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Le Bassin De L'authie Synthèse Hydrogéologique

Le Bassin De L'authie Synthèse Hydrogéologique

Le bassin de l’ Synthèse hydrogéologique

Étude réalisée dans le cadre des opérations de Service public du BRGM 2002-EAU-522

novembre 2002 BRGM/RP-51799-FR

0 Le bassin de l’Authie Synthèse hydrogéologique

Étude réalisée dans le cadre des opérations de Service public du BRGM 2002-EAU-522

A. Wuilleumier avec la collaboration de M. Caudron et M-J. Gaudefroy

novembre 2002 BRGM/RP-51799-FR Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

Mots clés : , Authie, Bassin hydrogéologique, Craie

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Wuilleumier A. avec la collaboration de Caudron M., Gaudefroy M-J. (2002) - Le bassin de l’Authie. Synthèse hydrogéologique BRGM/RP-51799-FR, 47 p., 2 fig., 6 ann., 1 CD-ROM.

© BRGM, 2002, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l’autorisation expresse du BRGM.

2 BRGM/RP-51799-FR Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

Synthèse

ans le cadre de l’appui technique du BRGM auprès des services administratifs D chargés de la police de l’eau, le SGR/Picardie a été chargé de réaliser une brève synthèse hydrogéologique dans le bassin de l’Authie. Ce bassin versant est en effet appelé à faire l’objet d’un SAGE, nécessitant une synthèse des connaissances environnementales, et donc en particulier hydrogéologiques.

Le présent rapport expose les données de base connues à ce jour sur l’hydrographie et l’hydrogéologie et dresse un inventaire des captages agricoles, industriels et utilisés pour l’alimentation en eau potable qui sont déclarés et localisés.

Les captages d’eau souterraine représentent environ 97 % des prélèvements d’eau (en volume) et sont effectués dans la nappe de la craie. Ces prélèvements représentent plus de 3 % des apports moyens annuels en terme de pluie efficace sur le bassin versant.

BRGM/RP-51799-FR 3 Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

Sommaire

1. Introduction ...... 7

2. Situation géographique et hydrographique ...... 9

3. Contexte géologique...... 11

3.1. Description des terrains ...... 11

3.2. Aspects structuraux ...... 11

4. Contexte hydrogéologique ...... 13

4.1. La nappe de la craie...... 13

4.2. Autres nappes ...... 15

4.3. Exploitation des ressources en eau ...... 16

5. Végétation...... 17

6. Habitat...... 19

7. Conclusion...... 21

4 BRGM/RP-51799-FR Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

Liste des figures

Fig. 1 - Chronique piézométrique enregistrée à Buire-le-Sec (00241X0012)...... 12

Fig. 2 - Chronique piézométrique enregistrée à (00341X0012)...... 14

Liste des annexes

Ann. 1 - Limites du bassin versant de l’Authie (1/200 000 ; source : DIREN Nord Pas-de-)...... 23

Ann. 2 - Débits mesurés à Dompierre-sur-Authie (données DIREN Picardie) ...... 27

Ann. 3 - Puits et forages du bassin de l’Authie par type d’usage et par commune ....31

Ann. 4 - Cartes de localisation des captages (1/350 000) :...... 35 Ann. 4.1. - Implantation des forages/captages par type d’usage...... 37 Ann. 4.2. - Implantation des captages AEP ...... 38 Ann. 4.3. - Implantation des captages agricoles ou destinés à l’irrigation ..39

Ann. 5 - Prélèvements recensés en 1999 par type d’usage et par commune ...... 41

Ann. 6 - Carte hydrogéologique du bassin de la Ronde (1/100 000), département de la Somme : ...... 45 Ann. 6.1. - Carte, sur CD-ROM (joint au présent rapport) Ann. 6.2. - Légende...... 47

BRGM/RP-51799-FR 5 Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

6 BRGM/RP-51799-FR Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

1. Introduction

ne des missions d’assistance technique du BRGM auprès des services U administratifs chargés de la police de l’eau pour l’année 2002 a consisté à réaliser une brève synthèse des connaissances hydrogéologiques dans le bassin de l’Authie.

La mise en œuvre d’un SAGE pour ce bassin nécessite en effet, et entre autres, une synthèse des connaissances relatives au domaine de l’eau superficielle mais aussi souterraine.

Ces dernières y sont sollicitées pour l’alimentation en eau potable et constituent donc une ressource stratégique pour la population. De plus, d’autres secteurs exploitent ce bien public, comme le secteur agricole et, dans une moindre mesure, le secteur industriel. La situation d’exploitation des nappes est donc examinée dans ce rapport.

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2. Situation géographique et hydrographique

L’Authie est un fleuve côtier s’écoulant du sud-est vers le nord-ouest et dont une part importante du tracé sert de limite administrative aux départements de la Somme et du Pas-de-Calais. Prenant sa source à , elle se jette après un parcours de 95 km dans la Manche. Son bassin versant (ann. 1) s’étend sur une surface totale de 984 km², dont la plus grande largeur atteint 23 km.

Le bassin versant de l’Authie est encadré par les bassins versants de : - la au nord ; - la Scarpe, au nord-est ; - la Sensée à l’est - nord-est ; - la Somme à l’est et au sud ; - la Maye au sud-ouest.

La pente moyenne de l’Authie est faible : 1 ‰ depuis les sources jusqu’à la baie d’Authie. Néanmoins, sa pente est plus forte dans sa partie amont : 3,37 ‰ depuis ses sources jusqu’à Thièvres.

Le relief du bassin versant est plus accentué dans sa partie méridionale avec des pentes allant jusqu’à 3,7 %. De plus, les coefficients de drainage sont plus faibles en rive gauche (5 à 7 %) qu’en rive droite (14 à 17 %). L’altitude du sol s’échelonne du niveau de la mer à + 174 m (sur le territoire de la commune de ).

De l’amont vers l’aval, plusieurs affluents permanents se jettent dans l’Authie : - La Quilienne à Thièvres en rive droite ; - Le ru de à Sarton, en rive gauche ; - La Grouche à en rive droite ; - La Gézaincourtoise à Bretel-sous-Doullens en rive gauche.

On peut citer également la Fontaine Riante à Bas- en rive droite, cours d’eau non pérenne. Des vallées sèches aussi bien en rive droite qu’en rive gauche sont susceptibles d’accueillir temporairement des cours d’eau. Néanmoins, les vallées ou vallons les plus développés se situent dans la partie amont du bassin, jusqu’à Doullens.

Le débit de l’Authie est mesuré à Dompierre-sur-Authie (bassin versant drainé de 784 km²). Son débit annuel moyen (calculé sur une période de 40 ans) y est de 7,96 m3/s, soit un débit spécifique annuel moyen de 10,1 l/s/km² (ann. 2). Ceci représente une lame d’eau annuelle de l’ordre de 320 mm, soit 35 % environ des précipitations annuelles moyennes.

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3. Contexte géologique

3.1. DESCRIPTION DES TERRAINS

Le bassin de l’Authie repose entièrement sur la craie du Sénonien et du Turonien supérieur sauf dans les vallées les plus développées sur le versant septentrional où apparaissent les marnes du Turonien moyen et inférieur (qui furent exploitées pour l’amendement des champs). On rencontre -essentiellement sur le versant sud (Beauval, , , …) mais également sur le versant nord (, Buire-aux-Bois…)- la craie du Campanien, exploitée pour ses teneurs en phosphates.

Des buttes résiduelles de formations sablo-gréseuses demeurent, formant notamment en rive sud un alignement parallèle à l’axe d’écoulement de l’Authie. Les grès furent localement exploités comme pierres de construction. A l’embouchure de l’Authie, le « Gris-Mont » est constitué de dépôts argileux de l’ère tertiaire (Thanétien supérieur).

Le toit de la craie est recouvert soit par des limons loessiques (limons de plateaux) ou colluviaux, soit par des formations résiduelles à silex dont l’épaisseur varie de quelques décimètres à plusieurs mètres. Ces formations retardent l’infiltration des eaux météoriques et facilitent le ruissellement en bordure de vallée.

Le fond des vallées alluvionnaires est tapissé d’alluvions modernes sablo-argileuses, pouvant renfermées des lits tourbeux (atteignant plusieurs mètres d’épaisseur). En bordure de vallée de l’Authie, on rencontre des alluvions anciennes constituées de cailloutis de silex associés à des sables (terrasses pléistocènes).

3.2. ASPECTS STRUCTURAUX

Les couches de craie présentent de légères ondulations d’axe dit armoricain (SE-NW). Du sud au nord, sont rencontrés : - l’anticlinal du (, Arquèves, Léalvillers…) ; - le synclinal de l’Authie (vallée de l’Authie) ; - l’anticlinal de Campagne-lès-.

On note également la présence de sillons orientés NE-SO qui servent de lit aux cours d’eau permanents : « sillon de la Grouche », « sillon de la haute Authie », « sillon de la Quilienne ».

BRGM/RP-51799-FR 11 Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique strée à Buire-le-Sec (00241X0012). ométrique enregi ig. 1- Chronique piéz ig. 1- Chronique F

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4. Contexte hydrogéologique

4.1. LA NAPPE DE LA CRAIE

Le réservoir crayeux contient une nappe libre qui est drainée par tous les vallons et les vallées du réseau hydrographique. Elle donne naissance à des sources diffuses ou ponctuelles au pied des coteaux (sources de dépression ou de débordement) ainsi qu’à des sources localisées dans le lit majeur, parfois artésiennes. Ces exutoires de la nappe permettent d’assurer le débit d’étiage du cours d’eau.

L’alimentation du réservoir crayeux provient des apports atmosphériques régionaux. Les mesures effectuées aux stations de et Bernaville (sur la période 1988-2001) donnent une pluviométrie moyenne annuelle légèrement inférieure à 900 mm, générant une pluie efficace annuelle variant généralement de 200 à 400 mm. La part non ruisselée de la pluie efficace alimente le réservoir crayeux.

La percolation des eaux d’infiltration se produit selon deux cheminements possibles : à travers les pores de la roche ou plus rapidement, par les fissures et les joints qui affectent la craie massive dans sa partie supérieure (porosité totale de l’ordre de 30 %, coefficient d’emmagasinement de l’ordre de 5 à 10 %).

D’une manière générale, la craie est plus fissurée à proximité des zones d’affleurement, dans les vallées et les vallons où l’on peut obtenir des débits plus importants. Globalement, l’écoulement de l’eau se fait du sud-est vers le nord-ouest, résultant du drainage de la nappe par les vallées et les vallons. Les sens d’écoulement peuvent être modifiés localement par l’activité anthropique, en cas de pompage important.

Les lignes de partage des eaux souterraines s’écartent peu du tracé des lignes de crêtes topographiques, en particulier dans la partie aval du bassin.

Les fluctuations piézométriques de la nappe de la craie sont enregistrées sur onze points d’observation du réseau patrimonial : - Buire-le-Sec (00241X0012/Pas-de-Calais), en rive droite du bassin de l’Authie, partie aval (fig. 1) ; - (00245X0002/Somme) : en rive gauche du bassin de l’Authie (partie aval) ; - Haravesnes (00248X0005/Pas-de-Calais), crête piézométrique entre le bassin de la Canche et celui de l’Authie ; - Brailly-Cornehotte (00332X0006/Somme) : sur la crête piézométrique entre le bassin du Scardon et celui de l’Authie ; - Domleger Longvillers (00334X0029/Somme) : sur la crête piézométrique entre le bassin du Scardon et de la Domart (côté Somme) et celui de l’Authie ;

BRGM/RP-51799-FR 13 Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique ée à Autheux (00341X0012). ée à Autheux ométrique enregistr ig. 2 - Chronique piéz ig. 2 - Chronique F

Fig. 1 - Chronique piézométrique enregistrée à Autheux (00341X0012).

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- Autheux (00341X0012/Somme) : vallée sèche en rive gauche, en aval de la Gézaincourtoise (fig. 2) ; - Neuvillette (00342X0025/Somme) : vallée sèche en aval de la Grouche en rive droite ; - Beauval (00346X0011/Somme) : sous-bassin de la Gézaincourtoise ; - Vauchelles-les-Authie (00348X0024/Somme) : sous-bassin du ru de Marieux ; - Henu (00351X0030/Pas-de-Calais) : en rive droite du bassin de l’Authie (partie amont) ; - Hebuterne (00356X0207/Pas-de-Calais) : sur la crête piézométrique, en bordure du bassin de l’Ancre (Authie amont).

L’amplitude des variations saisonnières (basses eaux à l’automne et hautes eaux au printemps) s’échelonne de quelques mètres à une dizaine de mètres selon la proximité du point d’observation à une vallée ou à un vallon sec. Elles sont très marquées (cf. chronique piézométrique enregistrée à Autheux) et sont donc représentatives d’une craie fortement fracturée et réactive.

La surface libre de la nappe de la craie enregistre également des variations interannuelles, pouvant atteindre une amplitude d’une vingtaine de mètres. Des successions d’années humides (1992-1995, 1998-2002) ou d’années sèches (1970-1972, 1988-1991) sont ainsi observées (cf. chronique du piézomètre d’Autheux).

L’eau est proche du sol sous les vallées et les vallons secs. La profondeur augmente lorsque l’on s’en éloigne pour atteindre 60 m sous certaines crêtes piézométriques.

La nappe de la craie est la ressource principale en eau du bassin et est donc exploitée par des captages pour l’alimentation en eau potable, des captages à usage industriel et des forages d’irrigation ou à usage agricole.

Du point de vue hydrochimique, cette nappe présente un faciès essentiellement bicarbonaté calcique, légèrement sulfaté calcique et chloruré sodique. La conductivité est généralement de l’ordre de 600 à 800 µS/cm (à une température de 25 °C), pour un pH légèrement basique. La en chlorure augmente près du littoral.

4.2. AUTRES NAPPES

Sous le réservoir crayeux, des forages profonds ont révélé l’existence d’une nappe peu importante dans les calcaires du Bathonien, ainsi que la présence de la nappe des sables verts de l’Albien, dont la salinité la rend impropre à la consommation ou à une utilisation industrielle (forte corrosivité).

Par ailleurs, les marnes du Turonien moyen et inférieur peuvent -lorsqu’elles sont suffisamment crayeuses- contenir une nappe dont le débit d’exploitation avoisine au mieux 30 m3/h.

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Pour finir, des nappes perchées de faibles extensions peuvent se développer dans les formations superficielles ou dans les niveaux sableux tertiaires.

4.3. EXPLOITATION DES RESSOURCES EN EAU

139 points de prélèvements sont recensés dans le bassin de l’Authie dont 5 concernent les eaux superficielles (source : Agence de l’Eau Picardie). En 1999, ces prélèvements de surface représentaient 288 000 m3 environ et étaient tous destinés à un usage agricole.

Les prélèvements d’eau souterraine sont réalisés dans la craie, sous couverture -ou non- de terrains tertiaires ou quaternaires.

Ils représentent un volume annuel de l’ordre de 10 millions de m3 (10,35 millions en 1999), soit 3 % environ des pluies efficaces annuelles sur le bassin versant. Ils sont réalisés pour : - l’alimentation en eau potable (AEP), à hauteur de 8,21 millions de m3, soit 79,3 % des prélèvements ; - un usage industriel, à hauteur de 0,36 million de m3, soit 3,5 % des prélèvements ; - l’irrigation ou un usage agricole, à hauteur de 1,78 million de m3, soit 17,2 % des prélèvements.

Si la répartition géographique des captages AEP est relativement uniforme, elle présente néanmoins une densité plus forte -en nombre de captages- dans la partie amont du bassin. Cependant les volumes y sont généralement modestes (de l’ordre de 15 000 m3 par an et par captage).

Les captages agricoles et d’irrigation sont essentiellement concentrés dans la partie aval du bassin (notamment dans les secteurs ouest et sud-ouest). Contrairement aux captages AEP, ils sont caractérisés par une exploitation saisonnière, principalement durant l’été.

Les captages industriels sont majoritairement localisés dans l’Est du bassin, pour la plupart à proximité de Doullens.

Enfin, les captages de Lucheux utilisés pour l’embouteillage d’eau ne sont plus exploités. En 1999, ils représentaient un volume d’exploitation de 126 000 m3 environ.

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5. Végétation

De petits secteurs boisés parsèment le bassin, notamment sur les flancs de la vallée : forêts de Dompierre, de , bois d’Auxi et bois de la Justice. L’ensemble des bois du Périot, de Vron, d’ et de la Grande-Vente couvre environ 6 km² au nord de Régnière-Ecluse. En fond de vallée, des parcelles de peupliers ont été aménagées.

La culture est traditionnelle, produisant surtout des céréales, de la betterave, des pommes de terre et des plantes fourragères. L’élevage est surtout développé dans les fonds de vallées humides.

Dans la plaine maritime, compte tenu des teneurs élevées en chlorure de sodium, ce sont essentiellement des plantes halophytes que l’on rencontre.

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6. Habitat

La population est essentiellement rassemblée le long de la rivière et de ses principaux affluents, ainsi que dans la plaine maritime qui constitue le foyer principal de population. Sur le plateau, des exploitations agricoles s’insèrent entre des villages plus dispersés que dans les vallées. Le bassin est faiblement industrialisé.

Les villes principales sont (recensement de mars 1999 de l’INSEE) : - (Pas-de-Calais, plaine maritime) : 14 341 habitants ; - Doullens (Somme) : 6 277 habitants ; - Auxi-le-Château (Pas-de-Calais) : 3 066 habitants ; - Beauval (Somme) : 2 242 habitants ; - (Pas-de-Calais, plaine maritime) : 1 421 habitants ; - (Somme, plaine maritime) : 1 200 habitants ; - Beauquesne (Somme) : 1 176 habitants ; - Fort-Mahon-Plage (Somme, plaine maritime) : 1 141 habitants ; - Bernaville (Somme) : 996 habitants.

Dans le département de la Somme, 7 stations d’épuration collectives sont implantées (source : MISE de la Somme), dont la majorité est située dans la partie amont du bassin (Beauquesne, Beauval, , Doullens, Bernaville). Les deux dernières sont et la STEP de Fort-Mahon-Plage et Quend. Les rejets sont effectués principalement dans le milieu superficiel, seules les stations de Bernaville et Beauquesne infiltrent les eaux épurées.

Dans le département du Pas-de-Calais (source : AEAP), 10 stations sont implantées : Pas-en-Artois, , Bonnières, Fortel-en-Artois, Auxi-le-Château, Vacqueriette- Erquières, Capelle-lès-Hesdin, Raye-sur-Authie, et Berck. Là encore, la plupart des rejets sont effectués dans le milieu superficiel.

La station de Berck, celle de Fort-Mahon-Plage et Quend et celle de Doullens sont les plus importantes avec une capacité respective de 63 000 Eq/hab, 35 000 Eq/hab et 20 000 Eq/hab. Les fortes capacités des stations de la plaine maritime sont dues, en grande partie, à la forte affluence touristique durant l’été. Les autres stations d’épuration collectives ne dépassent pas 2 500 Eq/hab.

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7. Conclusion

e bassin hydrographique de l’Authie se situe au nord du bassin de la Somme et au L sud de celui de la Canche. Il s’étend sur une superficie de 984 km², selon une orientation SE-NO et une longueur de 95 km.

De l’amont vers l’aval, plusieurs affluents permanents se jettent dans l’Authie. Ce sont : la Quilienne, le ru de Marieux, la Grouche et la Gézaincourtoise. Par ailleurs, d’autres vallées ou vallons sont susceptibles d’accueillir temporairement, en rive droite comme en rive gauche, des cours d’eau.

L’Authie s’écoule sur un substratum crayeux, recouvert de limons sur le plateau, de colluvions sur les pentes ou d’alluvions sablo-argileuses dans le lit majeur.

La nappe de la craie constitue la principale ressource en eau de ce bassin. Elle est exploitée à hauteur de 3 % des apports annuels moyens en pluie efficace sur le bassin versant. Cette exploitation se fait de façon non uniforme selon les types d’usage, aussi bien en terme de répartition géographique que temporelle. Des secteurs à forte densité de captages apparaissent, notamment à l’ouest du bassin pour un usage agricole.

A terme, une bonne connaissance des conditions d’exploitation et de réalimentation des eaux souterraines sera nécessaire afin de prévenir les conflits d’usage et de préserver la ressource aussi bien quantitativement que qualitativement pour l’usage public.

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ANNEXE 1

Limites du bassin versant de l’Authie (1/200 000 ; source : DIREN Nord Pas-de-Calais)

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ANNEXE 2

Débits mesurés à Dompierre-sur-Authie (données DIREN Picardie)

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ANNEXE 3

Puits et forages du bassin de l’Authie par type d’usage et par commune

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ANNEXE 4

Cartes de localisation des captages (1/350 000)

Annexe 4.1. Implantation des forages/captages par type d’usage

Annexe 4.2. Implantation des captages AEP

Annexe 4.3. Implantation des captages agricoles ou destinés à l’irrigation

BRGM/RP-51799-FR 35 Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

36 BRGM/RP-51799-FR Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique . e type d’usag ages/captages par nn. 4.1 - Implantation des for nn. 4.1 - Implantation

90 A

BRGM/RP-51799-FR 37 Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique nn. 4.2 - Implantation des captages AEP. nn. 4.2 - Implantation A 38 BRGM/RP-51799-FR Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique oles ou destinés à l’irrigation. nn. 4.3 - Implantation des captages agric nn. 4.3 - Implantation A BRGM/RP-51799-FR 39 Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

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ANNEXE 5

Prélèvements recensés en 1999 par type d’usage et par commune

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42 BRGM/RP-51799-FR Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

VOLUME PRELEVE COMMUNE EN 1999 (en m3)

ACHEUX EN AMIENOIS 27907 AIRON NOTRE DAME 105889 AIRON SAINT VAAST 2366533 ARGOULES 7386 ARQUEVES 18176 ARRY 90520 AUTHEUX 69305 AUXI LE CHATEAU 242364 BARLY 25638 4255 BEAUQUESNE 68303 BEAUVAL 219764 BERLES AU BOIS 35091 BERNAVILLE 142709 13641 BIENVILLERS AU BOIS 29305 BONNIERES 30 354713 BRAILLY CORNEHOTTE 82372 BUIRE AU BOIS 60176 BUIRE LE SEC 54749 BUS LES ARTOIS 12161 CAMPAGNE LES HESDIN 122266 CAMPIGNEULLES LES GRANDES 113015 CANDAS 54687 COLLINE BEAUMONT 2876 CONCHIL LE TEMPLE 567611 CONTEVILLE 15119 17427 COURCELLES AU BOIS 20936 132320 CRECY EN PONTHIEU 173371 14768 DOULLENS 984623 ECUIRES 101416 FILLIEVRES 238460 FONTAINE L'ETALON 139852 31969 GOMMECOURT 11219 24068 HEBUTERNE 25972 HENU 14506 26103 22916 LABROYE 96000 42669 LE QUESNOY EN ARTOIS 30055 50076 LEALVILLERS 20904 8648

BRGM/RP-51799-FR 43 Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

VOLUME PRELEVE COMMUNE EN 1999 (en m3)

LUCHEUX 263788 11431 82611 29042 MONDICOURT 54847 MONTIGNY LES JONGLEURS 3891 181296 27184 NEMPONT SAINT FIRMIN 37398 NOEUX LES AUXI 81564 126691 ORVILLE 154480 PAS EN ARTOIS 191408 PONCHES ESTRUVAL 153580 30297 QUEND 6000 QUOEUX HAUT MAINIL 42697 RAINCHEVAL 13079 REGNIERE ECLUSE 18504 8760 86068 RUE 129600 SAILLY AU BOIS 23422 15948 17112 43343 VARENNES 17261 22455 VERTON 90319 VILLERS SUR AUTHIE 42322 VIRONCHAUX 112697 VRON 822916 21074 BEAUCAMP 39290 WARLINCOURT LES PAS 208627

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ANNEXE 6

Carte hydrogéologique du bassin de la Ronde

Annexe 6.1. Carte sur CD-ROM (joint au présent rapport)

Annexe 6.2. Légende

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46 BRGM/RP-51799-FR Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

Ann. 6.2 - Légende.

BRGM/RP-51800-FR 47 Bassin de l’Authie : synthèse hydrogéologique

48 BRGM/RP-51800-FR

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