Notes Pour Une Étude Des Familles D'ecques Et Des Environs
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Notes pour une étude des Familles d’Ecques et des Environs (Période : 1520‐1500) Bernard CHOVAUX http://bchovaux.fr/index.html Décembre 2011 1 Ces notes ont été rédigées en vue d’une étude détaillée des familles d’Ecques et des environs. Elles sont établies à partir d’une série de cueilloirs du chapitre de St‐Omer déposées aux Archives Départementales du Pas‐de‐Calais et conservées à la Bibliothèque de Saint‐Omer. La seigneurie d’Ecques1 appartenait, en effet, aux chanoines de Saint‐Omer. Elle comportait différents fiefs, dont celui de Rond. La plus grande partie relevait directement des chanoines. Les terres étaient données en fermage à différents laboureurs ou appartenaient à des tenanciers qui devaient payer différentes rentes, dont la rente foncière. Les cueilloirs utilisés regroupaient les rapports de ces tenanciers2. Certains rapports mentionnaient aussi ce qui était dû au titre des Anniversaires3. Toutes les familles n’ont pas étudiées. Certains des tenanciers étaient des bourgeois de St‐ Omer, qui n’entrent pas dans le champ de cette étude. Les familles retenues étaient celles qui apparaissaient présenter le plus d’intérêt. Quelques‐unes de ces familles n’étaient pas d’Ecques, mais des environs, en particulier à Inghem et Heuringhem. Deux méthodes ont été utilisées, l’une ascendante et l’autre descendante. Pour la démarche ascendante, le premier cueilloir considéré était celui de 1600, puis le cueilloir de 1590, et ensuite ceux de 1585,1568, 1564, 1552, 1545, 1535 et finalement 1520. Pour l’autre démarche, le point de départ était le cueilloir de 1520. Le choix de la méthode dépendait entre autres du nombre de familles en 1600. S’il y avait plusieurs familles distinctes et une seule en 1520, il nous est apparu plus simple de partir de 1520. dans certains cas, des informations issues d’autres sources, les cueilloirs de 1615 et de 1632, les actes notariés du gros des notaires4 ou les comptes d’Anniversaires, ont permis de clarifier les liens entre les différentes familles. Certains liens apparaissent explicitement dans les rapports. Parfois, tous les héritiers sont énumérés. Mais, ce n’est pas toujours le cas. Pour établir le lien, il faut comparer les parcelles des rapports de deux cueilloirs consécutifs. Et, une difficulté est que dans les biens d’un tenancier, il y a différentes sources : la ou les épouses successives, les héritages de parents sans descendants directs, et aussi les acquisitions ou les échanges. Les ‘par avant’, qui apparaissent dans les descriptions des parcelles détenues, sont parfois trompeurs. Ils peuvent se rapporter, non au précédent cueilloir, mais à des cueilloirs beaucoup plus anciens. Les ‘modos’5 ou surcharges marginales apportent aussi des informations. En l’absence d’informations filiatives précises, il faut recourir à des hypothèses. Et, dans certains cas, l’héritier n’est pas le fils ; mais un collatéral, résidant dans une autre paroisse. 1 Une partie d’Ecques ne dépendait pas de la seigneurie, en particulier le fief de Mussent 2Sur certaines années, des rapports n’ont pas été retrouvés (erreurs de lecture de notre part ou lacunes). 3 Les comptes d’anniversaires font l’objet d’une section de l’inventaire du 2G, mais plusieurs registres sont éparpillés dans différentes sections, dont Ecques. 4 Pour ce faire, ont été utilisés les relevés d’Yves LEMAIRE et de Philippe DERIEUX 5 Le modo désigne le nouveau tenancier qui doit payer la taxe, un héritier du tenancier, si ce dernier venait de décéder, ou l’acheteur, en cas de vente. 2 Autre difficulté : les enfants de différents lits. L’épouse citée dans un rapport n’est pas obligatoirement la première femme et la mère de l’héritier. Des données issues d’autres archives ou d’une nouvelle lecture des cueilloirs sont donc susceptibles d’entraîner des modifications à certaines interprétations ou hypothèses de ces notes. Le répertoire des noms de personnes en Artois, établi à partir des registres de centièmes de 1569 ‐ encore un autre impôt ‐ a été aussi systématiquement consulté. En principe, ce sont les tenanciers de 1568 qui apparaissent dans les centièmes. Il ya toutefois quelques écarts entre les cueilloirs du fait des décès et des successions6. 6 D’autre part, un cueilloir est souvent la recopie d’un cueilloir antérieur. Il peut donc des rapports non à jour de personnes décédées. 3 Les notes 1. Les ALEXANDRE 35. Les LABBE 2. Les ALHOY 36. Les LE DOULX 3. Les ANSEL 37. Les LE FEBVRE 4. Les ARMARY ou HERMARY 38. Les LE PIPPRE 5. Les BABELIN 39. Les LE PRINCHE 6. Les BAZIN 40. Les LE ROY 7. Les BOITEL 41. Les LE SUR 8. Les BOUTON 42. Les LESTRAIGNE 9. Les BREDEMES 43. Les MACQUE 10. Les BRONGNIART 44. Les MACQUEMINE 11. Les BRISSE 45. Les MARCASSIN 12. Les BULTEL 46. Les MARTEL 13. Les CARON 47. Les MELIOT 14. Les CHRESTIEN 48. Les PAPEGAY 15. Les CHUETTE 49. Les PARMANT 16. Les CLEMENT 50. Les PASQUIER 17. Les CONSTANT 51. Les PELPHE 18. Les DE COUBRONNE 52. Les PERDU 19. Les DE COIECQUE 53. Les PICOTIN 20. Les DE FLECHIN 54. Les PLUMECOCQ 21. Les DE FONTAINE 55. Les POSTEL 22. Les DE LOHEN 56. Les STERIN 23. Les DE MAMETZ 57. Les TARTAIRE 24. Les DE NON 58. Les THIEULLIER 25. Les DE SOLBRUICQ 59. Les VANDALLE 26. Les DE WAVRANS 60. Les VIDELAINE 27. Les DU CASTEL 61. Les VIVIEN 28. Les DU MONT 62. Les WILLERON 29. Les DU SAULTOIR 30. Les FERNAGUT 31. Les FRANCHOIS 63. FOREST Charles 32. Les GILLOT 33. Les GOUGIBUS 34. Les HURANT 4 Notes pour une étude des familles d’Ecques et des environs (période : 1520 – 1600) Les ALEXANDRE En 1600, deux ALEXANDRE sont dans la liste des tenanciers, Jan, de Heuringhem, et Martin, de Herbelles. Ils n’ont pas de lien apparent avec Pierre et Franchois ALEXANDRE, du cueilloir de 1590. Aucune lignée ALEXANDRE trouvée dans les cueilloirs du 16ème : Martin détient des terres à cause de sa femme Jenne GOUGIBUS, fille de Gilles, Franchois, à cause de Marguerite PERDU et Pierre CARON, à cause de sa femme, veuve de Grégoire CARON. Autre ALEXANDRE apparaissant dans les cueilloirs, Mariette ALEXANDRE, mère de Michielle OBERT, qui, avant de se remarier avec Jan OBERT, était veuve de George FRANCHOIS. Centièmes de 1569 : Franchois et Pierre ALEXANDRE apparaissent dans les cueilloirs d’Ecques. En résumé : 1. Franchois x Marguerite PERDU 2. Pierre x veuve de Grégoire CARON 3. Martin x Jenne GOUGIBUS 4. Mariette x George FRANCHOIS xx Jan OBERT 5. Jan, de Heuringhem Les ALHOY Le cueilloir de 1600 comporte les articles de • Franchois, mari de Jenne VIVIEN • Gilles, mari de Louise CARON, fille de Jan, bailli • Les enfants de Marie ALHOYE • Jan DE LE POUVE à cause de sa femme et les enfants de Pierre ALHOY issus des deux mariages. (Jehan DE LE POUVE, de Dohem, avait épousé Marguerite LEFEBVRE, veuve de Pierre ALHOY et mère d’un Gilles ALHOY - contrat de mariage du 18/06/1597 - acte 99) En 1598, deux autres ALHOY apparaissent : Pierre et Baudin, deux frères, fils de Jehan, demeurant à Inghen ; mais aucun lien n’a pu être établi avec Franchois et Gilles, mari de Louise CARON. Le cueilloir de 1568 comporte • les 2 rapports de Pierre et Baudechon, fils de Jan • les 2 rapports de Jehan l’Aîné et de Jehan le Jeune • Jacquemine, (venant de Jehan ALHOIE Antoinier – Inghem) • Pierre, de Biques • Anthoine Dans le cueilloir de 1535, 3 rapports 1. Jennette ALHOYE, fille de Guillaume 2. Sire Gilles ALHOYE, prêtre, fils de Balthazar. 3. Jehan Anthonier, d’Inghem, 5 Notes pour une étude des familles d’Ecques et des environs (période : 1520 – 1600) L’une des parcelles de Pierre, cueilloir de 1568, se retrouve dans le rapport de Jehan Anthonier, où figure en modo les enfants de Marie ALHOYE Les Jehan le Jeune et Jehan l’Aîné, de ce cueilloir de 1568, sont sans lien apparent avec Jehan Anthonier, à la différence de Jacquemine, dont la parcelle est prise sur Jan Anthonier, d’où l’hypothèse qu’elle en est la fille. En 1552, un article de Jehan Anthonier était ‘par avant’ à Sire Gilles ALHOY. Centièmes de 1569 : 9 Alhoy à Inghem, Bilques et Helfaut • Inghem 1. Antoine 2. Jacquemine 3. Maxime 4. Pierre 5. Jean l’Aîné 6. Jean le Jeune • Bilques 7. Baudin 8. Jean • Helfaut 9. Jean En résumé, les seules filiations établies à partir des cueilloirs sont 1. Jehan 1.1. Baudin 1.2. Pierre x Marguerite LEFEBVRE 1.2.1. Gilles 2. Jennette, fils Guillaume 3 Sire Gilles, fils Balthazar 4. Jacquemine, fille de Jehan Anthoinier Autres ALHOY 5 Jehan l’Aîné 6. Jehan le Jeune (fils ou frère de Jehan l’Aîné ?) 7. Franchois x Jenne VIVIEN 8. Gilles (fils de Pierre ?) x Louise CARON Les ANSEL Le cueilloir de 1600 comporte les rapports de Jan et Marguerite ANSEL, enfants de Jan et de Marie PASQUIER. En 1520, un Jehan ANSEL, dit Noteau, apparaît dans le cueilloir. En 1535, lui succèdent Guillaume, Jennet et les maris de Franchette, Jehanne et Massette ANSEL. En 1545, il ne reste qu’un Jehan qui a hérité de Guillaume. Tous les ANSEL semblent appartenir à la même lignée. Il est cependant peu probable que le Jennet de 1535 soit le Jan Ansel de 1590 L’hypothèse retenue ci-dessous est qu’il en est le père. Il pourrait y en avoir toutefois une ou deux générations d’écart. Centièmes de 1569 : un Jean ANSEL sur Ecques. En résumé : 6 Notes pour une étude des familles d’Ecques et des environs (période : 1520 – 1600) 1. Jehan dit Noteau 1.1.