Pouvoir Et Religion Dans Un Paysage Gallo-Romain :Les Cités D’Apt Et D’Aix-En-Provence Ralph Haeussler

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Pouvoir Et Religion Dans Un Paysage Gallo-Romain :Les Cités D’Apt Et D’Aix-En-Provence Ralph Haeussler Pouvoir et religion dans un paysage gallo-romain :les cités d’Apt et d’Aix-en-Provence Ralph Haeussler To cite this version: Ralph Haeussler. Pouvoir et religion dans un paysage gallo-romain :les cités d’Apt et d’Aix-en- Provence. Romanisation et epigraphie, Lattes, 2001.Religion, Language and Identity in Gaul and Iberia, TRAC conference, Amsterdam, 2008., 2008, Lattes, France. pp.155-248. halshs-00342157 HAL Id: halshs-00342157 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00342157 Submitted on 26 Nov 2008 HAL is a multi-disciplinary open access L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est archive for the deposit and dissemination of sci- destinée au dépôt et à la diffusion de documents entific research documents, whether they are pub- scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, lished or not. The documents may come from émanant des établissements d’enseignement et de teaching and research institutions in France or recherche français ou étrangers, des laboratoires abroad, or from public or private research centers. publics ou privés. Ralph HÄUSSLER* Pouvoir et religion dans un paysage gallo-romain : les cités d’Apt et d’Aix-en-Provence 1. Présentation – un paysage de demander quel est le rôle des nombreux lieux de culte, résistance ? surtout en milieu rural : sont-ils simplement un reflet de la religiosité de la population rurale et de la persistance La Gaule Narbonnaise est considérée comme une des croyances préromaines en dehors de la ville ? Si on province très « romanisée », dominée par l’urbanisme, considère l’organisation géographique de la région des villas romaines et une population bien intégrées dans (fermes, villas, agglomérations), un sanctuaire rural les structures sociales, culturelles et économiques de montre-il le besoin d’une « chapelle » 3 propre comme l’Empire romain. En ce qui concerne la religion, on pense centre d’une communauté rurale ? Ou encore, témoigne- surtout aux grands temples de type romain, comme la t-il de l’exploitation de la religion par les élites dans le Maison Carrée à Nîmes. Mais comme nous allons le voir, but de consolider leur pouvoir ? la Gaule Narbonnaise ressemble plutôt à un « paysage de L’épigraphie est une source indispensable pour cette résistance » : à côté d’une centaine de théonymes cel- étude. Quelles informations supplémentaires à celles de tiques, il semble que même les grandes divinités l’archéologie peut-elle nous apporter ? Tout d’abord, romaines, comme Jupiter, Mars, Mercure et Minerve, ont c’est surtout l’épigraphie qui nous donne des indications un caractère plutôt « indigène » 1. pour un caractère « non-romain » de la religion locale Le grand nombre de lieux de culte dans le territoire (par exemple les théonymes et les épithètes en langue cel- rural des deux colonies romaines Iulia Apta (Apt) et tique), alors que la plupart des sculptures et de l’architec- Aquae Sextiae (Aix-en-Provence), qui sont au centre de ture sacrée semble suivre la conception romaine (avec cette étude 2, reflète des structures sociales et territoriales quelques exceptions comme Lioux, v. infra). Les inscrip- particulières à cette région. Pendant le Haut-Empire les tions nous donnent aussi des informations sur les dédi- lieux de culte sont absolument essentiels pour l’organisa- cants et leurs identités. tion sociale d’une cité provinciale et son fonctionnement Les élites locales sont en général au centre des études dans un système de patronage. Le paysage sacré est sur la « romanisation », parce que ce sont elles qui sont directement lié à la structuration du monde rural et c’est susceptibles d’initier de profonds changements sociocul- le but de cette étude d’essayer de mieux faire comprendre turels. Et quand on pense aux élites à l’époque romaine, les rapports entre les lieux de culte et les changements il s’agit des élites urbaines parce que leurs choix culturels dans l’organisation socio-géographique entre la proto- étaient motivés par un art de vivre urbain et par une histoire et l’époque romaine. Dans ce contexte, il faut se carrière politique au sein de la municipalité. Toutefois ces * R. Häussler, Fachbereich 2 - Alte Geschichte und Archäologie, Universität Osnabrück, Schloßstraße 8, D-49069 Osnabrück, R. F. d’Allemagne. [email protected]. Chercheur associé à l’UMR 154, Lattes (1999-2001). Je remercie M. André Kauffman (conservateur du Musée d’Apt), M. P. Leveau (Université de Provence, Aix-en-Provence), M. J. Gascou (CNRS, Aix-en-Provence) pour leur aide et leur assistance. Je remercie surtout Mme Anne Roth-Congès (CNRS, Aix-en-Provence) et Mme Isabelle Fauduet (CNRS, Paris) pour la correction du manuscrit de mon article. Les recherches concernant ce dossier ont été financées par une bourse post-doctorale du Deutscher Akademischer Austauschdienst, Bonn en 2000-2001. J’ai essayé de tenir compte des publications qui sont parues depuis le colloque à Lattes en septembre 2001, surtout celle des tomes 84/2 et 13/4 de la Carte Archéologique de la Gaule (CAG) en 2006 et 2007. Parce que la CAG couvre maintenant toute la région de cette étude, voir en général la CAG pour les bibliographies antérieures. 1 Cf. Häussler 2001-2002 ; 2008 ; pour le terme « landscape of resistence », cf. S. Alcock 1997. 2 Cf. Gascou 1995 et Gascou et alii 1997 pour une définition récente des limites territoriales des deux cités, qui seront respectées dans cet article pour des raisons pratiques. 3 Le terme « chapelle » sert à définir des petits bâtiments rectangulaires de cultes (des édicules), comme à Lioux, pendant que le terme « fanum » sert à définir le type de bâtiment rectangulaire avec péribole. – 155 – In: R. Häussler (dir.), Romanisation et épigraphie. Études interdisciplinaires sur l’acculturation et l’identité dans l’Empire romain (Archéologie et Histoire Romaine, 17), Montagnac 2008, 155-248. Ralph Häussler élites résident dans la campagne et c’est là que se gentium (Apt) étaient des oppida latina. Apt est située sur trouvent leur clientèle et leur base économique 4. Il faut la « voie hérakléenne » qui relie la Gaule et l’Italie par le comprendre que la structure d’une cité romaine était col du Mont-Genèvre et Suse ; cette voie fut réaménagée composée d’une « métropole » centrale (le chef-lieu ou par Gnaeus Domitius Ahenobarbus en 118 av. n. è. (voie caput ciuitatis) à laquelle étaient rattachés de nombreux Domitienne). Apt était une cité pérégrine qui a reçu le habitats/agglomérations/communautés (d’origine proto- droit latin pendant la période triumvirale ou augustéenne. historique), mais sans distinction administrative entre Au début du Haut-Empire, elle a acquis le rang de colo- ville et campagne. Dans ce cadre, on peut se demander nie, col(oniae) Iul(iae) Aptae ; les citoyens romains comment ces élites municipales exerçaient leurs fonc- d’Apt étaient inscrits dans la tribu Voltinia 9. tions civiques, administratives et religieuses dans l’en- Ce n’est pas ici le lieu de spéculer sur les « étiquettes semble de la cité. Ces élites, comment pouvaient-elles ethniques ». En réalité les identités ethniques sont beau- répondre à leur obligation comme protecteurs et patrons coup plus complexes que les informations anachroniques de leurs communautés rurales, et comment se servaient- données par Pline, principalement parce qu’une identité elles de la religion ? ethnique n’est jamais fixe : c’est un concept qui dépend du contexte (la même personne peut avoir plusieurs 1.1 La conquête romaine et la municipalisation identités éthniques dépendantes du contexte, par ex. aixois, salyen, gaulois, etc.) et les labels ethniques Les développements socioculturels s’insèrent dans une changent aussi au cours du temps. De plus ce sont les période dominée par Rome. Déjà depuis la seconde structures sociales qui se modifient : la « tribu » proto- Guerre Punique, Rome est maîtresse de la Méditerranée historique n’était pas nécessairement associée à un occidentale. Notre région d’étude a été particulièrement territoire fixe ; c’était plutôt une association de personnes bouleversée par les campagnes de Fulvius Flaccus (125 reliées par des lignages ; mais jusqu’au Ier s. av. n. è. on av. n. è.) et de C. Sextius Calvinus (124–123 av. n. è.) 5, voit la création d’entités politiques territoriales et finale- mais la conquête n’a pas forcément d’impact sur la cul- ment de municipalités de droit romain. En principe, ture indigène 6. À l’époque républicaine, Aix et Apt ont Entremont et Aix-en-Provence peuvent être attribuées été des « bastions de l’Empire » 7, placées stratégique- aux Salyens à l’époque républicaine, mais c’est un ethnos ment sur les grands axes de transit vers l’Italie et situées qui disparaît au cours du Ier s. av. n. è. Apt a été attribué à proximité des agglomérations fortifiées préexistantes aux Albici par G. Barruol 10, mais aux Volgentii par Pline (Entremont et Péréal), dans le but de surveiller les popu- (nat. hist. 3, 36) 11. Il y a aussi les Dexiuates, qui habi- lations indigènes. taient dans le territoire entre Durance et Lubéron autour Aquae Sextiae, située sur la voie Aurélienne, est géné- du sanctuaire de Dexiva ; s’agit-il d’une tribu d’origine ralement considérée comme une fondation de Sextius salyenne ou d’un pagus de l’époque romaine 12 ? Les Calvinus en 122 av. n. è., après la prise de l’oppidum de Vordenses occupaient probablement la région autour de l’Entremont (v. infra). Le statut original et la dimension Gordes dans le territoire d’Apt. En tout cas, la population de cette fondation, qui a peut-être intégré un sanctuaire locale, indigène, autochtone a parlé une langue celtique, existant (à Bormanos, v. infra), sont discutés : concilia- comme le montrent l’onomastique, les théonymes et les bula ou colonia 8. D’après Pline (nat. hist. 3, 36), Aquae noms des agglomérations, des montagnes et des Sextiae Salluuiorum (Aix-en-Provence) et Iulia Apta Vul- fleuves 13.
Recommended publications
  • Königl, Bayer Akademie Der Wissenschaften
    ZOBODAT - www.zobodat.at Zoologisch-Botanische Datenbank/Zoological-Botanical Database Digitale Literatur/Digital Literature Zeitschrift/Journal: Sitzungsberichte der philosophisch-philologische Classe der Bayerischen Akademie der Wissenschaften München Jahr/Year: 1865 Band/Volume: 1865-1 Autor(en)/Author(s): Glück Christian Wilhelm von Artikel/Article: Die Erklärung des Rénos, Moinos und Mogontiâcon, der gallischen Namen der Flüsse Rein und Main und der Stadt Mainz 1-27 S itzim g ’sb erich te der königl, bayer Akademie der Wissenschaften zu München. Jahrgang 1865. Band I. M ü n c h e n . Druck von F. Straub (Wittelsbacherplatz 3). 1865. In Commission bei G. Franz. Sitzungsberichte der königl, bayer. Akademie der Wissenschaften. Philosophisch - philologische Classe. Sitzung vom 7. Januar 1865. Herr C hrist berichtet über eine Abhandlung des Herrn VV. G lü ck , welche die Classe hiermit dem Drucke übergibt: „Die Erklärung des Renos, Moinos und Mogon- tiacon, der gallischen Namen der Flüsse Rein und Main und der Stadt Mainz.“ Der Rein heisst bekanntlich bei den Griechen ‘Prjvog, bei den Römern Rhfrnus. Der gallische Name lautet Rönos, früher Renas1). Das Keltische hat kein gehauch- 1) Die alte Nominativendung as der auf a ausgehnden männ­ lichen Stämme findet sich noch in den ältesten Denkmälern der irischen Sprache, den Ogaminschriften. (Hierüber s. unsere Schrift: Der deutsche Name Brachio nebst einer Antwort auf einen Angriff Holzmanns. München 1864. 10. S. 2. Anm.) Doch kommt auch dort die Endung os vor (s. Beiträge zur vergleich. Sprachforsch. I, 448). In den in gallischer Sprache geschriebenen Inschriften (ebend. III, [1865. I. 1.] 1 2 Sitzung der philos.-philol. Classe vom 7.
    [Show full text]
  • Comparative-Mythology.Pdf
    COMPARATIVE MYTHOLOGY for MYFAROG Thank you for your interest in this project. Below (on page 2 and 3) is a list of names for the different pan-European deities. The PIE (proto-Indo-European) names are reconstructions of the Scandinavian names only! Listen in brackets are the names of the regions of Thulê (the world of MYFAROG), and their corresponding 'real world' inspirations (e. g. Roman and Etruscan for the region Troskenia). I am completely missing the Baltic, Basque, Celt-Iberian, Dacian/Thracian, Egyptian, Finnish, Iberian, Illyrian and Sanskrit names for the deities. What I want from you is that you make lists like those below, of the deities according to your culture, and then post this in the comment section of the Comparative Mythology YouTube video on my channel. You can list them in the same order as below, or with the PIE names next to the names you list. You can also post comments with suggestions to alternative names than those already listed by me or others. Don't worry about the gender of the deities; Originally they were all defined as hermaphroditic spirits, and were only later anthropomorphized and named as gods or goddesses. Some of them became gods, others goddesses, and they were not anthropormorphized the same way all over Europe. They are still the same though, and e. g. any god of justice defined as a goddess somewhere in Europe, is the same as the other deities of justice in Europe. Please list the gender of the deities only when they differ form the deities listen in the PIE column below.
    [Show full text]
  • Stonezine 17
    STONEZINE 17 THE DIGITAL COUNTERPART TO STONEXUS MAGAZINE, A TRIBUTE TO STONE, STONEWORK AND STONE ART STONEZINE 17 THE DIGITAL COUNTERPART TO STONEXUS MAGAZINE EDITOR: TOMAS LIPPS In this issue: • THE GREEN MAN Ancient Myth, Celtic God or Medieval Creation? • LITHIKOS GALLERY of STONEWORK VARIOUSITIES • CHRIS BOOTH, SCULPTOR & LAND ARTIST • COVER: Wairau Strata by Chris Booth This, like all issues of the STONEZINE, can be printed on 8.5” X 14” or 11” X 17” paper. STONEZINE 17 The Green Man is often depicted as part human and part plant. The head, the the green man vessel of divinity and power, is often carved as if it has been severed from the Tree of ancient myth, celtic god or medieval creation? Knowledge. The leaves sprouting from his mouth, ears and face are symbolic of fertil- ity and growth. The Green Man is the message of the tree. Additionally he represents rebirth, the renewal of the spring, creative inspiration. by Nicholas G. Fairplay According to Sir James George Frazer, the Green Man could be related to sacrifice. “[The Green Man/Knight] is as vivid and concrete as any image “. .that a man was chosen to represent the god, and he, after in literature. .a living coincidentia oppositorum; half giant, yet conferring by the proper magical ceremonies his strength and fertility wholly a ‘loving knight’; as full of demoniac energy as old Karam- upon his people, was sacrificed (perhaps by hanging), decapitated, and azov, yet, in his own house, as jolly as a Dickensian Christmas host his head placed in the sacred tree.”4 “ C.S.
    [Show full text]
  • Ancient Celtic Goddesses Author(S): E
    Ancient Celtic Goddesses Author(s): E. Anwyl Source: The Celtic Review, Vol. 3, No. 9 (Jul., 1906), pp. 26-51 Published by: Stable URL: http://www.jstor.org/stable/30069895 Accessed: 23-11-2015 23:24 UTC Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at http://www.jstor.org/page/ info/about/policies/terms.jsp JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. http://www.jstor.org This content downloaded from 128.122.230.148 on Mon, 23 Nov 2015 23:24:25 UTC All use subject to JSTOR Terms and Conditions 26 THE CELTIC REVIEW ANCIENT CELTIC GODDESSES Professor E. ANWYL THE extant remains of the Celtic forms of religion afford abundant testimony to the great variety of divine names which were associated therewith. No student of Celtic religion can fail to be impressed with the number of Celtic deities, who appear to have been local or tribal in character. Even where a certain deity appears to have become non-local, it will generally be found on investigation that the sphere of the extended worship has fairly well-defined areas and centres. We cannot take as our first guide for the classification and grouping of Celtic gods a Pantheon like that of Homer, behind which there is a long history of religious development, and upon which there is the impress of a literary tradition.
    [Show full text]
  • Test Abonnement
    L E X I C O N O F T H E W O R L D O F T H E C E L T I C G O D S Composed by: Dewaele Sunniva Translation: Dewaele Sunniva and Van den Broecke Nadine A Abandinus: British water god, but locally till Godmanchester in Cambridgeshire. Abarta: Irish god, member of the de Tuatha De Danann (‘people of Danu’). Abelio, Abelionni, Abellio, Abello: Gallic god of the Garonne valley in South-western France, perhaps a god of the apple trees. Also known as the sun god on the Greek island Crete and the Pyrenees between France and Spain, associated with fertility of the apple trees. Abgatiacus: ‘he who owns the water’, There is only a statue of him in Neumagen in Germany. He must accompany the souls to the Underworld, perhaps a heeling god as well. Abhean: Irish god, harpist of the Tuatha De Danann (‘people of Danu’). Abianius: Gallic river god, probably of navigation and/or trade on the river. Abilus: Gallic god in France, worshiped at Ar-nay-de-luc in Côte d’Or (France) Abinius: Gallic river god or ‘the defence of god’. Abna, Abnoba, Avnova: goddess of the wood and river of the Black Wood and the surrounding territories in Germany, also a goddess of hunt. Abondia, Abunciada, Habonde, Habondia: British goddess of plenty and prosperity. Originally she is a Germanic earth goddess. Accasbel: a member of the first Irish invasion, the Partholans. Probably an early god of wine. Achall: Irish goddess of diligence and family love.
    [Show full text]
  • ATLAS of CLASSICAL HISTORY
    ATLAS of CLASSICAL HISTORY EDITED BY RICHARD J.A.TALBERT London and New York First published 1985 by Croom Helm Ltd Routledge is an imprint of the Taylor & Francis Group This edition published in the Taylor & Francis e-Library, 2003. © 1985 Richard J.A.Talbert and contributors All rights reserved. No part of this book may be reprinted or reproduced or utilized in any form or by any electronic, mechanical, or other means, now known or hereafter invented, including photocopying and recording, or in any information storage or retrieval system, without permission in writing from the publishers. British Library Cataloguing in Publication Data Atlas of classical history. 1. History, Ancient—Maps I. Talbert, Richard J.A. 911.3 G3201.S2 ISBN 0-203-40535-8 Master e-book ISBN ISBN 0-203-71359-1 (Adobe eReader Format) ISBN 0-415-03463-9 (pbk) Library of Congress Cataloguing in Publication Data Also available CONTENTS Preface v Northern Greece, Macedonia and Thrace 32 Contributors vi The Eastern Aegean and the Asia Minor Equivalent Measurements vi Hinterland 33 Attica 34–5, 181 Maps: map and text page reference placed first, Classical Athens 35–6, 181 further reading reference second Roman Athens 35–6, 181 Halicarnassus 36, 181 The Mediterranean World: Physical 1 Miletus 37, 181 The Aegean in the Bronze Age 2–5, 179 Priene 37, 181 Troy 3, 179 Greek Sicily 38–9, 181 Knossos 3, 179 Syracuse 39, 181 Minoan Crete 4–5, 179 Akragas 40, 181 Mycenae 5, 179 Cyrene 40, 182 Mycenaean Greece 4–6, 179 Olympia 41, 182 Mainland Greece in the Homeric Poems 7–8, Greek Dialects c.
    [Show full text]
  • The DRUIDISM Root and Its FRUITS
    The DRUIDISM Root and Its FRUITS Historical background and prayer of renunciation. Amanda Buys’ Spiritual Covering This is a product of Kanaan Ministries, a non-profit ministry under the covering of: • Roly, Amanda’s husband for more than thirty-five years. • River of Life Family Church Pastor Edward Gibbens Vanderbijlpark South Africa Tel: +27 (0) 16 982 3022 Fax: +27 (0) 16 982 2566 Email: [email protected] There is no copyright on this material. However, no part may be reproduced and/or presented for personal gain. All rights to this material are reserved to further the Kingdom of our Lord Jesus Christ ONLY. For further information or to place an order, please contact us at: P.O. Box 15253 27 John Vorster Avenue Panorama Plattekloof Ext. 1 7506 Panorama 7500 Cape Town Cape Town South Africa South Africa Tel: +27 (0) 21 930 7577 Fax: 086 681 9458 E-mail: [email protected] Website: www.kanaanministries.org Office hours: Monday to Friday, 9 AM to 3 PM Kanaan International Website Website: www.eu.kanaanministries.org Preface These prayers have been written according to personal opinions and convictions, which are gathered from many counseling sessions and our interpretation of the Word of GOD, the Bible. In no way have these prayers been written to discriminate against any persons, churches, organizations, and/or political parties. We ask therefore that you handle this book in the same manner. What does it mean to renounce something? To renounce means to speak of one’s self. If something has been renounced it has been rejected, cut off, or the individual is refusing to follow or obey.
    [Show full text]
  • Un Santuario a Las Matres En El Foro De Arucci: La Constatación De Las Rixamae En La Baeturia Celtica
    REVISTA ONOBA 2014, Nº 02, 107-125 ISSN: 2340-3047 UN SANTUARIO A LAS MATRES EN EL FORO DE ARUCCI: LA CONSTATACIÓN DE LAS RIXAMAE EN LA BAETURIA CELTICA JAVIER BERMEJO Universidad de Huelva Recibido: 06/02/2014 Aceptado: 05/03/2014 Revisado: 18/02/2014 Publicado: 20/05/2014 RESUMEN ABSTRAC En el foro de la ciudad de Arucci se ha descu- In the Arucci city forum it has been found an bierto recientemente una inscripción dedicada a inscription dedicated to a set of female divinities un conjunto de divinidades femeninas llamadas called Rixamae (Bermejo, 2012), leading inevitably Rixamae (Bermejo, 2012), lo que lleva ineludible- to put it in relation to the poet Martial appointment mente a ponerla en relación con la cita que el poeta offered in one of his epigrams on the Celtiberian Marcial ofrece en uno de sus epigramas relativo a towns where dances Rixama mentions (IV, 55, las ciudades de la Celtiberia en el que menciona las 15). The finding of this tabella in the context of danzas de Rixama (IV, 55, 15). El hallazgo de esta the forum and close to the sacella reinforces the tabella en el contexto del foro y junto a uno de los religious functionality of these rooms, as well as sacella refuerza la funcionalidad religiosa de estas the worship of female deities or clear Celtics roots estancias, así como el culto a divinidades femeninas matres Celtic in this room at a time advanced of o matres de clara raigambre céltica en este recinto the first century A.D. than one would establish the en un momento avanzado del s.
    [Show full text]
  • A Numismatic Manual, Or, Guide to the Study of Greek, Roman, and English
    This is a reproduction of a library book that was digitized by Google as part of an ongoing effort to preserve the information in books and make it universally accessible. http://books.google.com <3l T-U: ami , ■ 600004461 L . 32. 600004461 L . 32. 2. NUMISMATIC MANUAL; OR, GUIDE TO THE STUDY OF GREEK, ROMAN, AND ENGLISH COINS: WITH PLATES FROM THE ORIGINALS. BY JOHN Y. AKERMAN. 1 A SERIES OP AN EMPEROR'S COINS, IS HIS I.I FK DIGESTED INTO ANNALS." Addison on the Uscfulness ol Ancient Medal*. LONDON: EFFINGHAM WILSON, ROYAL EXCHANGE. MDCCCXXXII. Printed by Manning and Snuthson, 4, London-house-yard, St. Panl'a. " PREFACE. Although this little work is not intended for the use of the experienced medalist, the author pre sumes that it will not be found useless as a book of reference ; it is, however, rather designed as a help to those who, being desirous of forming a collection of coins, have neither the opportunity to procure, nor the patience to peruse, the many voluminous works which have been written on the subject. Small as it is, it has yet Cost the compiler consi derable labour; to condense the information con tained in the works of various authors, being much more difficult than to comment at length upon their several opinions, especially when experience has since proved many of. them to be in error ; in fact, more than one work on Numismatics have evidently been written by men who were but theoretically acquainted with the subject. The study of ancient coins has been a subject of ridicule to some, who have considered it fit only for the mere antiquary ; but this is by no means the case.
    [Show full text]
  • Abhiyoga Jain Gods
    A babylonian goddess of the moon A-a mesopotamian sun goddess A’as hittite god of wisdom Aabit egyptian goddess of song Aakuluujjusi inuit creator goddess Aasith egyptian goddess of the hunt Aataentsic iriquois goddess Aatxe basque bull god Ab Kin Xoc mayan god of war Aba Khatun Baikal siberian goddess of the sea Abaangui guarani god Abaasy yakut underworld gods Abandinus romano-celtic god Abarta irish god Abeguwo melansian rain goddess Abellio gallic tree god Abeona roman goddess of passage Abere melanisian goddess of evil Abgal arabian god Abhijit hindu goddess of fortune Abhijnaraja tibetan physician god Abhimukhi buddhist goddess Abhiyoga jain gods Abonba romano-celtic forest goddess Abonsam west african malicious god Abora polynesian supreme god Abowie west african god Abu sumerian vegetation god Abuk dinkan goddess of women and gardens Abundantia roman fertility goddess Anzu mesopotamian god of deep water Ac Yanto mayan god of white men Acacila peruvian weather god Acala buddhist goddess Acan mayan god of wine Acat mayan god of tattoo artists Acaviser etruscan goddess Acca Larentia roman mother goddess Acchupta jain goddess of learning Accasbel irish god of wine Acco greek goddess of evil Achiyalatopa zuni monster god Acolmitztli aztec god of the underworld Acolnahuacatl aztec god of the underworld Adad mesopotamian weather god Adamas gnostic christian creator god Adekagagwaa iroquois god Adeona roman goddess of passage Adhimukticarya buddhist goddess Adhimuktivasita buddhist goddess Adibuddha buddhist god Adidharma buddhist goddess
    [Show full text]
  • La Langue Gauloise : Grammaire, Textes Et Glossaire
    m COLLECTION POUR [ÉTUDE DES ANTIQUITÉS NATIONALES II LA LANGUE GAULOISE PAR G.DOTTIN amammama PARIS HBRAnilE CKimCKSIECK m-r- /t'uijui TldàSiâ^ LA LANGUE (GAULOISE Précédemment paru dans la même collection. G. DoTTiN, Les anciens peuples de l'Europe, in-H^ relié, 6 fP. COLLECTION POUR L'ETUDE DES ANTIQUITÉS NATIONALES II LA LANGUE GAULOISE COLLECTION POUR L'ÉTUDE DES ANTIQUITÉS NATIONALES II LA LANGUE GAULOISE GRAMMAIRE, TEXTES ET GLOSSAIRE Georges DOTTIN DOYEN \>V. LA IACH.TK I>I:s I.KTTl^RS DE HENNES PARIS LIBRAIRIE C. KLINCKSIEGK M, RUE DE LILLE, H 1918 Tous droits réservés. Copyright }>ij C. Klincki^leck, 191 S. Le livre de M. DoUin renferme tout ce que nous savons de la langne gauloise, c'esl-à-dir€ de la langue parlée dans la Ganie, il y a deux mille ans, par les peuples qui s'appelaient les Gaulois. Ce que dous savons de celle langue est malheureu- sement fort peu de chose : quelques; mots, conservés par les Anciens ; beaucoup de noms propres, dont le sens est souvent douteux lot assez restreint d'in- ; un scriptions, plus faciles à déchiffrer qu'à traditire. Si le vocabulaire ne nous est point inconnu, la strucliire de la langue, qui est l'essentiel, nous échappe à peu près complètement. Ce livre, si copieux soit^il, n'est donc qu'un monument d'attente en vue d'un avenir qu'on a le droit d'espérer. Je dis qu'on a le droit d'espérer un avenir qui nous fera connaître, de la langue gauloise, beaucoup de ce que nous ignorons.
    [Show full text]
  • 132 6.2. Gallo-Latin Inscriptions
    David Stifter Old Celtic Languages Spring 2012 6.2. GALLO-LATIN INSCRIPTIONS Gallo-Latin inscriptions are much more heterogenous and varied in type, content, and style than are Gallo-Greek texts, which are largely restricted to funeral and dedicatory inscriptions. In Gallo-Latin, we find marks of ownership and producer’s marks, business notes, social-interactive texts in the widest sense, calendars, and magical texts (curses, binding spells). Tomb inscriptions and dedicatory texts are quite rare. In RIG II, the Gallo-Latin inscriptions bear numbers up to ca. 140. In fact, however, the inscrip- tions number several hundreds: in some cases a series of texts was assigned to a single number in RIG, and many very short texts were not included at all. Regarding the number of words, the body of Gallo- Latin texts is the largest in Old Celtic, since unlike Gallo-Greek inscriptions it contains many longish texts. A lot of these are only fragmentarily preserved or have been written on material which badly impairs readability. Not included in RIG are Latin inscriptions that contain iso- lated Gaulish words, recognisable by their inflectional endings. The following examples are mainly drawn from Austria. An example is an altar from Warmbad Villach, Carinthia, Austria: Murcius Sabnianus · l(ibens) · (uotum) · s(oluit) Vibebos (AE 1975, 660 = ILLPRON 642). The recipients of the dedication Vibebos, perhaps gods of healing, carry the non-Latin dat. pl. ending -ebos. A carved inscription on a pot in the Museum Johanneum in Graz, Styria, Austria is addressed to the same recipients: Vibebos Adtresa. In the latter case it is impossible to decide whether the matrix language is Latin or Celtic.
    [Show full text]