La Chanson Québécoise En Question

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La Chanson Québécoise En Question Un précurseur inclassable : Lionel Daunais En même temps que l’abbé Charles-Émile Gadbois entre- prend sa croisade, Lionel Daunais accomplit un travail de pionnier dans l’élaboration d’une chanson populaire de qualité. Formé dans la tradition de l’art lyrique (opéra, opé- rette, mélodie classique, bel canto), il a une passion pour la chanson. De retour de l’Opéra d’Alger où il était premier baryton, il fonde, en 1932, le Trio lyrique composé d’Anna Malenfant, de Ludovic Huot, de Lionel Daunais et, au piano, d’Allan McIver. Il écrit une centaine de chansons subtiles et humoristiques. Il crée et interprète Lionel Daunais des œuvres qui sont (1902-1982) authentiquement La carrière de Lionel Daunais a canadiennes, mais été ponctuée de récompenses, dont qui prennent leurs le prix Calixa-Lavallée, distances des struc- en 1977. tures et des thèmes Photo comportant une dédicace à Paul Blouin. Source : Biblio- du folklore. Il dira : thèque nationale du Québec « J’essayais de donner une couleur locale en employant 3223-12. des mots ou des expressions d’ici sans aller carrément dans le folklore cependant. » Il réussit son pari : il propose des œuvres indéniablement enracinées (« La tourtière »), mais inventives et teintées d’une finesse tout européenne. Après la Deuxième Guerre mondiale, la plupart des cabarets du Québec présentent des spectacles calqués sur le modèle américain : les chansons, danses et numéros de variétés viennent des États-Unis ou s’en inspirent directement. Un cabaret pourtant se démarque… Pourquoi fait-on la file, tous les soirs de 1948, à la porte du Faisan Doré ? Située stratégiquement à l’intersection de la rue Sainte-Catherine et du boulevard Saint-Laurent, à Montréal, la salle de six cents places est toujours pleine à craquer, sans doute parce que ce qu’on y présente est différent. Le Faisan Doré est la première boîte de nuit à délaisser la tradition américaine pour importer ici l’atmosphère des cabarets parisiens. Au menu : chansons françaises interprétées par des chanteurs français ou canadiens-français et numéros d’humour à la manière des chansonniers (dans le Jacques Normand premier sens du terme) de Montmartre. L’âme de ce cabaret, (1922-1998) Né à Québec. D’abord ani- son animateur-vedette, Jacques Normand mène le bal avec mateur de radio à CKVL, où aisance et un indéniable sens de la répartie. il assure la promotion de la Il ouvre chaque spectacle avec l’indicatif musical du chanson francophone avec son émission La parade de lieu : « J’aime les nuits de Montréal / Pour moi ça vaut la la chansonnette française, place Pigalle… » et la fête se poursuit ensuite jusqu’à l’aube. il fera ensuite une brillante carrière d’interprète mêlant Les Monique Leyrac, Fernand Gignac, Raymond Lévesque la ballade romantique à des y font leurs premières armes. Ces jeunes artistes appren- chansons plus fantaisistes. Le public de la télévision nent leur métier en assistant, depuis les coulisses, aux le connaîtra surtout comme spectacles de leurs camarades français : Charles Aznavour, le spirituel coanimateur, avec Roger Gilbert Bécaud, Charles Trenet, etc. Le succès est tel que Baulu, de l’émission d’autres salles du même genre ouvrent à leur tour, comme Les Couche-tard (1962-1969). le Saint-Germain-des-Prés ou le cabaret Chez Gérard (Gérard Thibault) à Québec. Cette vogue sera toutefois de courte durée : la télévision, qui s’implante dans les foyers cana- diens à partir de 1952, porte un dur coup à la popularité des cabarets. Pendant cette courte période, la présence vivante sur scène d’une chanson en français de qualité s’avérera toutefois essentielle pour contrer l’envahissement anglophone. Bientôt les boîtes à chansons prendront la relève… À la suite du déclin des cabarets, c’est sur les ondes que se poursuit le combat pour le développement de la chanson canadienne-française. Quels en sont, à cette époque, à la radio et à la télévision, les défenseurs les plus vigilants ? À partir de 1945, chaque petite ville du Québec a possédé sa station de radio. Si une partie de leur programmation est en langue française, la majorité de ce qui y est joué est de provenance américaine. Pour nos voisins, nous sommes un « marché naturel » d’autant plus tentant à exploiter que certaines mesures gouvernementales canadiennes leur facilitent la tâche. Ainsi, grâce à des filiales bidon, le disque américain est nettement moins taxé que son rival européen, ce qui en fait un produit beaucoup plus abordable pour l’acheteur des stations de radio. De plus, une décision étonnante du gouvernement fédéral forcera la station CHRS (Longueuil) à interrompre ses émissions au coucher du soleil pour permettre à une station de Baltimore d’occuper la même fréquence. Les mesures de protection culturelles étant presque inexistantes, des émissions entièrement conçues aux États-Unis (animées par Jack Benny ou Bing Crosby) sont diffusées sur les ondes de radios francophones. Si la radio est un terrain naturel pour l’envahissement américain, c’est là aussi que se retrouvent les plus ardents défenseurs de la chanson québécoise. Un des premiers Crooner crooners québécois, Fernand Robidoux, tentera longtemps Type de chanteur de charme apparu après d’inclure des chansons canadiennes-françaises dans ses un développement technolo- disques, mais RCA Victor, sa compagnie d’enregistrement, gique majeur : le microphone. lui imposera un répertoire américain ou européen. C’est Du verbe to croon, chanter à la radio que Robidoux fera un travail immense pour la doucement. Plus besoin promotion de notre chanson. Dans son émission à CKVL de s’époumoner... l’inter- (Verdun), il demande aux auditeurs de lui envoyer leurs prète murmure des choses tendres créations. Des centaines de chansons lui parviennent et les à l’oreille de l’auditrice. meilleures sont fréquemment chantées en ondes. Son studio Fernand Robidoux de radio devient un petit conservatoire de la chanson, un (1920-1998) atelier pour les auteurs-compositeurs. Après les émissions, un Outre son travail d’anima- petit groupe se forme dont font partie Raymond Lévesque et teur à la radio, il poursuit une carrière sur Jacques Blanchet ; pendant des heures, autour du piano, ils disque et sur scène. échangent chansons, conseils et opinions. D’autres seront Il produit entre autres, en 1946, Coquetel 46, animés de la même passion, tel Guy Mauffette, à la radio de une revue musicale Radio-Canada. À partir de 1943, dans son émission Baptiste de créations où figurent et Marianne, il encourage la production de chansons... Entre Lucille Dumont et Denise Filiatrault. autres faits d’armes, il est le premier à faire entendre Félix Leclerc. Plus tard, il poursuivra avec Le cabaret du soir qui penche où, dès 1960, il donnera un large temps d’antenne aux plus talentueux de nos créateurs. La télévision naissante devient le véhicule idéal pour la chanson. Des émissions comme Music-Hall, Le P’tit café et Porte ouverte contribuent à créer une sorte de vedettariat Robert L’Herbier local. À cet égard, il faut retenir le nom de Robert L’Herbier. Né à Lévis, en 1921. Après Dans son émission hebdomadaire, Rollande et Robert, qu’il une carrière de chanteur de charme anime à Radio-Canada avec sa femme Rollande Désormeaux, couronnée de succès, il tient à offrir une place prépondérante aux auteurs- il s’implique dans la gestion de médias jusqu’à compositeurs canadiens-français. Toutefois, l’initiative la plus devenir président de Télé- importante de L’Herbier fut sans doute la mise sur pied du Métropole (TVA). Concours de la chanson canadienne. On reconnaît aujourd’hui l’importance du « Concours de la chanson canadienne ». Comment cette émission de télévision hebdomadaire devient-elle un des symboles de l’affirmation et de la vitalité de notre chanson ? Cherchant des textes et des musiques originales pour des interprètes d’ici, Robert L’Herbier (de concert avec Rollande Désormeaux et Jean Bertrand) organise, en 1956, une compétition sur les ondes de Radio-Canada. On invite les auteurs- compositeurs à soumettre des œuvres. Les meilleures seront chantées par des interprètes de qualité (Yoland Guérard, Lucille Dumont, Claire Gagnier, etc.) dans une série de vingt- six émissions, couronnée par un prestigieux gala final. Plus de mille deux cents chansons parviennent aux organisateurs. À titre d’exemple, les deux chansons qui se remportèrent respectivement les premier et deuxième prix lors du premier Lucille Dumont gala sont des œuvres encore appréciées du répertoire natio- Interprète, née à Montréal en 1919. nal : « Le ciel se marie avec la mer », de Jacques Blanchet, et Elle fut l’une des premières, « Sur l’perron », de Camille Andréa. Jusqu’en 1961, chaque dans les années 1950, à défendre les créateurs Concours de la chanson canadienne couronnera des œuvres avec sobriété, élégance qui deviendront des classiques. et une justesse d’émotion appuyées sur une solide Le concours met en valeur, grâce au pouvoir rassem- technique. bleur de la télévision, la vitalité d’une chanson qui reflète Photo : www.quebecpop.com de plus en plus notre réalité. Les titres sont éloquents : « Le parc Lafontaine », « Mon Saint-Laurent si grand », « La croix du Mont-Royal ». L’émission a du panache. Tout contribue à donner à la chanson populaire ses lettres de noblesse : l’élégance du décor, le professionnalisme des interprètes, une place de choix dans la grille-horaire (créneau du di- manche soir, réservé aux émissions culturelles de haut niveau). Plus important encore, le concours encourage la création. Les auteurs-compositeurs se découvrent des camarades. Leur apport est valorisé de façon significative : pour une fois les feux de la rampe éclairent autant les créateurs que leurs interprètes. Cependant, il ne faut pas oublier que le succès de l’événement ne reflète qu’une partie de la production chansonnière du temps.
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