DOSSIER DE DEMANDE D’AUTORISATION ENVIRONNEMENTALE pour une installation de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent (éoliennes)
VOLET 1 - Documents communs Maitre d’ouvrage : SARL CHAMPS HELICONIA Siège social : 3 bis route de Lacourtensourt 31150 FENOUILLET
Filiale de : SOLVEO DEVELOPPEMENT 3 bis route de Lacourtensourt Dossier 5.5 31150 FENOUILLET tél : 05 61 820 820 www.solveo-energie.com
Représentée par: Assistance à Maître d’Ouvrage & Maitrise d’Œuvre : RESUME NON TECHNIQUE—ETUDE D’IMPACTS V2 SOLVEO ENERGIE 3 bis route de Lacourtensourt 31150 FENOUILLET [email protected]
PARC EOLIEN DE CONFRANÇON
COMMUNE DE CONFRANÇON (01)
Septembre 2018 Projet éolien de Confrançon (01) Etude d’impact sur l’environnement
ETUDE D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT Projet éolien de Confrançon Département de l'Ain - Région Auvergne Rhône-Alpes
Résumé non technique
Septembre 2018
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Table des matières
2.3.4 Servitudes et contraintes techniques ...... 20 2.3.5 Risques technologiques et Installations Classées (ICPE) ...... 20 1 PRESENTATION DU PROJET ...... 5 2.3.6 Synthèse milieu humain ...... 20 1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE ET IMPLANTATION ...... 5 2.4 LE PATRIMOINE PAYSAGER ET BATI ...... 22 1.2 LE PROJET ...... 5 2.4.1.1 Description des principaux monuments et sites ...... 22 1.3 PRESENTATION DU PORTEUR DE PROJET ...... 7 a) Le château de Loriol ...... 22 1.3.1 Nom de l'exploitant ...... 7 b) Les cheminées sarrasines des fermes du plateau bressan ...... 22 1.3.2 SOLVEO ...... 7 c) Les fermes classées ...... 23 1.3.2.1 Le groupe SOVEO Développement ...... 7 d) Le calvaire ...... 23 1.3.2.2 La société SOLVEO ENERGIE ...... 7 e) Manoir de la Charme ...... 23 a) SOLVEO ENERGIE et les énergies renouvelables ...... 7 f) Chapelle de l’Epaisse ...... 23 b) Couverture nationale pour une présence locale ...... 7 2.4.1.2 Synthèse des enjeux patrimoniaux ...... 23 1.4 DESCRIPTION TECHNIQUE DU PARC EOLIEN ...... 8 2.5 TOURISME ...... 23 1.4.1 Les éoliennes ...... 8 2.6 PAYSAGE ...... 25 1.4.2 Couleur et balisage des éoliennes ...... 8 2.6.1 Le plateau bressan ...... 25 1.4.3 Le raccordement électrique ...... 10 2.6.2 Les vallées de la Veyle et de la Reyssouze ...... 25 1.4.3.1 Raccordement interne au parc ...... 10 2.6.3 La Dombes ...... 25 1.4.3.2 Postes de livraison ...... 10 2.6.4 Le val de Saône ...... 25 1.4.3.3 Raccordement externe et poste électrique ...... 10 2.6.5 Les coteaux viticoles de Viré / Clessé...... 25 a) Le poste électrique ...... 10 b) Le tracé de raccordement ...... 10 2.6.6 Les agglomérations de Mâcon et de Bourg-en-Bresse ...... 25 1.4.4 Voiries et réseaux divers ...... 10 2.6.7 Synthèse des enjeux paysagers ...... 25 1.4.4.1 Accès au site ...... 10 3 RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU ET CHOIX DES VARIANTES ...... 27 1.4.4.2 Desserte inter-éolienne et plateformes de levage ...... 11 3.1 CHOIX DES VARIANTES ...... 27 1.4.4.3 Contraintes de dimensionnement des accès ...... 11 3.2 PRESENTATION DES DIFFERENTES VARIANTES ...... 28 1.5 CONSTRUCTION DU PARC EOLIEN ...... 11 3.2.1 La variante 1...... 28 1.5.1 Phasage des travaux ...... 11 3.2.1.1 Configuration ...... 28 1.5.2 Emprises au sol ...... 11 3.2.1.2 Intérêt économique ...... 28 2 DESCRIPTION DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT ...... 12 3.2.1.3 Impact environnemental ...... 28 3.2.1.4 Impact sur la biodiversité ...... 28 2.1 MILIEU PHYSIQUE ...... 12 3.2.1.5 Impact patrimoine et paysage ...... 28 2.1.1 Thématique « Terre » ...... 12 3.2.1.6 Bruits ...... 28 2.1.2 Thématique « Eau »...... 12 3.2.1.7 Risques ...... 28 2.1.3 Thématique « Air-Climat » ...... 13 3.2.2 La variante 2...... 29 2.1.4 Synthèse milieu physique ...... 13 3.2.2.1 Configuration ...... 29 2.2 MILIEU NATUREL ...... 15 3.2.2.2 Intérêt économique ...... 29 2.2.1 Milieux naturels protégés et inventoriés ...... 15 3.2.2.3 Impact environnemental ...... 29 2.2.2 Les corridors biologiques ...... 15 3.2.2.4 Impact sur la biodiversité ...... 29 2.2.3 Les habitats naturels ...... 16 3.2.2.5 Impact patrimoine et paysage ...... 29 2.2.3.1 Présence sur la Zone d’Implantation Potentielle ...... 16 3.2.2.6 Bruits ...... 29 2.2.3.2 Descriptif des habitats présents sur la zone d’étude ...... 17 3.2.2.7 Risques ...... 29 2.2.4 Flore...... 17 3.2.3 La variante 3...... 30 2.2.5 Faune (hors avifaune) ...... 17 3.2.3.1 Configuration ...... 30 2.2.5.1 Les chauves-souris ...... 17 3.2.3.2 Intérêt économique ...... 30 2.2.5.2 Les mammifères (hors chiroptères) ...... 17 3.2.3.3 Impact environnemental ...... 30 2.2.5.3 Amphibiens ...... 17 3.2.3.4 Impact sur la biodiversité ...... 30 2.2.5.4 Reptiles ...... 18 3.2.3.5 Impact patrimoine et paysage ...... 30 2.2.5.5 Insectes ...... 18 3.2.3.6 Bruits ...... 30 2.2.6 L’avifaune ...... 18 3.2.3.7 Risques ...... 30 2.2.6.1 Observations réalisées sur la ZIP pendant la période de nidification ...... 18 3.2.4 Synthèse et comparaison des variantes ...... 31 2.2.6.2 Observations réalisées sur la ZIP pendant la période de migration ...... 18 3.2.5 Éviter, Réduire, Compenser (ERC) ...... 32 a) Migration pré-nuptiale ...... 18 4 ANALYSE DES IMPACTS ET MESURES ...... 33 b) Migration post-nuptiale ...... 18 4.1 MILIEU PHYSIQUE ...... 33 c) Synthèse ...... 18 4.1.1 Impacts et mesures en phase travaux ...... 33 2.2.7 Synthèse milieu naturel ...... 18 4.1.1.1 Les Impacts ...... 33 2.3 MILIEU HUMAIN ...... 20 4.1.1.2 Les mesures ERC ...... 33 2.3.1 Démographie ...... 20 4.1.2 Impacts et mesures en phase d'exploitation ...... 33 2.3.2 Urbanisme ...... 20 4.1.2.1 Les Impacts ...... 33 2.3.3 Ambiance sonore ...... 20
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4.1.2.2 Les mesures ERC ...... 33 6.2.1 Installations existantes ...... 59 4.2 IMPACT SUR LE MILIEU NATUREL ...... 34 6.2.2 Les autres projets ...... 59 4.2.1 Impact et mesure sur la biodiversité ...... 34 6.3 SUR LA BIODIVERSITE ...... 59 4.2.1.1 Impact sur les habitats naturels ...... 34 4.2.1.2 Impact sur la flore...... 34 7 INCIDENCE NATURA 2000 ...... 59 4.2.1.3 Impact sur la faune terrestre ...... 34 8 CONCLUSION ...... 60 a) Impact temporaire ...... 34 b) Impact permanent ...... 34 c) Synthèse ...... 34 Cartes 4.2.1.4 Impact sur la faune aquatique ...... 34 4.2.1.5 Impact sur les oiseaux ...... 35 Carte 1 : plan de localisation des éoliennes du projet ...... 5 a) Impact des éoliennes sur les oiseaux ...... 35 Carte 2 : Localisation du site ...... 6 b) Impact du projet sur les oiseaux nicheurs ...... 35 Carte 3 : disposition générale du projet ...... 9 c) Impact du projet sur les oiseaux migrateurs ...... 35 Carte 4 : Réseau hydrographique ...... 12 d) Impact du projet sur les oiseaux hivernants...... 35 Carte 5 : Synthèse des enjeux du milieu physique ...... 14 e) Mesures ...... 35 Carte 6 : Localisation des zones humides ...... 15 f) Synthèse ...... 36 Carte 7 : Les habitats naturels ...... 16 4.2.1.6 Impact sur les chauves-souris ...... 36 Carte 8 : Zones humides issues de la carte des habitats naturels ...... 16 a) L’impact ...... 36 Carte 9 : Synthèse des enjeux du milieu naturel ...... 19 b) Mesures ...... 36 Carte 10 : Synthèse des enjeux du milieu humain ...... 21 c) Synthèse ...... 37 Carte 11 : Localisation des éléments protégés du château de Loriol ...... 22 4.2.2 Impact sur les continuités écologiques ...... 37 Carte 12 : Synthèse des enjeux patrimoniaux ...... 24 4.3 IMPACT SUR LE MILIEU HUMAIN ...... 38 Carte 13 : Synthèse des enjeux paysagers ...... 26 4.3.1 Impacts et mesures en phase travaux ...... 38 Carte 14 : Disposition de la variante 1 ...... 28 a) Les Impacts ...... 38 Carte 15 : Disposition de la variante 2 ...... 29 b) Les mesures ERC ...... 38 Carte 16 : Disposition de la variante 3 ...... 30 4.3.2 Impacts et mesures en phase d'exploitation ...... 38 Carte 17 : Mesure de création de haies bocagères et de financements à l’agrément des jardins privés ...... 54 4.3.2.1 Bruit des éoliennes sur l'habitat ...... 38 a) Les Impacts ...... 38 Tableaux b) Les mesures ERC ...... 38 c) Les infrasons ...... 38 Tableau 1 : Caractéristiques principales du parc éolien de Confrançon ...... 8 4.3.2.2 Impact des ombres ...... 38 Tableau 2 : Emprises au sol des plateformes ...... 11 4.3.2.3 Impact du balisage nocturne sur l'habitat ...... 39 4.3.2.4 Impact sur la réception de la télévision ...... 39 Tableau 3 : Synthèse des enjeux pour les habitats ...... 17 4.3.2.5 Impact sur le tourisme ...... 39 Tableau 4 : Données démographiques (Source – INSEE) ...... 20 a) Les Impacts ...... 39 Tableau 5 : Caractéristiques des variantes étudiées ...... 27 b) Les mesures ERC ...... 39 Tableau 6 : Comparaison des variantes ...... 31 4.3.2.6 Impact économique ...... 39 Tableau 7 : Démarche ERC sur le choix des variantes ...... 32 4.3.2.7 Impact sur l'urbanisme et les autres documents cadres ...... 39 Tableau 8 : Budget pour l’implantation de haies ...... 53 4.3.2.8 Servitudes, sécurité et autres contraintes ...... 39 Tableau 9 : Tableau de synthèse ERC et coûts associés ...... 58 4.3.2.9 Synthèse ...... 39 4.4 IMPACTS ET MESURES CONCERNANT LE PAYSAGE, LE PATRIMOINE ET LE TOURISME ...... 40 Figures 4.4.1 Le paysage ...... 40 4.4.1.1 Le plateau bressan ...... 40 Figure 1 : Composition d’une éolienne et principe de fonctionnement ...... 8 4.4.1.2 La vallée de la Veyle ...... 44 Figure 2 : Principe du raccordement électrique d’une installation éolienne ...... 10 4.4.1.3 La vallée de la Reyssouze ...... 46 Figure 3 : Transport d’une pale ...... 11 4.4.1.4 La Dombes ...... 48 Figure 4 : Transport d’une nacelle ...... 11 4.4.1.5 Le Val de Saône ...... 49 Figure 5 : Transport d’un mât ...... 11 4.4.1.6 Le coteau viticole de Viré / Clessé ...... 49 Figure 6 : Schéma type d’une cheminée sarrasine ...... 22 4.4.1.7 L’agglomération de Bourg-en-Bresse ...... 50 Figure 7 : Photomontage entre les hameaux de Petite et Grande Chassagne (au niveau du château d’eau) à 4.4.1.8 L’agglomération de Mâcon ...... 50 Confrançon ...... 42 4.4.2 Patrimoine ...... 51 Figure 8 : Photomontage depuis la route RD26 à la sortie Sud de St-Didier-d’Aussiat ...... 42 4.4.2.1 Préambule ...... 51 Figure 9 : Photomontage depuis St-Genis-sur-Menthon ...... 43 4.4.2.2 Synthèse ...... 51 Figure 10 : Photomontage depuis St-Sulpice (sortie Sud) ...... 43 4.4.3 Mesures d’accompagnement pour l’intégration dans le paysage et la préservation du patrimoine ...... 53 Figure 11 : Photomontage depuis Vandeins ...... 45 4.4.3.1 Au sein des espaces agricoles ...... 53 Figure 12 : photomontage depuis Mézériat ...... 45 4.4.3.2 Appui financier auprès des particuliers pour leurs jardins privatifs ...... 53 Figure 13 : Photomontage depuis la périphérie Ouest de Montrevel-en-Bresse (RD28, lieu-dit Machard) ...... 47 5 SYNTHÈSE DES MESURES ERC ...... 55 Figure 14 : Photomontage depuis Etrez ...... 47 Figure 15 : Photomontage depuis la route RD26 au Sud de Condeissiat ...... 48 6 ANALYSE DES EFFETS CUMULES ...... 59 Figure 16 : Vue depuis le donjon du château de Loriol ...... 52 6.1 PREAMBULE ...... 59 Figure 17 : Vue depuis l’entrée du parc du château au niveau de la route RD26 ...... 52 6.2 SUR D’AUTRES PROJETS OU INFRASTRUCTURES...... 59
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1 PRESENTATION DU PROJET
1.1 Situation géographique et implantation
Le projet éolien de Confrançon est situé en région Rhône-Alpes dans le département de l’Ain. Le site s’étend sur le territoire de la commune de Confrançon, au nord de l'autoroute A40, entre Bourg en Bresse et Mâcon, et à l'est de la RD 26 qui relie Mézériat à Saint-Didier d'Aussiat. La localisation est présentée à la carte page suivante.
Confrançon est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, qui regroupe 75 communes.
Le site étudié, aussi appelé « Zone d’ Implantation Potentielle » dans le présent document correspond à un secteur au sein duquel l’implantation d’éoliennes est envisageable. Il a été définit par l’application d’une distance de 500 mètres aux habitations et aux zones urbanisables. Il est traversé dans sa partie est par une ligne électrique 63 kV et on note également la présence du bief de l'attaque qui traverse la zone. La zone d’implantation potentielle est constituée de secteurs boisés (en particulier le Bois de Marlaye au nord) entrecoupés de parcelles agricoles. Elle est parcourue par plusieurs chemins ruraux et son altitude varie de 200 à 220 mètres.
1.2 Le projet
Le projet éolien de Confrançon (département de l’Ain) étudié ici est constitué de 3 éoliennes de 3 MW raccordées au réseau public d’électricité, soit une puissance totale de 9 MW. Les éoliennes retenues présentent une hauteur d’axe de 120 mètres pour une hauteur totale de 180 mètres.
La production prévisionnelle du projet est d’environ 19,9 millions de kWh par an maximum. Cette production est équivalente à la consommation d’électricité annuelle de près de 4915 foyers, hors chauffage (source CRE : 4679 kWh/foyer/an). Les éoliennes seront raccordées au réseau public par une ligne enterrée. Le raccordement s’effectuera probablement au poste source de Montrevel-en-Bresse, situé à environ 6 km.
Carte 1 : plan de localisation des éoliennes du projet
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Carte 2 : Localisation du site
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Le groupe SOLVEO ENERGIE DEVELOPPEMENT emploie au total 130 salariés pour un chiffre d’affaire de près de 25 1.3 Présentation du porteur de projet millions d’euros dont 7,5 millions d’euros pour Mateos Electricité et 13,5 millions avec SOLVEO ENERGIE. En vue d’optimiser ses performances, le groupe SOLVEO ENERGIE DEVELOPPEMENT a fait le choix de passer les 1.3.1 Nom de l'exploitant certifications ISO 9001 et ISO 14001 et les a obtenues. Elles correspondent à l’instauration de la notion de qualité et d’amélioration continue dans l’entreprise. Le demandeur est la société « CHAMPS HELICONIA » qui est le Maître d’Ouvrage du projet et le futur exploitant du parc. SOLVEO ENERGIE prépare l’avenir avec un bureau de Recherche et Développement investi dans les défis technologiques énergétiques pour créer des solutions innovantes de stockage (électrochimique, mécanique, lithium) de gestion intelligente, de domotique et pour adapter l’essor des énergies renouvelables aux exigences sociales, L’objectif final de la société « CHAMPS HELICONIA » est la construction du parc avec les éoliennes les plus adaptées techniques et financières de demain. au site, la mise en service, l’exploitation et la maintenance du parc pour le compte de la société « CHAMPS HELICONIA » pendant la durée de vie du parc éolien. La société « CHAMPS HELICONIA » sollicite l’ensemble des autorisations liées à ce projet et prend l’ensemble 1.3.2.2 La société SOLVEO ENERGIE des engagements en tant que future société exploitante du parc éolien. a) SOLVEO ENERGIE et les énergies renouvelables La société Raison sociale CHAMPS HELICONIA L’histoire d’une PME familiale française créée il y a plus de 30 ans : Forme juridique SARL A l’origine, spécialisée dans les travaux et l’ingénierie électrique, Capital social 1000 € Active depuis 2008 dans le développement de projets faisant appel Siège social 3 bis route de Lacourtensourt 31150 FENOUILLET aux énergiesrenouvelables, Registre du Commerce RCS Toulouse N° SIRET 832 951 578 00018 Exploitant en association avec le monde agricole de plusieurs Code NAF 3511 Z / Production d’électricité grandes centrales photovoltaïques qui font référence, Riche de l’expérience et de l’expertise de ses collaborateurs, Le signataire hommes et femmes de conviction au savoir-faire reconnu depuis Nom MATEOS Y JARA près de 20 ans, notamment en développement et réalisation de Prénom Jean-Marc projets éoliens, Nationalité Française L’ambition affichée de devenir rapidement un acteur référent en Qualité Gérant éolien. Tableau 4 : Référence administrative de la société « CHAMPS HELICONIA » et références du signataire (source : SOLVEO, 2017) b) Couverture nationale pour une présence locale
1.3.2 SOLVEO Des agences réparties sur l’ensemble du territoire.
1.3.2.1 Le groupe SOVEO Développement Nos responsables de projets basés à Toulouse, Nantes, Lyon, Paris sont à l’écoute des attentes locales pour répondre rapidement et avec application aux exigences de concertation. Le groupe SOLVEO ENERGIE DEVELOPPEMENT est constitué par trois entités :
MATEOS ELECTRICITE : entreprise d’électricité générale SOLVEO ENERGIE : spécialisée dans l’acquisition, le développement, la construction, l’exploitation et la maintenance de centrales énergétiques photovoltaïques et éoliennes SOLVEO ENERGIE INVESTISSEMENT : assure la fonction de producteur d’énergie renouvelable d’origine photovoltaïque et éolienne
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1.4 Description technique du parc éolien 1.4.2 Couleur et balisage des éoliennes
Du fait de leur hauteur, les éoliennes peuvent constituer des obstacles à la navigation aérienne. Elles doivent donc 1.4.1 Les éoliennes être visibles et respecter les spécifications de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), fixées par l’arrêté du 13 novembre 2009 relatif à la réalisation du balisage des éoliennes et en vigueur depuis le 1er mars 2010 : Le projet prévoir la mise en place de 3 éoliennes de 3 MW chacune, pour une production annuelle estimé à 19,9 MWh, soit la consommation annuelle d’environ 4253 foyers et l’évitement d’environ 10 209 tonnes de CO2. Couleur : La couleur des éoliennes est limitée au domaine blanc dont les quantités calorimétriques répondent à l’arrêté du 13 novembre 2009 (facteur de luminance supérieur ou égal à 0,4). Cette couleur Les principales caractéristiques des éoliennes sont présentées dans le tableau ci-dessous, et la disposition générale est appliquée uniformément sur l'ensemble des éléments constituant l'éolienne. sur la carte à la page suivante. Balisage : Conformément à l’arrêté de 13 novembre 2009, tous les aérogénérateurs d’une hauteur inférieure à 150 m doivent être équipés : Nombre d’éoliennes 3 o d’un balisage diurne : feux d’obstacle de moyenne intensité de type A (feux à éclats blancs de 20 000 cd), Hauteur au moyeu 120 m o d’un balisage nocturne : feux d’obstacle de moyenne intensité de type B (feux à éclats rouges de Descriptif technique 2 000 cd). Diamètre de rotor 120 m Ces feux d’obstacle sont installés sur le sommet de la nacelle et doivent assurer la visibilité de l’éolienne dans tous Hauteur totale 180 m les azimuts (360°).
Tableau 1 : Caractéristiques principales du parc éolien de Confrançon Les feux de balisage font l’objet d’un certificat de conformité, délivré par le Service Technique de l’Aviation Civile
(STAC) de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), en fonction des spécifications techniques correspondantes. Le STAC se chargera de les synchroniser.
Figure 1 : Composition d’une éolienne et principe de fonctionnement
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Carte 3 : disposition générale du projet
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1.4.3.3 Raccordement externe et poste électrique 1.4.3 Le raccordement électrique a) Le poste électrique Le raccordement électrique comprend : Le raccordement électrique interne au parc éolien jusqu’aux postes de livraison ; Le réseau électrique externe relie le(s) poste(s) de livraison avec le poste source (réseau public de transport d’électricité). Ce réseau est réalisé par le gestionnaire du réseau de distribution (ENEDIS). Il est lui aussi Les postes de livraison ; entièrement enterré. Le raccordement électrique externe au parc éolien. Trois solutions de raccordement sont possibles à ce jour pour le projet éolien de Confrançon : Raccordement sur le poste source de Montrevel à environ 6 km Raccordement sur le poste source de CRUET à environ 8 km Raccordement dit en piquage avec régulation de tension sur une ligne Haute tension plus proche.
A ce jour la solution la plus probable serait la n°1 du point de vue de la distance au projet. La probable emprise nécessaire au raccordement des installations du parc au réseau public de distribution n’a pas pu être davantage explicité par SARL CHAMPS HELICONIA car elle n’a pas la compétence pour décider du choix de raccordement. Le Maître d’ouvrage du réseau externe est ENEDIS, il sera le seul décideur de la solution technique choisie selon la législation lorsqu’une autorisation environnementale sera donnée par la préfecture. Notons que les éventuels impacts des travaux de raccordement électrique externe feront l’objet d’une évaluation par le maître d’ouvrage, c’est-à-dire l’autorité gestionnaire du réseau.
b) Le tracé de raccordement
Le raccordement au réseau de distribution (ENEDIS, ex ERDF) s’effectuera par câble souterrain.
Figure 2 : Principe du raccordement électrique d’une installation éolienne 1.4.4 Voiries et réseaux divers
Les éoliennes sont de grande dimension. Aussi, pour créer un parc, il est nécessaire d’assurer l’acheminement des
différents éléments jusqu’aux éoliennes. Les pales, le mât (3 tubes généralement s’imbriquant les uns dans les 1.4.3.1 Raccordement interne au parc autres) et la nacelle nécessitent des convois exceptionnels. La prise en compte de l’accessibilité au site est donc un élément déterminant pour assurer la bonne réalisation du chantier. Le réseau inter-éolien permet de relier le transformateur, intégré dans le mât de chaque éolienne, au point de raccordement avec le réseau public. Ce réseau comporte également une liaison de télécommunication qui relie chaque éolienne au terminal de télésurveillance. Ces câbles constituent le réseau interne de la centrale éolienne. 1.4.4.1 Accès au site La tension des câbles électriques est de 20 000 V.
Deux paramètres principaux doivent être pris en compte afin de définir l’accès : Ces réseaux de raccordement électrique ou téléphonique (surveillance) entre les éoliennes et les postes de livraison seront enterrés sur toute leur longueur en longeant au maximum les pistes et chemins d'accès existants. La charge des convois durant la phase de travaux ; L’encombrement des éléments à transporter. Des bornes seront laissées en surface au droit du passage du câble 20 kV pour matérialiser la présence de celui- ci. Relatif à l’encombrement, ce sont les pales qui représentent la plus grande contrainte. Leur transport est réalisé en convoi exceptionnel à l’aide de camions adaptés (tracteur et semi-remorque).
1.4.3.2 Postes de livraison Des solutions techniques existent et permettent d’assurer l’accessibilité au site.
Le (ou les) poste(s) de livraison matérialise(nt) le point de raccordement du parc au réseau public d’électricité. Il Selon les éléments des éoliennes (nacelles, mats, pales, pour les plus imposants), l’approvisionnement pourra se sert d’interface entre le réseau électrique en provenance des éoliennes et celui d’évacuation de l’électricité vers le faire par le port de Rouen (76) ou celui de Chalon sur Saône (71). réseau de distribution d’électricité (ENEDIS, anciennement ERDF). Dans les deux cas, l’accès au site ne pose pas de problèmes majeurs.
Pour le parc éolien de Confrançon, deux structures sont prévues. Elles sont composées de deux postes de livraison, Il sera nécessaire en certains points de réaliser la pose de poutres de rive, la dépose de panneaux de signalisation situés côte à côte dont les dimensions unitaires sont de 9 m de long par 2,5 m de large. ou des manœuvres du convoi, ce qui ne pose pas de problème technique ni environnemental.
Le raccordement des éoliennes à ces postes de livraison, puis des postes de livraison au poste source, se fera par un réseau électrique enterré, ne générant pas d’effets visuels. L’accès à la zone de projet se fera depuis la route département RD 26.
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1.4.4.2 Desserte inter-éolienne et plateformes de levage 1.5 Construction du parc éolien La desserte routière inter-éolienne s’appuie préférentiellement sur le réseau de voiries et de chemins existants (chemins ruraux, communaux, agricoles ou forestiers). Le but est de minimiser les effets du projet. Toutefois, certains accès devront être renforcés, aménagés ou créés afin d’accéder aux éoliennes. 1.5.1 Phasage des travaux
Le chantier s’étendra sur une période d’environ 8 à 10 mois environ (planning type à adapter au projet et à ses En phase d’exploitation, seuls les véhicules légers se rendront sur le site. L’entretien de ces voies de communication enjeux particuliers) et se déroulera en plusieurs phases : sera assuré par l’exploitant du parc éolien. Elles auront les caractéristiques adéquates pour la circulation des engins Réalisation de chemins d’accès et de l'aire stabilisée de montage et de maintenance ; de secours. Déblaiement de la fouille avec décapage de terres arables et stockage temporaire de stériles avant
réutilisation pour une partie et évacuation pour les autres ; Au pied de chaque éolienne, une plateforme de levage sera également aménagée. Creusement des tranchées des câbles jusqu’aux postes de livraison ; Acheminement, ferraillage et bétonnage des socles de fondation ; Temps de séchage (un mois minimum), puis compactage de la terre de consolidation autour des 1.4.4.3 Contraintes de dimensionnement des accès fondations ;
Acheminement du mât (entre 3 et 5 pièces), de la nacelle (en 3 pièces) et des trois pales de chaque Concernant l’encombrement, ce sont les pales d’environ 60 m de long qui représentent la plus grosse contrainte. éolienne ; Leur transport est réalisé par convoi exceptionnel à l’aide de camions adaptés (tracteur et semi-remorque). Assemblage des pièces et installation (3-4 jours quand les conditions climatiques le permettent) ; Compactage d'une couche de propreté au-dessus des fondations ; Décompactage et disposition d'une nouvelle couche de terre arable sur une fraction de l'aire d'assemblage (celle destinée au dépôt des pales avant assemblage). Figure 3 : Transport d’une pale
Lors du transport des aérogénérateurs, le poids maximal à supporter est celui du transport des nacelles qui peuvent peser entre 60 et 80 t. Le poids total du véhicule chargé avec la nacelle est d’environ 100 t. La charge de ce véhicule 1.5.2 Emprises au sol sera portée par 12 essieux, avec une charge d’environ 10 t/essieu. Des plateformes seront aménagées au niveau de chaque éolienne, elles permettront : En phase chantier : o L’accès et la manœuvre des véhicules de terrassement et de fourniture de béton pour la construction de la fondation de l’éolienne ;
o L’implantation des différentes grues et le stockage des éléments pendant la phase d’assemblage Figure 4 : Transport d’une nacelle de l’éolienne ; En phase d’exploitation : Les différentes sections du mât sont généralement transportées à l’aide de semi-remorque à 8 essieux. La longueur o L’accès et le stationnement des véhicules de maintenance à proximité immédiate de l’éolienne ; totale de l’ensemble et son poids sont variables selon la section transportée. o L’accès à une grue pour le transfert d’éventuelles pièces de rechange vers la nacelle ou le
changement de pale.
L’emprise au sol finale du projet est détaillé dans les tableaux suivants pour la phase chantier et exploitation (emprise finale).
Emprises lors de la Emprises lors de la Surface restituée à la fin Plateforme Figure 5 : Transport d’un mât phase chantier phase exploitation de la construction
Plateforme E1 5 190 m² 2 100 m² 3 090 m2
Plateforme E2 6 264 m² 2 496 m² 3 768 m2
Plateforme E3 5 394 m² 2 181 m² 3 213 m2
Plateforme PDL1&2 132 m² 132 m² -
TOTAL 16 980 m² 6 909 m² 10 071 m² Tableau 2 : Emprises au sol des plateformes
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2 DESCRIPTION DU SITE ET DE SON ENVIRONNEMENT
2.1 Milieu physique
2.1.1 Thématique « Terre »
La zone potentielle se situe dans la partie nord-ouest du département de l’Ain, dans la région Auvergne Rhône- Alpes, sur la commune de Confrançon. Elle s’inscrit dans un environnement typique du plateau de la Bresse, avec de douces ondulations provoquées par les rivières et les biefs qui viennent le découper. La ZIP est marquée par le passage du bief de l'attaque, qui lui confère un aspect légèrement vallonnée, avec des dénivelés de l'ordre d'une quinzaine de mètres.
Le site s’inscrit dans une zone de prairies, de champs (maïs, blé principalement) et de bois (Bois de Marlaye en particulier mais également une peupleraie le long du ruisseau de l'attaque. La présence du bief de l'Attaque, qui traverse la ZIP selon une orientation nord-ouest / sud-est engendre une dénivelée au sein de la ZIP, dont l’altitude varie de 199 à 218m. Comme le montre la carte du relief, le site est localisé au sein du plateau de la Bresse, légèrement ondulé et boisé.
La partie nord de la zone, boisée, est la plus élevée (point haut à 218 mètres). L’altitude décroît au centre de la ZIP, en direction du Bief de l'Attaque. Au sud de la ZIP, l'altitude remonte légèrement, entre 200 et 210 mètres.
Les bois sont présents dans l’aire d’étude et en particulier au sein de la ZIP. Cela pourra limiter les vues proches, mais la topographie générale relativement calme engendrera des vues lointaines.
2.1.2 Thématique « Eau »
Le réseau hydrographique est bien développé dans l’aire d’étude. Les cours d’eau les plus importants dans le périmètre rapproché sont la Saône (à environ 8 km vers l'ouest), la Reyssouze (distante de 8 km environ à l'est) et la Veyle (environ 7 km au sud).
Plus rapproché, on note la présence de nombreux plusieurs petits ruisseaux, biefs et étangs aux alentours (au sein du périmètre immédiat).
Àu lieu dit "Petite Chassagne", le bief de l'Attaque prend forme et se dirige vers le nord-ouest pour traverser la ZIP en son centre ou presque et se diriger ensuite vers l'ouest pour rejoindre la rivière "le Menthon" au niveau de la commune voisine de Saint-Genis-sur-Menthon.
Carte 4 : Réseau hydrographique
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2.1.3 Thématique « Air-Climat »
La région est soumise à un régime climatique complexe de par sa situation géographique. Au cœur de la zone tempérée, le Rhône se trouve à 500 km à l'est de l'océan Atlantique et 300 km au nord de la Méditerranée, sur le grand couloir méridien Saône-Rhône, entre Massif Central à l'ouest, Jura et Alpes à l'est. Le climat s'explique autant par les influences continentales que par les influences océaniques et méditerranéennes.
Les données météorologiques présentées ici sont celles de la station Météo-France de Mâcon, localisée à une vingtaine de kilomètre à l'ouest de la zone étudiée, à une altitude de 216 mètres (l’altitude de la zone étudiée est comprise entre 200 à 220 mètres).
Le vent est bien entendu un paramètre extrêmement important dans la conception d’un projet éolien. Le Schéma Régional Eolien identifie les zones au potentiel éolien intéressant au développement de l'énergie éolienne au delà d'une vitesse moyenne de vent de 4 m/s à 50 m au dessus du sol.
La zone étudiée est située sur les secteurs bénéficiant du meilleur potentiel au nord de la région et du département de l’Ain.
2.1.4 Synthèse milieu physique
Les principaux enjeux du milieu physique sont synthétisés sur la carte à la page suivante.
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Carte 5 : Synthèse des enjeux du milieu physique
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2.2 Milieu naturel
Les études ont été réalisées par le bureau d’étude CESAME, expert naturaliste.
2.2.1 Milieux naturels protégés et inventoriés
Aucun milieu naturel protégé et inventorié n’est présent au sein de la zone d’implantation potentielle. Il faut toutefois noter un milieu humide au niveau du bief de l’attaque.
L’enjeu associé à ces milieux est donc plutôt faible à l’exception des milieux humides du bief de l’Attaque.
2.2.2 Les corridors biologiques
La zone d'étude est située sur une voie de migration de l'avifaune d'importance nationale. La zone d'étude présente donc un enjeu fort par rapport à la migration d'autant plus qu'elle est située à proximité du site important de halte migratoire et hivernage de la Dombes.
La migration de l'avifaune est un enjeu fort pour la zone d'étude qui est située sur une voie d'importance nationale et à proximité de la Dombes.
Carte 6 : Localisation des zones humides Février 2018 page 15/60
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2.2.3 Les habitats naturels
2.2.3.1 Présence sur la Zone d’Implantation Potentielle
Les habitats sont principalement dominés par des boisements de plaine de Chênaie-charmaie (35 %) et par des habitats ouverts de cultures (42 %). Viennent ensuite les habitats agropastoraux liés à la production de fourrage (3 %) et les pâtures (4 %).
Les habitats caractéristiques de zones humides sont limités à l'Aulnaie-Frênaie marécageuse et aux plantations de peupliers situées au centre de la zone d’implantation potentielle, aux végétation associées aux fossés et au bief de l'Attaque, ainsi qu'aux mares.
Ils totalisent une superficie de 8,1 hectares, soit 6,1 % de la superficie totale de la zone d’implantation potentielle (hors mares ponctuelles). Les habitats humides couvrent toutefois des surfaces importantes, et seule une caractérisation sondages pédologiques permettrait de déterminer le caractère humide de ces sols, notamment ceux des parcelles cultivées.
Un unique habitat d'intérêt communautaire est recensé sur la zone d’implantation potentielle. Il s'agit des prairies de fauche mésophiles rattachées « Pelouses maigres de fauche de basse altitude » (Alopecurus pratensis, Sanguisorba officinalis). L'enjeu écologique associé est toutefois qualifié de modéré.
Les enjeux écologiques liés aux habitats naturels observés sur la zone d’implantation potentielle sont globalement faibles à modérés.
Carte 7 : Les habitats naturels
Carte 8 : Zones humides issues de la carte des habitats naturels
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2.2.3.2 Descriptif des habitats présents sur la zone d’étude 2.2.5 Faune (hors avifaune) Les habitats de la ZIP sont dominés par des boisements de plaine de Chênaie-charmaie (35 %) et par des habitats ouverts de cultures (42 %). 2.2.5.1 Les chauves-souris
Les habitats caractéristiques de zones humides sont limités à l'Aulnaie-Frênaie marécageuse et aux plantations de 14 espèces de chauves-souris ont été contactées, depuis le sol, sur la ZIP. Cette diversité importante s'explique peupliers situées au centre de la ZIP, aux végétations associées aux fossés et au Bief de l'Attaque ainsi qu'aux probablement par la mosaïque d'habitats associant des boisements, des prairies, et des zones humides. On trouve mares. notamment pas moins de 6 espèces de Murins dont le Murin de Bechstein qui est inféodé aux veilles forêts de feuillus comme le Boisement de Marlaye et le Bois de Tacherie. Ils totalisent une superficie de 8,1 hectares, soit 6,1 % de la superficie totale de la ZIP (hors mares ponctuelles). Les habitats humides pro parte couvrent toutefois des surfaces importantes, et seule une caractérisation fine par le Globalement, l'activité des chauves-souris en canopée est relativement importante durant toute la période du biais de sondages pédologiques permettrait de déterminer le caractère humide de ces habitats, notamment dans printemps et du début de l'été. Les variations sont probablement dues aux conditions météorologiques, notamment les cultures. aux épisodes d'intempéries (orages estivaux par exemple).
Les enjeux écologiques liés aux habitats naturels observés sur la ZIP sont synthétisés dans le tableau ci-dessous. Toutefois, cette activité globale masque de fortes différences entre groupes d'espèces : peu de contacts de noctules par rapport aux pipistrelles et murins notamment.
Habitats Enjeu Durant l'automne, les différences d'activité entre groupes de chauves-souris sont encore plus marquées qu'au printemps-été alors que l'activité globale ne se révèle guère différente. En fait, ces différences sont probablement dues au passage migratoire de quelques espèces. Les prairies mésophiles fauchées Modéré Habitats agro- pastoraux Les prairies mésophiles pâturées Faible Les 17 espèces de chauves-souris présentes sur la ZIP sont protégées au niveau national et bénéficient d'un plan national d'actions. Le Murin de Bechstein, le Murin à oreilles échancrées et la Barbastelle d'Europe sont également Chênaie-Charmaie de plaine en Modéré des espèces d'intérêt communautaire. mélange Boisements rudéraux dominés par Faible L'enjeu lié aux chauves-souris sur la ZIP est fort en raison d'une importante activité, principalement au Habitats forestiers et le Robinier faux-acacia niveau des boisements mais surtout du fait de la présence de plusieurs espèces patrimoniales comme le associés Fourrés et taillis de recolonisation Faible Minioptère de Schreibers, les Noctules, et le Murin de Bechstein.
Haies arbustives et arborées Faible 2.2.5.2 Les mammifères (hors chiroptères) Aulnaie-Frênaie marécageuse Fort Habitats humides - Peupleraie âgée à strate herbacée En plus des chauves-souris, 6 espèces de mammifères ont été observées sur la ZIP. Ces espèces communes sont Modéré ligneux développée et jeune peupleraie liées principalement aux boisements et aux espaces agricoles.
Fourrés ripicoles Fort Le Ragondin est une espèce exotique envahissante qui colonise les plans d'eau. Seul l'Ecureuil roux est protégé Communautés d'hélophytes des avec ses habitats mais son statut de conservation est favorable en Rhône-Alpes comme en France. Fort Habitats humides - bords de ruisseau herbacés Mares avec végétation flottante Les autres sont des espèces gibiers également sans statut de conservation défavorable. Fort enracinée L'enjeu lié aux mammifères (hors chiroptères) est faible. Cultures et prairies améliorées Faible Anthropique
Zone rudérale Très faible 2.2.5.3 Amphibiens Tableau 3 : Synthèse des enjeux pour les habitats 5 espèces d'amphibiens ont fait l'objet d'observations réparties sur l'ensemble de la ZIP.
2.2.4 Flore Les nombreuses mares constituent des zones de reproduction favorables : dans les mares forestières et prairiales, on a pu observer de nombreux tritons, particulièrement le Triton alpestre, le Crapaud commun et la Grenouille agile. Aucune espèce patrimoniale, présentant un statut de protection et/ou de conservation défavorable n'a été observée Par contre, les mares au sein des cultures semblent assez peu attractives pour les Tritons et le Crapaud. sur la ZIP. Toutes ces espèces d'amphibiens trouvent en outre un habitat de repos très favorable au sein des zones boisées à L’enjeu lié à la flore est globalement faible. Il existe toutefois un enjeu potentiel fort lié à l’éventuelle proximité des mares. présence de Dicranum Viride au sein des boisements. Les 5 espèces d'amphibiens observées sont protégées. La Grenouille agile bénéficie en outre de la protection de ses habitats de reproduction et de repos.
En revanche ces espèces ne présentent pas de statut de conservation défavorable en Rhône-Alpes comme en France, car elles sont globalement communes.
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La Grenouille rieuse est une espèce introduite en Rhône-Alpes, qui, bien que protégée au niveau national, ne présente aucun enjeu de conservation localement. 2.2.6 L’avifaune
L'enjeu lié aux amphibiens est modéré et localisé sur la ZIP. 2.2.6.1 Observations réalisées sur la ZIP pendant la période de nidification
Au total, 47 espèces ont été observées sur l'ensemble de la ZIP en période de nidification, dont 37 nicheuses certaines, probables ou possibles, ce qui témoigne d'une diversité modérée. 2.2.5.4 Reptiles 10 espèces ne nichent pas sur le site mais le fréquentent, au moins de manière occasionnelle, pour la recherche Seul le Lézard des murailles a été observé à de multiples reprises sur la zone d’implantation potentielle. Deux autres de nourriture. Le cortège le plus représenté est celui des espèces forestières, que l'on retrouve au sein de tous les espèces communes sont cependant très probables : l’Orvet au sein des boisements et la Couleuvre à collier aux secteurs arborés, y compris les haies arborescentes. Les espèces observées sont banales pour ce type de milieu : abords des zones humides et des mares. Mésanges, Sitelle torchepot, Grive musicienne, Pinson des arbres, Rouge-gorge...
Le Lézard des murailles est une espèce protégée avec ses habitats de reproduction et de repos. Il est toutefois très commun et ne présente pas de statut de conservation défavorable en Rhône-Alpes comme en France. Seules 3 espèces de rapaces diurnes à enjeu modéré sont potentiellement nicheuses sur la ZIP : la Buse variable, le Faucon crécerelle et l'Épervier d'Europe. Le Milan noir survole la zone de manière occasionnelle (observé une L'enjeu lié aux reptiles sur la ZIP est faible. seule fois en 2017) et le Milan royal ne la fréquente probablement qu'en hiver. Ces 2 espèces de Milans ne nichent pas sur la ZIP.
2.2.5.5 Insectes Enfin, 2 espèces de rapaces nocturnes ont été observées sur la ZIP : le Hibou moyen duc niche au sein du bois de Marlaye, et l'Effraie des clochers vient chasser au dessus des zones en culture. Cette dernière niche probablement Lépidoptères dans un bâtiment près de la ZIP.
25 espèces de papillons rhopalocères ont été observées lors des inventaires de terrain. L'enjeu lié aux oiseaux nicheurs sur la ZIP est globalement modéré mais localement fort au niveau du bois La ZIP abrite donc une diversité de papillons moyenne. de Marlaye avec la présence du Pic mar et de quelques espèces de rapaces.
Aucune des espèces observées n'est protégée. Toutes sont banales et sans enjeu de conservation (à préoccupation mineure selon la liste rouge nationale). 2.2.6.2 Observations réalisées sur la ZIP pendant la période de migration
Odonates a) Migration pré-nuptiale 14 espèces d'odonates ont été identifiées sur la ZIP aux abords des mares et des fossés principalement. Ces espèces sont en grande majorité communes mais deux espèces patrimoniales ont toutefois été observées : Malgré des effectifs faibles, la migration pré-nuptiale observée sur la ZONE D’IMPLANTATION POTENTIELLE présente une bonne diversité avec 20 espèces dont 10 rapaces. Parmi ces derniers, on peut noter en particulier 48 l'Agrion de Mercure est présent sur le Bief de l'Attaque. Il est protégé et d'intérêt communautaire mais a Milans noirs, 3 Balbuzards pêcheurs et un Faucon pèlerin le 23/03, un Faucon Kobez le 04 mai ainsi que 40 grues un statut de conservation favorable aussi bien en Rhône-Alpes qu'en France. cendrées le 23/03. La Cordulie métallique a été observée sur une mare. Bien que non protégée, elle est vulnérable en Rhône-Alpes. b) Migration post-nuptiale Coléoptères Comme au printemps, la migration au dessus de la ZONE D’IMPLANTATION POTENTIELLE est très diffuse sans Le Lucane cerf-volant a été observé sur la ZIP en 2017. Les boisements de chênes sont en effet très favorables axe de vol bien marqué. La diversité est assez importante avec 25 espèces migratrices observées, mais la part de aux Grand Capricorne et au Lucane cerf-volant. rapaces est bien moins importante qu'au printemps avec seulement 4 espèces notées (Balbuzard pêcheur, Busard des roseaux, Bondrée apivore et Épervier d'Europe). Le Lucane cerf-volant n'est pas protégé mais est une espèce d'intérêt communautaire (Directive habitats flore faune). c) Synthèse
Synthèse Globalement, les passages migratoires sont diffus, les vols observés sont étalés sur l'ensemble de la ZIP. On ne note pas de zone de passage préférentiel, que ce soit au printemps ou à l'automne. En effet aucun relief ne contraint L'enjeu lié aux insectes est globalement faible mais est localement modéré au niveau des boisements les oiseaux à se concentrer et aucune ascendance importante ne favorise le passage d'oiseaux planeurs au dessus (présence de Lucane cerf-volant) et des mares et du bief de l'Attaque (présence d'Agrion de Mercure et de de la ZIP. la Cordulie métallique). Les passages migratoires sont donc diffus, en faibles effectifs, et sur un large front sans couloir défini sur la ZIP. La migration des oiseaux sur la ZIP représente donc un enjeu modéré.
2.2.7 Synthèse milieu naturel
Les principaux enjeux du milieu naturel sont synthétisés sur la carte à la page suivante.
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Carte 9 : Synthèse des enjeux du milieu naturel
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2.3 Milieu humain 2.3.3 Ambiance sonore
2.3.1 Démographie L’activité agricole en période diurne et la végétation environnante sont les principales sources sonores du secteur. Cela signifie qu’en période nocturne, où l’activité agricole est absente, l’environnement sonore est très La commune de Confrançon est située au nord-ouest du département de l'Ain. Elle est membre de la communauté majoritairement lié au vent qui agite la végétation. d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse depuis janvier 2017, qui regroupe 75 communes. L’échelle ci-dessous permet d’apprécier les niveaux sonores. Le tableau suivant reprend les principales caractéristiques de la population de Confrançon. Le niveau de bruit résiduel en période de vent faible (3 m/s) atteint une intensité maximale de 35,0 dB(A) de jour et Densité de Part des 29,0 de nuit. Ce niveau de bruit caractérise un environnement particulièrement très calme et en phase avec le Population en Part des plus Commune population moins de 15 caractère rural du secteur (cf. échelle des niveaux sonores ci-dessous). 2014 (hab) de 60 ans (hab/km²) ans
Le niveau sonore peut augmenter avec l’accroissement Confrançon 1 326 73 22% 18% du vent et atteindre au maximum 45dB(A) de jour et 38,5 dB(A) de nuit, ce qui reste un environnement Tableau 4 : Données démographiques (Source – INSEE) relativement calme.
La densité de population correspond à une zone rurale relativement peuplée. A l’échelle de la communauté d'agglomération de communes ce paramètre s’élève à 103 habitants par kilomètre carré. Les mesures des niveaux de bruit résiduel mettent en évidence en environnement très calme dont La commune de Confrançon peut être divisée en trois parties : l’environnement sonore est caractérisé en période diurne La partie sud se trouvant au sud de l’autoroute par l’activité agricole et l’agitation de la végétation par le La partie nord se trouvant directement au nord de l’autoroute vent, et en période uniquement le bruit de la végétation.
La partie Extrême nord se trouvant à l’extrémité nord du territoire communal En partie sud, se trouve le bourg de la commune ainsi que des grands hameaux (le logis Neuf, Fenioux et l'Effondras le long de la RD 1079) qui sont les principaux lieux de concentration du bâti. En partie nord, on retrouve un habitat plus dispersé où on trouve quelques fermes et habitations isolées ainsi que 2.3.4 Servitudes et contraintes quelques hameaux (Chassagne, la Gelière) qui accueillent en général des exploitations agricoles. techniques L’extrême nord n'accueille pas d'habitation et c'est par conséquent à cet endroit que le projet éolien est étudié. Aucune servitude ou contrainte liée aux monuments historiques, radars, faisceaux hertziens, ou activité aéronautique ne concerne le site du projet de Confrançon.
2.3.2 Urbanisme Il faut toutefois préciser
Une ligne électrique de 63 kV (la ligne Cruet-Montrevel-Polliat) traverse le site d’implantation. Dans son La commune de Confrançon dispose d’un PLU, approuvé en 1988. La Zone d’ Implantation Potentielle est localisée courrier du 21/04/2017, RTE précise les contraintes et servitudes suivantes au nord de la commune, au niveau du Bois de Marlaye et de Bois Blanc, sur un secteur majoritairement classé N (zone naturelle) au PLU, avec quelques secteurs A (zone agricole). Une canalisation enterrée de gaz naturel d’un diamètre de 200 mm et d’une pression de 67,7 bars traverse la ZIP dans sa partie sud. Les articles A2 et N2 du PLU stipulent globalement que toutes nouvelles constructions sont interdites sauf dans certains de figure. Sont notamment autorisés « les installations d’intérêt général », « à condition que leur impact sur Le projet respecte les distances d’éloignement suffisantes pour éviter toute interaction dangereuse. l'environnement soit réduit au minimum, et qu'ils demeurent compatibles avec le maintien de la qualité du site ».
Les éoliennes dont la production d’électricité est destinée à la vente sont assimilées à des équipements d’intérêt 2.3.5 Risques technologiques et Installations Classées (ICPE) collectif. Elles sont à priori compatibles avec la poursuite des activités agricole, forestière ou pastorale.
Il n’y a pas dans l’environnement immédiat de la zone potentielle d’implantation, d’installation ou d’infrastructure à Une modification simplifiée du PLU a été initiée par la mairie de Confrançon. Cette modification est portée dans le risque susceptible d’impacter ou d’être impacté en cas d’accident par le projet. but d’atteindre les objectifs de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte et ainsi apporter une continuité à la convention signée entre le Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer et la commune de
Confrançon dans le cadre du programme des « territoires à énergie positive pour la croissance verte » en décembre 2016, pour lequel la commune a reçu un appui financier. 2.3.6 Synthèse milieu humain Cette modification va permettre de mettre tout projet éolien en adéquation totale avec les documents d’urbanisme. Les principaux enjeux du milieu humain sont synthétisés sur la carte à la page suivante.
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Carte 10 : Synthèse des enjeux du milieu humain
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2.4 Le patrimoine paysager et bâti b) Les cheminées sarrasines des fermes du plateau bressan
Présents en grande quantité, ces édifices sont typiques de la Bresse et sont également ponctuellement présents en 2.4.1.1 Description des principaux monuments et sites Basse Ardèche. Ils sont également proches des cheminées aragonaises des Pyrénées espagnoles.
a) Le château de Loriol A l’extérieur, la cheminée à l’aspect d’un minaret ou d’un clocheton muni d’étages et de baies latérales pour l’évacuation de la fumée. Elle est généralement surmontée d’une croix. A l’intérieur du bâtiment, son foyer circulaire Le château et ses abords sont concernés par des vues sur le périmètre d’étude immédiat élevé à 180 m de hauteur. et placé à même le sol est très large. Il est également situé au centre de la pièce principale et est muni d’une hotte La sensibilité visuelle est forte notamment concernant la façade sud-ouest du périmètre d’étude immédiat, pyramidale. qui est au plus proche du château et son parc.
Les éléments protégés au titre des monuments historiques sont la ferme, le four et les communs. Des visites guidées sont organisées par l’office de tourisme de Montrevel-en-Bresse. Le château et ses abords rapprochés, notamment son parc également recensé au pré-inventaire des jardins remarquables, sont protégés par un site inscrit. Mitre décorative externe L’ensemble est situé à 2,5 km du centre-bourg de Confrançon et à moins de 2 km du cœur de la zone de projet.
Foyer central interne associé à la mitre dans la salle principale
Figure 6 : Schéma type d’une cheminée sarrasine
Carte 11 : Localisation des éléments protégés du château de Loriol
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d) Le calvaire c) Les fermes classées Il s’agit d’un calvaire monumental sur la commune de Curtafond, dont la base du fût a disparu. Il est situé au niveau La ferme de Cossiat du parc entre la mairie et l’église. Selon l’atlas des patrimoines, il ne bénéficie a priori pas de périmètre de protection de ses abords. Cette ferme bressanne est située au cœur du village-rue de St-Didier-d’Aussiat, établi le long de la route RD26. Le périmètre d’étude immédiat est au sud à environ 1,5 km. Son parc est également inscrit au pré-inventaire des jardins Le village de Curtafond est perché sur une petite colline et présente un important développement de l’habitat remarquables. pavillonnaire. Le contexte bâti autour du monument empêche les vues.
Selon les calculs de visibilité, la ferme est a priori concernée par le bassin de visibilité du périmètre d’étude immédiat élevée à 180 m. Toutefois la densité bâtie cumulée à la végétation attenante aux maisons empêche les vues. La e) Manoir de la Charme sensibilité visuelle est très faible. Le manoir de la Charme est un édifice bressan typique avec ses pans de bois. Il daterait du 15ème siècle et a fait l’objet de travaux de rénovation dans les années 90. Il est aujourd’hui fermé au public. Il est situé sur la commune La ferme de Sougey de Montrevel-en-Bresse.
La ferme du Sougey est située au nord-ouest du bourg de Montrevel-en-Bresse. Elle est perchée en rebord du L’édifice est bâti sur une colline entre la vallée de la Reyssouze et les vallons des biefs de l’Abras et des coteau du vallon du Reyssouz et à environ 210 m. Prés Roux. Il est sous l’emprise visuelle du périmètre d’étude immédiat élevé à 180 m. La sensibilité visuelle est avérée. Elle présente une architecture bressanne typique avec ses pans de bois et sa cheminée sarrasine au clocher carré à lanterne terminale. Ses 4 bâtiments s’insèrent au sein d’un parc arboré de 35 ha. f) Chapelle de l’Epaisse
Outre son intérêt patrimonial, elle est également un lieu culturel et festif (spectacles, visites guidées, expositions, etc.). Le site est d’ailleurs géré par l’association « les Amis du Sougey et de la Bresse » et qui recueille près de 350 La chapelle d’Epaisse est un monument abandonné situé sur la commune de Bâgé-la-Ville dont la façade nord est adhérents. Elle poursuit un objectif d’information, d’entretien et de mise en valeur du site. masquée par un bâtiment agricole (source : Ministère de la Culture et de la Communication).
Le monument est concerné par des vues sur le périmètre d’étude immédiat élevé à 180 m mais il ne s’agit Fermes de la Grange au Clou, des Carons et des Planons pas d’un site à enjeu patrimonial fort.
Les fermes sont construites au lieu-dit la Mulatière à Saint-Cyr-sur-Menthon. 2.4.1.2 Synthèse des enjeux patrimoniaux Si l’ensemble des fermes et leurs abords sont a priori concernés par des vues sur le périmètre d’étude immédiat élevée à 180 m de hauteur, le contexte bocager devra permettre d’atténuer l’impact des vues Les enjeux patrimoniaux sont synthétisés sur la carte à la page suivante. notamment depuis la ferme des Planons. Le site du musée de la Bresse bénéficie d’un écrin boisé qui devrait empêcher les vues. La sensibilité visuelle reste avérée.
2.5 Tourisme Ferme au lieu-dit Travernay Il n’y a pas dans l’environnement immédiat de la zone d’implantation potentielle d’éléments touristiques particuliers. La ferme est située que la commune de St-Cyr-sur-Menthon au nord-ouest de celles des Planons, des Carons et Il faut toutefois noter la présence d’un sentier de randonnée qui passe au pied des trois éoliennes. du Clou. Elle est également implantée dans un contexte de bocage bressan au dessus d’un petit vallon peu encaissé. L’enjeu touristique reste globalement faible.
Ses abords immédiats présentent un champ visuel ouvert par les grandes cultures. Ils sont concernés par des vues sur le périmètre d’étude immédiat.
La sensibilité visuelle est faible. Depuis les abords immédiats du bâtiment supportant la cheminée, les vues sont masquées par les autres bâtiments du corps de ferme cumulés à la végétation.
Ferme du Colombier et des Broguets
La ferme du Colombier est isolée en périphérie rapprochée ouest du bourg de St-Sulpice. A ce niveau, quelques pavillons sont construits au niveau de la voie de desserte du bourg.
La ferme des Broguets est implantée au cœur d’un petit hameau niché sur le haut d’un vallon.
Ces fermes et leurs abords immédiats sont concernés par des vues rapprochées sur le périmètre d’étude immédiat. La sensibilité visuelle est avérée.
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Carte 12 : Synthèse des enjeux patrimoniaux
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2.6.4 Le val de Saône 2.6 Paysage Le val de Saône présente un profil asymétrique : 2.6.1 Le plateau bressan En rive droite, les paysages sont fragmentés par les infrastructures de transport et banalisés par l’étalement des zones résidentielles. Les sites patrimoniaux sont isolés et les paysages ne sont pas Le plateau bressan concerne une grande partie du périmètre d’étude éloigné et est étroitement lié aux vallées de la spécialement socialement reconnus. Les enjeux paysagers sont faibles. Veyle et de la Reyssouze. Il est également l’unité paysagère d’accueil du projet éolien. En rive gauche, les paysages agricoles sont de qualité et bien préservés bien qu’il ne s’agisse pas de paysages remarquables. Les bords de Saône font néanmoins l’objet d’une réelle reconnaissance sociale Les paysages doucement vallonnés sont de qualité structurés par une marqueterie de petits boisements relayés pour les activités de pleine nature. Les enjeux paysagers sont modérés. par un bocage identitaire. Sous l’effet des lentes ondulations du relief, le champ visuel est tantôt réduit tantôt ouvert sur des panoramas lointains où se succèdent les plans. La trame arborée confère une échelle au paysage où l’habitat dispersé un motif identitaire. 2.6.5 Les coteaux viticoles de Viré / Clessé Le patrimoine bâti est riche. La ferme bressanne à pans de bois avec sa cheminée sarrasine en est l’emblème. Plusieurs d’entre elles sont protégées au titre des monuments historiques. Le château de Loriol est également un Les paysages présentent une structure paysagère caractéristique avec un étagement en fonction de la pente. Les site patrimonial qui présente des sensibilités vis-à-vis du projet compte de sa proximité à ce dernier. villages s’inscrivent au sein d’un terroir viticole de qualité et présentent des ensembles bâtis pittoresques quoique leurs abords soient gagnés par les zones pavillonnaires. Ils disposent de belvédères lointains sur le Jura, le Bugey Enfin, la Bresse est une région naturelle qui jouit d’une certaine reconnaissance sociale et touristique en lien avec et les Alpes. Enfin, le secteur jouit d’une reconnaissance sociale et touristique forte. son bocage, ses poulets fermiers AOC et son patrimoine bâti. Les enjeux paysagers sont forts.
Dans l’ensemble, les paysages sont de qualité mais ils subissent diverses tendances évolutives qui tendent localement à les banaliser notamment aux abords des axes principaux de circulation et des villages. Les enjeux paysagers restent néanmoins modérés à forts. 2.6.6 Les agglomérations de Mâcon et de Bourg-en-Bresse
Hormis les centres anciens qui présentent des enjeux patrimoniaux et socioculturels forts, le reste des unités paysagères présente des paysages de moindre qualité (fragmentation, banalisation). Les enjeux paysagers sont 2.6.2 Les vallées de la Veyle et de la Reyssouze faibles.
Les vallées de la Veyle et de la Reyssouze font partie des grandes vallées larges à fond plat du plateau bressan. Dans le cadre de cette analyse paysagère, il a été pris le partie de les distinguer en tant qu’unités paysagères. 2.6.7 Synthèse des enjeux paysagers Faiblement encaissées, elles présentent les mêmes éléments de structure paysagère que le plateau bressan à savoir : Les enjeux paysagers sont synthétisés sur la carte à la page suivante. Un bâti dispersé sous la forme de fermes bressannes typiques isolées ou groupées ; Des villages principalement implantés sur les hauteurs, ici en rebord de plateau, et présentant des ensembles bâtis de qualité ; Une pression urbaine qui se traduit par le développement de quartiers résidentiels et de zones d’activités ou artisanales ;
Sans qu’il s’agisse de paysages remarquables, ils restent néanmoins de qualité bien que leur structure paysagère soit fragilisée par diverses tendances évolutives. Comme pour le plateau bressan, les enjeux paysagers sont modérés à forts.
2.6.3 La Dombes
La Dombes se distingue du plateau bressant par ses altitudes plus élevées, ses boisements plus nombreux et la présence d’une multitude d’étangs.
Cette région naturelle jouit d’une forte reconnaissance sociale et touristique en lien avec ses très nombreux étangs de pêche. A l’échelle du périmètre d’étude éloigné, le village de Châtillon-sur-Chalaronne est un site ponctuel d’intérêt patrimonial. Ceci dit les sites emblématiques de la Dombes comme Villars-les-Dombes et le Parc aux Oiseaux sont situés en dehors du périmètre d’étude éloigné.
A l’échelle du périmètre d’étude éloigné, les paysages sont bien structurés mais ils ne sont pas remarquables. Les enjeux paysagers sont modérés.
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Carte 13 : Synthèse des enjeux paysagers
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3 RAISONS POUR LESQUELLES LE PROJET A ETE RETENU ET CHOIX DES VARIANTES
3.1 Choix des variantes
La définition des différentes variantes d’implantation s’est basée sur plusieurs critères : le respect des servitudes, les contraintes naturalistes, l’analyse paysagère, l’expertise acoustique, les contraintes techniques, les demandes des élus, propriétaires fonciers et exploitants, et habitants, l’optimisation de la production électrique
Les impacts paysagers et environnementaux constituant des questions centrales dans la définition d’un projet, trois variantes ont été définies et étudiées en particulier sur les plans paysager et naturaliste.
Variante 1 Variante 2 Variante 3
Nombre d’éoliennes 4 3 3
Puissance nominale (MW) 3 3 3
Puissance totale du parc (MW) 12 9 9
Hauteur en bout de pale (m) 180 m 230 m 180 m
Diamètre du rotor (m) 120 m 130 m 120 m
Hauteur du mat (m) 120 m 165 m 120 m Tableau 5 : Caractéristiques des variantes étudiées
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3.2 Présentation des différentes variantes 3.2.1.2 Intérêt économique
3.2.1 La variante 1 Du point de vue économique, cette configuration à 4 machines est la plus puissante et maximise donc la quantité d’énergie produite. Par ailleurs, elle optimise également l’espace disponible de la ZIP. 3.2.1.1 Configuration
Cette variante intègre 4 éoliennes d’une hauteur en bout de pale de 180 m pour une puissance nominale unitaire de 3.2.1.3 Impact environnemental 3 MW. L’utilisation de 4 machines (plutôt que 3 dans les autres configurations) engendre une occupation au sol plus Les positions de ces 4 machines sont présentées sur la carte ci-dessous. importante et augmente par conséquent l’impact environnemental : aires de levage et accès supplémentaires à créer ce qui engendre des travaux supplémentaire et une réduction de l’espace agricole.
3.2.1.4 Impact sur la biodiversité
Toutefois, les éoliennes n°1, 2 et 3 sont très proches des boisements, notamment du Bois de Marlaye, avec un survol des lisières. Le risque d'une incidence sur les oiseaux et les chauves-souris est élevé.
L'éolienne n°4 forme également un bouquet avec les éoliennes n°1 et 2 ce qui peut augmenter le risque de collision avec les oiseaux, notamment pour le Milan royal et lors de la migration post-nuptiale (l'éolienne n°4 est dans l'axe du passage possible entre les n°1 et 2).
3.2.1.5 Impact patrimoine et paysage
Au niveau du hameau de Cormassine, les éoliennes 1 à 3 sont alignées tandis que l’éolienne 4 est isolée du groupe. Ce scénario a 4 machines manque de cohérence.
Au niveau de petite Chassagne, Bien qu’elles émergent clairement derrière les boisements et le bocage, les éoliennes 1 à 3 sont suffisamment reculées pour ne pas établir de rapport d’échelle démesuré. Tandis que l’éolienne 4 crée clairement un effet de surplomb vis-à-vis des habitations et de la trame boisée.
Pour le parc du château de Loriol, Les éoliennes 1 à 3 sont dissimulées par les boisements autour du château ainsi que le bois de Palet. En revanche, l’éolienne 4 émergera clairement en bouts de pales.
Il s’agit par ailleurs de la configuration présentant le plus de machines (4 machines contre 3 pour les autres variantes), cette variante présentera donc une densité visuelle plus importante que les autres.
3.2.1.6 Bruits
La dimension des éoliennes, sera identique à la variante 3, l’intensité des nuisances sonores potentielles sera identique à la variante 3. Toutefois dans cette configuration à 4 machines, ces nuisances seront réparties sur une plus grande surface (nord et sud de la ZIP).
3.2.1.7 Risques
Une ligne haute tension de 63 kV traverse la ZIP dans sa partie est et une canalisation enterrée de gaz dans la partie sud.
Carte 14 : Disposition de la variante 1
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3.2.2 La variante 2 3.2.2.2 Intérêt économique 3.2.2.1 Configuration Du point de vue technico-économique, la réduction de 4 à 3 éoliennes est un compromis intéressant entre la Cette variante intègre 3 éoliennes d’une hauteur en bout de pale de 230 m pour une puissance nominale unitaire production attendue et la réduction des contraintes apparues avec la variante 1. de 3 MW.
Les positions de ces 3 machines sont présentées sur la carte ci-dessous. 3.2.2.3 Impact environnemental
Le retrait d’une machine par rapport à la variante 1 supprime tous les impacts sur la partie sud de la ZIP. L’implantation des trois machines se fait uniquement sur des surfaces agricoles ce qui ne nécessitera pas de défrichement pour les plateformes des éoliennes.
3.2.2.4 Impact sur la biodiversité
Le scénario 2 évite toujours les zones à plus fort enjeu mais, avec ce type d'éolienne, le survol des lisières est bien plus important entrainant notamment un risque d’impact élevé sur l'avifaune et les chauves-souris.
3.2.2.5 Impact patrimoine et paysage
Depuis les hameaux de Cormassine et Petite Chassagne, avec ce gabarit, les éoliennes créent un effet de surplomb et occasionnent des rapports d’échelle déraisonnables.
Pour le parc du château de Loriol, avec des éoliennes de 230 m de hauteur, la distance de recul de 2 000 m préconisée vis-à-vis du Château de Loriol n’est pas suffisante pour bénéficier de l’effet masque des boisements.
3.2.2.6 Bruits
Du fait de la grande dimension des éoliennes, les nuisances liées aux bruits seront potentiellement les plus fortes en intensité, bien que limitée à la partie nord de la ZIP.
3.2.2.7 Risques
Une ligne haute tension de 63 kV traverse la ZIP dans sa partie est et une canalisation enterrée de gaz dans la partie sud.
Les distances de retrait d’une hauteur de machine + 3 m à la ligne haute tension sont intégrées (233 m). Par conséquent, le risque d’impact en cas d’effondrement d’une machine est nul vis-à-vis de cette ligne haute tension.
En l’absence d’éolienne dans la partie sud, tout risque vis-à-vis de la canalisation gaz est supprimé.
Carte 15 : Disposition de la variante 2
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3.2.3 La variante 3 3.2.3.2 Intérêt économique 3.2.3.1 Configuration Du point de vue technico-économique, la réduction de 4 à 3 éoliennes est un compromis intéressant entre la Cette variante intègre 3 éoliennes d’une hauteur en bout de pale de 180 m pour une puissance nominale unitaire production attendue et la réduction des contraintes apparues avec la variante 1. de 3 MW.
Les positions de ces 3 machines sont présentées sur la carte ci-dessous. 3.2.3.3 Impact environnemental
Le retrait d’une machine par rapport à la variante 1 supprime tous les impacts sur la partie sud de la ZIP. L’implantation des trois machines se fait uniquement sur des surfaces agricoles ce qui ne nécessitera pas de défrichement pour les plateformes des éoliennes.
3.2.3.4 Impact sur la biodiversité
Le projet retenu du scénario 3 conduit à plusieurs mesures d'évitement importantes des enjeux liés à la biodiversité : il évite les boisements, notamment le Bois de Marlaye (enjeu très fort), qui abritent des oiseaux (Pic mar, rapaces, etc.) et des chauves-souris (Murins, Oreillards, etc.) remarquables ; il s'éloigne au maximum des lisières ; il évite l'ensemble des zones humides inventoriées ; il évite le Bief de l'Attaque où a été observé l'Agrion de Mercure ; il évite les mares où se reproduisent les amphibiens (Tritons, Grenouille agile) ; il évite un risque accru de collision avec les rapaces et lors de la migration par une implantation en ligne avec des éoliennes espacées.
3.2.3.5 Impact patrimoine et paysage
Si le second scénario à trois machines respecte les principes paysagers, il a en revanche été préconisé de revenir au gabarit de machine initialement prévu. La maîtrise d’ouvrage a validé cette préconisation en envisageant un modèle dont la hauteur totale en bouts de pales ne sera pas supérieure à 180 m.
3.2.3.6 Bruits
Du fait du nombre réduit d’éolienne et de leur dimension plus limitée, les nuisances liées aux bruits seront les plus limitées dans cette configuration.
3.2.3.7 Risques
Une ligne haute tension de 63 kV traverse la ZIP dans sa partie est et une canalisation enterrée de gaz dans la partie sud.
Les distances de retrait d’une hauteur de machine + 3 m à la ligne haute tension sont intégrées (183 m). Par conséquent, le risque d’impact en cas d’effondrement d’une machine est nul vis-à-vis de cette ligne haute tension.
En l’absence d’éolienne dans la partie sud, tout risque vis-à-vis de la canalisation gaz est supprimé.
Carte 16 : Disposition de la variante 3
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3.2.4 Synthèse et comparaison des variantes
Les intérêts et impacts potentiels présentés pour chaque variante sont repris dans le tableau ci-dessous.
La note (+) sera attribuée comme note de base pour chaque sous-thème à la variante ayant l’intérêt le plus faible ou l’impact le plus fort, la notation des autres variantes pourra être de ++ ou +++.
Thème Sous-thème Variante 1 Variante 2 Variante 3 Commentaires
Intérêt économique +++ ++ + - Occupation du sol et linéaire de + ++ ++ Les occupations du sol des variantes 2 et 3 sont identiques chemin à créer ou Impact aménager environnemental Sensibilité Emprise uniquement sur des parcelles agricoles pour l’ensemble des environnementale + + + variantes : sensibilité identique pour les trois variantes des emprises Impact sur la biodiversité + ++ +++ La variante 3 est éloignée des lisières et ne comporte que 3 machines Les variantes 2 et 3 sont plus éloignés du château de Loriol (patrimoine le plus proche) Patrimoine + ++ +++ Impact patrimoine La variante 3 présente des éoliennes de taille plus réduite que la et paysager variante 2, sa visibilité au niveau du patrimoine sera donc plus réduite Les variantes 1 et 2 présente une visibilité accrue : la première liée au Paysage/visibilité + + ++ nombre de machines, l’autre à leur taille plus importante La variante 3 est susceptible de présenter les intensités les plus fortes Bruits ++ + +++ tandis que la variante 2 la plus grande étendue L’ensemble des variantes respecte la distance d’éloignement d’une Ligne haute + + + hauteur de machine + 3m à la ligne haute tension : pas de risque tension Risques d’effondrement de l’éolienne sur la ligne. Canalisation de Seule la variante 1 est susceptible d’avoir un impact sur la canalisation + ++ ++ gaz de gaz. Les autres variantes sont trop éloignées. TOTAL 12 + 14 + 18 + Tableau 6 : Comparaison des variantes
La variante 3 est donc retenue.
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3.2.5 Éviter, Réduire, Compenser (ERC)
La phase de choix des variantes permet d’adapter et de choisir différentes configurations du parc éolien. A ce stade, cette possibilité d’adaptation du projet permet des évitements et de réductions majeurs (choix du nombre d’éolienne, choix de leur position et de leur dimension notamment) qui ne seront plus possibles sur la variante retenue.
Le choix de cette variante a permis d’éviter certains impacts et d’en réduire d’autres.
Thème Sous-thème Éviter Réduire Compenser Limitation à 3 Occupation du sol machines : réduction de et linéaire de - l’emprise foncière et - chemin à créer ou des voies d’accès aménager associées Impact L’implantation des environnemental plateformes et voiries se Sensibilité concentre sur les habitats Reconstitution des sols et environnementale naturels communs - reverdissement des emprises anthropisés et évite les milieux naturels d’intérêt (milieu humide notamment) L’implantation des plateformes et voiries se Limitation à 3 machines concentre sur les habitats naturels communs Retrait par rapport aux anthropisés et évite les espaces boisés et Impact sur la biodiversité milieux naturels d’intérêt lisière (limitation de - (milieu humide notamment) l’impact sur l’avifaune)
Pas d’implantation en zone Reconstitution des sols et de boisement, en zones reverdissement humides ou mares Limitation à 3 machines
Limitation de la hauteur à 180 m Patrimoine - -
Recul des éoliennes par rapport au château de Impact Loriol patrimoine et Limitation à 3 machines paysager Limitation de la hauteur à 180 m Paysage/visibilité - - Eloignement de 800 m des secteurs qui concentrent beaucoup d’habitant Bruits - Limitation à 3 machines - Ligne haute Implantation à distance - - tension suffisante Risques Canalisation de Implantation à distance - - gaz suffisante Tableau 7 : Démarche ERC sur le choix des variantes
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4.1.2.2 Les mesures ERC 4 ANALYSE DES IMPACTS ET MESURES Le projet est implanté à l’écart des zones humides et des captages d'eau, ce qui permet de s’affranchir de tout impact sur 4.1 Milieu physique ces derniers. La majorité des pistes utilisées pour accéder aux éoliennes sont existantes. L'amélioration de la qualité de la desserte et des conditions d'accès aux bois ainsi que la mise à disposition des plateformes pour le stockage des grumes (bois 4.1.1 Impacts et mesures en phase travaux coupé) constituera une amélioration notable des conditions de travail pour les exploitants forestiers. L'exploitant entretiendra ces accès durant toute la période d'exploitation. 4.1.1.1 Les Impacts
L’impact du parc éolien de Confrançon en fonctionnement sur les sols (y compris sur le ruissellement des Les travaux d’excavation et de terrassement, le passage répété d’engins lourds peuvent avoir des impacts sur le terres et les écoulements superficiels) est considéré comme faible et maîtrisé pour ce qui est de la gestion milieu physique (sol et eaux). Les surfaces en jeu sont cependant modestes. des substances dangereuses.
Les impacts sur l'eau sont faibles compte tenu de la physionomie du site d'implantation et du risque très Une étude géotechnique sera réalisée comprenant un sondage au droit de chaque éolienne afin de préciser le type limité d'écoulement de polluant. de fondation adapté et le cas échéant, les mesures préventives spécifiques. Le risque est très ponctuel dans le temps Enfin, le parc éolien du Confrançon en exploitation contribuera à la limitation des émissions de Gaz à effet de pour les aires de levage et les accès (décapage des couches superficielles avant mise en place des couches de Serre et à la lutte contre le changement climatique. fondation et de finition). L'impact résiduel est très faible.
Le choix d’une implantation à l’écart des zones humides et des périmètres de captage d'eau potable permet de s’affranchir de tout impact sur ces derniers. Au vu des matières et quantités en jeu et de la localisation des aménagements, l’impact potentiel sur les eaux (souterraines et de surface) en phase de chantier est considéré comme faible. Les différentes phases du chantier généreront des déchets qui seront collectés et suivront une filière de traitement réglementaire. Du fait de la présence d’engins de chantiers et de camions, il existe un faible risque accidentel de pollution par les hydrocarbures.
4.1.1.2 Les mesures ERC
La terre végétale issue des travaux de terrassement du chantier d’aménagement et de raccordement électrique sera stockée sur site et remise en place après réfection des chemins d’exploitation.
L’impact des travaux de construction du parc éolien de Confrançon sur les sols et les eaux est considéré comme faible et temporaire, et maîtrisé pour ce qui est de la gestion des substances dangereuses. L'impact résiduel est très faible.
4.1.2 Impacts et mesures en phase d'exploitation
4.1.2.1 Les Impacts
Les caractéristiques des sols seront étudiées par les sondages (étude géotechnique) effectués au pied de chaque éolienne et permettront de définir précisément le type de fondation adapté. Les impacts des vibrations des éoliennes sont négligeables.
Les surfaces susceptibles d’être soumises à érosion permanente sont constituées des voies d’accès et des aires de levage. La structure de ces surfaces inclut un revêtement de graviers, conçu pour résister aux facteurs d’érosion (forte pluie, passage de véhicules lourds). Le risque d'érosion est négligeable.
Le risque de pollution des sols par écoulement de matière polluante est également négligeable compte tenu des matières et quantités en jeu et des dispositions techniques prises pour limiter le risque d’écoulement extérieur aux éoliennes. L’impact du parc éolien de Confrançon en fonctionnement sur les sols (y compris sur le ruissellement des terres et les écoulements superficiels) et sur l'eau est faible. Enfin, le parc éolien de Confrançon en exploitation contribuera à la limitation des émissions de Gaz à effet de Serre et à la lutte contre le changement climatique.
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4.2 Impact sur le milieu naturel 4.2.1.3 Impact sur la faune terrestre
a) Impact temporaire 4.2.1 Impact et mesure sur la biodiversité Les espèces à enjeu sur la ZIP ne sont globalement pas des espèces sensibles au dérangement (amphibiens, 4.2.1.1 Impact sur les habitats naturels insectes). Toutefois, la phase de construction entraînera un dérangement temporaire de la faune, notamment des mammifères présents sur la ZIP. L'incidence du dérangement ne sera toutefois pas significative dans la mesure où il Aucun habitat d'intérêt communautaire n'est impacté de manière temporaire par le projet. concerne des espèces communes, parfois même gibiers.
Les incidences temporaires du projet éolien lors de la phase de construction concerneront principalement (95 %) des Du fait de la présence de mares à proximité des zones de travaux, le risque de destruction d'amphibiens est important habitats dont l'enjeu associé est considéré comme étant faible (prairie mésophile pâturée) voire très faible (culture). bien que très limité géographiquement au sein de la ZIP. Le reste des habitats impactés (5 %) présente des enjeux modérés (jeune peupleraie, chênaie-charmaie) voire forts (fourrés ripicoles). b) Impact permanent Les incidences permanentes du projet sur les habitats naturels concerneront, pour 83 % de la surface d'emprise, des cultures et des prairies mésophiles pâturées, dont l'enjeu écologique est considéré comme faible voire très faible. Étant donné la faible emprise au sol des installations, et la nature des habitats impactés, les plus sensibles ayant été C'est au sein de ces habitats que se situeront les trois plateformes des éoliennes et les deux postes de livraison. systématiquement évités (boisements, zones humides), l'impact de perte d'habitat sur la faune terrestre (insectes, batraciens, reptiles, mammifères…) sera négligeable en phase d'exploitation, cette faune recolonisant la plupart des Seuls des fourrés arbustifs à saules, localisés le long d'un fossé en eau à la jonction entre deux parcelles agricoles emprises cicatrisées. au niveau de l'éolienne E2 seront impactés sur un linéaire d'environ 80 mètres par la création de la plateforme. Bien que ces fourrés soient considérés habitat humide selon les arrêtés de 2008 et 2009, ils constituent un habitat commun En phase d'exploitation, les projets éoliens ne sont pas connus pour entraîner un dérangement significatif direct de la sans valeur patrimoniale particulière qui s'est développé à la faveur du fossé de drainage. faune terrestre du fait du fonctionnement des éoliennes. Cependant, la création de dessertes et l'effet de curiosité peuvent engendrer une fréquentation humaine supplémentaire durant quelques années suivant l'installation des Le projet aura un impact nul sur les habitats. Le projet n'aura pas d'incidence sur les zones humides et une éoliennes. incidence négligeable sur les boisements. Toutefois le projet SOLVEO de Confrançon se situe en zone agricole parsemée de petits boisements fréquentés et exploités, à proximité de hameaux, et ne crée pas de nouveaux chemins ouvrant à la fréquentation des secteurs 4.2.1.2 Impact sur la flore naturels protégés. Il n'induira donc pas de dérangement supplémentaire significatif sur la faune terrestre.
Aucune espèce patrimoniale n'a été observée sur la Zone d’Implantation Potentielle. Le projet n'aura donc qu'une incidence très faible, limitée à la flore commune présente au niveau des emprises. c) Synthèse
Localisées au sein d'habitats sans enjeu écologique, les espèces végétales impactées de manière temporaire ou Moyennant quelques mesures de réduction, le projet aura un impact nul sur la faune terrestre. permanente par le projet correspondent à des espèces communes sans valeur patrimoniale.
Le projet aura un impact nul sur la flore commune et aucune incidence sur la flore patrimoniale, absente des zones d'implantation. 4.2.1.4 Impact sur la faune aquatique
Les habitats humides et aquatiques (zones humides inventoriées, bief de l'attaque, mares) ont tous été évités.
Seuls 80 m de fossé de drainage agricole de faible intérêt écologique et ne présentant pas d'espèce patrimoniale de faune aquatique (absence d'amphibien, d'Agrion de Mercure, etc.) seront détruits par l'emprise du projet. La continuité hydraulique sera cependant rétablie.
L’impact du projet sera nul sur la faune aquatique.
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4.2.1.5 Impact sur les oiseaux Cependant, le risque de mortalité sera sans doute plus élevé lors de mauvaises conditions météorologiques réduisant la visibilité (brouillards, etc.). De plus, compte tenu de la taille importante des éoliennes (180 m en bout de pale), il est a) Impact des éoliennes sur les oiseaux difficile d'évaluer l'incidence que le projet aura sur les espèces volant à haute altitude échappant souvent à l'observateur au sol, et plus particulièrement sur les espèces migratrices nocturnes. Les impacts sur les oiseaux sont liés :
Aux collisions d) Impact du projet sur les oiseaux hivernants Au dérangement et à la perte d’habitat induite L’effet barrière (contournement des éoliennes) L'enjeu lié aux oiseaux hivernants sur la ZONE D’IMPLANTATION POTENTIELLE est modéré, en raison de la présence du Milan royal, sans concentration particulière.
Compte tenu de la faible emprise du projet sur des habitats banals et communs sur le secteur, le projet n'aura pas b) Impact du projet sur les oiseaux nicheurs d'incidence significative sur les oiseaux hivernants qui pourront facilement trouver des zones de repos et d'alimentation dans l'environnement proche. L'enjeu lié aux oiseaux nicheurs sur la ZIP est globalement modéré mais localement fort au niveau du bois de Marlaye avec la présence du Pic mar et de quelques espèces de rapaces.
e) Mesures Perte d'habitats et dérangement Mesures de réduction
Au regard de la localisation des emprises du projet, de l'importance limitée des surfaces impactées, et de la nature des habitats concernés (banals et très abondants dans le secteur), on peut considérer que la perte d'habitats du fait Période de travaux du projet sera sans incidence significative sur les populations locales d'oiseaux nicheurs. Le projet n'aura notamment Les travaux de débroussaillement et de déboisement seront réalisés hors période principale de reproduction des pas d'incidence significative sur les oiseaux forestiers, comme le Pic noir et le Pic mar, en raison de l'évitement des oiseaux (mars à juillet), pour limiter le dérangement et le risque de destruction de nichée. zones boisées dont le Bois de Marlaye. Conduite du chantier
Pour les rapaces, Milan royal, Milan noir, Épervier, Buse variable qui fréquentent la ZIP, la perte partielle de territoire Balisage, suivi environnemental, sensibilisation des intervenants. d’alimentation sur les prairies et les cultures, liée au chantier et à la présence ultérieure du parc en fonctionnement, n’aura pas d’incidence significative au regard de l’abondance d’habitats de chasse équivalents dans le secteur. Restauration des habitats Les mesures de restauration des habitats par revégétalisation après travaux seront favorables à l'avifaune nicheuse.
Risque de mortalité Balisage de la ligne HT Afin d'éviter un report de collision sur la ligne HT, un balisage visuel de cette dernière sera envisagé sur tout le tronçon Le risque de mortalité pour les oiseaux nicheurs est globalement non significatif, il n'est pas susceptible d'affecter traversant la ZONE D’IMPLANTATION POTENTIELLE. l'état de conservation des populations locales, notamment des espèces forestières.
Mesures de suivi de l’avifaune Parmi les espèces observées sur la ZONE D’IMPLANTATION POTENTIELLE, quelques rapaces seraient cependant plus exposés au risque de collision, d'après les statistiques européennes (Milan royal, Milan noir, Faucon crécerelle, Buse variable). En accompagnement des mesures d'évitement et de réduction, un suivi scientifique de l'avifaune sur le parc en fonctionnement sera réalisé du type suivi ornithologique ICPE renforcé (observation d’espèces fortement sensibles à l’état initial en période de nidification et migration : Milans, Grues, …) c) Impact du projet sur les oiseaux migrateurs observation du comportement des oiseaux autour des éoliennes, en nidification et migration, tenant compte de la présence de la ligne haute tension, L'effet barrière et le risque de mortalité pour les oiseaux en migration peuvent être analysés d'après la disposition du contrôle de la mortalité (recherche de cadavres au niveau des éoliennes et de la ligne haute tension, le cas projet et les passages migratoires observés pour l'état des lieux. échéant identification des espèces concernées, des périodes sensibles, des facteurs aggravants).
En cas d’observation d’une mortalité significative (peu probable au vu du site et des flux observés), mise en place de Effet barrière mesures adaptées de gestion des éoliennes (Réduction de l’incidence)
A une large échelle, le projet éolien ne coupe l'axe de migration que sur un front d'environ 1 km. Ainsi en l'absence Suivi de l’avifaune nicheuse d'autres contraintes de vol comme le relief ou d'autre parc éolien, le passage migratoire diffus risque seulement d'être dévié de part et d'autre. A l''échelle de la Bresse, cet effet barrière sera négligeable sur les passages migratoires un suivi de la population des oiseaux nicheurs sur le site, sous la forme de 4 sessions réparties entre avril et juillet, prénuptiaux et postnuptiaux. au cours desquelles les mêmes protocoles d’observation seront appliqués que pour l’état des lieux .
Le suivi sera réalisé pendant les 3 premières années de fonctionnement des éoliennes, puis tous les 10 ans. Risque de mortalité L'évolution du peuplement des oiseaux nicheurs sera analysée sur la base de ces observations (interprétation en Du fait de la possible déviation des vols à l'approche des éoliennes et en raison du caractère diffus et en faibles termes d'impact des éoliennes et de variations annuelles). effectifs de la migration, le risque de mortalité est globalement faible dans de bonnes conditions météorologiques (bonne visibilité des éoliennes).
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Suivi de l’avifaune migratrice 4.2.1.6 Impact sur les chauves-souris il sera réalisé un suivi de la migration des oiseaux migrateurs sur le site, sous la forme de 3 sessions au printemps et 3 sessions à l’automne, conformément au Protocole du MEDDE. a) L’impact
Le suivi sera réalisé pendant les 3 premières années de fonctionnement des éoliennes, puis tous les 10 ans. Perte d’habitat et dérangement
Étant donné que l'implantation des éoliennes évite les zones boisées où l'activité et la potentialité de gîtes de chauves- Suivi de l’avifaune hivernante souris sont les plus importantes, les impacts du projet sur les chauves-souris liés à la perte d'habitats et au dérangement seront négligeables à nuls, compte tenu de la faible emprise au sol, et de la grande étendue des Il sera réalisé un suivi des oiseaux hivernants sous la forme de 3 sessions en décembre et janvier. territoires de chasse des chauves-souris (quelques centaines à quelques milliers d'hectares selon les espèces).
Suivi de mortalité Risque de mortalité
Un suivi de mortalité sera réalisé entre mai et octobre (semaines 20 à 43) avec un minimum de 20 passages pour Parmi les espèces observées, les Pipistrelles commune, de Kuhl, et de Nathusius, les Noctules commune et de Leisler contrôler les 3 éoliennes. et le Minioptère de Schreibers contactés sur la ZIP sont particulièrement sensibles à la mortalité par éoliennes. La Sérotine commune bien que moins sensible, est également susceptible d'être victime des éoliennes, lorsqu'elle vole Le suivi sera réalisé pendant les 3 premières années de fonctionnement des éoliennes, puis tous les 10 ans. en altitude.
Il existe donc un risque de mortalité pour 7 espèces de chauves-souris sur les 17 contactées sur la ZIP. Ce risque est toutefois variable sur la ZIP selon les espèces et les périodes. f) Synthèse Nous rappelons enfin que l'implantation des éoliennes évite les zones boisées et au maximum les lisières pour limiter Compte tenu des mesures envisagées, l’impact du projet sur les oiseaux sera globalement faible. Dans le risque de mortalité des chauves-souris. Pour les éoliennes n°1 et 3, l'implantation dans des parcelles en grande certaines conditions (mauvaise visibilité, passage migratoire en altitude), le risque de mortalité pourrait être culture intensive qui sont peu favorables aux chauves-souris (faible activité observée sur la ZIP), limitera d'autant plus plus important et d'autres mesures de réduction seront envisagées le cas échéant. le risque de mortalité.
b) Mesures
Mesures de réduction
Conduite du chantier Balisage, suivi environnemental, sensibilisation des intervenants.
Période de travaux Dans le cas où il y aurait des parties boisées dans l'emprise cadastrale du chemin, il y aurait un déboisement probable sur environ 500 m. Si la présence de boisement est avérée dans l'emprise cadastrale du chemin, les travaux de déboisement seront réalisés hors période principale de reproduction de la faune (mars à juillet), pour limiter le dérangement et le risque de destruction de gîte. Dans le cas où des arbres à cavités devraient être abattus, l'abattage ne serait réalisé qu'en septembre et octobre.
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Précaution avant déboisement Suivi de mortalité On réalisera un contrôle visuel préalable par un faunisticien de l’absence de gîte avant abattage des arbres. En cas de suspicion de présence d'un gîte, l'abattage de l'arbre suivra le protocole établi par L. Arthur (spécialiste des Un suivi de mortalité des chauves-souris sera réalisé selon le même protocole que le suivi des oiseaux (révision chauves-souris du Muséum de Bourges) selon 2 méthodes : 2018), à savoir entre mai et octobre (semaines 20 à 43) avec un minimum de 20 passages pour contrôler les 3 démontage du houppier puis descente de la chandelle en une, deux, ou trois parties, éoliennes.
abattage en une fois de l'arbre qui est couché avec son houppier à l'aide d'une grue. Le suivi sera réalisé pendant les 3 premières années de fonctionnement des éoliennes, puis tous les 10 ans.
La présence permanente d’un écologue spécialiste des chauves-souris sur place est indispensable tout au long du c) Synthèse chantier d'abattage. Il suivra l'abattage de chaque arbre abritant potentiellement un gîte pour réaliser une inspection des cavités à la recherche éventuelle de chauves-souris une fois l'arbre abattu et prendra les mesures nécessaires L’impact sur les chauves-souris est faible. en cas de découverte de chauves-souris (confinement, transfert dans un autre arbre à cavité).
Mesures de suivi 4.2.2 Impact sur les continuités écologiques
En accompagnement des mesures d'évitement et de réduction, un suivi scientifique des chauves-souris sur le parc La ZIP est constituée d'espaces terrestres de perméabilités moyennes à forte et de zones humides formant la trame éolien en fonctionnement sera réalisé, sur la base d'un suivi chiroptérologique ICPE normal (cf. protocole national bleue. MEDDE 2015) : Au regard de la très faible emprise du projet, de l'évitement des zones humides, et des faibles incidences sur la flore suivi de l’activité des chauves-souris autour des éoliennes et en hauteur, et la faune, le projet n'aura pas d'incidence significative sur les continuités écologiques. contrôle de la mortalité à la période sensible (fin août-début septembre) : recherche de cadavres, identification des espèces concernées, des facteurs aggravants. L’impact sera nul sur les continuités écologiques.
En cas d’observation d’une mortalité significative, des mesures adaptées de gestion des éoliennes pour les périodes et conditions météorologiques à risques pourront être mises en place (Réduction de l’incidence).
Suivi du peuplement de chauves-souris
Il sera réalisé un suivi continu de l’activité des chauves-souris à hauteur de nacelle, de mai à octobre (semaines 20 à 43). Un point d’enregistrement sera équipé de micros et dispositifs d’enregistrement des ultrasons émis par les chauves-souris
Ce suivi sera reconduit au cours des 3 premières années du fonctionnement des éoliennes, puis tous les 10 ans.
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4.3 Impact sur le milieu humain b) Les mesures ERC 4.3.1 Impacts et mesures en phase travaux Un plan de bridage acoustique a été déterminé avec fonctionnement bridé et/ou arrêt programmé de certaines éoliennes a) Les Impacts pour certaines vitesses de vent. Avec l'application de ces mesures, les émergences réglementaires seront respectées.
Une réception acoustique sera effectuée lors de la mise en fonctionnement des installations (conformément à l’arrêté Pendant toute la durée des travaux, des nuisances pour les riverains proches peuvent subvenir : bruit, trafic routier lié du 26 août 2011). Les résultats des mesures permettront, le cas échéant, d’adapter le fonctionnement des éoliennes au chantier, boues et poussières... aux conditions réelles de l’exploitation.
Ces impacts sont limités dans le temps (de jour pendant la durée du chantier qui sera de 8 à 10 mois). Dans tous les Avec un fonctionnement bridé et/ou l'arrêt de certaines éoliennes pour certaines vitesses de vent, les cas, les populations environnantes seront informées du déroulement des travaux (dates, horaires...) et un affichage émergences réglementaires seront respectées. dans les mairies sera effectué. Le projet tel que présenté dans cette étude (emplacements, puissances acoustiques autorisées pour les
éoliennes) est donc respectueux de la réglementation actuellement en vigueur en ce qui concerne l’impact Les impacts sur l'exploitation agricole résident dans l'immobilisation des surfaces et le trafic sur le site qui sera partagé sonore. entre la circulation des engins de chantier et celle liée à l’agriculture. Considérant les indemnisations des propriétaires prévues pour les occupations temporaires des parcelles agricoles et l’aménagement de la circulation sur le site, l’impact temporaire du projet sur l’exploitation agricole est jugé faible. c) Les infrasons Le chantier de construction entraînera une circulation accrue sur le réseau routier local. Les aménagements de voirie et de chemins seront réalisés à la charge du maître d’ouvrage. La gestion du trafic sur le réseau routier sera définie en Les infrasons se définissent comme la zone la plus grave (par opposition à aigüe) de l'environnement sonore (aérien, concertation avec les gestionnaires concernés. Si la voirie doit être dégradée par le chantier, elle sera remise en état liquidien ou solidien), audible ou non par l'homme, dont la plage de fréquence est comprise entre 1 et 20 Hz. aux frais du maître d’ouvrage. L’impact temporaire sur le réseau routier et de chemins est jugé modéré. A ces fréquences, ils nécessitent une intensité considérable pour être audibles, le seuil d'audition de l'oreille humaine y étant compris entre 80 et 110 dB. Bien qu'inaudibles, les infrasons sont présents dans notre environnement quotidien : b) Les mesures ERC passage de véhicule, claquement de portes, compresseurs, ventilateurs, climatiseurs... Ils existent dans tout l'environnement industriel (machines lourdes) et naturel.
Une signalisation adéquate sera mise en place (routes empruntées, chantier, convois...) et une information sur les Les basses fréquences et infrasons générés par une éolienne résultent de l’interaction de la poussée aérodynamique conditions de déroulement du chantier sera diffusée en particulier auprès des riverains. sur les pales et de la turbulence atmosphérique dans le vent. Les mesures effectuées à proximité d'éoliennes montrent
que les niveaux sonores à ces fréquences sont largement inférieurs au seuil d'audition. Des mesures seront prises pour atténuer au maximum les nuisances du chantier (en cas de travaux en période sèche, un arrosage des pistes sera réalisé pour limiter les envols de poussière, les déchets seront triés et orientés vers des L’ANSES (Agence Nationale de SEcurité Sanitaire) précise dans son rapport de mars 2017 : « En conclusion, il semble structures adaptées...). que les manifestations du Wind Turbine Syndrome recouvrent en partie celles liées au stress. Si des manifestations
somatiques sont bien en lien avec une perception, l’attitude face à un stress reste difficile à évaluer du fait des multiples Du fait de la distance entre le site éolien et les premières habitations, les nuisances liées au chantier seront interactions. Il est aujourd’hui impossible d’isoler les infrasons et basses fréquences sonores émis par une installation réduites. Des indemnités dans le cadre du gel de certaines surfaces d'exploitation agricole seront versées. d’un champ d’éoliennes pour leurs attribuer la responsabilité du stress déclaré par certains riverains ». Les travaux de construction feront appel à un certain nombre d'entreprises locales spécialisées, identifiées dans le cadre de la concertation autour de ce projet. Les infrasons et leurs effets potentiels sur la santé sont étudiés plus en détail au paragraphe 9.6.2 de l’Etude d’impact Sur le plan du milieu humain, les impacts attendus du chantier sont globalement faibles. environnementale page318.
4.3.2 Impacts et mesures en phase d'exploitation 4.3.2.2 Impact des ombres 4.3.2.1 Bruit des éoliennes sur l'habitat Considérant ces résultats et les directives usuellement en vigueur, par exemple en Allemagne, l’impact des ombres a) Les Impacts portées par les éoliennes en fonctionnement sur les habitations proches et plus précisément sur les points prédéfinis reste relativement faible. L’impact sonore concerne les riverains les plus proches. L’analyse des impacts acoustiques du projet de Confrançon a été réalisée par le cabinet Delhom & Associés. L'analyse des émergences globales a fait ressortir un risque de La durée annuelle moyenne d’exposition aux ombres clignotantes est inférieure à 10 heures par an minutes pour la dépassement des seuils réglementaires. Un plan de bridage sera donc mis en place, qui induit le fonctionnement en totalité des zones habitées les plus proches du site éolien. mode bridé de certaines éoliennes en période nocturne. La durée quotidienne maximale peut atteindre 59 minutes au niveau du lieu dit Pérouse mais ne dépasseront potentiellement les 30 min que pour trois des points de calcul. Toutefois, comme précisé plus haut, les calculs ne prennent pas en compte les écrans végétaux.
De plus, la durée quotidienne maximale calculée est une durée « possible ». Le phénomène d’ombre n’apparaît que si le temps est ensoleillé, qu'il y'a suffisamment de vent et que le rotor des éoliennes orienté face au soleil, il est donc clair
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que le nombre de jours avec ombres est bien inférieur au « nombre de jours possibles » indiqué dans le tableau de calculs. 4.3.2.5 Impact sur le tourisme
Les durées des ombres clignotantes sont très limitées. L’impact est donc faible. Par ailleurs, l’ensemble des a) Les Impacts bâtiments présent dans le voisinage des éoliennes est à plus de 250 m et ne relève donc pas des prescriptions de l’article 5, de l’arrêté du 26 août 2011. Si le projet éolien est écarté des sites touristiques majeurs. Toutefois, un sentier de randonnée passe à proximité immédiate des 3 éoliennes.
4.3.2.3 Impact du balisage nocturne sur l'habitat b) Les mesures ERC
Les vues proches des flashs sont les plus impactantes, notamment depuis les habitations isolées qui sont peu Dans le cadre de la concertation organisée pour la définition du projet, des mesures d'accompagnement du projet ont concernées par une pollution lumineuse nocturne. A l’échelle de l’aire d’étude éloignée, les flashs seront perceptibles été envisagées. La boucle de randonnée sera aménagée et ponctuée de panneaux pédagogiques sur l'éolien au pied depuis les lieux dégagés, dans un paysage souvent dépourvu d’éclairage. En s’éloignant, l’impact s’atténue, notamment des éoliennes. par la faible emprise du projet (3 éoliennes). Les impacts sur les sites touristiques, les circuits de randonnée ou les hébergements seront globalement Les impacts sont modérés avec localement des impacts forts en vue proche. positifs.
4.3.2.4 Impact sur la réception de la télévision 4.3.2.6 Impact économique
L’impact du projet sur la réception TV est jugé faible. Le maître d’ouvrage a obligation de restituer la qualité initiale de Le projet éolien générera des revenus locaux (recettes fiscales et indemnités liées aux accords fonciers). Il participa à réception si celle-ci était perturbée par l’installation des éoliennes (article L112-12 du code de la construction). la création d'emplois dans le secteur de la maintenance.
Après application de cette mesure, l’impact peut donc être considéré comme nul. L’impact économique est jugé positif.
4.3.2.7 Impact sur l'urbanisme et les autres documents cadres
Les éoliennes sont éloignées de 500 mètres minimum aux habitations les plus proches. Le PLU de la commune de Confrançon est en cours de modification afin de permettre l’accueil d’installations de production d’énergie renouvelable.
L'impact est nul sur le plan de l'urbanisme.
4.3.2.8 Servitudes, sécurité et autres contraintes
Les éoliennes sont implantées en-dehors des servitudes et des zones de protection réglementaire (transmission radioélectrique, servitudes aéronautiques...). Le projet a pris en compte l'ensemble des risques liés à l'environnement humain et naturel ce qui a conduit par exemple à l'aménagement de certains équipements comme la mise en place de citernes de 40 m3 et le respect de règles de sécurité quant aux accès des services de secours. Compte tenu des mesures mises en place, le risque d’incendies est jugé faible. Les risques liés aux aléas naturels sont également faibles. L’étude de dangers a conclu à un niveau de risques acceptables quant aux évènements susceptibles de générer un risque pour les enjeux humains
Les impacts sont faibles.
4.3.2.9 Synthèse
Le projet tel que présenté dans cette étude présente des impacts globalement faibles et même parfois positifs sur l'environnement humain.
Parmi les mesures spécifiques pour éviter, réduire ou compenser ces derniers, on citera le fonctionnement en mode acoustique bridé, le renforcement et de l'entretien des chemins et de la mise en place d'une boucle de randonnée thématiques sur les énergies éolienne au départ de Confrançon. Les impacts résiduels attendus sont faibles.
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4.4.1.1 Le plateau bressan 4.4 Impacts et mesures concernant le paysage, le patrimoine et le tourisme
4.4.1 Le paysage
Des photomontages (implantation informatique des éoliennes à l’échelle dans le paysage) ont été réalisés dans les principales zones où le projet éolien de Confrançon est potentiellement visible. Ces photomontages permettent d’estimer l’impact dont la synthèse est présentée ci-dessous.
Situé entre 200 et 225 m d’altitude, le plateau bressan est très vallonné et les motifs liés à l’eau sont omniprésents (étangs, fossés, ruisseaux, etc.). SYNTHESE DES EFFETS VISUELS L’espace agricole est quadrillé par un réseau plus ou moins lâche de haies Les hameaux gravitant autour du projet éolien seront concernés par des effets visuels modérés à forts (Gottex, la bocagères complétées par des boisements de surfaces variables. Valette, Cormassine, Chassagne, etc.). Les cas de concurrence visuelle avec le bâti et/ou la trame arborée seront Le bâti est particulièrement dispersé. Les hameaux et les fermes isolées sont récurrents et la modification de l’échelle du paysage sera localement impactante. partout en sus des nombreux petits bourgs. A proximité des routes RD1079 et RD975, ainsi que des agglomérations de Bourg-en-Bresse et de Mâcon, A l’échelle du périmètre d’étude rapproché, les effets visuels seront très variables, nuls à modérés, en fonction de la la pression urbaine se fait nettement sentir sous la forme d’habitat résidentiel linéaire ou en nappes. topographie et de la végétation locale. - Des situations de belvédère mettront en scène un projet éolien clairement lisible avec des éoliennes alignées Le plateau bressan recèle une multitude de monuments historiques dispersés (ex. St-Genis-sur-Menthon) ou groupées (ex. Curtafond) selon la position de l’observateur. sur l’ensemble du périmètre d’étude éloigné. Les fermes bressannes et leurs - Tandis que les situations dans les creux seront exposées à des vues très partielles sur les machines voir même cheminées sarrasines en constituent une très grande partie. Tandis que le des situations hors influence visuelle du projet. château de Loriol, la ferme des Planons et le Musée de la Bresse, la ferme du Sougey et le village de St-Triviers-de-Courtes sont les sites patrimoniaux majeurs de l’unité paysagère. Naturellement, plus on s’éloigne du projet éolien, plus : - la taille perçue des éoliennes est réduite ; - elles risquent d’être masquées par la végétation locale (trame bocagère et végétation attenante au bâti) ainsi Le plateau bressan occupe une grande partie du périmètre d’étude que les micro-reliefs. éloigné et les vallées de la Veyle et de la Reyssouze lui sont étroitement Ainsi à l’échelle du périmètre d’étude éloigné, les effets visuels seront nuls à faibles. A noter cependant que depuis le associées. L’essentiel des enjeux visuels relevés concerne ces trois rebord de plateau des vallées de la Veyle et de la Reyssouze, lorsqu’elles donneront dans l’axe du projet éolien, les unités paysagères justifiant que la plupart des photomontages ait été situations de belvédère seront exposées à des effets visuels parfois modérés. réalisée à leur niveau. Enfin, sur l’ensemble du patrimoine protégé recensé, seule la vue depuis le donjon du château de Loriol sera exposée Les calculs de visibilité montrent que l’unité paysagère est en grande à des effets visuels forts. partie sous l’influence visuelle du projet éolien. Il est néanmoins important de rappeler que ces calculs maximisent les résultats. En effet, dans la réalité de terrain, que viennent confirmer les photomontages, le bâti dispersé, sa végétation attenante et le bocage font très souvent partiellement ou totalement obstacle à des vues sur les éoliennes.
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Détail des perceptions depuis les villes, les villages et les voies de circulation Détail des perceptions depuis les villes, les villages et les voies de circulation Echelle du périmètre d’étude rapproché Echelle du périmètre d’étude éloigné
Villes et villages Effets visuels Villes et villages Effets visuels
Attignat, Montrevel-en-Bresse et Polliat sont traités ci-après au niveau de la L’Abergement-Clémenciat, Arbigny, Ces villages sont situés hors influence visuelle du projet éolien. synthèse relative aux unités paysagères des vallées de la Veyle et de la Bey, Boz, Chaveyriat, Courtes, Reyssouze. Les centres anciens sont hors influence visuelle du projet éolien. Dompierre-sur-Chalaronne, Feillens, Les sorties de bourg sont concernées par des effets visuels nuls à faibles. Garnerans, Illiat, Manziat, Marboz, Ozan, St-Etienne-du-Bois, St-Jean- Hormis peut être St-Sulpice, tous les villages ont fait l’objet d’extensions sur-Reyssouze, St-Nizier-le- Attignat urbaines aux abords du centre ancien. Compte tenu de ces obstacles bâtis, il Bouchoux, St-Rémy, Sulignat n’y a pas de vues sur le projet éolien depuis ces centres anciens. Il faut se Confrançon positionner à l’écart du bâti dense, très souvent aux entrées et sorties de Selon les calculs de visibilité, ces villages sont sous l’emprise visuelle du projet Curtafond village pour avoir des vues : Bâgé-le-Châtel, Bâgé-la-Ville, éolien. Comme pour les villages du périmètre d’étude rapproché, il n’y a pas Béréziat, Boissey, Charnoz- Dommartin - A St-Didier-d’Aussiat, les effets visuels seront globalement modérés. de vues depuis les centres anciens. Depuis les sorties de villages, des vues Châtenay, Chevroux, Cruzilles-lès- éloignées ponctuelles et souvent partielles sur les éoliennes pourront exister. Marsonnas - A Curtafond et St-Martin-le-Châtel, les éoliennes apparaitront Mépillat, St-André-de-Bâgé, St- Elles se feront au gré des ouvertures ménagées par le bocage qui pour groupées. Leurs mâts seront souvent masqués par les boisements André-d’Hussiat, St-Triviers-de- Montrevel-en-Bresse certains secteurs est très dense. Les effets visuels seront globalement faibles intermédiaires. Les effets visuels seront globalement faibles. Courtes (éloignement, visibilité partielle). Polliat - A St-Genis-sur-Menthon et à St-Sulpice, les situations de belvédère St-Cyr-sur-Menthon mettent en scène des éoliennes bien alignées selon une lecture aisée. Etrez, Foissiat, Leschéroux, Ces villages sont implantés en rebord de plateau en bordure de vallée. Les Compte tenu de la distance et de cet équilibre dans les perceptions, St-Didier-d’Aussiat Mantenay-Montlin, Servignat sorties de villages, notamment celles avant la descente dans la vallée, sont les effets visuels seront modérés. très souvent exposées à des vues panoramiques où le projet éolien sera (en limite avec la vallée de la St-Genis-sur-Menthon aisément lisible en vues éloignées. Les effets visuels seront globalement - A St-Cyr-sur-Menthon, les vues sur le projet éolien se feront depuis la Reyssouze) St-Martin-le-Châtel route RD1079 où les effets visuels seront faibles à modérés. modérés. St-Sulpice Le bourg de Confrançon et ses abords ne sont pas sous l’influence visuelle du Buellas, Montcet, Montracol, projet éolien. Vandeins Bien que les secteurs de Dommartin et de Marsonnas soient selon les calculs (en limite avec la vallée de la Veyle) de visibilité concernés par des vues sur les éoliennes, les données de terrain complétées par les photomontages montrent que les obstacles liés au bâti, sa Axes routiers Effets visuels végétation attenante et la trame bocagère empêchent les vues. Axes routiers majeurs (y compris à Comme pour le périmètre d’étude rapproché, le bâti attenant aux routes et la Axes routiers Effets visuels l’échelle du département) : RD1079, composante végétale limitent les vues. A cela, il faut ajouter l’éloignement qui RD975 rend la taille perçue des éoliennes très réduite. In fine, quelques séquences visuelles pourront exister. Les effets visuels seront globalement nuls à faibles. Les effets visuels depuis les axes majeurs de circulation (RD975 et RD1079) RD936 vers la Dombes sont globalement assez faibles. Le bâti attenant à ces routes fait très souvent RD1063 vers St-Etienne-du-Bois Axes routiers majeurs (y compris à masque. A la faveur de fenêtres visuelles, c’est la végétation locale qui fera l’échelle du département) : RD1079, masque partiel ou total. Axes routiers secondaires : RD26, RD975 Les effets visuels depuis les routes RD26 et RD28 seront variables, nuls à RD28, RD2 Axes routiers secondaires : RD26, modérés, en fonction de la topographie et de la composante végétale. RD28 Notons cependant qu’entre St-Didier-d’Aussiat et le château de Loriol, la route RD26 est exposée à des effets visuels modérés à forts compte tenu de la proximité aux éoliennes perçues.
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Des exemples de photomontages du plateau bressan sont présentés ci-dessous :
Figure 7 : Photomontage entre les hameaux de Petite et Grande Chassagne (au niveau du château d’eau) à Confrançon
Figure 8 : Photomontage depuis la route RD26 à la sortie Sud de St-Didier-d’Aussiat
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Figure 9 : Photomontage depuis St-Genis-sur-Menthon
Figure 10 : Photomontage depuis St-Sulpice (sortie Sud)
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Détail des perceptions depuis les villes, les villages et les voies de circulation 4.4.1.2 La vallée de la Veyle Villes et villages Effets visuels La vallée est large à fond plat et présente un profil asymétrique avec un En fond de vallée de la Veyle : Compte tenu de la distance au projet éolien de plus de 7 km, de la situation en vallée et donc dans un creux coteau pentu exposé Sud. Située à plus de 7 km au Sud du projet éolien de mais également d’une trame bocagère et boisée dense, il n’y a pas d’échappées visuelles sur le projet - Pont-de-Veyle dont le centre ancien recèle Confrançon, elle s’écoule selon un axe Est-Ouest entre Bourg-en-Bresse et éolien. Les calculs de visibilité et les données de terrain confirment ce constat. Il n’a pas été jugé nécessaire 4 monuments historique complétés par un le Val de Saône, à hauteur de Pont-de-Veyle. de réaliser de photomontage depuis le fond de vallée. patrimoine bâti de qualité ; En revanche, autour des centres anciens, l’habitat résidentiel s’est développé sur les coteaux allant parfois - St-Jean-de-Veyle avec l’église St-Jean- Dans leur ensemble, les paysages sont de qualité avec des ambiances très même jusqu’à déborder sur le plateau bressan. A ce niveau des vues sur le projet éolien sont à prévoir. Baptiste (monument historique inscrit) ; bocagères. Toutes les périphéries villageoises ont néanmoins été densément Le photomontage n°20 en périphérie de Mézériat permet d’illustrer ces vues. Les éoliennes émergeront - Vonnas qui recèle un cadre paysager et un urbanisées sous la forme d’un habitat résidentiel linéaire ou en lotissement derrière le coteau et viendront en concurrence visuelle avec le bâti et la végétation sur le coteau. Du fait de patrimoine bâti de qualité ; notamment autour des hameaux. l’éloignement des machines, les rapports d’échelle ne seront pas bouleversés. Les effets visuels seront - Mézériat. faibles. En effet, il ne s’agit pas de secteurs à enjeux paysagers et patrimoniaux forts.
Les villages de Pont-de-Veyle et de Vonnas recèlent un patrimoine bâti de Sur le coteau de la Veyle exposé Nord vers le Comme pour la plupart des villes et des villages du périmètre d’étude éloigné, ceux-ci ont fait l’objet d’une qualité et jouissent d’un cadre paysager remarquable. projet éolien : urbanisation sous la forme de nappes d’habitat pavillonnaire. Compte tenu de la densité du bâti des centres anciens et de l’habitat récent qui les ceinture, il n’y a pas de vues sur le projet éolien depuis les villages. - Biziat et son église protégée au titre des SYNTHESE DES EFFETS VISUELS monuments historiques ; Il faut se positionner aux sorties des zones habitées pour pouvoir percevoir les éoliennes en vues éloignées. Depuis le rebord de plateau, les vues panoramiques sur la vallée de la Veyle et le plateau bressan seront - St-Julien-sur-Veyle ; Le projet éolien pourra être ponctuellement perçu à la faveur de fenêtres les plus sensibles. Mais il faudra compter avec les obstacles bâtis et végétaux immédiats. visuelles ménagées par le bâti et/ou la trame végétale. Quand elles seront - Vandeins ; A ce titre le photomontage n°36 depuis Vandeins a été réalisé. Le projet éolien émergera au loin sur le visibles, la base des éoliennes et parfois même le rotor seront partiellement - Montcet ; plateau bressan (lecture aisée, émergence verticale ponctuelle). Les effets visuels seront modérés. masqués. - Buellas. De plus, les sites à enjeux paysagers et patrimoniaux, à savoir le fond de vallée et les villages de Vonnas et de Pont de Veyle, ne sont pas sous Les calculs de visibilité et l’analyse de terrain montrent que les villages de Crottet et de Perrex ainsi que l’influence du projet éolien. leurs abords urbanisés ne sont pas concernés par des vues sur le projet éolien. Sur le coteau de la Veyle exposé Sud à l’opposé Les effets visuels seront globalement faibles. du projet éolien : Polliat est traversé par la route RD1079 et se situe en limite d’unité paysagère avec le plateau bressan. Quoiqu’il en soit, le village a fait l’objet d’une forte urbanisation le long de la route RD1079 et au niveau des - Polliat ; hameaux proches de cette dernière. Compte tenu des obstacles immédiats liés au bâti, il n’y a pas de vues - Crottet ; sur le projet éolien depuis le centre bourg et les quartiers d’habitat résidentiel.
- Perrex. Les photomontages n°27 et n°28 permettent d’analyser les vues sur le projet éolien aux entrées Est et Ouest de Polliat. Sous l’effet cumulé de l’éloignement et de la trame arborée des plans intermédiaires, le projet éolien sera très peu perçu voir même pas du tout. Les effets visuels seront globalement faibles.
Axes routiers Effets visuels
Hormis la route RD1079 à hauteur de Polliat et en Les axes routiers ont fait l’objet d’une urbanisation linéaire aux abords des villages. Les vues sur le projet limite de l’unité paysagère, il n’y a pas d’axes éolien depuis les routes RD26 et RD28 se feront uniquement depuis les coteaux. majeurs de circulation. Cependant, les perceptions visuelles depuis les routes sont très souvent gênées par le bâti attenant. En Les axes secondaires recoupent la vallée de la outre dans l’axe du projet éolien, il faudra tenir compte de l’obstacle topographique lié au coteau exposé Veyle à la perpendiculaire (RD28 à Pont-de-Veyle, Sud de la vallée de la Veyle et qui supporte de nombreux hameaux et leur trame végétale attenante. RD26 à Mézériat). Enfin, le projet éolien ne sera pas visible depuis la voie ferrée. La voie ferrée passe quant à elle sur le coteau exposé Sud.
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Figure 11 : Photomontage depuis Vandeins
Figure 12 : photomontage depuis Mézériat
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4.4.1.3 La vallée de la Reyssouze Détail des perceptions depuis les villes, les villages et les voies de circulation
La vallée de la Reyssouze présente des caractéristiques paysagères Villes et villages Effets visuels similaires à celle de la Veyle (large, fond plat, coteaux asymétriques). A la différence que la vallée de la Reyssouze est également parcourue par de En fond de vallée de la Reyssouze ; Les calculs de visibilité et les données de terrain montrent que ces villages ainsi que le fond de vallée dans nombreux ruisseaux affluents, des bras et des fossés de drainage. Leur son ensemble ne sont pas concernés par des vues sur le projet éolien. Il faut se tenir sur les coteaux, - Pont-de-Vaux et son patrimoine bâti de ripisylve est très souvent dense et est relayée par un bocage identitaire. prendre de l’altitude, pour que celui-ci soit perçu. qualité (notamment la Maison Râcle Les villages sont nombreux préférentiellement implantés sur les coteaux. protégée au titre des monuments Plus ils sont à l’écart du Val de Saône et de la route RD975 moins ils sont historiques) ; touchés par la pression urbaine. - Chavannes-sur-Reyssouze avec en marge du village le château de Mareste SYNTHESE DES EFFETS VISUELS (monument historique inscrit) ; Les vues les plus sensibles seront celles depuis les villages du coteau exposé Ouest où le projet éolien sera au plus près de la vallée de la - St-Julien-sur-Reyssouze ; Reyssouze. - Cras-sur-Reyssouze. A ce niveau, les effets visuels seront modérés. Pour les vues depuis le coteau lorsqu’il sera exposé Sud, entre Pont-de- Hormis Servignat et Mantenay-Montlin, les villages ont fait l’objet d’une forte urbanisation des Vaux et St-Julien-sur-Reyssouze, la distance au projet éolien et les Sur le coteau en rive droite exposé vers le projet entrées / sorties de bourg (quartiers type lotissements, urbanisation linéaire, etc.). Compte tenu de la obstacles liés au bâti et à la végétation très récurrents limitent l’émergence éolien : densité du bâti des centres anciens et de l’habitat récent qui les ceinture, il n’y a pas de vues sur le projet visuelle du projet éolien. éolien depuis les villages. A ce niveau, les effets seront nuls à faibles. - Ste-Bénigne ; Il faut se positionner aux sorties des quartiers habitats pour pouvoir percevoir les éoliennes en vues Enfin, les sites à enjeux paysagers et patrimoniaux, à savoir le fond de - Servignat ; éloignées. Comme pour la vallée de la Veyle, les vues panoramiques depuis le coteau en rive droite seront vallée et Pont-de-Vaux, ne seront pas sous l’influence du projet éolien. les plus sensibles. - Mantenay-Montlin ; Le photomontage n°35 depuis Etrez illustre les vues depuis le coteau lorsqu’il est exposé Ouest (entre St- - Lescheroux ; Julien-sur-Reyssouze et Bourg-en-Bresse). Le projet éolien sera clairement perçu en vues éloignées. La - Foissiat ; lecture sera aisée et les rapports d’échelle établis seront raisonnables du fait de l’éloignement. Les effets visuels seront modérés. - Etrez ; Le photomontage n°33 depuis Ste-Bénigne illustre les vues depuis le coteau lorsqu’il est exposé Sud (entre - Viriat. St-Julien-sur-Reyssouze et Pont-de-Vaux). Ce tronçon de vallée est éloigné du projet éolien de plus de 15 km. Les effets visuels seront très faibles.
Montrevel-en-Bresse est traversé par les routes RD28 et RD975. Le centre ancien est aujourd’hui noyé sous les extensions urbaines. Il n’y a pas de vues sur le projet éolien depuis le centre bourg et les quartiers Sur le coteau en rive gauche à l’opposé du projet d’habitat résidentiel compte tenu des obstacles immédiats liés au bâti dense. éolien : Il a été question de qualifier les vues depuis la périphérie villageoise avec les photomontages n°16 et n°17. - St-Etienne-sur-Reyssouze ; Localement, les vallonnements, les boisements et la trame bocagère raccourcissent la profondeur du champ - Jayat ; visuel. Les éoliennes seront très peu perçues. Les effets visuels seront faibles. - Montrevel-en-Bresse ; Traversés par la route RD975, les abords du bourg d’Attignat sont également densément urbanisés. Il faut aussi se positionner aux entrées / sorties de village pour avoir d’éventuelles vues sur le projet éolien (voir - Malafretaz ; le photomontage n°26). Mais à ce niveau la trame végétale empêche les vues. Les effets visuels seront - Attignat ; nuls. Les autres villages ne présentent pas de sensibilité visuelle.
Axes routiers Effets visuels
La route RD975 évolue sur le plateau bressan en Les vues sur le projet éolien depuis ces axes routiers se feront uniquement depuis le coteau et le rebord de limite avec la vallée de la Reyssouze qu’elle traverse plateau bressan. A ce niveau, il faudra tenir compte de la distance et des obstacles liés au bâti et à la à hauteur de St-Julien-sur-Reyssouze. végétation très récurrents. Les effets visuels seront variables, nuls à modérés. Les axes secondaires recoupent la vallée à hauteur de Montrevel-en-Bresse (RD28) et vers Pont-de- Vaux (RD26).
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Figure 13 : Photomontage depuis la périphérie Ouest de Montrevel-en-Bresse (RD28, lieu-dit Machard)
Figure 14 : Photomontage depuis Etrez
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4.4.1.4 La Dombes Détail des perceptions depuis les villes, les villages et les voies de circulation
L’unité paysagère est située au Sud du périmètre d’étude éloigné à plus de Villes et villages Effets visuels 12 km du projet éolien. Cette région naturelle assez vaste propose des paysages emblématiques et socialement reconnus, notamment pour ses très Châtillon-sur-Chalaronne qui recèle un patrimoine Les calculs de visibilité et les données de terrain montrent que les villages de Châtillon-sur-Chalaronne, bâti riche ; Neuville-les-Dames et Romans sont hors influence visuelle du projet éolien. nombreux étangs de pêche. Neuville-les-Dames qui compte la Maison le Tandis que les villages de Condeissiat et de St-André-sur-Vieux-Jonc et leurs abords seraient Chapître en tant que monument historique ; potentiellement concernés par des vues. Les photomontages n°37 et n°38 montrent qu’en réalité la trame A l’échelle du périmètre d’étude éloigné, le village de Châtillon-sur- bocagère et boisée locale limite considérablement les vues. Chalaronne est un site à enjeux patrimoniaux (5 monuments historiques). Condeissiat dont l’église St-Julien est protégée au titre des monuments historiques ;
Romans ;
SYNTHESE DES EFFETS VISUELS St-André-sur-Vieux-Jonc.
Site patrimonial majeur, le village de Châtillon-sur-Chalaronne n’est pas Axes routiers Effets visuels sous l’emprise visuelle du projet éolien. Les calculs de visibilité montrent que l’unité paysagère est très peu La route RD936 reliant Châtillon-sur-Chalaronne à Les calculs de visibilité et les données de terrain montrent que ces routes ne sont pas concernées par des Bourg-en-Bresse est l’axe majeur de circulation de vues sur le projet éolien. concernée par des vues sur les éoliennes en raison de l’éloignement et l’unité paysagère. La route RD26 est un axe d’une trame boisée locale assez dense. secondaire. Il a été question de vérifier les vues depuis les environs de Condeissiat et
de St-André-sur-Vieux-Jonc. La trame bocagère et boisée locale empêche les vues. Globalement, les effets visuels seront nuls.
Figure 15 : Photomontage depuis la route RD26 au Sud de Condeissiat
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4.4.1.5 Le Val de Saône Détail des perceptions depuis les villes, les villages et les voies de circulation Le Val de Saône est situé au Nord-Ouest du projet éolien à plus de 15 km. Il présente un profil asymétrique. En rive gauche, une vaste plaine alluviale et Villes et villages Effets visuels un coteau doux supportent une trame agricole de qualité (prairies, grandes Série de villages quasiment conurbains sur la Des vues éloignées seront à prévoir en fonction des fenêtres visuelles ménagées par le tissu bâti localement cultures, maraichage, cultures légumières de plein champ). Tandis qu’en rive terrasse alluviale haute du coteau en rive droite : très dense. droite, le coteau est pentu et coiffé d’une terrasse alluviale supportant un tissu - St-Martin-Belle-Roche ; bâti dense. - Senozan ;
SYNTHESE DES EFFETS VISUELS - La Salle ; La vaste plaine alluviale en rive gauche, qui présente des paysages de - St-Albain ; qualité bien structurés, n’est pas concernée par des vues sur le projet - Fleurville ; éolien. Axes routiers Effets visuels Le projet éolien sera a priori visible depuis la terrasse alluviale en rive droite. Ceci dit compte tenu de la densité du bâti, les échappées visuelles Nombreuses grandes infrastructures de transport en Les calculs de visibilité et les données de terrain montrent que ces routes ne sont pas concernées par des sont très rares. Il s’agira en sus de vues très éloignées. rive droite (RD906, A6, voie ferrée) vues sur le projet éolien. Les monuments historiques recensés ne sont pas sous l’influence visuelle du projet éolien. De même les bords de Saône, qui sont socialement reconnus (voie verte, haltes fluviales, restaurants), ne sont pas concernés par des vues.
Globalement, les effets visuels seront très faibles.
4.4.1.6 Le coteau viticole de Viré / Clessé
L’unité paysagère est très éloignée du projet éolien mais compte tenu des Détail des perceptions depuis les villes, les villages et les voies de circulation enjeux paysagers et socio-culturels liés au vignoble, il a été pris le parti de l’intégrer au périmètre d’étude éloigné. Villes et villages Effets visuels Entre les Monts du Mâconnais et la terrasse alluviale de St-Martin-Belle- Sur le haut du coteau au sein du vignoble : Les villages de Laizé, Burgy, Montbellet et Charbonnières sont hors influence visuelle du projet éolien. Roche à Fleurville, le paysage est étagé en fonction de la pente : - Les basses pentes accueillent une trame agricole mitée par l’habitat - Laizé ; Tandis que les villages de Viré et de Clessé et leurs hameaux proches sont concernés par des vues. Le photomontage n°39 permet d’illustrer les modalités de perception des éoliennes. Ces dernières seront diffus ; - Clessé ; visibles au sein de panoramas larges et lointains. La taille perçue des machines est très réduite et elles - Tandis que le vignoble s’étend sur le haut du coteau au contact des - Viré ; occupent une place limitée dans le champ visuel créant une émergence verticale très ponctuelle. boisements des Monts du Mâconnais. On y retrouve les villages au - Burgy patrimoine bâti de qualité. C’est à ce niveau que se concentrent les enjeux paysagers. - Montbellet. Sur le bas du coteau :
SYNTHESE DES EFFETS VISUELS - Charbonnières ;
Une grande partie de l’unité paysagère se situe hors influence visuelle du Axes routiers Effets visuels projet éolien. Il faut se positionner sur le haut du coteau pour avoir des vues très L’autoroute A6, qui s’affranchit clairement des Les calculs de visibilité et les données de terrain montrent que ces routes ne sont pas concernées par des dégagées et panoramiques. Hors c’est à ce niveau que se situent les limites paysagères, passe sur le bas du coteau. vues sur le projet éolien. Sinon, il n’y a pas d’axes majeurs de circulation. On principaux enjeux paysagers. Cependant compte tenu de l’éloignement, la relève cependant la route RD15 reliant Viré au Val taille perçue des éoliennes sera réduite. de Saône. Globalement, les effets visuels seront faibles.
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4.4.1.7 L’agglomération de Bourg-en-Bresse
Cette unité paysagère présente un fort degré de fragmentation par les infrastructures de transport et de banalisation des paysages. Ses limites sont en mouvement permanent en fonction de l’urbanisation qui a gagné la vallée de la Reyssouze, ses coteaux et le plateau bressan.
Les paysages ne sont pas de qualité et les perceptions paysagères sont complexes. Très peu d’ouvertures visuelles existent sur le projet éolien au sein de la masse urbaine. Les machines pourront être perçues au niveau des marges de l’unité paysagère. A ce niveau, il faudra néanmoins tenir compte des boisements, de la trame bocagère, du bâti et sa végétation attenante. In fine, le projet éolien pourrait être perçu par intermittence et en vues éloignées (voir photomontage n°40).
Enfin, les principaux enjeux concernent le centre ancien de Bourg-en-Bresse avec ses nombreux monuments historiques et ses 4 sites inscrits. Hors ce secteur n’est pas sous l’influence visuelle du projet éolien.
Les effets visuels seront donc nuls à très faibles.
4.4.1.8 L’agglomération de Mâcon
Pour mémoire, l’agglomération de Mâcon enregistre une très forte croissance démographique depuis les années 2000 ce qui explique le fort étalement urbain.
Le centre ancien est implanté en rive droite de la Saône sur les basses pentes du coteau. Il présente l’essentiel des enjeux paysagers et patrimoniaux de l’unité paysagère. Il est noyé sous une urbanisation dense dont la limite est en constante progression notamment vers le haut du coteau dans le secteur de Charnay-lès-Mâcon et Sancé.
Il faut prendre de la hauteur, en allant vers les Mont du Mâconnais, pour s’extraire de la masse urbaine et pouvoir bénéficier d’échappées visuelles franches vers le Val de Saône et le plateau bressan. A ce niveau, le projet éolien sera visible par intermittence en vue très éloignée (plus de 20 km, voir photomontage n°41).
Les effets visuels seront donc nuls à très faibles.
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1/ Tout d’abord, rappelons que le périmètre d’étude rapproché recèle 12 monuments historiques et un site inscrit et que le périmètre d’étude éloigné compte plus 4.4.2 Patrimoine de 125 monuments historiques, dont ceux des centres anciens de Mâcon et de Bourg-en-Bresse.
4.4.2.1 Préambule Sur l’ensemble du patrimoine recensé, seuls 13 d’entre eux ont nécessité la réalisation de photomontages compte tenu des sensibilités visuelles identifiées par l’état initial. La même démarche a été réalisée pour le patrimoine. In fine, le seul effet visuel notable du projet éolien sera celui de la vue depuis le donjon du château de Loriol. L’état initial du patrimoine protégé recense l’ensemble des sites et des monuments historiques présents au sein des périmètres d’étude rapproché Globalement, les effets visuels du projet éolien sur le patrimoine protégé sont très faibles. et éloigné.
Pour chacun des éléments protégés, une analyse des modalités de perception a permis de hiérarchiser les enjeux visuels et de lister ceux qui 2/ Le château de Loriol et son parc présentent des enjeux visuels forts. présentent des sensibilités visuelles. Les principes paysagers pour la définition du projet éolien reposent sur un recul minimal de 2 km et la préservation de la perspective monumentale. Le projet éolien respecte ces principes bien qu’une des trois éoliennes soit située en limite géographique de ces principes. 4.4.2.2 Synthèse La vue depuis le haut du donjon présentera les effets visuels les plus forts.
Sur la base des enjeux visuels relevés par l’état initial du patrimoine, 13 Tandis que depuis le parc du château, les éoliennes seront masquées par la végétation. En période hivernale, les éoliennes E2 et E3 pourraient être perceptibles monuments historiques ont fait l’objet d’une analyse des perceptions sous l’effet de la transparence des masques boisés. Les effets visuels seront néanmoins faibles. visuelles du projet éolien par photomontage. Enfin, il n’y aura pas d’interactions visuelles entre le projet éolien et la silhouette du château puisque ce dernier n’est pas visible au-delà de son parc arboré.
A l’échelle du périmètre d’étude rapproché
MH1 / MH2 / MH3 - Château de Loriol (Confrançon) 3/ Depuis la ferme du Colombier à St-Sulpice, les éoliennes seront partiellement perçues sous l’effet masque de la végétation attenante au bâti du bourg. Les MH4 – Ferme de Cossiat (St-Didier-d’Aussiat) effets visuels seront faibles. MH5 - Calvaire (Curtafond)
MH6 - Manoir de la Charme (Montrevel-en-Bresse)
MH7 - Ferme des Planons (Musée de la Bresse) 4/ Depuis les abords immédiats du Manoir de la Charme, les éoliennes seront masquées par le bâti du hameau au sein duquel se situe le monument. Il faudra MH8 - Grange Caron (St-Genis-sur-Menthon) sortir de l’emprise visuelle du bâti pour avoir des vues dégagées et éloignées sur le projet éolien. A ce niveau, le manoir de la Charme ne sera pas visible. Les MH9 – Ferme de Travernay (St-Genis-sur-Menthon) effets visuels seront nuls.
MH10 - Ferme des Broguets (St-Sulpice) MH11 – Ferme du Colombier (St-Sulpice) 5/ Les éoliennes ne seront pas visibles depuis : A l’échelle du périmètre d’étude éloigné La ferme de Cossiat à St-Didier-d’Aussiat ; MH12 – Ancien Hôpital (Bâgé-le-Châtel) Le calvaire du parc de la mairie à Curtafond ; MH13 – Eglise de St-André-de-Bâgé Les fermes des Planons, de la Grange au Clou, de la Grange Caron et de Travernay à St-Genis-sur-Menthon ; MH14 – Château de Chanoz-Châtenay La ferme des Broguets à St-Sulpice. MH15 – Eglise St-Jean-Baptiste (Chaveyriat)
6/ Les effets visuels seront nuls depuis les monuments du périmètre d’étude éloigné, qui ont été jugés visuellement sensibles au stade de l’état initial.
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Figure 16 : Vue depuis le donjon du château de Loriol
Figure 17 : Vue depuis l’entrée du parc du château au niveau de la route RD26
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4.4.3 Mesures d’accompagnement pour l’intégration dans le paysage et la préservation du patrimoine
4.4.3.1 Au sein des espaces agricoles
L’intégration visuelle des éoliennes depuis les hameaux proches constitue un critère important dans la prise en compte des perceptions paysagères locales, en gardant à l’esprit que chacun dispose de sa propre sensibilité. Les bourgs et hameaux proches entourés par une végétation limitant les perceptions sur le parc ne feront pas l’objet de mesures particulières.
A plus grande échelle, cette mesure a vocation à répondre localement à l’enjeu paysager de restauration du bocage qui tend à disparaître. Un vaste secteur agricole très peu pourvu de haies bocagères a été identifié et cartographié entre les éoliennes, les routes de Petite et Grande Chassagne et la route RD45 dite de Montrevel.
Les plantations de haies se feront de préférence en lien avec les routes, les chemins et les fossés. Le motif de l’arbre isolé pourrait être habilement repris en alternance avec les haies. En effet, il ne s’agit pas de cloisonner le paysage qui doit conserver un champ visuel ouvert.
Pour se faire, la maîtrise d’ouvrage devra se rapprocher des agriculteurs, des propriétaires terrain et des Tableau 8 : Budget pour l’implantation de haies communes pour établir un plan paysager de plantation compatible avec les usages agricoles et le foncier. Près de 2 km de haies linéaires complétées çà et là par des arbres isolés pourraient ainsi être plantés. Selon le tableau ci-contre et la carte ci-dessous, la mesure aurait donc un coût compris entre 10 000 et 15 000 €.
Un partenariat avec la Communauté de Communes de Montrevel-en-Bresse, récemment rattachée à la Communauté d’Agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, pourrait être envisagé. Cette dernière a en effet lancé un programme de restauration du bocage. Instaurée par le Programme Local de Gestion de l’Espace (2000 – 2006), cette initiative a été reconduite en 2009. Ainsi à l’automne 2017, les résidents pouvaient encore bénéficier de subvention en complétant un dossier comportant un cahier des charges (et notamment une palette végétale à respecter). L’aide concernait uniquement l’achat de plants et s’élevait à 4 € du mètre linéaire pour une longueur minimale de 30 m.
4.4.3.2 Appui financier auprès des particuliers pour leurs jardins privatifs
Compte tenu des effets visuels modérés à forts depuis les hameaux proches, il a été jugé utile de proposer une aide à la plantation des jardins et des clôtures végétales. En effet, plusieurs maisons ont été identifiées comme étant particulièrement visuellement exposées aux éoliennes. Dans l’ensemble, il s’agit de maisons récentes dont les jardins ne sont pas encore bien développés. En outre, ces habitations prennent place au sein de parcelles agricoles, souvent en limite des hameaux anciens. La plupart d’entre elles ne bénéficie alors pas des couronnes bocagères et arborées attenantes à ces hameaux de fermes groupées.
Cette mesure devrait permettre de restaurer une trame bocagère au sein des espaces agricoles situés entre les éoliennes et ces zones habitées. Sans masquer totalement les machines, elle va faciliter leur intégration paysagère. La présente mesure lui vient en complément. Elle s’adresse aux riverains dont les habitations ont été identifiées, à savoir une 40aine d’habitations cartographiées (voir carte ci-après). Elle relève de l’ordre de la compensation et/ou de la réduction des impacts visuels.
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Carte 17 : Mesure de création de haies bocagères et de financements à l’agrément des jardins privés
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5 SYNTHÈSE DES MESURES ERC
Les démarches Eviter, Réduire, Compenser sont synthétisées dans le tableau ci-dessous.
Eviter Réduire Compenser Typologie Thème Sous-Thème Impact de l’impact Détail Coût Détail Coût Détail Coût
Pas de coût direct, Topographie, Interruption des travaux en cas de mais susceptible Erosion des sols Temporaire - - - - relief fortes pluies d’engendrer des retards de chantier Pas de surcoût, Remise en état des sols ayant été Compactage des sols Temporaire - - intégré dans le coût - - compactés avant leur restitution global du chantier Aire de stockage sécurisée pour les Géologie, autres produits à risque. Pas de surcoût, pédologie Pas de stockage de intégré dans le coût Pollution des sols Temporaire carburant sur site - Enlèvement régulier des déchets - - global du chantier et (Evitement partiel) du projet Entretien des véhicules pour limiter les écoulements d’hydrocarbures Aire de stockage sécurisée pour les autres produits à risque. Pollution des eaux Pas de surcoût, Pas de stockage de carburant superficielles par Limitation des lessivages par la pluie intégré dans le coût Temporaire sur site - lors du terrassement du fait de la - - émission de produits (Evitement partiel) global du chantier et polluants topographie du projet
Suivi environnementale du chantier Passage sous rivière par forage dirigé
Implantation de la fouille de départ à Milieu l’écarte de toute zone sensible physique La fouille réalisée en période de basses eaux souterraines pour Eaux de limiter les venues d’eau surface Toutes les dispositions seront prises Pollution des eaux afin que les eaux et la boue restent Pas de surcoût, superficielles par dans la fouille (surveillance et intégré dans le coût Temporaire - - - - émission de matières en entretien des parois, suivi du niveau) global du chantier et suspension du projet En cas de niveau des eaux trop élevé dans la fouille, pompage par un camion hydrocureur ;
La fouille sera rebouchée dés la fin des opérations et le sol remis dans son état initial
Surveillance environnementale du chantier Dispositif de récupération des laitances Pas de stockage de carburant superficielles et épanchement de béton Pas de surcoût, sur site (Evitement partiel) Eaux Pollution des eaux de la fondation intégré dans le coût Temporaire ZIP située en dehors de - - - souterraines souterraines tout captage AEP ou global du chantier et Aire de stockage sécurisée pour les du projet périmètre de protection autres produits à risque.
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Eviter Réduire Compenser Typologie Thème Sous-Thème Impact de l’impact Détail Coût Détail Coût Détail Coût
Perturbation potentielle Evitement de la zone forte et durable en cas Milieu humide Permanent humide dans le choix de - - - - d’implantation en zone humide l’implantation Conformité des véhicules Emission de poussières et Qualité de l’air gaz d’échappement par les Temporaire - - Arrosage des pistes en cas - - - véhicules de chantier d’émission de poussières excessive Pas de surcoût, Construction dans le respect des Effondrement potentiel de intégré dans le coût Sismicité Permanent - - règles de construction parasismique - - l’éolienne global du chantier et Eurocode 8 du projet Pas de surcoût, Glissement ou Effondrement potentiel de intégré dans le coût effondrement Permanent - - Etude préalable des sols - - l’éolienne global du chantier et de terrain Milieu du projet Effondrement potentiel de Intégré dans le prix physique Tempêtes Permanent - - Les éoliennes sont classées IEC III A. - - l’éolienne d’achat de l’éolienne Risque de chute ou Dispositif de détection de glace sur Intégré dans le prix Gel projection de glace sur les Permanent - - - - personnes les pales d’achat de l’éolienne Risque de destruction Eolienne équipée d’un système de d’une pale et de projection protection contre la foudre conforme Intégré dans le prix Foudre Permanent - - - - de fragments sur les au standard international IEC 61400- d’achat de l’éolienne personnes 24 Maintien d’une zone sans végétation abondante autour de l’éolienne (défrichement autour et débroussaillage Pas de surcoût, Risque de destruction de dans un rayon de 50 m minimum autour intégré dans le coût Incendie Permanent - - - - l’éolienne de l’éolienne global du chantier et Maintien de voie d’accès pour les du projet pompiers Réserves d’eau de 30 m3 Espaces naturels répertoriés et Risque d’incidence indirecte lors du chantier Voir la partie « eaux de surface » protégés Temporaire - - - - - (ruissellement, matières en dans la partie milieu physique (Zones suspension, pollution) humides inventoriées) Habitats Emprise temporaire sur Reconstitution des sols et Temporaire - - 4500 € - - naturels certains habitats naturels reverdissement Flore Emprise temporaire sur Reconstitution des sols et Temporaire - - 4500 € - - Milieu (cas général) certains habitats naturels reverdissement naturel Flore (lutte contre Prolifération d’espèces Lutte contre les espèces exotiques les espèces envahissantes (Ambroisie Permanent - - 4500 € sur 5 ans - - envahissantes (3 interventions par an) exotiques notamment) envahissantes)
Pas de surcoût, Débroussaillage et déboisement hors intégré dans le coût Oiseaux Risque de destruction et de période de reproduction dérangement lors du Temporaire - - global du chantier - - (Nidification) chantier
10 000 € Suivi environnemental Suivi avifaune Milieu Oiseaux Risque faible de mortalité Suivi environnemental Permanent - - nicheuse : 3000 € / - - (Nidification) due au fonctionnement des naturel an
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Eviter Réduire Compenser Typologie Thème Sous-Thème Impact de l’impact Détail Coût Détail Coût Détail Coût
éoliennes et à la présence Suivi des oiseaux avec mesures de Suivi avifaune Oiseaux de la ligne HT réduction complémentaires en cas de migratrice : 5000 € / Permanent - - - - (Migration) mortalité an
Balisage ligne HT Suivi avifaune hivernante : 2000 € / Oiseaux an Permanent - - - - (Hivernage) Balisage ligne à hauteur de 10 000 € Risque de destruction Pas de surcoût, d'individus et de Débroussaillage et déboisement hors Temporaire - - intégré dans le coût - - dérangement lors du période de reproduction et d'hibernation chantier global du chantier Chauves- Suivi environnemental avec protocole d'intervention en cas de déboisement 10 000 € souris Risque de mortalité due au
fonctionnement des Permanent - - - - Suivi des chauves-souris avec mesures éoliennes de réduction complémentaires en cas de 12 000 €/an mortalité
Pas de surcoût, Débroussaillage et déboisement hors intégré dans le coût période de reproduction global du chantier Dérangement en phase Faunes chantier Temporaire - - 10 000 € - - terrestres Risque de destruction Suivi environnemental d'espèces Mise en défense des mares 1000 €
Reconstitution des sols et 4500 € reverdissement Travaux uniquement en heures ouvrées Nuisances sonores liées (période diurne) Temporaire - - - - - au chantier Conformité des véhicules de chantier Travaux uniquement en heures ouvrées (période diurne) Perturbation de la
Habitat circulation liée aux Temporaire - - - - - Programmation des convois Milieu véhicules de chantier exceptionnels en période d’heures humain creuses de circulation Empierrement des voiries Pas de surcoût, Boue sur voirie Temporaire - - intégré dans le coût - - Entretien régulier de celles-ci global du chantier Perte de production Environnement Nuisances potentielles Bridage des machines en période Permanent - - limitée à quelques % - - sonore pour l’habitat nocturne par éolienne En cas d’inefficacité du réglage variable selon le selon le nombre de l’antenne : mise à disposition nombre de de personnes Perte possible du signal Orienter l’antenne vers un autre émetteur par l’exploitant d’un dispositif de Télévision Permanent - - personnes concernées et le pour certaines habitations et réglage réception de la télé non sensible concernées et le type type de solution Milieu aux perturbations générées par de solution proposée proposée humain les éoliennes intégré dans le Réduction des superficies Remise dans leur étant initial des intégré dans le coût agricoles Indemnisation de pertes de coût global du Agriculture Temporaire - - parcelles agricoles utilisées pour le global du chantier et (emprises temporaires du culture et d’exploitation chantier et du montage des éoliennes du projet projet) projet
Février 2018 page 57/60 Projet éolien de Confrançon (01) Etude d’impact sur l’environnement
Eviter Réduire Compenser Typologie Thème Sous-Thème Impact de l’impact Détail Coût Détail Coût Détail Coût
Compensation financières des intégré dans le Perte de surface agricole pertes par une indemnisation (baisse de l’activité et coût global du Permanent - - - - spécifique et la perception d’un diminution des revenus) : chantier et du loyer pour la présence de surface importante projet l’éolienne Pas de surcoût, Réseau routier Des modifications et/ou adaptations de voiries Temporaire - - Remise en état final intégré dans le coût - - et chemin peuvent être nécessaires global du chantier Les éoliennes étant des éléments de grande Eloignement par rapport aux hauteur sont susceptibles aéroports/aérodromes proches Servitudes de constituer un obstacle Permanent - - Couleur et balisage des éoliennes - - pour les aéronefs et par aéronautiques conformes aux prescriptions de l’arrêté conséquent d’avoir un du 23 avril 2018 impact fort sur l’aéronautisme. Pas de surcoût, Sécurité du Risque d’accident avec Panneaux d’interdiction à l’entrée personnes extérieures au Temporaire - - Fermeture du chantier le soir intégré dans le coût - - public chantier Ronde de sécurité la nuit global du chantier Pour permettre l’accès des Pas de surcoût, convois, des élagages seront intégré dans le Remise dans leur étant initial des Perception dans le intégré dans le coût nécessaires le long des chemins. coût global du Temporaire - - parcelles agricoles utilisées pour le paysage global du chantier et Si la végétation en place venait à chantier et du montage des éoliennes du projet être dégradée, un remplacement projet Accès et systématique sera réalisé. plateforme Revêtement des chemins ruraux : L’ensemble des réseaux Pas de utilisation d’un matériau local Pas de surcoût, Perception dans le électrique sera enterré surcoût, Permanent intégré dans permettant de reproduire les textures intégré dans le coût - - paysage (absence de réseau filaire le coût global et les coloris existants dans le global du chantier aérien) du chantier paysage. Paysage et Réalisation d’un bardage bois en vue patrimoine de leur intégration paysagère de intégré dans le coût manière à reprendre le motif végétal global du chantier et très présent sur le secteur du projet Poste de Perception dans le Permanent - - - - livraison paysage Les abords des postes de livraison Environ 700 € pour feront l’objet de plantation de haies 100 m de haie composées d’essences locales pour en casser le volume compact. bocage au niveau aux Perception dans le Plantation de haies composées Environ 700 € pour Environ Permanent - - - abords du paysage d’essences locales 100 m de haie 20 000€- projet éolien Tableau 9 : Tableau de synthèse ERC et coûts associés
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Le projet éolien de Confrançon n'a pas d'effet cumulé sur la biodiversité en combinaison avec d'autres projets, notamment éoliens. 6 ANALYSE DES EFFETS CUMULES
6.1 Préambule 7 INCIDENCE NATURA 2000
1 Selon l’arrêté du 30 Décembre 2011 , l’étude d’impact doit comporter une analyse des effets cumulés du projet avec Aucun site du réseau Natura 2000 n'interfère directement avec la zone d’implantation potentielle du projet. d’autres projets connus. Ces projets sont ceux qui, lors du dépôt de l’étude d’impact : ont fait l’objet d’un document d’incidence au titre de l’article R.214-6 et d’une enquête publique (projets « La sensibilité associée aux sites du réseau Natura 2000 est peu significative au regard de l'éloignement de la ZONE loi sur l’eau » ou IOTA2) ; D’IMPLANTATION POTENTIELLE par rapport à ces derniers. Toutefois, cette sensibilité peut être plus importante, ont fait l’objet d’une étude d’impact au titre au titre du code de l’environnement et pour lesquels un avis de notamment vis-à-vis des sites désignés au titre de la Directive Oiseaux, en particulier la ZPS de la Dombes. l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement a été rendu public. En l'absence de site Natura 2000 sur la ZONE D’IMPLANTATION POTENTIELLE ou à proximité, le projet éolien
n'aura pas d'incidence significative sur les habitats et les espèces d'intérêt communautaire du réseau Natura 2000.
6.2 Sur d’autres projets ou infrastructures Le projet éolien n'aura pas d'incidence significative sur les sites Natura 2000.
Les autres infrastructures, installations ou projets susceptibles d’avoir des effets cumulés avec le projet éolien sont ceux qui sont susceptibles d’avoir des impacts similaires, c'est-à-dire ceux présentant soit des structures très hautes, soit susceptibles d’émettre des émissions sonores ou lumineuses notamment.
6.2.1 Installations existantes
L’installation la plus proche présentant une structure très haute sans l’aire d’étude rapprochée est la ligne électrique haute tension qui traverse le site. Cette ligne traversant le projet, l’impact cumulé sur la faune volante (effet de barrière) est étudié directement au paragraphe 9.3.6 de l’étude d’impact environnementale page 183. Par ailleurs, les éoliennes sont implantées, conformément à la demande de RTE, à une distance minimale égale à une hauteur de machine (hauteur du mat plus une pale) plus 3 m de la ligne électrique 63 kV, afin d’éviter toute interaction entre les deux équipements.
Une autre installation classée ICPE à autorisation est présente dans le périmètre immédiat du projet, il s’agit du GAEC de l’espérance (élevage porcin) qui se situe à 950 m à l’ouest. Cette installation ne dispose pas de structures hautes et du fait de son activité très différente du celle du parc de Confrançon, ne génèrent pas d’impact susceptible de ce cumuler avec ceux générés par le projet objet de ce dossier.
6.2.2 Les autres projets
Une recherche des projets a été faite auprès de l’autorité environnementale du département de l’Ain sur les 5 dernières années (de 2013 à 2018) pour les communes situées dans l’aire d’étude rapprochée.
Seuls deux projets ont été recensés, tous les deux sur la commune de Bâgé-la-Ville dont la limite communale est située à environ 3,7 km à l’ouest du projet. Ces deux projets qui présente un statut ICPE, sont : 2015 : un entrepôt logistique ; 2014 : un centre de regroupement de déchets dangereux.
Ces projets ne présente pas de structures très hautes, et ne génèrent pas d’impact similaire à ceux d’un parc éolien, aucun effet cumulés avec ces projets n’est à redouter.
6.3 Sur la biodiversité
En raison de la très faible emprise du projet, de l'évitement des zones à enjeu, et des faibles incidences sur la flore et la faune, le projet n'est pas susceptible d'avoir un effet cumulé avec d'autres projets à proximité.
1 Arrêté du 30 Décembre 2011 portant réforme des études d’impacts des projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements. 2 IOTA : Installations, Ouvrages, Travaux ou Activités qui peuvent avoir un effet sur la ressource en eau ou les écosystèmes aquatiques.
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8 CONCLUSION
Le site choisi pour l’implantation des 3 éoliennes du projet de Confrançon, espace à vocation agricole, a des caractéristiques très propices à cette activité, aussi bien du point de vue technique que réglementaire. Le site répond à l’ensemble des préconisations et servitudes rencontrées. Le projet n’impactera aucunes des servitudes recensées dans cette étude.
Le projet éolien de Confrançon est composé de 3 éoliennes de 3MW chacune. Pour une production annuelle estimée à 19,9 millions de kWh environ. Cette production est équivalente à la consommation résidentielle totale d’électricité de 4253 foyers.
Les impacts de ce projet ont été identifiés au travers de cette étude et des mesures d’évitement, de réduction et de compensation ont été proposées lorsque cela s’avérait utile.
Les inventaires écologiques réalisés dans le cadre de cette étude ont pris en compte le cycle écologique de la faune (oiseaux, chiroptères, etc.) et de la flore. Ils ont montré que les enjeux et les impacts peuvent être modérés sur certaines espèces. Cependant, après la prise en compte des mesures ERC les impacts résiduels estimés sont globalement faibles. (éloignement des haies et lisières de bois pour la préservation des chauves-souris)
L’étude acoustique a montré que le projet respectera la réglementation française sur les bruits de voisinage.
L’étude paysagère a permis de mettre en évidence que même si le projet sera très perceptible depuis les hameaux les plus proches, ce dernier deviendra de moins en moins prégnant dans le paysage à mesure qu’on s’en éloigne. La majorité des monuments protégés ou historiques sont bien préservés des covisibilités du fait qu’ils soient souvent protégés par des écrans de végétation. De plus, des plantations de haies seront proposées aux habitants des hameaux recensés dans cette étude, pour lesquels l’impact visuel du projet est considéré comme fort.
Enfin, outre les bénéfices environnementaux liés au développement d’une énergie exempte d’émissions polluantes, ce projet, conçu dans une démarche de développement durable, mais aussi d’aménagement du territoire, aura également un impact positif sur le milieu humain. Il contribuera au développement économique de la commune de Confrançon et plus largement de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
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