Golf-Drouot. Le Temple Du Rock

Total Page:16

File Type:pdf, Size:1020Kb

Golf-Drouot. Le Temple Du Rock Golf-Drouot LE TEMPLE DU ROCK HENRI LEPROUX avec la collaboration d'Alice Hubel Golf-Drouot LE TEMPLE DU ROCK ÉDITIONS ROBERT LAFFONT PARIS Les auteurs remercient Emmanuel Richomme pour son travail de documentation. Si vous désirez être tenu au courant des publications de l'éditeur de cet ouvrage, il vous suffit d'adresser votre carte de visite aux Éditions Robert Laf- font, Service « Bulletin », 6, place Saint-Sulpice, 75279 Paris Cedex 06. Vous recevrez régulièrement, et sans engagement de votre part, leur bulletin illustré, où, chaque mois, sont présentées les nouveautés que vous trouverez chez votre libraire. © Éditions Robert LafTont, S.A., Paris, 1982 ISBN 2-221-00725-5 A ma femme Le rock en France vient d'avoir vingt-sept ans ! Presque trente, l'âge de raison, plus tout à fait vingt, celui de l'énergie pure. Une date qui me fait rêver, c'est le temps des souvenirs, le temps des bilans, mais toujours de l'aventure. Car le rock'n'roll, émanation spontanée de notre époque, lui est devenu de nos jours indispensable. Bien sûr, on peut épiloguer fort longtemps et savam- ment sur les origines du rock, sa naissance, ou plutôt son explosion. Je préfère, quant à moi, le suivre pas à pas dans un lieu que je connais bien, le Golf-Drouot. Au Golf, l'histoire a défilé, depuis vingt-sept ans, sans que nous nous en rendions complètement compte, tant nous étions passionnés de musique, avec une jeunesse toujours renouvelée. De Johnny Hallyday et Eddy Mit- chell, en passant par Trust et Téléphone, je suis fier que le Golf ait été à l'origine de leurs histoires. Et jus- tement, leurs histoires — et celles de beaucoup d'autres —, il paraît — et c'est vrai — que cela fait l'His- toire tout court! Qui aurait pu penser cela, au début des années soixante, lorsque le rock et la jeunesse étaient considérés comme des trublions sans enver- gure ni intérêt par la grande majorité des gens? A présent, même les hommes politiques semblent s'intéresser à cet épiphénomène qui a forgé deux géné- rations d'électeurs... Voilà une consécration. Du moins s'intéressent-ils à la chanson. A quand le tour du rock? Il ne faut pas croire que toutes les facilités aient été accordées à cette bientôt vénérable institution. On construit bien des stades et des maisons de la culture, mais il y a toujours autant de mômes en France, dissé- minés, qui ne trouvent pas d'endroit pour jouer cette musique qui les aide à vivre, des mômes parqués comme des parias dans des salles de concert datant d'une ère qui ignore le confort et à des prix vertigineux. Ces mômes-là, leurs grands frères, leurs parents, leurs copains et leurs petites amies, ce sont ceux du Golf; j'ai voulu leur raconter cette légende toute simple, sous forme de chronique. On me le demandait depuis longtemps déjà, et je reculais devant la tâche méticuleuse de rassembler, bribe par bribe, trace par trace, ces événements qui se sont succédé au premier étage du 2, rue Drouot... Le moment est venu, je crois. Le Golf est fermé, selon une loi qui interdit l'existence de deux débits de boissons dans un même endroit. Le Golf-Drouot fait partie du café d'Angleterre, ce qui le condamne, et les actuels propriétaires songent même à en faire des bu- reaux. Dommage. Tout finit dans une sombre question de limonade et de bureaucratie, et j'en ai presque pris mon parti, à force de découragement et de fatigue à lutter contre des moulins à vent... En tout cas, je gar- derai précieusement dans ma mémoire les images du passé. C'est aussi pour laisser un témoignage, repeindre avec des mots les murs du Golf qui s'effri- tent, colmater les brèches qui le lézardent, que j'ai collaboré avec Alice Hubel. Je crois aux zones magiques, au destin, à l'atmo- sphère. Rien n'est plus passionnant que de revivre une ambiance exacte, un jour, une nuit, une fin d'après- midi. Je hantais le Golf depuis vingt-sept ans, souvent jusqu'au petit matin. Une drôle de servitude dont on n'arrive plus à se défaire, à la longue. Cependant, lorsque nous en sommes partis définitivement, avec Colette, ma femme, la caissière du Golf, nous étions tristes, comme lorsque la fin du film n'est pas tout à fait celle qu'on aurait souhaitée... Et encore, au cinéma on peut parfois fabriquer des happy ends qui n'existent pas dans cette réalité! Mais trêve d'amertume. Je retrouve toute ma séré- nité en me répétant ce proverbe chinois qui me plaît et qui dit : « Pour réussir sa vie, il faut avoir un fils, plan- ter un arbre, et écrire un livre. » J'ai rempli les deux premières conditions, et mon livre, ce sera celui-ci, il existe parce que le Golf est là. Alors, surtout, ce livre est celui du Golf-Drouot. Mais, direz-vous, le Golf, au fond, qu'est-ce que c'est? J'ai envie de dire, abrupte- ment : un fait accompli. Ni Versailles, le palais, ni Lipp, la brasserie. Un local, ancien thé dansant, s'il vous plaît, où sont passés des musiciens, des gens. Ni une boîte à la mode, même si elle fut suivie, ni un édifice destiné à glorifier son constructeur. Quand on entre au Golf, cela ne sent ni l'histoire, ni le must, ni la frime. En regardant autour de soi, on voit juste un mur orné de photos et un panneau 1 Un peu plus loin, à 1. « C 'est ici, au Golf-Drouot, que naquit, en 1955, le rock français dont les tinue...principaux » interprètes furent Johnny Hallyday et Eddy Mitchell, et la fête con- gauche, il y a la salle des slows, à droite, le tremplin, une sorte de scène totalement artisanale et une salle réduite, aux murs ornés de fresques naïves et « rocky »... Le Golf, ce n'est que cela, mais c'était fou de le sen- tir vivre, vibrer, et se peupler, indéfiniment depuis toutes ces années. Le théâtre n'avait d'âme que grâce aux acteurs, mais l'originalité de ce théâtre-là, c'est que les spectateurs y étaient aussi les acteurs. Dans la plus pure tradition du happening musical des années soixante-dix. « Pionnier » me semble le terme le plus choisi pour définir le Golf. Un pionnier crée quelque chose de toutes pièces, en général de ses propres mains ; après le pionnier vient celui qui fait, en somme, fructifier tout ça. Au Golf, nous n'avons jamais dépassé le stade du pionnier, nous sommes restés des artisans, et si les vedettes révélées au Golf ont contribué à l'expansion industrielle du rock, nous sommes toujours restés fidèles à notre vocation. Donner une chance aux jeunes, aux nouveaux, sans arrêt. Cela suppose tout un état d'esprit, et en chiffres cela se traduit par la baga- telle de plus de 6 000 auditions de groupes et de pas- sages sur scène. Comme on dit dans le métier : il faut assurer. Cela vaut au Golf en tout cas de figurer dans le Livre des records ! Certains soirs de morosité, je l'avoue, je me suis posé la question : « Mais pourquoi faire tout ça, après tout? » Le Golf n'est pas à moi, je n'en suis que le directeur et l'animateur, entre autres occupations plus pratiques et moins reluisantes. Alors pourquoi? La seule explication que je pourrais donner à cet acharne- ment, c'est l'engrenage de la passion ! Mais oui. Rien d'autre ne m'a jamais poussé à recevoir tous ces jeunes, armés de guitares et autres ustensiles bruyants, dont certains ont ensuite continué leur route, et d'autres sont toujours aussi excités à l'idée de jouer de la musique. Mais pas n'importe quelle musique, inutile de le préciser. A l'époque où j'ai entendu les premiers rocks, j'avais tout juste vingt-sept ans, et ce fut pour moi la première initiation musicale. Buddy Holly, Eddie Cochran, Gene Vincent et Elvis furent mes maîtres. Buddy, Big Popper et Ritchie Valens moururent ensemble en février 1959 dans un accident d'avion. Cochran se tua l'année suivante 1 James Dean était mort cinq ans auparavant dans son bolide fulgurant. Elvis était encore fringant et hawaiien. Au Golf, on parlait du mythe de la génération sauvage dont « Rebelle » était l'attitude clé. Aujourd'hui, les temps passent, on parle de génération froide. Mais de Love me tender à Antisocial on peut dire qu'une certaine tra- dition demeure, celle du mal de vivre. On s'aperçoit d'ailleurs avec les années que c'est un état hautement créatif. Moi, j'étais plus âgé qu'eux : ils avaient tous moins de vingt ans, j'étais en quelque sorte leur grand frère. Puis, je suis devenu encore plus âgé, et eux, ils étaient toujours aussi jeunes ! Alors me voilà un peu leur père, mais pas paternaliste, familial, je préfère. Le Golf, à sa façon, a élevé quelques enfants (en fait il en est passé 3 millions!), les a rassurés, a donné un but à leurs vagabondages nocturnes et leurs errances désœuvrées, 1. En taxi à bord duquel se trouvait Gene Vincent : le taxi roulait à vive allure en direction de l'aéroport de Londres, un pneu éclata, la voiture s'écrasa contre un lampadaire. Eddie Cochran ne reprit jamais connaissance. C'était un dimanche de Pâques, le 17 avril 1960. mais musiciennes. C'est la chose qui compte le plus pour moi. Voici le moment, à présent, d'ouvrir le livre d'images.
Recommended publications
  • Nicolas Duvauchelle Sveva Alviti Riccardo Scamarcio
    JULIEN MADON, LISA AZUELOS ET JÉRÔME SEYDOUX PRÉSENTENT SVEVA RICCARDO JEAN-PAUL NICOLAS ALVITI SCAMARCIO ROUVE DUVAUCHELLE UN FILM DE LISA AZUELOS PHOTO THIBAULT GRABHERR - CRÉDITS NON CONTRACTUELS PHOTO THIBAULT ALESSANDRO BORGHI VALENTINA CARLI BRENNO PLACIDO NIELS SCHNEIDER VITTORIO HAMARZ VASFI DAVIDE LORINO HAYDEE BORELLI AVEC LA PARTICIPATION DE VINCENT PEREZ ET PATRICK TIMSIT WWW.DALIDALEFILM.COM JULIEN MADON, LISA AZUELOS ET JÉRÔME SEYDOUX PRÉSENTENT SVEVA RICCARDO JEAN-PAUL NICOLAS ALVITI SCAMARCIO ROUVE DUVAUCHELLE UN FILM DE LISA AZUELOS DURÉE : 2H04 SORTIE LE 11 JANVIER DISTRIBUTION RELATIONS PRESSE PATHÉ DISTRIBUTION DOMINIQUE SEGALL COMMUNICATION 2, RUE LAMENNAIS 8, RUE DE MARIGNAN 75008 PARIS 75008 PARIS TÉL. : 01 71 72 30 00 TÉL. : 01 45 63 73 04 [email protected] MATÉRIEL TÉLÉCHARGEABLE SUR WWW.PATHEFILMS.COM LISA AZUELOS, POURQUOI UN FILM SUR DALIDA ? À dire vrai, je n’étais pas particulièrement fan de Dalida avant de commencer à travailler sur elle. On me l’a en quelque sorte mise sous le nez lorsqu’on m’a proposé le projet ! Dès que j’ai commencé à me documenter sur elle, j’ai senti une émotion très forte, et qui n’a fait que croître. Dalida n’est pas qu’une femme de records - artiste française la plus récompensée du show business, 170 millions de disques vendus, 2000 chan- sons enregistrées, 70 disques d’or etc... - c’est un person- nage hors du commun. Tous les gens célèbres n’ont pas eu un destin. Elle, si. QUE VOULEZ-VOUS DIRE ? Sa trajectoire est aussi lumineuse que tragique ! La vie de Dalida, c’est un roman, avec tous les ingrédients des séries les plus addictives.
    [Show full text]
  • MASARYKOVA UNIVERZITA Les Chansonnières Françaises Du XX E
    MASARYKOVA UNIVERZITA PEDAGOGICKÁ FAKULTA Katedra francouzského jazyka a literatury Les chansonnières françaises du XXe siècle Bakalářská práce Brno 2018 Vedoucí práce: Vypracovala: doc. Mgr. Václava Bakešová, Ph.D. Veronika Prudilová Prohlášení Prohlašuji, že jsem závěrečnou bakalářskou práci vypracovala samostatně s využitím pouze citovaných literárních pramenů, dalších informací a zdrojů v souladu s Disciplinárním řádem pro studenty Pedagogické fakulty Masarykovy univerzity a se zákonem č. 121/2000 Sb., o právu autorském, o právech souvisejících s právem autorským a o změně některých zákonů (autorský zákon), ve znění pozdějších předpisů. V Brně dne 30. 3. 2018 ………………………… Veronika Prudilová 2 Poděkování Na tomto místě bych ráda poděkovala své vedoucí bakalářské práce doc. Mgr. Václavě Bakešové, Ph.D. za odborné vedení, věnovaný čas, trpělivý přístup a cenné rady, které mi dávala během tvorby mé bakalářské práce. Dále bych chtěla poděkovat své rodině a blízkým za podporu a pochopení. 3 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION ....................................................................................................... 6 PARTIE THÉORIQUE ................................................................................................ 9 1 CHANSON FRANÇAISE AU XXE SIÈCLE .................................................... 10 1.1 Notion de la chanson française .................................................................... 10 1.2 Évolution de la chanson au XXe siècle et son rapport à l’histoire ............... 11 1.2.1 Belle Époque
    [Show full text]
  • DALIDA-DERFILM.DE /DALIDA.DERFILM NFP MARKETING UND DISTRIBUTION* Und TELEPOOL Präsentieren
    JULIEN MADON, LISA AZUELOS UND JÉRÔME SEYDOUX PRÄSENTIEREN SVEVA RICCARDO JEAN-PAUL NICOLAS ALVITI SCAMARCIO ROUVE DUVAUCHELLE EIN FILM VON LISA AZUELOS ALESSANDRO BORGHI VALENTINA CARLI BRENNO PLACIDO NIELS SCHNEIDER VITTORIO HAMARZ VASFI DAVIDE LORINO HAYDEE BORELLI MIT BETEILIGUNG VON VINCENT PEREZ UND PATRICK TIMSIT WWW.DALIDA-DERFILM.DE /DALIDA.DERFILM NFP MARKETING UND DISTRIBUTION* und TELEPOOL präsentieren Regie Lisa Azuelos Darsteller Sveva Alviti, Riccardo Scamarcio, Jean-Paul Rouve, Nicolas Duvauchelle, Alessandro Borghi, Valentina Carli, Brenno Placido, Niels Schneider, Vittorio Hamarz Vasfi , Davide Lorino, Haydee Borelli Produktion Julien Madon, Lisa Azuelos, Jérôme Seydoux Ausführender Produzent Philippe Guez Co-Produzenten Nadia Khamlichi, Gilles Waterkeyn, Bastien Sirodot, Romain Le Grand, Vivien Aslanian Co-Produktion BETHSABÉE MUCHO, PATHÉ PRODUCTION, TF1 FILMS PRODUCTION, UMEDIA UNIVERSAL MUSIC PUBLISHING Unterstützt von CANAL+, TF1, OCS, HD1 In Kooperation mit RAI CINEMA, LES PRODUCTIONS ORLANDO, UFUND, JOUROR AB 10. AUGUST 2017 IM KINO WWW.DALIDA-DERFILM.DE /DALIDA.DERFILM VERLEIH NFP marketing & distribution* Kantstraße 54 | 10627 Berlin Tel: 030 232554 213 www.NFP.de TELEPOOL GmbH Sonnenstraße 21 | 80331 München Tel: 089-55876-200 www.telepool.de VERTRIEB Filmwelt Verleihagentur Rheinstraße 24 | 80803 München Tel: 089 277752 17 www.fi lmweltverleih.de PRODUKTION DALIDA ist eine Produktion von Bethsabée Mucho, Pathé Production, TF1 Films Production, Umedia und Universal Music Publishing, unterstützt von Canal+, TF1,
    [Show full text]
  • Édith Piaf 1 Édith Piaf
    Édith Piaf 1 Édith Piaf Édith Piaf Edith Piaf Alias La Môme Piaf Nom Édith Giovanna Gassion Naissance 19 décembre 1915 Paris, France Décès 10 octobre 1963 (à 47 ) Grasse, France Années actives 1935 - 1963 Labels Disques Decca (1947-1948) Édith Piaf née Édith Giovanna Gassion (le 19 décembre 1915 à Paris - morte le 10 octobre 1963 à Grasse) est une chanteuse française de music-hall et de variétés, considérée comme l'archétype de la chanteuse française, et sans doute la plus connue dans l'histoire en France comme à l'étranger. Surnommée à ses débuts « la Môme Piaf », on lui doit de très nombreux succès du répertoire francophone comme La Vie en rose, Non, je ne regrette rien, Hymne à l'amour, Mon légionnaire, La Foule ou Milord. Personnalité hors norme, elle a inspiré de nombreux compositeurs, fut le mentor de nombreux jeunes artistes et a connu une renommée internationale, malgré une fin de carrière rendue difficile par de graves problèmes de santé. Édith Piaf fut aussi comédienne au théâtre et au cinéma. Biographie Enfance Édith naît le 19 décembre 1915 à Paris, au 72 rue de Belleville, dans le 20e arrondissement, d'après la plaque apposée sur la maison sise à cette adresse ; selon son acte d'état-civil, Édith Giovanna Gassion est née 4 rue de la Chine, adresse de l'hôpital Tenon[1] . Enfant du spectacle[2] , née dans la misère, elle est la fille de Louis Alphonse Gassion, artiste de cirque contorsionniste (né à Castillon dans le Calvados le 10 mai 1881, mort le 3 mars 1944 à Paris) et d'Annetta Maillard (4 août 1895-6 février 1945), Line Marsa de son nom d'artiste, chanteuse de rue d’origine française, née à Livourne (Italie).
    [Show full text]
  • Nicolas Duvauchelle Sveva Alviti Riccardo Scamarcio Jean-Paul Rouve
    JULIEN MADON, LISA AZUELOS AND JÉRÔME SEYDOUX PRESENT SVEVA RICCARDO JEAN-PAUL NICOLAS ALVITI SCAMARCIO ROUVE DUVAUCHELLE DIRECTED BY LISA AZUELOS PHOTO THIBAULT GRABHERR - CRÉDITS NON CONTRACTUELS PHOTO THIBAULT ALESSANDRO BORGHI VALENTINA CARLI BRENNO PLACIDO NIELS SCHNEIDER VITTORIO HAMARZ VASFI DAVIDE LORINO HAYDEE BORELLI WITH SPECIAL APPEARANCES BY VINCENT PEREZ AND PATRICK TIMSIT WWW.DALIDA-LEFILM.COM JULIEN MADON, LISA AZUELOS AND JÉRÔME SEYDOUX PRESENT SVEVA RICCARDO JEAN-PAUL NICOLAS ALVITI SCAMARCIO ROUVE DUVAUCHELLE DIRECTED BY LISA AZUELOS DURATION: 2H04 DISTRIBUTION INTERNATIONAL SALES PATHÉ DISTRIBUTION PATHÉ INTERNATIONAL 2, RUE LAMENNAIS 75008 PARIS TÉL. : 01 71 72 30 00 ADDITIONAL MATERIAL IS AVAILABLE TO DOWNLOAD AT WWW.PATHEFILMS.COM FROM HER BIRTH IN CAIRO IN 1933 TO HER FIRST CONCERT AT THE OLYMPIA IN PARIS IN 1956; FROM HER MARRIAGE TO LUCIEN MORISSE, DIRECTOR OF THE NEWLY EMERGING EUROPE 1 RADIO TO THE HEIGHT OF THE DISCO SCENE; FROM HER JOURNEY OF DISCOVERY TO INDIA TO THE INTERNATIONAL SUCCESS OF GIGI L’AMOROSO IN 1974, DALIDA THE FILM, IS A TOUCHING AND TRAGIC PORTRAIT OF AN EMOTIONALLY COMPLEX WOMAN WHO WAS BORN TO BE A STAR. AN UNCONVENTIONAL MODERN WOMAN LIVING IN CONVENTIONAL TIMES. DESPITE HER TRAGIC DEATH IN 1987, DALIDA’S STAGE PRESENCE AND INCREDIBLE TALENT CONTINUE TO LIVE ON. WHY DID YOU DECIDE TO MAKE A FILM ABOUT DALIDA? To be honest, I wasn’t really a fan of Dalida’s before I began working on this film. In some ways, she was kind of thrust upon me! Saying that, as soon as I started researching her life, I felt an empathy with her, and, as time passed, the bond got stronger and stronger.
    [Show full text]
  • Édith Piaf: a Cultural History
    ÉDITH PIAF: A CULTURAL HISTORY ÉDITH PIAF A Cultural History David Looseley LIVERPOOL UNIVERSITY PRESS Édith Piaf: A Cultural History First published 2015 by Liverpool University Press 4 Cambridge Street Liverpool L69 7ZU Copyright © 2015 David Looseley The right of David Looseley to be identified as the author of this book has been asserted by him in accordance with the Copyright, Design and Patents Act 1988. All rights reserved. No part of this book may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted, in any form or by any means, electronic, mechanical, photocopying, recording, or otherwise, without the prior written permission of the publisher. British Library Cataloguing-in-Publication data A British Library CIP record is available print ISBN 978-1-78138-257-8 epdf ISBN 978-1-78138-425-1 Typeset by Carnegie Book Production, Lancaster Printed in the UK by CPI Group (UK) Ltd, Croydon CR0 4YY. Contents CONTENTS Acknowledgements vii Chronology 1 Introduction 15 part i: narrating piaf 1 Inventing la Môme 27 2 Piaf and her public 45 3 A singer at war 65 part ii: piaf and chanson 4 A new Piaf 83 5 High art, low culture: Piaf and la chanson française 97 6 Ideology, tragedy, celebrity: a new middlebrow 113 part iii: afterlives 7 Losing Piaf 135 8 Remembering Piaf 153 9 Performing Piaf 171 Conclusion 185 Notes 193 References 233 Index 243 v For my granddaughter Elizabeth (Lizzie) Looseley-Burnet, with love Acknowledgements Acknowledgements would like to express my gratitude to the following, who in I various ways have helped me with the research for this book: Jacques d’Amboise, Ewan Burnet, Erica Burnham of the University of London in Paris, Di Holmes, Jim House, John and Josette Hughes, the late Tony Judt, Rhiannon Looseley, Bernard Marchois of the Musée Édith Piaf, Sue Miller, Cécile Obligi of the Bibliothèque nationale’s Département des arts du spectacle, Cécile Prévost-Thomas, Keith Reader, Philip Tagg, Florence Tamagne and Vera Zolberg.
    [Show full text]
  • It's You, Who Are the Last One, and It
    Mais toi, t’es le dernier, Mais toi, t’es le premier! (A quoi ça sert, l’amour) It’s you, who are the last one, And it’s you, who are the first! (What’s the point of love) Prologue I was twenty when, in the back rooms of the family hairdressing salon, my brother Théo asked me one day, ‘See that telephone, Christie? At 6p.m. in a few minutes, it’s going to ring. And do you know who’ll be at the other end of the line?’ I waited for the punch-line because Théo was looking at me so intently. ‘Edith Piaf.’ He loved playing tricks on me. It was probably one of his favourite activities. He took advantage of my unconditional love for him to lead me on many a wild goose chase. However, this time, the joke was a bit too big to swallow and I had difficulty believing him. Edith Piaf… Already at that time, long before the film starring Marion Cotillard, everyone knew of the entertainer from Belleville, born in poverty, who became a living legend, in a manner of speaking the very incarnation of French chanson. The Little Sparrow! Not one day went by without Milord, Non, je ne regrette rien or L’homme à la moto being played on the radio. Even her private life was followed by the French public, who seemed to have an intimate relationship with her. The newspapers had covered in detail her love affair with entertainer Yves Montand, then with the boxer Marcel Cerdan, who was lost in a plane crash.
    [Show full text]
  • Yonatan Karmon
    מגזין לריקודי עם ומחול עמותת ארגון המדריכים והיוצרים לריקודי עם Vol 103 | May 2020 Photo: A, Brener In The Light Of Memories Yonatan Karmon July 28 1931 February 6 2020 Dear Readers, This issue is entirely devoted to the man who molded Israeli folk dance for the stage and who greatly influenced the dances מגזין לריקודי עם ומחול done in dance sessions (harkadot). In recent years, we, the editors of “Rokdim-Nirkoda” magazine, have decided to interview and present articles about important Yaron Meishar עמותת ארגון המדריכים and significant people who have shaped and influenced Israeli והיוצרים לריקודי עם folk dance in the early years of the country (State of Israel). Vol. No. 103 | May 2020 Yonatan is of course, is one of the most notable of them. To Receive This Issue Please Press VIP Therefore, in November 2019, I called Yonatan in Paris and asked that our reporter, Miri Krymolowski, who was supposed arrive Publisher: in Paris, interview him for our magazine. “Not about today’s “Rokdim-Nirkoda” – Rokdim in activities”, I said, “but rather about your place in the history association with the Israeli Dance and development of Israeli folk dance from the 1940s to the Ruth Goodman Institute Inc. (IDI), U.S.A., Robert beginning of the 21st century. Levine, President, Ted Comet, Chairman No doubt there is much to hear from him, I thought. Editors: Yonatan happily agreed and asked me to call him when he arrives Yaron Meishar, Ruth Goodman, in Israel at the beginning of January 2020, and we scheduled a Danny Uziel time to meet for an interview at the café that was next to his Editorial Staff – Nirkoda: house in Tel Aviv…The meeting did not take place…I received Danny Uziel Shani Karni Aduculesi, Judy Fixler, word that Yonatan was no longer with us.
    [Show full text]
  • Queven D'une Rue a L'autre
    QUEVEN D’UNE RUE A L’AUTRE D’Allende à Zola, succinctes ou plus développées, documentations sur les personnages dont une rue de Quéven porte le nom d’après les articles parus dans RENOUVEAU, le bulletin paroissial de Quéven. (cliquer sur le nom pour atteindre la page désirée) A Salvatore ALLENDE André-Marie AMPERE Guillaume APOLLINAIRE Louis ARAGON Marcel AYME B Jean BART 7ème Bataillon FFI Charles BAUDELAIRE Henri BECQUEREL Paul BERT Léon BLUM Théodore BOTREL Hélène BOUCHER Louis BRAILLE Edouard BRANLY Georges BRASSENS Jacques BREL Aristide BRIAND Auguste BRIZEUX C René-Guy CADOU Jean-Pierre CALLOC'H Albert CALMETTE Albert CAMUS René CASSIN Yvette CAUCHOIS Jean CHARCOT Georges CHARPACK Emile CHARTIER René de CHATEAUBRIAND Jean COCTEAU Alice COLENO CONDORCET Ambroise CROIZAT D Alphonse DAUDET Charles DE GAULLE Olympe DE GOUGES Fernand DE LANGLE DE CARY Jean-Marie DEGUIGNET Marie DELAUNAY Charles DELESTRAINT Yves DIENY Alexandre DUMAS Henri DUPUY-DE-LÔME Anjela DUVAL E Albert EINSTEIN Paul ELUARD F Jules FERRY Paul FORT Benoit FRACHON Anatole FRANCE Célestin FREINET Pierre FRESNAY G Jean GABIN Gabrielle d’Arvor Rolland GARROS Jean GIONO GLENMOR Xavier GRALL Abbé GREGOIRE Louis GUILLOUX H Edouard HERRIOT Victor HUGO J Max JACOB Jean JAURES Frédéric JOLIOT-CURIE K Joseph KERBELLEC Joseph KESSEL L René LAËNNEC Léo LAGRANGE Alphonse de LAMARTINE Antoine LAVOISIER Anatole LE BRAZ Joseph LE BRIX Jean LE COUTALLER Jérôme LEJEUNE Joseph LE LEANNEC Yves LE LESLE François LE LEVE LE METAYER Emile LE MOLGAT Yves LE PRIEUR Auguste LE QUINTREC Alain
    [Show full text]
  • Édith Piaf (1915-1963)
    1/26 Data Édith Piaf (1915-1963) Pays : France Langue : Français Sexe : Féminin Naissance : Paris, 19-12-1915 Mort : Paris, 10-10-1963 Note : Auteur, compositrice et interprète (chanteuse) de chansons françaises Autre forme du nom : Édith Giovanna Gassion (1915-1963) ISNI : ISNI 0000 0001 2136 707X (Informations sur l'ISNI) Information (catalogue BnF archives et manuscrits) : Édith Piaf (1915-1963), chanteuse, parolière, compositrice. Édith Giovanna Gassion, fille et petite- fille de saltimbanques, suit très jeune son père au gré de ses pérégrinations d'artiste contorsionniste. Puis elle tente sa chance de son côté comme chanteuse, enchaînant les petits contrats. Sa carrière est lancée par Louis Leplée, le patron du cabaret Le Gerny's qui l'embauche en 1935 et la surnomme la "môme Piaf". C'est ensuite Raymond Asso qui la prend sous sa protection et lui donne son nom de scène définitif, Édith Piaf. Elle enregistre ses premiers disques, les portes des salles de spectacles parisiennes prestigieuses s'ouvrent (Bobino, l'ABC). C'est le début d'un succès mondial, non démenti jusqu'à sa mort. Interprète faisant partie du courant de la chanson dite réaliste, elle a enregistré au cours de sa carrière 350 chansons, dont 80 écrites par elle. Elle a également écrit des chansons pour d'autres artistes, et joué au théâtre et au cinéma. data.bnf.fr 2/26 Data Édith Piaf (1915-1963) : œuvres (1 477 ressources dans data.bnf.fr) Œuvres musicales (1 427) "Sans un homme" "La voix humaine. FP 171" (1961) (1958) de Marguerite Monnot de Francis Poulenc avec Édith
    [Show full text]
  • Nicolas Duvauchelle Sveva Alviti Riccardo Scamarcio
    JULIEN MADON, LISA AZUELOS ET JÉRÔME SEYDOUX PRÉSENTENT SVEVA RICCARDO JEAN-PAUL NICOLAS ALVITI SCAMARCIO ROUVE DUVAUCHELLE UN FILM DE LISA AZUELOS PHOTO THIBAULT GRABHERR - CRÉDITS NON CONTRACTUELS PHOTO THIBAULT ALESSANDRO BORGHI VALENTINA CARLI BRENNO PLACIDO NIELS SCHNEIDER VITTORIO HAMARZ VASFI DAVIDE LORINO HAYDEE BORELLI AVEC LA PARTICIPATION DE VINCENT PEREZ ET PATRICK TIMSIT WWW.DALIDA-LEFILM.COM JULIEN MADON, LISA AZUELOS ET JÉRÔME SEYDOUX PRÉSENTENT SVEVA RICCARDO JEAN-PAUL NICOLAS ALVITI SCAMARCIO ROUVE DUVAUCHELLE UN FILM DE LISA AZUELOS DURÉE : 2H04 SORTIE LE 11 JANVIER DISTRIBUTION RELATIONS PRESSE PATHÉ DISTRIBUTION DOMINIQUE SEGALL COMMUNICATION 2, RUE LAMENNAIS 8, RUE DE MARIGNAN 75008 PARIS 75008 PARIS TÉL. : 01 71 72 30 00 TÉL. : 01 45 63 73 04 [email protected] MATÉRIEL TÉLÉCHARGEABLE SUR WWW.PATHEFILMS.COM LISA AZUELOS, POURQUOI UN FILM SUR DALIDA ? À dire vrai, je n’étais pas particulièrement fan de Dalida avant de commencer à travailler sur elle. On me l’a en quelque sorte mise sous le nez lorsqu’on m’a proposé le projet ! Dès que j’ai commencé à me documenter sur elle, j’ai senti une émotion très forte, et qui n’a fait que croître. Dalida n’est pas qu’une femme de records - artiste française la plus récompensée du show business, 170 millions de disques vendus, 2000 chan- sons enregistrées, 70 disques d’or etc... - c’est un person- nage hors du commun. Tous les gens célèbres n’ont pas eu un destin. Elle, si. QUE VOULEZ-VOUS DIRE ? Sa trajectoire est aussi lumineuse que tragique ! La vie de Dalida, c’est un roman, avec tous les ingrédients des séries les plus addictives.
    [Show full text]
  • Paristartour Montmartre
    PariStarTour : de Montmartre à la Place Clichy Rendez- vous au métro Lamarck-Caulaincourt pour une balade de 3 heures le 21 juin (jour de la fête de la Musique) dans le quartier pittoresque de la butte, pour marcher sur les traces de stars de Montmartre à la place Clichy. Arrêt devant le cabaret « Au Lapin Agile » pour évoquer le début de carrière de Claude Nougaro, tout droit arrivé de Toulouse ;sa ville natale. Durant les années 60-70 les succès et les tournées s’enchaînent .Il a succès fou avec 2 titres cultes « une petite fille »et « Cécile » La vigne en face de nous, attend les beaux jours de vendange du 5-9 octobre 2016. Devant le studio que Jean Marais habite lorsqu’il vient à Paris (rue Norvins) notre guide nous fait revivre le quotidien de l’artiste en nous montrant la boulangerie située à 2 pas Né à Cherbourg en 1913, Jean Marais tourne avec les plus grands réalisateurs avec des films de cape et d’épée, et la série Fantômas avec Louis de Funès. Grand succès populaire dans les années 50-60. Le film star « La belle et la bête »en 1946 est un film culte de cette époque. En 1989 il réalise la sculpture de « Le passe muraille » en hommage à Marcel Aymé. Le moulin de la Galette résiste aux outrages de la poussée immobilière sur la colline, ce moulin a été le sujet d’une peinture de Vincent Van Gogh en 1886 (musée Kelvingrove à Glasgow) Instant studieux pour répondre à un quizz sur les artistes de la visite : Michel Sardou, Jacques Brel , Georges Brassens, Dalida, Edith Piaf ,Claude Nougaro, Michel Galabru, Claude Lelouch ,Jean Marais.
    [Show full text]