Les Relations Extérieures Du Québec »

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Les Relations Extérieures Du Québec » View metadata, citation and similar papers at core.ac.uk brought to you by CORE provided by Érudit Article « Les relations extérieures du Québec » Jean-Charles Bonenfant Études internationales, vol. 1, n° 3, 1970, p. 72-77. Pour citer cet article, utiliser l'information suivante : URI: http://id.erudit.org/iderudit/700038ar DOI: 10.7202/700038ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d'utilisation que vous pouvez consulter à l'URI https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l'Université de Montréal, l'Université Laval et l'Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. Érudit offre des services d'édition numérique de documents scientifiques depuis 1998. Pour communiquer avec les responsables d'Érudit : [email protected] Document téléchargé le 13 février 2017 03:29 Jean-Charles BONENFANT LES RELATIONS EXTÉRIEURES DU QUÉBEC Cette troisième chronique, qui couvre la parti libéral qui allait prendre le pouvoir, le période d'avril, mai et juin 1970, n'est pas do­ futur premier ministre M. Robert Bourassa, au minée par un événement central comme l'avait chapitre des relations franco-québécoises1, été la première par l'affaire de Lipkowski, en après avoir écrit que « les relations culturelles octobre 1969, et, la seconde, par les difficultés avec la France sont fondamentales », a ajouté de la participation à la Conférence de Niamey qu'il avait espéré pour sa part « que les relations au cours de l'hiver de 1970. On n'y trouve que économiques auraient été plus fructueuses au des événements ordinaires dont il importe, tou­ cours des dernières années ». Parlant des inves­ tefois, de faire la synthèse pour les placer dans tissements français, que le Québec avait attendus une évolution générale à la trame pas toujours et qui se sont faits ailleurs au Canada, il écri­ facile à saisir. Il reste aussi que la période vait : « En créant ainsi de faux espoirs, comme étudiée a tout de même été témoin, le 29 avril, on l'a fait en particulier depuis trois ans, il est d'élections générales dans le Québec et d'un à craindre que l'on ait développé dans la po­ changement de gouvernement dont il est encore pulation un certain scepticisme à l'égard de difficile de mesurer les conséquences perma­ l'ensemble des relations franco-québécoises, et nentes sur les relations extérieures du Québec, ceci alors qu'il est tellement important d'avoir mais qui semble déjà avoir créé un nouveau des relations culturelles avec la France. En ce climat et amorcé un dégel entre Québec et qui me concerne j'espère que la prochaine fois Ottawa. que l'on parlera d'investissements français au Québec, on sera en mesure de mentionner des M. Robert Bourassa projets concrets et précis ». Par ailleurs, pour lui, « il n'y a pas de contradiction entre les re­ Pendant la campagne électorale, il a été fort lations franco-québécoises et le fédéralisme ». peu question des relations extérieures du Qué­ On peut donc croire que sous la direction de bec, si ce n'est dans quelques propos moqueurs M. Bourassa, le gouvernement du Québec con­ et parfois démagogiques des adversaires du tinuera d'entretenir des relations avec son prin­ gouvernement sur le faste et le coût de certains cipal interlocuteur extérieur, la France, mais voyages à l'étranger. Les orateurs de tous les qu'il le fera d'une façon moins tapageuse, moins partis ne semblent pas y avoir vu, même à l'in­ en opposition avec Ottawa et en insistant sur térieur du problème fédératif canadien qu'ils l'aspect économique. discutaient, une question suffisamment simple et concrète pour passionner l'électorat et le Dès le 21 mai, M. Bourassa adressait au déterminer à voter dans un sens ou dans l'autre. premier ministre de France, M. Jacques Chaban- Il convient cependant de souligner que dans Delmas, le télégramme suivant : « Notre gou­ un petit livre, instrument de propagande au vernement, je peux vous en assurer, désire poursuivre et développer la coopération franco- québécoise, et ce dans tous les domaines. Com­ Jean-Charles BONENFANT est professeur à la me vous, nous y attachons le plus grand prix faculté de Droit de l'université Laval. car cette coopération correspond à la nature même des choses ». 72 3 ÉTUDES INTERNATIONALES LES RELATIONS EXTÉRIEURES DU QUÉBEC 73 Affaires intergouvernementales d'un nouveau gouvernement. L'accord-cadre France-Québec est renouvelé pour cinq ans 4 ». Nous nous permettons de dépasser de quel­ Le moule juridique à l'intérieur duquel se ques jours les limites chronologiques de cette poursuivront les relations culturelles entre la chronique, parce que, le 7 juillet, à l'occasion France et le Québec demeure donc celui qui a de la discussion des crédits du ministère des été établi, le 17 novembre 1965, par l'accord Affaires intergouvernementales, à la Commis­ culturel signé entre le gouvernement du Canada sion permanente des Affaires intergouvememen­ et le gouvernement de la République française tales de l'Assemblée nationale, le nouveau titu­ et surtout par l'échange de lettres qui l'a ac­ laire du ministère M. Gérard-D. Lévesque, fut compagné. En effet, l'accord lui-même ne réfère appelé à préciser la politique du gouvernement. pas aux provinces, mais c'est le secrétaire d'État « Nous voulons, a-t-il dit, mettre l'accent sur aux Affaires extérieures, M. Paul Martin, qui, l'économique dans nos relations avec l'extérieur dans sa lettre du 17 novembre 1965 à M. Fran­ du Québec. Il est important pour le Québec çois Leduc, ambassadeur de France à Ottawa, d'être présent. La politique de présence est, en lui faisait savoir ce qui suit : général, et en principe, préférable à celle de « Dans le cadre dudit accord les échanges l'absence. Dans cette optique de politique de avec la France en ce qui concerne l'éducation présence, je crois que nous nous devons de et les relations culturelles, scientifiques, techni­ continuer les politiques développées par nos ques et artistiques pourront faire l'objet d'en­ prédécesseurs, si cela est fait dans cette optique 2 tentes conclues avec les provinces du Canada. de présence ». Dans ce cas le Gouvernement français en in­ L'ancien ministre des Affaires intergouver­ formera le Gouvernement canadien. nementales M. Marcel Masse, se permit ensuite « L'habilitation des provinces de conclure de de conclure « qu'il n'y a, dans les actions du telles ententes résultera du fait qu'elles se se­ nouveau ministre, comme ministre des Affaires ront référées à l'accord culturel à l'échange de intergouvernementales, rien de neuf, autre qu'u­ lettres en date de ce jour, soit de l'assentiment ne déclaration d'intention » et M. Lévesque que leur aura donné le Gouvernement fédéral ». répondit : « Il n'y a peut-être pas de change­ Dans sa réponse, l'ambassadeur de France ment en profondeur 3 ». a répété les propositions du ministre canadien On a rappelé au cours de la discussion des en déclarant : « J'ai l'honneur au nom du Gou­ crédits que M. Yves Michaud, ancien député vernement français de prendre acte des indi­ libéral de Gouin, avait remplacé, le 12 mai cations qui précèdent ». 1970, au poste de haut commissaire général à Effectivement, le 24 novembre suivant, l'am­ la Coopération, M. Guy Frégault, qui a retrouvé bassadeur de France avertissait dans une lettre son ancienne fonction de sous-ministre aux le secrétaire d'État aux Affaires extérieures que Affaires intergouvernementales. On a aussi par­ le jour même à Québec une entente sur la coo­ lé de « couper les dépenses inutiles » dans les pération culturelle entre le Gouvernement de différentes délégations, mais aucun changement la République française et le Gouvernement du vraiment important n'a été annoncé. Québec était signée par lui et par M. Pierre Laporte, ministre des Affaires culturelles du L'accord France-Canada Québec et il lui demandait de bien vouloir lui confirmer « que cette Entente sur la coopération Le 15 mai, le secrétaire d'État aux Affaires intellectuelle entre la France et le Québec ren­ extérieures du Canada, M. Mitchell Sharp, an­ contre l'assentiment du Gouvernement cana­ 5 nonçait que l'accord-cadre conclu en 1965 en­ dien ». M. Martin répondit que oui . tre le Canada et la France n'ayant pas été dé­ À propos de cette entente, ne serait-ce que noncé, six mois avant son expiration, il était pour en rappeler l'arrière-plan historique et in­ renouvelé jusqu'au 17 novembre 1975. Cette diquer en même temps l'attitude probable du nouvelle pourrait relever de la chronique sur gouvernement actuel, il est intéressant de re­ les relations extérieures du Canada, mais nous produire ici une partie des propos tenus par la signalons ici car l'accord a surtout été lié M. Pierre Laporte, le 7 juillet 1970, au hasard aux problèmes du Québec. Un journal a même de la discussion des crédits du ministère des titré la nouvelle de son renouvellement : « Les Affaires culturelles dont il était le titulaire en conflits se résorbent, avec l'arrivée à Québec 1965. « J'ai signé, a-t-il dit, la première entente 74 Jean-Charles BONENFANT culturelle avec Paris. L'on m'a fréquemment nion précédente de la Commission permanente, demandé : « Est-ce qu'Ottawa a été consulté ? en novembre 1969 à Paris et aussi de présenter J'aurais fait la manchette de tous les journaux, pour approbation de nouveaux projets de coo­ le lendemain, si j'avais dit : Jamais ! Nous pération entre la France et le Québec.
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