HISTOIRE HISTOIRE PERSONNALITÉ RÉDACTION ÉDITEUR INTERVIEW BERTRAND CRITTIN QUITTE ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DE SEPP BLATTER ENTRETIENT DES LA RÉDACTION EN 10 RHÔNE MÉDIA, STÉPHANE LIENS FORTS AVEC SIERRE CHEF DU «JOURNAL ESTIVAL CROIT EN L’AVENIR 13 ET SA RÉGION. LE PATRON 17 DE SIERRE». DU «JOURNAL DE SIERRE». DE LA FIFA SE CONFIE. LEJOURNAL BIMENSUEL JGA 3960 SIERRE DISTRIBUTION TOUS MÉNAGES DE SIERRE Jeudi Hors-série 18 septembre 2014 POLITIQUE PROXIMITÉ Jacques Melly et Fran- çois Genoud sont atta- chés au «Journal de Sierre». >3 HISTOIRE ÉVOLUTION Revivez les temps forts du «Journal de Sierre» et les hommes qui ont fait vivre le magazine: la famille Schoechli et les rédacteurs en chef. > 4-6 PERSONNALITÉS DANS L’HISTOIRE Gabrielle Nanchen, Henri Schwery, Didier de Courten, Robert Dill- Bundi ont marqué l’histoire du district. Ils reviennent sur les évé- nements qui ont changé leur vie. > 18-26 LE SPÉCIALISTE INTERVIEW Alain Maillard est un journaliste romand reconnu. ll évoque le métier de journaliste, le rôle des médias de proximité et leur avenir. >33 LES ANCIENS SOUVENIRS La rubrique sportive a toujours occupé une place de choix dans le «Journal de Sierre». D’anciens journalistes évoquent leurs débuts au sein de la rédac- ... et toujours tion. > 40-41 LES LECTEURS LE «JDS» EN BALADE autant de Les lecteurs ont emmené le «Journal de Sierre» aux quatre coins du monde. caractère(s) Découvrez leurs ima- ges. >49 WWW.LEJDS.CH [email protected] PRODUITS MULTIMÉDIA 100% FIBRE <wm>10CAsNsjY0MDA20zU3MzIyNAUAavFEow8AAAA=</wm> <wm>10CFXKKQ7DQBBE0RP1qKp6tk7DyMwysMyHRMG5P8rCAj740tv3bAW_7ttxbWcS8G6jS2w5GUX0pOooqomAC6w30kPRNf-8ef8csL7GEAZfpPmwNpfmKK_H8w1y-HhWcgAAAA==</wm> NOUVEAU CLIENT MOIS 2 OFFERTS voir conditions: DÈS CHF netplus-fibre.ch PRODUITS DISTRIBUÉS PAR www.netplus-fibre.ch LE JOURNAL DE SIERRE 100e OFFICIEL JEUDI 18 SEPTEMBRE 2014 | 3 «JOURNAL DE SIERRE» UN RÔLE SOCIAL QUI NE S’EST JAMAIS DÉMENTI «Le Journal de Sierre ÉDITO BERTRAND CRITTIN RÉDACTEUR EN CHEF est un bien précieux» SIERRE Certains diraient que comme celui-ci. Il crée du lien et le «Journal de Sierre» est une un ADN commun; il fait commu- anomalie. En 2014, le titre à voca- niquer des personnes et des uni- tion locale est bel et bien au ren- vers différents. Dans un monde dez-vous de son centième anni- interconnecté, globalisé, où les versaire. Atteindre ce bel âge frontières n’existent plus, se rac- symbolique relève de l’exploit crocher à une identité régionale économique pour un magazine semble incongru. Bien sûr que de cette taille. D’autres publica- non! Il ne s’agit pas ici de refuser tions n’ont pas survécu aussi les évolutions de notre époque, longtemps. mais de prendre le temps de respi- Il serait faux d’évoquer la rer. Informer sur la vie de la Cité, chance, le destin ou même la relater les événements, raconter bonté divine pour expliquer cette les initiatives privées, débattre, longévité. Ce serait faire injure et critiquer parfois, présenter des manquer de reconnaissance à personnalités, faire découvrir des toutes les personnes qui ont cons- lieux et des produits, commenter, truit et soutenu le journal durant tout cela participe à un mieux vi- un siècle. L’histoire le démontre: vre ensemble. Le «Journal de dans les instants difficiles, édi- Sierre», ce sont vos racines. teurs et responsables de rédac- Aujourd’hui, je laisse ma tion ont su prendre les bonnes place. J’ai été heureux et fier de décisions, afin que le titre conti- m’inscrire dans l’histoire du titre, nue d’exister. Quitte parfois à de l’accompagner et de l’aider à prendre des risques. Ce fut le cas passer le cap du centième anni- en 2002, lorsque le «Journal de versaire. Le journal est au- Sierre» a délaissé ses habits de jourd’hui sur de bons rails finan- toujours pour épouser la forme ciers. Le contenu rédactionnel du tabloïd. C’était un pari sur Bertrand Crittin: «Le «Journal de Sierre» crée du lien. Il fait communiquer des personnes et des univers différents.» A l’image du est de qualité. J’appelle de tous l’avenir, une question de vie ou de Château de Villa, le journal est un emblème de la Cité du Soleil. SACHA BITTEL mes vœux mon successeur, mort. Il fut gagnant. Christian Dayer, la rédaction et Le «Journal de Sierre» est bien riode qui ne devait pas excéder explication. Mon patronyme tra- lequel j’ai appris mon métier de m’identifiant à ce journal, je suis l’éditeur à poursuivre la mission plus qu’une simple anomalie. Il quatre mois. Je débarquais en ter- hit des origines chamosardes. journaliste. Un ami dont j’ai eu la devenu un «Sierrois». essentielle du journal. A vous lec- est un bien précieux. Je dois ici res inconnues, je n’avais jamais Mais j’ai appris à aimer ce journal responsabilité depuis 2008. Un Ce magazine est un bien pré- teurs et annonceurs, merci de vo- vous confesser un aveu. En 1999, entendu parler du canard. Je ne et les gens qui y sont attachés. J’ai camarade que j’ai défendu avec cieux, parce qu’il est utile, parce tre fidélité. àlafindemesétudes,jesuisen- suis pas un Sierrois, ce qui peut partagé quinze ans de ma vie avec vigueur et, je l’espère, avec pro- qu’il fait sens. Et c’est bien-là la Longue vie au «Journal de gagé à la rédaction pour une pé- constituer une excuse, sinon une lui. Un compagnon de route avec fessionnalisme. Osons le dire, en force d’un journal de proximité Sierre». LES BILLETS DE... JACQUES MELLY CONSEILLER D’ÉTAT FRANÇOIS GENOUD PRÉSIDENT DE SIERRE «Que de souvenirs «Un centenaire qui a encore avec le Journal de Sierre» un avenir» GRANGES Aussi loin SIERRE Quand j’étais en- que portent mes souvenirs, fant, nous attendions LE jour- dès ma plus tendre enfance, nal. Ce journal qui nous four- le «Journal de Sierre» a tou- nissait à peu près toutes les jours fait partie de mon en- nouvelles utiles à la vie quoti- vironnement domestique. dienne, voire celles dont nous Tous les mardis et jeudis, ce pouvions être simplement cu- vecteur d’information lo- rieux. Le journal qui confir- cale, complétait la presse mait ou infirmait les potins de cantonale en nous offrant bistrot et de cave, qui alimen- un regard «zoomé» sur l’ac- tait en tout cas les échanges. tualité du district du soleil. La radio, quant à elle, nous Pour le préadolescent que parlait du monde extérieur, ce- j’étais, plus que les articles lui que nous n’avions pas à af- de fond et les petites annon- fronter et dont nous ne savions ces, c’étaient les commen- pas qu’il intervenait cependant taires sportifs sur la mythi- dans le destin du Valais. que course de côte Sierre- Oh! le «Journal de Sierre» Montana (eh oui, il fut un n’était pas le seul journal du temps où ça existait!), sur Valais francophone, tant s’en notre prestigieux HC Sierre faut. Il y en avait un nombre (pensionnaire de ligue na- tout à fait étonnant: une tionale A), ou sur le dernier feuille locale dans chaque ville, match à Condémines qui re- trois journaux politiques, deux tenaient mon attention. quotidiens en compétition jus- Plus tard, une fois atteint qu’à ce que le plus cossu avale REMO REMO l’âge fatidique, les horaires le plus fragile. Si étonnant que des cinémas et les program- cela puisse paraître au- mes des innombrables manifestations qui ani- En dehors du succès de ces opérations de séduction jourd’hui, chaque organe avait son lectorat dans un Et cependant, LE journal de mon enfance est tou- maient la vie sierroise, viendront augmenter en- du bihebdomadaire sierrois, ce sont de véritables monde essentiellement rural et forclos. La plupart jours là, même s’il a changé de forme et de rythme core mon intérêt pour celui que nous appelions af- aventures que j’ai eu l’occasion de vivre au Canada, de ces journaux ont disparu alors que le Valais s’ou- de parution. Un paradoxe, un anachronisme, pen- fectueusement le «canard local» du papa en Egypte ou en croisière, en compagnie de Benoît vrait sur l’extérieur et qu’apparaissaient de nou- sez-vous? Je ne le crois pas du tout. Alors que le Schoechli. et du journaliste-photographe Stéphane Favre. Que veaux moyens de communication, notamment la monde s’élargit jusqu’à en devenir vertigineux, Plus tard encore ce seront les analyses politiques, de souvenirs collectés au gré de ces périples en télévision qui a profondément modifié les habitu- nous éprouvons un besoin accru d’intimité, de les débats, les pronostics et les résultats qui pas- compagnie de tous ces inconditionnels du «jds» des en matière d’information, et dont l’aura est à chez-soi, pour contrebalancer précisément la sen- sionneront le futur candidat que j’étais. qui certainement, encore aujourd’hui, évoquent peine entamée à l’heure actuelle par l’internet. En sation de flotter dans un univers vaste et turbulent. Mais les souvenirs les plus marquants qui me re- avec nostalgie la magie de ces voyages. revanche, le réseau électronique ébranle fortement Le «jds» contribue à ce recentrement. Il parle de lient au «Journal de Sierre» resteront ceux liés à Nul doute qu’ils se joignent à moi pour souhaiter à la presse papier. Il fournit une information diversi- nous, de nos voisins, de cet espace familier, amical, mon ancienne activité, comme professionnel du notre «jds» un excellent anniversaire et un avenir fiée, immédiate, généralement gratuite; il autorise rassurant, une sorte de maison commune dans la- voyage. Avec la complicité et l’étroite collaboration qui fasse mémoire de son prestigieux passé! l’interaction du public avec les auteurs; il met à la quelle nous évoluons avec sérénité.
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