Mestre A.Pdf

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Mestre A.Pdf UNIVERSITÉ DE LYON Institut d'Etudes Politiques de Lyon LA MOBILISATION D’UNE PRATIQUE ARTISTIQUE POPULAIRE COMME VECTEUR D’ENGAGEMENT POLITIQUE ET SOCIAL : LE RAP FRANÇAIS « TRIBUNICIEN » CONTEMPORAIN MESTRE Antonin Affaires Publiques – Enjeux de la globalisation Cultures populaires, éthique et politique 2016 – 2017 Sous la direction de Philippe Corcuff Composition du jury Philippe Corcuff, Maître de conférences - IEP de Lyon Thibault Jeandemange, Doctorant - Université Lumière Lyon 2 (1er septembre 2017) 1 Déclaration anti-plagiat 1. Je déclare que ce travail ne peut être suspecté de plagiat. Il constitue l’aboutissement d’un travail personnel. 2. A ce titre, les citations sont identifiables (utilisation des guillemets lorsque la pensée d’un auteur autre que moi est reprise de manière littérale). 3. L’ensemble des sources (écrits, images) qui ont alimenté ma réflexion sont clairement référencées selon les règles bibliographiques préconisées. NOM : Mestre PRENOM : Antonin DATE : 24/08/2017 2 LA MOBILISATION D’UNE PRATIQUE ARTISTIQUE POPULAIRE COMME VECTEUR D’ENGAGEMENT POLITIQUE ET SOCIAL : LE RAP FRANÇAIS « TRIBUNICIEN » CONTEMPORAIN 3 Introduction Dis-leur que c'est l'heure dis-leur que l'missile rentre dans la machine Ma rage sa maison mère dis-leur qu'ils ne pourront pas fliquer mon anarchie Dis-leur que j'suis trop à cran pour me formater tu captes Que j'suis pas une rappeuse mais une contestataire qui fait du rap Keny Arkana, « Le missile suit sa lancée », Entre ciment et belle étoile, Because music, 2006 A travers son deuxième album Entre ciment et belle étoile, la rappeuse marseillaise Keny Arkana semble assumer et revendiquer un positionnement extrêmement engagé à travers la conception qu’elle a de sa propre pratique du rap. La phrase, le vers, ou plutôt la « phase » pour reprendre le terme d’Anthony Pecqueux, qui sert d’intitulé à cette introduction justifie idéalement la démarche entreprise dans ce mémoire. La rappeuse choisit explicitement de privilégier, non pas son statut d'artiste, mais bien son positionnement politique contestataire vis-à-vis de l'organisation établie de la société. Il est donc question ici d’affirmer clairement la mobilisation d'une pratique artistique afin de la constituer en tribune d'un engagement politique. Cette réflexion est par ailleurs largement représentative de l’ensemble de l’œuvre de Keny Arkana et laisse par ailleurs poindre un autre enjeu de ce mémoire : parvenir à illustrer que cet engagement par l’art passe par la mobilisation des procédés stylistiques communs au genre rap, procédés dont beaucoup d’études sociologiques et d’essais tentent de dresser les contours. En effet, l’interpellation « Dis- leur… » est caractéristique d’un aspect emblématique de la pratique du rap, aspect qu’Anthony Pecqueux conceptualise dans ses travaux comme éléments d’une « institution phatique ». Ainsi l’interpellation des auditeurs de rap par l’artiste et la distinction entre le Nous (ici représenté par l’injonction du rappeur à ces auditeurs « Dis ») et le Eux (« leur ») participent-elles des « jeux de langages » du rap selon la dialectique de Ludwig Wittgenstein, sur laquelle nous allons être amenés à revenir. Il s’agit donc d’expliciter la manière dont certains rappeurs engagés mettent en scène des jeux de langage spécifiques afin de les inclure dans leur démarche « d’art pour l’engagement », par opposition à l’idéal-type de « l’art pour l’art ». Ce mémoire n’a donc pas prétention à définir le genre rap dans sa globalité. Il ne s’agit pas d’extraire ce qui serait « l’essence » du genre rap, ou de couronner un rap fidèle à l’esprit originel. Il ne s’agit pas non plus de considérer que tout texte rappé est porteur d’un engagement, d’un message ou d’une teneur politique. Dès les années 1940, le mot « rap » est employé pour qualifier une « pratique d’interprétation ni parlée, ni chantée, mais proférée en harmonie avec une rythmique » (Hammou, 2014, p.9). Si elle ne constitue pas alors une pratique artistique structurée, la définition qu’elle fait émerger du « rap » est très proche de son sens contemporain. D’un point de vue strictement étymologique, le terme « rap » aurait des origines plurielles. Il viendrait de l’anglais « to rap » signifiant à la fois l’action de frapper, en référence à la manière rythmée et saccadée par laquelle les rappeurs déclament leurs textes, mais aussi bavarder ou « jacter ». D’autres analyses, moins sollicitées, préfèrent y voir la contraction de rapide ou de repartee, ou encore l’initial de rhythm and poetry ou de rhythm and protest. Ce qui deviendra un genre musical à part entière est d’abord un mode technique d’expression artistique qui s’inclue dans le mouvement plus large de la culture 4 hip-hop. Il se développe particulièrement dans les années 1970 à New-York. Depuis ses débuts, le rap est pratiqué par les Masters of Ceremony, ou MCs, afin d’animer les soirées et concerts organisés par les Disc Jockeys1, ou DJs, férus de sound systems jamaïcains2 et de musique Funk. Ces représentations sauvages du couple artistique MC-DJ, d’abord organisées dans les rues du Bronx New-Yorkais, portent la dénomination de Blocks parties. Le rap est également influencé par l’ensemble de la « musique noire américaine » la Soul, le Reggae ou encore le Jazz (Lapassade, Rousselot, 1998). Ce phénomène est donc, dans un premier temps, éminemment musical et relève d’une démarche divertissante, ou dite d’entertainement, à l’image de groupes comme Fatback Band, Joe Bataan et The Sugarhill Gang. A cette démarche s’ajoute bien vite une pratique bien plus politisée et bien souvent polémique comme l’ont illustré les groupes Public Enemy ou Grandmaster Flash. Cette pratique plus politique et sociale n’est d’ailleurs pas une exception du genre, puisque le groupe Last Poets avait déjà abordé ces questions dans les années 1960. Leur approche s’inclue plus globalement dans le vaste mouvement du Protest song3, courant chansonnier transversal à de nombreuses pratiques artistiques. Le rap ne saurait donc être résumé à une essence politique, c’est avant tout une pratique sociale, artistique et culturelle. Si les DJs représentaient à l’origine les artistes légitimes et dominants par rapport aux MCs, ces derniers s’imposent progressivement en tant qu’auteur-interprètes et finissent par devenir l’élément artistique prédominant du genre rap. Ce n’est pas pour autant que la pratique du Deejaying se retrouve au second plan de la culture hip-hop, puisque se structure parallèlement le champ de la musique électronique dont les DJs sont les acteurs principaux. Karim Hammou, sociologue chargé de recherche au CNRS et chercheur associé au Centre Norbert Élias, a beaucoup écrit sur la constitution du rap en genre musical légitime. Il décrit précisément l’arrivée du genre rap en France, son évolution irrégulière et incertaine, sa reconnaissance progressive et différenciée en tant que genre artistique à part entière, puis sa pérennisation. Il montre qu'il est d'abord perçu en tant qu'innovation artistique et stylistique pratiquée par des chanteurs de variété cherchant à faire évoluer leur répertoire, notamment sous l’impulsion des maisons de disque dont l’objectif est de profiter de la vague Funk / hip-hop de la fin des années 1970. En effet la « culture hip-hop » germe d'abord dans les ghettos noirs américains des années 1970, le Bronx en tête. Elle se caractérise alors par quatre pratiques majeures que sont l'emceeing, autrement dit le rap, le deejaying, le breaking, ou dance hip hop, et le graf. D’autres disciplines existent également, tel que le human beatboxing. Ainsi, dans les années 1980, le rap n'est considéré que comme une composante parmi d'autres de la « culture hip-hop » et non comme un genre à part entière. Les artistes de variété, comme Annie Cordy dans son morceau « Et je smurf »4, reprennent simplement certaines innovation stylistiques, principalement en ce qui concerne le phrasé saccadé, plus proféré que chanté. Les boites de nuit et les radios indépendantes permettent toutefois la maturation autonome du genre rap, processus au cours duquel les amateurs jouent un grand rôle et dont certains acteurs émergent alors aux yeux des médias. Karim Hammou donne l’exemple de Daniel Bigeault, un français passionné de musique hip-hop qui, à la fin des années 1970, se rend tous les six mois à Boston uniquement dans le but d’acheter les derniers disques. En 1984, celui qui se fait désormais appeler Dee Nasty sort Paname City Rappin’, 1 Littéralement des « passeurs de disques », les DJs sont devenus des créateurs à part entière recourant à des manipulations de disques vinyles 2 Les sound systems jamaïcains désignent littéralement les discomobiles qui véhiculaient la musique à travers l’île au moyen d’un énorme appareillage sonore. Le terme désigne par extension les fêtes musicales qu’ils généraient. 3 Type de chansons dont la caractéristique principale est de porter une critique politique claire et directe, le protest song ne se cantonne pas à un genre musicale spécifique. 4 Annie Cordy, « Et je smurf », face B du 45-tours Choubidou, CBS Records, 1984 5 le premier disque de hip-hop réalisé en France. Il est considéré comme le pionnier du mouvement hip-hop en France. Anthony Pecqueux donne quant à lui une piste de perspective historique plus stato- centrée permettant de penser le développement du rap français dans la continuité de certaines pratiques chansonnières française. Ainsi la forme des « lettres au président », initiée par Boris Vian et poursuivie par les générations suivantes de la chanson française, est largement utilisée par des auteurs de rap français. Pareillement, une certaine esthétique du rap, basée sur le recours aux « ellipses syllabiques », s’inscrirait inconsciemment dans la droite tradition des « musiques populaires », dites « musiques réalistes », de l’entre-deux siècle.
Recommended publications
  • Get Attention; Who Huffs If It Is Treated Like Pétards Quand on L’A Traite De Racaille.20 Rabble
    ALEXANDRA PREITSCHOPF Between the Local and the Global: The Meaning of the Banlieue, Nation, Religion and Transnational Solidarity in French Muslim Rap GLOBAL CONVERSATIONS: An International Journal in Contemporary Philosophy and Culture Volume I, Number 01 (2018): 104-116 Society and Culture BETWEEN THE LOCAL AND THE GLOBAL: THE MEANING OF THE BANLIEUE, NATION, RELIGION AND TRANSNATIONAL SOLIDARITY IN FRENCH MUSLIM RAP Alexandra Preitschopf Abstract Regarding current trends in popular culture and especially in rap music, the case of France is especially interesting, considering that French rap artists often are children or grandchildren of immigrants and/or from Muslim background. Many of them are very critical concerning French policies and France’s colonial histo- ry or denounce the living conditions in the banlieues (suburbs), discriminations against migrants, racism, xenophobia or Islamophobia. This is often combined with references to Islamic religion and/or a self-presentation of the rappers as Muslim citizens and goes in many cases along with declarations of solidarity with Muslims in other parts of the world, especially in Palestine. In this sense, local, national and historical belongings (the Banlieue, France, the Maghreb,…) and a transnational, global Muslim identity (the Umma) interact and converge. However, this phenomenon is not found only in rap music; it rather reflects general contemporary socio-political processes in France, and Western Europe. On this basis, the present paper aims to take a closer look at se- lected lyrics of French Muslim rappers and analyse them in the wider context of ongoing debates on integration, Islam, laicism and multiculturalism. Keywords: Muslims in France, integration, identity, protest, rap, Islam, Palestine I.
    [Show full text]
  • 1985-2015 30 Ans De Gestion Collective
    SCPP 1985-2015 30 ANS DE GESTION COLLECTIVE ans SCPP éd- Ce résultat a pu être obtenu dans un environne- ment juridique peu protecteur (la licence légale de l’article L.214-1 du CPI) et malgré d’impor- tants conflits avec les importateurs de produits En juillet 1985, lors de la création de la SCPP, il assujettis à-ito la rémunération pour copie privée. m’avait paru important que l’éditeur phonogra- phique indépendant, que je représentais alors, A 30 ans, la SCPP est adulte, mais elle n’a pas participe activement à la gestion de ce nouvel encore atteint sa pleine maturité. organisme. Elle doit encore ouvrir un nouveau cycle d’ex- C’est pourquoi j’avais présenté la candidature ploitation. Il devrait lui permettre d’augmenter de cette société au premier conseil d’admi- encore ses perceptions de manière significative, nistration de la SCPP. Je pensais alors que la notamment par la revalorisation de certains distribution par câble de phonogrammes se barèmes de licence légale. Car, malgré les révi- substituerait progressivement aux ventes de sions de barèmes intervenues de 2007 à 2010, il supports et que les revenus collectés par la est clair que, trop souvent encore, la musique SCPP constitueraient à terme une contribution n’est pas payée à son juste prix. importante au résultat d’exploitation de l’édi- tion phonographique. A l’occasion de ces 30 ans, je souhaite rendre hommage aux présidents et directeurs géné- 30 ans après, la SCPP ne perçoit quasiment raux gérants qui se sont succédés à la tête de aucun revenu de la distribution par câble la SCPP depuis 1985, comme aux salariés de de phonogrammes, mais sa contribution au la SCPP, de la SPRE et de la SACEM (détachés résultat d’exploitation des éditeurs phonogra- auprès de COPIE France), qui ont permis d’at- phiques est devenue essentielle à l’économie teindre ces résultats et nous ont préparés à les de la filière.
    [Show full text]
  • Rap and Islam in France: Arabic Religious Language Contact with Vernacular French Benjamin Hebblethwaite [email protected]
    Rap and Islam in France: Arabic Religious Language Contact with Vernacular French Benjamin Hebblethwaite [email protected] 1. Context 2. Data & methods 3. Results 4. Analysis Kamelancien My research orientation: The intersection of Language, Religion and Music Linguistics French-Arabic • Interdisciplinary (language contact • Multilingual & sociolinguistics) • Multicultural • Multi-sensorial Ethnomusicology • Contemporary (rap lyrics) Religion This is a dynamic approach that links (Islam) language, culture and religion. These are core aspects of our humanity. Much of my work focuses on Haitian Vodou music. --La fin du monde by N.A.P. (1998) and Mauvais Oeil by Lunatic (2000) are considered breakthrough albums for lyrics that draw from the Arabic-Islamic lexical field. Since (2001) many artists have drawn from the Islamic lexical field in their raps. Kaotik, Paris, 2011, photo by Ben H. --One of the main causes for borrowing: the internationalization of the language setting in urban areas due to immigration (Calvet 1995:38). This project began with questions about the Arabic Islamic words and expressions used on recordings by French rappers from cities like Paris, Marseille, Le Havre, Lille, Strasbourg, and others. At first I was surprised by these borrowings and I wanted to find out how extensive this lexicon --North Africans are the main sources of Arabic inwas urban in rap France. and how well-known --Sub-Saharan Africans are also involved in disseminatingit is outside the of religiousrap. lexical field that is my focus. The Polemical Republic 2 recent polemics have attacked rap music • Cardet (2013) accuses rap of being a black and Arab hedonism that substitutes for political radicalism.
    [Show full text]
  • Quarante Ans De Rap En France
    Quarante ans de rap français : identités en crescendo Karim Hammou, Cresppa-CSU, 20201 « La pensée de Négritude, aux écrits d'Aimé Césaire / La langue de Kateb Yacine dépassant celle de Molière / Installant dans les chaumières des mots révolutionnaires / Enrichissant une langue chère à nombreux damnés d'la terre / L'avancée d'Olympe de Gouges, dans une lutte sans récompense / Tous ces êtres dont la réplique remplaça un long silence / Tous ces esprits dont la fronde a embelli l'existence / Leur renommée planétaire aura servi à la France2 » Le hip-hop, musique d’initiés tributaire des circulations culturelles de l’Atlantique noir Trois dates principales marquent l’ancrage du rap en France : 1979, 1982 et 1984. Distribué fin 1979 en France par la maison de disque Vogue, le 45 tours Rappers’ Delight du groupe Sugarhill Gang devient un tube de discothèque vendu à près de 600 000 exemplaires. Puis, dès 1982, une poignée de Français résidant à New York dont le journaliste et producteur de disques Bernard Zekri initie la première tournée hip hop en France, le New York City Rap Tour et invite le Rocksteady Crew, Grandmaster DST et Afrika Bambaataa pour une série de performances à Paris, Londres, mais aussi Lyon, Strasbourg et Mulhouse. Enfin, en 1984, le musicien, DJ et animateur radio Sidney lance l’émission hebdomadaire « H.I.P. H.O.P. » sur la première chaîne de télévision du pays. Pendant un an, il fait découvrir les danses hip hop et les musiques qui les accompagnent à un public plus large encore, et massivement composé d’enfants et d’adolescents.
    [Show full text]
  • La Musique Et La Ville Européenne Les Rapports Entre Musique Et Territoires(1)
    La musique et la ville européenne Les rapports entre musique et territoires(1) Moov'Europe-Bordeaux-Vilnius Marija ZAREMBIENE-Bruno PHILIPPE Lycée Zirmunai de Vilnius-Collège Jean Boucheron de Castillonnès-2015/2016 La musique européenne permet de voyager à travers les frontières "En ces temps de crise, la musique continue de remplir un rôle très important : plus nos circonstances sont difficiles, plus notre besoin de paix, d'émotion et d'espoir, que peut apporter la musique, est importante.Elle est un héritage culturel commun à tous les Européens, et de ce fait un symbole et un ciment de notre civilisation et de notre identité commune.. La musique est utilisée via l’hymne européen comme langage universel permettant de transmettre des valeurs telles la liberté, la paix, la solidarité : elle est un puissant outil de cohésion et d'union. » Jordi Savall 19 élèves de 3ème du collège de Castillonnès font de nouveau équipe cette année avec les élèves de 1ère du lycée Zirminau de Vilnius ( Lituanie) pour enquêter et réfléchir sur le rôle de la musique dans le patrimoine culturel et l’identité européens, en lien avec la géographie et les valeurs de la ville (ses représentations, ses pratiques, ses espaces, son identité et ses recompositions, ses initiatives, ses aventures individuelles et collectives.....). La musique est en effet un moyen privilégié pour construire et comprendre la ville.. Le projet Moov’Europ (2015-2016) a été mis en place autour de plusieurs thèmes pour que les élèves puissent acquérir et développer les connaissances fondamentales de l’histoire de l’art et de la musique en Europe (ex : hymne européen, hymnes nationaux,musique classique, pop-rock, nouvelle scène....) mais aussi avoir une culture générale élargie à la découverte de nouvelles expressions et expérimentations urbaines en lien avec le programme d’aide et les projets musicaux financés par la Commission européenne (projet Diversitad, fêtes de la musique.....).
    [Show full text]
  • Certifications 2019 (Pdf)
    2019 Certifications export Certifications Export 2019 [Source : Le Bureau Export février 2020] Seuils et méthode de calcul Les Certifications Export 2019 prennent en compte les ventes physiques et/ou digitales réalisées hors-France au 30 septembre 2019. Elles concernent tous les singles ou albums sortis entre le 01/10/2018 et le 30/09/2019 - SEUILS DE CERTIFICATION EXPORT / Singles (téléchargement + streaming audio) → -SEUILS DE CERTIFICATIONS EXPORT / Albums (physique + téléchargement + streaming audio) → Les écoutes en streaming sont dorénavant converties en équivalent-ventes et ajoutées aux ventes physiques (CD & Vinyles) et aux ventes en téléchargement. TOTAL CERTIFICATION ARTISTE TITRE MAISON DE DISQUES PARUTION EQUIVALENTS VENTES Double Platine 247 026 AYA NAKAMURA Nakamura Warner Music France nov.-18 Double Platine 237 278 ANGELE BROL Universal Music France oct.-18 Platine 179 716 ZAZ Effet mirroir Warner Music France nov.-18 Platine 166 303 DADJU Gentleman 2.0 Universal Music France nov.-17 Platine 118 348 POLO & PAN Caravelle Universal Music France mai-17 Platine 111 576 SOOLKING Fruit du démon Universal Music France nov.-18 Or 87 985 PNL Deux Frères QLF avr.-19 Or 85 485 MHD 19 Universal Music France sept.-18 Or 84 661 PARCELS Parcels Because Music oct.-18 Or 83 225 PNL Dans la légende QLF sept.-16 Or 80 339 CHRISTOPHE MAE L'attrape-rêves Warner Music France nov.-16 Or 78 069 JOHNNY HALLYDAY Mon pays c'est l'amour Warner Music France oct.-18 Or 75 377 NINHO Destin Warner Music France mars-19 Or 64 995 LOMEPAL Jeannine Grand Musique
    [Show full text]
  • Dawala-A-La-Rencontre-Des-Jeunes.Pdf
    1 DAWALA A LA RENCONTRE DE LA JEUNESSE SOMMAIRE •Dawala P.3 •Master class avec Dawala P.4 •Dawala & le label Wati B P.5 •WATI Boutique – Wati Sport P.6 •Dawala & l’Afrique P.7 •Contacts P.8 2 DAWALA Croisant ensuite le chemin de Sexion d’Assaut, il repère tout de suite le talent de ces jeunes rappeurs et les accompagne à chaque étape de leur « Jusqu’àcarrière,aujourd’hui,de leursjamaisdébutsun artisteà leur consécration avec « L’Apogée » et les albums solos de Maître Gims et Black M En 2016, Dawala se» lance dans le cinéma avec le premier film produit par Wati B, intitulé « La pièce ». Sorti le 12 octobre 2016, avec l’apparition de l’acteur Samy Naceri, c’est le premier Dawala est un producteur et film français distribué par Sony homme d’affaires franco-malien, Pictures France dans plus de 100 né à Paris en 1974. À l’âge d’un salles. L’Afrique reste néanmoins an, il rejoint le Mali et la région de dans ses pensées, comme en Kayes à l’ouest du pays, où il témoignent ses actions. passe son enfance dans le village de Nioro. Dix ans plus tard, il Ainsi, à travers la marque de revient à Paris. vêtements Wati B, Dawala a déjà offert 37 tonnes Passionné par la musique et le d’équipements à la jeunesse sport, c’est sur ces deux socles malienne, dont des maillots, qu’il bâtit son empire. Il crée le survêtements et accessoires. Très label Wati B au début des années impliqué personnellement dans 2000 en signant son premier le développement du football artiste, Dry, rappeur issu de la malien, Dawala a à cœur d’y Mafia K’1Fry (Kery James, Rohff).
    [Show full text]
  • French Connection: Le Programme Qui Vous Fait Découvrir La Musique Française Et Francopone!
    French Connection: le programme qui vous fait découvrir la musique française et francopone! Faites votre choix! Par genres, quel type de musique aimez-vous? (Note: tous les artistes indiqués ci-dessous sont français , sauf cas indiqué) Pop Pop-rock Rock Rock alternatif + Folk Rock CHRISTINE AND THE QUEENS: VADEL: EIFFEL: AUDEN: https://www.youtube.com/watch?v=ZzFYmz2lfT4 https://www.youtube.com/watch?v=NdFWUhn8B8g https://www.youtube.com/watch?v=1wC7GVVkt90 https://www.youtube.com/watch?v=yjR3WVAGt-Y https://www.youtube.com/watch?v=EiWbR0dCk3Q https://www.youtube.com/watch?v=OeLoRNVQ7Ko https://www.youtube.com/watch?v=x_bEb3Br0ag https://www.youtube.com/watch?v=yGpEtlVdgH0 https://www.youtube.com/watch?v=1udDgtxZVoE https://www.youtube.com/watch?v=N9xrc--ARFQ https://www.youtube.com/watch?v=h-SnuQFKllc https://www.youtube.com/watch?v=1LKgd8KZ3bc https://www.youtube.com/watch?v=MPaHO_tfN0A https://www.youtube.com/watch?v=Sfn65rNGSVc LOUANE: https://www.youtube.com/watch?v=I_dbhHU1CGA SHERYFA LUNA : JULIEN DORÉ: MADEMOISELLE K: FRÉRO DELAVEGA: https://www.youtube.com/watch?v=uDyHQGHic0I https://www.youtube.com/watch?v=9BYhBGBrY-k https://www.youtube.com/watch?v=Di_KsBHnMsE https://www.youtube.com/watch?v=Mqb8weZrKN4 TAL: https://www.youtube.com/watch?v=HxxT6YpKgAY https://www.youtube.com/watch?v=ksyzrzCQyBE https://www.youtube.com/watch?v=Vq9jWAxUIEs https://www.youtube.com/watch?v=c0nqLyQJ6VA https://www.youtube.com/watch?v=pxcu4MZfnBA https://www.youtube.com/watch?v=yFK6JwH_KDY https://www.youtube.com/watch?v=nq2cr1D3bvQ https://www.youtube.com/watch?v=m8ZcAhe03hw
    [Show full text]
  • Publication DILA
    o Quarante-septième année. – N 229 B ISSN 0298-2978 Jeudi 28 novembre 2013 BODACCBULLETIN OFFICIEL DES ANNONCES CIVILES ET COMMERCIALES ANNEXÉ AU JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DIRECTION DE L’INFORMATION Standard......................................... 01-40-58-75-00 LÉGALE ET ADMINISTRATIVE Annonces....................................... 01-40-58-77-56 Accueil commercial....................... 01-40-15-70-10 26, rue Desaix, 75727 PARIS CEDEX 15 Abonnements................................. 01-40-15-67-77 www.dila.premier-ministre.gouv.fr (9 h à 12 h 30) www.bodacc.fr Télécopie........................................ 01-40-58-77-57 BODACC “B” Modifications diverses - Radiations Avis aux lecteurs Les autres catégories d’insertions sont publiées dans deux autres éditions séparées selon la répartition suivante Vente et cessions................................................ Créations d’établissements ............................... Procédures collectives ....................................... BODACC “A” Procédures de rétablissement personnel ....... Avis relatifs aux successions ............................ } Avis de dépôt des comptes des sociétés ....... BODACC “C” Banque de données BODACC servie par les sociétés : Altares-D&B, EDD, Infogreffe, Questel SAS, Tessi (Defitech), Pouey International, Scores & Décisions, Les Echos, Creditsafe France, Coface Services, Cartegie, Infolegale & Marketing, France Telecom SA Kiosque Internet Entreprises, Telino, Docapost, Bureau Van Dijk EE (Bureau Van Dijk Electronic publishing), Tinubu, Data Project, Clic Formalités et Binq Media BV. Conformément à l’article 4 de l’arrêté du 17 mai 1984 relatif à la constitution et à la commercialisation d’une banque de données télématique des informations contenues dans le BODACC, le droit d’accès prévu par la loi no 78-17 du 6 janvier 1978 s’exerce auprès de la Direction de l’information légale et administrative. Le numéro : 3,65 € Abonnement.
    [Show full text]
  • Une Expertise Culturelle. Auteur: Ibtissam SAÏD HADDAD, Ibtissam [email protected] Cours ICL 2A 01 C « Introduction À La Communicati
    Licence LMFA “Communication Interculturelle et Langues du Monde” - CILM Une expertise culturelle. Auteur: Ibtissam SAÏD HADDAD, [email protected] Cours ICL 2A 01 c « Introduction à la communication interculturelle » Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) Filière Communication et Formation Interculturelles (CFI) Paris 2011 Sommaire SOMMAIRE......................................................................................2 1) PRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE DE L’OBJET DE L’EXPERTISE. 3 2) LES RÉFÉRENCES À DES EMBLÈMES : UNE CULTURE LINGUISTIQUE DU GHETTO............................................................4 3) NORMES, RÈGLES ET VALEURS................................................6 4) CROYANCES ET CONNAISSANCES...........................................8 5) MÉMOIRE COLLECTIVE..............................................................9 CONCLUSION GÉNÉRALE...............................................................11 ANNEXE..........................................................................................12 1) Présentation synthétique de l’objet de l’expertise Rap. Ces trois lettres peuvent évoquer dans l'inconscient commun différents clichés : entre ghettos noirs américains, banlieues françaises, bling-bling, et autres racailles des cités. Relayé dans les médias à chaque voitures brulées dans les banlieues françaises et à chaque « dérapage médiatique » de rappeur, le rap a trop souvent été stigmatisé et relégué au rôle de trouble fait dans la société. Mais que reste t-il de sa dimension artistique
    [Show full text]
  • Mémoire Ethos Rap Hugo BONDET
    Ethos discursif dans le rap français : approche comparative et littéraire / Hugo BONDET MÉMOIRE DE MASTER UNIVERSITE DE PAU ET DES PAYS DE L’ADOUR Collège SSH Département de Lettres Hugo BONDET Sous la direction de Isabelle CHOL ETHOS DISCURSIF DANS LE RAP FRANÇAIS : APPROCHE COMPARATIVE ET LITTERAIRE Année universitaire 2020-2021 Mémoire de master 2 Spécialité : Poétique et Histoire littéraire - 1 - Ethos discursif dans le rap français : approche comparative et littéraire / Hugo BONDET - 2 - Ethos discursif dans le rap français : approche comparative et littéraire / Hugo BONDET RÉSUMÉ Si le rap français fait, depuis plusieurs années maintenant, l'objet de nombreuses recherches d'ordre sociologiques, nous nous proposons d'en étudier les textes d'un point de vue à la fois rhétorique et littéraire en n'oubliant pas que le rap, avant d'être un témoignage social, demeure une forme d'expression artistique consacrant au langage une place cruciale. Remarquant l'omniprésence du sujet « je » au sein des textes de rap, nous nous questionnons sur les diverses manières dont ce sujet peut être représenté, et le lien que peuvent entretenir ces représentations avec le succès toujours croissant de ce genre musical. Ainsi, nous observons dans un large corpus de morceaux des figures-types récurrentes, comme celle du rappeur fort, celle du rappeur engagé ou celle, qui tend à se répandre, d'un rappeur qui chercherait avant tout à se présenter comme « authentique ». Pour autant, loin d'établir une classification catégorique dans un genre où un artiste peut tour à tour vanter ses qualités d'écriture, avouer ses faiblesses et se faire porte-parole d'une jeunesse désœuvrée, il s'agit avant tout pour nous d'établir comment les rappeurs parviennent à se constituer un ethos spécifique tout en s'inscrivant dans une forme de tradition.
    [Show full text]
  • Banlieue Violence in French Rap
    Brigham Young University BYU ScholarsArchive Theses and Dissertations 2007-03-22 Je vis, donc je vois, donc je dis: Banlieue Violence in French Rap Schyler B. Chennault Brigham Young University - Provo Follow this and additional works at: https://scholarsarchive.byu.edu/etd Part of the French and Francophone Language and Literature Commons, and the Italian Language and Literature Commons BYU ScholarsArchive Citation Chennault, Schyler B., "Je vis, donc je vois, donc je dis: Banlieue Violence in French Rap" (2007). Theses and Dissertations. 834. https://scholarsarchive.byu.edu/etd/834 This Thesis is brought to you for free and open access by BYU ScholarsArchive. It has been accepted for inclusion in Theses and Dissertations by an authorized administrator of BYU ScholarsArchive. For more information, please contact [email protected], [email protected]. "JE VIS, DONC JE VOIS, DONC JE DIS." BANLIEUE VIOLENCE IN FRENCH RAP by Schyler Chennault A thesis submitted to the faculty of Brigham Young University in partial fulfillment of the requirements for the degree of MA in French Studies Department of French and Italian Brigham Young University April 2007 ABSTRACT "JE VIS, DONC JE VOIS, DONC JE DIS." BANLIEUE VIOLENCE IN FRENCH RAP Schyler Chennault Department of French and Italian Master's Since its creation over two decades ago, French rap music has evolved to become both wildly popular and highly controversial. It has been the subject of legal debate because of its violent content, and accused of encouraging violent behavior. This thesis explores the French M.C.'s role as representative and reporter of the France's suburbs, la Banlieue, and contains analyses of French rap lyrics to determine the rappers' perception of Banlieue violence.
    [Show full text]