Raphaël Piastra

Les présidents de 1870 à nos jours

© Groupe Eyrolles, 2012 ISBN : 978-2-212-55255-3

MEP Presidents.indd 3 17/01/12 11:04 MMEP Presidents.indd 19 E P

P © Groupe Eyrolles r e s i d e n t s Chapitre 1 Troisième République . i n d d Les présidentsdela

1 9 (1870-1940) 117/01/12 11:04 7 / 0 1 / 1 2

1 1 : 0 4 4 0 : 1 1

Chapitre 1. Les présidents de la Troisième République (1870-1940) 2 1 / 1 0 / 7 21 117/01/12 11:04 nissent par occuper la et le 28 janvier 1871, l’armis- 1871, et le 28 janvier la France par occuper nissent 1 2

Après la défaite de Sedan face à l’Allemagne le 2 septembre 1870, le 1870, le 2 septembre à l’Allemagne de Sedan face la défaite Après l’exécutif, chef de proclamé Trochu, C’est le général est vacant. pouvoir nationale dès de la Défense un gouvernement de former qui est chargé : de personnalités nombre Il nomme un certain 1870. le 4 septembre Simon à l’Instruc- étrangères, aux Affaires Favre Gambetta à l’Intérieur, de Thiers, ancien ministre Le Flô à la Guerre. à la Justice, tion, Crémieux capitales européennes des la tournée faire Louis-Philippe, est envoyé et l’acti- Favre-Bismarck L’entrevue en vain. les alliés, pour rassembler Les égard. à cet pas plus d’effet de Gambetta n’auront visme effréné Allemands fi tice est signé. Une assemblée est élue le 8 février, chargée de négocier de négocier chargée assemblée est élue le 8 février, est signé. Une tice constituante. et à vocation signé en mai 1871) de Francfort la paix (traité de la exécutif est élu chef du pouvoir 1871 Le 17 février son arrivée plus loin. Avec nous en reparlerons française, République de aboutir à la consécration va ans plus tard, qui, quatre une ère s’ouvre constitu- histoire le plus long de notre régime République, la Troisième ans). et onze tionnelle (soixante d d n i . s t n e d i s

e

r © Groupe Eyrolles Groupe © P

P E MMEP Presidents.indd 21 4 0 : 1 1

Chapitre 1. Les présidents de la Troisième République (1870-1940) 2 1 / 1 0 / 7 23 117/01/12 11:04

Thiers La Documentation française La Documentation (1871-1873) © Le pionnier ciel d’Adolphe Thiers - Président de la République française (1871-1873) française de la République Thiers - Président ciel d’Adolphe Portrait offi Portrait 3 2

d d n i . s t n e d i s

e

r © Groupe Eyrolles Groupe © P

P E MMEP Presidents.indd 23 Il naît en 1797 à d’un père mi-ouvrier, mi-aventurier, et d’une mère blanchisseuse. Diplômé en droit de la faculté d’Aix-en-, il est d’abord avocat à où il rencontre Talleyrand, « le diable boiteux », qui remarque ses talents. Relation de cause à effet ? Thiers est très tôt avide de pouvoir. Opposant à l’autoritarisme de , il écrit d’abord pour deux journaux, et Le Courrier français, puis, de 1823 à 1827, il se consacre à son Histoire de la Révolution, premier ouvrage conséquent sur cette période. Son prestige lui vaut de fonder le journal en 1830, dans lequel il plaide pour « un roi-citoyen ». Il est un des leaders du nouveau régime après la révolution de Juillet en 1830. Il sera sept fois ministre sous la monarchie de Juillet. Conseiller d’État puis député d’Aix, il est ministre de l’Intérieur en 1832 puis en 1834 (c’est lui qui réprime la révolte des canuts à ). C’est aussi à cette époque, en 1833, qu’il entre à l’Académie française. Il revient au gouvernement en 1836 aux Affaires étrangères puis à la présidence du Conseil. Il occupe à nouveau ces postes de mars à octobre 1840 puis est écarté du pouvoir.

La petite histoire Thiers est un des plus petits présidents de la République : moins de 1,65 mètre ! Mais il fut certainement, malgré un court mandat, un des plus actifs de la Troisième République. Son interventionnisme aux chambres explique que le président ait été interdit d’accéder à celles-ci jusqu’en 2009 ! On prétend que Thiers aurait épousé sa propre fi lle, Mademoiselle Élise Dosne, qui avait 15 ans quand, le 6 novembre 1833, fut signé un contrat de mariage entre les deux. Sa mère, Eurydice Dosne, était en effet la maîtresse de Thiers et

Les présidents de 1870 à nos jours Les présidents la famille Dosne a activement soutenu la carrière de ce dernier. Notons aussi que Thiers fut, de tous les présidents des Troisième et Quatrième Républiques, le plus victime d’une iconographie caricaturale moquant sa petite taille, son toupet blanc et ses petites lunettes !

S’il soutient Louis-Napoléon Bonaparte (qu’il appelle cependant « le crétin »), il refuse le ministère qu’il lui propose en 1848. La même année il est élu député. En 1849, il prend la tête du parti de l’Ordre. Quelques années avant, il a commencé la rédaction d’une Histoire du Consulat et de l’Empire, achevée en 1862 (mais publiée en plusieurs volumes de 1845 à 1862), et qui fait encore © Groupe Eyrolles © Groupe 24

MMEPEP PPresidents.inddresidents.indd 2424 117/01/127/01/12 11:0411:04 4 0 : 1 1

Chapitre 1. Les présidents de la Troisième République (1870-1940) 2 1 / 1 0 / 7 25 117/01/12 11:04 »). C’est « Nous déclare déclare À peine . la vierge rouge rouge la vierge , prévoit que le chef de l’exécu- que , prévoit constitution Rivet constitution qui veulent continuer la guerre contre la Prusse : contre guerre la continuer qui veulent » qui, du 22 au 28 mai, verra près de 20 000 fusil- près » qui, du 22 au 28 mai, verra « Chef ? On va me prendre pour un cuisinier ! » me prendre « Chef ? On va « Ne parlez plus d’honneur devant des gens qui en ont autant devant des gens qui en ont autant « Ne parlez plus d’honneur mettent leur honneur à ne pas risquer que vous, mais qui pour une fausse popularité qu’on vient de perdre leur pays (…). Entendez la vérité ; si vous ne courtiser à cette tribune de ou la croire, vous pourrez vanter l’avenir voulez pas l’écouter vainement ; vous le perdrez au moment votre nation, mais bien » même où vous le vanterez. « les démagogues », 5 semaine sanglante semaine sanglante 2

le 31 août qu’il prend le titre de président de la République. Il sera le Il sera de la République. de président le titre le 31 août qu’il prend de type la première hésitante, République Troisième de cette premier pas de Constitution. n’a toujours qui cependant parlementaire, gouver- forme pas d’autre que nous ne reconnaissons déclarer entendons », que la République universel au suffrage appropriée nementale 1872. Gambetta le 22 septembre Le 15 mars 1871, en mai 1871. de Francfort le traité C’est Thiers qui conclut de Paris. la Commune peu avant à Versailles, il installe le gouvernement par hommes, commandée de 100 000 armée de près une Il y constitue communardes la capitale des mains ? Reprendre L’objectif Mac-Mahon. France. allemandes hors de les armées d’occupation et aussi repousser la durant notamment sont violemment combattus Les « pour moitié dont 10 000 condamnations, lés et 38 000 arrestations, , « (dont Calédonie en Nouvelle envoyés La dite loi du 31 août 1871, tif prenne le nom de président de la République française. L’Assemblée, L’Assemblée, française. de la République le nom de président tif prenne provisoire théoriquement titre donne ce souverain, du pouvoir titulaire de du traité à la suite à Thiers. En effet, est monarchiste) (la majorité nommé, il déclare : nommé, il déclare Le 17 février 1871, l’Assemblée vote une résolution le désignant à main une résolution vote l’Assemblée 1871, Le 17 février française de la République exécutif chef du pouvoir levée référence. En 1851, après s’être opposé au coup d’état du 2 décembre, il est du 2 décembre, d’état au coup opposé s’être après En 1851, référence. en Italie et en Suisse. puis est exilé l’Angleterre expulsé vers arrêté, en 1863, il devient de Paris député Réélu 1852. l’été durant Thiers revient les « liber- en réclamant impériale de la dictature adversaire le principal appe- à ceux, ainsi il s’adresse à l’Assemblée, 1870, ». En nécessaires tés lés d d n i . s t n e d i s

e

r © Groupe Eyrolles Groupe © P

P E MMEP Presidents.indd 25 Francfort, il jouit d’un grand prestige lui permettant de dominer la vie politique, où son aisance orale fait merveille. On peut dire que de tous les présidents qui vont se succéder jusqu’en 1946, il est certainement celui qui avait le plus d’intentions, le plus de capacités et qu’il était certainement le plus actif. Thiers, ancien monarchiste, défend dès qu’il le peut cette République balbutiante. Ainsi dans un message à l’assemblée du 13 novembre 1872, il précise :

« La République existe, elle est le gouvernement légal du pays. Vouloir autre chose serait une nouvelle révolution, et la plus redoutable de toutes. Ne perdons pas de temps à la proclamer, mais employons-le à lui imprimer ses caractères durables et nécessaires. Une commission, nommée par vous, il y a quelque temps, lui donnait le nom de conservatrice ; emparons-nous de ce titre et tâchons qu’il soit mérité. » Mais l’interventionnisme de Thiers à l’Assemblée devient de plus en plus pesant. Le 13 mars 1873 est votée la loi de Broglie. Celle-ci prévoit notamment que le président ne peut intervenir directement devant ladite Assemblée que pour la politique extérieure. Cette loi est dite aussi « anti-Thiers » car celui-ci, avec un art, notamment oratoire, consommé, infl uait sur les débats parlementaires. Pourtant Sainte-Beuve dira : « M. Thiers commence toujours par parler des choses ; il fi nit quelquefois par les apprendre. » Désormais, avec cette loi, le président ne peut intervenir au Parlement que par le biais d’un message lu par un ministre. C’est l’origine directe du message prévu à l’article 18 de la Constitution de

Les présidents de 1870 à nos jours Les présidents 1958 qui permet au chef de l’État de faire lire un message au Parlement. Précisons que depuis 2008, il peut aussi venir faire un discours au Parlement réuni en Congrès à Versailles (en juin 2009 par exemple). Durant son mandat, Thiers va se consacrer à redresser la situation inté- rieure du pays selon trois priorités : payer l’indemnité de guerre (près de 5 milliards de francs), faire partir les troupes allemandes et réorganiser l’armée défaite. Il y réussit plutôt bien. C’est lui qui confi e la gestion des départements aux conseils généraux (août 1871) et qui institue un service militaire obligatoire d’une durée de 5 ans pour tous les hommes (juillet 1872). Cette réforme interdit aux militaires, souvent républicains, © Groupe Eyrolles © Groupe 26

MMEPEP PPresidents.inddresidents.indd 2626 117/01/127/01/12 11:0411:04 4 0 : 1 1

Chapitre 1. Les présidents de la Troisième République (1870-1940) 2 1 / 1 0 / 7 27 117/01/12 11:04 ou Au-delà de la « le régime qui nous « le régime « La République sera conservatrice ou ne sera ou ne sera conservatrice sera « La République « un combattant avec le sabre cloué au derrière » cloué au derrière le sabre avec « un combattant Cette déclaration va lui coûter cher notamment au sein cher notamment lui coûter va déclaration Cette hommes rares qu’il fut un des très nir sur Thiers sans dire « un porc à l’engrais dans la préfecture de Versailles ». de Versailles dans la préfecture à l’engrais « un porc Cette République dont il estime aussi être aussi être dont il estime République Cette « La présidence est un enfer, je n’y retournerai pas, et vous- « La présidence est un enfer, je n’y retournerai pas ! Vous ne pouvez même, mon cher Maréchal, n’y entrez parti. Aujourd’hui le pas savoir ce que sont les exigences d’un nature militaire telle pouvoir est un guêpier dans lequel une heures. » que la vôtre perdrait patience en quarante-huit « J’ai pris mon parti de la République. Je l’ai pris, oui, vous « J’ai pris mon parti de la République. Je la monarchie savez pourquoi ? (…). Parce que, pratiquement, ne peut l’occuper à est impossible : il n’y a qu’un trône et on y trompez pas, la trois ! Aussi bien, dans les masses, ne vous République a une majorité ! » 7 2

de la majorité monarchiste qui le voit comme un traître et va, avec la avec va, et traître un comme qui le voit monarchiste de la majorité en mino- le mettre , de l’Assemblée du président complicité 344. contre par 360 voix rité démissionner le 24 mai en Thiers préfère que de se soumettre, Plutôt persuadé qu’on ans. Il est toutefois à peine deux au pouvoir étant resté remar- assez un discours occasion à cette Il prononce le rappellera. de de Chambord, aux comtes dans lequel, confronté quable à la tribune, : il donne son sentiment sur la République Napoléon, au prince et Paris divise le moins ». encore encore Adrien Dansette rapporte aussi les propos de Thiers au sujet du prési- aussi les propos rapporte Adrien Dansette : dent de la République Ce même jour, il déclare aussi à son successeur Mac-Mahon : Mac-Mahon aussi à son successeur il déclare même jour, Ce le droit de vote. C’est à ce moment-là que l’armée acquiert son surnom son surnom l’armée acquiert que moment-là ce C’est à vote. de le droit ». Muette « la Grande point à tel mise en place, qui est conservatrice politique très C’est une : lui-même dira que Thiers pas. » force des images, l’analyse de Thiers est aussi lucide que prémonitoire. l’analyse de Thiers est aussi lucide des images, force On ne peut fi idée à se soucier d’une certaine République politiques de la Troisième : il déclare 1875, le 17 octobre à Arcachon, Dans un discours européenne. d d n i . s t n e d i s

e

r © Groupe Eyrolles Groupe © P

P E MMEP Presidents.indd 27 « Il y a quarante ans, le principe de la politique européenne était l’intervention, et maintenant, au contraire, la non-intervention est le principe adopté dans tous les cabinets (…). Telle est l’Europe de 1875, si différente de celle de 1815, et même de 1830 ! Elle était liguée, il y a quarante ans, contre les réformes, et présentement elle est tout entière réformatrice. » En 1876, passionné de politique et en bonne santé, il est réélu à 79 ans député de la Seine. Lors de la première séance, il est acclamé par ses collègues qui saluent en lui le « libérateur du territoire ». En mai 1877, il s’associe au manifeste des 363 députés républicains qui refusent la confi ance au cabinet de Broglie. C’est une crise politique entre républi- cains et monarchistes qui débouche, le 25 juin, sur une dissolution, la dernière jusqu’en… 1955 ! Thiers meurt subitement le 3 septembre 1877 chez lui, à Saint-Germain- en-Laye. Il n’assiste donc pas au triomphe des républicains aux élections du 28 octobre 1877. Ses obsèques, où se rassemblèrent plus de 20 000 personnes, prirent l’allure d’une manifestation anti-gouvernementale. Thiers repose dans un mausolée assez monumental à côté de la chapelle du Père-Lachaise, dans le cimetière éponyme. Les présidents de 1870 à nos jours Les présidents © Groupe Eyrolles © Groupe 28

MMEPEP PPresidents.inddresidents.indd 2828 117/01/127/01/12 11:0411:04 4 0 : 1 1

Chapitre 1. Les présidents de la Troisième République (1870-1940) 2 1 / 1 0 / 7 93 117/01/12 11:04 , incapables de s’entendre , incapables de s’entendre cilement adoptée (à peine cilement adoptée « régime des partis« régime » 3 9

sur un projet de constitution, de Gaulle quitte le pouvoir le 20 janvier le 20 janvier le pouvoir de Gaulle quitte de constitution, sur un projet ans. douze du désert durer » qui va « traversée 1946. Il entame une sa cependant , il expose Bayeux de son discours Le 16 juin 1946, dans de de la constitution le canevas qui sera institutionnelle conception de la Quatrième surtout l’antithèse de la constitution sera 1958. Ce au schéma parlementaire Celle-ci, alors en préparation. République est diffi on reviendra, alambiqué sur lequel de Gaulle commue la peine capitale du premier en prison à perpétuité. à perpétuité. en prison du premier capitale la peine commue de Gaulle à l’Île d’Yeu. en 1951 et repose décède Pétain pour résu- est organisé proposant, un référendum 1945, octobre Le 21 de 1875 à la Constitution solutions : un retour deux le choix entre mer, l’em- solution Laseconde ou l’élection constituante. d’une assemblée que meurt, octobre la juridiquement, 21 C’est donc ce porte largement. République. Troisième du le retour Mais, devant 35 % des électeurs inscrits en raison d’un taux d’abstention de près de de près d’un taux d’abstention inscrits en raison 35 % des électeurs le 27. 1946 et promulguée 33 %) le 13 octobre d d n i . s t n e d i s

e

r © Groupe Eyrolles Groupe © P

P E MMEP Presidents.indd 93 Table des matières Sommaire ...... 7 Introduction ...... 9 Un peu d’histoire…...... 9 Le cas particulier de Louis-Napoléon Bonaparte (1848-1851) ...... 10 Partie I : Le temps des présidents maîtres de cérémonie (1870-1958)...... 15

Chapitre 1 : Les présidents de la Troisième République (1870-1940) . . . . 19 Thiers (1871-1873) : le pionnier ...... 23 Patrice de Mac-Mahon (1873-1879) : un militaire à l’Élysée ...... 29 Jules Grévy (1879-1887) : le premier président soumis de la République . . 35 Marie-François (1887-1894) : le premier grand diplômé à l’Élysée ...... 41 Jean Casimir-Perrier (1894-1895) : un président « intérimaire » ...... 45 Félix Faure (1895-1899) : le « président-soleil » ...... 49 Émile Loubet (1899-1906) : le héraut de la république radicale ...... 53 Armand Fallières (1906-1913) : le « patriarche de la République » ...... 59 Raymond Poincaré (1913-1920) : la compétence et l’intelligence...... 63 (du 18 février au 20 septembre 1920) : une présidence d’égarement ...... 69 (1920-1924) : un ministre de gauche, un président de droite ...... 73 (1924-1931) : le plus populaire de la Troisième République ...... 77 (1931-1932) : l’exemple d’ascension sociale républicaine . . . 83 © Groupe Eyrolles © Groupe 187

MMEPEP PPresidents.inddresidents.indd 187187 117/01/127/01/12 11:0411:04 (1932-1940) : le dernier président d’une république agonisante ...... 87 Conclusion : la période 1940-1946 ...... 91 Chapitre 2 : Les présidents de la Quatrième République (1946-1958) . . .95 (1947-1954) : la présidence arbitrale ...... 99 René Coty (1954-1958) : le dernier président de la Quatrième République ...... 103 Partie II : Le temps des présidents magistrats suprêmes (1958-2007) ...... 109

Chapitre 1 : Le fondateur : (1958-1969) ...... 113 Fondation et décolonisation (1958-1965) ...... 117 La fondation ...... 117 La décolonisation ...... 119 Pérennisation et éloignement (1965-1969) ...... 121 La pérennisation ...... 121 L’éloignement ...... 123 Chapitre 2 : Les successeurs : de à (1969-2007) ...... 127

Georges Pompidou (1969-1974) : l’héritier classique ...... 129 Le maintien ...... 131 Les infl exions ...... 133 Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981) : le libéral avancé ...... 135 François Mitterrand (1981-1995) : l’homme du changement ...... 141 Les présidents de 1870 à nos jours Les présidents Sur le chemin de l’Élysée ...... 142 Le premier mandat (1981-1988) ...... 144 Le second mandat (1988-1995) ...... 150 Jacques Chirac (1995-2007) : l’héritier moderne ...... 155 1995-2002 ...... 157 2002-2007 ...... 161 (2007- ) : une présidence atypique ...... 167 Avant l’Élysée ...... 168 À l’Elysée ...... 170 © Groupe Eyrolles © Groupe 188

MMEPEP PPresidents.inddresidents.indd 188188 117/01/127/01/12 11:0411:04 4 0 : 1 1

Table des matières 2 1 / 1 0 / 7 117/01/12 11:04 189 Glossaire Glossaire ...... 177...... 183...... Bibliographie ...... 185...... Index 9 8 1

Conclusion ...... 175 Conclusion d d n i . s t n e d i s

e

r © Groupe Eyrolles Groupe © P

P E MMEP Presidents.indd 189