WALLONIE ESPACE INFOS N 44 Mai-Juin 2009
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WALLONIE ESPACE INFOS n°86 mai - juin 2016 WALLONIE ESPACE INFOS n°86 mai-juin 2016 Coordonnées de l’association Wallonie Espace Wallonie Espace WSL, Liege Science Park, Rue des Chasseurs Ardennais, B-4301 Angleur-Liège, Belgique Tel. 32 (0)4 3729329 Skywin Aerospace Cluster of Wallonia Chemin du Stockoy, 3, B-1300 Wavre, Belgique Contact: Michel Stassart, e-mail: [email protected] Le présent bulletin d’infos en format pdf est disponible sur le site de Wallonie Espace (www.wallonie-espace.be), sur le portal de l’Euro Space Center/Belgium, sur le site du pôle Skywin (http://www.skywin.be). Contact pour ce bulletin d’informations : [email protected] SOMMAIRE : Thèmes : articles Mentions Wallonie Espace Page Actualité : Immatriculations OUFTI-1 – Emmanuel Terrasse à la tête de TAS ULg, Thales Alenia Space 2 Belgium – Brexit : quel avenir pour le Royaume-Uni spatial ? Quid de Belgium, l’Interfederal Space Agency Belgium 1. Politique spatiale/EU + ESA: Unispace 50+ - L’équipe de Jan Woerner au ULg; VitroCiset Belgium 6 grand complet – Préparatifs du menu pour le Conseil ESA au niveau ministériel (décembre) – European Space Solutions jusqu’en 2030 – Un Liégeois Monsieur Espace à la Commission – Le Grand Duché à l’assaut des astéroïdes – La Chine en train de devenir le n°1 dans l’espace 2. Accès à l'espace/Arianespace : Le transport spatial européen aux prises 14 avec la bureaucratie européenne – Salon de Berlin ILA 2016 – Intérêt de la Commission pour les micro-lanceurs à bas coût – Nouveaux centres de lancements en Russie et en Chine – Rendez-vous 2017 pour Electron, LauncherOne et Vector Space – Partenariat germano-brésilien pour le micro- lanceur VLM – Le lanceur Tronador II de l’Argentine – Transport spatial privé en Chine et en Inde 3. Télédétection/GMES : Interview exclusive de Volker Liebig, Monsieur 21 Satellite ESA de l’ESA – Prague : constellations privées de petits satellites d’observation - WEI n°86 2016-03 - 1 WALLONIE ESPACE INFOS n°86 mai - juin 2016 4. Télécommunications/télévision : GLIS 2016 à Genève – Spacebus Neo et Thales Alenia Space Belgium 29 « tout électrique » chez TAS Belgium – Constellations Boeing et Sky & Space Global pour la 5G dans le monde – OneWeb en quête de fonds 5. Navigation/Galileo : Constellation indienne opérationnelle – Constellation Redu Space Services, 32 chinoise en cours de déploiement – Galileo Integrated Logistics Support à VitroCiset Belgium, WSLLux Transinne-Libin 6. Sécurité/Défense : Satellites polonais en projet – Approche européenne 34 pour les satellites militaires d’observation 7. Science/Cosmic Vision : Spacebel à bord de LISA Pathfinder – Découverte Spacebel, ULg 35 liégeoise d’exoplanètes habitables 8. Exploration/Aurora : ExoMars-2 en 2010 – Les Hommes près de Mars 37 avant 2030 ? (prédiction de J-Y Le Gall, président du CNES) 9. Vols habités/International Space Station : Trois vaisseaux américains en 38 2018 – Présentation de la CSS (China Space Station) - 10. Débris spatiaux/SSA : Test chinois de chasseur d’épaves 42 11. Tourisme spatial : Match Blue Origin-Virgin Galactic 42 12. Petits satellites/Technologie/Incubation : Le PSLV indien, champion pour 43 les petits satellites 13. Education/formation aux sciences et techniques spatiales : Commune de Euro Space Center Belgium 45 Libin, capitale européenne pour l’éducation spatiale 14. Wallonie-Bruxelles dans l'espace : Nouvelles d’OUFTI-1 - Missions Skywin, Thales Alenia Space 43 spatiales (lancements récents) Belgium , SABCA, Safran Aero Boosters, Cegelec, Redu Space Services, Spacebel, VitroCiset Belgium 15. Calendrier 2016-2017 d’événements spatiaux pour la Belgique Euro Space Center, ULg 45 Annexes-tableaux (en anglais) : Les prochaines missions de l’Europe dans ULg 48 l’espace (2016-2025) - Palmarès des succès à l’exportation de l’industrie spatiale européenne - Commandes à venir pour les satellites civils de télécommunications et de télévision RECTIFICATIF : les immatriculations d’OUFTI-1 Le nano-satellite liégeois, enregistré comme objet spatial de la Belgique, a reçu les immatriculations suivantes : - 2016-25C pour sa numérotation internationale COSPAR : il s’agit de l’objet C du 25ème lancement de l’année 2016. - 41458 dans le catalogue militaire NORAD (Département américain de la Défense) : il est le 41.458ème des objets satellisés (et identifiés sur orbite) depuis Spoutnik-1 en 1957. WEI n°86 2016-03 - 2 WALLONIE ESPACE INFOS n°86 mai - juin 2016 OUFTI-1 n’a apparemment pu résister aux rigueurs de l’environnement spatial. Victime d’une panne de son électronique, il est devenu sourd-muet en s’endormant avant d’avoir pu commencer sa mission de connexions numériques entre les radio-amateurs. Dernière minute : Emmanuel Terrasse, nouveau directeur de Thales Alenia Space Belgium – le triomphe de la jeunesse C’est un polytechnicien et ingénieur des mines âgé de 34 ans qui s’est vu confier le pilotage de Thales Alenia Space Belgium. Emmanuel Terrasse, né à Paris en 1981, est sans contexte le plus jeune patron des entreprises qui font du spatial en Belgique. Félicitations à cette promotion qui consacre une carrière déjà bien étoffée : brillantes études de 2001 à 2007 à l’Ecole Polytechnique de Paris, à Paris 1 La Sorbonne, puis Ecole des Mines à Paris ; ingénieur chez Robert Bosch (automobile) et Total Italia (pétrole) entre 2004 et 2006 ; conseiller de 2007 à 2010 à la Commission européenne, puis de 2010 à 2012 dans les cabinets de Ministres français ; directeur Recherche & Développement et en charge des actions du business chez Thales Alenia Space Belgium depuis septembre 2012. Il devient le président directeur général de TAS- Belgium à partir de ce 1er juillet. C’est un connaisseur des axes stratégiques de la filiale belge de l’entreprise commune Thales et Leonardo-Finmeccanicca qui prend les rênes du n°1 du spatial en Belgique. « To be or not to be within Europe » : le Brexit l’a emporté, posant la question de l’avenir spatial du Royaume-Uni A force d’avoir rendu l’Union européenne responsable de leurs problèmes sociaux, les politiciens britanniques ont fini par user le câble de plus en plus ténu qui ancrait le Royaume-Uni au continent européen ? La population britannique – mais pas écossaise ni nord-irlandaise ! – ne veut plus d’une Europe qu’elle considère comme coûteuse et bureaucratique, à l’origine de ses maux intérieurs. Au point d’en oublier – je crois que les Anglais ont la mémoire courte – que l’astronaute britannique Tim Peake vient de réaliser avec brio un vol spatial record grâce à l’ESA (Europe) et qu’ils ont pu grâce à l’ESA sauvegarder une industrie de systèmes spatiaux (merci à Airbus Defence & Space et à SSTL !). Du coup, ces sont les deux Unions – Union Européenne, Union Jack - qui entrent dans une zone de fortes turbulences. Le Royaume-Uni va rester un membre actif de l’ESA, car il aurait tout à perdre d’un schisme avec l’Europe pour ses chercheurs et industriels qui s’impliquent dans les missions spatiales. Mais qu’en sera-t-il pour le rôle de la fière ou perfide Albion dans les programmes de l’Union dans l’espace que sont Galileo et Copernicus ? - Les satellites de navigation Galileo FOC, commandés par la Commission au maître d’œuvre allemand OHB, ont leur charge utile réalisée chez SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd). Il sera intéressant de voir dans quelle mesure la prochaine commande d’au moins 8 Galileo FOC pourra rester favorable à SSTL, le partenaire britannique d’OHB. On sait que Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space WEI n°86 2016-03 - 3 WALLONIE ESPACE INFOS n°86 mai - juin 2016 voudraient trouver l’occasion de prendre leur revanche en décrochant le prochain contrat du segment spatial Galileo. - Les satellites d’observation Sentinel, qui doivent garantir des services opérationnels de télédétection, sont d’ores et déjà commandés. Mais quid de la suite pour le Royaume-Uni ? Les filiales britanniques ont des soucis à se faire pour leur plan de charge dans les 2020… Et QinetiQ qui contrôle QinetiQ Space en Flandre ? Le programme des Proba « made in Belgium » ne risque-t-il pas d’être affecté ? Un rappel « éloquent » des atermoiements du spatial britannique… Aujourd’hui, UK Space, l’agence spatiale du Royaume-Uni, mise avant tout sur le chiffre d’affaires de la manne céleste de la technologie des systèmes spatiaux avec leurs applications pour la société. Sa vision prend en référence un marché mondial qui, est estimé atteindre les 40 milliards de livres (près de 48 milliards €) par année dès 2030. Le Royaume-Uni a tout à gagner d’une participation de l’ESA pour renforcer ses assises dans le business spatial qui est en plein essor. Il peut tirer parti du développement sur le campus de Harwell (Oxfordshire) de l’ECSAT (European Centre for Space Applications & Telecommunications), le centre ESA pour les applications et télécommunications spatiales. Néanmoins, le Royaume-Uni spatial n’a pas toujours été à la hauteur d’une Europe volontariste dans l’espace. A commencer par l’affaire du lanceur mort-né Europa des années 60. Londres et Washington avaient décidé de coopérer dans un programme de force de frappe conjointe avec des bombes nucléaires. Le développement d’un missile balistique à moyenne portée (2 500 km), au centre de Woomera (Australie), devait faire naître une expertise de moteurs-fusées kérolox chez Rolls-Royce. Mais en avril 1960, le gouvernement de Sa Majesté arrêtait les frais. Désireux d’amortir le coût de son engagement dans Blue Streak, le Royaume-Uni jouait la carte européenne d’un lanceur de satellites. Appelé Europa, il était constitué de l’étage britannique Blue Streak, du 2ème étage français Coralie, du 3ème étage allemand Astris, d’une coiffe et d’un satellite technologique « made in Italy ». Il devait donner à l’Europe un accès autonome à l’espace, en un temps où l’URSS et les USA dominaient la scène spatiale avec leur duel pour la Lune.