Restauration de la continuité écologique de l’Ource à Prusly-sur-Ource Effacement des ouvrages :  ancien Fourneau  ancien moulin neuf  ancienne scierie

Demande d’autorisation unique au titre de la Loi sur l’Eau (art. L.214-1 à 214-6 et R.214-1 du Code de l’Environnement) et de Natura 2000 conformément au Décret 2014-751 du 1er juillet 2014) et Déclaration Intérêt Général du projet (art. L.211-7 CE) SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC) 21 BOULEVARD GUSTAVE MORIZOT 21400 CHATILLON SUR SEINE

DATE : DECEMBRE 2016 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG

1. PRESENTATION DE LA DEMANDE ______5 SOMMAIRE1.1. OBJET DE LA DEMANDE______5 1.2. IDENTITE DU DEMANDEUR ______6 1.3. CADRE REGLEMENTAIRE ______6 1.4. DOSSIER D’AUTORISATION UNIQUE ______7 1.4.1. NOMENCLATURE LOI SUR L’EAU______8 1.4.2.CADRE REGLEMENTAIRE DE LA PROCEDURE CNPN ______9 1.4.3.CADRE REGLEMENTAIRE DE LA PROCEDURE DE DEFRICHEMENT ______10 1.4.4.COMPOSITION DU DOSSIER D’AUTORISATION UNIQUE ______12 1.5. DECLARATION D’INTERET GENERAL ______13 1.5.1. CONDITIONS DE L’ENQUETE______13 1.5.2.PROCEDURE D’ADOPTION D’UNE DECLARATION D’INTERET GENERAL (DIG) 14

Constitution du dossier préalable______14

La phase d’enquête publique : article 1er du décret du 12 décembre 2001 ______15

La déclaration d’intérêt général______16

La fin de validité d’une DIG : article 9 du décret du 21 octobre 1993______16

2. PRESENTATION DU PROJET______18 2.1. DESCRIPTIF ______18 2.1.1.PRESENTATION DETAILLEE DES OUVRAGES ______21

2.1.1.1. Ouvrage « Ancien Moulin Neuf »______21

2.1.1.2. Ouvrage « Ancien Fourneau »______29

2.1.1.3. Ouvrage « Ancienne scierie » ______36

2.1.1.4. Les seuils ______44 2.1.2.HYDRAULIQUE DES OUVRAGES ______45 2.1.3.IMPACTS DE LA PRESENCE DE L’OUVRAGE ______47

2.1.3.1. Ouvrage « Ancien Moulin Neuf »______47

49

2.1.3.2. Ouvrage « Ancien Fourneau »______59

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2.1.3.3. Ouvrage « ancienne scierie » ______71 2.2. OBJECTIF GENERAL DU PROJET ______81 2.3. MODELISATION ET CONCEPTION DU PROJET______81 2.3.1.CHOIX DES PARAMETRES POUR LA MODELISATION HYDRAULIQUE ______84 2.3.1.1. LEVES TOPOGRAPHIQUES______84 2.3.1.2. DEBITS DE REFERENCE ______84 2.3.2.ETAT INITIAL______85

2.3.2.1. Analyses du profil en long______85

2.3.2.2. Analyses des profils en travers______87

2.3.2.3. Analyses terrain ______89 2.3.3.CONCEPTION DU PROJET ______90 2.3.4. CONSISTANCE DES TRAVAUX______95 2.4. MONTANT DES TRAVAUX ET FINANCEMENT______100 PLANIFICATION DES TRAVAUX ______101

3. NOTICE D'INCIDENCE ______102 3.1. ANALYSE DE L'ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ___ 102 3.4.1.CONTEXTE GEOLOGIQUE ______102 3.1.2.CONTEXTE CLIMATIQUE______104 3.1.3.CONTEXTE HYDROLOGIQUE ______104 3.1.4.QUALITE DE L’EAU ______106 3.1.5. ZONES SENSIBLES ET VULNERABLES ______109 3.1.6. MILIEUX NATURELS SENSIBLES ______109

3.1.6.1. ZNIEFF ______109

3.1.6.2. Sites NATURA 2000 ______113 3.1.7. PATRIMOINE PROTEGE ______125 3.2. POLITIQUE DE GESTION DE L’EAU ET CADRE REGLEMENTAIRE ______127 3.2.1. DIRECTIVE CADRE EUROPEENNE SUR L’EAU ______127

Objectifs retenus sur l’Ource______128 3.2.2.PARC NATIONAL DES FORETS DE CHAMPAGNE ET BOURGOGNE______128 3.3. ANALYSE DES INCIDENCES DU PROJET______129 3.3.1.IMPACTS LIES AUX AMENAGEMENTS ______129

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3.3.1.1. Impacts hydrauliques______129

3.3.1.2. Impacts sur les inondations ______136

3.3.1.3. Impact sur les infrastructures et le paysage ______136

3.3.1.4. Impact sur le transit sédimentaire______136

3.3.1.5. Impact sur la qualité de l’eau______136

3.3.1.6. Impacts sur la composante biologique ______136

3.3.1.7. Impacts sur les usages ______137 3.3.2.RISQUES PRESENTES PAR LES TRAVAUX ______137 3.4. MESURES D’ACCOMPAGNEMENT DU PROJET______137 3.4.1.MESURES CORRECTRICES ______138 3.4.2.MESURES COMPENSATOIRES______138 3.4.3.MESURES PREVENTIVES EN PHASE TRAVAUX ______138

3.4.3.1. Consignes générales ______138

3.4.3.2. Planification des travaux ______139

3.4.3.3. Mesures préventives concernant la pollution de l’eau ______139

3.4.3.4. Mesures préventives concernant la faune piscicole, la destruction d’espèces et l’introduction d’espèces envahissantes______140

3.4.3.5. Mesures préventives concernant les risques naturels ______140

3.4.3.6. Modalités d’accès et d’isolement du chantier ______140

3.4.3.7. Mesures à prendre en cas d’accident ou d’incident ______140

3.4.3.8. Mesures à prendre une fois le chantier fini ______141 BILAN ______142

4. COMPATIBILITE AVEC LA DIRECTIVE CADRE SUR L’EAU, LE SDAGE ET LE CONTRAT GLOBAL SEQUANA______144 4.1. LE SDAGE DU BASSIN SEINE NORMANDIE______144 4.1.1. OBJECTIFS GENERAUX DU SDAGE 2016 - 2021 ______144 4.1.2. COMPATIBILITE DU PROJET AVEC LE SDAGE 2016 - 2021______145 4.2. LE CONTRAT GLOBAL SEQUANA ______145

5. MOYENS DE SURVEILLANCE, D’ENTRETIEN ET D'INTERVENTION ______146

6. DECLARATION D’INTERET GENERAL______146 6.1. CONTEXTE FONCIER ______146

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6.2. MEMOIRE JUSTIFIANT L’INTERET GENERAL DES TRAVAUX ______147

7. Résumé non technique______148 7.1. ETAT ACTUEL______148 7.2. TRAVAUX D’AMENAGEMENTS HYDRO-ECOLOGIQUES ______148

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1. PRESENTATION DE LA DEMANDE La restauration de la continuité écologique ainsi que la restauration physique des écosystèmes anthropisés1.1. OBJET sont ess DEentiels LA à l’atteinte DEMANDE d’un bon état des masses d’eau du bassin versant de la Seine amont.

Le classement en liste 2 de l’Ource, en date du 18 décembre 2012, implique pour les propriétaires des ouvrages hydrauliques la réalisation de travaux d’amélioration de la continuité piscicole et sédimentaire dans un délai de 5 ans

Le projet de restauration de la continuité écologique d’un ouvrage en secteur classé liste 2 est inscrit dans la fiche action B21-01 du Contrat Global SEQUANA.

Le projet de travaux d’effacement des ouvrages Ancien Moulin Neuf, Ancien Fourneau et Ancienne Scierie permet de répondre à plusieurs objectifs et notamment la bonne circulation de l’eau et des sédiments, la restauration des habitats et des espèces ainsi que le rétablissement des possibilités de circulation des organismes aquatiques, le rétablissement de la connectivité latérale.

Dans ce contexte, le Syndicat Intercommunal des Cours d’Eau du Chatillonnais (SICEC) a réalisé une étude permettant de déterminer les aménagements possible de 3 ouvrages sur l’Ource à Prusly-sur- Ource.

Après étude, la technique de restauration retenue est l’effacement total des ouvrages considérés.

Ce mémoire compile le dossier d’autorisation unique ainsi que la déclaration d’intérêt général.

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Le demandeur est le suivant : 1.2. IDENTITE DU DEMANDEUR SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

Représenté par son Président Thierry Naudinot

21 Boulevard Gustave Morizot

21400 Chatillon sur Seine

N° SIREN : 200 027 696

N°SIRET : 200 027 696 00018

Le projet s’insère dans le cadre défini par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), qui vise l’atteinte du bon état1.3. deCadre toutes lesréglementaire masses d’eau à l’horizon 2015 (cours d’eau, lacs, eaux côtières, eaux souterraines), et dont un des objectifs est d’assurer un fonctionnement optimal des cours. Egalement, il répond aux grandes orientations du SDAGE SEINE NORMANDIE, et plus particulièrement l’orientation n°18 « Préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux aquatiques continentaux et littoraux ainsi que la biodiversité ».

Conjointement, le projet applique la Loi sur l’Eau et les milieux aquatiques (LEMA) :

L’article L.211-1 du Code de l’Environnement (issu de la Loi sur l’Eau) vise à assurer une gestion équilibrée (1) de la ressource en eau notamment par :

 La préservation des écosystèmes aquatiques des sites et des zones humides,

 La protection des eaux et la lutte contre toute pollution par déversements, écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects, susceptibles de provoquer ou d’accroître la dégradation des eaux en modifiant leurs caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou bactériologiques, qu’il s’agisse des eaux superficielles, souterraines ou des eaux de mer,

 La restauration de la qualité des eaux, le développement, la protection et la valorisation de la ressource en eau.

Le Code de l’Environnement « institue, par conséquent, un régime de déclaration ou d’autorisation pour les installations, ouvrages, travaux et activités affectant d’une manière ou d’une autre l’aménagement et la qualité des eaux ».

Le présent dossier vise à informer les services de l’Etat compétents du projet de restauration de la continuité écologique de l’Ource à Prusly-sur-Ource porté par le Syndicat Intercommunal des Cours d’Eau du Chatillonnais, au titre des articles L.214-1 à L.214-6 et R.214-1 et suivants du Code de

(1) La gestion équilibrée de l’eau doit permettre de satisfaire ou concilier les différents usages de l’eau.

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RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG l’Environnement (reprenant la Loi n° 92.3 du 3 janvier 1992, dite "sur l'eau") et du décret n°2006-881 du 17 juillet 2006, relatifs aux procédures d’autorisation et de déclaration pour la protection de l’eau et des milieux aquatiques.

De plus, ce projet contient une Déclaration d’Intérêt Général (DIG), régit par l’article L.211-7 du Code de l’Environnement. La DIG est une procédure instituée par la loi sur l’eau de 1992 qui permet à un maître d’ouvrage d’entreprendre l’étude, l’exécution et l’exploitation de tous travaux, ouvrages et installations présentant un caractère d’intérêt général ou d’urgence, visant l’aménagement et la gestion de l’eau

Enfin, ce projet est soumis à enquête publique régit par l’article L.123-1 et R. 123-8 à R. 123-9.

Dans le cadre de la modernisation du droit de l’environnement et des chantiers de simplification, le Gouvernement1.4. Dossier a décidé d’autorisation d’expérimenter leunique principe d’une autorisation environnementale unique pour les projets soumis à la Loi sur l’Eau.

Pour les installations, ouvrages, travaux et activités (dits IOTA) soumis à autorisation au titre de la loi sur l’eau, une procédure unique intégrée est mise en œuvre, conduisant à une décision unique du préfet de département et regroupant l’ensemble des décisions de l’État relevant :

 du Code de l’Environnement : autorisation au titre de la loi sur l’eau, au titre des législations des réserves naturelles nationales et des sites classés, et dérogations à l’interdiction d’atteinte aux espèces et habitats protégés ;

 du Code Forestier : autorisation de défrichement.

Dans le cadre de cette demande, le projet visé est soumis au titre de la Loi sur l’Eau et des Sites Classés (NATURA 2000).

Le secteur d’étude n’abrite pas d’espèces protégées, ni d’habitats protégés, ainsi la dérogation à l’interdiction d’atteinte aux espèces et habitats protégés n’est pas visée.

De plus, les aménagements ne prévoient pas de défrichement, c’est pourquoi le Code Forestier n’est pas appliqué.

A noter que ce projet porte sur la restauration de la continuité écologique et s’insère donc dans une logique de remise en état du cours d’eau.

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1.4.1.Le tableauNomenclature ci-dessous indiqueLoi les sur rubriques l’eau de la nomenclature « Loi sur l’eau » concernant le projet (article R.214-1 du Code de l’Environnement) dans le cadre du régime de déclaration ou d’autorisation institué par le Code de l’Environnement pour les « installations, ouvrages, travaux et activités affectant d’une manière ou d’une autre l’aménagement et la qualité des eaux ». Rubriques de la loi sur l'eau Seuils d'interprétation et Remarque potentiellement concernées procédure

Rubrique 3.1.1.0 Installations, ouvrages, travaux 1°Différence de niveau > 20cm Effacement total des ouvrages : ou activités dans le lit mineur pour le module : projet soumis à d’un cours d’eau : - Ancien moulin neuf : - 74 cm Déclaration 1. obstacle à - Ancien fourneau : - 40 cm 2° Différence de niveau > 50 cm l’écoulement des pour le module : projet soumis à - Ancienne scierie : - 49 cm crues ; Autorisation 2. Obstacle à la continuité  Autorisation écologique

1° Sur une longueur de cours Rubrique 3.1.2.0 d’eau supérieure ou égale à Le projet d’effacement des 3 Installations, ouvrages, travaux 100 m : projet soumis à ouvrages prévoit la ou activités conduisant Autorisation modification du profil en long à modifier le profil en long ou 2° Sur une longueur de cours sur une longueur > 100 m en travers d'un cours d'eau d’eau inférieure à 100 m : projet soumis à Déclaration  Autorisation

Rubrique 3.1.5.0 Installations, ouvrages, travaux ou activités, dans le lit mineur d'un cours d'eau, étant de 1° Destruction de plus de 200 nature à détruire des frayères, Aucune frayère potentielle m² de frayères : projet soumis à les zones de croissance ou les recensée ne sera impactée par Autorisation zones d’alimentation de la les travaux 2° Dans les autres cas : projet faune piscicole, des crustacés soumis à Déclaration  Déclaration et des batraciens , ou dans le lit majeur d’un cours d’eau, étant de nature à détruire les frayères de brochet

Rubriques de la nomenclature « Loi sur l’Eau » concernée (Article R214-1 du Code de l’Environnement)

Conformément à l’article R214-1 du Code de l’Environnement, modifié par le Décret n°2012-1268 du 16 Novembre 2012, relatif à la nomenclature des opérations soumises à autorisation ou à déclaration, le présent projet est donc soumis à une procédure d’autorisation unique.

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1.4.2.La loi duCadre 10 juillet réglementaire 1976 relative à la protectionde la procédure de la nature CNPN a fixé les principes et les objectifs de la politique nationale de protection de la faune et de la flore sauvage. Les espèces protégées en droit français sont les espèces animales et végétales dont les listes sont fixées par arrêtés ministériels en application du code de l’environnement (L411-1 et 2).

Afin notamment de mettre en conformité la réglementation nationale avec les directives européennes, des évolutions récentes ont eu lieu : modification du Code de l’environnement en 2006 et 2007 (L441-1 et 2, R411-1 à 14), refonte de plusieurs arrêtés de protection en 2007 et 2009, circulaire d’application en 2008.

Ainsi, au-delà de la protection des individus contre la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement, les nouveaux textes interdisent désormais également :

 la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu naturel ;

 la destruction, dégradation, altération des habitats de reproduction et de repos des espèces animales protégées ; et intègrent le raisonnement à l’échelle de la population et non plus du seul individu.

Dans ce cadre, le champ des dérogations possibles a été élargi mais est strictement encadré. Ainsi, l’article L411-2, modifié par la loi d’orientation agricole de janvier 2006, précise que la délivrance de dérogation aux interdictions de destruction d’habitats d’espèces et d’espèces protégées, à condition qu’il n’existe pas d’autres solutions satisfaisantes et que la dérogation ne nuise pas au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle, peut intervenir dans les cas suivants :

 dans l’intérêt de la protection de la faune et de la flore sauvage et de la conservation des habitats naturels ;

 pour prévenir des dommages importants notamment aux cultures, à l’élevage, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et à d’autres formes de propriété ;

 dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publique ou pour d’autres raisons impératives d’intérêt public, y compris de nature sociale ou économique, et pour des motifs qui comporteraient des conséquences bénéfiques primordiales pour l’environnement ;

 à des fins de recherche et d’éducation, de repeuplement et de réintroduction de ces espèces et pour des opérations de reproduction nécessaires à ces fins, y compris la propagation artificielle des plantes ;

 pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées, d’une manière sélective et dans une mesure limitée, la prise ou la détention d’un nombre limité et spécifié de certains spécimens.

Trois conditions doivent donc être réunies pour qu’une dérogation puisse être accordée :

 qu’on se situe dans un des 5 cas listés ci-dessus,

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 qu’il n’y ait pas d’autre solution ayant un impact moindre,

 que les opérations ne portent pas atteinte à l’état de conservation de l’espèce ou des espèces concernées.

Le Code de l’environnement (notamment son article L411.2-4°) prévoit donc une procédure spécifique de demande de dérogation auprès du Préfet de département (sauf cas particuliers relevant d’une décision ministérielle) à l’interdiction de destruction d’espèces ou habitats d’espèces sous conditions (plusieurs formulaires ont été élaborés et sont mis à disposition des pétitionnaires) et après avis du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN).

Le présent document a pour objet de réaliser une analyse sommaire des éventuels impacts dans le cadre du projet de restauration de la continuité écologique de l’Ource à Prusly-sur-Ource.

La1.4.3. loi du 1Cadre juillet 2012 réglementaire du Code Forestier de relative la procédure à la conservation de défrichement des bois et forêts a fixé les grands principes de défrichement. L’article L.341-1 du Code Forestier défini le défrichement comme étant une opération menant directement ou indirectement la destruction de l’état boisé d’un terrain et mettant fin à sa destination forestière (passage de l’état boisé à un autre type d’occupation du sol).

Nul ne peut user de défricher sans avoir préalablement obtenu une autorisation (L.341-3), sous réserve de l’application des dispositions de l’article L.341-1 à L.341-10 du Code Forestier. Les collectivités et autres personnes morales (L.214-13 et L.214-14) tout comme les particuliers ne peuvent faire aucun défrichement sur leurs bois et forêts sans autorisation préalables (R.214-30), sinon ils sont passibles de sanctions.

A noter, le défrichement n’intègre pas (l’article L.341-2) :

 Les opérations ayant pour but de remettre en valeur d'anciens terrains de culture, de pacage ou d'alpage envahis par une végétation spontanée, ou les terres occupées par les formations telles que garrigues, landes et maquis ;

 Les opérations portant sur les noyeraies, oliveraies, plantations de chênes truffiers et vergers à châtaignes ;

 Les opérations portant sur les taillis à courte rotation normalement entretenus et exploités, implantés sur d'anciens sols agricoles depuis moins de trente ans ;

 Un déboisement ayant pour but de créer à l'intérieur des bois et forêts les équipements indispensables à leur mise en valeur et à leur protection, sous réserve que ces équipements ne modifient pas fondamentalement la destination forestière de l'immeuble bénéficiaire

De plus, le défrichement destiné à la réouverture des espaces à vocation pastorale est autorisé après que le représentant de l’Etat du département a soumis, pour avis, le projet à la commission de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers prévus dans l’article L. 112-1-1.

A savoir que selon l’article L.341-5, l’autorisation de défrichement peut être refusée lorsque la conservation des bois est reconnue nécessaire :

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 Au maintien des terres sur les montagnes ou sur les pentes ;

 A la défense du sol contre les érosions et envahissements des fleuves, rivières ou torrents ;

 A l'existence des sources, cours d'eau et zones humides et plus généralement à la qualité des eaux ;

 A la protection des dunes et des côtes contre les érosions de la mer et les envahissements de sable ;

 A la défense nationale ;

 A la salubrité publique ;

 A la valorisation des investissements publics consentis pour l'amélioration en quantité ou en qualité de la ressource forestière, lorsque les bois ont bénéficié d'aides publiques à la constitution ou à l'amélioration des peuplements forestiers ;

 A l'équilibre biologique d'une région ou d'un territoire présentant un intérêt remarquable et motivé du point de vue de la préservation des espèces animales ou végétales et de l'écosystème ou au bien-être de la population ;

 A la protection des personnes et des biens et de l'ensemble forestier dans le ressort duquel ils sont situés, contre les risques naturels, notamment les incendies et les avalanches.

La demande d’autorisation de défrichement est adressée au Préfet du Département concerné et est accompagnée par un dossier comprenant les éléments suivants (R. 341-1 à R. 341-3) :

 Les pièces justifiant que le demandeur a qualité pour présenter la demande, l'accusé de réception de la notification au propriétaire de la demande d'autorisation ;

 L'adresse du demandeur et celle du propriétaire du terrain si ce dernier n'est pas le demandeur ;

 Lorsque le demandeur est une personne morale, l'acte autorisant le représentant qualifié de cette personne morale à déposer la demande ;

 La dénomination des terrains à défricher ;

 Un plan de situation permettant de localiser la zone à défricher ;

 Un extrait du plan cadastral ;

 L'indication de la superficie à défricher par parcelle cadastrale et du total de ces superficies ;

 S'il y a lieu, l'étude d'impact définie à l'article R. 122-5 du code de l'environnement lorsqu'elle est requise en application des articles R. 122-2 et R. 122-3 du même code ;

 Une déclaration du demandeur indiquant si, à sa connaissance, les terrains ont été ou non parcourus par un incendie durant les quinze années précédant l'année de la demande ;

 La destination des terrains après défrichement ;

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 Un échéancier prévisionnel dans le cas d'exploitation de carrière.

Par arrêté préfectoral, notifié le 18 décembre 2014, le Code Forestier soumet à autorisation préalable tout défrichement dans un massif d’une surface supérieure à un certain seuil, 4 ha en Côte d’Or, pour les bois particuliers.

Sont exemptés de ces dispositions générales :

- les bois inclus dans un massif dont la surface totale est inférieure à 4 ha ;

- les parcs ou jardins clos et attenants à une habitation principale, lorsque l’étendue close est inférieure à 10 ha.

Attention, ces exemptions ne concernent uniquement les bois particuliers et non les bois des collectivités, qui sont soumises à un régime d’autorisation quelle que soit la surface.

Enfin, pour le département de la Côte-d’Or, aucune autorisation pour un défrichement ne peut être délivrée si le site est classé au plan local d’urbanisme d’une commune.

Dans le cadre de ce projet, les aménagements ne prévoient pas de défrichement, c’est pourquoi le Code Forestier n’est pas appliqué.

1.4.4.Ce documentCompositionprésente la listedu dossierdes informationsd’autorisation requises règlementairement unique à l'article R 214-6 du code de l'environnement à savoir :

1. le nom et l'adresse du demandeur,

2. l'emplacement sur lequel l'installation, l'ouvrage, les travaux ou l'activité doivent être réalisés,

3. la nature, la consistance, le volume et l'objet de l'ouvrage, de l'installation, des travaux ou de l'activité envisagés, ainsi que la ou les rubriques de la nomenclature dans lesquelles ils doivent être rangés,

4. un document :

o indiquant les incidences directes et indirectes, temporaires et permanentes, du projet sur la ressource en eau, le milieu aquatique, l'écoulement, le niveau et la qualité des eaux, y compris de ruissellement, en fonction des procédés mis en œuvre, des modalités d'exécution des travaux ou de l'activité, du fonctionnement des ouvrages ou installations, de la nature, de l'origine et du volume des eaux utilisées ou affectées et compte tenu des variations saisonnières et climatiques ;

o comportant, lorsque le projet est de nature à affecter de façon notable un site Natura 2000 au sens de l'article L. 414-4 du Code de l'Environnement, l'évaluation de ses incidences au regard des objectifs de conservation du site ;

o justifiant, le cas échéant, de la compatibilité du projet avec le schéma directeur ou le schéma d'aménagement et de gestion des eaux et de sa contribution à la

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réalisation des objectifs visés à l'article L. 211-1 du Code de l'Environnement ainsi que des objectifs de qualité des eaux prévus par l’article D.211-10 du même code ;

o précisant s'il y a lieu les mesures correctives ou compensatoires envisagées,

Les informations que doit contenir ce document peuvent être précisées par un arrêté du ministre chargé de l'environnement.

5. les moyens de surveillance prévus et, si l'opération présente un danger, les moyens d'intervention en cas d'incident ou d'accident,

6. les éléments graphiques, plans ou cartes utiles à la compréhension des pièces du dossier.

La déclaration d’intérêt général est une procédure dictée par la loi de 1992 qui permet au maître d’ouvrage1.5. Déclaration d’entreprendre d’intérêtl’exécution et générall’exploitation de tous travaux, ouvrages et installations présentant un caractère d’intérêt général ou d’urgence, visant l’aménagement et la gestion de l’eau (art. L.211-7 du Code de l’Environnement).

Le recours à cette procédure permet notamment :

 D’accéder aux propriétés privées riveraines des cours d’eau (notamment pour pallier les carences des propriétaires privés dans l’entretien des cours d’eau ;

 De faire participer financièrement aux opérations les personnes qui ont rendu les travaux nécessaires ou qui y trouvent un intérêt ;

 De légitimer l’intervention des collectivités publiques sur des propriétés privées avec des fonds publics.

1.5.1.L’enquêteConditions est prévue dans de l’enquêteles conditions prévues par :  L’article L211-7 du Code de l’Environnement (issu de l’article 31 de la loi du 3 janvier 1992 sur l’eau, modifiée par la loi du 30 juillet 2003),

 Le décret n°2001-1206 du 12 décembre 2001 modifiant le décret n°93-1182 du 21 octobre 1993 relatif à la procédure applicable aux opérations entreprises dans le cadre de l’article 31 de la loi n°92-3 du 3 janvier 1992 sur l’eau.

L’article L.211-7 du Code de l’Environnement mentionne :

Les collectivités territoriales et leurs groupements ainsi que les syndicats mixtes créés en application de l’article L5721-2 du Code Général des Collectivités Territoriales et les Communautés Locales de l’Eau sont habilités à utiliser les articles L151-36 à L151-40 du Code Rural pour entreprendre l’étude, l’exécution et l’exploitation de tous travaux, actions, ouvrages ou installations présentant un caractère d’intérêt général ou d’urgence, dans le cadre d’un Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) s’il existe, et visant :

1) L’aménagement d’un bassin ou d’une fraction de bassin hydrographique, 13 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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2) L’entretien et l’aménagement d’un cours d’eau, canal, lac ou plan d’eau, y compris les accès à ce cours d’eau, à ce canal, à ce lac ou à ce plan d’eau,

3) L’approvisionnement en eau,

4) La maîtrise des eaux pluviales et de ruissellement ou la lutte contre l’érosion des sols,

5) La défense contre les inondations et contre la mer,

6) La lutte contre la pollution,

7) La protection et la conservation des eaux superficielles et souterraines,

8) La protection et la restauration des sites, des écosystèmes aquatiques et des zones humides, ainsi que des formations boisées riveraines,

9) Les aménagements hydrauliques concourant à la sécurité civile,

10) L’exploitation, l’entretien et l’aménagement d’ouvrages hydrauliques existants,

11) La mise en place et l’exploitation de dispositifs de surveillance de la ressource en eau et des milieux aquatiques,

12) L’animation et la concertation dans le domaine de la gestion et de la protection de la ressource en eau et des milieux aquatiques dans un sous bassin ou un groupement de sous-bassins, ou dans un système aquifère, correspondant à une unité hydrographique.

1.5.2.Le décretProcédure n°93-1182 du d’adoption 21 octobre 1993 d’une précise Déclaration la procédure applicabled’Intérêt aux Général opérations (DIG) entreprises dans le cadre d'une DIG. Aussi, la procédure pour la DIG est décrite dans les articles R.214-88 à R.214-104 du code de l’environnement.

ConstitutionLe dossier d'enquête du dossier préalable préalable est constitué par le maître d'ouvrage, et est adressé au Préfet du département concerné en 7 exemplaires (département de la Côte d’Or), selon l’article R214-91 du Code de l’Environnement.

Le contenu du dossier est variable selon que les opérations visées par la DIG sont ou non soumises aux dispositions de l'article 10 de la loi sur l'eau de 1992, (Les chapitres II et III du décret du 23 octobre 1993 précisent ces différents contenus.).

Dans tous les cas, on trouve dans un dossier préalable :

 Un mémoire justifiant l'intérêt général ou d'urgence de l'opération ;

 Un mémoire explicatif présentant de façon détaillée une estimation des investissements par catégories de travaux, d'ouvrages ou d'installation, les modalités d'entretien ou

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d'exploitation des ouvrages, des installations ou du milieu qui doivent faire l'objet des travaux, ainsi qu'une estimation des dépenses correspondantes ;

 Un calendrier prévisionnel de réalisation des travaux et d'entretien des ouvrages ou du milieu qui doit faire l'objet des travaux.

Lorsque le dossier prévoit la participation aux dépenses des personnes autres que le maître d'ouvrage qui ont rendu les travaux nécessaires ou qui y trouvent un intérêt, il comprend notamment :

 La liste des personnes publiques ou privées appelées à participer aux dépenses, ainsi que les critères retenus pour fixer les bases générales de répartition des dépenses ;

 La proportion des dépenses dont le pétitionnaire demande la prise en charge en ce qui concerne :

o les dépenses d’investissement ;

o les frais d’entretien et d’exploitation des ouvrages ou des installations.

 Les critères retenus pour fixer les bases générales de répartition des dépenses prises en charge ;

 Les éléments et les modalités de calcul qui seront utilisés pour déterminer les montants des participations aux dépenses des personnes concernées ;

 Un plan de situation des biens et des activités concernés par l’opération ;

 L’indication de l’organisme qui collectera les participations demandées.

La Déclarationphase d’enquête d’Intérêt publique Général ou: article d'urgence 1er doit du décretêtre précédée du 12 d'unedécembre enquête 2001 publique effectuée, selon le cas, dans les conditions prévues par les articles L.123-1 et suivant ainsi que R.123-1 et suivant du Code de l'Environnement.

Toutefois, l'exécution des travaux est dispensée d'enquête publique lorsqu'ils sont nécessaires pour faire face à des situations de péril imminent, qu'ils n'entraînent aucune expropriation et que le maître d'ouvrage ne prévoit pas de demander de participation financière aux personnes intéressées.

Sont également dispensés d'enquête publique, sous réserve qu'ils n'entraînent aucune expropriation et que le maître d'ouvrage ne prévoie pas de demander une participation financière aux personnes intéressées, les travaux portant sur un cours d'eau couvert par un Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux, directement liés à une inondation déclarée catastrophe naturelle, réalisés dans les trois ans qui suivent celle-ci et visant à rétablir le cours d'eau dans ses caractéristiques naturelles.

Un arrêté préfectoral ou inter préfectoral, pris en application de l'article R.11-4 ou R.11-14-5 désigne les communes où un dossier et un registre d'enquête doivent être tenus à la disposition du public.

Cet arrêté est publié par voie d'affiches :

 Dans les communes sur le territoire desquelles l'opération est projetée ; 15 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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 Dans les communes où sont situés les biens et activités mentionnés dans le dossier de l'enquête, lorsque les personnes qui sont propriétaires ou ont la jouissance de ces biens, ou qui exercent ces activités, sont appelées à contribuer aux dépenses ;

 Dans les communes où, au vu des éléments du dossier, l'opération paraît de nature à faire sentir ses effets de façon notable sur la vie aquatique, notamment en ce qui concerne les espèces migratrices, ou sur la qualité, le régime, le niveau ou le mode d'écoulement des eaux.

S’ensuit la phase d'enquête publique.

À l'expiration du délai d'enquête, le registre est clos par le Préfet puis transmis dans les vingt-quatre heures, avec le dossier d'enquête, au Commissaire enquêteur.

Après avoir examiné toutes les observations, le Commissaire enquêteur doit remettre au préfet, dans un délai d'un mois, le dossier accompagné de conclusions motivées, faisant apparaître son avis. En vertu de l'article 5 du décret du 23 octobre 1993, notons que lorsque le dossier soumis à l'enquête mentionne la participation aux dépenses de personnes, autres que le pétitionnaire, qui ont rendu les travaux nécessaires ou y trouvent un intérêt, le rapport du commissaire enquêteur doit comporter un chapitre spécifique qui présente les observations recueillies concernant :

 L'estimation des dépenses ;

 La liste des personnes appelées à contribuer ;

 Les critères retenus pour la répartition des charges.

LaAprès déclaration la clôture de d’intérêt l'enquête, général le rapport et les conclusions du commissaire enquêteur sont portés par le Préfet à la connaissance du pétitionnaire, auquel un délai de quinze jours est accordé pour présenter éventuellement ses observations par écrit au Préfet.

Deux possibilités :

 Soit les conclusions du commissaire enquêteur sont favorables, et l'intérêt général de l'opération est déclaré par arrêté préfectoral. Le Préfet dispose d'un délai de trois mois à compter du jour de réception par la préfecture du dossier de l'enquête transmis par le commissaire enquêteur pour statuer. En cas d'impossibilité de statuer dans ce délai, le Préfet, par arrêté motivé, fixe un délai complémentaire qui ne peut être supérieur à deux mois.

 Soit elles sont défavorables, l'intérêt général doit alors être déclaré par décret en Conseil d'Etat.

La DIGfin defixe validité elle-même d’une la durée DIG de: article sa validité. 9 du Une décre seulet du DIG 21 suffit octobre pour 1993mener des travaux pluriannuels.

Deux hypothèses de caducité d'une DIG :

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 La DIG devient caduque automatiquement dans l'hypothèse où elle n'a pas fait l'objet d'un commencement de réalisation substantiel dans le délai qu'elle s'est elle-même fixé (délai qui ne peut être supérieur à 5 ans en cas de participation aux dépenses des personnes qui ont rendu les travaux nécessaires ou y trouvent un intérêt).

 La DIG devient également caduque lorsque l'éventuelle Déclaration d'Utilité Publique (DUP) qui lui est liée cesse elle-même de produire ses effets.

Notons qu'une nouvelle DIG doit être prononcée en cas de modification de la répartition des dépenses ou des bases de calcul des participations des personnes qui ont rendu les travaux nécessaires ou y trouvent un intérêt, ou de modification substantielle de l'opération qui a été déclarée d'intérêt général (article 8 du décret du 21 octobre 1993).

17 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Le projet se situe sur la commune de Prusly-sur-Ource en Côte d’Or. La masse d’eau concernée est l’Ource2. PRESENTATION(FRHR4). DU PROJET

Les ouvrages concernés par le projet portent les n° ROE : 29071, 29089 et 29184.

Localisation générale du site de travaux à prusly-sur-ource

Le projet2.1. traiteDescriptif de l’aménagement des ouvrages « ancien moulin neuf », « ancien fourneau » et « ancienne scierie », situés sur l’Ource sur la commune de Prusly-sur-Ource dont ils sont la propriété. Le SICEC mène une réflexion d’ensemble sur la continuité écologique du bassin de la Seine et ses affluents basée sur une étude diagnostique réalisée en 2005.

Ces ouvrages ne présentent aujourd’hui aucun usage et constituent un élément de blocage important de la continuité écologique sur l’Ource amont. Suite à ce constat, et au classement en liste 2 de l’Ource, le SICEC, aidé du contrat global SEQUANA, souhaite procéder à la suppression totale de ces obstacles.

En 2015, la commune de Prusly-sur-Ource a contacté le SICEC afin d’obtenir l’aide du syndicat pour la mise en conformité des ouvrages, et plus précisément leur suppression. Une délibération de la commune, en Octobre 2015, approuve la proposition d’étude et travaux relatif aux effacements.

Parallèlement un dispositif de suivi de l’évolution des faciès d’écoulement et des habitats favorables à la truite est mis en place. 18 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG n Neuf n Ancien Fourneau Ancien Ancien Mouli Ancien Ource QUES Bief de BiefPrusly de Fausse rivière Fausse IS HYDRAULI OUVRAGES ON AU NIVEAU NIVEAU TRO DES AU ON Seuils ETAT ACTUELETAT TRONÇ DU '

19 Ancienne scierie Ancienne CHEMA DE L S SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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En 2016, suite à la réalisation de levés topographiques, l’étude de conception du projet est menée en interne par le SICEC. La modélisation des effacements démontre les caractéristiques des travaux à exécuter.

Le tableau suivant détaille les parcelles et propriétaires concernés par l’ensemble des opérations :

Parcelle Commune Propriétaire Section N° 1 GFA du Beauget ZM 38 GFA du Beauget 2 MATRAT Victor 3 Commune 4 CHAUMONNOT Michel GFA du Beauget chez 5 MATRAT Alain Prusly-sur-Ource GFA du Beauget chez ZN 7 MATRAT Alain 20 LOMBAERT Dominique 22 LASSOLLE Romuald 52 HANUSZEK Grégory 57 MATRAT Eric 70 MATRAT Victor 8 CHAUMONNOT Michel 11 CHAUMONNOT Michel ZB Villotte-sur-Ource 40 LOMBAERT Dominique 39 LOMBAERT Dominique

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2.1.1. Présentation détaillée des ouvrages

Actuellement2.1.1.1. l’ouvrageOuvrage Ancien « Ancien Moulin Moulin Neuf n’est Neuf pas» lié à un usage particulier.

 L’ouvrage du Moulin Neuf a été autorisé par ordonnance royale du 4 novembre 1846 au Sieur Joseph Maître constitué d’un patouillet pour le lavage du minerai de fer, un moulin à blé et un foulon en remplacement d’usines semblables situées sur l’Ource sur la commune de Villotte. L’ouvrage était constitué à l’origine de : - une vanne de décharge de 1.50 m de largeur, sur seuil gravier fixé à la cote 234.17 NGF (A). - 3 vannes de décharges de largeur totale de 4.35m, sur seuil gravier fixé à la cote 233.78 NGF (B). - Deux vannes de décharge à l’origine du canal de décharge d’une largeur de 6.20m, sur seuil gravier fixé à la cote 234.01 NGF accompagnées d’un déversoir régulateur en maçonnerie de 4m de largeur arasé à la cote 235.14 NGF (E). - la cote légale de retenue est fixée à 235.14 NGF. - Une dérivation vers un patouillet à 12m en amont du vannage E.

L’ouvrage (E), seul qui subsiste aujourd’hui, est directement concerné par le projet de travaux.

 Un PV de récolement du 27 septembre 1862 établit la conformité des ouvrages avec les prescriptions de l’ordonnance royale.

 Un rapport du subdivisionnaire du 17 décembre 1928 fait part de la demande du propriétaire du Château de Villotte de relever le niveau de retenue légale du Moulin Neuf à +0.795 en contre haut de la retenue légale, demande irrégulière car non accompagnée du dossier prescrit. L’ingénieur constate la quasi disparition du Moulin Neuf, il ne reste guère que les ruines d’un bâtiment annexe à l’usine. Les vannages A et B ont disparus, ne subsistent que les barrages E et c’constitués par deux empellements et deux vannes de fond m et n situées en amont de E. Le repère hydraulique a été déplacé à +0.49m de sa position réglementaire. Les vannes et les deux empellements sont également dérasées à +0.49m du niveau réglementaire. Ces travaux ont été réalisés sans autorisation. L’ingénieur, indique que la surélévation de la cote de l’ouvrage a pour conséquence l’envahissement par les eaux des fossés d’assainissement des prés en amont du chemin vicinal de Villotte à Chatillon. En amont, le grand empellement de la forge de Villotte présente un exhaussement de la nappe liquide de +0.045. Le rapport d’ingénieur est défavorable à la demande de relèvement de la cote légale à +0.795, ainsi qu’au maintien au niveau +0.49 retenu arbitrairement tel que constaté.

Ce rapport précise également que le niveau légal de retenue du Moulin Neuf est identique à celui du barrage d’irrigation dit des Bergeries (ouvrage de Villotte), réglementé par arrêté préfectoral du 9 juillet 1859. Ceci indique que tout système fluvial situé à l’amont du barrage des Bergerie, comprenant notamment le sous-bief de l’ancienne usine de Vilotte (Forge de Vilotte) fait partie du bief du Moulin-Neuf. Ainsi l’abrogation du droit d’eau du Moulin Neuf entraine également l’abrogation du droit d’eau de l’ouvrage de Vilotte.

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 Le Moulin Neuf apparaît aujourd’hui dans le même état de conservation qu’en 1928, seul subsiste l’ouvrage (E). L’emplacement du vannage (A) est toujours matérialisé, le bief d’amenée est totalement comblé dans sa partie aval. Le bief de décharge (emplacement du vannage B) a totalement disparu. Le bâtiment usinier a totalement disparu. Les canaux alimentant le patouillet sont totalement comblés, le patouillet est aujourd’hui une mare. Les levés topographiques réalisés en 2016 dans le cadre de ce projet confirment la modification de la cote du seuil à 235.63, soit à +49 cm du niveau initialement autorisé par l’ordonnance royale. L’ouvrage ne respecte donc pas le niveau de retenue légale. L’ouvrage est aujourd’hui la propriété de la commune de Prusly-sur-Ource, qui a confié les travaux d’effacement au SICEC par délibération en conseil municipal du 24 septembre 2015 et demandé l’abrogation du droit d’eau auprès des services de la Préfecture par courrier en date du 08 décembre 2016.

Le déversoir présente aujourd’hui une hauteur de seuil de 1.04m, 2 vannes fermées d’une hauteur de 1.14m et une réhausse (planche) d’une hauteur de 0.34 m. Le seuil présente une largeur importante (3m).

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ANCIEN MOULIN NEUF ROE 29184 FRHR6 L’Ource du confluent de la Commune Prusly-sur-Ource Masse d’eau Digeanne (exclu) au confluent de la Seine (exclu) Propriétaire/Gestionnaire Commune Bras Bras principal de l’Ource

3 Procès-verbal du 4 Qmna = 0.31 m /s Novembre 1845 et Demande Hydrologie Module = 4.55 m3/s Statut règlementaire 3 de relèvement légal du 17 Q1 = 22.0 m /s décembre 1928 Côte de retenue légale 235.13 Epoque de construction 1846 Contexte règlementaire Classement en liste 2 Section ZN : parcelles 20, Parcelles cadastrales 22, 52 Description de l’ouvrage Type d’ouvrage Ancien Moulin Seuil de longueur déversante 4 m et de 3m de large Eléments fixes Une vanne en rive gauche et une vanne en rive droite Vanne de décharge A (disparue) : L=1.5 m ; H= 0.97 Vannes de décharge B (disparues) : L totale= 4.35 ; H= 1.36m Ouvrage répartiteur E : Dimensions Vanne 1 RG : L = 2.15 m – H = 1.14 m Planche : L = 2.13 m – H = 0.34 m Vanne RD : L = 2.14 m – H =1.14 m Pour Qmn : 0.38 Vannes 1 – Radier : 235.63 Hauteur de chute Côtes (m NGF) Pour Module : 0.70 Vannes fermées modélisée (m) Pour Q1 : 0.82 Etat Maçonnerie en bon état – Passerelle en mauvais état Hydraulique et écoulement Ralentis, fosses de plusieurs Capacité de crue Inférieure à Q2 Ecoulements mètres de profondeur Impact de l’ouvrage Forte dynamique de Etat physique sédimentation à l’amont et Catégorie piscicole 1ère catégorie d’érosion à l’aval Franchissabilité Module Truite de grosse taille ICE = 0 Longueur de la retenue 300 m Truite de petite taille ICE = 0 Ombre commun ICE = 0 Travaux Règlementation Soumis à autorisation Coûts 10 000 € Dates Objectifs 2017 Financements AESN 50%, CRBFC 45%

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 Reportage photographique

OUVRAGE VUE AMONT RIVE GAUCHE OUVRAGE VUE AVAL

OUVRAGE VUE AVAL OUVRAGE VUE PASSERELLE RIVE DROITE

OUVRAGE PASSERELLE RIVE GAUCHE EMPLACEMENT VANNAGE A 25 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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VUE BIEF D’AMENEE VUE ENTREE CHAMBRE D’EAU

CHAMBRE D’EAU

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 Plan

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A l’aval de l’ouvrage, on observe la présence d’une importante fosse d’une profondeur proche de 2m.

D’un point de vue général, les maçonneries sont en bon état mais la passerelle est en mauvais état.

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Actuellement2.1.1.2. l’ouvrageOuvrage Ancien « Ancien Fourneau Fourneau n’est pas» lié à un usage particulier.

 L’ouvrage du Fourneau a été autorisé par ordonnance royale du 25 juillet 1846 au Sieur Guilleminot constitué d’un patouillet et d’un haut fourneau. L’ouvrage était constitué à l’origine de : - Deux vannes de décharge contiguës à la vanne motrice du haut fourneau (A) d’une largeur d’ensemble de 2.75m. Le seuil des vannes est fixé à la cote 234.35NGF. - l’origine de la dérivation du patouillet (B), placée à 17.50m en amont de (A) - 2 vannes (E) placées à 120m en amont de (A) de largeur totale de 2 m. Le seuil des vannes est fixé à la cote 234.36 NGF. - une vanne de décharge (G) contiguë au déversoir d’une largeur de 2.46m. Le seuil de la vanne est fixé à la cote 235.01. A la suite de cette vanne, et dans l’intervalle qui la sépare du déversoir, sont autorisées 5 vannes nouvelles présentant une largeur d’ensemble de 6.54m, seuil fixé à la cote 235.01 NGF. - Le déversoir placé en tête de la dérivation, d’une longueur de 28.50m présentant une crête fixée à la cote 235.79 NGF. - la cote légale de retenue est fixée à 235.79 NGF. - Les crêtes des ouvrages de décharges doivent être calées sur le niveau du déversoir. - Une dérivation vers un patouillet (B) à 17.50m en amont du vannage A.

Le déversoir est directement concerné par le projet de travaux.

 Un PV de récolement du 18 avril 1889 établit : o La largeur du déversoir est conforme aux prescriptions. La cote de crête constatée se trouve à 3 cm au-dessous des prescriptions, soit 235.76 NGF. o L’ouvrage (A) présente une largeur libre conforme. Le seuil du vannage est calé 9 cm trop haut. La crête de la vanne présente une surélévation de 8 cm par rapport aux prescriptions. o L’ouvrage (E) présente une largeur libre conforme. Le seuil des vannages est calé 0.102m trop bas. La crête des vannages est calée 0.238m trop haut par rapport aux prescriptions. o Les ouvrages (G) présentent une largeur libre de 2.46m au lieu des 9m préconisés. Il semble que les 5 vannes nouvelles mentionnées dans l’ordonnance royale n’aient pas été installées. La cote du seuil du vannage est calée 0.07m trop haut. La cote de la crête des vannes est calé 0.09m trop bas. Ce PV indique que la surface libre totale d’écoulement présente une différence considérable avec les prescriptions de l’ordonnance royale qui pourrait entrainer des désordres considérables si l’usine n’était pas au chômage permanent depuis plus de 10 ans.

 Arrêté préfectoral du 4 décembre 1931. L’arrêté préfectoral modifie le régime des eaux : o Les 5 vannes prescrites en 1846 à la suite du vannage (G) sont supprimées des textes (dans la réalité elles n’ont jamais été installées). o Le déversoir placé en tête de dérivation conserve une largeur de 28.50m. Sa crête est fixée à la cote 235.36, soit un abaissement de 0.43 cm. o Le niveau des vannes de décharges doivent être adaptées à la nouvelle cote du déversoir.

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 Les levés topographiques réalisés en 2016 dans le cadre de ce projet permettent d’affirmer : o La disparition totale des ouvrages B et E sur le bief. o Le déversoir présente aujourd’hui une largeur de 27.47m, pour une largeur prescrite de 28.50m o La cote du déversoir est calée à 235.79 NGF pour une cote autorisée de 235.36 NGF o Le vannage de décharge (G) présente une largeur totale de 3.74m au lieu des 2.46m autorisés. Le seuil bétonné des vannes est calé à 235.34 NGF pour un niveau autorisé de 235.01 NGF. Il s’avère que les prescriptions de l’arrêté préfectoral de 1931 n’ont pas été respectées (pas d’abaissement réalisé sur le déversoir, modification du vannage de décharge et de la largeur du déversoir), l’ouvrage ne respecte donc pas les prescriptions réglementaires.

L’ouvrage est aujourd’hui la propriété de la commune de Prusly-sur-Ource, qui a confié les travaux d’effacement au SICEC par délibération en conseil municipal du 24 septembre 2015 et demandé l’abrogation du droit d’eau auprès des services de la Préfecture par courrier en date du 08 décembre 2016.

L’ouvrage présente aujourd’hui une hauteur de seuil de 1.04m.

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ANCIEN FOURNEAU ROE 29089 FRHR6 L’Ource du confluent de la Commune Prusly-sur-Ource Masse d’eau Digeanne (exclu) au confluent de la Seine (exclu) Bras principal de l’Ource et Propriétaire/Gestionnaire Commune Bras Bief de Prusly

3 Procès-Verbal de recolement Qmna = 0.31 m /s du 18 avril 1863 Hydrologie Module = 4.55 m3/s Statut règlementaire 3 Procès-verbal de recolement Q1 = 22.0 m /s du 18 avril 1859 Côte de retenue légale 235.35 NGF Contexte Epoque de construction 1846 Classement en liste 2 règlementaire Parcelles cadastrales Section ZN : parcelle 52 Description de l’ouvrage Type d’ouvrage Ancien fourneau, déversoir principal Déversoir Eléments fixes 2 vannes Vanne 1 RD : L = 1.87 m – H = 1.0 m Dimensions Vanne 2 : L = 1.87 m – H = 1.01 m Déversoir : L = 27.47 m Vannes 1 et 2 – Radier : Pour Qmn : 0.34 Hauteur de chute Côtes (m NGF) 235.34 Pour Module : 0.48 modélisée (m) Crête déversoir : 235.79 Pour Q1 : / Etat Maçonnerie en bon état – Passerelle en bon état Hydraulique et écoulement Ralentis et divisés entre le bras Capacité de crue Aucun obstacle Ecoulements principal et le bras de décharge Impact de l’ouvrage Forte dynamique de Etat physique sédimentation à l’amont et Catégorie piscicole 1ère catégorie d’érosion à l’aval Franchissabilité Module Truite de grosse taille ICE = 1 Longueur de la retenue 240 m Truite de petite taille ICE = 0.66 Ombre commun ICE = 0.66 Travaux Règlementation Soumis à autorisation Coûts 11 000 € Dates Objectifs 2017 Financements AESN 50%, CRBFC 45%

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 Représentations

VUE DE L'OUVRAGE EN PERIODE D'ETIAGE VUE AVAL RIVE GAUCHE

VANNAGE SITUE AU DROIT DE L’OUVRAGE VUE DE L'OUVRAGE PENDANT UNE CRUE

33

VANNAGE A SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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 Plan

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Actuellement2.1.1.3. l’ouvrageOuvrage « Ancienne « Ancienne scierie scierie» n’est» pas lié à un usage particulier. Cet ouvrage, constitué à l’origine de trois vannes, servait à la décharge de l’ancienne scierie. Ces dernières années, l’ouvrage a été progressivement abandonné.

 L’ouvrage de la scierie a été autorisé par arrêté du 1er aout 1859 à la société Bouqueret. L’arrêté autorise la transformation d’un moulin en scierie. L’ouvrage était constitué à l’origine de : - Un déversoir situé sur la fausse rivière, d’une longueur de 10 m arasé à la cote de retenue légale, soit 235.68 NGF. - Une vanne de décharge placée dans le bâtiment d’eau constituée de 3 vannes présentant une ouverture de 2.35m de largeur. Le seuil des vannes est calé à la cote 234.17 NGF. Ce seuil présente une surface libre de 3.99m. - Une vanne de décharge située à 30m en amont de l’usine, présentant une ouverture de 3.20m de large. Le seuil des vannes est calé à la cote 234.33 NGF, pour une surface libre de 4.32m. - un vannage alimentant un patouillet situé 20m en amont de l’usine. - Un second vannage alimentant un patouillet situé dans le petit bras de la rivière. - la cote légale de retenue est fixée à 235.68 NGF. - Les crêtes des ouvrages de décharges doivent être calées sur le niveau du déversoir.

Le vannage du bâtiment d’eau est directement concerné par le projet de travaux.

 PV de récolement du 18 avril 1863 : - Le déversoir n’a pas été construit. - Les vannes de décharge et d’alimentation des patouillets sont conformes au droit d’eau. - l’usine se trouve en chômage permanent. - L’avis de l’ingénieur est favorable au maintien du vannage usinier en état actuel.

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Les levés topographiques réalisés en 2016 dans le cadre de ce projet permettent de constater : o L’absence de déversoir, qui n’a jamais été construit en amont immédiat du pont, o La disparition du bâtiment usiner, o La présence d’un seuil déversant au niveau de la prise d’eau de la fausse rivière, calé à la cote 234.52 NGF, pour une largeur de 5.20m. o La présence de l’ouvrage de décharge usinier. 1 seule vanne subsiste ainsi qu’une réhausse (planche). Le seuil est calé à la cote 233.93 pour une ouverture totale de 6.38m. Ainsi, le déversoir en amont immédiat du pont n’a jamais été réalisé, un seuil d’admission a été créé sur la fausse rivière et l’ouvrage de décharge usinier a été modifié (abaissement du seuil de 24 cm, suppression de la pile centrale, modification des vannages). L’ouvrage de respecte pas les prescriptions réglementaires du droit d’eau.

L’ouvrage est aujourd’hui la propriété de la commune de Prusly-sur-Ource, qui a confié les travaux d’effacement au SICEC par délibération en conseil municipal du 24 septembre 2015 et demandé l’abrogation du droit d’eau auprès des services de la Préfecture par courrier en date du 08 décembre 2016.

L’ouvrage présente aujourd’hui une hauteur de seuil de 0.63m.

ANCIENNE SCIERIE ROE 29071 FRHR6 L’Ource du confluent de Commune Prusly-sur-Ource Masse d’eau la Digeanne (exclu) au confluent de la Seine (exclu) Propriétaire/Gestionnaire Commune Bras Bras principal de l’Ource Arrêté du 1er aout 1859 3 Qmna = 0.31 m /s Plan du 24 juin 1859 Hydrologie Module = 4.55 m3/s Statut règlementaire Procès-verbal de 3 Q1 = 20.76 m /s recolement du 18 avril 1963 Côte de retenue légale 235.68 NGF Epoque de construction 1859 Contexte règlementaire Classement en liste 2 Section ZM : parcelles 1, 38 Parcelles cadastrales Section ZN : parcelles 2 3 Description de l’ouvrage Type d’ouvrage Vannage principal composé de 3 vannes (1 seule aujourd’hui) Vanne Eléments fixes Seuil Seuil de longueur déversante 6.38 m Dimensions Vanne RD : L = 2.08 m – H = 1.01 m Pour Qmn : 0.22 Hauteur de chute Côtes (m NGF) Vannes 1 Radier : 233.93 Pour Module : 0.58 modélisée (m) Pour Q1 : 0.30 Etat Maçonnerie en bon état – Passerelle en bon état Hydraulique et écoulement Capacité de crue Inférieure à Q2 Ecoulements Ralentis 39 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Impact de l’ouvrage Forte dynamique de Etat physique sédimentation à l’amont et Catégorie piscicole 1ère catégorie d’érosion à l’aval Franchissabilité Module Truite de grosse taille ICE = 0.66 Longueur de la retenue 300 m Truite de petite taille ICE = 0.33 Ombre commun ICE = 0.66 Travaux Règlementation Soumis à autorisation Coûts 23 000 € Dates Objectifs 2017/2018 Financements AESN 50%, CRBFC 45%

OUVRAGE VUE AVAL OUVRAGE VUE AVAL

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 Plan

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Vannage de décharge usinier

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Vue en plan du pont de la fausse rivière, absence de déversoir

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Vue en plan, ouvrage d’admission de la fausse rivière

2.1.1.4. Les seuils

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VUE DEPUIS L'AVAL SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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VUE DEPUIS L'AMONT

Trois seuils se situent juste en aval de l’ancienne scierie. Ils ont été créés dans un objectif de diversification piscicole. Le seuil le plus en amont permet l’alimentation d’un abreuvoir.

La capacité2.1.2. actuelleHydraulique des ouvrages des de ouvrages Prusly-sur-Ource est inférieure au débit de la crue biennale, estimée à 27.76 m3/s.

Les premiers débordements concernant les ouvrages « Ancien Moulin Neuf » et « ancien fourneau » interviennent pour un débit de retour théorique de 2 ans. Les premiers débordements concernant l’ouvrage « Ancienne scierie » et les seuils, interviennent pour un débit de retour théorique de 1 an.

45 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC) Ground Legend RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE WS Module WS AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG 2500 Zone de retenue Ource 1 Ource Ancien Moulin Neuf 2000 Zone de retenue Diffluence Ancien Bief de PruslyBief Fourneau 1500 Ource 2 1 2 Ource Zone de retenue Main Channel Distance (m) Distance Channel Main Diffluence Fausse rivière 1000 Evolution du profil en travers au module au travers profil duen Evolution Scierie Ancienne Pont Seuils Ource 3 1 3 Ource 500 URCE 'O ROFIL EN LONGROFIL DE L Confluence P Fausse rivière r u c e 4 1 O 46 0

238 236 234 232 Elevation (m) Elevation SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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2.1.3. Impacts de la présence de l’ouvrage

2.1.3.1. Ouvrage « Ancien Moulin Neuf » Les secteurs d’influence des différents ouvrages occasionnent une modification de la morphologie du coursIMPACTS d’eau. PHYSIQUE : Le linéaire de retenue de l’ouvrage Ancien Moulin Neuf est de 300m. De plus, deux importantes fosses de dissipation sont présentes 3 m en aval de l’ouvrage. Le profil en long démontre la présente d’une accumulation modérée de sédiments dans la zone de retenue.

Afin de mieux caractériser l’impact de l’effacement des ouvrages sur la morphologie, un diagnostic initial a été réalisé sur la typologie de faciès et la granulométrie présente sur le site. Le rendu est explicité sous forme cartographique.

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EVOLUTION DU PROFIL EN LONG AU MODULE

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49 CARTOGRAPHIE DES FACIES IDENTIFIES DE LA ZONE D’INFLUENCE DE L’OUVRAGE «ANCIEN MOULIN NEUF » SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Curseur Lentique 100% 10% 11% 2% 80% 14%

60% 54% 23%

40% 51% 20% 32%

0% 2% Amont initial Aval initial Lotique Limite vitesse 30 cm/s

Répartition surfacique des faciès identifiés de l’ouvrage Ancien Moulin Neuf

Les faciès identifiés sont dominés à 90% par des faciès lentiques. On note la présence de fosses de dissipation en aval immédiat de l’ouvrage.

On remarque que l’amont est dominé par le faciès plat lentique à 54% et que l’aval est dominé par le faciès chenal lentique à 51%. On note la plus faible diversité des faciès en aval de l’ouvrage avec l’absence des faciès de type lotique.

La figure suivante présente la cartographie établie pour la granulométrie dominante.

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CARTOGRAPHIE DE LA GRANULOMETRIE DOMINANTE DE LA ZONE D'INFLUENCE DE L'OUVRAGE "ANCIEN MOULIN NEUF" 51 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Curseur + fine 100% 0.3% 4% 10% 90% 6% 4% 80% 7% 14% 70% 20% 60% 43% 2% 50% 2% 16% 40% 30% 9% 20% 12% 36% 10% 13% 0% + grossière Amont initial Aval initial Limite granulométrie grossière/ granulométrie fine

Répartition surfacique de la granulométrie dominante de l’ouvrage Ancien Moulin neuf

On observe que neuf classes de granulométrie sont représentées. Les graviers grossiers et le sable grossier sont majoritaires.

On observe que l’amont est dominé par les graviers grossiers à 43% et que l’aval est dominé par le sable grossier à 36%. On note un équilibre entre l’amont et l’aval, 35% de la granulométrie est fine.

La cartographie de la granulométrie secondaire est présentée dans la figure suivante

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CARTOGRAPHIE DE LA GRANULOMETRIE SECONDAIRE DE LA ZONE D'INFLUENCE DE L'OUVRAGE HYDRAULIQUE "ANCIEN MOULIN NEUF" 53 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Curseur + fine 100% 0.2%1%2% 1% 3% 10% 90% 15% 3%1% 80% 9% 14% 70% 18% 60% 22% 50% 40% 30% 26% 52% 20% 6% 10% 11% 0% 1% 6% + grossière Amont initial Aval initial Limite granulométrie grossière/ granulométrie fine Répartition surfacique de la granulométrie secondaire de l’ouvrage Ancien Moulin Neuf

La granulométrie secondaire est très diversifiée avec onze classes de granulométrie représentées. La granulométrie fine domine avec le sable grossier et les graviers fins.

On remarque que la granulométrie fine est présente à 65% en amont et à 76% en aval. L’amont et l’aval sont dominés par le sable grossier et les graviers fins.

Ces trois cartes sont à mettre en relation car elles démontrent que dans les zones de faciès lentiques (vitesse inférieure à 30 cm/s), les éléments sont plus fins que dans les zones de faciès lotiques (vitesse supérieure à 30 cm/s), où les éléments sont plus grossiers.

PECHESIMPACTS D’INVENTAIRE PISCICOLES

L’Ource sur l’ensemble de son parcours en Côte d’Or est classée en première catégorie piscicole ; c'est- à-dire que le peuplement est à vocation salmonicole et devrait normalement être dominé par les salmonidés (truite fario : salmo trutta fario, l’ombre commun : thymallus thymallus).

Sur les stations d’études de la fédération de pêche et de l’Onema, le peuplement apparait globalement perturbé par rapport à un peuplement type de première catégorie. Les raisons de ces perturbations sont multiples : sévérité des étiages, qualité de l’eau moindre, milieu perturbé dû aux curages et calibrages anciens, cloisonnement du cours dû à la présence d’ouvrages infranchissables.

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Il est cependant important de noter qu’aucune de ces stations ne se trouve à proximité de des ouvrages Ancien Moulin Neuf, Ancien Fourneau et Ancienne Scierie et qu’il est donc impossible d’en tirer des conclusions locales. FRANCHISSABILITE  Franchissabilité de l’ouvrage par saut L’ouvrage compte tenu de sa composition, doit faire l’objet d’une double analyse de franchissabilité : par saut concernant la chute, et par nage sur le seuil en lui-même, présentant une largeur de 3m.

Les critères élémentaires à prendre en compte pour la définition des classes de franchissabilité par saut des seuils à parement pour la truite et l’ombre commun prennent en compte : - Les caractéristiques de l’écoulement sur le coursier, la distance à franchir et la profondeur de la fosse aval, - Les capacités de nage et la morphologie des espèces cibles (vitesse de nage maximale, endurance à cette vitesse).

Paramètres à prendre en compte pour la franchissabilité d’un seuil (par saut)

Les caractéristiques des indices de franchissabilité par saut pour la truite de grosse taille et la truite de petite taille sont répertoriées dans le tableau ci-dessous :

Critères piscicoles Valeurs seuils DH Espèce H min DH Espèces 1 0.66 0.33 0 sauteuse (m) extrême Truite de rivière ou oui 0.2 3 ≤ 1 ]1-1.5] ]1.5-2.5] > 2.5 truite de mer (25-55 cm) Truite de rivière ou Oui 0.1 2 ≤ 0.5 ]0.5-0.9] ]0.9-1.4] > 1.4 truite de mer (25-55 cm) Truite de rivière Oui 0.05 1.5 ≤ 0.3 ]0.3-0.5] ]0.5-0.8] > 0.8 (15-30 cm)

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Barrière totale : ICE = 0 Barrière partielle à impact majeur : ICE = 0.33 Barrière partielle à impact significatif : ICE = 0.66 Barrière franchissable à impact limité : ICE = 1

Les hauteurs de fosse nécessaire en pied de chute dépendent de la hauteur de chute DH :

Chute DH (m) Hauteur de fosse nécessaire en pied de chute verticale (m) < 0.25 0.3 ] 0.25 ; 0.5] 0.45 ] 0.5 ; 0.75] 0.7 ] 0.75 ; 1.00] 0.85

Les analyses pour l’ouvrage Ancien Moulin Neuf sont détaillées dans le tableau suivant :

Résultats (par saut) Qmn Module Q1 Régime hydraulique (0.31 m3/s) (4.55 m3/s) (22 m3/s) H : charge sur le seuil (m) 0.12 0.65 1.42 DH : hauteur de chute 0.38 0.70 0.73 Profondeur de la fosse aval (m) 1.03 1.43 2.15 Hauteur de fosse nécessaire en pied de 0.45 0.7 0.7 chute (dépend du DH) Franchissabilité piscicole – Note ICE Espèces Qmn Module Q1 0 Truite de rivière (50-100 cm) (charge sur le 1 1 (Facteur déclassant) seuil) Truite de rivière (25-55 cm) 1 0.66 0.66 (Facteur déclassant) (DH) (DH) Truite de rivière (15-30 cm) 0.66 0.33 0.33 (Facteur déclassant) (DH) (DH) (DH)

 Franchissabilité de l’ouvrage par nage (parement aval incliné)

Le guide ICE (Onema) permet d’estimer les capacités de franchissement par nage du seuil : - si la hauteur de chute DH est franchissable pour les poissons de taille minimale de l’espèce considérée (truite), l’obstacle peut être considéré comme barrière à impact limité pour le franchissement par nage (ICE=1), - Si DH est comprise entre les hauteurs franchissables par les poissons de taille minimale à moyenne, l’obstacle peut être considéré comme une barrière à impact significatif (ICE=0.66) - si DH est comprise entre les hauteurs franchissables par les poissons de taille moyenne à maximale, l’obstacle peut être considéré comme une barrière à impact majeur (ICE=0.33)

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- Si DH n’est pas franchissable pour les individus de taille maximale, l’obstacle peut être considéré comme une barrière totale (ICE=0).

Résultats (par nage) : Qmn Module Q1 Régime hydraulique (0.31 m3/s) (4.55 m3/s) (22 m3/s) H : charge sur le seuil (m) 0.12 0.65 1.42 DH : hauteur de chute 0.38 0.70 0.73 Profondeur de la fosse aval (m) 1.03 1.43 2.15 Hauteur de fosse nécessaire en pied de 0.45 0.7 0.7 chute (dépend du DH) Franchissabilité piscicole – Note ICE Espèces Qmn Module Q1 Note ICE (franchissement par nage) 0 0.33 0.33

Conclusion :

L’ouvrage « Ancien Moulin Neuf » apparaît comme une barrière totale en étiage et à impact majeur au module et au débit de crue annuelle.

POTENTIALITE D’HABITATS PISCICOLES

Sur la base de la typologie de faciès et de granulométrie présentée dans le chapitre précédent, une cartographie des sites potentiels de frayères pour la truite Fario a été établie. Le référendum de cette espèce pour la reproduction est bien connu et relève à la fois des faciès d’écoulement et de la granulométrie des sédiments présents.

Deux zones de frayères potentielles (380 m²) sont mises en évidence par cette méthode (soit 10% du tronçon étudié). Elles sont présentées dans la figure suivante.

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CARTOGRAPHIE DES ZONES DE FRAYERES POTENTIELLES POUR LA TRUITE FARIO AUTOUR DE L'OUVRAGE HYDRAULIQUE "ANCIEN MOULIN NEUF »

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La zone2.1.3.2. d’influencOuvragee de l’ouvrage « Ancien Ancien Fourneau Fourneau» présente une longueur de 204 m, jusqu’à l’ouvrage «IMPACTSancien moulin PHYSIQUE». L’analyse du profil en long permet de constater la présence d’une zone d’accumulation sédimentaire modérée. Une fosse est présente en aval direct des vannages.

Afin de mieux caractériser l’impact de l’effacement des ouvrages sur la morphologie, un diagnostic initial a été réalisé sur la typologie de faciès et la granulométrie présente sur le site. Le rendu est explicité sous forme cartographique.

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EVOLUTION DU PROFIL EN LONG AU MODULE 60 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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61 CARTOGRAPHIE DES FACIES DE LA ZONE D'INFLUENCE DE L'OUVRAGE "ANCIEN FOURNEAU" SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Curseur Lentique 100% 1% 90% 20% 25% 80% 70% 60% 25% 50% 12% 40% 79% 6% 30% 5% 3% 20% 10% 25% 0% Lotique Amont initial Aval initial Limite vitesse 30 cm/s Répartition surfacique des faciès identifiés de l’ouvrage Ancien Fourneau

Les faciès identifiés sont dominés par les types lentiques (plat et chenal). On note la présence de fosses de dissipation et d’affouillement en aval immédiat de l’ouvrage.

La représentation surfacique des faciès amont/aval de l’ouvrage démontre la très grande dominance du faciès « chenal lentique » en amont de l’ouvrage (zone de retenue). Les faciès lentiques dominent à 99%. En aval, on note l’existence de fosses de dissipation et d’affouillement relatives à la présence de l’ouvrage ainsi que d’une plus grande diversité de faciès (7 types identifiés contre 3 à l’amont). Les faciès lotiques sont majoritaires.

La figure suivante présente la cartographie de la granulométrie dominante

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CARTOGRAPHIE DE LA GRANULOMETRIE DOMINANTE DE LA ZONE D'INFLUENCE DE L'OUVRAGE "ANCIEN FOURNEAU" 63 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG

Curseur + fine 100% 12% 90% 23% 80% 27% 70% 13% 60% 7% 50% 17% 10% 4% 40% 9% 30% 29% 8% 20% 18% 10% 6% 8% 8% 0% + grossière Amont initial Aval initial

Limite granulométrie grossière/ granulométrie fine

Répartition surfacique de la granulométrie dominante de l’ouvrage Ancien Fourneau

La granulométrie dominante est diversifiée puisque neuf classes de taille sont représentées. On note que la granulométrie est principalement grossière (pierres grossières, cailloux grossiers et blocs).

On constate que la granulométrie dominante en amont de l’ouvrage est principalement composée de cailloux grossiers et de pierres grossières. La granulométrie grossière domine à 92%. En aval de l’ouvrage, les classes de granulométries sont plus diversifiées (9 classes identifiées) et la granulométrie grossière domine à 66%. Il y a un déséquilibre entre l’amont et l’aval.

La cartographie de la granulométrie secondaire est présentée dans la figure suivante

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CARTOGRAPHIE DE LA GRANULOMETRIE SECONDAIRE DE LA ZONE D'INFLUENCE DE L'OUVRAGE HYDRAULIQUE "ANCIEN FOURNEAU"

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RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG

Curseur + fine 100% 10% 13% 90% 8% 1.41%1% 80% 5% 20% 70% 26% 60% 50% 26% 14% 40% 2% 5% 30% 20% 25% 34% 10% 10% 0% + grossière Amont initial Aval initial

Limite granulométrie grossière/ granulométrie fine Répartition surfacique de la granulométrie secondaire de l’ouvrage Ancien Fourneau

La granulométrie secondaire est dominée par les classes de taille « sable grossier » et « cailloux fins ».

La répartition surfacique amont/aval de la granulométrie secondaire est peu notable, hormis la présence plus importante de cailloux grossiers en amont de l’ouvrage. On observe un équilibre entre l’amont et l’aval avec 35% de granulométrie fine.

PECHESIMPACTS D’INVENTAIRE PISCICOLES L’Ource sur l’ensemble de son parcours en Côte d’Or est classée en première catégorie piscicole ; c'est- à-dire que le peuplement est à vocation salmonicole et devrait normalement être dominé par les salmonidés (truite fario : salmo trutta fario, l’ombre commun : thymallus thymallus).

Sur les stations d’études de la fédération de pêche et de l’Onema, le peuplement apparait globalement perturbé par rapport à un peuplement type de première catégorie. Les raisons de ces perturbations sont multiples : sévérité des étiages, qualité de l’eau moindre, milieu perturbé dû aux curages et calibrages anciens, cloisonnement du cours dû à la présence d’ouvrages infranchissables. Il est cependant important de noter qu’aucune de ces stations ne se trouve à proximité de des ouvrages Ancien Moulin Neuf, Ancien Fourneau et Ancienne Scierie et qu’il est donc impossible d’en tirer des conclusions locales.

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FRANCHISSABILITE

Franchissabilité par saut du déversoir

Les caractéristiques des indices de franchissabilité par saut pour la truite sont répertoriées dans le tableau ci-dessous : Critères piscicoles Valeurs seuils DH Espèce H min DH Espèces 1 0.66 0.33 0 sauteuse (m) extrême Truite de rivière ou oui 0.2 3 ≤ 1 ]1-1.5] ]1.5-2.5] > 2.5 truite de mer (25-55 cm) Truite de rivière ou Oui 0.1 2 ≤ 0.5 ]0.5-0.9] ]0.9-1.4] > 1.4 truite de mer (25-55 cm) Truite de rivière Oui 0.05 1.5 ≤ 0.3 ]0.3-0.5] ]0.5-0.8] > 0.8 (15-30 cm)

Barrière totale : ICE = 0 Barrière partielle à impact majeur : ICE = 0.33 Barrière partielle à impact significatif : ICE = 0.66 Barrière franchissable à impact limité : ICE = 1

Qmn Module Q1 (22 Régime hydraulique (0.31 m3/s) (4.55 m3/s) m3/s) H : charge sur le seuil (m) 0 0.12 0.68 DH : hauteur de chute 0.91 0.48 0 Profondeur de la fosse aval (m) 0.28 0.85 1.83 Hauteur de fosse nécessaire en pied de 0.85 0.45 0.3 chute (dépend du DH) Franchissabilité piscicole – Note ICE Espèces Qmn Module Q1 0 0 (pas de Truite de rivière (55- 100 cm) (charge sur 1 surverse) le seuil) 0 Truite de rivière (25-55 cm) (pas de 1 1 surverse) 0 Truite de rivière (15-30 cm) (Facteur 0.66 (pas de 1 déclassant) (DH) surverse)

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Franchissabilité par saut du seuil des vannes

Qmn Module Q1 (22 Régime hydraulique (0.31 m3/s) (4.55 m3/s) m3/s) H : charge sur le seuil (m) 0.15 0.52 1.10 DH : hauteur de chute 0.56 0.42 0 Profondeur de la fosse aval (m) 0.83 1.39 2.41 Hauteur de fosse nécessaire en pied de 0.7 0.45 0.3 chute (dépend du DH) Franchissabilité piscicole – Note ICE Espèces Qmn Module Q1 0 Truite de rivière (55- 100 cm) (hauteur de 1 1 charge) 0.66 Truite de rivière (25-55 cm) 1 1 (DH) Truite de rivière (15-30 cm) (Facteur 0.66 0.33 (DH) 1 déclassant) (DH)

 Franchissabilité de l’ouvrage par nage du déversoir (parement aval incliné)

Le guide ICE (Onema) permet d’estimer les capacités de franchissement par nage du seuil : - si la hauteur de chute DH est franchissable pour les poissons de taille minimale de l’espèce considérée (truite), l’obstacle peut être considéré comme barrière à impact limité pour le franchissement par nage (ICE=1), - Si DH est comprise entre les hauteurs franchissables par les poissons de taille minimale à moyenne, l’obstacle peut être considéré comme une barrière à impact significatif (ICE=0.66) - si DH est comprise entre les hauteurs franchissables par les poissons de taille moyenne à maximale, l’obstacle peut être considéré comme une barrière à impact majeur (ICE=0.33) - Si DH n’est pas franchissable pour les individus de taille maximale, l’obstacle peut être considéré comme une barrière totale (ICE=0).

Résultats pour le déversoir (par nage) : Qmn Module Q1 Régime hydraulique (0.31 m3/s) (4.55 m3/s) (22 m3/s) H : charge sur le seuil (m) 0 0.12 0.68 DH : hauteur de chute 0.91 0.48 0 Profondeur de la fosse aval (m) 0.28 0.85 1.83 Hauteur de fosse nécessaire en pied de 0.85 0.45 0.3 chute (dépend du DH) Franchissabilité piscicole – Note ICE Espèces Qmn Module Q1 Note ICE (franchissement par nage) 0 0 1 68 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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 Franchissabilité de l’ouvrage par nage du seuil des vannes (parement aval incliné)

Résultats pour le seuil des vannes (par nage) : Qmn Module Q1 Régime hydraulique (0.31 m3/s) (4.55 m3/s) (22 m3/s) H : charge sur le seuil (m) 0.15 0.52 1.10 DH : hauteur de chute 0.56 0.42 0 Profondeur de la fosse aval (m) 0.83 1.39 2.41 Hauteur de fosse nécessaire en pied de 0.7 0.45 0.3 chute (dépend du DH) Franchissabilité piscicole – Note ICE Espèces Qmn Module Q1 Note ICE (franchissement par nage) 0 0.66 1

Conclusion :

Le déversoir de l’ « Ancien fourneau » apparaît comme totalement infranchissable en étiage et au module. En crue annuelle, l’impact est très limité car l’ouvrage devient transparent..

Le franchissement par les vannes et impossible en étiage. L’impact sur le franchissement du seuil des vannes est significatif au module et limité en crue annuelle.

Potentialité d’habitats piscicoles

Sur la base de la typologie de facies et de granulométrie présentée dans le chapitre précédent (stagiaire de Master 2, SICEC, 2015), une cartographie des sites potentiels de frayères pour la truite a été établie. Le référendum de cette espèce pour la reproduction est bien connu et relève à la fois des faciès d’écoulement et de la granulométrie des sédiments présents.

Deux zones de frayères potentielles (177 m²) sont mises en évidence par cette méthode soit 14% du tronçon étudié). Elles sont présentées sur la figure suivante.

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CARTOGRAPHIE DES ZONES DE FRAYERES POTENTIELLES POUR LA TRUITE FARIO AUTOUR DE L'OUVRAGE HYDRAULIQUE "ANCIEN FOURNEAU"

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2.1.3.3. Ouvrage « ancienne scierie » La zone d’influence de l’ouvrage Ancienne Scierie présente une longueur de 400m.

Cet ouvrage est situé en amont du pont communal.

EVOLUTION DU PROFIL EN LONG AU MODULE

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RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG " CIERIE S NCIENNE "A OUVRAGE HYDRAULIQUE OUVRAGE ' INFLUENCE DE L ' ES DE ZONELA D ARTOGRAPHIE DES FACI DES ARTOGRAPHIE C 72 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG

Curseur Lentique 100% 5% 90% 31% 80% 24% 70% 60% 19% 29% 50% 7% 40% 4% 4% 30% 20% 41% 35% 10% 0% Lotique Amont initial Aval initial Limite vitesse 30 cm/s Répartition surfacique des faciès identifiés de l’ouvrage Ancienne Scierie

Les faciès identifiés sont dominés par les faciès « plat lentique » et « chenal lentique ». On note la présence de fosses de dissipation et d’affouillement en aval de l’ouvrage.

La représentation surfacique des faciès amont/aval de l’ouvrage démontre la dominance du faciès type « chenal lentique » en amont de l’ouvrage. En aval, on note l’existence de fosses de dissipation et d’affouillement relative à la présence de l’ouvrage. On observe une plus grande diversité des faciès et un équilibre entre les faciès lentiques et lotiques. Il y a un déséquilibre entre l’amont et l’aval (30% de faciès lotiques en amont et 57% de faciès lotiques en aval).

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La figure suivante présente la cartographie de la granulométrie dominante " CIEIRIE S NCIENNE "A HYDRAULIQUE OUVRAGE ' INFLUENCE DE L ' MINANTE DEZONE LA D MINANTE ANULOMETRIE DO ARTOGRAPHIE DEGR LA ARTOGRAPHIE C 74 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG

Curseur + fine 100% 1% 11% 90% 17% 11% 80% 1% 70% 33% 60% 27% 50% 9% 40% 13% 26% 30% 5% 20% 7% 13% 2% 10% 4% 10% 6% 0% 1%3% + grossière Amont initial Aval initial Limite granulométrie grossière/ granulométrie fine

Répartition surfacique de la granulométrie dominante de l’ouvrage Ancienne Scierie

La granulométrie dominante est diversifiée puisque douze classes de taille sont représentées. On remarque que la granulométrie est principalement grossière (pierres grossières, pierres fines, blocs). On constate que les granulométries en amont et en aval sont très diversifiées. On remarque qu’en amont les cailloux fins dominent à 27%. L’aval est principalement composé d’une granulométrie grossière avec notamment des pierres grossières et des pierres fines. Il y a un déséquilibre entre l’amont et l’aval (41% de fines en amont et 10% de fines en aval).

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La cartographie de la granulométrie secondaire est présentée dans la figure suivante. CIERIE S NCIENNE "A OUVRAGE HYDRAULIQUE OUVRAGE ' INFLUENCE DE L ' E D SECONDAIRE DEZON LA SECONDAIRE DE GRANULOMETRIE LA

76 ARTOGRAPHIE C SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Curseur + fine 100% 3% 1%2% 5% 90% 9% 13% 80% 70% 30% 22% 60% 18% 50% 17% 40% 13% 12% 30% 11% 20% 14% 10% 16% 14% 0% 1%2% + grossière Amont initial Aval initial Limite granulométrie grossière/ granulométrie fine

Répartition surfacique de la granulométrie secondaire de l’ouvrage Ancienne Scierie

La granulométrie secondaire est très diversifiée avec la présence de 11 classes. Elle est dominée par les graviers grossiers et les graviers fins. On observe un équilibre entre les granulométries grossières et les granulométries fines en amont de l’ouvrage. Les graviers grossiers sont majoritaires. En aval, les granulométries grossières dominent avec une surface de 82%.

Ces trois cartes sont à mettre en relation car elles démontrent que dans les zones de faciès lentiques (vitesse inférieure à 30 cm/s), les éléments sont plus fins que dans les zones de faciès lotiques (vitesse supérieure à 30 cm/s), où les éléments sont plus grossiers.

IMPACTS PISCICOLES

Pêche d’inventaire

L’Ource sur l’ensemble de son parcours en Côte d’Or est classée en première catégorie piscicole ; c'est- à-dire que le peuplement est à vocation salmonicole et devrait normalement être dominé par les salmonidés (truite fario : salmo trutta fario, l’ombre commun : thymallus thymallus). Sur les stations d’études de la fédération de pêche et de l’Onema, le peuplement apparait globalement perturbé par rapport à un peuplement type de première catégorie. Les raisons de ces perturbations sont multiples : sévérité des étiages, qualité de l’eau moindre, milieu perturbé dû aux curages et calibrages anciens, cloisonnement du cours dû à la présence d’ouvrages infranchissables. Il est cependant important de noter qu’aucune de ces stations ne se trouve à proximité de l’ouvrage « Ancienne scierie » et qu’il est donc impossible d’en tirer des conclusions locales.

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FRANCHISSABILITE

Franchissabilité par saut du déversoir

Les caractéristiques des indices de franchissabilité par saut pour la truite sont répertoriées dans le tableau ci-dessous : Critères piscicoles Valeurs seuils DH Espèce H min DH Espèces 1 0.66 0.33 0 sauteuse (m) extrême Truite de rivière ou oui 0.2 3 ≤ 1 ]1-1.5] ]1.5-2.5] > 2.5 truite de mer (25-55 cm) Truite de rivière ou Oui 0.1 2 ≤ 0.5 ]0.5-0.9] ]0.9-1.4] > 1.4 truite de mer (25-55 cm) Truite de rivière Oui 0.05 1.5 ≤ 0.3 ]0.3-0.5] ]0.5-0.8] > 0.8 (15-30 cm)

Barrière totale : ICE = 0 Barrière partielle à impact majeur : ICE = 0.33 Barrière partielle à impact significatif : ICE = 0.66 Barrière franchissable à impact limité : ICE = 1

Qmn Module Q1 (22 Régime hydraulique (0.31 m3/s) (4.55 m3/s) m3/s) H : charge sur le seuil (m) 0.15 0.65 1.44 DH : hauteur de chute 0.20 0.63 0.2 Profondeur de la fosse aval (m) 0.49 0.95 2.03 Hauteur de fosse nécessaire en pied de 0.3 0.7 0.3 chute (dépend du DH) Franchissabilité piscicole – Note ICE Espèces Qmn Module Q1 0 Truite de rivière (55- 100 cm) (charge sur le 1 1 seuil) 0.66 Truite de rivière (25-55 cm) 1 1 (DH) Truite de rivière (15-30 cm) (Facteur 0.33 1 1 déclassant) (DH)

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 Franchissabilité de l’ouvrage par nage (parement aval incliné au niveau des vannes)

Le guide ICE (Onema) permet d’estimer les capacités de franchissement par nage du seuil : - si la hauteur de chute DH est franchissable pour les poissons de taille minimale de l’espèce considérée (truite), l’obstacle peut être considéré comme barrière à impact limité pour le franchissement par nage (ICE=1), - Si DH est comprise entre les hauteurs franchissables par les poissons de taille minimale à moyenne, l’obstacle peut être considéré comme une barrière à impact significatif (ICE=0.66) - si DH est comprise entre les hauteurs franchissables par les poissons de taille moyenne à maximale, l’obstacle peut être considéré comme une barrière à impact majeur (ICE=0.33) - Si DH n’est pas franchissable pour les individus de taille maximale, l’obstacle peut être considéré comme une barrière totale (ICE=0).

Résultats (par nage) : Qmn Module Q1 Régime hydraulique (0.31 m3/s) (4.55 m3/s) (22 m3/s) H : charge sur le seuil (m) 0.15 0.65 1.44 DH : hauteur de chute 0.20 0.63 0.2 Profondeur de la fosse aval (m) 0.49 0.95 2.03 Hauteur de fosse nécessaire en pied de 0.3 0.7 0.3 chute (dépend du DH) Franchissabilité piscicole – Note ICE Espèces Qmn Module Q1 Note ICE (franchissement par nage) 0 0.33 1

Conclusion :

L’ouvrage « Ancienne scierie» apparaît comme une barrière totale en étiage et à impact majeur au module.

Potentialité d’habitats piscicoles

Sur la base de la typologie de facies et de granulométrie présentée dans le chapitre précédent (stagiaire de Master 2, SICEC, 2015), une cartographie des sites potentiels de frayères pour la truite a été établie. Le référendum de cette espèce pour la reproduction est bien connu et relève à la fois des faciès d’écoulement et de la granulométrie des sédiments présents. Deux zones de frayères potentielles (160 m²) sont mises en évidence par cette méthode (soit 17% du tronçon étudié). Elles sont présentées sur la figure suivante.

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CARTOGRAPHIE DES ZONES DE FRAYERES POTENTIELLES POUR LA TRUITE FARIO AUTOUR DE L'OUVRAGE HYDRAULIQUE "ANCIENNES SCIERIE"

80 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Compte tenu de l’état initial du tronçon étudié et de son environnement proche, le projet doit répondre2.2. à plusieursObjectif objectifsgénéral: du projet

Objectifs environnementaux D’une manière générale l’objectif est de restaurer la continuité écologique, c’est-à-dire : - restaurer la libre circulation des organismes vivants, - restaurer le transport sédimentaire, - restaurer les habitats et améliorer la capacité d’accueil du milieu, - limiter les problèmes de dégradation de la qualité des eaux et favoriser les capacités auto- épuratrices du cours d’eau, - restaurer la connectivité et le bon fonctionnement des réservoirs biologiques liés à l’Ource, - ne pas augmenter le risque d’inondation (le bief joue le rôle d’évacuateur de crues).

Objectifs hydrauliques - le bief doit être alimenté pour un débit de projet estimé à 7.4 m3/s (73 jours par an), - la fausse rivière doit être alimentée à partir de la Q1 (22 m3/s)

Objectifs de sécurité - enlever un obstacle aux écoulements susceptible d’accumuler les embâcles, - résoudre les problèmes et les risques inhérents à la gestion de l’ouvrage. L’effacement total des ouvrages permettra de répondre à l’ensemble de ces objectifs.

Le schéma suivant montre la localisation du tronçon de l’Ource, des ouvrages, du bief de Prusly et de la fausse2.3. rivière.Modélisation L’ouvrage « Ancien et conceptionMoulin Neuf » se dusitue pr enojet amont du tronçon, l’ouvrage « Ancien fourneau » au niveau de la diffluence avec le bief de Prusly et l’ouvrage « Ancienne Scierie » en aval de la diffluence avec la fausse rivière. Les seuils se situent sur l’Ource en aval du Pont du Chemin du Moulin.

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RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG Ancien Fourneau Ancien Ancien Moulin Neuf Moulin Ancien Ource Bief de BiefPrusly de Fausse rivière Fausse S HYDRAULIQUES S AU AU TROISDES OUVRAGE L DU TRONÇON AU NIVE AU L TRONÇON DU Seuils ETAT ACTUE ETAT ' 82 Ancienne scierie Ancienne CHEMA DE L S SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Une modélisation hydraulique a été réalisées pour but, dans un premier temps, de définir les incidences des travaux sur le milieu et de vérifier le rôle du bief dans l’évacuation des crues. Le logiciel utilisé pour la modélisation hydraulique des ouvrages est le logiciel HEC-RAS. Il a été conçu par les ingénieurs de l’armée américaine, et est aujourd’hui largement utilisé dans le monde entier. Il permet de simuler l’écoulement des eaux en surface libre. L’intégration de relevés topographiques du tronçon de rivière cible permet de reproduire le fond du lit et les berges du cours d’eau. Plusieurs débits de référence sont également utilisés. Le logiciel permet d’analyser leurs variations de hauteur en fonction des travaux réalisés. Dans le cas des trois ouvrages hydrauliques cités précédemment, la modélisation permet de mesurer l’impact des travaux d’effacement sur les écoulements grâce à une comparaison avant/après effacement. Le SICEC s’est fixé comme objectif : - la suppression de l’ouvrage « Ancien Moulin Neuf » en conservant les bajoyers pour éviter une érosion latérale éventuelle, - la suppression de l’ouvrage « Ancien Fourneau » en gardant une alimentation du bief de Prusly pour un débit de projet donné - la suppression de l’ouvrage « Ancienne Scierie » en conservant les bajoyers ainsi qu’un seuil de fond. - Une alimentation de la fausse rivière pour la Q1 afin de ne pas modifier la gestion des épisodes de crues. - La suppression ou l’adaptation des seuils.

Les hauteurs d’eau obtenues après travaux permettent de vérifier le dimensionnement de ces travaux.

83 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG

2.3.1. Choix des paramètres pour la modélisation hydraulique

Une2.3.1.1. campagne topographiqueLevés topographiques a été réalisée sur le tronçon étudié

Fausse rivière

Ancienne Scierie

Ource Seuils

Bief de Prusly Ancien Fourneau

Ancien Moulin Neuf

SCHEMA DES RELEVES TOPOGRAPHIQUES REALISES POUR LA MODELISATION DES OUVRAGES DE PRUSLY-SUR-OURCE SOUS HEC-RAS

42 transects ont été levés en travers du cours d’eau ainsi que les trois ouvrages (Ancien Moulin Neuf, Ancien Fourneau, Ancienne Scierie), les trois seuils et la prise d’eau de la fausse rivière.

La modélisation2.3.1.2. Dhydrauliqueébits de estréférence basée sur différents débits de référence : le débit d’étiage mensuel (Qmn), le débit moyen annuel pluriannuel (Module), le débit de projet, la crue de période de retour théorique de 1 an (Q1), 2 ans (Q2), 5 ans (Q5), et 20 ans (Q20).

L’absence de station de mesures proche complique la détermination des valeurs de débits. Les débits au droit des ouvrages ont été établis à partir des débits connus pour la station d’Autricourt (Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, Banque Hydro 2015).

84 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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DEBITS CALCULES POUR LES OUVRAGES DE PRUSLY-SUR-OURCE PAR RAPPORT AUX DEBITS MESURES A AUTRICOURT

Bassin Qmn Module Qprojet Q1 Q2 Q5 Q10 Q20 Versant (m3/s) (m3/s) (m3/s) (m3/s) (m3/s) (m3/s) (m3/s) (m3/s) (km²) Autricourt 548 0.42 6.23 / 30.10 38 55 66 77

Prusly-sur- 400.37 0.31 4.55 7.4 22 27.76 40.18 48.22 56.26 Ource

Lorsque le modèle est « calé » à partir de hauteurs d’eau réelles, il est possible de simuler l’effacement des ouvrages et de constater les variations de hauteurs des différents débits.

La conception2.3.2. duEtat projet initial final a nécessité plusieurs étapes de modélisation. Les caractéristiques de chaque ouvrage ont été détaillées dans le chapitre « caractéristiques des ouvrages ».

2.3.2.1.La modélisationAnalyses de l’étatdu profil initial en permet long d’établir l’impact hydraulique des ouvrages ainsi que d’étudier le profil en long du fond du cours d’eau. Les ouvrages ont une forte influence sur la ligne d’eau. Des retenues sont présentes en amont des ouvrages (sur 300m pour l’Ancien Moulin Neuf, 240m pour l’Ancien Fourneau et 400m pour l’Ancienne Scierie).

De plus, le profil en long fait apparaitre une succession de pentes et de contre pentes sur le fond du cours d’eau. La pente moyenne de l’Ource est de 2 ‰. Les zones d’accumulation de sédiments en amont des ouvrages sont modérées. L’ouvrage de l’ancien moulin neuf semble être le plus impactant du point de vue des sédiments puisqu’une zone d’accumulation sédimentaire est visible dans la zone de retenue. L’Ource se situe à proximité immédiate de la dalle calcaire à Prusly-sur-Ource, du fait des curages qui ont eu lieu il y quelques décennies. Cette proximité est particulièrement visible en amont du déversoir de l’ancien fourneau puisque l’Ource circule directement sur la dalle calcaire sur plusieurs dizaines de mètres. Il est d’autant plus important dans ce contexte de rétablir la continuité sédimentaire afin que le matelas alluvial puisse se reconstituer à minima.

La franchissabilité piscicole est compromise ou altérée pour chacun des 3 ouvrages étudiés.

Le profil en long montre que le Bief de Prusly et la fausse rivière sont perchés (leur côte de fond est plus haute que la côte de fond de la rivière). Un seuil d’admission régule le débit d’entrée dans la fausse rivière, qui se met en eau pour un débit de crue annuelle.

85 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE Ground Legend AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG WS Module WS 2500 Zone de retenue Ource 1 Ource Ancien Moulin Neuf 2000 Zone de retenue Diffluence Ancien Bief de PruslyBief Fourneau 1500 Ource 2 1 2 Ource Zone de retenue Main Channel Distance (m) Distance Channel Main Diffluence Fausse rivière 1000 Evolution du profil en travers au module au travers profil duen Evolution Scierie Ancienne Seuils Ource 3 1 3 Ource 500 URCE 'O

86 ROFIL EN LONGROFIL DE L Confluence P Fausse rivière u r c e 4 1 O 0

238 236 234 232 Elevation (m) Elevation SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG

2.3.2.2.La capacitéAn actuellealyses des des ouvrages profils ende Pruslytravers-sur-Ource est inférieure au débit de la crue biennale, estimée à 27.76 m3/s. Les premiers débordements concernant les ouvrages « Ancien Moulin Neuf » et « ancien fourneau » interviennent pour un débit de retour théorique de 2 ans. Les premiers débordements concernant l’ouvrage « Ancienne scierie » ainsi que les seuils, interviennent pour un débit de retour théorique de 1 an.

Profil en travers de l'ancien moulin neuf

239.0 Legend

Q2 Q1 238.5 Module

Débit d'étiage Ground 238.0 Bank Sta

237.5

237.0 Elevation (m)

236.5

236.0

235.5

235.0 0 10 20 30 40 50 Station (m)

87 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG Profil en travers de l'ancien fourneau

237.0 Legend

WS Q2 WS Q1 WS Module

débit d'étiage Ground 236.5 Bank Sta

236.0 Elevation (m)

235.5

235.0 0 10 20 30 40 Station (m)

Profil en travers de l'ancienne scierie

237.0 Legend

WS Q2 WS Q1 236.5 WS Module

WS Qmn Ground

236.0 Bank Sta

235.5 Elevation (m) 235.0

234.5

234.0

233.5 0 10 20 30 40 50 Station (m) 88 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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2.3.2.3.Le rejet deA lanalyses station terrain d’épuration est localisé actuellement dans le bief de Prusly. Compte tenu des futures modifications de l’alimentation du bief, ce rejet doit être déplacé jusqu’au cours d’eau (prolongement de la canalisation sur 5m).

Le SIAEP (Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable) de Brion, dépose une demande de travaux en ce sens. Leur réalisation sera concomitante à ceux réalisés sur la rivière. Le financement de ces travaux sera régi par une convention financière entre le SICEC et le SIAEP de Brion.

89 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG Ground Legend WS Module WS

Les ouvrages2.3.3. sontConception supprimés du dumodèle projet, les bajoyers sont conservés, ainsi qu’un seuil de fond de 10 cm pour l’ouvrage de l’ancienne scierie. La mobilisation des sédiments et le réajustement local du profil en long sont également pris en compte. 2500 Ource 1 Ource ef de Pruslyef Diffluence 2000 Bi TAIRE Ource 2 1 2 Ource MOBILISATION SEDIMENMOBILISATION 1500 Main Channel Distance (m) Distance Channel Main Evolution du profil en travers au module au travers profil duen Evolution Diffluence Fausse rivière GES HYDRAULIQUES ETGES HYDRAULIQUES Pont 1000 EFFACEMENT OUVRA DES Ource 3 1 3 Ource 500 URCE ATTENDU APRES URCE ATTENDU 'O Confluence Fausse rivière r u c e 4 1 O 90 Confluence Bief de PruslyBief Ource 5 1 5 Ource ROFIL EN LONGROFIL DE L

P

236 235 234 233 232 231 Elevation (m) Elevation SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Le tableau suivant présente les variations de d’altimétrie de la section mouillée pour les valeurs des débits Qmna (étiage) et Module (Q). Pour ces débits, il n’y a pas d’eau dans le bief et la fausse rivière (avant effacement, le bief était alimenté). Les deux transects les plus en aval (1 et 2) ne sont pas influencés par la suppression des ouvrages. Ces différences d’altimétries ne représentent pas les différences de hauteur d’eau.

DIFFERENCES (EN M) ENTRE L’ALTIMETRIE D'EAU INITIALE ET APRES EFFACEMENTS DES OUVRAGES

Transect Qmn (0.31 m3/s) Module (4.55 m3/s) 22 -0.07 -0.31 21 -0.28 -0.52 20 -0.31 -0.59 19 -0.36 -0.74 Ancien Moulin Neuf -0.51 -0.74 18 -0.46 -0.28 17 -0.53 -0.34 16 -0.53 -0.38 15 -0.53 -0.37 Ancien Fourneau -0.64 -0.40 14 -0.12 +0.12 13 +0.05 +0.10 12 -0.25 -0.15 11 -0.14 -0.20 10 -0.22 -0.39 Ancienne Scierie -0.23 -0.49 Pont 0 +0.07 9 (seuil) 0 +0.06 8 (seuil) 0 +0.08 7 (seuil) 0 +0.19 6 0 +0.22 5 0 +0.22 4 0 +0.19 3 0 +0.12

Ces modifications font varier l’ensemble des altimétries pour les débits Qmn et Module. Globalement, l’altimétrie de la ligne d’eau est abaissée en moyenne de 21 cm pour le débit Qmn. Pour le module, un abaissement moyen de 19 cm en moyenne est observé.

Après suppression des ouvrages, le bief est alimenté pour le débit de projet défini précédemment. La fausse rivière est alimentée à partir de la Q1.

Le tableau suivant présente les variations d’altimétrie à ce stade pour des crues de période de retour 2, 5 et 20 ans.

91 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG

DIFFERENCES (EN M) ENTRE L’ALTIMETRIE INITIALE ET APRES EFFACEMENTS DES OUVRAGES

Rivière Transect Q2 (27.76 m3/s) Q5 (40.18 m3/s) Q20 (56.26 m3/s) 22 -0.45 -0.44 -0.39 21 -0.54 -0.51 -0.45 20 -0.57 -0.53 -0.47 19 -0.69 -0.61 -0.57 Ancien Moulin Neuf -0.72 -0.61 -0.58 18 +0.01 +0.02 +0.02 17 +0.01 +0.02 +0.02 16 +0.01 +0.02 +0.02 15 +0.01 +0.02 +0.02 Ancien Fourneau -0.01 -0.02 -0.03 14 -0.01 -0.02 -0.03 13 -0.03 -0.03 -0.03 Ource 12 -0.11 -0.08 -0.04 11 -0.09 -0.03 -0.01 10 -0.15 -0.04 -0.01 Ancienne Scierie -0.16 -0.06 -0.01 Pont +0.06 +0.02 +0.02 9 (seuil) +0.04 +0.02 +0.02 8 (seuil) +0.04 +0.02 +0.02 7 (seuil) +0.04 +0.02 +0.02 6 +0.04 +0.02 +0.02 5 +0.04 +0.02 +0.02 4 +0.02 +0.01 +0.01 3 +0.02 +0.01 +0.01 35.1 -0.03 -0.04 -0.03 35 -0.03 -0.04 -0.03 34 -0.03 -0.01 -0.03 33 -0.03 -0.01 -0.03 Bief de 32 -0.03 -0.01 -0.03 Prusly 31 -0.02 -0.01 -0.03 30 -0.02 -0.01 -0.01 29 0 0 0 28 0 0 0 43 -0.17 -0.06 -0.02 42 -0.17 -0.06 -0.02 41 -0.14 -0.06 -0.05 40 -0.16 -0.03 -0.05 Fausse 39 -0.17 -0.06 -0.03 rivière 38 -0.16 -0.03 -0.03 37 -0.11 -0.02 -0.02 36 -0.04 -0.02 -0.02 35.9 0 -0.01 -0.01 92 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Le tableau précédent présente les variations d’altimétrie pour des crues de période de retour théorique de 2, 5 et 20 ans. Un récapitulatif est présenté dans le suivant.

VARIATIONS MOYENNES DES HAUTEURS D'EAU SUR LE TRONÇON ETUDIE

Rivières Q2 Q5 Q20 Ource - 13 cm - 11 cm - 10 cm Bief de Prusly - 1 cm - 0.5 cm -0.5 cm Fausse rivière - 4 cm - 1 cm -1

La suppression des ouvrages a permis de réduire les zones de débordements au niveau de l’Ource et du Bief de Prusly. Néanmoins certaines zones seront toujours en débordement à partir de la Q1 (zones déjà en débordement avant effacement).

Actuellement, le bief se met en eau à partir du Qmn (0.31 m3/s) et la fausse rivière à partir de la crue de période de retour de 1 an (22 m3/s). Dans le cadre du projet, l’objectif posé est la mise en eau du bief pour un débit de projet défini qui correspond à un débit de fréquence 0.80 (c’est-à-dire 73 jours par an) de 7.4 m3/s. Le second objectif est la mise en eau de la fausse rivière pour une crue de période de retour de 1 an (22 m3/s). La modélisation réalisée permet de répondre à ces deux objectifs.

En m3/s Qmn Module Qprojet Q1 Q2 Q5 Q20 Avant 0.1 1.24 1.79 5.28 7.25 10.86 15.57 Bief de Prusly Après 0 0 0.31 4.81 6.64 10.36 14.59 Avant 0 0 0 0.8 1.27 2.24 4.44 Fausse rivière Après 0 0 0 0.25 0.64 1.92 4.19

93 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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 Transport sédimentaire maximal attendu

Lors de la simulation le profil en long du cours d’eau a été modifié afin de tenir compte de l’ajustement maximal attendu du lit. Legend WS Module - 0810 - Module WS 0810 - Module WS profil après mobilisation après profil 3000 2500 Ource 1 Ource 2000 Ource 2 1 2 Ource 1500 Main Channel Distance (m) Distance Channel Main Evolution du profil en travers au module au travers profil duen Evolution 1000 Ource 3 1 3 Ource 500 r u c e 4 1 O 94 Ource 5 1 5 Ource 0

237 236 235 234 233 232 231 Elevation (m) Elevation SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Cette modification du profil en long entraîne la mise en mouvement des sédiments. La faiblesse du volume présent dans le cours d’eau (curages anciens, proximité de la dalle calcaire) limite le réajustement du profil en long.

Le volume mobilisé peut être approximé grâce à un calcul d’intégral :

1 1 = × × + × × ² + × Les coefficients « a », « b » et «3c » sont fonction2 de la hauteur et de la largeur des transects. « l » correspond à la distance entre deux transects. Le volume total estimé de sédiments mis en mouvement est d’environ 400 m3. Ces sédiments combleront prioritairement les fosses de dissipation présente en aval des ouvrages.

2La.3.4. réalisationConsistance des aménagements des travaux se fera en concertation avec l’ONEMA et la fédération de pêche de Côte d’Or, afin d’améliorer au mieux la qualité de l’habitat aquatique.

D’autre part, une pêche de sauvetage des poissons sera effectuée avant l’intervention.

Les effacements seront réalisés en une intervention, la localisation de l’ouvrage et la consistance des travaux rendant nuls d’éventuels risques liés à la sécurité. Les travaux sur chaque ouvrage sont les suivants :

 Ouvrage « Ancien Moulin Neuf » : les maçonneries du seuil ainsi que les vannages seront totalement démantelé afin de retrouver le terrain naturel, soit aux environ de la côte 234.85 NGF. Les blocs issus des maçonneries seront disposés dans la fosse en aval de l’ouvrage. Le béton issu du seuil sera évacué pour traitement adapté en décharge. Les bajoyers, la passerelle ainsi que les maçonneries du bief d’amenée et du bâtiment usinier seront conservés.

 Ouvrage « Ancien Fourneau » : les maçonneries du seuil ainsi que les vannages seront totalement démantelé afin de retrouver le terrain naturel, soit la cote 234.60 NGF. Le béton issu du seuil sera évacué pour traitement adapté en décharge. Les bajoyers seront conservés.

 Ouvrage « Ancienne Scierie » : les bajoyers ainsi que la passerelle seront conservés. Le seuil béton sera abaissé de façon à maintenir un seuil de fond de 10 cm, soit la cote 233.30 NGF. Les vantelleries seront totalement supprimées, les débris béton issu du seuil seront évacués pou traitement adapté en décharge.

 Les seuils en aval du Pont du Chemin des Moulins : Les deux seuils les plus en amont seront transformés en épis afin de pouvoir alimenter l’abreuvoir. Le seuil le plus en aval sera totalement supprimé.

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La conservation des bajoyers au droit des ouvrages hydrauliques permet de s’abstenir d’opérations complémentaires de retalutage des berges tout en conservant la mémoire de localisation des seuils.

Travaux complémentaires :

1 Pont Abreuvoirs Epis

Buse

2

3

Canalisation

FIGURE 1: TRAVAUX COMPLEMENTAIRES  Aménagement des abreuvoirs

Point 1 : aménagement des seuils les plus en amont en épis avec l’aménagement des abreuvoirs (plaquettes de descente et clôtures),

Point 2 : installation d’un dalot (1,10 m de largeur et 1 m de hauteur) pour l’évacuation des crues sur le Chemin des Moulins,

Point 3 : prolongement du rejet de la Station de Traitement des Eaux Usées. Actuellement, la station rejette dans le Bief. Compte tenu des futurs modifications de l’alimentation du bief, ce rejet doit être déplacé jusqu’au cours d’eau, soit un prolongement de la canalisation sur 5 m.

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Mesures compensatoires :

Des mesures compensatoires seront instaurées avant et après travaux :

 Une pêche électrique de sauvetage des poissons sur le linéaire concerné sera réalisée avant travaux,  Un suivi hydromorphologique sera réalisé (cartographies des faciès, de la granulométrie, des zones de frayères et de la bathymétrie) à n+1 et n+3. Les cartographies initiales ont été réalisées en 2016.

Accès au chantier

 Un accès est proposé pour l’ouvrage Ancien Moulin Neuf:

Passage par le chemin d’accès à la station d’épuration de Prusly sur Ource puis prendre le pré de Monsieur HANUSZEK (parcelle ZN 52). Ensuite prendre la bande enherbée de la parcelle ZN 57.

 Un accès est proposé pour l’ouvrage Ancien Fourneau :

Traversée de la parcelle ZB 11 ou ZB 40 pour arriver à l’ouvrage.

 Une possibilité d’accès pour l’ouvrage Ancienne scierie, les seuils, les abreuvoirs et le dalot du Chemin du Moulin :

Il n’y a pas de difficultés d’accès pour les travaux de ce secteur. Les engins pourront emprunter le Chemin du Moulin mais ne pourront pas circuler au-delà du pont (risque d’effondrement et tonnage limité à 9 tonnes).

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RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG Les traits rouges matérialisent les accès aux accès les matérialisent traits Lesrouges différents sites

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Plan général du projet

Modifications des seuils

Suppression de l’ouvrage « Ancienne scierie » Conservation des bajoyers et d’un seuil de fond

Suppression de l’ouvrage « Ancien Fourneau » Conservation des bajoyers

Suppression de l’ouvrage « Ancien Moulin Neuf » Conservation des bajoyers

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Le budget prévisionnel des travaux se répartit de la façon suivante : 2.4. Montant des travaux et financement Prix unitaire Désignation Unité Quantité estimée Prix total HT HT

Ancien Moulin Neuf Les prix comprennent l'évacuation et le traitement des déchets

Installation et repli de chantier (y compris constat d'huissier, Forfait 1 4500 4500 abatage d'arbres, rampe d'accès, dépose et repose de clôtures …) Préparation, sécurisation et isolement du chantier Forfait 1 4000 4000 Démentellement des portiques et du coursier de l'ouvrage Ancien Forfait 1 5 000 5000 Moulin Neuf Sous-total HT 13 500 Ancien Fourneau + abreuvoir Les prix comprennent l'évacuation et le traitement des déchets

Installation et repli de chantier (y compris constat d'huissier, Forfait 1 4 500 4 500 abatage d'arbres, rampe d'accès, dépose et repose de clôtures …) Préparation, sécurisation et isolement du chantier Forfait 1 4 000 4 000

Démentellement des portiques de l'ouvrage Ancien Fourneau Forfait 1 5 000 5 000

Création d’abreuvoir forfait 1 1 600 1 600 Sous-total HT 15 100 Ancienne Scierie + seuils + dalot chemin des moulins + abreuvoirs Les prix comprennent l'évacuation et le traitement des déchets Installation et repli de chantier (y compris constat d'huissier, Forfait 1 4 500 4 500 abatage d'arbres, rampe d'accès, dépose et repose de clôtures …) Préparation, sécurisation et isolement du chantier Forfait 1 4 000 4 000 Démentellement des portiques et du coursier de l'ouvrage Forfait 1 6 000 6 000 Ancienne Scierie Démentellement seuil en pierre Forfait 3 1 500 4 500 Création des épis Forfait 2 1500 3000 Création d’un abreuvoir Forfait 1 1 600 1 600 Dalot chemin des Moulin Forfait 1 6000 6000 Sous-total HT 26 600 Total HT 55 200 Divers et imprévus 10% 5 500 Total HT 60 700

100 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Le plan de financement spécifique du projet est le suivant :

 Agence de l’Eau Seine Normandie = 65 %

 Région Bourgogne Franche Comté = 30%

 SICEC = 5%

Dans l’ensemble, les travaux auront lieu en 2017: Planification des travaux  Hors période de reproduction de la Truite fario (Novembre à Mars) pour ne pas perturber les frayères à cause des sédiments libérés.

 Hors période d’étiage sévère pour que la rivière ait un débit suffisant afin de disperser les sédiments.

Un entretien de la végétation rivulaire sera réalisé dans le cadre des activités usuelles du syndicat suite aux opérations.

101 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Le présent dossier comprend les pièces et informations prévus à l’article R 214-6 du Code de 3.l’Environnement.NOTICE Il contient D'INCIDENCE notamment le document d’incidence prévu à l’article R214-17 du code de l’Environnement, qui précise les incidences du projet sur les éléments suivants :

 Les inondations ;

 La réalisation des travaux ; et justifie les différents dispositifs mis en place pour améliorer le milieu aquatique.

3.1. ANALYSE DE L'ETAT INITIAL DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT Le bassin3.4.1. versantContexte de l’Ource géologique s’inscrit dans la région du Châtillonnais. Dans cette vaste zone qui s’étend au nord-ouest de Dijon, le relief résulte non seulement de la structure et de la lithologie du sous-sol, mais également des différentes conditions climatiques qui ont pu exister.

102 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Autricourt

Prusly-sur-Ource

Leuglay

Légende : 103

Commune Station limnimétrique SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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D’une façon générale, le complexe alluvial de l’Ource amont (jusqu’à Brion-sur-Ource) repose sur les calcaires massifs du bathonien moyen dits « pierres de Châtillon » surmontés par une couche d'alluvions récente (sables et graviers calcaires). Ces calcaires présentent parfois une épaisseur dépassant les 100m et forment des falaises donnant un aspect encaissé à la vallée de l’Ource en amont de Brion. Ces calcaires sont très fracturés et à l’origine de nombreuses pertes d’eau météorologiques et superficielles.

L’Ource aval se situe sur le premier relief de cuesta du Bassin parisien constitué par les calcaires argileux et marnes de faciès argovien. Le site d’étude (Prusly-sur-Ource) se situe sur cette dernière formation, surmontée d’alluvions. Le régime de l’Ource en aval de Brion-sur-Ource est assez régulier du fait d’une réalimentation à partir des résurgences oxfordiennes. Ces alimentations se font directement par le fond du lit à Brion-sur-Ource et Thoires. Les alluvions récentes contiennent une nappe aquifère peu profonde, emmagasinée dans les graviers de base ; en amont des résurgences cette nappe est en contact direct avec le réseau karstique des plateaux calcaires et en suit toutes les fluctuations ; en aval elle est en équilibre avec le cours d’eau.

Le bassin3.1.2. deContexte l’Ource est implantéclimatique sur une région dont le climat est à tendances continentales. À Dijon, la température moyenne annuelle est de l’ordre de 10,6°C.

La pluviométrie annuelle est de 730 mm au poste de Dijon-Longvic (ouest du bassin), 846 mm au poste d’Auxonne (Sud-est du bassin). Ces pluies sont réparties de façon homogène sur l’année avec un maximum en mai.

L’Ource3.1.3. prendContexte sa source Hydrologiqueà 425m d’altitude sur le plateau de Langres à Poinson-les-Grancey, à l’extrême sud du département de la Haute-Marne. Elle y parcourt 15.10 km avant d’arriver dans le département de Côte d’Or, où elle parcourt 68 km (90 km bras et biefs inclus). Elle conflue avec la Seine à Bar-sur-Seine dans le département de l’Aube après un parcourt total de 100km. Elle reçoit les eaux de la Digeanne, son plus gros affluent, ainsi que d’autres affluents plus modestes.

L’Ource draine au droit des ouvrages Ancien Moulin Neuf, Ancien Fourneau et Ancienne Scierie un bassin versant de 400 km².

Le débit de l’Ource est de type pluvial océanique, caractérisé par l'alternance d'une période de hautes eaux hivernales (maximum en février/mars) et de basses eaux estivales (minimum en août/septembre).

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FIGURE 2: RESEAU HYDROGRAPHIQUE Plusieurs stations de suivi hydrologique existent sur l’Ource. Il y en a une située à Leuglay, à environ 25 km à l’amont du site d’étude (superficie du bassin versant 171 km²).

Une autre station hydrologique est située à 10 km à l’aval, sur la commune d’Autricourt (superficie du bassin versant 548 km²).

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Un état3.1.4. globalQualité des masses de l’eaud'eau a été défini avec une hiérarchisation des enjeux pour atteindre le "bon état" fixé par la DCE d’ici 2015. Pour la masse d'eau FRHR6 qui correspond à la l’Ource du confluent du de la Digeanne au confluent de la Seine, l'objectif écologique en 2015 est le « bon état » (avec non dégradation).

La qualité des eaux de l’Ource, sur le secteur d’étude fait l'objet de nombreux suivis par les services de l'état, notamment : - le suivi effectué par la DIREN Bourgogne pour le Réseau National de Bassin ; - les campagnes de suivi qualité du Conseil Général de Bourgogne ; - le suivi réalisé par l’Agence de Bassin.

Les données présentées dans ce chapitre sont issue de l’étude 2013 du bassin de l’Ource, réalisée sous maitrise d’ouvrage CG21 et qui intègre également les données des autres réseaux de mesure

 Etat écologique

FIGURE 3: SYNTHESE DES CLASSES DE QUALITE 2013 AU SEIN DES 5 STATIONS SUIVIES DANS LE BASISN VERSANT DE L'OURCE L’ensemble des stations présentent en 2013 un « bon état » de leurs éléments biologiques (macro- invertébrés et diatomées). L’équivalent IBGN fut à chaque fois le paramètre limitant de l’état biologique.

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 Paramètres physico-chimiques généraux

FIGURE 4: CLASSES DE QUALITE SELON LE REFERENTIEL DCE

Les résultantes physico-chimiques des 5 stations sont uniformes et correspondent à un « bon état » lié à la déclassification du groupe de paramètres « nutriments ».

Sur la base de ces informations on peut donc conclure à une pollution diffuse et chronique d’origine agricole sur l’ensemble du BV de l’Ource, et suspecter des contaminations d’origine domestique plus localisées et ponctuelles. Ces altérations restent à des degrés d’intensité relativement modérées.

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Etat écologique observé en 2013 :

Contamination par les pesticides : 2 substances ont été détectées en 2013 : 1 herbicide qui ne dispose pas de valeur seuil à laquelle se référer (quimérac) et le métazachlore, utilisé dans les cultures de colza. Les concentrations mesurées dans l’Ource à Voulaine-les-Templiers dépassent la VGE de 4.4 fois. Ces valeurs ont été relevées lors de l’étiage estival.

Les nitrates : La contamination du BV de l’Ource par les nitrates est chronique, diffuse et d’intensité moyenne. On note toutefois que les concentrations sont plus élevées lors des périodes de lessivage que lors de l’étiage estival. De ce fait, les flux mesurés sont etroitement corrélés avec les débits des différentes stations.

Les micro-organismes : Que ce soit dans sa partie apicale ou médiane, l’Ource est sujet à une contamination bactériologique de son eau avec une classification en « état moyen » selon le référentiel SEQ-Eau (V2). Les 2 stations (Recey-sur-Ource et Voulaine-les-Templiers) ont atteint une contamination du même ordre de grandeur. Le caractère récurrent de cette contamination est plus prononcée au niveau de la partie apicale de l’Ource, vraisemblablement lié à la présence dominante de pâtures en tête de bassin.

Comparaison avec des conclusions plus anciennes (1995 à 2011) :

 L’Ource à Recey-sur-Ource présente une qualité physico-chimique moyenne en raison des teneurs en matières organiques et oxydables ainsi qu’en matières azotées et phosphorées. La qualité bactériologique est mauvaise et de nombreuses molécules HAP sont présentes. La qualité biologique globale de l’eau reste bonne.

 L’Ource à Voulaine-les-Templiers présente une eau de bonne qualité hormis la concentration en nitrates. La qualité biologique est très bonne.

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 L’Ource à Brion-sur-Ource présente une qualité moyenne en raison de la concentration en nitrates. La qualité biologique est bonne.

 L’Ource à Grancey-sur Ource présente des dégradations dues aux teneurs en matières organiques et oxydables, matières azotées et phosphatées et aux nitrates. De fortes concentrations de streptocoques fécaux sont observées en 2007. La classe de qualité reste bonne.

 Zone sensible à l’eutrophisation 3.1.5. Zones sensibles et vulnérables L’ensemble du bassin versant de la Seine est classé zone sensible à l’eutrophisation par arrêté du 23 décembre 2005.

 Zone vulnérable aux nitrates

 La commune de Prusly-sur-Ource est classée en zone vulnérable aux nitrates par arrêté du 1er octobre 2007 actualisé en 2012. Cette procédure vise à mettre en œuvre des pratiques agricoles visant à mieux maîtriser les fuites de nitrates vers les ressources en eaux.

3.1.6. Milieux naturels sensibles 3.1.6.1.Rappel ZNIEFF

Une ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique) est un secteur du territoire particulièrement intéressant sur le plan écologique. L’ensemble des ZNIEFF constitue un recensement des espaces naturels exceptionnels ou représentatifs.

L’inventaire ZNIEFF, programme national initié en 1982, est donc un outil de connaissance du patrimoine naturel de la France. Dépourvues de valeur juridique directe, les ZNIEFF doivent néanmoins être prises en compte dans les plans d’urbanisme et les projets de grands ouvrages publics. Rappelons ici la distinction entre les deux types de ZNIEFF existants :

 Les ZNIEFF de type I : elles correspondent à des petits secteurs d’intérêt biologique remarquable par la présence d’espèces et de milieux rares. Ces zones définissent des secteurs à haute valeur patrimoniale et abritent au moins une espèce ou un habitat remarquable, rare ou protégé, justifiant d’une valeur patrimoniale plus élevée que le milieu environnant.

 Les ZNIEFF de type II : de superficie plus importante, elles correspondent aux grands ensembles écologiques ou paysagers et expriment une cohérence fonctionnelle globale. Elles se distinguent de la moyenne du territoire régional par leur contenu patrimonial plus riche et leur degré d’artificialisation moindre. Ces zones peuvent inclure des ZNIEFF de type I.

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L’inscription d’une surface en ZNIEFF ne constitue pas en soi une protection règlementaire mais l’Etat s’est engagé à ce que tous les services publics prêtent une attention particulière au devenir de ces milieux. Il s’agit d’un outil d’évaluation de la valeur patrimoniale des sites servant de base à la protection des richesses.

Plusieurs Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) ont été recensées à proximité du site.

A proximité du projet, dans un rayon de 10 km, nous pouvons lister les ZNIEFF suivantes:

 ZNIEFF de type II N° 260015000 : FORET DE CHATILLON LUGNY ET VALLEE DE L'OURCE Cette zone, très boisée, est délimitée par la vallée de l'Ource, affluent de la Seine. Elle est alimentée en rive gauche par la Digeanne qui sépare la forêt domaniale de Châtillon de celle de Lugny. Plutôt marquée par des espèces traduisant des influences froides, on y rencontre aussi des pelouses calcaires qui abritent des plantes thermophiles adaptées à ces stations ensoleillées. Ces milieux ont une répartition liée à la topographie des vallées avec des boisements de haut de versant, des marais de pente et des prairies en fond de vallon.

 ZNIEFF de type II N° 260015003 : COTE ET PIC DE COTE DE CHATILLON SUR SEINE A MONTIGNY SUR AUBE Cette zone, très boisée, représente une superficie de 4 401 hectares. Les principales activités humaines sont l’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la chasse. Les principaux habitats représentés sont les forets ainsi que les landes, fruticées et pelouses.

 ZNIEFF de type II n°26001514 : FORET DE CHAUME

 ZNIEFF de type I N°260005922 : MASSINGY La ZNIEFF Massingy se situe sur les communes de Chatillon-sur-Seine, Massingy, Prusly-sur-Ource et Brion-sur-Ource, sur une superficie de 160 hectares. Les principales activités humaines sont l’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la chasse. Les principaux habitats représentés sont les forets ainsi que les landes, fruticées et pelouses.

 ZNIEFF de type I N°260015004 : MONT LASSOIS La ZNIEFF du mont Lassois se situe sur la commune de Vix, sur une superficie de 55 hectares. Les principales activités humaines sont l’agriculture, la sylviculture, l’élevage et la chasse. Les principaux habitats représentés sont les forets ainsi que les landes, fruticées et pelouses.

 ZNIEFF de type I N°260015058 : COTEAU DE MONTAIGU La ZNIEFF du Coteau de Montaigu se situe sur la commune de Villers-Patras, sur une superficie de 4 hectares. Les principaux habitats représentés sont les landes, fruticées et pelouses. D’une façon générale, ces zones sont caractérisées par une influence des grands massifs forestiers du nord Côte d’Or et l’omniprésence de milieux humides.

 ZNIEFF de type I N°260015057 : COMBE DU GRAND PRIEUR

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La ZNIEFF du grand prieur se situe sur la commune de Châtillon-sur-Seine sur une superficie de 38.76 ha. Les principaux habitats représentés sont les forets ainsi que les landes, fruticées et pelouses.

 ZNIEFF de type I N°260015062 : Source de la DOUIX

La ZNIEFF de la source de la Douix se situe sur la commune de Châtillon-sur-Seine sur une superficie de 1.6 ha. Le site est également classé depuis 1930. Les principaux habitats représentés sont les forets continentales et rochers exposés, les grottes et carrières.

 ZNIEFF de type I n° 260005920 : COMBE AUX CERFS ET VAL PROFOND  ZNIEFF de type I n°260005921 : VANVEY-SUR-OURCE, COMBE DE LA CHOULERE

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 ZNIEFF de type I n°260005916 : FORET DE CHATILLON-SUR-SEINE

LOCALISATION DES ZNIEFF A PROXIMITE DES OUVRAGES ETUDIES. 112 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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3.1.6.Rappel2. surSites le réseau NATURA Natura 2000 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau européen regroupant des espaces abritant des habitats naturels et des espèces animales ou végétales, devenues rares ou menacées.

Le réseau est composé de sites désignés par chacun des Etats membres en application des directives européennes dites « Oiseaux » de 1979 et « Habitats » de 1992 :

 La directive « Oiseaux » a pour objet la conservation des oiseaux sauvages et la protection des habitats nécessaires à la reproduction et à la survie d’espèces d’oiseaux considérées comme rares ou menacées à l’échelle européenne.

 La directive « Habitats Faune et Flore » a pour objet la conservation d’espèces et d’espaces sauvages afin de maintenir la diversité biologique (biodiversité) de ces milieux en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et des particularités régionales et locales qui s’y rattachent.

Fig. 1. ORGANISATION DU RESEAU NATURA 2000

Le site du projet n’est inclus sans aucun site Natura 2000 mais plusieurs sites se trouvent à proximité (15 km) :

Code du site Nom du site Superficie Classement

FR2600963 Marais tufeux du Chatillonnais 97 ha Directive Habitats

Vallée de l’Aube, d’Auberive et FR2100292 1136 ha Directive habitats Dancevoir

Massifs forestiers et vallées du FR2612003 58 949 ha Directive Oiseaux châtillonnais

Milieux forestiers avec marais FR2600959 3331 ha Directive Habitats tufeux et sites à sabot de Venus

Gîtes et habitats à chauves-souris FR2601012 63 405 ha Directive habitats en Bourgogne

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EMPRISES NATURA 2000 LES PLUS PROCHES DES OUVRAGES DE PRUSLY-SUR-OURCE 114 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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MASSIF FORESTIER ET VALLEES DU CHATILLONNAIS : FR2612003 Présentation

La zone forestière du site a la caractéristique de posséder trois espèces forestières les plus rares de Bourgogne : la Cigogne noire, l'Aigle botté et la Chouette de Tengmalm dont l'effectif principal pour la Bourgogne niche au sein de cette zone. On note par ailleurs des populations importantes de pics : Pic mar, Pic cendré, Pic noir.

La sauvegarde de la Cigogne noire nécessite la présence de massifs forestiers pour nicher mais aussi de petits cours d'eau de bonne qualité (zone à truites et cincles plongeurs) et de prairies situées en fond de vallée pour sa stratégie d'alimentation. Les mesures de gestion devront donc porter sur la sauvegarde des prairies fréquentées en évitant la culture de maïs ou de peuplier et de limiter les intrants pour assurer une bonne qualité de l'eau. Les espèces forestières caractéristiques (Pics, Chouette de Tengmalm, Autour des palombes) exigent la présence de stades matures dans les massifs. Il faut globalement éviter tout boisement à base d'essences exotiques. La présence en bordure de forêts de zones ouvertes peu soumises à une agriculture intensive favorise la présence d'espèces de milieux semi-ouverts à ouverts (Alouette lulu, Pie-grièche écorcheur, Bondrée apivore, Milan royal, Aigle botté).

Un plan de gestion existe sur le site.

Localisation Le site, a son extrémité la plus proche, se situe à 2 km du site des travaux.

Espèces identifiées sur le site:

Espèces susceptibles d’être impactées:

 Cigogne noire,  Espèces forestières : Pics, Chouette de Tengmalm, Autour des palombes, Aigle Botté.

Conclusions concernant les risques liés au projet :

Dans la réalité ces espèces ne seront pas impactées par le projet de restauration en raison de :

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 La nature des travaux réalisés sur l’Ource à Prusly-sur-Ource (hors site Natura 2000), qui vise à rétablir l’équilibre dynamique du cours d’eau qui profitera l’ensemble des espèces aquatiques et de milieux humide. La qualité de l’eau et des milieux en sera améliorée, ce qui est bénéfique à la cigogne noire entre autres.  La période prévue de réalisation des travaux se situe entre juillet en octobre, donc hors période de nidification sensible.

Présentation VALLEE DE L’AUBE, D’AUBERVIVE A DANCEVOIR (FR2100292) Le site est localisé sur le plateau de Langres, plateau calcaire constitué principalement des étages du Bajocien et du Bathonien très disséqué par les vallées. La vallée de l’Aube, d’Auberive à Dancevoir, est une vallée alluviale relativement intacte. Elle est encore pâturée ou en fauche et généralement peu amendée. Cette vallée possède des tufières et cascades remarquables, plusieurs marais tourbeux et des éléments de forêt alluviales. Les préconisations sont de maintenir la qualité de l’eau afin de préserver plusieurs espèces de la Directive Habitats. N’effectuer aucun travail hydraulique sur la rivière.

Aucun plan de gestion n’existe sur ce site.

Localisation

Le site, à son extrémité la plus proche, se situe à 16 km du site des travaux.

Habitats identifiés sur le site:

- rivières des étages planitiaires à montagnard - Formations à juniperus communis sur landes ou pelouses calcaires

- pelouses sèches et semi-naturelles

- prairies à molinia sur sols calcaires

- mégaphorbiaies hygrophiles

- prairies maigres de fauche

- marais calcaires

-sources pétrifiantes avec formation de tuf

- tourbières basses alcalines

-forêts alluviales à Alnus glutinosa 116 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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- hêtraies de l’Esperulo-fagetum

- chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies

Espèces susceptibles d’être impactées : - Agrion de Mercure

- Cuivré de marais

- Damier de la Succise

- Lucane cerf-volant

- Ecrevisse à pieds blancs

- Lamproie de Planer

- Chabot

- Sonneur à ventre jaune

- Petit rhinolophe

- Grand rhinolophe

- Basbastelle d’Europe

- Murin à oreilles échancrées

- Grand murin

- Sabot de Vénus

Conclusions concernant les risques liés au projet : Dans la réalité ces espèces ne seront pas impactées par le projet de restauration en raison de :

 La nature des travaux réalisés sur l’Ource à Prusly-sur-Ource (hors site Natura 2000), qui vise à rétablir l’équilibre dynamique du cours d’eau qui profitera l’ensemble des espèces aquatiques et de milieux humide. La qualité de l’eau et des milieux en sera améliorée, ce qui est bénéfique aux chauves-souris entre autres.  Les espèces inféodées aux milieux aquatiques ne seront pas impactées car les travaux se situent sur un système hydraulique isolé de la vallée de l’Aube.

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Conclusions concernant les risques liés au projet : Dans la réalité ces habitats et espèces ne seront pas impactées par le projet de restauration en raison de :

 La nature des travaux réalisés (hors site Natura 2000), qui vise à rétablir l’équilibre dynamique du cours d’eau qui profitera l’ensemble des espèces aquatiques et de milieux humide. La qualité de l’eau et des milieux en sera améliorée.  La période prévue de réalisation des travaux se situe entre juillet en octobre, donc hors période sensible.

PrésentationMILIEUX FORESTIERS DU CHATILLONNAIS AVEC MARAIS TUFEUX ET SITES A SABOT DE VENUS (FR2600959) Le site est situé dans un vaste plateau de calcaires du Jurassique, plus ou moins sec, légèrement incliné vers le Nord-Ouest. Les quelques cours d’eau ont un faible débit et disparaissent dans les calcaires en laissant à l’aval des vallées sèches et creusées en des temps plus humides.

Les pelouses, éboulis et marais sont des milieux instables qui évoluent rapidement vers un embuissonnement défavorable aux espèces à forte valeur patrimoniale actuellement présentes.

Au niveau des boisements s’observe localement le remplacement des peuplements feuillus par des résineux. Le boisement ou les cultures à gibier dans les pelouses en enclave dans les massifs sont à l’origine de la disparition des milieux sensibles.

L’abandon des pratiques de pâturage des marais favorise l’embuissonnement. L’évolution est cependant relativement lente dans le Molinion et la situation est stable dans le Caricion davallianae.

La forêt recèle un nombre important de plantes montagnardes peu courantes pour la région, adaptées aux conditions de sols (éboulis, suintements), de climat (versants abrupts ombragés) et d’éclairement procuré par les feuillus qui permettent l’installation du Sabot de Vénus. De nombreuses espèces protégées au niveau national et régional y sont recensées.

Présence d’une flore de marais à tuf très riche.

La faune est largement représentée par les mammifères (chat sauvage, cerf, martre…) et des oiseaux à forte valeur patrimoniale (Chouette de Tengmalm, Cigogne Noire, Pic Mar…).

A noter la présence d’Ecrevisses à pieds blancs.

Un Docob existe sur ce site.

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Localisation Le site, à son extrémité la plus proche, se situe à 4.8 km du site des travaux.

Habitats identifiés sur le site:

- eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes

- eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara sp

- lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l’Hydrocharition

- rivières des étages planitiaire à montagnard

- pelouses sèches semi-naturelles et faciès d’embuissonement sur calcaires

- prairies à Molinia sur sols calcaires

- mégaphorbiaies hygrophiles

- Marais calcaires à Cladium mariscus et espèces du Caricion davallinae

- sources pétrifiantes avec formation de tuf

- Tourbières basses calcaires

- forrêtas alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior

- hêtraies de l’Asperulo-Fagetum

- hêtraies calcicoles médio-européennes

- chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies

-forêts de pente, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion

Espèces susceptibles d’être impactées : - Corduilie à corps fin

- Agrion de Mercure

- Cuivré de marais

- Damier de la Succise

- Lucane cerf-volant

- Ecrevisse à pieds blancs

- Lamproie de Planer 119 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG

- Chabot

- Sonneur à ventre jaune

- Petit rhinolophe

- Grand rhinolophe

- Basbastelle d’Europe

- Murin à oreilles échancrées

- Grand murin

- Sabot de Vénus

Conclusions concernant les risques liés au projet : Dans la réalité ces habitats et espèces ne seront pas impactées par le projet de restauration en raison de :

 La nature des travaux réalisés (hors site Natura 2000), qui vise à rétablir l’équilibre dynamique du cours d’eau qui profitera l’ensemble des espèces aquatiques et de milieux humide. La qualité de l’eau et des milieux en sera améliorée.

Présentation CAVITES A CHAUVE-SOURIS EN BOURGOGNE : FR2600975 Ce site est constitué un ensemble de grottes et de cavités naturelles réparties sur les départements de la Côte d'Or de la Saône-et-Loire et de l'Yonne et de la Nièvre et présentant un très grand intérêt pour la reproduction et l'hibernation de nombreuses espèces de Chiroptères. A noter la présence du Rhinolophe euryale en Côte d'Or et du Minioptère de Schreibers.

Il est composé de 27 " entités " réparties sur 45 communes et ce, sur toute la Bourgogne. Chaque entité présentant une à plusieurs cavités. En France, toutes les espèces de chauves-souris sont intégralement protégées sur le territoire national et considérées comme prioritaires en Europe. Au sein des périmètres de ce site Natura 2000 FR2600975, il a été noté la présence de 15 espèces de chauves-souris dont 8 sont d'intérêt européen. Toutes sont présentes en hibernation et 5 espèces de chauves-souris sont concernées par des gîtes de mise bas.Concernant les espèces d'intérêt européen, le site proposé prend en compte les populations régionales en hibernation suivantes (compte tenu des connaissances régionales, analyse de 1995 à 2004) :

- 28% du Petit rhinolophe

- 67% du Grand rhinolophe

- 67% du Rhinolophe euryale

120 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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- 77% du Vespertilion à oreilles échancrées

- 31% du Vespertilion de Bechstein

- 71% du Grand murin

- 39% du Barbastelle d'Europe

- 100% du Minioptère de Schreibers

Le type d'habitat principal du site Natura 2000 FR2600975 est inscrit à l'annexe I de la Directive " Habitats, Faune-Flore " sous l'intitulé " Grottes non exploitées par le tourisme ". Cet habitat est de très grande importance pour la conservation d'espèces d'intérêt européen de la même directive (chauves-souris, amphibiens...).

Les chauves-souris sont très sensibles au dérangement pendant la période de mise bas ou d'hibernation. Un aménagement ou des dérangements répétés liés à une surfréquentation humaine des lieux de vie (travaux, aménagement touristique, spéléologie, reprise d'exploitation de carrières…) peuvent entraîner la mortalité de chauves-souris ou leur déplacement vers d'autres sites plus paisibles. La disparition des gîtes ou leur modification est une des causes du déclin des chauves- souris (travaux condamnant l'accès par les chauves-souris comme la pose de grillage dans les clochers d'églises, fermeture de mines ou carrières souterraines, rénovation de ponts et d'ouvrages d'art, coupe d'arbres creux, modification des accès ou de la couverture végétale des cavités). Les milieux aquatiques offrent des habitats favorables au développement des insectes, source d'alimentation d'un cortège d'espèces dont les chauves-souris. Le maintien des ripisylves en bon état s'avére ainsi très important pour celui des chauves-souris. Des pratiques agricoles et sylvicoles extensives sont garantes de leur maintien et de la bonne qualité des eaux. Une modification de ces pratiques risque d'en modifier la qualité. En revanche, les cultures intensives, la suppression de haies, de boqueteaux et de petits bois, ainsi que le retournement des prairies constituent des facteurs d'isolement des populations pour de nombreuses espèces faunistiques (en particulier les amphibiens et les chauves-souris).

Le docob est en cours de rédaction.

Localisation

Le site, à son extrémité la plus proche, se situe à 7.5 km du site des travaux.

Habitats d’intérêt communautaire susceptibles d’être impactés :

4030-Landes sèches européennes

6110-Pelouses rupicoles calcaires ou basiphiles de l'Alysso-Sedion albi * 121 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG

6210-Pelouses sèches semi-naturelles et faciès d'embuissonnement sur calcaires (Festuco- Brometalia) (* sites d'orchidées remarquables)

6510-Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis)

8210-Pentes rocheuses calcaires avec végétation chasmophytique

8230-Roches siliceuses avec végétation pionnière du Sedo-Scleranthion ou du Sedo albi-Veronicion dillenii

8310-Grottes non exploitées par le tourisme

9130-Hêtraies de l'Asperulo-Fagetum

La localisation des travaux, hors site Natura 2000, permet une conservation optimale de ces habitats. Le site ne présentera aucun impact direct ou indirect des travaux prévus.

Espèces identifiées sur le site susceptibles d’être impactées :

Espèces susceptibles d’être impactées:

 Petit rhinolophe  Grand Murin  Murin à oreilles échancrées  Barbastelle d'Europe  Murin de Bechstein  Minioptère de Schreibers  Rhinolophe euryale  Grand rhinolophe

Conclusions concernant les risques liés au projet :

Dans la réalité les espèces et habitats ne seront pas impactées par le projet de restauration en raison de :

 La localisation des travaux, hors site Natura 2000.

122 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

RESTAURATION DE LA CONTINUITE ECOLOGIQUE A PRUSLY-SUR-OURCE AUTORISATION UNIQUE AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU ET DE NATURA 2000 ET DIG

 La nature des travaux réalisés qui vise à rétablir l’équilibre dynamique du cours d’eau qui profitera l’ensemble des espèces aquatiques et de milieux humide.  La conservation de la ripisylve actuelle.

Présentation MARAIS TUFEUX DU CHATILLONNAIS (FR2600963) Le site des marais tufeux du Châtillonnais abrite 13 habitats inscrits dans l’annexe I de la Directive européenne CEE 92/43. Ils représentent environ 60% de la surface du site.

Les habitats prioritaires au titre de la Directive européenne « Habitats, Faune, Flore », à savoir les formations de vasques et tufs et les aulnaies-frênaies, frênaies-érablaies représentent respectivement 0.1% et 4.5% de l’ensemble des formations végétales.

Seules les roselières, les cariçaies, les aulnaies, les saulaies marécageuses ne sont pas des habitats d’intérêt communautaire. Cependant, ces formations constituent des habitats importants pour les espèces animales de l’annexe II de la Directive Habitats ou des espèces de l’annexe I de la Directive Oiseaux. Enfin, les espaces anthropiques représentent un peu plus de 11% du site Natura 2000.

Les principales menaces identifiées sur la conservation des habitats présentés dans le document d’objectif sont :

- le fonctionnement hydrique des marais

- Le degré fragmentation et de liaison des habitats notamment en ce qui concerne les microhabitats

- la qualité intrinsèque des habitats

- Le degré d’ouverture ou de fermeture du milieu

- les activités humaines périphériques ou localement sur les sites.

Le site des marais tufeux du chatillonnais abrite 13 grands types d'habitats d'intérêt communautaire inscrits dans l'annexe I de la directive européenne CE 92/43. Ils représentent environ 65 % de la surface du site, dont 6% sont prioritaires (7220* sources pétrifiantes de tuf, et 91EO* forêts alluviales à alnus glutinosa). Les jonçaies, schoenaies et molinaies groupements caractéristiques des marais sont dominantes (33%). L'ensemble des habitats forestiers recouvrent environ 35 % du site. (Aulnaie, frênaie, saulaie, hêtraie). 13 grands types d'habitats d'intérêt communautaire ont été recensés dont 2 prioritaires, les autres habitats présentant un intérêt fonctionnel pour le site. Ils témoignent de la grande diversité des habitats présents sur ce site. Les sources pétrifiantes de tuf et les forêts alluviales sont d'intérêt communautaire prioritaires car en régression à l'échelle européenne. Ces habitats sont sous l'influence des apports d'eau en provenance de leurs bassins d'alimentation. La qualité de l'eau ainsi que ses quantités sont des facteurs déterminants pour le fonctionnement de ces habitats. Les inventaires et les données bibliographiques ont permis de recenser sur ce site 9 espèces animales d'intérêt communautaire citées dans l'annexe II de la directive « habitats, faune, flore »

Localisation 123 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Le site, à son extrémité la plus proche, se situe à 16.5 km du site des travaux.

Habitats identifiés sur le site: - eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara sp

- lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l’Hydrocharition

- rivières des étages planitiaire à montagnard

- pelouses sèches semi-naturelles et faciès d’embuissonement sur calcaires

- prairies à Molinia sur sols calcaires

- mégaphorbiaies hygrophiles

- Marais calcaires à Cladium mariscus et espèces du Caricion davallinae

- sources pétrifiantes avec formation de tuf

- Tourbières basses calcaires

- forrêtas alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior

- hêtraies de l’Asperulo-Fagetum

- hêtraies calcicoles médio-européennes

- chênaies pédonculées ou chênaies-charmaies

-forêts de pente, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion

Espèces susceptibles d’être impactées :

- Corduilie à corps fin

- Agrion de Mercure

- Cuivré de marais

- Damier de la Succise

- Lucane cerf-volant

- Ecrevisse à pieds blancs

- Lamproie de Planer

- Chabot

- Sonneur à ventre jaune

- Petit rhinolophe 124 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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- Grand rhinolophe

- Basbastelle d’Europe

- Murin à oreilles échancrées

- Grand murin

- Sabot de Vénus

Conclusions concernant les risques liés au projet :

Dans la réalité ces habitats et espèces ne seront pas impactées par le projet de restauration en raison de :

 La nature des travaux réalisés (hors sites Natura 2000), qui vise à rétablir l’équilibre dynamique du cours d’eau qui profitera l’ensemble des espèces aquatiques et de milieux humide. La qualité de l’eau et des milieux en sera améliorée.  La distance des sites avec le site de travaux.

Plusieurs3.1.7. Patrimoine éléments du patrimoine protégé historique sont inscrits au titre des monuments historiques sur les communes de Prusly-sur-Ource et Villotte-sur-Ource :

- le portail de l’église de Prusly-sur-Ource,

- l’église de Villotte-sur-Ource

- la Croix de chemin de Villotte-sur-Ource

- Le lavoir rue de l’abreuvoir

- la croix de cimetière

Aucun de ces éléments ne se situe à moins de 500m des ouvrages sur lesquels les travaux sont projetés. Les périmètres de protections sont respectés et il n’est pas nécessaire de solliciter l’avis d’un Architecte Bâtiment de France au cours de l’instruction.

125 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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3.2. Politique de gestion de l’eau et cadre réglementaire

3.2.1.La DirectiveDirective Cadre européenne Cadre Européenne sur l’Eau (DCE) sura été l’Eau transposée en droit français en 2003 et 2006. Cette directive définit un certain nombre d‘objectifs environnementaux, dans l’objectif global d’atteindre à l’horizon 2015, et sauf dérogation, le bon état de toutes les masses d’eau (cours d’eau, lacs, eaux côtières, eaux souterraines).

Parmi ces objectifs environnementaux, on retrouve notamment :

 La prévention de la détérioration supplémentaire de l’état des masses d’eau, c’est-à-dire ne pas dégrader l’état actuel,

 L’amélioration de la qualité des eaux, passant par l’élimination des rejets de substances dangereuses prioritaires, le respect des normes de rejets fixées, …

 Assurer la continuité écologique latérale et longitudinale des cours d’eau (libre circulation piscicole et rétablissement du transit sédimentaire),

 La préservation ou restauration du régime hydrologique (débits minimums d’étiage, crues morphogènes, …),

 Le maintien de berges naturelles et diversifiées, passant notamment par une gestion efficace de la végétation rivulaire,

 …

La notion de « bon état » comprend plusieurs composantes que sont le bon état chimique et le bon état écologique des eaux :

 Le bon état écologique comprend à la fois la qualité biologique (composante vivante que sont la faune et la flore) et la qualité physique des milieux de vie (composante mésologique comme la diversité de milieux, la morphologie, la qualité des eaux, …). L’état écologique est appréhendé au travers d’éléments biologiques (IBGN, IBD et IPR).

 Le bon état chimique est relatif à la pollution des eaux, appréhendée au travers de 41 substances prioritaires et dangereuses (classées en 2 classes de qualité).

Afin de déterminer l’état des eaux, des valeurs-seuils provisoires sont mentionnées dans la circulaire DCE 2005/12 pour l’état écologique, et la circulaire DCE 2007/23 pour l’état chimique (composé de 41 substances).

Afin d’atteindre le bon état sur une masse d’eau «cours d’eau », il faut que l’état écologique ainsi que chimique soient, au minimum, classés comme bons. D’où l’importance d’intervenir en parallèle sur la gestion et l’amélioration de la qualité des eaux et de la qualité physique des hydrosystèmes.

127 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Objectifs retenus sur l’Ource Etat chimique Etat biologique Code masse Nom d’eau Actuel objectif Echéance Actuel objectif Echéance

L’Ource de la FRHR6 Digeanne à la Mauvais Bon état 2015 Bon Bon état 2015 Seine

MASSE D’EAU DE L’OURCE : ETAT ET OBJECTIFS

L’État chimique actuel est classé mauvais. L’objectif est le bon état à atteindre en 2015. L’état écologique actuel est bon, avec l’objectif de bon état à atteindre en 2015.

Créé3.2.2. en juilletPARC 2010, Nationalle GIP des Forêts des forêtsde Champagne de Champagne et Bourgogne et est Bourgogne l’établissement public chargé de piloter la création du parc national, en rassemblant les différents acteurs du projet : représentants de l’Etat et de ses services, collectivités locales (communes et intercommunalités, départements, régions) et des acteurs du territoire (monde économique, associatifs, habitants, …).

Au service du développement durable, le GIP a pour grandes missions de démontrer la qualité exceptionnelle des patrimoines naturel, culturel, paysager et humain, et de définir un projet de territoire afin de les protéger et de les mettre en valeur.

Les grandes missions sont :

 Délimiter précisément les différents zonages ;

 Proposer un projet de gestion forestière répondant aux exigences d’un parc national, tout en tenant compte des activités existantes ;

 Proposer un projet de gestion de la chasse afin de maitriser les populations de grands ongulés ;

 Elaborer un projet de charte assurant :

o La mise en place de liens ;

o Un projet original et volontariste de développement durable des filières agricole et forestière ;

o La promotion d’un tourisme durable centré sur le patrimoine du parc national.

La commune de Prusly-sur-Ource se situe dans le périmètre étendu du projet de Parc National.

128 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Cette partie présente une évaluation des effets (positifs et négatifs) sur la ressource en eau ainsi que les3.3. effets directs,ANALYSE indirects, DES temporaires, INCIDENCES permanents DU ou cumulatifs PROJET du projet.

Bien que les contraintes environnementales aient été prises en compte dans le cadre du présent projet dès les premières phases de l’étude, afin de limiter ses effets potentiels, l’aménagement de ce cours d’eau entraînera tout de même un certain nombre d’impacts plus ou moins significatifs, au regard de l’environnement.

Concernant les impacts négatifs, il est nécessaire d’envisager des mesures visant à supprimer, réduire ou compenser l’effet de ces derniers.

L’organisation de ce chapitre est réalisée de manière à mettre en évidence, dans un premier temps, les impacts du projet (impacts positifs et négatifs), et dans un deuxième temps, de préciser les mesures envisagées pour y remédier, dans la mesure toutefois, où il s’agit d’impacts négatifs.

Les mesures destinées à limiter la gêne occasionnée par la période de travaux font également partie intégrante de cette réflexion.

3.3.1. Impacts liés aux aménagements 3.3.1.1.Sont présentésImpacts ici les incidenceshydrauliques de l’aménagement vis-à-vis de l’aspect hydraulique du secteur du projet. Grâce à la modélisation numérique, nous pouvons présenter les effets des aménagements sur la ligne d’eau. :

 L’effacement des ouvrages conduit à un abaissement significatif de la ligne d’eau.

 Le bief se met en eau pour un débit de projet (à 7.4 m3/s) et la fausse rivière pour un débit de crue de période de retour théorique de 1 an (22 m3/s). Ceci permet un entretien de ces biefs permettant éviter le développement de la flore qui peut réduire la capacité d’évacuation.

 Le bief et la fausse rivière conservent leur capacité d’évacuation lors des crues.

 Les suppressions des ouvrages vont permettre au cours d’eau de se rapprocher de sa pente naturelle (c’est-à-dire 2 ‰).

 Ces modifications font varier l’ensemble de l’altimétrie des lignes d’eau pour les débits Qmn et Module. Globalement, la ligne d’eau est abaissée en moyenne de 21 cm pour le débit Qmn.

 Pour le module, un abaissement moyen de 19 cm en moyenne est observé.

 Variations moyennes des hauteurs d'eau sur le tronçon étudié en crue

Rivières Q2 Q5 Q20 Ource - 13 cm - 11 cm - 10 cm Bief de Prusly - 1 cm - 0.5 cm -0.5 cm Fausse rivière - 4 cm - 1 cm -1 129 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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La suppression des ouvrages a permis de réduire les zones de débordements au niveau de L’Ource et du Bief de Prusly. Néanmoins certaines zones seront toujours en débordement à partir de la Q1 (zones déjà en débordement avant effacement).

Actuellement, le bief se met en eau à partir du Qmn (0.31 m3/s) et la fausse rivière à partir de la crue de période de retour de 1 an (22 m3/s). Dans le cadre du projet, l’objectif posé est la mise en eau du bief pour un débit de projet défini qui correspond à un débit de fréquence 0.80 (c’est-à-dire 73 jours par an) de 7.4 m3/s. Le second objectif est la mise en eau de la fausse rivière pour une crue de période de retour de 1 an (22 m3/s). La modélisation réalisée permet de répondre à ces deux objectifs.

En m3/s Qmn Module Qprojet Q1 Q2 Q5 Q20 Avant 0.1 1.24 1.79 5.28 7.25 10.86 15.57 Bief de Prusly Après 0 0 0.31 4.81 6.64 10.36 14.59 Avant 0 0 0 0.8 1.27 2.24 4.44 Fausse rivière Après 0 0 0 0.25 0.64 1.92 4.19

130 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Comparaisons des profils en longs des lignes d’eau au débit d’étiage avant/après projet : Ground Legend WS Qmn - 0810 - Qmn WS 0810 - Qmn WS 3000 2500 Ource 1 Ource 2000 Ource 2 1 2 Ource 1500 Main Channel Distance (m) Distance Channel Main Evolution du profil en travers au module au travers profil duen Evolution 1000 Ource 3 1 3 Ource 500 r u c e 4 1 O

131 Ource 5 1 5 Ource 0

237 236 235 234 233 232 231 Elevation (m) Elevation SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Comparaison des profils en long des lignes d’eau au Module avant/après effacement Ground Legend WS Module - 0810 - Module WS 0810 - Module WS 3000 2500 Ource 1 Ource 2000 Ource 2 1 2 Ource 1500 Main Channel Distance (m) Distance Channel Main Evolution du profil en travers au module au travers profil duen Evolution 1000 Ource 3 1 3 Ource 500 r u c e 4 1 O Ource 5 1 5 Ource 0

237 236 235 234 233 232 231 Elevation (m) Elevation 132 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Comparaison des profils en long des lignes d’eau à Q2 avant/après projet

Evolution du profil en travers au module Ource 5 1 O Ource 3 1 Ource 2 1 Ource 1 237 u r Legend c e WS Q2 - 0810 WS Q2 - 0810 236 4 1 Ground

235

234 Elevation (m)

233

232

231 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 Main Channel Distance (m)

133 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Comparaison des profils en long des lignes d’eau à Q5 avant/après projet

Evolution du profil en travers au module Ource 5 1 O Ource 3 1 Ource 2 1 Ource 1 237 u r Legend c e WS Q5 - 0810 WS Q5 - 0810 236 4 1 Ground

235

234 Elevation (m)

233

232

231 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 Main Channel Distance (m)

134 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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Comparaison des profils en long des lignes d’eau à Q20 avant/après projet

Evolution du profil en travers au module Ource 5 1 O Ource 3 1 Ource 2 1 Ource 1 237 u r Legend c e WS Q20 - 0810 WS Q20 - 0810 236 4 1 Ground

235

234 Elevation (m)

233

232

231 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 Main Channel Distance (m)

135 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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3.3.1.2.En lien avec Impactsle paragraphe sur les précédent, inondationsil a été démontré que les travaux induiront pour un débit de crue biennale, une diminution du niveau d’eau moyen de l’Ource (-13 cm), du Bief de Prusly (-1 cm) et de la fausse rivière (-4 cm) conséquence logique de l’effacement des ouvrages.

Ces aménagements n’induiront aucune augmentation de la fréquence de débordement car la crue de retour annuelle est toujours débordante après travaux. De plus, il n’y a pas de nouvelles zones de débordements après travaux. Le Bief de Prusly conservera son rôle d’évacuateur de crues.

En conclusion, il est possible d’affirmer que le projet dans sa globalité n’aura aucun impact notable sur l’aléa inondation des parcelles agricoles environnantes.

3.3.1.3.Le projet de Impacttravaux nesur touche les infrastructures aucun des périmètreset le paysage de protection des sites inscrits des communes de Prusly-sur-Ource et Villotte-sur-Ource.

Aucun impact n’est envisageable sur ces éléments de patrimoine.

3.3.1.4.Les aménagementsImpactamélioreront sur le transit le sédimentairetransit sédimentaire théorique qui demeure faible au vu du positionnement du cours d’eau à proximité de la dalle calcaire.

3.3.1.5.Les aménagementsImpactprojeté sur la squalitén’auront deaucun l’eau impact négatif sur la qualité de l’eau de l’Ource. Au contraire, le remodelage du lit créera des conditions favorables à la limitation du réchauffement de l’eau, qui constitue un paramètre physico-chimique déterminant pour les populations salmonicoles.

Au regard de la nature du projet, les risques de pollution des eaux sont limités aux pollutions accidentelles envisageables de par la présence d’engins motorisés (fuite de carburant ou d’huile, …). Sur ce point, toutes les mesures de sécurité de rigueur seront mises en œuvre : plein des véhicules sur une aire spécifiquement prévue, kit de dépollution, …

3.3.1.6. Impacts sur la composante biologique LesEFFETS aménagements SUR LE PEUPLE aurontMENT un impact PISCICOLEpositif sur la vie piscicole. La logique d’intervention vise tout d’abord à restaurer la qualité physique de l’Ource en améliorant la continuité piscicole, la morphologie du lit, les vitesses d’écoulements, l’oxygénation et la connectivité des berges avec le milieu aquatique.

Les impacts négatifs seront quant à eux limités à la phase de travaux. En effet, la phase des travaux dans le lit mineur sera susceptible de perturber temporairement la vie piscicole, cependant cet impact sera limité par la réalisation des interventions en période d’étiage.

136 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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L’améliorationEFFETS SUR LES de AUTREla qualitéS ORGANISMESphysique du cours VIVANTS d’eau et des conditions d’écoulement bénéficiera à l’ensemble de la biocénose liée aux milieux aquatiques, notamment les invertébrés aquatiques d’eau courante.

La réalisation du projet implique l’élagage, voire la coupe de quelques arbres en ripisylve pour permettre l’accès aux engins.

Le secteur de projet se situe hors site Natura 2000 et hors ZNIEFF. Aucune espèce protégée n’est identifiéeEFFET SUR sur LES ce site.ESPECES PROTEGEES

LesEFFETS impacts SUR sur LES la HABITflore seATSlimiteront ANNEXES à la phaseET ZONES de travaux.NATURELLESUne attention IDENTIFIE particulièreES sera portée au risque d’introduction d’espèces végétales envahissantes.

L’aménagement de l’ouvrage de l’Ancien Fourneau aura comme impact la modification de l’alimentation3.3.1.7. Impactsdu bief surde Prusly les usages-sur-Ource, réceptacle du rejet des eaux issues de la station d’épuration du SIAEP de Brion-sur-Ource.

Le projet comporte le transfert de ce rejet au cours de l’Ource.

Les travaux seront réalisés par le SIAEP de Brion-sur-Ource, sous conventionnement financier avec le SICEC.

Au3.3.2. regardRisques de la nature présentés du projet, les par ris quesles travauxde pollution des eaux du ruisseau sont limités aux pollutions accidentelles envisageables de par la présence d’engins motorisés (fuite de carburant ou d’huile, …). Sur ce point, toutes les mesures de sécurité de rigueur seront mises en œuvre : plein des véhicules sur une aire spécifiquement prévue, kit de dépollution, …

Cette partie décrit les mesures envisagées pour supprimer, réduire et/ou compenser les conséquences,3.4. MESURES effets et D’ACCOMPAGNEMENTimpacts du projet sur le site et son environnementDU PROJET (ressource en eau).

Parmi les mesures à envisager, on distinguera :

 Les mesures correctrices qui visent à réduire voire supprimer les incidences du projet sur son environnement ;

 Les mesures compensatoires, qui visent à compenser les effets résiduels du projet, après mise en œuvre des mesures d’atténuation ;

137 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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 Les mesures relatives à la phase chantier (mesures temporaires) seront dissociées de celles relatives à la phase définitive du projet (aménagée), afin de prendre en compte précisément l’impact du projet en phase travaux.

3.4.1.Les impactsMesures étant principalementcorrectrices liés à la phase travaux, les mesures préventives sont liées à l’organisation des travaux et détaillés dans la partie dédiée ci-après.

3.4.2.Le projetMesures ne fait pas compensatoiresl’objet de mesure compensatoire. En outre, une fois les travaux terminés, l’aménagement aura des répercutions très positives sur la vie aquatique.

3.4.3. Mesures préventives en phase travaux 3.4.3.1.Plusieurs consignesConsignes doiventgénérales être respectées durant la phase de chantier, afin d’en assurer le bon déroulement et ainsi éviter les risques potentiels liés à des travaux dans un cours d’eau. Ces consignes relèvent notamment de la planification et de l’organisation de la phase de travaux.

Le chantier sera en effet organisé de façon à limiter :

 Les risques de pollution (plein de carburant des véhicules sur zone étanche adaptée, kit de dépollution dans chaque véhicule, gestion des eaux durant le chantier (pompage et filtration par décantation avant rejet dans le milieu naturel, sélection de matériaux d’apport sains exempts d’espèces indésirables, …) ;

 Les risques d’érosion temporaire sur les berges en établissant des protections ;

 Les risques d’apports de fines dans l’eau seront limités en utilisant des filtres si besoin.

Quelques règles sont à respecter durant la phase de travaux :

 Veiller à ne pas intervenir dans le lit des cours d’eau en période de reproduction pour le respect de la vie et de la reproduction des espèces piscicoles,

 Limiter la circulation des engins dans le lit mouillé,

 Veiller à ne pas entraver l’écoulement des eaux et garantir une hauteur et un débit préservant la vie et la circulation des espèces,

 Limiter au maximum les apports de matières en suspension dans le lit de la rivière,

 Eviter les chutes de matériaux dans le cours d’eau et proscrire les écoulements de béton et le départ de substances de maçonnerie ou tout autre polluant dans le cours d’eau,

 Les engins de chantier doivent être exempts de toute fuite d’huile, d’hydrocarbures et autres substances nocives et être approvisionnés loin du lit,

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 En cas de crue, une capacité d’intervention rapide de jour comme de nuit doit être garantie afin d’assurer le repliement des installations du chantier.

Sur les secteurs publics, un balisage sera mis en place, interdisant l’accès du chantier au public, de même que des panneaux d’information décrivant la nature des travaux à effectuer.

Sur les parcelles privées, un balisage devra également être mis en place afin d’assurer la sécurité des riverains. Une campagne d’informations relatives aux travaux à engager devra également être opérée, dans le but de faire prendre conscience des risques liés au chantier, de son organisation, et des consignes à respecter pour le bon fonctionnement de celui-ci.

3.4.3.2.La période dePlanification réalisation des des travaux travaux sera préalablement choisie et correspondra à une période non sensible pour la vie et la reproduction de la faune, afin de réduire au maximum les impacts sur le succès reproducteur des différents taxons (Oiseaux, Mammifères, Amphibiens, Insectes…).

Tenant compte du contexte hydrologique, écologique et piscicole, la période d’exécution des travaux se concentrera durant la période de basses eaux (période estivale).

Si la durée du chantier impliquait pour des raisons techniques, une intervention en période sensible, toutes les destructions de milieux ou perturbations (coupes, fauche, décaissements…) devraient s’effectuer avant, à l’automne ou l’hiver précédant le chantier afin d’éviter l’installation des diverses espèces et qu’elles n’entament leur reproduction. Ainsi, si les destructions sont effectuées hors période de reproduction de la plupart des espèces, les impacts sur la faune seront réduits.

3.4.3.3.La circulationMesures des engins préventives dans le lit mouillé concernant sera limitée la pollution au maximum de l’eau. Toutes les précautions seront prises afin de ne pas générer de pollution des eaux superficielles ou souterraines par rejet d’huiles, hydrocarbures ou autres substances indésirables

Les apports de matières en suspension, susceptibles de se produire lors de la mise en place des sédiments, devront être limités au maximum par une ou plusieurs techniques suivantes :

o L’installation de bottes de pailles ou de géotextile en aval pour une filtration sommaire,

o Ou encore une interruption momentanée de l’intervention dans le lit.

Le stockage d’hydrocarbures sera interdit sur le chantier. Les engins ne feront pas le plein de carburant sur le chantier, mais bien en dehors. Les engins de chantier doivent être exempts de toute fuite d’huile, d’hydrocarbures et autres substances nocives.

Le personnel en charge de la réalisation des travaux sera soigneusement sensibilisé aux risques de pollution de l’eau et sera formé aux mesures décrites ci-dessus. Leur application sera vérifiée par le conducteur de travaux et des visites régulières du pétitionnaire.

139 SYNDICAT INTERCOMMUNAL DES COURS D’EAU CHATILLONAIS (SICEC)

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3.4.3.4. Mesures préventives concernant la faune piscicole, la destruction d’espèces et Les travaux serontl’introduction réalisés de d’espèces manière à envahissantes respecter les équilibres biologiques et limiter au maximum les nuisances, par le biais des mesures citées ci-après.

Les zones de travail seront balisées (avec piquets et rubalise, filets avertisseurs, etc.) pour limiter au maximum les risques de dégradation d’habitats naturels. Le passage des engins ainsi que tous les déplacements d’engins de chantier se feront uniquement sur une bande aménagée d’une largeur de 5 m. Les aires de manœuvres des engins, d’acheminement et de dépôt de matériel devront éviter au maximum les milieux sensibles : le lit des cours d’eau et les berges.

L’apport ou le développement d’espèces jugées envahissantes (ou invasives), par le biais du remaniement des terrains, sera surveillé tout particulièrement. On veillera à nettoyer les engins de chantier avant le démarrage des travaux pour limiter les apports de germes d’espèces végétales envahissantes.

À nouveau, le personnel en charge de la réalisation des travaux sera soigneusement sensibilisé aux risques de de nuisances sur la faune et la flore et sera formé aux mesures décrites ci-dessus. Leur application sera vérifiée par le conducteur de travaux et des visites régulières du pétitionnaire.

Les travaux n’interviendront pas dans le lit du cours d’eau en période de reproduction pour le respect de la vie et de la reproduction des espèces piscicoles. Les travaux seront réalisés hors période de frai.

3.4.3.5.Le risque hydrologiqueMesures préventives fera l’objet d’une concernant attention les particulière. risques naturelsLes risques sont réduits du fait du choix de la période d’intervention en étiage

Aussi, une vigilance particulière sera exigée durant toute la durée des travaux, via une information régulière depuis les sites internet suivants :

 Vigicrue : Station sur l’Ource à Autricourt,

 Météofrance : Stations de Chatillon-sur-Seine ou Jours-les-Baigneux-SAPC

En cas de crue, une capacité d’intervention rapide de jour comme de nuit sera garantie afin d’assurer le repliement des installations du chantier.

3.4.3.6.Dans ce contexte,Modalités une visited’accès obligatoireet d’isolement du site sera du demandée chantier à chaque entreprise souhaitant répondre à l’appel d’offre pour la réalisation des travaux.

3.4.3.7.En cas d’incidentMesureslors desà prendre travaux, ensusceptibles cas d’accident de provoquer ou d’incident une pollution accidentelle ou un désordre dans l’écoulement des eaux à l’aval ou à l’amont du site, les mesures suivantes doivent être prises :

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 Interrompre immédiatement les travaux,

 Limiter l’effet de l’incident sur le milieu et l’écoulement des eaux et éviter qu’il ne se reproduise,

 Informer dans les meilleurs délais le service chargé de la Police de l’Eau de l’incident et des mesures prises pour y faire face, ainsi que le Service départemental de l’ONEMA et le Maire concerné (article L.211-5 du Code de l’Environnement).

En cas de crue survenant pendant la phase de chantier, un plan d’intervention doit être mis en place. Les engins de chantier devront être éloignés de la rivière tous les week-ends et jours fériés. De plus, une hauteur d’eau de référence, définie pour chaque phase de travaux, pourra être signalée, afin de fournir au personnel une indication visuelle limite au-delà de laquelle le plan d’intervention doit être mis en œuvre. De plus, le personnel sera informé sur le niveau de vigilance requis lors de la prévision de tout événement hydrologique et météorologique exceptionnel, notamment via les sites internet « vigicrues » et « météo France ». Dans tous les cas, suite à une forte crue consécutive à un orage ou un phénomène pluvieux de forte amplitude, une capacité d’intervention rapide de jour comme de nuit doit être garantie, afin d’assurer le repliement des engins du chantier.

Les personnes à prévenir dans les plus brefs délais sont les suivantes :

 Gendarmerie (17) ;

 Sapeurs-pompiers (18) ;

 Police des eaux : Direction Départementale des Territoires de Côte d’Or ;

 Police des eaux et des milieux aquatiques : ONEMA – Service départementale de Côte d’Or ;

 Mairie de Prusly-sur-Ource ;

 Président du Syndicat Intercommunal des Cours d’eau Chatillonais.

Les mesures suivantes doivent par ailleurs être prises :

 Interrompre immédiatement les travaux,

 Limiter l’effet de l’incident sur le milieu et l’écoulement des eaux et éviter qu’il ne se reproduise.

3.4.3.8.Le site sera remisMesures en état, à prendre et notamment une fois les lehauts chantier de berges fini seront enherbées.

Une fois les travaux terminés, le site fera l’objet d’une surveillance courante effectuée par le pétitionnaire.

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BILAN

Impacts Localisation Impacts positifs Impacts négatifs Mesures correctrices ou compensatoires prévues

 Augmentation des vitesses Diminution des hauteurs d’écoulement au module et en d’eau à l’étiage et au module Hydrauliques Ource étiage, Néant  Diminution des hauteurs d’eau Retour à des hauteurs d’eau en crue naturelles

 Limitation au maximum de la circulation des engins dans le lit mouillé

 Empêchement de risques d’écoulement de matière en suspension ou tout autre polluant dans le cours d’eau. Risques de pollution (phase Hydrologiques Néant  Schéma d’organisation et d’élimination des Néant travaux uniquement) déchets

 Interdiction de stockage d’hydrocarbures sur le chantier et utilisation d’engins de chantier exempts de toute fuite

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Impacts Localisation Impacts positifs Impacts négatifs Mesures correctrices ou compensatoires prévues

 Respect strict de l’emprise prévue des aménagements (balisage)

Amélioration de la  Respect des équilibres biologiques (notamment Espèces protégées, Biologiques qualité des habitats Phase travaux périodes de frai) pour la planification des travaux Espèces piscicoles  Nettoyage des engins de chantier pour éviter l'apport d'espèces invasives

 Modification de  Création d’un abreuvoir l’alimentation de  Déplacement du point de rejet de la station Usages Ource Néant l’abreuvoir d’épuration  Modification de l’alimentation du Bief

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4. COMPATIBILITE AVEC LA DIRECTIVE CADRE SUR

Cette partieL’EAU, permet LEde vérifier SDAGE que le ETprojetLE respecteCONTRAT les objectifs fixésGLOBAL par le Schéma Directeur d’AménagementSEQUANA et de Gestion des Eaux en termes de gestion quantitative et qualitative de la ressource en eau.

4.1. Le SDAGE du bassin Seine Normandie Les objectifs4.1.1. du SDAGEObjectifs sont les généraux suivants : du SDAGE 2016 - 2021  Protéger la santé et l’environnement – améliorer la qualité de l’eau et des milieux aquatiques ;

 Anticiper les situations de crise, inondation et sécheresse ;

 Renforcer, développer et pérenniser les politiques de gestion locale ;

 Favoriser un financement ambitieux et équilibré ;

 Renforcer, développer et pérenniser les politiques de gestion locale.

Afin d’atteindre ces objectifs, 10 orientations fondamentales du SDAGE ont été définies : 8 défis et 2 leviers :

1. Diminuer les pollutions ponctuelles des milieux par les polluants classiques ;

2. Diminuer les pollutions diffuses des milieux aquatiques ;

3. Réduire les pollutions des milieux aquatiques par les micropolluants ;

4. Protéger et restaurer la mer et le littoral ;

5. Protéger les captages d'eau pour l'alimentation en eau potable actuelle et future ;

6. Protéger et restaurer les milieux aquatiques et humides ;

7. Gérer la rareté de la ressource en eau ;

8. Limiter et prévenir le risque d'inondation ;

Levier 1. Acquérir et partager les connaissances pour relever les défis ;

Levier 2. Développer la gouvernance et l’analyse économique pour relever les défis.

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Ces orientations se déclinent en 44orientations, elles-mêmes décomposées en 191 dispositions.

Le projet ne4.1.2. va pasCompatibilité à l’encontre du nouveaudu projet SDAGE AVEC mis enLE application SDAGE 2016en 2016-.2021 De plus, il s’accorde particulièrement avec toutes les thématiques relatives à la restauration des milieux aquatiques.

Dans son défi n°6, intitulé « Protéger et restaurer les milieux aquatiques et humides », le SDAGE Seine-Normandie inclut des orientations et dispositions relatives à la restauration de la continuité écologique :

 Orientation 15 : « Préserver et restaurer la fonctionnalité des milieux aquatiques continentaux et littoraux ainsi que la biodiversité » :

o Disposition 49 : « Restaurer, renaturer et aménager les milieux dégradés ou artificiels » ;

o Disposition 72 : « Favoriser la diversité des habitats par des connexions transversales » ;

Le Contrat Global fait suite au Contrat Rivière signé en 2007 et ayant pris fin en décembre 2012. Au4.2. termeLe decontrat ces cinq années, global le bilanSequana technique et financier est largement positif. Les acteurs locaux considèrent que l’effort doit être maintenu pour ne pas risquer de perdre l’ensemble des acquis.

Le Contrat Global Sequana s’inscrit dans une démarche de préservation et d’amélioration de la ressource en eau et des milieux naturels (aquatiques et humides). Le Contrat Global s’articule autour de la formalisation et la mobilisation des acteurs autour d’un programme d’action, construit entre les politiques locales et le Plan Territorial d’Actions Prioritaires de l’Agence de l’Eau Seine Normandie.

Les objectifs du Contrat sont organisés en quatre volets :

 Animation, communication et suivi du Contrat ;

 Reconquérir la fonctionnalité des milieux aquatiques et humides ;

 Réduire l’impact du petit cycle de l’eau* sur le milieu ;

 Réduire les pollutions diffuses.

Le projet s’inscrit pleinement dans l’objectif « Reconquérir la fonctionnalité des milieux aquatiques et humides.

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Des5. interventionsMOYENS d’entretien DE SURVEILLANCE, seront faites en fonction des D’ENTRETIEN besoins : retrait de débris ET végétaux, entretienD'INTERVENTION de la végétation rivulaire…

Une surveillance des aménagements (berges, …) sera effectuée par le syndicat pour repérer tous problèmes.

Pour rappel, la déclaration d’intérêt général est une procédure dictée par la loi de 1992 qui 6.permetDECLARATION au maître d’ouvrage d’entreprendre D’INTERET l’exécution GENERAL et l’exploitation de tous travaux, ouvrages et installations présentant un caractère d’intérêt général ou d’urgence, visant l’aménagement et la gestion de l’eau (art. L.211-7 du Code de l’Environnement).

Les parcelles impactées par le projet (y compris accès des travaux) sont énumérées dans les tableaux6.1. Contexte suivants : foncier

Les parcelles impactées par les travaux d’aménagements (y compris accès des travaux) sont énumérées dans les tableaux suivants :

Parcelle Commune Propriétaire Section N° 1 GFA du Beauget ZM 38 GFA du Beauget 2 MATRAT Victor 3 Commune 4 CHAUMONNOT Michel GFA du Beauget chez 5 MATRAT Alain Prusly-sur-Ource GFA du Beauget chez ZN 7 MATRAT Alain 20 LOMBAERT Dominique 22 LASSOLLE Romuald 52 HANUSZEK Grégory 57 MATRAT Eric 70 MATRAT Victor 8 CHAUMONNOT Michel 11 CHAUMONNOT Michel ZB Villotte-sur-Ource 40 LOMBAERT Dominique 39 LOMBAERT Dominique

Parcelles cadastrales concernées

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L’Ource6.2. Mà Pruslyémoire-sur-Ource justifiant est classée l’ enintérêt liste 2 augénéral titre de la continuitédes travaux écologique (article L.214- 17 du Code de l’Environnement).

Trois ouvrages sont présents sur ce tronçon de l’Ource : L’ouvrage Ancien Moulin Neuf, l’ouvrage Ancien Fourneau et l’ouvrage Ancienne Scierie. De plus, trois seuils sont situés en aval de l’ouvrage Ancienne Scierie.

Actuellement, ces ouvrages ne sont pas liés à un usage particulier. En Octobre 2015, la commune qui est propriétaire des ouvrages, a délibéré favorablement au projet d’effacement.

Les analyses des faciès et de la granulométrie au niveau de ce tronçon montrent que les ouvrages sont des obstacles au transport sédimentaire. De plus, les indices ICE (Informations sur la Continuité Ecologique) montrent que ces ouvrages sont difficilement franchissables par la faune piscicole.

Les travaux projetés auront principalement pour but d’améliorer les conditions d’écoulement ainsi que la qualité hydromorphologique du cours d’eau.

Le principe d’intervention consiste à supprimer les ouvrages hydrauliques et à réaliser des aménagements supplémentaires :

- Travaux au niveau des seuils et aménagements des abreuvoirs,

- Reconstruction du dalot au niveau du Vieux Chemin des Moulin,

- Prolongement de la canalisation de rejet de la Station d’épuration.

Ils rentrent dans les catégories suivantes, visées à l’article L.111-1 du Code de l’Environnement qui impose le rétablissement de la continuité écologique au sein des bassins hydrographiques.

L’intérêt général réside donc dans plusieurs points :

 Sur l’aspect réglementaire, ces aménagements permettront de répondre aux objectifs de la Directive Loi sur l’Eau ;

 Ces aménagements apporteront une plus-value écologique considérable à la vue de l’état actuel des masses d’eau.

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Cette notice non technique permet de s’approprier rapidement les aménagements projetés sur la 7.communeRésumé de Prusly non-sur-Ource technique, ainsi que leurs objectifs. Les détails techniques sont présentés dans le rapport.

L’Ource à Prusly-sur-Ource est classée en liste 2 au titre de la continuité écologique (article L.214- 7.1.17 du CodeEtat de l’Environnement).actuel Trois ouvrages sont présents sur ce tronçon de l’Ource : L’ouvrage Ancien Moulin Neuf, l’ouvrage Ancien Fourneau et l’ouvrage Ancienne Scierie. De plus, trois seuils sont situés en aval de l’ouvrage Ancienne Scierie.

Actuellement, ces ouvrages ne sont pas liés à un usage particulier. En Octobre 2015, la commune qui est propriétaire des ouvrages, a délibéré favorablement au projet d’effacement.

Les analyses des faciès et de la granulométrie au niveau de ce tronçon montrent que les ouvrages sont des obstacles au transport sédimentaire. De plus, les indices ICE (Informations sur la Continuité Ecologique) montrent que ces ouvrages sont difficilement franchissables par la faune piscicole.

Les travaux d’aménagement seront concentrés au niveau des ouvrages hydrauliques Ancien Moulin7.2. Neuf,Travaux Ancien Fourneaud’aménagements et Ancienne Scieriehydro situés sur-écologiques la commune de Prusly-sur-Ource.

Les travaux consisteront en la suppression des ouvrages hydrauliques avec des mesures complémentaires.

Les objectifs suivants ont guidé la réflexion globale, qui a permis d’aboutir à ce projet final :

 Amélioration de la qualité écologique des cours d’eau, développement des milieux aquatiques. D’un point de vue réglementaire, ce projet s’inscrit dans les objectifs de la DCE,

 Amélioration de la qualité physique de l’Ource,

 Réalisation des travaux dans des conditions respectueuses de l'environnement.

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ANNEXE 1 : DELIBERATION DU SICEC

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ANNEXE 2 : DELIBERATION DE LA COMMUNE DE PRUSLY-SUR-OURCE

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ANNEXE 3 : CONVENTION SIAEP DE BRION- SUR-OURCE

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ANNEXE 4 COURRIER DE DEMANDE D’ABROGATION DES DROITS D’EAU

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ANNEXE 5 CONVENTIONS D’ACCES

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