Organisme Unique De Gestion Collective – Neste Et Rivières De Gascogne

Organisme Unique de Gestion Collective – Neste et Rivières de Gascogne

Pièce n°2 : Résumé non technique de l’étude d’impact de la demande d’Autorisation Unique Pluriannuelle

Novembre 2015 A79740/B

Chambre d'Agriculture du Gers Route de Mirande, BP 70161 32003 AUCH CEDEX Tél.: 05 62 61 77 77 Fax : 05 62 61 77 07

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Sommaire Liste des illustrations

1. Avant-propos ...... 2 2. Introduction ...... 3 Liste des figures 3. Etat initial ...... 4 3.1. Contexte économique ...... 4 Figure 1 : Présentation du périmètre de l’OUGC ...... 3 3.2. Contexte topographique et paysages ...... 4 Figure 2 : Pluie efficace...... 4 3.3. Contexte climatique ...... 4 Figure 3 : Vue en 3D du Bassin d’Aquitaine ...... 5 3.4. Contexte géologique et pédologique...... 5 Figure 4 : Evolution des prélèvements d'eau souterraine – m3 ...... 6 3.5. Contexte hydrogéologique ...... 5 Figure 5 : Evolution des volumes prélevés pour l’irrigation par masses d’eau 3.6. Contexte hydrographique ...... 5 entre 2003 et 2013 (m3) – Données Agence de l’Eau Adour Garonne ...... 6 3.7. Historique des consommations en eau souterraine ...... 6 Figure 6 : Volumes autorisés en 2015 pour les eaux souterraines ...... 7 3.8. Volumes autorisés pour 2015 en eau souterraine...... 6 Figure 7 : Position et volumes des retenues ...... 9 3.9. Historique des consommations en eau superficielle ...... 8 Figure 8 : Proportion du débit artificiel dans les débits totaux des rivières de Gascogne 10 3.10. Volumes autorisés pour 2015 en eau superficielle ...... 8 Figure 9 : Sites Natura 2000 ...... 11 3.11. Analyse spatiale de la répartition des prélèvements...... 9 Figure 10 : Orientation technico-économique communale 2010 ...... 12 3.12. Description de la ressource stockée dans les retenues ...... 9 Figure 11 : Ilots irrigués dans le Gers en 2009 ...... 13 3.13. Fonctionnement des hydrosystèmes ...... 9 Figure 12 : Prélèvements pour les activités de loisirs ...... 14 3.14. Description des milieux inféodés à l’eau ...... 11 Figure 13 : Localisation des secteurs à enjeux ...... 19 3.15. Usages agricoles ...... 11 Figure 14 : Pressions de prélèvement et zones humides concernées ...... 19 3.16. Inventaire des autres usages ...... 14 4. Analyse des effets du projet sur l’environnement ...... 15 4.1. Incidence sur le milieu aquatique ...... 15 Liste des tableaux 4.2. Incidences sur les nappes d’accompagnement ou connectées ...... 18 4.3. Incidences sur les nappes profondes et déconnectées ...... 18 Tableau 1 : Volumes autorisés pour 2015 en eau superficielle ...... 8 4.4. Incidences sur les relations nappes cours d’eau ...... 19 Tableau 2 : Volumes autorisés par type d’usage et catégorie de ressources ...... 9 4.5. Incidences sur les zones humides ...... 19 Tableau 3 : Sites Natura 2000 du système Neste et Rivières de Gascogne ...... 11 4.6. Incidences sur les écosystèmes ...... 19 Tableau 4 : Balance volumes prélevables/demande AUP 205 sur le PE 94 ...... 15 4.7. Incidences sur les activités humaines ...... 20 Tableau 5 : Balance volumes prélevables/demande AUP 205 sur le PE 95 ...... 16 Tableau 6 : Balance volumes prélevables/demande AUP 205 sur le PE 96 ...... 17 5. Mesures pour limiter les incidences ...... 21 Tableau 7 : Balance volumes prélevables/demande AUP 205 sur le PE 97 ...... 17 5.1. Mesures d’évitement ...... 21 5.2. Mesures de réduction ou correctives ...... 21 5.3. Mesures compensatoires ...... 22 5.4. Mesures pour limiter les incidences sur les sites Natura 2000 ...... 22 6. Compatibilités avec les plans et programmes ...... 23 6.1. Contributions aux dispositions de l’article L-211-1 et comptabilité avec celle de l’article L-211-10 du Code de l’environnement ...... 23 Pour information, un glossaire est donné en début de la pièce n°1. Il permet de 6.2. Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) ...... 23 mieux comprendre les grandes notions d’hydrogéologie, d’hydrologie et 6.3. Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) ...... 23 d’agronomie. 6.4. Plan de Gestion des risques inondation (PGRI) ...... 23 6.5. Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) ...... 23 6.6. Autres plans et programmes ...... 23 7. Conclusions ...... 23

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1. Avant-propos

Le présent Résumé Non Technique (RNT) fait partie de l’étude d’impact comprise dans le dossier de demande d’Autorisation Unique Pluriannuelle (AUP) pour les prélèvements destinés à l’irrigation à usage agricole porté par l’Organisme Unique de Gestion Collective (OUGC) Neste et Rivières de Gascogne portée par la Chambre d’Agriculture du Gers (32).

Selon le Code de l’Environnement, l'Autorisation Unique Pluriannuelle de prélèvements relève de la procédure d'étude d'impact, dès lors qu'elle comporte un ou des prélèvements en eau souterraine dite «déconnectée». Il s'agit des systèmes aquifères autres que les nappes d'accompagnement des cours d'eau.

Le contenu d’une étude d’impact est fixé réglementairement. Il doit être proportionné à la sensibilité environnementale du site, à l'importance des travaux et aménagements projetés et avec leurs incidences prévisibles sur l'environnement.

Il comprend ainsi, conformément à l’article R122-5 du Code de l’environnement : - une description du projet ; - une analyse de l'état initial de la zone et des milieux susceptibles d'être affectés par le projet, portant notamment sur la population, la faune et la flore, les habitats naturels, les sites et paysages, les continuités écologiques, les facteurs climatiques, le sol, la ressource en eau, les espaces naturels, agricoles, forestiers ou de loisirs, ainsi que les interrelations entre ces éléments ; - une analyse des effets négatifs et positifs, directs et indirects, temporaires et permanents, à court, moyen ou long terme du projet sur l'environnement, et en particulier sur les éléments énumérés ci-avant ; - une analyse des effets cumulés du projet avec d'autres projets connus ; - une justification du projet ; - les éléments permettant d'apprécier la compatibilité du projet avec les plans, schémas et programmes ; - les mesures envisagées par le maitre de l'ouvrage ou le pétitionnaire pour éviter, réduire et, si possible, compenser les conséquences dommageables du projet sur l'environnement et la santé ; - une analyse des méthodes utilisées pour établir l’état initial et évaluer les effets du projet sur l'environnement, mentionnant également les difficultés éventuelles de nature technique ou scientifique rencontrées pour établir cette évaluation ; - les noms et qualités précises et complètes du ou des auteurs de l'étude d'impact et des études qui ont contribué à sa réalisation.

En outre, « afin de faciliter la prise de connaissance par le public des informations contenues dans l'étude, celle-ci fait l'objet d'un résumé non technique ». Ce résumé non technique constitue la présente pièce n°2 du dossier de demande.

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de distribution d’eau potable…). Sa gouvernance et son mode de gestion sont d’ores et déjà décrits dans le règlement intérieur de l’organisme unique, validé en septembre 2013.

2. Introduction

Les Organismes Uniques de Gestion Collective (OUGC) mis en place à l’échelle nationale doivent assurer une meilleure gestion des ressources en eaux notamment sur les zones considérées comme potentiellement déficitaires : il s’agit de maintenir les pressions de prélèvements qui s’exercent sur les ressources en eau en dessous d’un seuil acceptable, tant au niveau global que local.

Chaque Organisme Unique est en charge d’un ou plusieurs grands bassins versants définis comme « périmètres élémentaires de gestion » (ou unités de gestion) sur lequel il dispose d’un volume prélevable maximal notifié par le préfet qu’il doit répartir de façon équitable entre tous les irrigants de son territoire.

L’attribution des volumes de prélèvements à chaque irrigants dans le cadre d’un plan de répartition est préalablement soumis à l’obtention d’une Autorisation Unique Pluriannuelle (AUP), d’une durée de validité de 15 ans, obtenue au regard des résultats d’une étude d’incidence et/ou d’impact des prélèvements d’irrigation par type de ressource.

L’AUP remplace toutes les déclarations et autorisations temporaires ou permanentes de prélèvement d’eau pour l’irrigation existantes. Elle détermine le volume maximal prélevable sur le périmètre de l’OUGC, par section de périmètre et par ressource en eau et fixe les conditions de prélèvements dans les différents milieux ainsi que les modalités de répartition dans le temps.

Conformément à la circulaire du 30 juin 2008, le contenu du dossier d’AUP doit faire état de l’impact des prélèvements d’eau pour l’irrigation sur le milieu aquatique et la ressource en eau ainsi que sur les autres usages (alimentation en eau potable, industrie, activités touristiques, navigation, etc.). Ces impacts sont analysés dans la présente étude qui est déposée pour instruction auprès des services préfectoraux avant d’être soumise à enquête publique et donner lieu à un arrêté préfectoral d’autorisation.

Figure 1 : Présentation du périmètre de l’OUGC La Chambre d’Agriculture du Gers a été désignée Organisme Unique de Gestion Collective. Son périmètre d’action porte sur 4 périmètres élémentaires (ou unités de gestion) présentes sur 6 départements et couvrant une superficie de près de 7900 km². Les unités de gestion sont les suivantes : - Le système Neste (PE 96) sur les départements de Haute-Garonne, du Gers, des Landes, du Lot-et- Garonne, des Hautes-Pyrénées et du Tarn-et-Garonne ; - Auvignons (PE 94) sur le Gers et le Lot-et-Garonne ; - Auroue (PE 95) sur le Gers, le Lot-et-Garonne et le Tarn-et-Garonne ; - Gélise – Auzoue (PE 97) sur le Gers, les Landes et le Lot-et-Garonne.

L’Organisme Unique « Neste et Rivières de Gascogne » a pour vocation de travailler en collaboration avec la profession agricole et en concertation avec les partenaires habituels de la gestion de l’eau (administration, Agence de l’eau, gestionnaires d’ouvrage, structures collectives d’irrigants, Service

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à septembre la pluviométrie efficace moyenne cumulée est de l’ordre de 300 mm et l’évaporation est bien supérieure ce qui explique la nécessité d’irriguer.

3. Etat initial  Evolutions climatiques

A l’échelle du bassin Adour-Garonne, le changement climatique se traduit par une augmentation des températures constatée au cours du XXème siècle (environ +1,2°C) et de l’évapotranspiration2. En 3.1. Contexte économique termes de précipitations, les moyennes annuelles affichent une tendance à la stabilité alors qu’une décroissance significative est constatée sur les pluies estivales. Ces observations sont corrélées avec les  Population projections faites pour la métropole à un horizon relativement proche.

Le territoire de l’OUGC Neste et Rivières de Gascogne est marqué par des dynamiques contrastées en Ces évolutions climatiques conduisent naturellement à une baisse des écoulements naturels dans les termes de flux de populations entre le dépeuplement des territoires les plus ruraux et reculés et le gain cours d’eau et nappes d’accompagnement et à une fonte plus précoce du manteau neigeux. enregistré dans les villes de taille moyenne à grande. Le secteur d’étude demeure une zone de population vieillissante et peu peuplée (environ 30 habitants au km², inférieur à la moyenne nationale En termes d’apports hydrologiques à l’échelle de l’ensemble Neste et du système Neste, on peut de 113 habitants au km²). Par ailleurs, le territoire de l’OUGC est très rural avec un taux d’urbanisation retenir les évolutions suivantes : inférieur à 50 %. - baisse des apports naturels annuels dérivables par le canal : ce constat est surtout pénalisant en période estivale où cette baisse est sensible, alors que les apports de printemps restent  Emplois relativement stables et permettent de préserver la garantie de remplissage des réservoirs ; - stabilité des apports naturels sur les bassins des rivières de Gasconne, tant à l’échelle annuelle La première source d’emploi sur le territoire de l’OUGC regroupe les activités liées au commerce, qu’en période d’étiage3. transport et services. Les bassins d’emplois sont situés autour d’Auch, de Tarbes et de Toulouse. En termes de catégorie socioprofessionnelle, les agriculteurs, les employés et les ouvriers occupent une part importante de l'emploi de ce territoire rural alors que les cadres sont peu représentés. Le secteur agricole et le secteur agro-alimentaire occupent une part importante des actifs du territoire alors que la part de l’industrie est plus réduite.

3.2. Contexte topographique et paysages Le territoire de l’OUGC Neste et Rivières de Gascogne se présente sous la forme d’un vaste plateau sédimentaire qui débute au pied des Pyrénées Centrales et du plateau de Lannemezan. Il est recoupé par un ensemble de vallées divergentes entre lesquelles s’intercalent des collines molassiques au relief modeste pour atteindre le nord la vallée de la Garonne.

3.3. Contexte climatique  Climat actuel

Le territoire de l’OUGC est situé entre Atlantique et Méditerranée, Pyrénées et Garonne. Ainsi, lʼouest et le sud sont plus arrosés du fait de la proximité des Pyrénées et de lʼAtlantique tandis que la partie orientale est directement soumise à lʼinfluence méditerranéenne. La moyenne de précipitations est de Figure 2 : Pluie efficace 800 mm/an. La température annuelle moyenne d’environ 12,7°C. Les étés sont chauds et secs tandis que les hivers sont plutôt doux et humides. La pluie efficace1 varie du sud au nord. Sur la période de juin

2 Quantité d'eau transférée vers l'atmosphère, par l'évaporation au niveau du sol et par la transpiration des plantes 1 Quantité d'eau fournie par les précipitations qui reste disponible, à la surface du sol, après soustraction des pertes par 3 En hydrologie, l'étiage correspond statistiquement (sur plusieurs années) à la période de l'année où le niveau d'un cours d'eau évapotranspiration réelle atteint son point le plus bas

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majoritairement affleurantes c’est-à-dire en surface et 10 majoritairement sous recouvrement, en profondeur. 3.4. Contexte géologique et pédologique 3.6. Contexte hydrographique La zone d’étude est localisée dans le sud du Bassin Aquitain, entre la Garonne et les Pyrénées. Sur le territoire de l’OUGC Neste et Rivières de Gascogne, les formations géologiques affleurantes sont Le réseau hydrographique est relativement important dans le département, traduisant la faible essentiellement continentales, d’âge cénozoïque pour les Molasses et Quaternaire pour les formations perméabilité des formations géologiques de surface. alluviales. Ces dépôts reposent sur des formations secondaires d’origine marine et déformées lors de l’orogénèse pyrénéenne. Le territoire couvert par le périmètre de l’OUGC Neste et Rivières de Gascogne ne bénéficie pas d’une ressource en eau superficielle importante. En effet, le soulèvement du plateau de Lannemezan à l’ère Les formations géologiques du territoire peuvent être classées en deux catégories : Tertiaire a modifié le sens d’écoulement de la Neste à sa sortie de la Vallée d’Aure en direction de l’Est - les formations affleurantes à l’origine d’aquifères peu profonds contenant des nappes d’eau vers la Garonne. De ce fait, le plateau de Lannemezan a provoqué la déconnexion hydrographique de la superficielles alimentées principalement par la pluie et qui donnent naissance à des sources ; Gascogne des Pyrénées. Ainsi, les cours d’eau de Gascogne ne bénéficient d’aucun apport d’eaux de - les formations non affleurantes à l’origine d’aquifères profonds, non alimentés et sans exutoire montagne mais uniquement des eaux de pluies. Les apports par les nappes sont par ailleurs fortement sur le territoire. limités du fait de l’absence d’aquifères alimentés par les écoulements de montagne et la forte proportion de terrains argileux. Le territoire de l’organisme unique s’étend essentiellement sur des collines composées de formations molassiques (terreforts) et sur des plaines alluviales comprenant des basses terrasses (boulbènes) et des Sur l’ensemble des Unités de Gestion du territoire, on recense aux environs de 9 600 km de cours d’eau alluvions récentes. dont 4 300 km permanents. 164 masses d’eau superficielles sont dont 151 « cours d’eau » et 9 « plans d’eau ».

Figure 3 : Vue en 3D du Bassin d’Aquitaine

3.5. Contexte hydrogéologique L’évolution géologique du Bassin aquitain a permis au cours du temps, la création de systèmes aquifères et de domaines hydrogéologiques diversifiés. Nous recensons sur le secteur d’étude des aquifères superficiels et semi-profonds et des aquifères profonds. 17 masses d’eau souterraines sont recensées sur les unités de gestion du territoire Neste et Rivières de Gascogne. Parmi ces masses d’eau, 7 sont

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Sur la base des données issues de l’agence de l’eau, la consommation d’eau destinée à l’irrigation entre 3.7. Historique des consommations en eau souterraine 2003 et 2013 a chuté, passant de plus de 5 000 000 m3 à environ 3 000 000 m3. L’historique des consommations a pu être établi à partir des données du SDAGE fournies par l’Agence de l’Eau pour l’irrigation, l’AEP et l’industrie entre 2003 et 2010. Le graphique ci-dessous présente l’évolution des volumes d’eau prélevés dans les nappes par masse d’eau. Trois masses d’eau souterraines sont prélevés en priorité pour un usage d’irrigation (FRFG043 - Les prélèvements en eau souterraine pour l’irrigation sont concentrés sur la partie nord et nord ouest molasses du bassin de la Garonne et alluvions anciennes du Piémont, FRFG047- Sables plio-quaternaires du territoire, ceux-ci sont peu denses. En effet, les seuls aquifères pouvant fournir une certaine capacité du bassin de la Garonne région hydro o et terrasses anciennes de la Garonne et FRFG087- Basse et et à une profondeur réduite correspondent à quatre entités hydrogéologiques qui sont localisées au moyenne terrasse de la Garonne rive gauche en amont du Tarn). Ces masses d’eau sont également nord du département, il s’agit : utilisés pour l’AEP. - des sables des Landes du Plio-Quaternaire (extrémité nord-ouest de l’OUGC) et des sables fauves du Miocène ; - des faluns, grès et calcaires de le l’Helvétien ou sables fauves (extrémité ouest du territoire) ; - des faluns, grès et calcaires de l’Aquitanien (extrémité Nord-ouest) ; - des niveaux calcaires du Miocène et de l’Oligocène.

Les prélèvements AEP en eau souterraine sont peu nombreux et concentrés sur l’aquifère profond des sables infra-molassiques.

Sur le territoire, les eaux souterraines sont majoritairement exploitées pour l'AEP mais l'essentiel de la ressource en AEP sur ce territoire est apporté par les eaux superficielles.

Figure 5 : Evolution des volumes prélevés pour l’irrigation par masses d’eau entre 2003 et 2013 (m3) – Données Agence de l’Eau Adour Garonne

3.8. Volumes autorisés pour 2015 en eau souterraine La carte en page suivante présente les volumes de prélèvements autorisés en nappes déconnectées pour l’année 2015. Le périmètre élémentaire présentant les plus importants volumes autorisés de Figure 4 : Evolution des prélèvements d'eau souterraine – m3 prélèvements est la Gélise-Auzoue (PE 97).

(Source : AEAG) Il est établit que la quasi totalité des masses d’eau souterraines prélevées pour l’irrigation à usage agricole sur le périmètre de l’OUGC sont considérées comme masses d’eau connectées (= nappe d’accompagnement). Seule la masse d’eau FRFG043 - « molasses du bassin de la Garonne et alluvions anciennes du Piémont » est classée en nappe déconnectée (cf. carte ci-dessous).

NB : Les prélèvements effectués dans le canal latéral à la Garonne ou dans sa nappe d’accompagnement, bien que sur le territoire de l’OUGC Neste et Rivières de Gascogne relèvent de l’OUGC Garonne.

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Figure 6 : Volumes autorisés en 2015 pour les eaux souterraines (Source : OUGC)

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La consommation d’eau pour l’irrigation a fortement diminué entre 2003 et 2007 passant de 150 Mm3 à 3.9. Historique des consommations en eau superficielle moins de 100 Mm3 (91 Mm3). Depuis, le volume prélevé annuellement semble se stabiliser aux alentours de 102 Mm3. Nous retiendrons néanmoins que ces tendances sont également très fortement corrélées Les données utilisées sont similaires à celles pour les eaux souterraines. Le tableau ci-dessous présente aux conditions météorologiques de l’année étudiée. Une année extrêmement sèche peut ainsi présenter les volumes en jeu pour les prélèvements pour les usages AEP, irrigation et activités industrielles pour un volume supérieur aux volumes moyens présentés ici. On notera que le volume prélevé en 2009 et les eaux de surface. 2012 est un peu plus important du fait de contextes hydrologiques particulièrement secs.

Données Agence de l’eau (m3) AEP 15 325 626 Irrigation 95 314 265 Industries 19 920 TOTAL 110 659 811

Les prélèvements pour l’irrigation sont majoritairement effectués sur les bassins versants de la Baïse, du Gers et de la Save. Il en est de même pour les prélèvements pour l’Alimentation en Eau Potable. Les secteurs de prélèvements en amont du Gers et de la Baïse sont à mettre en relation avec les orientations technico-économiques de ces secteurs correspondant à la culture du maïs grain, des cultures de semences et des cultures à fortes valeurs ajoutées. La Gimone et l’Arrats sont sollicités dans une moindre mesure.

3.10. Volumes autorisés pour 2015 en eau superficielle

Les volumes autorisés pour 2015 sont présentés ci-dessous :

Eaux Retenues superficielles déconnectées (m3) (m3) PE 94 1,87 5,00 PE 95 0,21 3,30 PE 96 138,72 39,10 PE 97 5,06 10,40

Tableau 1 : Volumes autorisés pour 2015 en eau superficielle

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3.11. Analyse spatiale de la répartition des prélèvements Le volume prélevé en 2013 sur les retenues est estimé à 31 694 485 m3. C’est assez logiquement sur le Les chiffres présentés dans ce paragraphe sont ceux : PE 96 Système Neste que le nombre total de retenues et le volume mobilisable sont est les plus - des demandes de prélèvements et des volumes autorisés validés pour l’année 2015 issues de la importants. demande d’autorisation temporaire concernant les prélèvements d’eau pour l’irrigation agricole ; - des prélèvements AEP et industriels de l’année 2013 issus des données de l’Agence de l’eau Adour Garonne.

A l’échelle de l’ensemble du périmètre d’étude, les volumes de prélèvements maximums autorisés en eau superficielle pour l’irrigation sont de l’ordre de 203 Mm3 pour l’année 2015. Pour rappel, à ce volume annuel vient s’ajouter, 1,1 Mm3 autorisés en nappe souterraine ce qui porte les volumes autorisés totaux à un peu plus de 204 Mm3.

Les cours d’eau sont la principale ressource sollicitée avec un total de 145 Mm3 ce qui représente 96% de la demande d’autorisation.

Si l’on considère, que les volumes alloués à l’AEP et à l’industrie varient peu depuis 2013, la demande totale sur le périmètre, tout usage confondu est de l’ordre de 223 Mm3. 91 % (soit 203 Mm3) de ce volume autorisé est affecté aux eaux superficielles pour les besoins agricoles en irrigation. Les 9 % restant sont majoritairement destinés à des fins d’alimentation en eau potable des populations (19 Mm3), les prélèvements industriels étant marginaux (435 073 m3).

Irrigation AEP Industrie Nombre de masses Type de ressource (vol. moyen 2015 autorisé en (vol. 2013 en (vol. 2013 en d’eau 3 3 3 m ) m ) m ) Cours d'eau 151 145 863 840 14 702 128 19 920 Figure 7 : Position et volumes des retenues Plan d'eau 9 57 758 549 4 364 755 -

Nappe 17 1 084 722 623 498 415 153 Total hors nappe 160 203 649 840 19 066 883 19 920 3.13. Fonctionnement des hydrosystèmes Total nappe 177 comprise 204 734 111 19 690 381 435 073  Eléments de contexte

Tableau 2 : Volumes autorisés par type d’usage et catégorie de ressources Les cours d’eau de l’ensemble du territoire de l’OUGC Neste et Rivières de Gascogne sont des affluents rive gauche de la Garonne issus du plateau de Lannemezan. A cela s’ajoutent les cours d’eau des bassins dits « autonomes » : Gélise, Auzoue, Auvignons, Auroue. 3.12. Description de la ressource stockée dans les retenues Compte-tenu de l'insuffisance des débits naturels d'étiage des cours d’eau de Gascogne, les prélèvements sont conditionnés par la possibilité d'injecter dans les rivières de Gascogne, à l'amont des Sans intégrer les réservoirs de haute montagne, 15 grands réservoirs sont dénombrés sur le système points de prélèvement, un débit prélevable provenant du cours de la Neste dans le respect des Neste pour un volume total mobilisable de l’ordre de 106 Mm3. En intégrant le système Neste élargi (+ 5 3 contraintes de la vie aquatique. réservoirs), le volume mobilisable est porté à 113 Mm .

3 Par décret du 14 avril 1960, l'Etat a concédé une part des eaux du Canal de la Neste à la Compagnie Trois réservoirs présentent un volume mobilisable de plus de 10 Mm : le réservoir de Lunax (bassin d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG) qui a pour mission générale de contribuer à une versant de la Gimone), le réservoir de Puydarrieux (bassin versant de la Baïse) et le réservoir de l’Astarac 3 gestion équilibrée de la ressource. (bassin versant de l’Arrats). Douze réservoirs ont un volume mobilisable compris entre 1 et 5 Mm et cinq réservoirs disposent d’une capacité inférieure à 1 Mm3.

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 Présentation du système Neste - de deux rivières situées au nord-ouest du Système Neste et constituant un sous-bassin affluent de rive gauche de la Baïse en aval de Nérac, à savoir la Gélise et l’Auzoue (PE 97) ; Le Système Neste, actuellement géré par la Compagnie d'Aménagement des Coteaux de Gascogne - des rivières secondaires en inter-digitation, affluents directs de la Garonne qui s'inscrivent entre (CACG) est un réseau hydrographique drainant un bassin versant d’une superficie d’environ 6 000 km². Il les axes principaux, et dont le régime hydraulique est soumis pour la majorité d'entre elles aux est constitué d’amont vers l’aval par : mêmes contraintes naturelles.

- les retenues de montagne : situées en haut du bassin versant de la Neste (dit réservoirs de Haute-  Débits naturels et réalimentation Montagne), elles ont une capacité de stockage d'environ 124 hm3 dont 67 hm3 sont destinées à être restituées vers le Gave de Pau et le reste vers la Neste. Ces retenues sont exploitées par les Sur la base de l’évaluation des débits naturels, il est à noter que l’ensemble des débits naturels moyens producteurs d’énergie. Une tranche de 48 Mm3 est réservée à un usage dit « agricole », les lâchers mensuels minimums sont en deçà du débit du Débit d’Objectif d’Etiage (DOE) et du Débit de Seuil de étant effectués à la demande de la CACG ; Gestion (DSG) d’été à l’exception de la Louge et du Bouès. Cette analyse renforce encore un peu plus la - la Neste, rivière de montagne et affluent de la Garonne dont le bassin versant au droit de la prise lecture d’une réalimentation cruciale pour le maintien des objectifs de débit à l’exutoire du système. du Canal de la Neste à Sarrancolin est de 606 km². Son module ressort à 17,7 m3/s ; - le Canal de la Neste qui a été mis en service depuis 1863. Son linéaire est de 28,6 km et sa capacité de transit théorique est de 14 m3/s. On dénombre 27 ouvrages de restitution (prises d’eau) ; - un ensemble de rigoles (environ 90 km de linéaire) partant du Canal de la Neste pour réalimenter rivières et canaux de crêtes. Les principales rigoles sont celles de l’Arrats, de la Gimone et de la Nère ; - 2 canaux de crête : Canal de Montlaur et Canal d’Amé réalimentés par le Canal de la Neste : - 17 rivières réalimentées : le Bouès (seule rivière du bassin de l'Adour), la Baïse Darré (et son affluent le Lizon), la Grande Baïse avec transfert vers le Lizet affluent de l’Osse, la Baïsole, la Petite Baise (et son affluent la Galavette), la Solle, le Cier, le Gers, l'Arrats, la Gimone, la Gesse, la Save, la Seygouade, la Nère, la Louge (en amont du canal de Saint-Martory), la Noue et le Lavet ; - les affluents (ou sous-affluents) de ces rivières réalimentées, à savoir en particulier le Laüs et le Cabournieu (pour le Bouès), la Guiroue et l'Auloue (pour la Baïse), le Sousson et le Cédon (pour le Gers), la Lauze et la Marcaoue (pour la Gimone), l'Aussoue (pour la Save), etc. ; - les retenues de réalimentation situées dans les bassins : 57,97 Mm3 à ce jour disponibles pour leur réalimentation ; - l'ensemble des retenues de réalimentation, dites de piémont, situées dans ces sous bassins (7,05 Mm3 disponibles à ce jour pour leur réalimentation) ; Figure 8 : Proportion du débit artificiel dans les débits totaux des rivières de Gascogne - des vannes ou des prises, des stations de mesure de débit en cours d'eau, des stations de mesure

météorologiques repartis sur le bassin versant permettant de pratiquer, en temps réel, la gestion et  Niveau de défaillance le contrôle du système.

Le SDAGE Adour Garonne a fixé 7 points de contrôles sur lesquels doivent être respectés des Débits  Présentation des bassins autonomes d’Objectifs d’Etiage (DOE). Le Plan de Gestion des Etiages (PGE) a également fixé des points

complémentaires sur lesquels des Débits de Seuil de Gestion (DSG) doivent également être satisfaits. Un certain nombre de cours d'eau, affluents directs de la Garonne (Auroue, Auvignons,…) ou affluents Les cours d’eau des Auvignons, de la Gélise et de l’Aussoue disposent eux d’objectif de gestion qui ne internes au système (Gélise, Auzoue, situés à l’extrême ouest de la zone), n'ont pu, pour des raisons constituent en aucun cas un seuil réglementaire mais plutôt une valeur guide. techniques ou simplement géographiques, être reliés au dispositif de réalimentation par le canal de la

Neste. à l’exception de la Louge et des rivières des bassins non réalimentés par la Neste, il peut être retenu la Ces cours d'eau ne peuvent, de ce fait, compter que sur les apports naturels de leurs bassins versants. très grande dépendance des débits, et à plus forte raison des débits d’étiage, vis-à-vis du système de Ces bassins, hydrauliquement indépendants du Système Neste, sont considérés comme « bassins réalimentation de la Neste. Néanmoins, la réalimentation, n’exclut pas totalement des défaillances autonomes ». Pour certains d'entre eux, des stockages ont toutefois pu être réalisés pour en améliorer ponctuelles vis-à-vis des objectifs de débit aux exutoires. Ainsi le Gers, l’Osse, le Bouès et l’Arrats les conditions d’étiages. semblent particulièrement sensibles. D’autre part, on retiendra également la présence de défaillance

vis-à-vis des débits d’objectifs sur la période « hors été » et plus particulièrement sur le bassin de la Les bassins autonomes sont composés : Noue.

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3.14. Description des milieux inféodés à l’eau Les enjeux portent prioritairement sur le secteur de la Gélise, la bordure de la Garonne, la retenue de Puydarrieux et les secteurs présentant des sites Natura 2000. Le système Neste et Rivières de Gascogne s’inscrit dans un ensemble varié de paysages et de milieux naturels. Par cette variabilité des milieux, la zone d’étude est concernée par de nombreux périmètres à vocation règlementaire et/ou d’inventaire. 3.15. Usages agricoles

On distingue ainsi 2 Arrêtés de Protection de Biotope et 141 ZNIEFF. Les zones humides se répartissent L’OUGC Neste et Rivières de Gascogne s’inscrit dans la région Midi-Pyrénées, première région française essentiellement sur la partie Aquitaine, au niveau de la Gélise. Les sites Natura 2000 concernés par la par le nombre d’exploitations agricoles et deuxième par la surface agricole utile (2,3 millions zone d’étude sont au nombre de 10, dont 6 inclus à 100% au niveau de leur surface. d’hectares).

Identifiant Site Natura 2000 Lien avec le milieu aquatique Concernant les orientations technico-économiques communales, le territoire de l’OUGC Neste et Rivières de Gascogne est caractérisé par : FR7200741 La Gélise Total - la présence de grandes cultures ; FR7300887 Côtes de Bieil et de Montoussé Aucun - la présence d’élevage avec des herbivores et des granivores ; Aucun FR7300893 Coteaux de Lizet et de l'Osse vers Montesquiou - la présence de cultures spécialisées à forte valeur ajoutée. FR7300897 Vallée et coteaux de la Lauze Faible FR7300940 Tourbière de Clarens Modéré La polyculture et le polyélevage concernent la majeure partie du territoire en 2010. Les céréales et les FR7312004 Puydarrieux Total oléagineux constituent cependant les deux tiers de leur sole. Le secteur de l’OUGC Neste et Rivières de Gascogne est aussi un territoire d’élevage. La zone d’étude couvre une partie des territoires en vignes, Tableau 3 : Sites Natura 2000 du système Neste et Rivières de Gascogne notamment sur le département du Gers.

L’irrigation fait partie intégrante du bassin Adour-Garonne, celui-ci comprenant près de la moitié des surfaces irriguées françaises.

L’irrigation qui assure des rendements plus sécurisés contre l’aléa climatique (maîtrise de la qualité de la production qui est la garantie de marchés/débouchés) et souvent plus élevés, permet à certains territoires de se diversifier et contribue directement et indirectement au développement socio- économique des territoires.

Figure 9 : Sites Natura 2000

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Figure 10 : Orientation technico-économique communale 2010

Ainsi, sur la zone d’étude, les surfaces irriguées sont relativement denses comparativement au reste du bassin, hormis pour les Landes au niveau desquelles les besoins sont aussi élevés. La gestion de l’eau pour l’irrigation repose sur l’exploitation du système Neste, des systèmes réalimentés ou pas de la Neste et d’un réseau de retenues collinaires individuelles ou collectives.

Sur le territoire de l’OUGC, les productions irriguées sont destinées soit à l’alimentation humaine (fruits, légumes, céréales) soit à l’alimentation des animaux d’élevages. Grâce à l’irrigation, le territoire de l’OUGC Neste et Rivières de Gascogne a développé des productions à forte valeur ajoutée comme les semences et le tabac. Concernant les fruits, la zone d’étude est spécialisée dans les prunes, les cerises, les kiwis et les melons. Elle produit également des noisettes et noix.

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Figure 11 : Ilots irrigués dans le Gers en 2009

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3.16. Inventaire des autres usages Le territoire de l’OUGC Neste et Rivières de Gascogne est favorable au développement des activités en relations avec l’eau du fait de la présence de nombreux cours d’eau et lacs. C’est pourquoi, environ 1 400 000 m3 d’eau sont prélevés dans le milieu naturel pour les besoins des activités de loisirs.

Figure 12 : Prélèvements pour les activités de loisirs

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La période d’étiage réglementaire encadrant les prélevements pour l’irrigation dans le cadre des volumes prélevables s’étend du 1er juin au 31 octobre (6 mois). Sur les périmètres élémentaires autonomes (PE 94, PE 4. Analyse des effets du projet sur l’environnement 95 et PE 97) la période moyenne au cours de laquelle s’exprime 90% des besoins en eau d’irrigation est de l’ordre de 60 jours.

4.1. Incidence sur le milieu aquatique L’incidence des prélèvements sur les cours d’eau et les plans d’eau a été évaluée à l’échelle des périmètres élémentaires. Les plans d’eau pour rappel n’étaient pas pris en compte dans la procédure mandataire.  Généralités Le système Neste (PE 96) étant totalement soumis à réalimentation via une gestion tactique, toute L’impact potentiel plus direct des prélèvements d’eau pour l’irrigation est lié au déficit hydrique. Si les comparaison avec des débits naturels reconstitués serait peu représentative des incidences et des pressions prélèvements sont trop conséquents par rapport à la disponibilité de la ressource et à sa recharge, le réellement exercées. Il en va de même pour les périmètres élémentaires 94 – Auvignons et 97 – fonctionnement des cours d’eau et des nappes est perturbé pouvant conduire à un assèchement du milieu Gélize/Auzoue qui possède également des grands réservoirs de soutient d’étiage. En ce qui concerne le et/ou une rupture de la continuité des cours d’eau. L’abaissement des débits peut également induire une périmètre élémentaire 95 - Auroue, il a été noté précédemment que la reconstitution des débits naturels modification de la qualité des eaux superficielles. Les écosystèmes aquatiques sont les premiers touchés par reste peu robuste, ceux-ci étant égaux à ceux influencés par les usages. Là encore, toute comparaison vis-à- ces dégradations, de même pour les zones humides permanentes. Il existe ensuite un risque de conflit vis des débits naturels n’est donc pas réalisable. d’usage pour les différentes activités liées à l’eau : AEP, industrie, élevage, loisirs, etc. En l’absence de modélisation hydraulique, aucun débit n’est disponible pour l’ensemble des masses d’eau. Les prélèvements n’ont pas le même impact potentiel sur la ressource en fonction de leur localisation, de L’incidence des prélèvements à la masse d’eau ne peut donc être réalisée que de manière qualitative. leur période et de leur type, à savoir s’ils sont effectués en rivière, en plan d’eau, ou en nappe libre ou Enfin, Il est rappelé ici que sur les 164 masses d‘eau du périmètre d’étude, 73 (45 %) ne font pas l’objet de captive. L’impact attendu sera d’autant plus fort si la ressource présente un déficit localement ou s’il existe prélèvements ce qui représente environ 20 % de la surface de l’OUGC (1 840 Km²). un cumul de prélèvements sur un secteur donné. PE 94 – Auvignon Un pompage en rivière est susceptible de provoquer une baisse du débit et entrainer un assecs à proximité d’obstacles à l’écoulement (phénomènes de seuils). Un pompage en nappe d’accompagnement peut Incidence quantitative amplifier une situation d’étiage en détournant l’eau qui devrait réalimenter le cours d’eau. Enfin des prélèvements trop importants en nappe peuvent provoquer un abaissement significatif localement du Les autorisations de prélèvement en cours d’eau et plans d’eau déconnectés pour l’année 2015 niveau piézométrique et ainsi mettre à sec les puits ou les zones humides à proximité. représentent un volume supérieur aux volumes prélevables. Ce non-respect concerne uniquement les prélèvements en retenue déconnectées. Les prélèvements sur des plans d’eau situés en travers des cours d’eau ou réalimentés par une dérivation peuvent avoir la même influence que les pompages en rivière. Toutefois, leurs réserves sont constituées tout au long de l’année et certains plans d’eau ne sont pas alimentés en été. Il s’agit dans ce cas de retenues déconnectées. Les retenues sur le périmètre de l’OU sont toutes déconnectées. Cette incidence est donc Volume prélevable (en Demandes 2015 Balance Type de ressource plus diffuse. Mm3) (en Mm3) (en Mm3) Eaux superficielles 2,20 1,87 +0,33 L’incidence des ouvrages n’est pas du ressort de l’OUGC. Retenues déconnectées 3,80 5,00 -1,20 Total 6,00 6,87 -0,87  Incidences sur les cours d’eau et plans d’eau Tableau 4 : Balance volumes prélevables/demande AUP 205 sur le PE 94

L’étude d’incidence est réalisée pour chaque périmètre élémentaire. Les volumes demandés pour l’irrigation Aucun Débit d’Objectif d’Etiage ou Débit de Seuil de Gestion (DSG) n’est fixé sur ce périmètre élémentaire. pour la période d’étiage correspondent à ceux des demandes d’autorisation temporaire 2015 concernant les Cependant, si l’on se réfère à l’objectif de gestion de 0,03 m3/S à Calignac, celui est respecté 3 années sur 4 prélèvements d’eau pour l’irrigation agricole au cours de la période 2010-2013 et plaide donc vers des incidences mineures du projet à l’échelle de ce périmètre élémentaire. Les volumes liés aux autres usages (AEP et Industrie) correspondent aux volumes consommés issus ds données de l’Agence de l’eau Adour Garonne. Au niveau de l’irrigation, les données issues de la CACG et des Le nombre de jours inférieur à 80 % de cet objectif de gestion est en moyenne de 13 jours soit moins de 10% AUP restent néanmoins plus proche de la réalité que les données Agence de l’Eau. de la période juin – octobre avec un maximum de 18 jours en 2012. Aucun dépassement du seuil de crise n’est enregistré sur ce périmètre élémentaire.

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Aucun prélèvement de plus de 2 Mm3 n’est recensé sur ce bassin. La masse d’eau la plus sollicitée est Tableau 5 : Balance volumes prélevables/demande AUP 205 sur le PE 95 l’Auvignon (FRFR217) avec 1,097 Mm3 uniquement destiné à l’usage irrigation. Néanmoins, la principale ressource sollicitée sur cette dernière reste les retenues avec pas moins de 166 recensées. Aucun Débit d’Objectif d’Etiage (DOE) ou Débit de Seuil de Gestion (DSG) ou objectif de gestion n’est précisé

sur ce périmètre élémentaire et ne permet pas de mettre en lumière la situation actuelle de ce périmètre

élémentaire du point de vues des débits. Incidence qualitative 3 Aucun cumul de prélèvements à la masse d’eau n’excède 2 Mm , l’Auroue étant la masse d’eau la plus 3 sollicitée avec 1,2 Mm . De façon similaire à la masse d’eau de l’Auvignon (PE 94), un nombre conséquent de L’état des masses d’eau du périmètre élémentaire 94 – Auvignons est moyenne à mauvaise. 3 stations retenues collinaires existe sur cette masse d’eau (171) et apporte une ressource complémentaire non qualité sont présentes sur l’Auvignon (2) et le Petit Auvignon. Des déclassementss liés à la biologie (IPR) et négligeable pour le maintien d’une lame d’eau suffisante dans le cours d’eau. au Bilan en oxygène sont présents et dénote de la fragilité du milieu. L’Auvignon aval présente également une situation contrastée vis-à-vis des nutriments et notamment du phosphore. On notera toutefois que la principale ressource de ce bassin versant réside dans les retenues collinaires. Si

l’on rapporte la demande au QMNA5 naturel reconstitué par l’IRSTEA, celle ci représente respectivement : En période d’étiage, le système bénéficie du soutient d’étiage des réservoirs Lamontjoie et Bousquetara qui - 8% (10 000 m3/153j = 0,77 l/s) pour la masse d’eau FRFRR214_5 - Ruisseau de Lesquère ; permet de maintenir un débit suffisant vis-à-vis des objectifs de gestion pour maintenir une lame d’eau - 33% (407 000 m3/153j = 31 l/s) pour la masse d’eau FRFRR214 - L'Auroue de sa source au nécessaire dans les différents cours d’eau. Le nombre conséquent de retenues à usage agricole constitue un confluent de la Garonne ; apport en eau non négligeable permettant une trop grande sollicitation des cours d’eau et en conséquence - 45% (27 500 m3/153j = 2,1 l/s) pour la masse d’eau FRFRR214_4 - Ruisseau du Métau. une dégradation des conditions hydrologiques et de la qualité. Cependant, le déséquilibre existant entre la demande et les volumes prélevables sur la ressource plan d’eau peut engendrer une sursollicitation des Ceci implique donc une très forte sollicitation de la ressource des cours d‘eau et souligne une fois de plus cours d’eau et potentiellement impacter la vie aquatique et les facteurs de dilution. Il convient également l’importance d’une bonne gestion des retenues pour limiter les incidences ainsi que la fragilité de l’équilibre de porter une attention particulière au mode de remplissage de ces retenues. constaté sur ce périmètre élémentaire.

En l’absence d’augmentation des prélèvements cours d’eau au-delà du volume prélevable et du fait que les Incidence qualitative volumes d’irrigation réellement consommés s’élèvent en moyenne à 31 % de la demande (maximum de

48 % constaté en 2012), le projet présente donc peu incidence sur les cours d’eau. Cependant, le 3 La qualité des masses d’eau de ce périmètre élémentaire est moyenne avec en cause les indices biologiques déséquilibre de 1,2 Mm constaté sur les retenues déconnectées peut amener à une sursollicitation de la (IBGN et IPR) ainsi que des problèmes de nutriments (nitrates) et d’oxygène. ressource cours d’eau et un risque non négligeable d’impact sur le cours d’eau serait à craindre d’un point de vue qualitatif et quantitatif : En l’absence d’augmentation des prélèvements au-delà du volume prélevable et considérant que la - risque d’assecs ou de réduction importante de la lame d’eau en période critique d’août ; principale ressource sollicitée reste les retenues collinaires, le projet ne présente donc pas d’incidences - incidence sur les habitats macro-invertébrés – réduction des concentrations en oxygène, majeures sur les cours d’eau et les plans d’eau. Même si les volumes consommés ne représentent, en augmentation des températures de l’eau – augmentation des concentrations par effets de moyenne que 38 %, des volumes autorisés, il conviendra de porter une attention particulière à l’évolution dilution. des prélèvements en cours d’eaux et à l’utilisation des retenues collinaires pour maintenir l’équilibre

observé aujourd’hui. Nous retiendrons cependant que l’OUGC souhaite réviser le volume prélevable sur ce PE qu’il considère non adapté au contexte. PE 96 – Système Neste

PE 95 – Auroue Incidence quantitative

Incidence quantitative La demande étant quasi-équivalente au volume prélevable, le bassin est considéré comme en équilibre.

Sachant que les volumes prélevables ont été dimensionnés pour éviter toute incidence sur le milieu, il peut La demande étant légèrement en deçà du volume prélevable (+ 610 000 m3), le périmètre élémentaire peut être conclu que Le projet respecte les objectifs « plafond » et que les incidences sur les cours d’eau être considéré comme équilibré. (dépassement du DOE) sont maitrisées et encadrées par la présence de retenue collinaires et de lac de

réalimentation. Volume prélevable (en Demandes 2015 Balance Type de ressource Mm3) (en Mm3) (en Mm3) Type de ressource Volume prélevable (en Demandes 2015 Balance Eaux superficielles 0,22 0,21 +0,01 Mm3) (en Mm3) (en Mm3) Retenues déconnectées 3,90 3,30 +0,60 Eaux superficielles 139,00 138,72 +0,28 Total 4,12 4,04 +0,61 Retenues déconnectées 42,30 39,10 +3,20

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Total 181,30 178,90 +3,48 17 masses d’eau enregistrent un prélèvement cumulé de plus de 2 Mm3. 9 d’entre elles enregistrent des prélèvements à vocation agricole et AEP dont la Save du confluent de l'Aussoue au confluent de la Garonne Tableau 6 : Balance volumes prélevables/demande AUP 205 sur le PE 96 (FRFR304) pour laquelle la répartition est quasi équivalente entre les 2 usages.

Néanmoins, si l’équilibre global est avéré, certains bassins ne peuvent subvenir à leur besoin en Incidence qualitative prélèvement uniquement leurs ressources disponibles et dépendent donc fortement de la réalimentation vis à vis des prises d’eau de la Neste et des réservoirs de haute montagne. C’est le cas des bassins de la Baïse, L’état des masses d’eau du périmètre élémentaire 96 – Système Neste est globalement moyenne avec en du Gers, de la Louge-Nère-Noue et de l’Osse. cause la biologie (IBG et IPR) mais également les nutriments (plus spécifiquement le phosphore total et les nitrates) et dans une moindre mesure l’oxygène. Sur la période 2010-2013, le Débit d’Objectif Etiage (DOE) est respecté sur tous les sous-bassins hydrographiques au sens réglementaire du SDAGE, le VCN10 étant systématiquement supérieur à 80% du Le système Neste étant un système entièrement régulé par un jeu de réservoir et d’interconnexions, il DOE. A noter toutefois, une légère défaillance en 2012 – année particulièrement séche -, sur les bassins du bénéficie d’une gestion tactique visant la satisfaction quotidienne de court terme des objectifs de débits Gers, du Bouès et de la Noue pour lesquels la règle de satisfaction annuelle n’est pas respectée (0,161 m3/s (prélèvement et DOE), intégrant les maoeuvres de vannes d’ouverture et de fermeture. pour 0,170 m3/s sur le Bouès, 1,50m3/s pour 1,7 m3/s sur le Gers et 0,076 m3/s pour 0,08 m3/s sur la Noue). Dans une moindre mesure, le bassin de la Save et particulièrement celui de l’Aussoue présente également Parmi les 17 masses d’eau enregistrant un prélèvement cumulé de plus de 2 Mm3, 11 présentent un état une défaillance cette même année vis-à-vis de son débit de gestion lors de la période estivale. écologique moins que bon dont L'Osse du confluent du Lizet au confluent de la Gélise (FRFR220) et Le Gers du confluent de l'Aulouste au confluent de la Garonne (FRFR216) qui se voient qualifiées en état écologique Si l’on regarde plus en détail le nombre de jours inférieur à 80% du DOE ou du DSG au cours de la période médiocre. 2010-2013, celui est majoritairement inférieur à 10 jours/an hormis en 2012 où des dépassements de plus de 30 jours sont observés sur le Bouès, le Gers, la Noue et l’Osse. Ces bassins, à l’exception du Gers En l’absence d’augmentation des prélèvements au-delà du volume prélevable et des volumes réellement présentent également pour cette même année une vingtaine de jour en deçà du DCR. consommés s’élevant en moyenne à 43 % de la demande (maximum de 55 % constaté en 2012), le projet présente donc peu d’incidences sur les cours d’eau et les plans. Le remplissage des réservoirs restent Ces chiffres traduisent une gestion maitrisée et anticipée de l’ensemble du système par la CACG qui s’appuie toutefois à surveiller avec des écarts conséquents au DSG « hors été »sur les bassins l’Osse, la Noue, la sur une batterie d’indicateurs et un réseau de mesures performants permettant d’anticiper les besoins en Gimone, le Gers, le Bouès et l’Arrats. eau sur le périmètre élémentaire. Néanmoins, la présence de petits ouvrages sur cours d’eau, tels que des seuils ou des microcentrales, dont la gestion ne relève pas des membres de l’OUGC, reste un frein à PE 97 – Gélize / Auzoue l’optimisation de cette gestion et à la disponibilité du soutient d’étiage sur l’ensemble du linéaire de cours d’eau. Incidence quantitative

Le bassin de l’Aussoue se démarque là encore avec un nombre de jour inférieur à 80% de l’objectif de Les autorisations de prélèvement en cours d’eau et plans d’eau déconnectés pour l’année 2015 gestion régulièrement supérieur à 10 entre 2010 et 2012. En 2013, aucun dépassement n’est constaté. Ces représentent un volume inférieur aux volumes prélevables, synonyme d’équilibre global du périmètre chiffres traduisent une vulnérabilité plus prégnante sur ce bassin et plus particulièrement en période de élémentaire. stress hydrique. Volume prélevable (en Demandes 2015 Balance Type de ressource Le respect des DSG « hors été » est plus contrasté notamment en 2011 et 2012 où les fortes sollicitations Mm3) (en Mm3) (en Mm3) estivales ont demandé un taux de remplissage des réservoirs plus importants. Si en 2011, les écarts à 80% Eaux superficielles 6,91 5,06 +1,85 du DSG restent raisonnables hormis sur la Noue, 2012 affichent des déficits importants vis-à-vis des DSG Retenues déconnectées 14,80 10,40 +4,20 notamment sur l’Osse, la Noue, la Gimone, le Gers, le Bouès et l’Arrats. De ce point de vue, une optimisation Total 21,71 17,51 +6,05 de la gestion des périodes de remplissage doit être suivie. Tableau 7 : Balance volumes prélevables/demande AUP 205 sur le PE 97 Par ailleurs, ramené au QMNA5 naturel reconstitué par l’IRSTEA, les prélèvements en eau représentent une pression conséquente de ce dernier. Ainsi, sur les 87 masses d’eau sur lesquelles des prélèvements sont Aucun DOE ou DSG n’est fixé sur ce périmètre élémentaire ce qui ne permet pas de statuer recensés, 47 affichent un ratio [volume prélevé/volume QMNA5 sur période d’étiage] supérieur à 100 %, réglementairement sur l’impact des prélèvements d’un point de vue quantitatif. Toutefois, 2 objectifs de traduisant un système ne pouvant fonctionner sans les apports anthropiques (réalimentation, réservoirs…) gestion sont arrêtés pour l’Auzoue à Fourcès et la Gélise à Eauze. Si pour la Gélise, l’objectif est de gestion et une gestion maitrisée. est satisfait tous les ans selon la méthodologie SDAGE ce n’est pas le cas pour l’Auzoue. En effet, sur la période 2010-2013, seule cette dernière présente un VCN10 inférieur à l’objectif de gestion. Les 3 années précédentes, le VCN10 oscille entre 58 % et 34 % de l’objectif. Le nombre de jours en deçà de 80 % de cet

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A79740/C objectif traduit bien cette vulnérabilité au niveau de l’Auzoue puisque ce n’est pas moins de 94 jours en Ces deux masses d’eau sont captées pour l’irrigation. Selon le SDAGE 2015-2021, leur état quantitatif est 2011 et 62 en 2012 qui sont dénombrés. bon. La pression de prélèvement sur les alluvions est moyenne pour l’irrigation et forte AEP et nulle sur les sables fauves. Si globalement le bassin est à l’équilibre, il n’en reste pas moins que l’Auzoue présente des difficultés à satisfaire son objectif de gestion en période estivale et d’autant plus en période de stress hydrique Les volumes prélevables définis pour ces nappes d’accompagnement sont inclus avec les volumes pour les important. eaux superficielles. Les volumes définis dans le plan de répartition des 4 PE sont inférieurs aux volumes prélevables. La masse d’eau de la Gélise du barrage de Candau au confluent de la Baïse (FRFR221) présente un prélèvement cumulé de plus de 2 Mm3 uniquement lié aux besoins en irrigation. Ramené au QMNA5 naturel La ressource en eau des alluvions et des sables fauves se renouvelle régulièrement avec la pluviométrie et reconstitué par l’IRSTEA, ce prélèvement en représente 15 % ce qui constitue une pression prégnante et aucune baisse notable des niveaux n’est observée sur les historiques de suivi. souligne la nécessité des réservoirs de réalimentation en tête de bassin. L’incidence des volumes autorisés au titre de la procédure de prélèvement unique n’a pas d’incidence Incidence qualitative notable sur la ressource en eau connectée et sur les autres usages.

L’état des masses d’eau du périmètre élémentaire 97 – Gélise / Auzoue est contrastée avec un état écologique bon à mauvais. Toutefois, la classe d’état écologique moyenne prédomine. La biologie (IBG et 4.3. Incidences sur les nappes profondes et déconnectées IPR) ainsi que le bilan en oxygène sont les principales causes de dégradation de la qualité. En période d’étiage, le système bénéficie du soutient d’étiage des réservoirs de Villeneuve de Mézin, Candau et St-Laurent permettant de maintenir un débit suffisant pour maintenir une lame d’eau nécessaire Les masses d’eau profondes ou déconnectées captées pour l’irrigation sont : à la vie biologique et ne pas altéré les facteurs de dilution.  FRFG043 : Molasses du bassin de la Garonne et alluvions anciennes de Piémont,  FRFG047 : sables plio-quaternaires du bassin de la Garonne et terrasses anciennes de la Garonne, La masse d’eau de la Gélise du barrage de Candau au confluent de la Baïse (FRFR221) - dont le prélèvement  FRFG085 : sables fauves BV Garonne région cumulé dépasse les 2 Mm3 - présente une qualité médiocre principalement lié aux indicateurs biologiques  FRFG087 : basse et moyenne terrasse de la Garonne rive Gauche en amont du Tarn. (IBG) et dans une moindre mesure à l’oxygène et aux nutriments (phosphore total et ammoniac). La masse d’eau de l’Auzoue qui connait des difficultés dans le respect de son objectif de gestion quantitative (point de Ces masses d’eau sont la plupart déconnectées des cours d’eau en raison de la situation topographique des contrôle à Fourcès) affiche une qualité bonne avec ponctuellement quelques déclassements liés à l’oxygène. points d’eau et de la profondeur des prélèvements.

En l’absence d’augmentation des prélèvements au-delà du volume prélevable et de volumes réellement Les prélèvements pour l’irrigation sont pour l’essentiel réalisés dans les aquifères carbonatés intra- consommés s’élevant en moyenne à 50 % de la demande (maximum de 69 % constaté en 2012), le projet ne molassiques et les formations calcaires et faluns de l’Aquitanien. Ces prélèvements sont situés en partie présente donc pas d’incidence majeure sur les cours d’eau et les plans d’eau. Une attention particulière doit nord du territoire et sont concentrés sur des niveaux aquifères peu profonds (inférieurs à 50m). cependant être portée sur la masse d’eau de l’Auzoue qui ne satisfait pas ces objectifs de gestion. Ces masses d’eau captées pour l’irrigation sont en bon état quantitatif ou pour certaines inconnues 4.2. Incidences sur les nappes d’accompagnement ou connectées (FRFG043) en l’absence de données.

Dans cette typologie, les nappes sont déconnectées des cours d’eau en raison de leur profondeur et de leur Les prélèvements pour l’irrigation peuvent s’effectuer dans les nappes d’accompagnement du cours d’eau. situation vis-à-vis du cours d’eau. Ces aquifères peuvent être déconnectés les uns avec les autres par les Ces nappes d’accompagnement ou connectées peuvent être présentes dans les conditions suivantes : cours réseaux hydrographiques, et en conséquence les prélèvements en un point peuvent ne pas influencer les d’eau proche de l’aquifère, cours d’eau non colmaté, cours d’eau en position d’alimentation. Ces relations autres points. sont complexes et nécessitent des études hydrogéologiques complètes afin d’identifier la part des échanges entre la nappe et le cours d’eau et donc de leur caractère connectée. Les prélèvements sur les nappes qui sont en position de drainage vis-à-vis des cours d’eau peuvent entrainer une diminution des apports naturels de la nappe vers les cours d’eau. Dans cette typologie, les masses d’eau susceptibles d’être connectées sont représentées par les alluvions de la Garonne moyenne (FRFG0020), ponctuellement des connections peuvent être présentes entre la nappe Les volumes autorisés au titre du prélèvement unique sur les unités de gestion 94 et 96 sont supérieurs au des sables fauves (FRFG085) et les cours d’eau en fonction de la distance à celui-ci et de sa topographie. volume prélevable défini. Des études devront affiner ces évaluations par type de nappe. Cette dernière masse d’eau peut être connectée mais aussi déconnectée du cours d’eau. Une analyse cartographique incluant les prélèvements en nappe et en eau superficielle pour l’irrigation et ceux destinés à l’AEP et l’industrie a permis d’identifier trois secteurs où la pression de prélèvement pouvait être forte :

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- secteur n°1 : autour d’Escalans (40) ; 4.5. Incidences sur les zones humides - secteur n°2 : autour de Durance et Réaup-Lisse (47) ; Les effets des pompages et de l’irrigation sur les zones humides relèvent de deux hypothèses : - secteur n°3 : autour de Lannes (47). - la baisse du niveau des cours d’eau ; - le rabattement de nappes. Ces analyses hydrogéologiques ont montré par des exemples concrets que les incidences étaient réduites entre les usages et les différentes ressources en eau. Sur le plan géographique des prélèvements en zones humides, seul le secteur de la Gélise et de la Baïse sont concernés par de nombreux points de prélèvements. Les points de captage sont, pour une large majorité d’entre eux, situés au niveau des cours d’eau et non au niveau des nappes affleurantes de zones humides. Le débit du cours d’eau étant particulièrement important, l’impact sur les zones humides ne peut être avéré, d’autant que la pression de prélèvement reste faible, de l’ordre de 200 m3/ha pour la Gélise.

Figure 13 : Localisation des secteurs à enjeux

4.4. Incidences sur les relations nappes cours d’eau Dans le contexte des aquifères superficiels du Gers, les relations entre la nappe et les cours d’eau ne sont pas évidents, chaque secteur étant particulier en fonction de la position du cours d’eau et de l’aquifère concerné.

Figure 14 : Pressions de prélèvement et zones humides concernées Dans la majorité des situations, le cours d’eau draine les aquifères et notamment en période d’étiage. Il peut contribuer à l’alimentation de celui-ci en période de hautes eaux (inversion du gradient hydraulique) ou par des pertes sur des aquifères karstiques. 4.6. Incidences sur les écosystèmes Les incidences sur les écosystèmes sont variables en fonction de la nature des prélèvements, du niveau de Les nappes d’accompagnement au sens où le cours d’eau contribue à l’alimentation de l’aquifère sont peu pression induit par ces prélèvements mais aussi en fonction du lien existant entre les espèces/habitats et le présentes sur le périmètre du territoire. En effet, les nappes alluviales sont d’extension réduite et de milieu aquatique. De manière générale, les prélèvements effectués au niveau des nappes souterraines n’ont perméabilité moyenne limitant ainsi les échanges. pas d’incidences sur le milieu naturel en surface, notamment en raison des faibles connexions possibles.

Concernant les prélèvements en surface, seul un abaissement de la lame d’eau par les prélèvements en cours d’eau ou en milieux humides serait susceptible d’entrainer la modification des habitats et donc avec un effet sur les zones de nourrissage et de reproduction. L’étude des différents périmètres et données

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A79740/C bibliographiques révèle la présence d’espèces potentiellement sensibles à ces variations. Il s’agit principalement des Poissons et Amphibiens, mais aussi des mustélidés (Loutre et Vison d’Europe) ou encore d’Invertébrés tels que les Odonates pour lesquels le début du cycle biologique se fait en milieu aquatique (Cordulie à corps fin, Agrion de mercure). Enfin, quelques espèces d’oiseaux tels que les limicoles ou encore le Martin pêcheur et le Héron cendré pourraient être affectées dans une moindre mesure par une diminution de la ressource alimentaire liée à des faibles niveaux d’eau.

Compte-tenu des niveaux de prélèvements et des réserves en eau disponibles sur les secteurs dits sensibles, l’analyse des effets en fonction des différents groupes taxonomique et de leur répartition spatiale a révélé un impact nul des prélèvements pour l’ensemble des espèces et habitats identifiés.

De même, l’évaluation des incidences sur les sites Natura 2000 met en exergue l’absence d’incidences sur ces sites sur l’ensemble des zones de prélèvements du site d’étude et plus spécifiquement sur les secteurs à enjeux de la Gélise et du secteur de Puydarrieux.

4.7. Incidences sur les activités humaines Compte tenu de la gestion quantitative mise en place et de la communication réalisée sur le territoire auprès des irrigants et des autres usagers, les incidences sur les activités humaines sont négligeables. En cas de restriction d’eau, une hierarchisation des usages est effectuée par arrêté préfectoral, l’AEP étant prioritaire.

Sur les cours d’eau réalimentés, il n’y a pas de conflit avéré entre irrigation, industrie, activités de loisirs et pisciculture : chacun semble trouver son compte dans l’utilisation de la rivière aujourd’hui, même si des petites tensions sont toujours possibles. C’est le cas aussi sur les petits cours d’eau non-réalimentés, où les quelques prélèvements pour l’irrigation sont le plus souvent la seule activité humaine recensée.

Sans réalimentation, les cours d’eau du territoire ne pourraient pas en période d’étiage subvenir aux différents usages et également à l’alimentation en eau potable des populations. Ce système financé par l’agriculture permet de disposer d’une économie agricole, tout en préservant les usages et le milieu aquatique.

Sur les périmètres de protection des captages AEP, des contraintes peuvent exister en termes de quantité et qualité pouvant entrainer des tensions avec les irrigants. Toutefois sur le territoire de l’OUGC, la plupart des captages AEP en nappe ne sont à proximité d’ouvrage agricole.

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5. Mesures pour limiter les incidences Des volumes autorisés sont ensuite attribués à chaque demandeur en fonction des volumes prélevables autorisés. Il ressort que les volumes réellement prélevés sont bien inférieurs aux volumes autorisés. Si en début de campagne les ressources sont insuffisantes, les volumes autorisés seront moindres et peuvent être inférieurs aux volumes prélevables autorisés. Dans ce cas, après consultation des commissions, les irrigants 5.1. Mesures d’évitement sont informés en amont afin d’adapter leur assolement. Ces ratios ainsi que la comptabilisation des volumes prélevés contribuent à limiter les risques d’excès d’irrigation et conduisent à économiser l’eau.  Actions de sensibilisation La Chambre d’agriculture du Gers et la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne s’attachent La préservation de la ressource en eau et des milieux aquatiques passe par la sensibilisation des usagers. depuis une cinquantaine d’années à contribuer à une utilisation rationnelle de l’eau. C’est ainsi que des Cette sensibilisation, pour être efficace, doit être effectuée : conseils et des diagnostics sont conduits auprès des irrigants par la Chambre d’Agriculture du Gers et la - en adaptant le message à chaque groupe d’acteurs et multiplier les supports utilisés, afin de CACG pour améliorer l’irrigation (matériel, diagnostic réseau,..) et adapter les assolements afin faire passer les idées essentielles sur ce que sont les nappes souterraines, les cours d’eau et les d’économiser l’eau. Ces conseils seront poursuivis et menés par les membres de l’OU sur l’ensemble du milieux aquatiques et la nécessité de leur préservation ; territoire. - en développant des animations ciblées de proximité. Cette action devra s’appuyer sur différents médias et supports pour faire passer son message, on pense notamment au site  Economies d’eau pendant la campagne d’irrigation internet de la CACG et de la CA 32. Des actions sont déjà en cours. Un dispositif de suivi des ressources en eau est géré par la CACG et permet une gestion quantitative de la  Incitation à la réduction des prélèvements ressource à partir de réserves d’eau stockées en amont.

Sur les secteurs à enjeux, l’intérêt sera de présenter la sensibilité de la ressource en eau et de préconiser des La Chambre d’Agriculture du Gers et la CACG envoient par courrier à tous les irrigants du département du solutions alternatives de récupération et stockage des eaux. On pourra promouvoir des solutions de Gers un bulletin hebdomadaire d’irrigation dit « Avertissement Irrigation » qui traite des conditions récupération des eaux de pluies ruisselant sur les bâtiments par exemple avec des stockage dans des météorologiques, des prévisions de consommations et effectue un point sur les parcelles de référence. Les retenues collinaires. autres Chambres d’Agriculture du bassin Neste et Rivières de Gascogne font de même indépendemment sur leur territoire. Par ailleurs, l’efficience de la gestion de l’eau pour les usages agricoles devra être recherchée. Des campagnes de sensibilisation seront également possibles, l’intérêt étant de promouvoir la mise en œuvre de Afin de gérer connaitre les besoins en eau et pouvoir économiser la ressource, des Programmes de Gestion techniques d’irrigation économes de la ressource en eau pour les usagers du secteur agricole. Collective de l’Eau (PGCE) visant à promouvoir une meilleure gestion de l’eau et son utilisation économe à l’échelle du bassin versant ont été mis en place :  Incitation à la modernisation du matériel - la CACG porte le PGCE Arrats qui a pour objet de mieux réguler les prélèvements en les optimisant, depuis les décisions de l’irrigant à la parcelle, en passant par les réseaux de Le matériel n’est pas souvent considéré au premier abord et pourtant il peut conduire à l’économie d’eau. ditribution jusqu’au gestionnaire de la ressource ; Des actions de sensibilisations à la modernisation du matériel seront poursuivies et développées. - le PGCE Auvignon animé par la Chambre d’Agriculture du Lot-et-Garonne qui vise à proposer des mesures de formation, sensibilisation aux acteurs agricoles et non agricoles.

5.2. Mesures de réduction ou correctives  Etudes complémentaires

L’OU appuiera la réalisation d’une étude visant à la réactualisation des volumes prélevables et plus  Economie d’eau en pré-campagne et pendant la campagne particulièrement des volumes prélevables du périmètre élémentaire 94 – Auvignons.

La priorité est bien entendu donnée aux économies d’eau à partir d’une gestion quantitative précisée et une L’OU appuiera la réalisation d’études visant à la révision ou à l’implantation de nouveaux débits d’objectifs agriculture adaptative. L’agriculture de précision vise à une gestion des parcelles agricoles permettant et plus particulièrement sur le périmètre élémentaire 95 – Auroue qui ne bénéficie d’aucun indicateur de ce l'optimisation des rendements et des investissements, en cherchant à mieux tenir compte des variabilités type. des milieux pour in fine consommer le moins possible d’énergie, d’eau et d’intrants.

En préalable à la campagne d’irrigation, un recensement des besoins en eau est effectué par l’organisme unique. Ce recensement demande l’origine de la ressource et pour les retenues collinaires leur mode de remplissage (nappe, cours d’eau, ruissellement).

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à-vis du milieu aquatique que par leur statut sur les zones concernés, où la reproduction des espèces 5.3. Mesures compensatoires potentiellement sensibles n’est pas avérée.

L’organisme unique par les connaissances acquises sur son territoire pourra : D’autre part, la gestion efficace des niveaux d’eau, pourra permettre de favoriser la reproduction de 1. améliorer la connaissance des ressources en eau et contribuer aux différentes réflexions réalisées l’avifaune paludicole (oiseaux inféodés aux marais), qui souffre généralement des assecs printaniers dans le domaine de l’Eau avec les partenaires des SAGE, du SDAGE, des PGE,… précoces, et qui augmentent considérablement le risque de prédation. 2. communiquer et accompagner des mesures d’économie d’eau, 3. adapter les pratiques agricoles aux économies d’eau, 4. contribuer à l’amélioration de la gestion des ouvrages de retenues, 5. créer de nouvelles retenues dans les secteurs à impact, 6. recherche de ressources indirectes alternatives ou complémentaires, 7. raccordement à des réseaux sous-pression 8. Zones d’expansion des crues et zones humides.

5.4. Mesures pour limiter les incidences sur les sites Natura 2000

L’unique site concerné par des prélèvements en site Natura 2000 est la Gélise (FR7200741). Le prélèvement y est important sur la partie ouest du chevelu, jusqu’à 800-1000 m3/ha. Les principaux habitats sont des forêts alluviales d’Aulne glutineux et de Frêne commun et chênaies galicio-portugaises. La nature de ces habitats permet d’écarter toute incidence, les espèces étant aptes à surmonter une quelconque variation des niveaux d’eau.

La présence de 3 espèces patrimoniales y est avérée, avec l’Ecrevisse à patte blanche (non présente selon les derniers inventaires réalisés), le Toxostome, et le Vison d’Europe. Tous trois sont notés en tant que résidents, leur reproduction n’est donc pas une donnée bibliographique bien que potentielle.. Au regard de ce facteur et de la densité du réseau hydrographique sur le secteur, les incidences sur les espèces ne sont pas envisagées. C’est également le cas pour la Cistude d’Europe.

L’ensemble de ces espèces seront généralement plus impactés par un déficit de la qualité de l’eau que par une variation des niveaux hydrographiques.

Concernant la réserve artificielle de Puydarrieux, la présence d’un volume important d’eau permet de constater l’absence de toute incidence de l’irrigation sur le site Natura 2000 FR7312004. Les espèces d’oiseaux tels que le Héron crabier, la Grande aigrette, l’Aigrette garzette ou encore le Héron bihoreau recherchent bien les points d’eau à proximité des zones de nidification, mais la quantité d’eau disponible ne pourra pas affecter leur écologie sur de tels volumes prélevables. Il en est de même pour la zone de quiétude de l’APPB de Puydarrieux qui est inclus au sein du site Natura 2000 et qui ne permet l’accès qu’aux propriétaires.

L’évaluation des incidences permet ainsi de mettre en exergue l’absence d’incidences Natura 2000 sur l’ensemble des zones de prélèvements du site d’étude. Ce point est corroboré par l’aspect sécuritaire des prélèvements qui sont toujours positionnés en deçà des volumes autorisés, mais aussi et surtout par le fait que les prélèvements à venir s’inscrivent dans la continuité de ceux effectués depuis plusieurs années et pour lesquelles les principales espèces à enjeux ne seront pas affectés, aussi bien par leur détachement vis-

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Le projet est compatible avec les dispositions du SDAGE Adour-Garonne dans la mesure où il répond à 6. Compatibilités avec les plans et programmes certains objectifs fixés par ce dernier.

6.1. Contributions aux dispositions de l’article L-211-1 et comptabilité avec celle de 6.3. Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) l’article L-211-10 du Code de l’environnement Seules deux zones du territoire de l’OUGC se trouvent encadrées par un SAGE. Il s’agit du SAGE « Adour amont » au niveau de la Bouès et du SAGE « vallée de la Garonne » au niveau de la Noue et la Louge.

Seul le SAGE « Adour amont » est à l’heure actuelle mis en œuvre (19 mars 2015). Le SAGE « vallée de la Le projet s'inscrit dans une perspective de développement durable des activités économiques utilisatrices Garonne » est en cours d’élaboration. d'eau et cherche à favoriser le dialogue au plus près du terrain. A ce titre il est en conformité avec la Loi sur l'Eau et les Milieux Aquatiques qui a pour objectif « une gestion équilibrée et durable de la ressource en Le projet est compatible avec les dispositions suivantes du SAGE « Adour amont ». eau» qui «prend en compte les adaptations nécessaires au changement climatique».

Le projet apparait donc tout à fait compatible avec la Loi sur l’Eau et par conséquent avec le Code de 6.4. Plan de Gestion des risques inondation (PGRI) l’environnement.

Il est en cohérence avec les dispositions de l’article L211-1 du Code de l’environnement puisqu’il répond à Le PGRI définit les objectifs de la politique de gestion des inondations à l’échelle du bassin et les décline un objectif de valorisation de l’eau comme ressource économique et vise à une gestion équilibrée de sous forme de dispositions visant à atteindre ces objectifs. Il présente également des objectifs ainsi que des cette ressource devant permettre de concilier les différents usages. dispositions spécifiques pour chaque territoire à risque important d’inondation (TRI) du district.

Le projet est compatible également avec l’article L211-10 du Code de l’environnement. Le PGRI du bassin Adour Garonne est actuellement en cours d’élaboration. Son approbation est prévue pour 2016. Pour les TRI du bassin, en déclinaison du PGRI, des stratégies locales de gestion des risques inondations seront élaborées. 6.2. Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Le projet sera au besoin mis en compatibilité avec le PGRI lorsque celui-ci sera élaboré. Le bassin Neste et Rivière de Gascogne est inscrit dans le périmètre du SDAGE du bassin Adour Garonne et plus précisément à l’unité hydrographique «Rivière de Gascogne », et dans une moindre mesure à celle de 6.5. Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) l’ « Adour » et de « Garonne ».

Le projet est également compatible avec les orientations des Schémas de Cohérence Territoriales (SCoT) Il a été approuvé le 1er décembre 2009 pour la période 2010-2015. Le SDAGE pour la période 2016-2021 existants visant à préserver les milieux naturels et les ressources. n’est pas à ce jour approuvé. Son contenu est toutefois disponible.

Eu égard à la gestion de la ressource en eau superficielle et souterraine, le projet est entièrement 6.6. Autres plans et programmes compatible avec le SDAGE visant à : - gérer durablement les eaux souterraines et préserver et restaurer les fonctionnalités des Les objectifs portés par le projet sont compatibles avec : milieux aquatiques et humides ; - le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) Midi-Pyrénées ; - assurer une eau de qualité pour des activités et usages respectueux des milieux aquatiques ; - les Schémas régionaux Climat-Air-Energie (SRCAE) de Midi-Pyrénées et des Landes ; - et maîtriser la gestion quantitative de l’eau dans la perspective du changement climatique. - le Plan Climat énergie Territorial.

Concernant les aspects liés aux milieux aquatiques et sites Natura 2000, la demande apparait compatible avec les objectifs du SDAGE 2009-2015 et du SDAGE 2015-2021 visant à la réalisation des objectifs 7. Conclusions environnementaux spécifiques aux zones protégées (dont font partie les sites Natura 2000) par le biais : - d’une préservation et d’une restauration des zones humides et la biodiversité liée à l’eau ; Les prélèvements d’origine agricole sont bien maîtrisés et encadrés dans ce périmètre, avec des impacts - la gestion et l’entretien des cours d’eau potentiels limités et qui peuvent encore être minimisés. Le cadre partenarial et concerté proposé par l’Organisme Unique de gestion Collective Neste et Rivières de Gascogne garantit un bon équilibre besoin- ressource à l’échelle de son territoire.