Avant Le Ramadhan Tion ? P.3 P.4 ANNIVERSAIRE DU RETOUR DE MOHAMED BOUDIAF D
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INTERVENTION INTERNATIONALE EN LIBYE CHAMPIONNAT DE LIGUE 1 : CRB - MCA AUJOURD’HUI À 15H Désaccord entre Un match presque décisif la France et l’Italie P.14 pour la Ligue des champions P.12 Supplément TIC LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER ATTENTAT DE JAKARTA SON UTILISATION S’ÉTEND À PLUSIEURS DOMAINES Deux Algériens La carte SIM parmi les embarquée victimes P.24 sera partout P.15 à 17 LIBERTE QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7130 VENDREDI 15 - SAMEDI 16 JANVIER 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 PROCÈS DE L’AFFAIRE SONATRACH I Les menaces de Chakib Khelil et le management approximatif de la compagnie P.6/7 Zehani Archives/Liberté Zehani LE MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION ARRÊTERA LES DATES EXCLUSION ET DÉMISSION DE CADRES AU PT ET AU MSP EN COMMUN ACCORD AVEC LES SYNDICATS ET MISE À L’ÉCART D’UN EX-DÉPUTÉ DU RCD L’opposition, cible de Le bac et le BEM tentatives de déstabilisa- avant le Ramadhan tion ? P.3 P.4 ANNIVERSAIRE DU RETOUR DE MOHAMED BOUDIAF D. R. Un prétexte pour une nouvelle polémique ? P.2 IL APPORTE SON SOUTIEN AU PROJET DE RÉVISION DE LA CONSTITUTION Nouvelle intrusion politique de Newpress Gaïd Salah P.3 L’ÉCRIVAIN RACHID OULEBSIR À “LIBERTÉ” 5e ANNIVERSAIRE DE LA RÉVOLUTION DU JASMIN EN TUNISIE “Ceux qui croient à la Une démocratie à l’épreuve mission du livre n’ont des crises économique pas les moyens” P.11 et sécuritaireP.2 D. R. D. R. Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016 LIBERTE 2 L’actualité en question Un prétexteANNIVERSAIRE DU RETOUR DE MOHAMEDpour BOUDIAF une nouvelle polémique ? Se saisira-t-on de cette commémoration pour enclencher une nouvelle polémique entre clans, à l’image de celle née suite au décès de l’autre historique, Hocine Aït Ahmed, et qui oppose Khaled Nezzar et Mohamed Betchine ? l y a vingt-quatre ans, Mohamed Bou- GIS avec l’ex-FIS étaient avérés. 24 ans après, diaf, l’un des pères de la Révolution, re- la polémique est toujours de mise, sans que l’on venait en Algérie pour présider à ses sache exactement qui dit vrai dans cette his- destinées durant la plus difficile pério- toire. de vécue par le pays depuis son indé- Mais, contrairement au cas Aït Ahmed, les cir- pendance. La commémoration inter- constances du retour et d’exil de Boudiaf ne Ivient, cette année, dans un contexte particu- suscitent pas la même fébrilité, et beaucoup lier, marqué par la mort d’un autre historique, d’acteurs de l’époque préfèrent se taire, histoi- Hocine Aït Ahmed, mais surtout la polémique re, peut-être, de ne pas remuer le couteau dans autour de la prétendue (ou vraie) proposition la plaie encore béante. faite à ce dernier de prendre les rênes du pou- Mohamed Boudiaf, l’un des artisans de No- voir, en 1992. vembre 54, qui vivait en exil au Maroc depuis Selon Nacer Boudiaf, le fils du président assas- sa sortie de prison où il avait été jeté par Ben siné en juin 1992, son père aurait d’abord re- Bella, a réussi, en l’espace de six mois, à redon- fusé de retourner au pays. Mais l’entrée en lice ner espoir à un pays en proie à la plus grave de son épouse, au cours des négociations avec crise vécue depuis l’époque. En l’assassinant, l’émissaire des “décideurs” de l’époque, Ali Ha- on ne faisait alors qu’aggraver cette crise po- roun, a fini par lui faire changer d’avis. Nacer litique dans laquelle le pays se débattait. Boudiaf insiste sur le fait que ce fut Khaled La commémoration du 24e anniversaire de son Nezzar qui avait insisté auprès d’Ali Haroun retour au pays pour présider le Haut-Comi- pour ramener Mohamed Boudiaf à Alger. “Dé- té d’État (HCE), revêt un cachet particulier cet- brouille-toi. Nous n’avons personne d’autre”, te année, avec la polémique née suite à la mort aurait dit Nezzar à Haroun. de Hocine Aït Ahmed, une autre figure histo- Le fils de Boudiaf affirme que son père avait D. R. rique, concernant une période charnière de des différends avec le ministre de la Défense l’histoire de l’Algérie : l’arrêt du processus élec- de l’époque, Khaled Nezzar, alors que ce der- Mohamed Boudiaf à son retour au pays pour présider le Haut-Comité d’État (HCE). toral, la démission du président Chadli Bend- nier nie en bloc ces accusations. cidé de confier l’organisation de son voyage à cielle, celle de “l’acte isolé”, selon laquelle Lem- jedid et le vide qui en a résulté, alors qu’en face Au contraire, Khaled Nezzar impute indirec- Annaba (où il fut assassiné) à une personne in- barek Boumaârafi serait l’unique responsable se profilait la menace terroriste qui allait en- tement l’assassinat de Boudiaf à l’impruden- expérimentée, en tout cas, inconnue de ses ser- de l’assassinat de Mohamed Boudiaf, souli- deuiller le pays une décennie durant. ce de ce dernier qui aurait, selon le général, dé- vices. Khaled Nezzar s’accroche à la thèse offi- gnant que les liens de ce sous-lieutenant du AZZEDDINE BENSOUIAH Publicité 5e ANNIVERSAIRE DE LA RÉVOLUTION DU JASMIN EN TUNISIE Une démocratie à l’épreuve des crises économique et sécuritaire inq années après la chute du dictateur Tunis, tuant 12 membres de la garde présiden- Zine Al-Abidine Ben Ali et de son ré- tielle, ont inévitablement conduit les tour-ope- Cgime, qui a fui le pays après un soulè- rators à faire de la Tunisie, une destination non vement populaire, les Tunisiens font face à une recommandée. double crise économique et sécuritaire, cau- Il est évident que cette situation très difficile sée par le terrorisme qui a porté un coup fa- à gérer allait causer des problèmes aux diri- tal au tourisme, principale source de revenus geants du pays. Elle a pour conséquences de du pays. La situation difficile que traverse le miner certains partis politiques, à commen- pays, où le chômage et la pauvreté connaissent cer par la formation islamiste d’Ennahdha, de de forts taux, n’a pas encouragé les Tunisiens Rached Ghannouchi, portée au pouvoir au dé- à fêter avec faste ce cinquième anniversaire de but de la transition politique. Son incapacité la fuite de Zine al-abidine Ben Ali, le 14 jan- à apporter des solutions aux problèmes quo- vier 2011, après un mois de manifestations ré- tidiens des Tunisiens a fini par lui faire perdre primées dans le sang. du terrain sur la scène politique. Idem pour le Certes, ils étaient des milliers à répondre à l’ap- président sortant, Moncef al-Marzouki, qui n’a pel des partis politiques et des associations pas réussi à se faire réélire, car affaibli par le pour commémorer l’événement qui a permis duel livré au gouvernement islamiste dirigé par à la Tunisie de devenir une démocratie, mais Ennahdha. Sa popularité s’est effritée parce la célébration s’est faite de manière très sobre. qu’il était pieds et poings liés face à la gestion Aujourd’hui, le constat est que la démocratie des cabinets islamistes de Hamadi Jebali et Ali est belle et bien présente en Tunisie, qui s’est Larayedh. Profitant du recul d’Ennahda, le ca- dotée, désormais, d’institutions démocratique- cique Béji Caïd Essebsi crée un nouveau par- ment élues, de l’avis de tous les observateurs, ti politique Nidaa Tounes. Celui-ci rempor- mais la situation est loin d’être reluisante. La te d’abord les élections législatives, le 26 oc- reconstruction du pays a été freinée par le phé- tobre 2014, avant de porter Béji Caïd Esseb- nomène du terrorisme islamiste qui a consi- si à la magistrature suprême deux mois plus dérablement réduit, voire tari, la manne finan- tard. Mais, composée de personnalités venues cière qu’assurait, jusque-là, le tourisme. de courants hétéroclites, cette formation po- Ce secteur stratégique a été mis à mal par une litique est, aujourd’hui, à l’agonie pour une série d’attaques terroristes. question de leadership. Ce sont là les retom- Les attentats les plus sanglants, dont celui du bées d’une gestion difficile de cinq années de 18 mars 2015, lorsque 21 touristes étrangers démocratie, dans un pays qui a été géré, pen- et un policier tunisien ont été tués au musée dant plus d’un demi siècle, d’une main de fer du Bardo à Tunis, l’attaque le 26 juin contre par Habib Bourguiba et son successeur Zine l'hôtel Riu Imperial Marhaba près de Sousse, al-abidine Ben Ali, emporté, lui, par une in- qui avait fait 38 morts, dont 30 Britanniques, surrection populaire, qu’il n’a pas vu venir. CMG et l’attentat suicide du 24 novembre en plein MERZAK TIGRINE LIBERTE Vendredi 15 - Samedi 16 janvier 2016 L’actualité en question 3 L’opposition,EXCLUSION ET DÉMISSION DE CADRES AU cible PT ET AU MSP ET MISEde À L’ÉCART tentatives D’UN EX-DÉPUTÉ DU RCD de déstabilisation ? Le MSP fait face, vraisemblablement, à une tentative de déstabilisation. La démission de son n°2, El-Hachemi Djaâboub, qui devrait être formalisée aujourd’hui, a les relents de ces mouvements de redressement que l’on croyait révolus, après le départ du général Toufik. es choses ne vont pas ministre ne partagerait pas la ligne les deux hommes ça ne se passe pas mal qu’à la maison du politique actuelle du parti. “El-Ha- bien.