinière une locale des Dans un second temps, le projet a anticipé l’arrivée sur le marché des productions issues des 585 • globale de l'environnement agroécologique, par le déploiement de deux principales stratégies : principales stratégies de deux par le déploiement agroécologique, globale de l'environnement • décentralisée Nouvelle-Aquitaine - Itasy, de l’AFD et du CEAS. Le projet Mahavotra qui en résulte s’est s’est résulte en qui Mahavotra projet Le CEAS. du et l’AFD de Itasy, - Nouvelle-Aquitaine décentralisée alors orienté vers un objectif de développement de l'agriculture en Itasy grâce à une restauration Témoignage et partage d’expériences vécues Témoignage et partage durable de leurs activités. Pour y arriver, elle s’appuie sur une démarche économique et agroécologique, agroécologique, et économique démarche une sur s’appuie elle arriver, y Pour activités. leurs de durable concernés. locaux les acteurs avec des partenariats en valorisant tout L JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE Trimestrielle - Edition N° 09 3 http:// L’AGRO-ECOLOGIE L’AGRO-ECOLOGIE AU NIVEAU NATIONAL NIVEAU AU dans la rubrique « Publication ». dans la rubrique « Publication www.agrisud.org/fr L’ensemble de ces capitalisations sont en accès libre sur le site d’Agrisud International International d’Agrisud sur le site en accès libre sont de ces capitalisations L’ensemble et et par l’appui à la mise en harmoniser et appuyer pour spatialisée place donnée la de créer de capable SIG), au (Cellule Géographique niveau régional, d’une Cellule de Systèmes d’Information régionaux. acteurs les actions des par l’appui à l’élaboration de Schémas d’Aménagements Communaux (SAC), afin que les collectivités collectivités les que afin (SAC), Communaux d’Aménagements Schémas de l’élaboration à l’appui par locales puissent orienter les acteurs du développement régional et maîtriser leur impact sur milieu naturel. le • Le projet Mahavotra Le toujours en projet Mahavotra cours dans la région a Itasy entamé sa 3ème depuis phase d’actions avril 2019. Les enjeux sont maintenant portés sur le déploiement et la consolidation de ses actions, et légitimes. pérennes locales, structures aux gestion de leur et le transfert leur pérennisation les mots clés «Agriculture durable et dynamiques territoriales à Madagascar (2019) » ; à Madagascar dynamiques et les territoriales mots durable clés «Agriculture code ce QR en scannant ; ou encore ou sur le lien https://youtu.be/2PytZh2_LsA Nous vous invitons également :réseau à unle voir ou film également revoir «Nous Maîtres-exploitants vous invitons dans au » agricoles le serviceréalisé même processus de leur territoire de prestataires de capitalisationdu projet II. Mahavotra Rendez-vousavec sur YouTube la plateforme intéressée par la démarche ou le thème correspondant. par la démarche intéressée sur : portent Ces capitalisations Agrisud International et ses partenaires documents de issuscapitalisation mettent de Ils les expériences certaines présentent du projet MAHAVOTRA. aujourd’hui à disposition etrecommandations les points de vigilance,toute structure de à destination méthodologies d’action, de toutes et tous 4 • dans la Région Itasy a été accompagnée : accompagnée a été Itasy dans la Région • D’autre part, l'améliorationD’autre dec’est la planification et des capacités gestion de territoires ruraux des JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE Trimestrielle - Edition N° 09 4 L’AGRO-ECOLOGIE L’AGRO-ECOLOGIE AU NIVEAU NATIONAL NIVEAU AU ont ont bénéficiéd’un sur renforcement À l’Agro-écologie. partir de là, des descentes capacité de entre hebdomadairement menées sont conjointes les deux entités pourdes favoriseractivités par le personnel l’appropriation de la Cette DRAEP. implication est plus d’autant importante en cette dernière année du Projet (2020) pour faciliter la ce Dans Direction. la par interventions des reprise de fonds des déblocage le pour lobbying un cadre, financement du FDAR est actuellement en cours pour booster la Agro-écologiques vulgarisation des dans techniques Vakinankaratra. toute la Région du dans le cadre la des activités participation du desdirectement ou indirectement PAPAMdans la promotion avec autres GSDM, Fert, CASEF, FDAR, (CSA, acteursl’Agro-écologie de cette de fruit opérant du type exemple Un II,…). MANITATRA coordination aété les aménagementsréalisés en 2019 par le SECRU dans la zone délimitée par le Projet en PAPAM tant que site pilote servant de démonstration aux techniques d’aménagement et des techniques Ambohimena, Commune rurale agroécologiques, d’Ambano dans situé le District Antsirabe II. Ce sont donc des activités à basées sur la protection surplombant des un barrage bassins construit par versants le projet PURSAPS. D’autre Direction part, la de entre agents 61 2017 PAPAM, et avec collaboration 2018, toujours en Régionale soit 95% de son personnel technique à travers la 1 terres terres malgaches, ur les hautes particulièrement dans le la l’Agriculture Vakinankaratra, promotion de de S Vakinankaratra accorde une 2 DRAEP Vakinankaratra MAEP : Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la et de l'Elevage de l'Agriculture MAEP : Ministère de l'Elevage Régioanle de l'Agriculture DRAEP : Direction roduction. 1 Pêche 2 de la Pêhe et importance importance particulière pour lacoordination des activités. Des réunions organisées coordinations de semestriellement sont par la Direction Aussi, la DRAEP Environnement, Climat et Réponses aux Urgences) Urgences) aux Réponses et Climat Environnement, principalement Projets, des l’intermédiaire par ou II. MANITATRA et PAPAM actuellement actuellement menées, directement par le du biais SECRU et (Service Réponses aux Environnement, Urgences) Climat /UECRU (Unité DRAEP Vakinankaratra. De multiples interventions interventions multiples De Vakinankaratra. DRAEP pour la vulgarisation de l’Agro-écologie sont y p Conscient de la mesures ont gravité été prises par le MAEP de la situation, des d’encadrement, d’encadrement, les techniques Agricoles qui sont pratiquées peuventavoir des y conséquences désastreuses sur le sol et par conséquent sur la est est tellement forte que bassins tous versants les sont terroirs des exploités. En l’absence conservation, les Bonnes et pratiques plus agricoles une généralement importance vitale. l’Agro-écologie, La pression revêt foncière y La DRAEP Vakinankaratra accompagne la accompagne Vakinankaratra La DRAEP œuvre des projets mise en JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE Trimestrielle - Edition N° 09 5 L’AGRO-ECOLOGIE L’AGRO-ECOLOGIE et et les retombées du projet durant ces quelques a vu la participation des L’atelier années d’action. impliqués dans la mise en intervenants différents œuvre du projet, essentiellement les autorités locales et centrales, les les membres du GSDM, représentants les de Directeurs enseignants, des projets/programmes, les parents 12 bénéficiaires et d’élèves, les journalistes. Les points établissements, forts, les élèves les les contraintes et la pérennisation des ont été actions évoqués et discutés. Lors des échanges, chaque partieprenante, en particulier chefs les d’établissements et les enseignants ont réitéré leurs engagements respectifs pour des l’atteinte objectifs du projet. Cependant, formation la de nouveaux enseignants responsable d’Agro-écologie des devient cours primordiale ou de enseignants de certains départ à la retraite suite au postes. d’autres vers mutations leurs curiosité curiosité des paysans aux alentours et l’adoption parents. les et enseignants les par techniques des A la fin du mois novembre de 2019,bilan des écoles tenu s’est à atelier la un Résidence sociale lesétant d’évaluer impacts L’objectif d’Antsirabe. AU NIVEAU NATIONAL NIVEAU AU année pour ème et des admis en classe ème Équipe du GSDM Équipe année scolaire consécutive dans ème

. On peut citer également les bénéficiaires les bénéficiaires . On également peut citer ème

a formation constitueprincipales du une GSDM. Pour assurer la mise des missions des concernés. Ces surtout par le aspects sens de partage se des les élèves, demandes par de manifestent formation desparents, par la D’année D’année en année, une prise de conscience de et responsabilité collective est travers constatée des au changements de comportement de 5 indirectes, en particulier les parents alentours. d’élèves, aux le paysans les que ainsi éducatif, corps élèves. élèves. Il s’agit essentiellement desentrants en classe de 6 nouveaux de l’Agro-écologie de au l’Agro-écologie niveau des 12 collèges du scolaire 2019-2020, Pour l’année Vakinankaratra. les bénéficiaires comptent actuellement 1692 le cadre du projet et PAPAM la 2 le projet MANITATRA 2, le GSDM maintient les appuis techniques et continue l’apprentissage Pour Pour la 3 au niveau des écoles, des centres de formations, des universités, des associationset des projets / programmes. de formationsproposées niveaux correspondent des différentes cibles. aux essentiellement dispensées, ainsi De nombreuses sont formations le GSDM réalise ainsi des formations enécologie Agro- à différents niveaux. conduites Les à l’échelle de la diffusion de l’Agro-écologie, les accompagnements des collèges dans le dans les accompagnements des collèges Vakinankaratra Le GSDM maintient les appuis techniques et techniques appuis les Le GSDM maintient techniques de mentalité collectif et contribuent à collectif et contribuent mentalité de une mise à l’échelle de la diffusion des La pérennisation et l’extension des et l’extension des La pérennisation en de l’Agro-écologie actions d’intégration changement un favorisent scolaire milieu entre entre le Projet et la et DRAEP les Vakinankaratra déjà débuté. ont conjointes descentes de mise en place pour accompagner MANITATRA de mise en place pour accompagner MANITATRA II. Une convention été a signée Août en 2019 Compte Compte tenu de l’efficacité cours en est similaire dispositif un d’intervention, cette de méthode L JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE Trimestrielle - Edition N° 09 6 - 60 58 190 165 319 168 172 169 165 179 174 Total 1947 1053 3000 1181 ème 90 66 45 29 48 84 84 41 46 28 954 127 399 667 1353 Effectif 5 Effectif ème L’AGRO-ECOLOGIE L’AGRO-ECOLOGIE 99 31 85 81 32 100 993 192 123 124 654 138 128 1647 AU NIVEAU NATIONAL NIVEAU AU Effectif 6 Effectif ECOLES PAPAM ECOLES ECOLES MANITATRA 2 MANITATRA ECOLES Cisco Betafo Betafo Betafo Mandoto Mandoto Antsirabe II Antsirabe Antsirabe II Antsirabe II Antsirabe Antanifotsy Antanifotsy Antanifotsy Ambatolampy Sous total 2 Sous total Sous total 1 Sous total Total des élèves bénéficiaires des élèves Total Etablissement Antokofoana CEG Antsoatany CEG CEG CEG Ampitatafika CEG Loterana Privé Lycée Antanifotsy CEG Ihazolava CEG Ambohimandroso CEG Anativato AINA Privé Collège Vinaninkarena CEG CEG Betafo CEG Alakamisy Annexe CEG CEG Vinany CEG Ankazomiriotra CEG Le GSDM continue ses engagements dans le Boeny D’après le tableau ci-dessous,récapitulatif 3000l’appren environ D’après élèves bénéficient actuellementde Vakinankaratra. dans le de l’Agro-écologie tissage aux élèves est prévue très prochainement. La réalisation et la production d’une bande dessinée 3D est 3D dessinée bande d’une production la et réalisation La prochainement. très prévue est élèves aux 2019-2020. année scolaire cette courant prévue également parcelles desparcelles établissementsd’application avec du l’appui GSDM. Côté pratique,les enseignantsont débuté le transfert de connaissances aux élèves et enchainent les travaux pratiquesau parcelles Lad’application. remise niveau des outils des pédagogiques auxétablissements et des livrets ludiques Pour cette année scolaire, la mise en place des cultures de saison pluviale a été réalisée au niveau des des niveau au réalisée été a pluviale saison de cultures des place en mise la scolaire, année cette Pour JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE Trimestrielle - Edition N° 09 7 ème 50 25 43 20 71 28 30 32 299 5 Elèves Elèves ème 50 40 58 50 30 30 551 116 177 6 Elèves Elèves 3 OEMC Agents Agents 1 DREMC Majunga 2 Majunga décentralisés décentralisés 1 BEMC Cisco 1 BEMC Cisco 1 BEMC Cisco Ambato Boeny Ambato 4 4 4 4 4 4 4 4 32 L’AGRO-ECOLOGIE L’AGRO-ECOLOGIE formés Enseignants Enseignants AU NIVEAU NATIONAL NIVEAU AU Cisco Boeny Boeny Boeny Boeny Boeny Boeny Ambato Ambato Ambato Ambato Ambato Ambato Ambato Mahajanga II Mahajanga II Mahajanga Total Collèges CEG CEG Ambovondramanesy CEG Manerinerina CEG MEILLEURS LP LES Manerinerina Mariarano CEG Manerinerina Ankijabe CEG Privée Ecole MEMORIAL Ankijabe CEG CEG Tsaramandroso CP ADMIS - PTF SOL GIZ/ PRO 7 8 6 4 3 8 2 1 N° pratiques au niveau des parcelles niveau au pratiques d'application Transfert de connaissances, travaux travaux de connaissances, Transfert du Civisme (OEMC) sont en train de concevoir le livret ludique adapté à la région Boeny et enchainent enchainent et Boeny région la à adapté ludique livret le concevoir de train en sont (OEMC) Civisme du résultat. un bon pour garantir les missions de suivi d’action proposés par établissement et les techniciens s’assurent que tout se passe bien au travers de travers au bien passe se tout que s’assurent techniciens les et établissement par proposés d’action leurs fréquents passages. Actuellement, du l’équipe GSDM et de l'Office de l'Education de Masse et également réalisée au niveau des 8 établissements de la région Boeny. Pour l’occasion, les ingénieurs les ingénieurs l’occasion, Pour enseignants Boeny. de la région des 8 établissements au niveau réalisée les également encadrer et locaux techniciens des accompagner pour déplacement le fait ont GSDM du et les élèves. Le transfert de connaissances théorique et pratique se déroule enfonction des plans La préparation des parcelles d’application et la mise en place des cultures degrande saison été a JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE Trimestrielle - Edition N° 09 8

Equipe GSDM Equipe L’AGRO-ECOLOGIE L’AGRO-ECOLOGIE ans le cadre des projets globaux SEWOH (Un monde sans faim), le Projet de conservation AIM pour le district de Mahajanga II ; de Mahajanga AIM pour le district ; d’Ambatoboeny pour le district MAZAVA de Mitsinjo ; pour le district AMADESE PAGDP), afin quePAGDP), les paysans soient sensibilisés, AU NIVEAU NATIONAL NIVEAU AU L’objectifest d’accompagner les équipes liées activités les pour Prosol de partenaires ONG de 3 au Plan d‘Aménagement Durable ( du Paysage formés pour la mise en place les des sites essais écoles, dans qu’ils disposent des établie. semences la planification réalisent et nécessaires et de réhabilitation des sols (ProSol), au travers du travers au (ProSol), sols des réhabilitation de et de mesures de œuvre en mise « A d’action champ protection des solset réhabilitation des terres » GOPA / Eco-consult consortium le par exécuté est dans les 6 communes réparties dans districts 3 (Mahajanga II, Ambatoboeny et Mitsinjo) dans la région du Boeny. Les activités programmées reposent sur la conception et la des réalisationdurable de gestion et plans d’aménagements de paysages. le appuyer pour GSDM le avec collabore projet Le lancement de sites écoles sur les techniques de former des sols, pour réhabilitation et protection et conseiller des techniciens. Ces activités sont poursuivies et développées en partenariat avec : communes lots de sur trois les ONG locales • • • Le GSDM est engagé dans la mise en Le GSDM est engagé dans la des œuvre des mesures de protection terres dans sols et de réhabilitation des le Boeny D JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE Trimestrielle - Edition N° 09 9 L’AGRO-ECOLOGIE L’AGRO-ECOLOGIE La sélection des les paysans sur formation parcelles, de multiplicateurs(choix semences de de production la de clés étapes les et principes post-récolte) opérations semences, jusqu’aux Les appuis aux DRAEP rendements. de estimations sur les mesures et de capacités des techniciens et les échanges 2020. en février réalisées les paysans, avec qualitativeL’évaluation réalisationsdes avant récolte AU NIVEAU NATIONAL NIVEAU AU • • D’autres D’autres interventions du GSDM sont également : autres entre de ce projet, le cadre dans prévues • Suivi en cours de culture, pour le renforcement renforcement le pour culture, de cours en Suivi grande saison dans les zones d’intervention du d’intervention zones les dans saison grande 2019 ; en décembre réalisée PROSOL, projet décembre 2019 ; décembre Appui et accompagnement des techniciens des ONG à la mise en place des cultures de Enquête Enquête pour fonctionnement des ménages la situation T0 de suivi-évaluation, et pour compréhension réalisée en la du ONG d’accompagnement, réalisée en Août et 2019 ; début septembre de la planification participative concernés les acteurs ensemble avec et validées les compris y concernés acteurs des Formation d’aménagement d’aménagement dans les 2019 ; en juillet réalisée 06 sites issue techniques, propositions écoles, des Formulation issue des missions d’avril-mai 2019 ; issue des missions d’avril-mai Réalisation de la Planifications participatives dans les sites prioritaires, réalisés 2019 ; Avril-mai étapes en deux Identification concertée des6 écoles, sites Mise en œuvre de diagnostics complémentaires complémentaires diagnostics de œuvre en Mise • • • • • • • Les réalisations du GSDM sont les suivantes : les suivantes du GSDM sont Les réalisations • des ONG locales. pour la protection des sols où larestauration de leur fertilité, dans ces trois Districts. Elle consiste également à former et conseiller les techniciens afin de formuler propositionsdes techniques et de stratégies d’intervention (Champ école paysan (CEP), sites de production de semence, etc.) la réalisation des diagnostics systèmes du milieu d’exploitation des ménages et des agricoles, Dans ce cadre, l’expertise du GSDM concerne Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 10 L’AGRO-ECOLOGIE L’AGRO-ECOLOGIE Contribuer Contribuer au développement d’une activité agro-sylvo-pastorale sédentaire ZIA par dans la promotion de la l’agro-écologie ; climatique au changement l’adaptation et Renforcer le rôle de la ZIA ; ménages socioéconomique de ménages des foncier capital des le sécuriser Et la ZIA. Les groupes cibles du projet sont les ménages extrêmement pauvres (vivant avec moins de 1 USD par jour et par personne) et vulnérables. AU NIVEAU NATIONAL NIVEAU AU en valeur, en aménager valeur, et exploiter en suivant des agroforestières. et agro-écologiques techniques à : consistent Projet spécifiques du Les objectifs • • • Dans ce cadre, le ménages l’opportunité de projet sécuriser leurs droits vise à donner fonciers sur aux des terrains qu’ils devront mettre

Equipe GSDM Equipe

e GSDM a été mandaté par de l' Organisation Soutien pour Développement le Rural L’Agro-écologie est intégré dans les Projets/Programmes L’Agro-écologie de terres même propices à l’agriculture, et qui constitue aussi à son tourformelle ». foncière sécurisation obstacleun à leur se base dans ses actionsest que « l’insécurité foncière constitue un frein l’amélioration à de la production agricole, la non mise en valeur Un des principaux enjeux sur lequel le projet bénéficiaires figurent notamment l’initiation et la et mise en à l’agroécologie l’accompagnement des aménagements. œuvre et et la de vulnérabilité la des Zones Parmi les activitésd’. prévues pour les ménages d’Investissement Agricole agricoles (ZIA) par l’AFD dans le cadre de la Facilité d’Innovation d’Innovation Facilité la de cadre le dans l’AFD par Sectorielle pour les ONG pauvreté la réduire à consiste projet principal du (FISONG). L’objectif Transition Agroécologique par Economique et la Sécurisation Foncière » est un projet financé en vue de la mise en place des champs écoles ou CEP dans paysans agro-écologiques le district d’Ankazobe. Le Projet ATASEF ou « Appui à la (OSDRM), (convention de service N°2019_Deca/ service de (convention (OSDRM), TD-002 du 26 novembre 2019) et pour appuyer accompagner l’équipe du projet ATASEF à Madagascar, de la Fondation AGA KHAN dans le District d’Ankazobe Le GSDM accompagne le Projet ATASEF dans la ATASEF Le GSDM accompagne le Projet Agro-écologie en champs école de place mise en L Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 11 L’AGRO-ECOLOGIE L’AGRO-ECOLOGIE niveau niveau des champs écoles travers paysans des visites et échanges au au niveau des sites agroécologiques du (Ivory Mandoto) et du région Vakinankaratra GSDM dans 2. la MANITATRA au sein du projet AU NIVEAU NATIONAL NIVEAU AU typologie des ménages agricoles ont été réalisées réalisées été ont agricoles ménages des typologie au niveau de cinq Champs écoles CEP choisis paysans par le ou projet. Il s’agit de 4 CEP dans la commune de Kiangara , dont d’Anosimbary Tsarafara, et de d’Antsahalava et d’un CEP à Vohitsara dans la Tsaramasoandro. commune de Le diagnostic surdeux terrain agents du Agroéconomiste GSDM, a et du Responsable en enquête et été particuliermené par 2019. 7 décembre les 6 et BDD, de l' Sur terrain, les enquêtes observations focus du group, milieu,des les les ménages enquêtes agricoles et auprès l’élaborationd’une ), qui se complètent au système s’étale s’étale sur 3 ans de 2017 à 2020, et Saonjo

Former Former et accompagner ; d’encadrement les techniciens Appuyer les techniciens à la mise en place de champs écoles paysans ; innovation diffusion de cette permettant la Former les paysans membres de GEC au ainsi que les stratégies de mise en œuvre ; de mise en œuvre ainsi que les stratégies techniques des œuvre en mettre et Concevoir d’agroécologie à appliquer dans villages au niveau des communes les rurales de cinq ; de Tsaramasoandro et Kiangara Réaliser Réaliser un diagnostic deterrain pour mieux comprendre les enjeux et locaux les et contraintes mieux orienter les propositions l’agriculture contractuelle l’agriculture avec la culture du ( taro ; de riziculture à et Agroécologique l’intensification à L’appui économique. l’intégration L’appui L’appui à l’organisation des structurés producteurs, ; ou GEC Communautaire en L’installation, la Groupes sécurisationl’inclusion foncière financière et d’Epargne la des promotion ménages des chaînes par valeur de et • • • • Les objectifs spécifiques sont de : spécifiques sont Les objectifs • champs champs écoles paysans ou CEP agroécologiques d’Ankazobe. dans le district L’objectif principal l’interventionde l’équipe accompagner et appuyer à du GSDM donc consiste du projet ATASEF pour la mise en place des • • s’orientent sur : s’orientent • terres de 225 ménages vulnérables bénéficiaires. vulnérables ménages 225 de terres D’après le document du Projet, les activités organisationnel dans processusle de valeur, mise en d’aménagement et d’exploitation des dans la limite même de la région d’ (limitrophe avec la région de Betsiboka). ii) ; un et accompagnement technique et socio- voie voie de certification de 450 Ha terrains de dans les Communes de Kiangara et Tsaramasoandro, dans la partie Nord districtdu d’Ankazobe, et (ATASEF) prévoit à terme : i) la sécurisationfoncière par Le Projet d'Appui à la transition Agro-écologique Agro-écologique transition la à d'Appui Projet Le par la sécurisationéconomique foncière et Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 12 L’AGRO-ECOLOGIE L’AGRO-ECOLOGIE es accompagnent actions la mise de à l’échelle communication autres autres plateformes sur d’animation le tant plan Dernièrement, national le qu’international. dans GSDM le a guide de Ministère participé l’environnement de du l'Environnement Développement et Durable du magazine Mahavokatse (MEDD), du MAEP et de le 2020 du MAEP. l’agenda de la diffusionque des l’animation et techniques, la sensibilisation ainsi en Agro-écologie. Elles se traduisent par la valorisation des acquis/expériences au travers de la conceptionet l’édition des supports de aux communicationdifférentes cibles du GSDM. Il adaptés s’agit radio/télé, émissions des essentiellement des films et des supports formation, de de la gestion des réseauxl’édition des sociaux, journaux de revues, et participation de la aux ateliers stratégiques, aux évènements promotionnels et L AU NIVEAU NATIONAL NIVEAU AU cette campagne culturale 2019-2020. campagne culturale cette de masse Des actions de communication de l’Agro- pour accompagner la diffusion écologie du projet à ATASEF la mise en place des CEP et fertilité de améliorantes plantes des l’installation au place en déjà cultures les dans (légumineuses) encore sont bénéficiaires agriculteurs des niveau prévus avant la fin du mois de janvier 2020.Par ailleurs, l’appui conseil sur fumier, la l’amélioration fabrication du de composts agro-écologique seront et également prévus lutte la pour et et aux agriculteurs Appui présents et à l’accompagnement Vohitsara. des L’ techniciens des plantes de couverture déjà en place dans ont été expliqués aux les techniciens cultures de plus de 2 hectares à Bemasoandro. Outre la mise au point sur la technique de traçage des l’installation de avantages les niveau, de courbes renforcement de renforcement quelques pieds des plants déjà (Khaya, niveau de courbe de lignes des sur plantés terrain un sur effectué été a Acacia) et Paulownia la mise en place des cultures sur les différentes parties du terrain ont été discutées. Le été été réalisés à Bemasoandro commune Kiangara et à deL’organisation l’occupation Vohitsara del’espace et de commune Tsaramasoandro. des cultures, les composts et la lutte biologique, jours 4 durant développés été ont l’agroforesterie de formation en salle. Les travaux pratiquesont cettepremière session, l’embocagement et les bandes végétales, l’association et la rotation pratiques adaptées dans les zones d’intervention d’intervention zones les dans adaptées pratiques discutées et présentées été ont ATASEF projet du durant la formation théorique en salle. Pour projet ATASEF. ATASEF. projet et les Les en généralités matière d’Agro-écologie Programme Programme Régional OSDRM, le chef de projet 2 animateurs ATASEF, et 4 agents de terrain du les pratiques Agro-écologiques dans zones les d’intervention du projet. Huit de Responsable le dont formation la à assisté ont (8) participants janvier janvier 2020. L’objectif de formation formation la la assurer d' techniciens aux permettre est de et l’accompagnement des bénéficiaires sur agents agents a été réalisée du 7 au 9 janvier 2020 et l’appui et accompagnement des techniciens à la mise en place des champs écoles du 21 au 23 La formation enAgro-écologie faveur en des Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 13 RECHERCHES et et du de gestion la de voute de clef la sont qui pratiques développement, pour systèmes des durabilité la de et sols des fertilité la améliorer ces de culture. le système ou purs utilisés fumiers ces d’élevage de plus En production. et les » traditionnels des « composts il existe mélangés, techniques de fabriqués avec les cendres, ordures et/ou ménagères, ajoutées autres (ces des fumures sont matières appelées et zezi-pako zezi-davenona) et aussi organiques des composts dont la production suit les techniques diffusées dans le EAF Les développement. de programmes de cadre la de marché au recours avoir également peuvent disponibilité la augmenter pour organique fumure échanger) mais aussi ou (acheter éventuellement pour vendre. La production organiques et sont l’acquisition caractérisées diversité. L’analyse ici des de fumures dans pratiqueslogiques montre leur suivies les par observée est les forte, notamment de gamme une EAF. suggère qui disponibles, quantités en La terme de variabilité propositions adaptées de la part de la recherche https://www.secure.mg/ Onjaherilanto Rakotovao (ESSA), RAHARISON Tahina (GSDM/Montpellier SUPAGRO) (GSDM/Montpellier RAHARISON Tahina (ESSA), Rakotovao Onjaherilanto ). Il faut rappeler que les résultats résultats les que rappeler faut Il ).

ans le n°8 du Journal de article l’Agroécologie, un présentait la diversitéet l’importance

(FOFIFA/ESSA), RANDRIAMIHARY FETRA SAROBIDY Eddy Josephson (FOFIFA/ESSA), AUTFRAY Patrice (CIRAD/AIDA), RAZANAKOTO RAZANAKOTO (CIRAD/AIDA), Patrice AUTFRAY Josephson (FOFIFA/ESSA), Eddy FETRA SAROBIDY RANDRIAMIHARY (FOFIFA/ESSA), RAZAFIMAHATRATRA Hanitriniaina Mamy (FOFIFA), BÉLIÈRES Jean-François (CIRAD/ART-Dev et FOFIFA), RAHARIMALALA Sitrakiniaina Sitrakiniaina RAHARIMALALA FOFIFA), et (CIRAD/ART-Dev Jean-François BÉLIÈRES (FOFIFA), Mamy Hanitriniaina RAZAFIMAHATRATRA des zones d’étude sont divers. Les fumiers sont les plus importants en lien avec les animaux de l’exploitation (bovins,porcs, volailles, lapins), Les fertilisantsorganiques produits par EAF les présentés sont représentatifs des fokontany dans desfokontany sont présentés représentatifs desEAF a car l’échantillonnage les d’étude, zones au sort. par tirage fait été méthodes, le lecteur est invité à consulter le n°8 de n°8 le consulter à invité est lecteur le méthodes, JAE et le site du projet ( le-projet-secure Est Est de la région Pour d’Itasy. plus d’informations et matériels aspects les sur et Secure projet le sur qui présente les résultats obtenus sur les mêmes Moyen- du (EAF) familiales agricoles exploitations Ouest de la région et Vakinankaratra de la zone transition), financé par la fondation Agropolis. Les Agropolis. fondation la par financé transition), n’avaient organique fumure la concernant aspects été qu’effleurés ; ils sonttraités danscet article de recherche SECuRE (Soil ECological REstoration to function enhanceagrosystem services in rainfed rice cropping systems in agroecological des pratiques degestion de la fertilité des projet sols du à cadre le dans obtenus résultats des partir 1. Introduction par les exploitations agricoles du Moyen-Ouest de la région Vakinankaratra et de la de la région Vakinankaratra agricoles du Moyen-Ouest par les exploitations Madagascar région d’Itasy, zone Est de la Production et acquisition de fumure organique pour la gestion de la fertilité des sols pour la gestion de la acquisition de fumure organique Production et D Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 14 - durant toute l’année et l’année toute durant 2 RECHERCHES pour enquêtée l’année (2016). les Toutes 1 Comme pour la production de FO, l’élevage est la norme puisque seules 1 % des EAF n’ont pas élevé d’animaux l’année l’année d’animaux pas élevé EAF n’ont la norme puisque seules 1 % des est l’élevage FO, de Comme pour la production On notera que cette évaluation a été faite sur la base des déclarations des exploitants agricoles avec les unités tradition avec les unités agricoles exploitants des sur la base des déclarations faite été a évaluation que cette On notera Quantités et composition La fumure organique produite dans Les EAF produite dans organique La fumure 2 pas pratique ne donné, ne signifie pas que l’exploitation à un moment d’animal de ne pas avoir que le fait On notera de l’enquête. économiques. de difficultés un indicateur et conjoncturelle le plus souvent est d’animal l’absence l’élevage, référence à Saint André et al, 2016), 30 kg/sac et 10 kg/soubique. Ainsi, les résultats présentés sont des ordres de grandeur, même de grandeur, des ordres sont présentés al, 2016), 30 kg/sac et 10 kg/soubique. et André Ainsi, les résultats à Saint référence se fait que les approximations l’échantillon de conséquente taille et si la précision indiquer une certaine semblent si les chiffres compensent. 1 (en : 250 les suivantes kg/charrette utilisées sont Les équivalences etc. la soubique (panier), le sac, la charrette, nelles que sont zones corrélations respectivement de 0,57 et 0,62 signification à 0,01). et 0,62 signification de 0,57 respectivement corrélations Figure 1 : Composition de la quantitémoyenne de fumureorganique produite par EAF selon les la zone de Mandoto (1,4 bovins et 2,3 porcs). Il existe une relation linéaire positive entre le nombre le nombre entre positive linéaire une relation Il existe 2,3 porcs). et (1,4 bovins de Mandoto la zone moyen de bovins ou la valeur du cheptel dans l’EAF et la quantité deFO produite (coefficients de 72% de la FO totale à Mandoto et 83% à Arivonimamo. L’écart entre les deux moyennes n’est pas très très pas n’est moyennes deux les entre L’écart Arivonimamo. à 83% et Mandoto à totale FO la de 72% élevé mais il est significatif et d’abords’explique la par différence d’élevage d’animaux un nombre en moyenne plus important dans (1,8 bovins la et zone d’Arivonimamo 7 porcs par EAF), que dans La productionmoyenne annuelle de d’Arivonimamo (2,17 FO tonnes) par que EAF (Figure dans 1) le constituants principaux sont est le fumier Moyen mélangéet le fumier de bovinsimportante qui plus Ouest à eux deuxreprésentent du Vakinankaratra (1,87 la zone dans tonnes). Les culture culture ou déchets (voir infra). C’est donc un produit fertilisant dont lacomposition à une autre. EAF d’une et fortement varient la qualité dans le parc à bœuf ou pendant leur stockage dans une fosse ou simplement en tas. Souvent, les exploitants y ajoutent les déchets ménagers, des cendres et dans certains cas résidus d’autres de Parmi les types de FO (Figure 1), on note l’importance du fumier mélangé : les exploitations qui ont qui ont : les du exploitations fumier mélangé l’importance 1), on note (Figure les types de FO Parmi mélangent souvent les plusieurs déjectionsd’élevage espèces quifermentent ensemble d’animaux qui n’ont pas valorisé leurs ordures ménagères sous forme de compost. sous forme ménagères ordures leurs pas valorisé qui n’ont 2.1. La production de fumure organique (FO) aété évaluée EAF en ont produit sauf pas (moins trois d’animaux élevé de 1%) qui n’ont 2. Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 15 9% 9% 2% 7% 60% 33% 39% 60% 50% 54% 57% 12% 60% Compost Compost (EAF=122) 1% 3% 4% 0% 4% 72% 51% 43% 68% 17% 13% 36% 46% 70% 73% 84% et une EAF sur deux qui deux sur EAF une et Fumier 1 (EAF=304) RECHERCHES Nom générique pour désigner les « herbes » et plus volailles Déjection autres animaux de riz Paille Balles de riz autres Résidus cultures Bozaka "herbes" Autres d'arbres Feuille ménagers Déchets Cendres / fertile Terre Terreau Sels Vers produits Autres Produits apportés Produits Déjection de bovins Déjection de porcs Déjection de 1 particulièrement les graminées quicouvrent pentes et sommets des collines (Andropogon eucomus, Aristida adscensionis, etc.), (source : dictionnaire malgache teny2). Le bozaka peut avoir http://motmalgache.org/bins/ été coupé ou arraché, dans ce cas il un peu de terre. et les racines comprend le compost. Pour les pailles la si même fumier et au donnée être semble priorité balles de riz la fréquence reste élevée pour le compost. Les EAF pratiquentavec un fort pourcentage le recyclage (paille de des de cultures résidus riz, balles de riz, des tiers deux des Près culture). de résidus autres "bozaka" du ajoutent EAF d’arbres. des feuilles ajoute du compost produit 1 : Principaux Tableau produits apportés pour la fabrication des fumiers ou descomposts (en % des EAF) Les produits apportés dans le fumier et le Les produits apportés dans le fumier

es qualité produits la sur effets apportés des ont pour compost du et la fumier fabrication du D’une D’une manière générale, les nombreux produits dans la EAF dufabrication fumier, ajoutent de autant, si ce n’est plus, en fréquence que pour du compost ajoutent dans celui-ci des déjections animales. pour la fumure des cultures déjections des et ramassent les d’animaux, plus peu pauvres très avec « perdues ». Ainsi, 60% des EAF qui produisent qui EAFappartiennent ; à les d’autres exploitants animales déjections des l’importance connaissent les composts (et en pako) des déjections dezébus particulier ramassées sur les pour par des animaux empruntés chemins ou parcours zezi- le L’apport L’apport des déjections animales est fonction des bien animaux l’EAF, sur sûr mais aussi pour caractéristiques reconnues (Ravonjiarison et al, 2018). volume volume de fumier produit Rasolofo L. I., (Alvarez 2017), mais aussi S., de produire des 2012., fumures de compositionvariable parrapport aux fertilisante finale desproduits. Comme l’indique le Tableau 1, les divers, EAF apportent cette des pratique produits permet d’augmenter le 2.2. compost » ne sont pas significativement différentes entre les zones. pako est utilisé plutôt par les petites exploitations exploitations petites les par plutôt utilisé est pako ; les grandes exploitations préférant produire du compost. Les quantités decomposts « modernes quantité. Il peut être brûlé, surtout s’il contient beaucoup de végétaux peu dégradés. Le zezi- Il est réputé ne pas contenir de déjection animale déjection de contenir pas ne réputé est Il (même si selon les déclarations 60% desfaible en EAF en c’est contient, en s’il et ; infra) voir ajoute pako pako est constitué essentiellement à partir des ordures domestiqueset devégétaux récoltés sur ou en dehors de l’EAF et (Ravonjiarison al, 2018). pako) pako) à Mandoto avec 16% de la FO alors Arivonimamo qu’à il ne représente que 1 %. Le zezi- Au-delà des différences de l’importance quantité, du note on compost traditionnel(zezi- L Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 16 RECHERCHES : l’eau pour l’arrosage du compost (5%), mais aussi la trésorerie pour acheter le payer bozaka ou la main etc. le risque d’incendie, premières, matières d’œuvre pour ramasser des (et (et le taux est plus élevé à Mandoto). Enfin, 9% compost du moindre coût le évoqué ont EAF des par rapport aux autres fertilisants, et 12% ont donné des peut àraisons que rattacher une l’on meilleure agronomie : le zezi-pako est meilleur que le fumier car brûlé il ne transmet maladies ou pas les graines de mauvaises herbes, la les cendre du zezi-pako a de nombreux avantages (notamment dans la lutte contre les ravageurs sur les pépinières), le compost est meilleur que pour les sols, etc. les engrais Pour les EAF qui produisent contraintes du principales sont compost, pour 38% les des EAF qui ont répondu, le temps de travail nécessaire (notamment pour le etc.) et bozaka, pour 35% d’arbres, des EAF la ramasser disponibilité en matières premières. On les notera que pour 12% feuilles des EAF il n’y a pas de véritable limite à la production de compost. Enfin, diverses sont pour limites ces restantes, d’EAF 16% les est est moins répandu. On pourrait penser que le fumier se substitue au qu’une EAF qui produit du fumier abandonne la compost, c’est-à-dire production decomme compost, mentionné car, précédemment, les EAF apportent de types en deux aux constituants mêmes les partie grande fumure organique. En fait, il est n’en rien : 55% des EAF qui produisent du compost à Mandoto ont du et fumier, à Arivonimamo ce taux est de 82%. La raison principale produisent pour du laquelle compost augmenter la les quantité disponible de fertilisants c’est EAF d’abord pour (34% des EAF qui ont répondu) et (11%) production la augmentant en ou effets des bénéficier en améliorant la fertilité des sols (9%). On note tout de même que 25% fumier de pas des n’avaient EAF qu’elles parce ont c’était que répondu 30% 12% 18% Arivonimamo 9% 50% 41% Mandoto

Les motivations pour la production du production la pour motivations Les

a production de techniques compost vulgarisées l’uneest pour des augmenter moderne" Compost traditionnel avec Total compost Compost " Compost un peu plus élevée, mais le compost traditionnel traditionnel compost le mais élevée, plus peu un développement développement qui ont vulgarisé la technique, la part des EAF avec compost « moderne » est de 50% que c’est quelques rares EAF, toutefois, Arivonimamo, A compost. de types deux les font certainement en raison des programmes de A Mandoto, ce sont les pratiques traditionnelles ce traditionnelles A sont les Mandoto, pratiques de production de qui "zezi-pako" dominent très largement. On notera que si le total n’est que compost Tableau Tableau 2 : Part des EAF qui produisent du montrent montrent que la moitié desEAF à Mandotoet 30% des EAF à pratique. Arivonimamo ont déjà cette les quantités encouragées par les ONG faisant la promotion dede l’agroécologie. Les matières résultats de l’enquête fertilisantes 2.3. compost du sel acheté et d‘autres produits comme de la de bois, etc. dolomie, de la sciure fumier, fumier, cultures). Les autres produits utilisés, notamment par les compost sont les cendres, le mais terreau, EAF aussi qui produisent du 2017) amplifiant lepar même les transfert réalisé animaux (pâturages ou parcours, d’éléments d’éléments fertilisantsprélevés parties sur du terroir d’autres ramenés et sur parcelles les cultivées(Rollin, 1994, Andriambelomanga, herbes sont pour de cueillette la et plupart participent horizontale de des la à fertilité produits une avecgestion « » transfert un Ces produits bozaka, feuilles d’arbres, autres L Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 17 88% 74% 19% 24% Arivonimamo 60% 30% 18% 22% Mandoto RECHERCHES La fumure organique disponible La fumure organique Les échanges de fumure organique sur FO Opération Opération ur les Hautes Terres, les de échanges fumures ur les Terres, Hautes organiques sont fréquents, que ces échanges a fumure organique disponible dans une EAF est en lien avec les animaux d’élevage et les Ensemble Achat - dont Vente - dont Troc - dont cettezone où les productions maraichères sont importantes, les EAF sont fumure à organique en termes la de quantités pour recherche de augmenter le disponible mais aussi de ou de volailles). de porcs (fumiers qualité Comme le montre le Tableau 4, c’est une large majorité des EAF qui échangent de organique. la fumure A Arivonimamo, presque généralisée avec 88% la des EAF qui sont pratique d’entrée par au moins concernées une opération est FO. ou de sortie de Si les opérationsd’échanges non (troc monétarisés ou don) et les ventes près le concernent même pourcentage d’EAF à dans les peu deux zones, la différence estforte en ce quiconcerne les achats, puisque presque 3 à EAF sur 4 qui achètent de la FO. Dans Arivonimamo ce sont supérieure, les inégalités entre les EAF sont aussi sont EAF les entre inégalités les supérieure, plus importantes. 3. par EAF mais composts de fabrication la produits, fumiers aussi des échanges. 3.1. soient marchands (achat, ou vente) non (troc ou don). de la FO qui échangent des EAF 4 : Part Tableau S L Une production de FO très de Une production selon variable Mandoto Mandoto elles sont 17% et cumulent 43% de la Ainsi, FO totale si dans à le Arivonimamo terroir. la production de moyenne FO par est EAF des EAF avec plus de 3 tonnes à Arivonimamo est de 25% et ces EAF cumulent 58% de la FO ; à part de ces EAF est nettement plus importante (9%) et surtout elles cumulent 29% de la FO. Si on regroupe les deux dernières classes, la part EAF EAF avec plus de 5 tonnes est faible à Mandoto, à peine 4% des EAF et qui cumulent 6% de la FO produite totale. Dans la zone la d’Arivonimamo, sont moins démunies que les EAF d’Arivonimamo. EAF les que démunies moins sont A l’autre extrémité des graphiques, la part des compost traditionnel : les EAF sans animaux sont sont animaux sans EAF les : traditionnel compost plus importantes à Mandoto, pour mais ces EAF, compenser, produisent du zezi-pako et en final d’EAF d’EAF mais une quantité de faible. On produiteFO très peut mettrecette les différence deux entre zones au crédit de la production de (48%) mais la FO produite pour l’ensemble de ces EAF n’est que de 14%. Donc un peu moins Dans la zone d’Arivonimamo, la part des EAF avec avec EAF des part la d’Arivonimamo, zone la Dans moins de 1,5 tonnes est légèrement moindre de compost qui reste peu EAF importante. produisent Et environ ces ¼ de la fumure dans le terroir. produite totale EAF EAF produisent moins de 1,5 tonnes) en raison et production d’une du nombre faible d’animaux Dans la zone de Mandoto, comme déjà indiqué il y a une forte proportion des moitié la de (plus d’EAF produite organique fumure avec peu de variabilité variabilité avec des profils différents selonzones. les zones. zones. Les graphiques de la Figure 4 (voir infra, grande cette illustrent bleu) en est produite FO la précédemment, on observe une grande diversité diversité grande une observe on précédemment, de situationentre les EAF de avec variation un coefficient de l’ordre de 90% dans les deux de compost, la quantitémoyenne organique fumure de produite par valeur EAF absolue est et faible surtout, en comme indiqué Malgré les Malgré apports sur le fumier et la production 2.4. les EAF Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 18 16 158 13 286 41 137 49 283 18 333 PU moyen RECHERCHES Arivonimamo 8 88 80 225 115 Nbre 4 500 5 809 4 837 36 000 25 000 Mandoto PU moyen 5 3 49 29 179 Nbre sont très différentsentre les deux zones. Et on peut qu’à penser 1 Fumier de porc Fumier de volaille Compost Zezi-pako Fumier de zébu Fumier mélangé Aucune information n’a été collectée sur le poids des charrettes, car le travail aurait été trop lourd à réaliser. Ce poids dépend dépend poids Ce réaliser. à lourd trop été aurait travail le car charrettes, des poids le sur collectée été n’a information Aucune considérer ce poids comme sous-estimé. ce poids comme considérer 1 conversions les faire pour indiqué, déjà Comme organique. fumure la de qualité la de beaucoup et aussi mais remplissage de niveau du pourront Certains surestimations. les éviter et fumure de types les tous couvrir pour charrette par kg 250 de poids le utilisé avons nous pondeuses ou de porcs proches de la ville d’Imerintsiatosika. de la ville proches pondeuses ou de porcs des fumures organiques à des exploitations agricoles d’autres fokontany et ceci est particulièrement fokontany des à fumures organiques des agricoles d’autres exploitations répandu à Arivonimamo, avec des EAF qui achètent aux élevages de poulets de chair, de poules En fait, dans notre échantillon (tiré au sort et donc avec autant de chances de tirer un vendeur qu’un vendeur un tirer de chances de autant avec donc et sort au (tiré échantillon notre dans fait, En acheteur), les échanges ne pas s’équilibrent et les quantitésvendues nereprésentent que achètent 38%EAF des les globalement Ainsi, Arivonimamo. à 22% seulement et Mandoto à achetées quantités On notera que le pourcentage des EAF qui achètent par est les quantités (le fokontany) au du niveau territoire nettement s’équilibrer Les pourraient échanges vendent. supérieur à celui desEAF qui avec des EAF qui vendraient de grandes quantitéset desEAF qui achèteraient de petites quantités. quantité. élément élément négligeable notamment à Arivonimamo, où la éloignés. fumure La provient charrette de d’élevages fumier relativement de porc ou devolaille est nettement plus chère ou zébus quede fumier mélangé. Mais ce sont ces ledeux types de fumier qui fumier sont les plus en commercés de Mandoto. Ces prix ont été calculés à partir des déclarations de vente ou d’achat par les producteurs. producteurs. pard’achat les ou vente Ces Mandoto. de à calculés prix partirété ont des déclarations moyen. La part des achats calculé prix le été a sur lequel decharrettes est le nombre (Nbre) L’effectif est bien sûr beaucoup plus élevé, et le plus souvent ce prix inclut le transport ce qui n’est pas un fumure localement commercialisée pour situationcommercialisée Cette y localement fumure répondre. a des conséquences sur les prix qu’à élevés plus fois 3 environ Arivonimamo, à élevés très prix des 5, Tableau le l’indique comme avec, Les prix pour une charrette Arivonimamo, le marché de la fumure organique est « tendu » avec une forte demande et peu de en provenance d’élevages spécialisés. d’élevages en provenance organique fumure de charrette en Ariary d’une 5 : Prix moyen Tableau voire voire à des voisins moins bien dotés. Il y a donc un marché de la fumure entre organique EAF d’une dans des plus zones éloignées. détenteurs Ainsi, donnée, à zone mais des aussi EAF avec ou d’autres Arivonimamo quelques EAF ont pu acquérir des déchets urbains, et beaucoup ont acheté du fumier organique (certainement pour produire du fumier), des semences (de riz ou maïs), etc. Les dons sont sont dons Les etc. maïs), ou riz (de semences des fumier), du produire pour (certainement organique mais aussi au métayer, les enfants), vers des (le parents plus de la aux souvent famille membres faits Pour Pour les échanges sous forme de troc, la fumure organique est échangée contre du travail (travail manuel ou parprestation exemple labour ou transport),contre de la paille de riz ou autres matière Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 19 RECHERCHES Quantités disponibles et variabilité Quantités disponibles insi, l’EAF disponibilité en moyenne FO dans a les deux augmenté zones sa du fumier bovin, et ce sont les fumiers de à déjections base deporcs ou fiente de de volaille qui ont fortement progressé passant de 16%. On 8% note également la à progression du type autre FO qui est passé de 3% à 6%, en lien avec ou boues urbaines. de déchets l’acquisition des échanges non marchands. Et cette stratégie à Arivonimamo. dominante particulièrement est Mais ces tendances générales cachent de fortes disparités. Ainsi, les 3 produit de EAF FO en ont qui obtenu par organique. achat n’avaient fumure et leur toute troc, cédé pas ont EAF 4 mais Ainsi, il y a toujours environ 1% de l’échantillon disponible. pas de FO qui n’a 3.2. (Figure 2 et Tableau 6). La composition (Figure 4) a évolué par rapport à la FO produite (Figure 1), et ceci plus particulièrement à Arivonimamo. Dans cette zone la part fortement du fumier diminué mélangé a (passant de comme, mais 47% dans une à moindre mesure, 33%) celle A les zones Figure 3 : Composition de la quantité moyenne de fumure organique disponible par EAF selon disponible par organique de fumure moyenne 3 : Composition de la quantité Figure mais aussi d’augmenter achetant en parcelles les la fertiliser pour disponible fumure organique sur le marché ou en à s’approvisionnant travers Ainsi, on peut déduire de ces données stratégie des EAF est la d’augmenter que production la compost), (élevage, l’EAF sur organique fumure de Mandoto, l’écart n’est pas si important mais reste reste mais important si pas n’est l’écart Mandoto, tonnes. et 1,9 2,1 respectivement avec significatif aussi Tableau 6). Ainsi, à Arivonimamo, la fumure fumure la Arivonimamo, à Ainsi, 6). Tableau aussi la que alors EAF par tonnes 2,9 à passe disponible quantité produite deest de 2,2tonnes. l’ordre A que la quantité de moyenne en fumure est sorties) disponible et entrées (après cultures pour les plus importante que la fumure produite (voir des échanges. La Figure 2, présente la situation moyenne d’une EAF selon la zone. On constate fumure fumure disponible, celle-ci évolue en fonction La fumure produite dans une EAF n’est pas la Figure Figure 2 : Evolution par EAF produite de la fumure moyenne Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 20 RECHERCHES ce sont les classes avec de plus grandes quantités de FO qui ont progressé de manière organique. organique. Et remarquable : 0,5 tonne diminue pour passer de 22% avec la fumure produite à seulement 9% pour disponible. la Ainsi, la fumure plus grande partie desEAF les moins pourvues se sont procurées de laFO sur fumure la de d’avoir indispensable est il maraichères, cultures les pour car troc, le par ou marché le A Arivonimamo, les changements sont beaucoup plus importants. La part des EAF avec moins de répartition des EAF ou pour la répartition dela FO : la part avecdes EAF moins tonne0,5 diminue de 18% la à classe 15% de et c’est 0,5 à 1,5 tonnes qui de progresse 3% ; la part des EAF les mieux aussi. faiblement mais très pourvues progresse (plus de 5 tonnes) A Mandoto, l’évolution n’est pas très importante, les pourcentages d’EAF progressent en même temps que les classes de quantité deFO, mais de manière très modérée. Lerecours aux échanges n’entraîne pas de modification spectaculaire dans leprofil des graphiques que cela soit pour la Figure Figure 4 : Evolution de larépartition des EAF et de la FO selon disponible en tonnes et desproduite classes de quantitésde FO la répartition de la La fumureorganiqueentre les EAF. Figure 4 illustre cesévolutions contrastées selon les zones. Comme pour la fumure produite, la la pour élevés plus fumure un peu disponible moyenne la de par autour variation EAF de coefficients est des avec très augmenté même variable. La variabilité a évoluer fortement fait ont marchands non échanges les et marché au recours le Mais disponible. FO quantités moyennes disponibles au niveau de l’EAF moyenne. de l’EAF disponibles au niveau moyennes quantités Mais, même si on quelques enregistre évolutions, ce sonttoujours le fumier de bovinet le fumier plus de 70% des ils car représentent les plus importantes organiques qui les fumures mélangé sont fumier bovin, ce dernier type progresse au détriment du fumier mélangé. et peu le fumier le fumier de bovin, Ceci concernent en particulier monétaires, et que les échanges, fait s’explique par le mélangé. A Mandoto, les changements sont mineurs et concernent la répartitionentre fumier mélangé et Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 21 RECHERCHES EAF ont moins de FO disponible et et disponible FO de moins ont EAF de est moyenne la surface, de plus 2,1 tonne/ha. Quand on ramène la quantité de fumure organique disponible par ha de SAU, la zone Arivonimamo apparaît pourvue avec nettement près de 3,5 t Mandoto où de les SAU alors qu’à /ha mieux CV 78% 66% 82% 92% 2.90 3.67 0.91 2.18 Arivonimamo Moyenne CV 88% 90% 84% 102% Mandoto 1.48 1.87 2.13 1.69 Moyenne Quantité de fumure organique et surface Quantité de fumure EAF Variables par Variables (tonne/ha) FO produite produite FO (tonne) disponible FO (tonne) disponible FO SAU (ha) SAU Figure 5 : Nuages de points entre SAU et FO disponible pour chaque zone disponible FO et SAU entre de points 5 : Nuages Figure déduire que cette relation entre quantité de FO et surface n’est pas seulement fonction des animaux fonction seulement pas n’est et surface FO de quantité entre relation cette que déduire sols » des fertilité la de construction de stratégie « une EAF, des stratégie d‘une bien mais disponibles al, 2011). (N’Diénor et significatifs à 0,01. Dans les deux zones, ces coefficients sont supérieurs à ceux qui lient les variables les lient qui à ceux supérieurs sont coefficients ces zones, deux les Dans à 0,01. significatifs de cheptel (nombre de bovins, et valeur du totale cheptel) et les variables de ainsi SAU, on peut en La quantité de fumure disponible esten avecrelation linéaire laSAU, les coefficientscorrélation de et Arivonimamo à +0,59 et Mandoto à +0,76 avec élevés, relativement sont variables deux ces entre Tableau 6 : Superficie et quantités moyennes par EAF par moyennes et quantités 6 : Superficie Tableau à cultiver qui elle-même dépend de la Surface Agricole Utile disponible par EAF. Celle-ci varie selon la selon varie Celle-ci EAF. par disponible Utile Agricole Surface la de dépend elle-même qui cultiver à 0,9 ha à Arivonimamo. et 1,5 ha à Mandoto environ avec zone, 3.3. superficie la de fonction qu’en appréciée être peut ne EAF d’une organique fumure la de L’importance passée de 58% à 73%. La progression très forte des EAF EAF. les de ces au niveau par une concentration traduite mieux pourvues s’est tout de même les EAF avec plus de 3 tonnes sont passées de 25% à 42% et la fumure que cumulent ces EAF est Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 22 1,3 %K 1,8 0,7 %P 0,3 1,0 %N 1,1 8,2 pH 8,6 RECHERCHES La qualité fertilisante des fumiers fertilisante des La qualité Arivonimamo Zone Mandoto ans le cadre du même projet de recherche Secure, des échantillons de fumures plus élevée volaille de à base déjections de d'associations à Arivonimamo et de porc (dont une partie en est achetée,voir que alors raison faibles sont teneurs ces Mais, infra). l’insuffisance des sols en phosphoreest très souvent un des principaux facteurs limitant pour les cultures. N : les teneurs moyennes en azote sont plutôt plutôt sont azote en moyennes teneurs les : N faibles dans les 2 zones mettant en lumière la nécessité de mieux conserver cet élément très mobile, par dallage, couverture, rajout de pailles de riz ou de fanes de légumineuse pour stockage de l'urine. Toutes les plantes ; besoin d’azote ont P : une teneur en phosphore nettement Avec des pH supérieurs à 8, les fumiers permettent permettent fumiers les 8, à supérieurs pH des Avec de corriger l'acidité des sols (qui des pH de ont départ autour de souvent 5) par leur pouvoir alcalinisant et d'améliorer dans la durée les sols pour les rendre plus comme le exigeantes maïs, le soja, le haricot, les favorables aux cultures etc. maraichères, cultures La qualité selon les trois (N=Azote, principaux P=Phosphore éléments et K=Potassium) : ainsi commentée être peut • • 3.4. organiques destinées à la culture de riz pluvial ont été prélevés dans 40 fermes de (20 dans référence chacune des zones) pour la campagne culturale 2018-2019. Une 700 quantité cm3 d’environ a été prélevée moment de la mise sur en place de la culture du riz. les parcelles, au Ces échantillons ontété analyséset les résultats donnent une indication de la qualité moyenne zones. dans les utilisés et produits des fumiers 3 Tableau : Qualité des fumiers utilisés (en % de sèche) la matière D article sur les stratégies d’utilisation de la fumure la fumure de d’utilisation stratégies les sur article minérale. et organique organique, organique, des engrais minéraux. Ce point sera traité dans le prochain numéro de JAE avec un Mais nombre de producteurs, notamment dans la zone d'Arivonimamo, ajoutent à la fumure pour restituer au sol la bonne quantité de matière matière de quantité bonne la sol au restituer pour organique contrebalançant la minéralisation de due aux cultures. organique la matière il est vrai dans la zone du Lac Alaotra, il faudrait 4 tonnes/ha/an en moyenne de fumier pailleux nécessaire (Garin 1998, cité par Dubois, 2004) insuffisantes pour renouveler la fertilité des sols cultivés,P.car Garin, selon menés les de travaux dans le prochain article). dans le prochain Ces quantitésmoyennes semblent cependant surfaces en cultures maraichères plus importantes importantes plus maraichères cultures en surfaces et avec pour le second un assolement beaucoup plus traditionnel (ces aspects seront analysés groupes, groupes, il faut rechercher du côté des cultures pratiquées avec pour premierle groupe des FO qui représente 1,5 fois la SAU + 0,1 tonne. la SAU 1,5 fois qui représente FO Pour expliquer ces différencesentre les deux (3,5 fois la superficie plusque 1,25 le tonnes), second alors se rapproche de la Mandoto situation et semble de rechercher une quantité de le premier, en le rouge premier, dans le graphique, vise une quantité importante deFO par unité de surface A Arivonimamo, la répartition assez desatypique et il semble exister deux groupes points est de producteurs avec des stratégies différentes : situation : la FO disponible est égale à 1.25 fois la fois 1.25 à égale est disponible FO la : situation + 0.3 tonnes. SAU fumure parce que le cheptel est important), mais important), est cheptel le que parce fumure la régression semble représenter assez bien la variabilité variabilité observée. A Mandoto, il y a quelques points atypiques (par exemple un avec une superficie producteur assezfaible et beaucoup de évidence évidence cette relation. Les coefficients sont pas R² ne très élevés, ce qui signifie que SAU pas bien très la la disponible à elle seule n’explique Les graphiques en nuage de points mettent en Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 23

- - - RECHERCHES Après avoir enquêté trente exploitations agricoles de la agricoles exploitations trente enquêté avoir Après Conclusions et implications pour Conclusions et implications ) . Dans le cadre des fermes de référence, 2 a fumure organique EAF est disponible fonction des quantités produites dans (en une 2 Marline conclut région que Vakinankaratra, « desl’adoption pra par pas traduit se ne fumier du qualité la de d’amélioration tiques une augmentation significative coûtdu productionde du fumier, fabrication la dans d’échelle économies des raison en notamment du fumier de qualité. En utilisant lesrésultats desexpérimenta tions de BIOVA, l’épandage du fumier amélioré sur les parcelles pro la et 2,7% de terre la de agricole productivité la augmenterait 2015). de 2,3% » (Marline, globale du travail ductivité des fumures organiques et techniques. pour la diffusion des référents peuvent être des 4. le développement moyenne 2,17 tonnes par EAF à Arivonimamo et 1,87 tonnes dans le MO du Vakinankaratra), en lien avec pratiques de compostage. les Mais pas seulement, animaux car d’élevage le recours et au marché ou les au marchands échanges font évoluer de manière non significative à la fois les quantités disponibles par EAF mais aussi la qualité et la répartition entre La les EAF. FO moyenne disponible est par de EAF 2,9 à Arivonimamo tonnes et 2,1 tonnes MO dans du le Vakinankaratra. Ramenée à la deFO disponiblequantité tonnes 3,67 est par ha SAU, la 1,69 t/ha à Mandoto. et à Arivonimamo et/ou le travail et/ou familial. le Cet travail amendement a aussi de nombreuses autres la sur effets des avec minéraux, qualités, d’engrais l’apport que n’a pas structure et la faune du sol, l’apport d’éléments fertilisants secondaires agronomiques intéressantes (par exemple pour et des cultures). la levée améliorer des utilisations Ces (notamment calculs FO la ont à défavorables été plutôt faits moyennes avec des références le poids de la d’amélioration de charrette), la qualité or les etdu fumier possibilités quantité la de produit sont et nombreuses Tillard, 2012), (Salgado avec des effetspositifs productivitésur la de terre la et travail du 2015 (Marline, sur les deux zones, des agriculteurs appuyés par se l’agroécologie de promotion la faisant ONG les sont engagés dans un processus d'amélioration L - - 250 kg. 1 Comme déjà indiqué, le poids de la variecharrettefor élevées dans les deux zones par concentration concentration par zones deux les dans élevées de balles de cendres de l’ajout par pailles, des riz ou de balles de riz Le en potassium l’état. est important notamment pour les cultures et maraîchères. fruitières K: les teneurs en potassium sont relativement relativement sont potassium en teneurs les K: (notamment en référence à Saint-André et al, 2016). et à Saint-André en référence (notamment kg, voire plus, mais avec du fumier de 250 des dessous en nettement mauvaise descendre peut poids le qualité zezi-pako, ou du kg. Pour prendre en compte des l’ensemble types de fumure or ganique, nous avons adopté le poids moyen de 250 kg/charrette 1 tement selon le volume de remplissage et la qualité du fumier. Avec du fumier de bonne qualité, une charrette peut peser 400 le plan économique et ceci plus d’autant que la fumure est autoproduit valorisant ainsi l’élevage fertilisante coûte avec l’engrais environ Ar et 2 4 500 700 Ar avec la charrette Ainsi, de fumier. sur intéressant plus nettement est FO de l’apport Si on fait la comparaison en termes de prix avec le kilogramme d’engrais à de 2 2019) et 200 une charrette Ar/kg à (prix 10 000 l’unité Ar, comparaison. Ainsi, une charrette de fumier defaible qualité pour équivaut N à 11 kg, pour P à 3 kg, et pour K la pour utilisé (11/22/16) NPK l’engrais de kg 12 à utilisées sont lessuivantes une ; fraiche matière en poids du 50% à équivaut : le poids en MS charrette de fumure organique pèse faire faire la comparaison avec des matières fraîches et en unité traditionnelle. Les équivalences kg/fumierpour K à 11 kg/fumier MS et MS. faut il paysannes, pratiques des rapprocher se Pour (MS), ainsi, en faisant simplement avec les % des analyses, le 1 kilogramme d’engrais rapport équivaut pour N à 11 kg/fumier MS, pour P à 44 couramment couramment dans la région). Le peut l’on fumier que teneurs des moyen à régions deux les entre arrondir à 1%N, 1,5%K 0,5%P, en matière sèche des plantes, on peut comparer les apports fumier à ceux d’un engrais NPK 11/22/16 (utilisé du Pour Pour apprécier la qualité en terme de nutrition • manière manière générale, insuffisante pour ; limitant facteur lever ce La FO, avec ses faibles teneurs en P, est, de Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 24 RECHERCHES dans ce cas devrait concerner de plus les en animaux plus à cycle court tels que les et/ou les porcs. En volailles fait, parce c’est que l’élevage bovin est menacé par les vols alors que les EAF ont toutes au moins des volailles au sein de leur exploitation. Les agriculteurs savent que la fumure organique est la base pour une bonne gestion de fertilité la des sols, qu’elle permet d’améliorer l’efficience des engrais apportés, et peut qu’elle aussi jouer un rôle de levée de pour comme enjeux apparaissent nouveaux certaines déficiences. De le compost avec la premières végétales disponibilité et un besoin de en référentiel matières technico-économique pour production faire de zezi-pako vers évoluer compost un avec fertilisantes. plus de qualités la encore encore considérée comme faible. L’amélioration santé santé ou l’habitat pourrait ainsi être une autre façon de rehausser la qualité fertilisante desFO d’animaux d’élevage est une pratique courante des courante pratique une est d’élevage d’animaux agriculteurs dans les deux zones. L’amélioration des conduites d’élevage dont l’alimentation, la L’étude L’étude révèle également que espèces plusieurs de l’utilisationprovenant mélangés fumiers des qui apportent une importante quantitéde K comparés à différents types significativement de al., 2007), etc. et (Olabode fumiers qui améliorent les FO dans la insectes lutte (cf contre références les du GSDM), les Tithonia et et al, 2018). Des plantes améliorantes peuvent être également utilisées l’échelleà des EAF ou du On territoire. peut citer les plantes répulsives pertinents en matière d’augmentation en quantité en quantité d’augmentation matière en pertinents et en qualité. existent déjà Les (Salgado et Tillard, 2012, Rasolofo références d’amélioration et et renforcements de la développement part des rural acteurs du nous semblent très les agriculteurs adoptent via ces pratiques des paragraphe (cf fertilité la de gestion de stratégies 3.3). Dans cette optique, les accompagnements importante importante pour les agriculteurs de ces zones. Parmi différentespratiques l’utilisation agroécologiques, des FO assezest généralisée, et La thématique de fertilisationla organique est animales sont recyclées et les premiers résultats montrent d’importantes synergies entre les engrais. avec elles, courantes des associations avec La recherche a commencé à analyser la diversité de diversité la analyser à commencé a recherche La Un production. la sur effets leurs et pratiques ces et végétales premières matières de nombre grand fumier et la production de compost. de la production fumier et pratiques et de connaissances laquelle paysannes sur peut s’appuyer l’amélioration de la quantité et la de la qualitédu vulgarisation de Ainsi, que cela soit en termes de d’EAF pourcentage intéressées ou en termes de motivation, il y a, dans ces deux zones, une base solide de moderne » est répandue. moderne » est Les produits ajoutés au fumier sont nombreux et la production de compost traditionnel ou « Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 25 RECHERCHES Saint-André F., Dugué P., Penot E. et le Gal P.-Y., 2016. E. Penot et le Gal P.-Y., Dugué P., F., Saint-André exploitations les dans agriculture-élevage relations Les agricoles adoptant ou expérimentant les techniques d’agriculture de conservation: lecas de larégion du Lac Alaotra (Madagascar). In Processus d'innovation Madagascar. à agricoles exploitations des résilience et 101-128. pp. L'Harmattan, France, Paris, Ed., E. Penot, Salgado P. et Tillard ressources évolution. fertilisantes en E., dans paysannes lespratiques des systèmes d’élevage 2012. : Sud du Conservationpays des des Fiche technique. CIRAD. Montpellier 2 agritrop.cirad.fr/568667/1/document_568667.pdf p. https:// Rasolofo Rasolofo L.I., Dusserre J., Salgado Andriamifidy P., Razafimbelo- T., Naudininnovations agro?écologiques sur rendement le en K. 2018. Ala - du Bulletin pluviales. Akon¿ny des cultures grain Impacts13- p. : (34) l'ESSA des de Forêts et Eaux des Département 26. https://essaforets.wordpress.com/akonny-ala-le- journal-forestier-malgache/ Razafimbelo et A. 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S., Alvarez familiales d’agriculture-élevage sein des exploitations BIBLIOGRAPHIE Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 26 Dolichos ou et les rendements 2 et de 5,3 à 5,6t/ha en 1 1 Mucuna pruriens DOSSIER ) est une plante annuelle qu'on retrouve retrouve qu'on annuelle plante une est ) F1 : 5 t/ha de fumier de ferme F2 : F1 + 80 kg/ha 25 kg/ de NPK 11- 22 – 16 et ha Une légumineuse pour la régénération de Le mucuna Photo 1: Une bonne biomasse de mucuna Photo . Ces rendements représentent 3 à 4 fois et de 5 à 5,36t/ha en F 2 2 1 les rendements obtenus sur labour en (sans couvert végétal) avec sol les mêmes doses de nu (GSDM, 2020). fertilisation 1 2 d’urée 1.1.1. la fertilité des sols et la lutte contre le striga Dans le site d’Ivory, infesté par le sur striga, après plusieurs années un (19 du sol travail de d’absence et biomasse forte de ans) initialement sol, les rendements du riz pluvial sur résidus de maïs + Mucuna varient de 4,68 à 4,85 t/ha en F de maïs en associationavec le Mucuna varient de 4,4 à 4,87 t/ha en F F Brefs aperçus des principales plantes de plantes des principales Brefs aperçus des parcelles ou d’embocagement couvertures 1.1. Le pois mascate ( pruriens dans les régions l'Afrique. tropicales Le de mucuna l'Inde est surtout ses et connu vertus pour de en médecine et (plante aphrodisiaque, revitalisante actionde testostérone, sur de dopamine, etc.) mais propriétés ses production la en agronomie n’ont peu été documentées que ou sont très restées inconnues. Pourtant cette légumineuse en agronomie. intérêt a trèsun grand , 2013), un travail et al et Randriamiarana V., Razaka M. Razaka V., Randriamiarana , , 2019). A part l’association avec

et al et

toujours des associations de cultures mais ’une façon générale, les paysans pratiquent toujours des associations de cultures mais N., Razanamparany C., Tokiherinionja T.F., Sandratriniaina R. R., Sandratriniaina T.F., C., Tokiherinionja N., Razanamparany Rakotondramanana, Raharison T., Randriamitantsoa M., Moussa Randriamitantsoa Raharison T., Rakotondramanana, soit complétées. nous avons largement contribué principales informations ont et été soit actualisées dont les données du Manuel pratique du semis direct de Madagascar (HUSSON O. collectif sous la houlette d’Olivier HUSSON où principales plantes de couvertures en complétant complétant en couvertures de plantes principales avec les acquis du GSDM dans régions les principales de Madagascar, ceci par rapport aux Le but principal de cet article estrappeler de les d’Antsirabe et de mais Betafo comme le d’Antsirabe haricot, pas contribue ne et vite très minéralise se soja le à la biomasse. beaucoup la saison sèche. maïs De avec le soja est aussi même, très fréquent sur les l’association et surtout sur Hautes du Terres les sols volcaniques l’on a deux cultures alimentaires en même temps temps même en alimentaires cultures deux a l’on mais la biomasse de la légumineuse, le haricot, se minéralise très vite et plus n’est visible après courante courante aussi bien sur les Hautes Terres dans que le Moyen Ouest : c’est une association où de la fertilité des sols, en plus de leurs propriétés propriétés leurs de plus en sols, des fertilité la de éprouvées en tant que L’association du plantes maïs avec de services. haricot le est très des sols et devraient plantes les utilisant en légumineuses - changer graminées en association de couverture à forte capacité de régénération l’arachide, l’arachide, ces associations n’ont pas beaucoup d’intérêt dans la régénération de fertilité la des surfaces), maïs + arachide (10% des surfaces) surfaces) des (10% arachide + maïs surfaces), des sont les plus dominantes (RAZAFIMAHATRATRA H. M. régénération de la fertilité des sols. Dans le district district le Dans sols. des fertilité la de régénération riz + maïs l’association exemple, par Mandoto de pluvial (41% des surfaces), manioc + maïs (19% pour la plupart, il s’agit d’association « graminée « graminée d’association pour la plupart, il s’agit – graminée » qui ne contribue pas du tout à la Introduction des cultures : leçons apprises du GSDM des cultures : Les plantes de services en Agro- en de services Les plantes et successions les rotations écologie, D Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 27 ) Vigna siècle ème du Betsiboka qui Betsiboka du baiboho Antokofoana DOSSIER , originaire d’Afrique. Probablement Vigna unguiculata subsp. unguiculata subsp. Vigna unguiculata Photo 3: Niébé érigé cv David, CEG CEG cv David, 3: Niébé érigé Photo Sa biomasse peu lignifiée se dégrade très et vite demande à être associée avec une biomasse comme celle du maïs ou du sorgho. lignifiée Madagascar est connu pour sa productionniébé type « Black de eyes » exporté vers plusieurs pays mais surtout les vers sur Boeny, l’inde. d’Ambato C’est la région la plus importante. de production la région est milieux à Madagascar. Sa diffusionn’a pas été proposée dans les humides zones de la Côte Est, uniquement à cause de problème de production de semences. Comme légumineuse alimentaire le à cycle court mais haricot, qui c’est insecticides fréquents. des traitements exige une associations à base de mucuna protégées a dans pu aires les observer que le mucuna limite aussi deles (DURRELL, sangliers, attaques 2020). Les variétés noires type Garadake du CTAS ou marbré existent mais il semble que la plus appréciée. est noire la variété 1.2 Le niébé érigé Le niébé ( est une unguiculata sous-espèce végétale introduit en Amérique tropicale au XVII du par les Espagnols, largement le cultivé niébé est dansUnis, aux aujourd'hui Caraïbes et au Brésil et le Afrique. bien Les observations sûr faites en surSud de longues États- années des montrent que le niébé érigé David est adapté à tous les types de sols dans tous les ) ), le mucuna n’est pas n’est mucuna le ), ), le haricot, le soja ou soja le haricot, le ), Helicoverpa armigera Helicoverpa ) (RAKOTONDRAMANA tsiasisa ( Vigna unguculata Un répulsif contre les insectes et même Une légumineuse pour lutter contre les Une légumineuse pour lutter contre , 2018). DURRELL L’ONG qui a introduit des Photo 2: Après une biomasse de mucuna 2: Après Photo mauvaises herbes pour la culture suivante herbes pour la culture mauvaises Vigna umbellata (jachère biomasse de de mucuna en haut et mucuna associé avec du maïs en bas), pas de du maïs en bas), pas de mucuna associé avec Spodoptera frugiperda Spodoptera ( al et attaqué par les chenilles ( ou les chenilles légionnaires d’automne Contrairement Contrairement aux autres légumineuses comme ( niébé le le 1.1.3. contre d’autres ravageurs des cultures 1.1.2. mauvaises herbes diffusion actuellechez paysansles et par le GSDM. appuyées (CEG) écoles dans les sur le rendement, en plus de ses effets contre les mauvaises herbes et observée contre sur plusieurs les années justifie insectes, large sa conservation permet d’obtenir des rendements associé. maïs de et riz de production la de stables Cettecapacité dessystèmes à base de mucuna Ce système bisannuel en agriculture de Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 28 à Antsoroko Antsoroko ), également appelé pois appelé également ), , Bongomena Commune , Bongomena en Malgache) ou dolique Rurale Marovoay Rurale DOSSIER Antaka Antsoroko Photo 6 : Dolique, photo sur internet 6 : Dolique, photo Photo Photo 5: Photo Le lablab (Lablab purpureus, syn. Dolichos lablab Le lablab (Lablab purpureus, syn. L., Dolichos purpureus L., antaque (ou d'Égypte, est une espèce de légumineuse de la famille des Fabaceae qui est largement répandu comme plante alimentaire tropicales, dans les notamment régions alimentaire traditionnelle enAfrique, ce légume en Afrique. peu connu Plante présente un pour améliorer la nutrition, potentiel larenforcer sécurité intéressant alimentaire, favoriser le développement rural et soutenir l'aménagement durable du pilée au territoire. torréfiée, est la dolique Dans l’Androy, avons avons pu identifier une variété forte d’ biomasse qui s’associe bien avec le 2019). maïs (RAKOTONDRAMANANA, 1.5. La dolique est une est Antsoroko sont sont cultivéspar les ou dans le Sud Antsoroko Antsoroko Les niébés rampants Les niébés Photo 4: Niébé rampant sur sable roux, sur sable roux, 4: Niébé rampant Photo Vigna radiata Imongy, Tsihombe, 2016, période très sèche 2016, période très Tsihombe, Imongy, populations existantes. Dans Boeny,le nous bassins sédimentaires du Menabe, et du du Boeny Nord-Ouest, donc possibilité de il sélection y de a variétés une dans grande les 2016). Les paysans ou sont endémiques dans les de dans régions l’Androy/Anosy, le Sud-Ouest, dans les de légumineuse est la sélectionnée variété par le CTAS dans (ANCOS, MORAMASAKE l’Androy Le légumineuse comestible par l’homme au même titre que les niébés. exemple Un de ce type 1.4. Le Vigna radiata 1.4. Le Vigna RASOLOMANAJAKA J. 2016 J. RASOLOMANAJAKA Tsihombe sur sol très sableux en 2016, une année une 2016, en sableux très sol sur Tsihombe très sèche dans le Sud, (RAKOTONDRAMANANA, minéralise minéralise pas trop vite. En plus, adaptés dans tous ils types de sols en sèches zones sont très comme ici sur la photo que nous avons prise à sèches mais ne sont pas toutes exploitées. Leur gros avantage dans le couvert dans végétal leur réside biomasse très lignifiée, donc ne se rampant rampant (ANCOS, 2016). Les niébés existent rampants en nombre important dans les zones renommé renommé actuellement FARIMASO par le CTAS, ou la variété BABOKE sélectionnée par CTAS le dans l’Androy, sont des exemples de niébé années, en général dans les zones sèches comme comme sèches zones les dans général en années, le Sud Malgache. La variété SPLF2, sélectionnée par l’ONG TAFA dans la région du Sud-Ouest, Les niébés rampants sont des variétés sélectionnés locales par les paysans sur de longues 1.3. Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 29 DOSSIER Amparihy, commune Vinany commune Amparihy, Photo 7 : Une bonne biomasse de Photo Stylosanthes, Coopérative FANILO, FANILO, Coopérative Stylosanthes, Ses fleurs sont mellifères :période il fleurit où l’absence à une de fleurs affaiblit abeilles, créant une les continuité justeavant la du litchi. floraison C’est C’est une légumineuse pérenne aux feuilles trifoliées, on la cultive en moyenne sur un cycle de 3 ans mais qui peut se reconstituer facilement avec les graines tombées dans le un labour ; sol même après Elle produit une forte biomasse (5 à 10 T de T 20 jusqu’à et dégradé sol sur sèche matière sur sol riche) ; à et 200 kg d’azote 70 entre Elle fixe Son puissant système les sols ; restructure racinaire pivotant Son port buissonnant jusqu’à 1m80 de haut la rend agressive vis à vis de la plupart des adventices,comme le Striga, plante parasite ; du maïs à Madagascar du riz et C’est un excellent fourrage et elle peut être ; pâturée • • • • ; l’hectare • • • , 2013) mais de la rive Est et al et baiboho , la luzerne cultivée en France. Le France. en cultivée luzerne la , Variété Variété à cycle long (Anta-drazagne, Antake mena), rouge ou blanc, port pour rampant, d’Ambovombe district très le dans appréciée aux insectes. sa résistance Variété Variété à ambahe, cycle Antake salazagne), long marron, rampant, originaire de (où Tsihombe elle port est (Seasea, appréciée), Antake peu intéressante pour le district aux insectes). (sensible d’Ambovombe Bassin Versant et Périmètre Irrigué du Lac Alaotra Alaotra Lac du Irrigué Périmètre et Versant Bassin 184. CIAT en 2004 la variété Lac) a introduit (BV cette vieille variété est actuellement sensible à projet le avec GSDM, le que bien si l’anthracnose, Medicago sativa Medicago Moyen le dans Madagascar à introduit été a stylo Ouest pour la production de fourrages. Mais C’est C’est le système phare en comme » Stylo « Le semis Ouest. Moyen le dans sous végétal couvert on l’appelle localement, ressemble un peu à 1.6. Le Stylosanthes guianensis • • Manja (CTAS D2), Ondragne (CTAS D3), Lohapitse D3), (CTAS Ondragne D2), (CTAS Manja (CTAS D4). Les le Sud : dans appréciées variétés à cycle long sont Différentes variétés ont été sélectionnées par le CTAS dans : l’Androy Vorompotsy (CTAS D1), campagne, sur la base des résultats sur la rive Est Est rive la sur résultats des base la sur campagne, en particulier. du Lac Alaotra du Lac Alaotra. La dolique donne une biomasse un celle du maïs, crée avec lignifiée qui, associée prochaine la à pluvial riz du semis de lit excellent pas partout. A sédimentaires part de l’Ouest l’Androy et du et Nord-Ouest, la les dolique se cultive sur les bassins A Madagascar, la cultivée dolique dans est les généralement régionsm inférieures d’altitude (HUSSON à 1200 O. beaucoup de communauté. beaucoup mortieravec le maïset sert derepas riche pour Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 30 Alaotra DOSSIER et sur colluvions de bas de pente , la vesce cultivée ou vesce commune, vesce ou cultivée vesce la , baiboho Mahatsinjo, CR Ambohitsilaozana, Rive Est Lac Est Rive CR Ambohitsilaozana, Mahatsinjo, Mauvaise Maîtrise d'Eau (RMME) , M. Charles, Maîtrise d'Eau Mauvaise Photo 9 : Riz sur biomasse de vesce en Rizière à en Rizière 9 : Riz sur biomasse de vesce Photo bénéficie de la biomasse de la vesce et de l’arrière l’arrière de et vesce la de biomasse la de bénéficie deeffet lafertilisation des culturesmaraîchères. En plus de sa biomasse, on les récolte semences avant de la rouler pour le semis du riz. dans les Essayé autres régions de la Madagascar, vesce riz le avec rotation de problèmes des rencontré a irrigué sur les Hauts Plateaux en raison de son cycle qui s’allonge et retarde ainsi le repiquage du riz. Par ailleurs, la production de semences a un problème. été 1.8. La vesce sativa Vicia est une plante annuelle appartenant à la famille des Fabacées, du même genre que la fève ou le haricot. La vesce commune est cultivée enengrais tant excellent un aussi c’est mais fourrage, que pour intéressante plante une plus de est Elle vert. l’élevage des abeilles et peut être consommée par l’homme. De éventuellement plus, la vesce très sols les dans développer à se difficultés des a argileux. La vesce a Madagascar été mais c’est essayée surtout au un Lac sur Alaotra peu partout à riche qu’elle a connu un succès. Au Lac Alaotra, la vesce rentre dans un maraîchères/vesce. système Riz/cultures Dans ce système le riz

1 . Cette Arachis pérenne Arachis pintoï et l’ Photo 8 : Photo 1000 m le : texte initialCorrigé étaitpar 1600 l’auteur, Arachis pintoï m d’altitude, à le Madagascar, Stylo n’est plus cultivé au-dessus de 1000 m d’altitude. 1 légumineuse a été largement diffuséedans dans Pays les le poivrier, cultures de rente (caféier, fruitières. et dans les cultures giroflier) vanillier, Deux espèces ont été essayées à Madagascar, l’ plus c’est une plante largement utiliséecomme mellifère. plante Faboideae, Faboideae, originaire qui d'Amérique compte 70 espèces du apporte annuelles beaucoup au d’azote L’Arachis sol et ou en vivaces. Sud, Arachis Arachis est un genre de plantes dicotylédones de la famille des Fabaceae, sous-famille des 3000 mm par an. 1.7. Les arachis !) ainsi de qu’à nombreux climats, 1000 jusqu’à mètres d’altitudeet unepluviométrie de600 à Le Stylosanthes guianensis s’adapte à un large spectre de sols et en particulier les solsacides (elle est capable de des produire nodules à pH 4 fournissent fournissent les produits de base à Madagascar : maïs. riz et fait fait un précédent excellent pour de nombreuses cultures et en particulier les plantes qui Ces caractéristiques surnomme aussi « », tropicale luzerne et cela en expliquent qu’on la Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 31 ). , endémique ..) ou de plantes Arachis pérenne et Vigna umbellata. DOSSIER sur les Hauts Plateaux Crotalaria gramihana Crotalaria Arachis pintoï ous rappelons ici les du résultats site d’Ivory pour les démontrer capacités des plantes de Photo 11 : Photo sur la mise en place de maïs en associationavec des légumineuses annuelles (vivrières : niébé, soja, arachide, de couverture (mucuna et Stylosanthes) d’une part, la de et couverture mise en place de plante ( fourragère 2. Les résultats de la recherche couverture à régénérer un sol pauvre infesté de ferralitique sol un site, ce de sol le effet, En striga. à pH 4, était abandonné par du et du maïs planter d’y l’impossibilité de cause le propriétaire à du striga. riz à cause sur Le Miandrivazo) vers site 34, RN la d’Ivory de (près est d’Antsirabe situé à 100 km Ouest du Moyen centrale de la zone les plateaux à l’ouest dans le district de Mandoto, Commune de rurale Vinany (localisation à la fig.1). systèmes Les mis en place ont été basés sur les 3 dispositifs à savoir la luttecontre le Striga, la diversification des cultures et systèmes de cultures la proposées ont collection été basés variétale. Les 1.10. Les crotalaires 1.10. Les mais pluvial riz au associés été ont crotalaires Les pas unété succès. Cependant les sa diffusion n’a crotalaires ont l’avantage d’avoir une biomasse animaux. les par appétée pas n’est qui et lignifiée Par ailleurs, les en profondeur. l’eau qui cherchent profondes crotalaires ont des racines N en pwa di bwa pwa , 2018): en effet, la et al et , le pois d'Angole est https://fr.wikipedia.org/wiki/ Cajanus cajan, syn. Cajanus syn. Cajanus cajan, des gousses ) est une espèce de plante vivace de la Photo 10: Pois d’Angole à la maturité à la maturité d’Angole 10: Pois Photo des autres espèces. des autres chercher chercher l’humidité en profondeur. Etant une plante lignifiée, il aide renforcer à la biomasse du haricot dans les funérailles. du haricot aller à capacité sa pour connu est d’Angole Pois Le consommation du pois estrentré d’Angole dans les de habitudestribus certaines de alimentaires place la à consommé même trouve se et l’Androy contribué contribué à la sécurité de alimentaire zone cette sèche (RAHARISON T. surtout obtenues dans l’Androy où il a été utilisé surtout obtenues dans l’Androy en brise-vent, en régénération (forêt de de Cajanus) fertilité la mais surtout a beaucoup Les expériences avec le Pois d’ Angole ont été Pois_d%27Angole) une légumineuse vivace à agriculture graine pluviale cultivée dans les en régions tropicales semi-arides : pois-congo, pois-congo, ambrevade ou Guadeloupéen créole En combinaison avec d'Angole des constitue une céréales, alimentation humaine le équilibrée. Aussi pois sous le nom de pois cajan, de couverture). Les pois contiennent des niveaux niveaux des contiennent pois Les couverture). de élevés de protéines aminés et (méthionine, d'importants lysine acides et tryptophane). famille famille des Fabaceae. Le pois d'Angole est à la fois une culture vivrière (pois secs, farine, pois frais ou légumes verts et une culture fourragère Le pois d'Angole ( indicus 1.9. Le Pois d’Angole 1.9. Le Pois Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 32 + 80 kg/ha de NPK + 25 kg/ 1 (F 2 DOSSIER district de Mandoto district (fumier seul à 5t/ha) ou F 1 Figure 2: Pluviométrie par décade sur le site d’Ivory. sur le site par décade 2: Pluviométrie Figure Figure 1: localisation du site d’Ivory dans le Moyen Ouest, commune de Vinany, commune de Vinany, Ouest, dans le Moyen d’Ivory du site 1: localisation Figure Agriculture de Conservation (AC) sur résidus ou sur couverture vivante. couverture ou sur résidus sur (AC) de Conservation Agriculture ha d’urée), ha soit d’urée), des doses faibles se des rapprochant pratiques paysannes. Le en traitement culture essais conduitssur labour en témoin uncommun constitue auxsans végétal pure différents couvert Sur les dispositifs, des systèmes en Agriculture de Conservation sont comparés au témoin traditionnel témoin au comparés sont Conservation de Agriculture en systèmes des dispositifs, les Sur labouré avec un minimum d’intrants F Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 33 ) 2 + F 1 ) 2 ) contre ) seulement contre 2 + F 1 DOSSIER de mars en 2019, les rendements de cette année de cette en 2019, les rendements de mars ème décade de février et à la et 2 de février décade ème Figure 4: Rendements de maïs associé à des légumineuses (F de maïs associé à des légumineuses 4: Rendements Figure Figure 3: Rendements de riz sur résidus de maïs associé à des légumineuses (F de riz sur résidus 3: Rendements Figure le changement climatique. Les mêmes observations sont faites sur les rendements du maïs associé. rendements sur les faites sont Les mêmes observations climatique. le changement 0.7 à 1.0 t/Ha sur labour. Les systèmes à base de mucuna sont les plus performants. Malgré une faible faible une Malgré performants. plus les sont mucuna de base à systèmes Les labour. sur t/Ha 1.0 à 0.7 sur conservation à pluviométrie la 3 de agriculture en systèmes des résilience la bien montre qui ce affectés, été pas n’ont d’absence d’absence de travail du sol, les rendements nettement plus élevés des que ceux obtenus entraditionnelles. pratiques Le systèmes « riz pluvial sur résidus de en Agriculture de Conservation sont maïs associé à des légumineuses vivrières » est de 3.7 à 4.7 F (fertilisation T/Ha Sur un sol initialement infesté par lestriga, après plusieurs années (19 ans) deforte biomasseet Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 34 , une légumineuse très DOSSIER Habiller le riz pluvial avec d’autres Les embocagements des cultures Le maïs associé au soja dérobé de mucuna de dérobé associé au soja maïs Le en vue de Les associations avec l’avoine Tephrosia vogellii Tephrosia légumineuse peut pousser très haut jusqu’à 1.50 haut jusqu’à légumineuse peut pousser très m mais on peut aussi la tailler en fin de saison de pluie et les produits de rameaux) peuvent être ajoutés à la la biomasse de taille (feuille et la parcelle. de semer du mucuna, on peut semer de l’avoine qui servira par la Comme suite de avec fourrage. couvert un dans propre est parcelle la mucuna, le Le d’avoine. paysan peut prélever une partie de pour le fourrage. la biomasse de l’avoine 3.4. légumineuses Sur les une Hautes Terres, parcelle de riz pluvial qui existe déjà peut être habillé d’Angole avec ou du avec Pois du crotalaire, ce une faible qui biomasse d’avoir de riz à la prochaine évitera campagne. Cette pratique été a réalisée dans le II. MANITATRA du projet cadre 3.5. Les embocagements de parcelles se feront avec du adaptée aux régions d’altitude jusqu’à 2000 m. C’est aussi un répulsif contre les insectes. Cette 3.2. à la saison suivante et suivi de riz pluvial Comme avec le système maturité précédent, du avant soja, on la sème le mucuna volée. la à semer le même peut On soja. du ligne dans la 3.3. production de fourrages Dans le précédent système (maïs + soja), au lieu Le maïs associé au haricot dérobé de semis est très peu infesté de mauvaises herbes le sol. à couvrir si la biomasse du mucuna arrive un lit de semis pour le riz pluvial sans labour à la prochaine campagne. Normalement, le lit de et et même avant la récolte, on sème le mucuna sur la ligne du haricot. La biomasse de maïs va s’associer à celle du mucuna pour constituer Le maïs associé au haricot est très courant sur les hautes terres, donc à la maturité du haricot, 3.1. campagne à la pluvial riz de et suivi mucuna suivante en jachère de mucuna a connu sur les Hauts terres. une importante adoption mucuna, en association avec le maïs,dans l’association dérobé « maïsharicot + » ou même et et dans les parcelles d’applicationdes Collèges d’Enseignement Général (CEG) : en effet, pour la campagne 2019 - 2020, le système à base de fort fort engouement des paysans pour les systèmes à base de mucuna au vue des résultats premiers obtenus dans les Champs Ecoles Paysans (CEP) diffusion surTerres. les Dans Hautes le cadre de la diffusion du II, Projet on MANITATRA note un 3. Quels systèmes pour les Hautes terres 3. Quels systèmes pour les Hautes Les systèmes suivants sont proposés pour large le labour minéralise la par lessivage. énorme perte une entraine matièreorganique et différenceentre les parcelles labourées parcelles et les non labourées avec les mêmes doses de fertilisations. Ceci s’explique sur le que fait labour du sol et avec de faible on dose aboutit d’engrais à trèsde rendements. L’autre bons observation importante est trèsla grande nombreuses nombreuses années et montrent qu’une fois la biomasses, sans fortes de avec restaurée fertilité Ces observations sont régulières sur de Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 35 ), . Antsoroko ( . A cause de la baiboho ) sont répandus et bien Vigna radiata Vigna radiata (légumineuse endémique DOSSIER konoke Photo 15: Photo Phaseolus sp. Quels systèmes pour le Boeny Quels systèmes Quels systèmes pour les zones semi- Une approche de diffusion par les blocs écologiques agro- a permis sédimentaire. une dans l’Androy l’Agro-écologie forte adoption de 7. Tous les systèmes applicables dans Il le faut Boeny. noter toutefois décrits plus la prédominance hauts du sont et niébé rampant type Lojomena et type du Black Eyes niébé sur les forte érosion des bassins versants région, dans les systèmes cette sous couvert végétal sont à privilégier. Un grand effort deformation des indispensable est locaux intervenants dolique associée au maïs dans est adaptée bien est couverture de à plante cette privilégier car région. cette 6. arides de l’Androy l’érosion est Le dansessentiel problème l’Androy éolienne en plus de ainsi a l’érosion que été utilisé le largement pois d’Angole hydrique. C’est en brise-vent mais aussi en régénération de la desfertilité sols très dégradés par lesystème de de Cajanus. forêt endémique est dolique la légumineuses, les Parmi dans la région rampants, mais le le mucuna, du les genre niébés adoptés. et baiboho et de Rizières à Mauvaise baiboho

Quels systèmes au Lac Alaotra Quels systèmes au Lac Le maïs associé en rotation avec le riz Le maïs associé en rotation Le Stylosanthes comme système phare Le Stylosanthes Quels systèmes pour le Moyen Ouest pour le Moyen Quels systèmes

e système phare dans le le Moyen système Ouest à est base de Stylosanthes mais les Vesce Vesce » sur RMME. Parmi les légumineuses, la associé à des légumineuses en rotationavec le riz pluvial est le système phare sur le système rotation « Riz/cultures maraichères/ érosions érosions des bassins versants résultant pluviométrie d’une violente et de maïs le conditions, ces la Dans tectonique. d’origine fragilité du sol surfaces de surfaces Maîtrise d’Eau (RMME), ceci à cause des fortes 5. Le Lac Alaotra est connu pour ses grandes dérober dérober du mucuna avec les soja). biomasse (niébé, tsiasisa, haricot, faible légumineuses à les sites d’Ivory et peuvent être diffusésle Moyen Ouest, dans ce qui offre un large choix par rapport aux autres régions. Il est important de Tous Tous les systèmes à base de rotation avec maïs le associé riz en pluvial ont testés été dans 4.2. pluvial actuellement actuellement d’où un complément de revenus pour le paysan. important plantée plantée en maïs ou en manioc à faible densité. Par ailleurs, la jachère de stylo permet aussi de récolter des semences qui sont très demandées les petits ne producteurs pouvant pas supporter la jachère d’une année. souligner Il qu’une est jachère important de de Stylo peut être de revenir aux légumineuses annuelles. recommandation Cette est valable notamment pour sols dégradés. Mais, contrairement à ce qu’on a véhiculé comme propose message de labourer auparavant, quand le on paysan a envie Comme décrit plus haut, le stylo est de la plante couverture d’excellence pour régénérer les de s’investir dans une jachère de stylo. de dans une jachère de s’investir 4.1. systèmes à base de légumineuses annuelles sont annuelles sont légumineuses de base à systèmes les car stylo le avec parallèle en développés aussi envie pas n’ont ha 1 de moins avec paysans petits

4. L Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 36 DOSSIER et et essai de parfaite. capitalisation C’est est un loin travail d’être qui demande à écologie. Par ailleurs, en plus des formations des formations des plus en ailleurs, Par écologie. intervenants locaux, la production de semences de plantes de site le couverture que noter faut Il région. de beaucoup pose dans un problème d’Ivory et la commune de Vinany ont été zone de production une de semences de couverture de longues années. pendant D’autres problèmes qui ne sont dans pas cet évoqués article sont lessaison feux sèche et les de brousse divagations en d’animaux diminuent qui énormément la biomasse laissée sur les sols à la prochaine campagne. Une prise de donner semble paysans des collective conscience des résultats comme en témoignent les paysans de la commune de Vinany dans le Moyen Ouest du Vakinankaratra. Conclusions être actualisé avec le temps. Nous n’avons pas couvert toutes les régions mais globalement les systèmes reposent tous sur les fondamentaux de l’Agriculture de Conservation et de l’Agro- C Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 37 ; . ; ; ; ; ; ; 2019, Diversité 2019, Diversité et al, et ; http://open-library.cirad.fr/ , 2018, Rapport d’étude , 2018, Rapport d’étude et al et DOSSIER ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Arachis https://fr.wikipedia.org/wiki/Arachis https://fr.wikipedia.org/wiki/Vicia https://fr.wiktionary.org/wiki/ pois_d%E2%80%99Angole https://fr.wiktionary.org/wiki/crotalaire https://fr.wikipedia.org/wiki/Pois_mascate https://fr.wikipedia.org/wiki/Vigna_unguiculata https://fr.wikipedia.org/wiki/Haricot_mungo files/6/2394__Rapport_de_mission_SOHAVELO_ VF.pdf RAHARISON T. écologiques des blocs agro d’impact des pratiques GRET HOBA, du projet cadre diffusées dans le ; Antananarivo H. M. RAZAFIMAHATRATRA de gestion de des pratiques importance et exploitations des sols dans les la fertilité de la du Moyen-Ouest familiales agricoles la de Est de la zone et Vakinankaratra région Journal de l'Agro- Madagascar, d’Itasy, région 2019 : N°8, écologie files/6/2388__JAE_8_VF_sur_site.pdf https://www.supagro.fr/ress-pepites/ PlantesdeCouverture/res/Stylosanthes.pdf 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 8. 9. 10. http:// , 2018, La ; et al et Rapport annuel année 3, Régistre des espèces et des espèces et Régistre de l’innovation L’introduction ; . (2013), Manuel pratique du . (2013), Manuel pratique http://open-library.cirad.fr/ ; https://www.durrell.org/wildlife: https://www.durrell.org/wildlife: et al et http://open-library.cirad.fr/files/6/2385__ de Madagascar, ASARA/AINA, AVSF, Lot VG Lot VG AVSF, ASARA/AINA, de Madagascar, 101 BP 3149- Antananarivo 25 Antsahabe, : – Madagascar et de diagnostic du Projet SOHAVELO ASARA, ASARA, SOHAVELO du Projet de diagnostic et alimentaire de sécurité européen programme Est et Sud région Sud nutritionnelle dans la et RAKOTONDRAMANANA, RASOLOMANJAKA J., J., RASOLOMANJAKA RAKOTONDRAMANANA, 2016, Rapport de mission de reconnaissance légionnaires sur le maïs, Journal de l’Agro-écologie sur le maïs, Journal de l’Agro-écologie légionnaires N°7 : JAE_N%C2%B07.pdf rotation ou l’association avec le mucuna réduit avec le mucuna ou l’association rotation de chenilles les attaques considérablement ANTANANARIVO 101 ; ANTANANARIVO RAKOTONDRAMANANA RAKOTONDRAMANANA, 2019, Rapport de RAKOTONDRAMANANA, dans le PLAE III, BOENY, mission de capitalisation 2019, PLAE ANALAMAHITSY, 17 au 23 Février gsdm-mg.org/wp-content/files/Manuel_SCV_ Mada_V_IntegraleMed.pdf RAKOTONDRAMANANA, MICHELLON R, MICHELLON RAKOTONDRAMANANA, RAHARISON T GSDM/CIRAD, de Madagascar, semis direct ANTANANARIVO 101 ; ANTANANARIVO L, H, CHARPENTIER SEGUY HUSSON O, GSDM, 2020, PAPAM, le Projet du GSDM dans intervention Y Ambatoroka, 26 2, GSDM lot VA composante http://open-library.cirad.fr/files/6/2388__JAE_8_ VF_sur_site.pdf et zone humide de Lac Sofia , Lot II Y 49 J zone et 101 Ampasanimalo (101), BP : 8511, Antananarivo – Madagascar Agro écologie pour améliorer la sécurité la sécurité pour améliorer écologie Agro aux alentours des communautés alimentaire Lac Alaotra) Baly et (Baie de protégées des Aires de la Pêche de la Pêche DURRELL, 2020, variétés exploité dans le système « Semence de le système dans exploité variétés de Madagascar, » dans le Sud Déclarée Qualité et de l'Elevage de l'Agriculture, Ministère ANCOS, ANCOS, 2016, ANCOS, 7. 6. 5. 4. 3. 2. Références bibliographiques 1. Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 38 SUCCESS STORIES SUCCESS travaux travaux consiste à séparer les vers des composts de fumier du d’acheter encore arrive nous Il mûrs. parc pour servir d’appoint au pré-compost mais la peine. en vaut ça Avec notre unique par mois. 600kg de compost produire andain, nous arrivons à amoindri car nous n’avons plus qu’à transporter tout au plus, le dixième du volume de fumier de parc utilisaitqu’on avant. Eneffet, 30 à 40 kg de lombricompost peut amplement suppléer aussi est sarclage Le parc. de fumier de charrettes à 2 permis a pré-compostage le car facile plus devenu d‘habitude qui d’adventices graines les d’éliminer viennent avec les fumiers organiques. Ensuite, les cultures résistent mieux à la les sècheresse plantes et parasites. Par exemple, nous avons constaté que le riz devient plus vigoureux face aux attaques dustriga. Lerendement est de plus en plus soutenu et les produits maraîchers sont à la dégradation. moins sujets demande certes de lombricompost La fabrication portée la à fait à tout est mais rigueur certaine une de chaque paysan. Il vous faut juste préparer du pré-compost qui servira de nourriture aux vérifier de vers. et d’arroser indispensable est il plus, En périodiquement la température. L’essentiel des ils nous ont fait don de 250g de vers. Aujourd’hui, Aujourd’hui, vers. de 250g de don fait ont nous ils moins 20Kg. Les nous résultats en disposons d’au que nous avons obtenus dès la première année d’utilisation du lombricompost a D’abord, la probant. été charge de travail due de au transport fertilisant vers le champ s’était beaucoup

’utilisation à outrance desproduits chimiques l’ère durant fertilisants et pesticides que tant en aux séances de prodiguées par les techniciens formations travaillant sur le et projet pilote d’animations Manitatra 1. Après ces formations, fertiliser nos champs. C’était notre pénible, revenu couvrait difficilement vu que montant le de nos besoins. Vers 2013, nous avons assisté N’ayant pas de zébu, nous étions obligés d’acheter d’acheter obligés étions nous zébu, de pas N’ayant d’énorme quantité de fumierset d’engrais pour ces paysans qui ont su tirer profit de l’utilisation du lombricompost. niveau niveau du village Belanitra d’Ambohitrinibe, Fokontany Minompamonjy David (Mme Mino) fait partie de Est, Madame RABEBINIRINA Dans la commune rurale d’Ankazomiriotra, au durable et plus respectueuse de l’environnement. l’environnement. de respectueuse plus et durable Les suivantes sont les témoignages de paysans : du lombricompostage sur les intérêts les procédés de fabrication de différents types de types différents de fabrication de procédés les compost dont le vermicompostage. Cela, dans l’optique de rendre production la agricole plus le cadre de ses projets de écologie, le GSDM tend diffusionà former les paysans sur de l’agro- Hormis son prix élevé, les engrais de solubles laissent synthèse toujours des résidus ayant des impacts préjudiciables à l’environnement. Dans de la révolution verte n’avait fait que renforcer les renforcer que fait n’avait verte révolution la de l’agriculture. sur climatique changement du effets

La technique du lombricompost se diffuse de du lombricompost La technique à paysan paysan L Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 39 SUCCESS STORIES SUCCESS Nous avons Jusqu’à 60kg. de commencé autour avons en nous avec maintenant 1kg de vers présent ma production est entièrement destinée et Nousà lesl’autoconsommation. utilisons surtout maïs le et riz le comme tanety de cultures nos sur plus est qu’il trouve Je légumineuses. aux associé intéressant d’utiliser du lombricompost que de fumier de parc. Actuellement je n’utilise presque chimique. plus d’engrais Nous avons construit le premier aux andain, suite séries par le d’animation-formation paysan leader et effectuées le technicien du Manitatra projet 2, travaillant dans du partir à productif devenu était andain premier notre zone. Ce mois de juin 2019. Je à commence juste produire du lombricompost mais j’ai résultats sur la déjà bonne devégétation mes maïset constaté les auparavant. eu j’ai que ce à rapport par riz mes de Afind’augmenter construit production, la d’autres andains et aujourd’hui, nous avons nous 5. en avons de vue quant à l’utilisation du lombricompost. à l’utilisation de vue quant RAZAFINDRAKOTO Emilson (Dadakoto), habitant à habitant (Dadakoto), Emilson RAZAFINDRAKOTO adopté aussi a Antanifotsy Commune 2, Antanety points ses sont suivants Les lombricompostage. le Un autre paysan, en la personne de Monsieur Madame Mino peut : 034 19 777 50/033 13 412 10. être suivants joint aux numéros kilo. de 1,5tonne. La production de contribue beaucoup lombricompost à nos ressources pécuniaire car il nous arrivons à l’écouler jusqu’à 1000Ar le Le reste est vendu à d’un des peu clients partout à qui Madagascar. La viennent plus grosse commande que nous avons eue en 2019 était Nous n’utilisons que le quart de notre production. production. notre de quart le que n’utilisons Nous Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 40 ACTUALITES ACTUALITES DE LUTTE INTEGRÉE CONTRE LA CLA", mené avec FAO. financier de la et l'appui technique Notons Notons qu'elle n'affecte ni l'environnement ni la sa de doté aussi s'est Madagascar humaine. santé stratégie nationale quinquennale de lutte contre sont la parmi CLA. les Telles du grandes avancées PLACE EN MISE LA À D'URGENCE D'APPUI "PROJET ET RIPOSTE DE SURVEILLANCE, DE SYSTEME D'UN

ésormais, les producteurs de maïs Malagasy ne devraient plus être anxieux et inquiets

(Source : publication facebook du MAEP le 14 décembre 2019) facebook du MAEP le 14 décembre : publication (Source endémique à Madagascar est capable la de CLA. tuer Mélangé à 50g 1ha de champ de maïs : recouvrir de riz blanc, elle peut Thuringiensis" a ont été démontré que découverte. cette bactérie Les naturelle et tests de l'Université d'Antananarivo, et d'experts africains, de appuyés par la l'Essagro, FAO, souche une biologique appelée "BT" ou "Bacillus du Ministère de l'Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP), à travers les techniciens de la DPV et de la FOFIFA, des différents chercheurs face face à la Chenille CLA. La menace Légionnaire est maîtrisée. Grâce aux d’Automne efforts ou Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la pêche Produit biologique de lutte contre les Produit biologique de lutte (CLA), Chenilles légionnaires d’Automne article du la menace est maitrisée, un D Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 41 ACTUALITES ACTUALITES est quasiment exclusivement orienté vers l’exportation d’une large gamme de produits agricoles bénéficiant d’une forte typicité (épices, fruits tropicaux , huiles essentielles, cacao, crevettes, etc.) principalement vers l’Europe, Le secteur de l’Agriculture Biologique (AB) à(AB) Biologique l’Agriculture de secteur Le Madagascar est en pleine croissance depuis plusieurs années. Représentant actuellement un chiffre d’affaire annuel de l’ordre de 55 M€ générés par plus d’une centaine d’entreprises employantsalariés 7000 s’approvisionnant et auprès de plus de 20 000 agriculteurs, le secteur Rakotondramanana, GSDM Rakotondramanana, Fenetre sur l'Agriculture Biologique à Madagascar Biologique sur l'Agriculture Fenetre

n projet de loi sur biologique l’Agriculture a été préparé sur l’initiativedu Syndicat Malgache Biologique (SIMABIO) de et l’Agriculture du MAEP et sera incessamment soumis à l’Assemblée

National du projet CASEF, de l’assistant représentant technique du projet CASEF, du de la recherche du GSDM. (FOFIFA) et du directeur exécutif La mission a vu la participation d’une délégation conduite par le Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Coordonnateur du Président du SIMABIO, du projet Pêche (MAEP), accompagnée Nationale. Suite à cela, un voyage d’étude au Maroc et en Tunisie a été réalisé en vue des perspectives perspectives des vue en réalisé été a Tunisie en et Maroc au d’étude voyage un cela, à Suite Nationale. (SNABio). à Madagascar Biologique l’Agriculture d’Appui à Nationale Stratégie d’une d’élaboration U Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 42 ACTUALITES ACTUALITES répondant à la demande (par ex: avec obligation de modules dans les des producteurs et des entreprises malgaches (amont et aval) dans les différentes « arènes » dispositif de formation AB concurrence entre organismes de Contrôle et de Certification ; (OCC) centres de recherche / technique dédié à l’AB professionnalisation et la structuration l’intégration du secteur privé Accroitre la un dispositif d’appui conseil technique et financier ciblant les producteurs et les entreprises => => Agrément et contrôle effectif de la part des pouvoirs publics. en synergie avec les mécanismes existants (FDA, Banques, IMF, etc.), Poursuivre Mise en place de contrat programme - organisations recherche - régions professionnelles) Conception/mise en œuvre d’un cursus agricoles, Dynamiser la dans l’AB, Concevoir une stratégie ciblant de filières prioritaires une diversité de manière inclusive par petits producteurs » auexemple : Exports, Filières intégrées écotourisme, Filières courtes « système de garantie par Certification et Système Participatif de Territoire (CT) de Garantie (SPG). Créer AB la certification, Subventionner institutionnelles : définition des stratégies, conception et pilotage des dispositifs d’appui, etc. • • • • • • et réflexions : • A l’issue de la pour Madagascar mission, des perspectives sous forme d’enseignements ont été soulevées l’huile d’Olive bio dansl’huile d’Olive bio les deux pays. Au Marocde l’ordre de 60 M€ d’exportation biologique représente l’Agriculture 205M€ et en Tunisie maisdans àon assiste deux pays ces marchéun tableauLe progression. de cours en local suivant Bio dansrésume l’agriculture sont dominés parGlobalement, les produits exportés les deux pays. des entreprises locales mais aussi de la cueillette. Comparé aux autres pays, le coût de la certification certification la de coût le pays, autres aux Comparé cueillette. la de aussi mais locales entreprises des ECOCERT). agréé, certificateur organisme seul (un concurrence de manque du cause à élevé trop est les Etats-Unis, le Japon (source CASEF). Les produits bio malgaches sont issues d’agriculture bio par bio d’agriculture issues sont malgaches bio produits Les CASEF). (source Japon le Etats-Unis, les Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 43 ne représentante de la délégation l'Union de Européénne à Antananarivo a visité les Visite des réalisations du GSDM, projet des réalisations Visite MANITATRA 2 par une représentante de la 2 MANITATRA a des parcelles mise en place d'application en Agro-écologie a été effectuée au niveau des 8 écologie au niveau du CEG Mariarano / Boeny CEG Mariarano au niveau du écologie réalisations du GSDM dans le cadre du projet Manitatra intéressants 2. De nombreux points pouvant être valorisés dans le cadre d'une future coopération ont été soulevés. En attendant, certaines observations seront à partager au cours de laévénement d'un qui européenne Commission se tiendra courant de la 3ème semaine du mois de février 2020 à Bruxelles. U délégation de l'Union Européénne à Antananarivo à délégation de l'Union Européénne collèges de la région Boeny. Les enseignants et élèves et encadrés par accompagnés ont été les ingénieurs et les techniciens locaux.agronomes du GSDM L Mise en place de la parcelle d'application en Agro- en d'application place de la parcelle Mise en AGRO-ECOLOGIE EN PHOTO EN AGRO-ECOLOGIE Vakinankaratra

e GSDM maitientGSDM e 12 des technique l'appui établissements bénéficiaires de l'intégration Mise à disposition des outils pédagogiques et du livret ludique aux 12 établissements du formation de recyclage. ont été réalisés. Quelques enseignantsQuelques réalisés. été ont de CEG du Vinany, du CEG de Betafo d'une ont même bénéficiés 2020, la mise en place des cultures de grande-saison, la mise à disposition des outils pédagogiques et du livret ludique, ainsi que les suivis réguliers des tehcniciens Vakinankaratra. Il s'agit des 6 écoles pilotes PAPAM et des 6 autres extensions réalisées dans le cadre du projet MANITATRA 2. Pour l'année scolaire 2019- de l'Agro-écologie en milieu scolaire dans le L Trimestrielle - Edition N° 09 JOURNAL DE L’AGRO-ECOLOGIE 44 Youtube Open library Site Web Site Fax (261 20) 22 347 94 (261 20) Fax [email protected] Tél (261 20) 22 200 46 à 48 Tél

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Route d’Ambohipo Route Tél: (+261) 20 22 276 27 Tél: Lot VA 26 Y Ambatoroka Lot VA Antananarivo Emission FIVOHY sur la RNM : Tous : Tous sur la RNM Emission FIVOHY Deuxième session de formation des session de formation Deuxième Facebook MADAGASCAR CALENDRIER / CALENDRIER - les 3ème samedis du mois de 08h15 à 08h30 du matin - du 07 au 10 Avril Boeny enseignants 2020 d'élèves parents des - Formation la durant prévue Boeny collège 2020 semaine du 20 Avril des inter-régional - Visite-échange elèves et parents enseignants, 2020 en fin du mois d'Avril prévue GSDM Copyrigth avril 2020 avril GSDM Copyrigth Ambohijatovo BP 557 Ambohijatovo 23, rue Razanakombana 2) à partir de l'édition N°8 BP 6039 Ambanidia Antananarivo 101 Madagascar BP 6039 Ambanidia Antananarivo

Facebook DIVERS CONTACTS DIVERS AVRIL 2020 ANNEE 2020 Dirécteur Exécutif : Exécutif Dirécteur [email protected] : communication Responsable [email protected] Pour de plus amples informations et/ou pour toutes améliorations, contacter nous au : contacter améliorations, toutes pour et/ou de plus amples informations Pour

membre du GSDM membre Ce journal a été financé au départ par l’AFD (projet PAPAM) et par le COMESA/UE (projet MANITATRA MANITATRA (projet COMESA/UE et par le PAPAM) (projet financé au départ par l’AFD Ce journal a été

Partenaire technique du GSDM technique Partenaire - GSDM Vakinankaratra (MANITATRA 2) (MANITATRA GSDM Vakinankaratra Site Web Site GSDM Comité de lecture, les membres du GSDM les membres de lecture, Comité 2020 du Makanara CSA/FRDA - Formation 2020 25 au 28 mars - Mission de suivi du Comesa - Mission de suivi 2020 17 mars les 16 et du - Journées Agro-écologiques 20 mars les 19 et Vakinankaratra Evènements

Tahina RAHARISON - Consultant Agronome Socio-économiste du GSDM Socio-économiste Agronome RAHARISON - Consultant Tahina PAPAM / Projet du Sud-Est - Superviseur de zone René HERIMANDIMBY RAKOTO du GSDM Exécutif - Directeur RAKOTONDRAMANANA Mireille RAZAKA - Responsable Communication du GSDM Communication - Responsable RAZAKA Mireille du GSDM RANDRIAMIARANA - Agronome Vololoniraisana du GSDM Agronome - Consultant Martin RANDRIAMITANTSOA

MARS 2020

Rubrique «Success Stories» : Stories» «Success Rubrique : Entité de validation Rubrique «L'Agro-écologie au niveau national» : AGRISUD- : AGRISUD- national» au niveau «L'Agro-écologie Rubrique : «Dossier» Rubrique : Dp SPAD «Recherche» Rubrique • • • Ont participé à ce numéro : • • • Facebook Les membres du GSDM :

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