Pierrot Lunaire 月に憑かれたピエロ

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Pierrot Lunaire 月に憑かれたピエロ Pierrot lunaire 月に憑かれたピエロ Ensemble Musica Nigella Takénori Némoto Jean-Philippe Desrousseaux Marie Lenormand Pierrot lunaire - Bunraku 月に憑かれたピエロ – 文楽 Coproduction : Ensemble Musica Nigella / Euphonie - Festival Musica Nigella / Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines - Scène Nationale Création : mai 2015 - janvier 2016 Théâtre musical avec marionnettes Spectacle chanté en Allemand surtitré en Français Durée : 1h sans entracte Spectacle tout public (conseillé à partir de 12 ans) Œuvres interprétées Quatorze manières de décrire la pluie (Vierzehn Arten den Regen zu beschreiben) / durée 13’ Musique de Hanns Eisler Composées en 1941 puis dédiées à Arnold Schönberg pour ses 70 ans en 1944 / Date de création inconnue Pierrot lunaire / durée 40’ Musique d’Arnold Schönberg Sur les poèmes d’Albert Giraud traduits en Allemand par Otto Erich Hartleben Composé en 1912 / Créé le 16 octobre 1912 à la Choralion-Saal à Berlin Equipe artistique Direction musicale : Takénori Némoto Adaptation, mise en scène, costumes et scénographie : Jean-Philippe Desrousseaux Réalisation des marionnettes : Petr Řezač Création lumière : François-Xavier Guinnepain Création vidéo : Gabriele Alessandrini Marie Lenormand, mezzo-soprano Ensemble Musica Nigella Pablo Schatzman, violon & alto Annabelle Brey, violoncelle Nicolas Ducloux, piano Anne-Cécile Cuniot, flûte François Miquel, clarinette Jean-Philippe Desrousseaux, marionnettiste Gaëlle Trimardeau, marionnettiste Bruno Coulon, marionnettiste Antonin Autran, marionnettiste Résumé de projet Plus de cent ans après sa création, Pierrot lunaire fascine et incite toujours la créativité des artistes d’aujourd’hui. Parmi les monuments musicaux du compositeur (Gurre-Lieder, Nuit transfigurée, Symphonie de chambre…) Pierrot lunaire apparait comme une lettre intime, une sorte de déclaration d’amour à la nouvelle manière de composer la musique que son auteur recherche depuis des années. Si Schönberg ne voit pas encore clairement le visage de sa future bien-aimée au nom séduisant de dodécaphonie, il est déjà convaincu de son existence. Dans ce chef d’œuvre, au lieu de renier cet académisme par lequel il est également passé, il oppose plusieurs éléments pour provoquer une fusion interdisciplinaire et créer un nouveau mode d’expression : composition tonale et atonale, chanter et parler, musique et théâtre, musique savante et musique populaire (cabaret) etc. Le choix de la traduction allemande des poèmes d’Albert Giraud est également un élément primordial. L’adaptation libre d’Otto Erich Haltleben accentue le côté fantastique des propos et crée une atmosphère si particulière de la pièce qui a fait parler d’elle à travers toute l’Europe dès sa création en 1912. Si cette perpétuelle recherche de nouveauté était aussi répandue à Vienne, ce n’est évidemment pas par hasard. Dans ce carrefour des cultures européennes de l’entre deux siècles, la sécession viennoise avait vu le jour à la fin des années 1890 avec la fondation de l'Union des Artistes Créateurs d'Autriche qui s’opposait radicalement à l’académisme et revendiquait sa source d’inspiration puisée dans d’autres formes d’expression comme l’art japonais auquel l’Union consacre sa 6ème exposition organisée en 1900. Ainsi, bien que l’idée d’adapter cette œuvre mythique de l’Ecole de Vienne en Bunraku paraisse à la première vue surprenante, il n’en est rien en réalité. Convaincus que cette idée d’opposition animait Schönberg pour écrire Pierrot lunaire et que toute une génération d’artistes viennois voire européens de cette époque revendiquait une valeur artistique anti-académique tout en étant motivée par une attirance non dissimulée envers l’art japonais, nous ne faisons que suivre la voie évoquée par Schönberg ainsi que par ses contemporains. Comme dans une représentation de théâtre Nô (une autre forme de théâtre traditionnel japonais proche de Bunraku) qui commence toujours par une courte pièce de Kyôgen - légère et joyeuse - précédant la pièce principale de Nô - grave et dramatique -, il nous semblait important d’intégrer une pièce préliminaire pour introduire Pierrot lunaire. Ainsi le choix des Quatorze manières de décrire la pluie s’est naturellement imposé, en rapport direct avec Pierrot lunaire (composée par un élève-ami de Schönberg et dédiée aux 70 ans de ce dernier dans la même nomenclature) mais dans un travail de création vidéo qui évoque les marionnettes sans les dévoiler. Jean-Philippe Desrousseaux & Takénori Némoto Autour du spectacle Actions pédagogiques en collaboration avec les établissements scolaires Durée : 3 à 6 mois précédant la représentation Les divers sujets seront abordés non seulement en musique (musique totale et atonale, Ecole de Vienne, Sprechgesang…) mais aussi dans d’autres matières (sécession viennoise, symbolisme, artistes sous le régime nazi…) Atelier du spectateur Durée : 1h Conférence donnée par Takénori Némoto autour de Pierrot lunaire, son histoire, l’influence que l’œuvre a exercée sur les générations qui ont suivi ainsi que différentes adaptations scéniques qui ont eu lieu depuis sa création. Concert de Musique de chambre Durée : 1h30 A première vue, la nomenclature choisie par Schönberg pour son chef d’œuvre Pierrot lunaire (flûte, clarinette, violon, violoncelle et piano) nous semble très originale, du moins hétéroclite. Mais lorsqu’on étudie la partition de ce chef d’œuvre ainsi que l’ensemble de l’œuvre de Schönberg et de ses disciples de l’Ecole de Vienne, on comprend très vite que c’est un choix murement réfléchi qui rassemble tous les éléments sonores d’un orchestre symphonique. La flûte représente la tessiture aiguë des bois (qui remplace parfois celle du hautbois) et renforce le timbre de violon dans les tutti en lui donnant une brillance inattendue, la clarinette parcourt (surtout avec l’utilisation en alternance d’une clarinette basse) tout le reste de tessiture des instruments de bois et imite même parfois le timbre des instruments de cuivre, donnant ainsi à l’ensemble une force sonore et une couleur particulière chère aux compositeurs de l’Ecole de Vienne, tandis que le trio formé par violon, violoncelle et piano apporte quant à lui la solidité d’une structure académique, mainte fois utilisée par nos plus grands compositeurs, créant ainsi un effet à la fois symphonique et chambriste. Un grand nombre de compositeurs qui ont suivi Schönberg a pris pour modèle cette ingénieuse instrumentation pour écrire leurs plus belles pages de musique de chambre comme c’est le cas de Hanns Eisler (Quatorze manière de décrire la pluie), d’Anton Webern qui a réalisé une magnifique transcription de la Première Symphonie de chambre de son maître, mais également de Tristan Murail (La Barque mystique) ou de Gérard Grisey (Talea). Associées à deux autres œuvres qui ont été créées en France l’année de création de Pierrot lunaire (1912), ces quatre œuvres seront un parfait panorama de ce que Schönberg a pu influencer directement et indirectement dans la création musicale du 20ème siècle en Europe. Claude Debussy Prélude à l’après-midi d’un Faune* Tristan Murail La Barque mystique Maurice Ravel Ma mère l’oye* Arnold Schönberg Première Symphonie de chambre Op 9** *Transcription de Takénori Némoto **Transcription d’Anton Webern Personnages Pierrot, un poète amoureux de Colombine Colombine, une jeune geisha travaillant dans une maison de thé et amoureuse de Pierrot Cassandre, un vieil homme riche, cruel, propriétaire de la maison de thé et de Colombine Une vielle femme, pleine de vices et dirigeant la maison de thé La lune Résumé L’histoire se situe dans une maison close au Japon de l’époque Edo et se déroule en trois parties, chacune composée de sept chants. Pierrot est amoureux de Colombine, mais ils ne peuvent se retrouver qu’en cachette. Car Colombine doit fuir les regards de l’affreux Cassandre qui voudrait lui aussi l’épouser. La position de geisha de Colombine l’oblige à obéir cependant à Cassandre. Et Colombine 1. est toujours surveillée par une vielle femme qui dirige la maison de thé. Pierrot demande à Colombine de fuir cet endroit et de le suivre. Il est devenu jaloux du vieux Cassandre et des caresses que le vieil homme prodigue à Colombine. Hélas Colombine est moralement enchaînée à cette maison de thé. Pierrot lui fait une scène et Colombine, pour montrer son désespoir, se suicide avec le katana de Pierrot. Pierrot est assailli de pensées affreuses et il se laisse aller à toutes les faiblesses. La vieille femme qui surveillait Colombine, tente à son tour de le séduire et Pierrot la tue. Hanté par le souvenir de Colombine il revoit son fantôme. Et il en veut terriblement au 2. vieux Cassandre qui faisait souffrir Colombine. Au cours d’une messe qui célèbre la mort de Colombine, il revoit son corps inanimé et tente une ultime fois de la prendre dans ses bras. Il en est empêché par le vieux Cassandre. Ivre de douleur, il tue le vieux Cassandre après l’avoir humilié. Pierrot, progressivement, recouvre une meilleure santé morale. Il se purifie de toutes ses actions meurtrières. La lune, qui semble avoir toujours été la confidente de ses pensées, dispense une nouvelle lumière sur le chemin de vie de Pierrot. 3. Peu à peu il retrouve la paix et entreprend un voyage. C’est le retour du printemps et Pierrot retourne à Bergame sa ville natale. Moments-clés du spectacle Quelques éléments pour mieux comprendre le spectacle es musiciens restent en place dans le silence qui suit la première pièce (Quatorze manières de décrire la pluie), la chanteuse les rejoint, et rompant le silence toujours un peu frémissant qui précède le L début d’une magistrale, on entend retentir la percussion un peu creuse et claire des hyôshi-gi. Ce sont deux bâtons frappés en crescendo rythmique qui annonce le début d’un spectacle de bunraku au Japon. Et sur ce cliquetis de bois, parfois mal identifiable pour une oreille occidentale et donc par sa couleur immédiatement singulière, 3 marionnettistes, sur un pas très allant, font entrer Pierrot.
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