POSSIBILITES D'EXPLOITATION DES RESSOURCES EN EAU SO'JTERflA'ME OA^S LE PERIMETRE ^E L'A.S.A. DE LA SOLOGNE DU

1ère Phase : ETUDE HVOR BRGM Par Ph. MAGET ï*. ^. GASO^V

87 SGN 598 OCTOBRE

BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES SERVICE GEOLOGIQUE REGIONAL CENTRE Avenue de Concyr - B.P. 6009 45060 ORLEANS CEDEX Tél. : 38.64.37.37 POSSIBILITES D'EXPLOITATION DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE

DANS LE PERIMETRE DE L'A. S.A. DE LA SOLOGNE DU CHER

1ère phase : ETUDE HYDROGEOLOGIQUE

RESUME

Maître d'ouvrage Association Syndicale Autorisée Auteurs Ph. MAGET d 'hydraulique Agricole de la R. GABOUJ Sologne du Cher (Mr ROBERT)

Maître d'oeuvre DDAF du CHER (Mr MAS SARDÍ ER)

87 SGN 598 CEN

L'association Syndicale Autorisée d'Hydraulique Agricole de la Sologne du Cher, assistée par la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt du Cher, a confié au BRGM, Service Géologique Régional Centre, l'étude hydrogéologique de la région s'étendant de à ARGENT-SUR-SAÜLDRE qui correspond aux affleurements de la formation dite de "l'argile à silex", laquelle s'est révélée aquifère entre AUBIGNY-SUR-NERE et SAINTE MONTAINE.

La connaissance géologique du sous-sol a bénéficié des travaux en cours pour l'élaboration des cartes géologiques. Une attention particulière portée aux structures profondes a permis de déceler des axes synclinaxix NO-SE sous des vallées actuelles (Nère, Petite-, ...) ayant un rôle important dans la genèse de la "nappe des Silex".

Une campagne piézométrique généralisée autour du bassin de la Nère fait apparaître les limites du lessivage de l'argile à silex à l'Est d'une ligne ARGENT-SUR-SAULDRE - PRESLY.

La géophysique par méthode électrique a été étalonnée au préalable sur 2 sites (l'un productif, l'autre non) par des sondages reliés par un trainé. Les contrastes ne sont pas significatifs au sein des silex, mais la géophysique se révèle indispensable - avec la piézométrie - pour connaître la géométrie de la nappe.

Les résultats de cette étude seront utilisés pour évaluer les ressources sur 22 exploitations agricoles

Outre ce résuümé, ce rapport contient 38 pages, 5 figures, 3 annexes et 2 planches. TABLE DES MATIERES

1 - INTRODUCTION 1

2 - CADRE DE L ' ETUDE 2

3 - SITUATION ACTUELLE POUR L ' IRRIGATION 4 h - METHODOLOGIE 5

4.1 - PROGRAMME 5 4.2 - DOCUMENTATION 5 4.3 - DISCIPLINES ABORDEES 6

5 - GEOLOGIE REGIONALE 8

5.1 - LITHO-STRATIGRAPHIE 8 5.2- GEOLOGIE STRUCTURALE 12

6 - HYDROGEOLOGIE 16

6.1- FORMATIONS AQUIFERES 16 6.2 - LA NAPPE DES SILEX 21 6.3 - PIEZOMETRIE 24

7 - GEOPHYSIQUE 25

7.1- INTRODUCTION 25 7.2 - ETALONNAGE 26 7.3 - CALAGE AVEC LES CAMPAGNES GEOPHYSIQUES PRECEDENTES.. 32

8 - NIVEAUX PRODUCTIFS 35

9 - CONCLUSIONS 36

LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 : PLAN DE SITUATION FIGURE 2 : COUPE SALBRIS - AUBIGNY-SUR-NERE FIGURE 3 : COUPE IVOY-LE-PRE - NANCAY FIGURE 4 : CARTE DES LINEAMENTS FIGURE 5 : ETALONNAGE GEOPHYSIQUE

ANNEXE 1 : PHASE ETALONNAGE - SONDAGES ET TRAINE ELECTRIQUES ANNEXE 2 : TEST DE SENSIBILITE ANNEXE 3 : CALAGE AVEC LES CAMPAGNES DE GEOPHYSIQUE PRECEDENTES

PLANCHE 1 : GEOLOGIE PLANCHE 2 : NAPPE DES SILEX 1 - INTRODUCTION

Le schéma départemental d'hydraulique agricole du département du Cher établi en 1985 a mis en évidence les problèmes de mobilisation des ressources en eau en vue de l'irrigation pour les besoins agricoles.

A l'initiative de l'Association Syndicale Autorisée d'Hydraulique Agricole de la SÛLOGNE-Du-CHER. la Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt du CHER a réalisé une pré-étude des perspectives de développment de l'irrigation dans ce secteur du département et des possibilités d'utilisation des ressources en eau Les eaux souterraines font l'objet de la première phase de recherche.

22 exploitants agricoles se sont groupés au sein de l'Association - dénommée A. S. A. de la Sologne du Cher - pour une étude qui se déroule en 3 étapes :

étude hydrogéologique générale, étude d'implantation et pré-dimensionnement de forages de reconnaissance.

réalisation et suivi des pré-forages faisant suite à l'étude générale et étude de sites de stockage individuels.

étude de soutien d'étiage des cours d'eau susceptibles d'être sollicités.

Le programme abordé ici se rapporte à la première étape.

L'A. S. A. de la Sologne du Cher, Maître d'ouvrage, assisté par la DDAF du Cher, a confié cette étude au Bureau de Recherches Géologiques et Minières (B.R.G.M.), Service Géologique Régional Centre*.

Marché signé le 19 mai 1987, approuvé le 11 juin 1987 - 2

2 - CAmE DE L'ETUDE

La région étudiée est la Sologne sur le département du Cher, région dont les terrains sont constitués par les dépôts alluviaux argilo-sableux (formation dite "Sable et Argile de Sologne" et terrasses alluviales) reposant sur de l'argile (dite "Argile à silex"). La région est limitée à l'Est et au Sud par les terrains du Crétacé constitués par de la marne.

Les agriculteurs intéressés sont regroupés entre ARGENT-SUR-SAULDRE et MERY-ES-BOIS . où affleure la formation de l'Argile à silex. Un seul d'entre eux se place près de BRINON, domaine des Sable et Argile de Sologne) (cf. figure 1). - 3 -

FIGURE 1 : PLAN DE SITUATION

Périmètre de l'A. S. A. de la Sologne du Cher

Zone d'études particulières - 4 -

3 - SITUATION ACTUELLE POUR L'IRRIGATION

Les besoins en eau pour l'irrigation sont en pleine expansion. Les exploitants ont recours à 3 solutions :

- Les retenues ou bassins de stockage, le long de petits cours d'eau temporaires. L'alimentation se fait par ruissellement, plus rarement avec l'appoint d'un forage. Ces "réservoirs" sont groupés :

. à l'Est, où les terrains sont les plus imperméables et les conditions topographiques favorables,

. au Nord-Ouest, dans la Sologne proprement dite où l'eau est à fleur de sol.

- Les pompages en rivière

Mis à part la vallée du Cher et de l'Yèvre - qui n'appartiennent pas à la Sologne - les cours d'eau fortement sollicités sont la Grande-Sauldre, la Nère, la Petite-Sauldre. En raison d'une baisse constatée des débits d'étiage, une réglementation très stricte peut limiter ce type d'exploitation.

- Captages d'eau souterraine

Les puits sont très nombreux, mais pratiquement tous fournissent un débit insignifiant lorsqu'ils sont utilisés (usage domestique).

Les forages se multiplient depuis plusieurs années. Ils sollicitent plusieurs aquifères qui seront analysés plus loin, chacun ayant ses caractéristiques et ses contraintes propres :

. dans la Sologne : débits très irréguliers, en général faibles ; certains captages arrivent à fournir un débit suffisant pour l'irrigation, près de Brinon. Les profondeurs sont réduites.

. dans la région d' AUBIGNY-SUR-NERE, où une nappe très productive a été rencontrée. Son extension est cependant limitée et on enregistre plusieurs échecs. Cette nappe est l'objet principal de cette étude. 5 -

4 - METHODOLOGIE

4.1 - PROGRAMME

Il se décompose en 2 phases :

. étude générale dans le périmètre de l'A. S. A. de la Sologne du Cher, à partir des données et études existantes.

. études particulières pour les exploitants dans un domaine plus restreint et nécessitant l'apport d'informations nouvelles par des interventions sur le terrain.

4.2 - DOCUMENTATION

Elle s'appuie sur :

. Cartes géologiques :

- existantes : GIEN (1/80 000) (1/80 000)

- en préparation : ARGENT-SUR-SAULDRE (1/50 000) AUBIGNY-SUR-NERE (1/50.000) SAINT MARTIN D'AUXIGNY (1/50 000) pour lesquelles nous avons bénéficié des apports des auteurs mêmes, en particulier de Monsieur FLEURY, du département Géologie qui a fait part de ses connaissances non encore publiées.

. Dossiers archivés en application du Code Minier

Le BRGM a pour charge de rassembler toutes les informations brutes concernant le sous-sol, lesquelles sont ouvertes pour consultation (Service Public du BRGM).

Ces informations sont classées :

- par carte IGN à 1/50 000 (exemple : 462) - par huitième de feuille à 1/25.000 (exemple 462-3) - par ordre chronologique d'archivage (exemple : 462-3-13)

C'est cette numérotation, nationale, qui est utilisée dans ce rapport. - 6 -

. Etudes et synthèses

Citons les principales :

- Etude des réservoirs aquifères post-cénomaniens dans les régions septentrionale et orientale de la Sologne" - 1971 BRGM n" 71 SGN 256 BDP

- "Ville d 'AUBIGNY-SUR-NERE. Recherche de ressources en eau nouvelles" - 1973 CPGF n* 6064

- "Les eaux souterraines dans la région Centre - 1974 BRGM n" 74 SGN 199 BDP

- "Etat des possibilités d'exploitation des captages AEP dans le département du Cher - 1976 BRGM n" 76 SGN 11 BDP

- "Ressources en eau du Bassin de la Nère - 1978 SEIAE

4.3 - DISCIPLINES ABORDEES

L'étude est pluridisciplinaire, en partant du général vers le particulier :

. Images-satellite : des "linéaments" (*) peuvent correspondre à des structures géologiques : fractures, fossés, ...

Photo-interprétation : pour l'étude détaillée de la géologie : limites de couches géologiques, effondrements, cicatrices de fractures, ...

Recherche des indices sur place (sources, variations lithologiques du sol, ...), vérification de la photo-interprétation.

(*) lignes droites ou courbes se détachant des images résultant du traitement des données enregistrées par les capteurs. - 7 -

. Piézométrie : le gradient hydraulique des nappes d'eau traduit la perméabilité du milieu et peut indiquer les axes de circulation. De même un relevé des fluctuations renseigne sur le comportement des aquifères.

- données utilisées :

" mesures effectuées par le BRGM en 1966, 1986 CPGF en 1973 SEIAE en 1977 (étiage-hautes eaux)

- campagne BRGM dans le cadre de l'étude :

" pour homogénéiser les mesures des secteurs prospectés (Brinon, Grande-Sauldre amont, Oizenotte, Nère),

* pour les secteurs lacunaires : toute la région au Sud d'Aubigny-sur-Nère, jusqu'à Méry-es-Bois.

. (iéophysique

Le but défini initialement était la détection des chenaux supposés dans les silex où l'eau circule. Le BRGM a proposé d'opérer en deux temps :

- Etalonnage de la méthode, sachant qu'il n'est pas prouvé qu'elle soit efficace, surtout étant donné les divergences

. d'interprétation de bureaux d'études différents. Si les résultats étaient probants :

- Application chez les agriculteurs pour implanter les forages de reconnaissance.

En raison de la nature des terrains, la méthode de prospection par sondages électriques jumelés avec les traînés électriques a été retenue.

En fait, les résultats de cet étalonnage et les observations faites chez quelques exploitants (*) ont fait apparaître un objectif plus primordial : la détermination de l'épaisseur de la nappe des silex.

Les travaux réalisés sont :

. étalonnage : 5 sondages électriques et 1 trainé de 3 km de long

. application chez les exploitants : 40 sondages électriques et 6 traînés.

(") forages réalisés dans l'aquifère dénoyé - 8 -

5 - GEOLOGIE REGIONALE (planche 1)

5.1 - LITHO-STRATIGRAPHIE

La région étudiée se situe au Sud du Bassin Parisien, au début de la remontée des terrains sédimentaires vers le Massif Central (cf. coupes en figures 2 et 3). Les différents terrains sont décrits en partant des plus récents, superficiels :

- Alluvions (Quaternaire)

Elles sont très développées, beaucoup plus que ne le laissent paraître les cartes géologiques à 1/80 000. Ce sont des formations essentiellement sableuses, à fraction argileuse très variable, avec des débris de silex. La granulométrie constatée n'est pas en rapport avec les bassins actuels ni avec les pentes, et témoigne une dynamique beaucoup plus forte.

- Sable et Argile de Sologne (Tertiaire : Buirdlgalien)

Ce sont des épandages fluviátiles beaucoup moins grossiers comprenant des chenaux de sable gris fin anastomosés dans de l'argile. L'épaisseur de la formation est de plus de 100 m dans la fosse de Sologne et se biseaute stratigraphiquement sur la région étudiée.

Ces deux fonnations : alluvions et Sables et Argile de Sologne sont réunies sur la carte.

- Argile à silex

C'est le produit de décalcification de la craie du Sénonien-Turonien riche en silex. Son épaisseur dépasse 50 m. entre AUBIGNY-SUR-NERE et SAINTE-MONTAINE et diminue vers l'Est. Elle se présente sous 3 états :

. argile grise à blanche enrobant des silex, à l'Est essentiellement,

. argile sableuse avec silex, dans les forages profonds sous les sables et argile de Sologne ainsi que sur les affleurements au Sud de NEUVY-SUR-BARANGEON.

. silex en blocs jointifs, l'argile ayant été lessivée et laissant une formation caverneuse, voir karstique. Cet état est connu à l'Ouest d 'AUBIGNY-SUR-NERE, mais son extension n'est pas déterminée.

Ces 3 états sont le résultat d'une dynamique propre à cette région de la Sologne. FIGURE 2

COUPE SALBRIS- AUBIGNY-SUR_NERE

Nappe des Sables et Argiles de Sologne s; Nappe de l'Argile à silex

CM I (O Cd *2C0 -1^^

*760

'Tfrrs^ff~^-^"Z:ZZ'^'^- 'Z, tl20

t-no Burdigalien ^.^^ r "^ r^T/3±I/-~H::V^-' p i ' j. -^ '^^ " ^ "zr:" =^'^-/'.'-'.- ' ^y¿^..,-¿f.v;g:; h+eo

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¿-T>n II. Argile 3 ^ -^r:^ I : ' -^^ luronien _ TT I I J- J '-

I

Marne a osiracees .

n-^ Sable de Vierzon

Ga¡¿e.¡ FIGURE 3

COUPE IVOY_LE_PRE_ NANCAY

/frailes de Sologne - 11 -

- Craie marneuse du Crétacé supérieur

C'est la roche-mère de l'argile à silex.

Le Sénonien, crayeux, n'est connu que dans les forages profonds de la Sologne.

Le Turonien et Cénomanien supérieur est formé d'une craie très argileuse qui apparaît à l'amont des cours d'eau de la région (Grande et Petite Sauldre, Nère, ...).

La base du Cénomanien est carrément marneuse (Marne à Ostracées).

- Sable et argile du Crétacé inférieur

Ces formations détritiques définissent l'auréole de la région étudiée. Elles renferment deux couches sableuses de grande importance :

. sable de VIERZON . sable de LA PUISAYE

Elles sont situées dans un ensemble argilo-sableux d'épaisseur très irrégulière qui repose en discordance sur les terrains du Jurassique (Calcaire du Portlandien). - 12 -

5.2 - GEOLOGIE STRUCTURALE

La remontée des terrains sédimentaires vers le S.E. est perturbée par plusieurs accidents de direction N-S :

- la- faille de SENNELY, qui passe à l'Ouest et hors de la région étudiée,

- le système complexe de BLANCAFORT et MENETOU SALON.

Une étude détaillée a été entreprise afin de rechercher les causes de la formation des "Argiles à silex sans argile" et ainsi cerner leur extension :

5.21 - Cartes géologiques

Les cartes existantes à 1/80 000 ne font apparaître aucune faille. Mais les travaiix entrepris actuellement pour la réalisation des cartes à 1/50 000 conduisent à considérer des accidents par l'utilisation des techniques modei-nes : télédétection, pétrographie, palynologie, datations, sondages de reconnaissance géologique. Ces résultats ne sont pas encore publiés, mais on peut cependant souligner :

- le linéament du Barangeon influant apparamment sur des limites de sédimentation,

- un système faille complexe au Sud de Méry-es-Bois provoquant des rejets verticaux de plusieurs dizaines de mètres,

- le synclinal NO-SE très accentué au Sud de Méry-es-Bois,

- des axes de sédimentation différents de ceux des cours d'eau actuels (Petite Sauldre)

5.22 - Télédétection (figure 4)

On distingue plusieurs catégories de linéaments :

A : NE-SO - c'est le principal, marqué par la vallée du Barangeon inférieur ; il correspond également à la limite d'extension des Sable et Argile de Sologne.

B, C, .D : NO-SE - c'est la direction constante des cours d'eau sur l'Argile à silex (Nère, Petite-Sauldre, Barangeon supérieur, mais aussi Grande-Sauldre, Oizenotte moyenne, ...).

E : N-S - correspond à la cote de La Chapelle d'Angillon et à l'inflexion des cours d'eau (Oizenotte moyenne, Mocquart). - 13 -

FIGURE 4 : CARTE DES LINEAMENTS Image-satellite LANDSAT

Extrait de la carte BRGM-CEA-EDF-MICA-^?!

Linéament sûr Linéament probable Linéament possible A Référence dans rapport - 14 -

5.23 - Photo-interprétation

L'analyse stéréoscopique des photos aéreiennes fait apparaître :

- des linéaments morphologiques (thalwegs, coteaux) dont plusieurs sont en relation avec ceux des images-satellites :

. direction NO-SE des vallées sur l'Argile à silex

. direction N-S dans les secteurs oriental et méridional de la région.

Les linéaments sont reportés sur les cartes des études particulières.

- des ruptures de pentes traduisant le plus souvent la limite entre l'Argile à silex et les alluvions anciennes ou récentes. Dans ce cas, il s'agit d'informations sédimentaires et non structurales,

- quelques dépressions, parfois alignées avec des sources.

La prédominance des terrains argileux ne fait pas paraître directement les traits structuraux.

5.24 - Sismique réflexion

Les études disponibles de prospection géophysique par sismique réflexion pour la recherche pétrolière (-) ont été analysées, sachant que les structures profondes dictent la dynamique sédimentaire des terrains plus récents qui est responsable de la formation des terrains aquifères.

Les horizons utilisés les plus proches de la surface du sol se placent dans le Jurassique supérieur (Isochrones du Kimméridgien).

Les principaux résultats sont reportés sur la planche 2 :

- axes anticlinaux et structuraux

- conséquences sur les isohypses du Sable du Cénomanien

- failles.

C") n" 2022 I et II : permis de BOURGES - MEHUN-SUR-YEVRE - 1963-65 2111 - BOURGES - CHARTRE - 1964 2309 GIEN - AUBIGNY-SUR-NERE 1964-65 2458 GIEN - BOURGES 1965-66 3786 MENETOU SALON (GGG - GDF) 1975 - 15 -

COMMENTAIRES :

. Pente générale des couches géologiques vers le NO.

. La vallée de la Nère correspond à un léger synclinal.

. Une faille NO-SE à SAINTE MONTAINE passe à une flexure près d'ENNOElDRES puis à un synclinal qui correspond à la vallée de la Petite-Sauldre ; ce cynclinal s'infléchit ensuite vers le Sud, selon le vallon du Mocquart.

- Une faille, de direction NO-SE est bien marquée dans les terrains du Crétacé au droit de la vallée du Barangeon en amont de NEUVY-SUR-BARANGEON ; elle limite un synclinal pincé, et provoque le brusque changement de direction du cours d'eau. Ce synclinal se remarque très bien sur la structure de l'Argile à silex entre NEUVY-SUR-BARANGEON et MERY-ES-BOIS.

- Les grandes surfaces dépourvues de réseau hydrographique (plaine de la Madone et domaine des Beaudeaux) correspondent à des bombements légers entre les structures synclinales pré-citées.

- Un talus très net N-S marque le flanc oriental du synclinal de la Petite Sauldre, à l'aplomb de la route D 940, au point de faire apparaître le Sable du Cénomanien au creux des vallons (Gué de la Pierre, ...). 16 -

6 - HYMIOGEOLOGIE

6.1 - FORMATIONS AQUIFERES

Partant de la géologie (ch. 5), nous avons :

- Sable et Argile de Sologne et Alluvions

LES ALLUVIONS sont particulièrement épaisses et grossières dans deux secteurs :

- Grande-Sauldre (aval d ' ARGENT-SUR-SAULDRE )

- Petite-Sauldre (aval d') où l'on trouve nombre d'ouvrages productifs. Près de BRINON, certains consistent en des tranchées drainantes d'où l'on peut avoir des débits supérieurs à 100 m3/h.

LES SABLE ET ARGILE DE SOLOGNE constituent un système aquifère com.plexe (en "mille-feuille") où les bancs de sable fin alternent avec des couches imperméables. La productivité des ouvrages est fonction de l'épaisseur cumulée des sables, donc de la profondeur des captages.

Les caractéristiques les meilleures sont rencontrées dans le secteur NO, entre BRINON et CLEMONT où l'on peut obtenir des débits supérieurs à 50 m3/h. Mais dans la très grande majorité des cas, la fonnation n'est captée que par des puits à usage domestique dont on ne connaît pas la capacité de production.

Les principales caractéristiques connues sont reportées dans le tableau qui suit (classement par indice national), seulement pour les ouvrages dont la productivité est connue. - 17 -

CAPTAGES DANS LES ALLUVIONS ET LES SABLES ET ARGILE DE SOLOGNE

INDICE LIEU-DIT PROFONDEUR (m/sol) DEBIT (m3 /h) /RABATTEMENT (m)

431-5-6 Brinon 13 12 3,6 431-5-16 L'Huis 15 2,8 431-5-68 Les Gimonets 38 14 4,5

431-6-4 Clémont 15 4,2 7,5 431-6-8 Les Pointards 15 13 431-6-9 Les Monteaux 31 < 10 431-6-20 Chante loup 29 1,2 17 431-6-21 Clémont 13 8 431-6-25 Clémont 25 10 4,4 431-6-26 Clémont 23 8 431-6-28 La Naudinière 60 80 ? 431-6-30 Bel Air 12 12 431-6-31 F rame t 38 40 19 431-6-32 Marchis-Vieux 40 8,5 431-6-34 Clémont AEP 22 30 431-6-35 Le Pont Savard 9 50 La Cornette > 100 (fosse)

431-7-3 La G. Bergerie 18 3,5 3,2 431-7-4 La Pinaudière 11 20 3 431-7-11 Les Cherriers 12 1,2 10 431-7-12 La Rondelière 10 8 3

431-7-13 . Les Guénots 13 15 2,8 431-7-14 La Bagauderie 24 8 431-7-15 Le Colombier 35 12 431-7-16 La Rondelière 23 5 1,3

431-8-16 La Billardière 12 1,2 8,8 431-8-18 La Bovinière 22 0,3 4 Les Rousseaux 20 10 ? 462-7-7 Les Berthaults 4 90 (fosse) 18 -

- Nappe des silex

L'Argile à silex constitue -paradoxalement- un aquifère à très forte productivité mais seulement lorsque l'argile a été lessivée. On a donc un agglomérat de blocs de silex présentant, en quelque sorte, une macro-porosité .

Les études antérieures font état de la répartition verticale suivante :

Silex sans argile épaisseur environ 20 m

Argile épaisseur environ 5 m

Silex avec argile épaisseur environ 20 m

En fait, cette succesion n'est pas homogène ; à Gros-Bois par exemple, les silex "caverneux" ont été rencontrés jusqu'à la base. Cette répartition est fonction de la position des silex dans le cadre paléo-géographique que l'on verra au chapitre suivant.

L'extension de la nappe des silex paraît bien limitée :

- du Nord au Sud : de la à La Petite Saudre, avec une lacune au Sud de la Nère,

- d'Est en Ouest : d 'AUBIGNY-SUR-NERE à SAINTE MONTAINE.

La transmissivité de cet aquifère est élevée : 0,18 m^/S au forage du Portai (462-3-13).

Le coefficient d'emmagasinement n'a pas été déterminé, quoique dise le rapport du captage du Portai.

La nappe est pratiquement libre entre Le Portai et AUBIGNY-SUR-NERE, captive à l'Ouest du Portai sous la partie supérieure argileuse de la formation de l'Argile à silex et sous les Sable et Argile de Sologne.

La productivité de la nappe croît d'Est en Ouest en fonction :

- du lessivage de l'Argile à silex,

- de la hauteur mouillée de la fonnation de silex.

Les résultats connus sont présentés dans le tableau qui suit. On regrettera d'une part la pauvreté des informations recueillies en cours de forage (trous fait "à l'aveuglette" par les entreprises, sans échantillonnage, sans essai cohérent) d'autre part les informations cachées dans quelques cas. - 19 -

CAPTAGES DANS LA NAPPE DES SILEX

INDICE LIEU-DIT PROFONDEUR (m/sol) DEBIT (m3 /h) /RABATTEMENT (m) toit - base

431-6-5 Lauroy 20 > 24 ? 431-6-6 Brinon AEP 9 - (90 ?) 36 50- 431-6-29 Chante loup 35 - 70 431-7-2 Les Blancs 37 - 57 7 431-7-19 Commenaille 10 - 79 55 0,9 431-7-29 La Motte 22 - 47 130 2 431-7-30 Les Brochards - 47 29 total 431-7-31 Les Brochards - 41 160 30 431-8-17 Villecoq AEP source 34 431-8-19 Les Racoeurs - 21 2 15 431-8-20 Les Meneaux 6 - 24 20 9 431-8-21 Fromagerie 1 - 40 431-8-22 Les Racoeurs AEP source 462-2-15 Ménétréol 9 - 25 2 10 462-2-42 La Rozelle - 13 100 7,7 462-2-43 Bd Pinelle 32 - 40 24 18 462-3-2 Les Ventes 1 - 28 2 total (eau à 28 m) 462-3-3 Terre des Girards 0 - 37 195 1,8 462-3-6 Terre des Girards 0 - 41 160 4,5 462-3-7 La Marchaise 1 - 41 110 20 462-3-9 Beauvais 8 - 35 120 ? 462-3-10 Tillou 20 - 44 180 18 462-3-11 Bellevue 3 - 38 17 (eau à 30 m) 462-3-13 Le Portai AEP ,0 - 46 408 2 462-3-14 La Thé au 0 - 42 15 11 462-3-15 Le Portai 9 - 42 120 4 462-3-19 La Renardière 2 - 23 28 2,4 462-3-36 Les Brosses 7 - 39 120 2,7 462-3-40 Gros Bois Fl 0 - 28 35 19 462-3-41 Gros Bois F2 6 - 32 < 25 462-3-42 Les Naudins 1 - 31 sec (eau à <- de 32 m) 462-4-3 Les Henrys 0 - 23 9 18 462-4-4 Les Gorgeots 0 - 30 35 55 462-4-5 Les Garennes - 17 1, 5 13,8 462-4-6 Les Laurents - 17 1, 2 12 462-4-7 " (élevage) - 17 < 0, 8 462-4-8 La Queue du Bois - 30 1 462-4-9 La Belle Etoile - 38 70 462-5-1 Nançay AEP 40 - 70 13 < 3,5 462-5-10 Haut Boulay 40 - 61 5, 2 18 462-6-1 Les Quatre-Vents 7 - 12 1 ,2 8 462-6-2 La G. Chabotière 7 15 < 0, 3 Les Thibaults (non communiqué) 462-7-1 La Tuzerie 0 - 37 2 4,3 462-7-3 Les Blitteries 7 - 24 4 9,6 462-7-35 Les Thourys AEP 0 - 20 80 12,5 462-8-4 Les Chagnoux 0 - 25 4, 8 18 462-8-6 Le Gué Berneau 0 - 2 3 492-2-5 Neuvy-sur-B. 9 - 22 3 492-3-3 La Renaudière - 24 3, 6 18 - 20 -

- Nappe de la craie

La craie peut être productrice dans sa partie supérieure (Sénonien) que l'on traverse beaucoup plus à l'Ouest, hors du secteur étudié.

Le Turonien et le Cénomanien supérieur que l'on voit ici est marneux, pratiquement imperméable. Cette imperméabilité est soulignée par les nombreuses sources situées au toit de cette formation.

Cependant, un forage capterait la craie glauconieuse à BLANCAFORT (N" 432-5-7) et donnerait 72 m3/h pour 1,6 m de rabattement ; le doute est perm.is sur la coupe géologique de ce captage ou sur ces chiffres.

- Nappe des sables du Cénomanien

Peu profonde près de La Chapelle d'Angillon, cette formation s'enfonce très rapidement vers le NO. Elle n'a été atteinte que par deux forages agricoles anciens qui se sont ensablés et n'est plus captée que pour l'eau potable.

Les débits sont réduits au Sud et augmentent fortement vers le Nord.

La productivité est liée aussi à l'épaisseur des sables traversés.

INDICE LIEU-DIT PROFONDEUR (m/sol) DEBIT (m3 /h) /RABATTEMENT (m) toit - base

431-7-1 Les Brochards 173 - 185 150 57 (ensablé) 432-5-5 Les Roseaux AEP 24 - 160 19 8 462-3-8 Les Girards 100 - 197 (ensablé) 462-4-1 Aubigny AEP 2 73 - 153 120 45 462-4-2 Aubigny AEP 1 73 - >100 60 22 462-5-12 Nancay AEP 2 76 - 150 19 462-7-2 Presly AEP 56 - 125 27 54 462-8-2 La Boulotte 13 - 17 20 462-8-3 La Chapelle d'A. 15 - 110 50 16 462-8-5 Ivoy-le-Pré AEP 52 - 81 8 13 462-8-18 Les Gillons - 50 12 492-2-1 Neuvy-sur-B. AEP 46 - 93 16 33 492-2-12 La Gatignolle 28 - 40 ? 492-3-2 Les Brassins 25 - > 26 1,6 16 492-3-4 Maison Rouge 23 - > 27 11 1 ,8 - 21 -

6.2 - LA NAPPE DES SILEX

Les descriptions de cette curieuse fonnation des silex sont nombreuses mais les raisons de son existence n'ont pas été abordées. Afin de mieuix en comprendre la genèse, une analyse en a été faite avec la géologie structurale.

Cet aquifère est né du lessivage de la formation de l'Argile à silex. Pour ceci, les conditions suivantes ont dû être remplies :

décalcification d'une craie argileuse (Turonien) et très riche en silex (Sénonien et Turoiîien),

basculement de cette formation (bordure du Bassin Parisien et plus précisément de la fosse de Sologne, contre un système de failles N-S) et soulèvement (recul du niveau de base),

circulation importante des eaux superficielle et souterraine entraînant vers l'aval les particules fines (argile). Au bas de la pente, on trouve déjà le sable (SAINTE MONTAINE, Sud de NANCAY) . Ces circulations impliquent de grands bassins versants

présence d'axes préférentiels : ils sont créés par des synclinaux formant des vallées. Ces structures ont été repérées :

. par sismique réflexion,

. par la carte structurale de la base des silex.

Le schéma de la page suivante présente l'ensemble de ces conditions.

Mais ces conditions se retrouvent-elles hors de la Nère ?

Grande Sauldre : élévation moins forte, plus rapide ennoyage sous les Sable et Argile de Sologne.

Petite Sauldre : oui, mais avec un décalage vers l'Ouest. La recherche doit donc se faire principalement en aval d ' ENN0EU3RES , mais avant un trop fort recouvrement des Sable et Argile de Sologne.

Rère, Barangeon supérieur : bassin versant trop réduit, trop forte érosion du Crétacé supérieur. - 22 - GENESE DE LA NAPPE DES SILEX

© Dépôt meu -/-'-! Craie à silex Sénonien Craie marneuse Turonien

(2) Emersion, basculement

(3) Erosion

(4) Basculement delà zone d' Aubigny sur Nère

/ I n Lessivage de l'argile à silex dans des axes de circulation Niveau de base

(5) Etat actuel

0 Craie marneuse (2) Argile avex silex (3) Silex > aquifère 0 Sable et argile de Sologne - 23

CONDITIONS DE FORMATION DE LA NAPPE DES SILEX

Argile avec silex

Silex sans argile

d^e

^c//;'^/e ^^Df.

Argile avec silex Grand bassin d'alimentation - 24 -

6.3 - PIEZmffiTRIE (planche 2)

La carte est une synthèse des états à 1' étiage.

On remarque :

- la forte pente piézométrique à l'Est d'une ligne passant approximativement par ARGENT-SUR-SAULDRE - ENNORDRES et au Sud de PRESLY. Elle traduit un milieu peu perméable (Argile à silex non lessivée) .

la limite est très nette sur 1' Oizenotte au niveau des sources de VILLECOQ,

près d' IVOY-LE-PRE, les courbes suivent presque la topographie et ne sont plus traçables (milieu très argileux, puits "pleureurs").

la faible pente piézométrique à l'Ouest d' AUBIGNY-SUR-NERE, traduisant un milieu très perméable. A partir d 'AUBIGNY-SUR-NERE, les courbes montrent une alimentation de la nappe des silex et des alluvions par la Nère. - 25 -

7 - GEOPHYSIQUE

7.1 - INTRODUCTION

L'étude générale comprend l'étalonnage de la méthode géophysique dans deux objectifs :

- préciser, compre tenu des renseignements géologiques, l'épaisseur et la qualité de "l'argile à silex.

- repérer des passages aquifères lorsqu'ils se traduisent par une variation de résistivité des terrains. C'est l'objectif majeur et il est demandé principalement pour déceler la présence éventuelle des "chenaux".

Cette rubrique comprend deux phases

- Mesures d'étalonnage (BRGM)

Elle consiste à comparer les résultats de travaux géologiques entrepris dans cette étude à des sites connus au point de vue géologique et hydrogéologique, et essayer d'en déduire par la suite des règles générales.

- Interprétation d'études antérieures

Elle consiste à comparer les résultats obtenus avec les autres études qui ont été faites par différents bureaux d'études :

. Compagnie de prospection Géophysique Française (CPGF) de 1973

. Etude géophysique faite par G. PIERSON en vue de l'implantation d'un forage pour l'irrigation. - 26 -

7.2 - ETALONNAGE (figure 5)

Pour déceler la présence éventuelle de chena\ix à forte productivité, il a été réalisé des sondages électriques sur 2 sites, l'un à forte productivité, l'autre non productif, reliés par un trainé électrique.

7.21 - Sondages électriques

Deux sondages électriques ont été réalisés par site, sous forme croisée, afin de déceler les hétérogénéités liées à la présence de chenaux. Ils ont été réalisés selon le dispositif SCHLUMBERGER avec une longueur de ligne de AB = 300 m pour mettre en évidence le substratum marnetix .

L'interprétation des courbes de sondages électriques se fait en deux temps :

- interprétation manuelle à partir d'un catalogue d'abaque conduisant à établir un modèle géo-électrique stratifié.

- calage du modèle géo-électrique sur la courbe expérimentale.

7.211 - Zone productive

. Caractéristiques des forages :

INDICE LIEU-DIT PROFONDEUR (m/sol) NIVEAU DE L'EAU DEBIT toit / base m/sol m3/h

462-3-3 Les Dezommes 0/35 14 168

462-3-6 Terre des Girards 0/41 16 160 - 27 - FIGURE 5 : ETALONNAGE GEOPHYSIQUE

^r ^^-^ *'

•°\J ~—t^f>

¿>1 Terres des Dézomrr.es — " l I

•^;5ë'iol ^^ö?0' i -

Echelle: 1/25.000 Sondage éiectrique au poini 0 et numéro de sondage

Trainé électrique

Forage avec indice de classement (feuille 462_3) - 28 -

. Interprétation (annexe 1)

Compte tenu des coupes géologiques : (valeurs en fí.m)

SE. 3 SE.4

0 0 3 400 sol, limon 3 000 0,6 5 000 1,75 1 400 Argile a silex 2 000 dénoyée 14 n'.s. 14 800 600 41 41

35 Craie marneuse 35

Profondeur (m)

, Remarque

Un calage est obtenu indépendamment de la géologie :

SE. 3 S.E4

0 0 3 400 3 000 5 000 7 1 , /j 1 360 1 300 35 25 35 " 60

Il ne fait pas apparaître de niveau statique.

Ceci montre la fragilité de la géophysique électrique. 29

7.212 - Zone non productive

. Caractéristiques des forages :

INDICE LIEU-DIT PROFONDEUR (m/sol) NIVEAU DE l'EAU DEBIT toit / base m/sol m3/h

462-3-2 Les Ventes 1,5/28 22 0

462-3-14 La Théau 0,5 / 42 17 15

. Interprétation (annexe 1) :

(valeurs en fl.m)

SE.l SE. 2

0 0 - 2 100 Terrain de surface 3 500 2 1,5

1 400 Argile à silex 1 000 dénoyée 22 N.S. _22 600 Nappe des silex 600 42 41 35 Craie marneuse 35 'V Profondeur (m)

. Remarque :

Mais on obtient également, en l'absence de références géologiques :

SE.l SE. 2

2 "" 1,5 m

1 250 1 250

30 m 32 m 70 150 - 30 -

7.213 - Conclusion

Dans chaque cas, on obtient 4 couches :

1) Terrain de surface : p = 2 100 à 5 000 ñ.m

2) Argile à silex ZONE

productive non productive

dénoyée 1 400 - 2 000 1 000 - 1 400

3) noyée 600 - 800 600

4) Substratum 35 35

Il y a donc un contraste entre les 2 zones ; il est cependant peu marqué et l'interprétation en l'absence de référence géologique montre que l'incertitude sur la résistivité apparente est très supérieure à ce contraste.

Cependant il y a deux, facteurs qui limitent l'interprétation de nos mesures.

1) Forages :

. le forage 462-3-14 est considéré comme non productif, alors qu'il débite 15 m3/h, et n'est pas crépine sur toute la puissance de la nappe (voir coupe technique détaillée - annexe 1),

. le forage 462-3-2 n'est pas assez profond car il n'atteint pas la craie marneuse.

Cela peut en partie expliquer que le contraste de résistivité ne soit pas assez fort.

2) Niveau piézométrique

La hauteur dénoyée de l'Argile à silex est trop importante vis à vis de la puissance totale de la formation. Nous n'avions malheureusement pas le choix. - 31 -

7.22 - Trainé électrique (cf. annexe 1)

Ce trainé est réalisé pour déceler l'existence éventuelle de chenaux par les variations latérales de résistivité.

La longueur de ligne AB est calculée en se basant sur les résultats des différents sondages électriques de façon à atteindre l'argile à silex noyée. La longueur de ligne AB = 90 m est jugée suffisante pour réaliser l'objectif souhaité.

- Résultats

Ce trainé électrique confirme les résistivités trouvées par les sondages électriques pour AB = 90 m :

700 ñ.m près des forages productifs 600 ñ.m près des forages non productifs

Il fait apparaître des zones de résistivités élevées de l'ordre de 1 300 ñ.m, dues à la faible puissance de la nappe des silex ; ainsi la partie dénoyée masque celle située sous la surface piézométrique, d'où les valeurs fortes des résistivités obtenues.

Les plus basses résistivités pourraient être induites par une proportion d'argile plus importante dans la couche d'argile à silex.

- Remarques :

Le trainé électrique ne peut être utilisé systématiquement, car il ne donne pas les résultats escomptés, soit parce que le niveau de la nappe est trop profond pour distinguer la partie d'argile à silex noyée de celle dénoyée, soit que la couche de surface est très résistante et empêche de mesurer la résistivité vraie de l'aquifère. Cette influence est d'autant plus grande que la couche de surface est plus épaisse.

7.23 - Test de sensibilité

L'interprétation des résultats de cet étalonnage en utilisant le logiciel GRIVEL (voir annexe 2) est tentée avec différentes valeurs de résistivité de l'argile à silex noyée ; elle aboutit aux résultats suivants :

. dans le cas des forages non productifs (cf. annexe 2, figures 1 et 2), si la résistivité de l'argile à silex noyée varie du simple au double ou se réduit de moitié, la courbe théorique se décale très légèrement de la courbe expérimentale.

. par contre, le décalage est important dans le cas des sondages électriques à proximité des forages productifs (cf. figures 3 et 4 de l'annexe 2). - 32 -

7.3 - CALAGE AVEC LES CAMPAGNES GEOKtYSIQUES PRECEDENTES

7.31 - CPGF - 1973

Le calage est entrepris sur 2 sites.

- Le Portai

Trois sondages électriques de contrôle A, B, C (cf. annexe 3) établis par la CPGF ont abouti par la suite à l'implantation du forage au lieu dit "Le Portai" dont les caractéristiques sont les suivantes :

INDICE LIEU-DIT Q m3/h NIVEAU STATIQUE (m) RABATTEMENT (m)

462-3-13 Le Portai 150 5,4 0,7

La coupe succincte est la suivante :

0 - 53 m - Argile à silex 53 m - Craie

Le calage donne le résultat suivant : surface du sol

1 300 ñ.m 1,5 m 200 ñ.m 6,5 m 500 ñ.m 13 m 300 ñ.m 22 m 500 ñ.m 27 m 300 ñ.m 47 m 30 fí.m

REMARQUE :

- le modèle géo-électrique ainsi obtenu correspond parfaitement à la coupe géologique du forage du Portai.

- L'argile à silex productrice qui correspond à des silex a une résistivité de 500 8. m.

Cette valeur est inférieure à celle obtenue par les sondages BRGM. - 33 -

Le calage du sondage électrique A sur le forage du Portai est obtenu pour un modèle géo-électrique suivant : surface du sol

1 100 ñ.m 1 m

2 400 II 2,6 m 500 II 15 m 100 II 30 m 200 11 50 m 40 II

On remarque l'existence d'une couche résistante de résistivité 500 ñ.m et d'épaisseur 14 m qui correspond à des silex purs.

- La Talle :

Un sondage' électrique 503 (emplacement cf. figure 12) a été établi pour le même objectif d'étude. Le calage de ce dernier est testé sur le forage au lieu-dit "La Talle" dont les caractéristiques sont les suivantes :

INDICE LIEU-DIT Q m3/h NIVEAU STATIQUE (m) RABATTEMENT (m)

431-7-29 La Talle 120 2,5 2

La coupe succincte est la suivante :

0 - 6,50 m - Sable et argile de Sologne 6,5-18 m - Marne calcaire 18 - 47,50 m - Argile à silex

Le calage donne le résultat suivant : surface du sol

1 500 ñ.m 2 m 100 " 15 m 800 " 47 m 35 "

Ici, les silex noyés ont une résistivité de 800 ñ.m, comme cela a été trouvé avec les sondages BRGM.

- Profils géophysiques CPGF

Un calage sommaire a été fait avec les valeurs indiquées sur les profils géophysiques et les forages situées à proximité. Les silex aquifères ont une résistivité de 400 à 650 ñ.m, valeur assez basse.

Les silex cimentés à 2 000 ñ.m sous le niveau piézométrique n'ont pas été vérifiés. - 34 -

7.32 - Cabinet d'étude Pierson

Cette étude géophysique a été réalisée en vue d'implanter un forage pour l'irrigation au lieu-dit "Les Naudins" (annexe 3).

Elle a consisté à rechercher un axe d'écoulement préférentiel au sein de la propriété, en utilisant la méthode de profils de résistivité avec des dispositifs dissymétriques dont malheureusement les paramètres ne sont pas indiqués dans son rapport. Il n'est donc pas possible de les comparer à nos résultats.

Deux profils ont été mis en oeuvre : le premier profil montre une discontinuité de la résistivité assez marquée. L'étude conclut sur l'implantation d'un forage à l'endroit de cette discontinuité de la résistivité.

Lors de l'exécution de ce forage, aucune venue d'eau ne fût observée, l'ouvrage étant arrêté dans un faciès marneux du Turonien. Ce forage est resté entièrement à sec jusqu'au fond (48 m).

Les variations de résistivité mesurées dans l'étude ne peuvent pas être liées à la présence d'un faciès aquifère, car l'épaisseur de l'argile à silex dénoyée (48 m) est beaucoup trop importante et masque totalement les variations de résistivité dans le terrain en profondeur. La méthode est donc inadaptée dans ce cas.

7.4 - COMMENTAIRES

Les contrastes de résistivité ne sont pas assez nets entre les zones productive et non productive pour que l'on puisse retenir la méthode géophysique pour déceler des axes d'écoulement dans les silex. L'influence des couches superficielles très résistantes ainsi que la profondeur du niveau statique sont des facteurs prédominants.

Malgré cela, la géophysique doit être retenue pour 2 raisons :

- délecer les zones pauvres en argile, donc potentiellement favorables,

- déterminer la profondeur du substratum marneux qui sera à comparer avec le niveau piézométrique. - 35 -

8 - NIVEAUX PRODUCTEURS

L'enquête et l'analyse des rares rapports existants effectuées sur les captages de la nappe des silex révèlent des arrivées brutales d'eau en cours de forage, d'où la notion de "chenaux". Mais il arrive fréquemment que seule la première arrivée d'eau soit décelable en cours de forage et, qu'après développement, la hauteur productrice soit plus généralisée.

Une opération au micro-moulinet a donc été prévue sur un captage existant pour mettre en évidence les niveaux producteurs, mais n'a pas pu être menée à bien ni fournir les résultats escomptés :

- Captage du Portai (462-3-13)*

données :

. diamètre 800 mm . crépine de 8,5 à 50 m . pompe en service à 19 m, débit = 70 m3/h

résultat :

. impossibilité technique d'enregistrement au-dessus de la pompe,

. vitesse ascensionnelle inférieure au seuil de sensibilité de l'hélice.

- Captages agricoles : demande et tentatives sur 3 forages en service présentant une hauteur noyée suffisante (462-3-3, 6 et 15) : mis à part un refus d'accès, on rencontre les difficultés suivantes :

. pompe à mi-hauteur de la formation des silex,

. blocage de la sonde sur les brides.

(*) Opération entreprise les 13 et 14 août 1987 - 36 -

9 - CONCLUSIONS

Ils sont présentés dans le tableaux suivant, la répartition correspondant à des zones de caractéristiques hydrogéologiques distinctes. Les études détaillées sont présentées dans un rapport séparé (87 SGN 629 CEN).

- Clcissement des sites en fonction des chances de succès

""" Les indices sont favorables et il existe des références de productivité. Bonnes chances de succès.

Les indices favorables sont insuffisants ou peu fiables. Pas de référence à proximité. Risque d'échec.

Le seul indice favorable acquis est contredit par d'autres éléments Risque d'échec très élevé.

NOTE : en recherche d'eau, un indice favorable confirmé par forage correspond à la présence d'une circulation d'eau mais sans considération de débit. - 37

PROFONDEUR CLASSEMENT OBSERVATIONS (m)

1 CHALINE G. Les Naudins / Silex dénoyés

2 CHELOT Ph. Les Berthaults 30

JL JLJ. 3 CHOPINEAU M. Le Moulin Neuf A 40 J.J. B 45

4 COUET R. Romee rot 30

JL 5 DEPELLECHIN La Marcandière 20

J.

6 DEROUET G. Les Landes 30

JLJL J. 7 FOLLONIER GAEC Les Dezommes A 40 JLjL B 40

8 GABORET J.L. Les Quatre-Vents 30 J. J. J. Sable et argile

9 GABORET R. Les Ménardières / Silex dénoyés -it -it it 10 GRESSIN A. Les Blitteries / it Argile

3Î- 11 LAME Ph. Les Cherriers / Argile

12 MENON H. Les Grassets / ? Argile

13 MERCIER Gros-Bois 30

14 MERY B. Les Soyers 20

15 PELLERIN R. Les Frelats A 30 B 20 JL

16 PEPIN J. Les Vives / Silex dénoyés

17 POLLET J. La Huaudière / Argile/dénoyage

18 POODT Maison des Bois / Argile

JLJL 19 PRASLONG GAEC Les Ruesses A 25 B 25 J.

20 VELLUET G. Villecoq 20

21 PLUCHET V. L' Oizenotte 15 JL

22 WITTERT 0. Les Bertrands 42 J. - 38 -

Les forages proposés captent tous la nappe des silex à l'exception du domaine de Mr GABORET J.L., près de BRINON, où l'objectif est constitué par les Sables de Sologne et des alluvions.

Un deuxième objectif est cité pour mémoire : les sables du Cénomanien. Si la profondeur reste "raisonnable" au Sud-Est de la région, une reconnaissance exige un équipement définitif approprié (crépines spéciales, massif filtrant) qui est relativement coûteux.

- Retenues colllnalres ou bassins de stockage

Cette étude montre, par les diverses méthodes d'investigation, que les terrains sont imperméables à l'Est et au Sud de la région étudiée et donc propices à la prospection de sites de retenues :

- Argile à silex : partie básale de la formation à proximité des crêtes piézométriques aux extrêmes Est et Sud,

- Marne du Cénomanien dans les vallées de :

. Oizenotte supérieure (exemple : Les Cherriers), . Nère à l'amont du Domaine d' Aubigny, . Vallées transversales de la Petite-Sauldre :

* Layon et Gué David " Mocquart

Malgré les apparences de la géologie, des réserves sont faites pour :

- 1 'Oizenotte moyenne : risque de "fuite hydraulique" vers l'Ouest (piézométrie précise à établir en rive gauche),

- La Petite Sauldre en amont des Blitteries : compartiment effondré en rive gauche supposé par la géophysique,

- Cours aval du Layon : s'assurer de la couverture des sables du Cénomanien.

Les possibilités de création de retenues sont présentées pour les agriculteurs pour qui la ressource en eau souterraine est absente (cf. rapport 87 SGN 629 CEN). ANNEXE 1

PHASE ETALONNAGE

SONDAGES ET TRAINE ELECTRIQUES FignM -SONDAGE ELECTRIQUE D ETALONNAGE

87 SGN 598 CEN .~l I 1052 Fig n° 2, SONDAGE ELECTRIQUE D ETALONNAGE

87 SGN 598 CEN I 10S2 Fig n°3-. SONDAGE ELECTRIQUE D ETALONNAGE

9I0-' AB/2 ( 87 SGN 598 CEN

» I0S2 Fig n%-. SONDAGE ELECTRIQUE D^ ETALONNAGE

3000

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87 SGN 598 CEN ANNEXE 2

TEST DE SENSIBILITE Fig n°1- Sondage électrique S.E.I

87 SGN 598 CEN I I0S2 Fig n^2- SONDAGE ELECTRIQUE S.E.2

AB/2 87 SGN 598 CEN T.- » I0S2 Fig n"3- SONDAGE ELECTRIQUE S.E. 3

AB/2 ( 87 SGN 598 CEN J I IDS2 Fig n% . SONDAGE ELECTRIQUE S.E.A

4 5 6 7 8 9 10 3 * 5 6 7 8 910' AB/2(m) 87 SGN 598 CEN I 1052 ANNEXE 3

CALAGE AVEC LES CAMPAGNES DE GEOPHYSIQUE PRECEDENTES PLAN DE SITUATION fig nil

•J •' L.*../.n •K'%>Síh±=3^N erres des De:orwr.es 1 W¿4^frW^^" -^'^^utff-'• fir,

<"V' •-?*•

Echelle: 1/25.000

A. ELC : sondage de controle C.P.G.F avec indice

—&——— Profil' électrique C.P.G.F et sondage électrique avec numéro

Forage avec indice déclassement (feuille 462_3)

87 SGN 598 CEN Figrf2, CALAGE DE S.E.C SUR LE FORAGE DU PORTAL

7 8 9I0' AB/2 (m) 87 SGN 598 CEN I 1052 Fig n'^S- CALAGE DE S.E. A SUR LE FORAGE DU PORTAL

1W0

87 SGN 598 CEN I 1052 PLAN DE SITUATION Fig n°A

/•Sables ./A*

f 14-4.4

/ (

AffDMldlï \ I

Echelle: 1/25.000

-—©—Profil électrique CPGF et sondage avec numéro

29 o Forage avec indice de classement (feuille 431.7)

87 SGN 598. CEN Fign°5, CALAGE DU S.E. 503 SUR LE FORAGE DE LA TALLE

AB/2 (m) 87 SGN 598 CEN n I 1052