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Association Syndicale des Propriétaires de la Vallée de l’ Juin 2016

VI.6.1.2. La carte communale de Maintenay

Le PPER prévoit la pose de clôture et d’abreuvoir pour protéger le Grand canal Douriez-Collines Beaumont du piétinement. Les actions de faucardage sont limitées à un passage tardif par an pour en limiter l’impact sur la reproduction de groupes faunistiques comme les odonates ou encore les batraciens. Le curage ne sera réalisé qu’une seule fois en 10ans et fractionné en tronçon d’1km selon la méthode définie dans la fiche action du PPER (Chapitre V.2).

La carte communale qui vise la protection de la ressource en eau, la protection et la valorisation de l’environnement et la préservation des espaces de transition faune/flore, haies, talus, arbres et alignements de haut jet présents sur le territoire est donc compatible avec ce projet.

La carte communale souhaite le maintien et l’entretien du système de régulation hydraulique de la vallée de l’Authie pour limiter les inondations et phénomènes de remontée de nappe. L’entretien régulier du Grand canal de dessèchement est indispensable à l’étalement de l’onde crue dans le lit majeur et dans un deuxième temps au drainage et à l’évacuation des crues dans le secteur de Maintenay.

VI.6.1.3. La carte communale de -Saint Martin

Le PPER prévoit le curage pour l’entretien de fossés contigus au Grand canal Douriez-Collines- Beaumont, le curage du canal jusqu’à 300m en amont du siphon et des opérations de faucardage et d’élagage.

La carte communale qui vise la protection de la ressource en eau, la protection et la valorisation de l’environnement et la préservation des continuités écologiques est donc compatible avec ce projet.

VI.6.1.4. La carte communale de Villers-sur-Authie

Le PPER prévoit la restauration morphologique de canal du Pendé dans la traversée du secteur des Grands Viviers à Villers-sur-Authie (Chapitre V.2.2. Fiche Action PPER8).

Rappel des objectifs :

 Diminuer l’effet drainant dans le secteur des grands Vivier Pendé par la réduction de la section drainante de manière à permettre un engorgement des sols contigus dans les conditions hydrologique moyenne (module) et permettre le débordement du Pendé pour des crues d’occurrence annuelle,  Favoriser le débordement rive droite par l’arasement des merlons dans le secteur des Grands Viviers  Diversifier les habitats du canal par un reprofilage des berges et d’une sinuosité à l’intérieur du tracé actuel

La maitrise d’ouvrage conjointe avec convention tripartite entre l’ASPVA (propriétaire du lit), le CEN propriétaire des berges et le propriétaire riverain en amont des Grands Viviers est nécessaire. Ce projet est encore en discussion avec le CEN qui est plutôt favorable à une modification de tracé du Pendé pour accroître l’irrigation de la roselière du secteur des Grands Viviers.

 Sur le canal du Pendé et l’aval du canal de Fresne, les actions d’entretien sont limitées à :

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-un faucardage ponctuel tous les 3 ans pour respecter les cycles de reproduction des odonates et permettre le renouvellement de la flore, - des opérations ponctuelles d’élagage pour conserver la ripisylve favorables aux oiseaux, - l’entretien de la porte à marées en aval du canal de Fresne pour maintenir sa fonctionnalité et grantir des plages d’ouverture suffisantes pour permettre la continuité piscicoles et sédimentaire

La carte communale qui vise la protection de la ressource en eau, la protection et la valorisation de l’environnement et la préservation des continuités écologiques est donc compatible avec ce projet.

VI.6.2. Les PLU

VI.6.2.1. Le PLUi de l’Hesdinois

Le PLUi de l’Hesdinois concerne les communes Raye sur Authie et Tortefontaine. Les orientations sur le territoire du Plan de gestion visent à :

ORIENTATION 1 : PRESERVER LES RESSOURCES

Orientation 1.1 : Préserver les espaces naturels et agricoles, améliorer leur potentiel paysager et écologique

- Préserver les espaces naturels les plus sensibles et les plus rares : prairies des fonds de vallées Ces espaces présentent un intérêt indéniable pour la préservation et la restauration de la biodiversité ainsi que la mise en œuvre de la trame verte et bleue d’une part, la gestion des risques d’inondation d’autre part. Dans ces espaces classées en zone naturelle « N ». Le règlement interdit toute nouvelle construction non-démontable.

Les actions programmées sur les canaux de l’Authie présents dans ces 2 secteurs visent à restaurer morphologiquement la section du canal Raye-Douriez pour accroître sa biodiverité, extraire les sédiments issus des plateaux agricoles de la Warnette pour éviter le risque d’inondations dans les secteurs de camping comme Douriez et le Molinel et remplacer la ripisylve par un peuplement autochtone par l’abattage de peupliers. Ces actions sont compatibles avec l’orientation 1 du PLU.

- Soutenir la diversité des activités agricoles et accompagner leur diversification vers de nouveaux débouchés Une attention est portée au maintien des pâtures dans les espaces proches des exploitations d’élevage, y compris dans les enveloppes urbaines.

L’entretien des canaux et fossés par curage est consubstantiel à la pratique de l’élevage dans les zones humides, le plan de gestion est primordiale pour soutenir le maintien et la diversité des activités agricoles. Ces actions sont compatibles avec l’orientation 1.1 du PLU.

Orientation 1.2 : Mettre en œuvre la Trame verte et bleue pour renforcer la qualité écologique du territoire :

- Identifier et protéger les éléments qui participent à maintenir, à restaurer ou à développer les corridors écologiques, et décliner finement la trame verte et bleue à l’échelle locale du territoire

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 Sur les réservoirs de biodiversité constitués par le canal Raye-Douriez les actions visent la restauration de la section morphologique du canal impacté par les coulées boueuses en provenance du ruisseau des Warnettes. Les secteurs identifiés favorables à la reproduction des poissons migrateurs en aval de Trtefontaine ne seront pas modifiés ni curés.

Ces actions sont compatibles avec l’orientation 1.2 du PLU.

ORIENTATION 2 : METTRE EN SCENE LE GRAND PAYSAGE ET PERMETTRE SA DECOUVERTE

Orientation 2.1 Mettre en valeur les vues panoramiques et rendre lisibles les entrées du territoire

- Protéger les vues panoramiques. - Valoriser les espaces d’accueil des visiteurs permettant de s’approprier les panoramas, en lien avec la valorisation des « entrées » du territoire.

 L’abattage des peupliers dans le secteur de Tortefontaine et du Moulinel permet de mettre en valeur le panorama et de créer une « vue ouverte » sur la vallée de l’Authie.

Orientation 2.5 Conforter les itinéraires de découverte

 En plus des sentiers de randonnées, l’entretien des berges le long des canaux par l’ASPVA et les AAPPMA permet d’accroitre le linéaire de sentiers de promenades et de maintenir l’accès à bon nombre de zone de marais pour la promenade, la pêche, la chasse et la découverte des zones humides.

VI.6.2.2. Le PLU d’

La commune d’Argoules dispose d’un Projet d’Aménagement et de Développement Durable pour protéger sa forte identité paysagère et patrimoniale.

Certaines actions programmées dans le cadre du Plan de gestion convergent avec les orientations du PADD :

ORIENTATION : PROTECTION ET VALORISATION DE L'ENVIRONNEMENT

- Préserver l’identité paysagère : En préservant les éléments structurants et identitaires du paysage et en mettant en place une palette végétale identitaire.

 Le canal de Dompierre-Argoules qui « tire une ligne droite » à travers les marais est une fenêtre ouverte sur une voix d’eau identitaire forte du paysage de la commune en dehors de l’Authie. Le PPER ne prévoit pas de modifier la ripisylve qui borde le canal car elle est stable à l’équilibre et peuplée d’essences locales.

- Préserver les continuités écologiques :

 Le canal et fossés sont des axes migratoires pour les grands migrateurs (Truite de mer, Anguille sont présentes sur le canal Dompierre-Argoules). La restauration des connexions entre canal et fossés permet d’accroître la colonisation des zones humides jusque dans les étangs qui sont autant de zones de croissance pour l’Anguille. L’obstacle à la continuité écologique sur l’Axe Authie au barrage Saulchoy est en cours de démantellment.

ORIENTATION : GESTION DES EAUX ET HYDRAULIQUE

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- Préserver des zones humides de la vallée d'Authie et de tous les éléments participant à la gestion des eaux et à la limitation des inondations en aval.

 le canal de Dompierre-Argoules a plusieurs fonction dans la gestion hydraulique de la commune :

-il capte les eaux de ruissellement en provenance du plateau sud et intercepte les flux et sédiments. Le réseau dense de fossé permet une dispersion dans les marais des montées d’eau et donc l’étalement des ondes de crues et donc la limitation des inondations en aval. Le maintien de sa section d’écoulement par curage et la restauration des connexions entre le canal et les fossés est essentiel pout maintenir la fonctionnalité du système. - Il draine la nappe dans les zones humides en moyennes et basses eaux. Ce drainage est consubstantiel à la création du réseau de canaux au début du XIXème initialement prévu pour compenser le déplacement de l’Authie pour la création des moulins d’ Argoules, Saulchoy et Maintenay. Pour éviter l’atterrissement et la disparition de ce réseau, son entretien régulier ne peut se faire que par curage. - Pour permettre de maintenir les activités de loisirs très développées sur Argoules et en été, chasse, pêche, camping, le faucardage est programmé annuellement.

VI.6.2.3. Le PLU de

La commune de Vron dispose d’un Projet d’Aménagement et de Développement Durable pour protéger sa forte identité paysagère et patrimoniale et étendre l’urbanisation à l’est.

Certaines actions programmées dans le cadre du Plan de gestion convergent avec les orientations du PADD :

ORIENTATION : RESPECTER ET PRESERVER LES RESSOURCES ET LES ESPACES NATURELS SENSIBLES

- Protéger les perspectives lointaines, sur l’agglomération depuis les espaces naturels ou sur les espaces naturels depuis l’agglomération ;

- Recenser et protéger les espaces significatifs tels que les bois, talus, haies, fossés ;

- Protéger les vallées (sèche et humide) et coteaux comme espaces naturels sensibles.

- Préserver les couloirs de déplacement de la grande faune, répertorié par la DIREN

- Gérer les eaux de ruissellement dans certains secteurs identifiés tels les rues Ternisien et du Maréchal Leclerc, et porter une attention particulière aux constructions existantes et à venir. Renforcer les actions engagées par la Municipalité (création d’un couloir de recueil des eaux de ruissellement, bassin de décantation…). Garantir la sécurité des personnes et la préservation des biens dans ce secteur. - La compatibilité avec les schémas et programmes mentionnés à l’article R.122-17 est analysée dans le Volet I dossier d’autorisation de Plan de Gestion, chapitre II.4.

 Sur l’amont du ruisseau du Pendé qui prend sa source sur la commune de Vron, les travaux d’entretien du PPER ne concernent que des travaux d’élagage pour l’entretien de la ripisylve à plus de 600m à l’ouest du bourg. Il n’ya donc aucune incompatibilité avec le PLU de Vron et son projet d’extension de l’urbanisation à l’est de la commune.

VI.6.2.4. Conclusion

Le PPER est compatible avec les documents d’urbanisme exécutoires des communes concernées par le projet.

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VI.7. Compatibilité du projet avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique

Les actions prioritaires du plan d’action stratégique du SRCE par sont décrites par milieu et par ordre de priorité dans le schéma régional de cohérence écologique - trame verte et bleue (SRCE-TVB) du Nord-Pas-de-Calais arrêté par le préfet de région le 16 juillet 2014 et approuvé par le Conseil régional le 4 juillet 2014.

Les zones humides

■Priorité 1 : • Maintien et restauration des fonctions hydrologiques et hydrogéologiques des zones humides existantes (cesser leur destruction par drainage/comblement, en particulier, par reboisement ou encore par création d’étangs de chasse ou de loisirs),  le PPER vise à entretenir le réseau de canaux et fossé assurant la fonctionnalité hydraulique des zones humides, à limiter le boisement via l’entretien de la ripisylve et le fauchage.

• Maintien ou restauration des continuités latérales et longitudinales des grands systèmes alluviaux,  le PPER prévoit l’entretien du réseau de canaux et fossés pour éviter son atterrissement, restaure les connexion latérales entre canaux et fossés, aménage les obstacles à la continuité écologique et entretien les ouvrages de franchissement type passes à poissons.

• Maintien des prairies de fauche actuelles avec gestion extensive,  la présence et l’entretien des canaux et fossés permet le maintien de prairies de fauche et le pâturage dans les zones humides • Lutte contre l’eutrophisation des zones humides (limiter les intrants, restaurer les pratiques de fauche exportatrice,...).  le curage permet l’exportation des canaux des sédiments issus des plateaux agricoles chargés en intrants. Une foi déposés en berge, ils favorisent le développement rapide d’une ripisylve qui après abattage sera exporté pour le bois de chauffage ou restitué sous forme de copeaux sur les terres agricoles.

■Priorité 2 : • Restauration/recréation des milieux prairiaux et les maintenir ouverts,  la présence et l’entretien des canaux et fossés permet le maintien de prairies de fauche et le pâturage dans les zones humides. L’entretien de la ripisylve et le fauchage le long des canaux traversant les zones humides permet de maintenir ouverts les milieux.

• Maintien/rétablissement des mares et des résurgences.  le décolmatage des sources présentes dans les canaux accroit leur débitance et constitue deszoens refuges pour la faune en période d’étiage

Les cours d’eau ■Priorité 1 : • Rétablissement des fonctionnalités et des continuités écologiques latérales, longitudinales et sédimentaires des cours d’eau (suppression de barrage et création de passes à poissons par exemple).

 le PPER prévoit l’entretien du réseau de canaux et fossés pour éviter son atterrissement, restaure les connexion latérales entre canaux et fossés, aménage les obstacles à la continuité écologique et entretien les ouvrages de franchissement type passes à poissons.

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■Priorité 2 : • Poursuite des actions visant à améliorer la qualité des cours d’eau, notamment celles qui visent à atteindre le bon état écologique prescrit par la Directive cadre sur l’eau.  le PPER prévoit de nombreuses action visant à améliorer la qualité des canaux, de l’Authie et de la zone estuarienne de l’Authie.

• Lutter contre l’érosion des sols sur les bassins versants en amont. ■Priorité 3 : • Rétablissement de la fonctionnalité des lits majeurs des cours d’eau en tête de bassin (admettre les débordements),  le PPER établie une hiérarchie dans ces actions de lutte contre les débordements en orientant le curage et le faucardage dans les zones où existe un risque d’inondations (camping, habitations). Il entretien les ouvrages qui mettent en connexion les canaux et l’Authie pour assurer la répartition des écoulements dans le lit majeur en cas de crue.

• Restauration de la qualité des habitats des cours d’eau (méandres, berges végétales, etc.)

 le PPER engage des actions de restauration comme la protection rapprochée des cours d’eau par la mise en place de clôtures et abreuvoir, la restauration morphologique de portion de canaux en surcapacité hydraulique, le décapage de merlons, le colmatage d’abreuvoir sauvage ou encore la pose de seuil immergés en zone humide (Pendé) pour accroître la fréquence de débordement.

Le PPER est donc compatible avec le SRCE du Pas-de-Calais et les orientations du SRCE .

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VI.8. Supprimer, réduire ou compenser les effets dommageables VI.8.1. Supprimer, réduire ou compenser les effets des travaux VI.8.1.1. Supprimer VI.8.1.1.1. Eviter le curage

Le programme de curage ne concerne pas le fleuve Authie mais certains canaux du réseau secondaire et tertiaire. Le linéaire potentiellement curé par l’ASPVA a été fortement réduit suite à l’étude d’impact, pour certains canaux ou portions de canaux ou fossés pour lesquels l’effet du curage n’a pas pu être compensé, l’action a été supprimée. Par rapport à l’ensemble du linéaire de 120km entretenu par l’ASPVA seul la moitié des canaux et fossés font l’objet de curage dans le cadre du PPER.

Action curage et Total linéaire de % du linéaire avec Statut canaux et reconnexion fossés l’ASPVA curage dans le PPER fossés ml ml Cours d'eau 28384 49240 57.6 Autres 30353 70760 42.8 (indéterminés) Total 58737 120000 48.9

 Pour les canaux du réseau secondaire, ne sont concernées que les portions de canaux souffrant d’un envasement conséquent lié au déficit du transport sédimentaire,

Il s’agit des canaux :

- Grand canal entre Douriez et 300 m amont du siphon, - canal de Dompierre-Argoules (en dehors de la zone comprise entre Estruval et Douriez) - canal de Raye-Douriez en amont du Molinel - canal de Fresne jusqu’à la confluence avec le ruisseau du Pendé - canal de Voisin (entre Voisin et Dompierre-sur-Authie)

Ne sont pas concernés par le curage les zones

- où le transport sédimentaire est assuré :  Grand canal 300m en aval du siphon jusqu’à sa confluence avec l’Authie,  ruisseau du Pendé  l’aval du canal de Fresne  canal de Dompierre-Argoules : zone comprise entre Estruval et Douriez

- où le transport sédimentaire est restauré (restauration des rehausses à la grande ventellerie) :  Grand canal sur 700ml répartis entre l’amont et l’aval du siphon

- ayant fait l’objet de curage récent (de moins de 10 ans)  fossé de Winter  canal de Raye-Douriez en aval du Molinel

- où l’action a été supprimée suite à l’évaluation de l’incidence ayant démontré un impact trop fort qui ne peut être compensé, il s’agit des zones de reproduction des poissons migrateurs,

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 aval du canal de Dompierre-Argoules, zone comprise entre Estruval et Douriez,  aval du canal de Fresne, de la confluence avec le ruisseau du Pendé jusqu’à l’Authie  aval du canal de Voisin, en amont de Voisin  aval du canal de Raye-Douriez en aval du Molinel

 Pour les canaux et fossés du réseau tertiaire,

Ne sont concernées que les portions de canaux ou fossés souffrant d’un envasement conséquent lié au déficit du transport sédimentaire,

Ne sont pas concernés par le curage les zones

- où l’action a été supprimée suite à l’évaluation de l’incidence ayant démontré un impact trop fort qui ne peut être compensé, il s’agit des fossés de ceinture et intérieurs des marais  marais de Tigny,  marais de Roussent  marais de Dominois

Sans curage, le réseau de canaux aurait disparu une cinquantaine d’année après sa création. Dans ce cas les eaux de pluie, de résurgence, de source ou de rivière qui parcourent ce territoire non drainées, inonderaient les terrains, sur des durées non maîtrisées. Cette évolution n’est pas compatible avec les activités agricoles pérennes déjà en place, les activités de loisirs (camping), de pêche et de chasse au gibier d’eau. Le diagnostic à mis en évidence que ce réseau fonctionne « dans les 2 sens », les canaux ne servent pas qu’au drainage mais aussi à la diffusion dans les zones humides des volumes excédentaires lors de la mise en charge cyclique de l’Authie sous influence des marées dans la basse vallée. L’impact hydraulique des marées est d’autant plus important que les coefficients de marées sont élevés, sont effet est ressenti jusqu’à Douriez par l’intermédiaire du Grand Canal de dessèchement. C’est pourquoi il important pour la conservation des zones humides et de la biodiversité, de ne pas laisser disparaître le réseau de canaux secondaire mais aussi de restaurer les connections entre le réseau de canaux secondaire qui borde les marais et le réseau de fossé tertiaire qui pénètre à l’intérieur.

L’entretien des canaux est donc consubstantiel au maintien des zones humides et aux activités qui sont pratiquées sur le territoire géré par l’ASPVA.

VI.8.1.1.2. Eviter le faucardage

Le programme de faucardage ne concerne pas le fleuve Authie mais principalement certaines portions de canaux du réseau secondaire sur 28% du linéaire. Le faucardage annuel avec 3 passages concerne uniquement les zones à vocation touristique avec camping présentant un risque d’inondation.

Il s’agit des secteurs de canaux suivants :

- Grand canal de dessèchement en aval de Roussent jusqu’au siphon, - Le canal de Dompierre-Argoules en aval de Ponches-Estruval, - Le canal de Raye-Douriez dans le secteur du Molinel, - Le canal de Voisin en aval de Raye-sur-Authie,

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% du linéaire avec Total linéaire de Action faucardage faucardage dans le Canaux secondaire l’ASPVA ml PPER ml

Faucardage annuel 13971 49240 28

Sur une fraction importante des canaux qui ne font pas l’objet de curage, il est possible de maintenir une ripisylve dense qui maintient un ombrage suffisant ce qui évite le développement des végétaux aquatiques. C’est le cas du canal de Fresnes, le Grand canal en amont de Saulchoy, Du canal de Dompierre-Argoules en amont de Ponches-Estruval. Ce linéaire représente 10km, soit 20% du linéaire de canaux secondaires ou le faucardage est supprimé.

VI.8.1.1.3. Supprimer les coupes à blancs

Les opérations de curage nécessitent au préalable une coupe d’entretien de la ripisylve pour pouvoir intervenir. La technique actuelle qui consiste à faire une coupe à blanc du bord d’attaque sur un grand linéaire est révolue et sera désormais conduite en fonctions des exigences écologiques des zones traversées.

En dehors des secteurs de marais ouverts ou l’on ne conserve que la strate herbacée entrecoupée d’arbustes en bosquets et quelques têtards (saules), une des actions engagée dans le cadre de PPER est d’une part de maintenir les boisements ripariaux d’âges variés et d’autre part de favoriser le développement de la ripisylve par le suivi de la repousse spontanée.

Le traitement de la végétation arborescente, arbustive et buissonnante sera sélectif dans tous les cas et permettra de préserver toutes les classes d'âges et d'espèces. En aucun cas, il ne sera procédé à un défrichement systématique, l'objectif étant de préserver au maximum buissons et jeunes sujets qui jouent un grand rôle dans la ripisylve.

VI.8.1.2. Réduire VI.8.1.2.1. Réduire les effets du curage

Pour réduire les effets des curages passés et futurs plusieurs actions de restauration vont être conduites dans le cadre du PPRE :

- Suppression par décapage de merlons anciens, qui ne sont pas des digues de protection contre les inondations mais l’accumulation de résidus de curage, il s’agit de favoriser le débordement dans des secteurs où il n’y a pas de risque d’inondation (secteur du Grand canal de dessèchement rive gauche sur la commune de Saulchoy) ou dans un secteur dont on souhaite renforcer le caractère humide des zones latérales (le long du canal du Pendé dans le secteur des Grands Viviers, commune de Villers-sur-Authie),

- Restaurer la section de certaines portions de canaux pour créer une dynamique favorables à l’auto-curage. Il s’agit des secteurs du canal de Raye-Douriez sur la commune de Dompierre- sur-Authie et du Grand canal de dessèchement sur la commune de Saulchoy), Le linéaire concerné par la restauration de section représente 3647 ml soit 13% du linéaire de canaux secondaire concerné par une action de curage.

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- Ne plus curer de grands linéaires d’un seul tenant mais morceler en fractions unitaires d’1 km de long maximum de manière à ce qu’à l’échelle d’un canal à tout moment une diversité d’états de colmatage puisse exprimer une diversité floristique maximale qui apparaît 1 à 5 ans après curage. Cette mesure concerne 100% du linéaire curé.

- Conserver les dépôts de curage des sédiments inertes et non dangereux en berge au plus près des canaux pour rester dans la bande des 4m instaurée dès la création des canaux pour permettre l’entretien et éviter les dépôts dans les zones humides latérales. Cette mesure concerne 100% du linéaire curé.

VI.8.1.2.2. Réduire les effets du faucardage

Le faucardage total de la section du canal ne sera plus pratiqué dans le PPRE. Le faucardage est exclusivement partiel, il doit laisser subsister une couverture d’au moins 60 % de végétaux aquatiques, afin de conserver en berge une fraction des végétaux et invertébrés qui y sont inféodés.

% du linéaire Intervention sur canaux secondaire Linéaire total Faucardage annuel (3 passages / an) 10990 ml 22 Faucardage annuel tardif 2981 ml 6 Faucardage ponctuel 4464 ml 9

 Dans les zones où des invertébrés vulnérables et protégés ont des cycles pluriannuels, les opérations de faucardage sont à réaliser par tronçon, en alternance, de l’amont vers l’aval, en plusieurs années. Les secteurs où l’action de faucardage est ponctuelle, comme le canal du Pendé, représentent 9% du linéaire des canaux secondaire.

 Dans les zones où des invertébrés (insectes, mollusques) et vertébrés (poissons) vulnérables et protégés ont des cycles annuels les interventions de faucardage doivent être les plus tardives possibles (en fin de période soit après le 15 septembre). Les secteurs où l’action de faucardage est tardive, comme le Grand canal dans les secteurs de Maintenay et Roussent, représentent 6% du linéaire des canaux secondaire.

 La vase et les débris végétaux extraits doivent impérativement être laissés sur place au plus près des bords ou dans le lit afin de permettre la survie des larves présentes en cas de curage manuel et dans le lit en cas de curage mécanique.

VI.8.1.3. Compenser

VI.8.1.3.1. Compenser les effets du curage

- En conservant la fonctionnalité des réseaux hydrauliques multiséculaires qui permet à la foi de garantir le drainage mais aussi la mise en eau d’un vaste ensemble de zones humides,

- En garantissant la fonctionnalité d’un réseau hydraulique qui permet de lutter contre les inondations débordantes de l’Authie, par un stockage d’eau dans les canaux et les zones humides associées sur de grandes distances (rôle du grand canal entre Collines Beaumont et Douriez sur 15km),

- En assurant la reconnexion et l’ouverture des fossés totalement atterris qui sont autant d’annexes hydrauliques favorisant la continuité écologique,

- En conservant les usages liés à ces milieux, élevage, pêche, chasse, tourisme,

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- Par l’exportation des rémanents, produits de coupe des ligneux seront au maximum exportés des berges des canaux pour diminuer et compenser les apports de matières fertilisantes des boues régalées sur les berges lors des opérations de curage. Les produits seront mis en tas à disposition des riverains pour le bois de chauffage ou réduits à l’état de copaux avec mise à disposition des agriculteurs pour l’amendement des cultures, Le retour de matières fertisantes vers les cultures sous forme de matière organique participe à l’amélioration de la qualité de l’eau.

- Par la restauration de ripisylve en dirigeant la repousse spontanée vers un peuplement aux strates d’âges variés et orienté vers les exigences d’espèces protégées,

- les mesures de protection rapprochée des canaux (clôtures abreuvoirs) contribueront à la diminution du niveau trophique et à l’amélioration sanitaire des eaux de la zone côtière. Ces actions concernent les canaux sur les communes de Maintenay, Saulchoy, Douriez et Dompierre-sur-Authie et la rivière Authie sur un linéaire total de 5 km,

- Le décolmatage des sources obstruées dans les canaux fortement atterris permet d’accroitre l’alimentation des canaux et de créer des zones refuges pour la faune, poissons, amphibiens en période en étiage, cette mesure concerne l’amont du Grand canal entre Douriez et Saulchoy sur un linéaire de 2km.

- Par une action de restauration de grande ampleur dans le marais du Pendé visant à

o Diminuer l’effet drainant dans le secteur des grands Vivier Pendé par la réduction de la section drainante de manière à permettre un engorgement des sols contigus dans les conditions hydrologique moyenne (module) et permettre le débordement du Pendé pour des crues d’occurrence annuelle, o Favoriser le débordement rive droite par l’arasement des merlons dans le secteur des Grands Viviers, zone à macrophytes de type roselière, o Diversifier les habitats du canal par un reprofilage des berges et d’une sinuosité à l’intérieur du tracé actuel.

VI.8.1.3.2. Compenser les effets du faucardage

- Par la lutte contre la prolifération des espèces invasives en particulier la Balsamine,

- Par la création de mosaïque d’habitats d’âges variés à l’échelle d’un tronçon permettant d’augmenter la richesse floristique globale,

- Par l’entretien d’un boisement naturel et l’exportation des rémanents permettant l’amélioration de la qualité de l’eau

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VI.8.2. Réduction des effets en fonction des modalités d'exécution des travaux

La réduction des effets doit aussi passer par une adaptation des pratiques de gestion de l’ASPVA.

VI.8.2.1. Adaptation du calendrier d’intervention

Les périodes favorables d’interventions sont proposées dans le respect des exigences de la faune terrestre et aquatique. En croisant la période sensible pour la faune et les périodes favorables de mise en œuvre technique de chaque opération, la période favorable d’intervention sur canaux s’étend comme suit :

- de mi-juillet à fin novembre pour les interventions dans le lit mineur, - d’octobre à mi-mars pour l’entretien de la ripisylve, - de mars à mi-juin pour l’éradication de la Balsamine, - toute l’année pour mise en défend du cours d’eau contre le bétail.

VI.8.2.2. Adaptation des interventions sur la ripisylve

Afin de favoriser une réelle préservation des systèmes aquatiques et associés, l'opération sera réalisée dans le respect des prescriptions suivantes :  une gestion appropriée de la végétation autochtone ;  la végétation autochtone adaptée sera privilégiée : elle joue un rôle primordial dans la protection contre l'érosion des berges et constitue, à ce titre, un dispositif irremplaçable pour la bonne tenue des berges ;  le principe de sélectivité ;  le traitement de la végétation arborescente, arbustive et buissonnante sera sélectif dans tous les cas et permettra de préserver toutes les classes d'âges et d'espèces. En aucun cas, il ne sera procédé à un défrichement systématique, l'objectif étant de préserver au maximum buissons et jeunes sujets qui jouent un grand rôle dans la ripisylve.  Une gestion de la repousse spontanée pour favoriser le couvert arboré dans les secteurs avec fréquence d’intervention par faucardage

Des conditions d'exécution des travaux de coupe et de recépage très strictes :

 L'exécution des travaux de coupe de la végétation se fera à partir du pied de la berge ou depuis le lit du cours d'eau (usage d'une embarcation), de façon à limiter des erreurs d’appréciation quant à la nature des opérations à réaliser ;

 Pour la végétation arborescente, les coupes d'élagage seront franches et effectuées le plus près possible des troncs ; elles concerneront essentiellement les branches constituant une gêne pour l'écoulement des eaux ;

 Les souches seront généralement conservées, sauf cas particulier d'arbres enracinés dans le lit et formant un obstacle à l'écoulement des eaux. Les arbres seront coupés horizontalement au ras du sol et le plus bas possible, le trait de sciage étant parallèle à la berge ;

 Pour le recépage ou la création de saules têtards, un soin particulier sera apporté à la qualité des coupes qui devront être effectuées sans arrachage du tronc, soit au niveau de l'ancienne "forme têtard", soit à une hauteur comprise entre 1,50 m et 3 m ;

 Les arbres et les cépées vieillissantes, en bordure de rives, feront l'objet d'un recépage total ou sélectif en conservant les tiges les plus saines, les plus droites et les plus vigoureuses. Les arbres et les brins recépés seront dans tous les cas coupés au ras du sol.

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Les rémanents, produits de coupe des ligneux seront au maximum exportés des berges des canaux pour diminuer et compenser les apports de matières fertilisantes des boues épandues sur les berges lors des opérations de curage. Les produits seront mis en tas à disposition des riverains pour le bois de chauffage ou réduits à l’état de copaux avec mise à disposition des agriculteurs pour l’amendement des cultures.

VI.8.2.3. Atténuation des opérations de faucardage du lit

L’équipe interviendra au moment où la végétation sera suffisamment développée pour justifier un retrait des végétaux. L’équipe procèdera à un retrait de la végétation pour que le lit ait un espace libre correspondant à 40 % de sa surface. La végétation restante sera laissée en majeure partie dans les canaux et le faucardage en méandrage sera favorisé. De, sur certains secteurs où des espèces patrimoniales d’odonates ont pu être identifiées (plans de gestion des CEN marais de Roussent, Pendé) la période de faucardage ne sera pas réalisée avant mi- septembre pour protéger les larves avant émergence des adultes.

VI.8.2.4. La protection des espèces patrimoniales et protégées

Les actions ayant un impact résiduel fort sur les habitats et les espèces patrimoniales ont été supprimées suite à l’étude d’incidence, réduites ou le cas échéant compensées (Chapitre VII.2, VII.4). Les espèces patrimoniales identifiées dans les Zones Natura 2000 font l’objet d’inventaires dans le cadre des DOCOB et plans de gestion, elles n’ont pas fait l’objet d’un inventaire spécifique dans le cadre du PPER d’une part à cause de l’importance du territoire concerné (4500ha et 120km de canaux et fossés) et d’autre part à cause de la durée du programme (10ans). L’évolution des habitats et population ne peut être anticipée à cette échelle.

La destruction ou le dérangement des espèces en phase travaux n’étant pas intentionnel, il convient avant les opérations de fauche, de curage de faucardage ou de restauration (décapage de merlon, restauration du Pendé) de faire une reconnaissance du site avant travaux avec les gestionnaires des espaces naturels (communes, Conservatoires des Espaces Naturels) pour localiser les zones vulnérables.

Au démarrage des travaux, une inspection visuelle de la zone pour s’assurer de l’absence de couvées ou d’espèces patrimoniales signalées par les plans de gestion doit être pratiquée. Dans le cas de couvées, la fauche ne sera pas réalisée dans un rayon de 1 à 2m autour de la couvée.

VI.8.2.5. Le curage

Le curage se fait en en eau, avec conservation des ceintures d’hélophytes : le godet doit « mordre » devant les pieds d’hélophytes.

D’une façon générale, le curage devra être mené de façon à ce qu’au printemps suivant, une végétation de bordure herbacée d’au moins 20 à 30 cm ait pu s’installer pendant l’hiver en attendant la colonisation par la végétation aquatique dès que les niveaux d’eau seront remontés.

Or, les sédiments extraits d’un cours sont considérés comme un déchet et doivent donc faire l’objet d’une caractérisation (inerte / inerte et dangereux / non dangereux) afin d’en déterminer le devenir. Cette caractérisation doit faire l’objet d’un suivi et d’analyses selon le calendrier prévu au paragraphe § II.3.1.2 du volet 3.

VI.8.2.6. Sur le libre écoulement des eaux

La rétention des déchets et détritus de toute nature, flottants ou semi flottants, qui tomberaient dans l'eau à l'occasion des travaux et qui pourraient nuire au libre écoulement des eaux sera assurée

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immédiatement à l'aval des chantiers par l'installation d'un filet ou par le nettoyage de l’ouvrage situé en aval. Ces déchets et détritus seront évacués régulièrement. Les rémanents issus de la coupe de la végétation ligneuse sont laissés aux propriétaires riverains qui disposent de 6 mois pour évacuer le bois. Le stockage des produits de coupe sera réalisé en haut de berges (distance 20 mètres du pied de berge). Une fois ce délai écoulé, l’équipe évacue le bois ou le détruit.

VI.8.2.7. Sur la qualité des eaux

Une attention particulière sera portée quant à la manipulation d’hydrocarbures (essences, huile de mélange et huile de chaîne biologique) sur le chantier. Les bidons seront stockés à l’abri et en condition de sûreté, après utilisation, dans les véhicules ou cabanes de chantiers. L’entreprise devra posséder un système de boudin flottant qui permettra en cas de pollution accidentelle de limiter la propagation du polluant dans la rivière. L’entreprise devra également disposer d’un absorbant type sciure rapidement mobilisable en cas de pollution sur berges.

VI.8.2.8. Surveillance des travaux

La conduite du chantier est sous la surveillance du technicien de rivière ou du maître d’œuvre délégué, qui veillera au respect des techniques utilisées et à la bonne réalisation des travaux. Dans le cas de crue, tempête ou autres événements climatiques pouvant entraîner des dégâts sur les berges, sur le lit du cours d’eau ou le colmatage des ouvrages, l’équipe fera un suivi du réseau hydrographique et réalisera les travaux nécessaires. Pour les ouvrages à but piscicole, une surveillance particulière sera réalisée pour éviter tout désordre sur le cours d’eau. En règle générale, les visites seront effectuées de façon bihebdomadaire, à chaque phase délicate du chantier et après chaque phénomène météorologique (crue, tempête, etc..).

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VI.9. Méthodes utilisées pour établir l’état initial et description des difficultés pour y parvenir

Les inventaires faunistiques présent dans l’étude sont issus des inventaires réalisés pour les zones naturelles protégées (Znieff, Natura2000…), projet SIRF (Système d'Information Régional sur la Faune) et des inventaires piscicoles réalisés spécifiquement pour l’étude du PPER de l’ASPVA (Paragraphe II.11).

VI.9.1. Difficultés liées à l’étendue de la zone d’étude

Il n’a pas été possible de réaliser un inventaire exhaustif des espèces protégées sur l’ensemble des 120km de canaux et fossés et sur les 2 rives soit sur les 240km linéaire de berges que compte l’ASPVA. Un important travail a néanmoins été réalisé pour le volet piscicole, groupe faunistique qui peut être particulièrement impacté par les actions de curage et faucardage. Des mesures de suppression ou de réduction ont été prévues dans les zones reproduction des espèces utilisant les canaux comme lieux de reproduction (Chapitre VI.9).

VI.9.2. Difficultés liées à la durée du PPER

Ces inventaires portent sur les espèces protégées qu’elles soient ou non patrimoniales. La localisation des espèces est permise lors des périodes d’inventaire mais présente un caractère évolutif dans le temps et l’espace qu’il n’a pas été possible de vérifier dans le cadre du diagnostic préalable à l’étude d’impact. Il importe donc de caller un calendrier d’inventaire ciblant certains groupes faunistique exposés dans les actions de restauration pouvant avoir un impact direct. Ils sont à réaliser dans l’année qui précède les travaux.

Groupe Action de RESTAURATION Linéaire faunistique à inventorier Décapage du merlon 933 ml Oiseaux, Restauration de la section du Remblai du lit mineur 941 ml insects, lit mineur du Pendé dans le Stabilisation du lit mineur par la pose batraciens, secteur des Grands Viviers de seuil poissons Restauration des sources Batraciens, Décolmatage des sources 1703 ml en lit mineur poissons Restauration de section par la Batraciens, Restauration du lit mineur 2714 ml création d'un pied de berge poissons Oiseaux Restauration d'une continuité Arasement de merlon et évacuation 513 ml batraciens, latérale poissons Oiseaux Restructuration des berges Colmatage des abreuvoirs sauvages batraciens, poissons

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VI.9.3. Difficultés pour la flore

Pour la flore, il n’existe pas de structure comparable au SIRF sur la zone d’étude. En dehors, des inventaires floristiques réalisés pour les zones naturelles protégées (Znieff, Natura2000…) et d’études du Conservatoire des Espaces Naturels, Il n’a donc pas de base de données comparable à celle du GON. La quantité d’information disponible est donc plus limitée.

Néanmoins, lorsque les plans de gestion du CEN recouvrent une zone de travaux (comme sur le marais du Pendé), cela permet de connaitre avec grande précision les espèces et leur localisation mais cette occurrence reste malheureusement rare à l’échelle de zone d’étude.

Aussi, un inventaire peut être assimilé à une photographie d’un espace naturel spatialement définit ; sa répétition permet d’en observer la dynamique naturelle (disparition et/ou apparition d’espèces) ou celle guidée par des facteurs extérieurs. Le fait de réaliser un programme d’action décennal pose le problème de la pertinence d’un inventaire réalisé depuis 2 ans ou plus avant les travaux. En effet, le but principal de ses inventaires est de ne pas endommager des espèces protégées présentes durant l’année des travaux

L’ampleur d’un tel territoire (4500ha) ne permet pas de réaliser des inventaires faune / flore sur l’ensemble de la zone. Même en préconisant de réaliser un inventaire sur la partie du linéaire concernée par les travaux les plus impactant comme le curage, cela représente plus de 28km de cours d’eau et 30 km de fossé sur un total de 120 km de canaux qui sont eux-mêmes bordés de fossés et contre- fossés.

Une méthode d’inventaire classique avec mise en place d’une station dont la surface d’inventaire est fonction du type de peuplement présent (exemple ci-après) n’est pas adaptée et rend le cout économiquement déraisonnable.

 < 1 m² pour les communautés de bryophytes, de lichens, de lentilles d’eau  < 5 m² pour les végétations fontinales, les peuplements de petits joncs, les zones piétinées, les rochers et les murs ;  < 10 m² pour les tourbières, les marais à petits Carex, les pâturages intensifs, les pelouses pionnières, les combes à neige  <10 à 25 m² pour les prairies de fauche, les pelouses maigres ou de montagne, les landines à buissons nains, les végétations aquatiques, roselières, megaphorbaies…..  25 à 100 m² pour les communautés de mauvaises herbes, les végétations rudérales, celles des éboulis, des coupes forestières, des bosquets  100 à 200 m² pour la strate herbacée des forêts  100 à 1000 m² pour les strates ligneuses des forêts

Ainsi, un compromis acceptable sera de réaliser par un expert du CEN l’année des travaux, un relevé des espèces protégées sur une bande de 4m de large par rapport au cours d’eau ou au fossé. Cette emprise correspond à la zone de régalage des boues. Un signalement à l’aide d’un piquet et de rubalise permettrait de les marquer pour prévenir des dommages possibles.

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VI.10. Conclusion de l’étude d’impact

La mise en place de la démarche « Eviter, réduire, compenser » a permis aux actions d’entretien, notamment le curage, qui présentait un impact significatif sur les milieux, d’atténuer globalement les impacts des travaux pour les amener à un niveau faible.

A travers le retrait de travaux dans certains secteurs, la réduction de la fréquence de ceux-ci, la détermination des périodes de travaux en dehors des périodes de reproduction ou nidification, les prescriptions techniques décrites dans les fiches actions et les actions de restaurations, on peut conclure que les actions du PPER engagées sur 10ans ne sont pas de nature à nuire au maintien dans un état de conservation favorable les espèces protégées qu’elles soient ou non dans une zone Natura 2000.

C’est la mise en place de l’ensemble des actions d’entretiens, curage inclus, qui assure le maintient de ce réseau de canaux abritant eux même de nombreuses espèces protégées. Pour cette action en particulier, les effets sont temporaires, réversibles et compatible avec à la conservation de la biodiversité en place.

Il n’y a pas d’autre solution satisfaisante de moindre impact que le curage et le dépôt en berge des sédiments inertes et non dangereux pour conserver la fonctionnalité du système hydraulique des canaux de la basse vallée de l’Authie.

En conséquence, pour la réalisation du PPER, il n’est pas demandé de déroger à la stricte protection des espèces protégées (selon les textes nationaux (L411-2) et européens (DO article 9 et DHFF article 16).

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VII. SUIVI DU PPER ET DE LA QUALITE ECOLOGIQUE

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VII.1. Le suivi

Le programme de restauration s’inscrit sur une durée de 10 ans de 2016 à 2025 renouvelable.

Pendant la phase de réalisation des actions, l’ASPVA devra s’attacher à :

1. REALISER UN DOSSIER DE PROJET PAR TRANCHE ANNUELLE OU SERONT PRECISEES LES ACTIONS A MENER D’UN POINT DE VUE TECHNIQUE ET FINANCIER

Entre le moment où l’état initial a été établi (hiver-printemps 2012) et le moment où les actions vont effectivement se mettre en place sur le terrain, il peut s’écouler plusieurs années pendant lesquelles le milieu va continuer d’évoluer. Il est donc indispensable, que le technicien de rivière qui réalise le dossier de projet reparte chaque année sur le terrain, pour ajuster les données du schéma directeur initialement prévues, les affine et donne des préconisations précises dans le cahier des charges des travaux à destination des entreprises.

2. REALISER UN SUIVI DES INTERVENTIONS ET ETABLIR DES BILANS ANNUELS

A l’issue des 10 ans, l’ASPVA aura à réaliser un bilan global, en faisant une synthèse des bilans annuels et à faire une évaluation en comparant l’état effectivement atteint, avec celui qu’il était prévu d’atteindre qui est « le bon état écologique », en faisant référence à l’état des lieux de départ.

Ces suivis vont faire appel à des compétences spécifiques et diversifiées nécessitant l’intervention d’une équipe pluridisciplinaire intégrant le technicien de rivière, hydrobiologiste, hydraulicien, naturaliste, etc… Cette prestation est prévue dans le montant financier d’ensemble.

Pour faire ce suivi, on distingue les indicateurs d’actions des indicateurs d’effet :

- les indicateurs d’action : permettent à l’ASPVA de suivre l’état d’avancement du programme. Pour chaque action programmée, doivent apparaître le taux de réalisation et les raisons qui ont conduit à son annulation ou son report partiel ou total. L’ensemble de ces indications constitue le TABLEAU DE BORD ANNUEL proposé sous forme de tableau Excel dans lequel le chiffrage des travaux envisagés ou réalisés sera facilité grâce au SIG.

- les indicateurs d’effet : permettent d’évaluer l’efficacité des actions engagées par rapport aux objectifs. Pour être faciles à établir, ils sont basés le plus possible sur les protocoles utilisés pour faire le diagnostic de l’état initial et adapté à l’échelle de temps nécessaire pour mesurer l’impact des actions sur le milieu.

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VII.2. Les indicateurs d’effet

. LES INDICATEURS D’EFFET POUR QUANTIFIER L’ETAT ECOLOGIQUE

Tableau n° XLVI : Indicateurs d’effet

Pas de Suivi du plan de Coût temps de Coût €HT unitaires Quantité gestion des Canaux de mesure 10 ans €HT l'Authie Effet (année) Morphodynamique

Diversité faciès Nombre d’embâcles constitués et/ou répertoriés Diversité des 5 5 5 250 faciès (Indice d'état cf diagnostic) Altération morphodynamique Stabilisation du profil en long 5 150 2 300 Stabilisation du profil en travers 5 50 2 100 Continuité de l'hydrosystème Taux d'étagement (Indice d'état cf diagnostic) Taux étagement Linéaire reconnecté (passes rustiques anguilles) 1 10 1 100 Taux d'ouvrages infranchissables (Indice d'état cf diagnostic, suivi Taux d'ouvrages infranchissables du programme RLC) 1 10 1 100 Etat physique de la berge Reprise durable de la ripisylve constatée (Indice d'état cf Absence ripisylve diagnostic) 3 10 2 20 Intensité de la pression bovine Rapport (Abreuvoirs sauvages)/linéaire 1 5 40 200

Taux mis en défend des berges Diminution des zones de piétinnement 1 10 1 100 Végétation aquatique et rivulaire Recouvrement végétation aquatique Inventaire annuel (Indice d'état cf diagnostic) en 3 classes 2 30 5 300 Evolution du linéaire faucardé 2 30 5 300 Reprise durable de la ripisylve constatée (Indice d'état cf Présence ripisylve diagnostic) en 3 classes 3 30 5 450 Linéaire en repousse spontannée

Densite dominante ripisylve Progression de la strate arbustive 3 10 5 150 Plantation Largeur dominante de la ripisylve Largeur de repousse spontannée 3 10 5 150 Linéaire de ripisylve rajeunie (abattage, étêtage, élaguage, 1 10 5 50 Etat dominant de la ripisylve recépage, plantation) Vérification éradication de plantes invasives (Balsamine) 3 10 5 150 Habitats piscicoles Score abris toutes espèces Indice abondance d'abris (Indice d'état cf diagnostic) 3 20 3 180 Taux reprod/surface Indice Vigitruite 3 200 5 3000

Evaluation du stock d'anguille Indices Ponctuels d’Abondance 3 540 5 8100 Coût global du suivi €HT 14000

A l’issue du programme, l’écart constaté entre l’état effectivement atteint et « le bon état écologique » permettra d’analyser la pertinence du choix des actions du programme et si nécessaire de réorienter les mesures d’un futur programme.

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. LES INDICATEURS BIOLOGIQUES

En absence d’indicateurs biologiques réglementaires (indicateur Directive Cadre sur l’Eau) sur les canaux pour quantifier les actions du PPER, des indicateurs représentatifs de la qualité des habitats aquatiques adaptés aux secteurs de canaux pourront être mis en œuvre.

 Estimation de l’abondance des juvéniles de truite : méthode VIGITRUITE®

La méthode VIGITRUITE®, protocole standardisé adapté au petits cours d’eau, qui fournit une estimation de l’abondance des juvéniles en place sur une station, exprimée en nombre d’individus par 5 minutes de pêche électrique.

Les pêches seront dans le cadre de la phase suivi du PPER. Il s’agit de mettre en place un indicateur biologique de qualité des habitats aquatiques de la zone à truite qui permet de suivre l’évolution interannuelle de l’abondance des populations naturelles dans les secteurs de reproduction, d’abris et/ou de croissance subissant des actions de restauration.

La première campagne de suivi de l’indicateur VIGITRUITE® pour faire un état initial avant travaux de secteurs subissant des travaux de restauration pourra être conduit à l’automne 2013.

 Estimation des populations d’anguilles : Indice Ponctuel d’Abondance anguilles (IPA)

La méthode IPA, pêche électrique par unité ponctuel d’effort, protocole standardisé adaptés au petits et grands cours d’eau, fournit une estimation de l’abondance des populations d’anguilles. La méthode est appliquée dans le cadre du Plan de gestion Anguilles par la FDPPMA 62 sur les cours d’eau du Pas-de Calais mais ne concerne pas les canaux de l’Authie. Quelques stations de suivi des populations d’Anguilles seront mises en place sur les principaux canaux.

 Suivi des espèces patrimoniales par les Conservatoires des Espaces Naturels dans le cadre du renouvellement des Plans de Gestion. Des inventaires complets des marais gérés par les CEN sont réalisés à chaque renouvellement de plan de gestion quinquennal. Ces inventaires permettront de suivre l’impact des actions réalisées par l’ASPVA. Pour le marais du Pendé, l’inventaire a eu lieu durant le printemps été 2012. Pour le marais de Tigny, un inventaire a eu lieu en juin 2013.

VII.3. Le suivi de la qualité des sédiments

Se reporter au chapitre II.3.1. du volet 3.

VII.4. Inventaires faune et flore avant travaux de restauration

Se reporter au chapitre VI.8.2. du volet 2.

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