Légende De La Carte De Destination Du SDRIF 2030
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Plan Local d’Urbanisme de la commune de Sannois Rapport de Présentation Légende de la carte de destination du SDRIF 2030 Source : Région Ile de France 176 Plan Local d’Urbanisme de la commune de Sannois Rapport de Présentation 2 : Le Plan de Déplacements Urbains de l'Île-de-France Le premier Plan de Déplacements Urbains de l'Île-de-France, ou PDUIF, a été élaboré en 2000 par l’État, en association avec la Région Île-de-France, le STIF - autorité organisatrice des transports en Île-de- France - et la ville de Paris. Il est depuis 2004 sous la responsabilité du STIF qui a lancé une consultation en vue de sa révision. Les services de l'Etat restent associés à son élaboration, en collaboration avec le Conseil Régional d'Île-de-France. Depuis décembre 2007, le STIF et ses partenaires ont œuvré à la révision du PDUIF. L’objectif principal de cette démarche était d’aboutir à un plan plus opérationnel avec, pour chaque action projetée, un responsable identifié, un calendrier de mise en œuvre et des modalités de financement clairement arrêtées. Son actualisation est soumise à évaluation environnementale en application de l’article R.122- 17 du Code de l’Environnement. Le STIF a finalisé le projet de PDUIF en février 2011. C’est ensuite le Conseil Régional d’Ile-de-France qui a arrêté le projet le 16 février 2012, et l’a approuvé le 19 juin 2014. Le PDUIF est au cœur de la planification des politiques d’aménagement et de transport. Il est en effet compatible avec le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) et le Schéma Régional Climat, Air, Energie (SRCAE). A l’inverse, les documents d’urbanisme établis à l’échelle locale (Schéma de Cohérence Territoriale, Plan Local d’Urbanisme) et les décisions prises par les autorités chargées de la voirie et de la police de la circulation ayant des effets sur les déplacements doivent être compatibles ou rendus compatibles avec le PDUIF. Ainsi, le PDUIF : - fixe les objectifs et le cadre des politiques de déplacements d’ici à 2020 ; - concerne les déplacements de personnes, le transport de marchandises et les livraisons ; - permet de coordonner à l’échelle régionale les politiques des acteurs de la mobilité pour tous les modes de déplacements (transports collectifs, voiture particulière, deux-roues motorisés, marche et vélo - ainsi que les politiques de stationnement ou encore d’exploitation routière). Le PDUIF doit assurer un équilibre durable entre les besoins de mobilité des personnes et des biens d’une part, la protection de l’environnement et de la santé et la qualité de vie d’autre part. Cet équilibre doit permettre de favoriser l’attractivité de l’Île-de-France et de garantir la cohésion sociale de la région. Pour fixer les objectifs d’évolution des pratiques de mobilité, le PDUIF s’appuie sur les objectifs environnementaux fixés par la réglementation en vigueur en 2010 : - une réduction de 20 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020 ; - le respect des objectifs de qualité de l’air du Plan Régional de la Qualité de l’Air – PRQA - pour les polluants émis par les transports. 177 Plan Local d’Urbanisme de la commune de Sannois Rapport de Présentation Le PDUIF, dans un contexte de croissance globale des déplacements estimée à 7%, vise globalement : - une croissance de 20 % des déplacements en transports collectifs ; - une croissance de 10 % des déplacements en modes actifs (marche et vélo) ; - une diminution de 2 % des déplacements en voiture et deux-roues motorisés. Le PDUIF vise donc à réduire de manière significative l’usage de la voiture, des deux-roues motorisés et des poids lourds et, par voie de conséquence, à accroître fortement l’usage des transports collectifs, des modes actifs - marche et vélo - et, pour les marchandises, l’usage de véhicules plus respectueux de l’environnement, de la voie d’eau et du fret ferroviaire. Les actions à mettre en œuvre sur la période 2010-2020 ont pour ambition de faire évoluer l’usage des modes alternatifs à la voiture dans une forte proportion, de réduire l’impact environnemental du transport de marchandises, de favoriser le développement de l’usage des modes alternatifs à la route, d’inverser le phénomène de desserrement logistique tout en garantissant la fluidité des flux de marchandises. Pour atteindre les objectifs du PDUIF, il est nécessaire de changer les conditions de déplacement et les comportements. Le PDUIF fixe neuf défis à relever pour y arriver, les défis 1 à 7 concernent les conditions de déplacement et les défis 8 et 9 les comportements. Défi 1 : Construire une ville plus favorable à l’usage des transports collectifs, de la marche et du vélo La manière dont la ville est organisée et structurée est un des déterminants majeurs des besoins et des pratiques de déplacement. Agir sur les formes urbaines et sur l’aménagement est la condition préalable pour permettre une mobilité durable. Défi 2 : Rendre les transports collectifs plus attractifs L’usage des transports collectifs doit continuer à croître massivement dans les dix années à venir. Il est nécessaire de les conforter là où leur usage est déjà important et de les développer là où ils manquent. Rendre les transports collectifs plus attractifs, c’est aussi renforcer la qualité du service offert. Défi 3 : Redonner à la marche de l’importance dans la chaîne de déplacement La marche est un chaînon de tous les déplacements, pourtant, sa pratique n’est pas toujours aisée : cheminements difficilement praticables, coupures urbaines, cohabitation difficile avec la circulation générale découragent trop fréquemment le piéton. Bien souvent oubliée dans les politiques de déplacements, la marche est bien un mode de déplacement à part entière. Défi 4 : Donner un nouveau souffle à la pratique du vélo Sa pratique était tombée en désuétude en Île-de-France comme dans beaucoup d’autres villes françaises. Aujourd’hui, le vélo possède un fort potentiel de développement à condition de mettre en œuvre les conditions nécessaires à son essor. Défi 5 : Agir sur les conditions d’usage des modes individuels motorisés Pour réduire l’usage des modes individuels motorisés, voiture et deux-roues motorisés, il est essentiel d’améliorer les modes de déplacement alternatifs (transports collectifs, modes actifs). En parallèle, il est aussi nécessaire d’utiliser les leviers possibles de régulation de l’usage des modes individuels motorisés tel que le stationnement et d’encourager les usages partagés de la voiture. 178 Plan Local d’Urbanisme de la commune de Sannois Rapport de Présentation Défi 6 : Rendre accessible l’ensemble de la chaîne de déplacement Pour que les personnes à mobilité réduite puissent participer à la vie sociale, c’est l’ensemble de la chaîne de déplacement qui doit être rendue accessible, voirie et transports collectifs. Défi 7 : Rationaliser l’organisation des flux de marchandises et favoriser le transport par fret ferroviaire et par voie d’eau L’usage de la voie d’eau et du fret ferroviaire doit être développé. Cependant, la route restera le mode de transport prépondérant dans les années à venir. Les mesures à prendre doivent permettre de limiter les nuisances environnementales qui lui sont liées et de faciliter le transport des marchandises. Défi 8 : Construire un système de gouvernance responsabilisant les acteurs pour la mise en œuvre du PDUIF La mise en œuvre du PDUIF repose sur la mobilisation de tous les acteurs des politiques de déplacements. Le système de gouvernance proposé va permettre de concrétiser l’ambition du PDUIF. Défi 9 : Faire des Franciliens des acteurs responsables de leurs déplacements Il est nécessaire que chacun prenne conscience des conséquences de ses choix de déplacement sur l’environnement et sur le système de transport. L’objectif de ce défi est de permettre cette prise de conscience par tous les Franciliens et d’éclairer leurs choix. Concernant l’aménagement du territoire, plusieurs actions sont directement à prendre en compte en priorité lors de l’élaboration du P.L.U. Il s’agit des actions suivantes : ➢ Action 1.1 : Agir à l’échelle locale pour une ville plus favorable à l’usage des modes alternatifs à la voiture Cela se décline à travers deux recommandations : 1. Orienter l’urbanisation et intensifier la ville autour des axes de transports collectifs structurants, et optimiser le fonctionnement urbain à leurs abords Concrètement, il est nécessaire d’identifier, à l’échelle locale, les secteurs qui peuvent être urbanisés ou densifiés, de rendre possible dans les documents d’urbanisme cette évolution urbaine, de repérer les opportunités foncières, d’encourager et de réaliser les projets d’aménagement correspondants. Il convient aussi de profiter des opportunités d’aménagement offertes par la création de nouvelles infrastructures. 2. Créer ou recréer des quartiers plus adaptés à l’usage des modes alternatifs à la voiture Pour faciliter l’usage des modes alternatifs à la voiture, il est nécessaire de : - créer ou recréer des quartiers favorisant la marche et le vélo ; - favoriser la mixité des fonctions urbaines au sein des quartiers ou entre quartiers proches ; - assurer une densité suffisante pour rendre possible la desserte en transports collectifs, tout en préservant sur la voirie les emprises nécessaires à cette desserte ; - ne pas concevoir des quartiers excentrés des secteurs déjà denses qui ne présenteraient pas, en eux-mêmes, une taille importante et une intensité urbaine forte ; - renforcer les continuités urbaines entre les quartiers excentrés existants et les centres urbains (sous réserve de ne pas porter atteinte aux continuités écologiques). 179 Plan Local d’Urbanisme de la commune de Sannois Rapport de Présentation La mise en œuvre de ces recommandations passe par leur prise en compte dans les décisions d’urbanisme.