Vues D'ensemble

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Vues D'ensemble Document généré le 2 oct. 2021 03:12 Séquences La revue de cinéma Vues d’ensemble Numéro 223, janvier–février 2003 URI : https://id.erudit.org/iderudit/48419ac Aller au sommaire du numéro Éditeur(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (imprimé) 1923-5100 (numérique) Découvrir la revue Citer ce compte rendu (2003). Compte rendu de [Vues d’ensemble]. Séquences, (223), 50–61. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 2003 Ce document est protégé par la loi sur le droit d’auteur. L’utilisation des services d’Érudit (y compris la reproduction) est assujettie à sa politique d’utilisation que vous pouvez consulter en ligne. https://apropos.erudit.org/fr/usagers/politique-dutilisation/ Cet article est diffusé et préservé par Érudit. Érudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif composé de l’Université de Montréal, l’Université Laval et l’Université du Québec à Montréal. Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche. https://www.erudit.org/fr/ femme subitement alors que sa fille entre­ prend d'épouser un vendeur de matelas qu'il n'estime pas beaucoup. Habitué à vivre selon des principes bien établis, Warren réévalue son existence en corres­ pondant avec un jeune Tanzanien qu'il décide de parrainer. Après avoir tourné les deux satires sociales Citizen Ruth et Election, Alexander Payne signe à nouveau un long métrage au ton caustique. Le réalisateur- scénariste vilipende cette fois les rites de passage d'un homme mal vieilli et s'en prend aux valeurs superficielles de la société américaine. Au mieux, About Schmidt, présenté à la 40e édition du New York Film Festival, 8 Mile évoque à la fois l'humour sarcastique qui rappelle celle d'un boxeur qui se con­ d'American Beauty de Sam Mendes, centre avant de monter quelques instants l'étrangeté des personnages du film The plus tard sur le ring. D'ailleurs le film est Royal Tenenbaums de Wes Anderson construit comme un drame sportif. Vu ainsi que les conséquences du vide sous cette optique, on ne peut s'empêcher démontrées de façon éloquente par de le comparer au premier Rocky de John Miguel Arteta dans The Good Girl. G. Avildsen, autant par les thèmes abordés Alexander Payne filme la banalité des vies que par la vision du rêve américain. Ainsi, ordinaires et souligne à gros traits les on troque les coups de poings et les gants déchirements intérieurs d'un homme qui, de boxe contre des rimes assassines et un en voix-off, livre ses états d'âme. micro. À la fin, après une victoire sur la Mais à trop vouloir valser entre drame scène, Jimmy décide qu'il est maintenant et comédie, About Schmidt laisse perplexe temps de faire son petit bout de chemin sur ses véritables intentions et fait perdre fin seul. du même coup toute objectivité sur son Eminem possède un véritable cha­ propos. About Schmidt risme à l'écran mais il est encore trop tôt L'intérêt réel du film demeure toute­ pour juger de son talent d'acteur. Il serait fois la prestation nuancée et bien sentie de 8 MILE intéressant de le voir à nouveau, mais cette Jack Nicholson. D'un rôle à l'autre, l'acteur Ce film de fiction basé sur l'autobiogra­ fois-là dans la peau de quelqu'un d'autre de 65 ans semble toujours se réinventer. Il phie du célèbre et controversé rapper que lui-même. N'était-ce d'ailleurs pas le est à espérer qu'il obtienne une douzième Eminem est un curieux produit. C'est un but de ce film bien fait et réalisé avec com­ nomination aux Oscars pour cette per­ film intéressant, sans être fascinant pour pétence mais sans surprise par le vétéran formance hors du commun. Hope Davis, autant, tout en étant prévisible, sans être Curtis Hanson ? Seul l'avenir nous le dira. Dermot Mulroney et tout spécialement routinier. L'action se déroule à Détroit en Pascal Grenier Kathy Bates dans une séquence mémorable 1995. Le milieu dépeint par le réalisateur tirent également avec honneur leur épingle est assez réussi et la tension raciale entre du jeu. États-Unis 2002, 118 minutes - Réal. : Curtis Hanson - Blancs et Noirs est bien rendu. Le titre Scén. : Scott Silver - Int. : Eminem, Kim Basinger, Mekhi Pierre Ranger renvoie justement à ce quartier pauvre de Phifer, Brittany Murphy, Eugene Byrd, Omar Benson Miller — la banlieue de la ville, réputé pour ses Dist. : Universal. a^M Monsieur Schmidt États-Unis 2002, 124 minutes - Réal. : Alexander Payne - nombreux parcs à roulottes, où vit la mère Scén. : Alexander Payne, Jim Taylor, d'après un roman de du personnage de Jimmy, interprété par ABOUT SCHMIDT Louis Begley - Int. : Jack Nicholson, Hope Davis, Dermot Mulroney, Kathy Bates, Len Cariou, Howard Hesseman, June Eminem. Tien ne va plus dans la vie de Warren Squibb - Dist. : Alliance. La scène d'ouverture nous montre Schmidt. Retraité après une longue car­ Jimmy se concentrant devant le miroir rière à titre d'actuaire pour une compagnie avec sa gestuelle de rapper, une gestuelle d'assurances, l'homme de 66 ans perd sa SÉQUENCES 223 janvier/février 2003 LES FILMS ADAPTATION lamentables, l'apprentissage de la sexualité, Adaptation Un scénariste tente d'adapter un livre doc­ des adultes pour la plupart irresponsables. umentaire d'une journaliste sur la Et ce n'est certes pas un hasard si Maureen, recherche des orchidées sauvages en l'unique femme du film qui semble bien Floride. Coincé dans son écriture, il voit dans sa peau, vit seule avec sa fille. Mike alors son frère, novice dans le métier, écrire Leigh va peu à peu centrer son attention puis vendre à prix d'or un scénario sem­ sur la famille Bassetts composée de Penny blable à beaucoup d'autres et comportant (Lesley Manville), caissière au super­ tueries et poursuites. Voilà un court synop­ marché, Phil (Timothy Spall), chauffeur de sis de cette œuvre hybride créée par le scé­ taxi, et leurs deux enfants obèses : Rachel nariste de Being John Malkovich à partir de travaille tandis que Rory, plus lourd encore ses expériences d'adaptation d'un livre que sa sœur, se vautre dans son chômage. réputé inadaptable. Dans ce film touffu, Phil est sensible, doux et passif. Alors plein de rebondissements, d'apartés Penny compense. À la maison, c'est elle qui filmiques comme cette séquence d'anima­ tion sur l'évolution du monde qui montre la nécessité de l'adaptation dans ce proces­ sus évolutif et de la place des hybrides dans ce temps de clones, Charlie Kaufman se paie même le luxe de se créer un frère jumeau fictif, Donald et de lui faire cosigner le scé­ nario. Nicolas Cage trouve dans ces deux frères si différents de caractère, un moyen d'exprimer son immense talent en jouant simplement sur une démarche ou un débit différent. On prend aussi plaisir à rencontrer même dans les petits rôles secondaires, des acteurs heureux de croquer dans ce texte. Le réalisateur Spike Jonze manie le tout avec une verve passionnée et l'on peut espérer que l'Oscar de la meilleure adapta­ tion aille à cette Adaptation qui démontre qu'on peut encore produire, aux États- Unis, des œuvres brillantes dans ces temps de cinéma-popcorn. Luc Chaput All or Nothing États-Unis 2002, 112 minutes - Réal. : Spike Jonze - Scén. :Charlie Kaufman d'après le livre The Orchid Thief de prend les décisions et qui reproche à Rory vateur des clients qui défilent dans son taxi Susan Orlean - Int. : Nicolas Cage, Chris Cooper, Meryl sa paresse. À la suite d'un accident, Phil et et un romantique qui rêve de voir la mer. Streep, Maggie Gyllenhaal, Brian Cox, Tilda Swinton, Cara Seymour - Dist. : Columbia Penny vont s'affronter et se retrouver. Cet Anglais des faubourgs n'est pas tou­ Tous les critiques l'ont dit, cette jours facile à suivre. D'où mon seul regret grande scène entre les époux est magis­ à la projection de presse montréalaise : ALL OR NOTHING tralement interprétée et vaudrait, s'il y l'absence de sous-titres. Topsy-Turvy — une incursion dans la vie avait une justice, un Oscar à Lesley Francine Laurendeau et l'œuvre de Gilbert et Sullivan — était Manville et Timothy Spall. Mais ce qui me une exception dans le parcours filmique de rejoint plus encore dans ce film, c'est la Royaume-Uni 2002, 128 minutes - Réal. : Mike Leigh. - l'auteur de Naked, Secrets and Lies et tendre lucidité du réalisateur qui étudie Scén. : Mike Leigh - Int. : Timothy Spall, Lesley Manville, autres tableaux saisissants de la société bri­ sans les juger ces prolétaires aux horizons Alison Garland, James Corden, Ruth Sheen, Marion Bailey, bouchés. C'est le naturel désarmant des Paul Jesson, Kathryn Hunter, Sally Hawkins, Helen Coker, tannique. All or Nothing est la chronique Daniel Mays. - Dist. : MGM. de la vie quotidienne d'une quinzaine de comédiens. Je ne suis pas près d'oublier locataires d'un HLM londonien. De très l'émouvant personnage de Phil, apparem­ jeunes gens qui font, dans des conditions ment éteint mais qui se révèle un fin obser­ SEQUENCES 223 janvier/février 2003 -LES FILMS VUES BALZAC ET LA PETITE départ même de l'histoire, quoique légitime domestiqué et transformé de force en bonne TAILLEUSE CHINOISE dans le contexte, ne dénote pas seulement à tout faire. L'innocence de l'une rejoindra la La « rééducation » d'un jeune intellectuel une condamnation du totalitarisme typique naïveté de l'autre et elles parviendront pendant la Révolution culturelle est un sujet de la Révolution culturelle chinoise; il ensemble à se défendre contre l'hypocrisie et que Dai Sijie avait déjà traité dans son pre­ traduit aussi un malaise.
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