DE FUNÈS Son Personnage Ses Films De 1946 À 1982

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DE FUNÈS Son Personnage Ses Films De 1946 À 1982 LOUIS DE FUNÈS Son personnage Ses films de 1946 à 1982 CLAUDE RAYBAUD Gilletta•nice-matin SOMMAIRE 6 TOUTE UNE VIE Première partie 18 ........................................... LA DIFFICILE ASCENSION VERS LA CÉLÉBRITÉ 22 ...................................................................................................................................... UN LANGAGE COMIQUE 30 ................................................................................................................... SON PERSONNAGE FÉTICHE 42 ................................................................................................... INTERVIEW DE LOUIS DE FUNÈS Seconde partie 46 ..................................................................................................................... FILMOGRAPHIE 1946-1982 Repères 232 ............................................................................................................................................. COURTS MÉTRAGES 233 ............................................................................................................................................................................ FIGURATION 235 ............................................................................................. SCÈNES COUPÉES AU MONTAGE 235 .................................................................................................................................... TÉLÉFILMS ET VIDÉOS 236 ........................................................................................................................................................................................ THÉÂTRE 238 ................................................................................................. ZOOM SUR LES « GENDARME » 242 ............... DES VOITURES DE PRESTIGE AU CŒUR DE L’ACTION 244 ..................................................................................................................................................... INDEX DES FILMS 245 ........................................ QUELQUES RÉFÉRENCES COMPLÉMENTAIRES Les bourrades UN LANGAGE COMIQUE plus ou moins amicales En général, Louis de Funès frappe quel- qu’un qui n’est pas compétent à un instant donné, souvent un subordonné. Le geste LA GESTUELLE cœur, toujours prompt à réagir aux événe- viner des situations par leur représentation – la plupart du temps des tapes nerveuses ments, comme dans Oscar, face au chan- gestuelle à l’exclusion de toute parole, la sur l’épaule – n’est pas vraiment violent, La gestuelle est un élément indissociable tage de Christian Martin. Ce demi-tour de pratique de Louis de Funès sert à complé- mais illustre son mécontentement de voir du personnage cinématographique de Louis tête va souvent de pair avec l’étonnement ter, appuyer et illustrer une démonstration échouer une action à laquelle il tenait, et lui de Funès. Lorsqu’il a vu qu’elle produisait du personnage, ainsi lorsque Cruchot, verbale. Ainsi dans Le Corniaud, lorsque permet d’affirmer également son autorité. Il des effets comiques, il l’a développée et dans Le Gendarme à New York, croit voir Saroyan met un silencieux sur le pistolet, lui arrive aussi de taper sur quelqu’un qui travaillée, pour la rendre systématique dans sa fille sur le pont du France. face au Bègue, il suggère le silence par n’y est pour rien, du moment qu’il l’a sous ses films-vedettes. Elle se décline de dif- un tournoiement de main autour de son la main. Plus rarement et à l’inverse, le fait férentes façons. oreille. Certains gestes reviennent réguliè- de donner une tape peut exprimer une joie, Le mime et la parole rement, comme celui du violon qui illustre comme dans La Grande Vadrouille lorsqu’il divers sentiments, allant de l’acte sexuel voit arriver la voiture salvatrice, ou dans Les clins d’œil Le mime illustratif est un trait absolument supposé de Maréchal avec la jolie Gina Fantômas contre Scotland Yard quand la à Charlie Chaplin fondamental du jeu de Louis de Funès. Il (Le Corniaud) au mépris (Les Aventures de fusée a été abattue. est apparu assez tôt dans sa filmographie. Rabbi Jacob), lorsque Pivert provoque des Passionné par le jeu d’acteur de Charlie Mais à la différence d’un artiste classique, automobilistes contrariés d’être bloqués Chaplin, Louis de Funès cherchera à l’imi- le mime Marceau par exemple, qui fait de- par son véhicule. Le Gendarme à New York, 1965. Les gags ter ponctuellement jusqu’au début des années 60. On le voit ainsi gesticuler des Les multiples gags qui émaillent les films jambes, animé de gestes rapides et sac- Les mimiques fines prime son agacement à ses voisins – même de Louis de Funès ne sont pas propres à cadés – comme dans Légère et court et multiples si l’on n’entend pas ce qu’il dit, on peut le l’acteur. D’autres du même genre ont agré- vêtue, lorsqu’il regarde les tableaux, ou deviner – avec force arguments. Il mani- menté de nombreuses farces ou comédies. dans la dernière scène des Râleurs font Au-delà des grimaces parfois grotesques feste ensuite son étonnement et sa décep- Ici, ils renforcent le côté comique du rôle. leur beurre, lorsqu’il vient de toucher son dont il abusait à ses débuts, et qu’il conti- tion en voyant le voleur chanter à sa place Ils sont principalement de trois ordres. héritage. Ce sont autant d’hommages dis- nue d’utiliser, cette fois-ci, dans ses films- dans la chorale. Dans Fantômas se déchaîne, En premier lieu, les gags de maladresse, crets au grand artiste comique, dont il vedettes, les mimiques inventées par Louis le commissaire Juve reçoit la Légion d’hon- tout à fait possibles en cas de précipitation n’aura plus besoin d’utiliser les traits au de Funès permettent de représenter des neur. Il est très fier de lui. Mais lorsque ou de gestes désordonnés d’un person- fil de la construction de son propre per- sentiments très forts – la fierté, l’agace- le ministre alterne remarques acerbes et nage. C’est le cas par exemple lorsque sonnage comique. ment, la déception, la jalousie… – simple- compliments, Louis de Funès arrive, sim- Cruchot lance sa canne à pêche et em- ment en jouant finement avec les traits plement en remuant légèrement les lèvres, porte le képi de Gerber (Le Gendarme à du visage, voire en pratiquant un léger à traduire l’amertume de Juve, qui va crois- New York). Un rythme de dessin animé mouvement des lèvres ou des sourcils. sant jusqu’à sa soudaine fierté retrouvée. Ensuite, les gags de coïncidence extraordi- Ces mimes discrètes se suffisent presque Dans Hibernatus, l’étonnement se mêle à la naire, encore plausibles, qui associent une Lorsqu’il est au cœur de l’action ou face à à elles-mêmes pour refléter son état passion et à l’intérêt lorsque de Tartas dé- réplique à un événement extérieur conco- une personne qu’il veut convaincre ou à qui d’âme. Elles s’inscrivent dans des petites couvre à la télévision le retour de l’hiberné mitant : une bombe explose dans les locaux il s’oppose, Louis de Funès prend part à scènes que l’on retrouve souvent au début – dont il ne sait pas encore qu’il est de sa au moment même où le commissaire Juve la conversation en tournant très vite la des films et qui sont de purs chefs-d’œu- famille. Dans L’Homme-orchestre, alors promet du bruit en cas de découverte du tête sur lui-même, à presque 180°. Cette vre. Certaines d’entre elles sont incontour- qu’Evans est stoppé au feu rouge à côté scandale. rapidité de mouvement – que normalement nables et méritent qu’on s’y attarde. d’une Lamborghini sur la promenade des Et pour finir, les gags absurdes qui puisent seuls des personnages fictifs de dessins Dans Le Gendarme de Saint-Tropez, répon- Anglais à Nice, on le voit s’agiter à l’intérieur leur force comique dans l’imaginaire et animés réalisent – illustre la nervosité et la dant au curé qui lui demande d’enlever du véhicule et l’on reconnaît ses émotions : l’invraisemblable, comme l’allongement mobilité de son personnage, qui ne veut les menottes du voleur qu’il vient d’arrêter, la surprise, l’impatience, la contestation, physique de la Jaguar de Castagnier dans rien manquer d’une intrigue qui lui tient à Le Tatoué, 1968. Cruchot s’exécute à contrecœur mais ex- l’agacement, la jalousie… Le Petit Baigneur. 22 ★ Un langage comique Un langage comique ★ 23 camoufle en ouvrier soudeur pour ne pas LES PHRASES CULTES être repéré par Maréchal qui vient chercher sa voiture (Le Corniaud ), le gendarme s’ha- Si on trouve çà et là quelques phrases type bille en marin avec un ciré jaune pour éviter dans des films antérieurs, ce n’est qu’à par- d’être identifié par les nouveaux gendarmes tir de 1963 qu’elles seront utilisées de façon (Le Gendarme en balade). systématique dans presque tous les films D’autres fois, le déguisement sert plutôt de Louis de Funès. Voire même à plusieurs à manigancer discrètement quelque chose reprises dans un seul film. Lâchées régu- à des fins personnelles. Et pour cela, le lièrement au cours de l’action, elles contri- personnage, pourtant très imbu de lui- buent à asseoir son personnage. Les films même, est prêt à revêtir tous les costumes, postérieurs à 1963 qui ne comportent pas des plus ridicules aux plus incongrus : le une ou plusieurs de ces répliques sont commissaire de police s’habille en homme logiquement : Des pissenlits par la racine, d’église pour surveiller incognito le pro- film dans lequel Louis de Funès n’avait pas fesseur Lefèvre (Fantômas se déchaîne), tout à fait le rôle vedette, L’Avare, dont le le ministre fourbe prend l’apparence d’un texte de Molière ne comportait évidemment pénitent pieux pour espionner les complo- pas
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