Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’environnement (PPBE) 2019-2024

Communauté d’agglomération - Vallée de la Marne

Le présent document, Projet de Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement, est mis à la disposition du public pendant une durée de 2 mois, conformément aux textes de transposition de la Directive Européenne 2002/49/CE. Le document final intègrera les remarques formulées par le public pendant cette période et sera soumis à l’approbation du Conseil Communautaire avant transmission au Préfet du département de Seine-et-Marne

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17 Janvier 2020 Sommaire

Introduction : Résumé non technique du document à destination du public consulté . 5 I. Contexte ...... 6 1) Contexte réglementaire ...... 6 2) Présentation du territoire...... 8 1. Situation géographique ...... 8 2. Superficie et population ...... 10 3. Habitat ...... 10 4. Infrastructures ...... 12 5. Projets et objectifs d’aménagement ...... 16 3) Méthode d’élaboration du PPBE ...... 27 1. Organisation au sein du territoire ...... 27 2. Coopération entre services et coopération intercommunale ...... 27 3. Outils à disposition ...... 27 4. Identification des acteurs ...... 27 5. Méthode d’identification des enjeux ...... 29 6. Collecte des informations sur les Points Noirs de Bruit, les actions réalisées ou prévues par les gestionnaires ...... 30 7. Proposition de plan d’actions ...... 30 8. Méthode de consultation du public (A compléter après la consultation du public)...... 31 9. Publication du PPBE...... 31 II. Identification des enjeux ...... 32 1) Synthèse des résultats de la cartographie du bruit des transports ...... 33  BRUIT ROUTIER ...... 33  BRUIT FERROVIAIRE ...... 34  BRUIT AERIEN ...... 35 2) Statistiques d’exposition de la population et des établissements sensibles ..36  Exposition par tranches de niveaux sonores ...... 36

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 Synthèse des populations et établissements sensibles en situation de dépassement des seuils réglementaires ...... 38 3) Bruit industriel ...... 39 4) Autres éléments de diagnostic...... 41  Cartes de bruit complémentaires ...... 41  Quantification des impacts sanitaires (méthode O.M.S.) ...... 42  Campagnes de mesures et rapports d’études ...... 44  P.P.B.E de 2ème échéance ...... 45 Localisation et hiérarchisation des zones bruyantes ...... 47 Méthodologie et critères de hiérarchisation des enjeux ...... 47 Bruit routier ...... 47 Bruit ferré ...... 50 Bruit aérien ...... 54 Situations de multiexposition ...... 55 Synthèse : proposition de hiérarchisation des secteurs à enjeux ...... 59 5) LOCALISATION ET HIERARCHISATION DES ZONES CALMES DU TERRITOIRE ...... 60 1. Définition ...... 60 RECENSEMENT DES ACTIONS DEJA REALISEES ET PROGRAMMEES ...... 63 1) Actions sur le bruit routier ...... 63 1.1. Traitement des zones à enjeux du réseau national...... 63 1.2. Traitement des zones à enjeux du réseau départemental ...... 64 2) Actions sur le bruit ferré ...... 86 3) Actions sur le bruit aérien ...... 91 4) Plan d’actions ...... 93 4.1 – Choix des actions et objectifs de réduction du bruit ...... 93 4.2 – Détail des actions portées par la CA Paris – Vallée de La Marne ...... 99 III. Annexes ...... 109 1) Glossaire et lexique des abreviations...... 109 2) Liste des établissements classés ICPE A potentiellement bruyants sur le territoire de PARIS VALLEE DE LA MARNE ...... 114 3) PLAN DE PREVENTION DU BRUIT DANS L’ENVIRONNEMENT DES GRANDES INFRASTRUCTURES ROUTIERES DE COPMPETENCE COMMUNALE ...... 115 4) Synthèse des observations formulées pendant la consultation publique ..... 116

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5) Autres pièces annexes consultables ...... 116

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Introduction : Résumé non technique du document à destination du public consulté

Ce document constitue le Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) du territoire de la Communauté d’Agglomération Paris - Vallée de La Marne, tel que prévu par le Décret n° 2006-361 du 24 mars 2006. Il s’inscrit dans la continuité de l’évaluation cartographique de l’environnement sonore du territoire de Communauté d’Agglomération Paris Vallée de La Marne approuvée par le Conseil Communautaire du 7 Février 2019. Ainsi, le présent plan d’actions est notamment construit au regard des résultats cartographiques, en prenant en compte les objectifs majeurs suivants tels que définis par la Directive Européenne :

• Identification des secteurs à enjeux et réduction du bruit dans ces zones ;

• Anticipation de l’évolution du territoire / concertation ;

• Identification et préservation des zones calmes.

Les résultats cartographiques du bruit montrent que près de 6 400 personnes sont potentiellement exposées à des bruits supérieurs aux seuils réglementaires pour le bruit routier (en particulier aux abords des D224, D934, D21, et N104), et pour le bruit ferré (aux abords du réseau SNCF). Certaines situations de dépassement de seuil ont pu être traitées depuis la publication des cartes de bruit (notamment pour SNCF Réseau, mais également pour le département et la DiRIF).

6 établissements sensibles sont exposés à des bruits supérieurs aux seuils réglementaires (5 d’enseignements, et 1 sanitaire)

Le diagnostic territorial réalisé à partir de la cartographique stratégique du bruit a permis de révéler 28 secteurs comme étant des zones à enjeux, mais également des zones calmes potentielles à préserver et à améliorer.

Les principales actions qui sont programmées pour les 5 années à venir sont : - La réduction du bruit à la source et la contribution à la résorption des points noirs de bruit - La délimitation de zones calmes et de la mise en place d’actions destinées à les préserver et les valoriser - L’amélioration des connaissances pour informer et sensibiliser aux enjeux du bruit

Une consultation des gestionnaires d’infrastructures a été réalisée afin d’établir la liste des actions menées ces 10 dernières années et les actions programmées pour les 5 prochaines années. Les renseignements fournis sont présentés en annexe.

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I. CONTEXTE

1) CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE

La Directive européenne 2002/49/CE relative à l’évaluation et à la gestion du bruit dans l’environnement a pour vocation de définir une approche commune à tous les Etats membres de l’Union européenne visant à éviter, prévenir ou réduire les effets nuisibles de l’exposition au bruit dans l’environnement. Son ambition est également de garantir une information des populations sur les niveaux d’exposition au bruit, leurs effets sur la santé, ainsi que les actions engagées ou prévues. L’objectif est de protéger la population, les zones calmes et les établissements scolaires ou de santé, des nuisances sonores excessives, et de prévenir l’apparition de nouvelles situations critiques.

Cette Directive européenne, transposée dans le droit français par les articles L. 572-1 à L. 572-11 (partie législative) et R. 572-1 à R. 572-11 (partie règlementaire) du Code de l’environnement, prévoit l’élaboration de cartes stratégiques du bruit et de Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE), et leur remise à jour a minima tous les 5 ans. Cette obligation s’applique aux agglomérations de plus de 100 000 habitants, ainsi qu’aux grandes infrastructures de transport.

Les sources de bruit concernées par cette Directive sont :

• Les infrastructures de transport routier, incluant les réseaux autoroutier, national, départemental, et communal.

• Les infrastructures de transport ferroviaire.

• Les infrastructures de transport aérien, à l’exception des trafics militaires.

• Les activités bruyantes des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation (ICPE-A).

Les sources de bruit liées aux activités humaines, à caractère localisé, fluctuant ou aléatoire, ne sont pas visées par la Directive. L’intégration d’autres sources de bruit dans la phase de cartographie comme de plan d’actions est laissée à l’entière discrétion des autorités compétentes.

Les articles R. 572-1 à R.572-11 du Code de l’environnement définissent les autorités compétentes pour la réalisation des cartes de bruit stratégiques et des plans de prévention du bruit dans l’environnement qui en découlent.

Les autorités compétentes pour l’élaboration des cartes stratégiques de bruit sont les Préfets de département pour les grandes infrastructures, et les communes et intercommunalités compétentes en matière de lutte contre les nuisances sonores à l’échelle des agglomérations.

Les autorités compétentes pour la réalisation des PPBE des grandes infrastructures sont : - les Préfets de départements pour les autoroutes, routes d'intérêt national ou européen, infrastructures ferroviaires et les aéroports,

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- les conseils départementaux pour le réseau routier départemental, - les communes ou intercommunalités pour le réseau routier communal ou communautaire (le cas échéant). Les autorités compétentes pour la réalisation des PPBE sur le territoire de l'agglomération parisienne sont les 14 intercommunalités compétentes en matière de lutte contre les nuisances sonores, telles que définies par l’arrêté du 14 avril 2017. La Communauté d’agglomération Paris - Vallée de la Marne en fait partie.

Figure 1 : carte des 14 intercommunalités compétentes en matière de lutte contre les nuisances sonores en Ile-de-

Pour une collectivité territoriale, l’objectif du Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement est principalement d’optimiser sur un plan technique, stratégique et économique les actions à engager afin d’améliorer les situations critiques (situations où la population est exposée potentiellement à des dépassements des valeurs limites – cf tableau ci-dessous), préserver la qualité des endroits remarquables et prévenir toute évolution prévisible du bruit dans l’environnement, et ce à l’échelle globale de son territoire.

L’arrêté du 4 avril 2006 (article 7) définit les seuils d’exposition règlementaires pour les différents types de source de bruit (en dB(A)) :

Aérodrome Route et/ou Voie ferrée Activité LGV conventionnelle industrielle Lden 55 68 73 71 Ln 62 65 60

Conformément au Décret n° 2006-361 du 24 mars 2006 relatif à l'établissement des plans de prévention du bruit dans l'environnement, le plan expose non seulement les mesures envisageables à court ou moyen terme, mais il recense également les mesures de prévention ou de résorption déjà réalisées ou actées par chacun des acteurs concernés, afin de fournir une vision globale de la gestion de la problématique.

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2) PRÉSENTATION DU TERRITOIRE

1. Situation géographique

La Communauté d’Agglomération Paris – Vallée de La Marne est une intercommunalité française, située dans la région Île-de-France, dans le département de Seine et Marne, constituée par les communes de : Brou-sur-Chantereine, Champs-sur-Marne, Chelles, Courtry, Croissy-Beaubourg, Emerainville, , , Roissy-en-Brie, Pontault- Combault, Torcy, Vaires-sur-Marne.

Occupant la frange Est de l’agglomération parisienne, ce territoire fait aussi partie de la Ceinture Verte francilienne : il alterne ainsi entre grands secteurs urbanisés le long des infrastructures, espaces naturels de la vallée de la Marne au Nord, et forêts domaniales du plateau de la Brie au Sud.

Le territoire de la CA Paris Vallée de la Marne est composé à 45% d’espaces naturels (4227ha dont 542ha en gestion CA), avec de nombreux milieux remarquables : - 1 site Natura 20001 - 30 zones humides - 18 ZNIEFF de type 12 - 5 ZNIEFF de type 2 - 1 réserve naturelle régionale (Les Iles de Chelles) - 1 arrêté de biotope3

La Communauté d’Agglomération a approuvé lors du conseil communautaire du 4 Avril 2019 le SCOP (Schéma de Cohérence et d’Orientations Paysagère) qui vise notamment à préserver la trame verte et bleue et ces espaces naturels remarquables.

1 Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelle qu'ils contiennent 2 Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique 3 Les arrêtés de protection de biotope sont des aires protégées à caractère réglementaire, qui ont pour objectif de prévenir, par des mesures réglementaires spécifiques de préservation de leurs biotopes, la disparition d’espèces protégées.

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Carte des espaces protégés (Source : SCOP de la CA Paris-Vallée de La Marne)

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2. Superficie et population

La commune/intercommunalité s’étend sur une superficie de 96 km².

La communauté d’Agglomération Paris – Vallée de La Marne compte 227 000 habitants (données INSEE 2015).

3. Habitat

La CA Paris-Vallée de La Marne compte entre 91 600 logements (selon l’INSEE en 2015) et 96 000 logements au 1er janvier 2017 (source : DGFIP 2017 – d’apres Observatoire Habitat). Selon l’INSEE, entre 2010 et 2015, le parc de logements intercommunal a augmenté de 4 753 logements (soit 950 logements supplémentaires par an en moyenne, un peu plus d’1% par an).

Le parc de logements se caractérise par une majorité d’habitats collectifs, 56%, contre 42% de logements individuels. En fonction des communes, cette répartition est très inégale. Certaines communes se démarquent par le poids des maisons individuelles (Courtry et Croissy-Beaubourg). D’autres à l’inverse sont constituées à plus de 70% d’appartements (Lognes, Noisiel, Torcy).

4,5% des logements sont vacants.

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L’agglomération compte une majorité de propriétaires occupants (56,2%). Cumulé à la part de locataires du parc prive, l’ensemble du parc privé représente 74% du parc total de l’agglomération. La part de locataires du parc social est de 23,7%.

Nombre % Résidences 90 624 94,4% principales

Statut des logements Résidences 1 152 1,2% secondaires

Logements vacants 4 320 4,5% Logements vacants

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Ensemble 96 000 100% Individuel/Collectif Individuels 40 320 42% Collectifs 53 760 56% collectif

La majorité du parc des résidences principales de la CA Paris - Vallée de La Marne a été construite entre les années 1971-1990 (50% du parc de logement), en lien avec le développement de la ville nouvelle. Le parc ancien, datant d’avant 1970, représente 25% du parc de logements en résidence principal.

On note cependant des différences importantes entre les communes de l’agglomération. Les communes du Nord de l’Agglomération ayant ainsi plus de 40% de leurs parcs de résidences principales construits avant 1970 (>50% pour Vaires-sur-Marne).

En termes de sources de bruit, le territoire présente les caractéristiques suivantes :

4. Infrastructures

La Communauté d’Agglomération Paris – Vallée de La Marne comporte :  de nombreuses infrastructures routières : autoroutes (A4, A104), routes nationales (N4), plusieurs routes départementales  3 lignes ferrées : RER E (2 gares), RER A (4 gares), Transilien P (2 gares)  Plus de 80 lignes de bus  160 km d’itinéraires cyclables (dont 140 km de pistes cyclables)  2 aérodromes : Lognes-Emerainvile et Chelles-Le Pin

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AUTOROUTES NATIONALES DEPARTEMENTALES RESEAU ROUTIER SECONDAIRE VOIES FERREES AERODROME CHELLES LE PIN AERODROME LOGNES EMERAINVILLE

Carte d’ensemble des infrastructures de transport de la CA Paris – Vallée de La Marne (Source : Bruitparif)

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Infrastructures routières et ferrées de la CA Paris Vallée de La Marne (Source : Programme Local de l’Habitat CAPVM)

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Pistes cyclables et lignes de transport en commun (Source : CA Paris Vallée de La Marne)

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Deux aérodromes sont situés sur le territoire de la Communauté d’Agglomération Paris – Vallée de La Marne, les aérodromes d’aviation légère de Lognes-Emerainvile et Chelles-Le Pin. Ces deux aérodromes font l’objet d’un Plan d’Exposition au Bruit (P.E.B.). La révision du P.E.B. de l’aérodrome de Lognes-Emerainville a été approuvée le 11 février 2019 (A.I. n°BRCT/2019-04). Le P.E.B. de l’aérodrome de Chelles-Le Pin est plus ancien (1991).

Le sud du territoire est également concerné par les survols à destination et en provenance de l’aéroport de Paris-Orly, sans toutefois être inclus dans le Plan de Gêne Sonore (P.G.S.) de cet aéroport.

Le Plan d’exposition au bruit (PEB) est un document d’urbanisme opposable aux tiers qui s’impose aux Plans locaux d’urbanisme (PLU) des collectivités. Il délimite 4 zones en fonction de leur niveau d’exposition au bruit aérien et définit les contraintes d’urbanisme s’appliquant au sein de chacune d’elles (de l’inconstructibilité complète jusqu’aux performances d’isolation phonique des logements).

Le Plan de gêne sonore (PGS) délimite des zones à l’intérieur desquelles les habitations existantes sont éligibles à une aide financière pour l’insonorisation des logements. En France, seuls les 12 principaux aéroports sont dotés d’un PGS, dont l’aéroport de Paris- Orly.

Le PEB est établi selon les hypothèses de trafic à 15 ans, tandis que le PGS se base sur celles de l’année à venir.

5. Projets et objectifs d’aménagement

 Démographie

Le territoire est marqué par une forte augmentation démographique. La population passant de 70 000 habitants en 1968 à plus de 220 000 dans les années 2010. La plus forte augmentation s’est produite sur la période 1968/1990 (+175%). Elle s’est quelque peu ralentie depuis restant tout de même élevée : +19% entre 1990 et 2015.

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Sur la période 2010-2015, le taux de croissance démographique est de +0,7%/an. Le taux de croissance naturelle est de +1,1%/an. Le taux de croissance migratoire est en revanche négatif (-0,4%), contrairement aux territoires référents situes à l’est de l’agglomération

Evolution de la population sur la période 2010-2015 (Source : PLH 2020-2025)

Dans le cadre du PLH 2020-2025, il est prévu que 9 600 logements supplémentaires soit construits d’ici 2025 (1 600 par an), soit une augmentation de 10% du nombre de logements en 6 ans.

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Volume de construction de logements envisagés par communes (Source : PLH 2020-2025)

 Développement économique

La CAPVM accueille plus de 15 000 entreprises et 71 000 emplois au sein notamment de 35 Zones d’Activités Economiques (15 ZAE en gestion publique et 20 en gestion privée) se déployant sur environ 900ha. Au nord de l’agglomération, les principaux parcs d’activités sont ceux de la Tuilerie à Chelles et de la ZI de la Trentaine à Chelles et Vaires-sur-Marne. Au centre, la zone d’activité de Pariest s’étend sur trois communes (Croissy-Beaubourg, Emerainville et Lognes) et s’affirme comme la première zone d’activité de l’agglomération avec 670 entreprises et 10 200 emplois. Enfin, au sud, se développent principalement des parcs d’activités commerciaux dont le Centre Commercial Régional Carrefour, les 4 Chênes et Petit Noyer/Croix Saint-Claude.

La requalification de certaines zones d’activité obsolètes est au stade de la réflexion. Une étude stratégique sera lancée sur ce sujet en 2020.

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Pour compléter cette offre, la CA Paris-Vallée de la Marne accompagne ou pilote différentes opérations d’aménagement économique dont :

 Lamirault à Croissy-Beaubourg, 37,5 ha dans le cadre d’une ZAC aménagée par EPAMARNE,  le secteur de l’aérodrome Lognes-Emerainville à Pariest, 28 ha sur des emprises devant être libérées suite au déclassement en cours d’instruction de la piste n°2,  Pontillault Sud à Pontault-Combault, 15 ha,  la Régale à Courtry, 14 ha, dans le cadre d’une ZAC aménagée par la SPLA-IN M2CA,  le Gué de Launay à Vaires-sur-Marne, 13 ha, sur des terrains libérés par EDF et aménagés par Aménagement 77,  Cocteau à Pontault-Combault, 7 ha,  l’extension de la ZAI de Torcy, 5,1 ha,  la Tuilerie à Chelles, pour l’extension sud-ouest de 2,2 ha aménagée également par Aménagement 77.

Ces 8 opérations totalisent 122 hectares, soit une estimation de 488 000 m² de surfaces construites (sur une base d’un COS de 0,4 correspondant à un COS courant pour des opérations d’activités). Pour 5 de ces opérations, la Communauté d’agglomération est maître d’ouvrage ou concédant d’une ZAC, pour les 3 autres, l’agglomération a un rôle de partenaire/accompagnateur/facilitateur.

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- A ces 8 opérations, s’ajoute également la reconversion du site prochainement libéré par le siège de l’entreprise Nestlé à Noisiel à compter d’avril 2020. Un projet est en cours pour développer un projet global permettant de relier le centre-ville de Noisiel à ce site et à la Marne. Dans cet ensemble partiellement classé monument historique (ancienne chocolaterie Menier), le promoteur LINKCITY envisage notamment la réalisation d’une cité du Goût (programme culturel et commercial centré sur le thème de la gastronomie), d’un complexe hôtelier et d’une «Cité productive» ainsi que d’environ 600 logements. 1000 emplois et 350 000 visiteurs sont ainsi attendus sur le site.

Enfin, autre opération emblématique, la ZAC de la Haute Maison à Champs-sur-Marne qui intègre le secteur dit de la Cité Descartes, pôle scientifique et académique de l’Est Francilien avec 16 000 étudiants, 1000 enseignants-chercheurs, 34 unités de recherche, 11 établissements d’enseignement supérieur dispensant plus de 200 formations. La Cité Descartes est le siège de l’université Gustave Eiffel créée au 1er janvier 2020, université de rang mondial sur les Villes de Demain et université de type nouveau regroupant une université, trois écoles d’ingénieurs, un institut de recherche et une école d’architecture. La création de cette université renforce le positionnement de l’agglomération comme cluster des villes de demain qui s’appuie également sur une filière de la construction qui regroupe, sur l’agglomération, 2880 entreprises et 22 300 emplois (soit respectivement 20% des entreprises et 35% de l’emploi) et sur des équipements du type incubateur, pépinière, halle climatique, salles blanches ainsi que des acteurs du type IFSTTAR, CAP DIGITAL, CSTB, FCBA….

 Développement urbain

La situation de la CA Paris Vallée de la Marne, aux abords de la petite couronne parisienne, desservi par des lignes de transport en commun radiales (RER E, A) et à moyen terme, circulaire avec le Grand Paris Express, rend le territoire attractif. Les principales dynamiques en cours sont synthétisées ci-après :

Le secteur Nord (Brou-sur-Chantereine, Chelles, Courtry et Vaires-sur-Marne), s’il comporte une majorité de tissu pavillonnaire qui évolue progressivement, connait un développement urbain plus prononcé principalement dans les secteurs suivants : - Brou-sur-Chantereine : aux abords des avenues Carnot, Thiébaut et Jean Jaurès, plusieurs opérations de logements collectifs ont émergé depuis l’approbation du PLU en 2014 représentant près de 700 logements neufs autorisés de 2014 à 2018. - Courtry : le secteur pavillonnaire connaît quelques mutations mais les nouveaux projets se situent principalement aux abords de la Mairie et dans le centre bourg, - Chelles : le secteur de la ZAC de Aulnoy et de la ZAC Centre Gare comporte des projets immobiliers conséquents (près de 500 logements), la ZAC Castermant, aux abords du centre commercial Terre-Ciel, est en cours d’étude et près de 750 logements pourraient être réalisés vers 2022-2027. L’entrée Sud-Ouest de Chelles reste une réserve foncière pour des projets futurs. - Vaires-sur-Marne : le secteur pavillonnaire connaît quelques mutations mais les nouveaux projets se situent principalement aux abords du canal avec la réalisation de près de 400 logements.

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Le secteur Centre (Champs-sur-Marne, Croissy-Beaubourg, Emerainville, Lognes, Noisiel et Torcy), reste marqué par le tissu de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée avec quelques constructions en dents creuses mais aussi les premières opérations de renouvellement urbain. Le tissu pavillonnaire, généralement encore trop récent, évolue peu, la dynamique est principalement concentrée dans les secteurs suivants : - Champs-sur-Marne : Le projet majeur est localisé aux abords de la gare SGP et du pôle Descartes (ZAC des Hauts de Nesle) avec 1500 logements programmés progressivement, - Croissy-Beaubourg : quelques opérations sont développées mais le tissu est majoritairement pavillonnaire. - Emerainville : quelques opérations sont développées mais le tissu est majoritairement pavillonnaire. - Lognes : les opérations programmées sont assez réduites, la commune cherche à davantage à stabiliser sa population. - Noisiel : Les projets de développement se situent principalement au niveau du secteur Deux Parcs-Luzard (voir NPNRU), des abords de la gare de Noisiel et du site Nestlé (voir ci-avant). Les abords de la Ferme du Buisson comportent également quelques opérations. - Torcy : Le développement se situe au niveau de la ZAC des Coteaux (voir ci-après), du secteur de l’Arche Guédon (voir NPNRU) et un secteur est envisagé à moyen-long terme sur le secteur dit VPN (avec recalibrage à la baisse de la voirie routière).

Le secteur Sud (Roissy-en-Brie et Pontault-Combault) connait un développement grâce à la proximité de l’A104 et de la branche sud du RER E. - Pontault-Combault a connu une évolution importante de son centre-ville avec beaucoup de mutations de son tissu pavillonnaire. Des zones de projet sont identifiées de plus aux abords de la Mairie. - Roissy-en-Brie : la commune a repris la maîtrise du projet de la ZAC de la Longuiolle, au sud de sa zone urbaine. Il y est envisagé au moins 400 logements dont une part de logements individuels. En outre, un projet important est en cours de réalisation sur le site de l’ancien Intermarché. Quelques opérations sont développées en outre dans le diffus.

ZAC communautaire d’habitat : La CA Paris Vallée de la Marne est concédante d’une ZAC communautaire, la ZAC des Coteaux à Torcy, développée par l’EPA Marne. Cette ZAC, à dominante d’habitat, comprend également un projet d’hôtel et un terrain pour une caserne de pompiers. Plusieurs chantiers sont en cours sur la phase 1. Il est prévu, à terminaison, vers 2024, la réalisation de près de 600 logements.

 Grands Projets de Renouvellement Urbain

Deux Grands Projets de Renouvellement Urbain sont développés dans le cadre d’une convention Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) :

- Le quartier de l’Arche Guédon à Torcy : Ce projet concerne la refonte d’un quartier élaboré dans les années 1970-1980 avec la démolition de logements et d’infrastructures (parkings en silo), la requalification et la résidentialisation de logements locatifs aidés, la réalisation de nouveaux logements en accession et de commerces, la création d’un square et la requalification des espaces publics. Un

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nouveau collège, à énergie positive, a déjà été livré. Les travaux sont en cours et devraient se poursuivre jusqu’en 2025 au moins. - les Deux Parcs-Luzard à Noisiel et Champs-sur-Marne : Ce projet concerne la refonte d’un quartier élaboré dans les années 1960-1970 avec la démolition de quelques logements, d’une école maternelle et d’un centre commercial, la réalisation de près de 300 nouveaux logements, de commerces, la reconstruction de l’école maternelle, la requalification et la résidentialisation de logements locatifs aidés et la requalification des espaces publics. Les travaux devraient commencer à partir de 2020 et devraient se poursuivre jusqu’en 2028.

 Quartiers politique de la ville

Le territoire compte 6 quartiers prioritaires de la politique de la ville répartis sur 5 villes de la Communauté d’Agglomération : - La Grande Prairie et Schweitzer-Laennec à Chelles - La Renardière à Roissy-en-Brie - L’Arche Guédon et Le Mail-Victor Hugo à Torcy - Les Deux Parcs-Luzard à Champs-sur-Marne et Noisiel

 Orientations en termes de développement des transports en commun

 Les nouvelles gares du grand Paris Express

Deux gares du grand Paris Express sont en cours de réalisation actuellement; elles doivent accueillir 2 lignes du métro. La gare de Noisy-Champs devrait accueillir les lignes 15 et 16 du métro à l’horizon de 2024 et la gare de Chelles, la ligne 16. L’arrivée du métro dans ces secteurs va entraîner une modification des comportements des usagers et une reconfiguration des deux pôles gares. Afin de connaitre les impacts en terme de bruit, la CA Paris Vallée de La Marne a envoyé un courrier à la Société du Grand Paris le 03 Octobre 2019. Ce courrier est resté aujourd’hui sans réponse.

Réalisation de diagnostics des territoires :

Dès le lancement du projet, la SGP a engagé au niveau de chaque site d’implantation d’ouvrages émergents (gares, ouvrages de sécurité, sites de maintenance, viaducs…), des campagnes de mesures des niveaux sonores initiaux. Ces mesures ont été réalisées par des bureaux d’étude de jour et de nuit et ont permis d’identifier les principales de sources avant les travaux.

Cette base de connaissance permet d’évaluer les enjeux de chaque site et de proposer les mesures les plus adaptées. Les études techniques de conception se sont appuyées sur ces données pour l’organisation des chantiers de construction, et pour la phase de fonctionnement du métro.

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Pose de capteurs et exemple de résultats

Les établissements sensibles présents, les habitations, les zones calmes sont également identifiées et cartographiées. La bibliographie disponible est aussi prise en compte (cartes des points noirs du bruit, carte des routes bruyantes…)

Des engagements pris par la SGP et les entreprises sur le bruit :

Toutes les études réalisées sur le bruit par la SGP ont été présentées au public dans le cadre des enquêtes publiques organisées pour chaque ligne du GPE. Ces études restent disponibles encore à ce jour sur Internet sur les différents sites Internet d’enquête publiques. Ces études d’impact indiquent également toutes les mesures prises pour le projet.

Pour la ligne 15 Sud - dossier : http://www.enquetepubliqueuniqueligne15sud.fr/index.html

Pour la ligne 16 – dossier : http://www.enquetepubliqueuniqueligne16.fr/

En complément des mesures souhaitées par la SGP, les entreprises de génie civil retenues pour les chantiers doivent veiller à proposer en plus toutes les mesures possibles pour assurer des niveaux de nuisances acceptables. Ces mesures sont rassemblées dans un dossier appelé « Dossier Bruit de Chantier » déposé 1 mois avant le démarrage des travaux auprès de la mairie et de la préfecture (exemple du dossier bruit sur le puits Bel air à Chelles joint en annexe).

Mesures opérationnelles sur les chantiers du Grand Paris Express :

Plusieurs mesures sont mises en place sur les chantiers, notamment :

- Le recours aux méthodes constructives les moins bruyantes. Ainsi, les méthodes comme le battage de pieux ou de parois a été proscrit sur la quasi-totalité des chantiers du GPE. - La mise en place sur les chantiers sensibles de murs anti-bruit. Leur longueur et leur hauteur sont adaptées aux enjeux du chantier et à la proximité des riverains. Par exemple, la puits Bel -Air à Chelles est équipée de palissades acoustiques le long des pavillons limitrophes au chantier. - La mise en place sur les chantiers de capteurs de suivi en continu des niveaux de bruit afin d’identifier tout dépassement, ou pic de nuisances. Un suivi peut se faire par le public via l’application innovante de la météo des chantiers (pas encore déployé sur le territoire de la CAPVM)

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Projet de PPBE

- La mise en place d’outils de réduction du bruit des chantiers comme : o Le capotage des équipements bruyants, c’est-à-dire le fait d’enfermer les moteurs dans des dispositifs hermétiques. o La mise en place de Bips de recul moins bruyants, comme par exemple le dispositif appelé « Cri du lynx » qui réduit de manière très forte la gêne sonore pour les ouvriers et les riverains. o A Chelles, sur le puits Bel Air qui est un puits d’introduction de tunnelier, a été mis en place une bande convoyeuse capotée (une limite de 60db à la source de la bande convoyeuse a été imposée) qui permet d’évacuer les déblais issus du tunnelier vers le parc du Sempin. Cette mesure permet ainsi d’éviter 100 poids lourds par jour sur la voirie qui représentent une source de bruit importante. - La définition d’horaires de chantier en concertation avec les mairies concernées. - La prise en compte des usages à proximité. Par exemple : le fait d’éviter les sources trop fortes de nuisances au moment de concours d’écoles supérieures limitrophes (exemple avec la future gare de Noisy-Champs) - Une organisation adaptée des chantiers qui veille à positionner les activités les plus bruyantes le plus éloigné des riverains. - L’information en continue des riverains sur les phases bruyantes à venir : l’agent de proximité sur site assure le lien quotidien avec les riverains, en plus de la communication régulièrement diffusée par la SGP. - Un chantier reste bruyant alors l’accompagnement indispensable est mené par l’Unité Riverains pour la gestion des cas restant difficiles.

Des mesures prises pour la phase de fonctionnement du métro :

- Eloignement des ouvrages de sécurité des ouvrants des logements situés à proximité - Mise en place de filtres anti bruit dans les ouvrages de sécurité pour veiller à la préservation du cadre de vie des riverains - Mise en place systématique sur le réseau du GPE de dispositifs antivibratiles sur les voies ferrées. Des mesures encore plus performantes sont installées au niveau des secteurs sensibles (faible profondeur, sous-sols transmettant les ondes…)

Le contrôle par les MOE et la SGP des mesures mises en œuvre :

Les maitres d’œuvre des chantiers du GPE ont comme mission le suivi quotidien des chantiers, et notamment le suivi de la bonne mise en œuvre des mesures précitées.

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Projet de PPBE

En complément, la SGP a souhaité la mise en place d’un dispositif de contrôle à son niveau avec la tenue d’Audits environnementaux sur les chantiers. Cet organisme spécialisé identifie les éventuelles non-conformités environnementales, notamment concernant le bruit. La SGP s’assure par la suite de la résorption des non-conformités par les entreprises concernées. Ces audits de contrôle peuvent être engagés à la suite de remontées de difficultés (via les agents de proximité, des riverains, des élus…).

Une démarche d’amélioration continue et d’innovations :

La SGP souhaite s’inscrire dans une démarche innovante en développant quand cela est possible des mesures nouvelles pour limiter les nuisances associées à ses travaux.

Quelques exemples :

- Livre blanc « Silence chantier » : https://www.societedugrandparis.fr/gpe/actualite/silence-chantier-le-livre-blanc-qui-va- faire-grand-bruit-2162 - Dispositif de la météo des chantiers : https://www.societedugrandparis.fr/gpe/actualite/la-meteo-des-chantiers-un-thermometre- sonore-2808 - Dispositif « Cri du Lynx » : https://www.societedugrandparis.fr/gpe/actualite/tout-ce-que- vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-cri-du-lynx-2027

 L’amélioration des infrastructures et des services existants

D’autres importants projets liés au développement des moyens de transport et impactant fortement le territoire sont en cours :

- Le prolongement de la ligne E du RER depuis la gare d’Haussmann-Saint Lazare jusqu’à Mantes la Jolie en passant par le quartier d’affaires de La Défense et Nanterre, à l’horizon de 2024, va permettre d’améliorer les trajets pendulaires des franciliens de l’est par une augmentation notable de l’offre de transport. Cela permettra également de desservir les pôles gares de Paris Nord, Paris Est ainsi que l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle.

- Les travaux sur le RER A se poursuivent. Démarrés en 2015, ils vont durer jusqu’en 2021. Ils consistent à un renouvellement des voies et du ballast, travaux nécessaires à la modernisation du réseau ferré lourd d’Ile de France. Ces travaux sont menés en période estivale et donne lieu à des interruptions de trafic et à la mise en place de services de substitution par autocars.

- Le réseau de bus de PVM nord va se raccorder au terminus du T4 dès avril 2020, terminus qui se situera à Montfermeil. Pour cela, 2 lignes du réseau APOLO7 vont être prolongées.

- Le pôle gare Vaires-Torcy sera inauguré à l’été 2020: Il sera constitué d’une gare routière au nord de la gare SNCF et d’aménagements multimodaux au sud.

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Projet de PPBE

- Le pôle gare de Torcy est actuellement en travaux. Si la gare routière a été livrée en 2015, le nouveau bâtiment voyageur et le local conducteur seront livrés fin 2021.

- Les gares routières de Chelles, Torcy et Vaires-Torcy dispose d’un gestionnaire de site afin d’assurer les missions de gestion des mouvements des bus, de contrôle d’accès, d’information des usagers et de veiller à une situation apaisée entre les différentes fonctions des centre-villes.

- Les 3 réseaux de bus du territoire poursuivent leur évolution de développement d’offre afin de mieux s’adapter aux évolutions des besoins (augmentation des fréquences et des amplitudes horaires).

- Des réflexions sont actuellement en cours afin de permettre un développement de l’ensemble des modes alternatifs à la voiture particulière, l’autopartage, le co- voiturage, les bornes de recharges pour véhicules électriques mais aussi le transport à la demande.

- Une étude va être lancée afin de permettre l’établissement d’un schéma directeur des aménagements cyclables à l’échelle de l’agglomération et permettant la mise en œuvre d’actions concrètes en faveur du vélo.

- Enfin, le programme de mise en concurrence des lignes de transport d’Ile de France, opéré actuellement par Ile de France Mobilités par application d’une directive européenne, et qui va se poursuivre jusqu’en 2024, va sans doute entrainer d’importants changements dans le paysage des transports en commun.

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3) MÉTHODE D’ÉLABORATION DU PPBE

1. Organisation au sein du territoire

Les cartes de bruit de 3ème échéance de la Communauté d’agglomération Paris Vallée de la Marne ont été produites et transmises au premier semestre 2018, et arrêtées en conseil communautaire du 7 février 2019. Elles constituent un outil de diagnostic territorial permettant notamment la localisation des zones en dépassement des seuils de bruit réglementaires et le nombre d’habitants concernés.

L’élaboration du PPBE a été lancée en interne avec le soutien de Bruitparif et la collaboration de l’ensemble des acteurs territoriaux, en particulier les 12 communes qui la composent. L’objectif était de respecter au mieux le calendrier réglementaire correspondant à la troisième échéance européenne.

Pour répondre aux attentes réglementaires quant à son contenu, le PPBE de la Communauté d’agglomération C.A. Paris Vallée de la Marne s’articulera autour de trois grands axes :

• un diagnostic des secteurs à enjeux du territoire : zones à l’intérieur desquelles les populations sont les plus fortement impactées par le bruit, et zones calmes à préserver ;

• un recueil des actions réalisées et programmées par l’ensemble des gestionnaires d’infrastructures sur la période de validité du PPBE (2020-2024) ;

• les actions qui seront portées par la C.A. Paris Vallée de la Marne.

2. Coopération entre services et coopération intercommunale

Afin de réaliser ce PPBE, l’intercommunalité s’est appuyée en interne sur les compétences des 12 communes, en particulier dans le cadre du recueil d’informations sur les actions réalisées.

3. Outils à disposition

Afin d’élaborer ce PPBE, l’intercommunalité a utilisé la plateforme web-SIG de Bruitparif ainsi que l’ensemble des documents d’accompagnement mise à sa disposition.

4. Identification des acteurs

L’intercommunalité a identifié les différents acteurs impliqués dans la lutte contre le bruit et l’articulation de leurs compétences, de leurs responsabilités, et de leurs actions. La Communauté d’agglomération Paris - Vallée de la Marne intervient en tant qu’autorité compétente pour la gestion du bruit dans l’environnement, telle que définie par l’arrêté du 14 avril 2017.

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Les 12 communes du territoire (Brou-sur-Chantereine, Champs-sur-Marne, Chelles, Courtry, Croissy-Beaubourg, Emerainville, Lognes, Noisiel, Pontault-Combault, Roissy-en- Brie, Torcy, Vaires-sur-Marne) sont concernées en tant que gestionnaires de voirie, ainsi qu’autorités en charge de bâtiments sensibles comme les écoles maternelles et primaires ou les crèches, et de manière générale, en tant que détentrices de la connaissance des problématiques de leur territoire et des actions programmées.

A NOTER : La Directive européenne 2002/49/CE et sa transposition dans le droit français prévoit la réalisation de plans de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) pour les grandes infrastructures de transport routier (routes à plus de 3 millions de véhicules par an).

A ce titre, les communes restées gestionnaires de voies classées en grandes infrastructures routières sont donc tenues de réaliser un PPBE spécifique pour ces voies. Par souci de simplification, et en accord avec les services de l’Etat, il a été proposé que le PPBE d’agglomération de Paris Vallée de la Marne puisse englober le PPBE « grandes infrastructures communales » des communes concernées.

L’identification et les informations concernant ces voies sont reprises en annexe 3, qui constituera le P.P.B.E. des grandes infrastructures de compétence communale des communes de Paris Vallée de la Marne.

Le Conseil départemental de Seine-et-Marne est gestionnaire de la voirie départementale, et également, parmi les établissements sensibles, des collèges ainsi que de certaines crèches. À ce titre, il était en charge de la réalisation du PPBE relatif aux grandes infrastructures routières de sa compétence dans le cadre des deux premières échéances de la directive européenne ; le PPBE départemental de 3ème échéance est actuellement en cours de rédaction. Ce calendrier commun est l’occasion de partager les informations et ainsi de produire des documents cohérents entre eux, le PPBE d’agglomération de la C.A. Paris Vallée de la Marne devant reprendre les informations concernant les grandes infrastructures de compétence départementale de son territoire. La Région Ile-de-France n’est pas concernée par les obligations réglementaires découlant de la directive 2002/49/CE, mais partenaire en tant que gestionnaire des lycées, et a été sollicitée dans cette optique pour mettre à jour les données d’entrée disponibles. Les services de l’État impliqués, centraux ou déconcentrés, sont :  la mission « bruit et agents physiques » de la Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR) au Ministère de la transition écologique et solidaire (MTES), en charge du pilotage et du suivi de la mise en œuvre de la directive bruit sur le territoire national,  la DRIEE (Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie) pilote et coordonne la mise en œuvre de la directive bruit tant pour les grandes infrastructures que pour les collectivités, Elle est également gestionnaire de la base de données des installations industrielles qui a été consultée pour les éléments relatifs au bruit des ICPE A.  les services déconcentrés de l’État (Direction Départementale de territoires de Seine et Marne) sont en charge, pour le compte du Préfet, de la réalisation des cartes

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stratégiques de bruit des grandes infrastructures terrestres et des PPBE correspondants. Comme les conseils départementaux, ils ont à réexaminer et mettre à jour les documents produits dans le cadre des deux premières échéances de la directive selon le même calendrier,  la DGAC (Direction Générale de l’Aviation civile) élabore les PPBE des trois grands aéroports franciliens, dont celui de Paris-Orly,  la DiRIF (Direction des Routes d’Ile-de-France) est en charge des actions d’entretien et de modernisation du réseau routier national non concédé et, à ce titre, de la mise en œuvre d’actions de résorption des points noirs de bruit générés par ces infrastructures. Les gestionnaires, exploitants et concessionnaires d’infrastructures de transport :  SNCF réseau est gestionnaire et exploitant du réseau ferroviaire sur le territoire de la Communauté d’agglomération Paris Vallée de la Marne. Il est producteur des données d’entrée nécessaires à la réalisation des cartes de bruit ferroviaire arrêtées par les services de l’État. SNCF réseau a été sollicité pour fournir les éléments nécessaires pour le PPBE de Paris Vallée de la Marne, notamment pour le recueil des actions réalisées et programmées sur son réseau.

 La RATP (Régie autonome des transports parisiens) est également gestionnaire et exploitant d’une partie du réseau ferroviaire desservant le territoire de la Communauté d’agglomération Paris Vallée de la Marne (RER A). Elle a réalisé les cartes de bruit ferroviaire relatives à ses infrastructures arrêtées par les services de l’État. La RATP a été sollicitée pour fournir les éléments nécessaires pour le PPBE de Paris Vallée de la Marne, notamment pour le recueil des actions réalisées et programmées sur son réseau.

 Groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris) est exploitant de l’aérodrome de Lognes-Emerainville, aérodrome d’aviation légère privée utilisé pour la pratique d’activités de loisir et de tourisme, et l’aérodrome de Chelles-Le Pin, également aérodrome d’aviation légère. Groupe ADP est également exploitant de l’aéroport de Paris-Orly, qui impacte potentiellement le sud du territoire de Paris - Vallée de la Marne, dont il a produit les cartes stratégiques de bruit.

 Enfin la SANEF (Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France) exploite le tronçon de l’autoroute A4 qui traverse la C.C. Paris Vallée de la Marne (réseau concédé).

5. Méthode d’identification des enjeux

Afin d’identifier les enjeux bruit sur son territoire, la Communauté d’agglomération Paris Vallée de la Marne s’est basée sur les cartes de bruit stratégiques produites dans le cadre de la 3ème échéance de la Directive européenne, qui permettent de disposer d’un référentiel actualisé sur l’environnement sonore et sur les éléments de diagnostics complémentaires mis à disposition par Bruitparif.

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6. Collecte des informations sur les Points Noirs de Bruit, les actions réalisées ou prévues par les gestionnaires

La collecte des informations concernant les « Points Noirs de Bruit » routiers, ferrés et aériens, auprès des gestionnaires d’infrastructures traversant son territoire, ainsi que les actions passées ou à venir pour les résorber, s’est appuyée sur les différents Plans de Prévention du Bruit dans l’Environnement disponibles à ce jour, synthétisés dans le tableau ci-dessous : Document Date de Échéance Adresse de consultation publication

PPBE des grandes 01/02/2013 E1 http://www.seine-et- infrastructures de transport (A.P. marne.gouv.fr/content/download/7414/ routières nationales dans le 2013/DDT/S 48252/file/PPBE_infrastruct_route_20 département de Seine-et- EPR/20) 130100.pdf Marne

PPBE des grandes 21/12/2018 E3 http://www.seine-et- infrastructures de transport (A.P. marne.gouv.fr/content/download/3588 ferroviaires dans le 2018/DDT/S 2/278350/file/PPBE_ferroviaire_77_V_ département de Seine-et- EPR/279 arrete.pdf Marne

PPBE des grandes 25/11/2019 E3 http://www.seine-et- infrastructures de transport (A.P. marne.gouv.fr/content/download/3858 routières nationales dans le 2019/DDT/S 0/295412/file/PPBE_Routes_Etat_77_ département de Seine-et- EPR/273) consult.pdf Marne

PPBE des grandes 01/06/2012 E1 http://www.seine-et-marne.fr/Cadre-

infrastructures de transport de-vie-Transports/Bruit routières de compétence départementale

Afin de compléter ces informations, la C.A. Paris Vallée de la Marne a adressé un courrier le 03 Octobre 2019 à chaque gestionnaire d’infrastructures traversant son territoire. Les réponses à ces courriers figurent en annexe de ce (projet) de PPBE.

7. Proposition de plan d’actions

Le plan d’action s’axera principalement autour :

- de la réduction du bruit à la source via des actions de résorption des points noirs de bruit - de la délimitation de zones calmes et de la mise en place d’actions destinées à les préserver - de l’amélioration des connaissances pour informer et sensibiliser aux enjeux du bruit

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Projet de PPBE

8. Méthode de consultation du public (A compléter après la consultation du public)

Le projet de Plan de Prévention du Bruit de la Communauté d’agglomération Paris - Vallée de la Marne sera porté à la consultation du public pendant une durée de 1 mois sous la forme d’un registre ouvert au siège de la Communauté d’Agglomération ainsi que dans les Mairie des communes concernées. Les dates précises de la consultation seront précisées ultérieurement.

Les documents seront consultables sur le site internet de Paris Vallée de la Marne (https://www.agglo-pvm.fr/). Un formulaire de recueil des observations par voie électronique sera également mis en place.

A la suite de la consultation du projet de PPBE par le public, une synthèse des observations sera établie et transmise, le cas échéant, aux gestionnaires des différentes infrastructures qui répondront aux remarques pour ce qui les concerne.

Si la consultation du public ne remet pas fondamentalement en cause le projet de PPBE tel que présenté, le document final regroupera une synthèse de ces observations et les réponses qui auront été apportées par les différents gestionnaires d’infrastructures.

9. Publication du PPBE

Le document mentionné ci-dessus constituera le PPBE de la Communauté d’agglomération Paris - Vallée de la Marne, qui sera arrêté par délibération du conseil communautaire puis transmis au Préfet du département de Seine-et-Marne rendu consultable sur le site internet de l’intercommunalité à l’adresse : https://www.agglo-pvm.fr/

Il sera également transmis pour information à Bruitparif afin que Bruitparif puisse tenir à jour un tableau de bord de l’état d’avancement des publications des PPBE au sein de l’Ile-de- France.

Enfin, un résumé réglementaire au format « commission européenne » du PPBE. doit également être produit et déposé sur la plateforme Eionet sous format électronique (.doc ou .odt), ou transmis au CEREMA à l’adresse [email protected] ; il doit également être transmis à la D.D.T. 77. ainsi qu’à Bruitparif.

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Projet de PPBE

II. IDENTIFICATION DES ENJEUX

Les cartes de bruit stratégiques constituent un premier état des lieux des nuisances sonores actuelles du territoire, en termes d’exposition globale au bruit de la population et des établissements sensibles. L’élaboration des Plans de Prévention du bruit dans l’Environnement s’appuie en premier lieu sur ce diagnostic.

Issue de modélisation à partir de données descriptives de l’environnement (topographie, bâti…) et des sources de bruit de transports, la cartographie stratégique du bruit produit une représentation graphique des niveaux de bruit moyen calculés ainsi que les statistiques d’exposition des populations et des bâtiments dits sensibles (établissements sanitaires et sociaux et d’enseignement).

Les deux indicateurs réglementaires utilisés sont :  Lden (Level day-evening-night) : niveau sonore moyen pondéré sur 24h (les niveaux sur la période de nuit (22h-6h) sont augmentés de 10 dB(A) et ceux de la période du soir (18h-22h) de 5dB(A) pour tenir compte de la gêne ressentie) et moyenné sur une année de référence)  Ln (Level night) : niveau sonore moyen pour la période nuit (22h-6h).

Pour chacun de ces indicateurs, et pour chaque source de bruit concernée, deux types de cartes sont produites : les cartes de type A (niveaux sonores, par pas de 5 décibels) et les cartes de type C (zones en dépassement des seuils réglementaires).

Les valeurs limites réglementaires retenues par la France en application de la directive européenne 2002/49/CE sont :

Valeur limite en dB(A) Lden Ln Bruit routier 68 62 Bruit ferré 73 65 (LGV) (68) (62) Bruit aérien 55 - fin

Il s’agit ici de récapituler les informations qui peuvent être extraites des cartes de bruit afin d’obtenir une première visualisation des enjeux du territoire en termes de bruit (leur localisation et leur contexte).

Ainsi, les tableaux et les graphiques ci-dessous présentent les principaux résultats de l’exposition au bruit pour les populations, selon les 2 indicateurs réglementaires (Lden et Ln) et pour chaque source de bruit. Ces informations sont demandées explicitement par la réglementation.

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Projet de PPBE

1) SYNTHÈSE DES RÉSULTATS DE LA CARTOGRAPHIE DU BRUIT DES TRANSPORTS

Les cartes stratégiques de bruit de la Communauté d’agglomération Paris Vallée de la Marne ont été arrêtées en conseil communautaire du 7 février 2019. Elles sont consultables sur la plateforme cartographique de Bruitparif à l’adresse https://carto.bruitparif.fr/zone/CA%20Paris%20-%20Vall%C3%A9e%20de%20la%20Marne. Les cartes, tableaux et les graphiques ci-dessous présentent les principaux résultats, selon les 2 indicateurs réglementaires (Lden et Ln) et pour chaque source de bruit.

 BRUIT ROUTIER

CARTES DE TYPE A (NIVEAUX SONORES)

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Projet de PPBE

CARTES DE TYPE C (DEPASSEMENT DES SEUILS REGLEMENTAIRES)

 BRUIT FERROVIAIRE

CARTES DE TYPE A (NIVEAUX SONORES)

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Projet de PPBE

CARTES DE TYPE C (DEPASSEMENT DES SEUILS REGLEMENTAIRES)

 BRUIT AERIEN

Les cartes stratégiques de bruit de chacun des trois grands aéroports franciliens (Paris-CDG, Paris-Orly, Paris-Le Bourget) ont été élaborées par Aéroports de Paris pour le compte de la DGAC, puis transmises à Bruitparif. Ces cartes sont uniquement des courbes isophones par pas de 5 dB(A), à partir de 55 dB(A) pour l’indicateur Lden et de 50 dB(A) pour l’indicateur Ln, qui sont les seuils de représentation obligatoire des niveaux de bruit, fixés par la Commission européenne

Afin de décrire également les zones exposées à des niveaux moindres mais néanmoins survolées, Bruitparif est allé au-delà de ces plages de niveaux sonores, en introduisant les plages 45-50 et 50-55 dB(A) pour l’indicateur Lden et les plages 40-45 dB(A) et 45-50 dB(A) pour l’indicateur Ln par extrapolation des courbes de niveaux sonores à partir de la connaissance des trajectoires de survols (chevelus des journées caractéristiques 2017) et des résultats des mesures réalisées dans le cadre du projet SURVOL. En effet, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande, pour protéger la santé, de réduire l’exposition à des niveaux en Lden inférieurs à 45 dB(A) pour le bruit du trafic aérien, la valeur recommandée descendant même à 40 dB(A) pour le Ln.

Ce travail d’extrapolation a également été mis en œuvre par Bruitparif pour l’ensemble des aérodromes franciliens dotés d’un Plan d’Exposition au Bruit (PEB).

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Projet de PPBE

CARTES DE TYPE A (NIVEAUX SONORES)

2) STATISTIQUES D’EXPOSITION DE LA POPULATION ET DES ÉTABLISSEMENTS SENSIBLES  Exposition par tranches de niveaux sonores • POPULATION

Indicateur Lden

Bruit routier Bruit ferré Bruit aérien

Population exposée Nb % Nb % Nb % entre 45 et 50 dB(A) - - - - 9 053 4% entre 50 et 55 dB(A) - - - - 1 706 1% entre 55 et 60 dB(A) 106 470 49% 23 148 11% 0 0% entre 60 et 65 dB(A) 27 253 13% 13 031 6% 0 0% entre 65 et 70 dB(A) 8 536 4% 5 783 3% 0 0% entre 70 et 75 dB(A) 1 605 1% 2 492 1% 0 0% à plus de 75 dB(A) 30 0% 206 0% 0 0%

Au-dessus du seuil 5 675 3% 712 0% 0 0% Au-dessus du seuil Fer LGV 0 0% Tableau de répartition des populations par classe d’exposition aux sources de bruit (indicateur Ldenn)

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Projet de PPBE

Indicateur Ln

Bruit routier Bruit ferré Bruit aérien

Population exposée Nb % Nb % Nb % entre 40 et 45 dB(A) - - - - 10 0% entre 45 et 50 dB(A) - - - - 0 0% entre 50 et 55 dB(A) 44224 20% 20174 9% 0 0% entre 55 et 60 dB(A) 9485 4% 9524 4% 0 0% entre 60 et 65 dB(A) 2080 1% 4771 2% 0 0% entre 65 et 70 dB(A) 29 0% 1894 1% 0 0% à plus de 70 dB(A) 25 0% 104 0% 0 0%

Au-dessus du seuil 454 0% 1998 1% - - Au-dessus du seuil Fer LGV 0 0% Tableau de répartition des populations par classe d’exposition aux sources de bruit (indicateur Ln)

• ETABLISSEMENTS SENSIBLES

INDICATEUR Lden Bruit routier Bruit ferré Bruit aérien Enseigne Petite Sanitaire Enseigne Petite Sanitaire Enseigne Petite Sanitaire Etablissements ment enfance et social ment enfance et social ment enfance* et social entre 55 et 60 dB(A) 57 21 6 14 6 5 0 0

21 9 6 7 1 1 0 0 entre 60 et 65 dB(A) 8 0 0 2 2 0 0 0 entre 65 et 70 dB(A) 1 0 0 1 0 0 0 0 entre 70 et 75 dB(A) 0 0 0 0 0 1 0 0 à plus de 75 dB(A)

Au-dessus du 4 0 0 0 0 1 0 0 seuil Au-dessus du seuil Fer LGV 0 0 0

Tableau de répartition des établissements sensibles par classe d’exposition aux sources de bruit (indicateur Lden)

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Projet de PPBE

INDICATEUR Ln Bruit routier Bruit ferré Bruit aérien

Enseigne Petite Sanitaire Enseigne Petite Sanitaire Enseigne Petite Sanitaire Etablissements ment enfance et social ment enfance et social ment enfance* et social entre 50 et 55 dB(A) 27 12 8 10 5 4 0 0 entre 55 et 60 dB(A) 10 0 0 4 2 1 0 0 entre 60 et 65 dB(A) 1 0 0 1 1 0 0 0 entre 65 et 70 dB(A) 0 0 0 1 0 0 0 0 à plus de 70 dB(A) 0 0 0 0 0 1 0 0

Au-dessus du 1 0 0 1 0 1 seuil 0 0 0 Au-dessus du seuil Fer LGV Tableau de répartition des établissements sensibles par classe d’exposition aux sources de bruit (indicateur Ln) * les statistiques d’exposition des établissements d’accueil de petite enfance n’ont pas été produites par la DGAC

Statistiques réalisées par Bruitparif en collaboration avec la DTerIdF du Cerema (Routier) Bruitparif en collaboration avec la RATP et SNCF Réseau (Ferré) et la DGAC (Aérien) Route : décembre 2016 / Fer : janvier 2017 / Aérien : juin 2017 Source de la donnée population : densibati2009 de l'IAU issu du RGP2009 de l'INSEE

 Synthèse des populations et établissements sensibles en situation de dépassement des seuils réglementaires

Bruit routier Bruit ferroviaire Bruit aérien Lden : valeurs limites (dB(A) 68 73 55 Nb d’habitants 5675 712 0 Nb établiss. enseignement 4 0 0 Nb établiss. santé 0 1 0 Nb établiss. petite enfance 0 0

Bruit routier Bruit ferroviaire Ln : valeurs limites (dB(A) 62 65 Nb d’habitants 454 1998 Nb établiss. enseignement 1 1 Nb établiss. santé 0 1 Nb établiss. petite enfance 0 0

La problématique du bruit routier apparait comme prédominante sur le territoire de Paris Vallée de la Marne, générant les plus nombreuses situations de dépassement potentiel des seuils réglementaires, pour la population comme pour les établissements sensibles,

principalement en Lden.

Pour autant, le bruit ferroviaire est loin d’être négligeable puisque près de 2000 personnes apparaissent en situation de dépassement potentiel des seuils réglementaires, particulièrement et période nocturne. Ses situations de dépassement ne concernent que certaines communes : Chelles et Vaires-sur-Marne au nord, Pontault-Combault et Roissy- en-Brie au sud, toutes concernées par des infrastructures gérées par SNCF Réseau.

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Projet de PPBE

3) BRUIT INDUSTRIEL

Outre le bruit des transports, la directive européenne 2002/49/CE s’applique également aux activités bruyantes des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation (ICPE A).

Sur le territoire de Paris Vallée de la Marne, un recensement des établissements potentiellement bruyants a été établi sur la base de la liste figurant sur le site de la DRIEE Ile-de-France (http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr -> Base des Installations Classées) ; cette liste figure en annexe 2 de ce document. Une table de correspondance (potentialité de bruyance en fonction des activités) a également été proposée par Bruitparif.

Sauf exceptions liées à un contexte local particulier, le bruit industriel n’est pas considéré comme un enjeu prioritaire en Ile-de-France, où prédomine le bruit des transports. Eu égard au retard constaté dans la mise en œuvre des deux premières échéances de la directive européenne, retard qui place la France sous la menace de sanctions financières, il a donc été décidé collectivement que la mise à jour des cartes de bruit et plans d’actions relatifs aux transports terrestres et aériens serait prioritaire.

Dans le cadre de l’élaboration de ce PPBE, les collectivités ont toutefois eu la possibilité d’inclure dans leurs contributions des enjeux locaux particuliers en lien avec le bruit industriel..

La question du bruit industriel pourra être traitée de manière plus complète dans le cadre des prochaines échéances de la directive européenne.

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Projet de PPBE

Bruit industriel : rappel de la réglementation

Le bruit généré par les installations classées fait l’objet d’un encadrement par deux arrêtés ministériels généraux réglementant les bruits générés par les établissements soumis à autorisation :

autorisées ou modifiées après le 1er juillet 1997 arrêtés prescrivent les niveaux limites à respecter en bordure de site. Ils ne peuvent excéder 70 dB(A) sur la période 7h-22h et 60 dB(A) pour la période 22h-7h. Ces arrêtés prescrivent les niveaux limites à respecter en bordure de site. Ils ne peuvent excéder 70 dB(A) sur la période 7h-22h et 60 dB(A) pour la période 22h-7h. En complément des valeurs limites, les niveaux d’émergence sont aussi réglementés par l’arrêté du 23 janvier 1997 :

Niveau de bruit ambiant Emergence admissible dans la zone d’émergence 7h-22h sauf 22h-7h et réglementée (incluant le dimanches et dimanche et bruit de l’établissement) jours fériés jours fériés

> 35 dB(A) et ≤ 45 dB(A) 6 dB(A) 4 dB(A) > 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A)

Les arrêtés préfectoraux encadrant les autorisations d’exploiter précisent les limites à respecter et les vérifications associées pour chaque établissement.

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4) AUTRES ÉLÉMENTS DE DIAGNOSTIC

 Cartes de bruit complémentaires Pour chacune de ses collectivités membres, Bruitparif a produit des cartes complémentaires, en sus des cartes réglementaires, permettant de visualiser, à l’échelle de chaque commune, les bâtiments en situation de dépassement potentiel des valeurs limite. Ces cartes ont vocation à être utilisées de manière opérationnelle dans l’élaboration des PPBE des agglomérations, pour la mise en évidence des secteurs les plus impactés.

Une carte de bruit de bruit cumulé des transports (hors du cadre réglementaire, mais qui permettent d’approcher la situation des secteurs soumis à de la multi-exposition) a également été produite à l’échelle de l’intercommunalité :

Cartes de bruits cumulés des transports – CA Paris Vallée de la Marne

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 Quantification des impacts sanitaires (méthode O.M.S.)

La méthodologie de quantification des impacts sanitaires proposée par l’Organisation Mondiale de la Santé a été appliquée par Bruitparif à l’échelle de la zone dense de la région Ile-de-France ; le rapport complet a été publié en février 2019 et est consultable sur : https://www.bruitparif.fr/pages/Actualites/2019-02- 09%20Impacts%20sanitaires%20du%20bruit%20des%20transports%20dans%20la%20zone %20dense%20de%20la%20r%C3%A9gion%20%C3%8Ele-de-France/2019-02-09%20- %20Impacts%20sanitaires%20du%20bruit%20des%20transports%20dans%20la%20zone% 20dense%20de%20la%20r%C3%A9gion%20Ile-de-France.pdf

Cette démarche permet d’approfondir les éléments apportés par les cartes stratégiques du bruit, par le calcul d’un indicateur synthétique unique représentatif de la dégradation de l’état de santé occasionnée par un facteur environnemental (ici en l’occurrence le bruit), le nombre d’années de vie en bonne santé perdue (ou DALY, pour Disability Adjusted Life Years), ceci à une échelle territoriale fine (mailles de 250 mètres de côté)

A partir des données d’exposition au bruit des transports (routes, voies ferrées et trafic aérien), et de répartition de la population, les courbes dose-effet de l’OMS et les coefficients d’incapacité associés pour deux des principaux effets sanitaires avérés (gêne et troubles du sommeil) ont été appliqués, et les résultats déclinés à une échelle territoriale fine pertinente pour la réalisation du PPBE.

MÉTHODOLOGIE O.M.S. La méthodologie préconisée par l’O.M.S. dès avril 2011 (Burden of disease from environmental noise, WHO, April 2011) a été appliquée sur la base des dernières connaissances concernant les effets du bruit sur la santé telles que publiées par l’OMS) en octobre 2018 (Environmental Noise Guidelines for the European Region, WHO bureau for Europe, Octobre 2018). L’application des relations dose-effet proposées par l’OMS aux niveaux d’exposition calculés dans les cartes stratégiques de bruit, puis d’un coefficient d’incapacité pour chacun des effets reconnus (2 % pour la gêne et 7 % pour les perturbations du sommeil), permet une quantification des impacts sanitaires cumulés (nombre d’années de vie en bonne santé perdues à l’échelle de la population d’un territoire donné) et ramenés à l’individu (nombre de mois de vie en bonne santé perdus sur une vie entière). Les résultats ont été produits à l’échelle des différentes collectivités et à la maille de 250 mètres de côté, pour une déclinaison fine des secteurs les plus fortement impactés. Comme présenté sur les graphiques ci-dessous (courbes dose-réponse pour la gêne et pour les troubles du sommeil, pour les différentes sources de bruit des transports), l’impact du bruit aérien et ferroviaire, bruits à composante événementielle, a été sensiblement revu à la hausse depuis la publication des précédentes lignes directrices.

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Courbes dose-réponse pour la gêne (à gauche) et les troubles du sommeil (à droite), selon les recommandations de 2018 (traits pleins) et de 2011 (pointillés) pour les 3 sources de bruit.

Résultats globaux à l’échelle de Paris Vallée de la Marne :

Total DALYs – bruit routier 1093 Total DALYs – bruit ferré 676 Total DALYs – bruit aérien 28 Total DALYs – bruit cumulé 1798 Risque individuel (nombre de mois de vie en 8,3 bonne santé perdus/ vie entière) – bruit cumulé

Risque sanitaire cumulé et individuel par source de bruit – C.A. Paris Vallée de la Marne

Déclinaison à une échelle territoriale fine (mailles de 250 m de côté) : Deux types de cartes ont été produites, sur la base de deux indicateurs différents : le nombre total d’années de vie en bonne santé perdue par maille (risque « collectif »), et le nombre rapporté au nombre d’habitants de la maille (risque individuel).

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Nombre d’années de vie en bonne santé perdue par an – bruit cumulé – C.A. Paris Vallée de la Marne

Mois de vie en bonne santé perdue par habitant sur une vie entière – bruit cumulé – C.A. Paris Vallée de la Marne

 Campagnes de mesures et rapports d’études

Dans le cadre de son action de documentation des niveaux de bruit autour des aérodromes en Ile-de-France, Bruitparif a conduit en 2011 une campagne de mesures du bruit autour de l’aérodrome de Lognes-Emerainville. Le rapport d’études est consultable à l’adresse suivante :https://www.bruitparif.fr/pages/En- tete/300%20Publications/700%20Rapports%20d'%C3%A9tude%20- %20bruit%20a%C3%A9rien/2013-11-01%20-%20Rapport%20- %20R%C3%A9sultats%20de%20campagne%20de%20mesure%20autour%20de%20l'a%C3 %A9rodrome%20de%20Lognes-Emerainville.pdf

Par ailleurs, plusieurs campagnes de mesures ont été réalisées par Bruitparif sur le territoire de Paris - Vallée de la Marne, pour documenter certaines problématiques locales. L’ensemble des résultats de ces mesures est consultable sur la plateforme Rumeur de Bruitparif : https://rumeur.bruitparif.fr/

Les études de Bruitparif

Le site « Rumeur » mis en place par Bruitparif permet d’avoir accès à l’ensemble des mesures de bruit réalisées en Ile-de-France. Selon les sites, il est possible de consulter : - Les niveaux de bruits instantanés mesurés (jusqu’au niveau seconde) - Les pics de bruit d’origine aérienne - Des indicateurs de bruit calculés chaque jour, semaine, mois ou année

- Des documents au format PDF (rapports de mesure) Les points verts matérialisent les mesures actives, les points bleus et orange les mesures achevées.

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 P.P.B.E de 2ème échéance

La Communauté d’Agglomération Paris - Vallée de la Marne est issue de la fusion de 3 intercommunalités préexistantes : les communautés d’agglomération de Marne et Chantereine (communes de Brou-sur-Chantereine, Chelles, Courtry et Vaires-sur-Marne) de Marne-la-Vallée – Val Maubuée (communes de Champs-sur-Marne, Croissy-Beaubourg, Emerainville, Lognes, Noisiel et Torcy) et de la Brie Francilienne (communes de Pontault- Combault et de Roissy-en-Brie). La première cartographie stratégique du bruit du territoire avait été réalisée en 2009, sous pilotage du département de Seine-et-Marne. Par la suite, deux des trois communautés d’agglomération (Marne-et-Chantereine et Brie Francilienne) ont élaboré et approuvé leur PPBE, au cours de l’année 2013 :

COLLECTIVITE COMMUNES Arrêt CSB Publication PPBE

C.A. Marne et Brou-sur-Ch. 25/03/2009 26/06/2013 Chantereine Chelles Courtry Vaires-sur-Marne

Champs-sur-Marne Croissy-Beaubourg C.A. Marne la Vallée – Emerainville 30/04/2009 Non Val Maubuée Lognes Noisiel Torcy C.A. La Brie Pontault-Combault 24/03/2009 18/12/2013 Francilienne Roissy-en-Brie 02/02/2009

Si le diagnostic acoustique a été révisé depuis (réalisation des cartes stratégiques de bruit de 3ème échéance), il pourra être utile de se référer à ces deux documents pour croisement des informations recueillies quant aux actions mises en place.

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Par ailleurs, il est apparu opportun de s’inspirer de la méthodologie empruntée par les deux intercommunalités sur l’identification de leurs zones calmes, pour tenter de l’appliquer aux communes non couvertes par un PPBE de 2ème échéance (voir page 56 et suivantes).

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LOCALISATION ET HIÉRARCHISATION DES ZONES BRUYANTES

Méthodologie et critères de hiérarchisation des enjeux

Plusieurs critères permettent d’identifier les zones à enjeux pour le PPBE, mêlant critères de bruit et d’occupation des sols. En effet, il s’agit de connaître :

- les zones qui se trouvent en situation de dépassement des valeurs seuils par source (en Lden et/ou en Ln) ;

- de délimiter plus finement, parmi ces zones identifiées, les bâtiments d’habitation ou les établissements sensibles (établissements de santé et d’éducation, ETS) ;

- de lister ces zones en fonction des enjeux de populations ou d’établissements exposés et d’analyser le ou les gestionnaire(s) des infrastructures responsable(s) des dépassements de seuil.

Afin de hiérarchiser les zones à enjeux entre elles, plusieurs critères peuvent être pris en considération :

- le nombre d’habitants exposés ou d’établissements sensibles concernés ;

- le nombre de dépassements des valeurs limites (Lden et Ln, Ln uniquement, Lden uniquement) en tenant compte des différentes sources de bruit ;

- le gestionnaire responsable de l’infrastructure concernée par les dépassements de seuil (notamment relevant de la compétence ou non de la commune ou de l’intercommunalité).

Bruit routier

Pour le bruit routier, les situations de dépassement potentiel des seuils réglementaires concernent la moitié des 12 communes de Paris - Vallée de la Marne, Chelles étant la commune la plus fortement impactée en termes de nombre d’habitants :

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Population potentiellement exposée à des niveaux dépassant les seuils réglementaires par commune – bruit routier

Pour chaque commune, des cartes des bâtiments en situation de dépassement potentiel des valeurs limites ont été produites par Bruitparif en sus des cartes réglementaires. Ci-dessous, à titre d’exemple, la carte de la commune de Chelles pour le paramètre Lden :

Bâtiments en situation de dépassement potentiel des valeurs seuils pour le bruit routier en Lden sur la commune de Chelles

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L’identification et la localisation de l’ensemble de ces bâtiments à l’échelle de Paris - Vallée de la Marne, permet de faire apparaitre 14 secteurs à enjeux prioritaires, regroupant la quasi-totalité des situations de dépassement potentiel de seuils réglementaires pour le bruit routier. Ces 14 secteurs sont représentés sur la carte ci-dessous, chacun étant identifié par un numéro :

Carte des secteurs à enjeux pour le bruit routier – CA Paris Vallée de la Marne

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Les caractéristiques de chaque secteur sont détaillées dans le tableau ci-dessous :

N° Communes Infrastructure Gestionnaire Estimation de la Nombre de population en d’ETS en l’infrastructure dépassement dépassement potentiel potentiel* 1 Brou-sur-Ch., Chelles, D 934 CD 77 163 (Lden) 1 Vaires-sur-M. / 11 (Ln) 2 Brou-sur-Ch., Chelles D 34A CD 77 102 (Lden) 0 (Ln : 0) 3 Chelles D 34 CD 77 120 (Lden) 0 (Ln : 0) 4 Chelles D 224, D 34A CD 77 139 (Lden) 0 / 41 (Ln) 5 Chelles D 224 CD 77 932 (Lden) 0 (Ln : 0) 6 Chelles D 934 CD 77 1425 (Lden) 0 (Ln : 0) 7 Chelles D 934 CD 77 353 (Lden) 0 / 88 (Ln) 8 Chelles D 934 CD 77 886 (Lden) 1 (Ln : 2) 9 Chelles D 226 CD 77 119 (Lden) 0 / 96 (Ln) 10 Champs-sur-Marne D 104 CD 77 38 (Lden) 0 (Ln : 0) 11 Pontault-Combault N 104 DiRIF 118 (Lden) 1 / 78 (Ln) 12 Pontault-Combault N 104 DiRIF 174 (Lden) 1 / 38 (Ln) 13 Pontault-Combault N 104 DiRIF 201 (Lden) 0 (Ln : 3) 14 Roissy-en-Brie D 21 CD 77 534 (Lden) 0 / 104 (Ln) Détail des secteurs à enjeux pour le bruit routier

* Détail des établissements : Elémentaire J. Jaurès, Brou-sur-Ch. (secteur 1) ; Maternelle Pasteur, Chelles (secteur 8) ; Groupe Marginea, Pontault-Combault (secteur 11) ; Lycée C. Claudel, Pontault- Combault (secteur 12)

Bruit ferré

Les lignes ferroviaires traversant le territoire engendrent des dépassements potentiels des valeurs limites, pour l’indicateur Lden et pour l’indicateur Ln, dans 4 communes : Chelles, Pontault-Combault, Roissy-en-Brie, Vaires-sur-Marne. Au sein des zones de dépassements apparaissent des secteurs à enjeux du fait de la présence d’habitations ou d’établissements sensibles.

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Population potentiellement exposée à des niveaux dépassant les seuils réglementaires par commune – bruit ferré

De la même manière que pour le bruit routier, des cartes des bâtiments en situation de dépassement potentiel des valeurs limites ont été produites pour chacune des communes concernées, en sus des cartes réglementaires. Ci-dessous, à titre d’exemple, la carte de la commune de Roissy-en-Brie pour le paramètre Ln :

Bâtiments en situation de dépassement potentiel des valeurs seuils pour le bruit ferré en Ln – commune de Roissy-en-Brie

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L’identification de l’ensemble de ces bâtiments à l’échelle de Paris Vallée de la Marne, permet de faire apparaitre 6 secteurs à enjeux prioritaires, regroupant la totalité des situations de dépassement potentiel de seuils réglementaires pour le bruit ferré :

Carte des secteurs à enjeux pour le bruit ferré – CA Paris - Vallée de la Mar

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N° Estimation de Nombre d’ETS Gestionnaire la population en Commune de en Commentaire SNCF Réseau dépassement l’infrastructure dépassement potentiel* potentiel A1 270 (Ln) 56ème dans la hiérarchisation des communes impactées par le bruit Chelles SNCF Réseau 0 / 72 (Lden) ferroviaire, et site pilote en 2003. A2 Circulations des Transilien lignes E et P, Fret, TGV et TER (TMJA 462 trains). SNCF Réseau 708 (Ln) Murs antibruit au Sud des voies, à l’Ouest et à l’Est de la gare de Chelles 0 / 134 (Lden) Vaires sur Marne (correspondant aux zones A1 et A2) réalisés en 2012 et 2014.

ème B1 SNCF Réseau 25 (Ln) 54 dans la hiérarchisation des communes impactées par le bruit Vaires-sur-Marne 0 / 23 (Lden) ferroviaire, et site pilote en 2003. Circulations des Transilien lignes E et P, Fret, TGV et TER (TMJA B2 290 trains). 408 (Ln) Murs antibruit au Sud des voies, à l’Ouest et à l’Est de la gare de Vaires-sur-Marne SNCF Réseau 1 (Lden : 0) Vaires sur Marne (correspondant aux zones B1 et B2) réalisés en 2012 et 2014.

C 65ème dans la hiérarchisation des communes impactées par le bruit 236 (Ln) ferroviaire. Circulations des Transilien lignes E et P et TET (TMJA Pontault-Combault SNCF Réseau 1 / 138 (Lden) 190 trains). L’étude acoustique réalisée dans le cadre du projet RER E Est+ n’a pas mis en évidence de PNB. D 22ème dans la hiérarchisation des communes impactées par le bruit 297 (Ln) ferroviaire. Circulations des Transilien lignes E et P et TET (TMJA Roissy-en-Brie SNCF Réseau 0 / 195 (Lden) 190 trains).L’étude acoustique réalisée dans le cadre du projet RER E Est+ n’a pas mis en évidence de PNB.

Détail des zones à enjeux pour le bruit ferré

* Détail des établissements : Groupe Parc de l’Aulnay, Vaires-sur-Marne (secteur B2) ; CM.P. du Val muguet, Pontault-Combault (secteur C)

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Bruit aérien

Plusieurs documents de référence peuvent être utilisés pour déterminer les secteurs à enjeux en termes de bruit aérien :

- Tout d’abord le Plan de Gêne Sonore. Il s’agit d’un plan qui délimite des zones dans lesquelles les riverains peuvent bénéficier d’une aide à l’insonorisation de leur logement. Seuls les 12 principaux aéroports sont dotés d’un PGS. La C A. Paris - Vallée de la Marne n’est concernée par aucun P.G.S.

- Enfin le Plan d’Exposition au Bruit. Il s’agit d’un document qui vise à interdire ou limiter les constructions pour ne pas augmenter les populations soumises aux nuisances. Il anticipe à l’horizon 15/20 ans le développement de l’activité aérienne, l’extension des infrastructures et les évolutions des procédures de circulation aérienne. Il comprend un rapport de présentation et une carte à l’échelle du 1/25 000 qui indique les zones exposées au bruit. L’importance de l’exposition est indiquée par les lettres A, B, C, ou D.  Zone A : Exposition au bruit très forte  Zone B : Exposition au bruit forte  Zone C : Exposition au bruit modérée  Zone D : Exposition au bruit faible

- Les cartes stratégiques de bruit de chacun des trois grands aéroports franciliens (Paris- CDG, Paris-Orly, Paris-Le Bourget) ont été élaborées par Aéroports de Paris pour le compte de la DGAC, puis transmises à Bruitparif. Ces cartes ont été complétées par Bruitparif (voir encadré page 17) par la modélisation des niveaux de bruit en dessous des seuils de représentation obligatoire fixés par la Commission européenne, et la représentation des zones survolées à moins de 2500 mètres. Ce travail d’extrapolation a également été mis en œuvre par Bruitparif pour l’ensemble des aérodromes franciliens dotés d’un Plan d’Exposition au Bruit (PEB).

La synthèse de ces documents fait apparaitre 3 zones soumises au bruit aérien sur Paris Vallée de la Marne (voir cartes page 18) : - l’extrême sud du territoire (sur des communes de Pontault-Combault et Roissy-en-Brie), survolé par les aéronefs à destination et en provenance de l’aéroport de Paris-Orly, - une large bande centrale du territoire, concernée par l’activité de l’aérodrome de Lognes- Emerainville - enfin, le nord du territoire, abritant l’aérodrome de Chelles-Le Pin.

Les niveaux de bruit aérien auxquels est exposé le territoire de Paris Vallée de la Marne demeurent inférieurs aux seuils réglementaires. Toutefois, la gêne subie par certains habitants doit être prise en compte, notamment dans les secteurs où se cumulent d’autres sources de bruit des transports.

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Situations de multiexposition

Situations de multi-exposition au bruit routier et ferré :

Dans un premier temps, une recherche des bâtiments en dépassement des seuils réglementaires pour les deux sources, Cette situation correspond à l’intersection entre les secteurs 7 (bruit routier) et A2 (bruit ferré) à Chelles (rue A. Menier et Av. F. Mitterrand), dans laquelle 3 bâtiments, abritant une vingtaine de personnes, sont en dépassement potentiel des seuils réglementaires à la fois pour le bruit routier et ferré (en jaune sur le plan ci-dessous). Le traitement de cette zone peut donc être considérée comme prioritaire.

Bâtiments en situation de double dépassement (en jaune ; en orange : zone en dépassement de seuil réglementaire pour le bruit routier en Lden ; en violet : zone en dépassement de seuil réglementaire pour le bruit ferré en Ln)

Les secteurs à enjeux identifiés pour une source et également exposés à un niveau élevé pour une deuxième devront être mis en avant.

Sans occasionner de double dépassement, les secteurs 6 (est) et 11 (nord) présentent également un niveau d’exposition notable au bruit ferroviaire. D’autres secteurs pourraient également subir un niveau cumulé notable sans pour autant présenter de dépassement de seuils réglementaires pour aucune des sources. Pour les identifier, le recours à la méthode de quantification des impacts sanitaires est indiqué, notamment pour prendre en compte de manière adéquate l’impact du bruit aérien.

Secteurs à enjeux pour les transports terrestres également exposés au bruit aérien :

Si le bruit aérien n’apparait pas prépondérant sur la carte de bruit cumulé (page 37) par rapport aux transports terrestres, du fait de la prise en compte uniquement d’indicateurs énergétiques, il est intéressant de s’appuyer sur la quantification des impacts sanitaires, plus représentative du ressenti des populations exposées, pour estimer l’impact réel du bruit aérien dans certains secteurs déjà exposé au bruit des transports terrestres. Elle permettra

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Projet de PPBE

également, le cas échéant, de mettre en évidence d’autres secteurs à l’intérieur desquels le bruit des transports, sans générer de dépassements des seuils réglementaires pour une source, occasionne des impacts sanitaires significatifs.

Les principaux éléments qui peuvent être tirés de cette approche sont les suivants :

- La contribution du bruit aérien apparait mineure au sein des mailles les plus impactées du territoire ; néanmoins, elle n’est pas négligeable au sein de plusieurs mailles muliexposées, notamment pour le risque individuel (nombre de mois de vie en bonne santé perdue par individu au cours d’une vie entière) et pour le bruit généré par l’aérodrome de Lognes-Emerainville. - La grande majorité des mailles les plus impactées, toutes sources considérées, fait partie de secteurs déjà identifiés par les dépassements de seuils réglementaires. - Toutefois, le centre du territoire, en particulier les communes de Champs-sur-Marne, Noisiel, Lognes, Croissy-Beaubourg et Torcy (voir cartes pages 43 et 44), présentent des secteurs ressortant tant pour l’impact collectif qu’individuel, en particulier le long des voies du RER A. - D’autres secteurs plus épars apparaissent égaement sur les communes de Courtry, Emerainville, Pontault-Combault et Torcy.

L’étude détaillée de ces mailles a permis de retenir en tout 8 secteurs à enjeux complémentaires, détaillés sur la carte et dans le tableau ci-dessous :

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Secteurs à enjeux complémentaires, sans situation de dépassement potentiel de seuil réglementaire

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N° Communes Sources Infrastructures Gestionnaires Estimation du impactantes nombre d’habitants impactés RER A RATP 1694 Champs-sur- D 199, D 370 CD 77 1222 E1 F + R Marne Av des Pyramides – Commune de 1105 Bd du Bois de Grace Champs-sur-Marne RER A 1102 RATP F + R E2 Noisiel D 10P 2918 CD 77 RER A 959 RATP F + R D 499 161 E3 Noisiel, Lognes CD 77 Bd de la Malvoisine Commune de 552 Lognes RER A RATP 1188 D 128 CD 77 366 Bd du Segrais Commune de 1927 E4 Lognes, Torcy F + R + A Lognes Aérodrome de Groupe ADP 2626 Lognes-Emerainville E5 Croissy- R + A A 4 DiRIF 56 Beaubourg, Aérodrome de Groupe ADP 328 Torcy Lognes-Emerainville E6 Courtry R D 86 CD 77 495 E7 Emerainville R + A A 4 DiRIF 36 D 406 CD 77 114

Av Robert Schuman Commune 198 d’Emerainville Aérodrome de Groupe ADP 812 Lognes-Emerainville E8 Emerainville, R + F N 104 DiRIF 62 Pontault-C. Rue Clovis Hugues Commune 89 d’Emerainville Av du général de Commune de 391 Gaulle Pontault-C. RER E SNCF Réseau 328

Détail des zones à enjeux sans situation de dépassement potentiel de seuil réglementaire

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Synthèse : proposition de hiérarchisation des secteurs à enjeux

Rang / Dénomination Critères Secteurs 1 / Secteurs prioritaires Nb d’habitants en dépassement 1 / 5 / 6 / 8 / 14 / C potentiel des seuils réglementaires élevé (>500) et/ou présence d’ETS en dépassement potentiel des seuils réglementaires 2 / Secteurs à enjeux Nb d’habitants en dépassement 7 (double dépassement) élevés potentiel des seuils réglementaires D élevé (>200) Absence d’ETS en dépassement potentiel des seuils réglementaires 3 / Secteurs à enjeux Nb d’habitants en dépassement 2 / 3 / 4 / 9 / 10 potentiel des seuils réglementaires moins élevé Absence d’ETS en dépassement potentiel des seuils réglementaires 4 / Secteurs à enjeux Secteurs entrant dans les catégories 1 A1 / A2 / B1 / B2 /11 /12 potentiellement traités ou 2 mais dont le traitement a été /13 réalisé ou programmé par les gestionnaires d’infrastructures (à vérifier) 5 / Secteurs à enjeux Secteurs sans dépassement potentiel E1 / E2 / E3 / E4 / E5 / moindre de seuils réglementaires, mais E6 / E7 / E8 significativement impacté par une ou plusieurs sources 6 / Secteurs à surveiller Secteurs impactés par une ou Parmi les projets listés plusieurs sources de bruit des page 19 et suivantes : transports, non inclus dans les 4 - ZAC Castermant premières catégories (Chelles) Projets d’aménagement urbain avec - Gare Noisy-Champs et perspective d’augmentation de la pôle Descartes population (Champs-sur-M.) - Deux Parcs – Luzard (Noisiel, Champs-sur-M.) - ZAC Longuiolle (Roissy-en-Brie)

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5) LOCALISATION ET HIERARCHISATION DES ZONES CALMES DU TERRITOIRE

1. Définition

Les zones calmes sont définies dans l’article L572-6 du Code de l’Environnement comme des « espaces extérieurs remarquables par leur faible exposition au bruit, dans lesquels l'autorité qui établit le plan souhaite maîtriser l'évolution de cette exposition compte-tenu des activités humaines pratiquées ou prévues ». Les critères de détermination des zones calmes ne sont pas précisés dans les textes réglementaires et sont laissés à l’appréciation de l’autorité en charge de l’élaboration du PPBE.

Si un niveau de bruit moyen, à définir, peut être choisi comme critère de base dans la notion de zone calme, sa définition fait également appel à d’autres caractéristiques, d’ordres plus qualitatifs ou urbanistiques. Lieux dédiés au repos, à la détente, au ressourcement, les zones calmes sont fréquemment qualifiées par : • un environnement acoustique particulier (niveau de faible pression acoustique, distinction aisée des sons, présence de sons appréciés : sons naturels, humains) ; • la morphologie urbaine et la fonctionnalité : absence d’activité industrielle, mobilier urbain propice à la détente et aux relations sociales, espace naturel remarquable (forêt, grand parc…). • l’environnement physique : niveau de pollution de l’air, taille des espaces verts,… etc. • l’accessibilité et la lisibilité : les panneaux informatifs, la continuité des cheminements à mode doux, l’accès au transport en commun …etc. • les ressentis, usages et pratiques : caractéristiques de la population locale, motivation des visites, type de visiteurs... D’autres facteurs perceptifs autres qu’acoustiques entrent donc en considération dans l’appréciation d’une "zone calme" : végétation, paysage, esthétique, propreté, luminosité, sécurité, usage. Il est inopportun d’évaluer acoustiquement le caractère "calme" d’un site, s’il est par exemple inaccessible au public, insalubre, insécurisé ou bien encore inadapté aux activités de détente et loisirs.

2. Critères de sélection des zones calmes potentielles

Une première sélection de « zones calmes potentielles » peut être réalisée sur la base de l’application d’un critère acoustique assez simple, par exemple la sélection des zones où le niveau sonore toutes sources confondues (selon l’indicateur Lden ou selon un indicateur de niveau moyen pendant la période de fréquentation potentielle de l’espace) est inférieur à un certain seuil. Ainsi l’application d’un seuil de 55 dB(A) en Lden sur le territoire de l’Ile-de- France permet déjà de révéler, au regard uniquement des sources de bruit ayant fait l’objet de la cartographie, les zones potentiellement peu bruyantes. Elles correspondent majoritairement aux grandes zones naturelles du territoire ainsi qu’à certains secteurs urbains relativement préservés des nuisances sonores.

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Projet de PPBE

Un deuxième niveau de sélection peut ensuite être fait en ne retenant par exemple que les espaces publics. Toutefois, l’application d’un critère acoustique uniforme peut se révéler inadapté pour un territoire donné : trop restrictif en zone urbaine dense, ou au contraire trop peu sélectif ailleurs. Ainsi, il est apparu judicieux de s’inspirer du travail d’identification réalisé par les communautés d’agglomérations de Marne et Chantereine et de La Brie francilienne dans leur PPBE de 2ème échéance (la question n’étant pas approfondie dans les PPBE relatifs aux grandes infrastructures de transport du territoire) pour proposer des critères appropriés à l’ensemble du territoire de Paris Vallée de la Marne :

C.A Marne et Chantereine C.A. La Brie Francilienne

Critères de Accessibilité et fréquentation Espaces publics ouverts, interdits sélection par le public, qualité aux véhicules motorisés, de paysagère, interdiction des niveau inférieur à 55 dB(A) 2RM

Résultats 1 site par commune : bords 7 sites répartis sur les 2 de Marne (Chelles), chemin communes : parcs et squares, piétonnier CV02 de Brou sur itinéraires de promenade, étang Chantereine, montagne de Chelles, parc de la mairie de Courtry

Réalisation de Oui : 46 à 49 dB sur les sites Oui : 40 à 52 dB sur les sites mesures retenus retenus d’ambiance sonore

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Sélection de zones calmes – PPBE de la CA Marne et Chantereine (à gauche) et La Brie Francilienne (à droite) Il est ainsi proposé d’appliquer une grille de sélection analogue pour proposer 1 ou 2 sites pour chacune des communes restantes : - Niveau de bruit cumulé moyen ne dépassant pas 55 dB(A) en Lden, correspondant à la valeur limite inférieure des cartographies de la directive européenne 2002/49/ CE, sur une partie significative de la surface du site - Ouverture au public - Qualité paysagère Les sites suivants peuvent ainsi être proposés pour compléter la liste des zones calmes du territoire de Paris - Vallée de la Marne :

- Parc du château de Champs-sur-Marne

- Bois de la Grange et du Boulay, Noisiel - Parc Denis Le Camus, Emerainville - Parc Maubuée, Torcy, Noisiel - Parc des droits de l’enfant, Torcy - Parc de Noisiel - Parc des Charmettes, Torcy - Etang du Maubuée, Lognes - Forêt de ferrières, Croissy-Beaubourg - Biotope, Croissy-Beaubourg - Berges de la Marne, rive sud : Champs-sur-Marne, Noisiel, Torcy. Une vingtaine de sites ouverts au public sont ainsi identifiés sur le territoire de Paris Vallée de la Marne, répartis sur les 12 communes de l’agglomération.

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Projet de PPBE

RECENSEMENT DES ACTIONS DEJA REALISEES ET PROGRAMMEES

RAPPEL REGLEMENTAIRE

« Le préfet de département est en charge de l’élaboration des PPBE pour les grandes infrastructures du réseau routier national, concédé et non concédé, les grandes infrastructures ferroviaires et les grands aéroports faisant l’objet d’une cartographie du bruit » (instruction du 23 juillet 2008). En conséquence, le recueil des informations à inclure dans le PPBE de la C.A. Paris – Vallée de La Marne s’est appuyé sur les contenus des différents PPBE des gestionnaires d’infrastructures disponibles au moment de son élaboration. Certains gestionnaires ont également fourni une contribution détaillée qui a pu être incorporée au contenu de ce PPBE, suite à la demande écrite qui avait été faite par la collectivité.

1) ACTIONS SUR LE BRUIT ROUTIER

1.1. Traitement des zones à enjeux du réseau national

Les services de la Direction Départementale de Territoires de Seine et Marne sont en charge de l’élaboration du PPBE de troisième échéance des grandes infrastructures terrestres de sa compétence. Le projet de PPBE a été adopté le 25 novembre 2019 et a donc pu être consulté, à l’adresse suivante : http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques- publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/Bruit/Cartographie-et-prevention-du-bruit-des- infrastructures-de-transports-terrestres/PPBE-infrastructures-routieres-2eme-et-3eme- echeances

Concernant les actions de lutte contre le bruit mises en œuvre au cours des 10 dernières années, plusieurs concernent le territoire de la CA Paris Vallée de La Marne :

- RN104 (Emerainville, Lognes, Noisiel, et Pontault-Combault) : Dans le cadre de l’élargissement à 2x3 voies de la RN104 entre l’A4 et la RN4, mise en place d'écrans anti-bruit sur les communes de Lognes et Noisiel en 2008-2009, rehausse des merlons anti-bruit d'Emerainville en 2014, et en 2019 rehausse des merlons et mise en place d’écrans acoustique entre le diffuseur N104-RD361 et au niveau de la rue des Bercheres à Pontault-Combault - A104 (Torcy) : Mise en œuvre expérimentale de réduction de la vitesse maximale autorisée de 110 km/h à 90 km/h

Aucun élément relatif à l’efficacité de ces mesures sur le bruit dans le secteur concerné n’est mentionné.

Parmi les actions envisagées pour les 5 années à venir, voici celles qui concernent des communes de la CA Paris – Vallée de La Marne - RN104 (Pontault-Combault) : Mise en place d'écrans acoustiques au niveau de la rue des Bercheres jusqu'à rue des Petites friches programmés en 2023

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Projet de PPBE

1.2. Traitement des zones à enjeux du réseau départemental

En sa qualité de gestionnaire d’infrastructures routières, le Département de Seine-et-Marne a adopté son Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) en 2012, conformément à la Directive 2002/49/CE.

Pour ce qui concerne le territoire de Paris-Vallée de la Marne, il a été révélé trois zones sensibles avérées :

- RD 934 à Chelles - RD 224 à Chelles - RD 34 à Chelles

Pour toutes ces séquences, les solutions d’améliorations d’amélioration identifiées en termes de travaux portaient sur les bâtiments proprement-dits.

Néanmoins, depuis 2012, la qualité des enrobés a été améliorée pour certaines portions de ces routes départementales (renouvellement des couches de roulement).

Ainsi, dans l’agglomération de Chelles :

- La RD 934 (Avenue du Maréchal Foch jusqu’à l’avenue du Général de Gaulle) est en réfection depuis 2019 et sera terminée en 2021 au niveau du giratoire avenue François Mitterand

- La réfection de la RD 224 est prévue en 2020 sur l’avenue Bobby Sands. La portion rue Jean Jaurès qui rejoint la RD 34 reste en projet.

La mise en place de béton bitumineux a permis de diminuer les émissions sonores dues au roulement. Toutefois, pour ces routes en agglomération et limitées à 50km/h, les nuisances sonores de roulement sont moins perceptibles que celles des moteurs qui elles perdurent donc.

A l’avenir, la qualité des revêtements continuera à être adaptée au contexte à mesure que les couches de roulement devront être rénovées (pas d’enduit bruyant en cas de présence de riverains et utilisations d’enrobés fins en agglomération)

De manière générale, le département s’engage à poursuivre et à développer des actions cohérentes pour la gestion du bruit, dans les schémas organisationnels, les investissements routiers, le suivi réglementaire, avec :

- Une prise en compte des nuisances sonores dans le cadre des schémas d’organisation environnementale des chantiers routiers. Le groupe Ensemble 77 a élaboré, à partir de la démarche SOSED, un outil prenant en compte l’ensemble des impacts environnementaux générés par un chantier, et notamment une procédure concernant les

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Projet de PPBE

nuisances d’un chantier à travers le Sores : Schéma Organisationnel de Réduction des Emissions Sonores

- L’utilisation de revêtements phoniques dans les situations exigeant des mesures de réduction

- Le respect des prescriptions réglementaires en vue du maintien de niveaux sonores en deçà des valeurs limites dans le cadre de la création d’infrastructures.

Le Département a le souci de renouveler les chaussées et met en œuvre des revêtements standards, de type enduits superficiels, bétons bitumineux, et enrobés coulés à froid. Ceux-ci ont des caractéristiques acoustiques assez équivalentes en version standard (source LRPC pour le bruit au passage selon la norme NFS 31119-2) et sont considérés en catégorie intermédiaire.

Par ailleurs, le Département met en œuvre des sections d’approche d’agglomération ; ce dispositif vise à ménager une zone de transition en entrée/sortie d’agglomération afin d’accompagner le passage de 80 à 50 km/h. Outre son intérêt pour la sécurité, cet aménagement qui incite à la modération des vitesses, contribue à minorer les nuisances sonores subies par les premiers riverains.

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Projet de PPBE

Recueil des actions mises en œuvre par les communes

Pour recueillir le détail des actions réalisées au cours des dix dernières années ou à venir au cours des cinq prochaines années visant à réduire ou prévenir le bruit routier sur le réseau communal, un questionnaire a été envoyé par la communauté d’agglomération Paris – Vallée de La Marne à chacune des 12 communes.

Les grands types d’actions recherchées sont :

- Actions de maîtrise du trafic routier

- Actions sur les vitesses de circulation

- Actions sur les revêtements de chaussée

- Actions de limitation de la propagation du bruit routier

- Opérations de traitement acoustique des façades

- Tout autre type d’actions pouvant avoir un effet sur l’environnement sonore (par exemple sensibilisation des différents publics et lutte contre les comportements inciviques).

Il est demandé pour chaque action :

- De la décrire globalement

- De la localiser sur le territoire communal

- De la dater

- D’éventuellement : chiffrer le coût (ou de hiérarchiser schématiquement les actions par leurs coûts de +++ à +) et estimer le nombre de personnes impactées en moins, notamment pour les actions à venir.

Concernant les actions envisagées pour les cinq années à venir, elles pourront concerner des études techniques de faisabilité sur la mise en place de ces actions.

Les tableaux ci-dessous présentent les principales actions qui ont été signalées par les communes ayant répondu au questionnaire transmis (Champs-sur-Marne, Chelles, Emerainville, Lognes, Noisiel, Pontault-Combault, Roissy-en-Brie) et ne peuvent prétendre à l’exhaustivité quant à l’ensemble des actions mises en place sur le territoire de la CA Paris – Vallée de La Marne pendant la période considérée.

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o Actions de maîtrise du trafic

Actions de maîtrise du trafic réalisées au cours des 10 dernières années et des 5 années à venir Intitulé Description et localisation de l’action Coût estimé (si Date de Gains (dB et possible) réalisation population bénéficiaire) si possible Restriction d’accès à certains types de véhicules (2R Chelles : motorisés, poids lourds) Complément de chicanes et/ou autres dispositifs de limitation d’accès aux 2 roues : Chantereine, NC NC NC Mont Chalâts

Courtry Interdiction de traversée de la commune aux poids lourds de plus de 3.5 T. Etude pour le contournement Nord de la commune

Emerainville : Interdiction des poids lourds Rue d’Emery

Lognes : Interdiction de circulation des poids lourds NC NC supérieurs à 3,5t : -Allée le Vau -rue de la Ferme -rue de la Maison Rouge -rue Hector Guimard -boulevard du Segrais (entre la rue Jean Monnet et la limite d’agglomération avec la commune de Torcy)

Pontault-Combault : Interdiction d'accès Poids-Lourds + 3,5t : Depuis 2019 NC rue Victor Hugo rue des Petites Friches

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Rue des Longs Prés Depuis 1999 NC

Avenue Jacques Heuclin Depuis 1996 NC

Rue Georges Ohnet Depuis 1994 NC rue Lucien Brunet rue du Four rue St Clair rue Albert Camus rue Gilbert Rey rue Château Gaillard rue Debeaune rue Charles NIclot rue Alphonse Moreau

Chemin de la Pompe jusqu'à La Queue en Brie Avant 1981 NC rue Jean Moulin rue du Préfusé rue du Four allée de la Source rue des Jacynthe rue des Fougères. NC Interdiction Poids-Lourds + 5t : rue des Jacynthes rue des Fougères NC Interdictions aux 2 roues: bassin de retenue Etang du Coq allée piétonne rue Saint Exupéry centre commercial Prés Saint Martin rue Xavier Léon parc de l'Hôtel de ville

Interdiction aux 2 roues motorisées : NC Place Lafayette Allée angle Rospespierre et Orme au Charron.

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Développement des transports en communs (navettes Emerainville mini-bus électriques, sites propres…) Navette pour les Séniors mise en place

Noisiel :

Création d’une ligne de mini-bus « mobilité 2019 NC seniors »

Renouvellement flotte véhicules services municipaux en Chelles : hybrides/électriques Acquisition de véhicules fonctionnant au GNV et Mise en NC location d’une station de remplissage NC service de la station Avril Courtry : 2018

Véhicule sans permis électrique LIGIER pour le

service voirie espaces verts

Emerainville : Acquisition d’un véhicule électrique

Lognes :

Véhicules 100% électriques : - 1 Goupil G 3 2013 NC - 1 Peugeot ION 2015 - 1 Goupil G5 2015 - 2 Goupils G 3 2015 - 1 Peugeot ION 2016 - 1Renault ZOE 2018

Véhicules de type Hybride :

- 1 Toyota Yaris 2013

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Projet de PPBE

- 2 Toyota Yaris 2014

Noisiel :

Acquisition de 2 véhicules électriques 45 000€ 2020/2021 NC

Acquisition d’un camion poids lourd 60 000€ 2020

Mini camion GOUPIL électrique 23 655€ 2019

Véhicule police municipale 24 548€ 2018

Renault Kangoo électrique 15 199€ 2014

Renault Zoé électrique 13 178,5€ 2013

Véhicule léger 8 191€ 2011

Pontault-Combault : Remplacement d'un mini-car WOLKSWAGEN Cout en 2022 : Juin 2022 NC G.O par un mini-car électrique , remplacement 394 000 € d'une Renault Modus essence par une Renault ZOE , remplacement de 3 Renault Clio G.O par 3 Renault ZOE électrique , remplacement de 4 Renault Kangoo G.O par 4 Renault Kangoo électrique , remplacement d'un Master Renault G.O par un Renault Master électrique et remplacement d'un Renault Trafic G.O par un Master Renault électrique,

Remplacement de 3 Master Renault G.O par 3 Cout en 2021 : Juin 2021 NC Renault Master électrique et remplacement 276 000 € d'une Renault Clio essence par une Renault ZOE électrique et remplacement de 4 Renault Kangoo G.O par 4 Renault Kangoo électrique

Remplacement d'un Master Renault G.O par un Cout en 2020 : Juin 2020 NC Master Renault électrique et Remplacement de 135 000 € 2 Renault Kangoo au G.O par 2 Renault Kangoo

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Projet de PPBE

électrique

Remplacement de 2 Master Renault G.O , par 2 Cout en 2019 : 2019 NC Master Renault électrique 180 904 € Achat de 2 kangoo renault électrique en remplacement de deux Kangoo Renault G.O

Favoriser les mobilités douces (pistes cyclables, partage Champs-sur-Marne : de la voirie, etc) Plan vélo 2020-2021

Courtry : Aménagement piste cyclable Rue VAN VYNGENE D’autres en projet en lien avec la CAPVM

Emerainville : Plan des circulations douces : - Itinéraires cyclables (Avenue de l’europe, Boulevard du Clos de l’Aumone, Boulevard de Beaubourg, Allée de la Briarde, Boulevard Olof Palme, Rue d’Emery, Boulevard du Courcerin). - Chemins ruraux (Chemin des vaches, Chemin des Princes, Chemin Saint Erasme

Arrêté Préfectoral de Protection Biotope des massifs forestiers

Classement en EBC au PLU des massifs forestiers, parc Denis le Camus, Bois d’Emery, Ouverture en 2019 du Bois de Footel : Parc de

Malnoue de 52 ha, classé EBC

Lognes : Création d’une voie verte le long de l’étang du NC 2011 NC Maubuée par le service infrastructure de la CA

Pontault-Combault : Etude : pierre rollet, jean moulin NC 2020

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Projet de PPBE

Madame Sans Gêne : étude + réalisation 2021

Réalisation de pistes cyclables : rue des Prés Saint Martin, rue de l'Orme au NC 2002 NC Charron

rue des Prés Saint Martin 2004

avenue Caminha 2005

rue des Tilleuls 2008 à 2010

o Actions sur les vitesses de circulation

Actions sur les vitesses de circulation réalisées au cours des 10 dernières années et des 5 années à venir Intitulé Description et localisation de l’action Coût estimé (si Date de Gains (dB et possible) réalisation population bénéficiaire) si possible Réduction réglementaire de la vitesse (axes Champs-sur-Marne : limités à 50, 30 km/h…) Avenue Paul Cézanne NC NC

Chelles : Vitesse réglementée sur l’ensemble de la ville : pas de vitesse NC NC au-delà de 50 km/h

Emerainville : Vitesse limitée à 50 voire 30 km/h en agglomération

Roissy-en-Brie : Quartier Terres Rouges Sept 2016 NC

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Projet de PPBE

Quartier Jondelles Nord Nov 2016 Avenue Joseph Bodin de Boismortier Avril 2015 Rue Georges Pompidou Juil 2018 Av Pierre Mendes France Fev 2013 Avenue des Berchères Fev 2013

Mise en place de zones piétonnes, zones 30, Champs-sur-Marne : zones de rencontre Rue de Paris NC 2014-2015 NC Bd du Bois de Grâce Place Pablo Picasso

Chelles : Extension des zones 30 et zones de rencontre NC NC NC

Emerainville : Zones 30 sur la majorité de la ville NC NC

Lognes : Zones 30 : - boulevard de la Malvoisine - place Charles Cros - cours des lacs - rue de la Tour d’Auvergne - cours des petites écuries + rond-point Marie Curie - boulevard Frédéric Chopin + place Ludwig Van Beethoven - cours Georges Gerswhin - boulevard du Segrais entre Torcy + rond-point Sean Mac Bride

Roissy-en-Brie : Rue Pasteur NC 2014 Place Barmsted jusqu’à la place Raymond Baurin Juil 2018 1ère Avenue

Noisiel : NC Avenue de la République (création d’une zone 30) 17 425€ 2011

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Pontault-Combault : Zone 30 : av. République, av de Gaulle, av Dantzig, av L Rémy, NC av des marguerites

Transformation de carrefours à feux ou Chelles : d’intersections à route prioritaire en carrefours Suppression carrefour à feux : avenue des Sciences/Lavoisier 2020 giratoires Suppression carrefour à feux et création d’un giratoire : Eté 2017 Nast/Eterlet/Résistance.

Noisiel :

Intersection cours de l’Arche Guédon /allée Chateaubriand 395 524,68€ 2009 (aménagement d’un rond-point)

Aménagements ponctuels de voirie Chelles : (décrochements verticaux de chaussée de Création de plateaux surélevés avenue des Sciences 2020 type ralentisseurs, coussins, plateaux Création de plateaux surélevés : rue Louis Eterlet, rue Gustave 2015-2018 surélevés… décrochements horizontaux Nast, avenue de la Résistance, boulevard Mendes France, … comme rétrécissements de chaussée, chicanes…) Champs-sur-Marne Plateaux surélevés : Rue de Paris, Bd Bois de Grâce, Place, Pablo Picasso, Rue Mandela, Cours du Luzard, Coussins berlinois : Rue de Paris, Rue Schweitzer, Av Paul Cézanne, Rue des Prés Ralentisseurs : Av Forestière

Emerainville Oui 383 000€ 2019 (budget voirie) Lognes : -cours des Lacs : 6 plateaux surélevés - bld Camille Saint Saëns : 1 coussin berlinois - boulevard Frédéric Chopin : 4 plateaux surélevés - cours des Petites Ecuries : 5 coussins berlinois - boulevard du Segrais : 8 coussins berlinois

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Projet de PPBE

- rue de la Maison Rouge (entre le rond Alva Myrdal et rue de la Ferme) : 2 plateaux surélevés - rue de la Ferme : 1 coussin berlinois - rue Jules Raimu : 1 coussin berlinois - rue du Bois de la Grange : 1 plateau surélevé -grande allée des Charmilles : 1 chicane

Noisiel :

Cours des deux parcs : Création d’un rond-point ? 2023

Cours de l’Arche Guédon : aménagement d’un rétrécissement 25 721€ 2019 de chaussée et création d’un refuge pour les piétons

Sécurisation de l’intersection grande allée des Bois/Avenue 259 324€ 2014 Pierre Mendès France

Cours du Château : Mise en place de 2 coussins berlinois 10 767€ 2013

Boulevard Pierre Carle : Mise en place d’un ilot central 11 419€ 2013

Sécurisation de l’intersection grande allée es Bois / Cours du 254 920€ 2013 Luzard

Cours de l’Arche Guédon : Mise en place de 2 coussins berlinois 11 351€ 2012

Sécurisation de l’intersection grande allée es Bois / Cours du 300 489€ 2011 Château

Cours du buisson – pose de ralentisseurs 8 000€ 2009

Avenue Pierre Mendès France : Pose de coussins berlinois 4 000€ 2009

Cours du buisson – pose de ralentisseurs 7 523€ 2011 Avenue Pierre Mendès France : pose de coussin berlinois 7 523€ devant l’école du trésor

Boulevard Salvador Allendé – aménagement d’un ilot central 6 996€ 2011

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Projet de PPBE

Intersection cours de l’Arche Guédon /Allée des 8 551€ 2010 impressionistes : Installation de coussins berlinois

Roissy en Brie : Dec 2016 Av Jean Monnet Av Maurice Vlaminck Av Panas Av du Grand Etang Av du Moulin Rue Eugène Delacroix Rue Charles Vaillant Rue Pasteur Route de Pontault Route d’Ozoir Av Maréchal Foch Rue des Veilles Vignes Rue des Aulnes Route de Monthéty Boulevard des Princes Rue Denis Papin Rue de la Pérouse Av de la Pierrerie Av Jean Monnet Av Jean Baptiste Corot

Pontault-Combault : P Rollet, av République, av Dantzig, av De Gaulle, av Lucien 30 000€ 2019 réalisation de Coussins berlinois :Rémy et Marguerite

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Projet de PPBE

o Actions sur les revêtements de chaussée

Actions sur les revêtements de chaussée réalisées au cours des 10 dernières années et des 5 années à venir Intitulé Description et localisation de l’action Coût estimé (si Date de réalisation Gains (dB et possible) population bénéficiaire) si possible Changement de pavés pour des revêtements Chelles : bitumineux Suppression des pavés rue Alexis 2018 - 3 à 6 dB Legrand Actions de maintenance régulière des voiries Chelles : (lutte contre l’orniérage…) Campagnes régulières de remise en état Tout au long de l’année par le bailleur de la ville

Emerainville : Entretien de la voirie pour éviter sa dégradation : plan de nettoyage des 383 000€ (budget voirie) 2019 voies fait. Réparations au besoin

Champs-sur-Marne : Oui Environ 50 000€/an

Roissy en Brie : Réparation et renforcement de la voirie Mars 2019 sur différentes rues.

Technique d’enrobé projeté Inscription au BP 2020

Noisiel :

Entretien des voiries (trous, nid de 150 000€ 2024 poules..) 150 000€ 2023 150 000€ 2022 150 000€ 2021 150 000€ 2020 150 000€ 2019 130 000€ 2018 130 000€ 2017

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Projet de PPBE

130 000€ 2016 120 000€ 2015 120 000€ 2014 120 000€ 2013 100 000€ 2012 100 000€ 2011 100 000€ 2010 100 000€ 2009

Pontault-Combault : Oui 300 000€ 300 000€ par an (bail de 4 ans)

o Actions de limitation de la propagation

Actions de limitation de la propagation du bruit réalisées au cours des 10 dernières années et des 5 années à venir Intitulé Description et localisation de l’action Coût estimé (si Date de Gains (dB et population possible) réalisation bénéficiaire) si possible

Talus de terre et merlons Chelles : Création de merlons quartier du Plein Champ dans le cadre des travaux du GPE 2020

Emerainville : Jusqu’à – 10 dB Abords RN104 (dirif)

Noisiel : Centre technique municipal : Réalisation d’un Merlon 10 000€ 2019

Ecrans anti-bruit Chelles : Installation de murs anti-bruit le long de la voie ferrée 2011-2014 (convention avec RFF)

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Projet de PPBE

Emerainville : Abords RN104 (dirif)

Pontault-Combault : oui (cf dirif élargissement de la Francilienne)

o Opérations de traitement acoustique des façades

Opérations de traitement acoustique des façades (Y compris opérations de réhabilitation thermique) réalisées au cours des 10 dernières années et des 5 années à venir Intitulé Description et localisation de l’action Coût estimé (si Date de Gains (dB et population possible) réalisation bénéficiaire) si possible

Selon performance, - 5 à 30

dB Changement des huisseries Chelles : Sur plusieurs

Action des bailleurs sociaux : 1001 Vies Habitat, OPH 77, années

SNI La Sablière Rénovation du patrimoine Champs-sur-Marne : communal (crèches, écoles, bâtiments municipaux ou Groupe scolaire Olivier Paulat (maternelle et 9 974 € TTC 2017 communautaires, maisons de élémentaire) : Remplacement des menuiseries bois 64 639 € TTC 2018 retraite, etc.) simples vitrages par double vitrage 70 000 € TTC (sous 2020 réserve vote budgétaire)

Groupe scolaire Pyramides (élémentaire) : 9 974 € 2016 Remplacement des menuiseries bois simples vitrages par 64 639 € 2018 double vitrage 70 000 € 2020 (vote)

Noisiel : Construction nouvelle école Jules Ferry 3 500 000€ D’ici 2024

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Projet de PPBE

Rénovation du patrimoine communal 500 000€ D’ici 2024

Remplacement huisserie divers bâtiments 300 000€ 2022-2023

Isolation des façades de divers bâtiments 300 000€ 2022-2023

Isolation des façades : Crèche du Luzard : rénovation toiture + réfection isolation 150 000€ 2020-2021

Centre technique municipal : Logement du gardien + 27 500€ 2019 rénovation de la toiture + réfection de l’isolation

Maison de quartier des deux parcs : rénovation de la 72 314€ 2018 toiture + réfection de l’isolation

Groupe scolaire de l’allée des bois mater : rénovation de 18 500€ 2015 la toiture + réfection de l’isolation Centre de loisirs des Noyers mater : rénovation de la 110 928€ 2012 toiture + réfection de l’isolation

Centre de loisirs des Noyers restau. Scol. : rénovation de 31 577€ 2012 la toiture + réfection de l’isolation

Ecole maternelle Maryse Bastié : rénovation de la toiture 115 000€ 2012 + réfection de l’isolation

Ecole maternelle Maryse Bastié : réalisation de l’isolation 77 000€ 2012 par l’extérieur

Bureau de poste du vieux Noisiel : rénovation de la 31 065€ 2011 toiture + réfection de l’isolation

Groupe scolaire des Noyers : Remplacement des 21 434€ 2011 verrières (2ème tr.)

Centre de loisirs des Noyers élémentaire : rénovation de 70 646€ 2011 la toiture + réfection de l’isolation

Maison des fêtes familiales : Traitement acoustique des 38 500€ 2009

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Projet de PPBE

locaux + installation d’un limiteur de bruit

Changement des huisseries :

Gymnase COSOM – logement du gardien : 2ème tranche 5.716€ 2019 1ère tranche 6 544€ 2018 Remplacement des baies vitrées salle de gymnastique 50 461€ 2014

Groupe scolaire des Tilleuls : logement du gardien 6 411€ 2019 4ème tranche 13 442€ 2017 3ème tranche 87 415€ 2016 2ème tranche 116 000€ 2015 1ère tranche 160 000€ 2014

Crèche collective du Luzard 21 419€ 2019

Tennis – logement du gardien 6 819€ 2018

Maison pour Tous du Luzard (salle de danse) 10 926€ 2017

Maison de l’enfance et de la famille 3ème tranche 61 418€ 2016 2ème tranche 75 704€ 2015 1ère tranche 60 681€ 2014 Remplacement verrière salle de jeux 54 740€ 2012 Remplacement verrière halle d’entrée 47 158€ 2012

Hôtel de ville Remplacement des fenêtres salle de réunion 9 817€ 2012

Ecole des noyers : Remplacement porte d’accès sur cours 8 961€ 2012 Porte d’accès principal 12 100€ 2014

Ecole de la Ferme du Buisson :

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Projet de PPBE

Remplacement porte d’accès sur cours 8 961€ 2016 Remplacement des 2 portes d’accès principal 9 972€ 2013 Remplacement baies vitrées salle bleue 4 158€ 2013

Centre de loisirs de noyers Remplacement des verrières restaurant scolaire 17 812€ 2013 Mise en place d’une surtoiture isolante 241 0008€ 2013 Remplacement baies vitrées du couloir 86 248€ 2012

Gymnase SPS de la Ferme du Buisson Remplacement de menuiseries extérieures 93 118€ 2013

Gymnase COSEC Remplacement baies vitrées salle de tennis de table 45 644€ 2013

Centre Technique Municipal Remplacement seconde porte d’accès au hangar 13 329€ 2012 Remplacement des menuiseries extérieures (1ère 66 546€ 2012 tranche)

Ecole maternelle Maryse Bastié Remplacement de menuiseries extérieures 132 000€ 2012

Groupe scolaire du bois de la grange : Remplacement de menuiseries extérieures (1ère tranche) 98 636€ 2010 Remplacement de menuiseries extérieures (2ème et 3ème 476 000€ 2011 tranche)

LCR des Tilleuls Remplacement des menuiseries extérieures 60 000€ 2011

Groupe scolaire des Noyers Remplacement des verrières (1ère tranche) 23 160€ 2009

Rénovation du patrimoine communal

Gymnase COSEC - Logement du gardien Réhabilitation complète 36 980€ 2019

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Projet de PPBE

Maison de quartier des deux parcs Ravalement du bâtiment 23 000€ 2019

Gymnase COSOM Réhabilitation complète 3 500 000€ 2016

Centre de loisirs des Noyers Isolation acoustique des circulations 1ère étage 9 041€ 2015 Maison de quartiers des deux parcs Réhabilitation complète des locaux 600 000€ 2015

Ancienne mairie Réhabilitation complète du bâtiment 527 000€ 2013

Ecole maternelle Maryse Bastié Réfection complète du chauffage 101 732€ 2013

Ecole Jules Ferry et Maryse Bastié Création d’un nouveau restaurant scolaire 1 589€ 2012

Vestiaires du stade de la Malvoisine Réhabilitation complète des locaux 50 000€ 2011

Maison pour tous du Luzard Réhabilitation de la salle polyvalente 38 496€ 2011

Ecoles Jules Ferry et Maryse Bastié Création d’un nouveau restaurant scolaire 2 969€ 2011

Mairie annexe du Luzard Réhabilitation complète des locaux 46 429€ 2011

Vestiaire du stade de la malvoisine Réhabilitation complète des locaux 170 000€ 2010

Transformation du groupe scolaire des Totems en 231 000€ 2010 Maison de l’Enfance et de la Famille Réhabilitation complète des locaux

Mairie annexe du Luzard

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Réhabilitation complète des locaux 696 000€ 2010

Ecole de l’allée des Bois maternelle Réfection complète de l’électricité 200 239€ 2010

Halle du marché couvert Réfection complète des sols + assainissement 91 392€ 2010

Ecole de l’allée des bois élémentaire 2009 Réfection complète de l’électricité 319 000€

Transformation du groupe scolaire des Totems en 2009 Maison de l’Enfance et de la Famille 573 094€ Réhabilitation complète des locaux

Mairie annexe du Luzard 138 714€ 2009 Réhabilitation complète des locaux

Ancienne mairie 14 232€ 2009 Réhabilitation complète des locaux

Pontault Combault : Remplacement de fenêtres (double vitrage 4/16/4) : Ecole Pajot Ecole Néruda Maternelle Barbertet, Maternelle Prévert Elémentaire Dubus

Insonorisation studio de dance Ferme Briard.

Insonorisation salle Zappa du conservatoire 30 000€

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o Autres actions de lutte contre les nuisances sonores -

Autres actions de lutte contre les nuisances sonores réalisées au cours des 10 dernières années et des 5 années à venir Intitulé Description et localisation de l’action Coût estimé (si Date de réalisation Gains (dB et possible) population bénéficiaire) si possible Répression des deux-roues bruyants (contrôle à l’oreille) Campagne de sensibilisation deux-roues Pontault-Combault : (sorties établissements scolaires, grand oui (sensibilisation dans les écoles, atelier avec la public –affiches…) police municipale), Fête du vélo Répression des conducteurs abusant des Pontault-Combault : avertisseurs sonores Rares interventions. Campagne de sensibilisation sur l’usage modéré des avertisseurs sonores Actions de promotion des pratiques d’éco- Lognes : conduites (notamment pour les agents des Sensibilisation des agents communaux à l’éco-conduite 2300 € 2013 services communaux) Non chiffrable Pontault-Combault : Organisation de sessions de formations/initiations à l'éco-conduite, sur simulateur, pour les agents 1 200€ 1 journée par an municipaux utilisant les véhicules municipaux. pendant la semaine du développement durable depuis 2016

Lutte contre les bruits relatifs à la lutte Pontault-Combault : Depuis plusieurs contre les bruits du voisinage (locaux Déplacements sur place et constats des faits. années. d'habitation et leurs dépendances, piscines Verbalisation si récidive après information. Arrêté individuelles, propriétaires d'animaux municipal et préfectoral. (chiens, coqs….), propriétaires d'alarmes. Radars pédagogiques Chelles : 2radars pédagogiques mobiles 2012

Courtry : Deux radars pédagogiques : rue du Général Leclerc et près du Collège Maria Callas (rue VAN VYNGENE).

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2) ACTIONS SUR LE BRUIT FERRÉ

Les PPBE des infrastructures du réseau ferroviaire national sont élaborés par les services de l’Etat (DDT) sous l’autorité du Préfet de département (décret n°2006-361, circulaire du 07 juin 2007 et instruction du 23 juillet 2008). Le PPBE relatif aux infrastructures ferroviaires dont le trafic annuel est supérieur à 30 000 passages de trains dans le département de Seine-et-Marne a été arrêté le 21 décembre 2018 par arrêté préfectorale et est consultable sur http://www.seine-et- marne.gouv.fr/content/download/35882/278350/file/PPBE_ferroviaire_77_V_arrete.pdf.

Afin de compléter la liste des secteurs à enjeux identifiés gérés par SNCF Réseau/RATP ainsi que la liste des PNB ferrés établis dans le cadre des observatoires du bruit des transports terrestres, la collectivité Paris - Vallée de la Marne a envoyé le 03/10/2019 un courrier demandant - La liste des PNB (Points Noirs du Bruit) ferrés - Les actions mises en œuvre au cours des dix dernières années - Les actions prévues dans les cinq prochaines années.

Par ailleurs, en réponse au courrier de la Communauté d’agglomération Paris - Vallée de La Marne SNCF Réseau et le RATP ont fourni une contribution détaillée sur la liste des Points Noirs du Bruit ferrés, les actions mises en œuvre au cours des dix dernières années et les actions prévues dans les cinq prochaines années sur son territoire. Cette contribution figure en annexe de ce document. Les principaux éléments en sont repris ci-dessous.

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Actions, travaux, et études réalisés par SNCF Réseau au cours des 10 dernières années

Type d’actions Description et localisation de l’action Coût estimé (si Date de Gains (dB et possible) réalisation population bénéficiaire) si possible Renouvellement du Renouvellement du matériel roulant sur la ligne P N.C N.C Variable matériel roulant Actions sur Renouvellement Voie Ballast (RVB) : près de 75km en Seine et N.C Depuis N.C l’infrastructure Marne sur les lignes 1 000, 2 000, 70 000, 72 000, 229 000, 746 000, 2008 ferroviaire sans précision plus fine pour la CA Paris Vallée de La Marne

Observatoire du bruit Identification des bâtiments Points Noirs du Bruit ferroviaire potentiels - : 5 693 en Seine et Marne

Réalisation de Chelles : N.C. protections Installation de 1145m d’écrans acoustiques le long de la ligne 70 8,9M€ (avec acoustiques 000. 169 logements (12 bâtiments) identifiés comme Points Noirs du participation de Bruit ont été traités, ce qui correspond à environ 507 personnes l’ADEME, de l’Etat, de la Région IDF et des Collectivités locales) Vaires-sur-Marne : Installation de 430m d’écrans acoustiques le long de la ligne 70 000. 6,1M€ (avec 182 logements (19 bâtiments) identifiés comme Points Noires du participation Bruit ont été traités, ce qui correspond à environ 546 personnes de l’ADEME, de l’Etat,

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Projet de PPBE

de la Région IDF et des Afin de résorber la totalité des Points Noirs du Bruit, des traitements Collectivités locales). complémentaires par renforcement de l’isolation acoustique des façades ont été réalisés sur ces deux communes (pose de doubles vitrages acoustiques performants et traitement des entrées d’air).

Mur anti bruit de Vaires-sur-Marne Mur anti bruit de Chelles

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Actions, travaux, et études en cours ou programmés par SNCF Réseau dans les 5 années à venir années

Type d’actions Description et localisation de l’action Coût estimé (si Date de Gains (dB et possible) réalisation population bénéficiaire) si possible Actions sur l’infrastructure Renouvellement Voie Ballast (RVB) : (sans précision) N.C Dans les 5 N.C. ferroviaire ans

Partenariat avec Bruitparif Installation de stations de mesure de bruit ferroviaire : 15 N.C D’ici fin - stations en Ile-de-France (sans précision pour la CA Paris - 2020 Vallée de La Marne)

Programme de résorption des Isolation acoustiques de façades (communes concernées par Les études et les D’ici fin - PNBf en Ile-de-France les études acoustiques en 2018 : voir page précédente) travaux sont 2020 financés à 80% par l’ADEME et 20% par SNCF Réseau

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Actions, travaux, et études réalisés par la RATP au cours des 10 dernières années

Type d’actions Description et localisation de l’action Coût estimé (si Date de Gains possible) réalisation (dB et populatio n bénéficia ire) si possible Renouvellement du Renouvellement du matériel roulant sur la ligne A N.C N.C Variable matériel roulant Politique bruit et Réduction de 50% des points noirs du bruit entre 2000 et 2018 (objectif : NC NC NC vibrations 0 en 2020)

Maintenance dédiée à la Opérations diverses 3,5M€ chaque année 2009-2019 NC réduction du bruit et des (sans précision pour vibrations la CA Paris-Vallée de La Marne) Recensement et le suivi Environ 500 plaintes sont reçues chaque année (aucune plainte sur le NC 2009-2019 NC des plaintes des « territoire de la CA Paris - Vallée de La Marne en 2018). Chaque riverains » réclamation entraîne systématiquement une enquête technique, une réponse personnalisée, et des travaux si nécessaire. La géo-localisation des plaintes a permis d’identifier neuf zones sensibles (sans précision pour la CA Paris - Vallée de La Marne). Installation de tapis Installation de tapis anti-vibratoire sous le ballast quand celui-ci est NC Depuis 5 à 10 vibratoire remplacé (sans précision pour la CA Paris - Vallée de La Marne). quelques dB(A) au années niveau du piédroit du tunnel. Spécification des Pour la conception des nouveaux matériels, la RATP évalue les NC NC NC matériels roulants ambiances sonores intérieures et extérieures du matériel (sans précision pour la CA Paris - Vallée de La Marne). Réduction du bruit de Utilisation de sabots en bois lorsque les conditions techniques le NC NC NC crissement au freinage permette (sans précision pour la CA Paris - Vallée de La Marne). Réduction du bruit de Pose d’absorbeurs dynamiques sur le rail NC NC NC roulement permet de dissiper l’énergie vibratoire du rail sous forme de chaleur. (sans précision pour la CA Paris - Vallée de La Marne).

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Projet de PPBE

3) ACTIONS SUR LE BRUIT AÉRIEN

Le territoire de la Communauté d’agglomération Paris - Vallée de la Marne héberge deux aérodromes : Lognes-Emerainville et Chelles-Le Pin. Le sud du territoire est également concerné par des survols résultant de l’activité de la plateforme aéroportuaire de Paris-Orly. En tant qu’aéroport accueillant plus de 50 000 mouvements par an, Paris-Orly est concerné par l’élaboration et le réexamen périodique des cartes stratégiques de bruit et du plan de prévention du bruit dans l’environnement. Le PPBE de 2ème échéance de l’aéroport de Paris Orly a été approuvé le 14 mars 2013 (arrêté interpréfectoral A.I. 935). Un travail de réactualisation de ce document est en cours, mené conjointement par Aéroports de Paris, exploitant et gestionnaire, et la Direction générale de l’aviation civile (direction des services de la navigation aérienne et direction du transport aérien). i. PPBE de l’aéroport Paris Orly

Le projet de PPBE d’Orly, qui devrait être disponible en fin d’année 2019, n’a pas pu être pris en compte.

ii. PEB aérodrome de Lognes-Emerainville

La révision du Plan d’Exposition au Bruit (PEB) de l’aérodrome de Lognes-Emerainville a été approuvée par arrêté préfectoral le 11 Février 2019.

Le PEB approuvé sera annexé aux plans locaux d’’urbanisme, aux plans de sauvegarde et de mise en valeur, et aux cartes communales des communes concernées.

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Communes impactées par le projet de PEB de Lognes Emerainville (Source : PEB Lognes Emerainville)

Les cartes de zonage d’exposition au bruit et les modifications de PLU sont détaillées dans le PEB de l’aérodrome, en annexe du présent PPBE.

iii. PEB aérodrome de Chelles-Le Pin

Le PEB de l’aérodrome de Chelles-Le Pin a été arrêté en Septembre 1991.

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4) PLAN D’ACTIONS

4.1 – Choix des actions et objectifs de réduction du bruit

Rappel des actions possibles :

Source de Actions Efficacité Type d’actions bruit Coût correctrices acoustique concernée

+++ (si bruit Surcoût de moteur l’ordre de 20% Mise en place d’enrobés phoniques Routier prédominant) / enrobé classique

Maintenance régulière des voiries : Transports renouvellement voies ballast, meulage des ++ Moyen voies (ferroviaire), lutte contre l’orniérage terrestres (routier)

Actions de maitrise du trafic : modification du Routier ++ Faible plan de déplacements, mise à sens unique de voies, interdiction des PL, 2RM…

Actions favorisant le report vers des modes de transport moins bruyants : développement Routier Variable des TC, aide à l’acquisition de véhicules électriques, création de pistes cyclables Limitation à Ferroviaire, la source ++ Renouvellement de la flotte par des véhicules aérien Élevé

moins bruyants

Ferroviaire ++ Moyen Remplacement des semelles de frein

Diminution de la vitesse : réduction réglementaire, création de zones 30, Routier + Moyen aménagements ponctuels de voirie, contrôles de vitesse, radars pédagogiques…

Action de fluidification du trafic : suppression de feux tricolores, gestion du stationnement Routier + Moyen et des livraisons, mise en oeuvre d’ondes vertes modérantes, systèmes de synchronisation des feux..

Modification des trajectoires et des Aérien ++ Faible procédures d’approche Installation Transports ++ Elevé de Couverture ou semi-couverture de voies terrestres protections ++ (selon acoustiques Mise en place d’écrans anti-bruit ou de Transports Elevé merlons configuration

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terrestres et bâti)

++ (en Action sur Isolation de façade Toutes intérieur Elevé le bâti seulement)

Actions Types d’action Pertinence Coût préventives

Intégration de la prévention du bruit dans les Stratégie +++ Faible politiques sectorielles (urbanisme, transport, aménagement, habitat)

Gestion Mise en place d’un outil de gestion des ++ Moyen plaintes

Actions de sensibilisation ciblées (scolaires, ++ Faible agents municipaux, gérants et clientèle Sensibilisation d’établissements, bailleurs sociaux…)

Organisation d’évènements grand public ++ Faible à moyen autour du bruit

Communication Création d’une rubrique dédiée au bruit sur le + Faible site internet de la collectivité + Moyen Réalisation de campagnes de mesure de bruit Connaissance Réalisation d’études de trafic ++ Moyen

Afin d’apporter des solutions aux endroits fortement exposés au bruit, d’améliorer la qualité de l’environnement sonore, et de préserver les espaces calmes, un projet de plan d’action 2019-2024 a été élaborée.

Le projet de plan d’actions ci-dessous sera consolidé en 2020, et mis en cohérence avec 4 documents de planification structurants : - Le Programme Local de l’Habitat (PLH) 2020-2025 approuvé en Conseil Communautaire du 19 Décembre 2019 - Le Schéma de Cohérence et d’Orientations Paysagère (SCOP) approuvé en Conseil Communautaire du 4 Avril 2019 - Le Contrat Local de Santé (CLS) 2019-2022 approuvé en Conseil Communautaire du 10 Octobre 2019 - Le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) 2020-2025 qui sera proposé aux élus du Conseil Communautaire au début du 2ème semestre 2020

Le plan d’action de la CA Paris Vallée de La Marne est structuré autour de 3 axes principaux :

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Axe 1 : Réduire le bruit à la source et contribuer à la résorption des points noirs de bruit

Axe 2 : Préserver et mettre en valeur les zones de qualité sonore du territoire

Axe 3 : Améliorer la connaissance, informer, et sensibiliser

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Porteur de Axe Objectif Action Sous-action Indicateur Echéance l’action 1.1 Solliciter auprès d’Ile de France Nombre de bus Mobilités le remplacement de la flotte CAPVM / remplacés par des bus 2020-2025 de bus par des véhicules moins IDFm moins bruyants 1. Optimiser l’offre de bruyants transport en commun 1.2 Adapter les itinéraires et les Part modale des TC fréquences de passages aux besoins CAPVM / Réduire le bruit routier en limitant le des usagers et adapter les voiries de Travaux de voirie en 2020-2025 IDFm recours au véhicule motorisé façon à absorber les vibrations de faveur des TC individuel passage des bus 2. Elaborer un schéma directeur du réseau cyclable d’intérêt communautaire et - CAPVM Part modale du vélo Juin 2021 Axe n° 1 : Réduire le favoriser l’accessibilité aux bruit à la source et secteurs de bonne qualité contribuer à la sonore résorption des Nombre de riverains points noirs du bruit des voies CAPVM / départementales ayant 3.1.Mobiliser le Conseil Communes bénéficié d’actions Départemental de Seine et Marne 2020-2025 Départemen permettant de diminuer Diminuer le bruit des transports en pour des actions de réduction du bruit 3.Bruit routier : Garantir le t le niveau de bruit à son obtenant des gestionnaires traitement effectif des domicile d’infrastructures aériennes, secteurs identifiés dans le ferroviaires et routières la mise en cadre du PPBE œuvre d’actions sur le territoire Nombre de riverains 3.2Mobiliser l’Etat pour des actions de CAPVM / ayant bénéficié réduction du bruit, en particulier sur la Communes d’actions permettant de 2020-2025 N104 / Etat diminuer le niveau de

bruit à son domicile

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Porteur de Axe Objectif Action Sous-action Indicateur Echéance l’action 4.1 Mettre en place un groupe de CAPVM / suivi sur la résorption des Points Communes / Nombre de points noirs de bruit traités 2019-2024 Noirs de Bruit identifiés SNCF par SNCF Réseau Axe n° 1 (suite) : Diminuer le bruit des transports en Réseau Réduire le bruit à obtenant des gestionnaires d’infrastructures aériennes, 4. Bruit ferré : Nombre de riverains la source et S’assurer du traitement effectif ferroviaires et routières la mise en 4.2. Evaluer la convergence entre le CAPVM / ayant bénéficié contribuer à la des points noirs du bruit œuvre d’actions sur le territoire (suite) diagnostic réalisé dans le PPBE et les SNCF d’actions permettant résorption des Points Noirs de Bruit ferroviaires 2019-2024 Réseau / de diminuer le points noirs du identifiés par SNCF Réseau et la RATP niveau de bruit à bruit RATP son domicile

5. Aménager et rendre accessible des sites verts - CAPVM 2019-2024

Nombres Valoriser et favoriser l’accessibilité d’opérations aux secteurs de bonne qualité sonore répondant aux par l’aménagement et l’accessibilité 6. Poursuivre la réflexion sur la 6.1. Cartographier les zones de de sites verts critères de zones 2020 caractérisation des zones calmes circulation apaisées et en projet CAPVM / Axe n° 2 : calmes en réalisant une Communes Préserver et mettre en valeur 6.2 Identifier d’autres critères de 2020 les zones de valorisation des zones calmes qualité sonore du 7. Etudier l’insertion du critère Nombre de CCTP bruit dans les Cahiers des clauses territoire incluant des techniques particulières (CCTP) - 2019-2024 dispositions pour la prestation d’entretien des relatives au bruit espaces verts Préserver les secteurs de bonne CAPVM Nb de personnes qualité sonore identifiés CAPVM sensibilisées et de 8. Limiter l’utilisation d’appareils sites entretenus 2019-2024 d’entretien d’espaces verts à - sans recours à des moteur engins motorisés

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Axe Objectif Action Sous-action Porteur de l’action Indicateur Echéance 9. S’appuyer sur les actions du Programme Local de L’Habitat Nombre d’habitant de PVM (PLH) et du Contrat Local de - CAPVM ayant bénéficié d’une 2019-2024 Santé (CLS) pour sensibiliser les information sur le bruit partenaires et les habitants aux nuisances sonores

10.Sensibiliser les administrés Nombre d’actions de aux nuisances sonores par le sensibilisation à Sensibiliser les biais de la mallette pédagogique « - CAPVM 2019-2024 différents publics l’environnement sonore Kiwi » de Bruitparif à l’environnement sonore, en lien avec les communes 11.Sensibiliser les personnels Nombre d’agents et d’élus communautaires et communaux - CAPVM 2021 Axe n° 3 : Améliorer sensibilisés la connaissance, aux nuisances sonores informer, sensibiliser

12.Communiquer sur les modes Nombre de publications et de déplacements alternatifs à la - CAPVM 2019-2024 d’événements voiture

Nombre de participations de la CAPVM et des 13.Participer à des évènements, communes à des réunions, instances organisées - CAPVM / Bruitparif 2019-2024 évènements, réunions, par Bruitparif Renforcer le instances organisées par soutien et le Bruitparif partenariat 14.1 Développer la connaissance Nombre d’actions réalisées avec de l’environnement sonore du CAPVM / Bruitparif par Bruitparif sur le 2019-2024 Bruitparif territoire territoire de la CAPVM 14.Agir avec Bruitparif sur le

territoire de la CAPVM Nb de participation de 14.2 Agir en partenariat avec les Bruitparif pour acteurs du territoire CAPVM / Bruitparif 2019-2024 l’organisation de réunions

et d’événements

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Projet de PPBE

4.2 – Détail des actions portées par la CA Paris – Vallée de La Marne

Les trois axes du plan d’actions de la C.A Paris – Vallée de La Marne se déclinent en 14 actions.

AXE 1 : Réduire le bruit à la source et contribuer à

la résorption des points noirs de bruit

Du fait de la dangerosité des espaces fortement exposés au bruit sur la santé humaine, la nécessité de faire de ces secteurs une priorité dans la lutte contre le bruit s’impose. Pour cela, le premier objectif est de réduire le bruit à la source dans les espaces extérieurs. En effet, protéger du bruit à la réception (isolation des façades, orientation des pièces de vie, choix des matériaux) permet d’avoir un confort acoustique à l’intérieur des logements mais ne garantit pas l’amélioration de la qualité sonore des espaces extérieurs aux logements.

Les principales sources de bruit à traiter sont :  Le bruit routier  Le bruit ferroviaire  Le bruit aérien

Pour faire face à des situations critiques, des solutions ont été pensées dans des documents d’urbanisme de la région Ile de France, comme dans le Plan de Déplacement Urbain (PDU) qui propose l’optimisation des déplacements ou encore le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) dans lequel on retrouve la réduction du trafic routier notamment la réduction de vitesse en particulier sur les axes rapides. Sachant que certaines compétences de la C.A Paris – Vallée de La Marne représentent elles aussi des sources de bruit : - Création, aménagement, entretien et gestion des zones d’activité - Schéma de cohérence territoriale et schéma de secteur - Création et réalisation de zones d’aménagement concerté d’intérêt communautaire - Organisation de la mobilité et des transports publics intercommunaux - Élaboration du diagnostic du territoire et définition des orientations du contrat de ville - Collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés - Création ou aménagement et entretien de voiries d’intérêt communautaire ; création ou aménagement et gestion de parcs de stationnement d’intérêt communautaire - Construction, aménagement, entretien et gestion d’équipements culturels et sportifs d’intérêt communautaire

De ce fait, les modes de travail participeront nettement à la réduction du bruit.

Enfin, conformément aux objectifs de la loi Grenelle, la réduction des Points Noirs du Bruit (situation critique) est primordiale pour la santé de la population et contribue nettement à l’amélioration de la qualité sonore de l’environnement.

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Projet de PPBE

Objectif : Réduire le bruit routier en limitant le recours au véhicule motorisé individuel

Action n°1 - Optimiser l’offre de transport en commun

1. Solliciter auprès d’Ile de France Mobilités le remplacement de la flotte de bus par des véhicules moins bruyants

Le parc de véhicules bus qui circulent sur le territoire est progressivement remplacé par des véhicules moins bruyants (hybrides, électriques, gaz tout liquide.. ou autre technologies plus respectueuses de l’environnement).

2. Adapter les itinéraires et les fréquences de passages de bus aux besoins des usagers, et adapter les voiries de façon à absorber les vibrations

Le développement des transports en commun permet de réduire le trafic automobile individuel et donc de réduire les nuisances sonores liées à circulation routière. La CA Paris – Vallée de La Marne étant gestionnaire de voirie sur une partie restreinte de son territoire (zones d’activité économique notamment), il est choisi de mener une politique volontariste à même de favoriser le report modal, garante de cobénéfices en termes de sécurité comme d’apaisement de l’environnement sonore. Le développement de lignes de bus, constitue une alternative à l’utilisation du véhicule individuel par un maillage du territoire par les transports en commun. L’offre de bus sur le territoire est en cours d’amélioration, pour réduire les nuisances sonores, optimiser l’offre et la qualité de service, et la valoriser auprès de l’usager potentiel.

Action n°2 : Développer le potentiel de pistes cyclables et l’usage des modes doux

L’aménagement de pistes cyclables permet de favoriser les déplacements en mode doux sur le territoire. Cela entraîne une diminution de l’utilisation de véhicules individuels routiers et donc une diminution des niveaux sonores liés au bruit routier. Les caractéristiques du territoire (topographie, urbanisation, population) apparaissent favorables pour développer de manière significative le recours au vélo comme moyen de transport du quotidien. Une réflexion globale à l’échelle de l’intercommunalité est nécessaire pour optimiser, compléter, relier entre elles les voies cyclables du territoire.

1. Elaborer un schéma directeur du réseau cyclable d’intérêt communautaire et favoriser l’accessibilité aux secteurs de bonne qualité sonore

L’analyse de l’existant montre que de nombreuses parties du territoire sont pourvues d’aménagement cyclables, mais le maillage souffre de coupures urbaines. Le schéma directeur cyclable devra permettre d’avoir un diagnostic poussé du réseau cyclable, des services associés (lieux de stationnement, solutions d’entretien/réparation, services de location, stations de gonflage..) et du potentiel d’évolution. Il sera réalisé en lien avec les communes et les gestionnaires d’infrastructures routières d’ici Juin 2021.

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Projet de PPBE

Objectif : Diminuer le bruit des transports en obtenant des gestionnaires d’infrastructures aériennes, ferroviaires et routières, la mise en œuvre d’actions sur le territoire

Action n°3 - Bruit routier : Garantir le traitement effectif des secteurs identifiés dans le cadre du PPBE

1. Mobiliser le Conseil Départemental de Seine et Marne pour des actions de réduction du bruit, en particulier sur les RD 224, 934, et 21

Le réseau routier départemental apparait comme un contributeur majeur aux situations les plus critiques d’exposition au bruit sur le territoire de Paris-Vallée de La Marne. Ainsi, dans le cadre du diagnostic des zones à enjeux mené pour ce PPBE, plus de 5 600 résidents aux abords des routes départementales ont été identifiés en situation de dépassement potentiel des seuils réglementaires.

N° Communes Infrastructure Gestionnaire Estimation de Nombre de la population d’ETS en l’infrastructure en dépassem dépassement ent potentiel potentiel* 1 Brou-sur-Ch., D 934 CD 77 163 (Lden) 1 Chelles, Vaires-sur- / 11 (Ln) M. 2 Brou-sur-Ch., D 34A CD 77 102 (Lden) 0 Chelles (Ln : 0) 3 Chelles D 34 CD 77 120 (Lden) 0 (Ln : 0) 4 Chelles D 224, D 34A CD 77 139 (Lden) 0 / 41 (Ln) 5 Chelles D 224 CD 77 932 (Lden) 0 (Ln : 0) 6 Chelles D 934 CD 77 1425 (Lden) 0 (Ln : 0) 7 Chelles D 934 CD 77 353 (Lden) 0 / 88 (Ln) 8 Chelles D 934 CD 77 886 (Lden) 1 (Ln : 2) 9 Chelles D 226 CD 77 119 (Lden) 0 / 96 (Ln) 10 Champs-sur-Marne D 104 CD 77 38 (Lden) 0 (Ln : 0) 11 Pontault-Combault N 104 DiRIF 118 (Lden) 1 / 78 (Ln) 12 Pontault-Combault N 104 DiRIF 174 (Lden) 1 / 38 (Ln) 13 Pontault-Combault N 104 DiRIF 201 (Lden) 0 (Ln : 3) 14 Roissy-en-Brie D 21 CD 77 534 (Lden) 0 / 104 (Ln)

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Détail des secteurs à enjeux pour le bruit routier Bruit ferré :

Le Plan de prévention du bruit dans l’environnement des routes de compétences départementales, approuvé par le département le 29 Avril 2013, avait mis en lumière l’impact de plusieurs voies départementales sur le territoire de Paris-Vallée de La Marne définissant plusieurs secteurs sensibles : RD 199 (Champs-sur-Marne, Noisiel, et Torcy), RD 10p (Noisiel), RD 128 (Torcy), RD 934 (Chelles), RD 224 (Chelles), RD 34 (Chelles), RD 34a (Chelles). Pour autant, aucune action ciblée de réduction du bruit sur ces axes départementaux identifiés, n’était mentionnée dans ce même document. Et logiquement, ces voies apparaissent à nouveau dans le diagnostic mené par BruitParif dans le cadre de l’élaboration du PPBE 2019-2024 de la CA Paris-Vallée de La Marne. La collectivité a envoyé un courrier le 3 Octobre 2019 au département de Seine et Marne pour connaitre les actions de traitement du bruit routier programmées dans les 5 ans sur son territoire. Les éléments de réponses apportés sont détaillés page 66 et 67. La CA Paris Vallée de La Marne maintiendra une vigilance toute particulière pour que le Conseil Départemental présente un bilan des actions réalisées sur les 7 axes identifiés dans par BruitParif, et inscrive à son programme d’actions les axes et secteurs apparaissant les plus critiques en termes d’impact sanitaire sur les populations exposées (RD 224, RD 934, et RD21). Selon les caractéristiques de chaque axe, les interventions permettant de réduire le bruit à la source seront demandées, qui pourront consister en un réaménagement de voirie à même de limiter le trafic et/ou de la vitesse des véhicules, la pose d’enrobés phoniques sur les axes à vitesse élevée ou encore l’interdiction pour les véhicules les plus bruyants ; en dernier recours l’isolation phonique des logements exposés (se référer aux « rappels des actions possibles », pages 73).

2. Mobiliser l’Etat pour des actions de réduction du bruit, en particulier sur la N104

Le réseau routier national apparait comme un contributeur aux situations critiques d’exposition au bruit sur le territoire de Paris-Vallée de La Marne. Ainsi, dans le cadre du diagnostic mené pour ce PPBE, prêt de 500 résidents de Pontault-Combault aux abords de la N104 ont été identifiés en situation de dépassement potentiel des seuils réglementaires.

Les interventions permettant de réduite le bruit à la source seront demandées (se référer aux « rappels des actions possibles », page 95 ).

Action n°4 : S’assurer du traitement effectif des points noirs identifiés par SNCF Réseau

1. Mettre en place un groupe de suivi sur la résorption des Points Noirs de Bruit identifiés

Les axes ferroviaires gérés par la SNCF ont été identifiés comme une des sources de bruit majeures pour les habitants de la CA Paris – Vallée de La Marne. Près de 2 000 riverains, et

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2 établissements sensibles, apparaissent en situation de dépassement potentiel des seuils réglementaires dans les secteurs identifiés comme prioritaires, ce qui justifie l’intervention du gestionnaire dans ces secteurs.

N° Commune Gestionnaire Estimation de Nombre de la population d’ETS en l’infrastructure en dépassement dépassement potentiel* potentiel A1 Chelles SNCF Réseau 270 (Ln) 0 / 72 (Lden) A2 Chelles SNCF Réseau 708 (Ln) 0 / 134 (Lden) B1 Vaires-sur-Marne SNCF Réseau 25 (Ln) 0 / 23 (Lden) B2 Vaires-sur-Marne SNCF Réseau 408 (Ln) 1 (Lden : 0) C Pontault-Combault SNCF Réseau 236 (Ln) 1 / 138 (Lden) D Roissy-en-Brie SNCF Réseau 297 (Ln) 0 / 195 (Lden) Détail des zones à enjeux pour le bruit ferré

* Détail des établissements : Groupe Parc de l’Aulnay, Vaires-sur-Marne (secteur B2) ; CM.P. du Val muguet, Pontault-Combault (secteur C).

2. Evaluer la convergence entre le diagnostic réalisé dans le PPBE et les Points Noirs de Bruit ferroviaires identifiés par SNCF Réseau et la RATP

Les critères acoustiques appliqués par SNCF Réseau et la RATP se basent sur des modélisations fines sur les secteurs en dépassement potentiels des seuils réglementaires apparaissant dans les cartographies stratégiques de bruit, la réalisation de mesures, et la recherche du critère d’antériorité de chaque bâtiment. L’application de l’ensemble de ces critères conduit à une sélection restreinte des bâtiments effectivement classés en Points Noirs de Bruit Ferroviaires, et appelés à bénéficier des interventions de traitement de façade que le gestionnaire est tenu de mettre en place. Ainsi, des habitations fortement exposées dont la situation diffère très peu peuvent se voir exclues du dispositif opérationnel de résorption, ce qui risque de susciter incompréhension et mécontentement chez les habitants concernés. L’utilisation d’une méthodologie différente basée sur la quantification des impacts sanitaires subis par les riverains, conduira à revoir à la hausse le nombre de riverains significativement impactés par le bruit ferré. Dans ce cadre, la CA Paris-Vallée de La Marne évaluera en lien avec le gestionnaire, le niveau de convergence entre le diagnostic des impacts sanitaires, et le recensement des Ponts Noirs de Bruit à traiter selon la méthodologie utilisée dans les études acoustiques menées par SNCF Réseau. La CA Paris Vallée de La Marne favorisera une intervention dépassant les seuls points noirs de bruit ferroviaires confirmés par le gestionnaire.

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Projet de PPBE

AXE 2 : Préserver et mettre en valeur les zones de

qualité sonore du territoire

Pour protéger les zones calmes et offrir aux habitants de la C.A Paris Vallée de La Marne un lieu d’épanouissement quotidien, plusieurs actions peuvent être proposées dans le PPBE. Les zones calmes étant révisables tous les 5 ans dans le cadre de la révision du PPBE, elles donnent l’opportunité de s’interroger sur la concordance entre les besoins des habitants et les aménagements mis en place afin d’entretenir et de préserver l’attractivité.

Objectif : Valoriser et favoriser l’accessibilité aux secteurs de bonne qualité sonore par l’aménagement et l’accessibilité de sites verts

Action n°5 - Aménager et rendre accessible des sites verts

Le territoire est composé à 45% d’espaces naturels, ce qui représente une surface de 4227ha :

Les espaces verts gérés par la CA (542ha) sont déjà largement aménagés pour l’accueil du public. Le bois de Brou sur Chantereine a été ouvert au public en 2019.

Plusieurs espaces verts sont en projet ou à l’étude - Parc du Sempin à Chelles (maitrise d’ouvrage SAFER). - Colline de Gilbraltar à Champs-sur-Marne (maitrise d’ouvrage EPAMARNE) - Canal de Chelles : Etude pour l’amélioration de l’accessibilité et de l’attractivité de cet itinéraire naturel

La CA Paris - Vallée de La Marne participe à ces projets soit financièrement soit en termes de gestion.

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Suite à la validation du SCOP (Schéma de Cohérence et d’Orientations Paysaères), la CAPVM travaille avec les communes pour étudier la mise en œuvre des 5 projets identifiés et proposés comme base de réflexion pour des éventuelles modifications des PLU : - La liaison Marne-Dhuys - Le croissant fertile - Le couloir Marne-Ferrières - La promenade du Merdereau - Le développement de la vallée du Morbras

Par ailleurs la CAPVM continuera à entretenir les accès aux espaces verts qu’elle gère de manière à préserver leur attractivité.

Action n° 6 : Poursuivre la réflexion sur la caractérisation des zones calmes

1. Identifier d’autres critères permettant de valoriser les zones calmes

La CA Paris - Vallée de la Marne étudiera avec les communes quels autres critères peuvent être ajoutés pour renforcer l’attractivité des zones calmes (exemple : réglementation du survol des drones dans les zones calmes). Les modalités de respect des critères choisis seront également étudiés (arrêtés municipaux…)

2. Cartographier les zones de circulation apaisées (zones 30) déjà réalisées et en projet

Le travail de cartographie mené avec le SIG de l’agglomération doit se poursuivre afin d’avoir une vision générale et exhaustive de l’ensemble du territoire sur ces questions.

Objectif : Préserver les secteurs de bonne qualité sonore identifiés

Action n° 7 : Etudier l’insertion du critère bruit dans les Cahiers des clauses techniques particulières (CCTP) pour la prestation d’entretien des espaces verts

La CA Paris - Vallée de La Marne passe par des marchés pour entretenir une partie des espaces verts du territoire (élagage et entretien des espaces verts dans les zones d’activités). Lors du prochain renouvellement de ces marchés, la CA Paris - Vallée de la Marne étudiera la possibilité de prendre en compte la question du bruit.

Action n°8 - Limiter l’utilisation d’appareils d’entretien d’espaces verts à moteur

L’entretien des espaces verts avec des appareils à moteur provoque d’importantes nuisances sonores. Des vaches en pâturage viennent remplacer en partie cet entretien motorisé sur le parc de Noisiel. Des brebis remplacent en partie l’entretien motorisé des abords végétalisés des bassins rue du Tir (Chelles), bassin Cavoy (Courtry), et de d’autres parcs du territoire.

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Pour continuer à limiter l’utilisation d’appareils d’entretien d’espaces verts à moteur, la CAPVM : - sensibilisera les personnes en charge de l’achat de matériel à la question du bruit - étudiera le développement du pâturage sur d’autres sites

AXE 3 : Améliorer la connaissance, informer, et

sensibiliser

L’enjeu est de renforcer la compréhension des impacts sanitaires du bruit, mais aussi de mieux intégrer ce sujet dans les politiques de l’agglomération ou les constructions et opérations d’aménagement. Le but est d’apporter une connaissance à la notion du bruit afin de soutenir une approche plus citoyenne vis-à-vis à une problématique ou chacun peut être victime ou acteur du bruit.

Objectif : Sensibiliser les différents publics à l’environnement sonore, en lien avec les communes

Action n°9 – S’appuyer sur les actions du Programme Local de L’Habitat (PLH) et du Contrat Local de Santé (CLS) pour sensibiliser les partenaires et les habitants aux nuisances sonores

Informer et sensibiliser représente une démarche importante dans la lutte contre le bruit.

i) Le Contrat Local de Santé (CLS)

Le plan d’actions 2019-2024 du Contrat Local de Santé a été validé lors du conseil communautaire du 10 Octobre 2019.

La CA Paris Vallée de La Marne informera et sensibilisera les acteurs du CLS aux enjeux liés au bruit sur le territoire.

Le Contrat Local de Santé répond aux besoins du territoire, et notamment : - Renforcement de la densité médicale et de l’offre de soins, en soutenant tout projet en émergence (MSP, regroupements médicaux…) - Amélioration de l’accessibilité aux soins de tout public, et plus particulièrement, les publics fragilisés (enfants, jeunes, étudiants, personnes âgées, personnes en fragilité sociale) - Une prise en compte des besoins en santé pour les « quartiers politique de la ville » (QPV) - Cohésion territoriale des professionnels de santé et cohérence des parcours de soins - Coordination des actions de prévention, en lien étroit avec les besoins du territoire - Renforcer le positionnement de la CAPVM, comme acteur de santé porteur d’une stratégie globale à l’échelle de son territoire, dans tous les axes de ses compétences structurantes (mobilité/transport, urbanisme/habitat, environnement…)

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4 axes stratégiques sont retenus dans le Contrat Local de Santé (CLS) :

- Le renforcement de la CAPVM comme acteur de santé - Le soutient à l’offre de santé sur le territoire - La compréhension et la prise en charge des déterminants environnementaux de santé - L’accompagnement des acteurs à relever les principaux enjeux de santé du territoire

ii) Le Programme Local de l’Habitat (PLH)

Le Programme Local de l’Habitat (PLH) 2020-2025 a été validé lors du conseil communautaire du 19 Décembre 2019.

Les orientations y figurant sont les suivantes : - Répondre aux besoins en logements croissants - Produire des logements abordables - Saisir les opportunités d’innovation - Recoudre le tissu urbain via les opportunités foncières - Réduire le risque de déqualification de l’offre ancienne

La notion de protection contre les nuisances sonores pourra être abordée à l’occasion des actions d’information qui seront réalisées dans le cadre du PLH sur le parc public comme sur le parc privé, auprès des acteurs et des habitants.

Ces actions de sensibilisation permettront la prise en compte progressive de cette notion dans les politiques de construction et de rénovation de l’habitat, aussi bien pour le parc privé que le parc social. Concernant le parc privé, la CA Paris - Vallée de La Marne met en place dès 2020 une Plateforme Territoriale de Rénovation Energétique (PTRE) visant à accompagner les particuliers dans leurs travaux de rénovation énergétique. La thématique bruit sera également abordée par les conseillers PTRE.

Action n° 10 - Sensibiliser les administrés aux nuisances sonores par le biais de la mallette pédagogique « Kiwi » de Bruitparif dans le cadre des animations de la Maison de l’Environnement

La mallette pédagogique « Kiwi » permet de mettre en place des actions de sensibilisation aux enjeux sonore et de prévention des risques auditifs en milieu scolaire. Centrés sur les pratiques d’écoute de musiques amplifiées, les contenus pédagogiques proposés permettent une compréhension de l’ensemble des phénomènes du bruit et améliorent la prévention auprès des jeunes. Cet outil sera utilisé au cours de séances dans les établissements scolaires, lors d’événements organisés par la CA Paris-Vallée de la Marne (Maison de l’Environnement Vagabonde, Oxytrail, Festival Par Has’art…), et sera également proposé pour les événements des communes (semaine du développement durable, forum des

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associations…). L’objectif est de mettre en place de manière pérenne une sensibilisation ciblant cet enjeu de santé publique.

Action n°11 - Sensibiliser les personnels communautaires et communaux aux nuisances sonores

Une bonne connaissance de la problématique bruit et des bonnes pratiques de la part des personnels permettra de mettre en place une culture commune de nature à permettre une meilleure compréhension et prévenir l’apparition de nouvelles nuisances. Des actions de sensibilisation au bruit pourront être proposés aux agents communaux et communautaires, balayant l’ensemble de la thématique : rappel des notions de base en acoustique, propagation sonore du bruit des infrastructures, actions de prévention et curatives, les bonnes pratiques au quotidien….

Action n°12 - Communiquer sur les modes de déplacements alternatifs à la voiture

Le bruit routier est la première naissance sonore sur le territoire de la CA Paris Vallée de La Marne et la réduction du trafic routier permettrait de réduire ces nuisances.

La CA Paris - Vallée de La Marne fera connaitre (communication et lors événements) aux habitants et aux entreprises du territoire, les modes de déplacements alternatifs existants et les aides financières : achat de Vélo à Assistance Electrique, aide au covoiturage, tiers-lieu (zones de co-working pour le télétravail)…

Objectif : Renforcer le soutien et le partenariat avec Bruitparif

Action n°13 : Participer à des évènements, réunions, instances organisées par Bruitparif

Bruitparif, centre d’évaluation technique de l’environnement sonore en Ile-de-France, accompagne les collectivités territoriales dans leurs actions au titre de leurs compétences spécifiques pour le bruit dans l’environnement. Depuis 2018, la CA Paris – Vallée de La Marne est membre de Bruitparif et a bénéficié à ce titre d’un soutien spécifique dans l’élaboration et la mise à disposition des cartes stratégiques de bruit du territoire, et à la rédaction de ce PPBE.

En tant que membre de Bruitparif, la CA. Paris – Vallée de La Marne participera à la vie de l’association et à l’élaboration de son programme d’actions, et sera conviée aux journées techniques, réunions thématiques et autres évènements organisés par Bruitparif. Ces événements seront également proposés aux communes de l’agglomération.

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Action n°14 : Agir avec Bruitparif sur le territoire de la CAPVM

1. Développer la connaissance de l’environnement sonore du territoire

Des actions permettant une connaissance plus fine de l’environnement sonore du territoire pourront être sollicitées, comme la réalisation de campagnes de mesures de bruit sur des secteurs identifiés dans le cadre de ce PPBE ou permettant l’évaluation des actions mises en place par les gestionnaires. La réalisation des campagnes de mesures complémentaires pourra permette, par exemple, de mesurer l’impact du bruit dans les zones de bâti tertiaire (bureaux notamment).

2. Agir en partenariat avec les acteurs du territoire

Bruitparif pourra être sollicité dans le cadre des contacts avec les acteurs du territoire (gestionnaires d’infrastructures de transport, aménageurs, institutions…) Le soutien et la participation de Bruitparif pour l’organisation d’évènements grand public autour de la thématique du bruit pourront également être sollicités.

III. ANNEXES

1) GLOSSAIRE ET LEXIQUE DES ABREVIATIONS

 Bruit aérien

ACNUSA : Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires

ADP : Aéroports de Paris

CCE : Commission Consultative de l’Environnement

DGAC : Direction Générale de l’Aviation Civile

PEB : Plan d’exposition au Bruit

PGS : Plan de Gêne Sonore

TNSA : Taxe sur les Nuisances Sonores Aériennes

 Bruit routier

2RM : véhicules deux-roues motorisés

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DiRIf : Direction Régionale des Routes d’Ile-de-France

DRIEA : Direction Régionale et Interdépartementale de l'Équipement et de l'Aménagement

DRIEE : Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement et de l’Energie

TCSP : Transport en Commun en Site Propre

 Cartographie du bruit

CBS (ou CSB) : cartes stratégiques du bruit

CEREMA : Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement.

dB (A) : décibel pondéré A, unité normalisée utilisée en acoustique de l’environnement, pour tenir compte des différences de sensibilité de l’oreille humaine à la gamme de fréquence d’un bruit (un son grave est par exemple perçu moins fort qu’un son médium ou aigu).

GITT : Grandes Infrastructures de Transport Terrestre : infrastructures routières supportant un trafic supérieur à 3 millions de passages de véhicules par an et infrastructures ferroviaires supportant un trafic supérieur à 30 000 passages de trains par an.

ICPE A : Installation Classée pour l’Environnement soumise à Autorisation

Indicateurs : voir rubrique spécifique ci-dessous

PlaMADE : Plate-forme Mutualisée d’Aide au Diagnostic Environnemental, nouvel outil développé par le Cerema pour accompagner les acteurs dans l'élaboration des cartes de 4ème échéance.

 Indicateurs Lden et Ln

Le niveau sonore sur une carte de bruit est représenté à partir d'indicateurs réglementaires : le "Ln" (Level night) et le "Lden" (Level day-evening-night) qui sont des indicateurs harmonisés à l’échelle européenne.

Le Ln est le niveau sonore moyen pour la période de nuit (22h-6h).

Le Lden est le niveau sonore moyen pondéré sur 24h : dans le calcul, les niveaux sur la période de nuit (22h-6h) sont augmentés de 10 dB(A) et ceux de la période du soir (18h-22h) de 5 dB(A) pour tenir compte de la gêne ressentie, vis-à-vis d'un même niveau de bruit, plus importante le soir et la nuit par rapport au jour. Les niveaux sonores sont évalués en décibels "pondérés A", dB(A), et moyennés sur une année de référence.

 Point Noir de Bruit

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PNB : un PNB est un bâtiment sensible respectant le critère d’antériorité et localisé dans une zone de bruit critique (ZBC) dont les niveaux sonores en façade, résultant de l’exposition au bruit issu des infrastructures de transport terrestres du réseau routier ou ferroviaire dépassent ou risquent de dépasser au moins une des valeurs limites suivantes à savoir :

Un niveau de bruit en façade du bâtiment supérieur à 70 dB(A) le jour (6h-22h) ou supérieur à 65 dB(A) la nuit (22h-6h) pour le bruit routier

Un niveau de bruit en façade du bâtiment supérieur à 73 dB(A) de jour (6h-22h) et/ou 68 dB(A) la nuit (22h-6h) pour le bruit ferré

Bâtiment sensible : bâtiment à usage d’habitation ou établissement d’enseignement, de soins, de santé ou d’action sociale.

Critère d’antériorité : sont considérés comme satisfaisant aux conditions d’antériorité requises pour être qualifiés de PNB les bâtiments sensibles suivants :

- Les locaux à usage d’habitation dont la date d’autorisation de construire est antérieure au 6 octobre 1978 ; - Les locaux à usage d’habitation dont la date d’autorisation de construire est postérieure au 6 octobre 1978 tout en étant antérieure à l’intervention de toutes les mesures suivantes :

Publication de l’acte décidant l’ouverture d’une enquête publique portant sur le projet d’infrastructure, en application de l’article L.11-1 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique ou du décret n°85-453 du 23 avril 1985. Mise à disposition du public de la décision, ou de la délibération, arrêtant le principe et les conditions de réalisation d’un projet d’infrastructure, au sens du a) du 2éme de l’article R.121-13 du code de l’urbanisme, dès lors que cette décision ou cette délibération prévoit les emplacements qui doivent être réservés dans les documents d’urbanismes opposables Inscription du projet d’infrastructure en emplacement réservé dans un plan d’occupation des sols, un plan d’aménagement de zone, ou un plan de sauvegarde et de mise en valeur, opposable Mise en service de l’infrastructure Publication du premier arrêté préfectoral pris en application de l’article 13 de la loi n° 92- 1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit portant classement de l’infrastructure et définition des secteurs affectés par le bruit dans lesquels sont situés les locaux susnommés.

On notera aussi que dans les cas où des locaux d’habitation, d’enseignement, de soin, de santé ou d’action sociale ont été créés dans le cadre de travaux d’extension ou de changement d’affectation d’un bâtiment existant, l’antériorité doit être recherchée pour ces locaux en prenant comme référence leur date d’autorisation de construire et non celle du bâtiment d’origine.

PNBf : Point Noir de Bruit ferroviaire

 Habitat, urbanisme et aménagement

OIN : Une Opération d'Intérêt National est, en France, une opération d'urbanisme à laquelle s'applique un régime juridique particulier en raison de son intérêt majeur. L'État conserve

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dans ces zones la maîtrise de la politique d'urbanisme. Les opérations d'intérêt national sont soumises à l'article L121-2 du code de l'urbanisme1. Un décret en Conseil d'État peut créer ou supprimer une OIN. Dans une opération d'intérêt national, c'est l'État et non la commune qui délivre les autorisations d'occupation des sols et en particulier les permis de construire. De même, c'est le préfet et non la commune qui décide de la création d'une zone d'aménagement concerté (ZAC) à l'intérieur d'une OIN. La loi portant engagement national pour le logement, dite Borloo, adoptée en juillet 2006, vise à conférer le caractère d'« intérêt national » à des opérations de logements sociaux sur des terrains appartenant à l'État ou à ses établissements publics.

OPAH : Opération programmée d’amélioration de l’habitat. Elle s’inscrit dans une convention passée entre une commune, un EPCI, l’Etat, la Région et l’ANAH, pour réhabiliter ou requalifier un quartier bâti, à l’intérieur d’un périmètre précis.

PADD : Projet d’Aménagement et de Développement Durable

PDU : Plan de Déplacements Urbains

PLU / PLUi : Plan Local d’Urbanisme (commune) / Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (EPCI)

SCoT : Le Schéma de Cohérence Territoriale est un document d’urbanisme qui détermine, à l’échelle de plusieurs communes ou groupements de communes, un projet de territoire visant à mettre en cohérence l’ensemble des politiques sectorielles (aménagement, mobilité, habitat, environnement…).

ZAC : Une Zone d'Aménagement Concerté est une procédure d'aménagement du droit français de l'urbanisme instituée par la loi d'orientation foncière no 67-1253 du 30 décembre 1967 pour se substituer aux zones à urbaniser en priorité (ZUP), et modifiée à de nombreuses reprises depuis.

ZUS : Les Zones Urbaines Sensibles sont des territoires infra-urbains définis par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville, en fonction des considérations locales liées aux difficultés que connaissent les habitants de ces territoires. La loi du 14 novembre 1996 de mise en œuvre du pacte de relance de la politique de la ville distingue trois niveaux d'intervention : les zones urbaines sensibles (ZUS) ; les zones de redynamisation urbaine (ZRU) ; les zones franches urbaines (ZFU). Les trois niveaux d'intervention ZUS, ZRU et ZFU, caractérisés par des dispositifs d'ordre fiscal et social d'importance croissante, visent à répondre à des degrés différents de difficultés rencontrées dans ces quartiers.

ZFU : Les Zones Franches Urbaines sont des quartiers de plus de 10 000 habitants, situés dans des zones dites sensibles ou défavorisées. Ils ont été définis à partir des critères suivants : taux de chômage ; proportion de personnes sorties du système scolaire sans diplôme ; proportion de jeunes ; potentiel fiscal par habitant. Les entreprises implantées ou devant s'implanter dans ces quartiers bénéficient d'un dispositif complet d'exonérations de charges fiscales et sociales durant cinq ans.

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 Zones de protection de la nature

ZNIEFF : Une Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique est un secteur du territoire particulièrement intéressant sur le plan écologique, participant au maintien des grands équilibres naturels ou constituant le milieu de vie d’espèces animales et végétales rares, caractéristiques du patrimoine naturel régional ;

ZICO : L'appellation Zone importante pour la conservation des oiseaux est donnée suite à l'application d'un ensemble de critères définis à un niveau international. Pour être classé comme ZICO, un site doit remplir au moins une des conditions suivantes : pouvoir être l'habitat d'une certaine population d'une espèce internationalement reconnue comme étant en danger ; être l'habitat d'un grand nombre ou d'une concentration d'oiseaux migrateurs, d'oiseaux côtiers ou d'oiseaux de mer ; être l'habitat d'un grand nombre d'espèces au biotope restreint.

ZSC : Une zone spéciale de conservation est, en droit de l’Union européenne, un site naturel ou semi-naturel désigné par les États membres, qui présente un fort intérêt pour le patrimoine naturel exceptionnel qu'il abrite. Sur de tels sites, les États membres doivent prendre les mesures qui leur paraissent appropriées (réglementaires, contractuelles, administratif, pédagogiques, etc.) pour conserver le patrimoine naturel du site en bon état.

ZPPAUP : Les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager sont élaborées à l'initiative et sous sa responsabilité de la commune, avec l'assistance de l'Architecte des bâtiments de France. Elle est créée et délimitée, après enquête publique, par un arrêté du préfet de région avec l'accord de la commune et après avis de la Commission régionale du patrimoine et des sites. Elle peut être instituée autour des monuments historiques, dans des quartiers et sites à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d’ordre esthétique ou historique. La zone de protection comporte des prescriptions particulières en matière d’architecture et de paysage (la publicité y est interdite). Les travaux de construction, de démolition, de déboisement, de transformation ou de modification de l’aspect des immeubles compris dans le périmètre de la zone de protection sont soumis à autorisation spéciale. Il devra donc y avoir un cahier des charges qui guidera les constructeurs et les Architectes des bâtiments de France.

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2) LISTE DES ÉTABLISSEMENTS CLASSÉS ICPE A POTENTIELLEMENT BRUYANTS SUR LE TERRITOIRE DE PARIS VALLEE DE LA MARNE

Numéro inspection Nom établissement Code postal Commune 65.00322 CARREFOUR FRANCE 77311 CHAMPS SUR MARNE BERTHOLLET AAM INDUSTRIE 65.00471 77500 CHELLES (ex MEURANT) CENTRE COMMERCIAL 65.00442 77508 CHELLES CHELLES 2 65.00415 CHELLES CHALEUR 77500 CHELLES

65.0046 DAC (EX SOPAR) 77500 CHELLES

65.0049 GENERIS Chelles 77500 CHELLES

65.00498 REVIVAL 77500 CHELLES

65.00462 SNBL 77500 CHELLES

65.08474 TRABET 77500 CHELLES UGI DISTRIBUTION (ex GAZ 65.10618 77500 CHELLES ENERGIE DISTRI) CROISSY 65.07026 LOG INSTAL 77183 BEAUBOURG CROISSY 65.09337 Laboratoires PRODENE KLINT 77183 BEAUBOURG SCI PEC CROISSY CROISSY 65.00775 77183 BEAUBOURG BEAUBOURG SCI PEC LOGNES CROISSY 65.01451 77183 (ex IMMOLOGNES) BEAUBOURG CROISSY 65.00779 SOGESTOCK 77183 BEAUBOURG CROISSY 65.00794 YAMAHA MUSIQUE FRANCE 77183 BEAUBOURG 65.10547 CAA BURTON 77185 LOGNES

65.01438 FONCIERE MOZART 77185 LOGNES GEOVAL (ex SAN Marne la 65.01447 77185 LOGNES Vallée / Dalkia) 65.08698 HSBC 77185 LOGNES

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LOGISTA FRANCE (ex 65.1214 77185 LOGNES ALTADIS DISTRIBUTION) 65.06707 LOGISTOCK 77185 LOGNES

65.01433 Ministère de l'intérieur - SIVM 77185 LOGNES

65.0143 ROTOFRANCE IMPRESSION 77185 LOGNES

65.01454 SOFRILOG Marne 77185 LOGNES APS AUTOLUBRIFICATION 65.02048 77186 NOISIEL PRODUIT SYNTHESE Société immobilière de Noisiel - 65.02782 77186 NOISIEL NESTLE PONTAULT 65.0231 AUTO 4 77112 COMBAULT PONTAULT 65.12373 AUTO OPREMA 77340 COMBAULT PONTAULT 65.02284 SAS ARMABESSAIRE 77340 COMBAULT ARGAN 65.08139 77680 ROISSY EN BRIE (ex GEC 4 ex. ORI AQUARIUS) 65.02789 SIMA 77200 TORCY

65.12368 EDF TAC 77360 VAIRES SUR MARNE Source : http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr / Base des Installations Classées

3) PLAN DE PREVENTION DU BRUIT DANS L’ENVIRONNEMENT DES GRANDES INFRASTRUCTURES ROUTIERES DE COPMPETENCE COMMUNALE

Commune Voie Actions Actions Actions réalisées programmées touchant depuis 10 dans les 5 ans l’ensemble du ans réseau

Chelles Avenue des - Création de - Limitation de Sciences plateaux vitesse 50 km/h surélevés (2020) sur l’ensemble de la ville Suppression d’un - Extension des carrefour à feux zones 30 et zones de (angle Av rencontre Lavoisier, 2020) - Campagnes de

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Chelles Av F. Mitterrand - - maintenance des chaussées Chelles Bd P. Mendès- Création de - - 2 radars France plateaux pédagogiques surélevés mobiles (2015-2018)

Chelles Rue René Salle - -

Chelles Ex RN 34 - -

Vaires-sur- Ruelle aux N.C. N.C. N.C. Marne Loups

4) SYNTHÈSE DES OBSERVATIONS FORMULÉES PENDANT LA CONSULTATION PUBLIQUE

A insérer après la consultation -

5) AUTRES PIÈCES ANNEXES CONSULTABLES

Les documents suivants sont disponibles auprès de la CA Paris-Vallée de la Marne :

- Présentation des cartes de bruit stratégiques approuvées par le conseil communautaire de la CA Paris – Vallée de la Marne le 7 Février 2019

- Compte rendu de la réunion de présentation du projet de PPBE du 23 Janvier 2020

- Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement (PPBE) des gestionnaires d’infrastructures : Etat (infrastructures ferroviaires et routières en Seine et Marne), et Département (réseau routier départemental)

- Réponse des communes, des gestionnaires d’infrastructures, et de la Société du Grand Paris, au courrier de la CA Paris-Vallée de la Marne sollicitant le recueil des actions réalisées et programmées

- Plan d’Exposition au Bruit (PEB) de l’aérodrome de Lognes-Emerainville, et cartographie du PEB de l’aéroport d’Orly

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