Dossier De Presse
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UNIVERSAL PICTURES, A 24 et SAILOR BEAN présentent en association avec ZERO TRANS FAT PRODUCTION et IDEAMAN STUDIOS Avec Un fi lm écrit et réalisé par SORTIE LE 20 DÉCEMBRE Durée : 1h32 Matériel disponible sur www.upimedia.com DISTRIBUTION PRESSE Universal Pictures International Sylvie FORESTIER 21, rue François 1er [email protected] 75008 Paris Youmaly BA Tél. : 01 40 69 66 56 [email protected] assistées de Clémence JOFFRE www.universalpictures.fr SYNOPSIS Dans son nouveau long-métrage, le réalisateur David Lowery simple spectateur d’une vie qui fut la sienne, avec la femme qu’il se livre à une exploration singulière de l’héritage, du deuil, et du aime, il les voit toutes deux lui échapper inéluctablement. Le besoin de l’être humain de structurer son existence en y trouvant fantôme se laisse entraîner dans un voyage à travers le temps et la un sens et en tissant des liens. mémoire, en proie aux ineff ables questionnements de l’existence et Apparaissant sous un drap blanc, le fantôme d’un homme rend à son incommensurabilité. visite à sa femme en deuil dans la maison qu’ils partageaient encore Sous la forme d’une réfl exion inoubliable sur l’amour et la peine récemment, pour y découvrir que dans ce nouvel état spectral, le A GHOST STORY est un voyage unique, mélancolique et surréaliste, temps n’a plus d’emprise sur lui. Condamné à ne plus être que le qui continue de vous hanter longtemps après la fi n du générique. - 2 - “ Le temps n’épargne personne, plus tôt nous l’acceptons, plus légère se fait notre enveloppe charnelle. Au bout d’un moment, il faut lâcher prise, nous n’avons pas le choix. Se battre avec l’absence d’options que nous avons dans ce domaine est extrêmement compliqué. C’est un des aspects principaux de ce lm”. DAVID LOWERY NOTES DE PRODUCTION Des mois avant que le public ne découvre son remake du son corps qui gît curieusement inanimé sur une table sous un drap classique PETER ET ELLIOTT LE DRAGON pour Disney en 2016, blanc. M quitte la morgue le cœur en peine, et quelques instants David Lowery était déjà plongé corps et âme au fond de son Texas après C en fait de même. Vêtu du drap de la morgue, à la manière natal dans ce projet très intime et totalement indépendant, pour dont les enfants se déguisent pour jouer aux fantômes il porte deux lequel il retrouvait les stars de son premier succès LES AMANTS sombres trous noirs en guise d’yeux et se déplace avec une lenteur DU TEXAS (2011), Casey Affl eck et Rooney Mara. Le quatrième mélancolique. fi lm du réalisateur nous plonge, comme dans PETER ET ELLIOTT LE DRAGON (2016), dans un monde de mythe et d’imagination, Les jours, les semaines, les années passent sans qu’il puisse où l’émotion atteint son paroxysme tout en explorant notre besoin quitter la maison où il a vécu, aimé, et composé aux côtés de celle universel d’amour et de liens – même après la mort. qui fut sa compagne et sa muse. Cette dernière fi nit par disparaître A GHOST STORY commence dans une maison de grande s’envolant pour mener sa propre vie, ce qui plonge C qui ne peut banlieue où deux jeunes gens, dont on ne connaît que les initiales oublier leur existence commune et mortelle, dans un désespoir C et M, mènent une vie de couple tranquillement agitée. C rêve de profond. De nouveaux occupants prennent possession des lieux, faire de la musique et de rester à la maison pour composer tandis une famille hispanique puis une bande d’étudiants de faculté. Perdu que M ne rêve que d’ailleurs, ce qui crée une tension palpable et dans le temps, C fi nit par réaliser avec désespoir qu’il est prisonnier pourtant inexprimée. C perd la vie brutalement dans un accident de de son incapacité à accepter la situation, condamné à voir le monde voiture en face de la maison. M se rend à la morgue pour identifi er qui l’entoure changer inexorablement. - 4 - - 6 - “Ce lm est une tentative littérale de faire la paix avec le temps qui passe. Que cela me plaise ou non, il passera et tout mon travail nira par devenir insigni ant. Quelque part nous sommes tous des fantômes nalement. Certaines de nos actions et de nos pensées nous permettent de supporter notre méconnaissance de notre âme .” DAVID LOWERY TROUVER UN SENS AU DEUIL David Lowery est un de ces rares cinéastes à être aussi à battre avec cette absence d’options est extrêmement compliqué. l’aise dans l’exercice des films de studio que dans celui des C’est un des aspects principaux de ce film» nous explique le productions indépendantes. Sous forme d’une exploration réalisateur David Lowery. poétique du temps et de la transmission, le film questionne frontalement la notion du sens de notre vie. Ici le poids de La possibilité de manipuler le temps est l’élément essentiel qui l’existence vient tourmenter les vivants comme les morts, a attiré ce dernier au cinéma. Dans le fi lm il s’en donne à cœur informant toute chose, que ce soit à travers l’errance joie en l’étendant, le raccourcissant, le retournant, le préservant, fantomatique et mélancolique de Casey Affleck sous les plis le pliant sur lui-même et même en le projetant en avant. « Je suis de son drap blanc, le monologue philosophique dénué d’espoir systématiquement horri é par la vitesse à laquelle le temps le. Ce de Will Oldham plus tard dans le film, ou encore les longs lm est une tentative littérale de faire la paix avec le temps qui passe. plans séquences du réalisateur, inspirés par le cinéma asiatique Que cela me plaise ou non, il passera et tout mon travail nira par ou européen. « Le temps n’épargne personne, plus tôt nous devenir insigni ant. Quelque part nous sommes tous des fantômes l’acceptons, plus légère se fait notre enveloppe charnelle. Au bout nalement. Certaines de nos actions et de nos pensées nous permettent d’un moment, il faut lâcher prise, nous n’avons pas le choix. Se de supporter notre méconnaissance de notre âme ». - 8 - Le fi lm est une réfl exion puissante sur l’amour et le lien, à travers le deuil de sa compagne vivante que porte le personnage décédé du fi lm, cherchant au fi l des ans un sens à sa profonde solitude. « Au nal je suis un romantique. Je ne décide pas de faire des lms d’amour, mais d’une manière ou d’une autre c’est comme cela qu’ils nissent. Cela est aussi dû à l’incroyable alchimie entre Casey A eck et Rooney Mara, qui est palpable même quand ils ne sont pas ensemble à l’écran. Je n’essaie pas de dire qu’un lien puisse transcender le temps et l’espace, c’est une chose à laquelle je ne crois pas. Mais je pense que certains liens que nous tissons avec certaines personnes peuvent nous aider à faire en sorte que les épreuves les plus dures de notre vie ne nissent pas en désespoir ». En dépit de son sujet sombre, le fi lm off re l’alternative de l’espoir. Il est possible de trouver un sens à sa vie, ne serait-ce qu’à travers la plus infi me marque que nous laissons derrière nous, comme celle que laisse Rooney Mara dans un mur de sa maison. La possibilité de créer quelque chose qui nous survive est un moteur puissant, une manière de tromper la mort et de fl irter avec l’éternité. «Nous nous démenons pour nous assurer que quoi que nous fassions, cela va durer. Le plan où Rooney Mara cache quelque chose qui est connu d’elle seule, comme un petit bout d’elle-même, est une tentative de maîtriser le temps, de corriger la brièveté de son existence terrestre. C’est une quête universelle, nous essayons tous d’avoir un impact sur le cours des choses qui nous entourent. Nous combattons tous la fugacité de nos existences ». Notre besoin de laisser quelque chose derrière nous est l’essence même de notre humanité. Mais qu’y a-t-il ensuite ? - 9 - UNE CHRONIQUE INTIME Ce projet très personnel est né après une dispute avec sa femme immédiatement ce qu’elle représente.» Au fi l des ans, il a vu cette en décembre 2015, à propos du choix entre un hypothétique image défi er le temps, que ce soit dans des clips musicaux, dans déménagement à Los Angeles, où le genre de production comme la photographie ou dans FINISTERRAE (Sergio Caballero, 2010) PETER ET ELLIOTT LE DRAGON était légion, ou de rester au un fi lm espagnol où deux fantômes vêtus de draps blancs erraient Texas où le réalisateur puisait son inspiration pour des fi lms plus dans la campagne espagnole. Il cite également une scène mythique personnels comme LES AMANTS DU TEXAS (2013). « Ça a été d’HALLOWEEN, LA NUIT DES MASQUES (John Carpenter, 1978) une de nos pires disputes. On aurait dit une scène de lm tellement où Michael Myers se pare d’un drap blanc avant de partir pour sa l’intensité était dramatique ». virée sanglante. « Un mec avec un masque qui se met un drap blanc sur la tête, c’est encore plus troublant ». Pendant les mois qui ont suivi, d’autres idées s’y sont ajoutées, infl uencées par de nombreuses obsessions qui lui étaient propres, dont la notion du temps et la manière dont il passe dans les espaces physiques.