Documents Sur L'histoire, La Ge#Ographie Et Le
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Documents sur l’histoire, la ge#ographie et le commerce de l’Afrique Orientale, recueillie et re#dige#s, par M. Guillain ... pub. par ordre du gouvernement http://www.aluka.org/action/showMetadata?doi=10.5555/AL.CH.DOCUMENT.sip100028 Use of the Aluka digital library is subject to Aluka’s Terms and Conditions, available at http://www.aluka.org/page/about/termsConditions.jsp. By using Aluka, you agree that you have read and will abide by the Terms and Conditions. Among other things, the Terms and Conditions provide that the content in the Aluka digital library is only for personal, non-commercial use by authorized users of Aluka in connection with research, scholarship, and education. The content in the Aluka digital library is subject to copyright, with the exception of certain governmental works and very old materials that may be in the public domain under applicable law. 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Format extent 659 pages (length/size) http://www.aluka.org/action/showMetadata?doi=10.5555/AL.CH.DOCUMENT.sip100028 http://www.aluka.org II; I' ø l mif Iø ln8 2% f j.. DOCUMENTS SUR L'HISTOIRE, LA GÉOGRAPHIE ET LE COMMERCE DE L'AFRIQUE ORIENTALE# PARIS. - IDIPRIMERIE Dr, Mý' V* B(>UCUARD-UVZARDý RUE DE L'iPERON, 5. G~5 1-À ~s/~ /~, ~ SUR L'HISTOIRE, LA GÉOGRAPHIE ET LE COMMERCE DI L'AFRIQUE ORIENTALE RECUEILLIS ET RÉDIGÉS PAR M. GUILLAIN, CAPITAINE LE VPISSEAIJ; PUBLIÉS or re n u VEtmnt. PREMIÈRE PARTIE. EXPOSÉ CRITIQUE DES DIVERSES NOTIONS ACQUISES SUR L'AFRIQUE ORIENTALE, depuis les lemps les plus reculés jusqu'à nos jours. PARIS, ARTHUS BERTRAND, ÉDITEUR, LIBRAIRE DE LA SOCIéTÙ DE GÉOGRPIII , RUE HAUTEFEUILLE, 21. -'.4 A P R 021986 j[.1 rA DOCUMENTS par ..16 A0/2M&ear yefr«e a/oa2t/ a a/eeérerA a eze eìen~ lIt46./ar eeìe 4le t« a/, nva4 l Ocuaar22, al-ori /t'1ece doa,, vaoé<e cornel, a4darae/, tzivec a'eAe~~a&a4à2e$ - vi lo~ 40 ~Y~ A .0~34äýý- celå måjlävt" v~ avez ä~ eweýaå"'& 211 1111K AtIIII 1x122å11, ale la j6a114.ne, VO~ ave-ý'^qe I Må75 &"e om;ý; ~ 4a/Oww m6~ 116"11, 40 alv»~ ~~eyne22?,egzb 2<~7£ ala~ 1,67 0~2W Att,0v2, elb&IaA 024ýna&ý&' Illaffi- tko~. eoyt;? 6~19,eöwcpwenl y~ voaj apez ~0 VM10401 lat, le., Je9CV~* ~04d luna4,21 la, ca'""6 al. ~01 ~ 4 Avo~ l J£Z~ a46~3p? c/01/5461 ej ofeéb,2.je,11e~ed "" 240~ ev/ e2e, acco'Y'Åýä ~ volQ" ~t' nedk.045. 6oak, cm ý;,jeleooýeeg,» a ixomi ÄeÄýýr mo2z l~ ob en, attamiet /am 1671 X1,jol;I 1-1019ýr bolffl, ~ter. 6 Å141'16v'ýwe '<0'ý 4 A ca, oavrýy, e, -Vil o~en ø; 4daee co#mre an km o"r e aýý 7,"%a4 el c-la ,<e- PRÉFACE. Le livre que je publie n'a pas eu le bonheur de naître au milieu de circonstances favorables. Quand je parcourais péniblement, mais avec l'ardeur que donne l'accomplissement d'une mission utile, les contrées décrites dans les pages suivantes, ce qui m'aidait à supporter les fatigues et à vaincre les difficultés de ma tâche, c'était la conviction que j'avais de l'opportunité de l'oeuvre pour laquelle j'amassais des matériaux, c'était la certitude de travailler et de produire à propos. Hélas! je comptais alors sans les événements, ou plutôt, quand je partais pour le voyage -dont ce livre est le compte rendu, dans les derb nières et paisibles années du règne de Louis-Philippe, on n'avait pas encore admis comme vérité usuelle la maxime fataliste devenue depuis une banalité : L'imprévu gouverne le monde. Voyageur, je n'avais pas prévu, en effet, quelles immenses étapes le monde allait se mettre à franchir; navigateur, je n'avais point pressenti les tempêtes qui devaient bientôt souffler dans le ciel de ma patrie, si serein au jour des adieux. Lorsque je quittai la France, on s'y entretenait avec intérêt d'une petite île dont le gouvernement venait de prendre possession, Maiotte, et d'un petit souverain arabe qu'on appelait l'imam de Mascate. Et je m'étais mis en route, heureux de me dévouer à l'étude d'une question qui avait en ce moment sa part dans les préoccupations du public, et serrant précieusement dans mon portefeuille ce bon billet qui garantit, comme on sait, tout absent contre l'oubli. Hélas l à mon retour, le bon billet était impitoyablement protesté : la France et son gouvernement ne se souvenaient plus ni du voyageur ni de l'objet du voyage. Il faut avouer qu'il existait bien quelques raisons pour cela. Quoi qu'il en soit, en dépit du découragement que devait me causer l'indifférence plus que probable des lecteurs sur lesquels j'avais cru autrefois pouvoir compter, il m'a fallu, au milieu du fracas de deux révolutions et d'une grande suerre, coin- - xi poser laborieusement et achever lentement un livre que peu de gens attendent et que personne ne désire. Mais comme, après tout, ce livre n'est point une ouvre de fantaisie, comme il traite de questions sérieuses et qu'il s'adresse à des intérêts durables, je me résigne, pour lui, à l'inattention du moment, et j'attendrai patiemment que l'avenir lui ramène son heure, lui refasse, pour ainsi dire, une nouvelle opportunité. Eh! qui sait? Au train dont les choses vont aujourd'hui, peut-être sera-ce avant longtemps; d'ailleurs, parmi les faits actuels il en est un de nature à lui rendre l'à-propos plus tôt qu'on ne l'imagine. Je m'expliquerai à ce sujet après avoir dit par quelles raisons fut entrepris le voyage qui a donné lieu à ce travail, pourquoi et comment j'ai écrit ces volumes et les ai livrés à la publicité. En 1841, Maiotte avait été concédée à la France; en 1843, le gouvernement de juillet plantait son pavillon sur cette le, et peu de temps après y jetait les fondements d'un établissement militaire. Cette prise de possession occupait alors beaucoup la presse; les hommes impartiaux louaient, avec raison, cette mesure, qui était, certainement, un acte de haute et sage prévoyance, et pouvait même, à cette époque, passer pour un acte de courage, eu égard aux embarras que nous créait la politique inquiète de l'Angleterre, à l'endroit de notre agrandissement maritime et colonial. La situation de Maiotte à l'ouvert - XII nord du canal de Mozambique, à égale distance de la côte d'Afrique et de Madagascar, non loin des possessions africaines du sultan de Mascate, dans des parages fréquentés par de nombreux bâtiments de commerce, donnait à cette Ile, comme point militaire, une importance universellement reconnue, et chacun rappelait qu'elle avait été nommée un petit Gibraltar par tel capitaine de vaisseau de la marine anglaise. Quant à son importance commerciale, moins propre à effaroucher les susceptibilités d'outre-Manche et les timidités d'en deçà, elle était plus positive encore, d'un intérêt plus actuel surtout; mais elle n'existait que virtuellement : c'était un germe à féconder, un de ces germes puissants, il est vrai, que les grands peuples, après quelques mois à peine d'incubation, font naître à la vie sensible et se développer selon la loi commune à toutes les existences, la loi du progrès. La France, pour vivifier Maïotte, n'avait qu'à le vouloir : les éléments nécessaires à son initiative existaient, les circonstances locales et environnantes l'y invitaient, son intérêt l'y poussait. Était-il besoin de rappeler l'état précaire des anciennes possessions françaises dans les mers de lInde, misérables épaves arrachées au lamentable naufrage de 1815? Pondichéry, Chandernagor et Karikal étouffaient sous la pression du vaste empire indo-britannique; Bourbon, éclipsée par sa sour d'autrefois, l'le de France, menacée de l'émancipation des es- - 1111 - claves, réalisée depuis, n'avait, d'ailleurs, pas de port; Madagascar était encore une proie trop difficile à étreindre, et toute notre action, de ce côté, s'était bornée à occuper, en sus de notre petit établissement fiévreux de Sainte-Marie, l'llot de Nossi-bé, d'où, il faut bien le dire, nous surveillons la grande fie à peu près comme Jersey surveille la France. Maïotte, seule, par sa belle position maritime au double point de vue politique et commercial, ayant, au reste, des proportions plus en rapport que Madagascar avec nos moyens et nos tendances, Maiotte, disons-nous, pouvait nous dédommager un peu de nos colonies perdues et de la triste condition où se trouvaient celles qui nous restaient. Pénétré de ces idées, le ministère de la marine avait porté toute son attention sur notre nouvel établissement, et il n'aurait pas tenu à lui, j'en suis convaincu, que Maiotte n'acquit bientôt tout le développement commercial dont elle est susceptible, si -la révolution de 1848 n'était venue soulever, dans les régions politiques, des problèmes bien autrement graves.