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Militärische Denkmäler in den Kantonen Glarus, Inner- und Ausserrhoden und St. Gallen

Inventar der Kampf- und Führungsbauten Monuments militaires dans les cantons de Glaris, Appenzell Rhodes-Intérieures et Extérieures et Saint-Gall

Inventaire des ouvrages de combat et de commandement Herausgeber und Vertrieb EIDG. DEPARTEMENT FÜR VERTEIDIGUNG, BEVÖLKERUNGSSCHUTZ UND SPORT armasuisse, Bereich Bauten Kasernenstrasse 7, 3003 Redaktion Silvio Keller, Architekt HTL Maurice Lovisa, Architekt ETHL, Bern Thomas Bitterli, lic. phil. I Übersetzung Übersetzungsdienst armasuisse, Clama ag, 3050 Schwarzenburg Konzept, Gestaltung Paola Moriggia, Bern Lektorat deutsch Jiri Kvapil, cand. iur. Lektorat französisch Übersetzungsdienst armasuisse, Clama ag, 3050 Schwarzenburg Titelbild: Infanteriebunker am Linthkanal bei (GL). Bild rechts: Baustelle Geländepanzerhindernis Schollberg- Bergweite (Schweizerisches Bundesarchiv) Bisher sind in chronologischer Reihenfolge die nachstehenden Broschüren erschienen: TI, NE/JU, SH/TG, NW/OW/LU, SO/BL/BS, VS, GR, ZH und UR/SZ/ZG sowie ein Spezialheft über das ehemalige Artillerie- werk Foppa Grande im Tessin.

Edition et publication DÉPARTEMENT FÉDÉRAL DE LA DÉFENSE, DE LA PROTECTION DE LA POPULATION ET DES SPORTS armasuisse, domaine des constructions Kasernenstrasse 7, 3003 Berne Rédaction Silvio Keller, architecte ETS Maurice Lovisa, architecte EPFL, Berne Thomas Bitterli, lic. phil. I Traduction Service de traduction armasuisse, Clama ag, 3050 Schwarzenburg Conception, réalisation Paola Moriggia, Berne Relectures allemand Jiri Kvapil, cand. iur. Relectures français Service de traduction DDPS, Clama ag, 3050 Schwarzenburg Page de couverture: fortin d’infanterie sur le canal de la près de Niederurnen (GL) Illustration à droite: chantier de l’obstacle antichar terrain de Schollberg – Bergweite (Archives fédérales suisses) Jusqu’à présent, les brochures ci-dessous ont été publiées dans l’ordre chronologique: TI, NE/JU, SH/TG, NW/OW/LU, SO/BL/BS, VS, GR, ZH et UR/SZ/ZG ainsi qu’un cahier spécial sur l’ancien ouvrage d’artillerie de Foppa Grande au Tessin

Auflage 1500 Stück, 2006 Tirage: 1500 exemplaires, 2006

Vorwort

Kathrin Hilber

Préface

Kathrin Hilber

Geheim: Fotografieren war verboten, kleine technischen Gründen ausgemustert werden, la population suisse se basait dans la Blechschilder mit einem rot durchgestriche- war es somit für das VBS Chance und Pflicht tourmente. Les hommes connaissaient nen Fotoapparat säumten gewisse Strassen- zugleich, diesen Bestand auf exemplarische intimement ces installations pour y avoir züge längs schroffer Bergflanken. Militäri- Zeugnisse wissenschaftlich zu prüfen und servi; et les femmes y avaient un accès sche Bauten galten als Inbegriff der Geheim- herausragende Beispiele zu erfassen. Das mental tout aussi palpable et inévitable, haltung. Und doch waren sie unübersehbar. Ergebnis ist ein Inventar, das einmalige fût-ce par des chemins détournés. Et, ce Die Sperren liessen sich nicht verbergen, Vertreter der historisch gewordenen Bunker, qu’on ne voyait pas, on le sentait. und die Vegetation, welche sie getarnt hätte, Stollen und Sperren als zwar junge, aber ab- C’était bien ainsi. wurde systematisch in Schach gehalten. Die solut berechtigte Exponate hervorhebt, und als Scheunen und Wohnhäuser kaschierten unserem Schutz anvertraut. Aujourd’hui, la situation sécuritaire a chan- Stolleneingänge wollten auch nie so recht gé radicalement. Environ 10’000 construc- überzeugen. Und gerade diese Doppelrolle tions et installations ne sont plus en usage. führte dazu, dass militärische Orte besonders Une nouvelle destinée a remplacé leur fonc- interessant erschienen. SECRET: Il était interdit de photographier. tion originelle: en véhiculant une mémoire, Was von seiner Grundfunktion her äusserlich De petits panneaux de fer-blanc reproduisant elles peuvent acquérir une valeur sur le plan kaum in Erscheinung treten sollte, diese un appareil photo barré de rouge bordaient des idées qui les rend dignes d’être conser- einmalige Palette verschiedenster Typen von certaines voies longeant des flancs de vées. Les constructions militaires ont, tout Bunkern, Stollen und Sperren, war dennoch montagne escarpés. Les constructions comme les monuments classiques, un même für die Sicherheit der Schweiz von zentraler militaires étaient alors la matérialisation potentiel à devenir les précieux témoins Bedeutung. Diese strategisch ausgedachten, même du maintien du secret. Et pourtant, d’une époque. technisch aufwendigen und logistisch ausser- nul ne pouvait ne pas les voir. Les barrages ordentlichen über- und unterirdischen Bauten ne pouvaient être cachés, et la végétation En raison du nombre très élevé d’installa- waren Teil des kollektiven Wissens und qui aurait dû les soustraire à la vue était tions militaires devant être désaffectées pour schufen das Vertrauen, auf das die Schweizer systématiquement contenue. Les entrées des raisons inhérentes à la défense, c’était Bevölkerung in schweren Zeiten aufbaute. de galeries camouflées en granges et en donc, pour le DDPS, une occasion et même Männer kannten diese Anlagen hautnah aus maisons d’habitation n’étaient jamais très un devoir de les évaluer de manière scientifi- dem Dienst, Frauen kamen auf anderem convaincantes non plus. C’était précisément que quant à l’exemplarité de leur témoigna- Wege mit diesem Grundstock schweizeri- ce double rôle qui conférait un intérêt ge et d’en recenser les plus représentatives scher Verteidigungstechnik ebenso und particulier aux emplacements militaires. parmi elles. Il en résulte un inventaire qui unausweichlich in Tuchfühlung. met en valeur l’unicité historique de certains Und was man nicht sah – man fühlte es. Ce qui, de par sa fonction fondamentale, ne fortins, galeries et barrages. Malgré leur Es war gut so. devait guère être aperçu de l’extérieur, cet jeune âge, ils méritent absolument d’être éventail unique de types les plus divers de exposés, et leur protection nous est désor- Heute hat sich die Sicherheitslage radikal fortins, de galeries et de barrages, avait une mais confiée. geändert. Rund 10’000 dieser Bauten und signification primordiale pour la sécurité de Anlagen haben ausgedient. Anstelle ihrer la Suisse. Ces constructions en surface et ureigensten Zweckbestimmung hat sich eine souterraines, exigeantes sur le plan techni- neue Komponente ergeben: So können sie que et extraordinaires sur le plan logistique, unter dem Aspekt des Erinnerungsträgers répondaient à une réflexion stratégique. einen ideellen Wert erreichen, der sie schüt- Elles faisaient partie intégrante d’un savoir zenswert macht. Militärische Bauten haben collectif et créaient la confiance sur laquelle dasselbe Potential, wertvolle Zeitzeugen zu werden, wie klassische Denkmäler. Kathrin Hilber Bedingt durch den enormen Bestand an mili- lic. phil., Regierungsrätin, Vorsteherin des Departementes des Innern des Kantons St. Gallen tärischen Anlagen, welche aus verteidigungs- lic. phil., Conseillère d’Etat, Cheffe du Département de l’Intérieur du Canton de Saint-Gall 1 Inhaltsverzeichnis Table des matières

Kathrin Hilber 1 Vorwort / Préface

Silvio Keller 3 Editorial / Editorial

Fred Heer 4 “Von den Letzinen” / «Des »

Ernst Rüesch 6 Die Ostschweiz im Kalten Krieg / La Suisse orientale et la Guerre froide

Stefan Sonderegger 8 Die Militärgeschichte im Spiegel der Orts- und Flurnamen L’histoire militaire reflétée par les toponymes

Maurice Lovisa 12 Kurze Erläuterung zum Inventar der Kampf- und Führungsbauten der Kantone Glarus, Appenzell Inner- und Ausserrhoden und St. Gallen Bref commentaire à l’inventaire des ouvrages de combat et de commandement des cantons de Glaris, Appenzell Rhodes-Intérieures et Extérieures et Saint-Gall

Verzeichnis der Sperrstellen in den Kantonen Glarus, Appenzell Inner- und Ausserrhoden 14 Répertoire des positions de barrage dans les cantons de Glaris, Appenzell Rhodes-Intérieures et Extérieures

Verzeichnis der Sperrstellen im Kanton St. Gallen 15 Répertoire des positions de barrage dans le canton de Saint-Gall

Sperrstelle Niederurnen/Ziegelbrücke / Position de barrage Niederurnen/Ziegelbrücke 16

Sperrstelle Näfels / Position de barrage Näfels 18

Sperrstelle Halten-Thal / Position de barrage Halten - Thal 20

Sperrstellen Heldsberg und Bruggerhorn / Positions de barrage Heldsberg et Bruggerhorn 22

Sperrstelle Stoss / Position de barrage Stoss 24

Sperrstelle / Position de barrage Wartau 26

Sperrstelle Magletsch / Position de barrage Magletsch 28

Sperrstelle Schollberg / Position de barrage Schollberg 30

Sperrstelle Sarganser Au / Position de barrage Sarganser Au 34

Anhang / Appendice 36 Beispiele für ökologische Aufwertungen Exemples de revalorisations écologiques Artilleriewerk Ennetberg und seine Tarnungen 38 L’ouvrage d’artillerie d’Ennetberg et ses camouflages

Arbeitsgruppe Natur- und Denkmalschutz bei Kampf- und Führungsbauten (ADAB VBS) 40 Groupe de travail pour la protection de la nature et des monuments – ouvrages de combat et de commandement (ADAB DDPS)

2 Editorial Editorial

Sehr geehrte Leserinnen und Leser Chères Lectrices et Chers Lecteurs, Au nom des éditeurs, je remercie ici tous ceux qui ont contribué au succès de cette Die vorliegende Broschüre ist ein Auszug La présente brochure est un extrait de brochure! aus dem Inventar der als erhaltenswert ein- l’inventaire des ouvrages situés dans les gestuften Objekte in den Kantonen Glarus, cantons de Glaris, d’Appenzell, Rhodes- Silvio Keller Appenzell Inner- und Ausserrhoden sowie Intérieures comme Rhodes-Extérieures, et Chef de projet Monuments militaires DDPS St. Gallen. Sie soll Fachleuten und Laien de Saint-Gall, qui ont été classés comme einen Überblick über den Reichtum an méritant d’être conservés. Son but est de historischen, architektonischen, technischen fournir tant aux spécialistes qu’aux amateurs und ökologischen Werten geben, die in den éclairés une vue d’ensemble des richesses militärischen Bauten des 20. Jahrhunderts d’ordre historique, architectonique, technique verborgen sind. Die zusätzlichen Beiträge et écologique inhérentes aux constructions verschiedener Fachleute sollen dazu bei- militaires du 20e siècle. Les apports supplé- tragen, Hintergründe aufzuzeigen und das mentaires de divers spécialistes contribue- Verständnis für diese jüngste Generation ront à dégager les tenants et les aboutissants von Denkmälern zu fördern. de cette génération de monuments la plus récente, et à susciter l’intérêt à son égard. Das Inventar wird im Auftrage der Geschäfts- leitung EMD – heute VBS – seit 1993 durch L’inventaire est élaboré depuis 1993 sur die interdepartementale Arbeitsgruppe mandat de la direction du DMF – aujour- “Natur- und Denkmalschutz bei militärischen d’hui DDPS – par les soins du groupe de Kampf- und Führungsbauten” (ADAB) travail interdépartemental «Protection de la erarbeitet. Es erfasst und bewertet den nature et des monuments – Ouvrages de grossen Bestand an Bauten und Anlagen, combat et de commandement» (ADAB). Il welche mit den Reformprojekten “Armee 95” recense et évalue les nombreuses construc- und “Armee XXI” militärisch überflüssig tions et installations devenues superflues sur geworden sind. le plan militaire après la mise en œuvre des projets de réforme «Armée 95» et Die vorliegende Dokumentation ist bereits «Armée XXI». die zehnte Ausgabe in einer Reihe, welche schliesslich die ganze Schweiz abdecken La présente documentation est déjà la 10e soll. Nicht berücksichtigt sind die militäri- édition d’une série de publications destinée schen Hochbauten. Diese werden separat à couvrir l’ensemble de la Suisse. Les erfasst, ebenso wie die Anlagen der Luftwaffe bâtiments militaires de surface n’y figurent und die unterirdischen Versorgungsanlagen. pas. Ces derniers seront saisis ultérieure- ment, tout comme les installations des Forces Im Namen der Herausgeber danke ich an aériennes ainsi que les infrastructures de dieser Stelle allen bestens, die zum Gelingen soutien souterraines. dieser Broschüre beigetragen haben!

Silvio Keller Projektleiter militärische Denkmäler VBS

Silvio Keller Architekt HTL/Raumplaner, im Auftrage des VBS Architecte ETS/urbaniste, sur mandat du DDPS

3 “Von den Letzinen”

Fred Heer

Bereits zu Römerzeiten war die Region 1831 wurden deshalb zum ersten Mal nach aufgelaufenen oder b) durchgebrochenen stark befestigt, da die kürzeste Bundesgründung 1815 permanente Sperran- Gegner hinter der Sperre zu vernichten!” Verbindung zwischen Norditalien und lagen in St-Maurice, Gondo und Trotz den Jahrhunderten, welche zwischen Turicum () sowie Augusta Raurica erbaut. Es folgten Jahre des Wechsels. Je den Letzinen von damals und den heutigen (Augst, BL) über die Bündnerpässe und das nach Philosophie der höheren Führung wurde Sperrstellen liegen, trotz der veränderten Walenseegebiet führte. Ob Namen wie mehr oder weniger an den permanenten Kampfführung dank besserem Schutz, Terzen, Quarten oder Quinten tatsächlich Sperrstellen und Festungen gebaut. General höherer Mobilität und grösseren Reichweiten als Hinweise auf die römischen Wachttürme, Wille war z.B. ein ausgesprochener Gegner der Waffen, ist dieser Auftrag eine Gemein- die damals diese Achse beherrschten, gelten, von solchen Befestigungen, während sein samkeit, die im Kampf um Sperrstellen bis oder ob diese Namen erst aus späterer Zeit Generalstabschef, Sprecher von Bernegg, heute geblieben ist. stammen, ist unklar. Hingegen gelten die ein Befürworter solcher Anlagen war. Der Überreste dieser Türme als die ältesten römi- Tiefpunkt im Festungsbau wurde 1921 schen Befestigungsanlagen in der Schweiz erreicht, als das “Büro für Befestigungs- nördlich der Alpen. bauten” aufgehoben wurde. Um 1352 wurde dann die Letzimauer nörd- Erst kurz vor dem 2. Weltkrieg erlebte der lich von Näfels erbaut. Diese diente jedoch Festungsbau eine Renaissance. In operativen nicht zur Sicherung der Walenseeachse, Übungen vor dem 2. Weltkrieg stellte man sondern sollte der Glarner Bevölkerung schnell fest, dass es der Schweizer Armee Schutz vor den Habsburgern, von deren Joch wegen der Ausdehnung der Grenze nicht sie sich erst gerade befreien konnten, bieten. möglich war, die Schweiz am Rhein zu Mit dem Bau von Letzinen verfolgten die verteidigen. So sah der Operationsbefehl Erbauer drei Zwecke. Erstens ist die Mauer Nr 2, der Aufmarsch “NORD”, vom ein klar sichtbares Zeichen von Macht und 4.10.1939 vor, dass die Armee eine Stellung Unabhängigkeit und zeigte in diesem Fall zwischen Sargans –Walensee –Zürichsee – den Habsburgern klar die Grenzen auf. Zum Limmat –Bözberg –Hauenstein –Gempen- Zweiten wurden Letzinen errichtet, um einem plateau bezöge und hielte. In diese Zeit fällt Angreifer das ungehinderte Vordringen in dann auch der Ausbau der modernen “Letzi” das Tal zu verunmöglichen. Der dritte und nördlich von Näfels, bestehend aus dem, in letzte Zweck der Letzinen bestand darin, der Schweiz einzigartigen, mit Wasser dass, wenn ein Angreifer trotzdem in das Tal gefüllten “Tankgraben”, den Panzerabwehr- eindringen konnte, er die Beute, damals zur stellungen und den Artilleriewerken. Hauptsache den Viehbestand, nicht ungehin- Auch bei dieser Stellung galt, dass der Kampf dert wegtreiben konnte. nicht an der Sperrstelle selber, sondern vor Damit ist klar, dass der Hauptkampf nicht an der Sperrstelle hätte geführt werden sollen. den Letzinen selber, sondern immer vor oder Tankgraben, Tankmauern und Höckerhinder- hinter diesen stattfinden sollte! Heute würde nisse dienten dazu, den Gegner zu stauen, um man den Auftrag der an Letzinen eingesetz- ihn dann mit mechanisierten Verbänden und Quellen: ten Truppen etwa wie folgt formulieren: dem Feuer der (Festungs-) Artillerie zu - Jürg Davatz, Glarner Heimatbuch, Geschichte, Kant “Vernichtet den vor der Sperre (Letzi) auf- vernichten. Lehrmittelverlag, Glarus, 1980 gelaufenen oder durchgebrochenen Gegner.” So lautet der Auftrag an Truppen, welche an - Hans Rudolf Fuhrer, Befestigungslinien im Rahmen der schweizerischen Verteidigungskonzeption des Seither haben solche Befestigungen in der einer Sperre eingesetzt werden, damals wie 19. und 20. Jahrhunderts, in: Stadt- und Landmauern, Schweiz Tradition und erlebten ihren Höhe- heute: “Hält sich bereit, a) vor der Sperre Band 1, vdf Hochschulverlag, Zürich, 1995 punkt mit dem Reduitgedanken. Der Begrün- der des Reduits ist General (damals General- stabschef) Dufour, welcher ein letztes Reduit Fred Heer in oder am Gotthard vorsah. Brigadier, Kommandant Lehrverband Panzer und Artillerie 4 «Des letzi»

Fred Heer

A l’époque romaine déjà, la région du prévoyait un ultime en Unterwalden ou au des formations mécanisées et le feu de Walensee était très fortifiée car le trajet le St-Gothard. En 1831, pour la première fois l’artillerie (de forteresse). Ainsi, la mission plus court entre l’Italie du Nord vers depuis la fondation de la Confédération confiée à des troupes engagées sur un Turicum (Zurich) et Augusta Raurica (1815), on construisit donc des installations barrage est libellée, aujourd’hui comme hier, (Augst, BL) menait par les passages alpins permanentes de barrage à St-Maurice, à de la manière suivante: «Se tient prêt à des et la région du Walensee. Il n’est Gondo et à Bellinzone. Suivirent des années anéantir l’adversaire: a) retenu devant le pas établi que des noms (de villages) tels changeantes où, au gré de la philosophie barrage, ou b) s’il a percé, derrière le que Terzen, Quarten ou encore Quinten adoptée par la conduite supérieure, on a- barrage!» servent de référence pour les tours de garde méliorait, peu ou prou, les positions perma- En dépit des siècles qui se sont écoulés romaines qui dominaient cet axe à l’époque, nentes de barrage et les fortifications. Le entre les de l’époque et les positions ou que ces toponymes datent d’une époque général Wille, par exemple, était un adver- de barrage d’aujourd’hui, et malgré une ultérieure. Par contre, on considère que les saire déclaré de telles fortifications alors conduite des combats modifiée grâce à une restes de ces tours sont les plus anciennes que Sprecher von Bernegg, son chef de protection améliorée, une mobilité accrue et installations fortifiées romaines en Suisse, l’état-major général, les préconisait. Le la portée allongée des armes, cette mission au nord des Alpes. point le plus bas dans la construction de est restée un élément commun dans le combat Plus tard, autour de 1352, on construisit le fortifications fut atteint en 1921 lorsque le sur des positions de barrage. letzi situé au nord de Näfels. Ce dernier ne «Bureau pour les fortifications» fut aboli. servait pas qu’à garantir la sûreté de l’axe Ce n’est que peu avant la Seconde Guerre du Walensee mais devait offrir à la popula- mondiale que la construction des fortifica- tion glaronaise la protection face aux tions vécut une renaissance. A l’occasion Habsbourg dont ils venaient de secouer le d’exercices opératifs de cette époque, on joug. En édifiant des letzis, les constructeurs constata rapidement qu’en raison de poursuivaient trois objectifs: Premièrement, l’étendue de la frontière nationale, l’armée le mur constituait un signal nettement visible suisse n’était pas en mesure de défendre la de puissance et d’indépendance, et, dans ce Suisse sur le Rhin. Ainsi, l’ordre d’opéra- cas précis, il indiquait très clairement aux tions N° 2 , du 4.10.1939, réglant la mise en Habsbourg où étaient leurs limites. Deuxiè- place «NORD» de l’armée, prévoyait que mement, il s’agissait d’empêcher un adver- cette dernière prit et tint une position sur la saire de pousser dans la vallée sans y être ligne Sargans– Walensee–lac de Zurich– arrêté. Et, troisièmement, au cas où l’adver- Limmat–Bözberg–Hauenstein–Plateau de saire aurait malgré tout réussi à pénétrer Gempen. C’est dans cette période que se dans la vallée, de l’empêcher d’emmener le situe la construction du «letzi» moderne au butin (constitué à l’époque essentiellement nord de Näfels qui comprenait le fossé par le cheptel) sans être gêné. antichar inondé, unique en Suisse, les posi- On comprend donc que le combat principal tions antichar et les ouvrages d’artillerie. n’avait pas lieu sur les letzis mêmes mais Le principe selon lequel le combat n’était toujours en deçà ou au delà. De nos jours, pas mené sur la position de barrage même on formulerait la mission impartie aux mais dans son avant-terrain prévalait pour Sources: - Jürg Davatz, Glarner Heimatbuch, Geschichte, Kant troupes engagées sur les letzis de la manière Näfels également. Le fossé antichar, les Lehrmittelverlag, Glarus, 1980 suivante: «Anéantit l’adversaire retenu murs antichar et les obstacles en forme de - Hans Rudolf Fuhrer, Befestigungslinien im Rahmen der schweizerischen Verteidigungskonzeption des 19. und devant le barrage (letzi) ou ayant percé». tétraèdres servaient à retenir l’adversaire 20. Jahrhunderts, in Stadt- und Landmauern, Band 1, Depuis, de telles fortifications ont leur qu’il s’agissait, par la suite, d’anéantir avec vdf Hochschulverlag, Zürich, 1995 tradition en Suisse et vécurent leur apogée dans la conception du réduit. On attribue la conception du réduit au général Dufour (à Fred Heer l’époque chef de l’état-major général) qui en Brigadier, commandant de la formation d’application des blindés et de l’artillerie 5 Die Ostschweiz im Kalten Krieg

Ernst Rüesch

Mit dem Zusammenbruch der Sowjetunion den besten des Kurses. Darauf bauten wir hatte der Westen den Kalten Krieg unter eine Lobby auf, welche zu einem Rüstungs- der Führung der USA ohne Blutvergiessen kredit führte. Die Landwehr der Brigaden gewonnen. Am Erfolg der Dissuasions- erhielt den Dragon. Strategie hatten auch die Neutralen ihren An- In den Brigaden (Gz Br 8, Fest Br 13 und teil, indem sie ihren Raum selbst schützten. R Br 24) wurde die Infrastruktur moder- Dass die sowjetischen Angriffspläne kein nisiert. In den 60er Jahren erhielten wir die Hirngespinst des Westens waren, zeigten die ASU (Atomschutz-Unterstände). Allein in Akten, die 1989 zugänglich wurden, z.B. ein der Gz Br 8 wurden 130 ASU eingebaut. In sowjetisches Kartenwerk der Schweiz in diesen fanden 5600 Mann den notwendigen kyrillischer Schrift. Schutz. Mit dem Bau von 12 cm Festungs- Die Ostschweizer waren schon immer von minenwerfern erhielten die Brigaden ein der Notwendigkeit der Landesverteidigung modernes Artillerie-System von grosser überzeugt. Im 2. Weltkrieg hatte man an der Wirksamkeit. Alle KP von der Kp bis zu den Grenze zu den Nazis genügend Anschauungs- Brigaden waren unter dem Boden und durch unterricht gehabt. Der Wehrwille blieb auch ein Kabelnetz verbunden. Aus dem “Armen- im Kalten Krieg ungebrochen. Diejenigen, haus der Armee” war die Gz Br 8 zu einem die auch bei uns riefen “Lieber rot als tot”, starken operativen Sperrverband geworden, hatten in der Ostschweiz kein Echo. Die die Fest Br 13 und die R Br 24 waren Boll- Wehrmänner der Ostschweiz waren in allen werke am Eingang zum Alpenraum. Altersklassen äusserst einsatzfreudig. Als In die Manöver der Ostschweizer Truppen im Rahmen einer Übung die Innerrhoder waren auch die zivilen Instanzen einbezogen. Lw Kp III/142 für Bewachungsaufgaben ins In den letzten grossen Truppenübungen, Toggenburg verschoben wurde, verlangten Dreizack Uno und Due, wurde das Zusam- die Soldaten, bei Kampfbeginn unbedingt menspiel der Armee, der Territorialorganisa- wieder zum Schutze Appenzells in der tionen und des Zivilschutzes, sowie der Gz Br eingesetzt zu werden. zivilen Behörden geübt. Am Ende des Kalten Der Wehrwille war trotz der Tatsache vor- Krieges konnten wir ruhig sagen: “Auftrag handen, dass die Modernisierung unserer erfüllt!”. Bewaffnung im Kalten Krieg nur langsam Die Ostschweizer Truppen werden sich voranschritt. Insbesondere die Landwehr der auch in der Armee XXI bewähren. An die Brigaden musste lange auf die Einführung Vergangenheit erinnern die Festungsmuseen des Stgw 57, des Mg 51 und der neuen Pak Heldsberg und Magletsch, welche von Frei- warten. Man sagte damals: “Die Landwehr willigen eingerichtet wurden und sorgfältig ist das Armenhaus der Armee”. Das Problem gepflegt werden. Diese Museen erinnern an der Panzerabwehr wurde in unserer Armee die Leistungen früherer Generationen und er- erst mit der Einführung der Panzerfaust, des mahnen die Jungen, sich auch in Zukunft für Dragon, der TOW und vor allem des Panzers unser Land einzusetzen. LEO II gelöst. Als der Auszug den Dragon erhielt, unternahmen wir aus der Ostschweiz eine politische Aktion mit dem Slogan: “Auch die Landwehr ist Dragon tauglich und der Dragon ist Landwehr tauglich!”. Wir erreichten, dass ein Versuchszug aus der Gz Br 8 zu einem Umschulungskurs zugelassen Ernst Rüesch wurde. Seine Schiessresultate gehörten zu Dr. h.c., Br a D, a Ständerat/Regierungsrat 6 La Suisse orientale et la Guerre froide

Ernst Rüesch

Suite à l’implosion de l’Union soviétique, à partir de la Suisse orientale une action maintiennent la mémoire du passé. Ils l’Ouest avait, sous la direction des USA, politique avec la maxime «La landwehr est rappellent les prestations des générations gagné la Guerre froide sans effusion de sang. apte au Dragon, tout comme le Dragon est aînées et recommandent aux jeunes de Les Etats neutres avaient aussi leur part de apte à la landwehr!». Nous avons pu obtenir s’engager à l’avenir, eux aussi, en faveur succès dans cette stratégie, dans la mesure qu’une section de la br fr 8 fût, à titre de notre pays. où ils protégeaient leur territoire par leurs d’essai, admise à un cours de reconversion. propres moyens. Les documents qui furent Ses performances au tir furent parmi les accessibles dès 1989, par exemple un meilleures de tout le cours. Sur ce, nous assemblage de cartes topographiques de la avons créé un groupe de pression qui aboutit Suisse en écriture cyrillique, prouvent que les à l’obtention d’un crédit d’armement. Et la plans offensifs soviétiques n’étaient pas une landwehr des brigades obtint le Dragon. chimère de l’Ouest. Les citoyens de la Suisse L’infrastructure fut modernisée dans les orientale ont toujours été persuadés de la secteurs des brigades (br fr 8, br fort 13 et nécessité de la défense nationale. Au cours br de réduit 24). Dans les années 60, nous de la Seconde Guerre mondiale, on avait reçûmes les AAA (abris anti-atomiques). 130 amplement matière à illustration tout au long AAA furent construits dans le seul secteur de de la frontière avec les Nazis. Pendant la la br fr 8. 5’600 militaires y trouvaient la Guerre froide, la volonté de se défendre resta protection indispensable. Avec la construc- également intacte. Ceux qui, chez nous aussi, tion des lance-mines de forteresse de 12 cm, s’exclamaient «Lieber rot als tot!» (plutôt les brigades bénéficièrent d’un système rouges que morts) ne trouvaient pas d’écho moderne d’artillerie de haute efficacité. Tous en Suisse orientale. Dans toutes les classes les postes de commandement, de la compa- d’âge, les soldats de la Suisse orientale gnie à la brigade, étaient reliés par un faisaient preuve d’un engagement très système de câbles enterrés. De «parent motivé. Lorsque, au cours d’un exercice, la pauvre de l’armée», la br fr 8 était devenue cp lw III / 42 des Rhodes-Intérieures fut une solide formation opérative de barrage, déplacée dans le Toggenbourg pour des et la br fort 13, tout comme la br de réduit 24, missions de garde, les soldats exigèrent, dès des bastions à l’entrée du secteur alpin. le début des hostilités, d’être impérativement Dans les manœuvres des troupes de Suisse réintégrés à la br fr pour défendre leur orientale, on intégrait aussi les instances canton d’Appenzell. civiles. Dans les derniers grands exercices de La volonté de se défendre se maintenait en troupe, Dreizack Uno et Due, on exerçait la dépit du fait que, pendant la Guerre froide, coordination entre l’armée, les organisations la modernisation de notre armement ne territoriales, la protection civile et les ins- progressait qu’avec lenteur. La landwehr tances civiles. A la fin de la Guerre froide, des brigades, en particulier, a dû attendre nous pûmes affirmer avec bonne conscience: longtemps l’introduction du f ass 57, de la «mission accomplie!» mitr 51 et du nouveau canon antichar. A Les troupes de Suisse orientale feront l’époque, on avait coutume de dire que «la également leur preuves au sein de l’Armée landwehr est le parent pauvre de l'armée». XXI. Les musées des fortifications de Au sein de notre armée, le problème du Heldsberg et de Magletsch, installés et combat antichar ne fut résolu que par entretenus avec soin par des volontaires, l’introduction du Panzerfaust, du Dragon, du système d’arme TOW et, avant tout, du char LEO II. Lorsque les troupes d’élite Ernst Rüesch furent équipées du Dragon, nous entreprîmes Dr. h.c., Anc br, anc. Conseiller aux Etats / Conseiller d’Etat 7 Die Militärgeschichte im Spiegel der Orts- und Flurnamen

Stefan Sonderegger

Geschichtliche Voraussetzungen sogenannten Letzinen oder Landwehren Die heutigen Halbkantone Appenzell Ausser- vor den Eingängen in die appenzellischen rhoden und bildeten Hochtäler oder unterhalb der Passübergänge. vor der aus konfessionellen Gründen im Jahr Letzi bedeutet ‘Hinderung, Hemmung, 1597 durch friedliche Übereinkunft vollzoge- Grenzbefestigung’, militärgeschichtlich und nen Landesteilung ein einheitliches Land, als Flurname ‘Ort, wo man den Feind dessen eigenstaatliche Anfänge in die Zeit aufhält, bekämpft, am Weiterkommen des späten 14. und frühen 15. Jahrhunderts hindert’. Solche Letzi-Namen häufen sich im zurückgehen. Dabei kam es zur schrittweisen Appenzellerland, so dass wir rund um den Ablösung von der grundherrlichen Abhän- heutigen Kanton herum zwanzig ehemalige gigkeit gegenüber dem mit Österreich ver- Letzinen längs der Grenze zum Kanton bündeten Abt und Kloster St.Gallen, was ins- St.Gallen, wenige davon etwas rückwärts besondere in den appenzellischen Befreiungs- gestaffelt, aus dem Flurnamenmaterial kriegen mit den für das Bergvolk siegreichen und den historischen Quellen nachweisen Schlachten von Vögelinsegg (1403) und am können. Das Land Appenzell darf geradezu Stoss (1405) kulminierte. So kam es schon als Land der Letzinen bezeichnet werden im 15. Jahrhundert zu freundschaftlichen (vgl. dazu die beigegebene Karte), in dieser Verbindungen mit der achtörtigen Eidge- Art einmalig auf dem Gebiet der Schweiz. nossenschaft, insbesondere mit , wobei der Stand Appenzell dann 1513 als Der Kampf an der Letzi dreizehnter und letzter Ort in die alte Eidge- Unter den zwanzig Letzinen sind an deren nossenschaft aufgenommen wurde. Dies hat sechs Kämpfe oder gar Schlachten während zur entscheidenden Verankerung der Nord- der Appenzeller Kriege bezeugt: vor allem ostschweiz in unser Staatswesen geführt, da 1403, 11. Mai, unterhalb der Vögelinsegg auch die Eroberung des heute st.gallischen (Nr. 9) zwischen einem abt-st.gallischen Rheintals den Appenzellern zu verdanken ist. Heer und städtischen Kontingenten gegen die durch Schwyzer und Glarner verstärkten Land der Berge – Land der Letzinen Appenzeller, welche siegreich blieben; 1405, Das vom heutigen Kanton St.Gallen völlig 17. Juni, am Stoss (Nr. 17), zwischen einem umschlossene Appenzellerland wurde in österreichischen Heer unter Herzog Fried- früheren Zeiten oft einfach als Land am Berg rich IV. und den Appenzellern, die ebenfalls bezeichnet, während die Appenzeller “die obsiegten; 1428, 2. November, zwischen ab dem Berg” hiessen. Tatsächlich schiebt Toggenburgern unter Graf Friedrich VII. und sich das südwärts an das Alpsteingebirge Appenzellern bei Schönengrund (Nr. 2) und angelehnte Land Appenzell wie ein erhöht Hueb bei (Nr. 6), wobei die Angreifer aufsteigender Riegel in Form einer Bastion abgeschreckt wurden; 1445, 11. Juni, unter- von Südwesten nach Nordosten in die äus- halb Hasli (Nr. 12) im sogenannten Treffen serste Nordostschweiz zwischen Thurlauf von Wolfhalden, als die Österreicher versuch- und Rheintal hinein, und wo es rundherum ten, in das Land Appenzell einzubrechen. vom St.Gallischen her steil aufwärts in die Grundsätzlich vollzog sich der Kampf an der Höhe geht, beginnt an allen Orten das Land Letzi mit der Hauptmacht, dem sogenannten Appenzell: wohlverstanden nicht erst auf der Gewalthaufen der Verteidiger, entweder vor Krete oder am Horizont, sondern diesen in der Letzi (so bei Vögelinsegg) oder hinter der Regel vorgelagert unmittelbar hinter den der Letzi (so am Stoss) je durch infanteristi- so gesetzten Landmarchen. Diese Gelände- schen Gegenschlag auf den vor der Letzi auf- struktur ist die ideale Voraussetzung für die gelaufenen oder hinter der Letzi kanalisierten 8 L’histoire militaire reflétée par les toponymes

Stefan Sonderegger

Conditions historiques montagnards remportèrent à deux reprises la Saint-Gall, était souvent désigné simplement Avant la séparation territoriale pacifique victoire. C’est ainsi qu’au 15e siècle déjà, de pays de la montagne tandis qu’on appelait de 1597 due à des motifs confessionnels, des liens amicaux furent établis avec la les Appenzellois ceux de la montagne. En les deux demi-cantons actuels d’Appenzell Confédération des VIII Cantons et avec effet, le pays d’Appenzell s’appuie au sud sur Rhodes-Extérieures et d’Appenzell Rhodes- Schwyz en particulier, et qu’en 1513 Appen- le massif de l’Alpstein et se place comme un Intérieures formaient une entité civique dont zell fut ensuite accueilli en tant que 13e et verrou ascendant ressemblant à un bastion les débuts autonomes remontent à la fin du dernier canton de l’ancienne Confédération. qui s’étend du sud-ouest au nord-est jusque 14e et au début du 15e siècle. C’est au cours Cela aboutit à l’ancrage décisif de la Suisse dans l’extrême nord-est de la Suisse entre le de cette époque que s’effectua le détache- du nord-est dans la Confédération, puisque cours de la Thur et le Rheintal. Et comme ment progressif de la dépendance féodale de la conquête du Rheintal, aujourd’hui saint- l’accès vers les hauts appenzellois par le bas l’abbé et du couvent de Saint-Gall, alliés de gallois, est elle aussi due aux Appenzellois. pays saint-gallois qui l’entoure est escarpé, l’Autriche. Ce détachement trouva son point le territoire d’Appenzell commence de toutes culminant dans les guerres de libération Pays des montagnes – Pays des letzi parts: bien évidemment, non pas sur les appenzelloises lors des batailles de Vögelins- A une époque reculée, le pays d’Appenzell, crêtes ou à l’horizon mais en deçà de ces egg (1403) et au Stoss (1405), où les entièrement entouré par l’actuel canton de derniers juste au delà des limites territoria-

9 Gegner von der Bergseite herab. Dabei war genannt werden. Sammelplätze dienten System alarmierender Feuerzeichen auf den die Letzi nicht Selbstzweck, diente indessen dem unmittelbaren Aufmarsch im Kriegsfall, Hochwarten, von denen im Land Appenzell zur Abgrenzung des Kampfraums nach vorn so der heute noch bestehende Flurname einundzwanzig bezeugt sind, welche wiederum oder nach hinten wie auch als erstes Hindernis Sammelplatz oberhalb Appenzell auf dem mit weiteren im angrenzenden st.gallischen beim Vorrücken des Gegners beziehungsweise Weg nach Gais und zum Schlachtfeld am Gebiet korrespondierten (vgl. die beigegebene als letzte Barriere bei dessen fluchtartigem Stoss, zweifellos der Besammlungsort der Karte). Auch hier finden wir sprechende Zurückweichen. Appenzeller vor der Schlacht am 17. Juni Namen wie Hochwacht (Gem. Schwellbrunn), 1405. Die für alle appenzellischen Bezirke Wachtenegg (Gem. Herisau), Funkenbühel Sammelplätze, Musterplätze und bezeugten Musterplätze dienten dagegen den (Gem. Wolfhalden), Wachtbüchel und Meld- Hochwarten jährlichen oder periodischen Inspektionen der egg (Gem. Walzenhausen), neben gelegentli- Als weitere wehrgeschichtliche Zeugnisse Truppen. Ausgesprochen gut organisiert war chen Harztannen (mit einer Harzpfanne ausge- können die Sammel- und Musterplätze in der frühen Neuzeit vom 16. bis 18. Jh. das rüstet) und Fürtannen an verschiedenen Orten.

Quellen: - Stefan Sonderegger, Das altappen- zellische Wehrwesen im Lichte der Orts- und Flurnamen. Appenzel- lische Jahrbücher 1961, 89. Heft. - Stefan Sonderegger, Der Kampf an der Letzi. Zur Typologie des spätmittelalterlichen Abwehr- kampfes im Bereich von voralpinen Landwehren. In: Krieg und Gebirge, Neuchâtel 1988.

Stefan Sonderegger Prof. Dr. Dr.h.c.mult., Brigadier a D (Chef TID Armee 1982–88)

10 les ainsi définies. Cette structure du terrain le combat sur le letzi, soit au delà du letzi étincelles = feu, commune de Wolfhalden), est la condition idéale pour les letzi, comme (comme près de Vögelinsegg) soit en deçà Wachtbüchel (hauteur où se trouve un signal, on les appelle, ou ouvrages de défense, du letzi (comme au Stoss). Une riposte de commune de Walzenhausen ) et Meldegg judicieusement placés devant les accès aux fantassins s’effectuait, à partir des hauts, sur (lieu où l’on annonce, commune de Walzen- hautes vallées appenzelloises ou juste en des- l’adversaire retenu au delà ou canalisé en hausen aussi), outre les toponymes occasion- sous des cols. Le terme letzi signifie: dans le deçà du letzi. Dans cette situation, le letzi ne nels tels que Harztannen (équipé d’une vocabulaire militaire, «empêchement, retar- représentait pas un but en soi, mais servait chaudière à poix) et Fürtannen, à différents dement, fortification à la frontière» et en à délimiter le champ de bataille vers l’avant endroits. termes de toponymie, «endroit où l’on bloque ou vers l’arrière, et constituait également un l’ennemi, où on le combat, où l’on fait premier obstacle en cas de poussée adverse obstacle à sa progression». De tels noms de ou une dernière barrière lorsque l’ennemi letzi sont fréquents dans le pays d’Appenzell se repliait en débandade. et, en nous basant sur le matériel toponymi- que et les sources historiques dans le pour- Places de rassemblement, places tour du canton actuel, nous sommes en me- d’inspection et signaux sure de retracer une vingtaine d’anciens letzi A titre d’autres témoignages de l’histoire de tout au long de la frontière avec le canton de la défense, on citera les places de rassemble- Saint-Gall, dont quelques uns s’échelonnent ment et les places d’inspection. Les places de un peu en arrière. A juste titre, le pays rassemblement servaient à la prise imminen- d’Appenzell peut être qualifié de pays des te du dispositif en cas de guerre, tel le topo- letzi (voir la carte ci-jointe), ce qui représen- nyme encore existant de Sammelplatz (en te, dans ce genre, un fait unique en Suisse. français précisément place de rassemble- ment) au-dessus d’Appenzell, sur le chemin Le combat sur le letzi menant à Gais et au champ de bataille au Parmi ces vingt letzi, nous disposons des Stoss, sans aucun doute la place de rassem- témoignages sur six combats voire batailles blement des Appenzellois avant la bataille du liés aux guerres d’Appenzell: avant tout, le 17 juin 1405. Les places d’inspection, 11 mai 1403 en dessous de Vögelinsegg attestées pour tous les districts appenzellois, (n°9) entre une armée de l’abbé de Saint- servaient aux inspections annuelles ou pério- Gall et des contingents des villes contre les diques des troupes. A l’époque moderne Appenzellois renforcés par des Schwyzois et naissante, du 16e au 18e siècle, le système des Glaronais qui remportèrent la victoire; des feux d’alarme sur les hauteurs (signaux) le 17 juin 1405 au Stoss (n°17) entre une était particulièrement bien développé; le armée autrichienne conduite par le duc pays d’Appenzell en compte vingt et un qui Friedrich IV et les Appenzellois également sont attestés et qui correspondaient à leur victorieux; le 2 novembre 1428 entre les gens tour avec d’autres signaux dans la région du Toggenbourg sous la direction du comte voisine saint-galloise (voir la carte ci-jointe). Sources: - Stefan Sonderegger, Das altappenzellische Wehrwesen Friedrich VII et les Appenzellois près de C’est ici que nous trouvons également des im Lichte der Orts- und Flurnamen. Appenzellische Schönengrund (n°2) et Hueb près de Heri- noms éloquents comme Hochwacht (en Jahrbücher 1961, 89. Heft. sau ( n° 6 ) où les assaillants furent dissua- français signal, commune de Schwellbrunn), - Stefan Sonderegger, Der Kampf an der Letzi. Zur Typologie des spätmittelalterlichen Abwehrkampfes dés; le 11 juin 1445 en dessous de Hasli Wachtenegg (signification analogue, commu- im Bereich von voralpinen Landwehren. In: Krieg (n°12) dans ladite rencontre de Wolfhalden, ne de Herisau), Funkenbühel (hauteur aux und Gebirge, Neuchâtel 1988. lorsque les Autrichiens tentèrent de faire irruption dans le pays d’Appenzell. En principe, la force principale des défen- Stefan Sonderegger seurs, qu’on appelle le carré suisse, portait Prof. Dr. Dr.h.c.mult., anc. brigadier (Chef SIT Armée 1982–88) 11 Kurze Erläuterung zum Inventar der Kampf- und Führungsbauten der Kantone Glarus, Appenzell Inner- und Ausserrhoden und St. Gallen

Maurice Lovisa

Das Inventar der Kampf- und Führungsbau- Reste der Letzi sowie das Schlachtdenkmal genannte Grenzbefestigungen und Werke wie ten des VBS umfasst für den Kanton Glarus als Zeugen noch erhalten. Diese Sperre, zum Beispiel die Sperre Stoss (Schlacht von ungefähr 100 detaillierte Inventarblätter, für wegen der Länge ihres mit Wasser gefüllten 1405) und das Grenzartilleriewerk Heldsberg den Kanton St. Gallen über mehr als 400 und Panzergrabens einzigartig in der Schweiz, an der Grenze zum Kanton St. Gallen. für die beiden Halbkantone Appenzell Inner- stellt ein wahrhaftiges territoriales Zeichen und Ausserrhoden etwa 20 Blätter. dar und kennzeichnet die Landschaft von Unter den wiederverwendeten Befestigungs- Glarus nachhaltig. werken sollte hier ganz besonders auf den Diese Broschüre, die das Inventar an der Als anderes Element von nationaler Be- Bunker “Damm” im Näfels hingewiesen Ostgrenze der Schweiz abschliesst, behandelt deutung auf Glarner Boden kann man die werden: umgebaut zum Museum, Gedenkort die Befestigungsbauten dieser drei Kantone Geschützstellung Ennetberg bezeichnen. Die der Linth-Korrektur und deren Ingenieur und Halbkantone, welche hauptsächlich im acht Bunker für zwei Haubitzen-Batterien Hans Conrad Escher von der Linth, wird das Zeitraum 1936–1945 und während des sind prachtvoll getarnt und perfekt im Werk heute von Schulklassen besucht. Diese Kalten Krieges gebaut wurden. Ortsbild integriert. Umnutzung zeigt, dass solche Anlagen eine Das Spektrum der aufgenommenen Bauten Zukunft haben können, falls das angebotene reicht von den ersten, ab 1936 auf Strassen Im Kanton St. Gallen sind natürlich zualler- Programm ausreichend interessant und erstellten Tankbarrikaden der so genannten erst die durch das Baubüro der Festung didaktisch wertvoll ist. Grenzbefestigung, bis zu den grossen Sargans erstellten Objekte zu erwähnen. Die Artillerieforts des nationalen Reduits, die eindrucksvolle Verteidigungslinie am Rhein- regelmässig bis in die 90er Jahre des letzten knie ist einmalig in der Schweiz (drei auf- Jahrhunderts modernisiert wurden. einander folgende Linien von Bunkern auf Wurde der grösste Teil der Werke durch einer Tiefe von weniger als zwei Kilometern). zivile Bauunternehmer errichtet, so blieb Sie bildet ein sehr kohärentes System moder- die Konzeption ausschliesslich dem Militär ner Befestigung, zur Gänze konzipiert im vorbehalten: hier sind hauptsächlich das Verlauf des Zweiten Weltkrieges (im Gegen- Befestigungsbaubüro Bern (BBB), die satz zu den Festungen Gotthard und Saint Grenzbrigade 8, die 7. Division sowie die Maurice, mit deren Bau ab 1886 respektive Baubüros der Gruppe Glärnisch und der 1892 begonnen wurde). Festung Sargans zu nennen. Das Artilleriefort Magletsch, mit 10,5 cm Panzerturm-Kanonen bewaffnet und als Mit jedem Inventar ist man immer wieder selbständiges Fort mit eigener vollständiger von der engen Beziehung zwischen diesen Infanterie-Aussenverteidigung ausgerüstet, so genannten modernen Befestigungen gilt als repräsentatives Beispiel eines und der schweizerischen Geschichte beein- Artilleriewerkes. druckt – sei es wegen der Nähe zu älteren Nicht zu vergessen ist auch das interessante Befestigungen (Ruine Wartau nahe Magletsch; Verteidigungsdispositiv der Linthebene Schloss Sargans, als Beispiel unter vielen), zwischen Walen- und Zürichsee mit seinen sei es wegen der Nähe zu einem Schlachtfeld Überflutungssystemen, die noch im Kalten (z.B. Stoss). Dies zeigt auf, wie klein das Krieg operativ waren. Territorium der Schweiz ist und wie die Schlüsselgelände und ihre Funktion durch Was schliesslich die beiden Halbkantone die Zeiten hindurch dieselben geblieben sind. Appenzell anbelangt, findet man hauptsäch- lich von der Grenzbrigade 8 konzipierte so Besonders repräsentativ für diese Tatsache ist zweifellos die Sperre von Näfels: sie liegt einige hundert Meter vom Schlachtfeld von Maurice Lovisa 1388 entfernt; ganz in der Nähe sind die Dipl. Architekt ETHL 12 Bref commentaire à l’inventaire des ouvrages de combat et de commandement des cantons de Glaris, Appenzell Rhodes-Intérieu- res et Extérieures et Saint-Gall

Maurice Lovisa

L’inventaire des ouvrages de combat et de de son fossé antichar inondé, constitue un berg à la limite avec le canton de Saint-Gall. commandement du DDPS a porté sur environ véritable signe territorial et marque profon- 100 fiches d’inventaire détaillées pour le dément le paysage glaronnais. Parmi les réaffectations d’ouvrage se dénote canton de Glaris, sur plus de 400 fiches pour Autre élément de valeur nationale sur le sol le bunker «Damm» à Näfels transformé en le canton de Saint-Gall et, pour les demi- du canton de Glaris: le groupe de huit musée et mémorial «Hans Conrad Escher cantons d’Appenzell Rhodes Intérieures et casemates en béton pour deux batteries von der Linth» commémorant l’assèchement Extérieures, sur une vingtaine d’objets. d’obusiers magnifiquement camouflées sur des marais de la plaine de la Linth ainsi que l’alpage d’Ennetberg. l’ingénieur qui l’a projeté. Lieu de visite de Cette brochure, qui clôt l’inventaire sur la nombreuses classes d’école, il démontre que frontière Est de la Suisse, traite des ouvrages Pour le canton de Saint-Gall, il faut naturel- l’avenir de ces ouvrages est envisageable et fortifiés de ces trois cantons et demi-cantons lement mettre en exergue les ouvrages édifiés possible pour peu que le programme proposé principalement construits durant la période par le bureau des constructions de la soit suffisamment intéressant et didactique. 1936 - 1945 et lors de la Guerre froide. forteresse de Sargans. L’imposante ligne de Le spectre des constructions pris en compte défense du coude du Rhin est unique en englobe les premières barricades antichar Suisse (3 lignes successives de fortins sur sur route de la fortification dite de frontière une profondeur de moins de 2 kilomètres). édifiées dès 1936 jusqu’aux grands forts du Elle constitue un ensemble très cohérent de réduit national qui ont été modernisés fortification moderne entièrement conçue régulièrement jusqu’aux années 1990. durant le second conflit mondial (contraire- Si la majeure partie des ouvrages a été ment aux forteresses du Saint-Gothard et de construite par des entreprises, les concep- Saint-Maurice dont la construction débute teurs sont quant à eux purement militaires. dès 1886 respectivement 1892). Parmi ceux-ci et principalement, le Bureau Le fort d’artillerie de Magletsch, armé de des fortifications de Berne (BBB), la Brigade canons-tourelles de 10,5 cm et construit frontière 8, la 7e Division ainsi que les comme fort indépendant muni de sa défense bureaux de construction du groupe «Glär- d’infanterie complète, a été retenu comme nisch» et de la forteresse de Sargans. exemple représentatif d’ouvrage d’artillerie de cette région. À chaque inventaire, on reste frappé par l’étroite relation qu’entretiennent ces À ne pas oublier non plus, l’intéressant ouvrages de défense dits modernes avec dispositif de défense de la plaine de la Linth l’histoire suisse; soit par la proximité de plus situé entre les lacs de Walen et de Zürich et anciennes fortifications (ruine de Wartau constitué de plusieurs dispositifs d’inonda- pour Magletsch, château de Sargans, parmi tion qui sont restés en service durant une tant d’autres), soit par la présence d’un lieu partie de la guerre froide. de bataille (Stoss) qui révèlent comme le territoire suisse est petit et comme les Enfin, en ce qui concerne les deux demi- terrains-clés le restent à travers les âges. cantons d’Appenzell, on trouve principale- ment des fortifications dites de frontières et Très représentative de ces faits est sans des ouvrages conçus par la Brigade frontière aucun doute la position de barrage de 8 tel le barrage de Stoss (bataille de 1405) et Näfels, située à quelques centaines de mètres le fort d’artillerie dit de frontière de Helds- du lieu de la bataille de 1388 et où les restes du «letzi» ainsi que le monument commé- moratif sont toujours là pour en témoigner. Maurice Lovisa Ce barrage, unique en Suisse par l’étendue architecte EPFL

13 Verzeichnis der Sperrstellen in den Kantonen Glarus, Appenzell Inner- und Ausserrhoden

Répertoire des positions de barrage dans les cantons de Glaris, Appenzell Rhodes-Intérieures et Extérieures

Leuchen-Heldsberg Gaismoos Gitzbüel Steinlibach Wolfhalden

Sonderegg Herisau Riethof Stoss Wilen Knollhausen Landmark Gonzerenbach Wässeren Appenzell Kaien Unterschlatt Oberstofel

Glarus Näfels Niederurnen Gäsi Bitzingen Riseten-Mitlödi

Panixerpass

14 Verzeichnis der Sperrstellen im Kanton St. Gallen

Répertoire des positions de barrage dans le canton de Saint-Gall

Bruggerhorn Buechsteig Sittertobel Halten-Thal Rietbrücke Heldsberg Rheineck Sonderegg Rorschach Diepoldsau Rorschacherberg Steinig Tisch St. Margrethen Au SG Widnau Wil St. Margrethen St. Gallen

Stoss Altstätten Landmark Blatten

Haag Kriessern Hirschensprung Montlingen Oberbüchel Oberriet Uznach Salez Starkenbach Buchs Wildhaus Ziegelbrücke Walenstadt Murg-Quinten Buchberg-Spettlinth Reischibe Möslifluh Schänis Sargans Grindbühl Kaltbrunn Schmerikon Bad Ragaz

Magletsch Wartau Sarganser Au Schollberg Buchs Mels-Heiligkreuz Mels-Kastels Bad Ragaz Sevelen Sperrstellen von nationaler Bedeutung Seeztal Positions de barrage d’importance nationale Furggels Sperrstellen von regionaler Bedeutung St. Peter Positions de barrage d’importance régionale

Sperrstellen von lokaler Bedeutung 0102030 40 50 Km Positions de barrage d’importance locale

15 Sperrstelle Niederurnen/Ziegelbrücke

Niederurnen /Ziegelbrücke Position de barrage Niederurnen/ Ziegelbrücke

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Die Sperrstelle zwischen Ziegelbrücke und Diese Doppelfunktion der Sperrstelle und die ruine d’Oberwindegg furent érigés en janvier Niederurnen sperrt die Passage Walensee – gut erhaltenen Teile des Geländepanzerhin- 1940; le fossé de l’obstacle antichar terrain Linthebene nach beiden Seiten. Auf Glarner dernisses sowie die noch sichtbaren Bunker entre Ziegelbrücke et Niederurnen fut creusé Boden erstreckt sich ein durchgehendes und Beobachter sind der Grund für die hohe en septembre 1940. Afin de pouvoir verrouil- Geländepanzerhindernis vom Linthkanal bei Bewertung dieser Sperrstelle. ler le passage sur ses deux fronts, il fallut Ziegelbrücke bis zum Felskopf unterhalb concevoir l’obstacle antichar terrain en dem Schlössli Oberwindegg in Niederurnen. tant qu’obstacle double. Conjointement avec Auf St. Galler Boden, jenseits des Linthka- la position de barrage voisine de Näfels, il nals, befindet sich beidseits des Bahnhofes La position de barrage située entre Nieder- s’agissait, en outre, de verrouiller l’accès au Ziegelbrücke je ein kurzes Geländepanzer- urnen et Ziegelbrücke barre le passage pays de Glaris. hindernis; nordwestlich zwischen Kanal und Walensee - Linthebene sur ses deux côtés. Felskopf unterhalb der Burgruine Nieder- Sur le territoire glaronais, un obstacle Cette double fonction de la position de windegg und südöstlich vor dem Biberlikopf. antichar terrain continu s’étend du canal barrage et les parties bien conservées de Zur Sperrstelle gehören 8 Unterstände, 7 In- de la Linth près de Ziegelbrücke jusqu’au l’obstacle antichar terrain ainsi que les fanteriebunker, 3 Beobachter und 3 moderne rocher saillant sous le petit château d’ Ober- fortins et les abris d’observation, tous encore Unterstände. windegg à Niederurnen. Sur le territoire visibles, furent déterminants pour la haute saint-gallois, au delà du canal de la Linth et évaluation de cette position de barrage. Im Oktober 1939 begann der Bau von de part et d’autre de la gare de Ziegelbrücke, Bunkern entlang dem Linthkanal, im Januar se trouvent deux obstacles antichar terrain: 1940 wurden die beiden Beobachter unter l’un est situé plus précisément au nord-ouest dem Schlössli Oberwindegg errichtet, und im entre le canal et le rocher saillant en-dessous September 1940 wurde der Tankgraben für de la ruine d’Niederwindegg, l’autre au sud- das Geländepanzerhindernis zwischen est devant la Biberlikopf. La position de Ziegelbrücke und Niederurnen ausgehoben. barrage comprend 8 abris, 7 fortins d’infan- Um die Passage nach beiden Seiten sperren terie, 3 abris d’observation et 3 abris de zu können, musste das Geländepanzer- facture moderne. hindernis als doppeltes Hindernis konzipiert werden. Zusammen mit der benachbarten La construction des fortins tout au long du Sperrstelle Näfels sollte sie zudem den Zu- canal de la Linth commença en octobre 1939; gang ins Glarnerland blockieren. les deux abris d’observation en-dessous de la 2

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1: Vue de l’abri d’observation d’artillerie Alpholzberg sur l’obstacle antichar terrain situé entre Niederurnen et Ziegelbrücke 2: Position de mitrailleuse intégrée pour battre le mur antichar 3: Fortin d’infanterie dans la digue du canal de la Linth situé à l’est du pont de Ziegelbrücke 4: La maçonnerie de l’enveloppe extérieure de cet abri fut construite en pierres de taille afin d’économiser du béton 5: Obstacle antichar terrain Windegg: en Suisse, les dents de dragon sont mieux connues sous le terme de «Toblerones» 6.7: Le mur antichar de Ziegelbrücke est partiellement conçu comme «chemin de ronde»

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1: Blick vom Artillerie-Beobachter Alpholzberg auf das Geländepanzerhindernis zwischen Niederurnen und Ziegelbrücke 2: Zur Bestreichung der Tankmauer inte- grierter Maschinengewehr-Stand 3: Infanteriebunker im Damm des Linthkanales östlich der Brücke von Ziegelbrücke 4: Um Beton zu sparen wurde die Aussenhülle dieses Unterstandes aus Quadermauerwerk errichtet 5: Geländepanzerhindernis Windegg: die Drachenzähne sind in der Schweiz besser bekannt als “Toblerone” 6.7: Die Tankmauer Ziegelbrücke ist teilweise als “Wehrgang” für Schützen konzipiert

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17 Sperrstelle Näfels

Position de barrage Näfels Näfels

Nördlich von Näfels erstreckt sich quer durch den Talboden ein durchgehendes Geländepanzerhindernis, welches beidseits eingerahmt wurde von je einem Artillerie- werk (Näfels-Niederberg und Beglingen). Südlich des mit Wasser gefüllten Tankgrabens wurden 6 Infanteriebunker eingerichtet, die jeweils einen Teil des Hindernisses oder die querenden Strassen unter Beschuss nehmen konnten. Das Geländepanzerhindernis setzt sich vom Linthkanal bis über die Kerenzer- berg-Strasse fort und wurde dort ebenfalls 1 von 3 Bunkern verteidigt.

Mit dem Bau des Tankgrabens wurde im Juli 1388). Diese historische Bedeutung, aber entreprise en juillet 1941; les fortins 1941 begonnen, die Infanteriebunker und vor allem die zahlreichen typologisch d’infanterie suivirent en 1942/43 et, en Unterstände folgten 1942/43. Im Januar 1943 unterschiedlich ausgestalteten Übergänge janvier 1943, on installa l’obstacle sur la wurde auch das Hindernis an der Kerenzer- über den Tankgraben führten zur hohen route du Kerenzerberg. Les deux ouvrages berg-Strasse eingerichtet. Im Verlaufe des Einstufung dieser Sperrstelle. Von hohem d’artillerie étaient prêts au tir au cours de Jahres 1943 waren die beiden Artilleriewerke ökologischen Wert ist der wassergefüllte l’année 1943, sans toutefois être totalement schussbereit, aber noch nicht vollständig Tankgraben, den es zu erhalten gilt. équipés. eingerichtet. L’importance du terrain pour la défense de Die Bedeutung des Geländes für die Verteidi- l’entrée de la vallée se reconnaît au letzi gung des Taleinganges ist erkennbar an der Au nord de Näfels, un obstacle antichar moyenâgeux (bataille de Näfels en 1388). mittelalterlichen Letzi (Schlacht von Näfels terrain continu traverse le fond de la vallée Cette importance historique, mais avant tout de part et d’autre; il est encadré par deux les passages sur le fossé antichar, conçus ouvrages d’artillerie (Näfels-Niederberg et selon des typologies diverses, sont à la base Beglingen). Au sud du fossé antichar inondé, de la haute évaluation de cette position de on installa 6 fortins d’infanterie qui pouvaient barrage. Le fossé antichar inondé repré- battre de leur feu une partie de l’obstacle ou sente une grande valeur écologique qu’il les chemins de traverse. L’obstacle antichar importe de conserver. terrain se poursuit du canal de la Linth jusqu’au delà de la route du Kerenzerberg et y est également défendu par 3 fortins.

La construction du fossé antichar fut 2

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1: Blick vom Artilleriewerk Niederberg auf den Tankgraben Näfels 2: Mit Betonblöcken und Eisenbahnschienen wurde die Lücke zwischen Linthdamm und Tankgraben Näfels geschlossen 3: Situationsskizze der Geländesperre Näfels 4.5: Schemaskizze und Ansicht des Zwischen- bauwerkes Rautibach; der Bach wird mit einem Betonriegel und Kanal über den Tankgraben geführt 6: Ein Infanteriebunker am Linthkanal 7.8: Im Infanteriebunker “Damm” befindet sich heute das Linth-Werk-Museum; im Kampf- 6 raum ist die militärische Einrichtung noch erhalten 9: Einstiegsschacht eines Stosstruppen- Unterstandes

1: Vue de l’ouvrage d’artillerie Niederberg sur le fossé antichar de Näfels 2: On colmata la brèche entre la digue du 8 canal de la Linth et le fossé antichar au moyen de blocs de béton et de rails battus 3: Esquisse de la situation de l’obstacle antichar terrain de Näfels 4.5: Esquisse schématique et vue de l’ouvrage intermédiaire de Rautibach; la rivière est conduite par un pont en béton par dessus 7 le fossé antichar 6: Un fortin d’infanterie au bord du canal de la Linth 7.8: Le musée de l’ouvrage de la Linth se trouve aujourd’hui dans le fortin d’infanterie «Damm»; l’installation militaire est encore conservée dans le compartiment de combat 9: Puits d’entrée d’un abri pour troupe de choc 9 19 Halten-Thal Sperrstelle Halten-Thal Position de barrage Halten - Thal

Vom Ufer des Bodensees über den felsigen Die Kontinuität der Befestigung bis in furent effectuées en 1935 déjà. L’installation Hügel Seelaffen bis an den Fuss des Buech- jüngste Zeit und die ökologische Aufwertung de barricades sur route et sur chemin de fer berges liegen östlich von Steck und Buechen des Geländepanzerhindernisses Thal waren suivit en 1937. En mai 1939, on entreprit la zwei Geländepanzerhindernisse, die den Zu- der Grund für die hohe Einstufung dieser construction de l’ouvrage d’infanterie et, en gang von Osten gegen Rorschach–St. Gallen Sperrstelle. 1941, on érigea l’obstacle antichar terrain sperren. Westlich hinter den Geländepanzer- comprenant un fossé antichar, un obstacle hindernissen befinden sich auf und im équipés de rails battus et un mur antichar. bewaldeten Seelaffen 1 Infanteriewerk, Les installations de cette position de barrage 3 Bunker und 6 Unterstände älterer oder De la rive du lac de Constance, en passant furent modernisées après la Seconde Guerre neueres Bauart. par la colline rocheuse de Seelaffen jusqu’au mondiale. pied du Buechberg, deux obstacles antichar Die ersten Rekognoszierungen für die terrain se situent à l’est de Steck et de La continuité des efforts de fortification Planung dieser Sperrstelle fanden bereits Buechen et barrent l’accès venant de l’est jusque dans les années les plus récentes et 1935 statt. 1937 folgte die Einrichtung von vers Rorschach - St-Gall. Un ouvrage la mise en valeur écologique de l’obstacle Strassen- und Bahnbarrikaden. Im Mai 1939 d’infanterie, 3 fortins et 6 abris de facture antichar terrain de Thal furent le motif de begann man mit dem Bau des Infanteriewer- ancienne ou moderne se situent à l’arrière la haute évaluation de cette position de kes, und 1941 wurde das Geländepanzerhin- de l’obstacle antichar terrain sur la colline barrage. dernis mit Tankgraben, Schienenhindernis boisée de Seelaffen. und Tankmauer errichtet. Die Anlagen dieser Sperrstelle wurden nach dem 2. Weltkrieg Les premières reconnaissances en vue de la modernisiert. planification de cette position de barrage

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1: Betonhöcker und Eisenbahnschienen bilden die Unterlage für die 4 Busch- und Heckenreihe des ökologisch aufgewerteten Gelände- panzerhindernisses Halten; im Hintergrund in der Felswand das Festungswerk Halten 2.3: Modernisierte Scharten des Werkes Halten 4: Der Infanteriebunker “Loch-Süd” diente einst zur Bestreichung des Geländepanzerhindernisses 5.6: Teile des Geländepanzerhindernisses Thal

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1: Des blocs et des rails de chemin de fer constituent la base pour la succession de buissons et de haies de l’obstacle antichar terrain de Halten qui représente une valeur écologique majeure; dans la falaise à l’arrière-plan, on reconnaît l’ouvrage fortifié de Halten 2.3: Embrasures modernisées de l’ouvrage Halten 4: Le fortin d’infanterie «Loch – Süd» servait à l’époque à battre l’obstacle antichar terrain 5 5.6: Parties de l’obstacle antichar terrain Thal

21 Sperrstellen Heldsberg und Heldsberg und Bruggerhorn Bruggerhorn Positions de barrage Heldsberg et Bruggerhorn

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Bei St. Margrethen schiebt sich ein bewalde- den wurde allerdings 1968/69 auf das Les sites exposés sur le Rhin firent, en 1888 ter Felsrücken bis nahe an den Rhein und an Reaktivieren der Bunker am Rheindamm déjà, l’objet de reconnaissances pour un die Landesgrenze. Im diesem befindet sich verzichtet. ouvrage de barrage; mais ce n’est qu’en das (heute nicht mehr zum Inventar gehören- septembre 1939 qu’on entreprit la construc- de) Artilleriewerk Heldsberg. Zur Sperrstelle Die strategische Bedeutung dieser Stellen, tion de l’ouvrage d’artillerie de Heldsberg. Heldsberg gehören heute lediglich noch die Kontinuität der Befestigung bis in die Un peu plus tôt, soit en avril 1939, on con- moderne Unterstände und Sprengobjekte an jüngste Zeit und das Festungsmuseum struisit des fortins du type Schindler (com- den Hauptverkehrsachsen. Zur vorgelagerten “Heldsberg” waren die Gründe für die hohe munément baptisés pain-de-sucre) le long de Sperrstelle Bruggerhorn gehören zwei Einstufung dieser beiden Sperrstellen. la digue du Rhin. En 1940/41, on compléta Schindlerbunker am Rheindamm, mehrere la position de barrage avec d’autres fortins Sprengobjekte und ein moderner Unterstand. et des barricades sur route et sur chemin de fer. En raison de l’importance stratégique du Die exponierte Lage am Rhein wurde schon Près de St-Margrethen, une crête rocheuse passage, ces éléments de fortification furent 1888 für ein Sperrwerk rekognosziert, mit boisée se glisse jusqu’à proximité du Rhin et exploités même après la Seconde Guerre dem Bau des Artilleriewerkes Heldsberg de la frontière nationale. C’est là que se mondiale et partiellement modernisés. En begann man allerdings erst im September trouve l’ouvrage d’artillerie de Heldsberg 1968/69, on renonça toutefois à réactiver les 1939. Etwas früher, im April 1939, baute (qui n’est actuellement plus compris dans fortins situés à proximité de la digue du Rhin man Schindlerbunker (Zuckerstockbunker) l’inventaire). De nos jours, ne font plus pour des raisons financières. entlang dem Rheindamm. 1940/41 wurde die partie de la position de barrage de Helds- Sperrstelle mit weiteren Bunkern und berg que des abris modernes et des ouvrages L’importance stratégique de ces passages, la Barrikaden an Bahn und Strasse ausgebaut. minés tout au long des axes les plus impor- continuité des efforts de fortification jusque Wegen der strategischen Bedeutung dieser tants. Deux fortins du type Schindler sur la dans les années les plus récentes et le musée Passage wurden die Befestigungselemente digue du Rhin, plusieurs ouvrages minés et de la forteresse de Heldsberg furent à la base auch nach dem 2. Weltkrieg weitergenutzt un abri moderne appartiennent à la position de la haute évaluation de ces deux positions und teilweise modernisiert. Aus Kostengrün- de barrage avancé de Bruggerhorn. de barrage. 22 2

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1: Musée de la fortification de Heldsberg: embrasure avec volets ouverts 2-4: Exemple d’un fortin dit pain-de-sucre (système Schindler) comme on en construisit par douzaines tout au long du Rhin saint-gallois 5: Le fortin d’infanterie Bruggerhorn II s’appuie, côté rive, sur la digue du Rhin 6: Musée de la fortification de Heldsberg: chariot servant à déplacer des tétrapodes de béton 7: Fortin d’infanterie au Bruggerhorn camouflé en barraque

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1: Festungsmuseum Heldsberg: Geschützscharte mit aufgeklappten Schartenläden 2-4: Beispiel eines Zuckerstockbunkers (System Schindler), wie er entlang dem St. Galler Rhein dutzendweise gebaut wurde 5: Der Infanteriebunker Bruggerhorn II ist auf der Landseite an den Rheindamm gelehnt 6: Festungsmuseum Heldsberg: Rollbock zum Versetzen von Beton- tetrapoden 7: Als Baracke getarnter Infanteriebunker am Bruggerhorn 7

23 Sperrstelle Stoss Stoss Position de barrage Stoss

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Die Sperrstelle erstreckt sich über den gut es 1405 zu einem Kampf zwischen den construction des barricades sur route et des befahrbaren Übergang vom Rheintal ins Appenzellern und einem habsburgisch- obstacles dans le terrain fut entreprise en Becken von Appenzell. Auf St. Galler Boden österreichischen Heer kam. Das historische 1937; les fortins y appartenant furent édifiés befand sich ursprünglich ein ausgedehntes Ereignis, die verkehrshistorische Bedeutung en 1940/41. Ce passage garda son importan- Geländepanzerhindernis, von dem heute aber des Überganges und die der Landschaft ce même après la Seconde Guerre mondiale, nur noch 3 Strassenbarrikaden in Durchläs- angepasste Tarnung der Bunker führten zur ce qui se manifesta par la modernisation des sen im Inventar enthalten sind. Beidseits der hohen Einstufung der Sperrstelle. barricades routières sur la route du Stoss en Kantonsgrenze befinden sich aktuell 1988/89. insgesamt 17 moderne Unterstände. Au Moyen Age déjà, un mur de barrage Erste Rekognoszierungsberichte stammen Cette position de barrage s’étend sur le (letzi) se trouvait à cheval sur ce passage von 1888 und sahen eine Sperrung der passage facilement carrossable menant du où eut lieu, en 1405, un combat entre les Strasse mit Befestigungswerken vor. 1937 Rheintal dans la cuvette d’Appenzell. Un Appenzellois et une armée des Habsbourg wurde mit dem Bau von Strassen- und obstacle antichar terrain étendu se situait autrichiens. L’événement historique, Geländebarrikaden begonnen, die dazu ge- naguère sur le territoire saint-gallois; dans l’importance sur le plan de l’histoire des hörenden Bunker wurden 1940/41 errichtet. l’inventaire, il n’en reste toutefois que communications routières et le camouflage Auch in der Zeit nach dem 2. Weltkrieg 3 barricades à tirette situés à Durchlässen. des fortins, adapté au terrain, menèrent à la behielt diese Passage ihre Bedeutung; dies Actuellement, 17 abris modernes au total se haute évaluation de la position de barrage. äussert sich in der Modernisierung der trouvent de part et d’autre de la frontière Strassenbarrikaden 1988/89 in der Stoss- cantonale. Strasse. Les premiers rapports de reconnaissance Schon im Mittelalter befand sich an diesem datent de 1888 et prévoyaient le barrage de Übergang eine Sperrmauer (Letzi), an der la route au moyen d’ouvrages fortifiés. La

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1: Geländepanzerhindernis Ober-Warmesberg 2: Die Stosskapelle erinnert an die Schlacht am Stoss vom 17.6.1405 3: Der mit Tannen getarnte Infanteriebunker wirkte auf das Gelände- panzerhindernis 4-6: Verschiedene Hindernistypen im selben Geländepanzerhindernis: Betonblöcke, Eisenbahnschienen und einbetonierte DIN-Träger

1: Obstacle antichar terrain d’Ober-Warmesberg 2: La chapelle du Stoss rappelle la bataille au Stoss du 17.6.1405 4 3: Le fortin d’infanterie entouré par des sapins agissait sur l’obstacle antichar terrain 4-6: Divers types d’obstacles y appartenant : blocs de béton, rails battus et poutres métalliques encastrées

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25 Sperrstelle Wartau Position de barrage Wartau

Wartau

l’obstacle antichar terrain de Plattis forme l’extrémité nord de cette position de barrage.

La construction de l’obstacle antichar terrain de Plattis et de ses ouvrages flan- quants fut entreprise en janvier 1940 et achevée en 1942. Les barricades sur route furent encore renforcées peu après. Les 90

1 abris modernes donnent des indications sur les dispositions prises contre des aéroporta- ges dans l’avant-terrain de la forteresse de Die dichtbesetzte Sperrstelle enthält aus der Cette position de barrage densément occupée Sargans. Zeit des 2. Weltkrieges noch 2 Bunker und comprend encore 2 fortins et 5 abris datant 5 Unterstände. 90 Betonunterstände moderner du temps de la Seconde Guerre mondiale. La position de barrage de Wartau forme Bauart im Bereich östlich von Magletsch 90 abris bétonnés de conception moderne l’extrémité nord de la forteresse de Sargans; bis in den Rhein stammen aus der Zeit des situés dans le secteur à l’est de Magletsch cette dernière est, dans son ensemble, d’une Kalten Krieges. Das Geländepanzerhindernis jusqu’aux rives du Rhin datent de l’époque grande valeur historique et tactique. Le fossé Plattis mit 9 Strassenbarrikaden und 1 Bahn- de la Guerre froide. Avec ses 9 barricades antichar de Plattis représente également une barrikade bildet den nördlichen Abschluss sur route et une barricade sur chemin de fer, grande valeur écologique. dieser Sperrstelle.

Der Bau des Geländepanzerhindernisses Plattis und der dazugehörenden Flankierungs- anlagen wurde im Januar 1940 begonnen und bis 1942 fertiggestellt. Die Strassenbarrika- den wurden gleich anschliessend nochmals verstärkt. Die 90 modernen Unterstände sind ein Hinweis auf die Disposition gegen Luftlandetruppen im Vorfeld der Festung Sargans.

Die Sperrstelle Wartau bildet den nördlichen Abschluss der Festung, die als Gesamtes von grosser historischer und taktischer Bedeu- tung ist. Von hohem ökologischen Wert ist auch der Tankgraben Plattis.

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1.2: Tankgraben Plattis, heute eine ökologische Ausgleichsfläche 3.6: Flankierwerk Plattis: Grundriss und Schnitt 4.5.9: Flankierwerk Plattis, Geschützrohr, Scharte und Eingang 7: Geländepanzerhindernis Plattis, Teilstück West: Betonhöckerreihe beim Chäshof 8: Der Zugangseinschnitt einer Unterstandskaverne

1.2: Fossé antichar Plattis, aujourd’hui une surface de compensation écologique 7 3.6: Ouvrage flanquant Plattis, plan et coupe 4.5.9: Ouvrage flanquant Plattis, canon, embrasure et entrée 7: Obstacle antichar terrain Plattis, partie ouest : succession de blocs de béton à proximité du Chäshof 8: Entrée d’une caverne

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27 Sperrstelle Magletsch Position de barrage Magletsch

Magletsch

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Um 1890 wurden erste Rekognoszierungen Der Übungsplatz Magletsch wurde 2003 als centre. Elle servait à empêcher une attaque auf dem Ruinenhügel Wartau und auf “Naturpark Magletsch” zertifiziert. Zusam- de flanc sur la positon de l’armée dans le Magletsch vorgenommen. Im April 1939 men mit dem Festungsmuseum Magletsch secteur alpin et à interrompre une liaison einigte sich die Befestigungskommission auf ergibt dies einen sehr hohen ökologischen directe entre le Reich allemand et l’Italie; das Konzept der Festung Sargans mit und historischen Wert dieser Sperrstelle. en outre, elle avait pour mission de maintenir Magletsch, Schollberg, Kastels und Furggels. ouvert aussi longtemps que possible l’accès Im November 1939 wurde mit dem Bau des ouest aux Grisons par le lac de Zurich et le Werkes Magletsch (Hammer) begonnen; ge- Walensee. mäss Schlussabrechnung vom August 1944 Les premières reconnaissances sur la colline betrugen die Baukosten rund 4,5 Millionen de Wartau et à Magletsch furent entreprises En 2003, la place d’exercice de Magletsch Franken. autour de 1890. En avril 1939, la commis- fut certifiée «Parc naturel de Magletsch», sion de fortification se mit d’accord sur la ce qui, avec le musée de la forteresse de Die Festung Sargans bildet den östlichen conception de la forteresse de Sargans, Magletsch, confère à cette position de bar- Schulterpunkt der Alpenbefestigung mit der comprenant également Magletsch, Scholl- rage une très haute valeur écologique et Gotthardfestung im Zentrum. Sie soll einen berg, Kastels et Furggels. On commença la historique. Flankenangriff auf die Armeestellung im construction de l’ouvrage de Magletsch Alpenraum und im Mittelland von Osten her (Hammer) en novembre 1939; selon le verhindern und die direkte Verbindung décompte final d’août 1944, les coûts de zwischen dem Deutschen Reich und Italien construction s’élevèrent à Fr. 4,5 millions. unterbrechen; ausserdem hat sie den Zugang von Westen über Zürichsee –Walensee nach La forteresse de Sargans forme l’épaule Graubünden solange als möglich offen zu orientale de la fortification des Alpes dont halten. la forteresse du St-Gothard constituait le

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1: Die Befestigungen von Magletsch: der Hügel links birgt die moderne Festung, auf dem Hügel rechts steht die ehemalige Burg Wartau 2: Magletsch: Panzerturm mit 10,5 cm Kanone 3: Modernisierter Eingang zu einem Unterstand 4: Innenverteidigung des Hauptzuganges in das Werk Magletsch 5: Panzertür des ehemaligen Artilleriebeobachters Guggstein 6-8: Inneneinrichtungen des Maschinengewehr-Standes Brögstein

1: Les fortifications de Magletsch: la colline de gauche abrite la forteresse moderne; l’ancien château de Wartau se situe sur la colline de droite. 2: Magletsch: Tourelle blindée avec canon de 10,5 cm 3: Entrée modernisée vers un abri 4: Défense intérieure de l’accès principal à l’ouvrage de Magletsch 5: Porte blindée de l’ancien abri d’observation d’artillerie de Guggstein 6-8: Installations à l’intérieur de l’ouvrage pour mitrailleuse Brögstein 6

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29 Sperrstelle Schollberg Position de barrage Schollberg

Schollberg

tant contre le nord que contre le sud, le fond de la vallée doit être subdivisé en trois grou- pes de fortifications, à savoir Mels, Sargans et Schollberg. De puissantes positions, situées de part et d’autre sur les flancs de la mon- tagne et destinées à défendre le fond de la vallée de Sargans, furent planifiées durant la Première Guerre mondiale.

Objet de reconnaissances en février 1939, l’obstacle antichar terrain Schollberg-Berg- weite ainsi que ses ouvrages flanquants furent construits de 1941 à 1944. Ils servent à la protection d’attaques venant du nord et de l’est. Dans le prolongement nord-ouest de 1 l’obstacle, un groupe de fortins et d’abris fut, en 1940-42, érigé dans les pâturages des Die dichtbesetzte Sperrstelle mit dem Fes- 1940–42 auf den Bergweiden des Alviers hauts de l’Alvier, afin d’empêcher un débor- tungswerk am Schollberg im Zentrum enthält eine Gruppe von Bunkern und Unterständen, dement de la forteresse au nord. am Nordrand eine Bunkerkette vom Rhein- um eine Umgehung der Festung im Norden ufer bei Trübbach bis zum Kurhaus am zu verhindern. La position de barrage Schollberg fait partie Alvier, begleitet vom Geländepanzerhinder- intégrante de l’importante forteresse de nis Trübbach. Die Sperrstelle besteht heute Die Sperrstelle Schollberg ist ein Teil der Sargans, ce qui lui vaut un classement élevé. aus 3 Artilleriebeobachtern, 2 Geschütz- bedeutenden Festung Sargans und ist deshalb ständen, 19 Infanteriebunkern, 14 Leicht- hoch eingestuft worden. maschinengewehr-Ständen, 5 Maschinen- gewehr-Ständen, 2 Munitionsmagazinen und 28 Unterständen in Beton oder Fels. 2 Geländepanzerhindernisse mit insgesamt La position de barrage, densément occupée, 22 Strassenbarrikaden und 1 Bachsperre avec la forteresse du Schollberg au centre, ergänzen die Sperrstelle. comprend à sa périphérie nord une succes- sion de fortins - accompagnés de l’obstacle Um das Rheintal von Nord wie von Süd antichar terrain de Trübbach - allant de la absperren zu können, muss der Talkessel in rive du Rhin près de Trübbach jusqu’au drei Befestigungsgruppen unterteilt werden: Kurhaus sur la montagne de l’Alvier. De nos Mels, Sargans und Schollberg. Zur Verteidi- jours, la position de barrage est composée de gung des Talkessels von Sargans wurden im 3 abris d’observation d’artillerie, de 2 case- 1. Weltkrieg starke Stellungen beidseits an mates pour canons, de 19 fortins d’infanterie, den Bergflanken geplant. de 14 casemates pour mitrailleuses légères, de 5 casemates pour mitrailleuses, de 2 ma- Das im Februar 1939 rekognoszierte Gelände- gasins à munitions et de 28 abris en béton ou panzerhindernis Schollberg-Bergweite wurde sous roc. 2 obstacles antichar terrain avec 1941–44 mit den Flankieranlagen errichtet au total 22 barricades sur route et 1 barrage und dient dem Schutz vor Angriffen aus sur rivière complètent le dispositif. Norden und Osten. In der nordwestlichen Verlängerung des Hindernisses entstand Pour pouvoir verrouiller la vallée du Rhin 2 30 4

1: Vue de la falaise de Schollberg 2: Petit abri pour la défense extérieure 3: Casemate pour mitrailleuses légères en dessous du Kurhaus de l’Alvier 4.8: Fortin d’infanterie Rheinau 5: Peinture à l’entrée d’un fortin d’infanterie 3 6.7: Casemate de Richtbühl pour projecteur infrarouge, observateur (6) 9: Entrée d’un abri d’observation d’artillerie

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1: Ansicht der Felswand Schollberg 2: Kleiner Unterstand für die Aussenver- 7 teidigung 3: Ein Leichtmaschinengewehr-Stand unterhalb des Kurhauses Alvier 4.8: Infanteriebunker Rheinau 5: Malerei im Eingangsbereich eines Infanteriebunkers 6.7: Infrarotscheinwerfer-Stand Richtbühl mit Beobachter (6) 9: Eingang zu einem Artilleriebeobachter 9

31 Sperrstelle Schollberg

Position de barrage Schollberg

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1: Blick von einem Beobachter des Werkes Schollberg auf das Geländepanzerhindernis Gufalons, das heute mit Büschen und Hecken überwachsen ist 2: Ein Spanischer Reiter verschliesst einen Durchgang im Infanteriehindernis 3: Rest einer Bachsperre am Saarbach-Kanal 4: Strassenbarrikade an der Kantonsstrasse unterhalb von Schollberg 5: Die Betonblöcke des Geländepanzerhindernis- ses Gufalons sind mit Stahlseilen verbunden 6: Strassenbarrikade mit doppelten Zugschienen und vorgelagerten Einsteckelementen 7: Halbkreisförmige Strassenbarrikade am Brückenkopf einer kleinen Rheinbrücke

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1: Vue depuis un abri d’observation de l’ouvrage de Schollberg sur l’obstacle antichar terrain de Gufalons, désormais recouvert de buissons et de haies 2: Un cheval de frise obstrue le passage à travers l’obstacle d’infanterie 3: Restes d’un barrage sur ruisseau au bord du canal du Saarbach 4: Barricade sur la route cantonale en dessous de Schollberg 5: Les blocs de béton de l’obstacle antichar terrain de Gufalons sont reliés entre eux par des câbles en acier 6: Barricade double à tirette, précédée d’une barricade normale 7: Barricade sur route en demi-cercle sur la tête de pont d’un petit pont sur le Rhin.

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33 Sperrstelle Sarganser Au Position de barrage Sarganser Au

Sarganser Au

d’augmenter la puissance de feu, on y ajouta finalement Schollberg 3. En 1969, Schollberg 1 – 3 comptait 5 canons antichars 9 cm, 3 canons de casemate 7,5 cm, 8 mitrailleuses, 4 fusils-mitrailleurs, 7 abris d’observation et 3 projecteurs infrarouge. En 1994, il restait encore 9 mitrailleuses de forteresse et 2 canons antichars.

Cinq fortins type Schindler formaient une première chaîne de barrage sur la digue du Rhin. Derrière elle, se trouve le large obstacle antichar terrain qui, dans son genre, est un des obstacles les plus étendus encore existant de nos jours. Au deuxième rang, cet obstacle est renforcé de multiples fortins (et d’abris pour troupes de choc).

1 Suite à la construction de l’autoroute et en raison de la boucle de la voie ferrée Buchs- Sargans, l’obstacle antichar terrain fut, en Im Juli 1934 schlägt der Ingenieur-Offiziers- begleitet. Infolge Autobahnbau und Bahn- 1988, renforcé par un mur de soutènement kurs zur Sperrung des Rheintales nördlich schlaufe Buchs–Sargans wurde 1988 das angulaire depuis Vild jusqu’au Rhin; ce mur von Sargans zusammen mit dem Werk Geländepanzerhindernis durch eine Winkel- de soutènement présente, aujourd’hui déjà, Annstein (GR) eine Flankengallerie am stützmauer von Vild zum Rhein verstärkt; une valeur écologique élevée. Afin de moder- Schollberg vor. Im November 1938 wurde diese hat heute bereits hohen ökologischen niser la position de barrage, on construisit mit dem Bau eines Artilleriewerkes im Wert. Zur Modernisierung der Sperrstelle en 1990 deux fortins type Centurion qui fu- Schollberg begonnen; daraus entwickelte wurden 1990 zwei Centi-Bunker gebaut, rent mis hors service déjà 13 ans plus tard. sich im Lauf der Zeit ein weitverzweigtes die nach nur 13 Jahren bereits wieder ausser Fort für Artillerie (Schollberg 1) und Infan- Dienst gestellt wurden. Avec la position de barrage de Magletsch et terie (Schollberg 2). Zur Verstärkung der celle du Schollberg, cette position de barrage Feuerkraft wurde schliesslich Schollberg 3 Zusammen mit der Sperrstelle Magletsch constitue la pièce maîtresse de la forteresse hinzugefügt. 1969 war Schollberg 1-3 aus- und Schollberg bildet diese Sperrstelle das de Sargans; elle bénéficie à ce titre d’un gerüstet mit 5 Panzerabwehrkanonen 9 cm, Kernstück der Festung Sargans und wurde classement élevé. 3 Bunkerkanonen 7,5 cm, 8 Maschinenge- deshalb hoch eingestuft. wehren, 4 Leichtmaschinengewehren, 7 Beobachter Ständen und 3 Infrarot-Schein- werfern; 1994 waren noch 9 Festungsmaschi- nengewehre und 2 Panzerabwehrkanonen En juillet 1934, le cours pour officiers- vorhanden. ingénieurs propose un ouvrage de flanque- ment au Schollberg, conjoint à l’ouvrage de 5 Schindlerbunker am Rheindamm bilden Annstein (GR), afin de barrer la vallée du eine erste Sperrkette. Dahinter folgt das aus- Rhin au nord de Sargans. En novembre 1938, gedehnte Geländepanzerhindernis, das in on entreprit la construction d’un ouvrage seiner Art eines der längsten heute noch d’artillerie au Schollberg qui, au cours des bestehenden Hindernisse ist. In einer zweiten années, devint un fort avec de multiples Reihe wird dieses Hindernis durch zahlreiche ramifications pour l’artillerie (Schollberg 1) Bunker und (Stosstruppen-)Unterstände et pour l’infanterie (Schollberg 2). Afin 2

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1: Moderne Winkelstützmauer zur Ergänzung 1: Mur de soutènement angulaire moderne complétant l’obstacle antichar terrain actuel de des bestehenden Geländepanzerhinder- Sarganser Au nisses in der Sarganser Au 2: Voie d’entrée sud dans l’ouvrage de Schollberg 2: Die südliche Einfahrt in das Werk Scholl- 3: Vue sur la zone d’action Sarganser Au, à travers le camouflage posé sur une embrasure de berg l’ouvrage de Schollberg 3: Blick durch das Tarnnetz vor einer Scharte 4.6: Camouflages d’embrasures de l’ouvrage de Schollberg des Werkes Schollberg auf das Schussfeld 5: Baschäraeuli: fortin d’infanterie à deux étages sur un plan pentagonal in der Sarganser Au 7: Canon de forteresse 7,5 cm dans l’ouvrage de Schollberg 4.6: Schartentarnungen am Werk Schollberg 8.9: Abri bétonné au bord du canal Vilters-Wangs 5: Baschäraeuli: zweigeschossiger Infanterie- bunker auf 5-eckigem Grundriss 7: 7,5 cm Festungskanone im Werk Schollberg 8.9: Betonierter Unterstand am Vilterser- Wangser-Kanal

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35 Anhang Appendice

Beispiele für ökologische Aufwertungen

Exemples de revalorisations écologiques

En vertu de la législation fédérale sur la protection de la nature et du paysage, l’armée est tenue de protéger, de ménager et de conserver ses propres terrains. L’utilisa- tion militaire n’exclut pas les droits d’autres exploitants (p. ex. agriculture, tourisme) et contribue à la conservation d’habitats aussi naturels que possible. Le parc naturel de Magletsch, certifié en 2003, qui comprend le pourtour de l’ancienne forteresse de Magletsch (commune de Wartau SG) en livre un exemple.

Le concept d’utilisation favorise la coopéra- tion entre l’armée, les autorités et les parte- naires civils afin de conserver des associa- tions d’espèces animales ou végétales, tout en permettant l’exploitation comme place d’exercice militaire.

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Aufgrund der Umweltschutz-Gesetzgebung te “Naturpark Magletsch”, der das Gebiet des Bundes hat die Armee ihre eigenen der ehemaligen Artilleriefestung Magletsch Grundstücke zu schützen, zu schonen und zu (Gemeinde Wartau SG) umfasst. Das bewahren. Die militärische Nutzung schliesst Nutzungskonzept fördert die Zusammen- die Ansprüche anderer Landnutzer (z.B. arbeit zwischen Armee, Behörden und Landwirtschaft, Tourismus) nicht aus und zivilen Partnern zur Erhaltung von Tier- und trägt zur Erhaltung naturnaher Lebensräume Pflanzengemeinschaften unter gleichzeitiger bei. Ein Beispiel dazu ist der 2003 zertifizier- Nutzung als militärischer Ausbildungsplatz. 2

David R. Külling Dr. sc. nat., Leiter Kompetenzzentren Natur- und Denkmalschutz VBS

36 1: Halten-Thal: das Geländepanzerhindernis mit Eisenbahnschienen bildet heute die Grundlage für eine dicht bewachsene Hecke, die als lineare Ökologiefläche geschützt wird 2: Tankgraben Näfels 3.4: Fledermäuse sind willkommene Gäste in stillgelegten Stellungen und Bunkern 5: Naturpark Wartau: Schutzgitter über einer ehemaligen Flab Stellung 6: Übungsplatz Magletsch: Neuntöter 7: Sperre Ans: Heckenpflanzung

1: Halten-Thal: avec ses rails battus, l’obstacle antichar terrain constitue de 4 nos jours la base pour une haie dense qui bénéficie de la protection en tant que surface écologique linéaire 2: Fossé antichar de Näfels 3.4: Les chauves-souris sont des hôtes bienvenus dans les positions et dans les fortins désaffectés 5: Parc naturel de Wartau: grilles de protection au-dessus d’une ancienne position DCA 6: Place d’exercice de Magletsch: pie-grièche écorcheur 7: Barrage de Ans: Haie sur l’obstacle 3

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David R. Külling Dr. sc. nat., chef des centres de compétences Nature et Protection des monuments DDPS

37 Anhang Appendice

Artilleriewerk Ennetberg und seine Tarnungen

L’ouvrage d’artillerie d’Ennetberg et ses camouflages

Mit dem Reduit-Konzept haben die Artillerie- Batterien ihre Mobilität zugunsten von festen Standorten verloren. Besondere Sorgfalt musste deshalb der Tarnung beigemessen werden, um die Aufklärung der verschieden Kanonen-Standorte durch feindliche Luft- waffe zu erschweren. Die acht Bunker von Ennetberg, ursprünglich mit 12 cm Haubitzen bewaffnet, sind beson- ders repräsentative Beispiele der im Bereich der Tarnung erreichten Perfektion in der Schweiz während des Zweiten Weltkrieges.

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Avec le concept du réduit, les batteries d’artillerie perdent leur mobilité pour des emplacements fixes. Le camouflage devait être par conséquent très soigné afin d'éviter autant que possible que l'aviation ennemie repère les emplacements des différents canons. Les huit fortins d’Ennetberg, armés originel- lement d'obusiers de calibre 12 cm, consti- tuent un exemple particulièrement représen- tatif du degré de perfection atteint durant la deuxième guerre mondiale en Suisse dans le domaine des camouflages. 3 38 5

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1: Détails du camouflage: on disposait des touffes de foin et d’herbe entre les lattes posées sur le béton 2: Fortin d’artillerie camouflé en chalet 3: Vue du paysage sur la position d’Ennetberg 4.5: Plan, vue de la façade et coupe d’un fortin d’artillerie 6.8: Vue de l’intérieur d’une casemate modernisée pour pièce 7: Fortin d’artillerie camouflé en écurie maçonnée 6 9: Le pot d’embrasure en fonte d’acier pèse 6900 kg

1: Detail der Tarnung: zwischen die auf Beton befestigten Querlatten wurden Heu- und Grasbüschel eingesetzt 2: Als Chalet getarnter Artilleriebunker 3: Landschaftsbild der Stellung Ennetberg 4.5: Grundriss, Fassadenansicht und Längs- schnitt eines Artilleriebunkers 6.8: Innenansicht eines modernisierten Geschützstandes 7: Als gemauerte Stallscheune getarnter Artilleriebunker 9: Der Schartentopf aus Stahlguss wiegt 6900 Kg

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39 Arbeitsgruppe Natur- und Denkmalschutz bei Kampf- und Führungsbauten (ADAB VBS)

Groupe de travail pour la protection de la nature et des monuments – ouvrages de combat et de commandement (ADAB DDPS)

J. Peter Aebi Dipl. Architekt ETHZ Architecte EPFZ Peter von Arx Dipl. Ing. ETHZ, Vertreter Führungsstab Ing. EPFZ, représentant de l’état-major de conduite Hermann Fuhrer Logistikbasis der Armee, Projektleiter Liquidationen Base logistique de l’armée, chef de projet Liquidations Dieter Juchli armasuisse Immobilien, Leiter Fachbereich Management Dispositionsbestand armasuisse Immobilier, chef du domaine spécialisé de la gestion du parc immobilier à disposition. Silvio Keller Architekt HTL/Raumplaner, Projektleiter militärische Denkmäler VBS Architecte ETS/urbaniste, chef de projet Monuments militaires DDPS Dr. David Külling armasuisse, Leiter Kompetenzzentren Natur- und Denkmalschutz VBS armasuisse, chef des centres de compétences Nature et Protection des monuments DDPS Bruno Locher Generalsekretariat VBS, Stellvertreter Chef Raum und Umwelt VBS Secrétariat général DDPS, suppléant du chef Territoire et environnement DDPS

Johann Mürner Bundesamt für Kultur, Chef Sektion Heimatschutz und Denkmalpflege Office fédéral de la Culture, chef de la Section du patrimoine culturel et des monuments historiques Dominic Pedrazzini Vertreter Eidg. Militärbibliothek und Historischer Dienst Représentant de la Bibliothèque militaire fédérale et du Service historique Andreas Pfleghard Dipl. Architekt ETHZ, Vertreter der Eidg. Natur- und Heimatschutzkommission Architecte EPFZ, représentant de la Commission fédérale pour la protection de la nature et du paysage Dr. Christian Renfer Kunsthistoriker, Vertreter der Eidg. Kommission für Denkmalpflege Historien de l’art, représentant de la Commission fédérale des monuments historiques Dr. Gilbert Thélin BUWAL, Chef Sektion Landschaft und Infrastruktur OFEFP, chef section Paysage et Infrastructures Ursus Zweifel Ehemaliger Projektleiter Liquidationen Militärische Sicherheit Ancien chef de projet Liquidations Sécurité militaire Maurice Lovisa Dipl. Architekt ETHL, Fachberater Architecte EPFL, consultant

Stand Ende 2005 – Etat fin 2005

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