HISTOIRE HISTOIRE PERSONNALITÉ RÉDACTION ÉDITEUR INTERVIEW BERTRAND CRITTIN QUITTE ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DE SEPP BLATTER ENTRETIENT DES LA RÉDACTION EN 10 RHÔNE MÉDIA, STÉPHANE LIENS FORTS AVEC SIERRE CHEF DU «JOURNAL ESTIVAL CROIT EN L’AVENIR 13 ET SA RÉGION. LE PATRON 17 DE SIERRE». DU «JOURNAL DE SIERRE». DE LA FIFA SE CONFIE. LEJOURNAL BIMENSUEL JGA 3960 SIERRE

DISTRIBUTION TOUS MÉNAGES DE SIERRE

Jeudi Hors-série 18 septembre 2014

POLITIQUE PROXIMITÉ Jacques Melly et Fran- çois Genoud sont atta- chés au «Journal de Sierre». >3

HISTOIRE ÉVOLUTION Revivez les temps forts du «Journal de Sierre» et les hommes qui ont fait vivre le magazine: la famille Schoechli et les rédacteurs en chef. > 4-6

PERSONNALITÉS DANS L’HISTOIRE Gabrielle Nanchen, Henri Schwery, Didier de Courten, Robert Dill- Bundi ont marqué l’histoire du district. Ils reviennent sur les évé- nements qui ont changé leur vie. > 18-26

LE SPÉCIALISTE INTERVIEW Alain Maillard est un journaliste romand reconnu. ll évoque le métier de journaliste, le rôle des médias de proximité et leur avenir. >33

LES ANCIENS SOUVENIRS La rubrique sportive a toujours occupé une place de choix dans le «Journal de Sierre». D’anciens journalistes évoquent leurs débuts au sein de la rédac- ... et toujours tion. > 40-41 LES LECTEURS LE «JDS» EN BALADE autant de Les lecteurs ont emmené le «Journal de Sierre» aux quatre coins du monde. caractère(s) Découvrez leurs ima- ges. >49

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www.netplus-fibre.ch LE JOURNAL DE SIERRE 100e OFFICIEL JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 | 3

«JOURNAL DE SIERRE» UN RÔLE SOCIAL QUI NE S’EST JAMAIS DÉMENTI «Le Journal de Sierre ÉDITO BERTRAND CRITTIN RÉDACTEUR EN CHEF est un bien précieux» SIERRE Certains diraient que comme celui-ci. Il crée du lien et le «Journal de Sierre» est une un ADN commun; il fait commu- anomalie. En 2014, le titre à voca- niquer des personnes et des uni- tion locale est bel et bien au ren- vers différents. Dans un monde dez-vous de son centième anni- interconnecté, globalisé, où les versaire. Atteindre ce bel âge frontières n’existent plus, se rac- symbolique relève de l’exploit crocher à une identité régionale économique pour un magazine semble incongru. Bien sûr que de cette taille. D’autres publica- non! Il ne s’agit pas ici de refuser tions n’ont pas survécu aussi les évolutions de notre époque, longtemps. mais de prendre le temps de respi- Il serait faux d’évoquer la rer. Informer sur la vie de la Cité, chance, le destin ou même la relater les événements, raconter bonté divine pour expliquer cette les initiatives privées, débattre, longévité. Ce serait faire injure et critiquer parfois, présenter des manquer de reconnaissance à personnalités, faire découvrir des toutes les personnes qui ont cons- lieux et des produits, commenter, truit et soutenu le journal durant tout cela participe à un mieux vi- un siècle. L’histoire le démontre: vre ensemble. Le «Journal de dans les instants difficiles, édi- Sierre», ce sont vos racines. teurs et responsables de rédac- Aujourd’hui, je laisse ma tion ont su prendre les bonnes place. J’ai été heureux et fier de décisions, afin que le titre conti- m’inscrire dans l’histoire du titre, nue d’exister. Quitte parfois à de l’accompagner et de l’aider à prendre des risques. Ce fut le cas passer le cap du centième anni- en 2002, lorsque le «Journal de versaire. Le journal est au- Sierre» a délaissé ses habits de jourd’hui sur de bons rails finan- toujours pour épouser la forme ciers. Le contenu rédactionnel du tabloïd. C’était un pari sur Bertrand Crittin: «Le «Journal de Sierre» crée du lien. Il fait communiquer des personnes et des univers différents.» A l’image du est de qualité. J’appelle de tous l’avenir, une question de vie ou de Château de Villa, le journal est un emblème de la Cité du Soleil. SACHA BITTEL mes vœux mon successeur, mort. Il fut gagnant. Christian Dayer, la rédaction et Le «Journal de Sierre» est bien riode qui ne devait pas excéder explication. Mon patronyme tra- lequel j’ai appris mon métier de m’identifiant à ce journal, je suis l’éditeur à poursuivre la mission plus qu’une simple anomalie. Il quatre mois. Je débarquais en ter- hit des origines chamosardes. journaliste. Un ami dont j’ai eu la devenu un «Sierrois». essentielle du journal. A vous lec- est un bien précieux. Je dois ici res inconnues, je n’avais jamais Mais j’ai appris à aimer ce journal responsabilité depuis 2008. Un Ce magazine est un bien pré- teurs et annonceurs, merci de vo- vous confesser un aveu. En 1999, entendu parler du canard. Je ne et les gens qui y sont attachés. J’ai camarade que j’ai défendu avec cieux, parce qu’il est utile, parce tre fidélité. àlafindemesétudes,jesuisen- suis pas un Sierrois, ce qui peut partagé quinze ans de ma vie avec vigueur et, je l’espère, avec pro- qu’il fait sens. Et c’est bien-là la Longue vie au «Journal de gagé à la rédaction pour une pé- constituer une excuse, sinon une lui. Un compagnon de route avec fessionnalisme. Osons le dire, en force d’un journal de proximité Sierre». LES BILLETS DE... JACQUES MELLY CONSEILLER D’ÉTAT FRANÇOIS GENOUD PRÉSIDENT DE SIERRE «Que de souvenirs «Un centenaire qui a encore avec le Journal de Sierre» un avenir» GRANGES Aussi loin SIERRE Quand j’étais en- que portent mes souvenirs, fant, nous attendions LE jour- dès ma plus tendre enfance, nal. Ce journal qui nous four- le «Journal de Sierre» a tou- nissait à peu près toutes les jours fait partie de mon en- nouvelles utiles à la vie quoti- vironnement domestique. dienne, voire celles dont nous Tous les mardis et jeudis, ce pouvions être simplement cu- vecteur d’information lo- rieux. Le journal qui confir- cale, complétait la presse mait ou infirmait les potins de cantonale en nous offrant bistrot et de cave, qui alimen- un regard «zoomé» sur l’ac- tait en tout cas les échanges. tualité du district du soleil. La radio, quant à elle, nous Pour le préadolescent que parlait du monde extérieur, ce- j’étais, plus que les articles lui que nous n’avions pas à af- de fond et les petites annon- fronter et dont nous ne savions ces, c’étaient les commen- pas qu’il intervenait cependant taires sportifs sur la mythi- dans le destin du . que course de côte Sierre- Oh! le «Journal de Sierre» Montana (eh oui, il fut un n’était pas le seul journal du temps où ça existait!), sur Valais francophone, tant s’en notre prestigieux HC Sierre faut. Il y en avait un nombre (pensionnaire de ligue na- tout à fait étonnant: une tionale A), ou sur le dernier feuille locale dans chaque ville, match à Condémines qui re- trois journaux politiques, deux tenaient mon attention. quotidiens en compétition jus- Plus tard, une fois atteint qu’à ce que le plus cossu avale REMO REMO l’âge fatidique, les horaires le plus fragile. Si étonnant que des cinémas et les program- cela puisse paraître au- mes des innombrables manifestations qui ani- En dehors du succès de ces opérations de séduction jourd’hui, chaque organe avait son lectorat dans un Et cependant, LE journal de mon enfance est tou- maient la vie sierroise, viendront augmenter en- du bihebdomadaire sierrois, ce sont de véritables monde essentiellement rural et forclos. La plupart jours là, même s’il a changé de forme et de rythme core mon intérêt pour celui que nous appelions af- aventures que j’ai eu l’occasion de vivre au Canada, de ces journaux ont disparu alors que le Valais s’ou- de parution. Un paradoxe, un anachronisme, pen- fectueusement le «canard local» du papa en Egypte ou en croisière, en compagnie de Benoît vrait sur l’extérieur et qu’apparaissaient de nou- sez-vous? Je ne le crois pas du tout. Alors que le Schoechli. et du journaliste-photographe Stéphane Favre. Que veaux moyens de communication, notamment la monde s’élargit jusqu’à en devenir vertigineux, Plus tard encore ce seront les analyses politiques, de souvenirs collectés au gré de ces périples en télévision qui a profondément modifié les habitu- nous éprouvons un besoin accru d’intimité, de les débats, les pronostics et les résultats qui pas- compagnie de tous ces inconditionnels du «jds» des en matière d’information, et dont l’aura est à chez-soi, pour contrebalancer précisément la sen- sionneront le futur candidat que j’étais. qui certainement, encore aujourd’hui, évoquent peine entamée à l’heure actuelle par l’internet. En sation de flotter dans un univers vaste et turbulent. Mais les souvenirs les plus marquants qui me re- avec nostalgie la magie de ces voyages. revanche, le réseau électronique ébranle fortement Le «jds» contribue à ce recentrement. Il parle de lient au «Journal de Sierre» resteront ceux liés à Nul doute qu’ils se joignent à moi pour souhaiter à la presse papier. Il fournit une information diversi- nous, de nos voisins, de cet espace familier, amical, mon ancienne activité, comme professionnel du notre «jds» un excellent anniversaire et un avenir fiée, immédiate, généralement gratuite; il autorise rassurant, une sorte de maison commune dans la- voyage. Avec la complicité et l’étroite collaboration qui fasse mémoire de son prestigieux passé! l’interaction du public avec les auteurs; il met à la quelle nous évoluons avec sérénité. Qu’il puisse de l’éditeur Benoît Schoechli, j’ai en effet eu le pri- disposition de chacun des réseaux sociaux de plus continuer à le faire durant son deuxième siècle vilège d’organiser différents «voyages lecteurs» en plus fréquentés. Les sources d’information sont d’existence, c’est le souhait que je lui adresse à l’oc- pour le compte du «jds». innombrables et mondiales. casion de cet anniversaire. 4 | JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 HISTOIRE LE JOURNAL DE SIERRE 100e

LES DÉBUTS DU «JOURNAL DE SIERRE» UN CONTEXTE DIFFICILE Naissance d’un centenaire SIERRE L’histoire du «Jour- nal de Sierre» commence par… 1914 2014 un licenciement! La route des Compagnons a conduit l’impri- meur Ernest Schoechli, d’origine zurichoise, jusqu’à Sion. Il tra- vaille dans plusieurs imprime- ries: Kleindienst et Schmidt, Ay- mon et Gessler. Au tournant du XXe siècle, le «Walliser Bote» est imprimé sur les presses sédunoi- ses. Les responsables du quoti- dien conservateur haut-valaisan voient rouge lorsqu’ils décou- vrent un entrefilet sauvage trai- tant des élections au Conseil d’Etat soleurois: «Victoire socia- liste à Soleure. Bravo. Signé: les compositeurs». Une note d’hu- mour qui vaut à Ernest Schoe- chli un licenciement immédiat. Ernest goûte à une liberté retrouvée. Il rachète en 1905 à M. Lamm la première impri- merie établie à Sierre, en gran- des difficultés financières. Il lance en janvier 1914 la «Feuille commerciale de Sierre et du district». C’est avant tout un organe de publi- cité, paraissant le vendredi et distribué gratuitement à tous les ménages du district de Sierre. Le journal se compose de quatre pages, les trois pre- mières étant dévolues à la pu- blicité, la dernière aux infor- mations internationales et suisses.

Guerre et concurrence Les débuts du journal ne sont pas exempts d’obstacles. Le 4 septembre 1914, l’hebdoma- LES ANNÉES RHÔNE MÉDIA daire publie cet avis: «Les évé- nements actuels et le manque des annonces nous forcent à Surlaroute suspendre jusqu’à nouvel avis la e publication de la «Feuille com- du 100 anniversaire merciale». La Première Guerre mondiale venait d’éclater. En Rhône Média acquiert le «Journal de Sierre» en septembre 2002. octobre 1917, le titre reprend Le dernier titre de la presse écrite valaisanne totalement indépen- enfin vie. «Voilà trois ans que la dant passe sous la coupe d’un grand groupe. En homme d’affaires tourmente dure et nous ne sa- avisé, Benoît Schoechli reste administrateur délégué du titre pen- vons pas encore quand elle s’ar- dant quelques années. La composition et l’impression du journal se rêtera. On a fini par s’habituer feront progressivement à Sion, alors que la rédaction est enracinée à Sierre. Le magazine ne perdra jamais réellement son indépen- peuàpeuàlaguerresévissant dance journalistique. Il se distingue clairement du «Nouvelliste», autour de nous et la vie a dû re- le navire amiral de Rhône Média. Inévitablement, des collabora- prendre son cours.» Le journal tions sont nées. Le grand n’a pas phagocyté le petit. Le «Journal de devient bihebdomadaire en Sierre» a conservé sa mission: apporter un éclairage sur la région, 1924, paraissant le mercredi et mettre en perspective et donner du sens à l’information locale. samedi. L’abonnement annuel En 1905, Ernest Schoechli rachète à M. Lamm, une La décision de faire du «Journal de Sierre» un bimensuel gratuit, imprimerie à Sierre. Le début de l’aventure pour le «Jour- revient à six francs! en 2008, entraîne une période d’incertitude. Comment allaient nal de Sierre». A gauche, le contrat d’achat. SCHOECHLI Ernest Schoechli doit aussi réagir les lecteurs et les annonceurs? Il leur a fallu deux ans pour faire face à la concurrence. Le s’acclimater au changement. En cette année du centième anniver- minuscule marché sierrois voit tant et suisse alémanique. En nier est même accusé de militer 1200 à 800. La famille Schoechli saire, le titre a trouvé sa vitesse de croisière, et les chiffres sont apparaître une deuxième impri- réaction au rachat de l’imprime- dans la franc-maçonnerie. Une résiste. La deuxième génération bons, sans cesse à la hausse. Il a même retrouvé un peps et un mor- merie, l’Imprimerie Sierroise, rie et au lancement du journal, le rumeur qui se ressent sur la mar- prend la relève en 1932. dant supplémentaires l’an dernier, avec une formule rafraîchie et qui édite immédiatement PDC local a fondé sa propre en- che du journal. En quelques BERTRAND CRITTIN plaisante. Puisse Rhône Média poursuivre dans la voie tracée de- «L’Echo de Sierre». «Mon treprise», raconte Benoît Schoe- mois, le nombre d’exemplaires Source: «Journal de Sierre», numéro du puis cent ans. grand-père était radical, protes- chli, petit-fils d’Ernest. Ce der- diminue d’un tiers, passant de 75e anniversaire, octobre 1989.

L’IMAGE L’ANECDOTE Le journal est victime d’un pyromane Historiquement, le «Journal de Sierre» a vécu sonnage boute le feu au carnotzet du bâtiment. la majorité de sa vie au centre-ville de Sierre. Il Les dégâts matériels sont importants – les ar- était installé au début de l’avenue Général-Gui- chives photographiques du journal partent en san, au lieu dit la Terrasse. Le vétuste immeu- fumée – et fort heureusement les pompiers ble, qui a vu se développer le journal et l’impri- évacuent les habitants des appartements. Deux merie, est vendu au début des années 80; puis jours plus tard, rebelote. Le sinistre est rapide- détruit pour laisser sa place au complexe ac- ment circonscrit. La police arrêtera le voleur- tuel. Rédaction, composition et imprimerie pyromane. C’était un employé de l’entre- déménagent à la rue Beausite. prise…. Dans ces locaux, le journal sera le théâtre de Aujourd’hui, le «Journal de Sierre» a retrouvé plusieurs exactions au cours du mois de sep- le cœur de la Cité du Soleil. Après une esca- tembre 1990. Un septembre noir, quelques pade délocalisée de vingt années au Techno- mois avant le déménagement au Techno-Pôle. Pôle, la rédaction a retrouvé «sa» Ville en sep- Les locaux sont visités à plusieurs reprises. Le tembre 2012. Elle partage désormais ses voleur indélicat sectionne des câbles d’ordina- locaux avec la rédaction sierroise du «Nouvel- Au début des années 80, le «Journal de Sierre» quitte ses locaux historiques de l’avenue Général-Gui- teurs, dérobent des disquettes et un ordina- liste» et Publicitas à… l’avenue Général-Gui- san. La rotative est déménagée en plusieurs éléments. SCHOECHLI teur. Plus grave, le 29 septembre, le même per- san. Un retour aux sources. LE JOURNAL DE SIERRE 100e HISTOIRE JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 | 5

LES SCHOECHLI UNE SAGA FAMILIALE D’ÉDITEURS REPÈRES HISTORIQUES D’autres publications existaient avant la Avant 1914 naissance du «Journal de Sierre». Il n’est pas le plus ancien de la Cité. On peut mentionner «La Contrée», un bi- hebdomadaire datant de 1902 et dont l’édition du samedi état encartée Trois générations ont édité dans le «Bulletin officiel». Le 12 décembre 1906 paraissait la première édition du «Courrier de Sierre», dont l’éditeur responsable était Augustin Walzer, grand-père de Serge Sierro. Ce titre est considéré comme l’ancê- tre du «Journal de Sierre».

23 janvier Naissance de la «Feuille commerciale le «Journal de Sierre» 1914 de Sierre et du district». Elle paraît une fois par semaine, SIERRE De 1914 à fin 2002, le «Journal de Sierre» est la propriété à cœur de rester dans son rôle d’éditeur. «Celui de donner une ligne au sur quatre pages, dans un format moyen. En septembre 1914, le titre de la famille Schoechli. Trois générations d’éditeurs se sont succédé à journal et de la surveiller. C’était un journal local et apolitique. Ce cesse sa parution en raison de la Première Guerre mondiale. Reprise le la direction du titre: Ernest, Walter et Benoît. Chacun a apporté sa n’était pas évident, la famille est de ligne radicale», explique Benoît 12 octobre 1917. personnalité dans le développement de la feuille d’information. Cha- Schoechli. Voici un rapide portrait de ces hommes qui ont tenu le cun a vécu des moments clés dans l’existence de celle-ci. Chacun a eu «Journal de Sierre» pendant huitante-huit ans. BERTRAND CRITTIN Novembre Le journal devient bihebdomadaire, pa- 1923 raissant le mercredi et le samedi. Ce rythme constitue la marque de fabrique du journal jusqu’aux années 2000.

Début de la collaboration avec Publicitas. Elle est toujours 1926 d’actualité.

Walter Schoechli entre au sein de l’entreprise et travaille 1932 avec son père Ernest au développement du journal. Il prend seul le flambeau en 1955.

La publication change d’appellation. Il paraît sous le nom 1944 «Journal de Sierre et du Valais central». Un nom qui restera en vigueur jusqu’en 2002.

Janvier Le journal vit un tournant. Il se professionna- 1981 lise, développe sa rédaction et se concentre sur l’informa- tion locale. Un virage salutaire, car le titre s’essoufflait financièrement et techniquement.

Benoît Schoechli reprend la responsabilité éditoriale du 1984 «Journal de Sierre et du Valais central». Le titre va vivre de SCHOECHLI SCHOECHLI LE JDS très belles années rédactionnelles et financières. En 1989, le journal compte près de 6000 abonnés. Ernest Walter Benoît 11 avril C’est la révolution. Le journal prend le virage Ernest Schoechli naît à Elgg, dans le canton «J’ai besoin de toi!» Lorsqu’Ernest appelle Le «Journal de Sierre» entre dans la modernité 2002 du magazine. Il délaisse le format berlinois pour le ta- de Zurich, en 1877. Après son apprentissage son fils Walter (né en 1907), ce dernier tra- avec l’arrivée de Benoît Schoechli, en 1984. Ingé- bloïd et ne paraît plus qu’une fois par semaine (le jeudi). L’éditeur modi- d’imprimeur auprès de son oncle Bolliger, le vaille en Allemagne dans une grande entre- nieur en arts graphiques, il fait face aux difficultés fie aussi le nom du titre. Place désormais au «jds», un diminutif dont Compagnon vient travailler à Sion, où il fait prise de machines typographiques. Après financières et techniques de l’entreprise familiale. usent la majorité des lecteurs. la connaissance de son épouse Frida Kum- une maîtrise de maître-imprimeur effectuée C’est la révolution. Technologique tout d’abord: le mer. Le couple aura deux enfants, Walter et à Munich, Walty rentre au bercail en 1932. journal se compose sur un écran informatique, 2002 Septembre Le journal change de mains et de- Inès. Après avoir travaillé dans plusieurs im- Le duo père et fils fait équipe jusqu’en 1955. l’impression offset remplace les machines typo- vient la propriété du groupe Rhône Média. primeries de la capitale, Ernest rejoint la Au début des années 80, toute la famille, son graphiques et la quadrichromie apparaît dans le Cité du Soleil en 1905, ville dans laquelle se épouse Madeleine et sa fille Elisabeth, est journal. Professionnelle ensuite: le titre change 2006 Janvier Le «jds» retarde sa parution d’un jour et conjuguent l’histoire de l’imprimerie Schoe- impliquée dans la vie du journal, attendant la de cap et se développe (voir en page 6). Financière devient la porte d’entrée du week-end en étant distribué chli et celle du «Journal de Sierre» (voir en venue du fiston Benoît (1984), en formation. enfin: le marché publicitaire explose. Par ailleurs, le vendredi. Une teinte chamois remplace la couleur cyan du journal. Un ton plus chaud pour coller à la région et à son emblème qui est le so- page 4). «Quand j’étais gosse, le journal se montait au l’entreprise déménagera au Techno-Pôle à la fin de leil. Entrepreneur, l’homme intègre le Conseil plomb. Une seule page pesait trente kilos! l’année 1990. communal de Sierre durant une législature, Typographe et imprimeur étaient des mé- La troisième génération est aussi la dernière à Janvier L’éditeur abandonne les abonnements et ente 1925 et 1928, sous la bannière radicale; tiers d’hommes», se souvient Benoît. être propriétaire du titre. Benoît vend le «Journal 2008 la vente au numéro. Le «jds» est un journal gratuit, distri- il préside durant vingt-cinq ans la caisse ma- Walty était un vrai personnage local, re- de Sierre» au groupe Rhône Média en 2002. Des bué à tous les ménages du district de Sierre, à raison de 23 numéros ladie Helvetia. Il préside aussi l’association connu pour ses talents de comédien. «C’était raisons économiques poussent l’éditeur à faire ce sur l’année. Le tirage est sensiblement augmenté pour atteindre près de valaisanne des maîtres imprimeurs, dont il un homme de grande culture. Le théâtre choix: fléchissement des abonnés et des rentrées de 25 000 exemplaires. est fondateur, pendant vingt ans. Il est nom- était sa passion», raconte son fils. Sa vie artis- publicité, explosion de coûts. «Le journal était mé membre d’honneur de la société suisse. tique est riche, il la mène au sein des célèbres une image de marque pour l’imprimerie. Mais Juin Le graphisme du journal est reconsidéré. Fraî- Chanteur, il devint l’un des piliers du Män- Compagnons des Arts. Acteur dans de nom- l’entreprise n’avait pas les reins assez solides pour 2013 cheur et dynamisme caractérisent la nouvelle formule, nerchor sierrois. breuses pièces et films télévisés, Walter s’est assumer des pertes annuelles importantes. Soit je qui retrouve des couleurs cyan. Pour plus de clarté, le «jds» devient sim- Ernest Schoechli décède en octobre 1955, également essayé à la mise en scène pour des trouvais des acheteurs prêts à donner un coup de plement le «Journal de Sierre». suite à une intervention chirurgicale. troupes de la région. main; soit le journal disparaissait. La vente fut un B.C. Il décède en 1993. B.C. crève-cœur, mais le choix fut vite fait», conclut Le «Journal de Sierre» a 100 ans! Benoît Schoechli. B.C. 2014

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RÉDACTION EN CHEF ILS ONT DIRIGÉ LE «JOURNAL DE SIERRE» Les hommes forts de la rédaction

SIERRE Le «Journal de Sierre» porte fièrement son grand âge. En que, Alfred Delavy. Il fut membre fondateur de l’association de la collaborateurs assument la rédaction du journal pendant dix ans. On un siècle pourtant, ils ont été peu nombreux à étrenner le titre de ré- presse valaisanne (1921) et la présida dans les années 50. A son tour, peut citer Pierre Champion (Firmin), Yves Florell, Robert Clivaz, dacteur en chef: sept exactement! Jusqu’en 1981, la fonction n’était il décède alors qu’il travaille au sein de l’entreprise, en 1965. Son suc- Alain Clivaz et Guy Martin. Le titre se professionnalise en 1981. Dès même pas reconnue officiellement. Des personnalités se sont succé- cesseur est l’abbé Georges Crettol, connu pour sa plume critique sous lors, quatre rédacteurs en chef développeront le «Journal de Sierre»: dé pour assumer la direction et l’organisation du journal. le pseudonyme «Civis». Originaire de Randogne, il s’est beaucoup in- Stéphane Favre, Charly Pralong, Pascal Fauchère et votre serviteur Le premier fut Eugène Monod. Journaliste tout d’abord à Vevey, il vesti dans la sauvegarde du patrimoine et des traditions valaisannes. Bertrand Crittin. Les trois premiers ont accepté de plonger dans s’est ensuite occupé de la destinée du «Journal de Sierre – organe in- Outre au «Journal de Sierre», il contribua à «Terre Valaisanne», à la leurs souvenirs pour évoquer leur expérience. Ils portent encore une dépendant de publicité et d’information» entre 1922 et 1947. Le bail «Feuille d’Avis du Valais», à la «Tribune de Lausanne». Il meurt tra- grande estime au journal, avec lequel ils ont noué des liens profession- le plus long jusqu’à aujourd’hui. A son décès, un autre homme de giquement en 1971. nels et affectifs. presse fait bénéficier le titre sierrois de son expérience journalisti- Sous les ordres du patron et éditeur Walter Schoechli, différents BERTRAND CRITTIN 1981-1993 1993-1998 1999-2007 STÉPHANE FAVRE CHARLY PRALONG PASCAL FAUCHÈRE

LE JDS LE JDS LE JDS Professionnalisation Les années Que et régionalisation paradoxe de changements!

Suite à des demandes répétées de l’éditeur, Stéphane Favre ac- Charly Pralong appartient à l’équipe dirigée par Stéphane Favre. Il C’est un homme de radio qui reprend les rênes du «Journal de cepte de reprendre le «Journal de Sierre». Le Grangeard n’est pas entre à la rédaction du «Journal de Sierre» en 1981. Le stagiaire Sierre» à l’aube des années 2000. Un homme hors du sérail sier- un journaliste de métier. Courtier, il travaille pour Publicitas et à succédera à son chef au début des années 90. Une passation de rois. Pascal Fauchère exerçait ses talents à Rhône FM, avant d’ac- ce titre connaît parfaitement la région sierroise. Il partage pouvoir somme toute natu- cepter le défi de la rédaction en chef. «La région sierroise est un d’ailleurs les locaux avec l’entreprise Schoechli. «Je suis arrivé relle. «C’était une succession condensé du Valais. Cet aspect me plaisait. Le district regroupe dans le milieu de la presse écrite par accident», rigole-t-il. «Je logique, après toutes ces an- «Nous une ville, une vallée latérale, une station, des remontées mécani- n’étais pas conscient des implications de la profession. Mais je nées au journal. Je connais- avons ques, un coteau et du vin, l’industrie, un parc naturel, un parc tech- n’ai pas de regrets. Ce fut une expérience fantastique.» sais la maison. Le job me nologique. C’est unique dans le canton», explique l’Evolénard. Stéphane Favre hérite d’un journal en difficulté financière et dont motivait, un bon groupe introduit Le challenge est immense pour Pascal Fauchère. La crainte de voir les abonnements ont pas- était en place», relève le ré- disparaître le «jds» est réelle. Les recettes publicitaires diminuent, sablement diminué. dacteur en chef. des rubriques les abonnements stagnent et le Net déboule dans le jeu médiati- «C’était investir ou mou- «Je suis Les années 90 sont celles du de type que. Son arrivée modifie notre relation à l’information et à l’infor- rir», se rappelle le réd’ arrivé paradoxe. Elles sont un mé- mation de proximité. C’est une période de grande incertitude. «Ma chef. La première solution lange de continuité et de magazine» mission était de redynamiser le journal, de le rendre plus jeune. se concrétise de deux ma- dans le changement. Sous Charly RÉDACTEUR EN CHEF Nous devions avoir encore plus recul face au trafic de l’informa- nières: la professionnalisa- Pralong, le titre travaille tou- 1993-1998 tion, qui a augmenté de façon exponentielle; mettre de la plus-va- milieu de la POSTE ACTUEL: DIRECTEUR DE STIL tion et la régionalisation. jours en totale indépen- COMMUNICATION, SAVIÈSE ET lue dans le journal. Nous prenons le virage du magazine», se sou- La rédaction s’agrandit peu presse écrite dance. L’éditeur, Benoît SIERRE vient le rédacteur. Dans les faits, cela se traduit par le passage au à peu avec l’engagement Schoechli, accorde sa con- format tabloïd et à une parution hebdomadaire en 2002. Un risque de journalistes et d’une ri- par accident» fiance à la rédaction, qui éditorial, mais une bonne décision, puisque ce format caractérise bambelle de correspon- RÉDACTEUR EN CHEF avait les coudées franches. «Avec le recul, c’était une situation ex- toujours le «Journal de dants locaux. Et le biheb- 1981-1993 ceptionnelle et motivante pour les journalistes. Le journal avait Sierre». POSTE ACTUEL: DIRECTEUR «La domadaire se concentre D’ETICOLLE, SIERRE. une grande liberté de ton. Nous critiquions les spectacles, des insti- La vente du titre à Rhône essentiellement sur l’ac- tutions comme la BD, le HC Sierre, les politiques en poste. Ça ne se Média (fin 2002) perturbe région tualité du district. En clair, faisait pas trop à l’époque», raconte le natif de Noës. plus les lecteurs que le tra- le journal montre sa présence et gagne en qualité. Surtout, il Le changement n’est pas directement perceptible, mais ses germes vail de la rédaction. La peur sierroise garde son indépendance et un ton critique. «J’avais une idée fixe: sont bel et bien présents. Le contenu du journal évolue. La concur- de perdre l’indépendance de est un conden- me démarquer du «Nouvelliste» dans le traitement des sujets. rence avec le «Nouvelliste», très marquée dans la décennie précé- ton, ADN du journal, est vite C’était un combat de tous les instants. J’ai aussi engagé des édito- dente, s’estompe. Charly Pralong parie sur l’originalité, les sujets levée. «La rédaction n’a pas sé du Valais» rialistes à la plume acerbe, ce qui a valu au journal quelques maison. «Nous développions des informations fouillées sur la ré- changé d’un iota sa manière RÉDACTEUR EN CHEF plaintes. Toutes les tendances politiques étaient respectées», ra- gion. Nous avons introduit des rubriques de type magazine. La ré- d’écrire sur l’actualité sier- 1999-2007 POSTE ACTUEL: RÉDACTEUR EN conte Stéphane Favre. Le «Journal de Sierre» s’est reconstruit du- daction se mettait une grande pression pour faire un travail de qua- roise. Je n’ai jamais subi de CHEF ADJOINT DU «NOUVELLISTE» rant les années 80, qui sont aussi une période faste pour les ren- lité.» Le travail journalistique ne fait pas tout. Un titre vit avec l’ar- pression d’aucun conseil trées publicitaires. «Nous étions une équipe complémentaire, qui gent de la pub et des abonnements. Or, la deuxième partie des an- d’administration», affirme n’a pas compté ses heures.» nées 90 marque le recul des rentrées financières. Le «Journal de Pascal Fauchère. Le passage à un magazine entièrement gratuit bi- Vingt ans ont passé. L’ancien plumitif dévore toujours autant la Sierre» est touché. mensuel (janvier 2008) marque la fin de sa collaboration sierroise. presse écrite, portant un regard attentif au magazine du district et Conseiller en communication, Charly Pralong est passé de l’autre Pour le rédacteur en chef adjoint du «Nouvelliste», les journaux de à ses mutations. Il croit en l’avenir de ce dernier. «Il doit rester côté de la barrière. Il parcourt la presse par obligation profession- proximité et de qualité – «Le Journal de Sierre» est de bonne te- critique, susciter les opinions, se différencier pour être lu et ap- nelle, mais avec un pincement au cœur pour le journal du district. nue. On n’est pas loin d’un produit de luxe pour un titre micro-lo- précié. C’est son rôle», estime Stéphane Favre. Il a toute sa place pour autant qu’«il relate les faits sans complai- cal» – ont encore de belles années devant eux. Mais il faudra né- B.C. sance, soit proche des gens sans les caresser dans le sens du poil et cessairement évoluer. Encore. «Le journal ne pourra pas faire l’éco- mette en perspective l’information». nomie d’une réflexion sur le passage à une édition complètement B.C. web.» B.C. Construction et vente Objets du propriétaire Construction neufs

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BERTRAND CRITTIN UN RÉDACTEUR EN CHEF SUR LE DÉPART SE CONFIE «Je me suis épanoui et j’ai aimé être sur le terrain»

SIERRE Lors de ses études déjà, Bertrand Crittin réalise un BIO EXPRESS stage d’été au «Nouvelliste». Il apprécie. Il aime écrire et lit ré- ● 1974: naissance à gulièrement les quotidiens. A la sortie de l’université, à la suite Chamoson. d’un remplacement au «Journal ● Collège des Creusets. de Sierre» il est finalement em- ● Sciences politiques à bauché par Pascal Fauchère, Lausanne complétées par alors rédacteur en chef. Quinze années de journalisme, sept deux ans à l’Institut de jour- comme rédacteur en chef et trois nalisme à Fribourg. Son comme responsable de la locale mémoire portait sur le trai- de Sierre du «Nouvelliste». «Ce qui est marquant quand on se re- tement journalistique des plonge dans le passé, c’est de élections valaisannes constater que tu avances avec de 1997. certains sujets et dossiers qui eux n’avancent pas forcément ou qui ● 2000: stage RP au «Jour- évoluent au fil des ans: le projet nal de Sierre». d’Aminona, l’A9 à travers Finges, ● 2008 : rédacteur en chef la fusion des six communes du Haut-Plateau, le RSV et l’hôpital du «Journal de Sierre». de Sierre, la saga Alusuisse…» ● 2011 : rédacteur en chef A la veille de son départ pour la du «Journal de Sierre» et rédaction centrale du «Nouvel- liste» à Sion, Bertrand Crittin chef de la rubrique locale partage quelques anecdotes, des de Sierre du «Nouvelliste». rencontres marquantes et rap- ● Marié et père de deux pelle, dans la foulée, certains dos- siers régionaux qui l’ont tenu en enfants, il vit à Leytron. haleine… ● Hobbys: football, whisky, vin et jardinage... Ce que vous retiendrez de Sierre? Le réaménagement du centre- ville a été, dès mon arrivée, mar- que, même si notre mission est qué par une volonté politique. Le d’être proche des gens qui font la projet, présenté à la presse en Le quartier de Glarey est celui dans lequel Bertand Crittin s’est installé lors de sa venue à Sierre. Un quartier emblématique de vie du district. On tutoie les pré- 2005, avance lentement, mais il Sierre, très indépendant, à l’image du «Journal de Sierre». SACHA BITTEL sidents de commune, la proximi- avance. Il ne faut pas oublier té est essentielle. Si nous devons qu’il n’a jamais eu l’ambition de relayer les informations positi- se terminer avant 2020-2025. Il Ce que vous retiendrez J’ai adoré traiter les dossiers liés ves, nous devons aussi rester cri- y a eu la crèche, l’aménagement d’Anniviers? «J’ai mesuré les difficultés aux élections, je me suis fait un tiques et présenter les enjeux im- de la place de l’Hôtel-de-Ville et J’ai suivi le processus de fusion des récurentes des remontées devoir de conserver un traite- portants de la région. maintenant le développement communes d’Anniviers. Un évé- ment journalistique: l’occasion sud. Il est impératif que le com- nement marquant pour la vallée mécaniques» d’aborder des sujets de fond au- Est-ce que le journal va plexe sud et l’avenue Général- et pour un journaliste. Je portais tant que la «politicaille». continuer? Guisan poursuivent leur mue. Je un regard un peu stéréotypé sur qui me ressemblait peu au dé- A travers Crans-Montana, j’ai vu C’est mon vœu. Il est viable, si suis assez partisan d’une zone à cette vallée latérale que je con- part. Le standing est différent aussi combien il était difficile Le «Journal de Sierre» a le «Journal de Sierre» devait 20 km/h en semaine et piétonne naissais peu. Grâce à la fusion, j’ai d’Ovronnaz, station familiale où d’avoir une vision commune du beaucoup évolué en disparaître, un autre prendrait le week-end. Cette rue doit deve- découvert une région engagée, j’ai appris à skier. J’ai réalisé l’im- développement de la station, il y quinze ans… sa place… On est davantage nir le cœur de Sierre. L’objectif précurseur qui avait déjà com- portance économique du tou- a des intérêts financiers qu’on ne Le «Journal de Sierre» est passé, qu’un produit défensif qui n’est pas simple sachant que jus- mencé en amont sa mue grâce à la risme pour les six communes. Je trouvait pas en Anniviers. Il y a en quinze ans, de deux éditions existe pour occuper le terrain. qu’ici, la vie sociale se déroule création du centre scolaire par suis arrivé au lendemain de la fu- eu la création de l’ACCM dont Le journal est centenaire, il fait dans les quartiers. exemple. Comme journaliste, sion des remontées mécaniques, on voit aussi les limites. A terme, partie de l’ADN des Sierrois et En débutant à la rubrique cultu- nous avions eu de la difficulté à les années Furger. J’ai mesuré les six communes doivent fu- «Le Journal c’est pourquoi j’ai eu du plaisir à relle du journal, j’ai découvert pronostiquer le résultat de la vota- aussi, à force, les difficultés ré- sionner. de Sierre doit y travailler. Le «Journal de une vie sociale et culturelle très tion, avec le sentiment que la fu- currentes des sociétés de remon- Sierre» est une institution, bien riche. Si j’ai vécu durant ces sion n’allait pas aboutir. Les oppo- tées mécaniques. J’ai vu l’évolu- Ce que vous avez préféré aussi rester présente et de bonne qualité. La sants se faisaient entendre, les tion des craintes vis-à-vis des durant ces quinze critique.» presse locale a encore un avenir, «J’ai décou- pro-fusion ont beaucoup travaillé investisseurs étrangers, fortes il y années? nous devrons être dans le futur sur le terrain. Elites et médias fu- a quelques années quand on évo- J’ai appris tous les aspects du mé- plus actifs sur la toile, plus in- vert à Sierre rent surpris du résutat! quait la Cie des Alpes, moindres tier, mais être sur le terrain reste par semaine payantes grand for- teractifs aussi. une vie aujourd’hui avec l’arrivée de Ra- l’aspect le plus important d’un mat, à deux éditions mensuelles Ce que vous retiendrez dovan Vitek. Le Valais a dû s’ou- journal local. Le titre de rédac- gratuites au format tabloïd! Les Quelques anecdotes? sociale et de Crans-Montana? vrir à l’étranger pour trouver des teur en chef est plutôt symboli- deux éditeurs que j’ai connus, Roger Federer a joué sous les fe- Crans-Montana était une station ressources. que… Schoechli et Rhône Média, ont nêtres de mon appartement. J’ai culturelle très pris des décisions risquées qui habité à Grône et il était venu riche» ont permis au journal d’être vi- jouer sur les courts du village en DU VÉCU vant aujourd’hui. juillet 2003. Il venait alors de ga- quinze ans la mort de deux festi- Son premier sujet: Cilette Faust pour l’inauguration engagement au «Journal de Sierre». «Je n’avais pas l’im- En 2008, le passage au gratuit a gner, quelques jours avant, son vals BD, il reste que Sierre est, d’un espace Jean Deatwyler à la bibliothèque de Sierre. pression de vivre en ville, le quartier est sympathique été délicat, nous craignions d’être premier Grand Chelem à Wim- malgré tout, très active dans le «Je ne la connaissais pas, c’est une personnalité débor- avec des bistrots tout près…» assimilés au cliché du journal gra- bledon… domaine. dante et généreuse qui m’a accompagné durant quinze Le journaliste est subjugué aussi par le paysage qui en- tuit de mauvaise qualité. Pendant Quand on débute dans le métier, Economiquement, je souhaite ans.» toure le Grand Mountet et titre dans le «Journal de deux ans, notre avenir a été incer- on est tout content de voir sa si- que Constellium maintienne ses Ses rencontres: René-Pierre Bille. Chargé de faire la Sierre»: «Et deux créa le Grand Mountet». tain mais aujourd’hui le journal se gnature dans le journal (j’ai activités. Je crois au développe- grande interview du mois, le journaliste ne connaît pas Son produit du terroir: le vin. Comme beaucoup de Va- porte bien. Les rentrées publici- d’ailleurs gardé mes premiers ar- ment de la zone industrielle de du tout le photographe animalier et se rend au Paradou. laisans, la famille de Bertrand possède des vignes à Cha- taires sont reparties à la hausse ticles). J’ai rapidement constaté Daval, comme à l’extension de Il est impressionné par le grand atelier qu’avait construit moson. «J’ai découvert à Sierre de sacrés nectars, de depuis 2008, le tissu économique que c’était une manie égocentri- Technopôle, un moteur finale- Edmond Bille, son père. «Je suis finalement resté toute merveilleuses caves et des compétences. Je me sou- local nous permet de vivre. La que de journaliste. Le lecteur ment assez peu connu du reste l’après-midi en compagnie de René-Pierre Bille, c’était viens de la création de l’Œnothèque du Château Villa, su- dernière formule a pris du temps reste terre à terre. Il ne se sou- du Valais. une belle rencontre pour un jeune journaliste.» jet de l’enquête que j’avais dû réaliser dans le cadre de mais elle est bien faite et rem- vient pas toujours où il obtient Le Conseil communal vient Rosinski. Rencontre à Mollens dans l’immense atelier du ma formation; elle était l’une des plus grandes du pays.» porte un joli succès. son information. Et quand les d’être renouvelé. Je pense que la dessinateur de bande dessinée où règne un bordel or- Son expérience: Bertrand a pu accompagner une classe abonnés appellent la rédaction population attend beaucoup de ganisé avec des toiles partout. Une longue rencontre de CO de Grône à Auschwitz. «Au-delà du travail journa- Quelles sont parce qu’il y a une erreur dans le cette nouvelle configuration. sympathique. «Avant de débuter l’interview, à 11 h, nous listique, un voyage marquant et émotionnellement très les difficultés de la mot croisé, ça te remet en place. C’est aux élus en place désormais avons bu un verre de vodka chacun!» fort. On ne sort pas intact d’une telle descente dans les presse locale? On n’est plus le centre du de créer une dynamique en de- Ses lieux: Glarey, car Bertrand Crittin s’y installe dès son horreurs de l’histoire.» Il faut arriver à conserver une monde... hors des luttes partisanes. distance critique et journalisti- ISABELLE BAGNOUD LORETAN 10CAsNsjY0MDA20zU3MzYwMAMAmiJumA8AAAA=

10CFWKsQqAMAwFv6jlJWnS1ozSrTiIexdx9v8nq5tw7-DB9e4a8W1t29F2J0AsZBPAvFCNTOLEKUdOjgphUFpQlYVLtl8fxOYDxtsE1AAZ00qTYUrxPq8HnJRLXXIAAAA= DURRET AUTOMOBILES SA Sierre CENTRE D’OCCASIONS OUVERT LE SAMEDI www.durretauto.ch Invitation à nos 2 journées INAUGURATION + EXPOSITION Samedi 27 et dimanche 28 septembre 2014 de9hà18h INAUGURATION de notre nouvelle marque

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STÉPHANE ESTIVAL ÉDITEUR DU «JOURNAL DE SIERRE» «Le Journal de Sierre» a trouvé sa formule magique»

SION Nous sommes en 2010. l’éditeur. Dans un monde en quotidien «L’Express». A 275 des titres locaux et micro-lo- Le groupe ESH Médias (Editions mouvement perpétuel, globalisé, ans, il est le plus vieux titre de la caux. Pour les dix à quinze pro- Suisses Holding SA) prend le se forger une identité et ancrer presse francophone. «Le groupe chaines années, en tous les cas, contrôle de Rhône Média et de ses racines dans une région sont est habitué à gérer un patri- le «Journal de Sierre» conservera ses titres. Stéphane Estival, di- des actes primordiaux sinon né- moine. C’est une notion impor- son support actuel. «Les pro- recteur financier, participe à cessaires. Le «Journal de Sierre» y tante pour nous», affirme Sté- duits digitaux ne remplaceront l’opération et fait la découverte contribue pleinement. «C’est un phane Estival. En clair, le pas les journaux de proximité», du «Journal de Sierre». Il en outil de communication pour les «Journal de Sierre», institution est convaincu l’éditeur. Par con- garde un souvenir précis. «Très acteurs sierrois. Le titre répond s’il en est, a vécu, vit bien au- tre, la manière de parler aux lec- vite, nous avons engagé une ré- aux besoins d’un marché comme jourd’hui et poursuivra encore teurs et aux annonceurs devra flexion sur le positionnement du celui de Sierre et de sa région, il son existence. nécessairement évoluer, le jour- journal au sein du groupe. Il y restitue la vie de la Cité. Il est nal devra s’adapter et se dévelop- avait la volonté claire de renfor- complémentaire au «Nouvel- Un avenir assuré per. Histoire de célébrer d’autres cer le titre, d’améliorer son fonc- liste» sur les plans éditorial et Car votre magazine a bien un anniversaires symboliques. tionnement. Il était un titre im- commercial», explique Stéphane avenir. Il a d’autant plus l’assu- BERTRAND CRITTIN portant parmi les autres Estival. rance de continuer sa mission de publications d’ESH», rappelle proximité à l’intérieur d’un celui qui est devenu, en janvier Le «Journal de Sierre»: groupe de presse solide. Car le 2013, administrateur délégué de un patrimoine «Journal de Sierre» est plus Rhône Média et donc éditeur du Alors qu’il vit son centième qu’un simple produit défensif, «Journal de Sierre». Une nomi- anniversaire, le «Journal de qui occupe le marché local. Ce nation qui coïncidera avec la Sierre» respire la stabilité et serait réducteur de le réduire à mise sur les rails de la formule l’équilibre, il se situe dans le bon cette simple fonction. «Il y a une dynamique, et innovante pour rythme. La bimensualité et la place à Sierre pour une telle pu- un journal de cette taille, que les gratuité constituaient un défi de blication. Il est plus simple de lecteurs connaissent au- taille, aujourd’hui relevé. «Nous mener une politique de qualité Stéphane Estival jourd’hui. «On s’est donné les avons trouvé la formule magique. dans le cadre d’une société de la tient solidement le moyens de faire quelque chose Elle fonctionne et méritera au fil grandeur de Rhône Média, qu’en «Journal de Sierre» de bien», résume Stéphane Esti- des années d’être actualisée», dehors. Le journal, dans sa dans ses mains. Il val. souligne l’éditeur. Cent ans, un forme actuelle, ne pourrait pas croit fermement en La dimension historique du jour- cap, un âge qui a une portée, une vivre sans l’appartenance à un l’avenir du titre. La nal, la conscience de l’impor- résonance. Au sein d’ESH pour- groupe», certifie l’éditeur. presse micro-locale a sa place dans le concert tance qu’il revêt pour Sierre et les tant, le «Journal de Sierre» fait fi- Stéphane Estival croit en des médias. Sierrois ont nourri la réflexion de gure de gamin, de «bleu» face au l’avenir du format papier pour SABINE PAPILLOUD

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15 OCTOBRE 2000 – PONT DE CHIPPIS Les intempéries de l’automne 2000 ont marqué les mémoi- res. Gondo pleure treize morts, la plaine du Rhône est inon- dée. Sierre est relativement épargnée, mais il s’en est fallu de peu. SACHA BITTEL

25 JANVIER 2014 – GRIMENTZ/ZINAL Un téléphérique relie désormais les domaines skiables de Grimentz et Zinal. Une infrastructure imposante à 16 MAI 1998 – SUD DE SIERRE l’image de son investissement de 30 millions de francs. Un trou béant défigure la partie sud de la ville. La cons- SACHA BITTEL truction de l’A9, souterraine, est un chantier gigantes- que. Elle sera inaugurée en novembre 1999. SACHA BITTEL

EN IMAGES Le choix est difficile et, forcément, un brin JANVIER 2002 – PLAINE BELLEVUE, SIERRE Sierre se profile dans le domaine de la formation. La HES-SO inaugure le bâtiment sierrois en mai 2003. SACHA BITTEL subjectif. En un siècle, le district de Sierre a vécu d’innom- brables événements qui ont marqué la mémoire des Sierrois et de leur région. A la fin des années 90 et au début des années 2000, l’histoire s’accélère. Sierre est notamment marquée par des catastrophes et la construc- tion d’infrastructures d’importance..

13 MAI 1999 – GRIMENTZ Le torrent du Marais se déchaîne et coupe en deux le village de Grimentz. Des dégâts par mil- lions, mais ni blessé ni mort. SACHA BITTEL

3 FÉVRIER 2001 – ZINAL Une avalanche fait trois victimes à Zinal, dont deux sauveteurs. 1er MAI 2013 – PATINOIRE 15 JUILLET 2003 – GRÔNE Une seconde coulée a en effet emporté une partie de la colonne DE GRABEN Le grand Roger Federer joue sur les courts du TC de secours DR Le HC Sierre est mis en faillite, l’année de son Grône. On doit sa venue à son pote, le Grônard Yves 80e anniversaire. Le hockey n’est pas mort Allegro. FRANÇOIS MAMIN pour autant en ville. CHRISTIAN HOFMANN

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11 SEPTEMBRE 2013 – SIERRE, TUNNEL DE GOBET Le chantier CFF du tunnel de Gobet est en cours, entre les quartiers de Glarey et Graben. Les trains emprunteront le nouveauSACHA BITTEL tracé, devisé à 50 millions de francs, le 1er juin 2015.

13 MARS 2012 – SIERRE, TUNNEL AUTOROUTIER L’horreur! Ce 13 mars, un car belge percute le mur du tunnel autoroutier. Le bilan est effroyable: 28 morts, dont 22 enfants. ANDRÉE-NOËLLE POT

5 FÉVRIER 1999 – CENTRE-VILLE DE SIERRE La neige est tombée en abondance durant l’hiver 1999. HIVER 1987 – CRANS-MONTANA Les gamins sont heureux. La nature se montre aussi 26 NOVEMBRE 2006 – VISSOIE Dimanche historique en Anniviers. Les citoyens Les Suisses survolent les Championnats du monde cruelle. Les avalanches d’Evolène font douze morts. de ski. Maria Walliser signe le doublé descente- SACHA BITTEL acceptent à près de 70% la fusion des six commu- super-G devant Michela Figini. REMO nes de la vallée. SACHA BITTEL

30 JUIN 1998 – TRACUIT 3 MARS 2004 – CRANS-MONTANA Toute l’équipe du film «Le pique-nique de Lulu Quatre jeunes dans le vent lancent le Caprices festival: Kreutz» tourne à Tracuit. Philippe Noiret est la 15 DÉCEMBRE 2004 – SIERRE SACHA BITTEL Stéphane Zermatten, RaphaëlSACHA BITTEL Nanchen, Samuel Bonvin vedette du film. et Maxime Léonard. Pierre-Alain Hug et Charly Quinodoz annoncent la mort du Festival international de la BD. Les finances ont raison de la manifestation sierroise. SACHA BITTEL

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HÔTE D’HONNEUR À LA FOIRE DU VALAIS www.canal9.ch 16 | JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 HISTOIRE LE JOURNAL DE SIERRE 100e Les insolites de Remo

SIERRE – AVENUE GÉNÉRAL-GUISAN La police sierroise doit tout savoir faire. A une époque pas si loin- taine, l’arrivée en ville du cirque Knie était un événement. La parade des éléphants en imposait. REMO

CLIN D’ŒIL Remo immor- talise les événements de la de et CHIPPIS – USINES D’ALUSUISSE. région sierroise depuis de Les usines s’appelaient encore Alusuisse. Pourquoi montre-t-on ce cliché? Parce que la vie chippiar sierroise a été à jamais marquée par l’aluminium. Et parce que notre photographe Remo y a travaillé nombreuses années. Il est LE REMO photographe du «Journal de durant trente-cinq ans.

Sierre». Si sa passion demeure REMO PHOTOGRAPHE le hockey sur glace, Remo «DU JOURNAL DE SIERRE» adore photographier les petits événements insolites de la Cité du Soleil.

LES CONTOURS DE NIOUC Rallier le val d’Anniviers se mérite. Les contours de Niouc, où habite Remo, SIERRE – FOIRE SAINTE-CATHERINE s’offrent aux chauffeurs les plus habiles. Le premier trajet du bus postal entre L’automne rime avec Sainte-Catherine pour les Sierrois. Le rendez-vous incontournable est Sierre et Ayer fut effectué en 1923. Le trajet a duré 1 h 45! DR plus que centenaire. Toutes les générations s’y retrouvent. REMO

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LES 18 21 23 26

CARDINAL GABRIELLE DIDIER DE ROBERT PERSONNALITÉS SCHWERY NANCHEN COURTEN DILL-BUNDI

SEPP BLATTER, SIERROIS DE CŒUR LE PRÉSIDENT DE LA FIFA PLÉBISCITE LE «JDS» «A l’heure du numérique, il n’est pas facile de garder sa place»

ZURICH Jospeh Blatter n’est ciers et notre pays». Vous avez également L’amitié reste l’amitié, et je n’ai trées et donc également lorsque On n’aurait jamais dû abandon- pas tout à fait de… Sierre, puis- Pourquoi avoir pris un tel porté les couleurs du FC pas deux poids deux mesures. je vais à Venthône. ner le HC Sierre lorsqu’il était en qu’il est né à Viège. Mais ses liens sujet? Salquenen? LNB. C’était une valeur sûre avec notre district sont si forts, S’il y avait eu un sujet axé sur le Oui j’ai fait divers allers-retours Quels rapports gardez- De votre poste de prési- pour la ville et pour la région. que les Sierrois sont prêts à sport je l’aurais pris, mais ce ne entre Viège, Sierre et Salquenen. vous avec le district de dent de la FIFA avez- l’adopter. Si cela n’est pas déjà fut pas vraiment le cas. J’ai donc Sur le terrain j’étais attaquant. Sierre? vous encore la possibilité Le «Journal de Sierre» a fait. En ce qui concerne le pré- choisi spontanément «Les gla- Sierre reste la Cité du Soleil et il de suivre l’évolution du 100 ans. Surpris par une sent, le président de la FIFA pos- ciers et notre pays», par attache- Avez-vous gardé des est toujours important de se rap- football valaisan et telle longévité? sède un appartement à Ven- ment à mon pays justement, et contacts avec vos cama- peler où l’on est bien. Le Valais romand? On peut dire ça comme ça. A thône, des abeilles à Fang. Son au Valais. Certes mes professeurs rades de classe ou avec dans son ensemble est d’ailleurs Ah, mais absolument! Je suis les l’heure du digital, de l’informati- frère Pierre habite à Sierre. Dans auraient peut-être préféré me vos coéquipiers sierrois? un bon exemple. Je puise tou- résultats chaque semaine. que et du boum des médias so- le passé, le jeune Sepp a joué au voir philosopher sur le plaisir et Avec moi à l’époque, il y avait les jours de l’énergie positive lors- ciaux, il n’est pas évident de gar- football au FC Sierre et étudié à la joie, mais le patriotisme l’a Genoud, Schneider, Roussy, que je me rends dans nos con- Vous avez été secrétaire der sa place. J’imagine qu’il faut l’Ecole de commerce de la Cité emporté. Cina, Hartmann, Zürcher et au- de l’Association suisse de savoir se réinventer sans cesse et du Soleil. Un lien entre ses deux tres… Et c’est justement, avec hockey, vous connaissez offrir au lecteur ce dont il a be- périodes: le «Journal de Sierre». Vous avez joué au FC eux, que nous faisons cette ren- bien ce sport. Actuelle- soin. Il était là, il a tout vu. Sierre entre 1954 et 1956. contre annuelle de la volée 1953. ment pourquoi les clubs Le patron du foot mondial, A quel niveau se trouvait Une journée qui nous ravit romands flambent-ils en Vous êtes à la tête d’une qui a annoncé vouloir briguer un le football sierrois? tous. hockey et sombrent-ils institution qui est mon- cinquième mandat à la tête de la J’étais dans les juniors interré- en football? diale, c’est-à-dire à FIFA, a accepté de revenir sur gionaux du FC Sierre, et je me Le fait d’avoir atteint Il est important pour les clubs l’opposé d’un journal quelques souvenirs de sa vie sier- souviens que nous avons partici- les sommets de la pla- sportifs d’avoir une organisa- comme le nôtre. Que pen- roise. Il nous livre également son pé en 1955 au tournoi Blue Stars nète football, d’être tion professionnelle. Et les sez-vous de la presse analyse sur la presse locale. à Zurich. Cette manifestation ré- connu et reconnu ne hockeyeurs l’ont bien compris locale? servée à la relève existe toujours. fausse-t-il pas les rap- et surtout bien intégré. Elle a sa place dans le paysage Sepp Blatter, vous avez J’ai d’ailleurs assisté à l’édition ports avec les anciens médiatique surtout de par sa effectué votre diplôme de 2014 qui a vu la victoire de amis ou connaissan- Le HC Sierre en troisième proximité et les informations commerce à Sierre après l’équipe de l’Atlético Paranaense. ces? ligue (promotion en immédiatement utiles au lec- avoir été à Saint-Mau- Les Brésiliens ont dominé Benfi- deuxième tout de même…), teur. Il existe une sorte de com- rice. Pourquoi ce choix? ca 1-0. Pour revenir au FC Sierre, c’est un gros raté pour plémentarité entre les différen- J’avais une double en première ligue, nous flir- une ville de tes offres proposées au lecteur. motivation en tions même avec la hockey? Celui-ci a pourtant plus de choisissant d’en- division supé- Oui, choix, et l’exigence envers les trer à l’Ecole su- rieure. c’est médias n’en est que plus forte. périeure de com- sûr. merce à Sierre. Même si vous ne pouvez Tout d’abord, je pas le lire… Qu’attendez- pouvais quitter l’in- vous ou plutôt qu’atten- ternat, car Viège- driez-vous d’un journal Sierre c’est proche. Je local? dois dire que cela m’ar- Sa proximité immédiate, la per- rangeait bien. Deuxième tinence des sujets et même une avantage: les frais d’écolage analyse des faits lointains passée étaient moindres par rap- par le prisme local. On doit se port à Saint-Maurice. Je n’ai retrouver dans les pages d’un pas oublié ces années de jeu- journal régional et parler le nesse et je ne suis pas le seul. «La même langage, si possible. volée de 1953» continue tou- CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY jours de se rencontrer chaque année, offrant de merveilleux moments de souvenirs et d’ami- BIO EXPRESS tié. ● Né le 10 mars Souvenirs, souvenirs. A 1936, à Viège. la fin de votre Ecole de ● Formation: commerce à Sierre en Université de 1953, pour l’obtention de Sepp Blatter lors d’un des ses Lausanne (1959). votre diplôme, vous avez nombreux passages à Sierre: ● en août 2012 dans le jardin du Président de la eu une composition fran- FIFA depuis 1998. çaise. Vous avez planché Château de Villa. ARCHIVES NF sur le thème «Les gla-

Sepp Blatter en images

En 2001 à Chandolin avec l’ami Marcel Accompagné de son frère Pierre, à Fang, Sepp Blatter, Michel Platini et Serge A Salquenen cette année avec ses camara- Mathier, ancien président de l’Associa- été 2002. Sepp Blatter était venu prendre Sierro en 2007 au lancement des festivi- des de classe de l’Ecole de commerce et Eddy Beney, actuel directeur. ARCHIVES NF tion suisse de football. REMO des nouvelles de ses abeilles. LE JDS tés du 100e du FC Sierre. ARCHIVES NF 18 | JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 LES PERSONNALITÉS LE JOURNAL DE SIERRE 100e

HENRI SCHWERY CRÉÉ CARDINAL LE 28 JUIN 1991 «J’ai toujours obéi à Dieu. Et j’en suis heureux»

SAINT-LÉONARD «Je suis n’arrange pas la presse du can- son travail, il intègre diverses Regard critique un homme heureux. J’ai eu beau- ton, puisque aucun journal ne congrégations entre 1991 et sur l’Eglise POURQUOI JE SUIS CARDINAL coup de joie, des pépins aussi, paraît le jeudi. Un comble, ce 2007, notamment celle des Cau- A 82 ans, Henri dans ma vie. Quelle chance j’ai sont les médias suisses qui ré- ses des Saints. «Je me rendais à Schwery vit sa foi pour Des liens étroits eue!» Son Eminence, le cardinal percutent l’événement. Le Léo- Rome quasiment tous les mois», lui-même et toujours avec Jean Paul II Henri Schwery, éprouve un im- nardin est le deuxième cardinal précise-t-il. Ses mandats pren- avec enthousiasme. Pourquoi le pape élève au rang de cardinal tel ou tel évê- mense plaisir à évoquer son sin- valaisan après Mathieu Schiner nent fin en 2007, ceux-ci ne sont Ce qui ne l’empêche que? Quelles raisons ont poussé Jean Paul II à désigner gulier parcours. L’homme est un (septembre 1511)! Le Vieux- pas renouvelés dès que les cardi- de porter un regard Henri Schwery à cette fonction? Version officielle sibylline: personnage au sens noble du Pays se rattrapera lors du retour naux atteignent 75 ans. critique sur l’Eglise c’est le choix du pape! Henri Schwery ne connaît pas les terme. Une personnalité d’une du héros sur ses terres. C’est à Durant cette période, il parti- d’aujourd’hui. Tou- causes profondes de ce simplicité déconcertante. Le na- Rome le 28 juin 1991, au Vati- cipe également au conclave tes ces années, ses choix. «Mais j’ai mon inter- tif de Saint-Léonard a accepté, can, que l’évêque recevra des d’avril 2005 qui élit Benoît XVI idées ont évolué, de prétation. Jean Paul II me pour le 100e anniversaire du mains de Jean Paul II la barrette à la papauté. Des instants même que sa lec- connaissait très bien.» Les «Journal de Sierre», de revenir rouge et l’anneau cardinalice gravés dans sa mémoire: ture du Con- deuxhommessesontren- sur ce 28 juin 1991. Date histori- (qu’il porte encore au- l’entrée dans la cha- cile Va- contrés à de nombreuses que pour lui et le Valais: Henri jourd’hui). Deux jours plus tard, pelle Sixtine se- tican reprises dans le cadre de Schwery, évêque du diocèse de Son Eminence est accueillie à lonunordre II leurs fonctions. Tout d’abord, Sion, est créé cardinal par le Sion en grande pompe, en pré- établi – dans le cadre de l’affaire pape Jean Paul II. sence notamment du président «Comme des Ecône. Henri Schwery était la voix du Vatican. «J’ai eu beau- Son discours alterne le sé- de la Confédération Flavio Cotti. mulets à l’écurie, coup de réunions avec Jean rieux, la critique, les anecdotes Il célèbre une messe sur la Plan- j’avais le numéro Paul II à ce sujet, de même et les traits d’humour. Les souve- ta devant 8000 personnes. 36», image Henri qu’avec Mgr Lefèbre. Ce der- nirs sont précis. Sur le pas de Schwery, en lan- nier m’a toujours reçu fraternel- porte de son domicile qui fait «Je suis complexé» gue ita- lement. Il était têtu mais cour- face à l’église de Saint-Léonard, Henri Schwery le recon- tois.» Ensuite, son Eminence il nous prévient, «je suis un naît, il n’a pas rêvé de ce par- fut président de la Confé- grand bavard». Passionnant et cours de vie. Une fois ordonné rence des évêques suisses passionné, l’entretien s’étendra prêtre, il pensait devenir un et à ce titre, se rendait sou- une bonne partie de l’après-midi. simple curé de campagne. vent à Rome. Enfin, Henri En voici quelques extraits. Lorsqu’il est nommé évêque, Schweryaeulatâche il quitte un travail qu’il ché- d’organiser le voyage du L’appel de 21 h 30 rit, celui de recteur du lycée- pape en Suisse, en juin En 1991, l’évêque est en collège de Sion. Cardinal, 1984. «Sion n’était pas inscrit fonction depuis quatorze ans. pensez-donc! «J’ai toujours au programme de sa visite. En ce samedi du mois de mai, il obéi à Dieu dans mes choix.» C’est Jean Paul II lui-même qui a est en visite pastorale à Grône. Deux sentiments se bouscu- insisté pour venir en Valais. Je n’en con- Une journée chargée au contact lent chez l’ecclésiastique. Il nais pas encore les raisons aujourd’hui», du clergé et de la population lo- est honoré et… complexé. souligne Henri Schwery. cale. Henri Schwery rentre fati- «La Suisse est une goutte gué à Sion. Il n’aspire qu’à deux d’eau dans l’église catholique. choses: «Fumer une pipe et dor- Le diocèse de Sion est l’un A 82 ans, Henri Schwery porte un regard critique sur l’évolution de mir», se rappelle-t-il. Un appel des plus petits du monde. Il l’Eglise. LE JDS du nonce apostolique suisse n’a rien à voir avec ceux de (ndlr.: une sorte d’agent diplo- New York et Milan. En 1991, matique du Saint-Siège), vers je suis seulement le sixième lienne – et fermée à double (1962-1965). Si l’Eglise a 21 h 30, bouleversera sa soirée. cardinal suisse de l’histoire», tour, la promesse de voter en changé ses structures, elle ne BIO EXPRESS Et sa vie. Après les salutations explique-t-il sincèrement. Il son âme et conscience la main s’est pas restaurée en profon- d’usage, il lui annonce le choix succède à Mathieu Schiner, sur la Bible, le premier tour de deur, selon lui. Elle doit se dis- ● du pape qui a décidé de le créer Gaspard Mermillod, Charles scrutin qui ressemblait à un tir tancer de toute politique par- Naissance le 14 juin 1932 à Saint-Léonard. cardinal. «J’en ai le souffle cou- Journet, Benno Gut et Hans au pigeon – «Il n’y avait aucune tisane, cesser de faire du ● Ordonné prêtre le 7 juillet 1957. pé, c’est brutal. Rien ne filtre, Urs von Balthasar. liste de papables préétablie, moralisme et considérer les ● Recteur du lycée-collège de Sion de 1972 à 1977. on ne nous informe pas avant. Henri Schwery confesse aussi moi-même je ne savais pas pour êtres. «Les diocèses devaient ● Je demande au nonce s’il est une crainte: être engagé à la cu- qui j’allais voter. Les voix se se mettre au boulot. Ils n’ont Nommé évêque de Sion le 22 juillet 1977, possible de discuter. Il me ré- rie de Rome et devenir un «em- sont éparpillées entre les cardi- rien fait. La pastorale, c’est consacré le 17 septembre. pond que c’est un cadeau du ployé de bureau». Le cardinal naux» – le deuxième jour du rencontrer les personnes. Il ● Créé cardinal le 28 juin 1991. pape, difficile à refuser, et que est soulagé, il demeure en poste conclave qui sera le dernier, Be- n’y a pas besoin d’aller à l’uni- ● l’information doit rester se- à Sion. Sa mission, comme tous noît XVI obtenant la majorité versité pour prêcher. Le pape Démission de l’évêché au 1er avril 1995. crète», raconte Henri Schwery. ses pairs, est d’être à la disposi- des 2/3 au quatrième tour. Le François représente l’Eglise ● Dès 2007 n’occupe plus de mandats liés à sa fonction Le Vatican divulgue la nou- tion du pape. Il sera le légat du vote du cardinal Schwery et le que je rêve, proche des gens», de cardinal. velle le mercredi 29 mai, veille Saint-Père à plusieurs reprises. nombre de voix qu’il a obtenues conclut Son Eminence, plein de la Fête-Dieu. Une date qui Surtout, et c’est l’essentiel de demeurent secrets. d’espoir. BERTRAND CRITTIN

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GABRIELLE NANCHEN ÉLUE AU CONSEIL NATIONAL LE 31 OCTOBRE 1971 A jamais dans l’histoire valaisanne Quarante et un suf- pais de mes deux petits enfants, nos actions. Notre situation était tures: introduction frages. Le destin politique de Ga- de rencontrer des gens, de me plus facile que celle des femmes d’une assurance ma- LE CONTEXTE brielle Nanchen s’est joué à peu prouver que j’avais encore un d’aujourd’hui», relève Gabrielle ternité et d’une assu- de chose. Le dimanche 31 octo- cerveau», rigole-t-elle. Et Nanchen. Qui a gardé une ami- rance maladie uni- Cherchez bre 1971, jour d’élection, a mar- d’avouer en toute simplicité tié pour Aloys Copt et Félix Car- que, suppression du la femme qué la vie de la citoyenne d’Ico- qu’elle ne voulait pas être élue ruzzo. «Mes collègues valaisans statut de saisonnier, «Une femme parmi les élus». gne, en même temps que pour raisons familiales. «J’étais m’ont appris le métier.» obtention d’un sta- Dans l’édition qui a suivi les l’histoire du canton. Elle restera à sûre de ne pas y arriver. Je n’ai La socialiste a beaucoup tra- tut décent pour les élections fédérales de 1971, le jamais comme la première d’ailleurs pas voté pour moi!» vaillé sur les questions réfugiés.Sapre- mercredi 3 novembre, le «Journal femme valaisanne à siéger au Sur la liste du PS, Gabrielle sociales durant mière inter- de Sierre» ne pouvait pas passer Conseil national. Plus de qua- Nanchen est en concurrence deux lé- vention sous silence la victoire de Ga- rante ans après l’événement, Ga- avec Claude Rouiller. Le 31 octo- gisla- traitait brielle Nanchen, résidente d’Ico- brielle Nanchen évoque toujours bre, elle vit un après-midi tran- de la gne. La photographie qui accom- pagne l’article politique n’est pas avec plaisir cette courte période quille, observe les résultats et se celle d’une femme célébrant sa de sa vie – huit ans de politique à couche avec la certitude de la réussite. On voit la conseillère na- Berne – avec une certaine rete- victoire de son colistier. Or, l’is- tionale, chez elle, jouant avec ses nue toutefois. «C’est frustrant sue du scrutin n’est pas connue, le deux enfants. Une illustration cari- que l’on assimile ma personne dépouillement de la commune caturale de la femme? Certaine- uniquement à cette phase. Ma d’Ayent a pris du retard. Il est ment avec nos yeux actuels. Mais vie ne s’est pas arrêtée en 1979. deux heures du matin, un con- il faut se replonger dans le con- J’en veux aux médias, c’est cert de klaxons réveille Icogne, texte de l’époque. Au niveau fédé- comme si j’étais morte. Or, je me des coups sont frappés à la porte ral, le suffrage féminin est introduit suis toujours engagée pour la jus- de la famille Nanchen. Les amis en Suisse en février 1971, soit tice et un vivre ensemble sur la ayentôts viennent fêter la nou- quelques mois seulement avant planète. J’ai besoin de lutter pour velle conseillère nationale. Ga- les élections. Les partis inscrivent un monde plus pacifique», expli- brielle Nanchen obtient 13 600 flexibilité de l’âge de la retraite sur leurs listes des femmes. Dix que la militante socialiste. suffrages contre 13 559 à Claude en fonction de la pénibilité du d’entre elles siégeront au Parle- Gabrielle Nanchen garde des Rouiller. «C’est la tuile. Je n’avais métier et de la santé des tra- ment en cette fin d’année 1971. souvenirs précis des années 70, jamais envisagé l’éventualité Le «Journal de vailleurs. «Quarante ans après, Gabrielle Nanchen, à 28 ans, est la de la victoire inattendue en ce d’une élection. Allais-je siéger ou Sierre» a illustré la l’idée ne s’est pas encore concré- plus jeune conseillère nationale. jour d’octobre, de son premier non? J’ai décidé d’honorer le victoire de tisée. Je tire ce constat avec le re- Clin d’œil de l’histoire, elle rem- jour à Berne, des difficultés choix des citoyens. Mon mari et Gabrielle Nanchen cul: les idées avancent lente- place un autre socialiste sierrois, avec une photo la Charles Dellberg, doyen du Parle- qu’elle a rencontrées, des dos- ma belle-mère ont mis les bou- montrant, à la ment.» siers qu’elle a défendus. Elle re- chées double pour gérer les en- maison, avec ses ment du haut de ses 85 ans. Il plonge dans sa mémoire, une fants lors de mes absences.» enfants. STRATES- Stop en 1979 était surnommé le «lion de Sierre». nouvelle fois, pour le 100e anni- Comment expliquer la vic- PIERRE-ANTOINE GRI- Gabrielle Nanchen a vécu une La représentation valaisanne à versaire du «Journal de Sierre». toire d’une femme socialiste, SONI/LE JDS carrière politique brève, entre Berne se composait de sept d’origine vaudoise, sur des terres 28 et 36 ans. La naissance d’un membres, 5 PDC, 1 radical et une Concert de klaxons PDC? L’effet femme un peu, la troisième enfant aura raison de socialiste. Gabrielle Nanchen était à 2 heures du matin chance beaucoup, argumente BIO EXPRESS ses ambitions. La jeune femme accompagnée de Félix Carruzzo Gabrielle Nanchen adhère au l’élue. «En étant peu connue en expérimente l’absence de… crè- (Sion), Rodolphe Tissières (Marti- Parti socialiste (PS) en 1967. Un Valais, j’ai été très peu biffée sur ches, la difficulté de concilier vie gny), Armand Bochatay (Mon- choix naturel pour la jeune les listes.» ● Naissance le 31 mars 1943 à . familiale et politique. Raphaël they), Hans Wyer (Viège), Innocent Lehner (Brigue), et Aloys Copt femme vaudoise, qui acquiert la ● Licenciée en sciences sociales de l’Université accompagne sa maman au Palais fibre politique durant ses années Une rose pour fédéral, sautillant sur les genoux (Martigny)., de sciences sociales et politiques chaque femme de Lausanne et diplômée en travail social. d’un certain René Felber pendant à Lausanne. Le milieu universi- Le premier jour de la pre- ● Entre au Parti socialiste en 1967. que sa mère intervient au per- lam, écriture, de par ses activités, taire était en pleine efferves- mière session à Berne, en dé- ● La Vaudoise s’établit à Icogne en 1968. choir du Parlement. A la fin de la citoyenne n’a finalement ja- cence. «Le PS était le parti du cembre 1971, est resté gravé son second mandat, en 1979, elle mais cessé de faire de la politi- ● changement.» Lorsqu’elle s’éta- dans la mémoire de la politi- Est élue au Conseil national le 31 octobre 1971. dit stop! «J’en ai pleuré, mais je que. «La chose publique est fon- blit à Icogne, en 1968, elle conti- cienne, qui se souvient parfaite- Sera élue pour un second mandat en 1975. n’ai pas de regret», exprime l’Ico- damentale. Je me méfie des nue à s’intéresser à la chose pu- ment de son habillement: robe ● Est élue au Gouvernement valaisan en 1977, gnarde. idéologies et des idées trop parti- blique. Dans le contexte du noire, écharpe blanche et queue- Gabrielle Nanchen a beau- sanes. Je crois en la force collec- début des années 70 (voir enca- de-cheval. Les dix femmes élues mais ne peut pas siéger. La Constitution valaisanne coup appris de cette expérience tive.» Ensuite, elle a, par son dré), elle accepte de figurer sur ont été accueillies avec une rose interdit l’élection de deux personnes du même district. politique, trop pour toutes les re- exemple, fait avancer la cause des la liste du PS pour les élections sur leur pupitre. L’hémicycle, Le PDC Antoine Zufferey la précède. Gabrielle Nanchen later ici. On en retiendra deux. femmes dans notre canton, en fédérales. Par conviction et pour tous partis confondus, et les Tout d’abord la politicienne est Suisse. «J’ai dû, je l’espère, en- rendre service à son parti; pour journalistes ont facilité leur tra- laisse sa place au radical Arthur Bender. restée fidèle à la chose publique. courager des femmes à s’enga- elle-même également. «La cam- vail. «Hormis «Le Nouvelliste», ● Arrête sa carrière politique en 1979 pour des raisons CICR, relations Nord-Sud, déve- ger», conclut Gabrielle Nan- pagne était une belle occasion de pour qui je n’ai pas existé durant familiales. loppement durable des régions chen. sortir de la maison, où je m’occu- huit ans, les médias relayaient de montagne, dialogue avec l’is- BERTRAND CRITTIN

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DIDIER DE COURTEN CUISINIER DE L’ANNÉE 2006 Le chef qui tutoie l’excellence en cuisine SIERRE En octobre 2005, le parmi lesquels Gérard Rabaey et cuisine. Ce ne sont pas les titres LE TERMINUS Terminus est ouvert seulement Bernard Ravet, chez qui j’ai tra- de gloire qui le détacheront de BIO EXPRESS depuis cinq mois. A la barre de vaillé. C’est aussi une joie de l’an- son métier. Vous ne verrez pas le Un établissement l’établissement, on retrouve le noncer au personnel, car c’est un chef se «pavaner» dans la salle ● polyvalent chef Didier de Courten. C’est un travail d’équipe», raconte Didier de son restaurant ou simplement Naissance à Sierre le 21 août 1968. «Je n’imaginais pas revenir au Ter- automne béni pour le cuisinier de Courten. L’établissement em- annoncer les plats et donner les ● Réalise son apprentissage de cuisinier auprès minus un jour.» Didier de Courten sierrois. Le GaultMillau Suisse ploie 38 personnes, dont une ordres à sa brigade. L’homme est d’André Oggier… au Terminus. y a entrepris son apprentissage. lui décerne le titre de cuisinier brigade de 18 cuisiniers. derrière les fourneaux. «Ma Il est depuis mai 2005 le patron de l’année. Une bonne nouvelle Puis vient le moment du place est en cuisine!» Sentence ● Dès 18 ans, engrange de l’expérience de l’hôtel-restaurant du centre- ne venant jamais seule, le guide stress, car il faut assumer ce nou- irrémédiable. «Je montre l’exem- dans de grandes tables, auprès de Bernard Ravet ville de Sierre. Les frères Rouvinez, gastronomique lui donne un dix- veau statut, qui porte en lui une ple au personnel. Le matin, je et Gérard Rabaey, notamment. qui ont racheté le bâtiment à la neuvième point (sur un maxi- certaine ambiguïté. D’un côté, suis toujours le premier en cui- commune, lui ont laissé carte mum de vingt). Une forme de l’envie bien présente d’être à la sine.» ● Décembre 1994, reprend le restaurant de La Côte blanche pour rénover entièrement consécration que peu de chefs hauteur, de progresser encore à Corin. le bâtiment. L’investissement s’est atteignent. «Ce fut un sacré dans la qualité; de l’autre, l’éta- Une maîtresse monté à 4,5 millions de francs. Le ● Mai 2005, ouvre le Terminus à Sierre. coup de pouce pour le Termi- blissement est submergé par le exigeante partenariat entre les propriétaires- nus», reconnaît le patron. travail. La difficulté réside dans Le métier est exigeant, évolu- ● Octobre 2005, obtient le titre de cuisinier de l’année encaveurs et le cuisinier court sur «Nous avons travaillé comme le juste équilibre à trouver. tif, créatif. Didier de Courten y 2006, couplé à un 19e point au GaultMillau. vingt ans. «L’établissement fonc- des fous en 2006. La clientèle a «Nous avons ramé. Il a fallu deux trouve toujours son plaisir, au tionne. Notre réputation est faite. A augmenté de 30%. Nous étions bonnes années pour digérer. contact des produits. «La cuisine nous de la préserver et de péren- quasiment complet durant l’an- C’est difficile, rien n’est jamais est un mélange de technique et niser l’ensemble», explique le née qui a suivi ces prix.» acquis. La remise en question est de saveurs. Rece- fait partie de mon équilibre. Il de solide derrière vous. Les cuisi- maître des lieux. Près de dix ans plus tard, Di- quotidienne.» Didier de Cour- voir un pro- faut être bien dans sa tête niers ne sont pas des personnes Le restaurant gastronomique est dier de Courten sait tout ce que ten a dû apprendre à composer duit, lui pour entreprendre cor- faciles à vivre, nous sommes des le fer de lance du Terminus. C’est ces récompenses lui ont apporté avec la pression. Celle de la donner rectement ce travail. caractériels», assure Didier de également une maison polyva- professionnellement: la recon- clientèle, qui a des attentes et une plus- Vous n’êtes pas une Courten. Qui admet pourtant, lente, avec son hôtel, un bar à vin naissance de ses pairs, mais aussi qui, aux yeux du chef, est nor- value, ses grande personne avec les années, avoir mis de et une brasserie. Cette dernière la pression incroyable qu’elles male. Avec l’expérience, cette lettres de sans quelqu’un l’eau dans son vin. Une évolution joue un rôle important pour Didier génèrent. La vie a certes changé pression-là se gère mieux, la cri- noblesse qui ne trahit pas l’objectif ul- de Courten. «Elle nous rapproche pour lui, sa famille, son person- tique nourrit le cuisinier. «Aupa- par la time du chef: l’excel- de la clientèle sierroise et nous nel, son établissement. Cepen- ravant, je prenais les choses trop transfor- lence. laisse une grande liberté de créa- tion.» dant, au fond de lui, Didier de à cœur. Je travaillais dix-huit à mation, c’est BERTRAND CRITTIN Courten est resté Didier de vingt heures par jour. Je ne dé- la vraie cui- Le patron sait que la brasserie le dessert auprès du guide Michelin Courten: un homme talentueux, crochais jamais.» Et il y a la pres- sine.» dans l’obtention d’une troisième un immense bosseur, rigoureux, sion des guides gastronomiques, La cuisine est étoile. Peu importe, le chef exigeant, perfectionniste et éter- qui agit comme fil conducteur, une maîtresse poursuit son chemin, nel insatisfait. «Je trouve mon qui oblige à se fixer des objectifs exigeante, axé sur le travail plaisir dans la progression», ex- élevés. Chaque fin d’année, le ré- que et la recher- prime-t-il, comme une profes- sultat tombe, comme un coupe- l’épouse che per- sion de foi. ret. «Maintenir le 19 exige de la du chef ma- rigueur tous les jours, qu’il faut Carme- nente Condamné à l’excellence savoir communiquer au person- lina de la Avant de reprendre le Termi- nel», explique le patron du Ter- doit qualité. nus, le chef a déjà assis sa réputa- minus. parta- Le Termi- tion. Le restaurant de La Côte, à Il l’avoue sans ambages. Une ger. Der- nus continue- Corin, «vaut» 18 points au notation de 18 points serait vé- rière cha- ra de rayonner et de GaultMillau et deux étoiles au cue comme une régression, un que grand faire rayonner la ville de Sierre. Michelin. Les guides suivent sa échec personnel. Elle entraîne- maître queux se carrière depuis dix ans. Le titre rait aussi des conséquences éco- cache une femme de cuisinier de l’année et le nomiques, assure Didier de tout aussi remar- 19e point sont un cheminement Courten. La réputation du res- quable. Qui tra- logique. La surprise est tout de taurant gastronomique attire la vaille en coulis- même totale, car «on ne sait pas clientèle. Huitante pour cent de ses. Un job pas comment ça se passe». Quand le celle-ci provient de l’extérieur mis en valeur, guide débarque au Terminus des frontières valaisannes. mais primor- pour annoncer la nouvelle – fin dial, sans lequel août 2005, le secret doit être gar- «Ma place est un établisse- dé jusqu’en octobre – il y a de en cuisine» ment ne tour- Didier de Courten: «Recevoir un produit, l’émotion et de la fierté. «J’ac- Si le gamin de Venthône a nerait simple- lui donner une plus-value, ses lettres de noblesse par la transformation, c’est la cède dans le club fermé des embrassé cette carrière profes- ment pas. vraie cuisine.» SACHA BITTEL meilleurs cuisiniers de Suisse, sionnelle, c’est par amour de la «Ma femme

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Swiss Made 26 | JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 LES PERSONNALITÉS LE JOURNAL DE SIERRE 100e

ROBERT DILL-BUNDI JEUDI 24 JUILLET 1980, UNE MÉDAILLE D’OR OLYMPIQUE À MOSCOU Un champion olympique pas du tout nostalgique

CHIPPIS Quel est le point olympique suisse avait demandé à viétiques avaient tout mis en œu- temps pour le rendez-vous mos- victoire a largement couvert la Dill-Bundi. Passé très rapidement commun entre Jean Wicki et Ro- toutes ses fédérations sportives vre pour soigner l’accueil des covite. «Alain Bondue, l’autre fi- douleur de l’effort.» professionnel après Moscou, le bert Dill-Bundi? Ce sont les deux de se prononcer. Associés à ce athlètes présents.» naliste m’a dit qu’il ne m’avait ja- La suite, on la connaît. Robert Chippiard s’est lancé dans les seuls champions olympiques que vote, les sports d’hiver ont fait de mais vu avec une telle motivation Dill-Bundiaboucléses4kmen course de Six-Jours et dans le kei- compte le district de Sierre. Le la résistance. Comme les JO d’été La sophrologie dans les yeux. A ce moment-là, 4’25’’40. Il est descendu de son rin, qu’il a pratiqué au Japon. bobeur a décroché la médaille et d’hiver se déroulaient la même a tout débloqué nous roulions plus que mainte- vélo, il a enlevé son casque aérody- «Puis j’ai bifurqué sur la route, ça d’or à quatre à Sapporo en 1972. année, ils auraient pu rentabiliser A l’aire des Jeux Olympiques nant. La compétition se déroulait namique que lui avait prêté un payait plus. Mais je ne peux pas Quant au cycliste chippiard, il est leurs médailles au maximum en réservés aux athlètes amateurs, sur une semaine. Durant tout ce coureur tchèque éliminé, il s’est dire que je sois devenu riche avec monté sur la plus haute marche cas du boycott de Moscou.» les pays de l’Est étaient considé- temps, je ne voulais pas gagner les agenouillé et a embrassé la piste. le cyclisme. Je gagnais dix fois du podium au terme de la pour- Une fois sur place, les choses rés comme les maîtres du cy- Jeux, je voulais bouffer chacun de Cette image a fait le tour du plus que certains autres coureurs, suite individuelle des JO de Mos- s’étaient bien déroulées. «Je re- clisme sur piste. A Moscou, ils mes adversaires.» Certains pour- monde. Ses larmes sur le podium soit 3000 à 4000 francs par mois. couen1980. grette juste que la distribution des ont d’ailleurs décroché cinq titres raient associer ce comportement à aussi. Je suis électromécanicien de for- A l’époque, le contexte politi- médailles se soit faite sans mon- sur six. «Je ne faisais partie que uneformeouuneautrededo- mation. Je m’étais toujours dit que n’était pas à la franche cama- tée des drapeaux et sans hymne. des outsiders. J’avais été sacré page… «Je n’en avais pas besoin. Giro: vainqueur que lorsque je gagnerais moins raderie entre l’Est et l’Ouest. Une Pour le reste, les So- champion du monde juniors en La sophrologie m’a donné une d’une étape que les 3500 francs du salaire de cinquantaine de pays, 1975 et 76, mais j’ai eu de la peine confiance en moi, une force psy- «Ce titre olympique a boosté l’Alusuisse, je raccrocherais. J’ai dont les Etats- à confirmer. J’ai fait un blocage chologique énorme. Tout au na- ma carrière. Il m’a ouvert des por- arrêté à 28 ans.» Unis, avaient chez les amateurs. J’ai donc déci- turel. A tel point qu’entre la demi- tes fermées à double tour. C’est Son plus grand fait d’arme sur d’ailleurs boycotté dé d’aller voir un psychologue finale et la finale, soit une heure incontesta- la route: une victoire au sprint la manifestation, qui m’a aiguillé sur la sophrolo- trente, je n’ai pas voulu me faire ble», ex- dans la 20e étape du Tour d’Italie en protestation, à gie. Cette technique m’a com- masser. Je me suis simplement plique en 1982. «Mon poids de forme la suite de l’inva- plètement changé. Elle m’a ren- reposé en canalisant mes Ro- étaità84kg.Jedescendaisà80kg sion de l’Afghanis- du beaucoup plus fort, plus énergies. En finale, j’ai bert après avoir été malade. Donc tan par l’URSS en serein avant les départs. La pa- tout donné. J’ai fini épui- pour moi le passage des cols était 1979. «Trois semai- nique, la peur avaient dispa- sé. Mais la sensation de plus que difficile. Je ne pouvais nes avant les Jeux, ru.» Juste à pas prétendre gagner une course nous n’étions encore à étapes», conclut Robert Dill- pas certains de par- Bundi. tir», se souvient Ro- CLAUDE-ALAIN bert Dill-Bundi. ZUFFEREY «Pour ma part, je n’avais pas à me mêler de politique. Mainte- nant je me dis que le sport est un moyen de raisonner, rapprocher Robert Dill- les nations. Le comité Bundi se plonge avec plaisir dans BIO EXPRESS son passé glorieux de cycliste. ● Nom: Dill-Bundi Mais il a rapidement ● Prénom: Robert tourné la ● Date de naissance: 18 novembre 1958, à Chippis. page sur sa carrière. LE JDS Palmarès ● Champion olympique de poursuite en 1980. ● Vainqueur de la 20e étape du Tour d’Italie en 1982. LE RETOUR ● Vainqueur des Six jours de Zurich en 1982 tes font cette erreur. Pour ma part, j’ai tout donné au avaient participé au défilé qui s’est terminé sur la (avec Urs Freuler). Tout le village collectionneur Marc-André Elsig.» Ses trésors sont place des écoles.» ● Médaillé d’argent de la poursuite aux Mondiaux dans la rue donc bien gardés. Et pourtant, il faut encore se plon- Le cycliste avait fait une arrivée triomphale en héli- professionnels de Zurich en 1983. ger dans le passé pour évoquer le retour du cham- coptère avant de prendre place sur une calèche. «Je Robert-Dill Bundi n’a gardé chez lui que sa médaille pion sur ses terres. A Chippis, les choses ont été fai- me souviens que c’était la foule des grands jours. ● Vainqueur du prologue du Tour de Romandie en 1983. d’or des JO. Autrement, pas une photo, pas un tes en grande pompe. «C’est évident», relève le Les politiques avaient bien sûr récupéré l’événe- ● Champion du monde de keirin à Barcelone en 1984. maillot, pas une coupe ne rappellent sa carrière de président de commune de l’époque, Edgar Zufferey. ment. Mais moi, j’étais surtout fier de voir tous ces cycliste. «Le plus dangereux est de ne pas savoir «Ce n’est pas tous les jours qu’un enfant du village gens qui avaient fait le déplacement pour moi. Que tourner la page, de vivre dans le passé. Trop d’athlè- décroche une telle consécration. Toutes les sociétés d’émotions.»

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La confiance rapproche LE JOURNAL DE SIERRE 100e LES PERSONNALITÉS JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 | 29

par les éditorialistes

«Cent ans, «L’esprit «Caisse de «Le village «Cent ans «Le temps «Cent ans un siècle pionnier» résonance global» de larmes passe» ou l’âge de CLAUDE BUCHS JEAN-MICHEL FRANCINE ZUFFEREY et des HÔTELIER d’une et de joies» sagesse» BONVIN MOLINA poussières» société» JOURNALISTE MICHEL SYNDICALISTE DANIEL SALZMANN MARIE-MADELEINE SALAMOLARD MÉCÈNE MARC-ANDRÉ «L’industrie des étrangers», PRÊTRE BERCLAZ c’est ainsi que l’on nommait DE CHASTONAY Les technologies de l’informa- Joyeux anniversaire à toi qui DIRECTEUR EPFL l’activité du tourisme il y a cent ANCIENNE DIRECTRICE On trouve des centenaires VALAIS WALLIS DES ÉCOLES DE SIERRE tion et l’internet offrent un fan- nous a permis de connaître, ans dans notre région. A cette tastique outil de diffusion du Voilà donc cent ans que le depuis nos foyers, toute la vie dans pratiquement tous les époque les hôtels poussent, savoir et des connaissances. «Journal de Sierre» se fait d’une région durant cinq gé- grandsmythesettouteslesre- Vous ne le savez pas mais je l’écho des événements de la ligions. Le fantasme de l’im- les nuitées en Valais passent Malgré leur nombre croissant, Elles alimentent et desservent nérations. A tes débuts, il n’y suis passionné d’uchronie, de de 12 millions en 1894 à 21 mil- un espace désormais étendu région sierroise. Tout a com- avait pratiquement pas de voi- mortalité pointe son nez der- récits qui imaginent une his- les centenaires sont encore lions en 1913. Et cent ans plus au monde entier. Le village mencé en 1914, tandis que ré- tures en Valais, le trait d’union rière ce chiffre. D’ailleurs toire différente, des embran- suspectés de bénéficier d’un sonnaient les bruits de bottes depuis 1914, date de la paru- chements improbables qui tard, on inverse les courbes. élixir. Il en va de même pour planétaire décrit il y a plus de entre la ville et le village pas- Les hôtels se transforment en cinquante ans par Marshall de la Grande Guerre, bientôt sait par tes informations. Au fil tion du premier «Journal de changeraient notre présent. notre cher «jds»: sa longévité remplacés par le silence ef- Imaginez,ilya100ans,le28 résidences secondaires, les McLuhan est devenu réalité. La du temps, tu as revêtu diffé- Sierre», 62 nouveaux titres ont cache un secret envié. Lui po- frayant de millions de tom- été créés en Valais, et seuls 11 juin 1914, le meurtrier de l’archi- nuitées baissent chaque an- ser la question me brûle et mondialisation tend à unifier rentes formes, sous souscrip- duc d’Autriche à Sarajevo ne née. Et en consultant d’an- les modèles socioéconomi- beaux. Et nous voici en 2014, tion et maintenant tu es gratuit paraissent encore aujourd’hui. d’inverser une fois les rôles lui alors qu’une autre nouvelle Le «Journal de Sierre» est donc s’est pas réveillé, François- ciens documents, on se rend plaît. «A ma naissance, on ques, voire les modes de pen- et fidèle compagnon de notre Joseph est sauf, la guerre de 14 compte que notre ami Weber sée et les comportements. nous est parvenue, source de vendredi matin. Des mains cal- un survivant, qui semble bel et n’aura pas lieu. peut imaginer l’engouement grande joie: la nomination de bien avoir acquis l’âge de la n’a rien inventé. A l’époque de la population pour ce mes- On se proclame citoyen du leuses d’ouvriers paysans, des A Sierre, l’hôtelier Michel Zuffe- déjà des intellectuels s’inquiè- monde… Mais, dans le même Jean-Marie Lovey comme évê- doigts de femmes gardiennes sagesse, non en tant que re- rey, poursuit la réalisation de sager porteur de nouvelles que de Sion. Avec une ap- noncement aux ambitions et tent de l’enlaidissement des lointaines et locales. Devenu temps, un puissant mouve- de foyers pendant les mobili- son projet ferroviaire qui reliera sites de «l’influence corruptrice ment de retour aux sources, proximation due aux lacunes sations des époux, d’index aux passions, mais par une la ville du soleil à Zermatt en indispensable, j’étais attendu, des archives, il est lui aussi capacité à ne pas prendre les du tourisme et des touristes bu, partagé, commenté. Avec exprimé par le besoin de re- manucurés faisant défiler les passant par Vissoie et Zinal. En sur les populations locales». trouver ses racines, traverse centenaire à sa façon: cen- annonces; tous n’ont pas hési- vessies pour des lanternes! 1920, l’envoyé spécial du «Jour- moi, des générations ont vécu tième évêque de ce diocèse, à D’ailleurs et c’est tout dire, il se Mais si alors on s’inquiète de toutes les guerres, les événe- nos sociétés. On ne compte té à te consulter laissant par- nal de Sierre» fait partie des la construction d’hôtels, on se plus les monographies sur le peu près! fois une auréole de café sur déclare apolitique, ce qui sem- premiers voyageurs et relate ments, les débats, les hom- Entre ces deux dates, 1914 et ble quasi inconcevable en Va- méfie des «promoteurs» de mages aux vivants et aux passé et les manifestations qui l’une des pages. Ton devoir l’inauguration de ce qui de- l’époque, aujourd’hui on se ré- le font revivre. 2014, la vie s’est écoulée, trans- d’information, ta crédibilité ont lais... Sa sagesse est basée sur viendra le trajet le plus célèbre morts, les ventes, les achats, mise, renouvelée sous le soleil sa vocation de proximité, sans jouit de voir un promoteur hô- les émotions des faits divers. Deux mouvements antagonis- perduré durant ce siècle offrant de l’arc alpin. telier, même si le projet sem- tes? Ils recouvrent, en fait, la de Sierre. Avec des hauts et le droit de savoir à tes lecteurs volonté expansionniste, mais Les grandes familles d’hôteliers Mais vieillir n’est pas facile, des bas, que ce soit au niveau en gardant un regard sur les ble un peu «mégalo» à nos même pour un journal. Mis à double aspiration de l’individu tout en gardant une indépen- Pont, Favre et Zufferey font de yeux. Début XIXe, la réaction à l’universalité et à la singulari- des grands bouleversements dance à l’égard des pouvoirs grandes problématiques du Zermatt une station prisée de part mon look renouvelé par de l’histoire ou au creux de la canton, de la Suisse et du des habitants de nos vallées les prouesses techniques et la té. On peut s’intéresser à la économiques et politiques de nos amis français parce qu’on était en fait similaire face à ces marche du monde, mais on vit vie locale et jusqu’à l’intime de la région. Même sans consis- monde. y parle leur langue. chirurgie graphique, il a fallu nos existences. Naissances, C’est sans doute ce qui fait la projets d’hôtels disproportion- résister à la concurrence. Les dans son quartier, sa commu- tance institutionnelle, le qua- Les Anglais, les Autrichiens, les nés par rapport aux villages et nauté, son pays. mariages, décès, réussites, trième pouvoir permet le bon fidélité de ses lecteurs face Allemands et même quelques occasions de m’enterrer n’ont échecs, bonheurs et malheurs, aux grandes questions du siè- aux habitations. Il suffit de pas manqué. Chaque fois, la Voilà pourquoi le «Journal de fonctionnement d’une société Américains débarquent en consulter les photos de Zinal Sierre» a traversé allègrement faits divers ou mémorables… démocratique en créant le dé- cle, et surtout comment garder masse à la gare de Sierre. Les créativité, la foi, la motivation, La mission d’un journal est de ses pieds ancrés dans l’endroit ouSaint-Lucpourserendre la générosité, l’audace, l’affec- le siècle. Sa vocation qui fait bat nécessaire au système. hôtels se sont multipliés et le compte de ce que représen- également sa force, c’est l’in- créer du lien, par l’information, L’intérêt public, ton respect de d’où l’on vient, tout en étant un projet des bains thermaux est tion des imprimeurs, des ré- entre ces événements et sur- citoyen du monde. Et citoyen taient ces bâtiments impo- dacteurs professionnels, des formation locale. Pour cela, il la vie privée ne sont jamais à bout touchant. Les entrepri- sants à l’entrée des villages. raconte la vie des Sierrois et du tout entre ceux qui les vivent. tombés dans les travers des du monde nous le sommes ses s’emploient à poser les employés fidèles, des collabo- Informer, c’est aussi donner du quoi qu’on en pense. Durant Aujourd’hui on met en avant rateurs bénévoles, des lecteurs district. Faire vivre un journal presses à scandales ou des conduites qui amèneront l’eau ces «pionniers» qui ont osé se papier, à l’heure du numérique sens, mettre en lumière. Jour- jugements hâtifs. Dans tes co- ces cent dernières années, de chaude de la Gemmi jusqu’à ont sauvé la chère «feuille» lo- nal vient du mot jour: c’est le par les moyens de communi- lancer dans une nouvelle acti- cale (pas de chou!). En ce et dans un petit bassin de po- lonnes, tu as aussi laissé de la la plaine Bellevue. L’édition vité inconnue, le tourisme ou pulation tient de la gageure. compagnon des jours. Et le place à tes lecteurs pour impri- cation, le monde s’est rappro- spéciale du «Journal de Sierre» temps de mondialisation, avec mot jour? Voici ce qu’en dit le chédenousetilestloinle «l’industrie des étrangers». le torrent continu des mauvai- Pourtant s’il préserve sa qualité mer les pensées ou pour rela- de 1924 publie un reportage Mais en même temps, n’a-t- rédactionnelle, sa curiosité et Dictionnaire historique de la ter certains de leurs exploits. temps où le Valais vivait en photographique sur l’expan- ses nouvelles planétaires, ac- langue française: «Jour est issu autarcie à l’exception de la ve- on pas un peu perdu cet esprit teur social, je réponds au be- surtout son indépendance, le Les générations de reporters sion extraordinaire de la ville de pionnier? Ne freine-t-on «jds» se destine à un bel ave- du latin diurnum pris comme qui te font essence ont su gar- nue de quelques Anglais farfe- quicompteprèsde15000ha- soin d’appartenir à une synonyme du mot dies ‘jour’, lus. pas trop les jeunes qui au- communauté informée et nir. La microlocale connaît un der la même déontologie en bitants. On prépare la cons- raient cet esprit de pionnier? regain d’intérêt. Même le pres- qui provient d’une racine in- restant proche de la popula- La vie est certes devenue truction du champ d’aviation le unie. Gratuit de qualité, j’ai le doeuropéenne exprimant la moins dure. N’oublions pas C’est peut-être là notre futur. privilège de me glisser sans tigieux «New-York Times» s’y tion. Alors comprends, cher long de la rive droite du Plutôt que de chercher des in- met. Comme lecteur, je peux à clarté, présente dans le mot journal, que je te dise tu et que beaucoup de Valaisans Rhône. Bientôt les touristes discrimination dans chaque dieu.» ont dû s’exiler, car leur terre ne vestisseurs inconnus, ne de- boîte aux lettres de la région la fois m’informer des nouvel- que par ton intermédiaire, je empruntent les premières li- vrait-on pas soutenir les jeu- les du «monde» et de ma ville Libre à chacun de méditer sur remercie tous tes actrices et les nourrissait plus, mais dans gnes commerciales alors que pour vedettiser les gens du cette parenté, venue du fond le même temps elle est deve- nes qui ont envie de cru, susciter le débat, proposer dans mon régional indispen- acteurs, pour ces liens qui les dirigeables alimentent les développer le tourisme dans sable: le «Journal de Sierre» des âges, entre le mot journal connectent les êtres au fil du nue tellement plus complexe usines d’aluminium. Un opéra les riches opportunités d’à côté et le mot dieu, à travers le mot et difficile à comprendre. nos vallées, les aider dans de chez nous… Le secret d’un «L’image et la voix d’une ré- temps tout en garantissant lyrique est en construction, le leurs démarches plutôt que de gion», proclamait le slogan du jour. Au «Journal de Sierre», à une liberté d’expression et Les certitudes d’antan ne suffi- «Journal de Sierre» est désor- modeste tabloïd centenaire? ses artisans, à ses lecteurs, je sent plus à répondre aux pro- les décourager au travers de Consentir à vieillir, accepter les 75e anniversaire du «jds». On d’opinion. mais publié en quatre langues formalités, contraintes et règle- peut reprendre cette formule souhaite de beaux jours. Et blématiques d’aujourd’hui, et tiré à 30 000 exemplaires. évolutions et trinquer à la san- quelques divines surprises. mais j’espère demain avec im- ments divers. té des lecteurs.» pour le 100e. Un anniversaire Leresten’estquedel’histoire… que je souhaite joyeux et patience, car seul l’étonne- L’uchronie, c’est pas mal fina- source d’énergie à toute ment de ce qui nous attend et lement. l’équipe du journal! qu’on ne connaît pas encore Bon anniversaire au «Journal donne le sel de la vie! de Sierre»! “ Ah, vous êtes dans la com’? je suppose qu’avant 10 h ”

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ALAIN MAILLARD LE JOURNALISTE S’EXPRIME SUR LE FUTUR DE LA PRESSE RÉGIONALE «Soyons moins crispés quand on nous critique»

RENENS Alain Maillard est «Le public la difficulté à mener une ré- que concerne la toxicité de l’in- les journaux. En Suisse nous territoire… Internet ne remplit aujourd’hui corédacteur en chef flexion autocritique. formation. Beaucoup de person- sommes en retard, ce qui expli- pas forcément ce rôle. Malheu- de l’édition romande de «Edito + apprécierait nes ne regardent plus le TJ car il que encore le nombre important reusement le modèle a ses limi- Klartext», magazine indépen- que les infor- C’est-à-dire? s’agit d’une suite de catastrophes, de journaux papier. Mais l’éro- tes: comme c’est une presse de dant suisse des médias soutenu L’opinion très critique du public on nous répète que tout va mal. sion des publicités et le change- proximité, elle dépend de la pu- par les trois associations de jour- mations envers la presse, qui peut être ju- Les journalistes rétorquent que ment des habitudes de lecture blicité locale. Difficile de dire du nalistes Impressum, SSM et Syn- soient cons- gée parfois excessive, est en partie c’est l’info et qu’il faut dire la réa- mal de celui qui vous nourrit et dicom. Fils de diplomate, le jour- fondée et nous ne l’écoutons pas lité. Le public n’exige pas que des que l’on connaît personnelle- naliste a passé son enfance aux tructives» assez: les journalistes ne se ques- bonnes nouvelles mais apprécie- «Je suis éton- ment… Ce sont parfois les com- Etats-Unis, au Japon et dans plu- tionnent pas suffisamment. Nous rait que les informations soient né de voir promis d’usage. sieurs pays européens. Après des Une rencontre qui a mar- défendons notre déontologie, ce constructives, qu’on propose aussi études en gestion d’entreprise, qué vos années de jour- qui est bien mais ce combat n’est des solutions. La question n’est combien la La presse est parfois puis en histoire et politique in- nalisme? pas le seul, il mobilise malheureu- pas simple, c’est l’éternelle inter- devenue défensive, elle ternationales, il devient journa- J’ai rencontré des gens passion- sement toute notre énergie. Il rogation à propos du train qui dé- presse locale occupe un territoire liste à «24 Heures», puis à «L’il- nants, c’est l’un des privilèges de faut arrêter de croire qu’on va tout raille: pourquoi parler des trains résiste en publicitaire mais on lui lustré», «L’Hebdo» et enfin à la la profession et j’en suis recon- perdre si on remet en question seulement à cette occasion? C’est donne peu de moyens… Radio suisse romande où il a ani- naissant. Je me souviens d’Elisa- quelques principes. La peur des de l’info, certes, mais il s’agit Suisse, elle a Qu’en pensez-vous? mé les émissions «Recto Verso», beth Kübler Ross, psychiatre et éditeurs paralyse notre réflexion d’équilibre. Nous restons coincés de l’avenir» Je suis étonné de voir combien la «Médialogues» ou la «Ligne de psychologue helvético-améri- sur notre rôle actuel. Nous avons sur les règles de déontologie qui presse locale résiste encore bien cœur». caine, pionnière de l’approche raison de défendre l’objectivité de datent de l’époque où le journa- en Suisse. La presse régionale et Pour Alain Maillard, le jour- des soins palliatifs. Je l’ai rencon- l’information, c’est ce qui fait la liste avait une autorité morale, ce sont une réalité. Si l’information les agences de presse sont les for- nalisme est une évidence, «une trée en Arizona, elle était alitée, fiabilité de la presse. Mais quand que nous avons perdu, sauf Da- a de l’avenir, le print est condam- mes de journalisme les plus exi- vieille attirance»: son père qui venait d’avoir un AVC. Amère, nous écrivons avec ce que nous rius Rochebin avec les personnes né, du moins pour les quoti- geantes. La première a un rôle dévorait la presse le matin, le elle voulait mourir, elle était à appelons un «angle», le choix âgées… diens, c’est une question de central de proximité et doit faire journal des étudiants dont il s’oc- l’inverse de ce qu’elle était avant peut-il être objectif? Internet vé- temps. attention à rester indépendante, cupait… Aujourd’hui, le Vaudois son accident, faible et désespé- hicule d’autres conceptions: puis- Avons-nous encore la seconde, parce que tous les est définitivement sorti du rée. Cette rencontre me hante… qu’on ne peut pas être objectif, besoin de journalistes? C’est la fin du papier? médias se nourrissent de leurs rythme de l’info à chaud, il pré- J’ai d’ailleurs déjà écrit à son sujet. soyons transparents, disons qui Plus que jamais. Aujourd’hui il y a Le papier ne va pas disparaître, il dépêches. C’est grâce à la rigueur fère prendre de la hauteur, réflé- nous sommes, à quelles quatre fois plus de communica- y aura toujours des marchés de des agences de presse que l’infor- chir sur son métier. «Je conserve Vous menez une associations nous ap- teurs que de journalistes. Nous niche pour de beaux objets. On mation est fiable! Je préfère de toutefois le même intérêt sur le réflexion criti- partenons, etc. avons encore besoin de personnes préférera toujours l’objet au vir- bonnes dépêches que des com- devenir du monde!» que sur les Nous devrions qui ne font pas la promotion d’un tuel. Le besoin de palper est pro- mentaires de journalistes. On Rencontre avec Alain médias depuis être moins produit! Nous vivons dans une fondément humain. Mais la croit, à tort, que les commentai- Maillard à la gare de Renens, plusieurs crispés face phase de transition. Je suis con- presse quotidienne gratuite n’a res sont forcément une plus-va- proche de son domicile. La foi en années, à tra- aux critiques. vaincu que l’information restera aucun avenir, les coûts de pro- lue pour le lecteur. Je crois à son métier et le virus de l’infor- vers l’émis- Entrons en importante et qu’il y aura toujours duction sont trop élevés. Tout ce deux types de commentaires: ce- mation ne l’ont pas quitté, il croit sion radio matière, le besoin de personnes qui la sélec- qui pouvait porter la presse gra- lui du spécialiste qui amène une en un journalisme engagé. «Médialo- journa- tionnent et la contextualisent. tuite auprès des jeunes, l’infor- réelle plus-value, et le coup de gues», lisme peut mation brève ou les rubriques gueule qui, par nature, doit être Comment «consommez- aujourd’hui évoluer La révolution internet. Un people, sont disponibles en deux exceptionnel! Je crois ferme- vous» l’information avec le journal avec son tremblement de terre clics sur les smartphones. ment aux articles engagés, trans- aujourd’hui? «Edito», temps. pour la presse écrite? Resteront les magazines, une parents et honnêtes, qui annon- Je la picore. Professionnellement qu’observez- L’autre Aux Etats-Unis, la quantité de presse de luxe avec une certaine cent la couleur, qui étaient le je n’en ai plus besoin comme au- vous? criti- publicité sur la Toile est qualité graphique à laquelle la propos en fournissant des faits et paravant, j’apprécie de la choisir, Les journalistes, de deux fois supérieure à publicité reste fidèle, des niches des chiffres fiables. je n’attends pas le TJ de 19 h 30 manière gé- celle contenue dans spécialisées et la presse locale. pour m’informer. Même le TJ su- nérale, Par effet de proximité et d’identi- Y a-t-il un financement bit une érosion progressive de ont fication, le journal régional a da- idéal pour la presse ses téléspectateurs, les jeunes de vantage sa place dans les bistrots aujourd’hui? trouvent l’actualité par eux-mê- que la presse nationale. Les sites Non. Un mécène n’est pas forcé- mes en deux clics sur l’internet. internet sur l’information locale ment mieux qu’un propriétaire Les menus fixes sont bientôt ter- existent peu. Par nature le nu- qui exige 15% de rendement. Le- minés, nous vivons au rythme de mérique a une visée universelle. crowfounding restera marginal. l’information à la carte. Les lecteurs n’ont pas le réflexe La solution la moins mauvaise d’aller chercher l’information lo- est la redevance qui assure à la cale sur l’internet. radio et à la télévision une large indépendance. Il n’y a plus que Quel regard portez- trois groupes de presse au- vous sur la presse jourd’hui. Tous cherchent un régionale? équilibre financier en trouvant La presse locale a tout d’autres moyens d’engranger des son sens si elle con- revenus, les journaux devien- serve sa capacité à nent des agences de voyages, ils exercer son pouvoir cri- utilisent la plateforme presse tique. Elle doit parler de pour développer d’autres sec- l’école, de mes enfants, des teurs économiques… hôpitaux, de l’aménagement du ISABELLE BAGNOUD LORETAN BIO EXPRESS Alain Maillard: «A l’avenir, le ● Naissance en 1960. d’entreprise, histoire et poli- print est con- ● tique internationales damné. Reste- Fils de diplomate, il ront les passe son enfance aux ● Journaliste à «24 Heu- magazines de luxe, spécialisés Etats-Unis, auJapon et en res», «L’illustré», «L’Hebdo» et la presse Europe. et à la Radio suisse ro- locale». LE JDS ● Etudes en gestion mande. Dès le 13 septembre chez nous.

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JOURNAUX ET GRAPHISME LE REGARD DE JEAN-MARIE GRAND «Le lecteur doit avoir des repères de lecture»

SIERRE «Le lecteur doit savoir semaine plus tard, il ne se sou- modifier leur approche. «Aupa- le style des journaux», affirme le COMMENT LIRE SON JOURNAL ce qu’il va trouver. Il ne doit pas vient plus de ses anciens repè- ravant, les textes ressemblaient à Sierrois. être surpris par le graphisme du res.» un ordre du jour d’assemblée. Le professionnel constate journal.» On ne présente plus Seuls un ou deux journaux occu- deux dérives dans les journaux Le rituel de lecture Jean-Marie Grand, connu Evolution et régression paient le marché. Il n’existait au- actuels: la frontière parfois floue Jean-Marie Grand est de la génération des lecteurs qui aiment le papier, son comme le loup blanc à Sierre. Le L’homme s’adapte rapide- cune concurrence, pas de télévi- entre publicité et rédactionnel et contact, son odeur, le bruit des pages qui se tournent et se froissent. Pour Glareyard pur sang a fondé son ment. Le fidéliser est une autre sion, de radio et d’internet. la perte de la culture typographi- rien au monde, il ne remplacerait cette matière première par une tablette nu- entreprise de créations graphi- affaire. Pour y parvenir, un jour- Aujourd’hui, il faut être accro- que. «Les facilités techniques en- mérique. Celle-ci rompt le lien quasi charnel qui unit le lecteur à l’information. ques et conseil en communica- nal obéit à certains principes cheur, la titraille a évolué, les ar- traînent moins de rigueur typo- La tablette brise également le rituel de lecture, si essentiel pour le Glareyard. tion en 1983. Il entretient un fondamentaux. Jean-Marie ticles ont des accroches, des graphique. Je vois cela comme «Mon rapport à la presse écrite est fondamental. Tous les matins, avant d’aller rapport quasi fusionnel avec les Grand en distingue quatre. «Le phrases sont mises en exergue», une régression», conclut Jean- travailler, je prends 45 minutes pour lire la presse. Elle me sert à m’informer et journaux, y compris le «Journal contenu est structuré. Schémati- explique Jean-Marie Grand. Marie Grand. à m’échauffer», commente le graphiste. La répétition de l’opération, quotidien- de Sierre». quement, un journal se découpe BERTRAND CRITTIN nement, crée des habitudes ancrées chez la majorité d’entre nous. Jean-Ma- La lecture de la presse écrite en trois parties: information, L’importance rie Grand ne peut concevoir de parcourir la presse ailleurs qu’au bistrot. «Le est un acte quotidien et ritualisé sports et services. Ensuite, il ne de la matin, je suis à l’Helvetia. Dans l’ordre, je lis «Le Nouvelliste», je survole «Le chez lui depuis de nombreuses faut pas oublier qu’un journal est publicité Matin», je me plonge dans «Le Temps» et enfin je feuillette «20 minutes». années (voir encadré). Il en a avant tout du texte, la pertinence De tout temps, Dans la journée, je me rends à l’Anniviers pour lire «La Tribune de Genève» et feuilleté des canards, il en a vu de l’écrit est importante. Troisiè- publicité et rédac- «Libération», explique-t-il. C’est son rituel à lui. Les autres clients du café ont le défiler des formules graphiques, mement, la distinction entre le tionnel ont consti- leur. «Je sais quelle personne vient, à quelle heure et quel journal elle con- réussies ou pas. Les titres ont à rédactionnel et la publicité doit tué la substance sulte», assure le graphiste. Tous pratiquent une lecture concentrée, chacun à respecter certaines règles basi- être clairement établie. Enfin, le d’un canard. Ils for- sa propre table. «C’est le silence radio dans le bistrot.» Le «Journal de Sierre» est un périodique gratuit. Le rythme de parution ne ques, selon le professionnel, qui journal reste attractif et agréable ment un tout. L’ex- participe pas vraiment au fondement d’us et coutumes. Mais son intérêt pourraient se résumer ainsi: le à lire par sa titraille, la qualité de pression graphique se situe ailleurs. Il attirera le lecteur potentiel, parce que celui-ci y trou- style graphique doit correspon- ses images et des paragraphes de la publicité s’est con- vera des nouvelles qu’il n’a pas lues ailleurs. «Des sujets locaux cen- dre à l’identité du journal, forme courts», argumente le graphiste. sidérablement trans- traux son traités uniquement par le journal. Certaines problémati- et contenu se confondent. Jean- Au fil des années, ces élé- formée, plus même ques ne sont pertinentes que pour les Sierrois. Le «Journal de Marie illustre le propos par deux ments ont fortement évolué, de que l’expression ré- Sierre» est un vrai journal indépendamment du fait qu’il soit exemples. «Le «Temps» donne concert avec les révolutions dactionnelle. «J’es- gratuit. Il est crédible, ce ne n’est pas une feuille de publici- de l’information analysée, il est technologiques qui ont accom- time que la mu- té», argumente Jean-Marie Grand. Et bien sûr, le magazine rigide et sérieux. «Le Matin» pagné l’univers de la presse tation de la se trouve dans tous les bistrots de la région. A bon en- mise sur la photographie et des écrite. La perception visuelle du publicité a tendeur. titres accrocheurs, ses textes journal a complètement changé influen- sont moins sérieux.» avec l’apparition de la photogra- cé phie, de la couleur, du numéri- La peur de la nouveauté que qui offrent une souplesse En ouvrant son journal préfé- incroyable dans la ré, le lecteur possède ses repères. mise en scène d’un Il sait où chercher l’information journal. La concur- qui l’intéresse. Ancien rédacteur rence a aussi obligé en chef du «Journal de Sierre», les publica- Pascal Fauchère a vécu deux tions à changements importants. Une modification de fond en 2002, puisque le journal prenait le vi- Le graphiste rage du magazine et adoptait la Jean-Marie Grand a un rap- taille tabloïd. Une modification port fusionnel avec de forme en 2006, le journal se la presse écrite. Il la parant de nouvelles couleurs. Il y parcourt selon un rituel a toujours une appréhension bien établi. Pour lui, la face à la nouveauté, mais il tem- forme et le contenu d’un titre porise. «Le changement d’un ti- se confondent. Le lecteur doit tre est toujours perçu négative- savoir imédiatement le journal qu’il ment par le lecteur, parce qu’il lit. LE JDS perd ses repères de lecture. Une DE L’AUSTÉRITÉ À LA FRAÎCHEUR

Le «Journal de Sierre», durant un siècle, nommé «Feuille commerciale de Sierre place, des rubriques sont instaurées. jourd’hui. «J’avais un a priori sur le ta- a changé de visage à plusieurs repri- et du district». «Les gens lisaient la pu- L’information est structurée et la photo- 2000 C’est très accrocheur. En ce bloïd. Le grand format conférait plus de ses. La structure graphique de 1914 est blicité, elle répondait à un besoin. Le ti- graphie apporte un angle supplémen- sens la une du journal est représenta- sérieux au journal. Je me suis adapté. incomparable à celle de 2014. Jean-Ma- tre du canard est évocateur. Il n’y a pas taire. «Le journal devient aussi ludique tive. «Elle ne comporte que quelques Le tabloïd est agréable pour autant qu’il rie Grand s’est plongé avec plaisir dans tromperie sur la marchandise». et serviciel. Le lecteur découvre des accroches qui renvoient aux articles à ait du contenu. Il est assez pratique.» les archives du journal. Il dresse une mots croisés, les programmes TV, radio l’intérieur», constate Jean-Marie analyse sur quelques-unes des nom- 1944 Le texte évolue quelque et cinéma. Il a la Grand. On accorde de l’im- 2006 Le cyan laisse breuses éditions du titre. Il s’agit là peu, les titres sont plus grands, l’infor- gueule d’un portance à la mise en place à une teinte cha- d’instantanés. Ils n’englobent pas l’en- mation est mieux découpée. «Le jour- journal con- 1982 scène des tex- mois. Une erreur gra- semble des évolutions que le nal ressemble toutefois à un règle- tempo- tes, avec phique selon Jean- «Journal de Sierre» a su- ment de la Confédération que rain. Ce des surti- Marie Grand. «Ce bies évidemment, tu es obligé de lire», rigole n’est tres, des beige n’est pas mais ils montrent le graphiste. Les photo- plus un accro- dynamique, ni à quel point un graphies illustrent journal ches in- joyeux ni festif. Je journal est sujet quelques textes et histori- troducti- le trouve triste. Le ti- aux transforma- publicités, mais elles que», es- ves, des tre du journal, sur tions. demeurent rares. «La time le Sier- fonds tramés. «La 2013 fond chamois, perd de publicité est mise en rois. mise en page est carrée, sa majesté. On retourne sep- 1914 «C’est scène, contrairement mais bien carrée: c’est structuré et fa- tante ans en arrière, y compris dans la aussi austère que aux textes. Il y a un 1982 L’apparition de cile de lecture. Les textes et les rubri- typographie utilisée.» le Bulletin officiel», 1914 changement de ton.» la couleur dans les images, la publicité ques sont à leur place.» image Jean-Marie Grand. et même certains titres. «En plus de 2013 Le retour aux couleurs ori- Au début du siècle dernier, le Sierrois 1964 Le texte linéaire, à la leur aspect informatif, certaines photo- 2002 Le passage au petit format, ginelles, le cyan. «Le «Journal de Sierre» n’a que ce journal pour s’informer. La chaîne, disparaît. La une est mise en graphies sont présentes pour leur es- les textes sont nettement plus courts. nouveau est bien», commente sobre- publicité occupe les 3/4 du journal, scène, l’éditorial s’y trouve en bonne thétique.» Cette formule ressemble à celle d’au- ment le graphiste. LE CORNALIN OUVRE LA SAISON DE LA CHASSE

Le Temps du Cornalin célèbre chaque année le plus ancien et le plus prestigieux vin rouge du Valais. Le hameau de Flanthey, berceau du Cornalin, invite le public à une journée de découverte autour des vins et des produits du terroir. Cette neuvième édition sera consacrée au thème de la chasse.

Au programme:

• Dégustation des meilleurs crus des encaveurs de Flanthey: de 10h30 à 18h00. CHF 20.- par personne.

• Exposition: la faune et les dégâts aux cultures,

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BERNARD VETTER DESSINATEUR AU «JOURNAL DE SIERRE» La caricature ou l’art du contre-pied

SIERRE 3500 dessins. Il s’agit attendues, étaient devenues une sayais de reproduire ses illustra- si des abonnements. On ne lait avec une bouteille de vin en d’une estimation, mais elle ne marque de fabrique du «Journal tions», se rappelle le Sierrois. pouvait pas se fâcher avec les guise d’instrument. Le sujet doit pas être très loin de la réali- de Sierre». Qui entame sa carrière au jour- partis politiques et les gros an- avait mal passé», rigole au- té. Bernard Vetter a livré près de Aujourd’hui, Bernard Vetter a nal athlétique de Sierre, puis à la nonceurs», se souvient Bernard jourd’hui Bernard Vetter. 3500 planches à la rédaction du tourné la page. Il avait le désir, télévision Canal9. Il dessinait Vetter. L’un de ses dessins n’a ja- Difficile mission de retracer «Journal de Sierre», entre octo- l’an dernier, de fonder et d’ali- lors des émissions, en direct et mais passé le cap de la rédaction vingt-sept ans de carrière. Que bre 1986 et juin 2013. Le carica- menter un blog, mais le projet ne sans filet. Un exercice délicat, en chef, mais est resté longtemps retenir de cette collaboration turiste a traité l’actualité locale, s’est pas réalisé. Il garde tout de mais terriblement jouissif: «Tu exposé sur les murs du bureau. Il avec le «Journal de Sierre»? cantonale, nationale et interna- même une petite activité artisti- as quinze secondes pour réaliser illustrait les inondations dans les «Globalement, je me suis bien tionale à sa manière, critique et que, prenant un malin plaisir à pays de l’Est européen, en pé- amusé», résume le dessinateur. décalée. «Le but était de prendre illustrer les cahiers scolaires riode de Noël. Bernard Vetter Avec peut-être un bémol à partir le contre-pied de la réalité, de «Klorophile», lui qui n’avait pas «Il ne faut avait croqué des gens assis sur le de l’année 2008. A cette date, le créer la surprise sans vouloir d’affinités particulières avec jamais lire les toit de leur maison, noyée par les magazine devient un bimensuel. choquer. Si j’ai choqué des lec- l’école. Il a accepté de revenir sur pluies diluviennes. Le texte di- Un changement de tempo qui a Autoportrait de Bernard teurs, c’était involontaire de ma toutes ces années de collabora- caricatures sait: «Noël approche, Marie a chagriné Bernard Vetter. «Tu es Vetter. VETTER part. Il ne faut jamais lire les ca- tion avec le journal, à l’occasion déjà perdu les eaux!» souvent en porte-à-faux avec ricatures au premier degré. Le de son centième anniversaire. au premier l’actualité. Tu n’es plus dans le dessin de presse est un clin d’œil degré» Critiques et réactions même rythme de création. qui suit une logique absurde et Sexe, religion et Les caricatures du «Journal J’éprouvais moins de plaisir», re- permet de prendre du recul», ex- politique locale de Sierre» ont toujours suscité connaît le caricaturiste. plique Bernard Vetter. Il n’en a jamais fait sa profes- ton illustration, sans fioritures. des réactions, positives souvent, On l’a dit, il a tourné la page Les coups de crayon du Sier- sion. Mais aussi loin que remon- Il faut être attentif, vif. Il y a un offusquées parfois. Les lecteurs de cette aventure. Preuve en est, rois ont accompagné les lecteurs tent ses souvenirs, Bernard Vet- côté spontané sympathique.» accostaient Bernard Vetter dans Bernard Vetter a jeté la plupart durant vingt-sept années. Il a ter a toujours dessiné. Il Octobre 1986, le «Journal de les rues sierroises pour évoquer de ses 3500 dessins. Le «Journal connu quatre rédacteurs en chef caricaturait ses professeurs à Sierre» publie la première œu- le dernier dessin paru dans la de Sierre» en a récupéré quel- différents. Une sacrée fidélité, l’école, ce qui lui a valu de «soli- vre de Bernard Vetter, sur une presse. Généralement, ces per- ques-uns pour son d’autant plus remarquable que des inimitiés». C’est André Paul, thématique fédérale: l’entrée en sonnes émargeaient à la ca- centième anni- peu de journaux locaux propo- qui sévissait à la «Tribune de vigueur d’une nouvelle loi fiscale tégorie des gens satis- versaire. saient des dessins de presse. Ils Lausanne», qui a donné le goût dans notre pays. Au fil des an- faits. Par contre, les BERTRAND étaient monnaie courante dans dudessindepresseàBernard nées, le coup de crayon a évolué, lecteurs fâchés pre- CRITTIN Première caricature parue les quotidiens. Les caricatures, Vetter. «C’était un précurseur, il au même rythme que le journal naient la plume pour dans le «Journal de Sierre» en avait une d’ailleurs. Des balbutiements des exprimer leur co- octobre 1986. VETTER qualité de débuts à l’apparition de person- lère. «J’ai bien reçu dessin ex- nages récurrents, le caricaturiste quelques lettres. traordi- a imposé un style reconnaissa- Par exemple, naire. ble. Certains sujets étaient plus pour présenter un J’es- délicats que d’autres à traiter, no- festival de fanfares tamment dans un journal de de la région, proximité. Il s’agit de sexe, de re- j’avais dessiné ligion et de politique locale. Il un musi- fallait avancer prudemment et cien qui pratiquer une forme d’autocen- défi- sure. «A l’époque, le journal vi- vait aus-

Bernard Vetter n’hési- tait pas à proposer des dessins «osés». VETTER

Bernard Vetter: «Le dessin de presse est Dernier dessin dans le un clin d’œil qui suit une logique absurde «Journal de Sierre» en juin 2013. La fin d’une époque. et permet de prendre du recul». LE JDS VETTER

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JEAN-CLAUDE GRÜTTER AUTEUR DES CHRONIQUES SIERROISES Anecdotes truculentes et commérages du Bourg

SIERRE Jean-Claude Grütter a aux Editions à la Carte à Sierre. fait un passage remarqué au Un hommage à Jean-Claude dis- «Journal de Sierre». De 2003 à paru en février 2009 à l’âge de 2009, il fut un collaborateur ap- 74 ans. Ce projet fut mené par précié, ses savoureuses «Chroni- son épouse Janine et Eddy Beney, ques sierroises» ont marqué la directeur de l’Ecole de commerce vie du titre et de ses lecteurs. Sa et de culture générale (ECCG) de rubrique était attendue, parfois Sierre. Jean-Claude Grütter a usé redoutée. Avec sa plume incom- les bancs de l’ECCG et était mem- parable, sa malice, son ironie, sa bre du comité de l’association des mémoire, sa passion, il retraçait anciens diplômés. «Jean-Claude la vie de la Cité du Soleil – avec avait une mémoire d’éléphant. Il une préférence pour le Bourg – n’avait pas toujours de docu- des années 40 et 50. Des anecdo- ments pour rédiger ses histoires, tes truculentes, des personnages mais les personnages et les faits Jean-Claude Grütter fut col- laborateur au «Journal de authentiques ont peuplé ses ont bien existé. Il écrivait la nuit, Sierre» entre 2003 et 2009. Il chroniques. Jean-Claude ne di- en écoutant Mozart et Beetho- racontait la vie du Bourg de sait que la vérité, rien que la vé- ven», se souvient son épouse Ja- Sierre de l’ancien temps. rité. Une vérité… romancée cer- nine. LDD/LOUIS JULLIEN, MÉDIATHÈQUE-VALAIS, tes, mais qui racontait A l’occasion des 100 ans du MARTIGNY symboliquement la vie d’autre- «Journal de Sierre», on ne ré- fois. siste pas à l’envie de vous faire Ses écrits ont tous été réunis lire trois de ses textes. dans un ouvrage paru en 2012, BERTRAND CRITTIN

domicile. Au volant de sa décapota- accordé de bonne grâce. Chemin – Mais non, mais non, un bon verre de vin n’a ble, l’homme de l’art précédait sou- faisant, notre cher docteur ques- jamais tué personne. Un toubib vent le prêtre venu à vélo adminis- tionna longuement son voiturier – Et un vermouth-cassis? trer les Saintes Huiles. Fureur céleste improvisé dont il soignait l’épouse: – Mieux vaudrait le prendre avec beaucoup d’eau d’autrefois de l’envoyé de Dieu qui reprochait au – Et comment va ta Sidonie? minérale. morticole de lui couper l’herbe sous les – Fort bien, merci. Cette conversation se répéta tous les jours, une an- pieds. Pourtant, la «faucheuse» s’en retirait – Prend-elle toujours les médicaments née durant. Toutefois, en décembre, notre anxieux souvent bredouille, sans qu’on sache si ce répit que je lui ai prescrits? tabellion reçut une note d’honoraires de quelque Un brave médicastre exerçait à Sierre. En fait était imputable à la médecine ou à la religion. – Oui. 900 francs. Il crut à une grossière erreur et s’adres- d’éthique, il aurait pu en remontrer à Hippocrate Polissons comme nous l’étions, nous mandions – Fort bien. Dis-lui de continuer. sa à son compagnon-médecin: en personne. Il passait pour administrer des remè- souvent par téléphone cet infatigable praticien au Quelle ne fut pas la surprise de notre sympathi- – Que non point, cher ami. Tous les soirs vous des de cheval à ses patients en leur disant: «Ou tu chevet d’hypothétiques malades. Accouru plusieurs que Anniviard de recevoir quelques semaines plus m’avez questionné pour savoir si telle ou telle bois- crèves ou tu guéris.» Soyons justes, le moribond fois en vain, il finit par se méfier et interrogeait tard une note d’honoraires pour consultation donnée son ne vous ferait point de mal. Je vous ai répondu s’en tirait le plus souvent. Ce docteur peu ortho- longuement sur l’identité de l’interlocuteur afin de à sa femme. Notre gaillard ne se démonta point et en tant qu’homme de l’art. Trois cents consulta- doxe ne s’embarrassait pas d’un stéthoscope, instru- ne pas se précipiter dans le vide. Tant de con- adressa derechef au thérapeute une facture pour tions à 3 francs font bien 900 francs? ment inventé par le Dr Laennec, «en même temps science professionnelle n’excluait cependant pas l’avoir trimballé de Niouc à Vissoie. Plus fort, notre A contre-cœur, le malheureux s’acquitta donc de ce que la cirrhose du foie»! Pour vous ausculter, il col- une cupidité effrénée. Tout Sierre savait qu’un beau toubib partageait chaque soir l’apéritif avec quelques montant. Mais dès lors, il porta ses pas au Rothorn. lait son oreille à même votre poitrine, provoquant jour, se rendant en Anniviers pour une tournée de notables à la pinte du Terminus. Un notaire hypocon- Il jugeait la compagnie du boucher et du croque- ainsi une hilarité délirante: sa barbichette vous malades, son coupé tomba en panne peu après driaque ne cessait pas de le harceler de questions: mort moins onéreuse… chatouillait. Niouc. Avisant un paysan qui «rentrait», il lui de- – Mon cher docteur, ce ballon de dôle ne me fera- En ce temps-là, les médecins se rendaient encore à manda de prendre place sur son char, ce qui lui fut t-il pas de mal? Parution le 31 mars 2006

ment aussi volcanique. ner le pistil de leur légitime. Peut-être tre ami qui avait jusqu’alors vécu dans la plus par- En guise de préliminaires, même que quelques Sierrois doivent faite sérénité. Il prit la chose avec une philosophie L’insatiable force lui était de porter le leur existence aux débordements de digne de Socrate et de Platon. Le bougre se procura postérieur de sa dulcinée cette fougueuse amazone. une paire de cornes de vache et un pistolet. Ainsi Messaline au rouge à grands coups A quoi tient la vie! armé, il fréquenta une semaine durant les estami- de battoir sur les fesses, nets de Sierre, déposant à chaque fois son rigolo et et le cocu magnifique ceci afin de la mettre en de Un fendant pour le cocu! son trophée sur la table, avant de s’écrier: «Un bal- bonnes dispositions. Puis les Mais pour cette insatiable Messaline, lon de fendant pour le cocu» afin que nul n’ignore voisins entendaient enfin un les hommages appuyés et répétés de son ses déboires conjugaux. Un tel courage face à l’ad- grand barrissement annonciateur d’un dénoue- compagnon ne suffisaient pas à calmer une ardeur versité lui valut l’estime générale. Personne n’eut Jadis à Marseille, quand on parlait d’Escartefigue, ment orthodoxe. Redevenu maître chez lui, l’infor- aussi dévorante. De vigoureux lurons qui n’atten- plus l’outrecuidance de se gausser de son malheur. cela signifiait cocu. A Sierre, le cornard municipal tuné époux avait donc la situation bien en mains, si daient que cela profitèrent de ses bontés dont elle Mais, comme l’avait si bien dit Eugène Labiche se prénommait Evariste (prénom d’emprunt). Son l’on peut dire. En été, les fenêtres étant ouvertes, était prodigue et ne le regrettèrent point. Evariste dans une de ses comédies, il réalisait enfin qu’il épouse, une délicieuse brunette au teint de pêche, ces ébats tumultueux mettaient en émoi tout le fut donc cocu et la risée du village. Comme la plu- n’était pas le seul à partager la fidélité de son possédait tout ce qu’il fallait pour émoustiller les quartier. part de ses compagnons d’infortune, il ignora long- épouse. mâles du Bourg, avec des appas bien en place qui Drôle de façon de mener à bien un hymen. Une temps son déshonneur. Pourtant, le chœur des Au fait, vous êtes-vous déjà demandé pourquoi le eussent arrêté saint Antoine en personne à la porte telle symphonie nocturne parvenait même à revi- vierges rabougries, des sécherons revêches et aca- mot cocu n’a pas de féminin? du désert. Son brave homme de mari ne ménageait gorer certains maris qui, las de goûter à un insipide riâtres, des punaises de sacristie veillait. Une fiel- pourtant point sa peine pour calmer un tempéra- brouet conjugal, se remettaient activement à buti- leuse lettre anonyme vint dessiller les yeux de no- Parution le 28 avril 2006

tait encore à l’insolence de ses péremptoires pro- avant d’entrer dans la police, à une époque où il pos. Une autre de ces bonnes âmes renchérissait: suffisait d’être grand, fort et bête pour être engagé. Au bonheur «Mes amies, rendez-vous compte, j’ai vu, de mes Les langues allaient plus vite que les aiguilles à tri- yeux vu, à six heures du matin, un ecclésiastique coter. des dames s’éclipser discrètement de la villa d’une jeune Je pourrais dauber encore longtemps sur cette bou- veuve. Sûr qu’il lui a administré tout autre chose tique où on débitait des laines cancan qui allaient que l’Extrême Onction!» loin comme l’a relevé un journal de carnaval de Une bonne partie de mon enfance s’est passée dans l’époque. Je vous en fais grâce. Au reste, certains le commerce de laine de ma grand-mère, situé en Le bureau de renseignement Sierrois d’alors surnommaient ce magasin «le bu- plein cœur du Bourg. Je fus le témoin privilégié des Comme le magasin offrait une vue privilégiée sur reau de renseignement». papotages de ces dames de la bonne société sier- la seule rue passante de l’époque, nul n’était épar- Pour égayer la grisaille de novembre, ces impéni- roise. Leurs fesses volumineuses mais non callipy- gné par les commentaires de ces venimeuses cen- tentes jacasses avaient entrepris un voyage en car ges confortablement calées dans de larges fauteuils seuses, tels que: «Celle-ci ferait mieux de payer ses postal en Anniviers. Après avoir pique-niqué et en osier, ces matrones jasaient. Il y avait la pastou- dettes plutôt que d’arborer un manteau de four- cueilli des rhodos, elles investirent le seul troquet relle, la compagne d’un imprimeur, l’épouse d’un rure.» Une autre était qualifiée de «je fais tout de du village. Manquant de sièges, le tavernier appor- directeur d’usine, une sage-femme, la femme d’un mes doigts». La vindicte de ces bavardes s’achar- ta des pliants, bien trop étroits pour les plantureux médecin et j’en passe. Ces commères passaient en nait contre les porteuses de bas nylon, qui coû- postérieurs de ces dames qui s’en plaignirent. Le revue tous les faits et potins du village avec une sé- taient plus de 5 francs la paire au sortir de la cafetier, avec franchise, rétorqua: «Ce n’est pas mes vérité exempte de toute charité chrétienne. Elles guerre. «Evidemment, il n’y a que les sommelières pliants qui sont trop petits, c’est vos c… qui sont en profitaient accessoirement pour tricoter une qui peuvent s’en payer», déploraient-elles. Les trop gros.» Et toutes ces opulentes de s’examiner maille à l’endroit, un mot à l’envers. «Pensez, disait hommes n’étaient pas oubliés. Un tel, connu pour mutuellement pour savoir à qui s’adressait cette la dulcinée d’un grand patron de Chippis, les ou- ses déboires professionnels se voyait qualifié de impertinente mais judicieuse remarque. Ainsi al- vriers ont osé demander 10 centimes de plus à «douze métiers, treize misères». On ne manquait lait la vie dans les années 1950, où Sierre, à l’instar l’heure. Ils n’ont qu’à manger des cervelas.» Cela pas de rappeler que tel autre, homme d’affaires de Windsor, avait ses joyeuses commères. dit avec un fort accent suisse allemand, ce qui ajou- bien connu, avait débuté comme valet de ferme Parution le 18 novembre 2004 10CAsNsjY0MDA20zU3MzIxMgMAoY_tFQ8AAAA=

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CHRISTOPHE SPAHR ET EMMANUEL FAVRE CHEFS DE RUBRIQUE AU «NOUVELLISTE» ET AU «MATIN» Le sport romand est entre de bonnes mains

BIO EXPRESS BIO EXPRESS

CHRISTOPHE SPAHR EMMANUEL FAVRE ● Né le 29 juillet 1967,à ● Né le 16 janvier 1969,à Sierre. Chippis. ● Parcours professionnel: stage ● Parcours professionnel: RP au «Journal de Sierre», cor- correspondant pour le «Jour- respondant hockey pour «Le nal de Sierre», «Le Nouvel- Matin» de 1988 à 1990; rédac- liste», «Le Matin», Radio tion sportive de «L’Express» à Rhône, «Top Hockey» de Neuchâtel de 1990 à 1992; libre 1988 à 1994; stagiaire, journa- («Nouvelliste», «Journal de liste, puis chef de rubrique Sierre», quotidiens romands) de au «Matin» de 1994 à 2014. 1992 à 1994; «Le Nouvelliste» ● Sports de prédilection: dès 1995. hockey sur glace et les ● Sports de prédilection: foot, sports olympiques dits hockey, tennis, cyclisme. mineurs. ● Clubs préférés: Kloten en hockey, Barcelone, Bayern ● Clubs préférés: Canadien Munich, Liverpool et Saint- de Montréal, Liverpool FC et Etienne en foot. le FC Chippis. ● Un journaliste de référence: ● Un journaliste de réfé- Christian Despont pour son ly- rence: Christian Despont. risme, Vincent Fragnière pour la tenue des débats et Christian Michellod pour sa plume. En plus d’avoir des trajectoires assez similaires dans leur parcours professionnel, Christophe Spahr (à g.) et Emmanuel Favre possè- dent une passion commune: le hockey sur glace. REMO

SION Tout en restant un jour- ment mon stage RP (journaliste daction toute seule. Désormais, LAUSANNE Actuel chef de la l’époque rédacteur en chef ad- tier. «En langage sportif, je dirais naliste de terrain, une partie im- professionnel). C’est ainsi que nous collaborons avec d’autres rubrique sportive du «Matin» joint et chef des sports du «Ma- que je suis un joueur qui est deve- portante de son job, Christophe l’histoire a commencé. Après quotidiens romands et nous semaine, Emmanuel Favre a ef- tin». «Il cherchait quelqu’un nu entraîneur. Et j’ai un direc- Sphar a succédé à Gérard Joris à deux ans, j’ai eu envie de change- nous répartissons les événe- fectué la majeure partie de sa pour la rubrique hockey.» La teur sportif qui me donne des di- la tête de la rédaction sportive ment.» ments sportifs afin de limiter les carrière sur le terrain. Parmi les machine était donc lancée. rectives et des objectifs à du «Nouvelliste» en 2011. «La A cette époque, il n’y avait pas frais.» meilleurs spécialistes de hockey Quelle est la différence entre un atteindre. A moi de guider transition s’est faite en douceur abondance de biens sur le mar- en Suisse, il a écumé les patinoi- job au «Matin» ou au «jds»? l’équipe à disposition au quoti- durant les deux ans qui ont précé- ché du travail dans le secteur des Gagner la guerre du push res pendant vingt-trois ans. Son «Elle n’est pas énorme. L’inves- dien et de fondre chaque indivi- dé.» Il faut dire que le Sierrois journalistes de sport. «J’ai donc Christophe Spahr suit de près record de matchs suivis en une tissement pour un journaliste dualité dans un collectif.» était l’homme de la situation. Po- aisément trouvé de l’embauche à l’évolution actuelle des médias. saison, toutes compétitions con- qui aime ce qu’il fait est le même lyvalent, intéressé à toute la pla- Neuchâtel, à «L’Express». Au- Il se sent bien dans le rythme du fondues: 135. Le Chippiard a qu’il officie à Chippis ou à New Un stress différent nète sports, il avait également jourd’hui un jeune en fin de quotidien. «Je ne pourrais ja- également à son actif huit Jeux York. Nous travaillons pour le Alors, fini le terrain? «Oui, le l’avantage de connaître la mai- stage galère beaucoup plus pour mais travailler pour un hebdo- olympiques. Il a donc beaucoup lecteur, notre devoir d’informa- compteur de ma voiture affiche son, puisqu’il y travaille depuis changer de média.» madaire. J’ai besoin du stress des voyagé en avion, en voiture, en tion est identique.» beaucoup moins de kilomètres, vingt ans. Mais ses débuts, c’est Autre spécificité: dans les an- délais. Mais notre métier est arri- train et à... vélomoteur. La réelle différence, il la voit même si j’assiste encore à de bien au «Journal de Sierre» qu’il nées 90, les rédactions n’étaient vé à un tournant. Depuis l’émer- dans la fréquence de parution nombreux matchs de ligue na- les a faits. pas encore confrontées à la crise. gence de l’internet notre appro- Travailler pour le lecteur entre le «jds» et un quotidien. tionale comme spectateur. Mais Les journalistes de terrain che est différente. Avant, nous «Eh oui, lorsque j’ai débuté «A Sierre, en sortant le mardi et cela ne veut pas dire que je suis Un détour par Neuchâtel avaient tout loisir pour voyager. pouvions garder une info, un au «Journal de Sierre», je n’avais le vendredi, nous devions atten- moins sous stress ou au travail. Sportif accompli, Christophe «Un exemple qui m’est toujours scoop, pour le lendemain. Main- que 14 ans. Je me rendais donc dre de voir ce que faisaient nos Gérer 10 à 18 pages de produc- Spahr est passé de l’autre côté du resté. A «L’Express», nous ne tenant, nous devons gagner la sur les terrains de football de la concurrents, afin de trouver un tion maison par jour, dans un en- stylo en 1988. Contrairement à couvrions pas tout le temps les guerre du push. L’information région à vélomoteur. Dans la angle différent. Nous pouvions vironnement graphique at- bon nombre de ses confrères, il championnats du monde de est devenue immédiate sur le foulée, coaché à la perfection par ainsi approfondir les choses. trayant, c’est du sport.» Tout ça, ne s’est pas attardé à la case pi- hockey sur glace. Une année où la Net. Il faut être les premiers à le rédacteur en chef Stéphane Dans un quotidien, nous jouons sans oublier de coller à la réalité giste. «Lorsque j’ai frappé à la Suisse avait créé l’exploit en se annoncer une news, quitte à y Favre, j’ai enchaîné par des ren- au funambule. Nous n’avons que de 2014. Le site internet «lema- porte du «Journal de Sierre», qualifiant pour les demi-finales, revenir et la développer plus contres de hockey. J’ai eu la quelques minutes pour analyser tin.ch» fait également partie des après avoir terminé l’armée, il et que nous n’étions pas sur tard. Même les radios n’arrivent chance d’attaquer directement un événement et faire un papier. priorités. «Il y a une véritable n’y avait personne qui s’occupait place, un de mes confrères a pu plus à suivre l’actualité avec un par la LNA avec le HC Sierre.» Nous travaillons sans filet.» mutation qui s’opère dans la spécifiquement de la rédaction prendre l’avion pour Prague, le flash par heure. Seule la presse Le passage de la presse régio- Depuis 2010, Emmanuel Fa- presse. C’est juste extraordinaire sportive. Le rédacteur en chef de soir même après le quart de fi- micro-locale échappe encore à nale à la presse nationale s’est vre est chargé de la rubrique de pouvoir la vivre au quoti- l’époque, Stéphane Favre, m’a nale. Maintenant, ce ne serait ce phénomène.» fait en 1994, suite à un appel du sportive du «Matin» semaine. Il dien.» donc encouragé à faire directe- plus aussi simple pour une ré- CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY pied du regretté Michel Busset, à a pratiquement changé de mé- CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY

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10CFWKoQ6AMAwFv6jLa7d2K5UERxAEP0PQ_L9i4BB3ySW3rqEJH_OyHcseDGSjaiIN0diTcI4MS1wk4BABlwmuJk0Zv5-yjQL6-xCcIH1Yldh79Zru83oAkOt-xHIAAAA= LE JOURNAL DE SIERRE 100e LES SPÉCIALISTES JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 | 41

BLAISE CRAVIOLINI AU «JDS» DE 1981 À 1982 NICOLAS PILLET AU «JDS» DE 1998 À 2005 L’homme de tous les défis Secrétaire général du FC Sion CHERMIGNON En règle gé- sierrois, il y avait vraiment le dans le privé m’a procuré. Et ac- GRANGES Nicolas Pillet d’Anniviers. Il s’était rendu à repas de gala du club, qui réunit nérale, les jeunes pigistes de la HC Sierre et les autres. Mais tuellement, j’ai la chance d’ac- (31 ans) a de qui tenir. Il est le Fang, hameau dans lequel il pos- plus de 6000 spectateurs. Ses région faisaient leurs premières mon plus beau souvenir du compagner Yann Marti dans sa petit-fils de Gilbert Pillet (Gipi), sédait des ruches. J’avais été con- mises en scène et ses vidéos ont armes au «Journal de Sierre». «jds», je l’ai en tant que lecteur. carrière de tennisman profes- qui écrivait dans les colonnes du vié à une raclette en sa compa- toujours eu un franc succès. «Je Blaise Craviolini (48 ans), lui, a Lorsque j’habitais en Côte sionnel. Cette expérience me «Journal de Sierre» dans les an- gnie. Nous avions passé une ne m’ennuie jamais, je fais plein commencé par l’hebdomadaire d’Ivoire entre 2000 et 2002, je procure autant d’émotions que la nées 60. Il est également le fils journée très sympa. Je suis de choses différentes. Je suis très la «Semaine sportive», alors l’avais fait suivre dans une boîte découverte du journalisme lors- de Philippe Pillet, ancien joueur joueur de foot, ce n’est pas rien heureux d’avoir saisi cette occa- qu’il n’avait pas encore 15 ans. postale à Bonoua. Depuis As- que j’avais 15 ans.» emblématique de la première de rencontrer Sepp Blatter. Ma sion lorsqu’elle s’est présentée à Un quart de siècle plus tard, en souindé, je mettais trois heures équipe du FC Sion. collaboration avec le «Journal de moi. Christian Constantin est un 2009, il a monté sa société de pour y aller en taxi brousse et 100 ans de «jds» Quoi donc de plus naturel Sierre» m’a également permis de patron impatient, impliqué, qui production Impact.comm. Son trois heures pour revenir. Je me Le boss d’Impact.comm a tou- pour Nicolas de travailler dans la me familiariser avec d’autres veut des résultats. Mais lorsqu’il actualité la plus brûlante: son mettais sur la plage et je dévorais jours été un grand défenseur du communication d’un club de sports, comme le cyclisme ou le accorde sa confiance à quel- rôle de manager auprès du ten- le «Journal de Sierre». Je lisais «Journal de Sierre». Dans sa fonc- football, et qui plus est de repré- hippisme. Cette première expé- qu’un, il le fait pleinement. C’est nisman Yann Marti. tout! Cela me permettait de res- tion de chef de presse d’événe- senter le FC Sion. Football et rience dans les médias, mes pre- une chance pour moi d’avoir ter en lien avec Sierre.» ments sportifs ou d’association, il a écriture: il assure ainsi la conti- mières armes, m’a aidé par la carte blanche dans ce que je sou- Un RP entamé au «jds» toujours fait en sorte que les infor- nuité familiale. suite de ma carrière. Donc toute haite mettre en place.» Le Chippiard n’est pas resté Le tennis comme mations soient livrées à temps de cette période est un bon souve- Depuis cette saison, le Gran- longtemps pigiste du côté de actualité manière à ce qu’elles soient en- Débuts au FC Sierre nir.» geard n’est plus simplement le Beausite, adresse de la rédaction Le Chermignonard d’adop- core utilisables par le «jds». «J’ai Nicolas Pillet jouait avec les chargé de communication du FC dans les années 80. «Stéphane tion n’a jamais eu peur du chan- un immense respect pour ce titre juniors du FC Sierre. «Comme Une suite de carrière Sion. Il est également son secré- Favre m’a très vite proposé de gement et de se lancer dans de qui a réussi à passer à travers les j’ai toujours été passionné par le dans le staff du FC Sion taire général. Une tâche qui fait faire mon stage RP. Après seule- nouvelles entreprises. En 2009, époques. Quant à la presse locale journalisme, je donnais un coup Pour la septième saison, Ni- de lui un lien vers l’extérieur. Il a ment six mois, Jean-Pierre il a quitté les médias pour devenir en générale, c’est la seule qui de main au club en communi- colas Pillet travaille pour le FC ainsi de nombreux contacts avec Bähler est venu me chercher. J’ai chef d’entreprise avec sa société pourra survivre sous forme papier. quant des informations aux jour- Sion du président la Swiss Football League. Sepp donc terminé mon stage au Impact.comm: communication, Je le dis déjà depuis dix ans. Et naux. En 1998, le «Journal de Christian Cons- Blatter avait lui aussi à un mo- «Nouvelliste». Stéphane Favre a production de films, organisa- l’évolution actuelle vers le numé- Sierre» m’a demandé de colla- tantin. Il touche ment de sa carrière occupé le bien compris la situation. Je re- tion d’events et management. rique semble me donner raison», borer plus activement. De fil tous les domai- poste de secrétaire général de la mercie le «Journal de Sierre» qui «J’apprécie la liberté, la diversité conclut le Chippiard. en aiguille, j’ai touché aux li- nes de la com- FIFA… m’a permis de me lancer dans le et la qualité de vie que le passage CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY gues inférieures de football, munication. Il journalisme en tant que profes- puis à d’autres sports en est également le 100 ans de «jds» sionnel.» La suite, ce sera «Le fonction des besoins de l’ac- grand organisa- «Pour moi, le «jds» est vrai- Nouveau Quotidien», «Le Ma- tualité.» Le Grangeard a teur de la ment très important. Il fait le tin», la Télévision suisse ro- collaboré avec la rédac- partie lien entre tous les Sierrois. Par mande et Canal9. tion sportive jus- ré- rapport aux retours que j’ai lors- qu’en 2005. créa- que je suis en ville, je me rends Le plus beau souvenir: tive compte qu’il est bien lu. De par lire le «jds» en Côte Une raclette du sa fréquence de parution, il se d’Ivoire avec Sepp différencie des autres journaux. Blaise Craviolini a donc com- Blatter Cela lui permet d’être à contre- mencé à œuvrer à l’ère de la dé- Côté souvenirs, courant de l’actualité, pas tou- brouillardise, comme il se plaît à une rencontre a mar- jours très rose, que nous devons le dire lui-même. «J’ai découvert qué celle du footbal- subir au quotidien.» les premiers ordinateurs avec le leur reporteur. «J’ai eu CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY journalisme. J’ai eu la chance de l’occasion d’interviewer couvrir directement des matchs Sepp Blatter lors de l’une Nicolas Pillet a pris du grade. Il Blaise Craviolini à Genève durant les entraînements avant le est désormais secrétaire général de hockey de LNA. Dans le sport match de Coupe Davis de tennis entre la Suisse et l’Italie. DR de ses venues dans le val du FC Sion. DR

JÉRÔME ZEN RUFFINEN AU «JDS» DE 1996 À 2000 SAMUEL ELSENER AU «JDS» DE 2000 À 2003 On l’appelle toujours le journaliste Une carrière dans l’enseignement

VEYRAS Plutôt branché gnant-gagnant de travailler en- des sports différents.» GRANGES Samuel Elsener Cavagnoud, une fille en or Cet incident s’était produit à sciences et informatique, Jérôme semble. De plus, à cette époque, (34 ans) a toujours été actif dans Le fait de ne pas rester can- Saint-Léonard.» Zen Ruffinen (44 ans) n’était je venais de commencer une for- Un virage dans les events le sport. Il s’est donc tout natu- tonné dans un sport lui a permis donc pas prédestiné à écrire mation d’informaticien et je bos- Actuellement, Jérôme Zen rellement dirigé vers l’enseigne- de faire de nombreuses rencon- Le sport toujours le sport dans les journaux. Grand con- saisà40%àl’Alusuisse.Masi- Ruffinen n’est plus du tout dans le ment et la formation. De sa pas- tres. Le Grangeard a par exemple Samuel Elsener est actuelle- naisseur de sport, tennisman ac- tuation professionnelle et journalisme. Mais il est toujours sion, il en a fait son métier. Au pu interviewer Roger Federer ment professeur de sports au col- compli, il a pourtant décidé de se familiale me permettait donc de dans le sport et dans la communi- début des années 2000, le Gran- lors de son exhibition à Grône en lège des Creusets à Sion. Dans le lancer en 1996. Ces cinq années faire un peu de journalisme à cation. «Je passe 50% de mon geard a entamé sa collaboration 2003. «Mais ce n’est pas mon même temps, il gère la condition de collaboration avec le «Journal côté.» temps dans l’informatique. Pour avec le «Journal de Sierre». En souvenir le plus marquant. J’ai physique de certains sportifs de de Sierre» ont marqué les spor- le reste, je fais du conseil événe- parallèle, il menait des études de eu la chance de croiser Régine la région. «Je m’occupe par tifs sierrois. «Quinze ans après, Agir sur le contenu mentiel et j’organise des events. français et de sports à l’Universi- Cavagnoud lors d’un reportage à exemple de Yann Marti. Je l’ai des gens m’apostrophent encore du «jds» Je m’occupe également de la ges- té de Lausanne. Vercorin au printemps 2001. d’ailleurs rencontré pour la pre- en me disant: «Hey le journa- Le Sierrois a participé à la tion de projets liés à certaines Côté engagement local, il Elle venait de décrocher le titre mière fois à l’occasion d’un sujet liste!» Comme quoi...» première modernisation de la ré- stratégies d’entreprises locales. vient de participer à l’organisa- de championne du monde de su- que j’avais dû faire sur lui pour le daction sportive «Journal de Grâce à mon passage dans le tion de la fête pour l’inaugura- per-G. La Française a été d’une «jds».» Le Grangeard travaille Le grand saut grâce à des Sierre». C’est lui qui a émis l’idée journalisme, j’ai pu me faire tion des surfaces et du club- gentillesse et d’une disponibilité également dans le ski avec Jeu- amis journalistes de pouvoir faire une colonne beaucoup de contacts dans le Va- house du TC Granges. Depuis le incroyable.» Malheureusement, nesse & Sports. Alors, pourquoi avoir pris le avec un chiffre, une phrase, une lais central. Je sais aussi com- mois de juin, il est également Régine Cavagnoud est décédée stylo? «J’avais de nombreux amis stat... «A ce moment-là, ce con- ment fonctionnent les médias président du FC Granges. en octobre 2001. Elle a été vic- 100 ans de «jds» de longue date qui travaillaient cept n’existait pas dans la presse pour les avoir pratiqués de l’inté- time d’un accident à l’entraîne- «Je suis toujours un lecteur dans les rédactions sportives des suisse. J’avais simplement vu ça rieur.» Les petites annonces ment en Autriche. A pleine vi- assidu du «jds». Je suis tout de journaux romands. Comme dans «L’Equipe». Nous Samuel Elsener a écrit dans tesse, elle a heurté un entraîneur même un peu nostalgique du j’étais souvent présent sur l’avons adapté. Le fait 100 ans de «jds» les colonnes du «jds» entre 2000 qui se trouvait sur la piste. temps où il paraissait deux fois les manifestations sportives d’amener une idée et de «Le «Journal de Sierre a au- et 2003. Il touchait tous les «Au chapitre des souvenirs à par semaine. Je trouvais cette pé- de la région, je pouvais pouvoir l’appliquer est jourd’hui 100 ans. C’est une belle sports. «En fait, j’ai simplement oublier ceux-là, mais qui font riode plus sympa. J’espère que le donc facilement les dé- très agréable. On a vrai- preuve de l’intérêt des gens pour répondu à une annonce. Le jour- sourire avec du recul, je dois être journal va vivre encore long- panner. Et pour ma part, ment l’impression un journal et des infos locales. nal voulait quelqu’un de disponi- un des seuls journalistes à m’être temps, il est très important pour cela me permettait d’être utile. Un Des poids lourds de la presse hel- ble pour couvrir le sport, surtout fait frapper par un entraîneur de les clubs de la région.» de prendre du re- autre bon sou- vétique n’ont pas eu cette le week-end. Et moi, je cherchais ligues inférieures de football. CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY cul par rapport venir: le chance, ils ont disparu depuis un job compatible avec mes étu- aux événe- «jds» m’a déjà bien longtemps, non sans des universitaires, à savoir sans ments que je permis de avoir essayé de se battre. En re- horaires fixes. Pour moi, tra- voyais, de ne connaître vanche, je pense que le «jds» a vailler le soir et en fin de se- plus simple- des gens et encore de l’avenir. Paradoxale- maine me procurait une grande ment avoir ment, c’est en raison du dévelop- liberté. Cette expérience m’a l’œil du sup- pement des nouvelles technolo- aussi permis de voir de l’inté- porter gies. L’information est quasi rieur comment fonctionnait un moyen. instantanée. Alors avoir un jour journal. Depuis, les choses ont Nous étions de retard ou une semaine, c’est bien évolué, surtout au niveau donc ga- pratiquement pareil.» technique. Je me souviens du CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY jonglage que demandait la réali- sation d’un texte. A Lausanne, je passais mes coups de fil depuis Events tennis: Jérôme Zen Ruf- une cabine publique, puis je de- finen fait partie de l’organisa- vais filer à l’uni trouver une tion du tournoi Future de Sion, borne internet pour transmettre joué en août. LE JDS mon texte.» Samuel Elsener travaille dans le ski avec Jeunesse & Sports. DR 42 | JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 LES SPÉCIALISTES LE JOURNAL DE SIERRE 100e

PUBLICITAS VALAIS ÉRIC MEIZOZ, DIRECTEUR Une réussite anachronique

SIERRE Les trajectoires sont devient un vecteur commercial très intéressant», assure Eric vitesse de croisière, devra en- luer. Ce qui ne signifie pas la fin La branche automo- diamétralement opposées. D’un intéressant, d’autant plus que, Meizoz. core évoluer. Dans vingt-cinq de la presse écrite et encore bile est le plus côté, vous avez la presse écrite contrairement à la presse écrite En quatrième lieu, insérer ans existera-t-il encore? Sous la moins que le «Journal de Sierre» important annon- ceur du «Journal de qui, dans son ensemble, a perdu régionale ou nationale, il ne une annonce payante dans la pu- forme papier? Sous la forme nu- ne sera plus distribué dans les Sierre». Le garage de 25 à 30% de ses recettes pu- souffre pas de la concurrence blication sierroise reste un acte mérique? «Personne ne peut le boîtes aux lettres du district», Olympic est parte- blicitaires ces cinq dernières an- d’internet qui n’exploite pas ou affectif, notamment pour quel- dire. La manière de véhiculer conclut le directeur. naire du journal nées. De l’autre, vous avez le peu ce créneau. «Le «Journal de ques annonceurs de longue date. l’information continuera d’évo- BERTRAND CRITTIN depuis 1935. LE JDS «Journal de Sierre» qui, depuis Sierre» doit être le reflet de la Le «Journal de Sierre» qu’il est passé en rythme bimen- société micro-locale. Plus l’in- n’aurait probablement suel et gratuit en 2008, a vu son formation est mondialisée, plus pas vécu un siècle sans chiffre d’affaires augmenter de le besoin de se retrouver pour un attachement fort, 15 à 20%. «De manière anachro- parler du quotidien et de l’hyper voire viscéral, de la part nique, les petits titres comme le proximité se fait ressentir», re- des entreprises locales. «Journal de Sierre» ou la «Ga- marque Eric Meizoz. zette de Martigny» progressent. En deuxième lieu, la qualité Humble C’est évidemment une belle sa- du produit et de son contenu, le et confiant tisfaction», souligne Eric Mei- traitement des informations ré- Eric Meizoz entre- zoz, directeur de Publicitas Va- pondent aux attentes des lec- voit l’avenir avec hu- lais. Et la tendance se confirme teurs décrites plus haut. Publici- milité et confiance. encore pour l’année 2014. A fin tas attache de l’importance à ce Publicitas et le juillet, le volume publicitaire du que soient clairement distin- «Journal de Sierre», journal est supérieur de 6% par guées les parties rédactionnelles poursuivent leur rapport à l’an dernier à la même et publicitaires. «Le lecteur ne collaboration. A époque. doit pas être trompé sur la mar- coup sûr, le ti- En 2013, 1512 insertions chandise. Plus le journal est cré- tre, s’il a payantes ont été publiées dans le dible et plus il a d’impact auprès trou- canard, ce qui correspond à une des annonceurs», avise le direc- vé sa moyenne de 66 publicités diffé- teur. rentes par numéro. Le coût En troisième lieu, le titre est moyen de l’annonce s’élève à distribué gratuitement à l’en- 600 francs environ. La branche semble des ménages du district automobile est la plus impor- de Sierre. Son tirage se monte à tante à utiliser le journal comme 25 000 exemplaires. Un tel chif- support de diffusion et de com- fre peut approximativement être munication. Elle représente plus doublé si on réfléchit en termes de 25% du volume publicitaire de lectorat. Son taux de pénétra- annuel, loin devant le secteur de tion, dans la région, est simple- l’ameublement. ment inégalable. C’est un argu- ment commercial de poids. «Le Une fidèle collaboration Les quatre critères retour sur investissement est im- Le 1er janvier 1926 constitue une date importante pour le «Journal de de la réussite portant pour l’annon- Sierre». Elle marque le début de la collaboration entre le titre et Publici- Plusieurs facteurs expliquent ceur. Le rapport quali-

HISTOIRE tas. L’histoire dure depuis 88 ans et n’a jamais été prise en défaut. «Le cette situation économique ré- té-performance est fait que, historiquement, le journal appartienne à une famille qui vou- jouissante. En premier lieu, le lait faire de l’information dans l’ombre du «Nouvelliste», a certaine- magazine répond clairement à une demande et à un besoin ment parlé à Publicitas. La société a signé des contrats basés d’information micro-locale. La sur la fidélité, sans toujours chercher à conclure des nouvelle de proximité est de contrats profitables», explique moins en moins couverte par Eric Meizoz, directeur de Publicitas Valais. les autres médias. Le journal Le premier courtier à travailler dans la région sierroise fut Erwin Gerber, dès 1937.«Que de kilomètres parcourus à pied, à vélo, par cet infatigable ambassadeur du journal auprès Eric Meizoz, de la clientèle sierroise! Depuis 1937,M. Ger- directeur de ber se réjouissait de tous ses déplacements Publicitas Valais: dans la Cité du Soleil. Que d’amitiés nouées «Les petits titres au fil des ans!» lui rendait hommage Joseph Pel- comme le «Journal legrini, directeur de Publicitas en 1989. Jean-Bernard de Sierre» progres- sent. C’est réjouissant et Rossier, Stéphane Favre et Serge Roh lui ont succédé. une belle satisfaction». Ce dernier est toujours en activité aujourd’hui (voir en- SACHA BITTEL cadré). Publicitas s’est installé dans notre canton, à Sion, en 1920. Son premier directeur s’appelait Edmond Veuthey. Il faut pourtant attendre 1980 pour que l’entre- prise ouvre une agence à Sierre, dans le bâtiment de l’éditeur Schoechli, propriétaire du «Journal de Sierre». Actuellement, la société est toujours présente à Sierre, le courtier Serge Roh partageant son bureau avec la rédaction du «Journal de Sierre».

SERGE ROH, COURTIER

Serge Roh apporte des annonces publi- Le visage de la pub, c’est lui! citaire depuis 1980. LE JDS La publicité se décline de mille manières, sur le fond et sur la forme. Pourtant, courtier en place depuis des années, impliqué dans les sociétés locales. La à Sierre, elle ne revêt qu’un seul visage: celui de Serge Roh. Le courtier est clientèle ne vous accorde pas sa confiance immédiatement», raconte-t-il. Tou- peut-être celui qui connaît le mieux le «Journal de Sierre», alors qu’il n’y tes ces années, le bonhomme a tissé son réseau commercial, les relations exerce pas directement de fonction professionnelle. Il travaille pour professionnelles sont devenues amicales. Le courtier préside même aux desti- Publicitas depuis janvier 1981. Il participe pleinement à la bonne nées du Groupement des commerçants de Sierre! Serge Roh a adopté Sierre marche économique du titre depuis plus de trente ans. Le rôle de et inversement. courtier peut se résumer simplement: prospecter la clientèle et A 54 ans, l’homme a connu les temps bénis des années 80, où la presse écrite la convaincre d’insérer une annonce dans le journal. Limpide, ne connaissait pas de concurrence et la publicité coulait de source; il s’est mais mission diablement difficile. Et même vitale depuis adapté aux évolutions technologiques, l’informatique a révolutionné le secteur; 2008. La publicité constitue en effet l’unique rentrée finan- il a expérimenté les périodes économiques plus moroses. Les contacts noués, cière pour le journal, qui a abandonné le système des la confiance installée ont permis à Serge Roh de durer et de durer encore. «La abonnements. clientèle laisse une marge de liberté. Elle sait que vous ne la tromperez pas et L’expérience permet à Serge Roh d’atténuer les contours que vous êtes de bon conseil», explique-t-il. Le courtier est carrément devenu délicats de son job. Il se souvient de ces débuts, lui le un défenseur du «Journal de Sierre». Son attachement au titre déteint sur les Contheysan qui ne connaissait rien ni personne à annonceurs, qui accordent toujours plus leur confiance au magazine (voir texte Sierre. «J’ai été parachuté Sierre, succédant à un principal). ANS New Sportage Plus pour votre argent 2.0 L GDi 4WD Classic man. www.kia.ch Prix catalogue CHF 33 950.- ./. Cash-Bonus CHF 3 000.- Prix net CHF 30 950.- Action valable dans la limite des stocks L’amouraupremier, disponibles, immatriculation jusqu’au 30.9.2014. au deuxième et au 1000e regard. HvS Zürich

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LES 46 49 51 54

MICRO- LE «JDS» LECTEURS L’ÉQUIPE LECTEURS TROTTOIRS EN BALADE SUISSES DU «JDS»

Les sportifs se tiennent aussi informés

LEGENDEFin d’entraînementTXT CRÉDIT pour YANN MARTI LEGENDESTEVE MORABITOTXT CRÉDIT à Granges à l’heure du café: «Sur les (ATP 200). Le «Jounal de Sierre» dans courses à étapes, j’ai l’habitude de prendre le «Journal de son panier de balles... Un saine lecture. Sierre» avec moi. Il peut se lire en plusieurs fois, c’est exac- LE JDS tement ce qu’il me faut. LE JDS LEGENDEAu terme deTXT la saison CRÉDIT dernière, GUYENET (à g.) a terminé championKYLLIAN suisse de LNB avec le HC Viège. Il pose avec CHRISTIAN ZUBER , ancien chef de presse du HC Sierre. LE JDS

TXT CRÉDIT et son directeur spor-.Le JULIENLEGENDE ABSALONALEXANDRE MOOS tif chez BMC Français venait de gagner la médaille d’or aux championnats d’Europe. Depuis, il a gagné la Coupe du mondeDR de VTT et le titre mondial 2014. En juin dernier, alors qu’il pre- nait une pause à Crans-Mon- tana, ADAM SCOTT était No 1 mondial de golf. «Si je lis le «Journal de Sierre», les gens vont croire que je sais le français», commentait l’Australien sourire en coin. LE JDS

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«Fatalement, on va «C’est un journal trouver dans le «ON SE RÉJOUIT DE qui a su garder son journal des gens RECEVOIR LE «JOURNAL DE âme.» que l’on connaît.» SIERRE», car fatalement on va y trouver des gens que l’on connaît. Je le lis régulièrement. On le feuillette comme un album de photos, avec un intérêt pour ce qui se passe à côté de chez soi. La formule magazine permet de développer plus les sujets. «LE Quand j’ai commencé à travailler JOURNAL au musée, on fixait les conférences A PRIS UN de presse et on envoyait les commu- SACRÉ COUP DE niqués en pensant à la parution du JEUNE DEPUIS «Journal de Sierre». On se de- L’ÉTÉ PASSÉ. Il est mande d’ailleurs comment il fait moderne, les sujets sont pour encore exister. Il est là, tant mieux mis en valeur. Il SACHA BITTEL mieux!» NF donne envie de le lire, on Anne-Dominique Zufferey est accroché. C’est un jour- DIRECTRICE DU MUSÉE VALAISAN DE Simon Wiget nal qui a su garder son âme. DIRECTEUR D’ANNIVIERS-TOURISME LA VIGNE ET DU VIN J’apprécie ce côté très local, qui parle de chez nous. Le magazine traite de sujets positifs et Dieu sait que c’est précieux au- jourd’hui! C’est aussi le journal des initiatives, qui valorise les gens. Pour Anniviers Tourisme, le «Journal de Sierre» permet de présenter nos activités et celles de nos partenaires. «J’AI «Le «Journal de C’est aussi un bon moyen de savoir ce qui se fait TOUJOURS ENTRETENU Sierre» a toujours dans les autres stations du district. Le lien lo- UNE RELATION PRIVILÉGIÉE AVEC donné de l’impor- cal du journal est très important.» LE «JOURNAL DE SIERRE». Il m’a suivi tance aux sports.» comme sportif professionnel durant toute ma carrière: de mes débuts chez les juniors au sommet de la pyramide, jusqu’à mon retrait. J’ai accordé Ils portent leur beaucoup d’importance aux médias qui m’ont accompa- gné depuis mes débuts et qui m’ont aidé. Je donnais la priori- regard sur le té aux médias régionaux, je ne les ai jamais snobés. Ce ne sont pas des journaux à scandales, mais proches des gens. Certains «Journal de Sierre» journalistes sont devenus des amis. Un lien de confiance s’est créé. Le «Journal de Sierre» a toujours donné de l’impor- «C’est plaisant tance aux sports, même si de s’arrêter sur c’est compliqué de parler des nouvelles de toutes les discipli- SACHA BITTEL réjouissantes.» nes.» Alexandre Moos ANCIEN CYCLISTE PROFESSIONNEL

«ON A TEN- DANCE À NÉGLIGER LA PROXIMI- TÉ. De nos jours, avec la mondialisa- SABINE PAPILLOUD tion et le bombarde- ment d’informations, Dominique Rouvinez «LE majoritairement né- PROPRIÉTAIRE-ENCAVEUR JOURNAL gatives, c’est plaisant EST UN EXCEL- de connaître ce qui se LENT MOYEN D’IN- passe chez nous, de s’arrêter sur des nouvelles réjouissantes. Ma petite-fille FORMATION ET DE était en photo dans l’un des numéros. J’ai découpé l’article et je l’ai enca- COMMUNICATION pour dré. Le nouveau journal est bien présenté, plus moderne, avec une cou- se tenir au courant des événe- leur qui lui sied bien. Bravo, il est très réussi. Plus que son look, c’est DR ments qui se passent près de le contenu du «Journal de Sierre» qui m’importe.» René-Pierre Antille chez nous. Il y a une assez «Le rôle du DIRECTEUR DE LA FONDATIONDU bonne couverture des manifesta- «Journal de CHÂTEAU MERCIER tions locales. Je le comparerais à «Le journal permet Sierre» est de créer un journal d’entreprise, dont le de garder le contact de la cohésion.» rôle est de créer de la cohésion. avec la région.» Comme il paraît tous les quinze jours, ce n’est pas dans le «Journal de Sierre» que l’on va chercher les scoops. La nouvelle formule est dynamique, plus claire et avec plus de contenu. Le journal a sa place. Dans le mi- lieu de la presse actuelle, son existence tient quasiment du miracle.» «LE JOURNAL EST BIEN STRUCTURÉ, FA- CILE À LIRE, fortement imagé et proche de la population. Le journal re- «C’EST LE présente un poids économique, poli- JOURNAL tique et touristique incontournable. Il D’UNE VILLE ET met en évidence toutes les manifesta- D’UNE RÉGION. Il tions d’envergure ou non du district, tout est le reflet de ce qui se en intégrant des articles de fond de quali- passe chez nous et per- té. C’est un journal de proximité nécessaire met de garder le contact pour une région comme la nôtre. La partie avec la région. Sa couleur LE JDS réservée aux reportages sportifs est enri- très locale est mieux mise chissante. Elle fait découvrir des facettes et en valeur dans sa nouvelle Abbé Robert Zuber anecdotes que l’on ne retrouve pas dans DOYEN DES PAROISSES DU SECTEUR version. Elle est plus aérée, DE SIERRE d’autres journaux. Il met en avant des plus agréable dans son ap- événements de moindre importance et parence, plus sympathi- revalorise les organisateurs et les bé- que dans sa forme. Le secteur paroissial dispose, depuis quel- névoles.» ques années maintenant, d’une tribune dans le journal avec SACHA BITTEL notre rubrique «Couleurs du temps». C’est un moyen d’entrer en relation avec les gens, et parfois certains «C’est un journal de Marius Robyr proximité nécessaire MONSIEUR COUPE DU MONDE DE SKI À lecteurs réagissent. Bref, le «Journal de CRANS-MONTANA Sierre» a sa place.» pour une région comme la nôtre.» BÂTIMENT – GÉNIE CIVIL

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Le Millenium Stadium de Cardiff en mode rugby. Blaise Craviolini a assisté Ruth Roch dans les rues d’Amsterdam. DR au match pays de Galles-Ecosse lors du Le «Journal de Sierre» s’est lui aussi offert des vacances. En toute simplicité, il a visité Paris au dernier tournoi des Six Nations. DR mois de juin. LE JDS

Fabrice Maradan du côté de Monument Valley. DR Une autre manière de découvrir la montagne. Axelle, Léo et Claire Zen Ruf- finen au pied des remparts de Carcassone. DR Riccardo et Amina Basso posent devant l’impressionnante cathédrale de Strasbourg. DR

Cardiff Amsterdam Utah Paris Strasbourg San Francisco Carcassonne Panama Thaïlande Burkina Faso Brésil

Fabrice Mouthe en toute décon- traction à Koh Samui. DR

Marielle Salamin avec en arrière-fondDR le célèbre Golden Gate de San Francisco.

Valentin, Magda, Carole et Pierre-Alain Zufferey au Mondial. Ils ont assisté au match entre l’Italie et l’Uraguay. DR

Oumarou Ouédraogo. Le «Journal de Sierre» se lit même dans la ville de Yako au Burkina Faso. DR

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A Panama en taxi. Les chauffeurs passent leur temps comme ils peuvent. DR Sierre - Crans-Montana Notre nom,votre destination. n Transport régional: bus Sierre - Crans-Montana via Mollens et Chermignon n Funiculaire Sierre - Montana n Bus et minibus d’excursion n Gare de Montana et de Sierre SMC: vente de billets nationaux et internationaux

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© Crans-Montana Tourisme & Congrès / Olivier Maire LE JOURNAL DE SIERRE 100e LES LECTEURS JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 | 51

LES ABONNÉS DE L’EXTÉRIEUR LE «JOURNAL DE SIERRE» EST LU DANS TOUTE LA SUISSE Ils veulent garder le lien avec la région où ils ont grandi

CLAUDE AMOS habite Zurich MARIO GLOOR habite Ge- Partout en Suisse, des lecteurs, atta- depuis 1961, depuis qu’il a quitté nève depuis quarante ans. chés à la région où ils sont nés, sont Mollens pour améliorer son alle- NéàFribourgen1946,ses mand! «Les Zurichois sont un parents, tous deux valaisans abonnés au «Journal de Sierre». Trois peu durs, mais j’aime travailler reviennent au Vieux-Pays et avec eux car on sait sur quel pied s’installent à sous-Géronde, d’entre eux racontent pourquoi… danser… comme avec les Valai- pas loin d’Alusuisse où tra- sans.» vaille son père. Il commence en 1960 où il est devenu em- A 74 ans, Claude Amos est alors un apprentissage de ty- ployé communal et a fondé toujours actif. Propriétaire d’une pographe chez Walter Schoe- un foyer. Père de quatre en- école de langues, il continue à chli et imprime justement le fants – tous à La Chaux-de- officier pour elle. Depuis que ses les annonces publicitaires, l’évo- «Journal de Sierre» durant qua- Abonné depuis plus de trente Fonds – il est aussi arrière- parents sont décédés, il vient lution des entreprises locales… tre ans. Il appréciait le «big boss ans au «Journal de Sierre», Ma- grand-père. Ronaldo Bracco plus rarement à Mollens, mais il a La parution du «Journal de qui possédait un humour extra- rio Gloor apprécie être tenu au a toujours une sœur qui vit su transmettre son attachement Sierre» est moins fréquente mais ordinaire». Et rappelle dans la courant des événements et après rue Edmond-Bille, mais il àlarégionàl’undesesfils,quia j’y trouve tout ce que je cher- foulée qu’à l’époque, une belle lecture, transmet volontiers le regrette de ne plus pouvoir racheté et rénové la maison de che», dit-il. solidarité régnait entre impri- journal à d’autres Valaisans de venir en Valais en voiture à ses grands-parents et qui y réside Assez critique sur la région, il meurs qui s’entraidaient. «Nous Genève… Je suis toujours inté- cause de problèmes de vue. près de trente jours par année regrette que le financement avons lancé le premier tournoi ressé par la musique et la rubri- Abonné par une nièce il y a pour faire du ski avec ses deux d’Aminona soit russe. Les Russes de football corporatif entre l’im- que sportive, je me rends comp- dix ans, Ronald Bracco a fils. «Moi-même, je possède un n’investissent pas chez nous pour primerie Schoechli et la Poste», te que ça bouge aussi en Valais.» RONALD BRACCO habite La désiré continuer à recevoir le appartement à Mollens et y viens satisfaire nos intérêts ou parce se souvient l’imprimeur. A la fin Si Mario Gloor a encore un frère Chaux-de-Fonds depuis 1960. journal «car j’aime y voir ceux pour skier avec la famille de mon qu’ils nous aiment, mais bien de son apprentissage, Mario à Sierre, il revient rarement dans NéàGlareyen1932,ilafaitses que je connais, lire les décès, voir deuxième fils. Sinon, je rentre au pour leurs propres intérêts. Si- Gloor trouve un emploi à Ge- la Cité du Soleil. «Il y a des cho- écoles à Sierre. «Mes grands-pa- les paysages de ma jeunesse…» pays pour les enterrements et les non ils auraient commencé par nève. Après le premier choc pé- ses que je ne reconnais plus, il rents ont habité de longues an- Et de trouver, au passage, que réunions familiales.» installer de nouvelles remontées trolier, il retrouve un emploi au- paraît que Géronde a beaucoup nées au château de Glarey sous tout a beaucoup évolué en Va- Abonné au «Journal de mécaniques.» près de l’Organisation mondiale changé? Nous étions toujours le nom de Bracco Dominico- lais… «Que le journal continue Sierre» depuis 1966, date de son I.B.L. de la santé (OMS) où il restera fourgués au lac, j’y ai joué du wa- Lorenzo». Coiffeur, il a ouvert et qu’il donne encore plus d’in- mariage, il y trouve «le fils à ce- jusqu’à sa retraite, prenant tous ter-polo, mais je crois bien que un salon à Vétroz avant de partir formations…» souhaite-t-il. lui-ci ou à celle-là, les gens que je les virages de l’impression: off- c’est terminé!» du côté de La Chaux-de-Fonds I.B.L. connais. J’aime suivre, à travers set, ordinateur… I.B.L.

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RÉDACTION ET TECHNIQUE LES VISAGES DU «JOURNAL DE SIERRE» Fabriquer un journal, un travail d’équipe SION-SIERRE Un journal ne se ré- pour tâche de dénicher les sujets, d’aller dans son travail par un photographe. phes et graphistes dessinent le journal L’ensemble du travail effectué, le sume pas à sa rédaction et à ses journalis- sur le «terrain» pour rencontrer les pro- L’image a pris aujourd’hui une telle im- et le construisent page après page, y journal, entièrement informatisé, tes. Son élaboration est le fruit d’un tra- tagonistes, de les écouter, de les ques- portance, que le rôle du photographe compris la publicité. Une fois le journal prend la direction du centre d’impres- vail d’équipe, qui réunit plusieurs tionner et ensuite de retranscrire leur est devenu un rouage essentiel de tout composé, les deux équipes collaborent sion. Le «Journal de Sierre» est impri- compétences. Schématiquement, le histoire dans les pages du magazine. La journal. étroitement pour le travail d’édition. mé à 25 000 exemplaires, avant d’être «Journal de Sierre» se compose de deux rédaction peut aussi compter sur quel- Les plus belles histoires du monde ne Toutes les pages sont, l’une après l’autre, distribué gratuitement dans toutes les équipes. La première est rédactionnelle, ques pigistes, prêts à donner un coup de seraient rien sans une mise en pages dy- relues attentivement, corrigées et par- boîtes aux lettres du district. la seconde est technique. main et à donner des informations. Si namique et accrocheuse. C’est ici qu’in- fois repensées. La publicité est répartie Trois journalistes professionnels ont nécessaire, la rédaction est soutenue tervient la deuxième équipe. Polygra- dans le journal. BERTRAND CRITTIN

Le journaliste sportif La cellule graphique Le directeur artistique CLAUDE-ALAIN ZUFFEREY SONIA PITOT C’est un spécialiste, un vrai féru de sport. Claude-Alain PASCAL CLAIVAZ (REINETTE) Zufferey connaît par cœur les moindres recoins de la JEAN-MARIE GALLAY La nouvelle formule du «Journal de Sierre», fraî- Le photographe RAPHAËL BAILO patinoire de Graben, les bosses des terrains de football che et dynamique, parue en juin 2013, c’est à lui du district, les lignes des courts de tennis et le tapis Les choses sont relativement simples. Sans eux, le REMO qu’on la doit. Pascal Claivaz, connu sous le pseu- coupé au millimètre du golf Severiano Ballesteros de journal n’existerait pas. A tour de rôle, Sonia Pitot, Jean- Il est le plus ancien de la rédaction. Remo Pagliarini donyme de Reinette, est le directeur artistique Crans-Montana. Marie Gallay et Raphaël Bailo mettent en page le travaille au «Journal de Sierre» depuis... quarante des publications de Rhône Média depuis cinq Claude-Alain Zufferey collabore au «Journal de Sierre» «Journal de Sierre» (mais aussi «La Gazette de Marti- ans! Le photographe estime avoir pris 400 000 cli- ans. Mais il travaille pour «Le Nouvelliste» depuis depuis 1991. Tout d’abord comme pigiste, il est engagé gny», les suppléments magazines du «Nouvelliste», chés tout au long de sa carrière. Depuis son arrivée une quinzaine d’années. comme journaliste stagiaire en 1995. Il n’a plus quitté la les infographies...). Un travail de l‘ombre qui valorise le en Suisse au début des années 70 – son nom tra- Il a sous ses ordres une équipe de graphistes et rédaction depuis. contenu du magazine. Ils mettent en scène les textes hit des origines italiennes –, Remo a accepté de polygraphes qui mettent en scène le journal, les A Sierre, le rédacteur sportif est gâté. Les manifestations et les images, tout en veillant à respecter le graphisme nombreux mandats pour divers magazines suisses textes et les photographies. Le confort de lecture d’envergure ne manquent pas (Sierre-Zinal, Grand-Raid, du journal. Ils sont tout à la fois créatifs et rigoureux, et européens. Mais il est toujours resté fidèle au est aujourd’hui un élément primordial dans le European Masters, Coupe du monde ski...) et les clubs deux qualités qui ne cessent de s’opposer. A eux de «Journal de Sierre». succès d’un magazine. Il est fini le temps où les (hockey, football, basketball, streethockey) sont légion. trouver le subtil équilibre pour que le «Journal de La presse écrite et le matériel photographique ont sujets s’étalaient sur l’ensemble d’une page, Il traite, sur un quasi-pied d’égalité, les stars et les ano- Sierre» soit agréable à parcourir et efficace dans sa fortement évolué. Mais la base du métier est restée sans illustration. Un journal se doit d’être aéré et nymes, les «sportifs du dimanche». forme. Qu’ils soient remerciés pour le travail accompli, accrocheur. Son but: aimanter le lecteur. fondamentalement la même:parler des Sierrois car les requêtes de la rédaction sont parfois déroutan- . aux Sierrois, montrer les Sierrois, être le témoin de tes et exigeantes. son époque. Si, au détour d’une manifestation ou d’un match de hockey, vous croisez l’objectif de Remo, souriez!

SABINE PAPILLOUD

La journaliste culturelle ISABELLE BAGNOUD LORETAN La rédaction en chef Isabelle est la Madame Culture-Société du «Journal de Sierre». Et BERTRAND CRITTIN le travail ne manque pas. Certains esprits chagrins estiment que Sierre est une ville morte! Ils ne doivent pas aimer la culture et CHRISTIAN DAYER La rédaction en chef du «Journal de Sierre» change de tête. Bertrand connaître les bonnes adresses. La Cité du Soleil – mais aussi Crittin, en place depuis 2008, cède son poste à Christian Dayer. Ce der- l’ensemble du district – est une ville riche culturellement et son nier est actif dans le milieu du journalisme local depuis 1983, date à la- tissu associatif est dense. Isabelle Bagnoud Loretan a pour objec- quelle il avait effectué son stage au... «Journal de Sierre». Un retour aux tif de relater cette vie fourmillante, de présenter les expositions, sources pour celui qui aura pour tâche de gérer la petite équipe du les festivals, les concerts, les spectacles, les pièces de théâtre, les magazine. Dans une structure de cette taille, le rédacteur en chef se livres. Mais toujours avec du recul et dans un traitement journalis- démultiplie: il écrit, il organise le travail, il dirige les collègues, il met en tique cohérent et parfois critique. Entrée au «Journal de Sierre» en scène le journal, il corrige les textes, il intègre la publicité au journal, il 2001, Madame Culture-Société a tissé un large réseau qui lui per- donne des impulsions, il prend des décisions, il représente le journal... met d’avoir une vision complète de la région. Bref, il a un œil sur tout. C’est le chef d’orchestre. A. ANTILLE S IERRE SA

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