" CLINT EASTWOOD Plonge Au Cœur Du FBI
Total Page:16
File Type:pdf, Size:1020Kb
" CLINT EASTWOOD plonge au cœur du FBI. Passionnant. " Le Figaro jedgar_120x160_photo.indd 1 07/11/11 14:43 48 WARNER BROS. ENTERTAINMENT FRANCE présente Une production IMAGINE ENTERTAINMENT Une production MALPASO LeonarDO DICaprio Avec Naomi Watts Armie Hammer JOSH LUCAS JUDI DENCH Chef costumière par DEBORAH HOPPER Montage JOEL COX, A.C.E. , GARY D. ROACH Décors JAMES J. MURAKAMI Image TOM STERN, A.F.C., A.S.C. Producteurs exécutifs TIM MOORE, ERICA HUGGINS Scénario DUSTIN LANCE BLACK Produit par BRIAN GRAZER, ROBERT LORENZ Produit et réalisé par CLINT EASTWOOD SORTIE : MERCREDI 11 JANVIER 2012 Durée : 2h15 www.warnerbros.fr/jedgar DISTRIBUTION PRESSE WARNER BROS. Entertainment France Eugénie PONT 115-123, avenue Charles-de-Gaulle Carole CHOMAND 92 200 Neuilly-Sur-Seine Sabri AMMAR Tél. : 01 72 25 00 00 Tél. : 01 72 25 10 83 / 11 16 Synopsis Edgar Hoover s'est imposé comme Il était aussi discret sur sa vie privée qu'il l'était l'homme le plus puissant des États-Unis. en public et n'accordait sa confiance qu'à un petit Directeur du FBI pendant près d'un demi- cercle de privilégiés. Son plus proche collègue, J. siècle, il était prêt à tout pour protéger son pays. Clyde Tolson, était aussi celui qui passait le plus de Alors qu'il a côtoyé huit présidents et traversé trois temps à ses côtés. Sa secrétaire, Helen Gandy, guerres, Hoover s'est insurgé contre toutes sortes sans doute la personne la mieux informée des de menaces, qu'elles soient réelles ou fantasmées, stratégies de Hoover, lui est restée loyale jusqu'au et n'a pas hésité à contourner les lois dans l'intérêt bout … et même au-delà. Seule sa mère, qui était de ses compatriotes. Ses méthodes, à la fois à la fois sa source d'inspiration et sa conscience, brutales et héroïques, lui ont valu l'admiration du l'a abandonné : sa disparition a anéanti le grand monde entier qu'il convoitait par-dessus tout. homme qui a passé sa vie à rechercher son amour Hoover avait le culte du secret, particulièrement et son approbation. ceux des autres, et ne craignait pas d'utiliser ces J. EDGAR explore le parcours et la vie privée d'un informations confidentielles pour infléchir en sa faveur les rapports de force avec les dirigeants du homme, capable de déformer la vérité comme de pays. Conscient que les êtres de pouvoir maîtrisent l'ériger en principe intangible, un homme qui s'est le savoir et jouent avec la peur, il se servait des employé à défendre sa conception bien particulière deux pour étendre son influence et se bâtir une de la justice, mais qui s'est aussi laissé contaminer réputation d'homme redoutable et infaillible. par la part d'ombre du pouvoir… 3 Notes de production HOOVER ÂGÉ Alors vous savez que ce qui détermine votre postérité, c'est souvent ce qui est caché. Edgar Hoover était un personnage complexe et «C’est un film qui parle de relations humaines», poursuit charismatique qui a fasciné l’Amérique et dont le réalisateur. «Des rapports intimes entre Hoover et son J. la présence flotte encore aujourd’hui dans les entourage, qu’il s’agisse de ses proches, Clyde Tolson, bâtiments du FBI qui portent son nom. Il a été l’instigateur Helen Gandy et sa mère, ou de Robert Kennedy et des méthodes modernes d’expertise médico-légales et a mis d’autres personnages politiques influents, y compris des en place tout un arsenal de lois fédérales dont l’influence se présidents. S’il s’était agi d’un banal biopic, je crois que ça fait toujours sentir aux États-Unis de nos jours. À la fois craint ne m’aurait pas intéressé. Ce que j’aime, ce sont les films et admiré, l’homme était une énigme dont la vie publique et qui parlent de relations humaines : j’aime m’interroger sur privée suscitait rumeurs et calomnies, mais qui a su préserver les raisons qui ont poussé, ou qui poussent, les gens à sa véritable identité grâce à son culte du secret. prendre telle ou telle décision dans leur vie». Clint Eastwood, qui a grandi sous son règne, avait envie d’explorer son parcours à travers le cinéma : «Hoover était un grand flic, ou un «super agent» comme on disait à l’époque, mais je ne savais pas grand-chose de lui», confie-t-il. «C’était un homme qui s’affichait souvent en public, avec des stars hollywoodiennes et des écrivains célèbres, mais qui est resté énigmatique à bien des égards». Autant dire que lorsque le scénario de J. EDGAR a atterri sur son bureau, le cinéaste s’est montré pour le moins intrigué : «Je me demandais bien comment le scénariste, Dustin Lance Black, s’y était pris», dit-il. «C’était une véritable étude psychologique. Et j’ai beaucoup aimé la manière dont l’histoire était écrite». Leonardo DiCaprio, qui tient le rôle-titre, acquiesce : «Lance a écrit un scénario formidable qui nous a tout Eastwood souhaitait également tourner avec DiCaprio. de suite intéressés, Clint et moi. Hoover a toujours été «Leo est un garçon très intelligent qui aime les rôles inattendus, un personnage à la fois mythique et emblématique de susceptibles de stimuler son imagination», souligne-t-il. «Je l’histoire américaine, tout “ Hoover a toujours été un personnage savais que ça lui demanderait en conservant une part de à la fois mythique et emblématique beaucoup d’efforts, à la fois mystère dans son parcours intellectuels et physiques, mais de l’histoire américaine ” politique et sa vie privée. il s’est donné sans compter, et C’était un vrai pari de s’attaquer à l’histoire de sa vie, je pense que cela se voit dans son jeu». et Lance en a tiré un récit d’une grande profondeur «En lisant le scénario, je me suis dit que c’était l’un des émotionnelle». rôles les plus complexes qu’on m’ait jamais proposés», indique 5 DiCaprio, précisant que le scénario s’attache à l’ensemble C’est par l’intermédiaire du producteur Brian Grazer, qui du parcours de Hoover. «Le film commence en 1919, au avait déjà collaboré avec Eastwood et souhaitait renouveler moment de l’invasion bolchévique, à une époque où les idées l’expérience, que le projet est arrivé entre les mains de Black. communistes gagnaient le territoire américain. Aux yeux «Je voulais tourner un film sur J. Edgar Hoover, non pas un de Hoover, le communisme était proche d’un mouvement documentaire, mais un véritable long métrage de fiction», terroriste et il l’a combattu toute sa vie, ainsi que d’autres reconnaît-il. «Ce qui m’intéressait, c’était le fait que le pouvoir menaces imaginaires. Lance a brossé son portrait à différents et la corruption sévissaient dans son monde et qu’il en était âges de la vie, et l’a étudié sous plusieurs angles». le plus souvent l’instigateur, même s’il était un vrai patriote». «Comme je venais d’écrire HARVEY MILK, j’avais vraiment Black et Grazer ont convenu d’axer le film sur quelques envie de me pencher sur la personnalité de Hoover», éléments narratifs cruciaux, comme l’enlèvement de Lindbergh explique le scénariste. «J’avais le sentiment qu’il était l’exact et la création du Federal Bureau of Investigation, le FBI. opposé de Milk, autrement dit, un homme au pouvoir «Je me demandais vraiment comment cet homme qui, politique considérable, mais extrêmement secret dès lors animé des meilleures intentions du monde, a fondé le FBI et a qu’il s’agissait de sa vie privée». mis hors d’état de nuire les gangsters les plus redoutables du 6 pays, a pu devenir aussi paranoïaque et, à en croire certains, derniers témoins qui ont côtoyé l’homme. Il a également proprement diabolique», souligne Grazer. recueilli des informations de personnes qui n’ont pas «Ce qui ressortait de mes toutes premières recherches, forcément connu personnellement le patron du FBI, mais c’est qu’il était, soit considéré comme un héros national, à qui vivaient à Washington à l’époque de son «règne», afin qui nous devons l’ensemble des dispositifs de protection et de pouvoir brosser un portrait de l’homme dans toute sa de sécurité, soit comme un salaud qui agissait de manière complexité. sournoise et faisait régner la terreur dans le pays», précise le Convaincus que l’histoire a tendance à se répéter, scénariste. «Tout cela m’a semblé bien excessif, et je me suis les auteurs du film se sont aperçus que l’histoire de dit que la vérité devait être entre les deux». J. Edgar Hoover était d’une étonnante actualité, bien Grazer partageait le même avis : qu’il soit mort depuis près de ‘‘ Je me demandais vraiment quarante ans. pour lui, il fallait «raconter l’histoire du comment cet homme (...) a mis «Ce qui nous a beaucoup plu point de vue de Hoover, en laissant hors d’état de nuire les gangsters dans le scénario, c’est qu’il s’agit le soin au grand homme, pour ainsi les plus redoutables du pays ’’ d’un homme qui s’efforçait de dire, de donner sa propre version des manipuler les médias, et qui s’y faits», note le producteur. prenait avec beaucoup d’habileté», souligne Lorenz. «De Le producteur Robert Lorenz trouvait le sujet nos jours, alors que les gens essaient constamment de particulièrement fascinant : «Tout ce qu’on sait de lui modeler leur image et se battent pour rester dans la aujourd’hui s’appuie sur des rumeurs», dit-il. «Ce projet nous course technologique, je trouve que c’est fascinant de permettait de le resituer dans un contexte historique, de tenter voir comment Hoover s’y prenait, et comment il arrivait de comprendre ce qui motivait ses décisions, sans prendre à ne rien dévoiler de sa vie privée et de son travail.