A Perfect World

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A Perfect World Document generated on 09/27/2021 2:53 p.m. Séquences La revue de cinéma A Perfect World Brian de Palma Number 168, January 1994 URI: https://id.erudit.org/iderudit/59491ac See table of contents Publisher(s) La revue Séquences Inc. ISSN 0037-2412 (print) 1923-5100 (digital) Explore this journal Cite this review (1994). Review of [A Perfect World]. Séquences, (168), 39–40. Tous droits réservés © La revue Séquences Inc., 1994 This document is protected by copyright law. Use of the services of Érudit (including reproduction) is subject to its terms and conditions, which can be viewed online. https://apropos.erudit.org/en/users/policy-on-use/ This article is disseminated and preserved by Érudit. Érudit is a non-profit inter-university consortium of the Université de Montréal, Université Laval, and the Université du Québec à Montréal. Its mission is to promote and disseminate research. https://www.erudit.org/en/ et résolument «en avant de son temps». ne se fait pas par choix, mais bien par enfants deviendront les complices de leur Les Maoris expriment leur sexualité nécessité. Robin Williams, dans Mrs. père, qu'il trouvera un emploi stable à la ouvertement (y compris leur Doubtfire, doit se résoudre à ce subterfuge télévision et que les parents, sans se homosexualité) et vivent en harmonie avec pour défier un ordre de la Cour qui, à la rafistoler complètement, oublieront leurs la nature de l'île; nature qui se rit d'ailleurs suite d'une séparation, ne lui permet pas différends. On évite tout de même — mais des efforts insensés des colons pour la de voir ses enfants aussi souvent qu'il le de peu — le happy end qui rendrait alors mater. Une belle métaphore pour voudrait. En devenant leur «gouvernante», ce film totalement imbuvable. l'héroïne, qui nous apparaît aussi Williams devient aussi un meilleur Mal filmé — que de champs et de mystérieuse et indomptable que la sauvage homme. contrechamps inutiles! —, mal monté, ce verdure de la Nouvelle-Zélande. Et La divergence entre Tootsie et Mrs. film, réalisé par Chris Columbus (Home justement, le mari d'Ada ne pourra Doubtfire surgit de façon criante quand on Alone, Home Alone 2: Lost in New York), dominer ni son épouse, ni sa terre. s'éloigne de leur base commune, la ne vaut la peine qu'à condition D'ailleurs, Campion fait de lui un comédie, pour chercher un propos plus d'apprécier les facéties de Williams. Cet impuissant. C'est l'employé de Stewart, sérieux. Si Tootsie reflétait vraiment une acteur, qui a déjà prouvé sa finesse de jeu George Baines, qui saura répondre aux des préoccupations sociales du début des dans d'autres films, et surtout dans Dead attentes d'Ada, et reconnaître en elle une années 80, à savoir le rôle de la femme Poets Society, ne met en valeur ici que son égale. En adoptant le style de vie des dans une société où l'homme imposait côté clownesque et... sa logorrhée. Maoris, cet Européen s'est défait de sa encore généralement sa loi, Mrs. Certains gags, surtout visuels et, hélas, trop carapace d'homme insensible. Des deux Doubtfire ne s'élève jamais au-delà d'une rares, font rire et sauvent un peu le film. hommes, il est le seul à écouter, savourer anecdote sirupeuse et moralisatrice sur les Mais on ne peut que déplorer certains et être bouleversé par la musique d'Ada. conséquences néfastes qu'entraîne clichés caricaturaux comme le couple Dans ce trio amoureux, on devine l'éclatement d'une famille. d'un coiffeur et d'un maquilleur parfois le fantôme du célèbre Amant de Ne nous leurrons pas: ce film, produit homosexuels qui semble tout droit sortis Lady Chatterley. Le roman de D.H. par Robin Williams et son épouse, Marsha de La Cage aux folles. En 1993, on aurait Lawrence s'attardait lui aussi à montrer la Garces Williams, n'a été fait que pour espéré mieux. lutte des classes, faisait l'apologie de mettre en valeur sa vedette principale. Martin Delisle l'irrépressible énergie des pulsions Tous les prétextes sont bons pour arrêter le sexuelles et de la sensualité, et opposait un rythme de l'histoire — déjà plutôt mince! mari impotent à une épouse en quête de — et permettre à Robin Williams de se MRS. DOUBTFIRE - Réal. : Chris Columbus - dépassement. A l'encontre de l'érotisme lancer dans des imitations de toutes sortes, Scén. : Chris Columbus, Randi Mayem Singer, Leslie Dixon, d'après Alias Madame Doubtfire forcément masculin de Lawrence, bref, de transformer le film en one man d'Anne Rice — Phot. : Donald McAlpine — Campion propose cependant un érotisme show. Les autres comédiens n'ont aucune Mont. : Raja Gosnell — Mus. : Howard Shore affranchi des règles habituelles de la consistance et semblent n'être que des — Son : Nelson Stoll — Dec. : Angelo Graham séduction. Un érotisme plus (typiquement) faire-valoir. Aucun d'entre eux ne peut — Cost. : Marit Allen — Int. : Robin Williams féminin parce que basé sur l'anticipation imposer son personnage, même pas Sally (Daniel Hillard/Mrs Doubtfire), Sally Field Robin Williams (Miranda Hillard), Pierce Brosnan (Stu), Harvey et la lente montée du désir. Le plaisir ne Fierstein (Frank), Robert Prosky (Mr. Lundy), vient d'ailleurs pas de l'accomplissement Polly Holliday), Mara Wilson (Natalie Hillard), mais se situe dans l'attente. En un mot, Martin Mull (Justin Gregory) — Prod. : Marsha Campion est de celles qui croient au Garces Williams, Robin Williams, Mark foreplay. Rien que pour cela, il faudrait Radcliffe — États-Unis — 1993 — 125 minutes — Dist. : 20th Century Fox. chérir The Piano. Johanne Larue A Perfect World THE PIANO — Réal.: Jane Campion — Scén.: Les Oscars d'Unforgiven ont fait de Jane Campion — Phot.: Stuart Dryburgh — Clint Eastwood un auteur attendu et Mont.: Véronika Jenel — Mus.: Michael Nyman — Son: Lee Smith — Dec.: Andrew McAlpine recherché (il devrait présider le jury du — Cost.: Janet Patterson — Int.: Holly Hunter prochain Festival de Cannes), en plus de (Ada McGralh), Harvey Keitel (George Baines), renouveler son personnage de dur à cuire Sam Neil (Stewart), Ana Paquin (Fiona Field qui joue le rôle de l'épouse. Son maintenant vieillissant. On attendait donc McGrath), Kerry Walker (AunI Morag), Genevieve Lemon (Nessie) — Prod.: Jan personnage fait d'elle une décoratrice avec impatience son dernier film, A Chapman — Australie — 1993 — 120 minutes d'intérieur en apparence respectée dans Perfect World, pour lequel il allait — Dist.: C/FP son milieu pour son intelligence et son s'adjoindre la collaboration d'un autre goût. Mais sitôt en présence de Mrs. acteur-réalisateur oscarisé, Kevin Costner, Doubtfire, elle perd toute contenance et se dans le rôle d'un criminel évadé de prison Mrs. Doubtfire laisse mener par le bout du nez. On ne qui enlève un enfant pour s'en servir peut trouver plus naïve! Elle a l'air perdue comme otage. Pareil contre-emploi n'est En voyant Mrs. Doubtfire on ne peut dans cette histoire. pas sans rappeler le casting de Henry s'empêcher de penser à Tootsie. Dans les Tout y est d'ailleurs télégraphié Fonda dans le rôle d'un tueur dans II était deux films, le travestisme des personnages d'avance. On comprend vite que les une fois dans l'Ouest. Un peu comme No 168 —Janvier 1994 39 Fonda, Costner a toujours projeté une qui traîne en longueur et apparaît de son certificat d'études primaires. Il certaine image de droiture, d'intégrité et prévisible. Prévisible parce qu'on sait très n'avait d'intérêt que pour une guitare d'honnêteté, bref, la bonne conscience de bien que l'agent du FBI (dépeint de façon électrique à confectionner. Il se voyait l'Amérique (Cf. Dances with Wolves, Field négative par Eastwood-réalisateur) va déjà à la tête d'un groupe de musique yéyé of Dreams, JFK). Mais alors que le abattre, soit Butch, soit l'enfant (d'ailleurs aux allures futuristes. Tout le reste n'était personnage de Fonda n'hésitait pas à tuer déguisé en fantôme). Le coup de feu final qu'ennui et perte de temps. Les filles? un enfant, celui de Costner développe devrait surprendre et non confirmer notre Des gonzesses si compliquées qu'elles ne progressivement avec son jeune otage une appréhension. Tout cela est bien dommage méritaient pas l'ombre d'un regard. relation père-fils, relation à laquelle car la séquence possède les éléments C'est à cause d'elle qu'Antoine a vu d'une grande finale: dans la mise en place ses préjugés fondre comme neige au géographique de l'action (dans un vaste printemps. Alors qu'il ne savait même pas champ, le héros blessé et son otage terrés le nom de l'élue de son coeur, c'est avec sous un arbre et entourés des forces les mains moites et le coeur battant qu'il la policières) et par un plan final suivit en pleine rue pour aboutir à la remarquable qui vient boucler un plan bibliothèque municipale. Comble d'ouverture (non moins génial) dans lequel d'ironie: lui qui lisait si peu se découvrait un oiseau fait place à un hélicoptère. Mais au milieu d'un temple dédié aux fervents ilya surtout, dans cette finale inégale d'un de la lecture. Le premier émoi amoureux film inégal, des relents d'une innocence peut venir d'un coucher de soleil qui pose perdue: celle de l'Amérique à la veille sa main chaleureuse sur l'épaule d'une d'un certain assassinat. Il faut dire que lune en manque d'affection. Il peut l'action se déroule en novembre 1963, au poindre d'une lecture dont les lignes Texas, et qu'on fait référence à une visite sensuelles peuvent donner naissance à de prochaine du président Kennedy à Dallas.
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