1 Vu le 11 mars 04 sur le site “Les Druides du Québec” : CALENDRIER DE LA RÉPRESSION † ET DE LA RÉSURGEANCE DU PAGANISME

La christianisation des pays celtiques débute curieusement en Grande-Bretagne à partir de la Méditerranée, Nice, Marseilles, Îles de Lérins, Alexandrie (Égypte) par voie maritime (avec un saut dans la péninsule Ibérique Galicie) et par voie fluviale en passant par le Rône (Lyons).

Donc, - 52 E.V. (ère vulgaire) avec Jules César et la reddition de Vercingétorix, Jules César comprend très rapidement que pour subjuguer la Gaule il doit détruire les classes druidiques et guerrières qui encadrent globalement la société celtique. Le jeu du pouvoir romain sera de couper les classes inférieures de l'élite et de rempla- cer la dévotion celtique par celle du culte à l'Empereur.

Dans un premier temps, Rome encouragera une dévotion païenne populaire en accord avec sa politique impériale. Les divinités locales sont alors réinterprétées selon cette vision,: c'est l'interprétation romaine.

Malgré tout, les druides vont continuer à jouer un rôle plus religieux, moins po- litique, les libérant ainsi des lourdes tâches administratives auxquelles ils étaient jusqu'alors contraints. Donc, la résurgence des théonymes et des anthroponymes celti- ques dans la Gaule des IIe et IIIe siècles ne sont pas fortuites non plus.

Comme disent Guyonvarc'h et Leroux (La civilisation celtique, p. 117), il ne s'agit pas là d'une renaissance ou d'un "revival", mais d'une survivance tenace, signe que les celtophones de Gaule s'étaient adaptés, ou résignés, à un nouvel état des cho- ses. Comme en témoigne ce tableau, cette survivance, bien plus que tenace, est une volonté affirmée et décidée à résister à l'imperium étranger.

L'Irlande, terre d'accueil des druides étrangers, échappa à la loi romaine et pu maintenir le druidisme jusqu'à l'arrivée de Saint-Patrice au Ve siècle.

Cependant, même christianisée, la structure de la société celtique classique était toujours en place et les druides purent conserver sous la protection de certains rois un semblant d'indépendance. La majorité des druides n'eurent d'autre choix que se convertir à la religion du Christ et le druidisme fut alors rapidement absorbé, plus rapidement d'ailleurs, que sur le continent où en Gaule le paganisme romanisé perdurait. Certains druides convertis vont devenir les premiers évêques, abbés et moines irlandais et grâce à leur piètre connaissance de la nouvelle religion sauverons de l'oubli la tradition druidique en la consignant par écrit. En Gaule, à la même époque, le christianisme, un phénomène urbain avant tout lié à l'occupation romaine, va mettre un temps fou d'usure patiente avant de s'infiltrer dans les campagnes longtemps considérées païennes, c'est-à-dire "paysannes et non- judéo-chrétiennes". Il faut dire que le christianisme au temps du crépuscule de l'empire 2 n'est qu'une secte orientale parmi tant d'autres. Les cultes, Isiaque Ptolémaïste Égyp- tien des riches, Mithraïste persan glorifié par la soldatesque romaine et messianistes Mosiaque et Christique de la diaspora juive, pauvre et urbaine, ne sont que quelques unes des sectes qui affligent l'Empire d'Occident. Disons aussi, que le christianisme va longtemps n'être que l'opium, l'ultime cause, des esclaves, des serviteurs et des oppri- més… mais gare au jour où il va devenir la lame des guerriers.

Ce jour va venir quand un ex-cavalier romain va se convertir à la cause du Sei- gneur. 313 e.v. marque un point tournant pour la secte avec l'édit de Milan et la pro- mulgation du christianisme comme religion de l'empire.

Calendrier de la répression et de la résurgence païenne : 200: Débute la christianisation de la Grande-Bretagne. 248 - 251 : Sous le règne de l'empereur Dèce, contrairement aux prétentions légendai- res des martyrs de Saint-Marcel et de Saint-Anatase, aucun signe de présence chré- tienne n'est décelable en Gaule et aucun signe chrétien n'a été observé sur des objets gallo-romains. 250: Autour de 250 E.V., l'effort de la christianisation de la Gaule païenne débute dans la clandestinité. L'Église s'organise autour de la ville de Lyon utilisée comme base mis- sionnaire. Saint-Ciprien envoie ses missionnaires d'Afrique: ceux de Saint-Paul à Nar- bonne, de Saint-Trophime à Arles, de Saint-Saturnin à Toulouse, de Saint-Martial à Li- moges, de Saint-Denis à Lutèce (Paris), de Saint-Austremoine à Clermont-Ferrand, et de Saint-Gratien à Tours. 258 : La Gaule fait sécession avec à sa tête Postimus qui se nomme Empereur des Gaules. Il rompt avec Rome et bat monnaie. Le christianisme est sévèrement réprimé dans tout l'Empire romain mais ceci n'empêche pas les missionnaires de tenter d'évangéliser la Gaule et de fonder des évêchés. 260: La christianisation de Grande-Bretagne est bien en cours autour de Glastonburry. 271 : Aurélien, devenu Empereur, réunifie l'Empire et rétablit la domination de Rome sur toute la Gaule. Rome demeure très méfiante de la secte chrétienne. 275 : Rome assouplit ses positions face aux chrétiens qui continuent de troubler l'ordre politique. 297 : L'Empereur Dioclétien procède à une profonde réforme administrative de l'Empire en concédant officiellement aux chrétiens le droit de se regrouper en diocèses. L'Empire est divisé en douze diocèses gouvernés par des vicaires. La Gaule comporte- ra deux diocèses : Galliae au nord de la Loire et de la Saône; le Viennesis au sud. Après l'édit de Milan, la hiérarchie chrétienne de Rome organisera les évêchés sur ce modèle. 312 : Sous Constantin, l'Église adopte le symbole de la croix emprunté aux païens cel- tes, grecs, persans, égyptiens, mithraïstes et à Tammouz. L'Église se structure et se hiérarchise: le premier pape (père) est mis en place ce qui est contraire d'ailleurs à la 3 Bible: Matthieu 23-9: "Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ. 313 : L'Édit de Milan décrété par Constantin Ier, au lendemain de sa victoire du Pont Milvius en 312, proclame la liberté de culte dans tout l'Empire. Cette libéralisation va profiter largement à l'expansion du christianisme. 314 : En août, se tient le premier Concile des Gaules à Arles, incluant la Belgique. Le but du Concile est de définir une stratégie face à l'hostilité des païens des Gaules. Celui- ci marquera un tournant important dans son histoire, car il constitue le premier renie- ment d'un principe évangélique : "tu ne tueras point" et le premier pas, par son officia- lisation, vers l'alliance du spirituel avec le pouvoir temporel, militaire et politique. Désormais, les chrétiens pourront porter les armes et ceux qui se refuseront au service militaire seront excommuniés. 324 : Juste avant 324 E.V., interdiction des rites domestiques et sacrifices païens. Après 330, restriction de dévotion publique pour les non-chrétiens. Il est interdit aux fonctionnaires de sacrifier aux dieux dans les cérémonies officielles, et ils doivent s'abstenir de toute participation publique aux cultes païens. 355 : Un décret impérial du 1er décembre 355, de Constantin, ordonne la fermeture de tous les temples païens de l'Empire et punit de mort tout manifestant à un culte païen. Saint-Martin de Pannonie, se porte bénévole à la milice volontaire chrétienne pour renforcer le décret impérial romain. Des bandes de voyous citadins désœuvrés, surtout chrétiens, sèment la terreur par leur banditisme en mettant le feu aux temples et en lapidant les païens. La ville de Tours servira de base à ces exactions. 380 : Theodose Ier (379-395) renouvelle l'interdiction des sacrifices païens et répand la terreur "divine". Gratien (367-383) confisque les revenus des temples et des prêtres païens. En 392, la dévotion païenne sous toute ses formes est strictement interdite. 385 : Théophile est nommé patriarche d'Alexandrie. Avec le consentement tacite de l'empereur Théodose, il entreprend une violente campagne de destruction de tous les temples et sanctuaires non chrétiens en Égypte : à Alexandrie, les temples de My- thriade et Dyonisius puis en 391, la destruction du temple de Sérapis et de sa bibliothè- que. 386 : Saint Jean Chrysotome écrit : "Que chacun s'attache à gagner son frère, fallut-il user de violence (...) N'épargner rien pour l'arracher des filets du démon". Et selon les dires de Saint Augustin : "C'est la charité qui impose de sauver les gens malgré eux, qui impose la chasse à l'hérésie et donc l'intolérance". 401 : Le philosophe païen Augustin, après avoir considéré la religion chrétienne comme une religion d'incultes, s'être tourné vers le manichéisme puis finalement après être nommé évêque de Carthage, Docteur de l'Église, est considéré comme le plus grand penseur de l'Église antique. Pourtant il passera une bonne partie de sa vie à dé- truire temples et statues antiques. C'est Saint Augustin qui introduit l'idée du "péché originel" et a commencé sérieusement la chasse aux hérétiques. [rien de tel qu’un rfenégat!]r.t 4

410 : Fondation d'un centre missionnaire chrétien sur l'île de Lérins au large de Can- nes consacré à la conversion de la Gaule et des pays Celtes. L'aristocratie païenne ré- siste à l'intégrisme en frappant des pièces de monnaie dédiés aux empereurs païens, un signe de dérision à l'hypocrisie de l'empereur chrétien décadent. Renouvelant ainsi, l'habitude très ancienne d'offrir en cadeau, le jour de l'An, de vieilles pièces de monnaie ("contorniates"), notamment en 356 - 359 et en 395 - 410 ; ces pièces représentent des empereurs païens restés populaires, ou Alexandre le Grand, le conquérant victorieux, moquant ainsi le faible empereur chrétien. On en trouve jusqu'à Anthémius (467 - 472), représentant l'empereur régnant, avec des allusions politiques. Malgré la résis- tance organisée de l'élite païenne, les villes de l'empire sont rapidement gagnées aux Chrétiens, de là le terme péjoratif païen = "paysan" pour désigner les fidèles des fois autochtones. 412 : Cyril devient patriarche d'Alexandrie et exacerbe les rivalités entre juifs et chré- tiens. Quelques années plus tard de violentes émeutes serviront de prétexte à la chris- tianisation radicale de l'Égypte. Hypatie d'Alexandrie 415 : Hypathie, la dernière grande mathématicienne de l'école d'Alexandrie, par ailleurs fille de Théon d'Alexandrie, directeur de la bibliothèque, est mise en pièces et tuée par une foule de moines chrétiens inspirés par Cyrille, patriarche d'Alexandrie, que l'Église canonisera. Selon un rapport, la prêtresse païenne Hypatie sera brutale- ment assassinée par les moines Nitrian, une secte de chrétiens fanatiques, qui soute- naient Cyril. Selon un autre récit (de Socrates), elle fut tuée par la foule d'Alexandrie sous la menée de Pierre le précheur Son assassinat marque un tournant : Après sa mort, de nombreux chercheurs et philosophes quittent Alexandrie pour l'Inde et la Perse, et Alexandrie cesse d'être le grand centre de l'enseignement et de la science du monde antique. Désormais, la science régressera en Occident, et ne retrouvera un ni- veau comparable à celui de l'Alexandrie antique qu'à l'aube de la révolution indus- trielle. Les travaux de l'école d'Alexandrie concernant les mathématiques, la physique et l'astronomie seront préservés, en partie, par les Arabes, les Perses, les Indiens et aus- si en Chine. L'occident, pour sa part, plonge dans l'obscurantisme et ne commencera à en sortir que plus d'un millénaire plus tard. À l'instar de l'Islam, à chaque période d'essor de la religion chrétienne, correspondra une régression de la condition de vie du peuple et réciproquement. Ces querelles provoquèrent des rumeurs et des litiges parmi les religieux et parmi le peuple byzantins, qui ne voulaient pas laisser ravir à Marie ce titre honorifique. Dans les débuts, la lutte fut anodine. Mais elle s'envenima le jour où Cyrille, patriarche d'Alexandrie, intervint. On sait que ce fougueux tyran, prêtre fanati- que et sanguinaire, fut l'instigateur du meurtre d'Hypathie, une jeune femme remar- quable par sa beauté et son esprit. Deux attributs qui manquaient à Cyrille. 415 :Suite aux efforts de Saint-Cyrile, Alexandrie, dernier bastion païen d'orient tombe suite à la destruction de la grande bibliothèque d'Alexandrie et du meutre d'Hypatie (370 - 415). 418: un édit d'Honorius (395-423), contre-signé par les évêques gallo-romains Rennes et de Nantes, ordonne la démolition de tous les sites païens, sanctuaires et oratoires, ainsi que tous les emblèmes populaires. Valentinien III (425 - 423) réitère l'ordre du dé- 5 cret de la destruction des temples païens. 432 : Débute la christianisation de l'Irlande du nord par Saint-Patrice et ses sbires dé- guisés en druides. Création d'écoles pseudo-druidiques qui sont en fait des centres de conversion chrétienne. Le 1er Mai, lors de la fête dédiée au dieu Bel, déguisés en drui- des, Patrice et ses disciples se rendent à Tara, haut lieu druidique et siège d'Irlande, afin de déjouer les druides et de leur ravir la primauté sacrée. Tôt la veille, juste avant le levé du soleil, il allume un feu "de Pâques" dédié au Christ rendant ainsi caduques les feux sacrés dédiés au temples, à la cour et aux autels du foyer. C'est donc par la triche- rie et la ruse que le "saint homme" fera tomber les druides érigés dans leurs codes d'honneur, de rectitude et de vérité. Des tours comme celui-là, Patrice en fera beau- coup, au point où selon ses propres aveux (Confessions), troublé par sa conscience, il aura du mal à dormir et priera son "Sol Invictus". Il se consolera en concluant que tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins; et pour juger un arbre à ses fruits, Patrice usera de la naïveté des idolâtres et des superstitieux afin d'amener plus d'âmes au Seigneur. D'après sa biographie (Vie chrétienne de Saint-Patrice), l'anachorète au- rait "brûlé au moins quatre-vingts livres druidiques. Détail intéressant, car, contraire- ment à ce qu'affirme César, les druides avaient des livres écrits. Il s'agit d'un de ces ra- res témoignages prouvant que les druides de la basse Antiquité finirent par lever l'interdit sur la transcription des textes sacrés. 451 : Attila, roi païen des Huns (le fléau de Dieu) entre en Gaule en semant la terreur chez les chrétiens. 452: Le Concile d'Arles (canon 23) déclare coupable de sacrilège tout évêque tolérant en son diocèse les feux sacrés, l'allumage des flambeaux, la vénération près des pierres, des fontaines et la dévotion aux divinités de la nature. 461 : Mort de Saint-Patrice et achèvement de la conversion d'Irlande à l'exception des îles isolées et des régions montagnardes. 506 : Au concile d'Agde et au Concile d'Orléans en 511 on criminalise la consultation et la pratique des pythonisses. Ce sont en fait les premières chasses aux sorcières. 515 : Vers 515 - 520, Saint-Césaire (470 - 543), évêque d'Arles, fulmine dans un ser- mon (NO 129), contre les coutumes du jour de l'an ("… les uns ne revêtent que la peau d'un animal, d'autres en prennent la tête, d'autres se déguisent en femmes…") et contre les pratiques de la fête des Morts du 22 février ("… ils portent des mets et du vin sur les tombeaux des défunts…"). 516 : Entre 516 et 537, Saint-Vigor, évêque de Bayeux, demande la protection du bras séculier pour faire interdire le culte païen qui était célébré par le seigneur du lieu sur le Mont-Phaunus (= Saint-Vigor-le-Grand, Calvados), brise les idoles et s'empare du terri- toire. 520 : Vers 520 - 525, aux environs de Cologne, subsistait un temple ayant conservé les statues de ses dieux auxquels les habitants continuaient à offrir des libations ; Saint-Gall (486 - 551) l'incendia. 524 : Le Concile d'Arles condamne les rites observés lors des éclipses de lune, lors des 6 fêtes de Jupiter et au jour de l'An. 529 : Fermeture de l'académie de Platon. Le savoir antique, violemment critiqué par les Pères de l'Église tel Saint Augustin, disparaît des esprits. Un voile tombe sur les sciences. 533 : Le deuxième Concile d'Orléans stigmatise ceux qui régressent en retournant au culte des idoles et mangent de la chair sacrifiée aux dieux. 532 : L'empereur Justinien fait fermer l'école de philosophie d'Athènes, considérée comme le dernier bastion du paganisme. Désormais, l'obscurantisme et l'ignorance rè- gnent en maîtres dans tout le bassin méditerranéen. 541: Au quatrième concile d'Orléans, ancienne capitale sacrée des Druides, on réitère l'interdiction formelle sous peine de mort à tout culte païen de même que les serments faits aux dieux. Saint-Paterne (mort en 560) est réputé avoir dit d'avoir dit empêcher une cérémonie druidique à Chaussey où il avait renversé les contenus des derniers chaudrons sacrés connus. Vers 550 : Les druides de Grande-Bretagne continuent dans la clandestinité sous le nom de gwyddoniaid, "les savants". À la cour du roi Maelgwn de Gwynedd (Pays de Galles) il se tient des concours de bardes et on mentionne des druides. Ce sont ces bar- des de cours royales qui transmettront la "matière bretonne" qui servira à la rédaction du cycle arthurien ou de la Table Ronde. 554 : Le roi Childebert 1er (511-558) renouvelle l'ordre de détruire les idoles et les mégalithes païens. 563 : Saint-Colomban quitte l'abbaye de Durrow pour fonder une abbaye à Iona, un des retranchements des druides. 567 : le deuxième concile de Tours ordonne de chasser de l'Église ceux qui honorent certaines pierres, arbres et fontaines en des lieux sauvages et cachés au fond des bois. Il interdit les fêtes du jour de l'an (auxquelles il substitue un jeûne solennel et la fête de la Circoncision), demande aux prêtres de ne point manquer de corriger par censure ec- clésiastique (excommunication) ceux qui, retenant encore des restes de paganisme, of- friront des viandes aux morts, ou mangeront la chair de ces animaux offerts en sacri- fice ou encore feront des cérémonies inconnues de l'église auprès des lieux païens. 573 : Devant la résistance des cultes païens, Grégoire le Grand, Pape et Préfet de Rome, recommande au clergé : "Retrancher tout à la fois dans ces esprits incultes est une entreprise impossible. Gardez-vous de détruire les temples : détruisez seulement les idoles, remplacez-les par des reliques". 574 : Saint-Colomban intervient en faveur des filidhs (poètes païens) à l'assemblée de Druim Ceta pour leur maintenir partiellement sous le couvert du christianisme quel- ques uns de leurs privilèges traditionnels. 578 : au Concile d'Auxerre est réitérée l'interdiction aux paysans de se déguiser en peaux de vaches et de cerfs à l'occasion des festivités du jour de l'an et d'allumer des 7 cierges devant les fontaines, les arbres et les pierres érigées, de consulter les devins, de se livrer à la divination avec du bois ou du pain. 580 : Vers 575 -580, dans le pagus Cabalitanus (l'actuel Gévaudan), entre Margeride et Aubrac, se réunissait annuellement, aux bords d'un lac, une foule de paysans qui du- rant trois jours faisaient des libations et offraient aux divinités de ce lac des sacrifices en y jetant, pans d'étoffes, toisons de laine, fromages, gâteaux de cire et pains. Tout au long de ces journées se déroulaient fêtes et orgies que venaient interrompre les orages. Grégoire de Tours, affirme qu'après remontrances, un Saint prêtre mit fin à cette su- perstition. Étrangement, on notera en 1872 ! aux abords du lac Saint André, la prati- que annuelle de rites et d'offrandes strictement identiques à celles décrites par Grégoire de Tours, avec toutefois pour les offrandes l'adjonction de pièces de monnaie. 581 : Le synode d'Auxerre interdit aux laïcs de danser dans les églises, d'y faire chan- ter des jeunes filles et d'y donner des festins. 585 : au Concile de Mâcon on condamne aux coups de verge tous ceux qui persistent à chômer le jeudi, jour consacré au Jupiter gallo-romain. À saint-Éloi, 588 - 660, évê- que de Noyon près de Limoges, fut adressé ce message par un païen anonyme : "Romain que tu es, bien que tu nous rabâches toujours les mêmes choses, jamais tu ne pourras abolir nos coutumes. Nous célébrons nos cérémonies, comme nous l'avons fait jusqu'ici et il n'y a personne au monde qui puisse nous interdire nos divertissements antiques, qui nous sont si chers." 590 : Grégoire I, dit Le Grand devient pape. Il invente la croisade. Outre la grammaire, il décourage ou interdit l'enseignement de la culture gréco-romaine en général, y com- pris les langues, la science, la philosophie et la mythologie. Maintenir le peuple dans l'ignorance permet de protéger et perpétuer les mensonges de l'Église. 590 : Saint-Gall fonde une série de monastères dans la Gaule païenne, dont Luxeuil (en Burgondie). Il suscita de nombreuses conversions dans les familles des grands proprié- taires, dont les trois fils d'Autharius, Dadon, Adon, Radon, qui fondèrent l'abaye de saint-Ouen. 597 : Le pape Grégoire le Grand (590 - 604) prescrit à la reine Brunehaut d'interdire à ses sujets d'immoler des animaux, d'adorer les arbres et d'exposer les têtes des ani- maux sacrifiés ; mais vis-à-vis de l'empereur, l'attitude du pape est différente, voire même très humble : les flatteries que Grégoire le Grand prodigue à la bête brute que fut l'empereur byzantin Phocas (602 - 610), centurion usurpateur, passent la mesure. 600 : 33 ans après le deuxième concile de Tours (cf. 567), l'évêque de cette même ville constate, le 7ème jour de juillet 600, "qu'il y avait encore dans son diocèse et les diocè- ses voisins, un grand nombre de païens attachés au culte impie des fausses divinités, entre autres dans le pays qui est au midi de la Loire … Et ce qu'il trouva le plus diffi- cile fut de faire observer le 22ème canon (interdiction d'offrir des viandes aux morts), surtout en de certains villages où les païens avaient embrassé le christianisme, retenant néanmoins beaucoup de superstitions du paganisme. 611 : Saint-Valery (562 - 622), évêque de Rouen fait abattre un arbre énorme que les paysans de la vallée de la Bresle adoraient. 8

626 : Le Concile de Clichy, en 626, renouvelle les interdictions du deuxième concile d'Orléans, de 533. 636 : Saint-Amand (584 - 679), évêque de Worms, constate que, dans son diocèse, les temples païens sont toujours fréquents, et obtient du roi Dagobert Ier (626 - 639) une ordonnance rendant le baptême des enfants obligatoire. 640 : Saint Omer, évêque de Thérouanne mort en 670, trouve des temples païens in- tacts lors de son arrivée dans le diocèse. 641 : Un sermon de saint-Eloi (588 - 669), évêque de Noyon et Tournai en 641, est fort intéressant, car il récapitule, en les stigmatisant, les pratiques païennes en usage de son temps (milieu du VIIe siècle) ; nous le résumerons brièvement car il est fait allusion à certains rites connus des traditions britannique et gaélique : interdiction d'observer les augures et les éternuements, d'écouter le chant des oiseaux, de célébrer le jour de l'An, de prolonger les festins pendant la nuit et d'y boire avec excès ; interdiction de faire passer les troupeaux par un arbre creux ou un fossé creusé dans la terre (1er Mai), de chômer, d'y danser et d'y chanter ; interdiction d'appeler "Seigneur" c'est-à-dire dieux, le Soleil et la Lune et de jurer par ces luminaires ; d'allumer des flambeaux dans les carrefours et d'y faire des vœux, de visiter les pierres, les sources et les arbres consa- crés aux dieux ; interdiction de suspendre des amulettes au cou des hommes et des animaux, de l'ambre au cou des femmes ; interdiction aux femmes d'invoquer Minerve (la Belisama des Gaulois) avant de travailler la toile ; interdiction de pousser des cla- meurs lorsque la lune s'obscurcit, et d'éviter d'entreprendre un travail à la nouvelle lune, ainsi que de se livrer aux danses tournantes et sautantes, à des caroles ou à des chants diaboliques. 650 : Le Concile de Chalon en 650 réitère l'interdiction des chœurs de femmes dans l'église. 658 : Le deuxième Concile de Nantes ordonne de creuser des fosses profondes afin d'y enfouir les pierres païennes de sorte que leurs adorateurs ne puissent les retrouver. 698 : Le Concile de Rouen en 698 dénonce ceux qui font des vœux devant les pierres en leur offrant des cierges. 700 : Irlande : un pénitentiel du VIIIe siècle sanctionne de pénitences sévères le "péché de druidisme", druidechta dans le texte. 704 : d'après Adamnan, abbé d'Iona, il y avait encore des druides dans l'île quand il y arriva. 742 : Un capitulaire de Carloman en 742 renouvelle l'interdiction des pratiques païen- nes, et Charlemagne, à son tour, vultupérera contre les "insensés" qui allument des flambeaux et pratiquent toutes sortes de superstitions auprès des arbres et des fontai- nes, dans un capitulaire promulgué le 23 mars 789. 769 : un autre capitulaire daté d'Aix-la-Chapelle, ordonne : "Que celui qui, suffisam- ment averti, ne fera disparaître de son champ les simulacres qui y sont dressées, soit 9 traité comme sacrilège et déclaré anathème". Et pourtant, les archéologues retrouveront des liards de Louis XIII près des mégalithes et les folkloristes du XIXe et du début du XXe siècle observeront des coutumes attes- tées, et condamnées, douze siècles plus tôt. 792 : La dîme, qui était à l'origine une participation facultative des fidèles aux frais du culte, devient obligatoire par les capitulaires de 779 et de 792. L'église romaine, asso- ciée au pouvoir politique depuis 314, dans l'empire romain, va ainsi devenir une puis- sance économique considérable. 787 : L'imagerie traditionnelle des maçons architectes jugée trop païenne est soumise au pouvoir des évêques lors du second concile de Nicée. 804 : L'empereur chrétien Charlemagne convertit nombre de Saxons, en leur propo- sant le choix suivant : Se convertir au catholicisme ou avoir la tête coupée. Plusieurs dizaines de milliers de têtes tombent, avec la bénédiction de l'Église. Vers 930 : Le roi gallois Howel le Bon (916 - 950), qui avait des bardes à sa cour, défi- nit les privilèges des bardes dont le chef était nommé pencerdd, "chef barde". 1081 : Réorganisation semi-officielle du bardisme gallois. 1136 : Geoffroy de Monmouth, Histoire de Bretagne, compile tout ce qu'il trouve en relation aux cycles arthuriens. 1140 : En réponse à la menace de la popularité grandissante des cycles arthuriens ju- gés comme une invitation à la régression païenne ; premières contestations hérétiques au sein de l'église. 1142 : L'art traditionnel celtique irlandais jugé trop païen est interdit par les cisterciens de Mellifont. 1148 : Sous le duc de Bretane Konan III la répression s'organise autour de l'abbé du prieuré de Moinet de la forêt de Brocéliande accusé au Concile d'Épernay de régres- sion païenne et pratique de la sorcellerie. Éon de Loudéac, dit de l'Étoile, est jeté en prison et ses compagnons sont pendus et brûlés. Aucun de ceux-ci renièrent leur foi païenne. 1154 : Nicolas Breakspear, Adrien IV (1154 - 1159), le seul pape anglais, encouragea par la bulle Laudbiliter, le roi d'Angleterre Henry II Platagenêt à conquerir l'Irlande "en vue d'étendre les bornes de l'Église" preuve que l'Irlande était encore perçue comme mal christianisée. 1176 : À la Noël sous le règne du prince Rhys, est tenue au Château de Cardigan la première assemblée officielle des bardes gallois, la seule fonction du système druidique ayant survécu au Pays de Galles. 1183 : Au Concile de Vérone, sous le Pape Eugène III, les "étoilistes" restants sont pourchassés et condamnés au bûcher. 10 1199 : Par la bulle pontificale Vergentis in senium, Innocent III assimile l'hérésie au crime lèse-majesté. XIIIe siècle : Saint François d'Assises popularise la crèche de Noël héritée des rites du dieu des céréales Tammuz (Adonis, dont la naissance était célébrée à Bethléem) et qui, comme Hermès, Dionysos, Mithra ou Zeus, naissaient dans une grotte symbole de la Terre-mère, de la matrice universelle. 1208 : Rome appelle à la croisade contre les Albigeois après l'assassinat du légat ponti- fical Pierre de Castelnau près d'Arles. 1231 : Création de l'inquisition pontificale par le pape Grégoire IX. Elle se présente comme un tribunal d'exception, permanent, directement subordonné à Rome et qui in- tervient dans toutes les affaires intéressant la défense de la foi. 1233 : Le pape confie l'Inquisition aux ordres mendiants nouvellement reconnus par l'Église. Les inquisiteurs seront le plus souvent recrutés parmi les dominicains (Languedoc), plus rarement parmi les franciscains (Italie ou Provence). 1245 : À Oxford, on signale l'existence d'un Coven, "bosquet druidique" appelé Mount Haemus qui continuera d'exister dans la clandestinité jusqu'à sa restauration au XVIIe siècle par l'antiquaire franc-maçon John Aubrey. 1251 : Le pape Innocent IV autorise enfin l'inquisition à pratiquer la torture. L'obtention d'aveux de culpabilité en est grandement facilitée. L'inquisition peut pro- noncer, sur la base d'aveux arrachés par la torture, des peines allant d'une simple prière ou un jeûne jusqu'à la confiscation des biens et même la prison à vie. Par contre, elle ne peut prononcer de condamnation à mort. Avec une hypocrisie caractéristique de l'Église catholique, l'inquisition peut par contre "passer" un hérétique au bras sécu- lier de la justice pour une condamnation à mort sur la base des aveux obtenus sous la torture par l'inquisition. Cette subtilité de procédure permettra à l'Église d'affirmer par la suite qu'elle n'a tué personne. 1295 : Sous la coupe de l'Inquisition, assassinat sous Edouard Ier d'Angleterre (1239 - 1307) des bardes gallois Cadwallon, Mordred et Urien. Il interdit toute assemblée bar- dique, assimilant la renaissance culturelle bardique à la résistance galloise anti-anglaise. Il s'empare aussi de la fameuse "Pierre de Scone", la pierre des couronnement s des rois d'Écosse instituée par les druides qui deviendra dès lors la pierre de couronnement des rois d'Angleterre. Le bardisme gallois entre à nouveau dans la clandestinité. Cer- tains bardes s'enfuient en Bretagne armoricaine. C'est au XIIe siècle que furent rédigés les récits mythologiques bretons appelés Mabinigion. 1312 : Le décret Multorum Querela du Concile de Vienne fixe les modalités de la col- laboration entre les inquisiteurs pontificaux et les tribunaux épiscopaux. Il existe désor- mais des inquisiteurs diocésains, relevant de l'évêque. 1316 -1334 : Le pontificat de Jean XXII étend la notion d'hérésie à toutes les formes de dissidence et de déviance. Les Inquisiteurs sont désormais chargés de poursuivre les devins et les jeteurs de sort, mais aussi les adversaires temporels du Saint-Siège (les 11 Visconti à Milan ou l'empereur Louis de Bavière). 1328 : Derniers bûchers d'hérétiques à Carcassone. 1344 : Narguant l'autorité romaine, sous Edouard III (1312 - 1377) un archidruide du nom de Trahairan Mor est élu lors de la convocation d'une "table ronde" et institua l'Ordre de la Jarretière. Ordre qui prétend encore maintenir des liens avec le paga- nisme Antique. 1375 : En Avignon, l'inquisiteur catalan Nicolas Eymerich rédige son Manuel des In- quisiteurs. Vers 1400 : Sion Cent tente de restaurer le druidisme païen en organisant des conven- ticules secrets, les cyvail. 1440 : Débute la chasse aux sorcières en Dauphiné et dans les pays de l'arc alpin. C'est principalement à l'occasion des poursuites contre les magiciens, les sorciers, que les ju- ges du prince, un peu partout en Europe, adoptèrent les techniques inquisitoriales à la fin du Moyen Âge et à l'époque moderne (XVe - XVIIIe siècle). Les relations avec le diable concernent les tribunaux de l'Église ; le sorcier est aussi homicide, avec l'aide du diable il assassine les hommes et offense autant la majesté des hommes pieux que celle de Dieu : les juges laïques peuvent donc poursuivre le sorcier. La grande chasse aux sorcières qui fit avouer le "sabbat" à des milliers d'accusés n'aurait pas pu avoir lieu sans l'institution de l'Inquisition. 1441 : Au concile de Florence, il est décrété que les païens, les juifs, les hérétiques et les schismatiques n'auront aucune part è la "vie éternelle" et que tous, à moins de se tourner, avant de mourir, vers la véritable religion, iront droit en enfer. 1450 : Réapparition des concours bardiques gallois (, pluriel : eisteddfodau) à Carmathen. 1484 : Dans une bulle du Pape Innocent VIII, la sorcellerie est déclarée hérésie; qu'un sorcier ou sorcière sert le Diable et répudie le Christ. 1485 : Sir Thomas Malory fait prisonnier à vie rédigera, en vingt ans, ses vingt et un livres du fameux "La Morte d'Arthur" qui paraîtront en 3 ou 4 publications; un récit mythologique, œuvre magistrale qui couronne une tradition de résistance païenne déjà vieille de mille ans! 1486 : Sprenger, Malleus maleficarum ("Le marteau des sorcières") étend à la sorcelle- rie la définition de l'Hérésie. 1521 : Inspiré par l'Esprit Saint, un moine allemand, Martin Luther traduit le "Nouveau Testament" en quelques semaines. C'est le début du plus grand schisme de la chrétienté : Dans les siècles qui suivront, les chrétiens se massacreront enfin entre eux. 1557 : En France, le roi règle seul et officiellement les crimes d'Hérésie. 12 1560 : Le grand barde gallois Lewellyn Sion de Llangewydd, qui préside à la chaire bardique du Clamorgan, consigne par écrit tout ce qu'il a pu collecter dans la tradition orale et dans les anciens manuscrits. 1566 - 1572 : Pontificat de Pie V ; dernière période active de l'Inquisition catholique romaine. Cromwell (1599 - 1658) : fera rechercher, saisir et détruire systématiquement tous les documents et manuscrits soupçonnés de consigner d'antiques enseignements druidi- ques. 1600 : Giordano Bruno, condamné pour hérésie, est brûlé vif à Rome. Il avait osé pré- tendre que le Soleil pouvait être une étoile comme les autres, définir l'univers comme étant "infini" et émis l'hypothèse de l'existence de formes de vie hors de la terre. Au bout de huit ans de procès, au cours duquel des aveux lui sont arrachés par la torture, il est condamné à mort comme "hérétique obstiné et impénitent". L'hypothèse de Giordano Bruno annonce le début de la déconfiture de la théorie ethnocentrique (et orgueilleuse) de l'Église : L'homme et la Terre sont au centre de l'Univers. La science, au fil des siècles révélera que la Terre tourne autour du Soleil qui est une étoile ordi- naire qui fait partie d'une galaxie assez banale : La Voie Lactée. Elias Ashmole (1617 - 1692) : humaniste, membre de la Royal Society, initié franc-ma- çon (16 octobre 1646), auteur du Theatrum chemicum Britannicum (1652) est donné par les archives du Druid Order de Londres comme étant celui qui aurais transmis aux premiers francs-maçons spéculatifs les initiations correspondant aux trois fonctions tra- ditionnelles du druidisme, celle de vate, de barde et de druide, lesquelles auraient par la suite été regroupées en un seul grade sous le couvert du "Royal Arch", terme franc- maçonnique d'inspiration biblique masquant le fond druidique païen. À partir de 1700 : l'Irlandais catholique John Toland fait la rencontre du chef-druide écossais John Aubrey du bosquet Mount Haemus d'Oxford. John Aubrey suggère à Toland l'idée d'un regroupement des survivants de la tradition druidique. Cette date sonne les débuts de la renaissance druidique des temps modernes; 300 ans c'est déjà un tradition. 1717 : Le 24 juin constitution de la Grande Loge maçonnique spéculative d'Angleterre avec le concours de francs-maçons de quatre loges londoniennes. 1717 : Le 22 septembre le libre-penseur John Toland réunissait à Londres les délégués de dix comté du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande avec les délégués de Bretagne amoricaine dans le but de constituer une fédération de "bosquets druidiques" baptisée Ancient Druid Order ou "Ancien Ordre des Druides". 1762 - 1763 : James Macpherson (1736 - 1796) publie ses poèmes, sur son légendaire barde Ossian du IIIe siècle, qui vont déclencher le mouvement romantique et provo- quer la celtomanie. 1764 : Le Révérend Evan Evans publie ses "Spécimens de poésie des anciens bardes gallois", Specimens of Poetry of the Ancient Welsh Bards. 13 1770 : Edward Williams dit , car né dans le Glammorganshire, compile et rédige les anciens manuscrits rédigés au VVIe siècle par le barde Llywelyn Sion et va publier son fameux recueil intitulé Barddas, "tradition des Bardes de l'île de Breta- gne. Les Barddas, longtemps considérés comme fraduleux conservent néanmoins des éléments de l'antique pensée druidique qui ne sauraient échapper au regard du spécia- liste : cycles karmiques qualifiés d'Abred, transmigration de l'âme, paradis celtique qua- lifié de Gwenwed, "Monde Blanc" etc. ; Bref, un véritable deuxième Évangile, la preuve d'un synchrétisme druidique chrétien oppéré par les bardes selon certains ou preuve d'une continuité de la "Religion du Grall" aux néo-druides selon d'autres. 1781 : Le charpentier Henry Hurle fonde le 28 novembre l'Ancient Order of , "Ancien Ordre des Druides" au style plutôt franc-maçonnique et duquel William Blake fut un de ses premiers chef-druides. 1789 : En France, la révolution qui va engendrer la République laïque marque un tournant sanglant dans l'histoire : Le début du déclin de la religion et du catholicisme, l'essor des sciences et l'amélioration des conditions de vie du peuple. 1792 : Le 21 juin à Primrose Hill à Londres - là où avait lieu l'annonce de l'assemblée druidique de 1717 - le maçon Iolo Morganwg, Edward Williams de son vrai nom, ré- unit de quelques bardes gallois et institue la première Gorsedd (trône, assise, assem- blée) des temps modernes. 1835 : Le folkloriste Jacob Grimm émet l'hypothèse selon laquelle les contes renfer- ment des éléments de l'ancienne region Teutonique pré-chrétienne. 1838 : Le viconte Hersart de La Villemarqué (1815 - 1895) est le premier Breton initié en bardisme par L'Eisteddfod (Assemblée bardique) galloise à Abergavenny. 1839 : De La Villemarqué publie son fameux Barzaz Breiz, "Bardes Bretons", qui eut les mêmes retentissements que les œuvres de Macpherson et de Williams. 1855 : Fondation par De La Villemarqué de la Breuriez Barzed Breiz, "Fraternité des Bardes de Bretagne" regroupant des écrivains bretonnants tels : François-Marie Luzel, Milin, Le Scour et Jean-Marie Lejean. 1860 : Dr. William Price (1800 - 1893), excentrique génie de la médecine, se fait con- naître au Pays de Galles pour ses activités druidiques. Il sera accusé de désobéissance civile en prenant le parti des mineurs de charbon (Chartist Movement). Il se revendi- quera " Enfant de Lord Rhys (1132 - 1197) et se retrouvera au milieu d'une autre controverse lorsqu'il fera incinérer son fils mort à 5 mois. Par la Cremation Act, Price (1902) sera à l'origine de la légalisation de la crémation jusqu'alors interdite au Royaume-Uni. 1869 : Du 8 décembre 1869 au 18 juillet 1870, à la Basilique de Rome sous Pie XI le dogme de l'infaillibilité pontificale est proclamé, provoquant ainsi le schisme des vieux- catholiques. 1872 : Georges Smith découvre dans des tablettes rapportées de Ninive "L'épopée de Gilgamesh" (IIe millénaire avant JC). Et non ! la Bible n'est pas le plus vieux livre du 14 monde, et de loin! La plupart des grands récits de l'Ancien Testament, comme le dé- luge ou la Genèse, ont été recopiés, dans le détail, de Gilgamesh. 1893 : Le grand sage hindou Vivekananda se rend à Chicago à la séance inaugurale du Parlement des Religions présidé par le cardinal Gibbons. Le guerrier-prophète, par sa force et sa beauté, la grâce et la dignité de sa tête lumineuse, sa voix profonde et mélo- dieuse fit oublier tous ceux qui l'entourait. L'Amérique anglo-saxonne, sûre d'elle par son puritanisme enraciné, reçût la griffe du tigre indien à son flanc. 1899 : Charles G. Leland, à Londres, publie sa très synthétique Aradia ou l'Evangile des Sorcières (Aradia or the Gospel of the Witches) qui fait de la Diane romaine la Déesse Mère, d'Aradia, sa fille, la sorcière primordiale. Son œuvre sera reprise par théoricienne du culte de fertilité pré-chrétien Magaret Murray. 1899 : Les 13, 14 et 15 août 1898 eurent lieu à Morlaix et à Ploujean des fêtes breton- nes célébrant la création de Lunvaniez Broadus Breiz, "Union régionaliste bretonne. 1900 : Fondation de la Goursez (Gorsedd) de la Presqu'île de Bretagne par un groupe de néo-druides bretons en filiation avec la Gorsedd du Pays Galles. 1908 : L'Inquisition, en sommeil depuis un siècle, reçoit le nom de Congrégation du Saint-Office. Elle devient la Congrégation pour la doctrine de la foi en 1965, à la suite du Concile Vatican II, et s'occupe des questions de doctrine et de mœurs. 24 juin 1914 : L'Église n'accorde plus qu'une "authenticité indirecte" dans "l'Épître aux Hébreux" de la Bible. Traduction: l'Église a été obligée de reconnaître un des faux manifestes de la sainte bible pourtant "directement inspirée par dieu". 1925 : Le professeur Louis Rougier écrit: " Les Évangiles sont rédigés pour l'endoctrinement des néophytes, la réfutation des hérétiques, la confusion des juifs en- durcis, les besoins de la liturgie ". 1930 : L'abbé Turmel (alias Herzog) est excommunié quand il montre une des nom- breuses falsifications de la Bible de Jérusalem pour augmenter le nombre de prophéties réalisées: dans Isaie 7,14, "la jeune femme" a été remplacé par "la vierge". Ce qui montre au passage que l'évangile de Matthieu a été rédigé très tardivement, par un non-juif qui n'avait pas accès aux textes hébreux.

Morvan Marchal 1936 : Fondation de la Kredenn Geltiek, à la fontaine de Barenton dans la forêt de Brocéliande en Bretagne, par cinq païens affirmés autour de , Druide Artonovios, Berthou-Kerverzhiou, Druide Vissurix, principalement. 1946 : Découverte des treize papyrus codices du IVe siècle à Nag-Hammadi en Égypte. Aucune trace de la naissance de la vie de la mort et de la résurrection de Jésus de Nazareth. 1947 : Découverte des "manuscrits de la Mer Morte" à Qumran (Sokoka) dans 11 grottes par un bédouin qui cherchait une cachette pour des marchandises de contre- 15 bande. Ces manuscrits contemporains de l'époque de Jésus de Nazareth de la Bible (de 250 av JC à 68 après JC, bien après la supposée mort du Christ) ont été écrits par des membres de la communauté des Qumraniens/Esséniens. Ils traitent de religion, de jus- tice, des psaumes, de récits de guerre. La plupart de ces manuscrits sont entreposés par les catholiques au musée biblique à Jérusalem (aujourd'hui musée Rockfeller). Dans les exemplaires transmis aux historiens, on trouve des passages de l'Ancien Testament. Aucune trace des Évangiles, aucune mention des apôtres, de Jésus ou de sa résurrec- tion ! Rien ! L'Église a été très longue à montrer les manuscrits. 54 ans après la décou- verte des manuscrits, l'intégralité, en 39 volumes a été publiée: certains manuscrits sont gênants: ils montrent que l'histoire de JC a été inspirée, entre autre du messie Ména- hem, rejeté par les pharisiens, et mis à mort par les romains en -4 AV JC puis aurait été considéré comme ressuscité par ses disciples. Source: "L'Autre Messie", Israël Knohl Directeur du département biblique à l'Université hébraïque de Jérusalem: (Albin Michel). "Il met notamment en évidence, pour la première fois, des correspondances extrêmement troublantes entre la biographie de Jésus et celle du leader messianique qui l'a précédé d'une génération : Ménahem l'Essénien" et pour cause... "Le Maître ga- liléen (...) apparaît aussi, à bien des égards, comme une étonnante réincarnation du Maître de Justice. Comme celui-ci, il prêcha la pénitence, la pauvreté, l'humilité, l'amour du prochain, la chasteté. Comme lui, il fut l'élu et le Messie de Dieu - le messie rédempteur du monde. Comme lui il fut en butte à l'hostilité des prêtres. Comme lui, il fut condamné et supplicié. Comme lui il fonda une Église dont les fidèles attendaient avec ferveur son glorieux retour." Dupont-Sommer 4Q525: "Heureux l'homme qui a atteint la sagesse - qui marche dans la loi du très haut - Heureux celui qui dit la vérité avec un cœur pur - et ne calomnie pas avec sa langue... Heureux ceux qui la cherche [la sagesse] avec des mains pures - et qui ne la recherche pas avec un cœur fourbe..." recopié presque à l'identique dans Matthieu 5, 3-12. 4Q521 contient la mention d'un messie unique et eschatologique très proche du Jésus-Messie-Christ des premiers chré- tiens: "Les cieux et la Terre prêteront l'oreille à son Messie,.. Sur les pauvres, Son Es- prit planera et il restaurera les fidèles par Sa puissance... Il libérera les captifs, rendra la vue aux aveugles, redressera les opprimés... Le Seigneur accomplira des prodiges... Il guérira les blessés et ressuscitera les morts ; aux pauvres, il annoncera la bonne nou- velle" 1Q28a 1QSa introduit le concept de Dieu comme père du messie "Voici la me- nace des hommes de renom, quand Dieu aura engendré le Messie" Les textes les plus primitifs du Nouveau Testament indiquent que Jésus ne devint fils de Dieu qu'après sa résurrection. On fait ensuite remonter cette filiation à son baptême puis finalement à sa conception. 4Q246 renferme l'idée de fils de Dieu, l'un des attributs prépondérants du messie de la théologie chrétienne. 4Q174 montre la filiation avec David du Messie-fils de Dieu. Le professeur Dupont-Sommer qui le premier, montra les similitudes éton- nantes entre l'histoire du Maître de justice ésséniens et Jésus-Christ (postérieur) reçut des menaces et du "caviarder" sa version: il était en train de mettre au grand jour et auprès du public, sans le vouloir, des éléments montrant que l'histoire de Jésus-Christ avait été créée de toute pièce: "Jésus s'est appliqué à soi-même les mystérieux oracles d'Esaïe relatifs au serviteur de Jahvé, ainsi que l'avait fait avant lui le Maître de Justice; cette commune référence au Serviteur de Jahvé est extrèmement significative: entre les deux prophètes, elle établit une parenté tout à fait particulière et de caractère unique" J.M. Allegro, chercheur anglais a avancé que le leader messianique de la secte de Qumran, le Maître de justice a été crucifié et que le récit du Nouveau Testament n'est qu'une version mythique empruntée de seconde main à l'original des manuscrits de la Mer Morte On pourrait en conclure que les manuscrits ont servi de source 16 d'inspiration aux Évangiles qui leur sont nettement postérieurs. A moins que tous ces textes n'aient puisé leur inspiration à une source commune et antérieure, pas encore découverte, qui serait à l'origine de cette notion de résurrection des morts. La mention de ce même miracle dans les manuscrits et les évangiles prouvent qu'elles proviennent d'un tronc commun. "La lecture des manuscrits de Qumran sèmera le trouble chez tout ceux à qui les prêtres ou les apologètes chrétiens ont fait croire que les titres de Christ ou de Messie attribués à Jésus ne trouvent aucun antécédent dans la littérature apocalyptique et messianique du judaïsme" Frank Cross En 586 av JC, la destruction de Jérusalem et l'incendie du Temple de Salomon met fin à la dynastie des rois David. A partir de là, 'mashia' désigne le retour au pouvoir de la lignée de David. Luc et Mat- thieu font descendre Jésus de David à travers Joseph. Bien que Jésus soit Galiléen, on le fait naître à Jérusalem. Luc et David voulaient donner plus de poids au statut de messie davidique accordé à Jésus. "Nous devons loyalement reconnaître que nous ne possédons pas encore un fragment de texte de témoins oculaires de Jésus" Emile Puech, directeur de recherche au CNRS A long terme, les manuscrits de Qumran montrent que l'histoire de Jésus est le résultat d'une évolution continue midrashique et pourraient bien porter un coup sévère à la chrétienté. 1948 : Le mythologue Robert Graves, auteur de : Mythes grecs et de la Toison d'Or, publie The White Goddess (La Déesse Blanche), œuvre qui tente à prouver l'existence d'un culte à la Déesse Mère chez les Celtes par le biais de la mythologie gréco-latine. L'œuvre de Graves aura un effet déclencheur sur le mouvement néo-païen anglo- saxon à venir. 1954 : L'ancien théosophiste (Fraternité de Crotona) Gérald Brousseau Gardner (1884- 19..) publie Wichcraft Today, largement inspiré des œuvres de Charles Leland, Margaret Murray et de Robert Graves reprenant le thème central de la Déesse Mère et qui prétend par la bande réformer la ou "sorcelerie" Antique d'Angleterre.

Ernst Jünger 1959 : ANTAIOS est aussi le nom d'une prestigieuse revue fondée par Ernst Jünger et Mircea Eliade (1959-1971), dont l'objectif était de réagir contre le nihilisme contempo- rain. Antaios publia F.G. Jünger, Cioran, L. Ziegler, H. Michaux, R. Nelli, J. Evola, J.L. Borges, H. Corbin, M.M. Davy, J. de Vries, bref une pléiade d'esprits libres et de grands Européens. 1962 : Du 11 octobre 1962 au 8 décembre 1965, deuxième Concile du Vatican tenu dans la basilique Saint-Pierre de Rome en quatre sessions, sous les pontificats de Jean XXIII et de Paul VI. Ce concile, réuni pour la première fois en présence d'observateurs non catholiques, aura pour objectif d'assurer le renouveau de l'Église face au monde moderne laïcisé, relancer les missions dans le tiers monde tout en restaurant l'unité chrétienne. Il se soldera par un énorme fiasco, celui de la débandade des fidèles hérédi- taires et de l'abandon des églises. 1965 : Le Swami Prabhupàda débarque à New York et fonde l'Association pour la Conscience de Krishna, mouvement vaishnavite d'Inde qui aura un effet énorme sur l'éveil des consciences en Occident. 1972 : Fondation de l'Association Païenne d'Islande le jour du solstice d'été, date de la 17 seule fête païenne à survivre la christianisation. L'année suivante, la petite communauté de 70 membres recevra enfin la reconnaissance en tant que deuxième religion officielle du pays. Avec plus de 400 membres, l'Asatru, religion des Ases, est en pleine expan- sion. Jörmundur Ingi en est présentement l'Alsherjago›i ou grand prêtre (go›i). 1992 : ANTAIOS, Revue d'Etudes Polythéistes a été réactivée le 8 novembre 1992, date anniversaire de l'interdiction par l'Empereur chrétien Théodose de tous les cultes païens, par l'helléniste Christopher Gérard, traducteur de l'Empereur Julien (Contre les Galiléens, éd. Ousia, Bruxelles 1995) pour rassembler en un large forum tous ceux qui pensent que le recours à la mémoire païenne est indispensable pour affronter une mo- dernité particulièrement destructrice. Antaios est la principale revue néo-païenne de langue française. Elle a déjà publié des entretiens et des textes de M. Eliade, E. et FG Jünger, A. Daniélou, M. Maffesoli, G. Rachet, F. Périn, M. Mourlet, G. Féquant, A. de Benoist, R. Jaulin, CJ Guyonvarc'h, M. Eemans, J. Dierkens, J. Parvulesco, M. Conche, etc. Elle est strictement indépendante et fonde son travail sur le refus du dogmatisme et de l'intolérance. Une Société d'Etudes Polythéistes a été fondée le 8 novembre 1998 pour soutenir la revue et diffuser ses travaux. 1992 : Suite aux efforts soutenus tout le long du XXe siècle, la religion baltique est fi- nalement restaurée et enregistrée officiellement. Initiée par un petit groupe de fervents romuvistes, en dix ans, cette communauté va progresser pour qu'en 2002, on y comp- te plus de 2,000 membres et sympathisants. 22 décembre 1993 : Le pape Jean Paul II, dans la foulée de Saint-Patric, reconnaît que le 25 décembre est une fête païenne. Il déclare : "Chez les païens de l'Antiquité, on cé- lébrait l'anniversaire du soleil invincible, ce jour-là afin qu'il coïncide avec le solstice d'hiver. Il a semblé logique et naturel pour les chrétiens de remplacer cette fête par celle du seul Soleil véritable : Jésus-Christ ". 1997 : Six ans après l'instauration du christianisme balte, le 19 octobre, Jonas Trinku- nas, lauréat du prix J. Basanavicius (1997), est ordonné prêtre selon les rites de Romu- va, l'antique religion baltique de Lituanie et reçoit le titre officiel de krivis, l'équivalent du brahmane indien et du druide celtique. Juin 1997 : Fondation du Conseil Suprême des Hellènes Gentils pour la défense et la restauration de l' authentique Tradition Hellénique (CSHG). Son but est de défendre et de restaurer la Religion et la Tradition polythéistes helléniques dans la société hellénique contemporaine, qui est durement dominée par l'" église " orthodoxe chrétienne et les sombres ethos dits " byzantins ". Depuis sa fondation, l'YSEE a envoyé plus de 140 protestations à la Presse et aux Autorités du pays et a organisé plusieurs cérémonies publiques dans les enceintes sacrées d'Hellas, malgré l'intolérance et le fanatisme de l'" église chrétienne ". 1999 : Monseigneur Hippolyte Simon dans une longue diatribe anti-païenne intitulée "Vers une France Païenne" passe sous silence l'islamisation massive de l'Europe en s'attaquant aux divers mouvements païens contemporains confondant paganisme et désacralisation ; invitant ainsi à croire que l'âme européenne est exclusivement chré- tienne. 2000 : Jubilé de l'an 2000, excuses papales pour exactions commises par l'Église; le 18 Pape Jean-Paul II fait ses excuses aux femmes, aux Juifs, aux Protestants et aux victi- mes des missionnaires tout en oubliant les païens d'Europe et les Hindouistes, que l'Église cherche toujours à convertir. La Secte de Rome, en ajoutant l'insulte à l'injure, classe le druidisme sous la ru- brique des "NOUVELLES RELIGIONS"!!!??? A-t-elle la mémoire si courte ? Octobre 2002 : Le Vatican cautionne un ouvrage sur les mensonges et lieux commun dans la Bible: Agence France-Presse - Rome:"Jésus n'est pas né un 25 décembre, était petit, pas très beau, Ève n'a jamais mangé de pomme et les dix Commandements n'ont ja- mais été dictés par Dieu à Moïse, affirment deux journalistes catholiques dans un livre cautionné par le Vatican publié en Italie. "Les onze commandements", écrit par deux collaborateurs du quotidien des évêques italiens Avvenire, est consacré aux "équivoques, mensonges et lieux communs dans la Bible et les Évangiles". Le sérieux du "travail précieux de démythification" réalisé par Roberto Beretta et Elisabetta Broli sur la base de l'étude de textes sacrés authentiques est souligné dans une préface par Mgr Gianfranco Ravasi, membre de la Commission pontificale pour les Biens culturels de l'Église, le ministère de la Culture du Vatican. Sources : - Catarnos, in Ialon, notes publiées dans "Mediolanon" no 5 - Nantes 1965, p. 13 - 17. Citant : - Jules Toutain : Les cultes païens dans l'Empire romain, III : Les cultes de la Gaule ro- maine (1917). - Émile Thevenot : Les Gallo-Romains (1948). - Emile Male : La Fin du paganisme en Gaule et les premières basiliques chrétiennes, (1950). - Ferdinand Lot : La fin du monde antique et les débuts du moyen âge (1951). - J.J. Hatt : Histoire de la Gaule romaine (1959). - Fernand Niel : Dolmens et menhirs (1961). - Gérard Walter : Histoire des paysans de France (1963). - Charles Lelong : La vie quotidienne en Gaule à l'èpoque mérovingienne (1963). Autres sources : - Dun, Robert. Vers l'Europe retrouvée ou la mort, Éditions Crève-Tabous, Saint- Étienne, 2000. - Histoire. Vol. IV, Histoire du christianisme des origines à nos jours, 2001. - Le gros mensonge de la Bible. URL : http://www.bible.chez.tiscali.fr/ - L'Histoire. Dossier, Le livre noir de l'Inquisition. no 259, novembre, 2001. - Raoult, Michel. Les Druides, Les sociétés initiatiques contemporaines. Éditions Du Rocher, Monaco, 1992. - Site officiel des hellènes païens : http://www.ysee.gr/html/fre/index.html - Site officiel des Asatru d'Islande : http://www.asatru.is/ - Site officiel des romuva lituaniens : http://www.romuva.lt/index.php?kalba=engl Touts droits réservés. Toute reproduction de ce texte, sauf à but personnel, est stricte- ment interdite sans l'autorisation de l'auteur. Les Druides du Québec © 2003 - courriel : [email protected]