foot.UN ..ÉTÉ ou pas!

LOOKS 3 MAQUILLAGES POUR AFFRONTER LE MONDIAL

FIGURES LIBRES CES JOUEURS QUI DANSENT AUTOUR DU BALLON

PROGRAMME LA LISTE DES MATCHES ET DES PLAISIRS D’ÉTÉ

Powered by Marionnaud L‘ÉCLAT Le nouvelle Eau de Toilette SOMMAIRE FOOT OU PAS?

MAKE-UP LES SECRETS HISTOIRE D’UN TEINT FRAIS LE PHÉNOMÈNE FILLES AU VERT BLACK FRIDAY

Il y a celles qui râlent face à cette Coupe du monde de qui, tous les quatre ans, vient gâcher les plus douces soirées d’été, celles qui, au moment de l’équinoxe, promettent de longs barbe- ; I N I

L 6 cues à la faveur d’un soleil qui s’attarde. A F F U

B 4 Quoi? Il faudrait quitter le grand air pour E N

I ACCESSOIRES L

O LES INDISPENSABLES . R s’enfermer chez soi devant un écran? A S A C DE LA FAN DÉTENDUE : D I E D S A U Mais franchement, les réfractaires sont , E E I F F S I S O U C de moins en moins nombreuses, car R ; C N E E N 8 N I 1 le terrain vert est devenu le lieu où se E 0 10 2 U Q E D É COSMÉTIQUES N O jouent non seulement un sport de plus O N I DES ROUGES POUR UN M M U O BAISER À LA MI-TEMPS D N

: en plus virtuose, mais aussi les drames E O P T U O O H C

P et bonheurs de joueurs-stars, des défilés A T L N E A D T L S

I de style – comme un concentré de sus- E I S C S I A F ; F S

O pense. Alors, du 14 juin au 15 juillet, P N M O A L C L E A nous aurons toutes les yeux braqués sur B D . L I E H H T C A la Russie, avec peut-être un verre O M K : , E N M O S L

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. d’y être! Le numéro spécial entre vos O E T K T I O N , C T

N mains, réalisé en partenariat avec N A I E B V E E P P

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S bonne humeur, que vous regardiez les O A T R O B . H E P

T matches de près ou du coin de l’œil. S R O D C , A L L

A Passons tous un très joyeux été! , É N R O O S › L U , O O L T B T : O R E C La rédaction d’encore! V N O A I C B S E E P D P I N L I E H G P É : L . E R A I encore! est un supplément du Matin Dimanche et de la SonntagsZeitung. Il ne peut être vendu séparément.Adresses: Tamedia Publications romandes, encore!, Avenue de la Gare 39, case postale 615, 1001 Lausanne, Tamedia AG, encore!, Werdstrasse 21, Postfach, 8021 Zurich Editeur: Tamedia Publications N A I R M

I romandes SA, 33, av. de la Gare, 1001 Lausanne Directeur Division Tamedia Publications romandes: Serge Reymond Rédaction en chef: Renata Libal (responsable) Edition: Loyse Pahud Mise en pages: Géraldine Dura (directrice artistique) Image: Lucie Voisard Ont participé à ce numéro: Textes: Sarah : M

N Jollien-Fardel, Florian Müller, Céline Stegmüller, Grégoire Surdet Photo: Sébastien Agnetti, Philippe Biancotto Stylisme: Mathilde Camps Production alémanique: Paulina Szczesniak Traductions: Nadine Lea Mischler, Paulina Szczesniak, Ursula Zenger Secrétariat: Alessandra Ducret Photolithographie: Photomedia O I S U Impression: Swissprinters AG, Zofingue Marketing: Florence Ruffetta Responsable commercial: Karim Mahjoub Publicité: Publicité Print Suisse romande, Tamedia SA, Tamedia Advertising, av. de la Gare 33, 1001 Lausanne, tél. +41 21 349 50 50, [email protected]; Publicité Print Suisse alémanique, Q S E

O Tamedia AG, Tamedia Advertising, Werdestrasse 21, 8021 Zurich, tél. +41 44 248 42 30, [email protected], advertising.tamedia.ch Indication des participations importantes selon article 322 CPS: CIL Centre d’impression Lausanne SA, homegate AG, ImmoStreet.ch SA, LC Lausanne-cités SA, Société de N T N

O Publications nouvelles SPN SA. Tous droits réservés. En vertu des dispositions légales relatives aux droits d’auteur ainsi qu’à la loi contre la concurrence déloyale et sous réserve de l’approbation écrite de l’éditeur, sont notamment interdites toute réimpression, reproduction, copie de texte rédactionnel ou d’annonce ainsi que toute A H utilisation sur des supports optiques, électroniques ou tout autre support, qu’elles soient totales ou partielles, combinées ou non avec d’autres œuvres ou prestations. L’exploitation intégrale ou partielle des annonces par des tiers non autorisés, notamment sur des services en ligne, est expressément interdite. M P 3 ENVIES

GOÛT DE RUSSIE La tension, ça creuse! Sustenter ses invités est la moindre des politesses. Avec des incontour- SANS PARTI nables du pays organisateur, ça crée l’ambiance. Deux solutions: soit vous avalez, par l’intermé- Chic et subtil, le caviar demeure une valeur sûre. diaire d’un écran, des kilomètres de pelouses Celui-là se déniche dans le Haut-Valais; le meil- tondues de près et trop éclatantes pour être leur du monde, dit-on. Champions, ces Valaisans! honnêtes, soit vous affichez Gazon sur votre Caviar Kasperskian Master’s, 355 fr. les 40 g, torse. Avec ce sweat d’un gris chic au logo www.kasperskian.com intemporel imaginé par le team de choc lausan- nois Chic Cham, vous aurez belle allure en siro- tant des apéros sur les terrasses au moment des matches. Le gazon n’est pas toujours maudit. Sweat Gazon, 69 fr. chez Chic Cham à Lausanne

OLA OLA QUELQUES OBJETS TENDANCE PELOUSE, POUR ÊTRE À L’AISE SUR TOUS LES TERRAINS. L’IMPORTANT? PARTICIPER! SARAH JOLLIEN-FARDEL ET CÉLINE STEGMÜLLER

COMME À RIO Bonne nouvelle, la tong revient à la mode. Mauvaise nouvelle, la tong revient à la mode. Si, si! Et pas que pour fouler le sable bouillant. Même dans les soirées. Les paonnes-influenceuses d’Instagram inondent de photos le réseau social, flips-flops aux pieds et robe couture sur le dos. Pas superélégant mais facile à vivre. Choisir une valeur sûre, même pas chère: l’iconique brésilienne, Havaianas. Prête à entamer le premier match de la Suisse contre le Brésil. Graças a deus! Tongs Havaianas Brasil, 25 fr. 90

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PAS DE CÔTÉ On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, on le sait! On ne vire pas en gorgone râleuse à chaque fois que votre par- tenaire, l’air presque penaud, lâche «tu peux pas com- prendre, ce soir, c’est LE match à ne pas louper». Marre du bruit de fond permanent, des copains qui brament? Lâchez- vous! Empaquetez-le avec des mièvreries, un peu sottes mais qui marchent toujours. Cils de biche et air mystérieux, roucoulades, peau douce et ALLURE MASQUÉE pschitt de parfum gourmand. C’est l’accessoire à dégainer sans modération. Vous traînez les pieds Pas le 17 juin, c’est Suisse- à joindre cette tablée de copains qui, dans le feu de l’action, perdent Brésil! Faut pas exagérer! cerveau et éducation? Hop, faites la star plutôt que la moue. Vous Black Opium, Eau de parfum êtes émue lorsqu’un joueur fait pleurer les filets? Hop, personne ne Collector Sound Illusion, Yves voit vos larmettes. Pas vu, pas pris non plus, votre regard sur le fessier Saint Laurent, 139 fr. en action de Marcelo... La marque suisse est votre meilleure alliée. Chez Marionnaud et Lunettes de soleil Remix x Viu, The Greta, 195 fr., en boutique sur www.marionnaud.ch et sur ch.shopviu.com/fr/

POSITION CONFORT Et si vous preniez la poudre d’escampette? Vous vous allongeriez au bord du lac ou dans un pré. Ou dans votre salon. Boissons fraîches et de quoi grignoter dans un panier en osier. Vous vous loveriez en boule sur cette douce couverture à la traçabilité irréprochable. Vous pourriez aussi vous glisser dans des draps en lin de la maison Oona Home, créée par Géraldine Sabran, Française résidant en Suisse, passionnée par le linge de maison. Et rien n’interdit un poste de radio afin de suivre en douce les parties du jour. Linge de lit Oona Home en coton ou lin – Vente en boutiques ou en ligne sur oona-home.com R D , 4 1 T R O O I Z A P S / A I P A S I P A E R D N A : S O T O H P

ZA VASHE ZDOROVIE No vodka no Russia. Mais à l’heure de la consomma- tion locale, goûtez à une vodka 100% suisse! La distillerie Diwisa a été la première à en produire dans la petite commune de Willisau, au cœur du pays. Pour sa vodka Xellent, elle a marié la pureté de l’eau du glacier du Titlis au goût unique du seigle COUP D’ÉCLAT à pain haut de gamme. La distillation est faite Les 15 minutes de la mi-temps suffisent à l’action de ce masque acti- tout en douceur grâce à une colonne en cuivre à vateur de jeunesse. Pour en profiter à fond, on le garde les 5 premières 45 fonds de cloche, unique en Suisse. Dégustée minutes de la deuxième mi-temps. Inspiré des routines asiatiques, le pure ou comme base d’un cocktail bien frais, masque contient autant d’extrait de bifidus que de sérum Advanced Xellent se distingue par ses arômes doux et Génifique en une seule application. Peau rafraîchie, c’est par ici! légèrement sucrés. Lancôme Advanced Génifique Masque Hydrogel, 59 fr. 90 Xellent Swiss Vodka, Diwisa, Chez Marionnaud et sur www.marionnaud.ch 39 fr. 90 les 70 cl sur www.drink.ch 5 3 OPTIONS DURANT LE MONDIAL, ON CHOISIT SON ÉQUIPE – Y COMPRIS EN MAQUILLAGE! QUITTE À CHANGER D’AVIS SELON L’HUMEUR DU MOMENT. PHOTOS PHILIPPE BIANCOTTO STYLISME MATHILDE CAMPS MAQUILLAGE ET CONSEILS ABDEL ZOUITINA, NATIONAL MAKE-UP ARTIST YVES SAINT LAURENT BEAUTÉ

MILIEU DE TERRAIN ALLURE SPORT ET FRAÎCHEUR POUR CELLE QUI VIT LES MATCHES À FOND INDISPENSABLES L’ÉCLAT Pour cet air qui rayonne de santé et d’énergie positive, un seul Eye Tint, Armani. Advanced secret: le teint éclatant. Ce fameux «glow» qui fait, en ce moment, rêver Génifique Yeux Light Pearl, tous les maquilleurs du monde. On l’obtient en hydratant d’abord la peau Lancôme. Water Lover Sunmilk avec un soin de base, puis en appliquant un fond de teint léger – ou même SPF30, Biotherm. Volupté Liquid une crème BB. Le tour est joué... ou presque! On ne boude pas son plaisir, et Colour Balm, Yves Saint Laurent. on peaufine ce look nature avec une ombre à paupières transparente couleur Mascara Hypnôse Waterproof, nude, un rien de mascara et une touche de gloss pour pulper les lèvres. Lancôme. Top Secrets Instant L’astuce? Le Top Secret Instant Moisture Glow (YSL), Moisture Glow, Yves Saint un gel en tube nomade, à appliquer par légers tapotements sur Laurent. CHEZ MARIONNAUD 6 les pommettes et les tempes tout au long de la journée. ET SUR WWW.MARIONNAUD.CH SUR LA TOUCHE UN AIR HIPPIE CHIC, POUR DÉLAISSER L’ÉCRAN ET FILER PROFITER DES FESTIVALS DE L’ÉTÉ.

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LA COULEUR Pour réinventer la décontraction si élégante et si bohème, l’effet du moment est le color-block. Après avoir soigné un beau teint lumineux, on choisit une couleur – une seule – et on l’applique pure sur la paupière en un dessin très net. Surtout ne pas estomper! C’est le tracé et l’intensité de la teinte qui assurent la modernité de ce regard. Parmi les points forts de l’été, on compte tout le nuancier désert et ses variantes de dunes mordorées. Le regard ci-dessus abrore la teinte «Heatwave», canicule: voilà qui promet pour les chaudes nuits d’été. , S E É D O R B T N E M E R È I T N E S E H C N A M T E R I U C N E E B O . R A N . I N R I A : M N I R U E Q M E M N I Z N , A N I M L ; I N N I E L E A F S F U U O B L B E . N I L L E O H R C I A M C : N E O S S U I E A F M F I , INDISPENSABLES O U C A ; E LE GRAND JEU C P Mascara Volume Effet Faux E A N H N C

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H WWW.MARIONNAUD.CH H S S . - R T E : I S H O T T U O A LE NOIR Pour l’effet grand soir, rien de mieux que le noir! Une fois le visage habillé d’un fond de teint soyeux, on s’aiguise le regard d’un H V P E R S spectaculaire tracé de braise. La ligne se dessine au ras des cils supérieurs avec un eyeliner à effet feutre (plus facile à appliquer que le E D D N N A pinceau: n’est pas Picasso qui veut...) et n’hésite pas devant l’effet graphique, très rock’n’roll. On épaissit ensuite avec démesure, jusqu’à E X E G L É A L recouvrir un bon tiers de la paupière mobile. Mascara à volonté et on arrête là! Ou peut-être juste un peu de nude sur les lèvres? 7 DÉCODAGE GRÂCE! POUR QUI OUBLIE LES SCORES ET NE REGARDE QUE LES CORPS, LE FOOTBALL DEVIENT UN BALLET ÉTRANGEMENT AÉRIEN. DÉCODAGE D’UN LANGAGE

DE PUISSANCE ET D’ENVOL. SARAH JOLLIEN-FARDEL C e moment, les spectateurs le guettent: le corps s’élève follement dans les airs pour allonger encore la portée de la jambe... Une figure qui allie la légèreté du saut à l’absolue force de l’impact sur le ballon. Quand la manœuvre réussit, cette envolée acroba- tique est sans doute le plus bel instant de poésie d’un match. Un instant fugace où le sport réputé si mâle, si guerrier, s’apparente soudain au ballet. Il en reste des photo- graphies magiques sur le vif – sur fond de ciel bleu, si ça se trouve – où les hommes- oiseaux dégagent une majesté, corps ten- aux cerceaux de flammes et on l’imagine forte. «Comme pour la danse et aussi pour dus, cœur entièrement à l’action, muscu- continuer à tourbillonner, un feu à chaque les arts martiaux, ajoute Yuka Oishi. Si on lature affutée. cheville. Il utilise tous ses muscles princi- met trop d’énergie dans tout le corps, cela Peut-on parler de danse? La très belle paux et ceux de l’intérieur des cuisses. Ce ne fonctionne pas. Pour une performance et talentueuse, Yuka Oishi, l’une des cho- serait amusant de le voir le voir par en des- maximale, il faut savoir activer certains pe- régraphes invitées du Ballet de Béjart cette sous – si ses pieds touchaient le sol, il serait tits muscles avec une énergie très intense, saison, voit une convergence évidente entre un vrai danseur de claquettes!» sur un moment très bref. Même à l’arrêt, le football et la danse: «Certains sauts sont les muscles restent alertes, on n’est jamais très similaires à ceux de la danse classique, Des corps dressés pour la puissance raide comme un bâton!» on les voit notamment dans le ballet Giselle, L’œil aiguisé de la chorégraphe japonaise Une telle maîtrise de précision ne vient dit-elle. L’entier du dos est très actif, et tout décrypte ce que personne, pas même pas forcément à l’esprit quand on pense l’avant du corps est étiré. Il y a là une force, et surtout pas les joueurs, ne perçoit au football, souvent associé à une force une détermination… C’est la même tension autrement que de manière subliminale. plus brutale. C’est que les clichés ont la vie que celle d’un oiseau qui cherche sa nour- «Certaines actions entre deux joueurs dure, alors que la compréhension physique riture dans la forêt amazonienne!» Etrange sont dignes d’un «pas de deux», sourit- de ce sport – et, partant, la préparation similitude, alors que les joueurs de football elle. Même si on n’a aucune culture du des joueurs – ont beaucoup évolué. «C’est se sont bâti une musculature très différente ballet, beaucoup reconnaissent la séquence le même jeu, mais c’est un autre sport. (que n’a-t-on pas dit sur leurs cuisses!) de sans le savoir: elle a été mise en scène Le potentiel athlétique des joueurs n’est celle des danseurs, tout en longueur. Et dans le film Dirty Dancing. Il faut de très plus le même, explique cet ancien joueur pourtant! Comme sur l’image ci-dessus, les bons abdominaux et de la force dans les professionnel des années 1990, qui suit parallèles sont clairs: «Regardez le mouve- muscles du dos pour tenir ces poses.» Les de près, aujourd’hui, les entraînements ment circulaire dans les airs, souligne Yuka corps des footballeurs, dressés pour la des joueurs. De la musculation, nous en Oishi, c’est comme si le personnage décou- puissance, bâtis par des années d’entraî- faisions dans les années quatre-vingt, ce 8 pait un cercle dans l’espace. Cela ressemble nement, développent une musculature très n’est pas nouveau. Mais maintenant la PHOTO: TOMOHIRO OHSUMI/GETTY IMAGES m l i q j c e p c L j f M c j c d l r c d c p p o o a l o ’ a i e o o o h o s é u r s r r e e e t m v u u r i u t é e é r m r m p é r a s ’ n n s o h s u e e c p p s p s c s n o b a e t u q r u i c a p m n h d s p d s a g r s q e u i u u a s u r . r t r e e a a e h s i é s u e x e s e s o s u a l t e q e v s ? y P t a e o , c r t n s e n a d d o u s g d t v i l s o d n o s t U i o e i i u e u u t e a m e c e l o e q o q u n t s n l s g s c n i d n i é ù u c n u e t e t é j n R n l h g t a c o e o e ’ l e e n t p fi e e e s o a n h d à i e u s e r t s l t l c d x n n s i n ’ a t p e t s n é u t i e a r n o u , p e ’ fi t e p v s i a s s u p u é s d é n e l l r r l o q , a i l p e h r a e r l n o p i e s a m n d d u j u . i r u e u r n a a n n e s e e o , e m p a o s ? x e s d r p P d i r n j s f s n v o m e c u . d o f p é è l « l i a n » d s s l o i e h . u s s m s é q s e r o D i a . t e e o L m s t r e c s t C é s p y u i L e ’ m p n l e e l e n r e a s e r i d e e e s e r s n e a à i m p p n t e e i s e a e u e n c s s t . c u t e l q s r f s n p t i . u s e e u e t e a a q e n . D e c u c p l t d l l n : s i i R , m u u o é s é p s e e r l E e s e é e t t p a l e s s e é m u t t à n d c o s i l è b l é l s n l o m t r a j t a u u l b à l e d e l j o p u u a p f ’ d e r e n t é s n r o é a s a l u l i l m e c u u i e i e s p d é s t c v b d l r é v , e s u i a s o s n v s m a u i c e l a a i t s i c a s e é t e t i r d r e u u e c p s i u a u n t ? e c o n s e s s u , a e l p d o b c l l o s , n e n c â l o a u n s e L o i d h p d i a r e g l é t l l i n i s o i n l t p u n e e e s e e a o e r a n l e e e s t u e e e e a s s s s s s s r r - - - . , , . , , e s q t e g d t e p E D c d c u d l n d a t d ’ e o h o b o e n t r n i u a e e t é u e o n a m l a n i o t i d m s c s e t n l t t p g t S P n a u n e r o c o r o l e a e s u l h l t b e s v o d é s s e r e s r o u g e a p e y , e a s a i r r l e t d p ë a a u s d j l r s e o t o e c t s t e o e l m o s r u e e , i i e e p , d n r , o t f e i m i r i r c f g t u p s e o e n a n l q s i t m o . e f i i a e , ! l l h u u n f e e é v u l g C o » c a s i s l a , u c t é r r t s d c i e i o g o t o s é s e L a q t r u s e b o e d i l é m s t i l p r a i ’ c u . ’ l n o ’ a . a m s r a c a e p o p a h » l o R a e e e l m r n b r e b s l e e p v è m t a p L m i e p e s l v s i u r a c e t e r i e e r s e u s o p n é b e a v o r e b t o c é t m t t r i e d t n d i h e o e e l b e l s n R d t m i u a d é e a e y e l l q s a v t q e t c e n è i r l e r e n t s n b u e e e i e o r n u c i m c i g l m t d c n . l q i é n q e i f u p é e e e . e 1 e s s u o t a u u J u a e 0 . , g m a s u a C d t e e o e q i Q s u e e r d i l i t i p s n c , t a e e f u h , t r o d u l a m b e l l v n e o l e e a r e à ’ p t l q ’ e a n a i r a é t u o a s r é u n e s c l l i u l p g : o f c e l l r l p d n e t fl d o e ’ . a u « p r s i b i r r e 1 o l a e e n é a n p e E a l e a j m 9 l d n Q n u i r o e e m p m c r è n 5 , o ’ m r c s s l i u e a N t u a e r 2 e i e l t o u b e s i a s n l e e e l e u r q l o é i o u b R l s c à i m m , e v c c l e n s u n t i h y l r v e a e o s c u i s é i c ’ n a e e a e i e n e e t l l l o n n i d a g n n n n e e a e e e r s e r é n u e e e e s s s s r r t t t t t t - l , l m v s b p u l h l o S s o b f t i i m f 1 à m l i u ’ a o o 9 t e o r e o a a b d s n u s r m ê a o p u l 5 r i t s l l s s y e m p a a n c I l l a e i m 2 t p e t e s e . n l t i l i c b e m v à r n i è a p a r è l z L r a e e e e c L à ç a o v r i c g e é e u l u a x i u n f o l d e e e i a p e q e n . t p c o l u i t n s . s i e i E e P s s a t u u c o t s p u r c e m – , u a A s t s b p a o d t a i e u l u n e a l c n i e r l u l r n n r ’ s d s à r a q p v i e o o l é c s o o a é s e e t t t a u e b a s c l u r , p y i s c r d r a b d n e c n s s G r e e r e i i é a é q C d l q d q e S L a m d p i M s w m c G J u j C E h f à i n a e i a l , e e n s o a . : s g a p e n r n u e t a n u e u e u ’ a u r f y e d i y t w p s e s N a é « a f u i O s L e a u l F i i u d e a u r p y n e a a a l c p é a d u a s e t e u o u 2 i u a b l B L R î a n w u 2 l s a r P r i i o ’ s l t t c i ’ e r e t p t a V o x e i d e u é d s e N t l n t n é r g a r l 8 r r a t e r o , à t r n a o 2 u s s . v r r r l i i p l u u e e e q v . s e n A s r e n a q l e c b u o e n n e e e a O e m n i a t l p i t a T n o v l j D i i e e t u n n i e s s u a e a e t t r n r t s u u r e b s a p d é c e j b m n a s e c i o ù t s d o i - g e a a u L e u u R t j i o c s j r i l b a e U e e p u a p e à , à b B l t a s c i d n n d e » z n n n i g n t e e i n d e , e e i t 2 e l - u l , d r e n e r 2 o x n E l a r e r l e , - é u , B u o r e t r l , S i K t u e e e s s i r c e l t s e u t e 7 s n e a r e r l c . m 2 j e e e r , a s . a N . u e i a c d m t , U u e a e p , g d t d p c m r r v q v i è a p E s r r u d i u G y à n l I a j v r a fi s n e s s è N è n h r o a i E l i u e B u i é u r c r : o t i l l e g e i r d a m x q c n i N a o e i a s d s g u n s , a e e v L c é n u i g o d e s e l t r é u t n n i o à e n e n t p s , s r c i u l l . e a , o a c c l ê R e u a e t n n j a r s a à 2 V e l e e e t d n d , c c e a s q h p l a , u o Y v l F v d s n s u o s l i t t c s a t s n m ’ e 4 h e e u a r m m u o a l e d O s s o s e s e t u e s l e t e s a é x t m e , o l d t . u s a o n h e t e e s r d a ’ e o m u l k B r r i a v e d s a m d B o m a , é a m r I p r n p p s l t t L , r n r t e é a a é i T n e i t r t e e B l d u e t i d e g u t s s a o é o a e e 2 l c n n j m p l c a p i d e h a u m c t d e s d O s o r v L o S r l r u c g i s u m n j t l 6 u i e l , r h i a e e r r u é é i h ’ e e o e u i e l u . e i e o u t r u s , r a o i e i l j p v t , e e m p t s r s â s s a s r t o c t e - x b a u f d t m s n e n m e e a f S 2 f u r ! s d a d e , h o h s t o ë r u p i r d o o r e a e u v r t s u s r t q o r e 6 s l c i i i o a d d é n e r O m e h e s , a é . s o n e a o t u l r u n h u r n p L n e e e e – e r a ë i c - s t t t i x n e e e e e s s s s s r e t t - - - - ! l i 9 MI-TEMPS

LES GOÛTS DU BAISER AUCUNE RENCONTRE ENTRE DOUCES LÈVRES NE RESSEMBLE À UNE AUTRE. LA MAGIE EST AFFAIRE DE SENTIMENTS, D’HUMEUR, DE PHÉROMONES, DE MOMENT... ET DE LIPSTICK. SARAH JOLLIEN-FARDEL

yrano de Bergerac déclamait: «…C’est un secret qui prend la RENZO STROSCIO bouche pour oreille, Un instant d’infini qui fait un bruit d’abeille, Une communion ayant un goût de C fleur, Une façon d’un peu se respi- rer le cœur, Et d’un peu se goûter au bord des lèvres, l’âme!» La littérature, les films, les vers, la photographie, la poésie, les chansons, la pein- ture… Tout, sur le baiser, a été dit, montré, raconté, imaginé. Rien, cependant, malgré notre époque qui jette rouge ou de mat trop mat. Le trop efface la gosse d’hier QUEL ROUGE CHOISIR? l’intimité au visage de tous, n’amoindrit le pouvoir et la et s’estompera sur la femme de demain. Filles char- LA TEXTURE À L’ÉPREUVE DES SENS palette de goûts d’un baiser. mantes et maladroites, toujours touchantes. Comme le sont, à l’autre bout du spectre des âges, ces mamies Fougueux, mouillé, mordant... pimpantes, les coquettes qui gardent leur malice au passionné, interminable, libidineux et délicieux. Il n’est bord des yeux et d’un tube de rouge à lèvres. pourtant pas que langage réservé aux amoureux. Il n’est pas qu’osé comme le chante Alain Souchon: «Je chante Et la musique? De l’osculum chaste... un baiser, Je chante un baiser osé, Sur mes lèvres déposé à l’embrassade langoureuse, du bec timoré à l’audacieux Par une inconnue que j’ai croisée, Je chante un baiser.» bouche-à-bouche, il y a d’abord le bruit. De l’à peine au- Il est un avant-propos, une promesse. Il est le premier, dible jusqu’aux succions sonores, le baiser n’existerait il est une prémisse. Il est le porte-parole silencieux de pas sans le souffle et l’air qui l’accompagnent. Il susurre ce que le corps et, parfois, le cœur se gênent à dévoiler. le bonheur, il clame l’extase. Il réconforte, applaudit, Tous les goûts sont dans la nature, tous les sentiments pleure, rit. Sec ou empli de trémolos. Joyeux ou tris- SENSUEL Une crème aussi. Et tous passent par lui. te, bienveillant ou perfide, ses airs se jouent depuis qui rend les lèvres douces, Lancôme la nuit des temps sans jamais lasser les musiciens L’Absolu Rouge Cream N° 371, Chaste et léger, il soigne... improvisateurs. 45 fr. 90 la mauvaise chute d’un enfant. Un baiser sur le genou écorché, et les pleurs s’apaisent d’un coup. Il a ce goût Il y a toujours un premier... sucré de la candeur innocente quand l’élan n’est pas balbutiant, inoubliable, drôle, maladroit, effronté, retenu. Il s’envoie du bout des doigts, vole au vent, se farouche, craintif, alcoolisé, collant, interminable. pose sur un front fiévreux. Il se transforme en raz-de- Lequel s’est inscrit dans les souvenirs? Il y a la langue marée sur la chair potelée et innocente. L’un après aussi, insensée, gourmande ou timide. Trop ou pas FLUIDE Un film léger, mais l’autre, année après année, sans lassitude, ces becs, assez directe. Les premières fois sont rarement les plus de couleur intense, Giorgio bécots, bises, bisous, bisettes marquent à jamais expertes. Presque aussi important que le premier, il y a Armani Lip Vibes Collector l’amour parental inextinguible. Ceux-là ne s’oublient aussi le dernier: celui du soir, du départ en voyage, au Edition Red 409, 55 fr. pas, malgré la distance pudique imposée par les corps travail, à l’école... Il adoucit la séparation des corps. Il qui grandissent. insuffle du courage, calme la peur, ponctue ou donne de l’élan. Il boit les larmes, mange les cheveux, avale MAT Un fini parfait dans un étui Qu’il est bon aussi... les peaux épanouies, loin des curieux. Il fait monter un en forme de cartouche, Urban l’amical, le franc du collier. Celui qui claque sur la sourire de connivence au plus grincheux des grincheux, Decay Vice Lipstick Backtalk, 27 fr. joue sans crier gare et sans attente. Ou le retenu, le lorsqu’il s’invite dans le hall gris des aéroports, les quais fantasmé, qui laisse ouverte la porte à l’immatérialité, de gare, les parkings hideux. Lorsqu’on le croise sur un le baiser fantôme. Celui qui ponctue naïvement les banc public, au détour d’un arbre, en plein milieu d’une lettres ou qui aujourd’hui est dessiné directement rue, il dit l’impatience, la jouissance ou la béatitude. sur un clavier de téléphone. Il n’a pas moins de goût R D

maintenu à distance par un écran. Il fait juste le fiérot «Le baiser est la plus sûre façon de... , M O

un peu trop tôt. se taire en disant tout», écrivait Guy de Maupassant. C . E V Ce silence contient, au creux des lèvres, tous les mots I H C R

Il n’existerait pas sans elles, rosées... et tous les goûts. De l’affection au désir, de l’interdit A K N

fines, charnues, épaisses, humides, cerise. Fraîches et au marital, du blasé à l’innocent, du racoleur à l’humble, U R T

dodues jusqu’au «plissé soleil» que l’âge dessine. Elles du gauche au bonimenteur, de l’enfantin au prime- / T T E

sont de toutes les parties, les lèvres. Les enfants les sautier. La bouche, ce porte-parole public, raconte pour S S A

teignent avec des bonbons rouges et rient d’avance de une fois son histoire sans parole, à l’attention de ses TATOO Liquide, ultrapigmenté H N E

l’empreinte que leurs becs laisseront. Les jeunes filles seuls protagonistes. Il est l’interprète du cœur. Même LAQUÉ Gloss et longue et mat, Yves Saint Laurent B : S

(ah! les jeunes filles…) les ourlent de crayon, les endui- fugace, il a ce goût immortel qui dit qu’on est vivant. tenue, Lancôme L’Absolu Tatouage Couture Crazy O T O H

10 sent de gloss, de brillant trop brillant, de rouge trop Pour toujours. Lacquer 315, 39 fr. 90 Tangerine N°2, 43 fr. 90 P VOTRE MOMENT BIEN-ÊTRE

UNE PEAUDÉTENDUE,DOUCE ET REVIGORÉE.

CANDICE SWANEPOEL L’ÉTÉ GAGNANT GROUPE A PLAN D’ATTAQUE POUR PROFITER GROUPE E DES GRANDS RENDEZ-VOUS. 14.6: 17h RUSSIE ARABIE SAOUDITE 17.6: 14h COSTA RICA SERBIE 15.6: 14h ÉGYPTE URUGUAY 17.6: 20h BRÉSIL SUISSE 15.6: 14h RUSSIE ÉGYPTE 22.6: 14h BRÉSIL COSTA RICA 20.6: 17h URUGUAY ARABIE SAOUDITE 22.6: 20 h SERBIE SUISSE 25.6: 16h URUGUAY RUSSIE 27.6: 20h SERBIE BRÉSIL 25.6: 16h ARABIE ÉGYPTE 27.6: 20h SUISSE COSTA RICA SAOUDITE 8E DE FINALE-1 8E DE FINALE-5 30.6: 20h 2.7: 16h

1er GROUPE A 2e GROUPE B 1er GROUPE E 2e GROUPE F

GROUPE B GROUPE F 8E DE FINALE-3 8E DE FINALE-7 1.7: 16h 15.6: 17h MAROC IRAN 3.7: 16h 17.6: 17h ALLEMAGNE MEXIQUE 15.6: 20h PORTUGAL ESPAGNE 1er GROUPE B 2e GROUPE A 1er GROUPE F 2e GROUPE E 18.6: 14h SUÈDE CORÉE DU SUD 20.6: 14h PORTUGAL MAROC 23.6: 17h CORÉE SUD MEXIQUE 20.6: 20h IRAN ESPAGNE 23.6: 20h ALLEMAGNE SUÈDE 25.6: 20h ESPAGNE MAROC 27.6: 16h CORÉE SUD ALLEMAGNE 25.6: 20h IRAN PORTUGAL 27.6: 16h MEXIQUE SUÈDE

1/4 DE FINALE-W 1/4 DE FINALE-Y 6.7: 16h 7.7: 16h

GAGNANT MATCH 1 GAGNANT MATCH 2 GAGNANT MATCH 5 GAGNANT MATCH 6 GROUPE C GROUPE G

16.6: 12h FRANCE AUSTRALIE 18.6: 17h BELGIQUE PANAMA 16.6: 18h PÉROU DANEMARK 18.6: 20h TUNISIE ANGLETERRE 21.6: 17h FRANCE PÉROU 23.6: 14h BELGIQUE TUNISIE 21.6: 14h DANEMARK AUSTRALIE 24.6: 14h ANGLETERRE PANAMA 26.6: 16h DANEMARK FRANCE 28.6: 20h ANGLETERRE BELGIQUE 26.6: 16h AUSTRALIE PÉROU 28.6: 20h PANAMA TUNISIE 8E DE FINALE-2 8E DE FINALE-6 30.6: 16h 2.7: 20h

1er GROUPE C 2e GROUPE D 1er GROUPE G 2e GROUPE H 8E DE FINALE-4 8E DE FINALE-8 1.7: 20h 3.7: 20h

1er GROUPE D 2e GROUPE C 1er GROUPE H 2e GROUPE G GROUPE H GROUPE D 19.6 14h COLOMBIE JAPON 16.6: 15h ARGENTINE ISLANDE 19.6 17h POLOGNE SÉNÉGAL 15.6: 20h CROATIE NIGERIA 24.6 17h JAPON SÉNÉGAL 21.6: 20h ARGENTINE CROATIE 1/4 DE FINALE-X 1/4 DE FINALE-Z 24.6 20h POLOGNE COLOMBIE 22.6: 17h NIGERIA ISLANDE 6.7: 20h 7.7: 20h 28.6 20h SÉNÉGAL COLOMBIE 26.6: 20h ISLANDE CROATIE 28.6 16h JAPON POLOGNE 25.6: 20h NIGERIA ARGENTINE GAGNANT MATCH 3 GAGNANT MATCH 4 GAGNANT MATCH 7 GAGNANT MATCH 8

1/2 FINALE 1/2 FINALE 10.7: 20h 11.7: 20h

GAGNANT MATCH W GAGNANT MATCH X GAGNANT MATCH Y GAGNANT MATCH Z

FINALE 15.7: 17h M ( V P O d a a u A l F a r i 1 b o R F 0 l n e . F R n s 6 a . v E e T o * N A N P D d s t s s d m v U e E 2 i C o i o e u u n e o u r é - a r d u o P a o r s n s x t e v n é m C l a n 0 d r c g r c e m A t é d n e c d n n c e i H S e M e e é r q é t p p v o a o t 1 s o s c p r F / n c l e u : r ( n a n h i D à h é u t i s o m s é a l d 1 s c i o i n 8 é b a V L o t . : u b e e u t e o 5 s é é n o P S p l E s u e n D s i : u p e e 0 e : s C g l u l o i t D r l u a e à s s o s s 0 c é v t e s n s e r o 2 e . j r d c : o d X p u – t e e o : u s E n . p d o , e E e e . u s e é n C L 5 c ’ l n j s m r C t i e e e i e e 1 v s s n Q f q C v U e s t u o o r o H . f r p u i c s a n x o 6 e r u n 5 p p H e r s e l e m n é m r r a i s n r e o m x m s e i o . b o q L n . e r x u é . 2 i e s s d 7 l e z a n l m e n L n . l s o c t E L e n t t G a e t 0 L u i o j n U . é e U u n s t e o u a F ’ 2 e n n n r s n v p à s n e u p 1 e o v o c e t Z e q p s p u s d 0 o M t m ’ o i s g u d l à u r e s S é 8 s u e u à l o t ’ n r d i e A a u p 1 e l r j n m r e a p u o r s A u r o g a a , v m a s d I m . i M a t 8 l w s I l o e e 3 p é s i L e e z c r u e i w 1 0 g o fi u V r e c ê a r t s ) i s a p i a u . i s w t s a n 0 l e r i r r i O c l e r u e i r é . A e 8 6 d v a g n i x e m c G o v a d A P W 5 I A P p S i E e o t . p p t o 2 T n o G P A 3 d g s 3 n e i G S S r e s S ( B l 3 P . a n o e a C è a 5 u t 0 u 7 s e s ’ e a r n 5 p 0 R n u n e R a y s d n d t 2 T T A i s u t t 1 u S ’ e a o N 0 0 é l Q é t n v c I 0 E L A É j . d A e l 8 S u o r e O É n ’ e f a T n t ê 2 M 0 m e e e ’ r S r n o e n c x p E 0 e n u a m n M s N f u t ( L E A I % % n E c % M R N c d N u I n r r u U a a u L n o v b 0 u e H d l N h r R a i c e R O u t 0 u a à e z I i B O % s Y u o o n e I s u g i A t t L C m l s d e d s N s o A I 1 o P e n m i fi r s m I A p u p F h n o r . . n N r a e a d O l c T F e r l N i o è p U T d r d d l e A n F d N Y l i e o f a 8 K h E u à N e u u m e N N c o u a T e R P a s l . i l p l / D o s r u e d U e I c e u r f e r l u A t x y U e e O i ) ) p e o s s S v ’ N t é 0 t t s L e I Q e d t U M t 5 i i T M n r e o s O 2 M h A p e C r n . O c , m n i x U e i s e é N s I y v d A s A a i c f d fi d A e U A p o a d M a d r r o C m D r 0 r d n e e u U l ’ E e l a a i Ô W S g o i c r e M l P 0 i a a p o t e c ’ n a U A a Q m p s n r i y e l U s d é e E D e p t Y n u A e s t Ô m a - O t n a a . N i i f a c E r i b b c n a n o d b s d E I p n t è M o r h c S e 1 r u t l é e a U n 3 ’ U o E V o r R V u u i n d P i e a b T – o g S e u p o a a M n B l a L n a U c n e u d n i o l d t x m c n n o R s d e 0 i E e A g i E E M B A 8 a d . t s y o i i s é i e u r T E e d s d é d É E s C ff e r v s s ? n a e s * E e . r T S D i p a m r N p e p N ) u s I e S e N o s i . e R G t s l e ’ C e O r E t e e a l c p P n d p n o o E a U u r s E a s u i o o d s e a s t T t u O C E O t r e r n l A i E n o e r r i e T s s n u v P p M u r s t d c n c d n t L s n d e i u a o s t E f o c o a U n L u s T U N i H s . t r e n a r i o u T s m P n e i u p r n l P à r n c D c i s v a r s i s e r R o e n E S i G t R m d o d d c l e i m f a l O o n n e e e e e s l C R u n e e s - s s s s s E t A E s R m M E R I O

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Bien sûr, il y a le jeu et le suspense de savoir jusqu’où ira l’équipe suisse et si 8 l’Allemagne va conserver son titre. Mais la Coupe du monde de football est aussi bien davantage qu’un événement : E S U

E 04 F sportif. Les yeux braqués sur la Russie, F I

. PARFUMERIE O S ACCESSOIRES C A CINQ MAISONS ; D I C du 14 juin au 15 juillet, nous SUIVRE LE MONDIAL D E D’EXCEPTION A N

, ÉQUIPÉ AD HOC N I 8 E 1 U 0 vivrons des émotions sur la pelouse 2 Q A É F O I F N I

E comme en dehors. Les joueurs sont M D O N N O : M O

T devenus des influenceurs suivis et on U O D H E P P T U a hâte de découvrir leur regard sur le N O A C T S A I L S E

S pays d’accueil de la manifestation. Sans D A ; L S E I P C I M compter – soyons honnêtes, c’est hau- F A F C O E N D L O

I tement divertissant! – leurs coupes de L H L T A A B ; M : D cheveux et autres tenues d’apparat. Le E L M O S G I L K Y C numéro spécial entre vos mains, réalisé T A S L ; B A L N I E en partenariat avec L’Oréal Luxe et T S I E U I D O , Z G L Marionnaud, s’emploie à relever le N E I D G B G A E : L

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R ICÔNE CONCOURS DE PARFUMS N

O La rédaction d’encore! ’ A

L DANS LES VESTIAIRES

H DAVID BECKHAM ET , T O A

T SA MARQUE BEAUTY N T O O J C : N N I A I U B Q E E P N P I N L A I H M P ; I : N E I R L I encore! est un supplément du Matin Dimanche et de la SonntagsZeitung. Il ne peut être vendu séparément.Adresses: Tamedia Publications romandes, encore!, Avenue de la Gare 39, case postale 615, 1001 Lausanne, Tamedia AG, encore!, Werdstrasse 21, Postfach, 8021 Zurich Editeur: Tamedia Publications A A F M

F romandes SA, 33, av. de la Gare, 1001 Lausanne Directeur Division Tamedia Publications romandes: Serge Reymond Rédaction en chef: Renata Libal (responsable) Edition: Loyse Pahud Mise en pages: Géraldine Dura (directrice artistique) Image: Lucie Voisard Ont participé à ce numéro: Textes: Sarah U M Jollien-Fardel, Florian Müller, Céline Stegmüller, Grégoire Surdet Photo: Sébastien Agnetti, Philippe Biancotto Stylisme: Mathilde Camps Production alémanique: Paulina Szczesniak Traductions: Nadine Lea Mischler, Paulina Szczesniak, Ursula Zenger Secrétariat: Alessandra Ducret Photolithographie: Photomedia B O S E Impression: Swissprinters AG, Zofingue Marketing: Florence Ruffetta Responsable commercial: Karim Mahjoub Publicité: Publicité Print Suisse romande, Tamedia SA, Tamedia Advertising, av. de la Gare 33, 1001 Lausanne, tél. +41 21 349 50 50, [email protected]; Publicité Print Suisse alémanique, N S I L O Tamedia AG, Tamedia Advertising, Werdestrasse 21, 8021 Zurich, tél. +41 44 248 42 30, [email protected], advertising.tamedia.ch Indication des participations importantes selon article 322 CPS: CIL Centre d’impression Lausanne SA, homegate AG, ImmoStreet.ch SA, LC Lausanne-cités SA, Société de T O O R Publications nouvelles SPN SA. Tous droits réservés. En vertu des dispositions légales relatives aux droits d’auteur ainsi qu’à la loi contre la concurrence déloyale et sous réserve de l’approbation écrite de l’éditeur, sont notamment interdites toute réimpression, reproduction, copie de texte rédactionnel ou d’annonce ainsi que toute 3 A H utilisation sur des supports optiques, électroniques ou tout autre support, qu’elles soient totales ou partielles, combinées ou non avec d’autres œuvres ou prestations. L’exploitation intégrale ou partielle des annonces par des tiers non autorisés, notamment sur des services en ligne, est expressément interdite. P C ENVIES

FOULÉE LÉGÈRE Tous les matches ne valent pas la peine d’être suivis en live. Sé-lec-tionnez! Prenez la tangente et du souffle. Enfilez des On-Running, une basket suisse, dont la semelle a assis la réputation. Des sortes de cannellonis en plastique amortissent la foulée en tout sens et pro- pulsent le coureur. Mieux qu’une soirée à soupirer devant des types surcotés ou un 5-4-1 qui tire en longueur. Basket On Cloud, On-Running, 190 fr., en vente sur www.on-running.com et dans les magasins spécialisés

ON A LA

DUO PARFAIT De toutes les boissons, c’est la bière qu’on préfère! Il n’y a pas mieux pour s’extasier sur un BARAKA dribling ou une bicicleta, ou pour rouspéter sur les ratés de ces mil- lionnaires capricieux. A Martigny, DANS SON CORPS ET DANS une brasserie fringante concocte des craft beers de derrière les SA PEAU, ON SUIT AVEC fagots. L’équipe, internationale, organise un Summer Village du 1er juin au 15 juillet. Ecran géant, PASSION LES JEUX DU STADE. Food Trucks, nourriture du pota- ger, activités pour les gosses... SARAH JOLLIEN-FARDEL ET CÉLINE STEGMÜLLER Que demander de plus? Bières artisanale Whitefrontier, rue du Levant 99, Martigny

BEAUTÉ SOIGNÉE Que vous suiviez les matches de votre équipe préférée dans votre canapé, au bar ou sur une place en ville, pas ques- tion de le faire n’importe comment. Les joueurs courent de droite à gauche sur le terrain mais ce n’est pas pour autant SUR MESURE qu’ils oublient leur image. Ainsi, pour Par la magie des écrans digitaux, cette calmer les irritations dues au rasage, montre connectée de Hublot propose une belle noisette de l'Actif Apaisant 32 variantes d’écran, pour que chaque sup- Réparateur convient même aux peaux porter puisse choisir son équipe. Outre les les plus sensibles. Et avant de sortir, fonctions habituelles (accès aux mails, etc.), n’oubliez pas un passage déo: ça vous un système d’alerte suit les phases de jeu gardera au frais pendant 48 heures. en temps réel, annonce les changements de Biotherm Homme, Baume Apaisant joueurs, affiche les goals. Et après le Mondial? sans alcool, 64 fr. 50 les 100 ml. On recharge l’objet avec les données de l’évé- Antitranspirant 48 h, Day Control nément footballistique suivant. Protection, 30 fr. 50 les 75 ml Big bang Referee 2018 FIFA World Cup Russia, Chez Marionnaud et 4 Hublot, Ed. limitée à 2018 pièces. 4900 fr. sur www.marionnaud.ch FULL ÉNERGIE Vous avez passé la soirée à hurler devant votre télé, entouré de mâles aussi exaltés que vous devant ces dribbles et passes mirobo- lants, et voilà que vous vous souvenez du brunch promis à votre chérie. Vous pouvez compter sur Kiehl’s pour vous tirer d’affaire. Non, nul besoin d’annuler le rendez-vous. Au contraire, vous vous y rendrez la peau resplendis- sante, grâce à ce gel qui fouettera votre peau fatiguée. Gardez-le au frigo, ça vous réveillera plus vite! Kiehl’s Men Facial Fuel, gel hydratant, 51 fr. les 125 ml Chez Marionnaud et ALLEZ LA SUISSE! sur www.marionnaud.ch Le ringard, c’est le nouveau cool. Plus personne ne fait la différence entre un type qui ne connaît rien au style et un autre à la pointe des tendances. Le maillot de foot, synthétique, mal coupé et trop cher pour ce qu’il est, entre désormais dans d’autres codes que le beauf. Il est toléré partout. Au moins, durant cette épiphanie du ballon rond. Une seule chose: pas de total look. Sur le reste de la tenue, mettez la pédale douce. Maillot officiel de l’équipe suisse, 79 fr.90

E-FOOT On est traqués! On ne dort plus en paix sans calculer la phase de sommeil profond, on ne mange plus tranquil- los sans contrôler les calories, on ne marche plus sans compter nos pas. Et maintenant, il n’est même plus possible de taper des balles avec les gosses sans épier nos performances. Bref, le ballon officiel, créé par , lancé en grande pompe en Russie en novembre dernier, est équipé d’une puce qui transmet des infos à nos smartphones. On ne réinvente pas la roue, on trouve juste des combines pour faire vendre. Ballon , 169 fr. 90

JEU DE MATIÈRES Avoir l’air décontracté sans être trop mal fagoté, échanger quelques balles avec le fils du copain à la mi- temps tout en gardant un certain chic, ce n’est pas donné à tout le monde. L’apparente nonchalance, tout un boulot. C’est l’histoire d’Emyun, une marque suisse qui mise sur des vêtements qui passent du sport à la ville l’air de rien. Jouant sur les belles matières et les matériaux performants. Short Lugano, Emyun, 189 fr. www.emyun.ch (liste de boutiques)

5 GÉNIE & VISION IL A RÉVOLUTIONNÉ LE MONDE DU BALLON ROND. DAVID BECKHAM EST LA PREMIÈRE STAR DU FOOTBALL À AVOIR SU CAPITALISER SUR SON

IMAGE. GRÂCE À SA FEMME. FLORIAN MÜLLER D ans son regard bleu acier, il y a toujours eu une idée. beauté de ma femme dès que j’en ai l’occasion, car elle a Une vision même. Celle de rayonner au loin, au-delà du pré toujours des choses géniales.» D’où, sans doute, la ligne carré qui délimitait son terrain de jeu. Enjamber les barriè- de cosmétiques qu’il vient de créer. res, coûte que coûte. Car David Beckham est un phare, une Très vite pourtant, la médaille s’est tournée pour lumière dans les ténèbres dans un milieu alors conservateur laisser apparaître son revers. Le footballeur génial qu’il à souhait. A lui seul, il a révolutionné le football moderne au est se voit réduit à son image de bellâtre en slip, placardé virage du XXIe siècle. D’un sport des talus façon champ de aux carrefours de toutes les mégapoles. David Beckham patates, il a fait une piste aux étoiles. Avant, le footballeur est d’abord une icône des magazines en papier glacé, était crasseux et acariâtre; après, il sera gominé et affable. tandis que la presse sportive prend vite un malin plaisir C’est bien simple, Beckham, 43 ans aujourd’hui, annonçait à stigmatiser sur papier journal ses pas de côté. Le grand déjà les millennials du ballon rond. public retient ses apparitions glamour pour tristement On en avait pourtant vu d’autres: des stars du football oublier sa patte de velours. Une erreur assurément. aux coupes de cheveux excentriques… Carlos Valderama et Car jusqu’à la fin et sa dernière saison au PSG en 2013, son palmier persistant. Roberto Baggio et sa longue nuque il a continué à régaler les esthètes des prés carrés: ses tressée. Ou encore Alberto Tarantini et son buisson ardent. ballons délicieusement brossés, ses transversales mil- David Beckham, lui, ne s’est pas contenté d’une seule ton- limétriques ou encore son sens du professionnalisme à La décontraction sure emblématique. Non, à chaque mois sa taille, sa couleur l’hygiène de vie implacable, pour ne citer que ces points soignée de David et sa texture. Le gamin de Leytonstone les a toutes faites. Et forts. Peu importent les mauvaises langues au final. Le Beckham accordée à son art du tatouage il ne s’est pas arrêté aux considérations capillaires. A tout temps s’est chargé de lui donner raison. «Le sport a be- en font un parfait seigneur tout honneur. Cristiano Ronaldo et autre Neymar aucoup changé, confesse-t-il encore régulièrement. Je ambassadeur de beauté. n’ont rien inventé. David Beckham est bel et bien le premier l’ai remarqué dans le football mais aussi dans d’autres métrosexuel du football. Trente-deux tatouages – selon disciplines, comme le basketball aux Etats-Unis. Vous les derniers recensements – pour la plupart en référence pouvez y voir ces hommes de deux mètres de haut, vêtus à sa famille et son parcours de vie. Des crampons boueux de tenues immaculées. Ils font attention à eux, à l’image aux mocassins à glands, du maillot détrempé de sueur au qu’ils renvoient en tant qu’athlètes mais aussi en tant costume trois pièces, il a fait du grand écart sa marque de qu’hommes, maris ou pères.» fabrique. Dans un éventail ébouriffant d’inventivité, en per- pétuel renouvellement, il a refusé de suivre les tendances En couple, un modèle de normalité pour mieux les imposer. Cette dernière notion tient tout particulièrement au nous sommes restés ensemble parce que nous nous cœur de l’Anglais. Avec son épouse et leurs quatre aimons et que nous aimons nos enfants.» Cette façon Avec Victoria, le tournant «posh» enfants – Brooklyn (19 ans), Romeo (15 ans), Cruz d’envisager les choses a imposé l’image d’un couple Au centre de cette métamorphose, une femme. Lorsqu’il (13 ans) et Harper (6 ans et seule fille) – il a toujours tenu normal, qui comme les autres connaît des hauts et des épouse Victoria Adams le 4 juillet 1999, David Beckham est à afficher un front uni. Même dans la tourmente, comme bas. Mais en mieux tout de même, comme en a témoigné encore un footballeur comme les autres. Beau gosse, certes, en 2004 lorsque son ancienne assistante Rebecca Loos l’élection, par un panel britannique en 2013, du duo de mais encore loin de la gravure de mode qu’il deviendra. La a prétendu avoir entretenu une relation extraconjugale stars au rang de meilleurs parents du Royaume. SpiceGirlluiinculquesonsavoir-faireenmatièredeparaître. avec lui. «Tout le monde fait des erreurs, c’est la vie qui Bon an mal an, David Beckham est resté fidèle à A son contact, lui aussi devient «posh» – chic, du surnom veut ça, expliquait-il au Manchester Evening au début sa position d’équilibriste. A la fois icône d’un football de la chanteuse. «C’est elle qui m’a appris à prendre soin de de l’année. Le plus important pour un couple, c’est de anglais au meilleur de sa forme, vedette photogénique moi, explique volontiers l’homme au pied droit ravageur. continuer à parler ensemble, à échanger dans les bons des tapis rouges et père de famille attentif. Une corde Quand je l’ai rencontrée, j’avais mes petites habitudes et comme dans les mauvais moments. Des gens se sont raide, précaire, sur laquelle il a toujours fait valoir ses elle m’a appris à porter un regard nouveau sur mon image. demandé si nous étions restés ensemble parce qu’au fil talents de funambule. Son regard bleu acier au loin, 6 D’ailleurs, je continue de jeter un œil sur les produits de des années notre couple était devenu une marque. Non, David Beckham a suivi sa vision. PHOTO: DR B E m Q d d p a e b H L f H o v x ’ ’ u e a n o o u O O a a o O O e p e p r n n n n a a u u d d p p b b v r t r c l d i n i n é s b e e U a e a q a e l e t a a p n c g e u n e S l l a k t t u e , 9 e n l t t e e e a u e r , E o 9 s u à d D g u n s l u 9 , o r e i a d u n l 9 n v c 9 a d o v u v r u e g ’ e i i , k x 9 e i p e s w l d . g n i l s t e l e n e a D w f i r t B s a n l t t o a l p e y 2 a w e u s n p d o r o m n c 1 . r t . o e m a u m i t « k è u b e u r p l N h l i a r a r t ’ o n r c e e a p o n o r s l g t e m s i i r u c r l s e d o , o e u s o e s e u l , n c e x s i e r n s i p n a e n u e t q o s s o s v a s t c n n u a m o r o s u e u e t q o i i u i n m r d n r u p e d a s s s l . b i s e h u c n a d e c f c p i u é h r n e e o b r q c r è r e é é n é n a a u l r s d a e a é e t r c e d . o b t n h b l c U c i a a n i d f t e e r e e n , n n u e p a d r t d s l e c t ’ a a u e b p e e e i r l r c t a e v r r n t l é i o l c e l m e u t a v e b o a d n s r m i s e a e n d m u i p o r é r l a n a i l d e q t e u b l p s n i e s e a u q t e l c s c a i i u e u d s a l u f t u s . l o s e e u i » l a p x o i e n d n x o e b L n v c m d o e c n u a e i h e e n d o r e a q e p s r t e m d u s n u v t e u s i o t a e t e l e t s n m é . u r i i u n B t l e o t a a C e x s e g e e n n c n . s e r fl n S c B t g o é t t a i k c . e a r m l b d a c h o t c r l e i a i o e a e l m s k a l s t a n s m n h e o o b u d s t a h u i a s o n é n a m n o a a r s v p a g o m a p a u . e u a i e t o L c r t c m i r s é o d u t r ’ e a a , i u n r e e c t n à l n s i j i s b s o a p c i l , g é v a l i u é a e e . n e n n c r c . I C

Ô

N 7

E PORTRAITS

FIGURES DE STYLE

LE MAÎTRE DU JEU LES FOOTBALLEURS PAUL POGBA SONT DEVENUS C’est un défilé d’un genre nouveau. Et la star, c’est lui, Paul Pogba! Lors de chaque rassemble- ment de l’équipe de France, à Clairefontaine, les joueurs sélectionnés par Didier Deschamps passent devant les journalistes et les curieux. Chaque tenue est scrutée et jugée. Impact DES INFLUENCEURS. immense, effet assuré. Il y a du lourd en équipe de France. D’Olivier Giroud à Blaise Matuidi, chacun développe un style urbain-chic et choc. Bombers, jeans déchirés, casquettes griffées, VOICI 4 JOUEURS casque audio, baskets colorées, lunettes, montre, bracelet, piercing... C’est la totale. And the winner is… Paul Pogba! Footballeur génial et précoce, champion du monde en 2013 des moins de 20 ans, PB a d'abord brillé sur le terrain avant de faire sensation dans le milieu de la mode. DU MONDIAL À C’est à Turin qu’il a nourri son palmarès et développé son goût du bel habit. Quatre fois cham- pion d’Italie avec la Juventus, il se fait autant remarquer pour ses coupes de cheveux que pour SUIVRE, SUR LES ses éclairs de génie à mi-terrain. Né dans la banlieue parisienne de parents guinéens, il reste attaché à ses racines. Une touche africaine, une grosse part de streetwear et un soupçon de prêt-à-porter: c’est la méthode Pogba, qui ne quitte pas le top 3 des footballeurs les plus classe. TERRAINS ET EN Transféré pour plus de 100 millions d’euros à Manchester en 2016, l’international est devenu la tête de pont d'Adidas. En janvier 2017, il lançait sa première collection. Si cette saison a été un peu compliquée au sein du Manchester United de José Mourinho, Paul Pogba sera sans doute 8 DEHORS. GRÉGOIRE SURDET au cœur du dispositif des Bleus en Russie. A 25 ans, il est le maître du jeu. Pas que sur le terrain. LA TÊTE ET LES JAMBES JÉRÔME BOATENG Il est irrésistible. Sans doute une question de confiance en soi. Humilié un soir de Ligue des champions par Leo Messi, le défenseur du Bayern de Munich s’est relevé. Il a laissé passer la tempête déchaînée sur les réseaux sociaux, montrant en boucle sa chute après une feinte et un dribble du génie argentin. Il faut être fort pour encaisser. Il faut aussi être fort pour oser la «touch Boateng». Casquette en cuir, lunettes aux montures marquées, chaussures façon cosmonaute en cuir rouge: Boateng flamboie. «Ma deuxième passion, après le football, c’est la mode», dit-il. Il a une coquetterie pour les lunettes: «Elles font complètement partie de la mode, permettant d’accentuer un aspect ou de créer un contraste.» C’est ainsi qu’il a lancé sa propre marque tant pour l’optique que pour le solaire. A 29 ans, JB est l’illustration de cette Allemagne moderne qui érige sa diversité en arme abso- lue. Il faut se souvenir des coupes mulet de Lothar Matthäus ou des frisettes et de la moustache de Rudi Völler pour saisir la révolution engendrée par la génération Boateng. De père ghanéen et de mère allemande (son demi-frère, Kevin Prince, a d’ailleurs choisi de jouer avec le Ghana), Jérôme Boateng a été un précurseur. Les casques Beats? Il a été l’un des premiers à se les poser sur les oreilles pour descendre du bus. En 2015, il a été élu homme le mieux habillé d’Allemagne par le magazine GQ. Une consécration qui s’est ajoutée à celles conquises sur le ter- rain. Car Jérôme Boateng fait partie de ces rares joueurs qui brillent autant sur la pelouse que sur le papier glacé des magazines. Champion du monde, cham- pion d’Allemagne à plusieurs reprises, vainqueur de la Ligue des champions… Seul l’Euro lui résiste encore. Il est bien le seul… Avec peut-être Lionel Messi.

AU PIED DES PODIUMS HECTOR BELLERIN Il va plus vite qu’Usain Bolt! Hector Bellerin n’est pas encore meilleur défen- seur du monde mais il sait faire parler de lui. Chronométré lors d’un entraîne- ment avec son club d’Arsenal, l’Espagnol a fait parler la poudre (4’’42) sur 40 mètres. Mieux que la foudre. Mieux que l’icône olympique? Ces poussières de seconde ont fait le buzz. L’Espagnol a lancé un défi au Jamaïcain pour un duel improbable. Info ou intox? L’affrontement n’a pas eu lieu. Mais qu’importe la façon pourvu qu’on ait la presse. En cette année de Coupe du monde, Hector Bellerin pourrait réaliser une percée médiatique plus considérable. Il est dési- gné par beaucoup comme le footballeur le plus stylé du moment. C’est déjà ça. Pas spécialement convaincant cette saison en club, Hector Bellerin n’est pas – encore – un titulaire indiscutable de l’équipe d’Espagne. Mais le joueur n’a pas attendu de s’imposer avec la Roja pour faire parler de lui hors des terrains. Un rapide coup d’œil sur le compte Instagram du garçon aux cheveux longs donne le ton. Hector Bellerin tacle rarement le bon goût. Il prend la pose avec Giorgio Armani, s’affiche en Gucci, en Balenciaga ou en Off White, la marque améri- caine dont on parle. Chaque outfit de l’Espagnol récolte les éloges des créateurs les plus avertis. Avec plus de 2,5 millions de followers, Bellerin séduit autant les fans de foot que les aficionados de la mode. A 23 ans seulement, son allure en fait l’un des footballeurs les plus «bankables». La marque Puma (tiens, tiens, le même équipementier qu’un certain Usain Bolt) le met en avant. Urbain, chic et classe, Hector Bellerin est la synthèse du joueur moderne, lui qui fréquente avec assiduité les diverses Fashion Weeks en compagnie de sa petite amie, le top model Shree Patel, Londonienne aux origines indo-pakistanaise. A Paris ou à Londres, les plus grands couturiers et les plus grandes marques de prêt-à-por- ter invitent volontiers les footballeurs. Et peu importe si ceux-ci brillent sur le gazon. L’important, c’est d’être vraiment cool et d’être en lien permanent avec les clients d’aujourd’hui et de demain. Hector Bellerin l’a très vite compris. S E G A M I Y T

T EN MODE NINJA E G / S E G A M

I RADJA NAINGGOLAN - I V , S E Avec son visage taillé à la serpe, Radja Nainggolan a tout pour être une icône publi- G A M I citaire. Sa principale qualité: il divise. Pour mieux faire parler de lui. La coupe de che- Y T T

E veux iroquoise, c’est sa marque de fabrique. Elle lui vaut le surnom de Ninja. Couvert G / de tatouages, il avoue que cette pratique est devenue une véritable «maladie» et qu’il N I A T

E ne peut pas résister. «C’est comme pour les voitures…» Le joueur de l’AS Roma la R G

E joue cash: «Le football, c’est bien, profiter de la vie c’est mieux.» Si le ballon rond a S E

L permis à Radja Nainggolan de faire fortune, il n’attend pas pour en profiter. Comme L A

C pour mieux brûler ces années de galère lorsqu’il était enfant: un père indonésien qui S A P

, se fait très tôt la malle; une mère belge qui se retrouve seule, avec quatre enfants à S E

G élever dans une banlieue d’Anvers. Envers et contre tout, le garçon devient footbal- A M I

Y leur et ne boude pas sa réussite. Il se permet presque tout. Il fume, boit ou séduit… T T

E Marié et père de quatre enfants, il fait souvent la une des journaux à scandale de la G /

T presse transalpine. Un jour, c’est une bimbo qui révèle les approches du joueur. Un T E N

E autre, c’est son goût pour la nicotine ou l’alcool qui alimente les discussions. Sur B .

M le terrain, Radja Nainggolan donne le change. Arrivé en Italie à 17 ans, il a franchi D I

V les paliers, devenant l’un des meilleurs milieux de terrain du monde. Sur le plan A D ,

E international, ses relations avec le sélectionneur belge Roberto Martinez ne sont pas V I H

C toujours simples. Mais le ninja a l’étoffe d’un titulaire et pourrait briller en Russie. R A

K Véritable gravure de mode il est également un acteur du secteur. A Rome, il a ouvert N U

R un magasin avec son épouse, le No name Store, qui ne désemplit pas. Baskets custo- T / T

T misées, T-shirts déjantés, jeans déchirés, tout est mis en scène dans l’échoppe, sise à E

M côté de l’atelier de son tatoueur. «Mon style? C’est fashion street, explique-t-il lors de M E

N la soirée d’inauguration. Un habillement plus large qui est peut-être plus confortable. O M I

S Les jeunes s’habillent ainsi maintenant.» A 30 ans le gamin d’Anvers a mis Rome à : S

O ses pieds. Il s’est mis en mode ninja, prêt à conquérir le monde. T 9 O H P PARFUMS

     ,     Vétiver Fatal, Atelier Cologne. Acqua di Gio Absolu, Giorgio Armani. Stronger with You, Emporio Armani. Y, Yves Saint Laurent. At the Barber’s, Maison Margiela (exclusivité Marionnaud). TERRAIN PRIVÉ EN DIGNES FOOTBALLEURS ET BEAUX GOSSES, LES JEUNES DU FC FIGNOLENT LEUR ALLURE ET AIMENT

LES PARFUMS. LEURS COMMENTAIRES SARAH JOLLIEN-FARDEL

électionnés par Maurizio apprécient,etilsexprimentdesavistranchés. sans surprise: Y d’Yves Saint Laurent. Pour Jacobacci, leur entraîneur Ce qui ressort de ce tour de piste des odeurs les 2e et 3e places, la lutte est très serrée. actuel, une belle brochette enflaconnées, c’est qu’ils sont des millen- La sauge, incontournable de la parfume- de jeunes joueurs du FC Sion nials très typiques. Nés entre 1994 et 1999, ils rie masculine contenue dans le Stronger Sdébarque en rang serré. Ils entrentpiledanslacasedecettegénérationY with You d’Emporio Armani l’emporte au représentent la relève, en tenues d’entraîne- quetouteslesmarquesdemodeoudebeauté final sur les notes sensuelles de patchouli ment,tirésàquatreépingles,polis,ponctuels, cherchent à séduire. On suppose que ce mar- d’Acqua di Gio Absolu de Giorgio Armani. poignéedemainferme.Attitudeconquérante keting offensif influence trop les goûts. Ce Arrivent ensuite At the Barber’s de Maison mais sans fanfaronnade. Ils acceptent de jour-là, dans une salle de leur centre sportif, Margiela et Vétiver Fatal d’Atelier Cologne. jouer un jeu dont ils ne connaissaient pas les il n’y avait pourtant que des bouteilles et leur Les garçons comprennent moins ces flacons règles d’avance. Ils ne reculent pas devant le contenu odorant. minimalistes, aux notes si particulières. Il sujet, pourtant intime – le parfum. est vrai qu’il s’agit de parfums de niche, peu En préambule, des rires timides, certains Fougère séductrice rassembleurs par vocation. taclent, d’autres se muent en renard des sur- Un flacon sort du lot immédiatement. Tous Les jeunes hommes se sont plongé avec faces. Quentin Maceiras, défenseur, prend reconnaissentY,lejusdelamaisonYvesSaint entrain et sans calcul dans cette parenthèse le lead et donne l’exemple en se livrant sans Laurent, couronné, quelques jours plus tôt, inhabituelle, avec des hum ou des beurk: chichi: «Ma copine travaille dans la parfume- par les FIFI Awards 2018, des titres Meilleure «C’est pour les vieux. Ça fait mal à la tête. rie alors j’ai pas mal de parfums. Je porte un nouveauté masculine (choix du public et des Celui-ci, au night-club, toutes les femmes parfum 3 à 4 jours et puis je change. J’aime professionnels) et Plus beau flacon masculin. viennent autour.» On demande: «C’est pour bienvarierlesodeurs.»Enquelquesminutes, Hasard? Sûrement pas. Il a été concocté par plaire aux filles alors que vous en mettez?» toute l’équipe emboîte sa foulée et mouille le uncadordelaparfumerie,DominiqueRopion, «Jamais! C’était pour rigoler que j’ai dit ça», maillot. L’un après l’autre, Adryan Tavares, unhabituédesgrandssuccèspopulaires.Dans se justifie aussitôt un des joueurs. Un autre BastienToma,MatheusDaCunha,JanBamert sa composition: de la fougère, un classique confesse,aumilieudesescoéquipiershilares: et Anto Grgić suivent en cœur sans se défiler, typique de la parfumerie masculine. A l’insu «Même pour dormir, je me parfume. Surtout égrainant leurs senteurs favorites. Tous, sans des joueurs, les ingrédients ont titillé leur quandjedorsavecmacopine.Parhabitude,et exception,possèdentaumoinsdeuxparfums sens. Mais pas que… le parfum, c’est toujours aussiparcequej’aimesentirbon.»Sentirbon! fétiches. Un pour le quotidien, un autre pour une histoire de réminiscence, de souvenirs Quoi de plus subjectif? Quelqu’un se risque les occasions spéciales. Et ils ne sortent ja- enfouis. D’époque. Et d’âge. à citer un parfum connu pour sa lourdeur maissans–saufpour lesmatchs. Ilscitentun Plutôt que de tergiverser, Maceiras l’ex- gourmande et envahissante. Tollé général! coéquipier qui s’en asperge par superstition, plique joliment: «Il y a tellement d’adjectifs Sinon? Sinon, leurs choix – leurs pré- sans juger – lui, il aime ça. Eux, ils préfèrent pour parler du parfum. Nous, on ne sait pas férences – disent que footballeurs ou pas, I T

tropcommentfaire.»Alorsilsfontcequel’on T ledéodorant,enstick,quifaitsonboulotsans Suisses ou Brésiliens, ce sont des hommes E N

fait si volontiers en sport: ils établissent un G s’imposer. L’ambiance se détend, ils sont fin jeunes qui prennent soin d’eux. Etre unique! A N E prêts à donner leurs impressions sur les fra- classement. Trois minutes montre en main, Un leurre existentiel. La différenciation I T S

et c’est plié. Là encore, c’est leur génération A

grances qu’on leur glisse sous le nez. Ce n’est s’exprime ailleurs. Sur un terrain de football B É S

10 pas du chiqué, les parfums, ils connaissent, qui parle. Mais ils ne le savent pas. L’élu, par exemple. Pas au creux du cou. : O T O H P