RAPPORT D’ACTIVITES ANNUEL EXERCICE 2017

Personne de contact :

Ahmadou DOUMBIA, Directeur Exécutif Téléphone 21 27 22 72 ; B.P 20 Kati Coco, Kati

Janvier 2018

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Table des matières

Table des matières ...... 2

INTRODUCTION ...... 3

I. IDENTIFICATION DES PROGRAMMES/PROJETS : ...... 3

A. PROGRAMME DE GESTION COMMUNAUTAIRE DES RESSOURCES NATURELLES DANS NEUF COMMUNES RURALES DU CERCLE DE KATI : ...... 4

B. PROJET D’APPUI A L’AMELIORATION DE LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LES COMMUNES RURALES DE ET , CERCLE DE : ...... 10

C. PROGRAMME DE MICRO FINANCE INSTITUTIONNELLE : ...... 14

D. PROJET DE MICRO FINANCE JEUNES RURAUX : ...... 16

Groupes de jeunes bénéficiaires présentant une chèvre parturiente acquise avec les fonds du projet...... 16

II. AUTRES ACTIVITES/PRESTATIONS : ...... 17

2.1. Campagne nationale d’alphabétisation vigoureuse : ...... 17

III. VIE ASSOCIATIVE DE L’ONG : ...... 19

IV. ADMINISTRATION/FONCTIONNEMENT : ...... 20

V. PERSPECTIVES : ...... 21

CONCLUSION/RECOMMANDATIONS...... 21

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INTRODUCTION

Comme il est de coutume, nous produisons tous les ans à l’intention de la tutelle, la Cellule d’Appui au Développement à la Base (CADB) du Ministère de l’administration territoriale, un rapport bilan annuel, conformément au canevas adopté à cet effet. Le présent rapport qui couvre la période du 1er janvier au 31 décembre 2017 est donc destiné prioritairement à l’administration. L’exercice est important à plus d’un titre. Non seulement il nous offre l’occasion de compiler dans un même rapport l’ensemble des projets et prestations exécutés au cours d’une année fiscale mais, également son élaboration fait intervenir plusieurs acteurs en notre sein pour colmater les informations, les analyser, les discuter et les valider. A ce dernier titre il contribue à renforcer la gouvernance au sein de l’organisation en offrant un espace supplémentaire de débat sur ses actions et préoccupations. Dans le même ordre d’idée beaucoup de nos partenaires ont pris goût à l’exercice et ne manquent jamais l’occasion pour nous faire leur retour, tantôt par des messages de félicitations et d’encouragement, tantôt par des commentaires et observations précieusement constructifs. Nos partenaires ! C’est une occasion de plus pour les remercier. Au risque d’en oublier, nous aimerions citer les organismes allemands Misereor et Pain Pour Le Monde ; Freedom From Hunger ; l’ONG italienne Tamat ; Helvetas suisse inter coopération ; l’Académie d’enseignement de Kati ; le Secrétariat Permanent du Comité Exécutif National du Conseil Supérieur de l’Agriculture. Grâce à leurs appuis, nous avons exécuté au titre de l’année 2017 six (06) projets et prestations pour un montant total de 359 600 424 (Trois Cent Cinquante Neuf Millions Six Cent Milles Quatre Cent Vingt Quatre CFA dont 179 915 000 rien que dans des investissements productifs (périmètres maraîchers, équipements agricoles, fonds de soutien aux coopératives,...etc). Ainsi que nous pouvons le constater, l’ONG a maintenu le cap quand au financement des actions concrètes sur le terrain même si visiblement le nombre de projets/prestations à diminué. Nous confirmons notre engagement sur des thématiques où nous restons très actifs : la sécurité alimentaire ; la protection de l’environnement ; la sécurisation du foncier agricole. On ne le dirait jamais assez, la collaboration entre notre organisation et l’administration centrale en général et, les préfectures de Kati et Kangaba en particulier ainsi que les services techniques déconcentrés a été d’un apport précieux dans le succès de nos actions sur le terrain. Qu’ils trouvent dans ces lignes l’expression de notre profonde gratitude.

I. IDENTIFICATION DES PROGRAMMES/PROJETS : Le Tonus a exécuté cette année six (06) projets et prestations dans les cercles de Kati, Kangaba, , Dioïla et .

Comme pour l’année dernière, certains projets sont des triennaux alors que quelques prestations ont été exécutées seulement en l’espace de quelques mois (beaucoup moins de 12 mois). Nous allons tout de même tenter de rattacher à l’année 2017 les résultats, effets et impacts induits par nos interventions avant de les analyser ensuite.

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A. PROGRAMME DE GESTION COMMUNAUTAIRE DES RESSOURCES NATURELLES DANS NEUF COMMUNES RURALES DU CERCLE DE KATI :

Aménagements le long d’une piste de passage d’animaux transhumants

1. Localisation : Tous les 116 villages des communes rurales de , , , Dio, , Torodo, Yélékébougou, et .

2. Titre de Projet : Gestion communautaire des ressources naturelles dans ans 09 communes rurales du cercle de Kati.

C’est une nouvelle phase qui a démarré en juillet 2016 pour trois ans sur les cendres d’une phase ultérieure. Il est donc évident que les résultats contractuels sont formulés pour toute la durée du projet. Les situations au 31 décembre 2017 que nous allons tenter de présenter ici doivent être considérées à ce titre comme des résultats à mi-parcours, après exactement 18 mois d’intervention.

3. Budget : Le montant total du nouveau budget pour les trois ans est de 419 812 480 FCFA. Au cours de l’année 2017 un montant total de 208 431 730 FCFA a été mobilisé et 186 793 692 FCFA dépensés.

4. Résultats attendus : ceux-ci correspondent aux objectifs spécifiques ainsi qu’ils suivent :

Objectif spécifique 1 : Les différentes structures chargées de la mise en œuvre, du suivi et de l’actualisation des

4 conventions communales et intercommunales assument activement et efficacement leurs rôles en étroites échange et dialogue avec les différents usagers des ressources naturelles.

Description des indicateurs : Jusqu’à la fin de la phase les différentes structures chargées de la mise en œuvre, du suivi et de l’actualisation des conventions communales et intercommunales rendent régulièrement compte aux usagers RN de leur sphère d’influence de façon transparente sur les activités menées (mesures d’aménagement entretenus, pistes à bétail entretenues, revenus encaissés pour pénalisation des abus, plaidoyers entamés etc.) et des mesures futures planifiées.

A la fin du projet, les usagers des ressources naturelles et les autres parties prenantes légitiment le travail des différentes structures chargées des conventions et leur soutiennent dans leurs missions.

Objectif spécifique 2 : Les unités de production agricoles gèrent leurs exploitations de façon durable et rentable.

Description des indicateurs : A la fin du projet, les unités de production sous encadrement augmentent leur production de 25% en moyenne pour les spéculations les plus cultivées (sorgho, maïs, riz, arachide). A la fin du projet, toutes les unités de production sous encadrement maîtrisent et appliquent correctement les techniques culturales apprises selon leurs besoins au point qu’elles peuvent se passer de l’encadrement.

Objectif spécifique 3 : Les coopératives gèrent leurs activités de façon autonome et rentable et les membres qui les composent auront amélioré sensiblement leur niveau de revenu.

Description des indicateurs : Jusqu’à la fin du projet au moins 80% des coopératives auront financé des activités pour le renforcement des activités de leurs membres et fonctionnent avec peu d’appui de l’équipe technique.

Les recettes dégagées par les coopératives permettent de s’auto financer et contribuent nettement à améliorer leur niveau de revenu et celui des membres à la base.

Objectif spécifique 4 : Les dynamiques locales crées au sein des communes plaident efficacement contre le bradage des terres de cultures et les dérives des entreprises locales.

Description des indicateurs : A la fin du projet des structures locales dynamiques existent dans toutes les communes concernées et s’activent à mobiliser les communautés contre le bradage des terres.

A la fin du projet, les associations locales et les communes amènent les entreprises à s’engager dans un plan d’action négocié et consensuel définissant leur contribution dans le développement local et les mesures idoines pour la restauration et la protection de l’environnement.

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5. Résultats atteints a. Objectif 1 : Les brigades et les CVGRN (Comités villageois de gestion des ressources naturelles) rendent compte régulièrement sur :

- des aménagements (surcreusement des marres, creusement et aménagement des puits pastoraux, construction des couloirs de vaccination) et sensibilisent les usagers pour une utilisation correcte ;

- les dénonciations faites suite à des violations des conventions aux services des eaux et forêts, les montants perçus comme frais d’indicateurs ;

- les dénonciations faites aux autorités villageoises ainsi que les solutions locales adoptées.

On remarque de façon évidente la reconnaissance du travail des brigades par les usagers des ressources naturelles à travers la délivrance des badges par les élus communaux, la diminution de la coupe anarchique de bois et de charbon de bois dans certains villages et abandon total dans d’autres.

Les agents des Eaux et forêts collaborent bien avec les brigades et les élus communaux pour l’application des sanctions. b. Objectif 2 : Voilà les niveaux d’amélioration des productions pour les spéculations les plus cultivées :

Etat des lieux

Situation de départ Situation actuelle Niveau Spéculations Niveau de Spéculations Niveau de d’amélioration production production des productions Maïs 2,9tonnes/ha Maïs 3,6 tonnes/ha augmentation de 24,1% Sorgho 1,3tonnes/ha Sorgho 1,1tonnes/ha baisse de 15,3% Arachide 1tonne/ha Arachide 1,5tonnes/ha augmentation de 50%)

Dans le même ordre d’idée :

- Sur les 254 demandes de formation formulées en techniques de luttes anti érosives, 64 unités de production ont été formées et savent appliquer correctement les techniques. Soit un taux de satisfaction de 25%.

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- Sur les 351 demandes de formation formulées en techniques de compost, 126 unités de production ont été formées et savent appliquer correctement les techniques. Soit un taux de satisfaction de 36%. c. Objectif 3 : Avec l’appui du projet et grâce à la collaboration négociée avec la banque (BNDA) plus de 80% des coopératives ont financé au moins une activité de leurs membres.

Etat des lieux :

Commune de Kambila : où il n’y a que des coopératives maraîchères

11 coopératives maraîchères sur 11 ont pu financer des activités de leurs membres. Au total 161 personnes en ont bénéficié.

Commune de Doubabougou :

Pour le maraîchage : 8 coopératives sur 8 ont pu financer des activités de leurs membres. Au total 142 personnes en ont bénéficié.

Pour l’embouche : 9 coopératives sur 9 ont pu financer des activités de leurs membres. Au total 25 personnes en ont bénéficié.

Commune de Yélékébougou :

Pour le maraîchage : 6 coopératives sur 6 ont pu financer des activités de leurs membres. Au total 115 personnes en ont bénéficié.

Pour l’embouche : 5 coopératives sur 5 ont pu financer des activités de leurs membres. Au total 6 personnes en ont bénéficié.

Commune de Kalifabougou : 5 coopératives sur 5 ont pu financer des activités de leurs membres. Au total 193 personnes en ont bénéficié.

Commune de Dombila :

Pour le maraîchage : 5 coopératives sur 5 ont pu financer des activités de leurs membres. Au total 130 personnes en ont bénéficié.

Pour l’embouche : 5 coopératives sur 5 ont pu financer des activités de leurs membres. Au total 8 personnes en ont bénéficié.

NB :

✓ Toutes les coopératives féminines créées (au total 05) pour l’exploitation des péri- mètres maraîchers aménagés ont pu financer des activités de leurs membres. ✓ 06 coopératives des jeunes ont été créées avec l’appui de l’ONG et ont pu financer des activités de leurs membres.

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Quand aux recettes dégagées par les coopératives, elles permettent de s’auto financer et contribuent nettement à améliorer leur niveau de revenu et celui des membres à la base.

Etat des lieux :

Recettes mobilisées par les unions des coopératives Communes Recettes mobilisées Situation en Juillet Situation en Unions des 2016 décembre 2017 coopératives Kambila 1 677 620 FCFA 2 490 100 FCFA maraîchères Yélékébougou 1 192 880 FCFA 2 490 055 FCFA Kalifabougou 791 250 FCFA 1 517 035 FCFA Doubabougou 750 000 FCFA 1 969 700 FCFA Dio-Gare 522 055 FCFA 522 055 FCFA Diago 510 750 FCFA 510 750 FCFA Dombila 1 000 000 FCFA 1 520 875 FCFA TOTAL 1 11 020 570 Unions des Yélékébougou 888 890 FCFA 3 293 140 FCFA coopératives Kalifabougou 508 520 FCFA 508 520 FCFA d’embouche Doubabougou 1 352 980 FCFA 2 528 090 FCFA Dio-Gare 636 750 FCFA 781 310 FCFA Dombila 1 000 000 FCFA 1 520 875 FCFA TOTAL 2 8 631 935 TOTAL 1+2 19 652 505

d. Objectif 4 : grâce aux dynamiques locales de lutte contre le bradage des terres, le phénomène a sensiblement reculé ainsi qu’on peut le voir dans le tableau suivant

Etat des lieux :

Communes Superficies au Superficies Superficies Superficies moment de (2013) (2016) (2017) l’étude

(2012)

Dio-Gare 11 846 ha 7 785,25 ha 6 530 ha 5 965 ha

(4060,75 ha (1255,25 ha (565 ha vendus, vendus, soient vendus, soient soient 9,5%) 52,15%) 19,21%)

Diago 15 115 ha 5 004, 5 ha 4270 ha 3 939,5 ha

(10 110,5 ha (734,5 ha (330,5 ha vendus, vendus, soient vendus, soient

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40,16%) 17,2%) soient 8,4%)

Kambila 41 590 ha 22 492 ha 21000 ha 20 328,6 ha

(19 098 ha (1 492 ha (671,4 ha vendus, vendus, soient vendus, soient soient 3,3%) 84,9%) 7,1%)

Mais le challenge pour la mobilisation des entreprises locales à s’engager dans le financement des actions de développement demeure. Peu a été fait dans ce sens, en dehors des premières concertations avec les maires pour annoncer aux entreprises concernées les prochaines missions de l’ONG en leur sein.

6. Ecarts : à ce stade du projet, force est de reconnaitre que la progression globale vers l’atteinte des objectifs est très bonne. Mais nous ne faisons pas d’angélisme, il reste beaucoup à faire pour la mobilisation des entreprises autour des initiatives de développement local

7. Partenaires et leurs apports

a. Misereor: Mozartstraze 9; 52064 Aachen ; postfach 101545, 52015 Aachen. Allemagne. Apport total en 2017 : 181 085 530 CFA. b. Populations des 116 villages des neuf (09) communes. Apport : 27 346 200 FCFA c. ONG Nationale Le Tonus : Kati Coco, Kati, B.P 2O ; rue 240 ; porte 83.

8. bénéficiaires : les producteurs et productrices ainsi que les coopératives de maraichers et d’emboucheurs des communes rurales de Kambila, Kalifabougou, Doubabougou, Dio, Diago, Torodo, et Yélékébougou ont bénéficié d’appuis en charrettes, ânes, charrues, petits équipements agricoles, plants, semences, fonds d’appui. Les coopératives maraîchères de femmes et de jeunes ont particulièrement bénéficié cette année de fonds d’appui pour l’achat d’intrants et d’équipements maraîchers.

Ce projet a employé 08 salariés dont 02 femmes. Tous les salariés sont des cadres de formations (Ingénieurs agronomes, ingénieurs d’élevage).

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B. PROJET D’APPUI A L’AMELIORATION DE LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LES COMMUNES RURALES DE KANIOGO ET MARAMANDOUGOU, CERCLE DE KANGABA :

Visite d’un périmètre en compagnie du partenaire équipements remis aux villages

1. Localisation : 21 villages des communes rurales de Kaniogo et Maramandougou, cercle de Kangaba, région de .

2. Titre du projet : Appui à l’amélioration de la sécurité alimentaire dans le cercle de Kangaba.

3. Budget : 219 089 638 FCFA pour trois ans, dont 134 835 268 FCFA au titre de l’année 2017.

4. Résultats attendus : Le projet prévoit 04 objectifs contractuels assortis d’indicateurs clairement élaborés pour les apprécier : a. A la fin du projet, les unités de production agricole et les exploitantes maraîchères augmentent leurs productions et gèrent leurs exploitations de façon durable et rentable.

Description des indicateurs : Au 31 décembre 2019, toutes les unités de production sous encadrement auront augmenté leurs productions de 35% en moyenne pour les spéculations céréalières, soit :

- Maïs conventionnel : de 2,3 t/ha actuellement à 3, t/ha - Sorgho : de 1,5t/ha actuellement à 2t/ha - Riz : de 2t/ha actuellement à 2,7/ha - Aracahide : de 1,5t/ha actuellement à 2,t/ha

Au 31 décembre 2019, les spéculations maraîchères seraient augmentées pour les femmes exploitantes des périmètres de 40%, soit : - Oignon : de 33t/ha actuellement à 46t/ha - Tomate : de 28t/ha actuellement à 39t/ha Echalotte : de 30t/ha actuellement à 42t/ha

10 b. A la fin du projet, les conseils communaux des deux communes planifient, exécutent et suivent correctement des actions en faveur de l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la relève du projet.

Description des indicateurs : Jusqu’à la fin du projet, chaque conseil communal rend compte au moins une fois par an aux populations dont il prend les avis en compte pour réorienter leurs actions avec un zoom pour les priorités des femmes.

- A la fin du projet, les banques de céréales communales et leurs succursales répondent à 90% des demandes avec satisfaction et fonctionnent de manière autonome.

-A la fin du projet, les groupements féminins encadrés réalisent des chiffres d’affaires qui leur permettent de soutenir tous les membres et s’auto financer progressivement : 25% des membres en première année ; 70% en 2ème année et 100% en 3ème année.

- A la fin du projet, les femmes participent activement à toutes les rencontres de consultations et de compte rendu de la mairie et donnent leurs avis sur les actions menées en vue d’une prise en charge des spécificités des femmes. Elles représentent au 30% des membres des organes de gestion du projet.

c. A la fin du projet, les groupements de femmes gèrent leurs micro entreprises de façon rentable, améliorent le niveau de revenu des membres et participent activement à la gestion des affaires publiques.

Description des indicateurs : les groupements féminins encadrés réalisent des chiffres d’affaires qui leur permettent de soutenir tous les membres et s’auto financer progressivement : 25% des membres en première année ; 70% en 2ème année et 100% en 3ème année.

- les femmes participent activement à toutes les rencontres de consultations et de compte rendu de la mairie et donnent leurs avis sur les actions menées en vue d’une prise en charge des spécificités des femmes. Elles représentent au 30% des membres des organes de gestion du projet. d. A la fin du projet, les orpailleurs auront posé des actions concrètes et idoines en faveur de la restauration des sites, de la promotion de l’agriculture et de la lutte contre le VIH/Sida.

Description des indicateurs : A la fin du projet, les associations d’orpailleurs auront participé à la restauration des sites abandonnés par la plantation d’arbres, la refermeture des trous ou puits et contribué à l’acquisition d’intrants et/ou équipements au sein des unités de productions dont proviennent leurs membres. Chaque site devrait disposer d’un point de vente de préservatifs féminins et masculins installé à leur initiative.

-A la fin du projet, un cadre de collaboration entre les associations d’orpailleurs, les autorités traditionnelles, les mairies et l’administration serait mis en place et fonctionnel dans le but

11 d’encadrer l’activité d’orpaillage et optimiser sa contribution au développement local et à la sécurité alimentaire

5. Résultats atteints : En seulement 01 an d’activités, voilà l’état des lieux des objectifs et indicateurs : a. Au 31 décembre 2017 les niveaux de production dans les unités de production sous enca- drement sont la suivante:

• MaÏs conventionnel: augmenté de 2,3t à l’hectare à 2,5t

• Sorgho : n’a pas changé, toujours 1,5t à l’hectare

• Riz : de 2 t à l’hectare à 2,1t à l’hectare

• Arachide : de 1,5 t à l’hectare à 1,6 t.

Quand aux productions maraîchères, les données ne sont pas encore disponibles du fait que la campagne se trouve à cheval entre deux années et bat toujours son plein. Elles le seront au premier semestre 2018 b. En l’an 1 du projet aucune des deux communes n’a élaboré son plan d’action en faveur de la sécurité alimentaire mais ont soutenu avec force et vigueur toutes les actions du projet et contribué à tous les ateliers de planification des actions sur le terrain.

Toutes les 2 communes ont élaboré leurs plans de sécurité alimentaire avec l’appui de l’ONG Le/Tonus. Les dits plans ont été intégrés dans les nouveaux programmes de développement économique, social et culturel (PDESC) des communes concernées.

Quatre (04) sessions publiques ont été organisées par la mairie de kaniogo, et deux ( 02) sessions par la commune de Maramandougou mais la prise en compte des aspirations des femmes reste toujours faible. Deux magasins mères et trois succursales sont fonctionnels dans les deux communes : -Commune de Maramandougou : 80% des demandes sont satisfaites, -communes de kaniogo: 95% des demandes sont satisfaites c. Nous sommes en passe de boucler les résultats de l’étude d’identification des filières porteuses pour les femmes. Après cela les femmes actrices des filières retenues seront appuyées en année 2 du projet. Un nombre très important de femmes ont participé aux quatre consultations publiques que la mairie de Kaniogo a tenues, une moyenne de 25 par consultation, 38% des membres des organes de gestion du projet sont des femmes. d. les travaux de ré fermeture des anciens trous dans les placers sont prévus en 2018.

Des préservatifs ont été distribués dans tous les sites ; les démarches pour identifier un vendeur et mettre en place des points de vente sont en cours.

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Un cadre de concertation est entrain d’être mis sur place avec tous les acteurs autour de l’activité d’orpaillage.

6. Ecarts : Les tendances vers l’atteinte des résultats ou objectifs sont bonnes dans l’ensemble. Cependant il y a lieu de faire mieux pour les résultats b et c afin d’éviter des défauts de résultats à la fin du projet. Surprises.

7. Partenaires et leurs apports : • Pain Pour Le Monde ; P.O. Box 10 11 42 ; D- 70010 Stuttgart ; téléphone : +49- (0)711-2159-0, Allemagne. Apport en 2017: 124 303 852 FCA. • Populations et élus des 21 villages des deux communes: 15 570 572 FCFA en espèces. • ONG Nationale Le Tonus : Kati Coco, Kati, B.P 2O ; rue 240 ; porte 83.

8. Bénéficiaires : les producteurs et productrices des 21 villages ont bénéficié : • d’équipements agricoles ; • de périmètres maraîchers aménagés ; • de stocks de céréales ; • de formations et accompagnements en techniques de productions.

Ce projet emploie 04 personnes dont 03 cadres, une femme et un technicien d’agriculture.

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C. PROGRAMME DE MICRO FINANCE INSTITUTIONNELLE :

Depuis plus de 12 ans Le Tonus est opérateur technique d’une institution de micro finance légalement constituée et soumise à la règlementation édictée par la BCEAO pour la sous région. Elle réunit au sein d’une union, dénommée « TONUS- BALIMAYA », 08 caisses physiques d’épargne et de crédit de base toutes villageoises. Depuis l’arrêt des financements, « TONUS- BALIMAYA » s’est engagé avec un succès incontestable dans un processus d’autonomisation malgré quelques difficultés. Ainsi elle ne reçoit plus aucune subvention en dehors de quelques rares et petits appuis négociés par la Direction Exécutive.

En raison du mode d’opération des institutions de micro finance qui se distingue nettement de celui des projets que nous avons jusqu’ici présentés, les informations ci-dessous présentées n’obéissent donc pas aux mêmes règles que pour ce projet. Elles seront essentiellement des informations chiffrées.

1. Localisation : 19 villages repartis entre les communes rurales de Kambila (pour 07 villages), Kalifabougou (pour 04 villages), Dio Gare (pour 07 villages) et Diago (pour 1 village) 2. Titre : institution de micro finance TONUS-BALIMAYA (un réseau autonome regroupant 08 caisses rurales d’épargne et de crédit). 3. Budget : 3 769 620 FCFA consacrés au fonctionnement de l’équipe d’encadrement (salaires, émoluments, carburants) et entièrement pris en charge par l’institution.

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4. Résultats attendus : il s’agit des prévisions concernant certains indicateurs en lien avec les services offerts par les caisses ou le réseau à ses membres.

a. encours de crédit : 52 000 000 FCFA ;

b. encours de dépôt : 21 500 000 ;

c. montant cumulé des prêts : 50 000 000 FCFA

d. taux moyen de remboursement : 95%

e. nombre de bénéficiaires de prêt : 500 dont 250 femmes ;

f. sociétariat : 3 200 membres

g. résultat prévisionnel : 1 000 000 CFA.

5. Résultats atteints ou réalisations :

• Encours de crédit : 54 119 930 FCFA ;

• Encours de dépôt : 24 410 055 FCFA ;

• Montant cumulé des prêts : 50 245 000 dont 12 120 000 FCFA aux femmes

• Taux moyen de remboursement : 96% ;

• Nombre de bénéficiaires de prêt : 581 dont 236 femmes.

• Sociétariat : 3 339 membres dont 1 402 femmes.

• Résultat prévisionnel : 1 235 000 CFA.

6. Ecarts : Il n’y a pas d’écart. Au contraire, certains indicateurs tels que l’encours de dépôt, l’encours de crédit et le sociétariat affiche une bonne évolution. Cette performance peut s’expliquer, entre autres, par le linkage très fort que nous avons réussi à mettre en œuvre entre l’institution et le projet de gestion communautaire des ressources naturelles à travers les appuis financiers apportés aux coopératives, via les caisses d’épargne et de crédit.

7. Partenaires et leurs apports : il n’y a pas de partenaire financier au vrai sens pour cette institution. Mais au cours de l’exercice les fonds de subvention destinés aux coopératives dans le cadre du projet de gestion des ressources naturelles ont transité par la caisse centrale du réseau, occasionnant des frais de gestion à son bénéfice.

8. Bénéficiaires : • Les populations des communes rurales de Kambila, Kalifabougou, Dio et Diago qui prennent des prêts régulièrement pour financer essentiellement des activités de production. Plus particulièrement les coopératives à la base et les unions des

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coopératives de 06 autres communes en plus de celles citées en haut (Yélékébougou, Torodo, Dombila, Doubabougou et Bossofala)

• Deux associations féminines de la ville de Kati, à travers la caisse centrale.

Cette institution emploie deux agents (dont une femme) à plein temps. Elle reçoit et encadre beaucoup de jeunes diplômés en micro finance.

D. PROJET DE MICRO FINANCE JEUNES RURAUX :

Groupes de jeunes bénéficiaires présentant une chèvre parturiente acquise avec les fonds du projet.

1. Localisation : les villages de Salo, Koba, Fabougoula, NGolobougou, Fansira-coro, Yélékébougou village et Fansira-coura dans la commune rurale de Yélékébougou.

2. Titre du projet : appui à l’insertion économique des jeunes ruraux dans le cercle de Kati par l’intégration agriculture-élevage- phase finale.

3. Budget : 5 111 153 FCFA à cheval sur deux exercices et dont 1 582 308 FCFA (Un Million- Cinq- Cent- Quatre- Vingt-Deux- Milles- Trois- Cent- Huit CFA) injectés au titre de l’année 2017 et ayant permis d’acheter des petits ruminants pour les membres au sein des groupes.

4. Objectif/résultat attendu : Contribuer à l’amélioration des revenus des jeunes ruraux et de leurs ménages par l’élevage de petits ruminants et l’intégration agriculture -élevage dans la commune rurale de Yélékébougou

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5. Résultat atteint : au total 11 groupes de jeunes ruraux sont appuyés par le projet à travers la mise à disposition des fonds et les formations techniques (en gestion de micro entreprises, techniques culturales, ...etc). Chaque groupe d’une vingtaine de jeunes a bénéficié d’un montant variant de 600 000 à 400 000 FCFA pour l’achat de petits ruminants. Les fonds sont gérés à l’interne par des instances de gestion élues par les membres au sein des groupes. Des formations pratiques sur les techniques de construction des parcs, les soins vétérinaires préliminaires, les techniques d’intégration agriculture- élevage par la production, l’utilisation efficace de compost, les techniques simplifiées de comptabilité ainsi que l’élaboration de plans d’affaires pour chaque groupe ont accompagné l’appui financier. Le revenu global des premiers groupes ainsi que celui de leurs membres ont sensiblement augmenté, aux dires des membres et selon nos enquêtes. Ce projet est une initiative très pertinente pour les jeunes et très appréciée de la communauté. Pour pérenniser l’initiative l’ONG a procédé à la mise en relation des groupes avec l’institution de micro finance TONUS-BALIMAYA dont elle est opératrice. Cette institution continuera, au-delà de la fin du projet, à appuyer financièrement les groupes.

6. Ecarts : De notre point de vue il n’y a pas d’écarts ; les résultats contractuels ont été largement atteints. Mieux nous avons mis en place un mécanisme pour la pérennisation des acquis à travers la coopération avec l’institution TONUS- BALIMAYA.

7. Partenaires et leurs apports : Tsadik Foundation, via Freedom From Hunger, Bureau Afrique de l’Ouest, BPE : 1980 ; tél : 20296770, . Apport: 5 111 153 CFA.

8. Bénéficiaires : 220 jeunes ruraux organisés au sein de 08 groupes d’épargne et de crédit des villages de Koba, Solo, Fabougoula, N’Golobougou, fansira-coro et Fansira-coura dans la commune rurale de Yélékébougou.

Une animatrice a été employée à plein temps sur ce projet jusqu’en fin septembre 2017.

II. AUTRES ACTIVITES/PRESTATIONS :

2.1. Campagne nationale d’alphabétisation vigoureuse : 2.1.1. Localisation : 35 centres d’alphabétisation du CAP (Centre d’Animation Pédagogique) de Kati repartis entre les communes rurales de Dio-Gare, Diago, Kambila, Dombila, Kalifabougou, Doubabougou, Diédougou- Torodo, Daban, NTjiba, Yélékébougou, Bossofala et la commune urbaine de Kati.

2.1.2. Titre : campagne d’alphabétisation rigoureuse dans le CAP de Kati.

2.1.3. Budget : 7 350 000 FCFA dont 5 250 000 ayant servi à payer les 35 animateurs et animatrices des centres pendant 06 mois.

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2.1.4. Résultats attendus :

• Former 1 050 auditeurs/trices par la méthode CVC à travers 35 centres d’alphabétisation.

2.1.5. Résultats atteints : 808 auditeurs dont 612 femmes, soit environ 75% et 196 ont bénéficié de la formation à travers les services de 35 centres d’alphabétisation.

2.1.6. Ecarts : on note un écart de 242 auditeurs.

2.1.7. Partenaires et leurs apports : Ministère de l’éducation de l’alphabétisation et des langues nationales, à travers l’académie d’enseignement de Kati pour un total de 7 350 000 FCFA.

2.2. Bénéficiaires : les habitants (hommes et femmes) des 13 communes concernées ; les animateurs et animatrices villageois qui bénéficient de 06 mois de salaires à raison de 25 000 CFA par mois pour une enveloppe globale de 5 250 000 FCFA.

Pour les causes de la campagne nous avons redéployé deux agents pendant 06 mois.

2.3. Formation de 50 commissions foncières communales aux outils de transactions et à leurs rôles et responsabilités dans la région de Koulikoro.

2.2.1. Localisation : l’ensemble des communes rurales des cercles de Kolokani, Kangaba, Dioïla et Banamba.

2.2.2. Titre : Mise en place et formation des membres des commissions foncières communales pour le compte du Secrétariat Permanent de la Loi d’Orientation Agricole (SP/LOA).

2.2.3. Budget : 24 000 000 CFA pour couvrir les frais liés à la restauration, les déplacements des participants et des autorités ainsi que les honoraires des formateurs.

2.2.4. Résultats attendus :

• Former les membres des commissions foncières à leurs rôles et responsabilités ainsi qu’à la tenue des outils adaptés aux transactions foncières.

2.2.5. Résultats atteints :

• Les 50 commissions foncières visées ont été toutes formées à la satisfaction des participants, des autorités et du commanditaire.

Mieux d’autres communes ont demandé à l’ONG d’élargir la formation aux commissions foncières villageoises et aux équipes communales à leurs frais.

2.2.6. Ecarts : aucun n’écart.

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2.2.7. Partenaire : Secrétariat Permanent de la Loi d’Orientation Agricole (SP/LOA) à travers un financement de la Banque Africaine de Développement.

2.2.8. Bénéficiaires : les membres des commissions foncières communales (organisations socio professionnelles rurales, services techniques, élus, autorités villageoises et administration locale).

Pour cette prestation nous avons déployé 04 équipes de deux formateurs.

III. VIE ASSOCIATIVE DE L’ONG :

Nous avons participé de manière plus ou moins active à la vie des réseaux dont nous sommes membres selon nos centres d’intérêts et les services offerts par ceux-ci aux membres. On peut noter :

3.1. L’APSFD (Association Professionnelle des Systèmes Financiers Décentralisés) : a organisé de nombreuses formations et rencontres de renforcement des capacités auxquelles la Directrice et l’agent de crédit du réseau TONUS-BALIMAYA ont participé.

3.2. Réseau de Plaidoyer pour la Sécurisation du Foncier Agricole (RP-SEFA): le réseau a organisé de nombreux ateliers d’échanges sur la loi foncière agricole afin de se positionner pour continuer à influencer la relecture du texte en y intégrant les préoccupations recensées sur le terrain auprès des agriculteurs et autres praticiens. Ces rencontres ont été organisées tant aux niveaux national que locaux et régionaux et Le Tonus a été permanent présent à ces rencontres.

3.3. La CR-ONG de Koulikoro : notre participation aux activités de la CR-ONG a été beaucoup moins active cette année que par le passé, sans doute en raison d’une diminution des activités portées par la faîtière elle-même, notamment la mobilisation des groupes thématiques.

3.4. PROFEIS (Réseau de Promotion de l’Expérimentation et de l’innovation Paysanne) : à travers des formations, des forums et expositions. Nous venons de prendre part à un atelier de formation organisé par PROFEIS sur le thème « Développement Participatif de l’innovation », DPI, un thème combien important pour notre organisation qui travaille à la valorisation du savoir local en matière d’agriculture et de gestion des ressources naturelles.

3.5. REFLECT Mali dénommé PAMOJA MALI (réunissant les adeptes ou praticiens de la méthodologie d’alphabétisation REFLECT). Nous avons participé à quelques rencontres d’informations et d’échanges importants organisés par le réseau à l’intention des membres.

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3.6. Le forum des partenaires de Misereor : une dynamique créée pour permettre aux différents partenaires de Misereor de se renforcer mutuellement à travers des échanges intelligemment organisés sur les expertises et les préoccupations des membres pour avancer et mutualiser les expériences. Nous avons pris part et contribué à l’organisation du dernier forum sur deux thèmes parallèles et tous importants pour notre personnel : - un atelier d’échanges sur le suivi participatif et la démarche de pérennisation des produits/effets des projets portés par les ONG auquel le Directeur exécutif et le Chargé des programmes ont participé ; - un atelier sur la gestion financière auquel notre personnel administratif et financier a pris part en marge du premier atelier.

3.7. Le Réseau International pour l’Economie Humaine (RIEH) : auquel nous venons d’adhérer. C’est un réseau qui met en lien et en ligne les praticiens qui interviennent dans des domaines certes très variés mais dont la finalité est l’épanouissement socio économique de l’humain. Le réseau a au programme beaucoup de rencontres d’échanges pour l’année 2018.

Tous ces réseaux constituent un cadre d’apprentissage pour notre organisation sur des thématiques phares de ses interventions.

IV. ADMINISTRATION/FONCTIONNEMENT :

L’organisation n’a connu aucun changement majeur sur le plan institutionnel ; les instances ont continué à fonctionner régulièrement. On ne le dirait jamais assez, la Direction exécutive a été renforcée avec la venue de deux conseillers (une conseillère genre et un conseiller organisation paysanne).

Pour rappel, voici nos instances dirigeantes :

1. L’Assemblée générale : elle est composée de 8 membres dont 03 membres fondateurs. 2. Le Conseil d’Administration : composé de quatre (4) personnes ressources (un Président, une Vice- Présidente, un Secrétaire Administratif et Financier et un Secrétaire à l’information et à la communication). Les membres du CA sont des cadres minutieusement sélectionnés par l’ONG et qui partagent sa vision. Ils appuient la Direction Exécutive dans les réflexions stratégiques pour définir et soumettre à l’appréciation de l’Assemblée Générale les grandes orientations de l’organisation. Certains s’activent à la recherche de partenaires pour l’ONG. Ils participent à toutes les rencontres importantes avec les bailleurs de l’ONG à la demande de ceux-ci ou à leur propre initiative au bureau de l’ONG ou sur le terrain lors de la visite des activités.

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3. La Direction Exécutive : sa structure a été renforcée depuis l’année dernière avec le recrutement de deux conseillers, augmentant du coup le nombre de cadres de conception en notre sein. Cela est très important quand on sait que c’est que l’une des principales fonctions de la Direction exécutive est l’identification et le montage des projets. La Direction exécutive est donc désormais composée d’un Directeur Exécutif assisté d’un Chargé de programmes, de deux conseillers et d’un Administrateur Comptable lui-même assisté d’un Aide Comptable. C’est l’organe permanent de l’organisation, chargé de l’identification et de la mise en œuvre des projets et programmes en collaboration avec les communautés ainsi que de la gestion quotidienne des affaires. IL exécute les décisions prises en Assemblée Générale. Elle rend compte au moins une fois par an en présentant un rapport d’activités et un rapport financier intégrant le patrimoine de l’organisation. Depuis quelques années la Direction exécutive reçoit et oriente des jeunes diplômés en stage. Certains se sont vus confiés des activités et produisent à cet effet des rapports ou documents importants. Ainsi nous avons signé un contrat avec une stagiaire diplômée en communication pour le développement pour l’animation de notre site web. En 2017, l’ONG a accueilli 22 stagiaires dont 10 filles et 08 envoyés par l’APEJ (Agence pour le Promotion et l’Emploi des Jeunes).

L’ONG a employé au total 24 personnes en 2017 dont 05 femmes. Les profils et les niveaux de formations sont très variés : Ingénieurs (d’agriculture, d’élevage), socio anthropologues, techniciens d’agriculture, Comptables, travailleurs sociaux,...etc.

V. PERSPECTIVES :

En perspectives, nous demeurons optimistes et attendons :

5.1. Le financement du projet de sécurité alimentaire dans le cercle de Baraouéli en partenariat avec l’ONG espagnole CONEMUND.

5.2. La soumission en partenariat toujours avec CONEMUND d’un autre projet de sécurité alimentaire à l’agence espagnole de coopération pour le cercle de Kita.

5.3. Le démarrage des activités du projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire (P2RS) du Ministère de l’agriculture annoncé pour janvier 2018 : pour rappel nous avons gagné en consortium avec 05 autres ONG dont 03 ONG internationales ce marché à la suite d’un appel à proposition du Ministère de l’agriculture du Mali.

5.4. Le démarrage effectif du projet intitulé « festival du monde en commune » en partenariat avec l’ONG italienne Tamat.

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5.5. La soumission d’un projet de sécurité alimentaire en partenariat avec l’ONG espagnole SIA (Solidaridad Internacional Andalucia) à l’agence espagnole de la coopération internationale au développement.

CONCLUSION/RECOMMANDATIONS :

L’ONG est restée active dans ses domaines prioritaires d’intervention : sécurité alimentaire, gestion des ressources naturelles, sécurisation du foncier agricole, micro finance communautaires, éducation/alphabétisation. Et tous les projets et prestations exécutés s’inscrivent dans ces domaines. Il importe de rappeler que la somme totale de 179 915 000 CFA a été réellement investie sur le terrain pour permettre aux producteurs et productrices de disposer d’équipements productifs.

Parallèlement nous avons commencé à intégrer l’approche filière ou chaine de valeur dans deux de nos projets phares dans les cercles de Kati et Kangaba avec les appuis respectifs de Misereor et de Pain Pour Le Monde. Nous aurons l’occasion de revenir sur les changements importants imputables à cette approche dans nos prochains rapports.

Pour d’amples informations, nous invitons ceux qui sont intéressés à visiter le site web de l’ONG qui est resté particulièrement très dynamique cette année : www.letonusmali.org

Fait à Kati, le 17/01/2018

Le Directeur Exécutif

Ahmadou DOUMBIA

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